Eros Cosmos

Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 16:56

Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 8 – Cassia Ling par Nicolas Solovionni

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Nous avions donc à boire et à manger, on pouvait donc survivre, mais survivre comment ? Il fallait bien s’occuper, on a donc exploré tout ce bazar, sans rien trouver d’extraordinaire, sauf que lorsque nous avons voulu sortir à l’extérieur, le grand couloir rectiligne s’était transformé en labyrinthe ! Encore un coup de cette saloperie de machine à la con !

 

Imaginez : trois hommes et une femme pas trop moche, naufragés, prisonniers et désœuvrés, que voulez-vous que ça donne sinon du sexe et des tensions.

 

Je n’ai jamais été farouche. Mais Sylvester ne me plaisait pas, situation difficile, car il avait autant de libido que les autres, mais comment lui faire comprendre qu’il n’était pas le bienvenu entre mes cuisses.

 

Vous voulez un peu de lecture coquine, pourquoi pas ? Ça m’amuse d’écrire ça :

 

– On ne va pas rester sans baiser, et la branlette ça va bien cinq minutes ! Me dit Sylvester. Est-ce que tu serais d’accord pour qu’on fasse un roulement ?

– Non, il n’y aura pas de roulement, je ne suis pas à votre disposition, je baise avec qui je veux et quand je le veux.

– Ça veut dire que tu me rejettes ?

– Sylvester, fous moi la paix, s’il te plait. Je ne te dois rien et je n’ai pas à me justifier.

– Tu pourrais au moins me faire un minimum !

– C’est quoi un minimum ?

– Me branler !

– Bon, on parle d’autre chose.

 

J’étais emmerdé, je n’avais rien contre lui, même s’il était lourd, alors le branler, pourquoi pas, je le ferais un jour mais je n’avais pas besoin de lui dire maintenant, j’aurais eu l’air de céder trop facilement.

 

Et pendant que Sylvester s’éloignait, Assenti s’approche de moi, très près, très très près.

 

Pourquoi s’embarrasser de formalités, autant aller droit au but, et le but était derrière sa braguette, je l’ouvris et sortis son chibre que je fis bander correctement de quelques mouvements de mes petites mimines.

 

Craig restait là à un mètre de nous, raide comme un piquet ne sachant s’il devait se joindre à nous, se contenter de regarder, ou aller faire un tour. En fait il attendait que je lui dise quoi faire. J’avoue que sur le moment je ne savais pas trop.

 

Et puis j’avais mieux à faire, je plongeai sur la jolie bite d’Assenti et l’enfouissait tout entière dans ma bouche avant de la faire aller et venir. Il ne tarda pas à se pâmer. Du coup je stoppais ma fellation et me déshabillais à la hâte. Je n’avais couché que deux fois avec lui à bord du Faucon vert, mais je savais que comme beaucoup de mâles, il adorait la vue de mes nichons et jouer avec. Je n’allais quand même pas lui refuser ce plaisir.

 

Alors comme de juste, il me suce les tétés, je lui demande se de mettre lui aussi, à poil, ce qui me permet de lui pincer les siens, ça produit toujours son petit effet sur la plupart des bonhommes.

 

Je recommence à le sucer tout en sentant mon excitation s’intensifier. Et pendant ce temps-là Craig est toujours à un mètre de nous la main sur la braguette.

 

– Sors-là ta queue, ne se soit pas timide ! Lui lançais-je.

 

Il le fait et sort un engin bien raide. Et soudain, j’ai une idée salace :

 

– Si tu venais le sucer avec moi ?

 

Je m’amuse parce que les deux mecs sont aussi surpris l’un que l’autre de ma proposition.

 

– Je ne suis pas homo ! Répond Craig !

– Moi non plus ! Allez viens, ça ne va pas me tuer, et moi ça va m’amuser.

– Mais je ne veux pas ! Proteste à son tour Assenti.

– On dit pourtant que ce sont les hommes qui font les meilleurs pipes.

– Ça ne me plait pas !

– Tu fermeras les yeux !

– Non !

– Alors j’arrête tout !

– T’es chiante avec tes idées à la con ! Bon je veux bien me laisser faire mais juste un minute, pas une seconde de plus ! De toute façon il ne veut pas !

– Craig, on t’attends ! Lançais-je.

– Vous risquez de m’attendre longtemps !

– Remarque on peut faire le contraire ! Assenti, tu serais d’accord pour le sucer pendant une minute ?

– D’accord, juste une minute et après je t’encule !

– Eh bien voilà !

– Moi aussi je pourrais t’enculer ? Demande Craig en s’avançant prudemment.

– Mais avec grand plaisir.

 

Les deux gars se regardent comme s’ils allaient faire tous les deux un saut à l’élastique. Qu’est-ce que je me marre !

 

Assenti finit par se baisser et embouche timidement et légèrement la bite de son camarade. Ils ferment tous les deux les yeux, c’est de la pipe masquée ! Je ne dirais pas qu’il y prend goût mais il n’a pas de réaction de rejet. Je n’ai pas chronométré mais la minute est bien dépassée, il finit par s’en apercevoir.

 

– Ben voilà, t’es contente ?

– Ravie ! C’était comment !

– J’en suis pas mort, et je ne suis pas devenu homo.

– Ce n’était pas le but ! On inverse les rôles, comme ça, pour voir ?

– Ce n’était pas prévu, proteste Craig !

– Ce n’était peut-être pas prévu, mais ça me ferait plaisir !

– Tu ne veux pas qu’on s’encule, pendant qu’on y est ?

– Je n’osais pas vous le demander, mais pour l’instant contente-toi de le sucer un peu, il l’a bien fait, lui !

– J’aurais tout fait dans ma vie !

– Justement c’est super, ça d’avoir une vie bien rempli.

– Bon je vais essayer, mais tu ne te défiles pas pour la sodo !

– Mais non ! Vous allez bien m’enculer tous les deux, allez suce !

 

Il l’a fait, en faisant d’abord une drôle de grimace un peu comme le gars qu’on tanne pour qu’il goûte un nouveau plat. Au départ le cerveau se demande ce qu’on a dans le gosier après ce sont les papilles qui parlent.

 

Lui aussi a dépassé la minute sans s’en rendre compte, il a ensuite abandonné la position et s’est essuyé la bouche comme un vilain garçon qui aurait bavé de la confiture, sauf qu’ici il n’y avait rien à baver.

 

Je leur ai fait une promesse, il fallait donc que je passe à la casserole, mais je sais que ce se sera pas une corvée.

 

– Il y en a un de vous deux qui va s’allonger par terre !

 

C’est Assenti qui s’y colle.

 

– On va faire comme ça, je m’empale la chatte sur la bite d’Assenti, et je me baisse de façon à ce que Craig puisse venir dans mon cul.

– Mais…Commence à protester Assenti.

– Attends, tu essaies de ne pas jouir, quand Craig aura joui dans mon cul tu le remplaceras.

– Et si je n’arrive pas…

– Et bien tu m’enculeras quand tu auras récupéré. Allez, action !.

 

Orza08

On s’emboite comme voulu, au début on a un peu de mal à se synchroniser, mais finalement ça le fait. Quelle sensation extraordinaire de sentir deux bites en soi uniquement séparées par une fine paroi. Je deviens vite folle de jouissance. J’essaie de modérer les mouvements d’Assenti.

 

– Ne bouge plus, c’est moi qui bosse !

 

Du côté de mon cul en revanche ce n’est pas la modération, mais l’acharnement, faut voir comment Craig me pistonne. Je crie, je hurle, je transpire, je mouille et l’autre derrière pousse un cri d’animal et décule. Il sort de mon cul, me contourne et m’offre sa bite toutes spermeuse à nettoyer. Voilà qui n’était pas prévu au programme mais je suis bonne fille alors je m’exécute.

 

Je redemande à Assenti de ne pas bouger, c’est terrible ce mec il veut tout le temps bouger, il a la bougeotte ! Je me désempale la chatte et je change de trou. Du coup c’est moi qui fait tout le travail, du moins au début parce que rapidement mon partenaire excité comme une puce se met à jouer des reins jusqu’à ce que nous jouissions de façon quasi simultanée.

 

On entend du bruit dans le coin plus loin, c’est Sylvester qui vient de jouir en se masturbant. Ce cochon à tous mâté !

 

– Ça va, ça t’a plus ! Le vanne Assenti.

– Bande de pédés ! Rouspète le voyeur.

 

Ce qui a fait rigoler tout le monde.

 

Quand on ne baisait pas, on s’emmerdait ou on s’engueulait, plusieurs fois Sylvester et Assenti en sont venus aux mains, plutôt violement.

 

J’ai essayé d’être gentille avec Sylvester en lui proposant les services de ma main, ou même un massage avec finition manuelle, mais il a fait sa tête de cochon.

 

Et un jour nous avons entendu un vrombissement, sans doute un vaisseau qui atterrissait. Evénement frustrant puisque nous n’avions aucun moyen de contacter ces gens-là !

 

Alors, évidemment quand ils se sont pointés comme des fleurs devant nous, vous pouvez imaginer notre stupeur.

 

Un type massif et rougeau m’apostrophe sans diplomatie :

 

– Rivers, capitaine du Tyrol28. Vous êtes qui vous ?

– Enchantée, vous m’avez l’air fort courtois. Je suis Cassia Ling, nous sommes naufragés ici, notre vaisseau a explosé.

– Je ne comprends pas ! Où est la colonie ?

– La colonie ? Quelle colonie ? Il n’y a pas de colonie et d’abord comment êtes-vous entrés ?

– Eh bien tout simplement, par le grand couloir.

 

C’est à ne plus rien y comprendre ! Encore une facétie de cette putain de machine !

 

– Mais enfin cette colonie, elle est bien quelque part, non ? Reprend le type.

– Mais votre vaisseau, il est intact ?

– Pourquoi cette question ? Nous avons eu quelques problèmes à la descente mais il n’y a rien d’irrémédiable, nous allons gérer tout cela, mais je vous repose la question : où est située la colonie ?

– Et moi je vous répète qu’il n’y a aucune colonie sur Orza !

– Orza ? Comment ça Orza ? Nous ne sommes pas sur Wiké ?

– Ben non, vous êtes sur Orza et il n’y a pas grand-chose ici !

– Il y aurait donc une erreur dans la base de données de navigation ! S’exclame l’individu avec stupeur.

– Allez savoir !

 

La conversation étant engagée, je lui ai brièvement résumé nos propres déboires en lui expliquant qu’une machine diabolique détraquait les appareils de bord des vaisseaux se posant, les empêchait de redécoller et finissait par les faire exploser…

 

– Exploser ? Comment ça exploser ?

– Vous n’êtes pas obligé de me croire.

– Et vous n’avez pas essayé de la détruire ?

– Si, mais on n’y est pas arrivé, la machine semble indestructible.

– Vous rigolez ? Avec nos armes à nous, vous allez voir si elle est indestructible.

 

Le type me dit qu’il allait chercher ce qu’il fallait et revint avec trois de ses compagnons, tous lourdement armés.

 

Il nous demanda ensuite de les accompagner jusqu’à la machine, et là la scène que nous avions vécu quelques mois auparavant se répéta à l’exacte, dès que les hommes commencèrent à tirer, une nuée bleuâtre envahit l’espace avant d’envoyer valdinguer tout ce petit monde contre les parois de la pièce, quant à la machine, évidemment elle ne souffrait d’aucune égratignure.

 

Le dénommé Rivers rageait, jurait, gesticulait… il se mit à tournoyer comme un diable autour de la machine cherchant vainement un bouton, une aspérité, un levier, une surface tactile, quelque chose, alors que visiblement il n’y avait rien du tout.

 

Et quand il plaça sa main entre les deux petits parallélépipèdes qui se faisaient face, cela ne produit aucun résultat visible.

 

– Il faut carrément faire sauter la grotte ! Me dit le bonhomme, je vais demander ce qu’il faut.

 

C’est en essayant de contacter par radio le vaisseau qu’il commença à s’inquiéter sévèrement. Ne comprenant pas que la liaison soit coupée, c’est paniqué qu’il a rebroussé chemin jusqu’à la sortie pour se rendre compte que le vaisseau tout comme le nôtre venait tout simplement d’exploser

 

Les nouveaux eurent du mal à réaliser la situation et après une période d’apathie, il fallut bien que l’on s’organise.

 

Ils étaient quatre, Rivers, le capitaine du vaisseau qui venait de sauter, deux autres types, ainsi qu’une bonne femme genre hommasse prénommée Georgia. Dès le début je sentis que la cohabitation serait difficile d’autant que les trois bonhommes n’arrêtaient pas de me lorgner dessus. C’est Assenti qui tenta de mettre les choses au point :

 

– On va vous expliquer comment survivre ici : il y a une source d’eau potable et aussi une colonie de petits rongeurs qui sont parfaitement comestibles, il y a aussi des espèces de petits champignons qui permettent d’agrémenter l’ordinaire. Il y a plein de petites cavités où vous pourrez vous installer et dans lesquelles vous pourrez dormir à l’aise. Nous on reste dans notre coin…

– Pourquoi ? On n’est pas fréquentable ? On pue de la gueule ? Persifla Georgia.

– Mais pas du tout chère Madame, nous voulons simplement rester entre nous ce qui nous empêchera pas d’avoir des relations de bon voisinage si vous le souhaitez.

 

Comme je l’avais pressenti le couloir se transforma de nouveau en labyrinthe empêchant toute sortie vers l’extérieur.

 

Le premier incident survint après quelques semaines. Rivers et ses acolytes se pointèrent un beau jour devant notre abri.

 

– Mes amis et moi, nous aimerions baiser avec la petite dame, nous espérons que c’est négociable.

 

On aurait dû effectivement négocier et si à la limite on ne parvenait encore à un accord, je n’en serais pas morte. Au lieu de cela Assenti se mit à injurier nos visiteurs. La réplique fut immédiate et le pauvre Assenti reçu un coup poing qui lui mit le visage en sang, quant à mes deux autres compagnons, ils furent mis hors de combat en moins de temps qu’il ne le faut pour l’écrire.

 

Je fus donc proprement violée par ces trois malotrus tandis que la Georgia semblait s’exciter de ce lamentable spectacle en me traitant de tous les noms d’oiseaux de son catalogue. Je n’ai opposé aucune résistance sachant qu’elle se serait vaine et contre-productive.

 

Évidemment après cet incident les rapports entre nos deux groupes devinrent exécrables. Mes compagnons cherchaient à se venger sans trop savoir comment procéder. Et nous faisions des tours de guet devant notre abris, les armes à la main.

 

De leur côté les malfrats faisaient de même imaginez un peu l’ambiance !

 

Nous avions envisagé de migrer de l’autre côté du labyrinthe, ils auraient été incapables de nous suivre, mais nous ignorions si là-bas il y avait de l’eau et de la nourriture.

 

A terme cela ne pouvait que se terminer que par un massacre. Mais les choses se passèrent de façon complètement différente…

 

Quelques semaines après l’incident, une intense vibration se fit sentir au niveau du sol accompagnée d’un bruit sourd. Supposions qu’il s’agissait d’un atterrissage nous nous sommes tous précipités en direction du labyrinthe lequel avait de nouveau laissé place à un couloir rectiligne.

 

Spectacle surréaliste, le vaisseau est énorme. C’est un paquebot ! Qu’est-ce qu’il fout ici ? L’erreur de la base de données n’aurait pas été corrigée ? Mais pour moi ce n’est pas le plus important, je veux savoir si éventuellement ce vaisseau est en état de redécoller.

 

Les officiers sortent et semblent déboussolés, je m’approche avec mes compagnons. Je regarde derrière moi, Rivers et ses acolytes sont restés devant la sortie mais je me demande pour quelle raison ils ont emporté leurs armes ?

 

– Euh bonjour, vous alliez vous poser sur Wiké je suppose ?

– Capitaine Houlmes, vous êtes qui, madame ?

– Lieutenant Cassia Ling, naufragée ici, vous n’êtes pas sur Wiké, cher collègue mais sur Orza

– Mais que racontez-vous là ? Comment est-ce possible ?

 

Je lui expliquais brièvement que la base de données contenait une erreur avant de poser la question qui me brulait les lèvres :

 

– Pouvez-vous repartir ?

– Malheureusement non, du moins pas de suite, nos commandes semblent devenues folles.

 

Et c’est à ce moment-là que Rivers et ses acolytes vinrent tenir en respect ces braves officiers et comme l’un d’entre eux commençait à protester véhément contre un tel comportement, il fut carbonisé sur le champ.

 

Choquée et épouvantée par un tel comportement, je me mis en retrait avec mes compagnons. J’assistais alors une scène démente. Les trois cents passagers du vaisseau furent « invités » à en sortir avec leurs bagages et c’est en rang d’oignons qu’il pénétrèrent dans le couloir.

 

Moi et mes compagnons, avons suivi derrière. Rassemblés dans la grande grotte, les « colons » furent invités sous la menace des armes à se délester de tous leurs bijoux et autres valeurs.

 

A quatre contre trois-cents, l’action de Rivers n’était pas sans risque. Et comme je le pressentais la tension monta, Une nouvelle fois les malfrats usèrent de leurs armes, faisant d’innocentes victimes et créant la panique, tandis qu’un début de bagarre se faisait jour.

 

Il n’était pas question de rester là, les colons ne pouvaient faire la différence entre notre groupe et celui de Rivers Je parvins à me faufiler à l’autre bout de la grotte afin de gagner le dédale qui me conduirait au petit labyrinthe, après l’avoir franchi je serais en sécurité, Sylvester me suivait. J’ignorais où étaient passés Assenti et Craig, mais je craignais le pire.

 

– Ils vont forcément nous rejoindre ici, me dit Sylvester, s’ils ne le font pas c’est qu’il leur est arrivé quelque chose.

 

Oui mais comment savoir ?

 

Sylvester s’énervait, arrivé devant la machine, il commença à tourner autour et fatalement au cours de ses gesticulations, il finit par placer sa main entre les deux petits parallélépipèdes.

 

Le tremblement que nous avons entendu était léger mais évident. Je n’avais pas besoin qu’on me fasse un dessin, Sylvester venait « accidentellement » de faire exploser le paquebot. Les pauvres gens qui croyaient venir sur Wiké rejoindre la jeune colonie, deviendrai ici prisonniers des grottes d’Orza !

 

C’était donc le mouvement de la main entre les deux formes géométriques qui faisait office de commande. L’une d’elles provoquait la destruction des vaisseaux stationnés dans le périmètre devant la grotte, d’autres permettaient sans doute d’autre choses, la transformation du couloir en labyrinthe et inversement restant une énigme. Mais peut-être qu’autre mouvement permettait d’arrêter la machine ?

 

Mais je ne savais comment aborder le problème. Trois fois, on avait mis la main entre les deux parallélépipèdes, Moi-même la première fois, puis il y avait eu Rivers et maintenant Assenti..

 

Je replaçais ma main à l’endroit stratégique, je n’entendis aucune explosion, la machine ne réagissait donc que s’il y avait un vaisseau, elle possédait donc des capteurs quelque part devant la grotte d’entrée, détruire ces capteurs l’empêcherait donc théoriquement de détruire les vaisseaux. Mais comment les trouver, d’autant qu’ils pouvaient être minuscules. Et puis pour les trouver il fallait sortir. Grrr..

 

Plusieurs jours passèrent, et toujours pas de nouvelles de Craig et d’Assenti. Sylvester devenait de plus en plus instable, se mettait en colère à n’importe quel propos, et ne pensait qu’à me sauter, je me résignais à me laisser faire, mais pas toujours. Je brulais de savoir ce qui se passait dans la grande grotte, mais Sylvester refusait systématiquement de m’accompagner et je ne me voyais pas y aller seule.

 

Pour m’occuper, j’essayais sur la machine des tas de combinaisons de gestes avec une ou deux mains, mouvement verticaux, horizontaux, obliques, circulaires, triangulaires, en zigzag et j’en passe. Je notais tout ça pour ne pas recommencer plusieurs fois la même chose…

 

C’est au bout d’un an si toutefois ma notion du temps ressemble encore à quelque chose, que n’y croyant plus, je plaçais mes mains entre les deux formes géométriques et imitait le mouvement des doigts d’un apprenti pianiste qui appuierait sur toutes les touches à la fois.

 

Et le ronronnement cessa ! Je n’y croyais plus, j’étais folle de joie, j’étreignis Sylvester qui ne réalisait pas ce qui se passait, tant pis pour lui.

 

Il fallait donc maintenant, attendre qu’un nouveau vaisseau se pose sur la planète… Oui mais la machine ne fonctionnant plus, il ne se poserait pas au même endroit, et puis même si par miracle il s’y posait, on se sait jamais, il pourrait être intrigué par les carcasses des vaisseaux détruits… Et puis surtout, il nous faudrait franchir le labyrinthe puisque la machine ne pourrait plus le transformer en couloir rectiligne.

 

Mon enthousiasme redescendit à la cave !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 16:53

Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 7 – La machine diabolique par Nicolas Solovionni

 

stamp ronde

Restait donc à découvrir cette zone, on demanda à y aller, on nous y a conduit, c’était à la sortie des grottes, à l’exact opposé du labyrinthe d’entrée. Notre guide nous montra l’entrée, mais sans aller plus loin. Et comme il s’agissait d’un labyrinthe, on n’est pas entré.

 

Nous étions donc coincés, on n’allait quand même pas aller s’aventurer dans un labyrinthe dans lequel nous ne pouvions que nous perdre !

 

Le temps a passé, le temps, que dis-je, des années, sans que nous ayons conscience de leur durée.

 

D’autres vaisseaux ont atterri, pas beaucoup mais ils ont tous explosés sans laisser de survivants.

 

Je commençais à me résigner à finir mes jours ici. Quelle dérision : devenir capitaine de vaisseau et finir femme des cavernes !

 

Et c’est un jour complètement par hasard que je surpris une conversation.

 

– Jira, elle s’est encore engueulée avec Fulgoll, elle a dû partir bouder dans le petit labyrinthe, un jour elle va se faire bouffer par un Skorg.

 

Quoi ? Qu’entends-je ?

 

Alors j’ai attendu que Jira soit disponible, ce n’était pas évident, mes rapports avec elle étant assez compliqués.

 

– Je peux te parler ?

– Tu veux me faire quoi ? Me peloter, tu n’es pas mon genre.

– Non juste parler.

– Ça ne sert à rien de parler.

– Il paraît que tu sais te balader dans le petit labyrinthe.

– Tout le monde le sait.

– Moi je ne le savais pas et ça m’intéresse.

– Pourquoi faire ?

– Je suis curieuse.

– Si tu me lèches la moule, je t’expliquerai.

– Je croyais que j’étais pas ton genre ?

– Quand on me lèche la moule, je ferme les yeux.

 

Chez les Oulms beaucoup d’hommes sont « biques et bouc » et beaucoup de femmes sont à moitié goudou, moi-même je n’ai rien contre, et j’avais déjà couché avec quelques femmes Oulms, mais ça n’avait pas perduré, fallait croire que je n’avais pas le bon profil. Toujours est-il qu’en l’occurrence je ne pouvais faire autrement que de répondre à Jira que j’étais d’accord.

 

Orza07On est allé dans un coin, et de suite elle s’est allongée et a écarté les cuisses. J’aurais préféré quelques doux préliminaires, mais bon…

 

Les Oulms ont un problème d’hygiène, on ne peut pas dire qu’ils sont sales, mais ils pourraient se laver plus souvent. En plongeant ma bouche vers le vagin de Jira, l’odeur m’a surprise, une odeur fortement musquée avec un arrière-gout bizarre, rappelant la bière et le miel.

 

Je me suis en fait rendu compte que l’odeur venait surtout des poils pubiens. Et en léchant c’est le goût de sa chatte qui domina, masquant le reste, et donc après un petite période d’appréhension je me suis mise à me régaler de cette chatte bien baveuse et sentit ma propre excitation m’envahir.

 

Je léchais donc avec de plus en plus d’application m’acharnant à me donner du plaisir, me disant qu’en toute logique elle devrait ensuite me rendre la réciproque.

 

Quand ma langue frôla son clito, je la sentis prête à partir vers l’orgasme, Je n’eus pas à insister longtemps, Jira explosa son plaisir dans un geyser de mouille, et même que j’en reçut plein la tronche.

 

– Viens là ! Me dit-elle.

– J’aurais bien aimé…

– Je sais, attend un peu, viens là !

 

Elle a voulu que je me blottisse contre elle, c’était curieux, c’était doux, agréable, elle devait me prendre pour son nounours. J’avais ses seins à portée de main, je ne sais pas ce qui m’a pris, mais j’étais attirée irrésistiblement et me suis mis à lui téter les bouts qui n’ont pas tarder à s’ériger malicieusement.

 

Manifestement elle appréciait et elle a commencé à me tripoter les miens, ce n’est pas ça qui allait calmer mon excitation.

 

– Je dois faire pipi ! M’informa-t-elle.

 

J’ai eu envie de la regarder faire, je lui ai dit.

 

– C’est cochon ! Répondit-elle avec une curieuse expression de la bouche

– Tu ne veux pas ?

– Si mais t’es une cochonne !

– Tu n’as jamais fait pipi devant quelqu’un ?

– Si, mais c’est cochon !

– Pourquoi ? Ça ne fait de mal à personne !

– Si on ne fait que regarder, non ! Mais ça peut donner d’autres idées.

– Explique moi mieux, parce que là, je suis un peu larguée, tu vois !

– On nous enseigne que l’urine est sacrée, parce qu’elle nourrit le sol de nos cavernes ! Eh bien quand j’étais plus jeune, un jour une copine m’a pissé dessus,

– Et alors ?

– Je lui ai dit que c’était du gâchis parce que la terre ne récupérait pas tout le pipi, alors elle m’a dit que cette croyance était stupide et pour me le prouver, elle m’a demandé de lui pisser dans la bouche, je l’ai fait, j’ai laissé passer plusieurs jours, plein de jours… et ma copine ne semblait frappé d’aucune malédiction, j’en ai donc conclu que cette croyance était débile.

 

– Et puis ?

– Ben je suis retournée la voir, d’ailleurs elle est toujours là, elle est en pleine forme, je te la présenterais si tu veux.

– Donc en conclusion, je peux te regarder ?

– Bien sûr parce que je suis une cochonne. Mais fais attention, c’est assez mal vu, faut bien se cacher pour faire ça, je suis la femme du chef quand même !

– Vas-y je te regarde !

– Toi aussi t’es cochonne ?

– D’une certaine façon !

– Alors tu veux juste regarder, ou tu veux autre chose ?

 

J’ai donc compris qu’elle voulait me faire gouter à sa pisse, n’ayant rien contre ces jeux auxquels je m’adonne parfois, j’ai accepté. Son pipi était délicieux. Evidemment elle a voulu goûter au mien… quand on est cochonne on est cochonne…

 

Quand j’ai voulu lui nettoyer la chatte, elle m’a dit que ce n’était pas le peine, mais qu’elle voulait bien que je lui passe la langue derrière.

 

Je l’ai fait, ça ne sentait pas véritablement la rose, mais ça ne m’a pas gêné. Elle m’a ensuite demandé de lui introduire un doigt dans l’anus. Comme je ne pouvais rien lui refuser en ce moment, j’ai doigté la femme du chef. Depuis on est copine, enfin presque, et pas tout le temps. Mais elle a accepté que je l’accompagne.

 

Dans le premier couloir du petit labyrinthe, Jira m’expliqua :

 

– Regarde sur le mur, il y a des petits points en couleurs, blancs, rouge foncé, noirs, qui sont mélangés, si tu suis toujours la combinaison noir, blanc, noir, tu ne te perds pas et tu peux revenir sur tes pas.

– Qui a fait ces marques ?

– Je n’en sais rien !

 

Elle n’en savait rien ou elle ne voulait pas me le dire, il me semblait pourtant évident qu’elles étaient relativement récentes, les pigments utilisés semblaient être ceux que les Oulms avaient à leur disposition, du carbone pour le noir, du sang pour le rouge, et sans doute du lait caillé ou de la craie pour le blanc.

 

– Mais comment sais-tu ça ?

– Hi ! hi !

– Et on peut aller jusqu’au bout comme ça ?

– Peut-être !

– Est-ce que les Skorgs connaissent la façon de traverser le labyrinthe ?

– Je crois, oui ! Je ne suis pas sûre.

– Mais il ne le font pas ?

– Pourquoi faire ?

– On m’a dit qu’ils étaient cruels…

– Moi aussi, on me l’a dit, mais je n’ai jamais assisté à aucune cruauté.

– Tu crois que je pourrais y aller sans risque ?

– Pourquoi faire ?

 

J’ai essayé de lui expliquer que je voulais comprendre pourquoi les vaisseaux qui se posaient ici étaient systématiquement naufragés et détruits, mais je devais pour cela faire appel à des notions scientifiques et techniques qu’elle ne possédait pas.

 

J’ai réfléchi avec mes compagnons, et nous avions convenus qu’on ferait tout ça progressivement. Dans un premier temps, il nous fallait reconnaitre le labyrinthe. Nous sommes partis à quatre avec Karl Ritter, Mony Goa et Julius Bako, les seuls rescapés de mon vaisseau, nous avons avancé très doucement ajoutant des repères avec des fragments d’aliments calcinés, là où on risquait de s’embrouiller.

 

Pour moi cette petite virée n’était que de pure reconnaissance, n’ayant pas vraiment réfléchi à la manière dont je pourrais aborder les Skorgs. Mais ne dit-on pas que les choses ne se passent jamais comme on les prévoit !

 

Arrivée au bout du labyrinthe, je débouchais sur une vaste caverne, le souci, c’est que j’étais à cinq mètres du sol, que je n’avais rien pour descendre ni pour remonter ensuite, j’allais donc rebrousser chemin, quand sorti de nulle part un individu se mis à se prosterner en bas de mon trou en psalmodiant en boucle : « ka tia, ka tia ».

 

Imaginez ma perplexité !

 

Les gesticulations du bonhomme finirent par attirer ses petits copains, ils furent bientôt une quinzaine à psalmodier des « ka tia, ka tia »

 

J’ignorais ce que je devais faire. Les Skorgs en bas se livrèrent alors à une étrange chorégraphie, ils se relevèrent tout en continuant leur lancinante mélopée, puis se placèrent en cercle et joignirent leurs mains, créant ainsi un réceptacle improvisé dans lequel je pouvais me lancer sans me blesser. Je ne décelais aucune agressivité, ces gens avait l’air complétement paisibles et pacifiques Un peu par inconscience je m’élançais et atterrissais au beau milieu de ces curieux personnages.

 

– Votre escorte descend aussi ?

 

Mon escorte ? J’ai failli répondre « non » et proposer à mes compagnons de m’attendre, mais il m’est venue une idée, ces gens-là me prennent pour une déesse ou quelque chose dans le genre. L’inconvénient des déesses c’est qu’elles sont omniscientes, une déesse ne pose pas de questions, or moi j’en ai à poser, ce sera donc Karl qui les posera. Je demande donc à qu’il descende, les deux autres restant en haut, par sécurité.

 

Après quelques salamalecs, j’informais mes hôtes que je souhaitais voir la « machine des dieux ».

 

Pari risqué, ça passe ou ça casse !

 

C’est passé

 

On nous a accompagné jusqu’à une petite pièce rectangulaire, et soudain j’avais devant moi une machine conçue par les précurseurs !

 

C’est ce qu’on appelle un choc culturel !

 

Un machin parallélépipédique dont rien ne pouvait à priori dire qu’il s’agissait de la machine qui retenait les vaisseaux au sol et les faisait exploser. Il n’y ni bouton, ni levier, ni écran, juste deux mini parallélépipèdes qui se font face sur le dessus. Comment savoir si c’est la bonne machine et si oui, comment l’arrêter ? J’ai l’impression que je ne suis pas sortie de l’auberge !

 

En douce, je demande à Karl d’essayer de se renseigner afin de savoir si les Skorgs utilisait cette machine. La réponse me stupéfia :

 

– De temps en temps les mauvais dieux envoient des mécaniques volantes, pour permettre aux Oulms de nous exterminer. Mais notre machine est la plus forte, notre grand prêtre vient officier et la mécanique volante est détruite.

 

Ainsi la piste était bonne, la machine aussi, il me restait à savoir comment les Skorgs s’en servait, mais je ne souhaitais pas précipiter les choses.

 

– Nous avons pensé que vous souhaiteriez vous recueillir auprès de la momie de Cassia. Finit par me dire l’un des dignitaires du lieu en s’inclinant bien bas.

 

Je m’en serais voulu de les contrarier et j’acceptais ce que je cru n’être qu’une formalité obligée.

 

On nous conduisit alors dans une petite cavité dont l’ouverture ne laissait passer qu’une personne, et encore fallait-il se contorsionner, on me tendit de quoi éclairer l’endroit.

 

A priori, rien de particulier, il y avait là un cadavre momifié d’une femme dont l’aspect était assez effrayant. Sur le côté siégeait quelques reliques, des objets ayant appartenus à la défunte : une barrette à cheveux, une broche, des bagues et autres bijoux mais aussi un carnet…

 

Je m’en emparait par curiosité et en commençait la lecture…

 

Journal de bord de Cassia Ling.

 

Je suis la seule rescapée de notre groupe, je viens de tuer Sylvester, il devenait fou et dangereux, un morceau de tissu autour de son cou pendant son sommeil, et couic le Sylvester strangulé définitivement.

 

Je n’ai rien pour enregistrer, donc j’écris à la main en soignant mon écriture pour si un jour quelqu’un me lit.

 

Commençons par le début. Je me prénomme Cassia Ling, subrécargue à bord du « Faucon Vert ».

 

Nous avions fait un peu de commerce sur Wiké où la colonie s’est installée depuis peu, les affaires avaient très bien marché et c’est pleinement satisfaits que nous avons quitté la planète.

 

Nous étions partis depuis deux-heures, c’est en effectuant le check-up préalable à notre saut en hyperespace que l’ordinateur de bord décela une fuite en salle des machines. Pour réparer il fallait se poser.

 

Nous avions le choix : soit retourner sur Wiké soit se poser sur Orza qui était devant nous.

 

Le capitaine projeta les éléments fournis par la base de données devant l’ensemble de l’équipage.

 

« Orza, planète déserte, atmosphère respirable, température glaciale, traces de vie infimes, un champ magnétique intense semble susceptible de détraquer les instruments d’exploration. Nombre d’atterrissages humains répertoriés : zéro. Nombre d’atterrissages automatiques : une tentative échouée. Il est recommandé d’éviter cette planète. »

 

– On fait quoi ? demanda le capitaine.

 

Un consensus se dégagea en faveur d’un retour sur Wiké.

 

– Non, intervint le chef mécanicien, en deux heures l’avarie peut s’aggraver et devenir catastrophique, il faut qu’on essaie d’atterrir sur Orza

– Malgré ce que dit la base de données ?

– Ils appliquent le principe de précaution, donc ils exagèrent. De toute façon, on n’a pas d’autre choix.

 

Et c’est ainsi que nous nous sommes dirigés vers Orza. Pendant la descente nous avons perdu le contrôle des commandes, mais nous nous sommes posés sans trop de bobos. Une partie des appareils était hors service, mais on pouvait toujours se débrouiller en position d’urgence. L’important était d’effectuer notre réparation, ce que nous avons accompli facilement.

 

C’est lorsque nous avons essayé de redécoller que les ennuis ont commencé, le vaisseau n’a rien voulu savoir même en manuel. Nous étions cloués au sol.

 

– Y’a un machin magnétique qui nous empêche de décoller, ou bien c’est naturel et il faudra trouver une solution ou alors c’est une machine et il faudra la mettre hors service. Nous dit le capitaine.

– Une machine ? Demanda quelqu’un.

– Des civilisations nous ont précédées dans l’exploration de l’espace… on ne sait jamais…

 

Le capitaine demanda quatre volontaires, je me suis proposée et nous partîmes munis d’un appareil nous indiquant la direction de la masse magnétique.

 

Nous sommes arrivés devant l’entrée d’une grotte. Et au fond de celles-ci, apparut un grand couloir rectiligne…

 

« Comment ça un couloir rectiligne se demande le lecteur ? Et le labyrinthe alors ? Patience vous saurez bientôt tout ! »

 

Ce couloir nous subjugua, manifestement il s’agissait de l’œuvre des précurseurs, cette civilisation qui nous a précédé dans l’espace et à propos de laquelle nous ne savons pas grand-chose. En soi la découverte est fabuleuse, je prends des photos et les envoie au capitaine.

 

– Bravo, mais ça veut dire que le machin magnétique doit aussi être de nature extra-terrestre, soyez sur vos gardes.

 

Après le couloir ce fut des grottes enchevêtrées, puis de nouveaux des couloirs. En avançant nous nous sommes rendu compte que nous étions dans un labyrinthe et qu’il nous fallait revenir sur nos pas, ce ne fut pas trop compliqué car nous avions laissé nos traces de pas dans la poussière. Cela dit, il nous fallait trouver notre chemin. On est resté ainsi une demi-journée, à chaque fois que nous empruntons un chemin, nous le balisions de façon différente avec des combinaisons de points rouges, noirs et blancs

 

Enfin nous avons trouvé la sortie et nous nous sommes retrouvés à l’entrée d’une autre grande grotte, le problème c’est que nous étions à cinq mètres du sol sans savoir comment nous pourrions y descendre. Nous avons alors eu l’idée de prendre nos vêtements et d’en faire une espèce de corde qui nous mènerait jusqu’en bas. Une fois mes trois compagnons descendus il me fallait les rejoindre, pour cela je m’élançai dans le vide et ils me rattrapèrent de leurs grands bras musclés.

 

Nous avons traversé la grotte et cette fois, miracle, nous étions devant une étonnante machine : à peine un mètre cube, aucun bouton, aucune commande, aucun écran. Un léger ronronnement montrait qu’elle était en fonctionnement.

 

En fonctionnement après des millénaires ? Cela paraissait incroyable, mai c’est vrai que nous ne connaissions rien des « précurseurs »

 

Comment débrancher cette chose ? Je ne savais pas.

 

Nous avons cherché partout à droite, à gauche, au-dessus sans rien trouver, il y avait sur la gauche deux excroissances en forme de parallélépipèdes se faisant face je me suis dit « ça pourrait peut-être servir à quelque chose. »

 

Tout en poursuivant mes tâtonnements j’étais en contact radio avec le capitaine et commentais toutes mes actions.

 

Je place ma main entre les deux formes géométriques en espérant secrètement que je ne vais pas me faire électrocuter ou autre chose dans le genre.

 

Apparemment il ne se passe rien mais je n’entends plus le capitaine au bout de ma radio, la liaison semblant inexplicablement coupée.

 

Voilà qui était fâcheux parce que je pensais justement demander au capitaine l’autorisation de nous servir des armes thermiques afin de détruire cette machine infernale.

 

Nous nous sommes consulté tous les quatre pour savoir si nous pouvions nous permettre de prendre l’initiative de détruire la machine sans l’aval du capitaine mais personne n’était chaud pour le faire.

 

Nous avons pris la décision de rebrousser chemin d’autant plus que toutes les tentatives de rétablir un contact radio avec le vaisseau s’avéraient infructueuses et puis c’est vrai que nous n’étions pas à quelques heures près.

 

Un vrai calvaire pour remonter dans l’orifice de la grotte il a fallu pour cela que mes compagnons fassent comme au cirque monter sur les épaules les uns des autres puis ensuite hisser les derniers avec la corde de vêtements.

 

C’est en sortant de cet incroyable dédale qu’une affreuse surprise nous attendait. Au lieu et place de notre joli vaisseau il n’y avait plus qu’une carcasse informe et fumante.

 

Nous avons laissé éclater notre rage et notre désespoir, nous rendons alors compte que nous étions naufragés sur une planète inhospitalière avec des chances de survie qui n’allaient pas très loin.

 

Passée une longue période de choc, nous nous sommes concertés afin de savoir ce que nous devions faire, nous n’étions pas d’accord entre nous Craig et Sylvester souhaitaient d’abord se focaliser sur les moyens de survivre c’est-à-dire l’eau et la bouffe. Assenti et moi-même préférions commencer par détruire la machine, on a voté c’était du deux contre deux mais comme en cas d’égalité ma voix d’officier compte double c’est vers la machine que nous nous sommes à nouveau dirigés.

 

Ma motivation était double : d’une part je souhaitais me venger de cette machine de merde, d’autre part en détruisant cette machine cela permettrait à n’importe quel astronef de se poser sans encombre, de cette façon nous aurions peut-être la chance de pouvoir quitter la planète sains et saufs. Maigre espoir mais il fallait bien se raccrocher à quelque chose.

 

– C’est peut-être super dangereux d’essayer de la détruire ! S’inquiéta Sylvester.

– On prend le risque ou pas ?

– Puisqu’on a pas d’autres solutions…

 

Mais devant la machine une autre mauvaise surprise nous attendait, je fus la première à sortir mon fusil thermique, quand j’ouvris le feu une lueur bleutée envahit l’endroit en nous projetons violemment en arrière. En fait la machine sans doute sensible à l’onde de chaleur se protégeait elle-même en s’entourant d’un champ de force. Cette salope était donc apparemment indestructible.

 

De dépit nous avons rebroussé chemin et sommes allés explorer les grottes où il m’avait semblé entendre le bruit d’un mince filet d’eau. Au moins pourrions-nous boire !

 

En nous approchant, nous avons aperçu une petite forme qui semblait prendre la fuite. En avançant nous découvrions une véritable colonie de bestioles, c’était tout blanc; plus petit qu’un lapin avec de grandes moustaches. Ils ne devaient pas être habitués aux prédateurs car nous en avons capturé un assez facilement. Restait à savoir si ces choses étaient comestibles, elles l’étaient.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 16:50

Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 6 – Dans l’alvéole par Nicolas Solovionni

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– Bon, c’est fini, tout le monde peut faire des erreurs ! Commençais-je en me prenant pour le prédicateur du coin.

– Si ça a dégénéré, ce n’est pas de la faute d’Alexandra, intervint Dyane, j’ai un peu eu le temps de réfléchir. Ils voulaient tous me passer sur le corps, je me suis rebellée et j’ai mis la vie du groupe en danger, j’aurais dû me laisser faire, j’en serais pas morte, mais on ne fait pas toujours ce qu’il faut, on ne réfléchit pas toujours aux conséquences. Alors vous deux, arrêtez de vous engueuler, on est tous dans la même merde, alors un peu de solidarité. Allez embrassez-vous !

 

Elle est trop belle, Dyane dans ces moments-là !

 

– Ben alors, vous vous embrassez ou vous attendez le printemps ?

 

Alexandra et Jira se rapprochent en faisant la grimace, elles hésitent, le bisou se fait mais sans conviction.

 

– Mais mieux que ça, ce n’est pas un baiser de réconciliation, ça !

 

Et cette fois, miracle les deux femmes se collent leur bouche et se roule carrément un patin baveux.

 

J’adore voir ça, ça m’excite, et comme je suis à poil, mon excitation, tout le monde la voit.

 

Trois jolies femmes très différentes, un beau gosse à voile et vapeur, un androgyne, et moi, et moi et moi… On est tous à poil, je bande, on a rien à glander. Comment voulez-vous que ça ne tourne pas en partouze ?

 

Et vous aimeriez que je vous raconte ? Allons-y !

 

De façon tout à fait inattendue se sont Alexandra et Jira qui ont commencé.

 

– Toi, je t’aime bien, mais parfois tu m’agaces ! Déclara cette dernière à Alexandra en lui pinçant les bouts de seins.

– Ah, oui, vas-y pince moi encore !

– Je vais me gêner tiens !

 

Et l’autre pince de plus en plus fort, elle les tourne, les tire, les tortille.

 

– Ah, c’est trop bon !

– Elle ne serait pas un peu maso, la dame ? Me demande Dyane en plaisantant.

– On dirait bien, oui.

– Et si moi je te faisais pareil ?

 

Elle pose la question mais elle n’attend pas la réponse, m’attrape les tétons et me les tortille. Je m’en fous, non seulement j’adore ça, mais ces petites misères ont le pouvoir de me faire bander sévère !

 

Du coup on se roule un patin en se pelotant comme des collégiens en chaleur.

 

Sans aucun doute excités par la vision de ces premières étreintes partouzardes, nos deux gus « à voile et à vapeur » se branlent mutuellement la bite qui prennent rapidement un très bel aspect. Et au petit jeu de qui sucera l’autre, c’est Nerren le plus rapide. Du coup j’ai moi aussi envie de sucer de la queue, mais faisons les choses dans l’ordre, pour l’instant la compagnie de Dyane me satisfait pleinement d’autant qu’elle aussi est une bonne suceuse et qu’elle vient de prendre ma bite dans sa belle bouche pulpeuse.

 

Sur notre droite, Alexandra et Jira continuent de se la jouer « amour vache » mais elles ont curieusement inversé leurs rôles et c’est maintenant Alexandra qui du revers de sa main droite assène de grandes claques sur les grosses fesses de la femme du chef Oulm, laquelle semble goûter cette fantaisie avec ravissement…

 

Sur notre gauche, Micky continue de se faire sucer la bite par Nerren lequel agrémente la chose en lui pilonnant le trou du cul de ses doigts.

 

– Il t’excite ce mec, hein ? Me dit Dyane.

– J’avoue !

– Tu vas aller le sucer tout à l’heure ?

– C’est dans mes intentions.

– Et après il va bien te la mettre dans le cul, c’est ça ?

– On ne peut rien te cacher !

– Oui, mais pour l’instant tu es à moi, je te gardes !

– Mais tout le plaisir est pour moi, ma chère, approche un peu ces jolis nénés que je te les embrasse.

– Attention, me fais pas comme pour Alexandra.

– T’as peur, hein ?

– Oh ! Je suis terrorisée ! Se gausse-t-elle.

 

J’approche ma bouche de ces magnifiques globes, ils sont juste comme je les aime, gros mais restant dans la bonne limite, pas comme ceux de Jira.

 

Je les embrasse un peu partout et m’attarde sur ses jolis tétons marrons qui dardent de plaisir. Je bande comme un sapeur, Dyane me fait signe de descendre un peu plus bas.

 

Pas de problème, j’adore lécher les chattes, en fait j’aime beaucoup de choses ! En plus l’endroit est tout mouillé de son jus, inutile de vous dire que je me régale à lécher tout ça !

 

Dyane se laisse faire, s’abandonne et gémit de plaisir, je l’ai fait jouir, on s’est embrassé et peloté puis elle m’a demandé de me coucher sur le dos, elle s’est ensuite empalée sur ma bite… par le petit trou. Elle est dégoulinante de sueur et de poussière (eh oui personne n’a dû faire le ménage dans le coin depuis des décennies, sinon des siècles !) Elle monte et elle descend en coulissant sur ma bite comme à la fête foraine ! Et elle gémit, et elle soupire, et elle piaille, et elle souffle comme un bœuf, une vraie symphonie à elle toute seule.

 

Je me laisse faire, quelque part la position est idéale, je n’en fous pas une rame et j’attends que mon plaisir vienne. Plus faignant tu meurs !

 

Mon regard va sans le vouloir de droite à gauche. A gauche Alexandra et Jira ont dû prendre leur pied, mais je ne les ai pas entendues, toujours est-il qu’elles sont désormais dans les bras l’une de l’autre en train de se faire des calinous. A un moment Alexandra se redresse afin de pisser sur sa partenaire; Jira ouvre sa bouche et déguste l’offrande, ce qu’elle ne peut avaler venant lui mouiller ses gros nichons. Petit nettoyage de chatte et les voilà reparties pour un tour.

 

A droite aussi la situation est excitante, Nerren a offert son cul à Micky et ce dernier l’encule avec une énergie qui fait plaisir à voir. Tel que je suis placé je ne vois pas la pénétration, mais j’ai une vue imprenable sur les jolies petites fesses rebondies de l’androgyne, je ne vous dis pas l’effet que ça me fait…

 

La vision de ce charmant tableau conjuguée aux efforts de ma jolie partenaire font que « je sens que ça vient » et voilà qu’alors que je m’étais promis de ne pas bouger d’un poil, je ne peux m’empêcher d’y aller de quelques coups de rein pour augmenter mon plaisir.

 

Pendant que Dyane s’appliquait à me nettoyer ma bite en faisant dégouliner du sperme sur son menton, Alexandra et Jira sont aller jouer les proches spectatrices devant Nerren et Micky, ce dernier donne ses ultimes coups de rein et éjacule dans l’anus de son partenaire, puis manifestement épuisé par sa prestation pose ses fesses par terre.

 

Alexandra tripote alors la bite de Nerren qui se laisse faire volontiers, il n’est pas farouche, et quand l’ancienne capitaine se baisse pour le prendre en bouche, elle constate que Jira en fait de même. L’heureux homme va donc être sucé par deux bites. Trop la chance !

 

J’attends de récupérer un peu pour entreprendre Micky. Dyane me fait la causette en me racontant je ne sais plus quoi et en me caressant doucement. Je l’aime bien Dyane !

 

C’est Micky qui est venu me trouver, nous trouver je devrais dire, au bout de dix minutes.

 

– On se fait une bite au cul, Capitaine ?

 

Il est mignon, le garçon, mais côté poésie, ce n’est pas vraiment ça !

 

– Ça me plairait bien, oui !

– Excitez-moi un peu tous les deux, et après je te la mets !

 

Pas de soucis, je mets dans ma bouche ce si joli membre qui semble me narguer. Je pense alors que Dyane va le sucer de conserve avec moi, mais elle préfère passer derrière lui et lui lécher la rosette avec sa petite langue diabolique. Du coup je regrette de ne pas être bicéphale afin de pouvoir lécher à la fois devant et derrière.

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La bandaison fut bientôt optimale, alors je me mis en position et sa bite alla et vint dans mon cul me procurant le plaisir que j’en attendais.

 

J’aurais bien fumé quelque chose, mais je n’avais plus rien, au prochain retour de Karl j’essaierai de savoir où sont restés mes affaires.

 

Alexandra me donna des détails sur la communauté Oulm, environ 500 personnes disséminées dans un enchevêtrement de grottes autour de la grande grotte principale. Pas mal de gosses, malgré une grosse proportion de mortalité enfantine, cela ajouté au fait que la moitié des relations sexuelles sont infécondes sans qu’on sache si ça vient de l’homme ou de la femme, fait que la démographie n’évolue pas…

 

– C’est pour ça qu’ils veulent du sang neuf ? Railla Dyane.

– Ben oui !

 

Je ne m’inquiétais pas outre mesure au sujet de Dilos et de Nadget, le fait qu’ils n’aient pas été encachottés avec nous signifiait probablement qu’ils étaient libres… mais je voulais quand même m’en assurer.

 

Wulna, la fille de Fulgoll avait littéralement épuisé Dilos, qui n’en pouvait plus, sa bite devenant douloureuse. Quand il ne baisait pas, il se goinfrait ou dormait comme un loir. Il n’apprit donc pas de suite les mésaventures de ses compagnons.

 

– Il se passe des choses étranges ! L’informa Wulna en rapportant de quoi se rafraîchir. Il y a eu un incident et tes amis ont été enfermés.

– Hein ?

– Mais ce n’est pas tout, Maman a disparu. Papa se demande si elle n’est pas avec eux.

– Mais qu’est-ce qu’on peut faire ?

– Rien, les choses finissent toujours par s’arranger.

– Tu peux te renseigner mieux ?

– Mais puisque je te dis que ça va s’arranger.

– Wulna, fait-moi plaisir, renseigne-toi, je suis inquiet.

– Bon, bon…

 

Wulna trouva son père très déprimé.

 

– Quelque chose ne va pas ?

– Les étrangers sont partis avec la sorcière, ils ont emmené ta mère.

– Qu’est-ce que tu vas faire ?

– Rien, ils vont revenir ! Se cacher quelque part on peut toujours, mais il faut aussi boire et manger, il suffit d’attendre.

 

Quand elle rapporta ces propos à Dilos ce dernier faillit s’étouffer.

 

– C’est la philosophie locale, ça, de dire que tout va finir par s’arranger ?

– Pourquoi s’en faire ?

– Tu as une idée de l’endroit où ils se cachent ?

– Pas du tout ! Mais réfléchis, même en admettant qu’ils trouvent à manger et à boire, ce sont tes amis, non ?

– Et alors ?

– Si ce sont tes amis, ils ne vont pas te laisser tomber. Et s’ils te laissent tomber c’est que ce ne sont pas tes amis, donc tu attends.

 

L’étrangeté des arguments de Wulna rendirent Dilos dubitatif.

 

Quand Nadget en eut terminé avec tous ceux qui l’avaient sauté dans un gang bang de folie où elle avait fini par ne plus avoir trop conscience de ce qui lui arrivait, on l’emporta délicatement dans une des alvéoles de la grotte afin qu’elle s’y repose. L’un des mâles resta auprès d’elle, Jeune et le regard clair il aurait pu être bel homme nonobstant ses rondeurs. Il s’appelait Pukar.

 

Ce qu’ignorait Nadget c’est que l’homme en question était l’un des favoris de Fulgoll. Ambitieux et servile, il se voyait volontiers prendre un jour la place du chef, mais n’avait aucune idée de la façon dont la chose pourrait se faire.

 

Il n’était pas présent lors de mon retour et de notre arrestation, aux petits soins de Nadget qu’il était. Fulgoll non encore désénervé le lui reprocha vivement usant volontairement de termes blessants.

 

Pukar en fût fort contrit, il se dit que si cette réprimande était le prélude d’une mise à l’écart, ses ambitions pourraient être contrariées.

 

Alors, il eut une idée…

 

De retour auprès de Nadget, celle-ci exprima le désir de retrouver ses compagnons.

 

– Il y a eu un petit incident, ils ont fait une bêtise, nous les avons punis, mais ils se sont échappés.

– De quoi ? Quel incident ? Ils se sont échappés où ça. ?

– Ils n ‘iront pas bien loin il n’y a que deux sorties, le grand labyrinthe, mais seul Gayascoh sait le franchir et il n’est pas avec eux. De l’autre côté c’est l’autre labyrinthe, il est hanté par les Skorgs, et ils ne peuvent que s’y perdre.

– Ils sont en danger alors ?

– Mais non, ils se croient en danger mais ils n’y sont pas, ils ont été punis, on ne va pas les punir une deuxième fois.

– Tu me tiendras au courant ?

– Il faut que tu saches une chose : une ancienne prophétie nous dit qu’un jour une déesse viendra régénérer notre peuple qui se meurt doucement. Peut-être es-tu cette femme ?

 

Nadget ne put s’empêcher d’étouffer de rire devant ce qu’elle considérait en fait comme un bel exemple de crédulité naïve.

 

– Tu ne vas pas me dire que tu crois à ces sornettes, un grand garçon comme toi ?

– Non, mais rien ne t’empêche de tenir ce rôle !

 

Oups

 

Voilà qui était fort inattendu, Nadget se dit que « jouer le jeu » ne pourrait que lui apporter avantage.

 

– Et que faudrait-il que je fasse ?

– Rien, sauf éviter de me contredire.

– Au moins ce n’est pas trop difficile.

 

Alors Pukar se choisit un coin dans la grande caverne et se mit à déblatérer tour seul.

 

Qu’un type bien considéré dans les hautes sphères du pouvoir puisse avoir un tel comportement finit par attirer l’attention. Les gens finirent par s’arrêter et l’écouter.

 

– L’évidence est là, devant nos yeux ! Pourquoi refusons-nous de la voir ? Nadget est la déesse annoncée par la prophétie des dieux, bientôt elle accouchera d’un bébé qui regénérera notre clan.

– Quelle prophétie ? Osa quelqu’un.

– Comment oses-tu douter ? Comment oses-tu parler de ce que tu ne sais pas ?

 

La vielle tactique universelle du clouage de bec péremptoire !

 

Nous sommes restés un certain temps dans le vieux labyrinthe. Combien de temps ? Difficile à dire n’ayant rien à notre disposition pour mesurer le temps, de plus je n’avais pas eu la curiosité de me renseigner sur la durée du jour sur cette planète.

 

Karl nous approvisionnait et nous rapportait les rares informations qu’il glanait.

 

– Dilos et Nadget ne s’inquiètent pas, tout le monde leur explique que vous allez finir par revenir….

 

Puis la fois d’après :

 

– Nadget semble avoir un comportement bizarre. Elle se prend pour une déesse.

– C’est grave ?

– Ça pourrait le devenir, elle s’est acoquinée avec Pukar, l’un des mignons de Fulgoll

– Et alors ?

– Il va essayer de se servir d’elle pour éjecter Fulgoll.

– Et en quoi c’est grave ?

– Il n’y arrivera pas, Fulgoll reste très populaire. Et si Pukar tombe, Nadget tombera avec lui.

– Autrement dit, il faut qu’on la récupère et qu’on foute le camp d’ici. Répliquais-je.

 

C’est alors qu’Alexandra, silencieuse jusqu’ici intervint ironiquement :

 

– Vous rêvez ou quoi ?

– Parce que ?

– Il y a deux problèmes : la sortie du labyrinthe, ça peut se gérer même si on ne bernera pas Gayascoh une nouvelle fois, mais admettons, reste à faire décoller votre vaisseau, et ça c’est une autre paire de manches.

– Mais c’est possible ou pas ?

– Rien n’est impossible, c’est juste affreusement compliqué.

– Si on revient dans la caverne, qu’est-ce qui se passe ? Demande Dyane

– En principe rien du tout, mais ça ne nous avancera pas en ce qui concerne le décollage de votre vaisseau

– T’as un plan ?

– Pas vraiment un plan, disons une esquisse de plan.

– Et en clair ?

– C’est une machine qui commande la force qui immobilise les vaisseaux et les fait exploser. On peut arrêter cette machine de façon temporaire, l’arrêt dure 18 minutes, ce n’est pas assez pour effectuer tout le trajet de la machine jusqu’au vaisseau, il faut donc que quelqu’un se sacrifie pour rester. Répondit Alexandra.

– Charmant !

– Et ce n’est pas tout, il faut pénétrer en zone Skorg en trouvant le moyen de ne pas se faire agresser, et en ce qui me concerne je ne peux pas y aller.

– Mais pourquoi ?

– C’est une longue histoire…

 

Le récit d’Alexandra Plonga

 

Je me doutais bien que si les vaisseaux sont attirés ici et ne peuvent plus partir, c’est qu’une force agit en conséquence. Restait à savoir d’où émanait cette force ?

 

Les Oulms sont ici depuis au moins quatre générations, ils ont perdu le savoir lire et écrire, et les souvenirs du débarquement de leurs ancêtres ici sont très confus.

 

Je cru comprendre néanmoins qu’une colonie est venu s’installer ici. Sans doute voulait-ils s’installer sur Wiké, mais le vaisseau a été attiré sur cette planète et précisément .dans cette zone. Comment ont-ils trouvé leur chemin dans le labyrinthe ? Mystère !

 

Les deux labyrinthes sont très anciens et ont probablement été construit par les « précurseurs » cette civilisation qui nous a précédé dans cette région de la galaxie, sur laquelle on ne sait rien et dont on n’a retrouvé que deux ruines mystérieuses. Impossible de les dater faute d’éléments carbonés mais les experts s’autorisent à dire qu’elles ont au moins 100 000 ans. Quant à ce labyrinthe, on n’en connait pas l’utilité, personne n’est venu l’examiner, et de toute façon personne n’est reparti d’ici, sauf… mais j’y reviendrais…

 

Je n’ai pas atterri accidentellement sur cette planète, j’avais entendu des légendes urbaines, et profitant d’une transaction commerciale sur Wiké, j’ai eu l’idée d’y faire un crochet. Quand mon vaisseau a amorcé la manœuvre d’atterrissage j’ai perdu le contrôle. Nous nous sommes néanmoins posés sans encombre. Et là j’ai eu une chance inouïe, nous avions remarqué une présence, un individu dans le lointain qui s’est ensuite mis à fuir, de suite nous sommes montés à quatre dans une barge. Nous avons tourné sans retrouver le bonhomme, et alors que nous allions rentrer notre vaisseau a explosé quasiment sous nos yeux. Je ne vous dit pas dans quel état nous nous trouvions, heureux d’avoir échappé à l’explosion mais désespérés d’avoir perdu nos amis et de se retrouver naufragés sur une planète aride. Nous nous sommes posés près de la carcasse du vaisseau dont nous ne pouvions rien récupérer.

 

Et au bout d’un petit moment, un type s’est pointé, il nous a proposé de le suivre, il parlait dans un nova assez rudimentaire mais nous pouvions communiquer.

 

On a franchi le labyrinthe et on est arrivé devant Fulgoll qui était déjà le chef à l’époque.

 

Là j’ai eu droit à un discours surréaliste :

 

– Ce sont les dieux qui t’envoie ! Tu vas sauver notre peuple !

– Non, non, nous sommes des naufragés, notre vaisseau a explosé…

– Ce sont les Skorgs !

– Les quoi ?

– Les Skorgs, ils font sauter tous les vaisseaux.

– Vous pouvez m’expliquer mieux ?

– Chaque chose en son temps, il faut d’abord que je vous engrosse.

– Pardon ?

– Venez avec moi. Non, non, vos compagnons vont rester là

 

Je ne bouge pas, Fulgoll affiche sa perplexité.

 

– Mais enfin, on ne vous fera aucun mal, je ne comprends pas votre attitude.

– Pour l’instant, on reste ensemble, vous nous expliquez ce qui se passe et pour le reste on verra après.

– Soyez raisonnable, je vais juste vous engrosser. A moins que quelque chose vous ait offensé.

– Je ne suis pas offensée, je suis choquée, je viens de perdre mon vaisseau avec des amis à bord, je ne sais pas comment je vais pouvoir repartir et vous vous n’avez qu’une idée en tête, c’est de me faire un môme, non mais ça va pas la tête ?

– Si vous voulez on masquera les lumières, si ça peut aider.

 

La situation était étrange, ces gens-là avaient l’air plus bêtes que méchants, n’empêche que nous étions coincés.

 

– Juste une question, est-ce qu’il y a quelque part un vaisseau qui puisse nous réembarquer ?

– Personne n’est jamais reparti d’ici, c’est impossible.

 

Quelque part je m’en doutais, mais me l’entendre confirmer m’assomma complètement.

 

J’aurais pu lui dire qu’il était inutile de continuer à me saouler avec son obsession de vouloir m’engrosser en lui expliquant qu’en ce moment je ne pouvais avoir d’enfants, mais ça ne m’est même pas venu à l’idée.

 

– Bon si je refuse, il va se passer quoi ?

– On attendra, mais cette situation ne pourra pas durer éternellement, mon peuple ne l’acceptera pas.

– Et en clair.

– Avec vos compagnons, vous serez chassés de notre communauté et reconduit dans le désert. Vous finirez par mourir de faim ou de soif à moins que les Skorgs vous capturent et vous dévorent.

– Et sinon, vous allez me baiser ? Et il se passera quoi après ?

– Nous vous intègrerons à notre communauté et nous attendrons le bébé.

 

Alors je me suis dit que puisqu’il fallait y passer, autant ne pas tergiverser, je lui ai dit que j’étais d’accord, il m’a emmené un peu plus loin, et il m’a fait me déshabiller et il m’a baisé dans la position du missionnaire en trois minutes chrono.

 

Nous avons donc été intégrés dans leur tribu, des gens assez simples mais, parfois imprévisibles. Mes compagnons étaient souvent sollicités sexuellement par les femmes locales, ça se passait bien, ils sont très « amour libre ». Moi par contre, on me foutais la paix, j’avais un statut un peu sacré. Jusqu’au jour où Fulgoll s’est rendu compte que mon ventre ne s’arrondissait pas.

 

– Le bébé ne veut pas venir ?

 

J’étais, quand il m’a baisé, sous contraceptifs, mais en plus ces mecs semblaient avoir perdu toute notion sur les périodes d’ovulation. j’avais peur qu’il ne refasse une tentative et que ça finisse par marcher. Mais non, il a pris ça avec fatalité.

 

– Vous n’êtes donc pas la femme que nous attendions. J’espère que mon peuple ne va pas prendre mal cet échec, j’ai beaucoup de sympathie pour vous.

 

C’est probablement à cause de cet échec que Fulgoll a modifié la procédure, quand il pris Nadget puis Dyane pour des offrandes. Il a dû se dire qu’en multipliant les partenaires, les chances de fécondation seraient elles aussi multipliées.

 

En fait son peuple m’avait adopté, pendant mes premiers temps ici, j’ai tenté de me rendre utile, j’ai essayé d’améliorer un peu leur cuisine avec les moyens du bord, je leur ai appris à faire des bijoux en toc avec des cailloux, des os et de la peau de laznok, à améliorer les jouets pour les gosses, je me suis amusée à coiffer ces dames et quand je le pouvais, je soignais les petits bobos, quand ils ont su que je n’étais pas une déesse ils m’ont considéré comme une sorcière, une gentille sorcière mais une sorcière quand même. La différence c’est que cette fois les sollicitations sexuelles allaient bon train, je ne pouvais pas toujours refuser et puis j’avais mes propres envies…

 

J’ai appris à m’adapter, pour les besoins naturels, le pipi se faisait par terre, le sol se chargeant d’absorber l’urine, pour le reste, on avait chacun une espèce de carré en peau de Laznok retourné, on jetais ensuite le contenu dans la « bouche verte » et on nettoyait le contenant. Poésie quand tu nous tient.

 

La « bouche verte » est une espèce d’orifice pas plus grand qu’un crâne humain, ça donne sur on ne sait pas quoi, on ne voit rien à l’intérieur, c’est courbé. Une espèce d’égout naturel en quelque sorte. C’est aussi là que les Oulms jetaient leurs saloperies, il n’y en avait pas tant que ça, ces gens-là ne produisent que très peu de déchets.

 

Je me suis renseigné pour savoir ce qu’ils faisaient des morts, ils les brulaient et jetaient les cendres dans la « bouche verte ». Ils savaient parfaitement faire du feu à l’ancienne en tapant des cailloux.

 

Un jour une sirène a retentit, on m’a expliqué qu’un vaisseau venait d’atterrir, j’ai bien sûr demandé à aller voir mais on m’a indiqué que Gayascoh était déjà parti aux renseignements.

 

Quand il est revenu, ce fût pour nous apprendre que le vaisseau avait explosé et qu’il n’y avait aucun survivant.

 

Evidemment avec mes compagnons, on essayait de comprendre la situation.

 

– Voyons voir : il y a une force qui attire les vaisseaux ici, qui fout les commandes en l’air. Ça pourrait être quelque chose de naturel, un énorme magma magnétique par exemple, mais je n’y crois pas, ce n’est pas cela qui fait péter les vaisseaux, ni actionner les sirènes

C’est donc une machine.

– Oui, et si on la découvre, on la débranche et le prochain vaisseau qui se posera pourra repartir… avec nous à son bord.

– C’est peut-être une machine enterrée on ne sait pas où, sous des blocs de béton ?

– Peut-être mais je ne vois pas bien comment on peut provoquer l’explosion des vaisseaux. Quelqu’un doit avoir accès à un clavier, une télécommande, quelque chose dans le genre…

– Et ces Skorgs, ils savent peut-être quelque chose ?

 

On a essayé d’en parler avec les Oulms, ce fût peine perdue, ces mecs cultivaient une peur viscérale et quasiment irrationnelle des Skorgs en question, ressassant des histoires dont on ne savait si elle étaient légendaires ou non, de gens déchiquetés, écorchés, dévorés… On nous parla aussi d’une machine diabolique qui les protégeait et détruisait les vaisseaux qui s’aventuraient sur la planète.

 

Une machine diabolique ? Se pourrait-il que… Voilà qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.

 

– Mais ces gens-là, ils les ont rencontrés où, ces Skorgs ?

– Dans le petit labyrinthe, il ne faut surtout pas y aller.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 16:44

Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 5 – L’offrande par Nicolas Solovionni

Ninotchka

Pendant ce temps, Dyane est amenée devant Fulgoll

 

– Eh, vous me faites quoi, là ? Lâchez-moi les poignets, je ne vais pas m’envoler ! S’énerve-t-elle en se débattant.

– Votre capitaine nous avait caché votre présence, c’est une faute grave !

– Qu’est-ce que vous racontez ? Personne n’a rien caché du tout puisque je suis là !

– Il vous a caché en tant qu’offrande.

– Une offrande, quelle offrande ? Je ne suis pas une offrande je suis Dyane Makaya, lieutenant de vaisseau. Et où sont mes camarades. ?

– Voulez-vous boire quelque chose ?

– Pas soif, je peux aller les rejoindre ?

– A qui étiez-vous destinée ?

– Ecoutez, je ne comprends rien à votre charabia.

– Si vous consentiez à vous offrir cela effacerait la faute de votre capitaine.

– Vous ne pourriez pas être plus clair ?

– Retirez vos vêtements, et allongez-vous nous allons procéder. Nous souhaitons votre approbation.

 

Dyane commence à baliser sérieusement

 

« Mais c’est quoi, ces malades ? Ils sont capables de me sacrifier à l’un de leur dieux exotiques. »

 

Manifestement, les autochtones présents ne parviennent pas à assimiler le fait que Dyane ne bouge pas d’un pouce.

 

– Mais enfin, allongez-vous ! Finit par répéter Fulgoll.

– Certainement pas !

– Mais elle refuse ! S’exclame Fulgoll au comble de la stupéfaction

– On dirait bien ! Approuve un autre.

– Mais c’est impossible !

– On va faire quoi ?

– Ça demande discussion.

– Humm

– Pourquoi refusez-vous ? Demande finalement Fulgoll.

– Vous voulez me faire quoi ?

 

De nouveau les Oulms se regardent, interloqués.

 

– Elle ne sait pas ?

– C’est impossible

– Ce n’est peut-être pas une offrande ?

– Ce serait quoi d’autre ?

– Une sorcière ?

– On en a déjà une.

– Ecoutez, je ne suis pas une sorcière, je vous répète que je suis Dyane Makaya, lieutenant de vaisseau. C’est bientôt fini vos idioties ?

 

Et de nouveau les Oulms s’interrogent.

 

– Que deux gardes la surveillent, nous allons réunir le conseil afin d’examiner cette situation inédite.

 

Dyane se demanda comment échapper à cette bande d’hurluberlus, mais elle se rendit bien compte que la chose était impossible, même en admettant qu’elle puisse fausser compagnie aux deux ahuris qui la surveillaient en la dévorant des yeux, comment ensuite s’y retrouver dans cet étrange labyrinthe ?

 

Elle tenta néanmoins sa chance et interpella l’un des hommes présents .

 

– Dis-moi, beau gosse tu sais sortir du labyrinthe ?

– Non.

– T’es pas bavard dis donc .

– Non.

-,C’est dommage tu aurais su sortir je t’aurais fait une pipe, une pour toi, une pour ton copain à côté.

– Non.

– Comment non ? Tu n’aimes pas les pipes ?

– Non.

 

Il y est des situations où il est inutile d’insister.

 

Quand Fulgoll revint avec son aréopage il déclara d’un air contrit :

 

– Il nous déplait de vous forcer mais nous ne pouvons faire autrement, à moins que vous nous fassiez une révélation.

– Une révélation de quoi ? Allez-vous faire foutre !

– Nous regrettons vivement d’en arriver là, mais si vous pouviez au .moins vous déshabiller…

– Merde !

 

Tout va alors très vite, les vêtements de Dyane sont arrachés, déchirés et elle se retrouve rapidement toute nue.

 

– Allez-y bande de ploucs, foutez-vous-en plein la vue.

 

Quand elle se rendit compte qu’on allait l’attacher et que quelques Oulms commençaient à s’astiquer le poireau, elle compris ce qui l’attendait.

 

« Ne pas rester passive, essayer de contrôler la situation… »

 

– Stop ! Cria-t-elle, je veux bien collaborer, mais à mes conditions.

 

C’est de nouveau la stupéfaction dans les rangs des autochtones qui n’en reviennent pas de tous ces contretemps.

 

– Vos conditions ? Balbutie Fulgoll.

– Oui ! C’est quoi ce que vous voulez me faire ? Me baiser ?

– Oh, le vilain mot !

– C’est pas ça ?

– En participant à une fête des corps, peut être serez-vous engrossée ce qui contribuera à purifier notre peuple.

 

« Mais d’où sortent ces mecs qui ne savent même pas ce qu’est un contraceptif ? »

 

– Et après ?

– Si vous êtes engrossée, nous attendrons le bébé.

– Et sinon ?

– Sinon, cela voudra dire que notre peuple est maudit.

– Et vous comptez me baiser tous autant que vous êtes ?

– Bien sûr !

– Ça fait pas un peu beaucoup ?

– Pardon ?

– Je veux bien, lui, lui et lui. Dit-elle en désignant trois Oulms pas trop moches.

– Mais…

– Et vous ne m’attachez pas, je vous ai déjà dit que je n’allais pas m’envoler.

 

– Que devons-nous faire ? Demande le premier des Oulms désigné par Dyane.

– Tu la baises, crétin ! Répond Fulgoll très énervé.

 

Dyane attend le bonhomme en fermant le yeux, au pire, ce dit-elle, ce sera un mauvais moment à passer, mais au moins aura-t-elle limité les « dégâts ».

 

Le type s’astique le zigouigoui et s’approche de belle. Il hésite.

 

– Elle est sèche, chef !

– Eh bien si elle est sèche, tu la mouilles !

 

Le type approche sa langue et commence à lui humecter la chatte. Dyane est surprise, elle pensait avoir affaire à un soudard, non l’homme est délicat. ses mouvements de langue sont agréables.

 

« S’ils sont comme ça tous les trois, ce ne sera peut-être pas une corvée ! »

 

– Bon, tu la baises ou pas ! S’agace Fulgoll.

– Je la mouille, chef !

– Elle est assez mouillée comme ça !

– Bon !

 

Alors le gars la pénètre, mais comme il est fort excité, il ne se retient plus, il se met à limer comme un barbare et évacue sa semence en moins de trois minutes.

 

– T’avais pourtant bien commencé, qu’est-ce qui t’a pris de t’emballer comme ça ?

 

Le type regarde Dyane d’un air ahuri puis se tourne vers Fulgoll !

 

– Qu’est-ce que je dois répondre, chef ?

– Rien ! Tu ne réponds rien ! Au suivant !

 

Le second s’approche. D’instinct la femme serre ses jambes provoquant la stupéfaction de l’homme.

 

– Quoi encore ! Fulmine Fulgoll

– Je veux qu’il me lèche avant, je ne suis pas une poupée en silicone, non mais dès fois !

– Une quoi ?

– Dis-lui de me lécher !

– Bon, tu la lèches juste un peu ! Consent Fulgoll avec un très grande lassitude.

 

Le mec parait peu motivé pour ce faire.

 

– Putain ! T’as peut-être une belle bite, mais pour le reste t’es pas vraiment au top, allez baise moi et qu’on en finisse.

Orza05

Deuxième pénétration, le type est un peu poussif et ne procure aucun plaisir à la nôtre cosmonette, qui tente d’évader son esprit en pensant à la campagne et aux petits oiseaux qui y gazouillent gentiment.

 

Le mec se retire en sueur.

 

– Ben dis donc, toi je plains ta copine ! Faudra pas t’étonner si t’apprends qu’elle va voir ailleurs.

– Mais qu’est-ce qu’elle raconte ? Demande quelqu’un !

– Je ne sais pas, elle n’a pas eu l’air d’apprécier…

– Le suivant.

 

Une nouvelle fois Dyane serre les jambes.

 

– Ça ne va pas recommencer ? S’égosille Fulgoll.

– Ecoutez, vous avez voulu que je participe, alors je participe, mais j’ai peut-être mon mot à dire, non ? Celui-là il a une jolie bite, je la sucerais volontiers, il me prendra après.

– Nooooon ! Gueule le chef.

– Juste cinq minutes, pour lubrifier ! Propose Dyane qui prend un malin plaisir faire dans la provocation.

– Bon, bon

 

Dyane se précipite sur la bite de l’Oulm, utilisant tout son savoir-faire pour l’emmener près de la jouissance, le type ne tarde pas ) gémir et une goutte de liqueur séminal apparait à la sortie du méat.

 

– Allez, Ducon, tu peux me bourrer maintenant !

– Je fais quoi ? Demande-t-il à Fulgoll.

– Eh bien tu la baise, crétin !

 

L’affaire ne dura que quelques courtes minutes sans que Dyane ne ressente quoi que ce soit.

 

Elle va pour se relever…

 

– Qu’est-ce que vous faites, restez et à votre place et désignez trois autres mâles !

– Ah, non, ça suffit ! Protesta Dyane en se relevant.

– Mais le rite de l’offrande n’est pas terminé ! objecte Fulgoll.

– J’ai dit « ça suffit’ !

– Nous allons être obligé de vous attacher.

– Essaie un peu, connard !

 

Et avant qu’on ait le temps de la maîtriser, Dyane envoie une gifle magistrale au visage de Fulgoll. Ce dernier est désarçonné, ce doit être la première fois qu’on le gifle.

 

– On arrête tout, il y a un problème, emmenez-la et fouettez-la, et ensuite au cachot ! Cette créature n’est pas une offrande, c’est peut-être une sorcière ou pire, il faut qu’on débatte.

– Mais ça va pas, non ? Bande de cinglés !

 

Mais ses protestations sont vaines, la pauvre Dyane est bel est bien maîtrisée, attachée et flagellée, et c’est à poil, le dos et les fesses marquées, et la rage au ventre qu’elle vient nous rejoindre. Evidemment elle s’en prend à moi.

 

– Bravo pour ton plan foireux, t’as vu mon dos et mon cul ?

– On y a eu droit aussi…

– Il y a trois connards qui m’ont passés dessus. Comme partie de plaisir, j’ai connu mieux ! Bon, on fait comment maintenant ?

– On va attendre qu’ils se calment et après ils vont nous libérer, ils fonctionnent toujours comme ça… Intervient Alexandra.

– Vous, je ne vous ai rien demandé, vous êtes qui d’abord ?

– C’est Alexandra, la capitaine de vaisseau dont je t’ai parlé.

– On peut m’expliquer un peu, parce que là je suis un peu paumée.

 

Je lui expliquais ce que je savais, c’est à dire pas grand-chose et Alexandra compléta.

 

Et faute de mieux nous avons attendu

 

– Et Jira, elle est où Jira ? Finit par s’inquiéter Fulgoll.

– On l’a vu tout à l’heure, elle ne doit pas être bien loin.

– Alors ça va. On se réunira plus tard, mais pour l’instant, je manque d’idées.

 

En fait, Jira, dès qu’elle perçut la confusion régnant à notre retour, prit la poudre d’escampette, et se faufila au fin fond des grottes, là où commençait l’ancien labyrinthe. Contrairement à l’autre celui-ci était balisé et on ne pouvait s’y perdre pourvu néanmoins que l’on s’y retrouve entre les différentes balises. Mais l’endroit était tabou, aucun Oulm n’osait s’y aventurer, de peur d’y rencontrer un Skorg.

 

Mais Jira n’avait pas peur des Skorgs, elle trouvait qu’ils étaient plus bêtes que méchants et n’avaient jamais compris pourquoi Fulgoll et les autres leur faisaient si mauvaise réputation.

 

Ce labyrinthe était par endroit jalonné de minuscules piécettes laissées dans un état de saleté repoussante puisque personne ne venait nettoyer.

 

C’est néanmoins dans l’une d’elles que Jira se posa afin de réfléchir.

 

Elle savait que Fulgoll la punirait pour être sortie des cavernes avec les étrangers. Elle n’aimait pas les punitions débiles que lui infligeait son mari quand elle faisait des bêtises, comme la laisser attacher des heures contre un mur après l’avoir cravaché ou pire la faire sodomiser par Gayascoh et son énorme bite.

 

« En toute logique », se dit-elle, « Stoffer va être puni avec ses compagnons, quant à cette Dyane, elle va servir d’offrande, normalement quand Fulgoll aura passé sa colère, il les libèrera et je pourrais réapparaître »

 

Karl Ritter, l’ancien lieutenant d’Alexandra croise Bildor, un Oulm entre deux âges, les deux hommes se sont liés d’amitiés et s’échangent de temps à autres des caresses très spéciales.

 

– T’as des nouvelles ?

– C’est pas bon, la fille a refusé l’offrande et a giflé Fulgoll. Apparemment il ne sait pas quoi faire.

– Il n’envisage rien de violent, j’espère ?

– Violent, non, mais il peut faire la même chose qu’aux deux Skorgs qu’on avait capturé.

– Ceux qu’on a retrouvé morts dans leur cachot ? Il leur a fait quoi ?

– Personne ne leur a apporté à manger ou à boire, ils sont morts de soif.

– Il va pas faire ça ?

– S’il ne sait pas quoi faire, il ne fera rien, dans ce cas il peut laisser mourir les gens qui sont au cachot.

– Faut faire quelque chose ?

– Mais on ne peut rien faire.

– Il n’a pas foutu Jira au cachot quand même ?

– Jira est partie on ne sait pas où .

– Bon je crois savoir où elle va se planquer, mais ça ne résout pas le problème, il faut que Fulgoll entende raison.

– Ça c’est impossible. Répond Bildor.

– Alors il faut l’éjecter de son poste.

– On ne fait pas ce genre de choses, voyons !

– Et pourquoi ?

– Ce serait inconvenant

– Bon je vais voir ce que je peux faire. Répondit Ritter qui décidemment ne comprenait pas la logique de ces gens-là.

 

Il se précipite en direction du fond des grottes. Arrivé à proximité du vieux labyrinthe il appelle :

 

– Jira, Jira !

– C’est qui ?

– Karl !

 

Ils se rejoignent.

 

– Qu’est-ce que tu fous la ? Demande Jira.

– Je suis inquiet pour les prisonniers…

– Mais non, Fulgoll va les libérer.

– Pas sûr. l’offrande s’est rebellée

– Mais enfin, ça ne se fait pas !

– Bildor m’a dit que Fulgoll ne sait pas quoi faire et quand il ne sait pas quoi faire, il ne fait rien, donc il est capable de ne pas les libérer et de les laisser crever.

– Moi je vais les libérer, annonça Jira avec emphase.

– Bon d’accord, tu les libères et après ?

– Après on les conduit ici.

– Et l’eau et la nourriture ?

– Pour ça je compte sur toi.

– Mais enfin ce genre de situation, ne pourra pas durer…

– On gère déjà ce qui est urgent, pour la suite on verra. On va attendre que tout le monde soit couché…

 

On commence à trouver le temps long dans notre cachot et la soif se fait sentir. On tambourine à la porte mais personne ne nous répond.

 

– Ils le font exprès ou quoi ?

– Non, l’acoustique est très mauvaise et cet endroit est un peu isolé du reste, donc il est possible qu’ils ne nous entendent pas. Précise Alexandra.

– C’est d’un gai ! Rouspète Dyane.

– Ce n’est pas la première fois que l’autre abruti s’amuse à me punir, mais d’habitude le temps de cachot est beaucoup plus court, explique Alexandra.

 

Je sens Alexandra angoissée, j’ignorais bien sûr qu’elle ne pouvait s’empêcher de penser à l’épisode des Skorgs morts de soif, mais elle eut la délicatesse de ne pas nous faire partager ses craintes, L’épisode des Skorgs, je ne l’ai appris que plus tard.

 

On a commencé à avoir sacrément faim et soif, et puis il fallait bien satisfaire quelques besoins naturels, alors on a pissé par terre dans les coins.

 

– Si on ne vient pas nous rechercher, il faudra qu’on boive notre urine ! Nous précisa Alexandra, ça nous aidera à tenir un peu plus longtemps.

 

Je sais, c’est dans tous les manuels de survie. On a fini par essayer de dormir…

 

Dans ces cachots qui n’étaient probablement pas des cachots à l’origine et qui date du temps des précurseurs ou d’une autre civilisation disparue, il n’y a aucune serrure mais la porte ne s’ouvre que de l’extérieur. L’idée qu’une personne puisse venir en aide aux prisonniers n’a effleuré personne, donc l’endroit n’est pas gardé.

 

La porte s’ouvre et Jira apparait.

 

– Je viens vous libérer et vous mettre à l’abri, il va falloir me suivre, il faudra faire vite et doucement… Allez en route !

– Il s’est passé quelque chose ? Demande Alexandra.

– Oui mais les explications se sera tout à l’heure. Et puis toi, la sorcière, je ne veux pas t’entendre, tout ça c’est de ta faute…

– Ben voyons…

 

Quelques minutes plus tard, nous étions dans le vieux labyrinthe où Karl nous attendait avec de l’eau et de quoi manger. On s’est choisi une sorte d’alvéole assez large dans laquelle on pouvait tenir à six.

 

On boit un coup de bon cœur, Karl repart et Jira, très énervée commence les hostilités en s’en prenant à Alexandra.

 

– Toi, la sorcière, tu aurais demandé l’autorisation de Fulgoll pour la sortie, on n’en serait pas là.

– On se calme, je ne pensais pas qu’il nous ferait toute une histoire.

– N’empêche que t’es une sacrée conasse.

 

Et la voilà qui lève la main sur l’ancienne capitaine. Celle-ci esquive et les deux nanas roulent par terre en se crêpant le chignon.

 

Evidemment la pauvre Alexandra ne fait pas le poids (c’est le cas de le dire) et Jira porte tout son corps sur elle. Et alors que l’ancienne capitaine tente de se dégager en tirant les cheveux de son adversaire, cette dernière lui mord le bras.

 

Nerren, les autres et moi-même avons un mal fou à les séparer.

 

à suivre

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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 16:40

Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 4 – Capitaine Alexandra Ponga par Nicolas Solovionni

 Trio2

 

 

Nous sommes donc passé à table, l’assistance est plus nombreuse que tout à l’heure, j’ignore pour l’instant combien ils sont en tout d’autant que je ne vois aucun gosse.

 

Je m’attendais à des racines ou à un ragout d’insectes, mais pas du tout, on nous a servi du laznok, une viande blanche pas mauvaise, un vague gout de poulet un peu filandreux. C’est servi avec des champignons qui je l’espère ne sont pas venimeux. Quant à la boisson, c’est un espèce de machin légèrement alcoolisé d’un jaune pisseux.

 

Jira est assise à côté de moi, de temps en temps elle me roule un patin ou me tripote la queue, ça va, ces gens-là sont décontractés et ne semblent pas connaître la jalousie.

 

Je remarque, attablés à une table un peu éloignée, deux personnages atypiques, c’est un homme et une femme, leur peau est plus sombre que celles des autres et ils sont moins gros. Au cours de la séance de baise la femme n’a pas tenté de m’approcher, mais il me semble bien me souvenir qu’elle est venue solliciter Dilos.

 

Bref échange de regards, j’ai compris, la dame veut me dire quelque chose. Si c’est une déclaration d’amour, j’ai peur de ne plus pouvoir fournir…

 

Ça boit beaucoup, des couchettes sont disposés au fond de la grotte, certains quittent les tables pour aller piquer un roupillon. Fulgoll nous prévient qu’il va se reposer et nous informe que si nous désirons en faire autant…

 

Je me lève.

 

– Où tu vas chéri ? Me demande Jira.

– Je reviens, je vais dire bonjour à quelqu’un.

– La sorcière, elle est moche, elle est maigre.

– C’est juste pour dire bonjour !

 

Je m’approche de la dame.

 

– Capitaine Ajas Stoffer.

– Capitaine Alexandra Plonga, je devrais dire ex-capitaine du « Buffon », on peut parler librement, ces gens ne sont pas méchants, voici Karl Ritter qui était mon ingénieur de bord. Les autres sont morts et le vaisseau a explosé. Me répond-elle avec un étrange sourire

– Mais…

– On est en quelle année ? J’ai perdu la notion du temps, au début je faisais des petits bâtons chaque jour pour avoir une idée et puis j’ai laissé tomber…

 

Je lui précise.

 

– Putain, ça fait 16 ans qu’on est là, le temps a passé trop vite. Vous êtes arrivés comment ici ?

 

J’aurais préféré qu’elle me raconte mon histoire avant que je raconte la mienne, mais bon…

 

– Votre vaisseau n’est pas détruit ? Me demande-t-elle.

– Non, pourquoi ?

– C’est bizarre, en principe les Skorgs détruisent les vaisseaux.

– Les quoi ?

– Les Skorgs ! Bon je résume un peu, j’entrerais dans les détails plus tard…

 

Mais voilà Jira qui déboule avec ses gros nénés.

 

– Alors mon chéri tu m’abandonnes, tu m’as dit que c’était juste pour dire bonjour.

– C’est qu’on a plein de choses à se raconter… Commençais-je.

– Tu peux rester Jira, tu ne nous déranges pas, on cause un peu et après tu pourras profiter d’Ajas,

– On peut le baiser toutes les deux, s’il te trouve à son goût.

– Bof, il y a longtemps que je ne suis plus désirable ! Se désole Alexandra.

– Ne dites pas ça tous les âges ont leurs charmes.

– Arrêtez vos conneries sinon, je vais vous prendre au mot.

– Vous pouvez me prendre au mot, mais racontez moi d’abord votre histoire.

– Non, capitaine, j’ai trop envie, je suis en manque, j’ai essayé d’approcher votre collègue tout à l’heure mais il était trop occupé avec toutes ces dodues, et en plus il baisait la fille du chef !

– Alors d’accord !

– Et moi, je fais quoi ? Demande Jira.

– Ce que tu veux. Répond Alexandra. Je t’ai dit que tu ne nous gênais pas !

– Hi ! Hi :

 

Alexandra nous emmène dans un coin discret, bien que la notion de discrétion ici semble un peu particulière.

 

– J’essaie de ne pas trop me laisser aller, je me lave tous les jours, je me coiffe… Me précise l’ex-capitaine. Avant j’étais un peu l’attraction, l’attrait de la nouveauté, vous comprenez ? Et puis ils se sont lassés de moi, alors parfois je me débrouille avec les femmes, elles sont toutes à moitié gouines ici…

– Et Karl ?

– Il est bien gentil mais on n’accroche pas vraiment tous les deux, je veux dire sexuellement… Bon revenons à nos moutons, j’espère que votre proposition n’était pas faite uniquement par politesse, parce que je j’ai très envie de vous solliciter.

– Solliciter-moi ! J’espère simplement être à la hauteur, Jira m’a un peu épuisé.

– Vous les trouver comment, mes nichons ?

– Evidement ils sont plus petits que ceux de Jira…

– Ne me répondez pas à côté !

– Je me ferais un plaisir de les sucer !

– Pourquoi pas ? Mais avant vous allez me pincer les tétons.

 

C’est vrai qu’elle a de très gros tétons, il ne sont pas hypertrophiés, mais il sont néanmoins très gros .

 

Je les prends dans mes doigts, je pince.

 

– Plus fort !

– Comme ça !

– Encore plus fort, n’ayez pas peur de me faire mal.

– Maso ?

– Je vous expliquerai tout à l’heure. Faites-moi des tas de misères, j’en ai envie.

 

Je ne suis pas spécialement adepte des jeux sado-maso, mais tant que ça reste un jeu raisonnable, je peux faire avec.

 

– Mordillez-le maintenant, mais attention ne me blessez-pas.

– Soyez sans crainte, je ne suis pas un cannibale !

 

Je mordille et je lèche en même temps. En fait j’adore lécher les tétons des femmes.

 

Elle commence à apprécier, elle gémit, elle transpire…

 

Et pendant ce temps-là, Jira a trouvé à s’occuper, ne trouvant rien d’autre à faire que de me doigter le trou du cul ! Je m’en fous j’adore ça ! Je lui fais un petit sourire amical pour lui faire comprendre qu’elle peut continuer.

 

– Si tu veux me cracher ou me pisser dessus, je veux bien ! Me dit Alexandra.

 

Lui pisser dessus, ça ne pose pas de problème, les jeux uros m’ont souvent amusé, cracher c’est une autre paire de manches, je ne vois pas bien l’intérêt. Je lui explique brièvement.

 

– Chochotte ! Qu’elle me dit.

– On me l’avait pas encore dit celle-ci !

– Viens m’embrasser !

 

Voici donc un brusque et étonnant changement de programme, mais je ne saurais m’y soustraire.

 

J’embrasse donc goulument le capitaine Alexandra, un long baiser, sensuel et passionné. Qu’est-ce qu’elle embrasse bien la nana ! Je n’aurais pas cru.

 

– Ça t’a plus ? Me demande-t-elle

– Il faudrait être difficile.

– Tu as conscience que quand on fait ça, nous échangeons nos salives !

– Ben oui, bien sûr

– Si tu me craches dessus, ce ne sera pas une salive différente, ce sera la même !

– Euh !

– Réfléchis-y.

– D’accord j’y réfléchirais.

– Tu vas me trouver folle, mais j’aimerais te demander encore autre chose !

 

Je m’attends au pire !

 

– Il y a longtemps qu’on ne m’avais pas traité de tous les noms dans notre langue… Si tu pouvais te lâcher.

 

Si ce n’est que ça, je peux lui faire plaisir, mais je la trouve un peu compliquée la dame !

 

Je recommence à lui « maltraiter » ses jolis tétons »

 

– T’aimes ça, grosse pute, morue, trainée, salope, poufiasse, saute-au-paf !

– Mets-y un peu plus de conviction !

– Je ne suis pas un bon acteur !

– Crache, pisse !

 

Je veux bien essayer de pisser d’autant que pour l’instant ma bite est restée demi-molle. Je me concentre un peu et je l’arrose,, elle accueille mon urine la bouche ouverte avec un expression de béatitude incongrue.

 

– Maintenant, viens me lécher la chatte ! La bonne chatte de pute !

 

J’arrive, je me précipite… et pendant ce temps-là Jira décidément infatigable continue de me doigter l’anus. Elle va finir par se taper des crampes !

 

Quel fouillis ! Sa chatte trouve le moyen d’être encore plus poilue que celle de Jira. Mes doigts se frayent un chemin dans toute cette broussaille afin que ma langue puisse opérer.

 

Elle a mouillé d’abondance , mais l’odeur et le goût sont moins prononcé que chez Jira. C’est normal chaque femme est différente, non ?

 

Je lape comme un gros minet le ferait de sa gamelle de lait, Alexandra gémit, sa respiration devient saccadée. Je lui porte l’estocade en effleurant son clitoris du bout de ma langue. Encore une qui part au quart de tour, ce doit être le climat local qui veut ça !

 

Elle m’attrape la queue, la masturbe un peu avant de la faire glisser en bouche. Je ne tarder pas à avoir la bite raide comme un bout de bois

 

– Baise-moi, baise-moi ! Me supplie-t-elle

 

Pas de problème, je fais signe à Jira de me lâcher le cul et je m’approche stratégiquement.

 

– Non pas là !

 

Ah, bon ! Encore une adepte des amours sodomiques, mais j’aurais mauvais grâce à m’en plaindre.

 

Je lui fais une petit léchage préalable, j’adore lécher un joli cul.

 

– Tu aimes l’odeur de mon cul ?

– J’adore !

 

Je ne vais pas la contrarier d’autant que je n’ai pas besoin de mentir, trouvant la chose bien agréable.

 

Puis j’approche mon dard qui² entre comme dans du beurre, je lime en cadence, je suis bien, j’adore la sodomie qu’elle soit active ou passive..

 

Alexandra m’a expliqué bien plus tard, qu’au début elle se faisait prendre par derrière pour éviter de tomber enceinte. Depuis elle est ménopausée, mais elle a gardé l’habitude et le goût de la pénétration anale.

 

J’ai eu un peu de mal à venir, la fatigue sans doute, mais Alexandra étaient aux anges, perdue dans l’extase de sa jouissance.

 

Jira m’a remis ses doigts dans le cul, du coup ça m’a aidé à jouir.

 

Orza04

 

Quand je me suis retiré, je pensais que Jira allait de nouveau précéder à mon nettoyage intime. Je t’en fiche ! La voilà qui se précipite vers Alexandra, les deux femmes se roulent un patin d’anthologie en se pelotant comme des ventouses.

 

Spectacle étonnant de ces deux femmes complètement différentes mélangées l’une dans l’autre se caressant dans tous les sens et finissant par on ne sait quels mouvements d’acrobaties par se retrouver tête bêche, chattes contre bouches, un soixante-neuf en quelque sorte, qui dura jusqu’à ce que ces dames jouissent encore et encore…

 

Il fallut bien que ça cesse, et Jira, bonne fille, alla nous chercher à boire.

 

– Alors cette histoire ? Demandais-je à Alexandra.

– J’avais entendu des trucs sur cette planète, en fait des légendes débiles, mais je me suis dit « on ne sait jamais ». On s’est pointé ici, très vite on a perdu le contrôle des commandes, on a atterrit ici on ne sait pas trop comment. La trouille qu’on a eue. ! On a été accueilli par Fulgoll qui était déjà le chef à l’époque. Et quand le vaisseau a explosé, ils nous ont gardé.

– Le vaisseau a explosé ? Un accident ?

– Non ce sont les Skorgs.

 

Elle a déjà évoqué de nom tout à l’heure…

 

– Les quoi ?

– Il y a quelques années, un vaisseau est arrivé ici, apparemment leurs occupants ont refusé de rencontrer les Oulms, le lendemain leur vaisseau explosait, on ne sait pas ce qui s’est passé. Quelques semaines après un second vaisseau est descendu, sans doute venait-il au secours du premier, la même tragédie s’est répétée..

– Mais ça veut dire que mon vaisseau est en danger ?

– Probablement ! S’il reste du monde à l’intérieur, vous devriez les faire sortir.

– Mais je ne comprends pas, Fulgoll m’a laissé entendre qu’on pouvait commercer… Il bluffait alors ?

– Non il semble certain que votre vaisseau ne sera pas détruit. Il se fie sur le dernier vaisseau à s’être posé ici, il a pu repartir mais les circonstances étaient très particulières. Mettez vos gens à l’abris et je vous raconterais tout au retour.

 

Quelle salade !

 

– Mais je fais comment pour sortir à l’extérieur ? M’inquiétais-je

– Demandez à Gayascoh, c’est lui le maître du labyrinthe.

– Il roupille ! Je le réveille ? Tu ne peux pas m’accompagner, toi ?

– Ben non, je n’y arriverais pas…

– Comment ça, tu ne peux pas sortir ?

– Non ! Et je n’ai jamais essayé, il n’y a rien à voir dehors, mais ça aussi je te l’expliquerais plus tard.

 

Jira insiste pour m’accompagner, m’expliquant qu’elle n’a jamais vu un vaisseau spatial. Je ne vois pas comment refuser…

 

Et nous voilà partis. Je me demande comment fait Gayascoh pour s’y retrouver dans ce labyrinthe? Je me dis que les traces de nos pas à l’aller dans la poussière doivent permettre de s’y retrouver. Mais je ne vois plus nos traces de pas, du moins par partout. Je n’y comprend plus rien.

 

Pour l’instant mon joli vaisseau, le Rosa Monda est toujours là. Je demande l’ouverture. Jira veut absolument rentrer avec moi, elle devient collante, la dodue !

 

Stupeur de Dyane, de Nerren et des autres qui me pressent de questions.

 

– Où sont Dilos et Nadget ?…

– Ils vont bien, rassurez-vous.

– Et cette dame ? Elle ne va pas avoir froid habillée comme ça ? Persifle Dyane.

– Je me suis fait une copine, elle s’appelle Jira.

– Vous êtes aussi une offrande ? Demande cette dernière à Dyane.

– Qu’est-ce qu’elle raconte ?

– Je t’expliquerais, pour l’instant réunis tout le monde, on a une urgence.

– Une urgence de quoi !

– Je vais expliquez tout ça.

 

Je prends donc la parole devant tout l’équipage :

 

– En deux mots, il est possible que le vaisseau soit en danger, il y a ici des abrutis qui s’amusent à les faire exploser

– Ça expliquerait les carcasses qu’on a vu un peu plus loin. Intervient Nerren.

– Ah, t’as vu des carcasses ?

– Oui, on a été refaire un tour…

– Donc, pour l’instant tout le monde prend son barda et on va se mettre à l’abri…

 

Nerren proteste, ce n’est pourtant pas son genre de discuter mes ordres.

 

– Et si le vaisseau est détruit, on fait quoi ?

– On aura la vie sauve…

– Y’a que Dilos qui aurait pu nous faire un bricolage pour qu’on puisse repartir en manuel, pourquoi il n’est pas avec toi ?

– Il s’est trouvé une copine.

– Bon, je suppose qu’on n’a pas vraiment le choix.

– Pas vraiment non !

 

On a laissé l’équipage à l’entrée de la grotte avec des vivres. Et nous sommes donc retournés chez les Oulms avec Nerren, Micky et Dyane en empruntant une nouvelle fois cet intrigant labyrinthe. Je ne sais pas si nous sommes rentrés par le même chemin que celui qui nous a fait sortir, n’ayant pas le sens de l’orientation si développé, mais je suis en revanche pratiquement certain que nous ne sommes pas passé par les mêmes couloirs que la première fois.

 

On ne s’attendait vraiment pas à ce qui nous est arrivé à la sortie du labyrinthe….

 

Gayascoh échange quelques mots à voix basse avec un type, ce dernier se sauve en hurlant je ne sais quoi. Gayascoh nous fait signe de ne pas bouger. J’avoue ne rien comprendre.

 

Et soudain, une meute hurlante et gesticulante s’empare de nous, nous immobilise et nous entraîne je ne sais où. Je proteste, je crie, je vocifère, je tempête, et Nerren crie encore plus fort que moi, et Micky est au bord de l’évanouissement.

 

Quant à Dyane… elle est où Dyane ?

 

– Mais enfin, c’est quoi ce cirque, vous pourriez au moins nous expliquez ? Vous êtes devenus muets ou quoi ?

 

On arrive dans une salle et on nous attache debout le visage contre le mur, on nous arrache nos vêtements en ne nous laissant que nos chaussures.

 

– Qu’est-ce qui se passe ? Me demande Nerren, complètement paniqué.

 

Si je le savais…

 

Il fallait bien qu’un jour mes aventures se terminent tragiquement. J’ai toujours été un peu fataliste. Mais là j’ai l’impression que nous allons être torturé. Mourir je veux bien l’accepter, puisque c’est notre sort à tous, mais pas comme ça !

 

Fulgoll se pointe.

 

– Nous sommes très déçus, d’abord vous avez quitté notre clan sans autorisation et avec la complicité de la sorcière…

– Mais on ne savait pas que c’était interdit…

– Fallait demander ! Ensuite vous nous avez caché une offrande que vous comptiez garder pour d’autres que nous.

– Attendez, on peut peut-être s’expliquer…

 

En guise d’explication, je reçois un coup de cravache dans le bas du dos. D’autres suivent sur les fesses, sur le dos… je gueule, Nerren qui subit le même traitement ?gueule encore plus fort que moi. Quant à Micky, j’ai peur qu’il nous fasse une syncope. Cela dit soyons objectif, leurs cravaches ou ce qui en tient lieu ne sont pas si redoutables, certes ça fait mal, mais ça reste supportable. Non, ce qui m’inquiète c’est ce qu’on va faire de nous ensuite.

 

Je ne sais pas combien de temps ce supplice a duré ni combien de coups de cravache nous avons reçu toujours est-il qu’ on finit par nous détacher et nous conduire dans un cachot faiblement éclairé par un machin fluorescent.

 

Un corps est blotti au fond du cachot, une femme dont je n’aperçois d’abord que le dos qui a été flagellé. Elle sort de sa torpeur.

 

– Alexandra !

– Ben oui.

 

Je m’approche d’elle, la caresse doucement.

 

– Les salauds ! Qu’est-ce qu’il t’on fait ?

– La même chose qu’à toi, on dirait !

– Mais c’est quoi ce cirque ? Qu’est-ce qu’ils vont nous faire, maintenant ?

– Rien, quand ils seront calmés, ils nous délivreront, ils fonctionnent comme ça.

– C’est des malades !

– Des grands gosses, plutôt, les unions entre cousins ça finit par laisser des traces.

– Il y avait une femme avec nous, j’aimerais bien savoir où elle est passée ?

– Ah ! Je comprends mieux, ils ne vont pas lui faire de mal, mais ça peut compliquer la situation.

– Comment ça ?

– Ils vont la prendre pour une offrande, si elle joue le jeu, ça va bien se passer, si elle résiste, ben je ne sais pas trop.

– Elle est en danger ?

– En danger non, pas vraiment, mais ça va devenir compliqué.

– Mais toi, qu’est-ce que tu fous là ?

-J’ai fait l’erreur de ne pas avoir prévenu Fulgoll de votre sortie vers votre vaisseau, c’est idiot parce que je lui aurais demandé, il n’aurait pas dit non, mais ce mec est trop susceptible.

.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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