Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 1 – Le mystère Dernoul par Nicolas Solovionni
Voici une petite liste des principaux personnages qui interviendront dans cette histoire, il y a du monde, inutile de lire cette liste maintenant, mais sachez qu’elle est là au fur et à mesure de l’avancée de votre lecture vous pourrez vous y référer si vous êtes perdu !
Ajas Stoffer : capitaine du Rosamonda et narrateur de l'épisode
Dyane Makaya : seconde de vaisseau à bord du Rosamonda
Nerren Petrov : navigateur à bord du Rosamonda
Dilos: ingénieur de bord du Rosamonda
Nadget : technicienne de bord du Rosamonda
Le docteur Levkovich : directeur d'une clinique sur Vargala
Gundula Miller : infirmière à la clinique du docteur Levkovich
Carrie : tenancière du Carrie's bar, fille de Marcia
Marcia : serveuse montante au Carrie's bar, mère de Carrie
Kamil Dernoul : Capitaine de vaisseau, assassiné.
Ingmar Hofjom : rescapé de l'équipage du capitaine Dernoul
Elvira, Valencia, Tallulah : trois des onze filles abandonnées sur Dernoula 7
Calloch : biologiste sur Dernoula 7
Kinsky : géologue sur Dernoula 7
Laburo : cadre d'une secte d'adorateurs des précurseurs
Bonjour, c’est moi le capitaine Ajas Stoffer, je glandais sur Vargala-Station, ma dernière expédition avait failli se terminer tragiquement (voir Les labyrinthes d’Orza) , mais non seulement l’affaire avait connu un dénouement inattendu et heureux mais m’avait apporté la fortune.
Je n’étais donc nullement pressé de reprendre la route de l’espace. Les expéditions d’import exports auprès de colonies bizarroïdes, c’était fini. Je m’étais acheté un appart confortablement meublé, j’avais investi dans une boite de nuit, le Diable Rose, qui avait besoin d’un bon coup de neuf.
Je n’avais pas pour autant l’intention de pantoufler, si une belle aventure bien exaltante se présentait, eh bien, pourquoi pas ?
Je me rendis au « Diable Rose » en quête d’un peu de détente.
– Bonjour patron ! Me lança Riquita.
Riquita est une jolie transsexuelle à la peau chocolatée (voir la Reine Russo) avec laquelle je m’amuse parfois. Elle est désormais la régisseuse du lieu.
Ah, oui, les lecteurs qui n’ont pas lu mes précédentes aventures ont le droit d’en savoir un peu plus sur ma modeste personne. La quarantaine en équivalence terrienne, grand amateur de jolies femmes, mais me laissant aller volontiers à quelques penchants bisexuels quand les circonstances s’y prêtent.
– Rien de neuf ? Lui demandais-je
– C’est un peu calme ce soir, il y a des jours comme ça.
– Rien qui puisse m’intéresser ?
– Pas grand-chose ! Juste un mec qui racontait tout à l’heure, qu’il avait vu des ruines de précurseurs…
– Où ça ?
– J’en sais rien, mais d’après ce qu’il racontait, c’est assez loin, j’ai noté discrètement son identité si ça t’intéresse.
– Bof les précurseurs !
On appelle précurseurs la (ou les) civilisations qui nous ont précédés dans l’espace. Un seul vestige avait été officiellement retrouvé, une haute colonne qui n’avait jamais livré ses secrets (voir Vargala Station 3 – La Maison parme). En fait il eut d’autres découvertes, mais toutes étaient blackoutés par la flotte galactique.
J’étais bien placé pour le savoir, puisque les labyrinthes d’Orza étaient très probablement leur œuvre, mais je n’en avait parlé à personne, pas envie qu’on vienne emmerder Jira et Wulma, (voir Les labyrinthes d’Orza)
– Ça a l’air de te rendre pensif… Fit remarquer Riquita
– Il t’as rien dit d’autre ?
– Ce n’est pas à moi qu’il parlait, j’épiais la conversation…
– Il parlait à qui ?
– Joanna, je crois, elle est là ce soir, mais en ce moment elle est en cabine privée.
– Eh bien on va attendre qu’elle sorte.
– C’est qu’elle a un autre client après…
– Eh bien il attendra, je suis prioritaire, c’est moi le patron, non ? Je monte au bureau, rejoins-moi avec elle dès qu’elle sera libre.
Je ne me souvenais plus de cette Joanna qui ne fait pas partie des salariés de l’établissement. Mais nous acceptons la présence de filles et de trans indépendantes, contre une petite rétribution évidemment.
Et là voilà devant moi, maintenant je m’en souviens, une belle trans blonde un peu sur le retour, je crois qu’on avait partouzé… Souvenirs, souvenirs, mais le moment n’est pas à la bagatelle.
– Alors, Joanna, il paraît que tu as enquillé un mec qui t’a parlé des précurseurs.
– Et j’ai fait quelque chose de mal ?
– Pas du tout mais je voudrais savoir ce qu’il t’a raconté.
– Un illuminé, il m’a parlé d’une espèce de secte qui gardait les secrets des précurseurs, il m’a décrit un machin, une construction qu’il aurait vue là-bas, la description était très réaliste,
mais ça ne prouve rien.
– Le type, c’est un homme d’équipage ou un officier ?
– Avec ce qu’il a claqué ici, ça ne pouvait être qu’un officier…
– Bon, tout cela est surement bidon, mais j’irais quand même trouver le bonhomme, file-moi ses coordonnées, Riquita.
Mais j’étais aussi passé pour me détendre, et la présence de ces deux magnifiques créatures me faisait frétiller la braguette.
Riquita était vêtue d’une nuisette parme très décolleté et d’une petite culotte qui dissimulait mal son sexe. Je lui caressais ses douces cuisses d’un air faussement négligé.
– C’est doux, n’est-ce pas ? Me dit-elle
– Super doux ! Tu fais comment ?
– Je mets de la crème tous les matins.
– Partout ?
– Partout, partout, même sur la bite !
– Voyons voir ça ! Répondis-je en extrayant sa queue demi-molle de son string.
Je commençais quelques légers mouvements de masturbation
– Je vais vous laisser ! Dit alors Joanna.
– Non reste on va s’amuser tous les trois. Répondis-je
– C’est que, j’ai un client qui m’attend…
– Tu ne peux pas t’arranger ?
– C’est un éjaculateur précoce, en cinq minutes ce sera fini, je peux revenir tut de suite après.
– Alors faisons comme ça !
Je continuais à branler Riquita, sa bite ne tarda pas à devenir raide, une très jolie bite couleur chocolat, que je connaissais par cœur mais dont je ne me lassais pas, c’est bien connu, on ne se lasse pas des jolies choses. Et puis ce gland, ces couilles… Quel bonheur de tripoter tout ça !
Je ne me pressais pas, n’ayant pas envie de précipiter les choses avant le retour de la sculpturale Joanna.
Aussi, résistant à l’envie de prendre le membre dans ma bouche gourmande, je lui fis signe de retirer sa nuisette afin que je puisse m’occuper de sa jolie poitrine aux tétons arrogants que je tétais sans retenue
Inutile de préciser que je bandais comme un cochon, je fis donc une courte interruption afin de me débarrasser de mes vêtements.
– Hum, tu bandes bien, capitaine !
Riquita se pencha alors sur ma queue afin de la sucer. Sa langue diabolique me faisait un bien fou, tandis que ses doigts m’attrapaient mes tétons afin de les tortiller avec énergie.
Mais voilà Joanna qui revient !
– Eh, bien on peut dire que vous commencez, fort tous les deux ! Clama-t-elle.
– T’as déjà fait ton client !
– Plus rapide que lui, tu meurs, il a voulu m’enculer, il était à peine rentré dans mon cul, que deux ou trois petits coups après, il jouissait comme un malade. Je dois avoir encore son sperme
dans mon cul, vous voulez que je m’essuie ou pas ?
Quelle cochonne celle-ci.!
– Tourne toi, je vais regarder ça !
Elle le fait après avoir prestement retiré sa petite culotte et enlevé son caraco noir, et se courbe en deux afin de m’en mettre plein la vue.
Quel cul, mes amis, mais quel cul d’enfer, son anus m’attire comme un amant et j’y porte ma bouche, langue en avant. Il sent le foutre. L’autre vicieuse en profite pour pousser faisant ainsi ressortir le sperme que son client y avait déposé, je le recueille dans ma bouche et continue à lui humecter le trou pendant de longues minutes, avant de me lasser. Joanna alors m’enlace et m’embrasse à pleine bouche.
Elle est maintenant devant moi, je lui tripote les seins tandis qu’elle me tiraille les tétons, nous bandons tous les deux comme des ânes en rut.
Sa bite est impressionnante, elle me nargue, je la veux dans mon cul ! Mais avant je me baisse afin de la sucer comme il se doit. Quel régal ! J’adore sucer des bites, c’est mon péché mignon. Et celle-ci me comble, de par la douceur de sa peau et son goût légèrement musqué.
Riquita vient se coller auprès de sa camarade, pas compliqué de comprendre le message, je me mets à lécher alternativement ces deux belles queues, un coup pour la blanche, un coup pour la noire et on recommence.
Je n’en peux plus de bander comme un bout de bois. Je veux maintenant que l’on m’encule. Je me met en levrette. J’ignore laquelle de deux va opérer, ce sera la surprise….
Je ferme les yeux, je sens une langue me lécher la rondelle, c’est si bon que j’en frétille, mais c’est encore meilleur quand un doigt viens me fouiller en cadence. Un doigt ? Mais il en a peut-être deux, aller savoir ?
Et cette fois ce n’est plus un doigt mais bel et bien une bite bien raide qui entre dans mon fondement et qui le pistonne. Que c’est bon, c’est à la fois un plaisir physique intense et un plaisir psychologique, j’aime l’idée de me faire enculer, allez savoir pourquoi ?
J’ai toujours les yeux fermés, je les ouvre. Riquita est devant moi, c’est donc Joanna qui s’agite dans mon derrière, et elle s’agite à merveille. Riquita s’approche, j’ouvre la bouche. Je suce. Une bite dans le cul, une autre dans la bouche, ce doit être ça le bonheur !
Joanna se prend au jeu, je ne pensais pas qu’elle continuerait jusqu’à la jouissance, c’est pourtant ce qu’elle fait, je sens son sperme jaillir dans mon cul ! Que c’est bon !
Elle sort de mon cul, épuisée, me demande si je veux nettoyer. Je suis trop excité pour jouer les chochottes, alors on joue aux chaises musicales, Riquita vient derrière moi et m’encule à son tour pendant que je prends en bouche la bite dégoulinante de sperme de Joanna, Il n’y a peut-être pas que du sperme, d’ailleurs mais peu me chaut comme disait Voltaire.
Riquita continue de me régaler le trou du cul avec sa bite en pleine forme, tandis que Joanna est partie s’assoir histoire de récupérer quelque peu.
Mon enculeuse a fini par se fatiguer, elle sort de mon cul sans avoir joui. Quant à moi, je ne peux plus rester comme ça, je vais exploser !
Je m’allonge à plat ventre et fais signe aux deux trans de venir me « finir », Riquita prend alors sexe en bouche tandis que Joanna s’occupe de mes tétons.
Et quand le geyser de mon sperme m’arrosa le torse, les deux coquines virent s’en régaler.
Je demandais à Dyane Makaya, la seconde de mon vaisseau, une belle blonde, entre deux âges, comme on dit, de m’aider à retrouver la trace de l’individu signalé par Riquita et qui s’appelait Dernoul.
Nous avons fait, chacun de notre côté le tour des hôtels de la ville en nous limitant toutefois aux établissements classieux, les officiers ne louant pas dans les bouibouis. Ne trouvant rien, nous avons essayé avec les hôtels de catégorie inférieure, toujours sans résultats.
– Il a peut-être un appart à lui ? Suggéra Dyane.
– Il viendrait de l’acheter, alors…
On s’est renseigné au cadastre, l’individu était inconnu au bataillon.
– Bon, s’il loge chez l’habitant on est pas près de le trouver.
J’eu l’idée de me renseigner auprès d’une veille connaissance, le capitaine Annabelle Jiker, responsable de la sécurité sur Vargala, mais plus ou moins sous contrôle de la mafia locale. C’est une géante rousse grande consommatrice de jeunes blondes aux yeux bleus.
– Tu ne sais plus faire tes enquêtes tout seul ? Persifla-t-elle.
– Que veux-tu ? La fatigue… Dernoul ça te parle.
– Où tu vas encore fourrer tes pieds ?
– Justement j’en sais rien.
– Bon je ne t’ai rien dit, mais ça m’a tout l’air d’un un meurtre rituel…
– Pourquoi ? Il est mort ?
– Ben oui en principe quand il y a un meurtre, on en meurt. On a retrouvé son corps empalé sur un pieu à trois kilomètres de la ville, vers la ferme des Pecho, on lui avait enlevé le cœur, on ne
l’a pas retrouvé, on ne l’a pas cherché non plus !
– Et on a une idée de l’assassin ?
– Je t’en ai dit assez.
– Il créchait où ?
– Au bar de Carrie.
– Connait pas !
– Tu trouveras bien, maintenant excuse-moi, mon vieux mais maintenant la boite de renseignements est fermée. Fais attention à toi !
Poursuivons l’enquête, quelque part ça m’amuse, mais si je vois que ça sent trop le roussi, je ne vais pas continuer longtemps. Il me paraît évident que la Jiker ne sait rien de plus, et pour une fois ce n’est pas parce qu’elle a été soudoyée, mais tout simplement parce qu’elle s’en tape.
Il n’est pas dans les méthodes de la mafia locale de pratiquer des meurtres rituels. D’abord parce que la mafia évite de tuer, du moins officiellement, depuis qu’un pacte de non-agression a été conclu entre les différents parrains du lieu, non par conviction pacifique mais par crainte de voir leurs effectifs fondre comme neige au soleil.(voir pour plus de précisons sur ce point : Vargala station -3 – La-Maison parme). Ensuite parce que ce n’est pas leur façon d’agir.
Bon, je ne vais pas me précipiter pour utiliser le tuyau de Jiker, inutile d’aller enquêter auprès de la logeuse d’un mec qui est mort. En revanche Dyane sait très bien tirer les vers du nez à Rudy, le type de permanence à la capitainerie du port.
– Tu ne crois pas que je vais faire une pipe à ce mec pour avoir une liste d’équipage alors que tu as les droits pour accéder à ce genre de renseignement.
– Je peux avoir accès à la liste de l’équipage, mais pas au code d’accès de leur vaisseau
– Tu veux entrer dans leur vaisseau ?
– Non, je veux me connecter à leur journal de bord.
– Mais il ne voudra jamais !
– T’en sais rien, tu n’as pas essayé.
– Tu as envisagé une petite prime pour le service ?
– Bien sûr ma jolie !
– Même si j’échoue !
– Même si t’échoue.
Dyane attendit l’heure propice avant de se rendre à la capitainerie.
– Tiens bonjour belle blonde ! Je parie que vous venez me soutirez des renseignements que je ne devrais pas donner. J’ai bon ?
– Disons que je vous propose un échange de bons procédés !
– Vous savez, je suis toujours prêt à me laisser corrompre, surtout par une aussi jolie pute que vous, à condition que ça ne me retombe pas sur la gueule, bien entendu. Alors c’est quoi la
demande ?
– La liste des officiers et des hommes d’équipage qui accompagnaient le capitaine Dernoul.
– Celui qui s’est fait buter ?
– Oui !
Le bonhomme se dit que quelque chose clochait, pourquoi cette femme semblait prête à baiser pour obtenir ce genre renseignement alors que son capitaine avait tout pouvoir pour l’obtenir ? Il aurait pu creuser l’affaire, mais il ne le fit pas. Il n’allait tout de même pas refuser une partie de jambes en l’air alors qu’on la lui apportait sur un plateau.
A ce stade, Dyane ne lui parla pas de la connexion au journal de bord du vaisseau de Dernoul. Il aurait été forcément méfiant et réticent, pour cela elle attendrait le moment propice et elle avait une botte secrète. Ça allait être un moment difficile, mais personne ne lui avait dit que ce serait facile.
– Je t’envoie la liste sur ton spacephone, je ferme le bureau et on se fout à poil !
– Très bon plan !
– Comment tu fais pour être aussi belle ? Demande Rudy.
Dyane ne se considérait pas comme un canon de beauté, certes elle avait du charme, un charme très mature, et ne se plaignait pas, mais il y avait tellement mieux. Mais elle n’allait pas le contrarier.
– Parce que je suis coquine ?
– Il y a plein de coquines qui ne sont pas si belles que toi !
– Tu sais pourquoi je suis belle ?
– Dis-moi !
– Parce que quand je vois une belle bite, ça me fais pétiller les yeux et ça m’éclaire le visage.
– Tu me fais rire, tiens, approche tes nichons de salope que je lèche un peu tout ça.
– J’aime quand tu me parles comme ça, ça m’excite !
– T’es vraiment une pute !
– Ça c’est vrai ! Dis-moi quand tu auras fini de me bouffer les seins, je pourrais te faire une pipe.
– Vas-y suce-moi !
La jolie blonde emboucha la bite du fonctionnaire, et commença une fellation lente, Si elle voulait réussir sa « mission », il ne fallait surtout pas qu’il jouisse trop rapidement.
– C’est vraiment dommage que tu veuille pas que je t’encule ? Dis Rudy au bout d’un petit moment.
– Tu sais bien que ce n’est pas mon truc… à moins que…
– A moins que quoi ?
« Allons-y pour la botte secrète ! »
– Exceptionnellement, je veux bien que tu m’encules, mais ce sera contre un autre gros service.
– Dis toujours !
– Tu me donnes le code d’accès à leur journal de bord.
Rudy ne répondit pas, et ne renouvela pas sa demande, il la pénétra vaginalement et besogna la belle jusqu’à ce qu’il éjacule dans un grognement.
Dyane simula son plaisir tout en se demandant si ça servirait à quelques chose.
– Alors ! C’était bien ma bibiche ?
– C’est toujours bien avec toi, mon gros lapin !
– Je suis désolé pour ce que tu m’as demandé tout à l’heure, je peux toujours te donner le code d’accès de leur journal de bord mais il ne te servirait à rien !
– Et pourquoi donc ?
– Parce que le vaisseau est reparti ce matin !
Oups !
– Un départ précipité ?
– On dirait bien ! Ils sont partis sans fret et ont indiqué une destination bidon.
– Tu pouvais pas me le dire avant ?
– Tu ne me l’avais pas demandé ! Tu avais besoin d’une liste, je t’ai donné la liste, j’ai été réglo. J’aurais aussi pu faire semblant d’oublier que le vaisseau était parti, je ne l’ai pas fait,
je suis peut-être corruptible mais je ne suis pas un salaud !
– C’est vrai ! On s’embrasse ?
Quand Dyane est revenu me voir, elle était complètement dépitée, moi aussi d’ailleurs !
– On va laisser tomber cette affaire, ça sent le pourri. Dis-je.
– Et le tuyau à Jiker.
– Ça ne coute rien d’aller voir, au point où on en est… Le bar de Carrie, tu connais ?
– Je ne connais pas mais je sais où c’est. Tu n’as jamais entendue parler de Carrie ?
– Ben non, je ne peux pas connaitre tout le monde.
– Elle devrait te plaire ! Une belle rousse bronzée avec des cheveux partout. C’était l’une des putes vedettes du « Tambourin », elle a gagné un paquet de fric et elle a voulu acquérir
son propre bordel. Mais elle a été incapable de s’entendre avec la mafia, elle s’est faite pas mal racketter et elle a revu ses ambitions à la baisse, son bar, c’est un mini bordel, trois quatre
filles c’est tout…
– Comment tu sais tout ça ?
– C’est tout bête, un jour un mec m’avait dragué, il m’a emmené dans son hôtel pour me sauter, il voulait un plan à trois, il a booké Carrie, on a partouzé, et ensuite la nana, elle a eu envie de
parler…
– Et tu t’es fait payer ?
– Evidemment ! A partir du moment où il payait Carrie, je n’allais pas baiser gratuitement.
– Alors on y va ensemble, tu me présenteras, ça va faciliter le contact.
Effectivement, le bouiboui qui s’appelle tout simplement le « Carrie’s bar » ne paie pas de mine, trois tables de quatre personnes, une autre de deux personnes, un bar avec les tabourets assortis. Sur l’un deux une nana en petite jupe noire et soutien-gorge fait la causette avec une grande femme filiforme aux cheveux gris et courts qui sert au bar.
– C’est pour manger ? Nous demande l’ancienne.
– Eventuellement, mais on aimerait rencontrer Carrie.
– C’est de la part ? Reprend-elle d’une voix gouailleuse.
– Capitaine Ajas Stoffer.
– Je vais la prévenir, soyez patient, elle était en chambre, elle doit avoir fini, mais elle est bavarde… Ne restez pas debout, asseyez-vous, je vous sers quoi ? On a un excellent watchibole,
c’est une boisson de capitaine, ça !
On s’assoit, la brune nous sert notre watchibole, qui effectivement est très buvable. Et voilà que l’on entend des pas dans l’escalier. Ce n’est pas Carrie, c’est un espèce de garde du corps, cent-vingt kilos de muscles et le regard idiot. On est méfiant dans le bouiboui ! Un autre bonhomme suit, probablement le client…
Et enfin, la voilà !
Dyane ne m’avait pas menti, une jolie femme avec des cheveux partout, un beau visage souriant et volontaire, une belle robe très décolletée et bien collante.
– Salut la compagnie, je suis Carrie, je vais vous demander de mettre vos mains sur la table et de ne plus les bouger. On prend parfois des précautions idiotes, mais ça permet de rester en vie. Le
monsieur là-bas, c’est mon garde du corps.
– On avait deviné ! Répondis-je. Je suis le capitaine Ajas Stoffer
– Et moi, tu me reconnais ? Lui demande Dyane.
– Euh… c’est-à-dire je vois tellement de gens…
– Un plan à trois à « l’hôtel du Grand Nuage »,
– Ah, oui ! Et je suppose que tu vas me proposer un autre plan à trois avec ce charmant capitaine.
– Non, on verra ce qu’on fera après, mais là, on voudrais des renseignements sur quelqu’un… Interviens-je.
– Je ne suis pas une agence de renseignement.
– Est-ce qu’on peut juste vous dire de qui il s’agit ? Demandais-je
– Si ça vous amuse, mais vous ne saurez rien de plus.
– C’est un peu confidentiel, je suppose que vous avez une arrière-salle…
– Vous êtes chiants, venez !
La curiosité féminine me surprendra toujours !
A suivre
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