Eros Cosmos

Samedi 2 avril 2022 6 02 /04 /Avr /2022 17:16

Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 10 – La pierre des précurseurs par Nicolas Solovionni
Solo

 

Le récit du docteur Levkovich

Etant étudiant en médecine sur la planète Hakura, j’étais passionné par tout ce qu’on écrivait à propos des précurseurs et du seul vestige difficilement retrouvé à l’époque, la fameuse Colonne de Kékolo (voir Vargala Station 3 – La Maison Parme du même auteur) qui n’avait jamais révélé son secret.

Après avoir assisté à une conférence passionnante sur le sujet, j’adhérai à un fan-club où je rencontrais d’autres passionnés, certains étaient limites illuminés, mais l’un d’eux possédait un charisme extraordinaire, un dénommé Laburo avec lequel je me liais d’amitié avant que nos vies professionnelles ne nous séparent.

On me proposa plusieurs postes après l’obtention de mon diplôme, mais j’étais ambitieux et je voulais ma propre clinique. Un concours de circonstances me fit racheter pour une bouché de pain une clinique sur Vargala-Station. L’établissement était pourri mais le hasard m’a fait soigner et opérer l’un des caïds locaux sévèrement blessé au cours d’une rixe. Il m’a remercié généreusement en me permettant d’équiper la clinique et d’en faire un lieu digne de ce nom.

L’ambiance de la planète me plaisait bien, des voyous, des jolies filles, bref tout allait bien…

Et voilà qu’un jour, dans un club de strip-tease je tombe nez à nez avec Laburo.

– Toi ici ! L’espace est vraiment petit !
– J’allais dire la même chose !
– Et qu’est-ce qui t’amène ici ?
– Le boulot ! Je suis représentant en alcool de luxe, alors je vais de planète en planète, ce n’est pas la demande qui manque…

On papote, on s’échange des anecdotes et puis :

– Tu t’intéresses toujours au précurseurs ?
– Ça m’intéresse toujours, mais j’ai un peu lâché l’affaire, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent ici…
– Tu veux que je te raconte des truc inédits ?
– Volontiers !

On a laissé tomber le club au grand désespoir des filles qui nous aurait volontiers gratifié d’un lap-dance érotique et plus si affinités. Pas bien grave, je pourrais toujours revenir demain… Et nous avons été chez moi.

– J’ai deux informations qui devraient t’intéresser ! Commença Laburo, la première c’est que l’armée a découvert plusieurs sites avec des vestiges des précurseurs…
– On s’en doutait un peu…
– Oui, les planètes en question sont placées sous embargo par l’armée… je passe… j’en arrive à la seconde info : L’armée continue de prospecter à droite et à gauche pour trouver des sites…
– Ce n’est pas un scoop, ça !
– Le scoop c’est le protocole. La prospection est entièrement sous-traitée à partir d’une dizaine de planètes portuaires dont Vargala-Station. Voilà comment ça se passe, ce sont des équipes de dix personnes, trois sont des scientifiques, un architecte, un géologue et, un biologiste. Ils ne font rien, ils attendent, ils ont des couvertures et glandent à l’Hôtel central. Et puis il y a sept membres de l’armée dont un chef de mission, qui travaillent également sous couverture, joueurs professionnels, serveurs, putes… En fait ces personnes sont à l’affut de tout renseignement sur les précurseurs, ils s’informent notamment à chaque atterrissage d’un vaisseau….
– Et ça marche ?
– Je n’en sais rien, je ne suis que de passage ici, mais je t’expliquerais mon rôle après. Toujours est-il que s’ils détectent quelque chose, il ne leur reste plus qu’à payer grassement un capitaine, à ce moment-là toute l’équipe embarque, les militaires étant là pour protéger les scientifiques.
– Et donc ton rôle ?
– Les repérer ! C’est assez facile, j’ai de quoi pirater les spacephones de presque tout le monde, je cible ensuite les locataires des hôtels de luxe, enfin bref : j’ai les trombines des trois scientifiques, les militaires ce n’est pas indispensable. Le souci, c’est que j’ai d’autres planètes à visiter… Alors justement je cherchais quelqu’un, on m’avait donné un nom mais le type n’a plus l’air d’être là… Ça t’intéresserait ?
– Mais attends, tu fais ça à quel titre ?
– Je ne peux pas tout te dire, mais disons que je fais partie d’une organisation qui défend les intérêts des précurseurs !
– Les intérêts des précurseurs ?
– Leur civilisation n’est pas morte, elle est loin, ils ont eu de gros problèmes à résoudre ce qui les a obligés à se replier sur leur planète d’origine, mais ils sont présents dans certains de leurs avant-postes. Personne ne les a vu, mais ils ont envoyé des messages hallucinatoires aux militaires en mission sur les sites. Evidemment tout cela est sous censure militaire, mais il y a eu des fuites. Les précurseurs sont pacifiques et altruistes, il peuvent nous aider à sauver la Terre avec leur technologie très en avance, par forcément tout de suite, peut-être dans 10 ans ; dans 20 ans, mais il viendront. Sauf que…
– Sauf que quoi ?
– Ils n’admettent pas que les terriens interférent dans leur projet, nous ne sommes pas les bienvenus sur les sites où ils ont laissé des vestiges. Et ça peut se comprendre, imagine des mecs sans scrupules tombant sur des armes de destruction massive… Donc on leur rend service en empêchant des explorateurs débiles d’aller profaner leur site.
– Putain, c’est passionnant ce que tu me racontes !
– J’ai le pouvoir de te coopter à notre association, je devrais dire au noyau central de notre organisation, ça te tente ?
– Pourquoi pas, mais mon rôle ?
– Je te file le logiciel pour pirater les spacephones des trois connards, quand tu t’apercevras qu’il y a des préparatifs de départ dans l’air, tu t’arrangeras pour glisser dans leur bagage une mini bombe que je vais te donner.
– Ça va faire exploser le vaisseau ?
– Oui !
– Tu veux vraiment me faire tuer des innocents ?
– Dans ce cas, on en parle plus !
– Je n’ai pas dit que je ne ferais pas, mais ça me pose un problème moral.
– On ne fait pas d’omelette sans…
– Je sais, mais bon si c’est pour la bonne cause… Mais dis-moi je serais récompensé comment ?
– Une visite sur un site des précurseurs, ça te dirait !
– Bien sûr !
– Mais ça ne sera pas pour tout de suite, ça demande une sacrée mise en place, mais j’y travaille depuis des mois…

Bref, j’ai accepté, il m’a laissé deux mini bombes, me disant que ce serait largement suffisant jusqu’à son retour. Il m’a aussi expliqué comment une personne munie d’instruction spéciale pouvait me contacter en utilisant un simple code : « Trébussy »

C’était il y a 15 ans (en équivalence terrienne). J’ai eu à utiliser deux fois une mini bombe, la première fois quelques semaines après le départ de Laburo, l’autre fois c’était il y a deux ou trois ans, je ne sais plus le temps passe si vite.

Fin du récit du docteur Levkovich

– Voilà, vous êtes content ? Demanda ce dernier.
– Disons que c’était instructif. Bon on va dans le sas enfiler nos scaphandres.
– Je viens aussi ? Demande Dyane.
– Non, tu dirigeras la deuxième expédition avec Nadget et Gundula.
– N’importe quoi, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre ! Comme dans les enterrements siciliens !
– Ne t’inquiète pas, on aura l’occasion de se mélanger…

Et cette fois on est sorti, pour « de vrai » ! Cette structure précurseuse est une merveille, La lumière de l’étoile et l’absence de nuage ce jour rend ses parois rouges lisses et brillantes. Ce n’est pas la première fois que je touche un vestige précurseur, mais c’est la première fois que je vois quelque chose d’aussi beau.

On s’approche, je touche la pierre, regrettant que ma combinaison ne puisse me permettre d’en éprouver la lisseté.

Devant la porte, je cherche l’endroit où a été prélevé la pierre. Le problème c’est comment la faire tenir.

– Tenez, Levkovich, le trou est là, vous pouvez y placer votre pierre.

Il dépose la pierre à l’endroit où elle a été prélevée, mais il aurait fallu du ciment, le caillou dégringole.

Le tête qu’il nous fait ! Il s’attendait sans doute à tout sauf à ce détail débile.

– Posez-le par terre, près du mur, l’important ce qu’il ait été restitué.
– Oui, vous avez sans doute raison ! Admet le toubib sans grande conviction.

On a ensuite visité l’intérieur en se limitant au rez-de-chaussée. Pas grand-chose à voir, à part la porte par laquelle nous sommes entrés et une autre située en vis-à-vis, il n’y a aucune ouverture permettant de faire entrer la lumière, c’est donc avec nos torches que nous découvrons l’endroit. C’est tout rouge, les murs font quatre mètres de haut, il n’y a aucune canalisation, aucun câble, pas d’escalier, l’étage supérieur n’est accessible que par un trou rectangulaire, peut-être y avait-il un escalier dont il ne reste rien ? Peut-être ces créatures se déplaçaient-elles en volant ? Allez savoir ? Au sol, il n’y a rien sinon une épaisse couche de poussière fine que nos chaussures déplacent. Je remarque que par endroit la poussière est plus dense que dans d’autres, les hommes de Dernoul où les mystérieux habitants du coin étant passés par là.

– Il faudra revenir avec du matos pour balayer toute cette poussière, il y a peut-être quelque chose en dessous. On va rentrer, on est sorti un peu tard, on dirait que la nuit ne va pas tarder à tomber.
– Je ne crois pas ! Me dit Dilos, l’étoile était au zénith.

On sort, effectivement ce n’est pas la nuit, mais l’arrivée d’un épais brouillard. Pas grave les phares de nos combinaisons nous permettent d’y voir clair. J’avance en premier en compagnie de Levkovich vers notre vaisseau, Dilos se planque entre la porte du bâtiment et Nerren. Ce dernier après avoir vérifié que le toubib ne le regarde pas, ramasse promptement la pierre et la fourre dans sa poche.

Le tour est joué, on peut rentrer.

J’ouvre la porte avec ma télécommande de sécurité, on se débarrasse de nos combinaisons et on entre dans la coursive. Logiquement les filles auraient dû nous accueillir à bras ouverts et nous bombarder de questions, mais elles ne sont pas là ! Bizarre !

– J’aimerais me rendre à l’infirmerie et choisir un poison rapide ! Nous dit Levkovich.
– Pas maintenant, on vous garde en vie jusqu’à ce qu’on s’en aille d’ici.
– Mais le deal ?

Je n’ai pas répondu. Et nous l’avons laissé enfermé dans sa cabine. L’urgence du moment était de savoir ce que fabriquait les filles.

Elles ne sont pas en salle de contrôle, on file au mess… et là …

Les salopes !.

Sur l’une des bannettes du mess, Dyane se fait lécher la minette par Gundula qui est couchée sur le dos, tandis que Nadget lui prodigue une feuille de rose.

– Eh bien quand le chat n’est pas là…

Mais revenons un tout petit peu en arrière si vous le voulez bien.

Dyane se pointe fortuitement devant Gundula :

– Tu sais que tu m’excites avec tes gros seins !
– T’es souvent excitée, toi !

Dyane ne répond pas et la pelote à travers son tee-shirt..

– T’aimes, ça me tripoter, hein ? Lui lance Gundula.
– Oui, j’aime bien, mais pour le moment j’ai envie de pisser, tu m’accompagnes ?
– J’ai pas envie !
– T’as pas envie de me regarder ? Ça t’avait pourtant bien plu l’autre fois
– L’autre fois, c’était l’autre fois !
– Tu ne veux pas me faire plaisir ?
– Si c’est pour te faire plaisir, je veux bien faire un effort.

Les toilettes sont exiguës et il est difficile d’y entrer à deux… mais il suffit de laisser la porte ouverte…

Dyane baisse son pantalon et sa culotte et s’assoit sur la cuvette, mais non pas comme il conviendrait de le faire pour y uriner à l’intérieur, mais sur le bord.

– Baisse-toi devant moi, je vais t’en offrir un petit peu ! C’est mon jour de bonté !
– Tu as vraiment décidé de me pervertir ?
– Oui !
– Et pourquoi donc ?
– Ça m’amuse, ça m’excite…
– Et si c’était moi qui te pissais dans la bouche, tu dirais quoi ?
– Je boirais tout !

Gundula se baisse sans un mot, plaçant son visage à quelques centimètres de la vulve de sa camarade, puis elle ouvre une large bouche.

– Attention, ça vient !

Dyane a stoppé son jet de façon à ce que l’infirmière n’en reçoivent pas trop. Cette dernière avale l’offrande accompagnée d’un petit sourire narquois.

– Pas mauvais, un peu particulier, mais pas mauvais !
– Encore une tite goutte ?
– Si tu veux !

Dyane lui envoie une seconde giclée, puis se recule :

– Je vais finir de pisser et tu m’essuieras avec ta langue !
– Ben voyons !
– Tu ne veux pas ?
– Si, si !

Mais voici Nadget qui se pointe comme une fleur !

– Ah ! Je me demandais où vous étiez cachées ? Quand vous aurez fini vos cochonneries, je pourrais peut-être pisser ?
– Attends une seconde, Gundula va m’essuyer avec sa langue !
– Oui, ben tu te fera lécher la moule après ! Si tu ne dégages pas, je te pisse dessus.
– Chiche.

Nadget pousse alors Gundula, s’avance vers Dyane, baisse sa culotte et arrose ma seconde de vaisseau..

– Mais t’es givrée, il va falloir que je me change, maintenant !
– Tu t’en remettras ! Gundula, puisqu’il parait que tu es préposé au nettoyage de chatte, je t’offre la mienne.
– Vous êtes aussi tarées l’une que l’autre ! Répond cette dernière.

Mais ses récriminations sont de pures formes, Gundula qui décidemment prend goût à ces jeux particuliers, vient se régaler des quelques gouttes d’urine qui ruissellent de la chatte de Nadget.

– Alors c’est laquelle la meilleure ?
– La tienne est plus épicée, je trouve !

Les trois femmes regagnent le mess en rigolant, Dyane se débarrasse de ses vêtements.

– On la viole ? Suggère Nadget à l’oreille de Gundula.
– Bonne idée.

Stoffer0310Cela va très vite, les deux femmes se jettent sur Dyane qui ne fait même pas semblant de se défendre. Gundula se retrouve allongée sur le dos sur la bannette, Dyane est au-dessus d’elle à l’envers ce qui permet à l’infirmière d’investir sa minette; qui au passage n’a toujours pas été rincée, tandis que Nadget vient lui butiner le trou du cul à grands coups de langue gourmande.

Je serais rugbyman, je serais entrée dans cette mêlée, mais j’ai préféré me souvenir des sages conseils de Sainte-Ramona, la sainte patronne des libertins qui disait fort sagement : « on ne dérange pas des femmes qui baisent ensemble ».

Je suis donc resté dans l’encoignure de la porte avec Nerren et Dilos et évidemment je me suis mis à bander. Instinctivement je me suis caressé la braguette. Nerren qui était derrière moi s’est aperçu de mon manège est venu remplacer ma main par la sienne. Ce gros cochon m’a ensuite sorti ma bite, la d’abord branlé un petit peu, puis s’est baissé pour me la sucer. Il suce trop bien, ce cochon, sa langue est magique et sa fellation me procure des frissons de plaisir partout !

Nadget n’a porté aucune attention à notre présence quand elle s’est levée pour extraire du placard un godemichet qui quelques secondes plus tard allait et venait dans le trou du cul de Dyane, Ainsi sollicitée et par devant et par derrière, ma seconde ne tarda pas à jouir comme une malade, puis à se retirer du trio, laissant Nadget et Gundula se gamahucher dans la joie et l’allégresse.

Et pendant ce temps-là je crachais mon foutre dans la bouche de Nerren. Il a tout avalé ce cochon !.

– Ça va les gouines, vous vous êtes bien amusées ? Lance Dilos à l’adresse des filles.
– T’es bien content de la trouver ta gouine ! Lui répond Dyane du tac au tac.
– Ils sont pédés comme des phoques et ils nous reprochent d’être gouines, c’est la meilleure ! Se gausse Nadget.
– Hé, j’ai rien fait, moi ! Se défend Dilos !
– Ben t’aurais dû, ça t’aurais décoincé !
– Bon, on se calme, tout le monde ! Intervins-je

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 2 avril 2022 6 02 /04 /Avr /2022 17:14

Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 9 – Les hypnotisés par Nicolas Solovionni

Solo

 

On fait un rapide point avec Dilos, Nerren et Nadget.

– Je vous laisse entre vous ! Nous dit Gundula.
– Non, reste ! Tu connais Levkovich, ça peut nous être utile…
– Faut qu’on sache s’il a hypnotisé Dyane ! Commence Dilos.

Ben oui, je pensais faire en sorte que Levkovich soit quasiment à notre merci pendant cette mission, afin que nous puissions le manipuler, et qu’il nous aide à prendre contact pacifiquement avec les gens qui vivent ici. Mais là ce mec essaie de retourner la situation à son profit, il a probablement hypnotisé Dyane et Hofjom et se retrouve avec deux alliés potentiels…

– Il peut nous faire quoi ? Il a besoin de nous pour revenir sur Vargala ! Intervient Nerren.
– Même pas sûr, ce mec est un fanatique, il est capable de se sacrifier pour sa cause… et nous avec ! Précisais-je.
– Alors ?
– Alors on va lui demander de déprogrammer les ordres qu’il a donné sous hypnose à Dyane et Hofjom !
– Et s’il refuse ?
– On lui fait sa fête ! Gundula et Nadget, attendez nous…

J’y vais donc avec Dilos et Nerren et sans préambule on colle le toubib sur une chaise et on lui bande les yeux.

– Bon pépère, on va faire simple. Tu vas nous expliquer bien gentiment ce que tu as fait à Dyane et Hofjom ?.
– Je ne vois pas de quoi vous parlez.
– On n’a pas de temps à perdre, tu nous racontes tout ça bien gentiment sinon on va être obligé d’employer des méthodes plus viriles.
– C’est ça, des menaces physiques à trois contre un ! Vous êtes très courageux !

Je n’ai pas pu me retenir, je lui en ai foutu une ! Il a été surpris mais n’a même pas crié.

– Allez-y passez-moi à tabac, puisque c’est la chose que vous savez faire le mieux ! Nous nargue-t-il.

De rage je lui retire son masque

– Comment allez-vous, docteur Levkovich ?
– Pas mal, merci, et vous-même ? Répond-il sans se démonter

Il m’énerve, il m’énerve. Je fais signe à Dilos de le secouer un peu. Et il se défoule Dilos, il n’a pas aimé que le type fasse des choses bizarres avec Dyane qui est sa petite préférée. Mais le docteur encaisse sans broncher, il saigne du nez et de la bouche, mais paraît insensible à la douleur.

Je sais qu’il y a des techniques d’autosuggestion capables d’insensibiliser la douleur. Alors nous voilà bien ! Il sait que je ne vais pas le tuer, puisqu’on a besoin de lui pour déprogrammer Dyane et Hofjom. Alors on fait quoi ? Je pourrais l’éborgner, lui couper une main ou les couilles… Mais je ne suis pas assez barbare pour effectuer ce genre de choses. J’ai promis de le tuer, je le ferais, mais proprement et en temps voulu.

Alors, si ! Je pense avoir un moyen de pression, infaillible, le souci c’est qu’en l’utilisant, cela va modifier en profondeur nos rapports avec lui, et qu’il ne sera plus question de compter sur lui pour nous présenter les habitants du coin.

Je me concerte alors avec mes deux compagnons, on ne sait jamais dès fois qu’il aient une autre idée géniale ! Ils n’en n’ont pas, mais approuvent la mienne.

Je m’empare de son sac de voyage, je fouille et je deviens tout pâle, ce que je cherche n’y est pas. Je fais les tiroirs, l’armoire sans autre résultat. Malédiction, où ce cornichon a-t-il planqué ça ? L’aurait-il confié à Dyane ou à Hofjom afin qu’ils fassent le « travail » à sa place. Facile à vérifier, mais il ne faudrait pas que je perde la face non plus !

Encore une fois, je me concerte avec mes compagnons et ne rencontre pas d’objection.

– Je te laisse une heure, si au bout de ce temps, tu fais toujours la carpe, tu resteras enfermé ici, sans descendre sur la planète.
– Vous n’avez pas le droit, c’est une rupture de contrat.
– Si tu savais ce que j’en ai à foutre…

On rejoint les filles dans la salle de contrôle.

– Il est coincé ! Il va être obligé de nous raconter n’importe quoi, nous on va faire semblant de le croire et puis…

Bref j’explique.

– Génial ! Tu sais que tu es beau dans ce moment-là ? Me dit Nerren
– Fayot !
– Et alors ? Je peux même fayoter mieux que ça.

Et ce con ne trouve rien de mieux à faire que de porter sa main sur ma braguette.

– C’est peut-être pas le moment !
– Ben quoi, et les traditions ? Quand on atterrit sur une planète on fait la fête, non ?
– Oui mais pour l’instant on a un problème avec Levkovich !
– Tu as dit qu’on allait le laisser mijoter, ça nous laisse quoi ? Une demi-heure ?

Et il continue de me tripoter, et moi je bande !

– Tout cela est stressant et pour éliminer le stress, rien de tel qu’un peu de sexe. Ajoute Nerren, décidemment en plein rut.
– Bon, tu vas te calmer, oui !
– Bon, bon…
– Et d’abord, il a envie d’être avec moi ! Intervient Gundula qui se pointe comme un cheveu sur la soupe, qui se colle contre moi et qui place sa main exactement où était celle de Nerren avant qu’il ne la retire.

Mais qui c’est qui m’a foutu cette équipe d’obsédés ?

Mais aussi comment résister au doux baiser que m’octroie cette charmante femme ?

Dépité Nerren tente d’entreprendre Dilos, malgré qu’il sache que celui-ci ne soit pas trop friand de contact sexuels avec les hommes. Mais il se fait proprement rembarrer et s’en va bouder dans son coin, il est vrai que Dilos très attaché à Dyane est contrarié de savoir celle-ci « possédée » par le diabolique docteur Levkovich !

Nadget qui s’était un moment absentée rentre et pousse un cri qui se voudrait de surprise, mais elle en a vu d’autres : En effet Gundula partiellement déshabillée est à présent accroupie devant moi et me suce carrément la queue. Ne voulant pas être en reste, elle propose ses services à Nerren qui ne les refuse pas.

Charmant tableau que celui-ci, deux jolies coquines dépoitraillées faisant de conserve turlutte à deux officiers de la flotte marchande de l’espace !

Le second couple est très près de celui que je forme avec Gundula. Un moment Nadget fait un geste que je ne comprends pas en direction de l’autre fille. Gundula rigole, me lâche la bite et les voilà qui permutent, et c’est dorénavant la blackette qui me fait une gâterie.

Elle s’interrompt un moment pour me faire glisser mon pantalon et mon caleçon sur les chevilles, cela lui permet de me peloter mes fesses. Je me dis que dans quelques courtes secondes son doigt va s’introduire dans mon anus, ça ne loupe pas ! Quelle coquine. !

Je me demande si Gundula va opérer de même avec Nerren ? En fait ils ont dépassé ce stade sans que je m’en aperçoive, la petite infirmière est maintenant couchée sur la bannette, les jambes au ciel et son partenaire l’encule en transpirant à grosse gouttes.

– T’aime ça qu’on s’occupe de ton cul ? Me nargue Nadget !
– Ben oui !

Et la voilà qui m’abandonne et qui s’en va farfouiller dans un petit placard où sont entreposés différents amuse-gueules accompagnant nos petits apéros. Elle en extrait un joli gode que j’ai déjà eu l’avantage de fréquenter. Ça va être la fête à mon cul !

Effectivement notre technicienne de bord m’enfonce le machin là où ça le fait bien et c’est parti pour plusieurs minutes de frissons, pendant que sur la bannette Gundula et Nerren s’en donne à cœur joie.

Stoffer0309Je n’en peux plus de bander comme un âne, je me couche sur la bannette laissée libre, et tout en conservant le gode dans mon anus, je me laisse chevaucher par Nadget.

Toute cette frénésie sexuelle improvisée n’a pas duré bien longtemps… Nous avons tous joui (sauf Dilos en pleine déprime) et nous nous sommes servis à boire. A l’exception de Gundula qui bizarrement s’est placée en levrette, exhibant son cul d’où s’écoulait très lentement le sperme laissé par son partenaire. Attirée comme aimant par cette vue insolite, Nadget d’en alla lécher tout ça avant que les deux filles se roulent une galoche en se pelotant les nichons.

– Tu n’es pas fâché de ce que j’ai fait avec Nerren ! Me demande Gundula en quémandant un bisou.

Ben, non, pourquoi serais-je fâché ?

Avec Dilos et Nerren, je suis retourné voir Levkovich et, comme je l’escomptais, il nous a fait son numéro.

– Bon c’est simple ! Nous explique-t-il. J’ignorais qu’il y avait plusieurs structures des Précurseurs sur la planète, j’étais très inquiet, je le suis toujours d’ailleurs, je voulais être sûr que nous allions au bon endroit. J’ignorais combien de structures il y avait. Moins d’une dizaine, ça restait gérable, davantage, ça devenait compliqué, bref je voulais savoir.
– Si tu allais droit au but, ça irait plus vite non ?
– Justement c’est l’occasion qui fait le larron, quand votre copine est venue rechercher son machin, je l’ai déstabilisé de telle façon qu’elle en oublie de verrouiller la porte.

J’adore le terme « déstabiliser »

– Et puis ?
– Ben, je suis sorti de la cabine et je suis entré par hasard dans l’infirmerie…
– Evidemment les infirmeries, c’est fait pour qu’on y entre par hasard !
– Ben…
– Et c’est dans l’infirmerie que tu espérais trouver des informations sur les ruines des précurseurs.
– Vous savez dès fois, ce qu’on fait n’est pas toujours logique…
– Admettons !
– Et là je tombe sur Hofjom, on a causé cinq minutes et je lui ai demandé s’il ne pouvait pas se renseigner. Ben voilà c’est tout.
– Ben tu vois quand tu veux !
– Euh, je peux vous poser une question ?
– Pose toujours !
– Il y a combien de structures des Précurseurs sur la planète.

Il n’est plus temps de l’embrouiller.

– Il n’y en a qu’une, les autres sont des alignements naturels.

Il est tout content Levkovich ! Quelle andouille !

– Je pourrais sortir quand ? Demande-t-il
– On ne va pas tarder, on fait quelques contrôles et on vient te chercher.
– Vous me prêterez une combinaison de sortie ?
– Cela va de soi !

En sortant, Nerren m’apostrophe :

– C’est quoi le plan ?
– Très simple : quand on va sortir, il va récupérer son caillou là où il l’a planqué. A ce moment-là on lui pique et on le menace de le faire disparaitre s’il nous dit pas ce qu’il a fabriqué avec Dyane et Hofjom.
– On peut faire plus simple il y a des caméras dans la coursive… Objecte Nerren.
– Le problème c’est qu’il a une éternité qu’elles ne fonctionnent plus et qu’on a jamais pensé à les remplacer… Nous informe Dilos.
– Donc on fait comme on a dit ! Qui c’est qui s’y colle ?
– Nous trois ! On ne change pas une équipe qui gagne !
– Ces dames ne vont pas être contentes !
– Ils seront du deuxième voyage ! On y go, et surtout faite attention, ne croisez jamais son regard.

On pénètre dans le sas avec le toubib, je ne l’ai pas vu récupérer quoique ce soit dans la coursive, j’interroge du regard mes compagnons qui apparemment n’ont rien vu non plus. Soit ce mec est trop fort, soit il n’a pas pris le caillou, ce qui me parait absurde. On enfile les combinaisons et on se prend chacun un petit sac hermétique, un désintégrateur à laser et un pistolet paralysant.

– Et moi ? Demande Levkovich
– Tu ne crois pas qu’on va te filer des armes, non ?
– Non, mais un petit sac, je veux bien !
– Pourquoi ? Tu veux acheter des souvenirs ?
– Non mais ça m’arrangerait.
– Non, pas de sac, si tu as quelque chose à ramasser tu nous le confieras.

Le toubib n’insiste pas, il se tourne pour fermer sa combinaison.

– Pour le casque ?
– Il s’adapte automatiquement.

Il essaie de détourner l’attention, mais sa marge de manœuvre devient extrêmement faible, il n’a pas trente-six endroits pour planquer le caillou. Effectivement maintenant que monsieur est en tenue, il serre le poing. A tous les coups le caillou est dans sa main. Mais comme ce n’est pas sûr à cent pour cent, je préfère attendre avant d’agir. Il sera bien obligé d’ouvrir son poing pour replacer le caillou…

Et soudain, j’ai comme une lueur d’intelligence, ça m’arrive parfois :

Si ce mec possède des talents de prestidigitateur, il risque de nous baiser une fois de plus…

Alors, je lui fais un croc en jambe…

– Oh, pardon !

Le toubib s’écroule par terre, il fait comme tout le monde il ouvre sa paume pour amortir le choc et lâche le caillou… que je m’empresse de ramasser.

– Allez, la visite de la planète est remise à un peu plus tard, on enlève les combinaisons et on rentre.
– Mais attendez…
– On attend rien du tout ! Tu vois ton caillou, si tu veux le revoir, tu vas nous expliquer ce que tu as fait à Dyane et à Hofjom. Si tu ne collabores pas, le caillou, il va très mal finir, je sais qu’un fanatique comme toi, n’en a rien à foutre de mourir, par contre, échouer dans ta mission, ce serait vraiment la honte.
– Bande de salopards !
– Allez dépêche-toi, si tu n’enlèves pas ta combinaison tout seul, on t’envoie un rayon paralysant et on va encore perdre du temps.

Finalement il la fait, on l’a raccompagné dans sa cabine, on lui a bandé les yeux, quant au caillou, il est dans ma poche, une poche qui ferme bien !

– Alors on t’écoute !
– Mais comment pouviez-vous savoir…
– Si on te demandes, tu diras que tu ne savais pas,… c’est nous qui posons les questions, toi tu as juste le droit de répondre.
– Et sinon ?
– Sinon, on te l’a dit, ton caillou de merde, il finira dans l’espace.

Ça c’était pour l’énerver un peu, et ça marche !

– Comment pouvez-vous blasphémer ainsi ? S’égosille-t-il
– Quand tu auras répondu, on te rendra le caillou, c’est ça le deal. Je veux dire quand tu auras répondu correctement.
– Je vous l’ai dit !
– OK, Mettez-moi ce connard aux arrêts. Quand nous serons repartis on s’en débarrassera en le jetant dans le vide et le caillou avec…
– Non attendez… j’ai déstabilisé votre copine…
– Tu l’as déstabilisé de quelle façon ?
– C’est de la manipulation, j’ai pris des cours de prestidigitation…
– La manipulation c’est pour les objets, pour les gens, tu appellerais les choses par leur nom, ça serait plus simple.
– Disons que je l’ai un peu hypnotisé.
– Nous y voilà… Et Hofjom ?
– Ben, lui aussi, je voulais juste qu’il se renseigne…
– Bon on a compris !
– Ben oui, disons que c’est un malentendu. On ne va se fâcher pour ça… On fait quoi on repart en expédition.

Il ne se doute de rien, le toubib !

– Comment on peut être sûr maintenant que Dyane et Hofjom ne vont pas exécuter des ordres bizarres ou dangereux que tu leur a donné sous hypnose ?
– Faut arrêter la parano, pour Dyane, je voulais juste qu’elle oublie de verrouiller la porte, pour Hofjom, je voulais juste qu’il se renseigne…
– Tais-toi, on va les faire venir tous les deux et tu vas te débrouiller pour annuler tous les effets résiduels de l’hypnose.
– Bon, bon mais après on redescend sur la planète et vous me rendez la pierre ?
– On dirait que tu n’as pas confiance en nous…

On a commencé par aller chercher Dyane, parce que ça semblait plus facile. On a demandé à Levkovich de nous tourner le dos puis ce dernier a regardé ma seconde de vaisseau dans les yeux.

– Quand je taperais dans mes mains, vous oublierez toutes les instructions que je vous ai donné sous hypnose. Clap Clap. Vous pouvez vous relevez, c’est fini.
– Qu’est ce qui m’a fait ce con ? Demande Dyane.
– Dites donc, vous pourriez être polie ! S’agace le toubib.
– Il t’a déprogrammée.
– Donc je ne suis plus pestiférée, je peux reprendre ma place ?
– Mais oui ma biche ! Levkovich, restez tourné, vous allez faire la même chose avec Hofjom.
– Il est malade…
– Il n’avait pas l’air malade quand il est venu se pointer en salle de contrôle.

Mais quand nous avons invité Hofjom à nous suivre dans la cabine de Levkovich, monsieur a refusé d’obtempérer, et c’est donc manu militari qu’il a fallu le conduire devant son hypnotiseur.

– Levkovich ! Faites-le taire !

Pas évident, Nerren et Dilos continuent à le tenir tout en évitant de croiser le regard de Levkovich. Et Hofjom continue de se débattre et c’est loin d’être un gringalet.

– Levkovich, si vous ne le calmez pas, votre cailloux, il va finir aux chiottes.
– Mécréants, vous ne l’emporterez pas au paradis…
– Alors, ça vient ?
– Mais vous ne voyez pas que cet homme est malade ?

De rage je sors le caillou de ma poche, je le jette violemment au sol.

– Retourne toi une seconde, tu vois ton caillou, il est par terre, si tu refuses de faire ce qu’on te dis, je vais demander à Dilos de pisser dessus.
– Mais vous êtes cinglés !
– T’as envie de pisser, Dilos, vas-y arrose son joujou.
– Noooon ! Hofjom croise mon regard, voilà, maintenant tu te calmes et tu t’assoies devant moi. Maintenant tu vas oublier toutes les instructions que je t’ai donné.
– Ce n’est pas suffisant !
– Comment ça, ce n’est pas suffisant.
– Quelqu’un d’autre l’a hypnotisé avant toi, j’aimerais savoir ce qu’on lui a foutu dans le crâne.
– Vous allez me harcelez jusqu’à quand ?
– Jusqu’à ce qu’on ait plus rien à te demander, allez, en piste.
– Hofjom, que t’as-t-on demandé pendant ta première hypnose ?

Le type s’agite comme un polichinelle.

– Levkovich, calmez-le et reformulez la question !

Hofjom parait soudain très las et se tient le visage entre ses mains.

– On m’a demandé de récupérer la pierre, en cas d’échec je devrais joindre un dénommé Trébussy au retour du vaisseau.
– C’est tout ?
– Après l’avoir contacté je devais lui répéter une phrase dans une langue inconnue.
– Oui, nous l’avons enregistré et fait traduire. Mais comment avez-vous su pour la pierre, Docteur Levkovich ?
– Je ne vais pas vous raconter ma vie… Eructe-t-il en se retournant brusquement.

Rapide comme l’éclair, Dilos se jette sur lui et lui place ses mains devant le visage.

– Restez tourné de l’autre côté, Levkovich ! Vous avez tout intérêt à collaborer, vous le savez avez très bien…
– Le deal, c’était de vous dire ce que j’avais demandé à ces deux personnes. Je vous l’ai dit et après vous m’avez demandé autre chose et maintenant vous me demandez encore autre chose, alors maintenant ça suffit ! S’énerve le bonhomme.
– Tant qu’on aura pas tout compris, on ne rendra pas le caillou…
– J’ai l’impression que vous ne me le rendrez jamais.
– Qu’est-ce que tu veux qu’on en fasse ?
– Vous me prenez pour un imbécile, l’armée en donnerait assez cher…
– Ecoute pépère, tu crois ce que tu veux, mais ce qui est sûr c’est que si tu ne collabores pas, le caillou tu ne reverras jamais ! Alors t’as une carte à jouer, je ne sais si elle est bonne, mais moi à ta place je la jouerais.
– Bon c’était quoi la question ?

Je lui répète gentiment. Il me répond en mélangeant tout, ce qui fait que je n’y comprend rien.

– Non, tu me racontes ça dans l’ordre chronologique…
– Pourquoi, je m’explique mal ?
– Si très bien, mais on est trop con pour comprendre, allez, on a pas que ça à faire…
– Dernoul n’était pas spécialement un ami, c’était plutôt une relation, il m’avait rendu service un jour…
– Quel service ?
– Ça n’a aucun intérêt !
– Quel service ? Répétais-je.
– Pfff, je l’ai rencontré Dernoul, un soir de beuverie, j’étais à l’époque avec une nana magnifique mais jalouse comme une tigresse, il m’a proposé gentiment de lui servir d’alibi… Après on est resté en relations, quand il m’a amené Hofjom et qu’il m’a demandé de le soigner, je n’ai pas pu refuser. Et bien sûr à ce moment-là, j’ignorais ce qu’avait fait Dernoul…
– Et votre diagnostic pour Hofjom.
– J’ai cru que c’était de folie, je l’ai soigné avec des neuroleptiques mais ça n’a pas donné grand-chose, évidemment puisque ce n’était pas ça.
– C’était quoi ?
– On l’a hypnotisé de façon maladroite, l’instruction n’était pas claire, on ne lui jamais dit qu’une fois la phrase d’instruction prononcée, il n’aurait plus besoin de se préoccuper de la pierre, alors il cherchait comment faire et comme il n’en avait pas la moindre idée, ça lui provoquait des crises d’angoisse et de démence.
– Reprenons le fil.
– Le coup de la phrase était génial, il se trouve que j’étais au Lupercus quand j’ai entendu « Trébussy » dans la sono.. Il me fallait en retrouver l’origine. J’ai hypnotisé un employé du restaurant au hasard, c’est lui qui a été se renseigner à la réception, je lui ai demandé de faire respirer de la scopolamine au gérant. Ensuite j’ai téléphoné à ce fameux correspondant, j’ai passé sa phrase au traducteur et là j’ai compris qu’il s’agissait de Dernoul. Et qu’il y avait de grandes chances pour que le mystérieux correspondant soit Hofjom. J’ai été le voir et il m’a tout raconté.
– Vous n’avez pas essayé de le soigner !
– Pourquoi ? J’aurais dû ?
– Et ensuite ?
– Je suppose que vous le savez ?
– Oui mais je voudrais l’entendre.
– Hofjom m’a expliqué où logeait Dernoul, je l’ai suivi et lui ai réglé son compte dans un coin sombre, ensuite j’ai été visité sa chambre et j’ai récupéré la pierre. Il ne me restait plus qu’à m’embarquer pour la remettre à sa place, ce n’était pas vraiment pressé, puisqu’avant je devais supprimer l’ensemble de l’équipage du vaisseau de Dernoul. Mon plan était simple, après une pause de deux ou trois semaines, ils repartiraient dans l’espace, je me servirai donc d’une des mini bombes à ma disposition, je vérifierais ensuite si tout le monde avait embarqué et m’occuperais éventuellement de ceux qui seraient restés au sol…
– De mieux en mieux.
– Mais quelque chose s’est passé que je n’ai pas compris, tous ces gens ont quitté la planète précipitamment peu après que j’ai supprimé Dernoul. C’est dommage, mais je ne pouvais pas prévoir. Quoiqu’il m’arrive j’ai laissé un message à mon contact, on les retrouvera…

On a beau en avoir entendu, des vertes et des pas mûres, la froideur et le cynisme des révélations de ce toubib nous font froid dans le dos.

– Donc vous recevez instruction de tuer un mec, et vous exécutez l’ordre comme ça sans que ça vous pose de problème.
– Je ne fais que mon devoir ! Répond le toubib d’un ton morgue.
– Vous faites donc partie d’une secte !
– Appelez ça comme vous voulez, notre mission est de perpétuer la mémoire des précurseurs. Il sont aujourd’hui très loin dans le bras galactique hors de notre portée avec notre technologie actuelle, mais quand ils reviendront, ils apporteront paix, bonheur et prospérité à tous l’empire terrien.
– Vous récitez votre catéchisme, là ?
– Vous ne pouvez pas comprendre, évidemment seul l’argent et le sexe vous intéresse.
– Et vous, quand vous pelotiez le cul de Gundula, ce n’était pas sexuel ?
– Tout homme possède ses faiblesses, je ne suis pas un saint !
– C’est le moins qu’on puisse dire.
– Et vous êtes arrivé comment dans cette secte ?
– Ce n’est pas une secte ! Je vous en ai assez dit. Mais je voudrais à mon tour vous proposer un deal
– C’est ça, t’es en position de force ! Ricanais-je.
– Je vais tout vous raconter, j’ignore ce que vous voulez faire de moi, mais à moins que vous ne sortiez quelque chose de votre chapeau, je ne donne plus cher de ma peau. Mais je m’en fous, le deal que je vous propose est tout simple, vous me laissez remettre la pierre à sa place et ensuite je me suiciderais, si vous acceptez je veux bien répondre à toutes vos questions.

Je commence par demander à Hofjom, guéri de ses séquelles d’hypnose, mais fatigué et un peu largué, d’aller se reposer…

– Je retourne à l’infirmerie ? demande-t-il
– Ou dans ta cabine, c’est comme tu le sens !

Puis je me concerte avec mes compagnons, j’ai une petite idée, on l’affine un peu et on prévient Levkovich qu’on est presque d’accord et on lui bande les yeux.

– Mais pourquoi ? Rouspète-t-il
– Parce que je veux que tu nous fasses un récit complet te des contacts avec ta secte…
– Ce n’est pas une secte !
– D’accord ce n’est pas une secte mais raconte nous tout de même.
– Ça ne vous apprendra pas grand-chose !
– On verra bien, allez, on t’écoute !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 2 avril 2022 6 02 /04 /Avr /2022 17:11

Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 8 – L’étrange docteur Levkovich par Nicolas Solovionni
stamp partouz

 

Le jour du départ approche ! J’ai rassemblé tout le monde, il n’y a eu aucune défection. Gundula et Hofjom seront donc en surnuméraires. Pas bien grave !

– Bon j’explique la mission, on a pas de fret, mais un passager qui a payé très cher sa place. Ce type est dangereux, c’est lui qui a assassiné le capitaine Dernoul…

Remous dans l’assistance.

– Oui je sais, la Mafia a revendiqué l’assassinat du meurtrier, seulement la Mafia elle s’est plantée, je vous expliquerais tout en détail après le départ. Je disais donc ce type est dangereux, notamment parce qu’il pratique l’hypnose. Donc le gars ne sortira pas de sa cabine pendant tout le voyage aller. Mes ordres en ce qui le concerne c’est de ne jamais pénétrer seul dans sa cabine et ne jamais croiser son regard. De plus à chaque fois qu’il demandera quelque chose ou qu’on lui servira ses repas, une personne armée restera en appui dans la coursive prête à intervenir en cas de besoin. Nadget, je le laisse organiser tout ça !
– Bien, chef ! Mais sinon, on va où ?

J’ai donc expliqué que mon passager s’était probablement donné pour mission d’aller restituer aux précurseurs le caillou prélevé par le capitaine Dernoul.

– On sait qu’il y a du monde là-bas, on va essayer de les rencontrer, on ne sait pas combien ils sont et de quoi ils pourraient avoir besoin, on va charger quelques bricoles au cas où… Dyane fait nous livrer des draps, des tee-shirt et des godasses…
– Des chaussettes aussi !
– Si tu veux, Nerren occupe-toi de la bouffe : du chocolat, des bonnes conserves, du pinard et même du champagne et du watchibole… Dilos tu trouves des outils pour jardiner et pour bricoler…
– Du matériel de couture ce serait pas idiot non plus !
– Et quelques godes aussi, si on tombe sur des obsédés ! Intervient Dyane, ce qui fait rigoler tout le monde.
– Ça serait bien si on trouvait des artefacts à récupérer. On fera en sorte que Levkovich nous facilite la tâche…
– Levkovich ? S’écrie Gundula.
– Ben oui, c’est lui le passager…
– Mais…
– Je sais, tu ne connais pas toute l’histoire, mais là je résumais, après le décollage je fournirais toutes les explications à tout le monde. Maintenant tous à vos postes, préparez le compte à rebours.
– Et une fois la mission terminée, on en fait quoi du passager ?
– Des papillotes !

Ce qui m’a étonné pendant le briefing, c’est l’attitude de Hofjom, on aurait dit qu’il s’en foutait complètement, qu’il était ailleurs. Je me demande si j’ai bien fait de l’emmener. Je demande discrètement à mon mécanicien titulaire d’être toujours derrière lui et d’éviter de lui confier des tâches importantes.

J’envoie un signal à l’administration du cosmodrome demandant que le passager « Ronin », puisque c’est le nom d’emprunt qu’il a donné, se dirige vers l’aire 28.

J’attends le citoyen à l’entrée du sas. Levkovich alias Ronin arrive avec un sac de voyage, il s’est dissimulé le visage avec un masque en latex d’un réalisme bluffant. C’est idiot, les logiciels de contrôle à l’embarquement savent très bien déceler ce qu’il y a derrière les masques. Cette dissimulation nous est donc uniquement destinée, ce qui me parait dérisoire. D’autant qu’il a toujours la même voix, les mêmes cheveux blancs mal peignés et qu’il claudique toujours. C’en est comique. Je me présente, j’ignore s’il est surpris de me voir, il est joli son masque mais assez peu expressif !

– Bon, je résume ! Je vous conduit là-bas, vous faites ce que vous avez à faire, quelques heures m’avez-vous dit ?
– Oui c’est ça !
– Ensuite je vous récupère et on revient à la maison.
– C’est ça !
– Vous ferez tout le voyage consigné dans votre cabine…
– Il n’en est pas question, je ne suis pas pestiféré !
– Alors descendez et cherchez-vous un autre vaisseau !
– Dites-moi au moins pourquoi cette instruction ?
– Parce que c’est moi le seul maître à bord et que je fais ce que je veux. Vous avez payé pour un aller et retour, nous allons faire cet aller et retour ! Vous ne serez pas malheureux, vos repas vous serons servi trois fois par jour en cabine, si vous avez besoin de quoi que ce soit vous sonnerez et on essaiera de vous donner satisfaction, dans la limite du raisonnable, bien entendu !
– Pfff.
– Maintenant, je vais vous demander d’ouvrir votre bagage, je dois m’assurer que vous ne transportez aucune arme.
– Mais c’est inadmissible.

Dans sa valise, je trouve un pistolet paralysant et un couteau de chasseur…

– Confisqué, on vous rendra ça en temps utile, Maintenant vous vous mettez à poil et vous allez enfiler cette combinaison.
– Ça vous excite d’humilier vos passagers ?
– Je ne fais qu’appliquer les règles de sécurité et ce n’est pas fini, je vais être obligé de vous faire un toucher rectal.
– Salaud !
– Un peu de respect, toubib !

On est parti ! Comme d’habitude, dans le mess des officiers, nous avons attendu d’être en hyperespace pour trinquer et nous souhaiter un bon voyage. Il y a là, outre Dyane, ma seconde et Gundula, notre invitée, Nerren, le navigateur, Dilos, l’ingénieur de bord et Nadget, la jolie blackette occupant le poste de technicienne de bord. Hofjom n’est pas présent, il n’est pas officier et de plus il n’a pas l’air au top. J’en ai profité pour expliquer à tout ce petit monde ce que je n’avais pas encore raconté. J’ai évidemment eu droit à un déluge de questions diverses et variées.

– Bon, j’ai confiance, ça va bien se passer, de toute façon on est payé ! Et si sur place on ne trouve rien, on pourra toujours récupérer le caillou, l’armée nous en en donnera forcément un bon prix.

On lève tous nos verres ! On trinque ! Je m’arrange pour me faufiler à côté de Gundula.

– En principe ce genre de pot dégénère assez vite en orgie sexuelle, si la chose te gêne, tu n’es pas obligée de rester, personne ne t’en voudra.
– Je verrais bien, je ne suis pas une oie blanche !

Ma parole je l’ai vexé !

D’habitude tout le monde est en pays de connaissance, mais aujourd’hui, c’est un peu différent puisque ni Dilos, ni Nerren, ni Nadget ne connaissent Gundula, ce qui fait que tout le monde fait un peu son timide.

La question est donc de savoir comment va se briser la glace !

On presse Gundula de questions, elle répond parfois franchement, d’autre fois évasivement.

– Et ce Levkovich, il était comment, un peu cochon, non ? Demande Dilos.
– Comme tous les hommes ! Répond-elle.
– Comment ça comme tous les hommes ? Est-ce que j’ai l’air d’un cochon, moi ? Proteste-t-il
– Potentiellement, oui ! Dit-elle en riant.
– Vous avez entendu, vous autres, je suis un cochon potentiel ! Et si je pose ma main sur tes seins est-ce que je serais un cochon potentiel ?
– Essaie pour voir, mais tu vas peut-être te ramasser une baffe !
– Même si je demande la permission ?
– Eh bien vas-y demande-là.
– Je peux ?
– Avec plaisir ! Répond la coquine.

Alors, Dilos touche d’abord timidement puis se met à peloter.

– Dans un instant tu vas me demander si tu peux les voir !
– C’est vrai que j’aimerais bien !
– Et je vais passer pour qui ? Tout le monde est sage ici !

A ces mots, Nadget, notre blackette de charme intervient avec malice :

– Moi je n’ai pas envie d’être sage. Tiens tu veux voir mes doudounes ? Dit-elle en se dépoitraillant prestement.

Du coup Nerren passe derrière elle et lui pelote tout ça sans grand ménagement.

Je sens que c’est parti et je fais un signe à Dyane. Elle l’interprète de travers, et alors que je pensais qu’elle allait à son tour se mettre la poitrine à l’air la voilà qui se baisse, m’ouvre ma braguette, en extrait mon kiki, le paluche un instant avant de se le mettre carrément en bouche.

Du coup Gundula qui manifestement ne paraît pas insensible au charme « beau gosse » de Dilos, lui exhibe ses nénés, sur lesquels il jette son dévolu.

Nerren se met complètement à poil, et s’approche de moi, ce qui permet à Dyane de sucer nos bites alternativement. Et coquin que je suis-je profite du moment où la fille suce mon navigateur pour me baisser et prendre à mon tour ce joli cylindre de chair dans ma bouche.

Eh oui ! Parfois j’adore ce genre de fantaisie ! Du coup Dyane décide de me laisser seul avec mon partenaire et s’en va rejoindre Nadget qui n’en avait plus. Ces dames se pelotent, se débraillent et se lèchent es tétons en un troublant black and white.

De leur côté Gundula et Dilos ont franchi un nouveau cap dans leur flirt, puisque l’ex-infirmière a désormais la bite de son comparse dans sa jolie bouche.

En quelques instants, l’ambiance est devenue torride. Plus personne ne parle, on n’entend plus que des râles de plaisir.

Je sens l’excitation monter chez mon partenaire mais ne souhaite pas que les choses se concluent si rapidement, je lui laisse donc sa queue tranquille pour le moment et m’en vais lui lécher la rondelle. J’aime bien son cul, à Nerren, il est tout joufflu, tout doux, je lui introduit ma langue dans le trou de balle, il adore, ça l’animal !

– Encule-moi ! Me demande-t-il.

Stoffer0308Moi je veux bien faire plaisir, mais avec les hommes je suis surtout passif, ce sont des choses qui ne s’expliquent pas. Mais, puisque c’est demandé gentiment…

– D’accord, mais après on inverse les rôles !
– Pas de souci !

Je me déshabille complètement car je commence à avoir chaud et pénètre ma queue dans ce mignon petit cul, ma foi bien accueillant et chaud.

Et tandis que je pilonne mon navigateur en cadence, je jette un coup d’œil sur les autres partouzards. Gundula et Dilos ne se décollent plus, l’homme est en train de la bourrer avec une fougue digne d’un étalon de compétition. Leurs corps transpirent à grosses gouttes et la fille jappe son plaisir sans retenue.

– Et dans le cul, tu aimes ? Lui demande Dilos.
– Oui, encule-moi comme une chienne !

Vous pensez bien que l’homme n’hésite pas une sonde et le voila qui change de trou et qui se déchaine comme un beau diable !

– T’aime ça, une bite dans le cul, hein ma salope !
– Ouiii ! Redis-moi des mots d’amours comme ça !
– Salope ! Morue ! Cul à bites !
– Je me vengerais ! Aaah !

Et le voilà qui décule, la bite gluante de sperme et d’un peu d’autre chose aussi ! Gundula excitée comme une puce n’a cure de son état et prend tout cela en bouche afin de rendre la chose propre comme un sous neuf.

Je me demande comment Dyane réagir, puisque jusque-là Dilos était son partenaire préféré ? Cela dit elle serait mal placée pour être jalouse… Pour l’instant elle se gamahuche en soixante-neuf avec Nadget, un joli duo aux couleurs contrastées et peu silencieux.

Je sors du cul de Nerren, je me suis retenu de jouir, et je me met en position pour recevoir son vit dans mon anus.

– Resuce moi un peu avant ! Me demande-t-il

Ce n’est pas un problème, j’adore sucer de la bite, et m’applique de la langue et des lèvres à rendre cette queue bien dure.

Et ça y est je l’ai dans mon fion ! Il fait ça avec beaucoup de classe et de délicatesse ! J’avoue ne pas comprendre ceux qui refusent de tester cette pratique !

Dyane et Nadget ont terminé leur petite affaire en hurlant comme des baleines, et s’approchent du couple maintenant au repos. Dilos se retire de la bannette afin d’aller se désaltérer. Du coup les mains baladeuses de ces dames s’égarent et sur les seins et sur la chatoune de l’infirmière qui se laisse faire volontiers, En fait elle adore qu’on la caresse. Et quand Nadget lui flanque sous le nez sa chatte crépue et chocolatée, elle l’accueille bien volontiers en dardant sa petite langue.

Nerren accélère la cadence au sein de mon intimité, je sens la conclusion proche. Effectivement, il décule avec un drôle de bruit évoquant celui d’une bouteille que l’on débouche.

Je n’ai toujours pas joui, je dois être le seul, Dyane qui a laissé les deux autres filles se distraire en duo, s’approche de moi :

– Tu veux mon pipi ?
– Bien sûr !

Je m’allonge sur le sol, et tandis que ma seconde de vaisseau s’accroupit au-dessus de mon visage pour m’offrir son nectar doré, je me branle comme un malade et asperge mon ventre d’une giclé de sperme qu’elle vient lécher comme une grosse gourmande.

Le dernier cri de jouissance de la partouze fut celui de Nadget succombant au léchage de minou que lui prodiguait Gundula. Et elle n’était pas peu fière de l’avoir fait jouir, la petite infirmière.

Et tandis qu’une odeur de stupre planait dans le mess, nous avons ouvert une nouvelle bouteille, on avait grand soif !

Le voyage est particulièrement long, on s’occupe comme on peut, on regarde des vidéos, on écoute de la musique, on bouquine, on fait un peu de gymnastique, et… on baise comme des lapins.

Hofjom est malade dans sa tête, alternant des moments d’apathie et d’autres où il raconte n’importe quoi ! Cet imbécile de Levkovich n’a donc pas été capable de le guérir. En fait je crois qu’il n’a pas été victime d’un hypnotisme classique mais de quelque chose de plus élaboré. Pas grave, on va le laisser à l’infirmerie jusqu’à notre retour et ensuite on l’enverra dans une clinique plus sérieuse que celle du docteur Levkovich.

Quand même, une question me taraude, Levkovich savait pertinemment d’où venait Hofjom, puisque c’est Dernoul qui le lui avait confié. Alors pourquoi le toubib l’avait-il laissé en vie ? Mystère !

Toujours est-il que le voyage s’est passé sans histoire, Levkovich est resté sage comme une image, Hofjom est resté toujours aussi zarbi mais sans rien causer d’irréparable, et j’ai l’impression de Gundula devient amoureuse de moi.

Nous sommes sortis de l’hyperespace et avons activé les moteurs ioniques qui permettent de voyager à 0,10 C à l’intérieur d’un système, puis nous nous sommes positionnés au-dessus du plan de l’écliptique afin d’en avoir une vue globale. Grace aux indications portées sur le journal de bord de Dernoul je sais de suite de quelle planète il s’agit, mais Levkovich n’a pas besoin de savoir que je le sais.

Je descends donc le voir, accompagné de Dyane, Nerren reste dans la coursive afin de parer à toutes éventualités.

– Hello ! Maintenant qu’on est dans le système, il faudrait nous dire sur quelle planète on va ?
– Mais je n’en sais rien !
– Vous ne savez pas où vous allez ?
– Il ne doit pas y avoir trente-six planètes habitables dans ce système.
– Je n’en sais rien, j’ai trouvé une planète avec une température de surface à 400° ! C’est là que vous voulez allez ? Bluffais-je.
– Beuh… euh…

Il est tout blanc Levkovich, il va se trouver mal.

– Bon on va continuer à regarder et on revient vous voir.

Dilos, l’ingénieur du bord me fait son rapport.

– Ça doit être celle-ci, tous les paramètres sont dans le vert, il y a une activité biologique…
– Et la détection géométrique !
– Oui, un truc qui ressemble à un bâtiment !
– Putain, on se dirige vers un site de précurseurs ! On a intérêt à gérer comme il faut ! Bon, on va essayer d’en savoir plus et surtout montrer à Levkovich qu’il n’est pas maître du jeu. Dyane tu redescends avec moi, on va retourner voir ce zouave, Nerren tu restes en appui. Dilos branche les images du survol en direct sur l’écran de Levkovich !

On entre dans la cabine de Levkovich, il est malade d’angoisse, le bonhomme.

– Vous m’apportez de bonnes nouvelles, j’espère ?
– On a trouvé ta planète ! Allume ton écran !
– Je ne vous autorise pas à me tutoyer…
– Si monseigneur veut bien allumer son écran… Et puis non, je vais le faire moi-même. Bon alors elle est là sur l’écran, on se pose où ?

Levkovich semble complètement paumé.

– Parce qu’il y en a plusieurs ?
– Plusieurs quoi ?
– Des… des constructions.
– J’en sais rien on n’a pas tout analysé.

Je fais faire un zoom sur le bâtiment qu’on a repéré.

– Y’a bien ce truc là, mais ça ressemble à rien ! Bluffais-je.
– Comment, ça, ça ne ressemble à rien, vous vous rendez compte que ce sont des vestiges des précurseurs, cette civilisation qui…
– Oh ! On se calme ! Ça n’existe pas les précurseurs, c’est une invention de l’armée !
– Mais vous êtes buté !
– Absolument, la seule question qui m’intéresse est de savoir si c’est là que vous voulez descendre ou ailleurs.
– Vous pouvez me montrer les autres…
– Quand on aura fini les analyses.

On sort, laissant le docteur en pleine confusion mentale, c’était le but de l’opération. Plus le gars sera fragile, plus on pourra le manipuler.

– Merde j’ai oublié mon connecteur dans sa cabine ! Me dit Dyane. Je vais allez le récupérer.
– Fais attention !
– Ne t’inquiète pas !

Ne dit-on pas que quand on a édité des règles de sécurité très striques, toute entorse à ces règles, même minime, peut avoir des conséquences catastrophiques. Mais comme personne n’est parfait…

Ça devait être ultra rapide, genre : elle entre, elle récupère le connecteur, elle sort, elle referme. Sauf que ça ne s’est pas passé comme ça.

– Je reviens récupérer mon connecteur.
– Il n’est pas là !
– Commet ça il n’est pas là
– Ben ça se verrait, non ?

Et inconsciemment pendant ce très bref échange, Dyane a croisé le regard de Levkovich et se retrouve en état d’hypnose.

– Prenez votre connecteur, sortez mais ne verrouillez pas la porte, quand vous serez dans la coursive, vous sortirez de l’hypnose en étant persuadée d’avoir verrouillé.

Le plan de Levkovich est tout simple, il veut récupérer une arme, la sienne ou une autre, et c’est tout pour le moment.

A pas de loup, il s’élance dans la coursive, il voit une porte frappée d’un caducée.

« L’infirmerie ! A défaut d’autre chose je peux toujours piquer quelques seringues bien remplies… »

Et c’est là qu’il découvre Hofjom

« Qu’est-ce qu’il fout là celui-ci ? Ce doit être un signe du destin, c’est vraiment la chance, je vais soumettre cet imbécile à ma volonté, et si Stoffer et sa bande me mettent des bâtons dans les roues, j’aurais un allié dans la place »

Alors Levkovich hypnotise Hofjom.

– Tu feras tout ce que je te dis, tu refuseras tout ordre qui ne viendra pas de moi. Attention mes instructions priment sur tout ce qu’on a ordonné avant. Tu as bien compris ?
– Oui.
– Pour commencer tu vas te débrouiller pour aller en salle de contrôle, tu expliqueras que tu es guéri. Je veux savoir si le site auprès duquel le vaisseau va se poser est le même que celui que le capitaine Dernoul a exploré. Tu me répondras sur mon canal au numéro 14.
– Oui.

« Et maintenant cherchons une arme… »

Il repère l’armurerie, mais elle est fermée et ne s’ouvre qu’avec un bracelet magnétique…

« Bon je sais où c’est, c’est déjà ça… »

Et il réintègre sagement sa cabine.

Nous avons refait une nouvelle fois le tour de la planète, nous choisissons d’atterrir à quelques centaines de mètres de la bâtisse de précurseurs.

– Attention, atterrissage imminent, tout le monde à son poste !

C’est fabuleux, la bâtisse est de plus en plus visible, elle semble nous narguer, elle est là, la lumière de son soleil se reflétant sur ses murs rouges pourpre, ce ne sont pas des siècles qui nous contemplent mais sans doute des dizaines de millénaires.

– On ne va pas laisser l’autre y aller tout seul, j’ai envie de voir ça de près ! Me dit Dilos.
– Evidemment !
– Attention, on se cramponne ! Gueule Dyane.
– Problème ?
– Mais non ! Atterrissage réussi.
– O.K. On se met tous en pause…
– Pourquoi faire ? Intervient Dilos, j’ai hâte de voir ce machin de très près !
– Oui, bon, on a tous envie d’y aller, mais faut peut-être qu’on s’organise un peu et qu’on voit avec l’autre zouave… Et puis Je boirais bien un petit coup… Répondis-je.

Et soudain, nous avons senti une présence, et la présence se mit à parler :

– Bonjour tout le monde, ça y est je suis guéri !
– Hofjom, vous n’avez rien à faire ici, Dilos et Nerren, raccompagnez-le à l’infirmerie.
– Attendez, attendez !
– Attendre quoi ?
– Je veux juste savoir si on est sur le même site que celui où s’était posé le capitaine Dernoul ?

De quoi ? Il se passe quelque chose d’anormal. Jamais au grand jamais, nous avons dévoilé à ce type le but de notre mission, non pas parce que c’était secret, mais d’une part ça ne le regardait pas et puis surtout il était dans un état où ce genre de révélation aurait pu lui faire un choc.

– Mais qui est-ce qui t’as indiqué le but de notre mission ?
– Est-ce qu’on est sur le même site ?
– Oh ! Réponds d’abord à ma question.

Le type semble en pleine confusion.

– Alors ?
– C’est le monsieur qui est venu me guérir !
– Quel monsieur ?
– Je ne sais pas comment il s’appelle !

Qui c’est qui joue au con à bord de mon vaisseau ?

– Décris le ! Lui demandais-je
– Des cheveux blancs…

Personne n’a les cheveux blancs, je grisonne un peu, mais comme ce n’est pas moi…

– Qui c’est qui a les cheveux blancs à bord ? Demandais-je à la cantonade.
– Personne à part Levkovich ! Répondit Dilos.
– Mais comment ils ont pu se rencontrer ces deux-là ? La cabine de Levkovich est verrouillée…

Et l’horrible doute…

– Dyane ! Tu es sûre que tu as refermé la porte quand tu es retournée chercher le connecteur ?
– Je sais encore ce que je fais !
– J’ai quand même l’impression qu’il se passe quelque chose…
– Vous ne m’avez pas répondu ! S’énerve Hofjom en s’approchant du tableau de bord.
– Oh ! Tu restes à ta place !

Il en a cure et continue d’avancer !

– Aidez-moi à maîtriser cet abruti.

C’est la mêlée, il se débat comme un beau diable, mais un bon coup de rayon paralysant finit par le calmer. Il a en a pour une bonne heure avant de sortir de sa torpeur.

Quel bordel ! Mais faisons les choses dans l’ordre :

. Dilos, Nerren et Nadget, allez vérifier si sa porte est verrouillée…
– La confiance règne ! S’énerve Dyane.

Quelques instants après, Dilos et les autres revenaient.

– La porte était ouverte, mais le type était à l’intérieur, on a refermé.
– Je n’y suis pour rien, je suis sûre d’avoir refermé ! Proteste Dyane. Il a dû trouver un truc pour ouvrir tout seul.
– Tu sais bien que c’est impossible, la sécurité est branchée de telle façon qu’on ne puisse pas ouvrir de l’intérieur. J’espère qu’il ne t’a pas hypnotisé ?
– Ça va pas, non ? Je m’en souviendrai !
– Ben non justement l’hypnose ça sert aussi à ça, à foutre le bordel dans la mémoire !

Putain, s’il l’a vraiment hypnotisé en lui donnant des ordres à retardement, ça peut être hyper dangereux !

– Dyane, je suis désolée, on ne peut prendre aucun risque, tu vas rejoindre ta cabine et on va t’y enfermer le temps qu’on y voit clair dans cette affaire.

Si elle refuse, on va au clash !

– Mais ça va pas, non ?
– C’est juste une précaution, laisse-nous le temps de régler ça !
– Vous êtes vraiment cons ! Bon O.K. je vous laisse délirer, je vais aller m’enfermer, mais faudrait pas que ça dure trop longtemps.

Ouf !

Elle est allée gentiment vers sa cabine, elle s’y est enfermée et j’ai posé une sécurité sur sa serrure.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 2 avril 2022 6 02 /04 /Avr /2022 17:08

Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 7 – Dyane, Gundula et moi par Nicolas Solovionni
StampFFH

 

– Reste cinq minutes, je vais te présenter ma seconde de vaisseau, tu auras affaire à elle quand on embarquera…
– Si on embarque un jour… Soupira Gundula

On fait les présentations, bisous, bisous, Dyane a toujours été très câline et affectueuse…

– Je lui a tout raconté ! Précisais-je à l’intention de Gundula. Je n’ai aucun secret pour Dyane.
– Elle en a de la chance ! Se gaussa l’infirmière.
– En revanche, puisqu’il est question de secret, Gundula en a un mais elle en veut pas me le dire ! Ajoutais-je à l’intention de Dyane.
– Oh, la vilaine !
– Bon je vous laisse ! Voulut conclure l’infirmière.
– Dis-moi, ton secret c’est un truc dans quel genre, je veux dire : un gros secret ou un petit secret ?
– J’en sais rien, c’est une info que le capitaine cherchait à obtenir. Il se trouve que cette info, je peux lui apporter.
– Parce que tu veux quelque chose en échange ?
– Eh, oui !
– Et pourquoi tu ne lui donnes pas !
– Parce que pour l’instant je n’ai pas l’article.
– C’est d’un clair ! Tu sais que t’es une belle femme, tu serais lesbienne ou bi, je t’aurais volontiers dragué. Lui déclare Dyane en papillotant des yeux
– Je ne suis pas lesbienne ! Se défend mollement Gundula.

Quelle gourde, elle n’a pas dit « je ne suis pas bi non plus » Dyane a un boulevard devant elle si elle sait en profiter.

– On sera amené à se revoir, je pense ! Autant rester en bon terme ! Reprend ma seconde de vaisseau.
– Mais je ne demande que ça !
– Alors tu ne vas pas me refuser un baiser sur tes jolies lèvres ?

Ben non, elle ne voit pas comment refuser et de toute façon, elle n’a pas le temps de réfléchir, et quand la langue de Dyane sollicite l’entrée de sa bouche, elle l’accepte.

Dyane en profite pour lui plaquer négligemment ses mains sur les seins

– Tu ne serais pas en train de me peloter, là ?
– Ce n’est qu’une innocente caresse…
– Tu parles ! Elle joue à quoi ta copine ? M’apostrophe Gundula.
– Je crois qu’elle tente sa chance ! Réponds-je
– Ben oui, je tente ma chance ! Renchérit Dyane.
– Et tu crois que je vais me laisser faire ?
– J’en sais rien mais pour l’instant tu as les tétons qui pointent.
– C’est une réaction purement mécanique ! Ma chère
– Tu crois vraiment ? Fais mine de demande Dyane en serrant les tétons à travers les tétons.
– Arrête, on va finir par faire des bêtises !
– D’accord j’arrête, mais embrasse-moi.

Les deux femmes se roulent alors une galoche baveuse et Dyane oubliant volontairement sa promesse continue à peloter à tout va, Sa main passe maintenant sous le haut, arrive au niveau du soutien-gorge et en fait sauter l’un des bonnets.

– Tu peux peut-être enlever tout ça ? Lui propose Dyane ?
– T’as vraiment envie de me sauter, on dirait !
– Ben oui !
– Tu vas être déçue !
– Pourquoi ? T’es en silicone ?
– Non, mais la dernière fois que j’ai fait des trucs avec une fille, c’était il y a des années.
– Et t’avais aimé ?

Elle est formidable, la petite Gundula, elle se piège toute seule.

– Bon je ne dis plus rien ! Consent-elle en retirant son haut et son soutien-gorge. C’est trop gros tout ça !

Ça y est ça la reprend !

– L’essentiel, lui répond Dyane c’est qu’ils soient beaux et doux.

Et elle se jette sur les tétons pour les sucer avec gourmandise.

– Vous seriez peut-être mieux sur le canapé ! Leur suggère-je

Elle ne m’entendent même pas ! Dyane fait une petite pause en se dépoitraillant à son tour et en offrant ses nénés à la petite infirmière, laquelle n’affiche aucun scrupule à lui rendre la politesse.

Bon, et moi, qu’est-ce que je deviens ? Je n’aurais pas l’outrecuidance de m’immiscer dans ce prologue lesbien qui me ravit les yeux et me chatouille la bite. Si elle veulent de moi, il leur suffira de m’appeler et j’accourrais. Mais cela dit je suis chez moi, je fais ce que je veux et décide de me mettre à poil et de me branler doucement en attendant la suite des événements.

Et justement les événements se poursuivent de façon logique, si toutefois on peut qualifier de logique les activités sexuelles, Dyane a fini de déshabiller sa partenaire et s’est accroupit devant sa chatte afin de la lui lécher. Gundula se laisse faire en fermant les yeux, mais a du mal à se maintenir en équilibre devant les sollicitation de sa lécheuse.

Elles se dirigent donc vers le canapé en se tenant la main comme deux vieilles copines. Dyane en profite pour se mettre à poil à son tour. Quel charmant tableau que j’ai là sous mes yeux avec ces feux fausses blondes nues comme des grenouilles. Je bande comme un bout de bois, mais je serais transparent, le résultat serait le même, pour elles, en ce moment, je n’existe pas !

Sur le canapé, ça s’embrasse et ça s’enlace, ça se caresse et ça se tripote, et au bout d’un moment les voilà en soixante-neuf, Dyane en-dessous, Gundula dessus, Placé comme je suis-je ne peux pas voir ce que fait l’infirmière. En revanche ma collaboratrice ne se contente pas de lécher la cramouille de sa partenaire, mais viens de lui introduire un doigt dans le trou de balle. Je la reconnais bien là.

Ça devient très chaud, dans tous les sens du terme, ça s’agite, ça transpire, ça gémit, ça mouille ! Gundula est la première à faire éclater son plaisir. Dyane s’abandonne aux mouvement de langue de sa partenaire. Je me demande si elle va y arriver. Elle manque sans doute d’expérience.

Si elles avaient adopté une position plus accessible, je serais venu « aider » mais non, je me suis promis de ne pas m’immiscer, alors je ne m’immisce pas.

Et soudain je sens que Dyane est en train de partir. Les deux femmes quittent leur position et s’enlacent. Un coup d’œil sur les cuisses de Dyane, elles sont trempées, elle n’a donc pas simulé !

– Eh ben toi, alors ! Dit simplement Gundula !
– T’as vue, hein ?

Ça c’est du dialogue !

Et soudain je ne suis plus transparent !

– Mais tu as vu l’autre cochon ! Dit Dyane, il s’est branlé en nous matant !
– Hi ! Hi ! Répond Gundula avec un grand sens de la répartie.
– On va l’entreprendre à deux !

Dyane s’approche de moi, Gundula la suit comme un toutou.

Ma collaboratrice préférée commence par me tirer les tétons, ce n’était pas la peine, je bandais convenablement, mais c’est toujours agréable, et elle fait signe à l’infirmière de prendre ma bite en bouche.

Stoffer307
Après cette petite séance de voyeurisme, je crains de ne pas pouvoir tenir bien longtemps. Finir dans la douce bouche de Gundula, pourquoi pas, mais si l’une de ces dames m’offrait son anus, ce serait encore meilleur. Et c’est avec une délicatesse que je vous laisse deviner, que je pose la bonne question :

– J’encule qui ?
– On tire au sort ! Propose Dyane.

On fait ça à la « pair-impair » Dyane choisir l’impair. J’allume mon spacephone, le premier chiffre qui apparaît est un huit. C’est donc Gundula qui va s’y coller. Ce ne sera jamais que la seconde fois que j’aurais le plaisir de lui ramoner la rondelle.

Elle s’est prêtée gentiment au jeu, et comme la fois dernière elle a préféré se mettre sur le dos en levant les jambes plutôt que se mettre en levrette, je l’ai donc pilonné pendant que Dyane lui faisait des mimis sur les seins. A ma grande honte, je n’ai pas tenu la distance et j’ai déchargé trop vite ce sont des choses qui arrivent.

– Il faut que je fasse pipi, je ne peux plus me retenir ! Dit alors Dyane.
– Je peux en profiter ? Demandais-je

Dyane et moi affectionnons cette pratique, reste à savoir comment Gundula va réagir.

– Je vais lui pisser dessus, il adore ! T’as déjà fait ça, toi ? Demande-t-elle à l’infirmière.
– Je sais que ça se fait, mais moi personnellement, non.
– Tu veux essayer ?
– Un jour peut-être.

Elle a le tact de ne pas insister, je suis Dyane dans la salle de bain, Gundula vient aussi, elle est curieuse, l’infirmière !

Je m’allonge sur le sol, Dyane s’accroupit au-dessus de ma bouche et ouvre les vannes, j’en avale une bonne goulée, c’était délicieux, Il faudra juste que je passe un coup de serpillère pour éponger ce qui est tombé par terre.

– Fait moi un bisou sur la chatte ! Demande alors Dyane à Gundula en minaudant.
– Mais tu ne t’es pas essuyée !
– Je sais !
– Et tu veux que…
– Juste un peu, ça ne va pas te tuer !
– C’est pas vrai ! Qu’est-ce que tu me fais faire ?
– T’es pas obligée, mais ça va te prendre juste une seconde.
– Et tu ne m’en crois pas capable ?
– Si, justement !

Alors Gundula s’est penché, a approché sa petite langue de la foufoune de Dyane, juste un petit coup.

– Oui, bon, c’est spécial ! Pas de quoi en faire un plat ! Commente-t-elle.
– Ça a quel goût ? La taquine Dyane
– J’en sais rien un gout de pisse !
– Mais encore !
– Attends je vais te dire !

Et voilà que Gundula se plonge vers la chatte de ma collaboratrice et cette fois lèche pendant plusieurs secondes.

– Non, je ne sais toujours pas quel goût ça a, mais ce n’est pas si mauvais que ça !
– C’est bien, la prochaine fois je te pisserais peut-être dans la bouche.
– Ça ne va pas, non ! Quoi que si tu me demande gentiment…

Je suis épuisé, les deux nanas aussi. On se boit un coup.

– Tu peux peut-être le dire ton petit secret, maintenant ? Lance Dyane à Gundula.
– Non, non ! Et j’espère que ce n’est pas pour ça que tu m’as débauchée.
– Va savoir ? Tu ne regrettes pas j’espère.
– Non, pas du tout !

J’ai un appel en absence sur mon spacephone, c’est Riquita. Il est assorti d’un message, j’en prend connaissance puis le repasse en hautparleur à l’attention de Gundula :

« A la limite, je peux virer Diamond, elle ne supporte pas que soit moi la nouvelle régisseuse…  »

Qui c’est Diamond ? Je suis en train de m’apercevoir que j’ai acheté une boite sans en connaitre ni tous les rouages, ni tous les acteurs.

« …Mais c’est un poste à mi-temps, et puis faut pas rêver, je ne sais pas comment est ta petite protégée, mais quand elle va voir les différences de salaires entre-elle et les autres, ça va lui faire drôle… »

– Elle est incapable de comprendre, ta pétasse, que je n’ai aucune envie de faire du sexe avec des inconnus ? S’agace Gundula.
– Bon je vais essayer de trouver autre chose, on pourrait aller bouffer tous les trois ensemble ? Proposais-je.
– C’est une excellente idée ! Répond Dyane, mais nous allons faire ça demain ! Parce qu’aujourd’hui mon cher capitaine j’ai des choses à te dire et entre quatre yeux !

On a donc laissé partir Gundula, puis sans attendre Dyane me questionne :

– T’en es où ?

Je lui explique, j’espère simplement ne pas la mettre en péril en lui dévoilant le secret de l’intrusion au Carrie’s bar par l’homme masqué.

– Bien, bien, dit-elle ! On peut voir les choses de façon complètement différente.
– Ah ?
– Mets-toi dans la peau des adorateurs des précurseurs, n’oublie pas qu’il s’agit d’une secte et que les ces gens-là ont des réactions qui peuvent paraître incompréhensibles ou farfelus aux yeux des non-croyants
– Pas si facile !
– On peut toujours essayer ! Donc les adorateurs locaux, ils en sont où ? Ils ont tué Dernoul, coupable selon eux de sacrilège, le reste de l’équipage semble leur avoir échappé, je ne vois pas comment ils vont pouvoir leur courir après. Mais la bonne question est : est-ce que leur mission est terminée ?
– Quelle mission ?
– Laver le sacrilège !
– Je n’en sais rien, moi, c’est quoi ton idée ?
– Mon idée, c’est que le caillou qu’il ont piqué à Dernoul, ils vont vouloir le remettre à sa place sur sa planète d’origine. Rétorque Dyane
– C’est de la folie douce !
– Rappelle-toi qu’il s’agit d’une secte.
– Et une fois que tu as dit ça ?
– Eh bien la petite Dyane, elle a été trainer à l’astroport consulter les appels d’offre, et que dans les offres, figure-toi que j’ai trouvé un passager qui offre très cher pour un aller et retour sur une planète à numéro. Et le numéro correspond à la planète où s’est posée Dernoul.
– Putain !
– Je t’en bouche un coin, là.

Du coup, on s’est servi un grand verre de watchibole avec des glaçons.

– Donc, on prend le passager, et dès qu’on a décollé on le neutralise, on le prend en photo et on l’abandonne dans l’espace, et l’affaire est terminée ! Génial ! Proposais-je
– Sauf qu’on peut faire mieux que ça ! Le mec il doit savoir des tas de trucs, on va le cuisiner et aller jusque-là bas, c’est un peu loin mais c’est un investissement, on va arriver sur un site de précurseurs, on ne se laissera pas avoir comme Dernoul, les types là-bas ils ne doivent pas être si nombreux que ça, et il y a surement du fric à se faire…
– Tu me tentes !
– Eh oui, l’aventure, le fric…
– Le fric, j’en ai déjà…
– Reste l’aventure, c’est bien l’aventure !
– O.K. ! Accepte et bloque l’offre du mec, avise-le qu’on part… euh… combien de temps pour réunir tout l’équipage ?
– Deux jours !
– C’est bon !

J’aurais pu prévenir de suite Gundula que nous allions partir, mais j’ai préféré la faire lanterner, son petit secret ne doit pas être si important que ça, mais à coup sûr il est en rapport avec Hofjom. Alors ? Sa date de sortie ? Des informations sur ses échanges téléphoniques, sur ses visites ?

J’ai donc attendu le lendemain pour l’appeler.

– Tu peux démissionner de la clinique, je viens d’avoir une opportunité, je décolle demain ou après-demain.
– Super !
– Rejoins-moi à mon appart !

– J’arrive !

Elle est essoufflée.

– Décidemment, me dit-elle, c’est la journée des surprises, hier j’avais une info, maintenant j’en ai deux.
– Moi aussi j’en ai deux.
– Hein ?
– Laisse tomber, je faisais de l’humour, je t’écoute :
– Première information : Hofjom sort aujourd’hui, je ne sais pas s’il est guéri mais Levkovich avait besoin d’un lit, il va faire de la chirurgie esthétique à une pétasse…

Voilà une nouvelle qui m’embarrasse plus qu’autre chose, me voilà obligé « moralement » de prendre cet énergumène dans mon équipage…

– O.K. et l’autre information ?
– Levkovich nous a réuni ce matin pour nous dire qu’il allait s’absenter de l’établissement pour plusieurs semaines, c’est un de ces collègues, un mec que je ne connais pas qui assurera l’intérim.

Bingo ! Tous les doutes sont désormais levés, c’est donc bien Levkovich mon mystérieux passager et c’est donc bien Levkovich l’assassin de Dernoul !

Il me reste à organiser tout ça. Sur sa demande d’offre Levkovich a laissé un numéro de spacephone, un appareil anonyme sans doute acheté uniquement pour l’occasion.

Je le préviens donc d’être prêt à se présenter une heure avant le décollage. L’heure précise lui sera communiqué en temps voulu.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 2 avril 2022 6 02 /04 /Avr /2022 17:06

Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 6 – Le boiteux par Nicolas Solovionni
StampFFH

.

Un peu avant midi, je retournais voir la capitaine Jiker, afin de lui demander si elle connaissait ce citoyen.

– Tu commences à m’emmerder, Stoffer !
– Je te paierais le restau, après !
– Corruption de fonctionnaire ?

Je lui montrais la photo. Ça la fit rigoler !

– T’as plus besoin de le chercher ! On l’a trouvé !
– Comment ça ?
– Dans une benne à ordure, il y a une heure… apparemment un mec sans histoire, il faisait la plonge au Lupercus. Mort par étranglement avec juste un petit mot d’accroché « Dernoul est vengé ».
– T’as d’autre détails ?
– Non et on en aura pas d’autres, on ne va pas s’emmerder avec ça.

Autrement dit, si je veux des précisions, il faudra que je me démerde tout seul.

J’ai donc indiqué à Jiker que je lui offrirais le restaurant une autre fois et me suis rendu au Lupercus

Le Lupercus n’est pas mon restaurant habituel mais il m’arrive de m’y rendre, je me demandais comment aborder l’affaire dans la conversation,. Je connaissais un peu, Zina, l’une des serveuses, je la brancherais.

Ne la voyant pas, je demandais après elle.

– Elle est occupée, mais dès qu’elle sera libre, je lui dirais de venir vous saluer. Me répondit le loufiat.

Et effectivement, alors que je finissais mon dessert.

– Ah Capitaine Stoffer, ça faisait longtemps…
– Je sais, je ne peux pas être partout, mais je me disais « il faut que je trouve le moyen d’aller dire bonjour à Zina ».
– C’est gentil ! Tu as appris ce qui est arrivé à ce pauvre Conrad, lui qui était si gentil ! A mon avis c’est une erreur, on l’a pris pour un autre.
– C’est bien possible en effet ! Répondis-je histoire de dire quelque chose. Il avait l’air normal ces derniers jours, je veux dire il ne paraissait pas angoissé ?
– Non, pourquoi tu demandes ça ?
– Tu sais parfois, il y a des braves gens qui se trouvent mêlés à de drôles d’histoires malgré eux…
– Ah, oui, je n’avais pas pensé à ça ! Mais non, il était comme d’habitude, toujours à raconter des blagues.

O.K. c’est tout ce que je voulais savoir.

– Un petit extra, ça te tente, capitaine ?
– Allons-y !

Décidemment dans cette histoire, je baise avec tout le monde. Que voulez-vous en ce moment j’ai la libido débordante ! Et puis après le panpan cucul avec Marcia, la séance sadomaso avec Shapie Rô et mon trio avec les transsexuelles, un gros câlin bien classique avec Zina, la petite serveuse délurée frisée comme un mouton, ça va me « reposer ».

En fait pas vraiment, mais n’anticipons pas !

– On fait ça dans l’arrière-salle, ou tu préfères un salon ? Un salon je suppose ?
– Tant qu’à faire !

Nous montons à l’étage. Petite transaction financière puis déshabillage mutuel. Elle est mignonne Zina, même si je préfère les femmes plus grandes avec davantage de formes, mais elle a un sourire désarmant, ça compense.

– Tu t’allonges, je vais te faire une pipe pour commencer.

O.K. je fais comme ça, je ferme les yeux m’abandonnant à cette douce gâterie qu’elle me prodigue avec grand savoir-faire d’autant que tout en travaillant de sa bouche et de ses lèvres, ses mains se sont égarées sur mes tétons qu’elle tortille vigoureusement

Et soudain !

– Excusez-moi de vous dérangez, tu n’as pas vu mes cigarettes, Zina.
– Euh, non !

C’est gros comme une maison, à tous les coups cette blondinette que je n’avais jamais vue va essayer de s’enquiller dans notre duo afin qu’il devienne trio. Je me marre !

– Je ne sais pas où je les ai foutus. Tant pis, amusez-vous bien tous les deux. Au revoir monsieur ! Remarquez si vous voulez un petit truc à trois, ça peut se faire…

Qu’est-ce que je vous disais ?

– Pourquoi pas, soyons fou ! Répondis-je.
– Euh, pour le paiement…
– Laisse tomber, Kali, je connais monsieur, il te paiera après.

Kali se déshabille en deux temps, trois mouvements. On l’attend, puis Zina lui fait signe de venir la rejoindre afin qu’elles me sucent de conserve.

Une pipe à deux bouches ! Quoi de plus excitant ! Même si la blondinette n’a pas autant d’expérience que sa collègue.

Tout en poursuivant sa turlutte, Zina fait passer sa main sous mes fesses et m’introduit un doigt dans le cul. Tout va bien !

– Tu m’as bien payé, je ne voudrais pas que tu jouisses trop vite ! Me dit-elle. Tu aimerais nous voir en train de nous gouiner.

Bien sûr que je veux bien, c’est toujours très excitant et très charmant de voir deux belles jeunes femmes se faire des trucs.

C’est Zina qui mène la barque, elle demande à sa collègue de se coucher sur le dos et vient lui rouler une pelle magistrale avant de lui lécher les tétons. Moi aussi j’aurais bien gouté à ses seins, mais je patiente, la passe n’est pas terminée.

Zina descend maintenant son visage entre les cuisses de Kali et commence à lui brouter le gazon.

Tu peux nous caresse un peu pendant qu’on fait ça me dit-elle.

Ben oui, c’est la moindre des choses, non ? Je caresse donc les douces fesses de Zina, J’hésite à lui enfoncer un doigt dans l’anus, alors je fais un mouvement d’approche.

– Vas-y, vas-y ! Me dit-elle, s’interrompant une seconde.

Alors j’y vais, je la doigte avec énergie pendant qu’elle s’acharne sur le sexe de sa copine.

Stoffer306Sauf situations exceptionnelles ou particulières les filles que l’on paye, ne jouissent pas pendant les rapports et simulent. Mais en ce moment Kali ne simule rien du tout, la pression sanguine rougit le haut de son corps et elle halète comme une sprinteuse en fin de course, tandis que son visage dégouline de transpiration. Et soudain elle hurle de plaisir avant de souffler comme un bœuf

– Ben toi alors ? Dit-elle à sa collègue, tout étonnée d’avoir joui en de telles circonstances.
– T’as vu, ça je suis une championne !
– Tu veux que je te fasse pareil ?
– Quand on sera toutes les deux !

Ben oui, je suis là, moi quand même !

– Tu sais ce qu’on va faire, ma dit Zina, tu vas baiser Kali et en même temps tu vas me lécher le minou !
– Pourquoi pas ?
– Je peux te prendre par derrière ? Demandais-je à Kali.
– Comment ça ?
– Ben il te demande s’il peut d’enculer ! Lui précise sa collègue.
– Ah, non !
– Comment ça, « Ah, non ! » ? Le capitaine est très correct, il ne va pas te faire de mal…
– Il m’a demandé, j’ai le droit de répondre non !
– Justement s’il t’as demandé ça prouve qu’il est correct, alors maintenant tu arrêtes de faire ta chochotte et tu te laisses faire. S’énerve Zina.
– Je demandais-ça comme ça, si elle ne veut pas ça ne fait rien… tentais-je de tempérer.

Moment de flottement, je pensais que les deux filles allaient intervertir leurs rôles, mais Kali finit par me dire, d’un air embarrassé.

– Bon d’accord allez-y, mais n’y allez pas trop fort.

J’aurais pu lui dire que ce n’était pas la peine, mais j’ai craint que ce soit une source d’embrouille entre les deux filles.

Kami s’est donc placé en levrette, Zina l’a chevauché debout de façon à ce que ma langue puisse accéder à sa chatte… et c’est parti mon kiki.

C’est serré chez Kali et il a fallu une bonne tartine de gel pour faciliter l’introduction. Je m’enfonce le plus doucement possible, j’ai l’impression que la fille a mal mais qu’elle n’ose pas le dire. Je lui demande si ça va, elle me répond oui, je en suis pas convaincu, je la pilonne un peu.

– Tu vas t’habituer ! Lui dis-je pour la rassurer.
– Maintenant c’est mieux, finit-elle par me dire.

Du coup j’accélère, elle pousse des petits cris mais ce ne sont pas des cris de douleur, tout va bien, je n’ai plus aucune raison de me retenir, je pilonne comme un malade tout en ayant le museau plongé dans la chatoune parfumée de Zina.

Je jouis, je me retire.

– Tu m’as bien enculé ! Me dit Zina.

J’espère que c’est sincère, en tous cas, la réflexion a plu à Zina qui lui fait un joli sourire complice.

Salut les filles !

Bon j’ai compris ! Les tueurs de la mafia avaient ordre de tuer le type dont la photo avait été extraite du fichier de télésurveillance. Ils l’ont trouvé, l’ont étranglé sans chercher à creuser davantage les ordres. La mafia est sans doute puissante et dangereuse mais parfois, elle ferait mieux de réfléchir un petit peu plus.

Ce n’est pas parce qu’un mec a demandé un renseignement à son gérant, à savoir la provenance du fameux message « Trébussy », que c’est lui qui a assassiné Dernoul. En fait ce Conrad ne devait être qu’un comparse occasionnel et peut-être même inconscient, l’hypothèse selon laquelle on l’aurait mis sous hypnose pour aller aux renseignements restant hautement probable.

Donc, je commence par me rendre au Carrie’s bar. Dès mon arrivé, Marcia, l’ex-copine de Dernoul m’apostrophe et m’emmène dans un coin discret:

– Je suis au courant, c’est vous où ce sont des amis cachés ?
– Ni l’un ni l’autre, c’est la Mafia, et c’est juste une exécution de principe, elle veut montrer que c’est elle qui commande ici et qu’elle n’admet pas des règlements de compte auxquels elle ne participe pas !
– Seul le résultat compte, mais si je comprends bien vous n’y êtes pour rien.
– Sauf que le gars qui vient de faire tuer n’est probablement pas l’assassin de Dernoul, ce n’est qu’un sous-fifre. L’assassin il court toujours, et ma promesse de vous en débarrasser tient toujours.

Elle m’a demandé comment je pouvais parvenir à de telles conclusions, je lui ai donc raconté une partie de ce que j’avais appris.

– D’accord, mais vous allez faire comment pour trouver le véritable assassin ? Me demande-t-elle.
– J’en sais rien, mais comme vous ne m’avez tout dit l’autre jour…
– Dernoul avait peur… pas une grosse peur, non, mais quelque part il n’était pas trop rassuré, il m’a filé une copie de son livre de bord et il a voulu me confier un espèce de caillou qui avait ramassé là-bas. Je lui ai fait remarquer que s’il y avait un risque avec cet objet, ce n’était sans doute pas prudent que ce soit moi qui le garde.
– Et il est où ce machin ?
– Quelle importance, vous croyez que ça va faire avancer votre enquête ?
– Pourquoi pas ? Vous ne voyez rien d »autres à me raconter ?
– Non !
– Est-ce que je peux visiter sa chambre !
– Je n’ai pas le code et je ne pense pas que Carrie vous autorisera..
– Marcia, si vous voulez que je vous aide, il faut m’aider à vous aider.
– Je vous ai tout dit !
– Marcia, juste une question ? Quelqu’un est-il venu fouiller dans la chambre de Dernoul ?
– Je n’en sais rien.

Elle ment ! Je le vois bien. Et si elle ment c’est qu’elle a peur d’éventuelles représailles. J’ai été bête j’aurais dû attendre avant de lui dire que l’assassin n’était pas Conrad !

– Bon servez-moi un double watchibole, je vais attendre Carrie pour lui faire un bisou.

Et puis l’idée : il y a peut-être une caméra dans la chambre de Dernoul. En principe, elles sont interdites dans les chambres d’hôtel, mais ici c’est différent les chambres sont des chambres de passe et un enregistrement peut être utile en cas de problème avec un client. Reste à savoir si celle de la chambre de Dernoul est resté en fonction ou pas.

J’explique mon problème à Carrie, après qu’elle m’ait signifié un refus systématique, je parviens à lui expliquer que je n’ai même pas besoin d’entrer dans la chambre…

– Les caméras entrent en fonction dès que quelqu’un entre en chambre. J’ignore si celle de Dernoul était resté branchée, je ne me suis jamais posé la question. Et puis si : je me souviens maintenant, il avait demandé à ce qu’on la lui débranche.
– Ecoute, je comprends parfaitement que tu n’as pas envie de prendre des risques, mais des risques il y en a plus. La seule personne qui était au courant de mon enquête c’est le capitaine Jiker. Je vais lui faire croire que pour moi l’affaire s’est terminée avec l’exécution de Conrad. O.K.
– Non ! On ne parle plus de ça.

Marcia s’approche de notre table.

– Carrie, s’il te plaît, il essaie de m’aider… Lui dit-elle en sanglotant.
– Et si on vient cramer ma boite, c’est toi qui va me rembourser ? Répond-elle
– Par contre moi je peux le faire ! Interviens-je. Je peux même mettre une somme équivalente à la valeur de ton bouiboui sur un compte bloqué, jusqu’à la fin de l’enquête.
– Pourquoi prendre un tel risque ?
– D’abord parce que j’ai l’argent pour le faire, mais en fait je ne prends aucun risque, il ne vous arrivera rien.
– Bon tu veux quoi ?
– Je suppose que quand tu m’as dit que Dernoul avait demandé le débranchement des caméras, c’était du baratin ?
– Oui mais je ne peux pas t’assurer… Je me connecte. Alors quelle date ?
– Tu le sais bien !
– Oui bien sûr ! Donc chambre 8… Pas de bol, regarde, y’a bien du son mais y’a pas d’image, c’est Dernoul qui a dû l’obturer.
– Et dans la salle où on est, y’a une caméra ?
– Oui mais… Mais comment tu sais que quelqu’un est venu ?
– Parce que l’assassin de Dernoul cherchait quelque chose et que je pense qu’il ne l’avait pas sur lui, et puis je suppose aussi que ce mec t’a foutu une trouille bleue…
– J’espère que tu sais ce que tu fais… Alors le fichier de la salle, toujours la même date. Vas-y regarde.

Ben oui je regarde : pas grand monde dans la salle, juste Carrie, Marcia et le garde du corps. Entre un mec, petit, masqué, vêtu d’un long manteau, il boitille un tout petit peu. Pour les masques il existe des applications qui savent dire ce qu’il y a en dessous, mais il y a aussi des masques qui peuvent tromper l’application. On verra bien. Il menace tout le monde avec une arme automatique qu’il dissimulait sous son manteau. Le garde du corps esquisse un pas vers l’intrus mais se reçoit un rayon paralysant qui le cloue au sol. Nouvelles menaces… Bizarre, cette voix qu’il essaie de masquer en prenant un accent impossible me dit quelque chose… Pas une voix de jeune en tout cas. Il demande où est la chambre de Dernoul et le code d’accès. Il monte, et redescend moins de cinq minutes après. Ça veut dire qu’il a rapidement trouvé ce qu’il cherchait… probablement le fameux cailloux extrait de la ruine des précurseurs. En redescendant il renouvelle ses menaces « il ne s’est rien passé, si quelqu’un ici se mets à baver, je le saurais, je crame le rade et je vous jette de l’acide dans vos gueules de putes »

C’est un poète, ce mec !

– Je suppose que tu veux voir la chambre ?

J’ai dit oui, parce qu’on ne sait jamais. Quelques traces de fouilles, mais apparemment le visiteur a trouvé ce qu’il cherchait dans un tiroir de commode qu’il n’a pas refermé, les autres sont restés fermés.

J’ai donc appris quoi ? Pas grand-chose ! Mais la bonne question est maintenant de savoir si le visiteur est l’assassin, un comparse ou encore une fois un type zombifié par hypnose ?

Mais dans ce cas précis je crois qu’on peut éliminer l’hypothèse zombi, l’homme masqué savait ce qu’il cherchait mais ignorait tout du contexte, nombre de personnes,, disposition de lieux… difficile de programmer quelqu’un avec un tel éventail de situations.

Bon il me faut faire le point, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça se complique. Me voilà à la recherche d’un homme dont je sais seulement qu’il n’est pas jeune, qu’il n’est pas très grand et qu’il boite. De nos jours, il n’y a plus de boiteux permanents, la chirurgie étant au top pour ce genre de problème, sauf dans le cas d’un accident récent, autrement dit : il ne doit pas y en voir beaucoup dans le voisinage ! J’aurais bien examiné sa silhouette plus en détail, afin de rechercher d’autres éventuels indices, mais Carrie a refusé de me transférer le fichier sur mon spacephone.

L’assassin fréquentait le Lupercus, peut-être qu’en m’y rendant, à la même heure que celle de la diffusion du message, je trouverais quelqu’un qui ressemble à ce bonhomme ?

C’est donc ce que je fais. Zina est toute contente de me voir.

– Ben alors t’y prends goût ?
– Ma fois le koujnik aux olives était tellement bon, la dernière fois que j’ai envie d’en reprendre.
– Ah, c’est pour le koujnik que tu reviens, ce n’est pas pour moi ?
– L’un n’empêche pas l’autre…

Bon, elle est mignonne comme tout mais je ne viens pas pour la bagatelle. Je scrute autour de moi, je ne vois personne répondant au signalement de l’homme masqué. Je rappelle la serveuse.

– Tu veux quoi mon choux ?
– Je peux changer de place, ces deux-là parlent fort, je voudrais manger tranquille.
– Tu veux que je leur dise de baisser d’un ton ?
– Non laisse les tranquilles, je peux me mettre là-bas ?
– Mais bien sûr mon chou, mais ce n’est pas mon rang, tu auras une autre serveuse, mais si tu as besoin de moi tu m’appelles, pas de problème !

J’ai choisi une table stratégique située sur le chemin des toilettes, si un boiteux passe par là, je le verrais !

Je prends mon temps pour manger et j’observe, et même temps, je réfléchis et je me rends compte qu’en ce moment je fais des promesses à tout le monde. En ce qui concerne Hofjom, c’est très embêtant, je l’ai bluffé volontairement et sans aucun scrupule en pensant qu’il s’agissait d’un type dangereux et peu recommençable, alors qu’il s’agit très probablement d’un pauvre type qui s’est fait manipuler par hypnose… et moi je lui ai fait miroiter une place de mécanicien au sein de mon équipage ! Comment je vais pouvoir tenir cette promesse ? Et puis il y a Gundula, l’assistante du docteur Levkovich à qui j’ai promis un recasement… Levkovich … bon dieu, la voix… la voix de l’homme masqué ça ressemblait trop à celle de Levkovich. Coïncidence bien sûr !

– Le koujnik était à votre goût, capitaine ! Me demande cette jolie serveuse dont j’ignore le nom.
– Délicieux ! Absolument délicieux.
– Monsieur prendra-t-il un dessert, nous avons une excellente tarte aux pommes de Foga.
– D’accord pour la tarte, mais ne vous pressez pas pour me la servir, je voudrais souffler un peu..

Un quart d’heure de gagné, après je ferais durer le café, et le pousse café…

Je commence à désespérer. Me faudra-t-il revenir demain, et après-demain ? Après tout l’homme au masque n’est pas forcément un client régulier de l’établissement.

Et tout d’un coup… je vois un type de dos qui se dirige vers les toilettes, un type qui boite ! Il ne peut pas se retourner, ce con ? Ben non, il ne se retourne pas ! J’attends donc qu’il ressorte des chiottes ce qu’il fit relativement vite.

Putain ! Levkovich ! Je n’y crois pas ! Et comment j’ai fait pour ne pas le voir ? Parce qu’il vient d’arriver, tout simplement !

Evidemment, cela peut-être une coïncidence, mais ça fait quand même beaucoup, le mec boite, à la même voix que sur la vidéo et une taille analogue.

Comment être vraiment sûr ?

Le lendemain, je suis retourné au Carrie’s bar et je me suis fait repasser l’enregistrement en essayant de mémoriser le maximum de détails, il claudique de la jambe gauche, il des chaussures de toile et un pantalon bleu marine. Une vieille astuce policière consiste dans le fait de savoir que des mecs masqués n’ont pas toujours l’idée de changer de pantalon ou de godasses…

Puis, prétextant une visite de courtoisie auprès d’Hofjom, je me rendais à la clinique du docteur Levkovich.

Ça tombe bien, il est dans son bureau en grande conversation avec Gundula.

Je toque à la porte vitrée, le toubib me dit d’entrer, mais manifestement je dérange.

– C’est pour quoi ?
– Pour avoir des nouvelles de monsieur Hofjom.
– Je vous ai, semble-t-il déjà dit que je respectais le secret médical.
– Je veux juste savoir s’il est apte à sortir ?
– Non, c’est trop tôt !
– Je peux aller le voir ?
– Allez lui dire bonjour si vous voulez, mais si vous revenez m’importunez je vous fais foutre dehors par la sécurité !
– Bon, non, ne vous énervez pas, je monte le voir.

Je ne suis plus sûr de rien, je n’ai pas vu le toubib debout et ne peux rien comparer avec ce que j’ai vue au Carrie’s bar. Quant à la voix, il est possible que je me fasse des idées.

Je pourrais éventuellement attendre qu’il quitte la clinique et le suivre… Et là si les preuves sont négatives, ça ne prouvera rien du tout, si elle sont positives, je vais me retrouver devant un sacré problème : comment l’éliminer sans provoquer une réaction de la Mafia. Ici sur Vargala, seule la Mafia s’arroge le doit de tuer, et par voie de conséquences les assassins non encartés se font dégommer !

– Comment ça va ? Demandais-je à Hofjom.
– Je me sens bien, j’ignore pourquoi on me garde ? Sans doute pour payer des nuits supplémentaires.
– Il faut que vous exigiez de pouvoir sortir. Vous sauriez où aller ? Vous avez de l’argent ?
– Oui, j’ai eu ma solde, d’habitude je descends au « Foyer bleu » ! Mais vous êtes toujours d’accord pour me prendre dans votre équipage.
– Une promesse est une promesse, mais je ne sais pas quand je vais repartir, mais je peux vous pistonner auprès d’un confrère.

Bon, je vais rentrer, pas envie de filocher le docteur Levkovich aujourd’hui, je ferais ça demain si je n’ai pas d’autres idées.

J’ai quand même envie de discuter de tout ça avec Dyane, ma lieutenant de vaisseau préférée, en espérant qu’elle n’ait pas prévu une soirée « jambes en l’air » avec je ne sais qui.

Ça va, elle est libre et me rejoindra à 19 heures (heure locale évidemment).

Il n’est pas tout à fait 19 heures ! Ce n’est pas dans les habitudes de Dyane de se pointer en avance. J’active l’ouverture sans rien vérifier, je suis un peu inconscient parfois. Et qui c’est que je vois entrer, je vous le donne en mille ! Gundula !

– Bonjour ma belle, j’attends quelqu’un mais tu es la bienvenue, qu’est-ce qui t’amène ?
– J’ai une information qui pourra t’intéresser.
– Dis voir !
– T’es toujours d’accord pour me prendre dans ton équipage.
– Oui, mais j’ai dû te dire que je ne savais pas encore quand j’allais repartir…
– Ecoute j’en ai marre de Levkovich, en attendant ton poste administratif dans ton cabaret, ce serait possible.?

Me voilà embarrassé !

– Il faut que je voie avec mon régisseur.
– Eh bien vas-y, vois !

Elle m’énerve ! Je téléphone à Riquita en espérant qu’elle soit occupée et qu’elle ne me répondra pas. Pas de bol, elle décroche, je lui explique

– Ben je ne vois pas trop. Me répond-elle
– Réfléchis et rappelle-moi.
– Bon ben pas de boulot, pas de renseignement ! Me dit Gundula. Tu me rappelleras si t’as du nouveau.

Et elle allait partir, quand Dyane sonna.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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