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Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 18:03

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) –31 – Chez Winah par Nicolas Solovionni

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Thémes abordés : bisex féminine, doigtage masculin, engodage masculin, feuille de rose, lesbos, prostitution, scato légère, science fiction, trio, uro.

Quand le Stratus, le vaisseau du Capitane Murenko sur posa sur le tarmac du cosmodrome de Vargala-Station ce fut le moment des séparations. Karita fit ses adieux à ses deux anciennes camarades de captivité et aux cadres de l’équipage. Sur les conseils de Murenko, elle s’en irait travailler quelques temps à la « Maison Parme ».

Une barge pilotée par Eymone et occupée par Rachel et Florentine sortit du ventre du vaisseau. Une procédure déclarée illégale, mais ici les autorités portuaires laissaient faire. Elle se posa dans la jungle toute proche, puis actionna le retour automatique. Les trois jeunes filles aidées par une carte prirent à pied le chemin du bouiboui de Winah.

A cette heure, le rade de Winah n’est pas encore ouvert, mais la gérante a été mise au courant et briefé par Murenko et ouvre aux jeunes femmes.

- Murenko m’a prévenu, mais il m’avait dit deux filles… vous êtes trois…
- Je ne suis que l’accompagnatrice, je m’en vais, je vous les confie ! Déclara Eymone.

Bisous, bisous.

- Je veux bien rendre service mais j’ai plus de place pour l’instant, je peux vous installer dans la réserve, mais ça va craindre ! C’est qui Rachel ?
Moi !
- En ce qui vous concerne : Interdiction de sortir le temps qu’on vous prépare une fausse identité, il y en a pour huit jours à peu près ! Et vous, vous êtes sûre que vous ne voulez pas travailler un peu ?
- En cuisine, si vous voulez ? Répondit Florentine.
- En cuisine, on est complet. Si vous changez d’avis faites-moi signe, les filles ne sont pas malheureuses ici, vous n’aurez qu’à leur demander.

La réserve était un local exigu, en le découvrant les deux femmes tirèrent une drôle de tronche.

- On va vraiment dormir ici ?
- J’ai rien d’autre pour le moment ! On va vous donner des bouquins, des jeux, de quoi vous occuper. La petite porte au fond, c’est les chiottes et un petit lavabo, ce n’est pas la première fois que je cache quelqu’un…
- Et pour les repas ?
- Je descendrais un plateau pour Rachel ! Toi tu pourras manger dans la salle.
- On n’a rien pour payer !
- C’est Murenko qui régale ! Je préviendrais mon personnel que je planque pour quelques jours une nana qui a eu des ennuis dans un bordel avec un client, tu ne dois pas dévoiler ton identité et personne ne doit savoir que vous êtes deux en bas ! Et moins tu parleras mieux ça vaudra.

Le personnel, c’était la blonde Poupette, la « pute » maison attachée aux services de Winah depuis plusieurs années et Schlumberg son homme de main (voir le premier tome) et homme à tout faire. Winah louait aussi des chambres à des prostituées occasionnelles et en ce moment elle affichait complet.

Si Florentine et Rachel s’étaient amusées ensemble sur le Siegfried 7 et au début de leur capture, leur libido était redescendue à la cave pendant leur internement dans le domaine de Pacheco.

Le premier jour les deux femmes s’occupèrent comme elles le purent, lecture, jeux divers et causette, jusqu’à ce que Florentine provoque Rachel.

Attention passage un peu scato, âmes sensibles s’abstenir

- Je vais pisser, tu veux regarder ?
- Non pourquoi ? Répond Rachel
- Ça t’aurait rappelé des souvenirs.
- T’es sûre que c’est pour ça ?
- Viens me regarder au lieu de poser des questions.
- Si ça peut de faire plaisir !
- T’es pas obligée, sinon on peut jouer aux dominos !
- Si tu veux un câlin, on peut peut-être le faire de façon plus romantique.
- L’un n’empêche pas l’autre ! Alors tu viens ? Insiste Florentine
- J’arrive ! Je suppose que tu veux me pisser dessus.
- Tu veux bien ?
- Si tu m’embrasse d’abord !

Sans problème Florentine offrit ses lèvres à Rachel. Le baiser ne fut pas longtemps sage et les deux femmes ne tardèrent pas à retrouver la fougue amoureuse qu’elles avaient connues ensemble à plusieurs reprises et parfois dans des circonstances dramatiques (voir tome précédent).

Tout en s’enlaçant, elle se débraillèrent, chacune cherchant à caresser l’autre, les seins, les fesses, les cuisses, partout…

Florentine se recula un moment.

- Tu sais, je vais te dire, j’ai vraiment beaucoup envie de pisser.
- O.K. on va gérer ça ! Répondit Rachel en se couchant sur le sol.
- Attends, je vais poser une serviette, sinon on va en foutre partout.

Le sexe de Florentine était désormais collé contre la bouche de Rachel. Celle-ci se régala des premières gorgées mais fut incapable de suivre le débit de sa partenaire. Ça coulait partout, sur le visage, sur le cou, sur la poitrine… et sur la serviette.

Rachel se fit provocatrice en se badigeonnant la poitrine avec l’urine. Florentine ne se déroba pas et vint lui lécher les tétons, les faisant durcir sous les coups de sa langue agile. Zarouny31a

- On est vraiment cochonne, hein ? Commenta Rachel.
- On ne fait de mal à personne.
- Tu jouais à ça avec Karita quand on était chez Pacheco ?
- Ça m’est arrivé et d’ailleurs elle m’a dit qu’elle adorait ta pisse, elle me disait « une pisse de rousse c’est génial » Répondit Florentine.

Elle se mirent à rire.

- Et tu as été plus loin avec elle ?
- Si l’on peut dire ! Un jour qu’on était bien parties toutes les deux elle m’a demandé de lui nettoyer le cul !
- Et tu l’as fait !
- Oui !
- Ça m’a follement excitée de faire ça ! Et toi ?
- Ben moi aussi !
- Raconte ! Demanda Rachel
- Un jour, je l’ai regardé chier, elle m’avait demandé si ça m’intéressait, j’ai voulu un peu me tester. C’était bizarre, d’un côté je me disais que c’était dégoûtant et d’un autre j’étais fasciné, par ce gros boudin bien moulé qui sortait de son trou du cul.
- Quel langage !
- Je te choque ?
- Non tu m’excites
- Tu veux que j’essaye ? En poussant, je peux peut-être…Proposa Florentine

Mais ça ne le fit pas.

- Pas moyen ! Fous-moi un doigt dans le cul.

Rachel plongea son index dans l’étroit conduit et de mit à l’agiter ostensiblement d’avant en arrière.

- C’est trop bon, continue !
- Comme ça ?
- Ouiii ! Dommage qu’on n’ait pas un gode, je te l’aurais mis bien profond !
- Je peux aller en demander un à Winah !
- Non, le temps que tu te rhabilles, ça va casser l’ambiance, je vais essayer de te mettre deux doigts, ou même trois.

Rachel continua ses allées et venues dans son cul jusqu’au moment où saisie de crampe, elle dut abandonner l’affaire.

Elle ressorti des doigts maculés de matière et avec un air de défi se mit à les lécher avec ravissement.

- T’aurais pu m’en laisser. Protesta Florentine
- Fais-moi la même chose !

Les deux femmes continuèrent à s’amuser ainsi et conclurent leurs ébats en se léchant culs et chattes dans un soixante-neuf qui se termina en apothéose.

Fin du passage « scato »

Le soir, Florentine manifesta l’envie de changer d’air et prit son repas dans la salle.

- Bonjour ! Moi c’est Poupette.
- Salut, moi c’est Nadia ! répondit Florentine.
- T’es en galère qu’on m’a dit !
- Un peu, oui !
- Si tu as envie de me parler, ne te gêne pas, je sais que ça fait du bien parfois.
- T’es gentille, mais en ce moment j’ai surtout envie d’être seule.
- OK, je te laisse, mais juste un truc, t’as vu comment t’es attifée, si tu veux que je te passe des fringues et de quoi te maquiller un peu…

Mais la conversation fut interrompue par un type qui se pointa devant Poupette, qui ne la salua pas et se contenta d’un simple « on y va ? »

Ils y « allèrent » et montèrent l’escalier conduisant aux chambres…

Le lendemain matin Winah en descendant le petit déjeuner dans la réserve, déposa un grand sac.

- C’est de la part de Poupette, il y a des fringues et des trucs de maquillage. Elle ignore la présence de Rachel, mais comme vous faites toutes les deux à peu près la même taille… Je suis confuse j’aurais dû y penser moi-même.

Et à midi, Poupette aborda de nouveau Florentine.

- Ça va depuis hier ?
- Pareil ! Mais merci pour les fringues et le reste, je te fais un bisou…
- J’ai un truc à te proposer : mon client d’hier soir il a flashé sur toi. Il aimerait bien qu’on fasse un truc à trois, ça te dirait.
- Non merci !
- Il paye bien, il est propre et correct.
- J’me fous, ça ne m’intéresse pas.
- Réfléchis quand même !
- C’est tout réfléchi !

« Correct, tu parles, il n’est même pas poli son client ! »

Elle se surprit malgré tout de cette réflexion tendant à vouloir signifier que si l’individu avait été poli elle aurait pu accepter…

« N’importe quoi ! Je ne vais pas me mettre à faire la pute ! »

Pourtant Florentine n’avait rien d’une sainte-nitouche, elle s’était résignée à satisfaire les chaleurs sexuelles de Pacheco parce qu’elle y était contrainte et obligée, mais elle avait aussi fayoté pas mal en s’arrangeant pour que ces séances soient le moins pénibles possible. Et puis elle avait fait pire, à bord du Siegfried elle avait été la maîtresse du lieutenant Rodgers, une brute de la pire espèce, et elle avait fait semblant de s’emmouracher de lui uniquement pour que les autres hommes la laissent tranquille. Alors faire la pute juste une fois ? Mais elle craignait l’engrenage. Mais il y avait autre chose, Murenko ne lui avait laissé ni liquide ni carte de crédit, là elle avait l’occasion de ramasser un peu d’argent, elle pourrait s’acheter des fringues, des bricoles et même une grosse glace au chocolat !

Et toujours est-il, que l’esprit d’escalier ayant commencé son œuvre, quand elle revit Poupette dans l’après-midi, elle lui demanda : :

- Faudrait faire quoi exactement ?
- T’es d’accord alors ?
- Non, je me renseigne juste !
- On se tripote d’abord devant lui, si tu n’aimes pas les femmes, on se limite aux caresses…
- Et après ?
- Ben on s’occupe de lui, branlette, pipe.
- Pas de pénétration ?
- Si mais je peux m’arranger pour que ce soit moi qui s’y colle, sauf s’il insiste pour le faire avec toi.
- Et si on lui dit au départ que je ne veux pas de pénétration ?
- Arrête ! Ce mec n’est pas une brute, il va te limer cinq minutes maxi, ça ne va pas te tuer.
- Facile à dire !
- Alors, je l’appelle le client ou pas ?
- Je sais pas !
- T’a peur de quoi ?
- De l’engrenage
- Quel engrenage ? Personne te force !
- Bon, dis-lui que c’est d’accord ! Finit par dire Florentine en soupirant.
- Mais ne change pas d’avis au dernier moment, ce ne serait pas correct.
- Non, c’est dit, c’est dit !

Elle n’en parla pas à Rachel ne sachant trop comment aborder le sujet.

Le lendemain, en début d’après-midi :

- Je m’appelle Girotti ! Annonça le client une fois qu’ils furent tous trois montés en chambre.
- Moi c’est Nadia !
- OK ! intervient Poupette, tu nous fais notre petit cadeau ?

L’homme dépose l’argent de la prestation sur la table de chevet, Poupette le ramasse et le planque. Ils se déshabillèrent ensuite tous les trois, puis les deux femmes s’installèrent sur le lit.

Florentine regarda Poupette. Cette petite blonde potelée qui devait avoir dépassé allégrement la quarantaine avait un corps plutôt bien conservé malgré quelques légers bourrelets.

- Je vous regarde vous gouiner un peu !

De suite Poupette chercha le contact de sa bouche avec celle de Florentine, cette dernière ne se déroba pas et fut surprise de la sensualité de ce baiser, de même elle fut conquise par la douceur exceptionnelle de sa peau.

Du coup la belle rouquine se prit au jeu et ce qui devait être une exhibition soft devint de plus en plus torride, et que je te tripote les seins, que je te suce les tétons, que je te pelote les fesses et que je doigte devant, et que je te doigte derrière…

Et à force de se caresser partout et en tous sens, les deux femmes se retrouvèrent bientôt en position de soixante-neuf. Elle se lèchent, elles se doigtent en mode recto-verso, chatte et cul tout y passe…

Raclement de gorge.

C’est Girotti bandant comme un âne qui se rappelle à leurs bons souvenirs. Il les rejoint sur le lit.

- On va te sucer à deux ! Lui propose Poupette.
- Oui, mais je ne veux pas jouir comme ça !
- Ne t’inquiètes donc pas !

C’est vite dit ! Deux jolies bouches et deux langues agiles qui s’acharnent sur une bite, voilà qui en ferait partir plus d’un au paradis des jouisseurs, celui où on ne reste que quelques secondes.

Mais Poupette est une pro et en plus elle est consciencieuse. Elle n’entend pas bâcler son client.

Les deux femmes lui lâchent la bite et Poupette entreprend de s’occuper des tétons de l’homme en les tiraillant, les tortillant et même en les mordillant.

- Fous lui un doigt dans le cul, il aime ça ! Dit-elle à Florentine

Voilà qui n’était pas spécialement prévu. La jolie rousse hésite un peu à mettre son doigt dans le trou du cul d’un parfait inconnu avant de se dire que cela ne va pas la tuer et se met à doigter Girotti qui se tortille le croupion d’aise.

- Tu voudrais un petit gode ? Demande Poupette.

Bien sûr qu’il veut bien. Et le gode que Poupette sort de son tiroir est très réaliste.

- Tu veux le sucer un peu avant ?
- Oui !

Girotti se met à lécher la bite en plastique comme s’il s’agissait d’une vraie.

- Tu as vu ! C’est un vrai suceur de bite ? Dis-le que tu es un suceur de bite !
- Je suis un suceur de bites !
- Et un enculé !
- Je suis un enculé.
- Alors mets-toi en levrette, on va bien te l’enfoncer dans ton petit cul ! Zarouny31b

Aussitôt dit, aussitôt fait, Poupette introduit le gode dans le fondement de l’homme et le fait aller et venir avant de demander à Florentine de prendre le relais

Poupette se débrouille pour passer en dessous de l’homme.

- Maintenant tu vas me prendre pendant que Nadia te ramone le cul.
- J’aurais préféré le contraire ! Objecte Girotti.

Moment de flottement, Poupette interroge Florentine du regard, celle-ci fait un geste fataliste façon de dire « quand faut y aller, faut y aller ! »

Florentine s’apprête à prendre la place de la petite blonde, quand celle-ci intervient

- On va faire comme ça, mais trente secondes de pause.

Elle farfouille dans le tiroir du chevet en extrait une dosette de gel intime et le tend à Florentine.

Celle-ci comprend l’intention, si le contact du début avec Poupette l’avait fait mouiller, ce n’était plus le cas de ce qui se passait maintenant. Le gel lui permettra donc de ne pas avoir le sexe irrité,

« Brave fille ! »

On se met en place, Girotti se met à limer comme un forçat pendant que Poupette lui travaille le petit trou.

Trois minutes plus tard, l’homme prenait son pied en grognant.

Tout ce petit monde ne dit plus rien. Girotti se rince la zigounette sommairement, on se rhabille.

- Ça t’a plu ? demande Poupette à l’homme.
- Oui !

Pas d’autres commentaires, Girottii est un taiseux. Mais personne ne s’attendait à l’insolite demande qu’il fît ensuite :

- Nadia, je peux vous prendre en photo, vous êtes très belle ?
- A poil ? Surement pas !

De toute façon, elle était déjà à moitié rhabillée.

- Non, juste le visage.
- Si ça vous fait plaisir !

Il prit ensuite congé.

- C’est bizarre, il avait l’air content mais il n’a pas dit qu’il le referait avec toi…Commenta Poupette.

Et à ce moment Florentine devint blanche, elle venait de réaliser qu’elle avait donné sa photo à un parfait inconnu, Si c’était un indic, il confronterait la photo avec celles des personnes disparues dans le piratage du Siegfried 7. Si pour elle ce n’était pas forcément catastrophique, cela l’était pour Rachel

Que faire ?

Ne pouvant se confier à Poupette qui ignorait la présence de Rachel, elle se décida à en parler à Winah en l’entrainant dans un coin discret.

- Mais qui c’est qui m’a foutu une conasse pareille. ! Hurla cette dernière en envoyant une gifle magistrale à la pauvre Florentine.

Celle-ci, qui s’attendait plus ou moins à une réaction de ce genre, ne se rebiffa pas et ne put s’empêcher de faire couler ses larmes.

- Schlumberg, vient ici de suite avec Poupette ! Ordonna Winah.
- On arrive !

Winah les mit au courant des craintes de Florentine, sans toutefois évoquer la présence de Rachel.

- J’ai rien vu, j’étais en train de me rhabiller ! Se justifia Poupette.
- Ben, voyons ! Poupette je veux que tu racontes à Schlumberg tout ce que tu sais de ce client, ensuite il essaiera de le localiser et de savoir qui il est réellement.

Poupette expliqua alors que le client était un cosmonaute en bordée qui venait à chaque fois que son vaisseau atterrissait sur la planète. Après un bel effort de mémoire elle se souvint du nom du vaisseau. Schlumberg n’avait plus qu’à aller vérifier si tout cela était exact.

- Si tu apprends quelque chose de louche, préviens-moi de suite, j’aurais peut-être des dispositions à prendre ! Lui expliqua Winah.

En redescendant Florentine eut du mal à dissimuler sa mine déconfite.

- T’as un souci ?
- J’ai fait une connerie ! J’ai accepté de faire une passe avec Poupette, je voulais me faire un peu de fric, mais ça ne s’est pas bien passé, je n’ai pas envie d’en parler maintenant mais je te dirais plus tard, c’est promis.

Une heure plus tard, Schlumberg avait repéré l’hôtel où était descendu Girotti. Mais il n’y était pas, il se mit donc en planque et prévint Winah.

Il ignorait bien sûr que Girotti au lieu de revenir à son hôtel s’en était allé rencontrer son capitaine et qu’il revenait déjà vers le bar de Winah.

Celle-ci fut stupéfaite de le voir débarquer.

- Vous avez oublié quelque chose ?
- Non pas du tout, j’ai un message pour Nadia. Le voici !
- Je transmettrais.

« Putain, Schlumberg n’a pas réussi à le repérer, comment faire pour que ce mec reste ici le temps que je le rappelle ? »

- C’est que j’attends une réponse ! Insista le bonhomme.
- Ah ! Je vais voir si elle est disponible.

« Trop la chance, je vais le faire poireauter ! »

Winah se précipite au sous-sol !

- Ne bougez pas les filles, il se passe des choses !

Elle téléphone à Schlumberg.

- Le client de Poupette est revenu avec un message pour Florentine, il attend une réponse, je le fais lanterner, radines-toi en vitesse et quand il repartira tu le suivras. Grouille !
- Un message pour moi ? Demande Florentine
- Oui, je vais le lire :

« Bonjour ! Je me nomme Reynald Baranchnik, capitaine du Fitzicargo. Votre photo que je viens de découvrir fera si vous le voulez bien deux heureux, le quartier maître Girotti qui aura une belle promotion et moi-même qui vient de réaliser que la femme de mes rêves existe. Pourrons-nous nous rencontrer ce soir à 19 heures au « Furet d’or », j’ai réservé la table 18. Je vous embrasse. Je vous joins ma photo, afin que vous n’ayez pas une mauvaise surprise

- Je fais quoi ? Demande Florentine, complétement larguée.
- Je réfléchis !

Rachel ne comprend rien, mais personne ne lui explique quoi que ce soit.

Winah pourrait toujours dire que Florentine n’est plus là, mais elle craint les complications. En principe la Mafia locale veille à ce qu’aucune bagarre grave n’éclate sur Vargala-Station, cela afin d’éviter une situation qui pourrait dégénérer en chaos. Mais elle se dit que si ce Girotti et son capitaine sont des espions terriens, ils n’en ont rien à foutre et risquent de commettre d’irréparables actes… »

- Je vais répondre que t’es d’accord, pour l’instant ça n’engage à rien.

En remontant Winah fit patienter Girotti prétextant que la jeune femme « terminait » un client.

- Je peux savoir ? Demande Rachel.
- C’est l’embrouille dont je te parlais tout à l’heure, Winah va arranger ça.
- C’est grave ?
- Mais non ! J’ai tout simplement pas envie d’en parler maintenant !

Quand Schlumberg revint, il alla s’assoir tranquillement, Winah monta au premier, attendit trois minutes et redescendit.

- Florentine me dit qu’elle est d’accord.

Girotti sorti alors du rade, filé par Schlumberg.

Celui-ci fit une rapide enquête, assurément il s’agissait bien qu’un équipage en bordée. Cependant ces gens-là pouvait être manipulé par des espions terriens. Comment savoir ?

Mais Schlumberg avait plus d’un tour dans son sac. Il vit Girotti téléphoner à quelqu’un puis aller s’attabler dans un bistrot. Sans se démonter il s’assit à sa table :

- Je peux vous parler ?
- On se connait ?
- Non mais on a une amie, enfin quand je dis une amie, disons une connaissance commune.
- Ah ? Répondit Girotti.
- Je travaille un peu chez Winah ! J’ai vu que vous étiez monté avec Nadia…
- Mais enfin…
- Je ne vous veux aucun mal, je vais vous expliquer.
- J’aimerais bien être tranquille.
- Dans cinq minutes j’aurais dégagé, je vous paye à boire !
- Non merci, soyez bref !
- Je suis tombé amoureux de cette fille, mais je suis timide, et puis je ne voudrais pas mettre mes pieds n’importe où. Déclara Schlumberg
- Et alors ?
- Elle est comment en chambre ?
- Payez là, vous saurez !
- Je veux juste savoir si elle est gentille ?
- Mignonne, gentille ! Oui ! C’est tout ? Vous me laissez tranquille maintenant ?
- Parce que je la trouve mystérieuse, elle a débarqué l’autre jour, elle ne parle pas, on ne sait pas d’où elle sort…
- Et qu’est-ce que vous voulez que j’y fasse ?
- Je n’en sais rien, je ne vais pas rester chez Winah, cette fille me trouble trop.
- C’est votre problème.

« Je ne comprends pas j’ai ouvert une brèche, normalement il aurait dû relancer la conversation, me demander des détails sur tout ce que je savais, sur les activités de Winah… Changement de tactique, on va y aller carrément ! »

- Vous m’aviez dit qu’elle était mignonne et gentille, mais moi je suis sûr que vous en êtes tombé amoureux.
- Mais vous allez me foutre la paix, oui ?
- Je vous ai dit que je n’avais pas d’intentions mauvaises, mais je vous fais remarquer que vous ne faites pas le poids !
- Ce sont des menaces ?
- Non mais j’ai entendu que vous avez pris la fille en photo, alors si vous êtes vraiment amoureux dites-le moi, je vous céderais la place, bien que je ne voie pas bien ce que vous avez de plus que moi.
- Bon alors on fait un deal : je vous explique tout et après vous me foutez la paix, d’accord ?
- Dites-moi.
- Mon capitaine a eu un énorme chagrin d’amour, il ne s’en remet pas, alors il m’a dit « si tu me trouves une superbe rousse comme je les aime, je te file une super prime et une promo ».
- Ah ! Et il va la rencontrer, alors ?
- Ben oui !
- Tant pis pour moi ! Je vous laisse. Je vais noyer mon chagrin tout seul.

Girotti se demande malgré tout si ce type ne risque pas de faire des histoires à son capitaine. Il faut qu’il sache.

- Soyez pas triste, je vous paie un verre !

Stupéfaction de Schlumberg qui évidemment accepte l’invitation

Ce fut un jeu de dupe, Schlumberg fit semblant de boire tandis que Girotti buvait véritablement. Dans la conversation ce dernier ne chercha rien à savoir, mais ne dévoila rien de suspect.

« Ou alors ce mec est sincère et il ne s’agit que d’une banale affaire de cul, ou alors c’est juste un pion, dans ce cas c’est le capitaine qu’il me faut cuisiner, mais je fais comment ? »

Il décida de rentrer chez Winah.

A suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 18:01

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) –30- Baisodromes cosmiques par Nicolas Solovionni

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Thèmes abordés :  bisex féminine, bisex masculine, doigtage masculin, engodage masculin, jeux érotiques, party, science fiction, uro

Une fois que le Kiribati eut quitté le système de Novassa, il fallut bien s’installer et s’organiser, les six novasiennes qui n’avaient jamais naviguées à bord d’un vaisseau spatial furent confiées aux bons soins des douze filles qui s’étaient évadés de Simac3.

- Je compte sur vous pour leur expliquer un peu comment on vit dans la fédération terrienne, n’en profitez pas pour faire des bêtises… Déclara le capitaine Aaven.

« 18 nanas ensemble, si elles ne se crêpent pas le chignon, j’aurais du bol ! » Grommela-t-il in petto

Après quoi, il prévint Morgan qu’il avait envie d’organiser une petite fête intime au mess. Aaven aimait parfois jouer les grands seigneurs. Il possédait une petite cave personnelle fort correcte et le cuisinier du bord qui avait survécu aux différentes péripéties qu’avait connues l’équipage du vaisseau, savait se montrer inventif.

Il y avait donc autour de la table outre Morgan et le capitaine Aaven : Zarouny, mais aussi Jo Kiffer et Enrique, ainsi que Tatiana la « favorite » officielle du capitaine, Sovona que ce dernier avait invitée pour éviter de créer des conflits et Nakura, la belle eurasienne qui avait eu l’idée de faire poser le vaisseau sur le flanc ouest de la montagne.

Il ne s’agissait pas d’un banquet mais d’une sorte de casse-croute convivial, des plats froids avait été préparés par le cuistot, provenant soit des réserves du vaisseau soit des trocs effectués sur Novasssa, des pâtés, de la viande séchée, du fromage… que des bonnes choses.

Une jolie table de huit, donc, quatre hommes et quatre femmes et quand on sait qu’il y dans ce groupe quelques joyeux et joyeuses obsédés, il était inéluctable que cela finisse en orgie, surtout après quelques verres d’un excellent vin.

Morgan sans le vouloir faisait un peu office de vedette en racontant son extraordinaire escapade sur Novassa en compagnie de Zarouny et d’Arena.

Les questions fusaient, et quand on en vint à la rencontre du trio avec le groupe de Kiffer, ce dernier y alla de ces commentaires d’abord fort allusifs, puis de plus en plus crus, tout ceci dans une ambiance devenant carrément débridée. Morgan nota cependant que Kiffer avait le tact de ne pas dire certaines choses, alors il décida de se jeter à l’eau, estimant qu’il n’avait pas à avoir honte de ce qu’il avait fait.

- Se retrouver sur une planète peuplée de femmes et se faire dépuceler par un mec, faut le faire quand même ! Avoua-t-il dans l’incompréhension la plus totale.
- Tu parles de qui ? Là ? Demanda Aaven.
- Ben de moi !
- Non ?
- Si !
- Et t’as aimé ?
- Ça change, ce n’est pas désagréable, j’aime toujours les femmes et j’aime toujours Zarouny, mais ça ne lui retire rien.
- Ça alors ! Et Zarouny, t’en dis quoi ?
- Moi, ce que j’en dis ? Si je ne l’avais pas encouragé, il ne l’aurait peut-être pas fait !
- Tu l’as encouragé ? S’étonna le Capitaine Aaven
- Oui !
- Ça alors ! Et tu peux nous dire pourquoi ?
- Et non ! Ça c’est notre petit secret à tous les deux ! N’est-ce pas Morgan ?

Ce dernier approuva.

- Faudra qu’un de ces jours, je t’invite dans ma cabine ! Relança Aaven sans qu’on puisse savoir s’il plaisantait ou non. Si Zarouny est d’accord, évidemment.
- Mais, Morgan fait ce qu’il veut ! Se crut obligée de préciser cette dernière ! Moi aussi d’ailleurs.
- Dans ce cas je peux peut-être lui faire un gros bisou ? Proposa Nakura qui était assis à la gauche de Morgan.

Il n’eut pas vraiment le temps de répondre, sa voisine lui collant fougueusement ses lèvres contre les siennes.

- Si je comprends bien chacun peut embrasser sa voisine ! S’amuse Aaven.

Et joignant le geste à la parole, il enlace Zarouny qui ne proteste pas. Du coup Enrique se retrouve avec Tatiana, et Kiffer avec Sovona.

Zarouny se laisse tripoter par le capitaine Aaven. Pour le moment on est dans le flou, disons qu’on a déjà dépassé les relations de camarades de table, mais qu’on n’en est pas encore aux préludes orgiaques.

Malgré son évolution, Zarouny a continué de s’interroger, a-t-elle découvert avec Morgan, l’amour hétéro ou les relations avec ce dernier ont-ils été juste une exception après avoir été une simple occasion ?

Pour y voir clair elle aurait pu approcher Kiffer ou Enrique pendant leur séjour au pied de la montagne. Elle faillit le faire plusieurs fois, c’était si facile, il suffisait de répondre aux sollicitations déguisées qu’ils lançaient de temps à autre en s’évitant malgré tout de paraître trop lourds. Elle leur faisait comprendre alors qu’elle n’avait rien contre mais qu’elle n’était pas prête.

Mais aujourd’hui la situation était différente, déjà il y avait eu l’alcool, mais ce n’était qu’un prétexte car ils n’avaient encore pas bu grand-chose, mais le côté festif de la petite assemblée incitait à une joyeuse débauche. Il n’y avait pas trente-six solutions, ou bien quitter ces messieurs dames sous un prétexte quelconque (les migraines inopinées n’ont pas été inventées pour les chiens) ou alors rester… et assumer.

Alors Zarouny offrit ses lèvres au capitaine Aaven pendant que sa main allait explorer son entre-jambes.

Tout cela est d’un classique auquel ne nous a pas habitué le narrateur, allez-vous dire ? Attendez donc la suite !

Kiffer chuchote quelque chose à l’oreille de Sovona. Cela a l’air d’amuser la jolie métisse, et voici qu’elle se met à glisser de sa chaise et se retrouve sous la table. Ce n’est pas qu’elle soit timide, mais une fois là-dessous elle se demande si les initiatives que lui avaient soufflées son voisin de table ne vont pas sembler inopportunes. Elle remonte juste un instant.

Aaven qui bien qu’il soit fort occupé, avait perçu son manège, et interpelle Kiffer.

- Ben descend avec elle, il y a de la place pour deux, non ?

Kiffer pas trop en état de réfléchir disparait sous la table.

- Serrez vos cuisses, il y a des dangereux extraterrestres sous la table ! Plaisante Aaven.

Du coup tout le monde se prête à ce jeu improvisé et si Sovona cherche à s’infiltrer entre les jambes d’Aaven rien que pour embêter Tatiana, Kiffer ne trouve rien de mieux à faire que d’aller tripoter la braguette de Morgan.

Ce dernier ignore si c’est une femme ou un homme qui le sollicite ainsi. Il pourrait bien sûr le savoir en se contorsionnant un tout petit peu, mais il est d’humeur primesautière ce soir et n’a pas envie de se prendre la tête en se posant des questions existentielles…

Et voilà qu’on le débraguette, qu’on lui extrait la queue, qu’on la tripote, qu’on la lèche et qu’on la suce. Et la façon dont tout cela est accompli lui sied fort bien. Nakura qui est toujours toute proche de Morgan tend sa main sous la table afin de s’enquérir de l’identité du mystérieux suceur, sa main touche la joue de Kiffer, y trouve de la barbe. Elle ne dit rien mais rigole, se défait de l’étreinte de son voisin et glisse à son tour sous la table.

- On le suce à deux ? Chuchote-t-elle à Kiffer, lequel n’a rien contre cette proposition.

Merveilleuse sensation que cette double langue qui tournicote autour de sa bite. Par contre, il n’a plus de voisine. Enfin si, il en avait une, c’est Zarouny, mais elle est tellement occupée avec Aaven que c’est comme si elle n’était pas là.

Le capitaine Aaven excité comme un pou, s’empresse de déshabiller Zarouny qui se retrouve ainsi la première à être complétement nue. Mais l’exemple est vite suivi. Tout le monde se dessape avec frénésie.

Une main facétieuse tire les pieds de Morgan, il pourrait résister, mais choisît par jeu de se laisser faire, il glisse et le voici sous la table où il découvre son « agresseur »

Kiffer est comme un gosse, tout content de sa plaisanterie, Morgan remarque qu’il est débraguetté et qu’il bande comme un âne.

Les deux hommes rigolent, se chahutent et allez savoir pourquoi se retrouvent en position de soixante-neuf, les voici donc chacun suçant la bite de l’autre sous la table.

Mais tout le monde se fiche de leur absence, Zarouny s’est affalée sur la table, et la capitaine Aaven est en train de la fourrer avec énergie.

Sovona est à demi remontée de sa position et s’est logée entre les cuisses de Tatiana qui se laisse faire, les deux rivales sont donc en train de se réconcilier (une fois de plus).

Quant à Nakura, elle lèche goulument la bite d’Enrique tout en lui flattant le trou du cul d’un doigt inquisiteur.

Morgan et Kiffer commencent à avoir chaud sous la table et décident de continuer « au frais ». Morgan en aurait bien profité pour changer de partenaire, mais tout ce petit monde est décidément trop occupé. Il a tout de même un léger pincement au cœur en apercevant Zarouny se pâmant sous les coups de bites de son capitaine. Mais il se dit qu’il est quand même bien mal placé pour laisser se développer sa jalousie.

Après avoir jeté un regard circulaire sur les participants à cette joyeuse orgie, il se dit que peut-être pourrait-il se joindre au duo formé par Nakura et Enrique… Mais une main qui lui caresse les fesses le fait hésiter. Il a évidemment compris qu’il s’agissait de Kiffer, et sait pertinemment où il veut en venir. Il décide de le laisser faire et accepte de se faire écarter les globes fessiers, puis ne refuse pas le doigt qui vient lui tripatouiller le trou du cul. Il se penche, prêt à recevoir la bite dans son fondement.

- T’aimes ça maintenant, hein ?
- Oui, pourquoi ?
- Attention, on y va !

La bite refuse d’entrer, qu’à cela ne tienne, Kiffer la lubrifie de sa langue, provoquant au jeune homme de délicieux frémissement d’aise.

Seconde tentative, Morgan s’ouvre tant qu’il le peut. Ça y est ça rentre.

- Vas-y encule moi bien !
- Ça te plait mon gros cochon de te faire enculer ! Dit une voix féminine.

La voix c’est celle de Nakura, elle vient de faire jouir Enrique dans sa bouche, et du sperme dégouline de ses lèvres, de son menton, de ses seins…

- Lèche gros cochon ! Ajoute-t-elle en lui fourrant un sein sous le nez.

Morgan n’est en rien attiré par le goût du sperme, en revanche la beauté des seins de la femme le trouble. Comment concilier tout cela. Il lèche à côté, mais voilà que derrière lui les coups de boutoir de son « sodomisateur » lui font déraper la langue, et il se retrouve involontairement avec du foutre dans la bouche. Il est surpris que la chose ne le gêne pas plus que ça. Comme quoi une bonne excitation, ça facilite beaucoup de choses. Zarouny30a
Nakura souffle quelque chose à l’oreille de Kiffer qui approuve en opinant du chef.

Kiffer enserre Morgan à la taille, de façon à ce que son sexe reste enfoncé.

- Ne bouge pas on va s’assoir.

Le changement de position est un peu laborieux, n’empêche que bientôt Morgan se retrouve assis, empalé sur la bite de son partenaire, pendant que Nakura lui gobe la sienne.

Toutes ces fantaisies ont rendu la bite de Morgan prêtre à éclater, Nakura s’en aperçoit et ne voulant pas se contenter d’être passive stoppe sa fellation.

- On va finir en beauté ! Dit-elle.

Et la voilà qui s’empale le cul sur la bite de Morgan, Nos trois joyeux larrons sont désormais emboités comme des légos. La coordination des mouvements n’est guère facile, mais possède justement l’avantage de retarder la jouissance.

Tout cela est chaotique.

- On pourrait se mettre autrement ? Propose Kiffer.

Mais personne ne l’écoute et Nakura commence à jouir par le cul en braillant de façon fort peu discrète. Du coup Morgan s’active de la bite et du cul, jouissant à son tour sous les cris de sa partenaire.

Nakura se retire en nage, Kiffer un moment écrabouillé peut se remettre à ramoner l’anus de Morgan. Ça ne dure pas bien longtemps, et son orgasme est fulgurant.

Tout le monde semble épuisé, en fait ce sont surtout les hommes qui sont épuisés. Les femmes, elles auraient bien remis le couvert, Sovona s’approche de Morgan qui gentiment lui conseille d’attendre un peu…

Tatiana, pas mal éméchée, clame à qui veut bien l’entendre qu’elle a une grosse envie de pisser.

- Pisse moi dans la bouche, ça me changera du pinard ! Lui dit Nakura
- Viens là, je vais t’en filer une bonne rasade !

Nakura boit tout ce qu’elle peut, mais le débit de Tatiana est tel qu’elle ne peut pas suivre, et des lots d’urine dégoulinent de partout, provoquant un rire nerveux des deux filles.

- Attend je vais te nettoyer ! Lui dit la belle eurasienne.

Nettoyage en règle. Broute minou. Jouissance ! Elles paraissent insatiables.

Morgan s’approche de Zarouny qui lui fait un petit sourire à distance, les deux jeunes gens s’étreignent, tout va bien…

- C’était bien, t’as pas mal au cul ? Plaisante-t-elle.
- Non, c’était bien.
- Tu sais : un truc que j’aimerais bien c’est qu’on se fasse enculer tous les deux l’un à côté de l’autre.
- Ah ?
- Oui et comme ça pendant qu’on nous défoncera, on pourra se faire des petits bisous.
- On est vraiment devenus une paire de petits cochons !
- Et alors ?

Des bruits d’assiettes, de couverts, tout le monde à faim, il est temps de gouter à ces excellents pâtés !

Rachel et Florentine

Le Stratus commandé par le capitaine Yassaka Murenko vogue vers Vargala Station, il a à son bord Rachel Bernstein et Florentine McStevens, engagées comme enseigne de vaisseau sur le Siegfried7, puis vendues comme esclaves sexuelles à Juan Pacheco sur Simac3 après l’attaque du vaisseau par des pirates (c’est d’ailleurs bien plus compliqué que ça, mais on peut toujours relire Novassa le tome 2 de cette trilogie ainsi que le tout début de ce présent tome). Elles ont été accompagnées dans leur fuite par Karita l’ex favorite de Pacheco.

Rachel et Florentine ayant fait valoir leur qualification bénéficiaient des conseils avisés de Murenko qui passait beaucoup de temps en leur compagnie et qui comptait bien les embaucher de façon définitive, puisqu’elles n’étaient pas contre.

Une situation qu’Eymone, la seconde en titre du vaisseau ne voyait pas d’un très bon œil, n’ayant nulle envie que l’on empiète sur ses prérogatives professionnelles.

Par ailleurs, les relations entre Rachel et Florentine se tendaient, cette dernière avait d’abord eu le projet de rejoindre la Terre, le fait que Murenko soit d’accord pour l’engager à terme constituait une aubaine et était de nature à différer ce projet que Rachel trouvait risqué.

- Je ne rentrerai pas sur Terre de suite si Murenko m’engage, mais dès mon arrivée sur Vargala j’enverrai un message à mes parents.
- Ils savent que t’es vivante, ils ne s’inquiètent plus !
- Mais comment pourraient-ils savoir que je suis vivante ?
- Réfléchis ! Toutes les autorités portuaires ont reçu les signalements des personnes disparus dans le piratage du Siegfried 7.
- Et alors ? on est entrée clandestinement et on est partis clandestinement.
- Sauf que t’oublie une chose : Savonna et les autres après leur évasion, elles n’avaient aucun point de chute, elles ont donc été obligé de s’en remettre aux autorités qui les ont interrogées. Il est quasiment certains qu’on leur a montré les photos des passagers et de l’équipage du Siegfried. Donc ils savent pour nous deux.
- Mais ils ne savent pas où on est ?
- Justement, ce n’est pas la peine de leur dire ! Parce que même si l’enquête sur le piratage du Siegfried piétine, le simple fait de te localiser, risque de tout relancer et dans ce cas je suis cuite.
- Je ne dirais pas ce que je sais, tu sais bien que je ne suis pas une moucharde.
- La question n’est pas là, si Wilcox a parlé, je tombe.

Rappelons que le Wilcox dont il est question était la taupe infiltrée sur le Siegfried 7 afin de permettre son piratage. Après avoir manipulé Rachel lors d’une escale technique sur Mabilla, il se servit d’elle pour s’infiltrer sur le vaisseau. Wilcox n’a pas parlé est n’est sans doute pas près de le faire, puisqu’il a été abandonné par ses comparses, qui sont donc les seuls à être au courant, sur une planète sans moyen de communication. Mais cela pour l’instant, Rachel l’ignore !

- Donc si je comprends bien, je ne peux pas rassurer ma famille, parce que ça te mettrait en danger, C’est ça ?
- Ben…
- Tu ne trouves pas que tu es un peu gonflée, non seulement Madame nous a mis dans une merde pas possible, mais maintenant qu’on est plus ou moins sortie d’affaire, Madame ne pense qu’a sa petite personne.
- Mais non, je disais juste qu’il fallait réfléchir…
- Ecoute-moi bien, dès qu’on sera sur Vargala j’envoie un message à la Terre. Tu comptes faire comment pour m’en empêcher ? S’énerva Florentine.
- Ce n’est pas comme ça qui faut poser le problème, si tu fais ça je vais en tôle !
- Si tu restes sur Vargala, on ne viendra pas te chercher.
- Qu’est-ce que tu veux que je foute sur Vargala.
- Tu feras la pute, tu n’auras qu’à demander à Karita, elle te donnera des cours de perfectionnement…

Rachel se jeta sur elle, les deux femmes roulèrent au sol…

Pas longtemps, les membres de l’équipage présent dans le mess parvinrent, non sans mal à les séparer.

L’incident parvient aux oreilles du capitaine Murenko.

- Tu sais ce qui s’est passé ? demande-t-il à Eymone, la seconde du vaisseau.
- Elles se sont engueulées et ça a dégénéré. Je n’ai pas cherché à comprendre, je les ai consignées dans leur cabine.
- Je vais les recevoir et leur dire de se calmer. Moi qui voulais les embaucher…
- On n’en a pas besoin !
- Ça aurait fait du sang neuf !
- Tu dis ça parce qu’elles te font bander !
- Même pas, la plus belle des trois, c’est Karita, et elle, elle ne demande rien, elle reste tranquille et elle a toujours le sourire… Dommage qu’elle ne veille pas s’amuser.
- Ah ! Et tu sais au moins pourquoi elle n’a pas voulu coucher avec toi ?
- C’est son droit !
- Oui mais tu sais pourquoi ?
- J’en sais rien, je ne dois pas être son genre, et puis je n’ose pas lui proposer de l’argent, il aurait fallu qu’elle fasse le premier pas…
- T’es pas con quand tu veux ! Tandis que Rachel, elle a bien voulu…
- Elle m’a pour ainsi dire fait comprendre qu’elle n’était pas contre, je n’allais pas dire non…
- C’était bien ?
- C’est une belle femme, un tout petit peu potelée, mais ça ne me dérange pas.
- Il paraît que Pacheco leur faisait bouffer des sucreries pour ne pas qu’elles maigrissent.
- Et t’es tombé amoureux ?
- Non !
- Menteur ! Et dis-moi vous avez fait l’amour comment ? Du classique ou les trucs que t’aime bien ?
- Ça te regarde pas.

Murenko repensa aux moments de plaisir qu’il avait passé avec Rachel. Cela avait commencé imperceptiblement, un échange de regard explicite au mess. Puis… (petit flash-back)

- Passez me voir dans une demi-heure.

Elle fut ponctuelle. Encore une fois ils se regardèrent dans le blanc des yeux.

- Faut-il faire du protocole ? Demanda Murenko.
- Non !

L’instant d’après ils étaient enlacées, s’embrassant comme des adolescents.

La sexualité de Murenko était assez compliquée, amoureux fou des femmes, il développait depuis quelques temps des tendances maso que son amie Winah, une tenancière de troisième ordre mais ô combien sympathique, avait su lui révéler. Il ne s’en était pas plaint, son seul regret étant de ne pas avoir vécu ces expériences plus tôt. Celui qui tient le rôle du soumis dans une relation sadomaso présente souvent une sexualité polymorphe inconsciente. C’est à la dominatrice de les lui révéler, c’est ainsi que des pratiques comme le plaisir anal, l’urologie ou même la bisexualité qu’il ne lui serait pas venu à l’idée d’expérimenter finissent par s’effectuer « en douceur » parce que l’ordre de les accomplir fait partie intégrante de la soumission.

Murenko ne se demanda qu’une seconde si avec Rachel il aurait besoin de lui demander des choses « un peu spéciales ».

Mais quand ils furent serrés l’un contre l’autre au cours de cet interminable baiser, c’est sa bite qui le rassura, elle bandait comme celle d’un âne.

C’est Rachel qui prit l’initiative de se déshabiller la première, Murenko qui l’imita ne se lassait pas d’admirer ce corps aux formes harmonieuses, ses seins lourds mais de bonne tenue, cette peau d’albâtre.

Murenko à poil faisait pâle figure à côté de cette déesse, Un peu rondouillard, peu sportif et trente ans de différence.

Alors vint la question qu’il n’aurait pas dû se poser :

« Qu’est-ce qu’elle peut bien me trouver ? »

Heureusement pour son érection, Rachel pris les choses en main (c’est le cas de le dire) et bientôt ils se retrouvèrent tous deux sur la couchette, la jolie blonde lui gobant la bite avec une énergie qui faisait plaisir à voir.

Il se laissa faire quelques minutes, puis sentant le plaisir monter, il se dégagea et voulu tout d’abord la pénétrer, mais un éclair de lucidité lui fit comprendre que la belle espérait probablement mieux qu’un coït express.

Alors il vint entre ses cuisses, lui écarta avec délicatesse les chairs de son sexe, les huma, et y porta la langue. Il se régalait des sucs que secrétait abondamment la jeune femme, il la sollicitait tellement que sa langue finit par être douloureuse. Le clitoris érigé paraissait impatient que l’on vienne l’honorer, Murenko le lapa, Rachel frissonna, il insista…

- Vas-y, vas-y, c’est trop bon, je vais partir… aaaaah

Murenko est content, il a sa petite fierté personnelle et adore donner du plaisir aux femmes. Il peut maintenant la prendre, lui fait signe qu’il va le faire.

- Dans mon cul ! Implore-t-elle.

« Oh, la cochonne ! »

Voilà qui l’excite et qui l’arrange. Qui l’excite, on devine bien pourquoi, qui l’arrange parce que le conduit étant plus étroit, cela ne pourra que faciliter la montée de son plaisir.

Rachel se met en levrette faisant admirer la splendide vue de son arrière train bien écarté sur l’entrée de ses orifices. Il la pénètre du premier coup et commence à la pilonner. Et la voilà qui réagit de nouveau en gémissant des râles de plaisir.

« Déjà ! Elle simule ou quoi ? »

Tout en subissant ses assauts, elle ne reste pas inactive, gigotant du popotin tant qu’elle le peut. Elle braille de plus en plus. Murenko sent la jouissance proche, en sueur, il accélère et finit par jouir dans ses entrailles.

Après un moment de récupération, Rachel se blottit dans ses bras, se fait câline, se fait amoureuse. Murenko craque et se laisse prendre au jeu, mais la question de tout à l’heure revient le tarauder :

« Qu’est-ce qu’elle peut bien me trouver ? »

L’après coït étant souvent le moment des grandes confidences et des révélations, il attend, mais Rachel ne dit rien se contentant de gratifier son partenaire du moment avec des petits bisous d’affection.

Au bout de cinq minutes, Rachel se leva.

- Faut que fasse pipi ! Précisa-t-elle
- Je peux regarder ?
- Mais, t’es un gros coquin, toi ?
- Oui parfois !
- Alors vas-y ! Regarde, fous en toi plein la vue !

Rachel se positionna sur la cuvette de la cabine de façon à ce que son partenaire puisse bien voir, puis elle ouvrit les vannes.

- Que c’est beau ? Commenta Murenko.
- T’aimes juste regarder ou t’as envie d’autre chose.
- Ben…
- J’ai compris, je vais te laisser, mais je reste à ta disposition, c’est quand tu veux, et c’était un moment bien agréable.

Des moments agréables, il y en eu d’autres, Rachel se montrait une amante ouverte aux fantaisies, mais restait toujours aussi mystérieuse. Et ce qui devait arriver arriva, Murenko s’amouracha. C’est exactement ce que cherchait la jeune femme.

- J’ai retrouvé ça dans mes affaires ! Lui dit-il quelques temps après en lui tendant un magnifique godemichet très réaliste.
- Hum, Joli joujou ! C’est pour moi ? C’est pour toi ? C’est pour nous deux ?
- Oui c’est pour nous deux, j’aime bien jouer avec.
- Tu te le fous dans le cul ?
- Oui !
- Mais t’es le roi des cochons ! Tu vas me montrer ça !
- Je ne demande pas mieux ! Répondit Murenko.
- Fous-toi à poil !
- Toi d’abord, j’ai envie de voir tes seins !
- Tu les aimes, hein mes gros nichons ? Tiens, je te les offre.

Murenko est comme fou et se jette sur cette splendide paire de seins qui a l’air de défier les lois de la pesanteur. Il les pelote, les soupèse, les caresse, en titille les extrémités, puis y va de la bouche et de la langue.

- On se calme, on se calme !
- Excuse-moi, tu me rends folle.
- Montre-moi comment tu bandes !
- On y va.

Et en deux temps, trois mouvements, voilà notre Murenko à poil et la bite fièrement dressée.

- Et ben dis donc, t’es en forme ! Penche-toi un petit peu et écarte-toi les fesses avec les mains, je vais t’introduire ce machin dans le cul.

Evidemment, il ne se fit pas prier.

- Humm ! C’est un peu étroit quand même ! Tu ne fais pas ça depuis longtemps ?
- Non, et je regrette de ne pas avoir commencé avant.

Rachel lui cracha abondamment sur la rondelle afin de bien lubrifier l’endroit,

- Allez ouvre-toi, ça devrait entrer !
- Vas-y ! Enfonce-le-moi bien !
- Cochon !
- Je sais

Cette fois l’objet en bien rentrée et la belle blonde le fait aller et venir dans l’étroit conduit, provoquant à l’homme des frissons de plaisirs. Zarouny30b
- T’aimes, ça mon salaud ?
- C’est trop bon !
- Et une vraie bite, tu as essayé ?
- Eh oui !
- Et c’était comment ?
- C’était bien !
- Tu t’es fait enculer, alors ?
- Oui, continue… c’est bon
- Et avant, tu lui as sucé la bite à ce type ?
- Oui !
- Et tu as aimé, ça ?
- Oui !
- T’es un gros suceur de bites, alors ?
- Et j’ai même pas honte !
- J’aimerais bien que tu fasses ça devant moi un jour !
- Ça peut se faire, mais pas dans le vaisseau !
- ?
- Je t’expliquerais, continue !
- J’aimerais bien que tu t’occupes un peu de moi. Lui dit Rachel
- On va faire un truc.

Murenko s’assit alors sur le bord du lit coinçant ainsi le gode dans son orifice et invita Rachel à venir le chevaucher. Une proposition qu’elle ne refusa pas, préférant toute fois s’empaler par l’anus plutôt que par la chatoune.

- Comme ça on sera deux enculés ensemble ! Commenta-t-elle avec malice.

La position est excitante, Rachel faisant tout le travail avec une cadence qui lui faisait balloter les seins bientôt trempés de sueur.

- Je vais… je vais… balbutia le capitaine.
- Moi, aussi Aaaahhhhh.

Les deux amants roulèrent sur le côté et s’embrassèrent sauvagement.

- Elle est insonorisée, ta cabine ?
- J’en sais rien, mais je m’en fous.

Après avoir repris ses esprits, elle se dit qu’il était sans doute maintenant temps de « se lancer à l’eau », mais avant : une petite diversion :

- C’est quoi, ce que tu voulais m’expliquer ?
- Ma sexualité ne regarde pas mon équipage, ils n’ont pas à connaitre mes pratiques ni à les commenter.
- Tu pourrais être au-dessus de ça, non ?
- Les choses ne sont pas si simples, admettons que je fasse un truc avec un mec sur le vaisseau et que ça ne se passe pas très bien, comment je fais quand ensuite je le croise dans la coursive ?
- Evidemment ! Mais en fait je voulais te parler d’autre chose : je peux te dire un secret ?
- Oui ! J’adore les secrets.
- Ne rigole pas, c’est grave !
- ?
- Le piratage du Siegfried 7, c’est grâce à moi que le cheval de Troie est entré.
- Pardon ?
- C’était mon premier vol, j’ai été bizuté de façon humiliante, je désirais me venger. Il se trouve qu’on a dû se poser sur Mabilla suite à un souci technique. Je suis sorti faire un tour et j’ai rencontré un type qui m’a fait un chantage à la séduction, comme une conne je suis tombée amoureuse et il m’a manipulé pour que je le cache avec ses copains jusqu’au décollage…
- Eh ben…
- Comme tu dis…
- Mais j’avais cru comprendre que c’était Jerko qui avait fait le coup…
- C’est bien lui !
- Le monde est petit, j’ai travaillé pour Jerko, avant d’avoir mon propre vaisseau, j’étais « ingénieur sanitaire », je n’ai jamais approuvé les saloperies de Jerko, j’ai parfois essayé de le freiner, mais finalement je n’étais pas meilleur qu’un autre, j’avais un bon poste, royalement rétribué… Ça aide hélas parfois à calmer les consciences. Et puis un jour il y a eu du grabuge, des jeunes cons ont organisé une mutinerie avec la complicité du navigateur, j’en ai profité pour partir en essayant de jouer une carte personnelle… (voir le premier tome)

Murenko était parti pour lui raconter sa vie… ce n’est pas que ça ne l’intéressait pas, mais…

- Et Wilcox, tu l’as connu ?
- Oui, c’était son second, il ne valait pas mieux que lui, plus élégant mais plus sournois. C’est lui qui t’a débauchée, c’est ça ?
- Ben oui !

Murenko commençait à se dire qu’il s’était fait piéger. Rachel le regardait maintenant avec des yeux de biches. Il décida alors qu’il la protégerait, mais comment ?

- Si les autorités te retrouvent, tu plonges ! C’est ça ?
- Oui !
- Qui est au courant à part Wilcox ?
- Florentine et puis Fédora… oui je sais je ne t’ai pas tout raconté…

Alors elle lui raconta sa rencontre avec Fédora, et la façon dont, sur un simple coup de tête elle l’avait prévenue que le vaisseau allait être piraté.

- Fédora ne parlera pas, de toute façon, elle ne sait pas tout. Florentine c’est plus compliqué, on est resté très proche quand on était en captivité, mais aujourd’hui elle veut prévenir sa famille, ça peut se comprendre, sauf que ça va me retomber sur la gueule.
- OK, laisse-moi réfléchir, je vais trouver une solution.

Fin du flash-back

C’est donc après cet incident où Rachel et Florentine en virent aux mains que Murenko convoqua les deux jeunes femmes.

- Bon, j’ai pris des dispositions, elles ne sont pas négociables… on manque de recul et d’informations, une fois sur Vargala, on y verra plus clair et on prendra des décisions définitives.
- Je pourrais prévenir ma famille ? demanda Florentine.
- Oui, mais je ne sais pas encore comment, en attendant vous allez rester sages toutes les deux, et arrêtez de vous faire la gueule.

Une fois le Stratus posé sur le tarmac de Vargala. Murenko fit installer Florentine et Rachel dans une barge. C’est Eymone qui la conduirait.

- Huit jours Florentine, je te demande huit jours, après ce délai tu pourras prévenir ta famille…
- Mais pourquoi ?
- Le temps que Rachel change d’identité.
- C’est idiot, mon message n’arrivera que dans trois semaines, pendant ce temps-là, elle ne risque rien
- Ne croit pas ça, il y a des indics, ici !
- Bon, admettons !
- Je veux ta parole !
- Je te la donne mais tu n’es pas obligé de me croire !
- Je prends le risque.

A suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 17:59

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 29 –Le Kiribati par Nicolas Solovionni

Trio2
Thémes abordés : doigtage masculin, exhibition, science fiction, trio.

Paavo Aaven

Revenons un peu en arrière. Les autorités de Novassa ont sommé le capitaine Aaven de quitter illico presto la planète sous le prétexte qu’ils y avaient fait débarquer des espions. Ces prétendus espions ce sont Zarouny de retour de mission et Morgan travesti en femme. Ces derniers avaient disparu de la circulation après leur débarquement, mais la version officielle les prétendait fusillés après un procès expéditif

Le capitaine Paavo Aaven avait la rage au cœur. La perte de Morgan l’affectait bien plus que ce qu’il aurait cru. S’il criait à qui voulait bien l’entendre son désir de vengeance, il avait néanmoins autre chose de plus urgent à penser pour le moment.

Aaven restait le seul technicien à bord, et n’envisageait de reprendre le chemin de l’espace profond qu’en dernière extrémité.

Il fit donc un tour complet de la planète avant de survoler de nouveau le territoire contrôlé par les novassiennes.

Il réunit rapidement ce qui restait de l’équipage ainsi que ses turbulentes et aguichantes passagères dans le mess.

- Pour ceux qui ne sont pas encore au courant, j’ai plusieurs tristes nouvelles à vous annoncer.
- Ils ont tué Morgan ? Demanda Tatiana qui devait avoir l’oreille qui traînait quand le capitaine conversait avec les autorités portuaires.
- C’est ce que m’a annoncé la capitainerie. Morgan et Zarouny ont été capturé et passé par les armes.
- Zarouny aussi ! S’exclame Sovona.
- Oui, ils l’ont accusé d’espionnage, et comme on est considéré comme complices, et bien, ils nous ont expulsé manu-militari sans que nous ayons la possibilité de nous affréter. Mais ce n’est pas le plus grave, Morgan et Tambu n’étant plus là, je n’ai plus d’équipe technique. Donc on va se poser et attendre Tambu.

Il se posa à 800 kilomètres au sud de la capitale.

Au cas fort probable où les autorités l’auraient repéré, il enregistra un message de détresse en boucle. « Vaisseau en avarie, nous repartons dès que possible », puis tenta de joindre Tambu, l’un des officiers non réembarqués.

Ce dernier ne répondait pas et ses acolytes pas davantage.

« Ils roupillent dans un coin, où ils sont ronds comme des queues de pelles, où ils sont en train de baiser comme des lapins… en espérant que ce ne soit pas pire… »

Ce n’est qu’après une demi-journée complète que Tambu consentit à répondre.

- Comment ça, le Kiribati a décollé ?
- On a eu une sommation ! Cette planète est gouvernée par des vraies folles, elles ont fusillé Morgan et sa passagère.
- Quoi ?
- Ben oui, on s’est posé à 800 km de Novassa-city, vous pouvez vous débrouiller pour nous rejoindre.
- Attendez ! 800 kilomètres ! On fait comment.
- Faut sortir de l’astroport, voler un véhicule et rouler.
- Bon je vais voir, on se rappelle.

Le petit groupe de laisser pour compte se réunit autour de Tambu.

- On ne va pas prendre des risques pareils, ces cinglées se mettent à fusiller tout le monde. On va attendre gentiment qu’un vaisseau atterrisse et on proposera nos services…
- On est six !
- On tirera au sort l’ordre de départ.
- Qu’est-ce qu’on va dire à Aaven ?
- Qu’il ne nous attende pas !
- Non, on ne sait jamais, si on devait rester coincé ici, ce serait la dernière solution pour s’en sortir, on va lui dire qu’on est d’accord, puis ensuite on le fera lanterner jusqu’à ce qu’on soit tous partis d’ici.

Aaven attendit donc. Il recevait des messages sibyllins « obligé de rester caché plusieurs jours », « obligé de faire un grand détour », puis « on ne capte plus grand-chose, mais on avance »

En fait le groupe de Tambu n’allait pas très bien. Un vaisseau se posa dix jours après le décollage du Kiribati, mais n’avait besoin d’aucune personne supplémentaire à son bord. Ce qui doucha pas mal leurs espérances. Du coup chacun voulut en faire à sa tête, apprenant que l’on pouvait sortir du tarmac par son côté nord, deux hommes tentèrent leur chance. On ne les revit jamais.

Il y avait près des docks, une dizaine de clochards qui survivaient, Tambu en aborda un.

- Si tu veux te faire prendre par un vaisseau, il faut que ce soit tout de suite, moi dans l’état où je suis personne ne veut de moi… lui dit l’épave.
- Il n’y a pas un endroit où aller ?
- Les miliciennes tirent à vue sur tout mâle qui se balade en dehors des zones autorisées.
- Et il n’y a pas moyen de trouver du travail !
- Si t’étais mignon, tu pourrais faire la pute, mais t’es pas vraiment mignon.

Tambu réprima l’envie de lui mettre un pain.

- Sinon ?
- Sinon tu as l’enclave mâle, mais si tu cherches du boulot, ils vont te détruire tes papiers et tu ne pourras plus jamais revenir.

Deux autres hommes tentèrent une sortie par le nord, et ne donnèrent plus de nouvelles, un autre eut la chance de pouvoir embarquer sur un vaisseau de passage mais plusieurs semaines après, quant à Tambu il finit par venir grossir les rangs des clochards des docks.

Et pendant ce temps-là, le capitaine Aaven attendait.

A bout de six semaines, il fallut se rendre à l’évidence, Tambu ne rejoindrait jamais le vaisseau.

Tatiana avait choisi la sécurité en jetant son dévolu sur le capitaine et en devenant sa maîtresse, cela au grand dam de Sovona qui aurait bien voulu la place

L’ambiance à bord se dégradait, ça se chamaillait, chacun faisait un peu ce qu’il voulait, bref un beau bordel.

Le capitaine réunit tout le monde dans le mess, afin de faire le point.

- Plus de nouvelles de Tambu et des autres. Il va falloir qu’on se débrouille. Dans un premier temps on va se mettre en orbite autour de la planète. Si quelqu’un a des connaissances en navigation, en pilotage et en ingénierie de bord, c’est le moment de sortir du rang.
- Quand je pense que Rachel et Florentine savaient faire ! Se lamenta Sovona.
- Ben, oui, mais elles n’ont pas pris le bon vaisseau.
- J’ai fait de la reconnaissance satellite pendant deux ans. Annonça timidement Nakura, l’une des filles dont les longs cheveux bruns et soyeux et ses yeux en forme d’amande trahissait ses origines asiatiques. Ça peut aider ?
- Oui tu pourras surveiller les cadrans, je vais te faire un peu de formation accéléré. D’autres idées ? Non ? Bon, ben réfléchissez quand même et n’hésitez pas à me déranger même si ça vous semble farfelu. Je vais réfléchir à la façon dont on peut s’organiser et après on se lance.

Sovona prit Tatiana à part :

- On est mal barrée, non ? Commença-t-elle.
- Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ?
- Tu pourrais influencer le capitaine pour qu’il atterrisse de nouveau sur Novassa, mais plus près de la capitale. Une fois qu’il aura atterrit, on se casse, on essaie de regagner l’astroport et on attend qu’un vaisseau veuille nous prendre.
- Et si elles nous attrapent ? Objecta Tatiana
- C’est un risque à prendre ! Parce qu’il y aussi autre chose. Admettons qu’Aaven arrive à s’en sortir avec son vaisseau. Il n’a pas de fret, mais il a à son bord douze très belles femmes. Ça m’étonnerait qu’il ne soit pas tenté de nous revendre à un maquereau sur une planète pourrie.
- Je n’avais pas pensé à ça !
- Donc OK tu lui fais une opération « charme »
- Remarque, on pourrait y aller toute les deux ! Proposa Tatiana
- Pourquoi pas ? Attends- moi je vais chercher un petit gode, ça pourra servir.

- Qu’est-ce que vous mijotez toutes les deux ? Demanda Aaven en voyant les deux jeunes femmes pénétrer de conserve dans sa cabine.
- On a envie de faire un trio ! Répondit Tatiana, la petite brunette bronzée et frisée.
- Et ça vous prend comme ça ?
- Ben oui !
- Je vous croyais en froid toutes les deux, vous vous êtes réconciliées ?
- Nous en froid, mais où as-tu été chercher ça ? On s’adore, toutes deux ! Répondit Sovona la grande métisse.

Et histoire d’en mettre plein la vue au capitaine, cette dernière se jeta au cou de sa camarade et les deux femmes échangèrent un long baiser baveux.

- Arrêtez, vous allez me faire bander ! Fit-il mine de protester.
- Mais on en a bien l’intention ! Répondit Tatiana.
- Tu sais ce qu’on va faire ! On va se gouiner toutes les deux, tu vas nous regarder, ça va bien t’exciter et après on finira à trois.
- Vous croyez que c’est le moment de faire des trucs pareils ? Objecta le capitaine, mais uniquement pour la forme.
- Le sexe ça déstresse ! répondit Sovona. Alors d’accord, reste assis sur ta couchette, on va t’en mettre plein les mirettes.

Les deux femmes se firent face et s’embrassèrent de nouveau, mais cette fois en se pelotant tout ce que leur position laissait d’accessible. Puis elles se déshabillent mutuellement et progressivement.

Bien sûr Aaven connaissait par cœur le corps de ces deux superbes créatures, mais ne dit-on pas qu’on ne se lasse jamais des belles choses. Il commença à se tripoter frénétiquement la braguette avant de sortir tout son attirail au grand air.

- Vas-y mon biquet ! Lui dit Tatiana, mets-toi à l’aise mais reste à ta place, on n’est pas pressé.

Quand les deux filles furent en sous-vêtements, elles en profitèrent pour se peloter les fesses, puis elles retirèrent leurs culotes.

Sovona se tint alors bien droite en direction du capitaine, Tatiana se baissa lui écarta ses grandes lèvres exhibant une jolie chatte pleine de promesse.

- Oh, Que c’est beau ! S’exclama Aaven
- Derrière aussi ce n’est pas mal ! Répondit la brunette qui après avoir demandé à la métisse de se retourner lui écarta les fesses afin de dévoiler son petit trou du cul.

Evidemment, ensuite, elles intervertirent les rôles.

- Ne te branle pas trop fort, Capitaine, lui conseilla Tatiana, ce serait quand même mieux si tu jouissais avec nous.
- Vous êtes drôles, vous !
- Mets-toi tes mains derrière le dos !
- Non, c’est inhumain !
- Ce n’est pas inhumain, c’est un merveilleux supplice, après ton plaisir n’en sera que meilleur !
- Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire !

Il restait les soutien-gorge à enlever, les filles le retirèrent l’une après l’autre et très doucement en faisant durer le plaisir

. Zarouny29a


- Vous êtes vraiment des pros, toutes les deux !
- Eh ! Qu’est-ce que tu crois ? De vraies pros !

Cette fois elles sont nues toutes les deux, magie des contrastes, La peau couleur de caramel de Tatiana contre celle couleur de chocolat au lait de Sovona.

De nouveau elles sont l’une contre l’autre et se frottent poitrine contre poitrine pendant une très longue minute, puis Tatiana fait signe à sa camarade de se coucher sur le sol, elle s’accroupit ensuite sur elle, chatte contre bouche. Et c’est parti pour un joli broute minou.

- On simule on le fait pour de vrai ? Demande Sovona en chuchotant !
- Je crois que je n’aurais pas besoin de simuler, vas-y lèche moi !

Et pendant que Sovona s’active de sa langue, Tatiana déjà passablement excitée se met à se pincer les pointes de ses seins afin de faire monter plus vite son plaisir. L’affaire dure assez peu de temps. Qu’importe !

- On le rejoint ? demande Tatiana à voix basse.
- Attends, fais-moi jouir d’abord !

Inversion des rôles et c’est donc cette fois ci la brune qui travaille à faire fait jour la métisse, elle fut un peu plus longue à la détente mais son l’orgasme fut fulgurant.

Et les voilà toutes les deux qui s’approchent du capitaine, l’une à gauche, l’autre à droite. Pelotages et bisous se succèdent dans une mêlée sensuelle où les corps se confondent. Aaven renonce à prendre des initiatives devant ces deux créatures en furie, et décide de faire dans la passivité. Après tout il aime bien que l’on s’occupe de lui.

Elles ne s’occupent pas trop de sa bite, préférant le chauffer différemment, en lui pinçant les tétons ou lui introduisant un doigt dans son cul, puis en se concertant par geste, elles plongèrent vers la bite fièrement dressée, chacune y allant de sa langue le long de verge. Sovona prodigua à l’homme une fellation en règle pendant que Tatiana après lui avoir gobé les couilles faisait feuille de rose à son œillet intime.

- En place pour le final ? Sovona, à toi l’honneur ! Couche toi, il va te prendre.
- J’aurais préféré une autre position…
- Fais-moi confiance.
Zarouny29b
Sovona s’allonge de tout son long et écarte les cuisses, le capitaine Aaven la pénètre, heureux de pouvoir enfin donner libre court à sa jouissance. Et pendant qu’il besogne la jolie métisse, Tatiana lui introduit son godemichet dans l’anus, le retirant brutalement quand l’homme éjacula, doublant ainsi son plaisir.

- Bon alors maintenant qu’on t’a fait plaisir, tu vas nous écouter, on a peut-être une chance de s’en sortir, parce qu’on est des femmes, mais pour ça il faut que tu nous rapproches de l’astroport.
- Mais c’est de la folie !
- Donne nous notre chance, si on arrive à embarquer, on se fait fort d’embobiner un capitaine pour qu’il vienne te dépanner.
- Un peu aléatoire comme plan !
- Tu ne nous fais pas confiance ?
- Il faudrait affiner votre plan, on en reparle dans un moment ?

Mais un événement imprévu survint quelques heures plus tard. Le vaisseau survolait la partie de la planète non éclairée par le soleil local à cette heure de la journée.

- C’est quoi ça ? Demanda Nakura.
- Une lumière ! Répondit Aaven
- Elles auraient une base aussi loin ? C’est de l’autre côté des montagnes !
- Théoriquement toute la planète leur appartient, non ?
- Je ne sais pas, je me renseigne, un gars de l’équipage disait l’autre fois qu’il y avait d’autres habitants…

Nakura consulta les bases de données en sa possession.

- La reconnaissance de l’indépendance de Novassa n’a été accepté par la Terre que de facto. Le territoire qui leur est normalement attribué c’est uniquement celui-ci même si elles revendiquent toutes la planète. Avant que ces femmes débarquent, il y aurait eu une implantation sauvage.

Nakura chargea une carte de la planète sur l’ordinateur et la superposa sur un cliché pris par l’ordinateur de vol.

- Cette zone qui est délimitée comme ceci est sous leur contrôle direct. La zone avec les lumières c’est peut-être à elles mais elles ne la contrôlent pas.
- Mais qu’est-ce que tu en sais ?
- Mais c’est logique, elles ont déjà du mal à occuper tout cet immense territoire, qu’est-ce que tu veux qu’elles aillent foutre de l’autre côté de cette montagne ?
- Ça demande réflexion !
- Demain on pourrait orbiter plus bas, on y verra plus clair !

Et en attendant le lendemain, Nakura prévint ses collègues de sa découverte. Sovona et Tatiana se mirent d’accord pour mettre la pression sur Aaven, si l’endroit recelait une activité humaine, il fallait y atterrir.

- Mais qu’est qu’on va trouver ? Objecta Aaven, Les descendants de cette communauté ? Peut-être aussi des hommes qui se sont enfuis de l’enclave de Novassa ? Ils vont nous servir à quoi ?
- On ne sait jamais, on peut toujours aller voir !
- Aller voir quoi ?

Personne ne répondit mais quand le vaisseau passa au-dessus ils distinguèrent ce qui ressemblait à des habitations.

Aaven après un temps de réflexion finit par se ranger à l’idée.

Le journal de Jerry Rutherford

Dans la ferme où Morgan, Zarouny et Aréna avait rejoint le petit groupe de Jo Kiffer, la première nuit s’était déroulée dans le provisoire.

Le second jour, Kiffer proposa aux trois nouveaux venus de déblayer un coin de l’habitation où s’entassaient un certain nombre de saloperies afin de leur assurer davantage de confort et de commodité.

C’est au cours de cette opération que Morgan tomba sur une pile de feuilles numérotées dont la première portait la mention « journal de Jerry Rutherford’. Il y avait aussi une date. Le journal était assez ancien et remontait à 15 années en temps universel.

Morgan parcouru les feuillets, l’histoire qui y était raconté ressemblait à celle de Jo Kiffer. Un officier coincé dans l’enclave mâle avec quelques compagnons, une évasion en camion, mais il y avait un détail qui changeait tout.

« J + 21 : Ronald ne peut plus marcher, on l’a laissé avec de l’eau et de la nourriture, on ne devrait plus être loin.
J + 22 : Voilà c’est ça, ça ressemble bien à un bec de corbeau, reste à trouver la baraque.
J + 23 : On y est, on a trouvé une petite réserve de bouffe, trois gars sont parti récupérer Ronald. Trouvé la radio facilement, le gars au bout nous demande combien on est d’hommes et de femmes, quand je lui réponds qu’on est huit hommes dont un blessé, il me répond que ça ne les intéresse pas, qu’il y a déjà trop d’hommes dans leur communauté, j’essaie de discuter, le gars s’énerve et me dis de nous débrouiller pour intégrer des femmes dans notre groupe et qu’à ce moment-là, on viendra nous chercher.

La lecture des feuillets suivants montre un petit groupe en plein blues tentant malgré tout de s’organiser comme il le peut.

J + 35 : On a tenté un coup, on a refait un appel radio en disant qu’on avait trouvé sept femmes, le gars a exigé qu’elles viennent une à une au micro. On a laissé tomber.
J + 36 : on a voté, je n’ai pu les convaincre de rester là. 5 voix pour essayer de trouver un passage, 3 voix contre. Les gars qui ont voté contre décident de rester là, je resterais aussi.

Et après plus rien.

Morgan montre le journal à Kiffer.

- Elle serait où, cette radio ?
- Là-bas ! On ne s’en est jamais servi, on avait pas envie de se faire repérer…
- Vu ce qu’on vient de lire, ça vaut peut-être le coup d’essayer, non ?
- Je crois aussi !

Il fallut plusieurs tentatives avant que quelqu’un réponde.

- Oui, on vous entend, vous êtes combien ?
- Trois hommes et sept femmes, en bonne santé.
- Des vieillards ?
- Non !
- Je veux que chaque femme vienne au micro nous faire un petit bonjour, après on avisera.

Moment de perplexité, mais le groupe accepte de se plier au jeu, pour le moment, ça ne mange pas de pain.

- Bon, on vient vous chercher, il y a longtemps que personne n’a fait ce chemin, il faut qu’on s’organise, en principe dans cinq jours nous serons là. Attention on sera armé, s’il y a la moindre embrouille on n’hésitera pas à se défendre. Rappelez-nous dans une demi-heure avec pour chaque personne les tailles de pantalon et de haut, la pointure des chaussures et des gants…
- ?
- Ben oui, je suppose que vous n’avez aucun équipement pour franchir la montagne…

Effectivement, cinq robustes gaillards rejoignirent la ferme cinq jours plus tard porteurs d’équipement pour supporter le froid de la haute montagne.

Le voyage fut pénible, de grandes traversés d’étendues enneigées, des passages bordés de précipices.

Le cinquième jour, après avoir descendu le flanc de la montagne, ils furent accueillis par un vieillard de caricature se présentant d’emblée comme le chef de la communauté.

- Je m’appelle Salim. Nous vous avons aménagé un espace provisoire, ce soir les notables du village partageront leur repas avec vous. Vous avez sans doute des tas de questions, nous vous répondrons, mais avant nous vous proposons de visionner une petite vidéo qui va vous expliquer un tas de choses, mais peut-être souhaitez-vous vous reposer un peu avant ?

Le petit groupe se concerta, malgré la fatigue accumulée, le désir de savoir où ils mettaient leurs pieds l’emporta. On les accompagna jusqu’à une baraque un peu en retrait.

Un personnage bouffi de suffisance et qui ne jugea point nécessaire de se présenter lança l’enregistrement avec des gestes de grand gourou.

Le type qui avait réalisé la vidéo ne s’était pas trop fatigué. On y voyait un homme s’efforçant de sourire derrière une table nappée.

Le début avait été manifestement coupé et l’enregistrement contenait des blancs

« crac-crac, quand on a su que les tigranes allaient s’implanter, on s’est réfugié au pied de la montagne dans un campement de fortune, crac-crac », on avait des cartes satellites très précises, on a compris par où il fallait passer, mais il fallait s’équiper contre le froid, crac-crac, on n’a pas eu le temps de se préparer comme il l’aurait fallu, seulement le quart de la communauté a pu passer. Crac-crac. Après Artémise 1ère la folle, puis Artémise II, la bouchère, vint la papesse Perrine (voir épisode précédent). Les deux premières étaient des dogmatiques et des théoriciennes, celle-ci étant pragmatique et politicienne. L’importation d’hommes réduits en esclavage et parqués dans une zone réservée, c’est elle. Les premiers résultats furent catastrophiques : des révoltes furent cruellement réprimées, Perrine prit les choses en main, fit cesser la répression et attribua à l’enclave une autonomie de façade, cela permit de faire émerger des leaders dont la plupart finirent par disparaître pour être remplacés par des fantoches à sa solde. Elle s’appuya aussi sur un réseau de mouchards. Malgré tout, les résultats restaient en dessous des espérances, le rendement restait médiocre. C’est là que Perrine eut un coup de génie : Il fallait à ses hommes un espoir, elle joua sur deux tableaux, le premier se basait sur le long terme c’est à dire les clones obtenus à partir des esclaves qui seraient endoctrinés à la religion fondée par Artémise 1ère et qui leur ferait accepter leur prétendue infériorité. La seconde à court terme visait à créer la légende de l’évasion possible et de la terre promise. »

« La terre promise c’était nous ! » annonça le speaker avec emphase.

« Il fallait fournir un espoir aux esclaves, cet espoir c’était l’évasion. Les tigranes la rendirent possible, difficile mais possible. Le plan c’était d’en réussir une sur dix. Le premier groupe d’évadés non repris a été conduit jusqu’ici probablement par un mouchard, nous sommes allés les chercher à l’exception d’un d’entre eux chargé de revenir dans l’enclave afin d’annoncer la bonne nouvelle à l’ensemble des mâles et de préparer une évasion de masse… Qui n’eut jamais lieu, mais la légende était née.

Tout le monde y trouvait son compte, cela nous faisait de la main d’œuvre et du sang frais, les tigranes se débarrassaient d’éléments dangereux et redonnaient de l’espoir aux esclaves.

Crac-crac, avec les nouvelles générations, apparurent les premières dissidences chez les tigranes. Crac-crac, la légende du refuge se propagea. Crac-crac, la papesse était trop contente de s’en débarrasser, d’autant qu’étant coincées de l’autre côté de la montagne, elles ne pouvaient plus constituer une base de résistance efficace. »

De nouveau l’orateur enregistré prit un air solennel.

« Voilà ce qu’il vous fallait savoir, ici vous êtes libres, la seule chose que nous vous demandons en échange de cette liberté retrouvée c’est de contribuer à la prospérité et à la pérennité de notre communauté, les hommes en travaillant, les femmes en nous donnant des enfants.

- Des questions ?

Il n’y en eut pas, la dernière phrase enregistrée avait laissé les femmes du groupe complètement abasourdies. Non pas par la perspective, somme toute logique de devoir travailler mais par celle d’enfanter, cet acte étant présenté implicitement comme un devoir voire une obligation. Or les femmes de Novassa étaient censées être stérilisées dès la naissance. Quelque chose clochait !

- On aimerait parler un peu entre nous ! Finit par dire Kiffer.
- Ma présence vous gêne ? S’irrita le gourou.
- Oui !
- Et bien, il vous faudra faire avec. Nous vous avons dit qui nous sommes, à vous de nous dire qui vous êtes ! Mais rien ne nous obligera à vous croire, nous avons le droit de protéger notre communauté. Pendant une période probatoire, vous serez dispersés.

Morgan s’apprêtait à protester, il ne vit pas Kiffer qui s’était discrètement concerté par gestes avec Enrique sauter sur le gourou et le maîtriser, il fut ensuite ligoté et bâillonné avec ses vêtements. Le groupe put alors se concerter.

- On ne reste pas ici, c’est des dingues, on va descendre plus bas, et on garde ce pitre en otage.

Un joli brouhaha s’en suivit, mais grosso-modo tout le monde fut d’accord.

Morgan sortit le premier, constata avec surprise que la voie était libre, l’otage maintenu par les deux hommes, puis les femmes sortirent à leur tour et dévalèrent le talus boisé qui se trouvait à proximité. Au bout de trois cents mètres ils parvinrent sur une sorte de faux plat.

- Un vaisseau ! S’écria Kiffer.
- Qu’est-ce qu’il fout là ?
- Il est abandonné ?
- On dirait… On dirait… On dirait le Kiribati ! Balbutia Morgan se demandant s’il n’était pas en train d’halluciner.
- On va voir !
- De toute façon, on est obligé de passer devant.

Il s’agissait bien du Kiribati, il était posé normalement et ne montrait aucun signe extérieur d’avarie.

- Y’a du monde là-dedans ou pas ?

Enrique fit alors le geste dérisoire de cogner sur la coque. Personne ne l’entendrait, bien sûr.

- Y’a personne devant leurs écrans ? S’énerva Kiffer.
- L’écoutille de secours ! Proposa Morgan.
- Faut un outil…
- Pas la peine, si on la tripote de trop, ça va déclencher une alarme, s’il y a quelqu’un, ils viendront voir. Il faudrait quelque chose de métallique.
- Une boucle de ceinture ?
- Parfait. Et un gros caillou !

Morgan repéra le cache de l’écoutille, plaça l’aiguillon de la ceinture à l’endroit de l’encoignure puis tapa dessus avec le caillou.

La sono extérieure du vaisseau ne tarda pas à donner de la voix.

- C’est quoi ce bordel ?

Morgan s’écarta de façon à se faire reconnaître par les caméras du vaisseau.

- Morgan, c’est toi ?

L’intéressé fit comprendre par gestes qu’effectivement, c’était bien lui et que tout allait bien.

Le sas s’ouvrit, Aaven sortit armé jusqu’aux dents et vérifia que tout allait bien.

- Faut qu’on rentre dans le vaisseau, on s’est enfuit du village. Indiqua Morgan.
- Attendez…
- On va tout t’expliquer…
- Et lui, c’est qui ? Demanda Aaven en désignant l’homme ligoté.
- Un otage, je suppose qu’on ne va plus en avoir besoin.

On relâcha donc l’individu et il se passa ce qui se passe toujours en pareil cas, tout le monde veut connaître l’histoire de l’autre et comme on ne raconte rien dans l’ordre chronologique, personne ne comprend plus rien.

D’autant qu’en pleines tentatives d’explications Sovona, Tatiana et les autres filles vinrent embrasser chaleureusement Morgan et Zarouny.

- On vous croyait morts !
- On a failli, on a eu de la chance…

Cette fois il put raconter…

- Ces deux messieurs sont des astronautes qui ont été capturés, les filles sont des dissidentes…

- Et toi qu’est-ce que tu fous là ?
- On a vu de la lumière on a atterri.

Aaven raconta, l’injonction de décoller alors que les techniciens étaient en bordée, l’atterrissage au sud du pays dans l’attente que ceux-ci les rejoignent, ce qui n’arriva jamais, la lumière derrière les montagnes…

- Quand on a atterri ici, les types se sont montrés plutôt méfiants, on leur a simplement dit qu’on avait une avarie et qu’on s’était posé le temps de réparer. On en a aussi profité pour faire quelques échanges. On leur a refilé des fringues, des trucs pour la cuisine, des gadgets, en échange on a monté des vivres…ça tombe bien parce que sinon, je me demande comment on aurait fait pour nourrir tout le monde…

…Il fallait voir de quelles façons ces types regardaient nos nanas ! Je me suis dit que la situation pouvait devenir dangereuse. A ce point que quand ils nous ont proposé de nous offrir un banquet, j’ai refusé, on ne sait jamais ce qu’ils peuvent nous faire avaler ! J’ai donc interdit aux filles de sortir. J’ai organisé les trocs pratiquement seul. J’ai quand même réussi à sympathisé un peu avec Salim, leur vieux chef, il m’a projeté un film qui explique pas mal de choses sur l’origine de cette communauté, mais pas tout…

…Le vieux, je l’ai fait monter à bord et je l’ai un peu fait boire, il est devenu bavard. Il m’a expliqué le problème dans sa communauté : il n’y a pas assez de femmes….

Quelqu’un vint interrompre Aaven.

- Capitaine, ça s’agite dehors !

L’écran de contrôle renvoyait l’image d’une centaine d’individus très énervés armées de gourdins de fortunes, certains lançaient des cailloux sur le vaisseau.

- J’espère qu’ils n’ont pas d’explosifs !
- Ça n’a pas l’air, ils ne présentent aucun danger.
- Il y en a un qui a l’air de vouloir nous dire quelque chose, on met l’ampli ?

- Recommencez et parlez plus fort, on n’a rien compris.
- Le groupe que nous sommes allés chercher nous appartient, demandez-leur de descendre.
- Certainement pas !
- Nous avons beaucoup investi pour sauver ces gens, au détriment d’autres tâches. Voilà une drôle de façon de nous remercier.
- Merde ! Conclut trivialement Aaven en coupant la communication. Dommage que le vaisseau ne soit pas armé, j’aurais volontiers pulvérisé cette racaille.

Morgan fut stupéfait de cet accès de violence verbale auquel il n’était pas habitué.

- Ce sont des criminels, je vous expliquerais, mais pour l’instant, il y a plus urgent, il ne faudrait pas que ces abrutis reviennent avec des machins qui pourraient abîmer le vaisseau, on va décoller. Morgan tu peux reprendre ton poste ?
- Euh, oui ! j’aurais voulu me reposer, on est tous crevé… Mais bon…
- Je vais prendre la barre. Vous deux, vous aller nous assister ! Ajouta-t-il à l’attention de Kiffer et d’Enrique.
- Quel cap ? Demanda Morgan.
- On va orbiter un tout petit peu le temps de faire un petit briefing et de vous permettre de vous reposer et après on verra. Début du compte à rebours, tout le monde derrière les écrans.

Une fois en orbite, et après que le groupe de rescapé eut pu récupérer, Aaven poursuivit son récit en présence du groupe de nouveaux venus :

- Le vieux a du mal avec les dates, la chronologie, tout ça, mais en gros il faut savoir deux choses. La plupart des femmes qui ont atteint ce village ne sont pas restées. Ces mecs cherchaient des pondeuses. On ne passe pas du jour au lendemain du stade de tigrane même dissidente à celui de mère de famille nombreuse potentielle. Où sont parties ces femmes ? Ont-elles au moins survécu, on n’en sait rien. J’ai cru comprendre que certaines étaient retenues prisonnières. Mais il y a pire comme ces types ne souhaitent pas aggraver la disproportion entre hommes et femmes, ils ont cessé de secourir tous les groupes d’hommes seuls. Mais je ne vous ai pas encore dit le pire. Leur intérêt est qu’aucun groupe ne s’incruste dans le refuge…
- Le refuge où on les a contactés par radio ?
- Oui ! Afin de le laisser libre si un groupe avec une majorité de femmes y parviendrait. S’ils reçoivent un signal d’un groupe d’hommes, ils les envoient sur une fausse piste, une passe en montagne plus au sud, longue et dangereuse, les gars engagés là-dedans ne survivent pas.
- La chance qu’on a eu ! Commenta simplement Morgan en enlaçant tendrement Zarouny dans ses bras.
- Il y a un truc qui m’échappe ! Comment ses types peuvent-il se débrouiller pour faire faires des enfants aux dissidentes, on est toute stériles, non ?
- J’ai bien l’impression qu’on ne l’est plus depuis longtemps. Répondit Arena. On a eu des cas de femmes enceintes, on a parlé d’anomalies dans la stérilisation, et on a plus ou moins étouffés ces affaires-là ! Ne pas stériliser c’est faire de sacrées économies au budget de l’état, c’est aussi simple que ça !
- Merde ! Répondit Zarouny ! J’espère que personne ne m’a engrossé !
- Ça se gère, reprit Aaven, mais pour l’instant :si quelqu’un veut redescendre sur la planète, on peut encore, sinon on met le cap sur Vargala.
- C’est quoi Vargala ? Demanda Aréna.
- Une planète assez mal famée, mais c’est mon port d’attache, pour certaines d’entre-vous, ce sera juste une escale, on aura le temps d’en reparler.
- Sans argent, elles vont faire comment ? Objecta Tatiana.
- Je les aiderais ! Répondit Kiffer, on leur doit bien ça, sans elles on serait morts.
- J’allais dire à peu près la même chose, ajouta Morgan, mais dis-moi, Aaven, pourquoi tu es resté tant de temps dans ce coin paumé ?
- Je n’avais plus de technicien, alors je faisais de la formation accélérée à ces charmantes demoiselles !
- Ah ?
- Bon vous voulez vous concerter ?
- Non, on se casse de cette planète ! Dit quelqu’un.
- Pas de regret, parce que si quelqu’un veut revenir, ça ne sera plus évident. Personne ? Tout le monde à son poste, on s’arrache de l’orbite, saut dans l’hyperespace dans deux heures, direction Vargala.

A suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 17:55

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 28 – Chaudes retrouvailles
par Nicolas Solovionni

bisou1719

 

Thémes abordés : domination hard, feuille de rose, lesbos, science fiction, uro

Ce n’est donc qu’en fin d’après-midi que Kéni se rendit à la Maison Parme, l’établissement de plaisir dont elle était la fière propriétaire. (Voir les épisodes précédents)

Tina à qui elle avait confié l’intérim de la gérance de la maison l’accueillit avec chaleur.

- On savait depuis ce matin que le Vienna avait atterrit, mais comme on ne te voyait pas arriver on commençait à s’inquiéter.
- J’avais des bricoles à faire à l’astroport ! Tu vas bien toi ?
- Oui tout baigne ! Mais toi, je suppose que tu n’as pas retrouvé ta copine ?
- Hélas, non, le voyage ne s’est pas du tout déroulé comme prévu, je te raconterai, je repars dans une dizaine de jours !
- Pour Novassa ?
- Oui !
- On s’était dit avec les filles : quand Kéni rentrera on fera une petite fête…
- C’est gentil, mais…
- Kéni, il faut que tu saches une chose. Tu n’as pas besoin de repartir : la fille que t’es allé chercher, elle est ici !

Stupéfaction.

- Hein ? Où ça ici ? Demande Kéni d’une vois fébrile.
- Elle s’est pointée ici pendant ton absence, elle était contrariée que tu ne sois pas là !
- Mais enfin, c’est impossible, comment elle aurait pu partir de Novassa ? Comment elle aurait pu me retrouver ? Ça ne ressemble à rien, il doit s’agir d’une confusion !
- Tu vas pouvoir le constater par toi même !
- C’est quoi cette histoire ? Et elle serait où, cette fille ?
- Chez Winah !
- Mais ça ne peut pas être-elle, c’est impossible ! Je n’y crois pas.
- On se serait fait abuser par une usurpatrice ? Possible, mais dans quel but ?
- Justement j’aimerai savoir. Cette fille, elle est toujours chez Winah ?
- Elle y était encore récemment !
- Et elle fait quoi là-bas ?
- Des passes !
- Je rêve ! Bon je vais régler ça !
- Euh, pour la fête on fait quoi ?
- Je te dirais.

Winah l’imposante tenancière black du bar borgne du même nom s’amusa de l’arrivée de Kéni. Les deux femmes ne se connaissaient que de réputation, elles faisaient le même métier mais ne jouait pas dans la même catégorie.

- Madame Kéni en visite dans mon modeste établissement, que me vaut cet honneur ? Railla Winah.

Kéni allait répondre quelque chose quand elle aperçut attablée, Graana, occupé à écrire on ne sait quoi. Les deux femmes se regardèrent interloquées.

- Le monde est petit ! Ta copine elle ne s’appellerait pas Malvina, par hasard ?
- Si, pourquoi ? Comment vous le savez ?
- J’aimerai savoir à quoi elle ressemble !
- Pourquoi cette agressivité ? Vous étiez si douce tout-à l’heure.
- Je ne vais pas la tuer, ta copine, j’ai juste une question à lui poser, elle est où ?
- Avec un client, elle ne devrait pas tarder ! Intervint Winah. Attention je ne veux pas de scandale dans mon établissement. Qu’est ce tu lui veux d’abord ?
- Je ne ferais pas de scandale. J’ai juste besoin de savoir quelque chose.
- Cette fille est très correcte, c’est Murenko qui m’a demandé de l’héberger ici avec sa copine. Alors merci de la laisser tranquille :
- Murenko ? Qu’est-ce qu’il vient faire dans cette histoire, celui-ci ?
- Tu lui demanderas quand tu le verras. Bon, on se calme, assis-toi en l’attendant. Je t’offre à boire ?
- Un verre d’eau.

Kéni s’assoit, anxieuse, elle évite le regard de Graana, elle n’a aucune envie de faire la conversation. Au fond de la salle, poupette, la petite blonde grassouillette se tient prête à intervenir si la nouvelle venue en voulait soit à sa patronne, soit à Malvina

Dix minutes d’insupportable attente puis un bruit dans l’escalier, un homme descend suivi d’une femme, ils s’embrassent sommairement, se séparent. Malvina satisfaite d’avoir « fait » un client sympathique et généreux se dirige vers le comptoir.

Kéni se lève, troublée par ce qu’elle croit encore n’être qu’une ressemblance, et se rapproche de Malvina.

« Putain ! C’est bien elle… mais comment… »

Tout va très vite, Malvina n’en croit pas ses yeux.

- Kéni ?
- Malvina ?

Les deux femmes en larmes s’étreignent à ce point qu’elles ne semblent plus pouvoir se décoller l’une de l’autre.

- C’est beau l’amour ! S’amuse Poupette.
- Ta gueule, tu n’y comprends rien ! Rétorque Winah ! Asseyez-vous les filles, à la grande table, je paye ma tournée, j’ai pas tout compris, mais moi, j’aime bien quand je vois des gens heureux, Poupette, apporte du champagne, du bon, et viens t’assoir, Graana aussi, y’a pas de raison.

- Alors, c’est les retrouvailles ? Lance Winah en levant son verre. A la bonne vôtre !

On trinque, on boit, mais Malvina et Kéni ne parlent pas, elles planent, des choses à se dire, elles en ont plein, elles en ont trop.

- Je t’emmène chez moi ? Finit par proposer Kéni à son amie…

Mais elle se ravise : Les filles de la Maison Parme vont vouloir faire la fête ! Elle n’est pas contre, bien au contraire, mais pas ce soir, pas cette nuit, elle a d’abord besoin d’un grand moment d’intimité et de tendresse avec Malvina.

- Winah, tu peux me préparer une chambre pour nous deux pour cette nuit, ou plutôt pour tout de suite… Enfin, pour tout de suite et pour cette nuit…
- Hein ? Ici ?
- Ben, oui, ici !
- Malvina n’a pas fini son service…
- Je te dédommagerai…
- Mais, non ce n’est pas la peine, il n’y a pas que le fric dans la vie. Bon, t’as entendu, Poupette prépare la 103.
- J’ai pas fini mon champagne !
- Tu te dépêches, oui !

Kéni s’empresse de téléphoner à Tina à la maison Parme.

- J’ai retrouvé ma copine, je ne rentre que demain, On fera donc la petite fête demain soir.

Moments de bonheur, moments sans paroles, Kéni et Malvina arbore des visages radieux, Graana, complétement larguée ne comprend rien à rien, et Winah se demande si Kéni la dédommagera quand même un tout petit peu…

- La chambre est prête, je vous emmène, propose Poupette après une dizaine de minutes.
- T’es gentille, mais je connais le chemin, répond Malvina.
- Si vous avez besoin de quelque chose…
- D’accord.

Malvina fait entrer son amie, puis referme la porte à clé.

- On a tellement de choses à se dire… Dit-elle
- Et tellement de temps à rattraper…

Mais les paroles se perdent, les deux corps se rapprochent, les bouches se soudent, les mains caressent. Impossible de dire qui a entrainé l’autre en chutant sur le lit douillet.

Chacune essaie de dégager les vêtements de l’autre. Malvina habillée bien plus légèrement que sa camarade est la première à se retrouver nue. Du coup Kéni se recule pour finir de se déshabiller à son tour mais surtout pour contempler le corps de sa camarade.

- T’as pas trop changé, Malvina !
- Si quand même !
- T’es toujours aussi belle !
- Toi aussi !
- Moi, j’ai grossi.
- Mais non, ce sont juste des petites rondeurs.

Les deux corps de nouveau face à face offrent un contraste piquant, Kéni, brune, la peau mate, la poitrine arrogante et le visage malicieux, Malvina, blonde vénitienne à la peau claire… Une sorte de dureté dans le regard de son amie intrigue quelque peu Kéni.

- Tu as dû en subir des trucs ?
- Le plus dur ça a été au début, quand je me suis infiltrée chez les Tigranes, elles m’ont repérée de suite, j’ai cru qu’elles allaitent me tuer mais on m’a embarquée sur Novassa, je n’avais plus qu’un objectif, foutre le camp, et pour cela il fallait que je monte dans la hiérarchie, je te raconterais. Et toi ?
- J’ai essayé de séduire le général Mériap, et je me suis plantée en beauté, je me suis retrouvée dans un bordel, ça ne se passait pas trop mal sauf qu’un jour la maquerelle m’a revendue à un trafiquant d’esclaves et que je me suis retrouvé sur Vargala. J’ai eu une chance inouïe : la femme qui m’a acheté est devenue amoureuse de moi, une brave nana, et finalement j’ai hérité de sa place. Me voilà « Madame Kéni », la plus célèbre maquerelle du coin, protégée par la mafia locale, qui aurait cru ça ? C’est assez loin des objectifs qu’on s’était fixés toutes les deux, non ?
- Oui je me souviens : on avait tiré au sort, une vierge et une pute, j’ai essayé de jouer à la vierge et maintenant je fais aussi la pute, mais c’est sympa ici, Winah est une brave fille. Tu as eu des nouvelles de Kateylia ? (La planète d’origine de Kéni et de Malvina, là où toute une partie de l’histoire a commencé)
- Oui ! Les Tigranes ont été balayés par l’armée. Un massacre, m’as-t-on dit.
- Je sais, j’y suis allé, j’ai même rencontré un type qui avait ta photo sur son bureau. C’est lui qui m’a appris que tu étais ici.
- Hormer ?
- Oui, c’est ce nom-là !
- Et il a ma photo sur son bureau ?
- Eh oui !

Et cela les firent rire de bon cœur.

(Les évènements évoquées dans ce paragraphe sont relatés en détails dans le premier tome de cette trilogie : Vargala station)

- Plus je te regarde, plus je me dis que tu n’as pas changé ! Reprit Kéni.
- Un peu quand même, je me sens plus femme maintenant.
- Tu ne m’as pas dit comment tu t’étais retrouvée dans ce bouge ?
- Je te raconterais tout. Disons que sur Novassa, je me suis débrouillée pour grimper dans la hiérarchie locale, j’ai alors profité d’une sorte de mission religieuse pour m’évader de cette planète de folles. Je pensais te retrouver ici, mais on m’a expliqué… Je ne savais pas où aller, le capitaine Murenko qui m’a amené ici est copain avec Winah et lui a demandé de m’héberger, moi et Graana… Elle a accepté mais j’ai bien compris qu’elle attendait de nous qu’on l’aide un peu. Je lui ai dit que ça m’embêtait un peu de me prostituer, mais que si elle connaissait un client « gentil », je voulais bien faire un essai. C’est ce que j’ai fait, dans l’ensemble ça s’est bien passé, on peut même dire que j’ai rencontré quelques mecs charmants, cela dit, il y a toujours des connards, mais que veux-tu, toute activité à ses inconvénients.
- Et la fille qui est avec toi ?
- Une suivante, toute une histoire…
- C’est quoi, ça « une suivante » ?
- Des pots de colle officiels, à la fois bonne à tout faire, secrétaire et éventuellement mouchardes. J’avais deux suivantes affectées à mes basques, l’une est partie de son côté quand elle a compris que je n’avais ni l’intention d’accomplir ma mission ni de revenir sur Novassa. Graana m’a suivi, elle n’est pas méchante mais en ce moment c’est un peu un boulet.
- Tu ne sais pas la meilleure, j’ai failli la prendre comme passagère ?
- Hein ? Passagère de quoi ?
- Ben oui, j’ai affrété un vaisseau et je suis partie en mission pour te récupérer, mais j’ai eu quelques contretemps, j’allais repartir… Qu’est-ce qu’on a comme trucs à se raconter…
- C’est avec toi qu’elle avait rendez-vous à l’astroport ?
- Eh oui !
- Elle va faire la gueule quand elle va apprendre que tu ne pars plus !

Les deux femmes éclatèrent de rire puis de nouveau, leurs corps se rapprochèrent, de nouveau elles s’embrassèrent, s’étreignirent, basculèrent sur le lit.

Malvina caressait le téton de sa partenaire et fut saisie de l’envie irrésistible de le lécher, sa langue fit tournoyer la petite aspérité brune.

- Humm, qu’est-ce que t’es en train de me faire là ?
- Je butine !
- Et l’autre ?
- On a le temps !
- T’as dû en apprendre des choses chez tes gouines ?
- Et toi chez les putes ?

Encore une fois, elles éclatèrent toutes deux d’un rire joyeux.

- Tu sais sur Novassa, les godes sont interdits.
- Elles ne savent pas ce qu’elles perdent.
- C’est interdit, mais elles en ont toutes.
- Il n’y en a pas dans cette chambre ?
- J’en sais rien mais on peut demander à Poupette de nous en apporter un ! Je l’appelle ?

Poupette monta quelques minutes plus tard.

- Je vous ai apporté une petite mallette, il y a plein de trucs dedans. Madame Kéni, c’est un honneur pour moi de vous voir toute nue, je savais que vous étiez très belle, mais là…
- Merci ! Winah a de la chance de t’avoir à son service, tu es une gentille fille.
- Si j’osais…
- Non Poupette, nous voulons rester toutes les deux. Intervint Malvina.

Kéni ouvrit la mallette de laquelle elle préleva un gode souple très réaliste.

- Il te branche celui-ci ?
- Bof, je ne sais pas si c’est une bonne idée, j’en ai un peu marre des bites.
- C’est une question de doigté, mets-toi en levrette que je vois ton cul !
- Comme ça ?
- Oh que c’est beau ! Je te l’enfonce ?
- Vas-y, on verra bien !
- Attends, avant je vais lui faire un bisou, il est trop mimi.
- Mon cul ou le gode ?
- T’es bête !

Kéni s’approche du postérieur de sa copine, le caresse, le tapote, le hume.

- Et en plus, il sent bon !
- Il sent le cul, non ?
- Oui, mais justement, ça ne sent pas le cul vulgaire, ça sent le cul raffiné, le cul quatre étoiles !
- Tu ne changeras jamais !
- Goutons !
- Fais comme chez toi !

La langue de Kéni se met à papillonner autour de l’œillet de Malvina, lequel devant tant d’insistance se met à bailler d’aise. L’environnement finit par dégouliner comme une soupe et la jolie brune ne résiste pas au plaisir d’y introduire un premier doigt, puis un deuxième qu’elle se met à agiter frénétiquement.

- Aaarf, qu’est-ce que tu me fais là ?
- Tu n’aimes pas ?
- Si, si continue, c’est bon, c’est bon, va plus vite…
- Je peux pas, je fatigue.
- Fous-moi le machin !

Le « machin », c’est donc le gode qui entre dans le rectum de Malvina avec une facilité déconcertante. L’engin est associé à une télécommande permettant tout un échantillonnage de vibrations diverses et variées, mais le mode d’emploi n’y est pas.

Kéni appuie sur une touche au hasard, l’engin se met à gigoter tout seul en faisant un drôle de bruit qu’elle n’aime pas, elle change de touche, cette fois ci, ça vibre comme un violoncelle désaccordé.

- Arrête-moi ce truc… Non continue…
- Faudrait savoir, je vais quoi ?
- Continue… continue… Whaah, c’est trop bon ! Aaaaah !

Malvina vient de jouir du cul et remercie sa partenaire en l’embrassant comme une sauvage… Mais vous vous doutez bien que nos deux donzelles ne vont pas s’arrêter là…

Kéni s’allonge sur le lit, les jambes écartées et quémande un baiser tyrolien. Malvina approche son visage de la minouche de la brune, darde sa langue à la façon du serpent du Jardin d’Eden et la plonge dans ce dédale de chairs délicates. L’endroit comme vous le devinez bien est mouillée comme une éponge et une odeur vaguement mielleuse s’en dégage. La blonde se met à lécher et à nettoyer tout ça avec une passion avide.

- Elle est toujours aussi bonne !
- Continue, c’est trop bon !

Bien sûr, qu’elle continue, et tout en poursuivant son action de la langue, deux doigts coquins viennent s’immiscer dans son puit d’amour.

La respiration de Kéni devient haletante, Malvina se concentre alors sur le clitoris érigé de la brune en un ballet infernal.

Kéni sursaute, se cambre, hurle, mouille, puis s’affaisse en soufflant.

Elle veut dire quelque chose, les mots de sortent pas mais ses yeux pétillent de bonheur, les deux femmes s’embrassent de nouveau.

L’éteinte est longue, sensuelle, les deux amies n’en peuvent plus de retrouver la chaleur, la texture et la douceur de leurs corps.

- Faut que je pisse ! Déclare Kéni au bout de quelques minutes. Ce doit être le champagne.

Elle accompagne ces propos d’une moue malicieuse que Malvina comprend parfaitement.

- On fait ça où ? Demande cette dernière.
- Par terre, on ne va pas flinguer la literie.

La chambre possède une petite salle de bain et c’est sur le plancher de celle-ci que Malvina s’allonge.

- Tu vas tout boire ?
- On va essayer !
- Ouvre bien la bouche, j’arrive.

Kéni s’accroupit sur sa camarade en positionnant sa chatte environ dix centimètres au-dessus de la bouche largement ouverte de sa camarade de jeu. Elle a l’habitude de ces pratiques et de plus elle a réellement une grosse envie ce qui fait que le jet jaillit immédiatement. Kéni laisse Malvina avaler une première gorgée, puis se retient quelques instants avant de recommencer.

Cette fois il y en a trop, ça dégouline partout. Kéni se recule, arrose les seins de sa partenaire puis remonte lui faire déguster les dernières gouttes.

- Alors c’était bon ?
- Délicieux !
- Voyons voir ça !

Le baiser qui s’en suivit eut comme vous le pensez bien un arrière-goût d’urine, mais ce n’est pas cela qui va stopper les élans amoureux de nos belles coquines.

- T’as envie, toi ?
- Non, mais tu ne perds rien pour attendre, tout à l’heure peut-être, ou une prochaine fois, mais c’est promis je te dois un arrosage. Je vais prendre une douche, j’en ai partout.

La douche, elles la prirent à deux, en se caressant après s’être savonné, parce que l’eau claire gomme la texture de la peau. Ce fut bien sûr un échange de baiser sur la bouche, sur la pointe des seins, partout…

- On remet ça ? proposa Kéni tout en s’essuyant. Zarouny28a

Malvina n’allait pas refuser, et elles se retrouvèrent sur le lit tête-bêche en position de soixante-neuf complétement improvisée, mais non pas dessus-dessous, mais sur le côté. Sucer et être sucé, lécher et être lécher, donner et recevoir en même temps, n’est-ce pas l’apothéose de l’amour ? Dans cette magnifique figure de style chacune a l’impression de se lécher elle-même tout en donnant tout à l’autre.

La chambrette ne tarda pas à s’emplir des cris de jouissance de nos deux héroïnes, qui après quelques câlins et mots d’amour finirent par piquer un petit roupillon en restant tendrement enlacées.

Le lendemain après avoir fait la fête à la Maison Parme Kéni se confia :

- Je m’étais fixé un but, celui de te retrouver, maintenant que c’est fait, je voudrais me reposer, je peux vendre la Maison Parme un bon prix, Tina et d’autres filles seraient d’accord pour en reprendre la gestion en coopérative. Je ne resterais pas sur Vargala, qu’est-ce que tu veux que j’y fasse ? Et je n’ai pas du tout envie de retourner sur Kateylia, ça te dit, toi Kateylia ?
- Pas trop, non !
- J’ai repéré un truc pas trop mal sur Simac3. On dit que c’est une jolie planète. Je crois que je vais m’y installer ! Le temps de tout préparer ça va prendre quelques mois, mais le temps passe vite… Je t’emmène ?

Malvina lui répondit par le plus beau de ses sourires.

- Et ta copine Graana, tu vas en faire quoi ?
- Je l’avais oublié, celle-ci ! Je ne sais même pas si elle a compris que je ne partais plus pour Novassa. Qu’est-ce qu’elle va devenir ? Elle risque de rester coincée ici, des mois et des mois. Je ne peux pas la laisser comme ça !
- On l’emmène, ce sera notre petite soubrette à toutes les deux !
- Bionne idée ! Et quand elle ne sera pas sage on lui donnera la fessée.

Kéni contacta ensuite Leiris et lui résuma les derniers évènements :

- Je vais aussi vendre le Vienna.

Et avant que Leiris ait eu le temps de tirer la tronche, elle s’empressa d’ajouter :

- Je ne vendrais que si le repreneur accepte de te conserver comme capitaine avec ton équipe.

« Ouf »

- Et si je te j’achetais, moi ?
- Avec quel argent ?
- Tu me ferais un crédit sur dix années universelles ?

Elle sembla hésiter.

- Les dix ans c’est juste une garantie, je suis presque certain que je pourrais te rembourser bien avant.
- Je prends un risque, le cosmos est dangereux.
- Il suffit de prendre une bonne assurance !
- « Une bonne assurance » ! Tu parles ! Je vais réfléchir, j’aime bien prendre des risques, laisse-moi jusqu’à demain.

Le lendemain l’accord fut conclu.

Héka et Leiris demandèrent à rencontrer le praticien qui suivait l’état de santé d’Enzo.

- Il a absorbé une saloperie, je ne pense pas que ça vienne du produit qui le transforme en transsexuelle, à moins qu’on ait changé la composition, non, c’est autre chose… Mais quoi ? Votre ami risque d’avoir des séquelles à vie, des absences, des trous de mémoire. Dans ces conditions, il ne pourra exercer ni pilotage, ni navigation.

Ils quittèrent l’hôpital, Leiris contrarié, mais Héka carrément bouleversée.

- J’ignorais que tu lui étais autant attachée !
- Ben, oui…
- Je verrais avec lui ce qu’il a l’intention de faire, il existe quelques fonctions sans gros risques sur un vaisseau ! Reprît Leiris.
- Ah, oui lesquelles ? Railla Héka.
- Bin…
- On se retrouve demain, il faut que je prenne une décision.
- Une décision de quoi ?
- Je te dirais.

En fait Héka ne supportait pas d’avoir une énorme part de responsabilité dans la dégradation de l’état de santé d’Enzo

Elle eut l’idée de rechercher Hernandez, l’homme sur qui elle avait testé la première dose du produit que lui avait confié Abel Sorenian. Elle put retrouver assez facilement sa trace.

- Hernandez, il a été empoisonné, on ne sait même pas pourquoi, un brave mec, sans histoire, sans ennemis.
- Il est mort ?
- Non, il a fait quinze jours d’hôpital, mais quand il est sorti, il n’était pas entièrement guéri, Il a fait pas mal de conneries, on lui a conseillé d’aller travailler à la campagne…

« Ce n’est pas de ma faute, ce salaud de Sorenian m’a fait croire que c’était inoffensif ! »

Alors elle livra à Leiris une version « arrangée » de l’histoire.

- Sorenian m’a embobinée, il a fait semblant de s’emmouracher de moi, et moi comme une conne, je suis tombée dans le panneau. Il voulait absolument embarquer avec moi, je lui ai expliqué que ce n’était pas possible, et c’est là qu’il m’a expliqué qu’il était navigateur et qu’il pouvait rendre Enzo hors service pendant quinze jours sans qu’il y ait de séquelle, afin d’essayer de prendre sa place, j’ai eu la faiblesse de… bon t’as compris, j’ai un peu déconné sur ce coup-là !
- T’appelle ça « un peu » ? T’es vraiment une salope !
- Parfaitement, le vrai coupable c’est Sorenian, moi, je suis une victime collatérale.
- Faut mieux entendre ça qu’être sourd !
- D’ailleurs, je trouve qu’on a été trop gentil avec Sorenian, s’il a encore ce produit il peut faire plein de victimes.
- Mais qu’est-ce que tu racontes ? On n’a rien trouvé de tel quand on a fouillé ses affaires. Quand on l’a abandonné sur Mabilla, il n’avait rien sur lui, il n’a plus aucune capacité de nuisance.
- Je m’en fous, je veux le retrouver, je veux qu’il me dise d’où vient cette saloperie. Ce sera mon but ! Ajouta-t-elle d’un ton péremptoire.
- T’as raison, faut avoir un but dans la vie ! Se gaussât-il. Bon, je rentre à mon hôtel, salut !
- Je te signale qu’on est descendu dans le même hôtel. Et puis c’est tout ce que ça te fait d’avoir entendu ça ? Je pensais que tu me giflerais.
- Pourquoi faire ?
- T’as bien dit que j’étais une salope, non ?
- Ecoute moi Héka, tu es dans un état bizarre. Ce que tu as fait ce n’est pas une connerie, mais une saloperie. Je comprends que tu sois mal avec ta conscience, mais c’est ni en te foutant une baffe, ni en te faisant une scène qu’on arrangera les choses. Des conneries tout le monde en a fait, moi le premier. Des saloperies, on peut aussi en faire parce parfois les circonstances nous poussent à en faire et qu’on ne réalise pas tout de suite jusqu’où ça mène.
- Tu ne me vires même pas de tes effectifs ?
- Non !
- Si tu pouvais m’aider, tu le ferais ?
- Pourquoi pas ?

Ils firent ensuite le chemin en silence puis regagnèrent leurs chambres respectives.

Un quart d’heure plus tard, Héka appelait Leiris par téléphone.

- Tu peux venir me voir une seconde ?
- Pourquoi faire ?
- J’ai besoin de faire quelque chose, je ne peux pas le faire toute seule.
- C’est-à-dire ?
- Viens, t’as bien cinq minutes, non ?

Quand il entra dans sa chambre, Héka était nue et agenouillée.

- Tu fais quoi, là ?
- Je veux que tu me fouettes, j’ai besoin d’une pénitence.
- T’es complétement malade !
- Tu m’as dit que si tu pouvais m’aider, tu le ferais, j’ai besoin de ça, je veux que tu me fouettes pendant cinq minutes.

Héka se relève, se tripote les seins lascivement, Leiris a beau connaitre la jeune femme, il n’en est pas moins insensible au spectacle, et sens un début d’érection derrière sa braguette.

- Si au moins j’étais sûr que ça te fasse du bien ?
- On peut essayer, non ?
- C’est pas trop mon truc !
- C’est un service que je te demande
- Et on ferait ça avec quoi ?
- Ta ceinture !

Tandis que Leiris dégrafait sa ceinture, Héka se mis en levrette à même le sol, le croupion tendu.

- Vas-y, cingle-moi le cul je te dirais d’arrêter.

C’était bien la première fois que Leiris accomplissait ce genre de choses. Les jeux de domination, il n’était pas contre de temps en temps, mais dans ce cas c’était lui le soumis. Zarouny28b
Il frappa un premier coup qui laissa une petite zébrure sur la fesse gauche de la belle.

- Plus fort ! Insulte-moi.

Alors il frappa plus fort, cinglant à droite, cinglant à gauche, tout en la gratifiant de noms d’oiseaux, tant et si bien que le cul de la jolie rousse devint rapidement cramoisi.

Il réalisa lors que cette situation l’excitait terriblement. Sa bite maintenant hyper bandée réclamait qu’on la sorte de sa prison de toile. Il lâcha la ceinture.

- Tu arrêtes ? demanda Héka.
- Tu m’as excité, j’ai envie de te baiser !
- Ne te gênes surtout pas !

Leiris se déshabilla à l’arrache. La jeune femme n’avait pas changé de position attendant l’assaut, les fesses écartées, dévoilant son bel œillet brun.

Comme fou il la pénétra analement, d’un mouvement sec, sans préparation.

- Vas-y encule-moi, encule-moi comme une salope !

Leiris n’aurait jamais cru que cette petite séance le rendrait dans pareil état. Véritable bête en rut, il la sodomisait avec une rare violence que la belle avait l’air de trouver dans ses goûts s’il fallait en croire les jappements de plaisir qu’elle ne tarda pas à émettre.

L’homme finit par éjaculer dans un râle (et dans son cul). Il se retira, un peu confus tout de même.

- Ça t’a fait du bien ?
- Oui, ça va me calmer quelques heures, mais pas me guérir, mais pour ça il faudrait que je retrouve Sorenian. Et si on y allait ensemble ?
- Où ça ? Sur Mabilla ?
- Ben, oui, j’ai appris que maintenant le Vienna était à toi !
- Pas question, Mabilla me rappelle trop de mauvais souvenirs… et j’ai d’autres projets
- Alors j’irais sans toi !
- Tu démissionnes ?
- Oui, on se fait une bise ?

Ils s’embrasèrent et se quittèrent, Leiris se demanda alors si Héka n’était pas devenue complétement frappée.

à suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 17:53

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3)
27 – Femmes de ports par Nicolas Solovionni

coin102

Thémes abordés : bisex masculine, doigtage masculin, engodage masculin, exhibition, lesbos, prostitution, science fiction, trio, voyeurisme

Au cosmodrome, la comtesse Fédora prévint Gertrud de ses intentions :

- Il nous reste quatre heures avant le départ, on va d’abord se faire enregistrer puis on ira faire un tour à la capitainerie.
- Parce que ?
- Parce que, fais-moi confiance ! Mais d’abord je vais me changer dans les toilettes du bistrot.

Quand elle revint, elle avait tout d’une vamp, robe noire collante et fendue sur le côté lui dévoilant la cuisse et lui dénudant une épaule.

- Tu comptes aller à la capitainerie du port, habillée comme ça ?
- Parfaitement, allez en route !
- Non on se retrouvera tout à l’heure, j’ai laissé des bagages à l’hôtel. Ils ont dû me les garder.
- Faisons les choses dans l’ordre. Accompagne-moi s’il te plaît !
- T’es chiante ! Bon, on y va !

Andersen, le responsable de la capitainerie du cosmodrome n’était pas un homme très occupé, aussi quand on le prévint que deux « très belles femmes désiraient le voir », il accourut de suite.

Il avait déjà croisé Gertrud, mais ne se souvenait pas en quelle circonstance, en revanche il n’avait vu que Fédora qu’en image holographique. Et là il était subjugué !

- On dirait que je vous plais ? Commença Fédora.
- Je suis un homme, et je ne suis pas insensible à la beauté. Mais commencez donc par me dire ce que vous désirez ?
- Vous savez qui nous sommes ?
- Madame je ne me souviens plus, mais vous, il me semble bien que vous faites partie des personnes disparues qui étaient à bord du Siegfried.
- Vous êtes bien renseigné !
- Le capitaine qui vous a amené ici m’a signalé votre disparition, j’ai simplement croisé votre identité avec celle des personnes disparues… Heu, mais l’objet de cet entretien ?
- Juste un renseignement. Nous croyons savoir que vous avez signalé à la police fédérale la présence sur la planète de Rachel Bernstein. On est à sa recherche ?

Se souvenant des instructions du gouverneur, Andersen joua les innocents.

- Malheureusement je ne sais rien de plus.
- Accepteriez-vous un échange de bons procédés ? Lui demanda Fédora en se passant sensuellement sa langue sur ses lèvres.
- Je vous en prie, restons-en là ! Balbutia Andersen qui n’en pensait pas un mot.
- Pourquoi ne pas profiter des bonnes choses, ce sera gratuit, On veut juste quelques renseignements.

Déjà Andersen se demandait comment sortir honorablement de cette situation, mais il trouva vite la solution et elle était toute simple.

- Vous rendez-vous compte que vous essayez de tenter de corrompre sexuellement un honnête fonctionnaire ? Dit-il alors sur le ton de la plaisanterie.
- Tout à fait ! Je vous fais une petite pipe ? Ça vous ira ?
- Si je peux voir et toucher votre poitrine…
- Ce n’est pas un problème !
- Toutes les deux ?
- Non, juste moi !
- C’est dommage !
- Une seconde, je me concerte avec ma copine.

Gertrud, qui n’avait pas été prévenue des intentions de Fédora n’était absolument pas chaude pour participer à cette petite fantaisie.

- Non, fais ça sans moi, de toute façon, il est chaud, il te le donnera ton renseignement.
- Je serais venue seule, oui, mais là tu es là, il s’est fait son cinéma, et s’il n’a pas tout ce qu’il croit pouvoir obtenir, il va être frustré.
- Mais non !
- Et puis, je connais les hommes, plus on les chauffe, plus on peut en faire ce qu’on veut !
- J’ai pas envie de sucer ce mec !
- Et moi, j’ai envie de retrouver Rachel, alors sois gentille, donne-moi un coup de main.
- T’aurais pu me prévenir avant…
- Tu aurais refusé ! Bon je lui dis que t’es d’accord ?
- Tu te rends compte de ce que tu me fais faire ?
- Absolument, alors c’est oui ou c’est non ?
- Ben oui ! Soupira-t-elle.

En voyant revenir vers lui les deux femmes d’un air décidé, Andersen comprit qu’il allait profiter des avantages de sa situation, mais que voulez-vous le monde est ainsi fait et fonctionne de cette façon….

- Bon, ben baisse ton pantalon, on va te faire une pipe à deux bouches !

Andersen, excité comme un pou s’empresse de dégager son pantalon et son caleçon.

- Oh, mais c’est qu’il bande bien le monsieur ! Allez assis-toi Andersen, ce sera plus confortable

Sans se concerter, les deux femmes se placent de chaque côté du fonctionnaire : Gertrud à sa droite, Fédora à sa gauche, dégainent leurs langues et lèchent la verge de conserve pendant quelques instants juste pour le fun…

Zarouny27a

Puis la comtesse décalotte la bite d’Andersen, la masturbe quelques peu afin de lui assurer sa rigidité, puis l’embouche complétement afin d’impressionner l’homme. Elle entreprend ensuite quelques mouvements de fellation classique avant de venir titiller le gland du bout de sa langue.

Voilà qui fait japper de plaisir le fonctionnaire portuaire.

- A toi de jouer !

A son tour Gertrud prend la bite dans sa bouche. Excité par le savoir-faire de Fédora, le sexe d’Andersen commence par secréter des gouttes de liqueur séminale.

Gertrud en a cure, cela produit un léger goût salé qui n’ai pas pour lui déplaire.

Fédora laisse sa camarade de jeu s’amuser et faufile ses lèvres au niveau des testicules afin de les gober légèrement, puis saisie d’une impulsion subite, elle se mouille l’index, passe sa main légèrement en dessous des fesses de l’homme et vient lui taquiner l’œillet.

- Mais, mais… Balbutie le pauvre Andersen qui ne sait plus où il en est.
- Mais quoi ! Laisse-nous faire, on est des pros.
- Ne touchez pas à mon cul !
- Laisse-moi faire, après tu en redemanderas !
- Mais non !
- Mais si, tiens tu vois ça rentre.
- Mais…
- Une femme qui te suces merveilleusement et une autre qui te doigte ton petit cul, c’est le paradis, ça, Il y a plein de mecs qui aimeraient qu’on leur fasse un truc comme ça, mais les pauvres, ils n’ont pas les moyens de se payer des putes de luxe comme nous.

Devant le baratin et l’insistance de Fédora, Andersen choisit de se laisser faire. La main de Gertrud s’en va fureter sous le maillot du fonctionnaire, trouve un téton et le pince entre ses doigts, provoquant un râle de plaisir de l’homme.

- Attendez, attendez… balbutie Andersen qui sent son plaisir proche d’exploser.

Echange rapide de regard entre les deux filles. La comtesse reprend la verge en bouche pendant qu’Andersen éjacule. Elle garde tout dans sa bouche, puis avale.

- Je lui nettoie la bite, ou tu veux le faire !
- Non, je t’en prie, tu le feras mieux que moi.
- Ça va monsieur est content ?
- Oui, mais j’aurais aimé voir votre poitrine.
- Donne nous tes renseignements et après je verrais si je peux être encore plus gentille !

En fait Andersen ne savait pas tout. Les douze filles qui s’étaient évadées lui avaient confié que trois filles étaient parties en avant-garde dont Rachel. La barge utilisée pour son évasion avait été identifiée comme appartenant au Stratus du capitaine Murenko, mais rien ne prouvait que ce dernier l’ait recueilli à son bord. Rachel et ses deux camarades avaient très bien pu être déposé dans on ne sait quelle propriété privée de la planète. Il existait une demande des certains riches résidents excentriques réclamant du personnel de maison acceptant les services sexuels. Il semblait à Andersen qu’à la place de Murenko, c’est ce qu’il aurait fait. Les filles n’étaient pas contraintes et seraient payées, Murenko empochait de suite une belle prime et s’économisait trois bouches non rentables à nourrir.

Mais si on était dans ce cas de figure, comment la retrouver, sauf en menant une longue enquête, en interrogeant des tas de gens et en risquant de les irriter. Or le gouverneur avait dit « Pas de vagues sur ma planète ! » Alors il crut mentir à ses deux belles interlocutrices en leur disant sans le savoir… la vérité.

- Elles sont parties à bord du Stratus du capitaine Murenko.
- Et dans quelle direction ?
- Je peux vous la donner, mais ça ne vous servirait pas à grand-chose, c’est juste un point de livraison. Sinon le port d’attache du Stratus c’est Vargala Station, je pense qu’en l’attendant là-bas, vous finirez par le trouver.
- Vargala, voilà qui tombe à pic !
- Euh, je pourrais voir vos seins ?
- Mais bien sûr mon biquet ! Vas-y fous-toi-en plein la vue.
- Et ceux de votre collègue ?
- Tu ne crois pas que tu exagères ?

Mais, Gertrud fut bonne fille et lui dévoila ses seins, juste quelques secondes.

Vargala, trois semaines plus tard

Retrouvons maintenant l’équipage du Vienna, primitivement en route pour Novassa, mais détournée sur Mabilla et obligé de revenir sur Vargala suite à une avarie (voir plus avant pour se rafraîchir la mémoire).

L’atterrissage est imminent.

- Allo ici le Vienna,
- O.K. autorisation d’atterrir…
- Attendez, on est en avarie, on va tenter de se poser en procédure de secours.
- Alors aire Z15, on vous prépare un camion de pompiers au cas où.
- Merci, c’est encourageant !

Il y avait un tas de monde dans la cabine de pilotage, beaucoup trop de monde.

- Bon j’ai besoin de calme et de concentration. Alors je veux le silence absolu et éloignez-vous, j’ai besoin d’air ! Je veux juste Héka à côté de moi pour me corriger si je déconne. Annonça Leiris Misdas, le capitaine.

L’automaticité de la manœuvre n’était pas réputée fiable à 100%, aussi fallait-il être prêt à effectuer des éventuelles corrections.

Leiris restait les yeux rivés sur le cadran panoramique tandis qu’Héka surveillait les messages informatiques.

- Redresse légèrement à moins une, encore un peu, un degré à gauche, là c’est bon. Murmurait Héka. Tu vas pouvoir sortir le train d’atterrissage.
- C’est fait !
- Vas-y atterrit, on croise les doigts.

Un très léger choc, les visages sont perplexes, se demandent si quelque chose n’a pas fonctionné, le vaisseau s’est posé mais fonce à trop grande vitesse vers son aire désignée. Le freinage n’est pas bon, Leiris l’active manuellement, provoquant la chute de tous de ceux qui sont restés debout. Il refait une manipulation, le vaisseau s’immobilise, la voix dans le haut-parleur annonce : « Atterrissage réussi. Vaisseau immobile ». Héka saute au cou de Leiris et lui roule une pelle tandis que les autres applaudissent. Le camion de pompiers venu pour rien rebrousse chemin.

- Bon on va se répartir les rôles, prévint Kéni, la propriétaire du vaisseau, on a assez perdu de temps comme ça et on va essayer de redécoller le plus vite possible, je vais m’occuper de l’intendance et voir si je peux trouver du fret, ça fera du bien à notre budget. Je passerais voir les filles à la Maison Parme, mais après. Héka et Leiris occupez-vous de la réparation, dès que vous en saurez plus, vous me préviendrez. Bon tout le monde descend ?
- Euh ! Et Enzo ? Demanda Leiris.
- Je vais m’en occuper ! Répondit Tégula-Lili, la doctoresse du bord, je vais le faire hospitaliser.
- Hospitaliser pourquoi faire ? Il n’est pas malade !
- J’ai peur que si ! Je suis de plus en plus persuadée que ses bêtises au décollage sont dues à une rechute de son état. J’espère que ce ne sont pas des séquelles irréversibles. Je n’ai pas sur le vaisseau le matériel nécessaire pour faire des analyses poussées. Il est d’accord pour se faire soigner.

A ces mots un immense sentiment de culpabilité envahit Héka qui se mit à l’écart afin que personne ne remarque son visage décomposé.

Les formalités portuaires sur Vargala étaient aussi succinctes que symboliques. Après les avoir accomplies, les officiers et les membres de l’équipage se séparèrent.

Héka et Leiris se dirigèrent vers le bureau d’assistance technique afin de faire enregistrer la demande de réparation.

- Héka, tu en tires une tronche, t’es malade ou quoi ?
- T’inquiète pas, c’est juste le contrecoup de l’atterrissage ! Mentit-elle, tu ne peux pas savoir la trouille que j’ai eue.
- Fais-moi un bisou, ça ira mieux.

Elle le fit mais sans enthousiasme.

- Si c’est ce que je crois, il y faudra deux jours de travail pour réparer, leur indiqua le préposé au guichet, mais on ne peut pas le faire tout de suite, il y a une file d’attente, on peut vous faire ça pour dans huit jours
- Ce serait parfait.
- Je vais vous faire un devis provisoire, ça ne va pas être donné, mais bon quand faut le faire, il faut le faire.
- D’accord !
- Entre nous, fallait être sacrément gonflé pour décoller avec une avarie pareille. Vous savez combien de chances vous aviez d’en sortir vivants ?
- On ne veut pas le savoir ! Le coupa sèchement Héka.

Ils rendirent compte par téléphone à Kéni qui leur proposa de déjeuner ensemble, Leiris accepta, mais pas Héka qui déclara ne pas avoir faim.

Kéni s’en fut ensuite consulter les appels d’offres concernant Novassa. Une demande de farine alimentaire avait trouvé preneur depuis un bon bout de temps mais un avenant concernant deux passagers n’avait jamais été honoré.

« Des passagers pour Novassa ? Bizarre ? »

Elle valida l’offre sous réserve de rencontrer préalablement les demandeurs.

Au bar de Winah, où Malvina et Graana restaient en stand-by, les relations entre les deux femmes s’étaient légèrement tendues.

Graana frappa à la porte de leur chambre commune.

- Occupée ! Répondit sèchement Malvina.

Sans trop savoir pourquoi elle frappa de nouveau.

- Occupée ! Je ne vais pas le répéter quinze fois.

Graana redescendit dans la salle du bar restaurant et tua le temps en jouant toute seule à un jeu de société débile qu’on lui avait appris.

Malvina se retourne vers l’homme, nu comme un vers :

- Il ne faut pas que ça te déconcentrer mon biquet, laisse-moi faire, je vais bien m’occuper de toi.

Malvina s’avance vers Billy, elle a déjà eu l’occasion de s’occuper de lui et connait ses goûts, c’est un homme qui comme on dit « aime beaucoup de choses ». Elle lui attrape le bout des seins et les tord violemment, l’homme pousse un cri où se mélange douleur et plaisir, tandis que sa bite monte au ciel.

Un autre homme est assis sur une chaise au fond de la chambre. C’est un voyeur, il a demandé si ça ne dérangeait pas Billy qu’il le regarde.

- Tu t’appelles comment, toi ? lui demande Malvina
- Jan !
- Et tu ne crois pas que tu serais plus à l’aise si tu te déshabillais ?
- Si, bien sûr.

Et Jan, comme s’il attendait cette instruction, se déshabilla à toute vitesse avant de regagner sa chaise.

- Attends, viens Billy, on va s’approcher de lui pour qu’il puisse bien voir. Jan ne reste pas à ne rien faire, si tu as envie de te branler, ne te gêne surtout pas !

Malvina repris son travail sur les tétons de Billy.

- Tu as vu ça comme il bande bien ! Comment tu la trouve sa bite, Jan ?
- Elle est très jolie !
- Tu voudrais la toucher ?
- S’il est d’accord…
- Tu es d’accord Billy ? lui demande Malvina

Billy fit signe qu’il l’était, alors Jan se lève, tend sa main vers la bite de Billy, la caresse d’abord timidement puis la branle délicatement.

- Je suis sûre que tu aimerais la sucer ! Commente Malvina.
- Je ne serais pas contre !
- Et toi Billy ?
- Ce n’est pas trop mon truc, mais je peux me laisser faire cinq minutes.
- Vas-y suce ! Je peux te mettre un petit gode dans le cul pendant ce temps-là, mais ça va te faire un peu plus cher.
- Au diable l’avarice !
- Dans ce cas.

Et tandis que Jan se régale en suçant la bite de Billy, Malvina s’est saisie d’un gode qu’elle lubrifie correctement avant de l’enfoncer dans le cul de l’homme et de le faire aller et venir comme il se doit.

Au bout de cinq minutes elle lui fait stopper sa fellation.

- Bon, ça suffit maintenant, je ne veux pas qu’il jouisse trop vite. Tu aimes ça que je te gode le cul !
- Oui, oui, j’aime bien !
- Et toi, Billy ? T’en voudrais un aussi ?
- Oui, pourquoi pas ?
- Alors mettez-vous en levrette l’un à côté de l’autre, non mieux que ça, relevez vos culs, voilà comme ça.

Malvina a maintenant un gode dans chaque main et pistonne les deux trous du cul à grands renfort d’huile de poignets.

- C’est bien les godes, mais ça ne vaut pas une vraie bite ? Lance-t-elle afin de tester ses deux clients.

Billy se garde bien de répondre, mais Jan croit pouvoir ajouter son grain de sel.

- C’est pas mal non plus !
- T’aimerais bien te faire enculer ?
- Je l’ai déjà fait, il y a bien longtemps.
- Et tu n’as jamais recommencé ?
- Pas eu l’occasion.
- Comment ça pas d’occasion ? Il y a plein de boites avec des gays ou des trans sur Vargala.
- J’aime pas ces endroits.
- Alors préviens moi d’avance quand tu reviendras, je peux t’organiser une petite séance avec un gars qui te fera ça devant moi.
- D’accord.
- A moins que Billy soit intéressé ?
- Moi ?
- Ben oui, toi ! Tu as vu son cul comme il est beau et doux, ça ne te dirait rien d’y fourrer ta bite.
- Humm !
- Allez encule-le !
- Tu me fais faire de ces choses !
- Ben, justement, ça change un peu !

Jan accueillit la bite de Billy dans son cul, ce dernier se prit au jeu et gratifia son partenaire de tels assauts qu’il finit par transpirer à grosses gouttes. Zarouny27b

Cependant au bout de cinq minutes, il se retira.

- J’ai payé pour baiser avec toi ! Fit-il remarquer à Malvina.
- Mais parfaitement mon cher, je me mets comment ?
- Grimpe-moi dessus.
- On y va.

Effectivement, ils y allèrent, quant à Jan, il se masturba en regardant le couple s’ébattre, Après tout lui aussi avait payé pour ça !

- T’as un accent, toi t’es d’où ? lui demanda Jan.
- Je te le dirais peut-être un jour mais pas aujourd’hui ! Bon allez les gars, on se fait un bisou et on se quitte.
- Je te paye un coup, en bas ? proposa Jan.
- Non, t’es gentil mais j’ai des coups de fil à passer.

Ce qui était complétement faux mais Malvina n’accordait ce genre de privauté qu’à quelques privilégiés qu’elle appréciait bien.

Après s’être rhabillés, les deux hommes redescendirent. Ne sachant pas s’il s’agissait de clients de Malvina, Graana ne bougea pas, attendant que cette dernière descende à son tour.

Elle finit par venir mais s’arrêta au milieu de l’escalier, faisant signe à Graana de la rejoindre. Une fois dans la chambre, Malvina laissa éclater sa mauvaise humeur.

- Quand c’est occupé, c’est occupé, qu’est-ce qui te prends d’insister comme une malade ?
- Excuse-moi, je n’ai pas fait attention.
- Du coup j’ai été obligé de jouer les prolongations, mon client s’est mis à débander ! Mentit-elle.
- Epargne-moi les détails !
- Ce ne sont pas des détails !
- Faut me comprendre, je déprime un peu, ça fait combien de temps qu’on attend qu’un vaisseau nous prenne ?
- Et alors ? T’as qu’à te bouger ! Tu crois que c’est toujours marrant de faire des pipes à des parfaits inconnus ? N’empêche que c’est avec ça que je paie notre chambre, pendant que tu te la coule douce.
- J’aide aux cuisines !
- Tu parles ! Tu épluches des patates une fois par semaine, quel exploit !
- Non j’aide tous les jours…
- N’empêche que c’est loin de faire le compte, on ne va pas rester comme ça. Trouve une solution !
- Quelle solution ? Tu sais très bien que je ne peux pas faire la pute.
- T’as même pas essayé !
- Je ne peux pas, tout mon corps se révolte !
- Ça y est voilà les grandes phrases toutes faites. Une révolte, ça se mate !
- C’est mon éducation, Malvina, je n’y peux rien.
- C’est ça, trouve-toi des bonnes raisons. En tous cas j’en ai marre de bosser pour te nourrir, trouve-toi un emploi, ça ne peut plus durer comme ça !
- Un emploi, mais je ne sais rien faire, et puis je ne vais pas apprendre un métier alors qu’on est susceptible de partir du jour au lendemain.
- On ne partira peut-être jamais, Graana. Bon je t’ai assez vu pour l’instant, je vais aller faire un tour, toi tu n’as qu’à continuer à glander puisque tu ne sais faire que ça !

Et Malvina désireuse de se changer les idées s’en alla dans un établissement où l’on pouvait se faire projeter de vieux films terriens en cabines individuelles.

Graana retint ses larmes jusqu’à ce que Malvina ait franchi le pas de la porte, puis éclata en sanglots. Elle admit que son amie avait raison sur un point : cette situation ne pouvait perdurer. Mais que faire ? Ce n’était pas la prostitution en tant que telle qui la rebutait mais le contact des hommes, c’était viscéral. Tout le monde ne réagissait pas de la même façon sur Novassa, elle se souvenait notamment de ces photos qui circulaient sur les bancs du collège et qui en excitait certaines… Mais pas elle. Alors faire un effort en faisant jouer la très théorique équation fascination-répulsion. Le pourrait-elle ?

C’est en revenant des cabines de cinéma que Malvina reçut un appel de l’astroport. Elle y répondit en fixant un rendez-vous dans l’après-midi à son correspondant.

« Eh bien voilà qui tombe très bien ! Graana va pouvoir rentrer au bercail… Mais toute seule ! »

Elle lui expliqua :

- Un vaisseau s’apprête à partir pour Novassa, mais ils veulent te rencontrer avant. J’ignore pourquoi. Je t’ai pris un rendez-vous à 15 heures, à l’astroport, box 21.
- Tu… Tu ne viens pas.
- Non, je ne voulais pas t’en parler, tu étais assez stressée comme ça, mais ça fait pas mal de jours que j’ai réfléchi : autant on aurait eu un vaisseau de suite, je me précipitais là-bas pour prévenir Kéni des dangers qu’elle courait, mais le temps a passé, soit elle a pu constater que je n’étais plus sur la planète et elle est en train de revenir, soit elle a eu des ennuis. Comme j’ignore dans quelle configuration on se trouve autant que je reste ici. Si dans six mois, je n’ai pas de nouvelles, ça sera clair qu’elle aura eu des problèmes et à ce moment-là je me rendrai là-bas.
- Bon, ben…
- Bon ben quoi ? On ne va pas se dire adieu aujourd’hui, va à ton rendez-vous et on verra bien.

Graana peut habituée à se déplacer dans un astroport eut du mal à trouver le box 21, dans lequel Kéni l’attendait depuis déjà 10 minutes.

Les deux femmes se dévisagèrent !

« Comment elle est attifée ! Ce n’est pas possible d’avoir si peu de goût, dommage elle est plutôt mignonne »

- C’est avec vous que j’ai rendez-vous ? Demanda Graana.
- Oui, asseyez-vous, mais vous ne deviez pas être deux ?
- La seconde personne renonce à ce voyage.
- Ah ! Ben tant pis, on fera sans. On devrait partir dans une dizaine de jours, tenez-vous prête, je vous préviendrais la veille.

Kéni se leva.

- C’est tout ? S’étonna Graana.
- Oui, je voulais juste savoir à qui j’avais affaire.
- Ah ? Ah, bon !
- Et arrêtez de me regarder comme ça, c’est gênant vois savez !
- Vous êtes très belle !
- Je sais, on me l’a déjà dit !
- Bon, au revoir !

« Ce doit être une cinglée qui vient de se convertir à la religion de Novassa ! La pauvre, si elle savait au moins où elle met les pieds ! »

- Je peux vous poser une question indiscrète ? Reprit Kéni en se retournant
- Oui !
- Vous espérez trouver quoi sur Novassa ?
- Mais… C’est ma planète !

Oups

- Et vous êtes arrivée ici ?
- J’étais en mission pour le compte de mon gouvernement, disons que quelques péripéties imprévues m’ont conduite ici contre mon gré.
- Ah ?
- Et la seconde personne c’était une de vos compatriotes ? Qu’est ce qui lui est arrivé ? Elle fuit le régime ?
- Je suis obligée de vous répondre ?
- Non, c’était juste de la curiosité !

Kéni se dit que cette passagère novassienne pouvait être une aubaine, elle pourrait lui apprendre plein de choses sur l’organisation de sa planète. Elle aurait le temps à cette fin de lui faire la causette pendant le voyage. Mieux elle pourrait l’aider à s’y infiltrer.

« Pour cela, il faut que je l’amadoue, la gamine et vu la façon dont elle me déshabille, ça ne devrait pas être trop difficile. Je vais essayer d’en faire un pion essentiel de ma virée sur Novassa. »

- Excusez-moi pour mes questions indiscrètes. J’ai un peu soif, je vous paye un pot pour me faire pardonner ? Proposa Kéni.
- Ah ? Volontiers !

Ils n’allèrent pas loin, la buvette de l’astroport était toute proche

- C’est vrai ce qu’on dit, il n’y a que des femmes sur Novassa ?
- Les hommes sont considérés comme inférieurs, Novassa est une société de femmes.
- Donc le sexe avec les hommes, ça n’existe pas.
- C’est interdit !
- Et avec les femmes ?
- Avec les femmes, il y a des trucs interdits, mais c’est très théorique.
- Quoi par exemple ?
- Les godes !

Kéni ne put s’empêcher d’éclater de rire.

- C’est interdit mais il y en a quand même, c’est ça ?
- Oui.
- Et, ils viennent d’où, les godes ?
- Dans toute société, vous avez forcément une économie souterraine. Il suffit de faire un moulage en plâtre sur un homme en rut, et de le mouler en latex. Quelle horreur !

Elle parlait de ça avec la même facilité que si elle eut été en train d’expliquer la recette de l’omelette aux champignons.

- Il y a longtemps que vous êtes sur Vargala ?
- Trop longtemps.
- En manque de sexe ?
- Il y avait ma « collègue » !
- Ah, oui, et elle, elle va rester ici ?
- Je ne souhaite pas en parler !

Kéni se dit que vu le contexte, il n’était peut-être pas utile de faire de la drague, la méthode directe pouvait très bien le faire.

- Pas d’extra ici, alors ?
- Je n’ai pas cherché ! Où voulez-vous en venir ?
- Et si je vous proposais un petit extra… Avec moi ?
- C’est tentant ! Mais en quel honneur ? Vous vous moquez de moi, je ne suis pas assez bien pour vous.
- Vous me plaisez bien ! Vous avez un charme très particulier et je n’y suis pas du tout insensible. On va dire que j’ai comme une sorte de pulsion irrésistible ! On y va ?
- On fait ça où ?
- Ici, il y a des love-cabines. Embrasse-moi en attendant.

Graana embrassait très bien !

La cabine devait faire à peine 10 m², et n’était meublée que d’un lit recouvert d’un revêtement jetable et de deux chaises permettant d’y poser vêtements et affaires diverses.

- On va se déshabiller ! Proposa Kéni.
- Tu ne vas qu’avec les femmes ?
- Non, je vais avec tout le monde, je suis bi, mais c’est quand même avec les femmes que je me sens le mieux.

Graana était maintenant complétement nue et regardait Kéni avec des yeux de petit oiseau craintif.

- Pas trop déçue, tu dois me trouver d’un quelconque.
- Tais-toi, j’aime bien tes yeux, j’aime bien ta bouche, ton nez et puis le reste aussi, Répondit Kéni en se déshabillant à son tour.

Kéni se cambre, prend une expression provocante, fait sa star.

- Et bien dis donc, t’es drôlement bien foutue, toi ? Commente Graana.
- Je n’y suis pour rien, ce sont mes parents qu’il faut remercier.

Un éclair traversa l’esprit de Kéni : ses parents qui avaient été massacré par sur Kateylia, sa planète natale (voir Vargala station) par les Tigrannes, ces espèces de cinglées qui se réclamait de la même religion que la bécasse qu’elle avait devant elle, ces espèces de folles qui avaient enlevés Malvina et qui la retenaient on ne sait où sur Novassa. Une bouffé de haine l’envahit. Comment parviendrait-elle à la surmonter afin de gagner l’indispensable confiance de cette Graana ?

- Quelque chose ne va pas ?
- Non ce n’est rien, juste un petit coup de chaud, viens me caresser au lieu de me regarder avec des yeux tous ronds.

Graana ne se le fait pas dire deux fois, ses mains s’approchent des très jolis seins de Kéni, elle les caresse, les tâte, les soupèse, lance un regard interrogateur pour demander si elle peut se servir de sa bouche et sa partenaire lui faisant signe qu’oui, elle dépose de légers baisers sur les tétons avant de s’enhardir en faisant d’abord darder sa langue, puis en la faisant tournoyer.

- C’est bon ce que tu me fais !

La réplique a sa part de tactique, il importe que Graana soit séduite puisque c’est le but de l’opération, mais n’empêche que Kéni est obligée de reconnaitre que sa partenaire à du savoir-faire.

Graana s’apprête à se baisser pour aller gouter plus bas d’autres saveurs.

- Attends ! lui dit Kéni en faisant en sorte que leurs bouches se rencontrent.

Là encore Kéni est bluffée par l’expérience de la novassééne, Du coup, elle se demandait si cette partie de gaudriole l’exciterait, elle ne se le demande plus, elle mouille.

On ne sait trop comment, les deux femmes atterrissent sur le lit. Elles s’enlacent, se caressent, se pelotent, s’embrassent et se sucent les tétons. C’est presque instinctivement qu’elles se retrouvent en position de soixante-neuf. Non pas l’une sur l’autre, mais l’une à côté de l’autre.

Chaque langue a sa chatte, Léchée et être léchée exactement là où il le faut… Les corps s’agitent frénétiquement et les sexes dégoulinent dans l’imminence du plaisir.

Kéni est subjuguée, épuisée, elle ne s’attendait pas à ce que cela soit si bien. Après un petit moment calme consacré à la récupération, les deux femmes quittent l’établissement.

- Je crois qu’on ne va pas s’ennuyer pendant le voyage ! Dit simplement Kéni en quittant sa future passagère.

- Alors ce rendez-vous ? Demanda Malvina quand Graana s’en fut revenue.
- Ça marche ! Je suis tombée sur une nymphomane !
- Ah ! Elle t’a sauté dessus ?
- Oui, on a même baisé, c’était très bien d’ailleurs.

Graana se demandait si Malvina manifesterait à cette évocation des signes de jalousie. Mais il n’y en eut pas et elle en fut quelque peu déçue.

A suivre

 

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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