Eros Cosmos

Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 17:37

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 21 – D’un bout à l’autre de la résidence par Nicolas Solovionni

Thémes abordés : bisex féminine, doigtage masculin, domination soft, feuille de rose, party, science fiction, uro.


Artémise considéra qu’il était temps qu’elle affranchisse un peu sa suivante :

- Asseb, j’ai pas mal réfléchi, on est vraiment obligé de cohabiter avec les occupants actuels.
- Du moment que les hommes restent cachés !
- Ben non, justement. C’est un peu difficile de leur imposer ça, il faut se rendre à l’évidence, le rapport de force n’est pas en notre faveur.
- Je ne veux pas les voir, et puis d’abord, ils sentent mauvais !
- Qu’est-ce que tu en sais, tu n’en as jamais approché ?
- C’est bien connu.
- Tu n’as jamais eu le fantasme de faire des trucs avec un homme ?
- Berck.
- Ben, moi si !
- Quelle horreur !
- Je suis franche, non ?
- Quand même, il y a des choses qu’il vaut mieux garder pour soi.
- C’est un point de vue ! Mais, je préfère que tu l’apprennes par ma bouche que par quelqu’un d’autre !
- Tant que ça reste un fantasme !
- Ça ne le restera pas !
- Ben moi, je préfère encore les animaux !
- Les animaux ? Il y a des animaux ici ?
- Oui, des chats !
- Et tu voudrais faire quoi avec un chat ?
- M’enduire ma foufoune de crème fraîche et me la faire lécher, se faire caresser par une langue de chat, ce doit être quelque-chose, non ?

Artémise ne sut si sa conseillère était partie dans un délire ou si elle tentait d’entraîner sa maîtresse dans des fantasmes moins humiliants à ses yeux qu’une copulation hétérosexuelle. Quoiqu’il en soit, ses rapports avec Asseb ne pourraient plus jamais être les mêmes.

Asseb pour sa part considéra qu’Artémise était probablement devenue folle, situation qui hypothéquait gravement sa présence ici. Au lieu et place du paradis promis, elle risquait de n’y côtoyer que l’ennui. D’autant qu’elle ne voyait pas très bien comment elle aurait pu quitter la planète. A moins que… son passé d’intrigante puisse encore lui être de quelque utilité.

Quand Artémise entra dans la chambre de la comtesse Fédora, Pacheco et Constantin étaient déjà présents.

- Je ne fais pas de présentation, vous vous êtes déjà aperçus… Commença Fédora histoire de dire quelque chose.

Artémise toisa les deux hommes comme si elle était au marché aux esclaves.

- Oui bon, comme sex-symbols, c’est pas terrible tout ça !
- C’est leurs bites qui t’intéressent non ? Mettez-vous à poil les mecs.

Artémise regarde les bites des mecs d’un air amusé. Elle ne sait pas trop quoi faire et ne ressent aucune excitation.

- Approche-toi de Constantin, je vais te guider.
- Je me demande si c’est bien nécessaire !
- Essaie et on verra bien, prend sa bite dans ta main. Comme ça et tu la branles un peu, de cette façon, et quand tu vois qu’elle devient raide tu la suces.

Artémise se « jette à l’eau », tripote plutôt maladroitement la queue de Constantin, approche sa bouche, hésite quelques instants puis ouvre ses lèvres, sort sa langue et comme le lui a appris Fédora se met à lécher le gland du jeune homme.

Fédora amusée par la scène s’est approchée de Pacheco et le masturbe nonchalamment.

- T’aimes ça que je te tripote la queue mon gros biquet ?
- Ça serait encore mieux si tu te foutais à poil.
- Ce n’est pas un problème, mon gros biquet ! Répond-elle en commençant à enlever ses vêtements.
- Je ne suis pas un gros biquet !
- Mais si !

Après un moment de flottement, Artémise est maintenant en plein dans son fantasme, cette bite, elle la suce, elle la lèche partout, elle s’en régale.

Fédora aperçoit Constantin faire des grimaces.

- Attention à tes dents ! Une bite ça ne se croque pas ! Plaisante-t-elle. Tu devrais faire une mini pause pour te déshabiller !
- Me mettre nue devant des hommes ! Ça ne va pas la tête ?
- Dis donc Artémise, je croyais que tu étais une grosse salope, une grosse salope qui suce des bites et qui se met à poil, une grosse salope qui va se faire enculer…
- C’est vrai, t’as raison !

Et avec une frénésie surprenante, Artémise se débarrasse de ses vêtements avant de reprendre sa fellation sauvage.

Fédora fait signe à Pacheco de se placer à côté de Constantin.

- Allez, change de bite, celle-là est plus grosse !

Elle n’hésite même pas et se met en bouche le gros dard de Pacheco, pompant et repompant, travaillant des lèvres et de la bouche.

Le spectacle excite bien évidemment Fédora qui se demande comment elle va pouvoir s’intégrer dans cette partouze fort particulière.

Soudain Artémise se redresse et sollicite Fédora :

- Demande lui qu’il m’encule !
- Tu ne peux pas lui demander toute seule ?
- Euh…
- Ben quoi ?
- Je n’ai jamais parlé à un homme !
- Et bien ce sera une première !
- Non, je ne peux pas !
- Je rêve : tu suces, tu es prête à te faire enculer et tu ne peux pas parler.

Fédora pense alors reprendre son rôle de dominatrice pour l’obliger à le faire, mais se dit que Pacheco aura du mal à comprendre la situation.

- Soit salope jusqu’au bout !
- Je ne peux pas ! Je ne peux pas faire ça ! Je bloque !
- Bon, je t’encule ou pas ? Intervient Pacheco avec ses gros sabots.

Fédora se garde d’intervenir. Artémise se positionne en levrette, Pacheco considérant cette posture comme une réponse positive se prépare, Fédora le stoppe.

- Une seconde !
- Ben quoi ?
- Demande lui, Artémise !
- Je veux qu’il m’encule !
- Bon vas-y ! Consent Fédora de guerre lasse.

Pacheco ne se le fit pas dire deux fois, par précaution il avait emporté un peu de gel avec lequel il tartina le cul de la papesse.

- Mais qu’est-ce qu’il fait ?
- Demande-lui !
- Je lubrifie ! Répondit Pacheco à qui on n’avait pas posé la question.

Et il la pénétra, le gland d’abord.

- Aïe !
- Détend toi, ça peut faire mal au début, mais après ça va être magique ! Prévint Fédora. Vas-y doucement Pacheco.
- Quand on me le demande gentiment je suis la délicatesse personnifiée.

Il s’enfonce un peu plus.

- Aïe ! Non, on arrête ! On essaiera une autre fois ! Proteste Artémise.

Pacheco redonne un coup de rein, cette fois il est entré jusqu’au bout.

- Wouf !
- Alors ?

Pas de réponse. Il commence à pistonner.

- C’est bon ! Finit-elle par dire ! C’est trop bon de se sentir remplie comme ça.

Du coup se sentant encouragé, Pacheco la pilonne à qui mieux-mieux. Fédora fait signe à Constantin de venir au niveau du visage de la papesse qui peut ainsi le sucer pendant qu’on l’encule.

Pacheco n’arrive plus à se contrôler, il n’essaie même pas d’ailleurs, et tandis que ces coups de boutoirs faisaient hurler de plaisir la papesse, son sang affluait au visage et il se répandit en elle avec la fougue d’un étalon de compétition.

Complétement sonnée, Artémise peine à se relever. Constantin qui n’a pas jouit se demande ce qu’il doit faire, c’est alors que Fédora qui s’est affalée, les jambes pendantes sur le bord du lit lui fait signe :

- Viens, viens me baiser !

Il ne dit pas non ! Du coup Artémise regarda comme au spectacle. Elle n’était pas bien loin, la comtesse lui dit de s’approcher de telle sorte qu’elle puisse lui lécher les seins pendant que Constantin la besognait.

Une fois sa petite affaire terminée l’homme quitta la pièce, Pacheco était déjà parti depuis un moment, les deux femmes restèrent entre-elles.

- Alors t’es contente, t’as réalisé ton fantasme ?
- Depuis le temps que j’en rêvais !
- Tu recommenceras ?
- Je crois bien, oui !
- Mais faudra leur demander, parce que maintenant je ne m’occupe plus de rien, du moins en ce domaine.
- Et pourquoi donc ?
- Parce que, que tu le veuilles ou non ces mecs sont des êtres humains, que tu ne leurs adresses pas la parole, je n’arrive pas à le comprendre.
- Ah ? Dit-elle simplement en se rhabillant et semblant perdue dans ses réflexions.
- Et puis si tu venais me lécher au lieu de te rhabiller, ce serait sympa, non ?
- Bien sûr, où ais-je la tête ?
- En ce moment, je ne sais pas trop, mais j’aimerais bien l’avoir, là entre mes douces cuisses !

Et le lendemain, Asseb, se présenta devant Artémise en prenant une posture théâtrale :

- Madame, à moins que vous renonciez à réaliser vos fantasmes inavouables, veuillez considérer que je ne suis plus rien pour vous, ni l’amie, ni la conseillère, ni la complice, ni la suivante, ni rien du tout.
- Va te faire foutre ! Répondit simplement Artémise.

Quelques jours après, Artémise décida de jouer cartes sur table (mais pas complètement tout de même)

- Je pensais trouver ici des femmes de notre culture et de notre religion…
- Nous en avions déjà parlé, la coupa la comtesse Fédora.
- Mais je ne vous ai pas tout dit : J’ai été envoyé ici pour y vivre une sorte de retraite spirituelle, je resterais le temps d’une année universelle. Je pourrais évidemment envoyer un rapport à ma planète pour décrire la situation que j’ai trouvé ici. Pour des raisons qui ne regardent que moi, j’ai décidé de ne pas le faire, mais j’en conserve la possibilité…
- Et puis ?
- Je pars du principe que le domaine est tellement grand qu’il y a de la place pour nous tous. J’ai besoin de vous pour me décharger de tâches que je n’ai pas envie d’accomplir, et en échange je pourrais cacher la situation qui existe ici, jusqu’à ce qu’on vienne me relayer.

« Et d’ici là j’aurais bien l’occasion d’inventer un gros mensonge » ajouta-t-elle in petto.

Artémise n’attendit aucune réponse et regagna sa chambre, laissant Fédora digérer la bonne nouvelle avant de la faire partager aux autres.

Il fallait maintenant que les habitants de la résidence s’organisent.

- Mais qui commande vraiment ici ? Finit par demander Artémise, le lendemain quand elle fut seule avec Fédora.
- Avant c’était Pacheco seul. Depuis ses déboires, j’ai pris de l’ascendant sur lui et il me laisse beaucoup de liberté, mais c’est quand même lui qui a les codes pour débloquer l’argent.
- Mwais ! On ne peut pas rester comme ça, il nous faut des domestiques…
- On s’en passait fort bien jusqu’ici mais nous n’étions que trois.
- Il n’entre pas dans mes intentions de travailler, je suis venu ici pour être tranquille.
- Tu as deux domestiques, trois avec Asseb.
- Asseb n’est pas une domestique, et en ce moment elle a des états d’âme. Est-ce qu’on peut commander un audit de tout ce qu’il y à réparer et à entretenir.
- Un audit ! Je rêve ! Mais on peut parer au plus pressé…

La vie s’organisait tout doucement au château. Artémise avait fini par vaincre ses réticences et parlait désormais à Pacheco et à Constantin. Oh, pas de grandes conversations, mais elle parlait. Pacheco s’était décidé à embaucher du personnel de service afin de s’occuper de l’intendance et des espaces verts, ainsi qu’une équipe chargée de réparer les dégâts causés lors de l’évasion des filles (voir épisode précèdent). Et puis, il avait aussi recruté deux gardes, pas trop malins mais qui savaient se servir d’une arme, ils pourraient toujours être utiles. Les contrats étaient signés par Artémise, (autant sauver au maximum les apparences quand les circonstances le permettent !). Quant à la reconstitution du harem…

- Les filles devraient être là, Andersen me fait lanterner, je ne comprends pas pourquoi ? Se désolait-il.
- Qui c’est Andersen ? Se renseigna Fédora.
- Le responsable de l’astroport !
- Il joue peut-être un double jeu !
- Quel intérêt ? Je suis extraterritorialisé. Et de toute façon, je n’ai rien à me reprocher.
- Toi peut-être mais comme tu m’as dit que tu traitais avec un négrier, il y a peut-être un rapport ? Laisse tomber ton Andersen et passe par une autre filière.
- Ça me parait une bonne idée.

Du point de vue sexe, puisqu’il fait bien en parler, tout le monde couchait un peu avec tout le monde quoique sans exagération, sauf Asseb qui commençait à trouver le temps long et qui mijotait quelque chose.

Mark et Gertrud

Nous allons maintenant retrouver Mark Greenwood et Gertrud Long, les deux fins limiers diligentés par les compagnies d’assurances pour enquêter sur la disparition du Siegrfried7 (voir au début de ce récit), car les voici arrivés sur Simac3. Pendant tout le voyage Mark n’a cessé de lorgner sur Gertrud mais celle-ci préféra s’amuser avec l’un des officiers de l’équipage. Mark prit son mal en patience, bientôt, ils ne seraient que tous les deux et il aurait bien l’occasion…Enfin il espérait…

Ils se mirent d’accord, moyennant finances avec le capitaine du vaisseau afin qu’il les attende et commencèrent de suite leurs investigations. Ils louèrent également une chambre d’hôtel qui constituerait un point d’attache autrement plus confortable que les cabines du vaisseau.

Quand Greenwood se présenta devant Andersen, le responsable de l’astroport, ce dernier se montra déçu, il attendait la police fédérale et espérait que celle-ci saurait le récompenser de sa loyauté en lui offrant une promotion. Avec la police, il aurait pu détourner les ordres du gouverneur qui ne voulait pas de scandale sur la planète dont il avait la gestion. Mais quelle récompense pouvait-il attendre d’un privé ?

Greenwood s’amusa à prendre une posture de grand seigneur :

- Vous avez adressé un rapport à la police selon lequel quatre des disparus du Siegfried7 se seraient trouvés à un moment donné sur Simac3.
- Ben oui !
-. Ces quatre personnes sont Fédora Ivanova une passagère qui se prétend comtesse ainsi que Constantin William, Rachel Bernstein et Florentine MacSteven qui faisaient partie de l’équipage.
- Oh ! L’interrompit Andersen, vous l’avez lu ce rapport ?
- J’en ai eu largement le temps.
- Et moi, je le connais d’autant mieux que c’est moi qui l’ai rédigé. On ne va donc pas perdre notre temps à se le relire.
- Pour Fédora Ivanova, la police sait qu’elle a débarqué sur Mabilla avant le piratage du Siegfried7. Elle a été envoyée ici par une secte de farfelus pour lui faire rencontrer un certain Pacheco, ça vous parle ?
- C’est un type qui travaille pour le compte des nanas de l’enclave de Novassa.
- Alors écoutez bien. Reprit Greenwood : Cette nana devait se rendre sur Simac3, le Siegfried7 s’y rend, mais le vaisseau fait une escale technique sur Mabilla, elle y descend et ne réembarque pas, là elle reste un moment puis vous la retrouvez ici en passagère d’un vaisseau indépendant et en compagnie d’un mec dont l’identité correspondrait à l’un des disparus du Siegfried7, mais que la police n’avait pas localisé sur Mabilla. Vous y comprenez quelque chose, vous ?
- Non rien du tout, et d’ailleurs je m’en fous un peu.
- Cette Fédora et son compagnon sont toujours sur la planète ?
- En principe oui !
- Comment ça « en principe » ?
- Si une barge intègre un vaisseau avec du monde, ben je ne suis pas au courant.
- Mais enfin, ce n’est pas réglementé, ce genre de pratique ?
- Ici, on tolère. On est bien obligé, pas assez d’effectifs. Et puis on ne peut pas être trop tatillon, il y a du beau monde ici !
- Il faut donc que je rencontre ce Pacheco.

Andersen ricana.

- Vous ne l’approcherez jamais ! Ce qu’il aurait fallu, c’est une compagnie de gens armés…
- En territoire étranger ?
- Et alors ? Ils auraient fait le sale boulot et après ils auraient présenté leurs excuses, ça s’appelle de la « politique internationale ».
- On verra bien, et les deux autres nanas ?
- Quoi, les deux autres nanas ? Vous l’avez lu mon rapport ou pas ?
- Mais selon vous l’hypothèse la plus vraisemblable ?
- Mais je n’en sais rien, moi !
- Ou elles ont été dirigées vers un résident, ou elles sont parties dans l’espace, ou elles ont mal fini.
- Un résident ?
- Oui, certains sont demandeurs de personnel de maison peu farouches, si vous voyez ce que je veux dire.
- Si elles étaient chez un résident, on pourrait constater des variations anormales dans les fichiers de livraisons des fournisseurs alimentaires.
- Je n’ai pas accès à ces choses-là !
- Qui a cet accès ?
- Le gouverneur, je suppose !
- On ira le voir, sinon on peut avoir la liste des vaisseaux présents ici quand elles se sont évadées de l’enclave.
- Vous ne l’avez pas cette liste ?
- J’ai besoin de votre confirmation.

Andersen leur communiqua alors les coordonnées du Kiribati du capitaine Paavo Aaven et du Stratus du Capitaine Yassaka Murenko.

« Aaven n’a rien à voir avec ces deux nanas, mais je ne vais rien lui dire, qu’il se démerde ! »

Ne pouvant à ce stade obtenir d’autres renseignements, Greenwood et Gertrud sollicitèrent donc une entrevue avec le gouverneur.

Versach était gouverneur de Simac3 depuis plus de dix années universelles, il n’aurait donné sa place à personne. Il n’avait strictement rien à faire sinon honorer de sa présence quelques réceptions mondaines. Il vivait avec une compagne forte compréhensive, entouré d’une cohorte de domestiques des deux sexes peu farouches. Bref, ça baisait, ça bouffait, ça rigolait et ça ne faisait pas grand-chose.

Et voilà que deux terriens venaient l’emmerder.

- Je vous écoute.

Greenwood commença à lui narrer les événements qui l’avaient conduit jusqu’ici. Manifestement Versach était ignorant de toute une partie de l’histoire et avait du mal à suivre.

Gertrud quant à elle, prenait des postures et des attitudes propres à intéresser le gouverneur en l’aguichant, mais ce dernier ne mordait pas à l’hameçon. Malgré ses beaux restes, elle ne pouvait rivaliser avec les canons locaux.

- Si vous pouviez abréger et en venir au but de votre visite, je n’ai pas que cela à faire.

Greenwood lui fit alors part de son souhait de vérifier les fichiers des fournisseurs alimentaires.

- Mais mon pauvre garçon, vous rêvez ! Pour faire cela, il vous faudrait une commission rogatoire, vous avez ?
- Non !
- De plus, ça ne servirait à rien, il y a peu de couples ou de célibataires parmi les résidents, ce sont surtout des familles, des communautés, alors deux ou trois parts de plus ou de moins comment voudriez-vous qu’on les visse ?
- Pardon ?
- Qu’on les voit
- Je pensais…
- Vous pensez mais pas assez, vos nanas se sont peut-être dispersées, elles sont peut-être parties de Simac3 après avoir été hébergées quelques semaines soit ensemble soit séparément.
- J’entends examiner toutes les hypothèses, mais il faut bien que je commencer par quelque chose.
- Examinez ce que vous voulez mais n’allez ni troubler la quiétude de résidents ni perturber les excellentes relations que nous avons avec l’enclave…
- Autrement dit…
- Autrement dit, l’entretien est terminé.

- Quel con ! Commenta Gertrud en sortant de la résidence du gouverneur. On fait quoi ?
- Ben on va aller dans l’enclave et on verra bien.

Mais pendant ce temps-là, Asseb…

C’est qu’elle déprimait sévère, Miss Asseb, elle occupait son temps en faisant de longues promenades dans le domaine. Pacheco avait aimablement prévenu Artémise de ne pas fréquenter la plage dangereusement infectée par des crabes géants aussi stupides que voraces. Cette dernière s’était bien gardée de faire suivre cette recommandation à Asseb.

« Si elle se fait bouffer, tant pis pour elle ! »

Une fois de plus l’hautparleur de la résidence se fit entendre :

- Ici Mark Greenwood et Gertrud Long, journalistes indépendants, demandons autorisation d’atterrir.
- Refusé ! Répondit Fédora !
- Mais…
- Ne discutez pas et quittez notre espace aérien immédiatement ! Nous ne recevons aucun journaliste.
- Vous n’avez rien à craindre…

Fédora coupa la communication.

Greenwood et Gertrud avaient prévu cette éventualité. Il fallait donc passer au plan B autrement plus hasardeux puisque l’objectif était de trouver le moyen de s’infiltrer clandestinement dans l’enclave, ils s’éloignèrent du château, et se dirigèrent vers la plage la plus proche ignorant que Fédora traçait leur véhicule sur un écran de contrôle.

- Ils se posent sur la plage, c’est les crabes qui vont être contents.
- Je ne comprends pas le but de la manœuvre ! S’étonna Pacheco.
- Moi non plus, mais ils préparent quelque chose.
- Je prends une barge et j’y vais avec les deux gardes. Décida le vieux briscard.
- Sois prudent.
- J’ai fait l’armée !
- Oui, mais il y a combien de temps ? Oh, attend, la barge repart ! Mais ils se sont posés pour quelle raison ?
- Pour déposer du monde, cette bonne blague ! Bon je vais aller voir !
- Sois prudent.
- Tu me l’as déjà dit ! J’ignorais que tu tenais tant à moi !
- Moi aussi !

Greenwood et Gertrud étaient descendus et avaient renvoyés la barge vide à l’astroport en pilotage automatique.

- Bon, c’est à 500 mètres, t’as bien le plan en tête !
- Oui, mais je ne suis pas trop rassurée ! répondit Gertrud.

C’est à ce moment-là qu’ils aperçurent une femme courant à toutes jambes et sur le point de se faire rattraper par un gigantesque crabe aux intentions peu pacifiques.

- Allez vers les arbres ! Lui crie Mark

Asseb a entendu et obéît par réflexe, mais le terrain est abrupt et accidenté, elle trébuche.

- Merde, ça fait un peu loin ! Rouspète Mark Greenwood.

Il ajuste néanmoins son tir. Un éclair jaillit, les restes de la bestiole fument, Asseb tombe dans les pommes.

Cet événement les a empêchés de remarquer la barge de Pacheco qui vient de se poser à 300 mètres de là et dont les occupants ont vu toute la scène.

Asseb revient à elle et a un mouvement de recul en découvrant Mark, penché sur elle.

- Ne me touchez pas !

Elle regarde les restes calcinés du crustacé géant.

- Vous l’avez eu ! Je vous dois une fière chandelle ! Dit-elle en s’adressant à Gertrud.
- C’est Monsieur qu’il faut remercier.
- C’est votre esclave personnel ? Vous l’avez bien dressé !
- Pardon ?
- Ah, vous êtes terriens ? Se reprend-elle.
- Oui et…

Mais Gertrud ne put finir sa phrase.

- Vous êtes cernés, levez les mais en l’air, non pas vous Asseb, mettez-vous sur le côté. O.K. Maintenant l’un après l’autre débarrassez-vous de vos armes et de votre matériel, Monsieur va commencer….
- Ecoutez-nous… Proteste Mark.
- On vous écoutera après, videz vos poches aussi.

Mark puis Gertrud s’exécutent.

- Maintenant je vous écoute ! Reprit Pacheco.
- Et bien, madame était poursuivi par un crabe…, commence Mark.
- Je sais on a vu ! Je veux savoir ce que vous foutez ici !

Gertrud débita alors le mensonge qu’ils avaient préparé.

- On se baladait en barge et on a eu un problème, on s’est retrouvé à la flotte et on a nagé jusqu’ici.
- Et vous n’êtes pas mouillés ?
- C’était il y a plusieurs heures !
- Et les crabes vont ont foutu la paix !
- Oui, on a eu une sacrée chance.
- Bon les gars, menottez-moi ces deux andouilles, on va les conduire au Petit Mont.
- Mais…
- Tout ce qui se passe dans mon espace aérien est enregistré. On n’a pas vu de barge s’engloutir dans la flotte. En fait vous êtes les prétendus journalistes à qui nous avons refusé l’autorisation d’atterrir tout à l’heure !
- Mais non… Tenta de répondre Mark.
- Bon, ça va !

L’examen des papiers des deux terriens, ne put révéler leur véritable activité. Mark et Gertrud avaient certes des cotés un peu naïfs, mais n’étaient quand même pas complètement idiots.

- Vous êtes qui et vous voulez quoi ? Aboya Pacheco.
- Vous avez raison, on est journalistes.
- Et bien on va vérifier ! Seulement ça risque d’être un peu long et d’ici là on va être obligé de vous enfermer.
- Vous n’avez pas le droit !
- On va se gêner. Allez hop tout le monde dans la barge, on vous emmène au Petit Mont.

Et on prit soin auparavant de dépouiller les deux aventuriers de tous leurs effets personnels.

Le « Petit Mont »

Il s’agissait d’une baraque, une sorte de refuge que la première papesse Artémise avait fait construire pour s’y retirer seule et y jouer les ermites, il y en avait plusieurs de semblable sur le territoire. Si le confort restait rudimentaire, on pouvait néanmoins y vivre si on n’était pas trop exigeant sur certaines commodités. Par contre la vue était splendide puisqu’elle dominait une grande vallée au fond de laquelle s’étalait un paisible lac.

- Pour l’eau, c’est construit au-dessus d’une source. Pour la bouffe on vous ravitaillera. On ne vous enferme pas, mais je vous conseille de ne pas vous éloigner, il y des bestioles carnassières et d’autres très venimeuses, vous ne survivriez pas plus d’un quart d’heure. D’ailleurs, je vais vous confisquer vos chaussures, ça vous évitera des tentations. Faites de beaux rêves et ne dormez pas la fenêtre ouverte !

- Nous voilà dans de beaux draps ! Se lamenta Gertrud.
- Ne t’inquiètes pas, ils vont nous relâcher, ils auraient voulu nous tuer, ils l’auraient déjà fait.

Gertrud fit le tour des placards à la recherche de quelque chose de consommable mais il ne restait plus grand chose à part quelques gâteaux secs infâmes.

- Qu’est-ce qu’on va foutre ? On n’a rien pour s’occuper, ils nous ont tout pris !
- On peut toujours baiser !
- C’est ça, je suis super motivée ! Se moqua-t-elle.
- Tu veux que je te motive ?
- Laisse tomber !
- Viens me faire un bisou !
- Mais t’es chiant, ce n’est pas le moment de batifoler.
- J’ai lu dans un bouquin de survie que lorsqu’un couple était isolé comme nous le sommes, le fait de faire l’amour décuplait les capacités intellectuelles et permettait de trouver des solutions.
- T’es givré, grave !
- Bon, alors on fait quoi, il y a peut-être un jeu de société dans les tiroirs, des cartes, des dès ?
- Tu crois que c’est le moment de jouer !
- Demain on sera peut-être morts, autant profiter de nos derniers instants.
- Tu vas te calmer, oui ! Je n’ai pas envie, tu peux comprendre ça oui ou non ?
- Evidemment je suis moins beau que ton lieutenant de vaisseau…
- Et alors, c’est ton problème ?
- Bon ben puisque c’est ça je vais me branler !
- Bonne idée !
- Tu veux regarder !
- Non, et j’espère que tu auras la pudeur de te retourner.
- Faut que je pisse, on fait ça où ?
- Le coin là-bas, c’est marqué, tu ne sais pas lire, et d’ailleurs faut que j’y aille en premier.
- Je peux regarder ?
- Non !
- Pourquoi t’es méchante avec moi ?
- Ce n’est pas de la méchanceté, si tu me regardes, je vais bloquer.
- Alors on fait comme ça, je me tourne, et j’attends que tu commences pour regarder.
- T’es complétement malade !
- Alors d’accord ?

De guerre lasse, et ce disant qu’après cela elle aurait peut-être la paix, Gertrud accepta.

Le coin – comment appeler ça autrement ? – était rudimentaire, un simple siège dont les conduits devaient déboucher sur un bac de récupération.

Elle s’assit sur la cuvette après avoir baissé pantalon et culotte et écarta les jambes. Mark était le dos tourné et faisait de curieux gestes au niveau de sa braguette.

« Il a sorti sa bite, ce con, il va se branler en me regardant pisser. »

Elle tenta se de concentrer, mais que nenni, la chose ne venait pas.

- Donne-moi un verre d’eau, je n’y arrive pas !

Du coup Mark se retourne, la bite à l’air et aperçoit sa compagne d’infortune la chatte au vent.

- Oh ! Que c’est beau !
- Faut t’en remettre !

Il va lui chercher un verre d’eau qu’il lui tend. A ce moment-là la bite de l’homme est tout près d’elle et il bande comme une bête en rut. Elle n’est malgré l’insolite de la situation pas insensible à l’image érotique qu’elle dégage. Elle prend le sexe dans sa main le manipule un peu, l’homme se laisse faire, évidemment satisfait de cette tournure à laquelle il ne croyait plus.

- Je veux bien te sucer, mais c’est tout, et après tu me fous la paix ?
- Vas-y suce !

Elle introduit le membre turgescent dans sa bouche et le pompe de façon classique. Pendant ce temps sa vessie se décontracte et elle se met à pisser d’abondance. Mark aurait aimé profiter du spectacle mais il est mal placé, on ne peut pas tout faire, alors il se console en écoutant le pipi gazouiller sur les rebords de la cuvette.

Gertrud pensait que l’affaire serait vite pliée, mais Mark n’avait rien d’un éjaculateur précoce, et quand il lui posa les mains sur sa poitrine pardessus son blouson ouvert sur son tee-shirt elle ne protesta pas. Elle ne dit rien non plus quand il souleva le vêtement et se libéra les seins du soutien-gorge qui les maintenait.

L’excitation était latente, elle se transforma en évidence quand l’homme se mit à lui tripoter ses tétons.

- Mets-moi un doigt dans le cul ! Demanda-t-il
- Ah ? T’aimes ça ? Lui demanda-t-elle bêtement en interrompant sa fellation.
- Ben oui, c’est marrant !
- Juste le doigt pas autre chose ?
- Tu pensais à quoi ?
- Je ne sais pas, moi, un gode par exemple.
- On n’a pas ça ici !
- Oui, mais on en aurait un sous la main, ça t’aurait intéressé ?
- Je suis un peu ouvert à tout !
- C’est le cas de le dire !
- Hein ?
- Laisse tomber. Bon tourne-toi, je vais voir ce que je peux faire !
- Tu peux le faire en continuant à me sucer !
- C’est pas pratique !
- Mais si tu passes ta main entre mes cuisses et…
- Oui bon ! Tu ne vas pas me faire un cours d’anatomie. Je suis déjà assez gentille de te céder, alors tourne-toi.

Surpris par la réaction de sa compagne d’infortune, il ne protesta plus, se retourna et lui offrit son postérieur en se courbant légèrement et en écartant ses fesses.

- Ah ben, t’es mignon comme ça, surtout ne bouge pas, je vais regarder si je ne trouve pas un truc.

Elle regarda dans le coin cuisine, mais ne trouva aucun objet susceptible de remplacer un godemiché. Elle revint donc auprès de l’homme.

- Il est pas mal ton cul, pour un homme ! Le flatta-t-elle en lui administrant une claque sur les fesses.
- Hé ? Oh ?
- Ben quoi t’aimes pas ça ? Et d’abord je ne t’ai même pas fait mal. Je peux taper plus fort si tu veux !
- Tu m’as l’air bien excitée depuis cinq minutes ?
- Et alors ?
- Rien, c’est bien que tu sois excitée, ça permet de nous amuser mieux !
- Et ça, ça t’amuse, demanda-t-elle en lui assenant une nouvelle claque sur les fesses.
- Si c’est pas trop fort !
- Bouge pas !

Une nouvelle fois, elle fit le tour de la baraque à la recherche d’un objet frappeur, sans rien trouver d’adéquat.

- Mais merde, pas de gode, pas de badine, ils faisaient comment les hommes préhistoriques ?
- Ils en fabriquaient.
- Je vais voir dehors si je peux trouver une badine.

Elle se reculotta sommairement, il y avait bien du bois sec mais rien qu’i ne puisse se transformer en badine.

« Quelle planète de merde ! »

Elle revint et se dirigea de suite vers Mark, resté en stand bye. Elle s’accroupit.

- Continue de bien écarter tes fesses, je vais t’humecter la rondelle.

Gertrud ne détestait pas gouter de sa langue la texture un peu particulière de cet endroit très intime et à force de sollicitations l’anus s’entrouvrit. L’index préalablement mouillé de sa salive remplaça la langue et entama une série d’allers et retours dans l’étroit conduit, où il fut rejoint bientôt par un deuxième puis un troisième doigt.

- T’aimes ça ma salope qu’on te ramone le cul !
- Oui, c’est agréable !
- Et avec une vraie bite tu as essayé ?
- Essayé quoi ?
- Ben de te faire enculer !
- Ça ne te regarde pas !
- Si tu n’avais jamais essayé tu m’aurais répondu « non », donc, c’est « oui » !
- Mais non !
- Je t’imagine bien dans une partouze avec un mec qui t’encule pendant que tu suce la grosse bite d’un deuxième !
- Quelle imagination !
- N’empêche que ça te fait bander, ce que je raconte.
- Mais non ! Protesta Mark
- Ben, je le vois bien !
- C’est pas à cause de ça !
- Ah, oui ! Dis-le que tu es un suceur de bites, sinon j’arrête tout.
- T’es un peu givrée, j’ai l’impression !

Gertrud retira ses doigts et s’éloigna de quelques mètres.

- Tu arrêtes ? Sérieux ?
- Sérieux !
- Allez viens !
- Dis-moi la vérité et j’accoure !
- Ben, oui ça m’est arrivé de sucer des bites !
- Et de te faire enculer ?
- Une fois ou deux !
- Tu ne sais pas si c’est une fois ou deux fois ?
- C’est une expression, ça veut dire « quelque fois ».
- Et tu as aimé ?
- Je n’ai pas détesté, mais je préfère les trucs avec les femmes.
- Bon tu as le droit de revenir !

Ce tout petit intermède ayant fait légèrement débander Mark, Gertrud se fit un devoir de lui reprendre le sexe en bouche, et quand il fut bien dur, elle se dirigea vers l’une des couchettes.

- Maintenant j’ai envie que tu me prennes.

Mark ne se le fit pas dire deux fois et pénétra d’autant plus facilement sa compagne d’infortune que celle-ci excitée par tous ces petits jeux préliminaires était mouillée comme une soupe.

Elle le surprit quand elle cria sa jouissance.

- Pas si fort, tu vas attirer les bestioles !

Sa jouissance à lui fut violente mais peu sonore. Il ne comprenait pas pourquoi certaines femmes criaient dans ses moments-là. Le mystère de la nature féminine sans doute !

à suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 17:34

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 20 – Le fantasme d’Artémise par Nicolas Solovionni

 

Thémes abordés : lesbos, scato légère, science fiction.
 
Les deux femmes restèrent un moment assises l’une à côté de l’autre sans parler.

 

- T’aime qu’on te domine, alors ? Demanda Fédora afin de briser le silence.
- En fait j’ai toujours fantasmé sur ce genre de situations, mais vu ma position…
- C’est-à-dire ?
- Disons sans rentrer dans les détails que je fais partie des 200 personnes les plus influentes de Novassa.
- Je vois…
- Je ne pouvais pas aller trop loin dans mes fantasmes. Les gens parlent même quand ils disent qu’ils ne le feront pas, j’ai appris à me méfier de tout le monde.
- Même d’Asseb ?
- De tout le monde ! Répéta Artémise d’un ton désabusé… Mais avec toi je peux me lâcher.
- Pourquoi ? Je suis différente des autres ? Tu ne me connais même pas !
- La question n’est pas là ! Tu pourras raconter tout ce que tu veux, aucune novassiene ne t’écoutera !
- Parce que ?
- Parce que tu n’es pas novassiene et aussi pour d’autres raisons qu’il me serait prématuré d’évoquer.

« De toute façon, c’est son problème ! » Se dit alors Fédora

- Qu’est-ce qui t’humilierait vraiment, alors ?
- Attention, on est bien d’accord, il faut que ça reste un jeu !
- Bien sûr ! Alors ?
- Ben, propose-moi des trucs ?
- Je sais pas, moi ! Je peux t’attacher, te traiter de tous les noms !
- Oui, on peut faire tout ça, mais on peut faire encore mieux !
- Ça va devenir difficile, le S.M. violent, je ne fais pas.
- Je ne veux pas du violent, je veux de l’humiliant ! Tu ne vois pas ?
- Je peux te cracher dessus, te chier dessus, c’est pas trop mon truc, mais bon…
- Non, c’est pas ça ! Tu ne devines pas ?
- Je sèche !
- Je viens d’une planète où les rapports avec les hommes sont tabous…
- Ah ! je viens de comprendre ! Tu voudrais sucer de la bite ?
- Si tu m’obligeais à le faire, je crois que ça m’exciterait terriblement.
- Là tout de suite ?
- Pourquoi pas ?
- Je vais voir !

Mais la chose ne fut pas possible ce soir-là. Pacheco et Constantin après avoir partouzés avec Fanny avait vidé une bonne bouteille et s’étaient endormis sur le canapé du sous-sol.

- Désolée, ces messieurs roupillent et vu comme ils ronflent, je ne me vois pas les réveiller.
- Laisse tomber, ce n’est qu’un fantasme.
- Demain on pourra, tu me laisses organiser ça ?
- Demain je n’aurais pas forcément envie !
- Alors tu me diras, tiens je t’ai amené quelque chose !

Elle lui présenta alors, un joli gode en bois naturel.

- Regarde comme il est beau, c’est Constantin qui l’a sculpté et poli, il l’a même gravé à mon nom…
- Constantin ?
- C’est l’un des deux hommes que tu verras peut-être demain, c’est un artiste !

Artémise le pris dans ses mains et l’examina.

- C’est quoi qui est gravé ? Des caractères extraterrestres ?
- Non c’est mon prénom en cyrillique !
- Ah ? Il est joli ce gode, je le verrais bien dans mon cul !
- Ce n’est pas interdit les godes sur Novassa ?
- Si, mais l’interdiction est purement formelle, on va dire qu’on tolère.
- Et ils sont fabriqués où vos godes ?
- Aucune idée, on empêche par tous les moyens les trafiquants de tous poils de livrer leur camelote sur la planète, mais ils passent toujours au travers.
- La corruption ?
- Entre autres ! Euh, tu me le mets dans le cul où on discute « chiffons »
- Ça te plairait bien, hein ?
- Fallait pas me le montrer !
- C’est comme ça qu’on parle à sa maîtresse ?
- Le jeu est terminé, non ?
- On peut y rejouer un quart d’heure ?
- D’accord on y va !
- Alors demande, mais comme le ferait une bonne esclave bien soumise.

Artémise s’agenouille, se rend compte que cette position n’est sans doute pas très appropriée à ce qui va suivre, mais ne la modifie pas.

- Maîtresse, j’aimerais que vous m’introduisiez ce gode !
- Et en quel honneur ?
- Parce que j’ai envie !
- Et tu te figures, comme ça que parce que tu as envie, je vais accepter !
- Ce n’est qu’une suggestion maîtresse, si vous la trouver trop hardie, punissez-moi !
- Je n’ai pas besoin de ta permission pour te punir.

Fédora la gifla, pas trop fort, juste pour tester sa réaction.

- Qu’est-ce qu’on dit ?
- Heu, merci maîtresse !

La deuxième gifle fut un peu plus forte.

- Merci maîtresse ! Répéta-t-elle tandis qu’une larme apparaissait au coin de ses jolis yeux.

Manifestement elle craignait maintenant d’en recevoir une troisième, mais ne rebellait pas. Elle voulait montrer à Fédora qu’elle savait être forte. Elle releva légèrement la tête prête pour la suite.

- Tiens et tiens, salope !

Artémise ne s’attendait pas à ce que la gifle soit double, et poussa un petit cri !

- Il y a un problème ?
- Non ! Merci Maîtresse. Euh, si, il y a un problème, si tu continues les gifles, je vais me chopper une migraine, et ça va me couper toutes mes envies.
- Oh, la pauvre bibiche, elle va avoir mal à sa petite caboche ! Comme c’est dommage ! Bon c’est pas grave, on va faire autrement.

Et tout en parlant Fédéra attrapa les bouts de seins de sa camarade de jeu. Et entreprit de les tordre assez durement.

- Et ça, ça ne te donne pas mal à la tête ?
- Non, vas-y continue, oh la la, c’est fort, mais continue c’est bon !

Fédora s’amusa alors à tordre, à pincer, à tirailler les gros tétons de sa victime, la situation commençait à l’exciter. Elle approcha ses dents de l’un des petits bourgeons.

- Ne mord pas !
- Tais-toi !

Elle ne mordit pas, elle mordilla.

- Comme ça, oui ! Encore, encore ! L’autre aussi !

Mais bientôt Fédora voulu passer à autre chose.

- Relève-toi, je vais faire un contrôle technique.

Quand Artémise fut debout, elle lui passa la main sur la chatte.

- T’est trempée comme une soupe ! Tu n’as pas honte ?
- Non ! Je devrais ? Répondit-elle en éclatant de rire.
- Si tu te marres, comment veut-tu que je te domine ?
- Débrouille-toi !
- T’aimerais que je te foute le gode dans le cul, maintenant, c’est ça ?
- A toi de voir !
- Non, tu serais trop contente, porte-le à ta bouche, suce-le !

Elle ne se fit pas prier et se mit à engloutir le gode au plus profond de son gosier avant de commencer des allers et retours assez grotesques.

- Tu crois que c’est comme ça qu’on suce ?
- C’est pas comme ça ? J’ai pourtant vu des petits films clandestins…
- Les films, c’est pour les voyeurs, je n’ai rien contre, mais dans la vraie vie, ce n’est pas aux spectateurs qu’il faut penser mais au plaisir de celui qui se fait sucer, ce qui fait que la technique, elle est légèrement différente. Mais évidemment, toi sur ta planète, le plaisir des hommes je suppose que tu t’en tapes ?
- Ah, ça, complètement !
- Mais moi, mon métier c’était de donner du plaisir aux hommes, il y a deux ou trois trucs à savoir, ça t’intéresse ?
- C’est indispensable ?
- Si demain tu suces Pacheco comme tu as fait avec le gode, ça va lui faire drôle.
- C’est-à-dire ?
- Il va te prendre pour une gourde, et comme c’est un personnage très entier, il n’aura aucun respect pour toi.
- Ça je m’en fiche un peu.
- Artémise, nous devons cohabiter…
- Oui, bon… Donc pour que la cohabitation se passe bien, il faut que je me perfectionne en pipe, c’est ça ?
- Tu n’es pas obligée, mais puisque c’est ton fantasme, autant faire d’une pierre, deux coups.
- Alors d’accord, montre-moi ce que je ne sais pas.
- Voilà, je vais t’expliquer quels sont les points sensibles d’une bite, ce que les hommes aiment bien qu’on leur fasse quand on les suce. Ça c’est le gland, c’est la partie vraiment sensible, la couronne aussi…

Bref Artémise eut droit à une véritable leçon de choses…

- Mais ce que je faisais, faut pas le faire ?
- La gorge profonde ? C’est une performance, ça peut être amusant, mais crois-en mon expérience ce n’est pas cela qu’attendent la majorité des mecs.
- Du coup je ne sais pas si ça va me plaire !
- Nous verrons bien ! Allez essaie encore !
- Comme ça !
- Oui, ne t’inquiètes pas trop, je crois que tu as des dispositions, je vais te prêter le gode, mais tu me le rendra, j’y tiens. Tu pourras t’exercer… Bon, tu mouilles toujours ?
- Non, tu sais moi les cours théoriques, ça ne m’excite pas !

Fédora lui met la main pour vérifier.

- Menteuse !
- Non l’excitation est retombée !
- Attend je vais te la remonter ton excitation.

Et Fédora approche ses lèvres de celles de la papesse, les deux femmes s’échangent un baiser profond et passionné.

- Et maintenant tu me le présentes ton petit cul de salope, que j’y rentre le gode.

En deux temps et trois mouvements, Artémise se met en levrette, écarte ses cuisses, se cambre, et attends. Fédora s’approche, le gode entre sans avoir besoin de lubrifiant. Et c’est parti pour une série de va-et-vient infernaux.

- C’est bon, hein ?
- Ouiii, continue !
- Tu verras ce que ça fait d’avoir une vraie bite dans le cul ! Et pour se faire enculer, c’est magique, il n’y a même pas besoin d’apprentissage.
- Ah ! Oh ! Ooooh, c’est trop bon, ne t’arrête pas ! Arrête-toi ! Ne t’arrête pas !
- Faudrait savoir ?
- Whaaaaah !
- Tu vas réveiller tout le monde !
- A que c’était bon ! Viens m’embrasser !

C’est reparti pour une nouvelle fricassée de museau.

- Faut que je pisse, tu veux que…
- Non une autre fois, va pisser, ce que je voudrais c’est que tu t’occupes un peu de moi, ça m’a excité toutes ces conneries.
- Je te mets le gode ?
- Ben non, faut le nettoyer, un peu d’hygiène quand même !
- Qu’à cela ne tienne répondit Artémise en léchant sans aucune manière les pollutions brunâtres déposées sur la bite artificielle.

Mais quand elle le tendit tout nettoyé à Fédora, celle-ci le refusa :

- Non ce que je veux c’est ta langue.

Elle fut bonne (la langue)

Le lendemain

- Ah, au fait, Fédora, j’ai un petit contentieux avec la capitaine du vaisseau qui nous amené jusqu’ici. En fait je dois lui payer le prix du voyage… Bref ce n’est pas moi qui vais m’occuper de ça. Qui se charge de ce genre de choses ici ?
- Pacheco.

Artémise poussa un soupir d’exaspération.

- Pacheco, toujours Pacheco ! Donc qu’il prenne contact avec cette bonne femme, et qu’il lui donne ce qu’elle réclame.

Evidemment Pacheco bougonna, mais Fédora l’invita à obtempérer par soucis d’éviter tout incident.

Il réussit donc à joindre Pétra Van Yaguen par l’intermédiaire du cosmodrome. Et lui demanda son prix. Il ne discuta pas, mais quand il lança la transaction, elle ne put aboutir.

- C’est quoi ce bordel, pourquoi ça ne marche pas ? Bougonna-t-il
- Le bénéficiaire est inconnu. Lui expliqua Fédora qui le regardait faire.
- Je fais quoi ?
- Tu la rappelles, les coordonnées sont peut-être erronées.

Mais elles ne l’étaient pas.

- On fait quoi ? Demanda Pétra à Johan Stotz, son second de vaisseau. Le compte a du paraitre suspect à quelqu’un, ils l’ont bloqué.
- On va utiliser un autre compte, j’espère simplement que… une seconde, je vérifie.

Stotz ne tarda pas à s’apercevoir que son compte était bloqué également.

- Ils ont dû bloquer tous les comptes de l’équipage sur la base du dernier registre d’enregistrement.
- Quel registre d’enregistrement ? On est passé sans soucis quand on a embarqué sur Vargala.
- Quand on passe les portillons ils enregistrent nos ADN… au cas où la police fédérale en aurait besoin…
- Les connards ! Mais dans ce cas ça ne concerne pas les bras cassés qu’on nous a fait recruter sur Novassa. Répondit Pétra.
- T’as raison, je vais arranger ça.

Stotz se mit immédiatement à la recherche de l’un des cinq hommes ou de la femme qu’on leur avait adjoint d’office à l’équipage au moment de leur départ de Novassa.

Le maître d’équipage lui apprit alors qu’ils étaient partis en bordée et avait demandé une avance sur salaire en monnaie conventionnelle, ce qui était leur droit le plus absolu.

- Bon, je vais descendre voir…

Stotz se rendit dans le premier rade du port, muni de la photo de la très jolie Cora, il n’eut pas de mal à trouver des personnes qui lui indiquèrent qu’effectivement ces « gens-là » étaient passés, mais qu’ils ignoraient où ils s’étaient rendus. En fait au moins l’un des clients du rade savait pertinemment ce qui s’était passé mais ne voyait aucune raison d’en informer cet inconnu qui ne proposait rien en échange. Stotz visita ensuite tous les établissements où ils auraient pu se rendre. Sans succès.

Intermède

Depuis que le monde existe, il y a toujours eu des gens incapables de tenir leur langue. Cora et ses compagnons d’infortune intégrés contre leur gré à l’équipage de l’Armor ne tardèrent pas à apprendre que Pétra Van Yaguen, Johan Stotz et pas mal d’autres étaient recherchés pour piraterie, prise d’otages et trafic d’êtres humains.

Ils décidèrent unanimement de quitter le navire (c’est le cas de le dire) à la première occasion. Mais au rade du port, des dissensions apparurent rapidement dans le groupe..

- Si on les dénonçait, on aurait peut-être droit à une jolie prime !
- On ne sait même pas s’il y a une prime, et puis moucharder, c’est toujours une source d’emmerdes.

Bref ça discuta pas mal, mais pas trop fort pour ne pas qu’ils se fassent remarquer.

Deux des hommes tinrent absolument à tenter de ramasser une prime et s’en allèrent à la capitainerie du port. Un préposé les écouta, transmit l’information à Andersen, le responsable de l’astroport, lequel en référa au gouverneur par téléphone.

- Je ne veux pas de vagues, vous n’avez rien entendu, vous n’avez rien enregistré, je ne veux pas que la présence de pirates puisse entacher la bonne image de marque de Simac3. Dites à ces gars-là qu’on les remercie, qu’on va faire le nécessaire, mais qu’il n’est pas prévu de prime.

Andersen transmit la réponse. Les deux hommes furent dépités.

- On va faire quoi maintenant ?
- Allez donc faire un tour à Faratown, ils ont toujours besoin de gens qui cherchent du boulot. Leur conseilla quelqu’un.

Pas très motivé, ils se rendirent malgré tout dans cette petite ville de maraichers et d’éleveurs dont l’activité permettait de fournir en produit frais les riches résidents de la planète.

Au rade de l’astroport, un mystérieux personnage remarqua ce qui restait du groupe et constata qu’ils avaient chacun un petit barda près de leurs sièges.

« Ils ne sont pas en bordée, ils désertent leur vaisseau. »

En fait il était surtout intéressé par le visage d’ange de Cora.

- Bonjour ! Je vous paie les consommations, permettez que je m’assoie, je ne serais pas long.

Il s’installa sans attendre de réponse.

- Je suppose que vous cherchez du travail, répondez-moi simplement par oui ou par non, je ne vous poserais aucune question embarrassante, rassurez-vous.
- Ben oui !
- Mademoiselle, il se trouve que mon maître, Hudson Longgarden, recherche une servante, dont le portrait-robot vous ressemble de façon frappante, c’est fort bien payé.
- Faudra coucher ? Demande Clara.
- Vous êtes très directe, vous !
- Vous me répondez ?
- Je pense que le salaire proposé peut permettre à Monsieur Hudson Longgarden d’exiger quelques contreparties…
- Autrement dit faudra coucher ?
- Euh.
- Vous avez une photo de votre Hudson machintruc ?
- Bien sûr !

L’homme actionna son robophone sur lequel figurait la photo de l’employeur en question.

- Bon on va dire qu’il y a plus moche, et à part ce bonhomme il faudra que je couche avec combien d’autres personnes ?
- Encore une fois, c’est très bien payé !
- Vous ne m’avez pas répondu !
- Ça vous intéresse ou pas ?
- Il aura une période d’essai ?
- Bien naturellement. Je peux vous y conduire quand vous voulez. Euh, maintenant ?
- Je finis ma limonade et on y va… mais ces messieurs ?
- Ces messieurs pourront facilement trouver du travail à Faratown…

Pas étonnant que Stotz ne les trouvait pas.

Fin de l’intermède

- Sont bien quelque part ! S’énerve Pétra.
- Je ne sais pas où chercher ? Se désole Johan Stotz.
- Tu crois qu’on les a mis au courant pour nous ?
- On ne peut pas demander à un équipage entier de tenir sa langue ! Ils ont eu la trouille.
- Et en plus, ils sont capables de nous dénoncer.
- Non, je n’y crois pas, on aurait déjà eu la garde sur le dos.
- Tu proposes quoi ?
- On va aller dans l’enclave, faire une opération de commando, ils doivent bien avoir des valeurs à troquer, des bijoux, des œuvres d’arts. Répondit Johan Stotz.
- Non, on va d’abord aller leur demander gentiment et ensuite on avisera. Prends quatre hommes armés avec toi et vas-y de suite avec une barge.

Plusieurs heures plus tard, le haut-parleur de la résidence de l’enclave se mit à hurler :

- C’est quoi, encore ?
- Demandons autorisation d’atterrir, on veut juste négocier.
- Négocier quoi ? Vous êtes qui ?
- Nous venons de l’Armor, vaisseau indépendant.
- Une seconde…
- C’est le vaisseau de Van Yaguen ! Explique Uguett qui avait eu la bonne idée de passer par là.

Fédora est prise au dépourvue, ne sachant qu’elle attitude adopter. Par réflexe Pacheco quitte le sous-sol pour rejoindre la salle de contrôle, Constantin le suit.

- Attention, c’est une barge armée ! Intervint Constantin qui se souvenait de ses cours. Il ne faut surtout pas les laisser atterrir.
- Autorisation refusée ! Veuillez rebrousser chemin et quitter notre espace aérien.
- Ne soyez pas ridicule, on veut juste parler avec la dame qui se fait appeler Artémise.
- Dernière somation…
- Bon, bon on se casse ! Répondit Stotz, déconteancé.

Fanny affolée par le bruit avait rejoint à son tour Fédora dans la salle de contrôle. Artémise et Asseb lui emboitèrent le pas. Constantin résuma rapidement la situation.

- S’ils reviennent avec de la grosse artillerie on est cuit ! Se lamenta Pacheco, j’ai été trop impulsif, j’aurais dû les laisser négocier. C’est de ta faute Constantin, fallait me laisser faire !
- Ben voyons !
- Quelqu’un est d’accord pour me donner 3 000 crédits si j’arrive à vous débarrasser de ces gens-là ! Intervint Fanny.
- Ce n’est pas le moment de jouer aux devinettes.
- Ce ne sont pas des devinettes, j’ai une carte personnelle à jouer dans cette affaire, Uguett aussi. S’ils reviennent ils ne se contenteront pas de négocier, on risque toutes les deux notre peau, alors d’accord, je prends les devants et l’affaire va être réglée en moins d’une heure ? Quelqu’un peut me brancher avec la capitainerie de l’astroport ?
- T’as intérêt à être géniale ! Lui répondit Pacheco.

Les choses commencèrent assez mal :

- Pour des raisons que nous n’avons pas à divulguer, le lieutenant Andersen ne souhaite plus s’entretenir avec les gens de l’enclave.
- Même si c’est pour lui expliquer qu’il y a actuellement sur le tarmac de l’astroport un vaisseau dont les occupants sont recherchés par la police fédérale et dont la capture est soumise à récompense.
- Ne quittez pas.

Fanny raconta ce qu’elle savait.

- On vous rappelle. Restez vigilants.

Andersen déjà au courant de la présence de Pétra faillit l’envoyer promener, mais compris que la situation devenait compliquée, et préféra par précaution en référer au gouverneur.

- Lieutenant Andersen, nous avons déjà eu cette discussion, Je ne veux pas de scandale sur cette planète, taisez-vous, vous n’avez rien su, vous n’aurez pas la prime mais je vous dédommagerais largement.
- Je vous fais aimablement remarquer que si nous ne faisons rien, le scandale on va y avoir droit s’ils interviennent dans l’enclave.
- Ils risque de faire du grabuge, mais qui le saura ?
- Ça se saura forcement…

Moments de silence, le gouverneur réfléchit.

- Humm, évidemment… Je vous donne l’autorisation de faire sonner la garde, mais attention l’objectif est de leur flanquer la trouille afin qu’ils quittent la planète. Je ne veux ni arraisonnement, ni prisonniers, ni combats, rien qui pourrait ternir l’image de marque de Simac3, c’est bien compris ?
- Parfaitement, monsieur le gouverneur.

10 minutes plus tard, la radio de bord de l’Armor diffusait un message de la capitainerie de l’astroport.

- Ce message est un ultimatum adressé au capitaine de l’Armor. Vous avez été identifié comme étant recherché par la police fédérale. Nous vous donnons 20 minutes pour vous rendre, passé ce délai, nous donnerons l’assaut.

- Manquait plus que ça, quand ça va mal, ça va mal. Décollage d’urgence ! Lancez le compte à rebours, cria alors Pétra.
- Mais capitaine, Stotz n’est pas rentré !
- Merde c’est vrai ! Prends le micro et dis-leur que je suis dehors et que je ne rentre que dans trois heures.

Andersen réfléchit rapidement, il ne pouvait faire autrement que de leur donner ce délai.

- OK, on vous donne trois heures pour vous rendre, pas une minute de plus.
- On vous rappelle !

- Dès que Stotz sera en visuel, on lance le compte à rebours…
- Ils vont actionner l’assistance satellite et nous pulvériser ! Objecta le maître d’équipage.
- Non, ils nous veulent vivants, c’est la seule façon qu’ils ont de retrouver la piste des otages… Putain ça veut dire qu’ils vont intercepter Stotz… Allo Stotz, on va laisser le sas ouvert, si la capitainerie te contacte par radio tu leur dis que tu as des otages avec toi et tu te débrouilles pour gagner du temps, dès que tu seras rentré on décolle.
- Mais !
- Je t’expliquerai.

Mais personne ne contacta la barge de Stotz… Et bientôt l’Armor quitta sans encombre l’environnement de Simac3.

- On va où ? Demanda Johan Stotz.
- J’en sais rien. Pour l’instant, j’ai besoin d’un état des stocks alimentaires et du carburant.

Ils leurs restaient quinze jours de vivres, un peu plus en se rationnant, de quoi faire une entrée et une sortie en hyperespace, pas plus. Il ne s’agissait donc pas de se tromper de destination…

- Droit sur Vargala !

Le cosmodrome de Vargala n’est pas réputé pour son excès de zèle, mais à situation particulière, mieux vaut prendre ses précautions, Dès l’Armor posé sur le tarmac, Pétra Van Yaguen et Johan Stotz s’enfuirent à bord d’une barge. Nul ne sut vraiment ce qu’il advint d’eux même si d’aucuns prétendent qu’ils ont essayé de trouver refuge dans la presqu’ile des exclus (voir Vargala Station, livre 1)

La police locale interrogea mollement les membres de l’équipage, des comparses qui s’étaient contentés d’obéir aux ordres. On eut alors la certitude définitive que Jerko n’avait pas survécu et que Wilcox était porté disparu suite à un accident de barge sur la planète Muzdel. On apprit aussi que sur cette même planète Muzdel, le produit de la flibuste avait été intégralement vendu au capitaine Hans Bugler.

Autrement dit comme l’avait annoncé la police fédérale dans un communiqué, « l’enquête avançait à grand pas », mais on n’était guère plus avancé !

Le colonel Polmer, auteur du communiqué n’était plus en charge de l’enquête, et n’avait aucune envie de se la voir réattribuée. On s’abstint donc de rechercher Pétra Van Yaguen et Johan Stotz et on ne fit nulle part mention du rôle d’Hans Bugler.

L’enquête était maintenant entre les mains d’une entreprise privée, sollicitée par le holding des compagnies d’assurances couvrant les risques des victimes.

Personne n’était allé dire aux familles des victimes que les moyens mis à la disposition des enquêteurs étaient ridicules, ne se composant en tout et pour tout que de deux personnes, Gertrud Long, cadre d’assurance sans expérience des méthodes policières et Mark Greenwood, ancien agent fédéral passé au privé, ni que ces deux-là avaient suivi une piste qui ne les menait nulle part.

Et revenons sur Simac3…

A la résidence, tout le monde ronge son frein dans la salle de contrôle, c’est la première fois qu’Artémise et Asseb sont en présence de Pacheco et de Constantin. Personne ne s’est chargé de faire des présentations. Asseb est mal à l’aise et ne comprend pas que la papesse ne soit pas dans le même état qu’elle.

Au bout d’une heure, une personne de l’administration portuaire eut la diplomatie d’appeler l’enclave et de la prévenir que l’Armor avait réussi à s’échapper juste avant qu’on ne l’arraisonne.

- Ouf ! S’exclama Fédora. Fanny tu as été géniale, Pacheco tu lui donneras 3 000 crédits.
- Viens avec moi je vais te donner ça ! Répondit l’intéressé.
- Ils ne risquent pas de revenir ? S’inquiéta Artémise.
- Ce serait se jeter dans la gueule du loup, Pétra n’est pas si conne. Répondit Fanny.
- Cette affaire m’aura juste couté une bague, mais qu’importe ! Des bagues il doit y en avoir ici, non ? Demanda-t-elle à Fédora.
- Quelle bague ?
- J’ai confié une bague de grande valeur à madame Van Yaguen comme caution, je voulais savoir s’il y avait des bijoux ici…
- J’en sais rien, faut demander à Pacheco.
- Pacheco, toujours Pacheco !
- Gna gna gna.

Ce dernier fit semblant de ne pas entendre et se dirigea vers ses appartements entrainant Fanny avec lui.

Et comme Asseb regagnait sa chambre, Artémise pris Fédora à part afin que ni Constantin, ni Uguett ne puissent entendre :

- On peut faire ça se soir ? Ça me déstressera !
- Quoi donc ?
- Un truc avec les hommes !
- Je vais tacher d’organiser ça.
- Il faudra s’arranger pour qu’Asseb ne le sache pas.
- Ça risque d’être difficile, même si on demande aux mecs d’être discrets, ce qui n’est pas gagné, Fanny et Uguett finiront par être au courant et donc Asseb…
- J’ai compris. Mais j’aimerais autant que la première fois ça ne se passe pas dans ma chambre.
- Ce n’est pas un problème !

Fédora commença par approcher Pacheco :

- Moi pour baiser, je suis toujours partant. Répondit-il goguenard.
- Euh, elle ne suce pas très bien, tu comprends, il n’y a pas de mecs sur sa planète, enfin si, il y en a mais c’est comme s’il n’y en avait pas. Alors sucer des bites, elle n’a pas l’habitude.
- Du moment que je la baise !
- Oui, mais elle voudra te sucer, c’est son fantasme, donc tu te laisses faire, je m’arrangerais pour que Constantin passe avant toi, ça sera plus facile.
- Parce que ?
- Laisse-moi faire, fais-moi confiance.
- On sera quatre alors ?
- Oui !
- Super !

Quand à Constantin, il se fit prier :

- Je suis vraiment obligé ?
- Obligé, non mais ça serait mieux si tu collaborais.
- Et ça va servir à quoi ?
- A resserrer les liens, si on arrive à créer une certaine complicité avec elle, elle nous fichera la paix.
- Et sa copine ?
- Ce n’est pas sa copine, c’est une espèce de suivante, ce n’est pas elle qui commande.
- Bon, bon ! On va faire un effort !
- Habille-toi en garçon pour cette fois.
- C’est tout, oui ?
- S’il te plait !

A suivre

 

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 17:30

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 19 – Baise au château
par Nicolas Solovionni

Thémes abordés : bisex féminine, bisex masculine, domination hard, domination soft, feuille de rose, prostitution, scato légère, science fiction, soubrette, trio, uro.


Le récit de Fanny.

Je découvre les deux mecs au sous-sol, l’un est rigolo, assez jeune, habillé en femme avec une robe bleu clair plutôt transparente et une perruque blonde, on dirait Cendrillon. Quant à l’autre, un vieux machin, il me déshabille du regard, pas gêné pour un sou.

- On m’a demandé de vous servir le dîner, je m’appelle Fanny.
- En voilà une bonne idée ! Moi je suis Juan Pacheco, ici c’est moi le patron, et lui c’est Constantin, bien qu’en ce moment ce serait plutôt Constantine. Vous nous servirez ici ! Faudrait peut-être nettoyer la table, elle est un peu crade… Euh vous savez ce qui me ferait plaisir ?
- Non ?
- C’est que vous nous serviez en tenue de soubrette.
- Quelle drôle d’idée ! Et ensuite vous allez me demander quoi ?
- D’après vous ?
- Je crois deviner, mais il se trouve que ça ne me dit pas grand-chose.
- Un petit billet vous motiverait-il ?
- Me prendriez-vous pour une pute ?
- C’était juste une proposition.
- Mais, je ne suis pas contre, cela permettra que chacun y trouve son compte, mais elles sont où les tenues ?
- Ma foi je n’en sais rien ! répond Pacheco.
- Moi je sais, dans le petit local, à gauche au bout du couloir, précisa Constantin.
- C’est vrai que toi, tu fouines partout.

Le travesti l’accompagne :

- Vous êtes grande, celui-là devrait faire l’affaire, vous l’essayez ?
- Comme ça, devant vous ?

- Entre femmes on ne va pas se gêner ! Répondit Constantin.
- Vous avez un sens de l’humour assez spécial vous !
- Vous voulez que je me tourne, que je me cache les yeux, que je vous déniche un paravent ?
- Laissez tomber ! Rincez-vous l’œil si vous voulez, mais défense de toucher avant qu’on m’ait donné mon petit cadeau.
- Vous regardez sans toucher ! Mais ça va être un supplice !
- Ce n’est pas mon problème !

Et tout en disant cela, Fanny retire ses vêtements en se dissimulant à peine.

- Pourquoi vous ne mettez pas de culotte, on voit votre bite sous votre robe. Se moqua-t-elle.
- Si ça vous gêne, il ne faut pas regarder !
- Ça ne me gêne pas, mais vous ne répondez pas à ma question.
- Nous étions entre nous, nous n’avions pas de visiteurs et nous n’en n’attendions pas.
- Mwais, mais dites-moi, vous bandez en ce moment ou c’est moi qui rêve ?
- Non, je bande, vous voulez mieux voir ?

Et sans attendre de réponse Constantin soulève sa robe exhibant son sexe tendu.

- Oh, la charmante chose ! Je peux toucher ?
- Je vous en prie, touchez.

Elle touche

- Mais qu’est-ce qu’elle est raide ! Qu’est-ce qu’elle est belle ! Et Quel joli gland ! Hum, j’en ai l’eau à la bouche. Ne me dites pas que c’est moi qui vous mets dans un état pareil ?
- Ben si ! Vous voir toute nue comme ça !
- Quand même !
- J’ai peu d’expérience avec les femmes, en fait je n’en ai connu qu’une seule.
- Ah ! Evidemment avec un accoutrement pareil, c’est pas terrible pour faire des rencontres. Se moqua-t-elle.
- J’aime bien les hommes aussi.
- Et vous en avez connu beaucoup ?
- Deux, juste deux.
- Tu aimerais que je te suce ? demanda Fanny, abandonnant ce vouvoiement peu adapté aux circonstances.
- Oui bien sûr !
- J’adore sucer une bonne bite !
- Moi aussi ! Répondit Constantin par réflexe.
- J’ai hâte de voir ça ! Mais si tu veux on va faire les choses dans l’ordre, Je suis d’abord là pour faire le service, ensuite, ben on verra.

La tenue de soubrette qu’enfila Fanny était folklorique. Une petite jupe noire très décolletée, cintrée à la taille et s’arrêtant en haut de la cuisse, des bas, des escarpins et l’inévitable petite coiffe. Pas de culotte, bien entendu, mais un mini tablier blanc pour le fun.

- Bon vas t’assoir avec ton copain, je vais chercher les plateaux repas.

Quand Fanny revint, Pacheco n’en cru pas ses yeux.

- Quel changement ! S’exclama-t-il.
- Ce n’est pas un changement, c’est un déguisement.
- N’empêche !

Le vieux briscard ne put résister à la tentation de lui flatter ses fesses nues de la main.

- Holà ! Je n’ai pas été payé, me semble-t-il ?
- Je n’ai rien pour le faire ici !
- Alors on ne touche pas !

Constantin redouta alors une réaction d’énervement de Pacheco et intervint :

- Nous vous paierons dès que la situation sera devenue normale, c’est une promesse.
- Alors d’accord !

Du coup Pacheco remit sa main et se mit à malaxer le cul de la belle comme s’il s’était agi de pâte à modeler.

- Je vous propose quelque chose ! Intervient Fanny ! J’ai une faim de loup, on mange tous les trois ensemble et après je serais à vous, je serais votre pute !
- D’accord, répondit Pacheco, mais je vous veux devant moi, et la poitrine à l’air.
- Ça va vous faire loucher, mais ça peut se faire, je vais chercher mon plateau et je reviens.

En revenant, Fanny posa son plateau, s’assit et dégagea sa poitrine.

- Joli ! S’exclama Pacheco ! Ça va me changer un peu de ce pédé !
- Le pédé, tu as bien été content de le trouver ! Et d’ailleurs je ne suis pas pédé, mais bisexuel, Môssieur Pacheco !
- Mais c’est qu’elle va nous faire sa grosse jalouse, la Constantine. Ce n’est pas de ma faute si je préfère les femmes.

Fanny craignant que la situation ne tourne à l’embrouille fit diversion :

- Ne vous disputez pas, qu’est-ce que vous pensez de ces belles crevettes que je vous ai dégottées ? Ça vous plait ?
- Délicieux ! Approuva Constantin.

Les crevettes ressemblaient d’assez loin à celles que l’on trouve sur Terre, celles-ci étaient néanmoins plus grosses, plus dodues et aussi plus gouteuses. Leurs antennes faisaient au moins quarante centimètres.

- Oh ! Regardez ce qu’elle me fait la vilaine bébête !

Fanny s’amusait à balader les antennes de sa crevette sur son téton gauche.

- Je ne savais pas que les crevettes étaient aussi coquines !

Pacheco se mit à bander.

- Si on mangeait après ? Proposa-t-il.
- Mais j’ai faim, moi ! Objecta Fanny.
- Alors mangez et arrêtez de faire le zouave !

Ils se gavèrent de crevettes, puis mangèrent quelques délicieux fruits locaux, le tout accompagné d’un petit vin blanc local et pas mal du tout.

Pacheco rota.

- Vous êtes un poète ! Se moqua Fanny.
- Tu vas voir ce qu’il va te faire la poète !
- Il y a un truc que j’aimerais, bien voir ! Reprit-elle.
- Ah ?
- Ben oui, je n’ai pas souvent vu deux hommes se faire des trucs ensemble.
- Oui, mais comme en ce moment nous avons une femme avec nous, ce n’est pas ma priorité ! Répondit Pacheco.
- On peut voir les choses autrement, si vous faites des choses tous les deux, je vais être super excitée, et comme ça quand je vous rejoindrais je serais encore plus coquine.

Pacheco avala un verre de vin, sembla réfléchir puis se tourna vers Constantin.

- Bon on va faire plaisir à Madame, viens t’occuper de ma bite.

Et tout en parlant il se déshabilla.

- Humm ! Jolie queue ! Dit alors Fanny uniquement pour le flatter car son membre était certes correct mais n’avait rien d’exceptionnel.

- Ben, oui, mais tu vas patienter, t’as voulu commencer par regarder, alors tu regardes !
- Je ne vais pas en perdre une miette.
- Cela dit tu peux aussi te déshabiller, ça sera plous cool.
- Je le ferais quand vous aurez commencé !

Constantin qui s’était également débarrassé de ses vêtements avait saisi la bite de Pacheco et il ne lui fallut que quelques mouvements pour la rendre bien raide.

- Tu as vu ça comme il me fait bien bander, ce pédé ?
- C’est ce qui s’appelle avoir le coup de main ! Commenta Fanny.
- Alors après le coup de main, le coup de langue, vas-y suce moi, pédé !
- Si tu pouvais arrêter de m’appeler pédé toute les trente secondes, ça m’arrangerait ! S’agaça Constantin.
- Hé ! Oh ! Tu vas pas faire ta chochotte, je ne fais que dire la vérité !
- Je te fais remarquer que tu es devenu aussi pédé que moi !
- C’est de ta faute, tu m’as perverti !
- Si vous arrêtiez de vous engueuler ! Intervint Fanny. Vas-y fourre lui sa bonne bite dans ta bouche, montre-moi comment tu la suces !

Constantin ouvrit une large bouche et se mit à faire coulisser le sexe de Pacheco entre ses lèvres, la faisant entrer profondément et allant faire buter le gland à l’intérieur de ses joues. Ce n’était pas comme ça qu’il préférait sucer, mais il pensait que Fanny apprécierait davantage cette méthode un peu gloutonne plutôt que les petits coups de langues qu’il aimait prodiguer sur le bout de la bite.

Un moment, il voulut se reposer la mâchoire et eut à la surprise de découvrir Fanny à genoux à côté de lui, il ne l’avait pas vu arriver. Ses jolis seins vus de profil ne manquèrent pas de l’émoustiller, il approcha sa main. Leurs regards se croisèrent !

- Je peux toucher !
- Bien sûr !

La jeune femme fut touchée par ce qu’elle prit pour du tact, alors que ce n’était que l’expression d’une certaine timidité.

- Caresse-moi mes nichons pendant que je le suce ! Reprit-elle.

A son tour, Fanny prit en bouche la bite de Pacheco, la serrant fort entre ses lèvres, provoquant ainsi un étrange bruit de succion.

- Doucement, doucement ! Prévint le vieux briscard qui n’avait nulle envie de jouir trop vite.
- O.K. Dit Fanny en se relevant. A ton tour de le sucer !
- Non, non !
- Tu ne veux pas me faire plaisir ?
- T’as de drôles de plaisirs !
- Et alors ça ne fait de mal à personne !
- Bon, alors d’accord, mais c’est bien pour te faire plaisir.

Pacheco se mit à genoux devant Constantin et lui prit la bite la bouche. A défaut d’être raffinée la pipe était énergique.

- Mons vite !

Fanny vint rejoindre les deux hommes.

- Sors-la de ta bouche, on va le lécher à deux.

La sensation était délicieuse, deux langues qui de part et d’autre de la verge montaient et descendaient, s’attardaient sur le gland de Constantin, virevoltaient.

- Encule-le ! Chuchota la grande blonde à l’oreille de Pacheco.
- Je préférerais t’enculer, toi !
- Lui d’abord, moi après.

Constantin se mit immédiatement en position, écartant les fesses de façon obscène.

- Oh ! le joli cul qu’il a ! S’exclama Fanny.
- Oui, c’est pas mal, un cul de pédé, ça ressemble à un cul de femme ! Répondit Pacheco.
- Je vais le lécher un peu avant que tu l’encule ! Proposa la jeune femme.
- Fais comme chez toi !

Fanny se mit à donner d’énergiques coups de langue sur l’anus de Constantin, elle adorait l’odeur particulière de ce lieu, le trou se mit à bailler, sa langue put entrer davantage mais elle cessa vite, sa mâchoire devenant douloureuse.

- Délicieux ce cul !
- Ça ne sent pas trop la merde ? Demanda Pacheco.

La jeune femme aurait pu lui répondre qu’à moins de sortir de la douche un cul ça sentait le cul, mais elle ne le fit pas.

- Vas-y fout lui ta bonne bite dans son cul !
- On y va !
- T’aimes ça te faire enculer, ça te plait bien !
- J’adore !

Fanny passa ses mains sous le torse du jeune homme et lui attrapa les tétons qu’elle se mit à pincer.

- Et ça, tu aimes ?
- Ouuiii !

Constantin baignait dans le plaisir, le cul rempli et une jolie femme pour s’occuper de lui, mais les meilleures choses ont une fin.

- Positionne-toi, ça va être ton tour, Dit Pacheco à la jeune femme.

Elle se mit en levrette, les cuisses légèrement écartées, le cul relevé offrant une vue arrière merveilleuse.

Et pendant que Pacheco la pilonnait sans ménagement, elle demanda à Constantin de venir devant elle afin qu’elle puisse le sucer.

Quelques minutes plus tard, Pacheco s’écroulait sur Fanny après avoir pris son plaisir. Cette dernière avait joui du cul et s’était efforcé de s’empêcher de crier, mais il est vrai qu’elle avait encore la bite de Constantin dans la bouche, qu’elle continua à sucer jusqu’à ce qu’il jouisse à son tour.

Fanny reprit ses esprits, se rhabilla, s’épongea les cuisses et le reste, bu un grand verre d’eau et remonta en jetant un regard amusé à Pacheco et à Constantin qui dans les bras l’un de l’autre s’endormaient sur le canapé sans s’être rhabillés.

Fin du récit de Fanny

- Et voilà ! Du coup, j’ai oublié de débarrasser la table, je le ferais demain matin ! Et sinon, toi de ton côté tu as compris quelque chose ?
- On dirait qu’il y a un conflit de propriété. Si j’ai tout compris Pacheco occupe les lieux sans l’autorisation des propriétaires. Ce domaine appartient aux nanas de Novassa, mais faut croire qu’elles ne viennent pas souvent par ici !
- On fait quoi ?
- On va attendre un peu ! On va essayer d’en savoir plus.

Un peu avant

Artémise réfléchit, la seule façon de ne pas se faire éjecter du lieu était de cacher à Fédora et à ses amis, la véritable raison de sa présence ici. Il fallait agir comme si le contact n’était pas rompu de fait avec Novassa. Cette partie-là était la plus facile du moins à court terme puisqu’il suffirait de bluffer. Le reste était plus compliqué : elle pensait en arrivant ici trouver au moins quelques personnes pouvant s’occuper de tous les problèmes d’organisation et d’intendance. Or non seulement les personnes en question n’étaient que trois dont deux hommes, mais la femme était étrangère à la culture de Novassa. Elle aurait donc fatalement besoin d’eux. Heureusement que les occupants avaient refusé de partir sinon qu’aurait-elle fait toute seule dans ce domaine avec uniquement Asseb comme compagne. Mais à présent il allait lui falloir demander la collaboration de ces gens sans éveiller de soupçons. Un vrai casse-tête !

Il existait peut-être portant un moyen, mais il lui faudrait jouer serré, mais elle se sentait prête à le faire. Et si ça ne fonctionnait pas, il existait des variantes, malheureusement aussi compliquées que tordues.

Artémise fit entrer Fédora, Uguett la suivit avec le thé, le servit et partit se reposer.

- Vous êtes une très belle femme ! Commença Artémise.
- J’ai quelques beaux restes, paraît-il.
- Vous êtes modeste ! Vous devez avoir du succès ?

Fédora sentit alors qu’elle pouvait la flatter en lui faisant croire qu’elle partageait une partie de ses convictions, ça pouvait toujours servir !

- Disons que j’ai profité de mes atouts, les hommes sont tellement bêtes !
- Ah ? Répondit Artémise qui n’avait pas tout compris mais souhaitait en savoir davantage.
- Quand on a commencé à me proposer de l’argent pour profiter de mon corps, je n’ai pas hésité bien longtemps.
- Une forme de prostitution, voulez-vous dire ?
- Oui !
- Ça existe aussi chez nous, il y a des belles femmes qui monnayent leurs charmes, c’est théoriquement interdit, mais bon… Si je comprends bien vous n’aimez pas trop les hommes ?
- Je n’ai pas dit ça…

Elle allait pour expliquer mieux, mais se rendit compte qu’Artémise attendait une toute autre réponse.

- Disons qu’il y a des exceptions… Dit-elle alors simplement.
- Avec les femmes vous étiez plus à l’aise ?

« Si elle croit que je ne la vois pas venir avec ses gros sabots ? Reste à savoir si elle fait ça pour mes beaux yeux ou si elle manigance quelque chose ? Mais de toute façon, ça ne sera pas une corvée, ça me changera de Pacheco et de Constantin ! »

- Oui avec les femmes, c’est très différent ! Répondit-elle alors avec un joli sourire bien ambigu comme elle savait si bien le faire.

Fédora n’avait jamais eu de femmes seules dans sa clientèle, cela aurait pu arriver, mais cela n’avait tout simplement pas été le cas. Ses premiers contacts lesbiens avaient eu lieu pendant des trios ou des partouzes et l’expérience l’avait séduite. Elle avait eu ensuite quelques aventures non professionnelles avec des femmes, d’abord des toquades sans lendemain, puis des liaisons plus durables. Mais le gros trip avait été la rencontre avec Rachel à bord du vaisseau de luxe, le Siegfried 7.

Rachel que le destin l’avait fait rencontrer ici, juste l’espace d’un instant avant que Pacheco pris de panique la fasse exiler à l’autre bout de l’île avec Constantin. Quand après pas mal de temps Pacheco l’avait fait rapatrier, c’était pour lui apprendre que Rachel s’était enfuie (voir l’épisode précèdent).

Pacheco avait fini par lui confier qu’il avait « acheté » Rachel ainsi qu’une autre fille à un trafiquant d’êtres humains, pour les besoins de son harem qui servait aussi de bordel de luxe lors des escales de vaisseaux de standing. Mais comment Rachel avait-elle atterri dans les griffes d’un négrier ? Il y avait forcément un rapport avec la mise en garde que lui avait faite la jeune femme mais lequel ? Quant à Pacheco il n’avait jamais entendu parler du Siegfried 7

Qu’est-elle devenue, la belle Rachel ? Fédora aurait donné cher pour le savoir. Et là, maintenant tout d’un coup, elle se dit qu’il faudrait qu’elle la retrouve. A n’importe quel prix. Ce serait son but quand elle s’en irait d’ici : Un but quand même plus intelligent que d’aller courir après des « précurseurs » qui avaient dû disparaître de la galaxie depuis quelques millions d’années ! Il lui faudrait une piste, elle y réfléchirait ! Peut-être les autorités portuaires savaient-ils quelque chose ?

- Vous rêvez, Fédora ?
- Oui, je pensais à une copine !
- Une belle copine, douce et gentille ?
- C’est un peu ça, oui !
- Une copine comme ça, ou une copine plus intime ?
- Vous êtes bien curieuse !
- Eventuellement, je serais votre genre ?
- C’est une proposition ?
- Oui !
- Alors d’accord !
- Maintenant ?
- Ça peut se faire !

Et sans autres formalités, Artémise se déshabilla, Fédora en fit donc autant.

Les deux femmes face à face se découvrirent mutuellement. Deux belles femmes très différentes, Fédora, brune et bronzée affichant fièrement ses origines semi slave, semi italienne, pommettes hautes, seins fiers, ainsi que sa maturité naissante. La beauté d’Artémise était plus classique, longue chevelure châtains, yeux bleus d’azur, corps blanchâtre, seins moyens aux tétons rebiquant fièrement.

Comme souvent tout commença par un profond baiser quand les corps se rapprochèrent. Les mains se font caresses et rapidement explorent les endroits les plus beaux, les plus doux.

La bouche prend le relais, c’est à qui sera la plus rapide, en l’occurrence c’est Artémise qui se met à aspirer le téton de Fédora comme s’il s’agissait d’un gâteau à la crème.

- Ola ! Doucement !
- Je t’ai fait mal !
- Non, mais fais doucement.
- Si je t’ai fait mal, punis-moi, je me laisse faire !
- Maso ?
- Un peu !
- Tu veux que je te domine, alors ?
- Oui, j’en ai envie ! Ça me plairait bien !
- Mets-toi à genoux devant-moi ! Tu veux que je sois très méchante ou juste un peu méchante ?
- Juste un peu pour cette fois.
- Bon, je t’ai dit de te mettre à genoux, t’attend quoi ?

Artémise s’agenouille et Fédora s’approche d’elle, lui mettant pratiquement sa chatte sous le nez.

- Renifle ma chatte, fais la chienne !

Manifestement cela ne dérangeait pas la papesse déchue qui semblait se régaler des odeurs intimes de Fédora.

- Lèche !

Elle s’y précipite !

- Juste un peu, pour l’instant, on y reviendra si t’es sage. Tu aimes le goût de ma chatte ?
- Humm, j’adore, tu ne t’essuies pas quand tu pisses ?
- Hein ? Qu’est-ce que tu me racontes ? Bien sûr que je m’essuie.
- Dommage, ça ne m’aurait pas dérangé !
- Ah, je vois, Madame aime les jeux humides, et bien tu ne vas pas être déçue : ouvre ta bouche en grand, je vais de pisser dedans.
- Comme ça ?
- Non, rapproche-toi, viens carrément sous mes cuisses, voilà, on ne bouge plus, j’ouvre les vannes.

Fédora dû attendre quelques instants et un jet puissant sortit. Artémise avalait ce qu’elle pouvait mais la moitié sinon plus dégringolait un peu partout, sur sa poitrine, son ventre, dans ses cheveux, partout sur le visage.

- Pas dans les yeux !
- Ferme-les.

Le jet d’urine continua encore une minute !

- Ben toi quand tu pisses, tu pisses !
- T’as aimé ! Tu en as partout !
- Je sais, c’est excitant. Tu n’aimes pas, toi ?
- Si parfois ! Mais en ce moment c’est moi la maîtresse, ne l’oublie pas ! Mets-toi à genoux, je vais chercher quelques joujoux.
- Tu vas me laisser seule ?
- C’est quoi le problème, t’as peur des fantômes ? Répondit Fédora en s’éloignant.

Fédora revint avec toute une quincaillerie que découvrit Artémise peu rassurée.

- Tu ne m’attaches pas ! Protesta-t-elle, d’entrée de jeu.
- T’as pas confiance ?
- On ne se connait pour ainsi dire pas !
- Alors d’accord je t’attacherai une autre fois. Mets-toi en levrette et tourne-toi, je vais m’occuper de ton cul. Cambre-toi bien, mieux que ça !

Du plat de la main droite Fédora asséna une première fessée sur le cul de la papesse déchue.

- Pas trop fort !
- C’est pas fort !
- On t’as déjà dit que tu avais un beau cul ?
- Oui souvent, mais j’ai des gros doutes quant à leur sincérité.
- Et pourquoi donc ?
- Parce que j’étais leur supérieure hiérarchique.
- Tu es très haut placée dans l’administration de ta planète ?
- Assez, oui ! Nous aurons l’occasion d’en parler, mais pas maintenant.
- D’accord, si tu ne veux pas parler, je tape !

Fédora se mit à multiplier les fessées sur le cul d’Artémise, mais sans augmenter la force de ses coups.

- Tu mouilles comme une fontaine, ma salope, tu m’excites de trop.

Fédora faillit prendre une cravache, histoire de varier un peu, mais elle y renonça, l’excitation était trop forte et elle était pressée de passer à d’autres formes de réjouissances.

- Reste comme tu es !

Fédora se baissa, écarta les fesses de sa compagne de jeu, approcha sa langue de son petit trou et commença à lécher l’entrée.

- Hummm ! Qu’est ce tu me fais !
- Ben, je te lèche le cul !
- Tu aimes ?
- Il pue ton cul !
- Un cul c’est un cul ! Et puis ça n’a pas l’air de te gêner, on dirait ?
- Ben non, tu vois, ça ne me gêne pas.
- Je me disais aussi…
- Bon, c’est fini les réflexions ?
- C’est trop bon ! Enfonce-moi un doigt !
- J’allais le faire, ma bibiche !

Effectivement le doigt s’enfonça, rejoint vite par un second, et se mit à pilonner l’anus de la belle.

- Continue, continue, je peux jouir par le cul ! Continue, continue !

Fédora aurait préféré une éteinte plus romantique, mais elle se dit que la soirée ne se terminerait pas avec la jouissance de sa partenaire. Elle joua donc le jeu et continua à lui labourer son petit trou jusqu’à ce qu’elle orgasme spectaculairement.

La comtesse sortit ses doigts pas trop propres après cette petite distraction. Par pure provocation, elle les essuya très sommairement sur les joues d’Artémise.

- Tu fais quoi ?
- J’avais les doigts un peu sales.
- T’exagères !
- C’est de la domination, c’est moi la maîtresse, je fais ce que je veux.
- Je pensais que c’était fini !
- On va dire que ça vient juste de finir. Maintenant, à toi de te t’occuper de moi !

Artémise est surprise, elle n’a pas l’habitude qu’on lui parle de la sorte. Qu’on le fasse pendant une séance de domination peut encore se concevoir, mais celle-ci est à présent terminée. Elle ne voit cependant pas comment elle pourrait faire autrement que d’accepter, d’autant que la chose n’a pour elle rien d’une corvée.

- D’accord, allonge-toi ! Tu as une très belle chatte !
- Hé, hé !

Artémise vint poser sa bouche entre les cuisses de Fédora. Cette dernière compris tout de suite qu’elle avait affaire à une spécialiste. Sa langue virevoltait partout tel un papillon butinant une fleur ouverte. De temps à autre le clitoris était sollicité, juste ce qu’il faut pour faire monter l’excitation, avant d’aller voir ailleurs, puis de revenir. Ce manège dura au moins cinq bonnes minutes avant que le petit bouton soit pris pour cible finale.

Fédora se tétanisa, puis s’abandonna à la jouissance.

- Et ben, toi alors !

La comtesse remarqua alors que l’insolite trainée brunâtre qu’elle avait imprimée sur la joue de l’ancienne dignitaire de Novassa ne parvenait même pas à enlaidir l’éclat de sa jolie peau.

Fédora, câline sollicita un petit bisou qu’Artémise lui fit non sans avoir hésité l’espace d’une seconde, ce geste non plus n’était pas dans ses habitudes… Mais son monde n’avait-il pas changé ?

A suivre 

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 17:27

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3)
18 – Pacheco et Constantin par Nicolas Solovionni

Thèmes abordés : doigtage masculin, engodage masculin, gay, lesbos, science fiction, travestis, uro. 

 
 Ça a l’air de durer, leur histoire là-haut ! Je me demande si on ne devrait pas intervenir ! S’énerva Pacheco.
- Ça a l’air calme ! Répondit prudemment Constantin
- Le calme n’est pas toujours bon signe ! Répondit le vieux briscard de façon très péremptoire. Tu sais te servir d’une arme ?
- Un peu, comme ça…
- Autrement dit tu ne sais pas…

L’interphone sonna à ce moment-là.

- C’est moi, Fédora, je maitrise la situation, restez en bas, je descends dès que possible, dans une heure je pense…
- Allo ? Allo… Elle a raccroché cette conne !
- Bon on fait quoi en attendant, on joue aux cartes ou je te fais une pipe ? Demanda Constantin sur le ton de la plaisanterie.
- Ben j’aurais bien joué aux cartes, mais on n’a pas de cartes !
- Pleure pas mon gros biquet, tu vas l’avoir ta pipe.
- J’aimerais bien que tu arrêtes de m’appeler « mon gros biquet »
- Oui mon lapin.
- Je m’appelle Juan, Juan Pacheco.
- Oui, mais tu couches avec moi, et c’est toi qui me l’a proposé.
- J’ai le droit d’avoir mes faiblesses.
- Bon alors on fait ou on fait pas ?
- Faut bien passer le temps !
- Quel romantisme !

Mais Pacheco, soudain décidé, s’était maintenant déshabillé.

- Ça bande pas très fort ! Fit remarquer Constantin.
- Tu vas m’arranger ça !
- On y va, assis toi sur une des caisses, là, ce sera plus confortables.
- C’est plein de poussière.
- Oh, lala, ce que tu peux être chochotte, si tu te salis le cul, tu prendras une douche.
- Chochotte, moi ?
- Bon alors tu restes debout ? J’enlève ça et j’arrive.
- Non garde tes fringues !
- Tiens ça ne te choques plus !
- Si, ça me choque ! Mais tu m’amuses avec tes fringues de gonzesse !
Constantin releva sa robe et s’agenouilla devant Pacheco. Sans préalable il emboucha sa bite tout en plaçant ses mains sur ses fesses qu’il se mit à peloter au rythme des mouvements de sa fellation.

- T’aimes ça que je te caresse les fesses ?
- Tais-toi et suce !
- C’est difficile de dire oui ou non ?
- Oui !
- Tu réponds à quelle question-là ?
- Continue à sucer s’il te plait !

Constantin ferma les yeux et rejoignit ses fantasmes, ses expériences sexuelles avec d’autres hommes n’étaient guère nombreuses, Pacheco n’était jamais que son second partenaire après que le capitaine Aaven l’ait dépucelé à bord de son vaisseau en présence de Fédora (voir le tome précédent). Il aurait aimé être entouré de bites, être une « chienne » travestie et folle de son cul ! Comment aurait-il pu imaginer cela le jour où il s’était embarqué sur le Siegfried7 revêtu de son costume rutilant d’enseigne de vaisseau de première classe !

Sa mâchoire commençant à être douloureuse, il libéra la bite de son partenaire maintenant raide comme une souche et la regarda, admiratif.

- Qu’est-ce qu’elle est belle ta bite !
- C’est pour mieux t’enculer mon enfant ! Répondit Pacheco qui avait tout de même quelques lettres.
- Tu ne m’as répondu tout à l’heure !
- Pff !
- Ben quoi, tu peux me dire !
- On va dire que ce n’est pas déplaisant !
- Elles sont douces !
- Oui, bon, je ne sais pas ce que tu as derrière la tête, mais tu ferais mieux de peser à autre chose, tourne-toi que je te prenne.
- On a le temps !
- Non, si on attend, je vais débander !
- Bon alors, encule-moi, chéri !
- Je ne suis pas ton chéri !
- Sois cool un peu, tu n’es plus à l’armée.

Renonçant à parler, Constantin se mit en position et attendit l’assaut. Plus il se faisait sodomiser par Pacheco, plus il appréciait. Il ne tarda pas à gémir de plaisir au fur et à mesure que la bite de Pacheco allait et venait dans son cul.

- Mais ferme donc ta gueule ! Il ne faut pas qu’elles nous entendent là-haut.
- Je vais faire attention !
- Sinon je te bâillonne.

Ce ne fut pas nécessaire, Constantin après l’acte se fit la remarque qu’il n’est pas drôle de ne pas se laisser aller à crier son plaisir.

- Tu m’as bien enculé, c’était super !
- C’est bien, elle est contente la petite pédale ?
- Je ne suis pas une petite pédale. Tu sais, tu devrais essayer !
- Essayer quoi ?
- De te faire enculer !
- T’es complétement malade !
- Les femmes aiment ça, les hommes qui ont essayé aiment ça. Ceux qui rouspètent n’ont jamais essayé.
- Oui, ben moi, je n’ai pas envie d’essayer !
- Essaie de me dire pourquoi ?
- Mais tu m’emmerdes, je n’ai pas à me justifier, je n’ai pas envie et point barre.
- Tu n’as pas envie d’expérimenter un nouveau plaisir ?
- Non !
- Quelle tête de mule !

Constantin s’éloigna un peu, il avait repéré dans un coin, un stock de bougies blanches qui devait servir aux cérémonies de ces dames quand elles s’installèrent ici. Il en prit une et revint vers Pacheco.

- Essaie avec ça ?
- T’es complétement cinglé !
- Ça ne va pas te tuer d’essayer ! Si tu veux je ne regarde pas, je me tourne.
- Tu sais où tu peux te la fourrer ta bougie !
- Oui, dans mon cul, mais la différence entre toi et moi, c’est que moi je peux en parler… Bon je te laisse, je vais aller me branler dans un coin.
- Tu veux que je te suce ?
- T’y prend goût, on dirait ?
- Non mais si ça peut te rendre service !

« Quel hypocrite ! »

- Plus tard, j’ai soif ? Il y a un robinet dans ce sous-sol ?
- J’en sais rien !
- Je vais faire le tour.
- C’est, ça ! Bonne balade ! Ironisa Pacheco.

Machinalement, Pacheco ramassa la bougie, une bougie bien ordinaire, de 20 centimètres de long pour un diamètre d’environ 4 centimètres.

« Ça ressemble à une bite, ces cochonnes de la planète Novassa devaient se les envoyer par tous les trous. Et l’autre travelo qui voudrait que je me la foute dans le cul ! Il est vraiment malade ! Où il est d’abord ? »

Et puis, ce fut comme un coup de folie, une envie d’essayer, comme ça juste pour voir comment ça faisait !

« Drôle d’impression ! En tous cas mon cul est d’accord avec moi, il ne veut pas le garder ! Et si je le fais bouger ? Hi, hi, c’est rigolo ! Bon, j’arrête, voilà ce que c’est d’avoir des mauvaises fréquentations. »

- Il y a un petit local avec des chiottes et un petit lavabo, mais l’eau est coupée, et je ne trouve pas le robinet d’arrêt.
- T’es pas bricoleur, toi, il suffit de suivre le tuyau.
- Mais qu’est-ce que tu fais la bite à l’air ? Se moqua Constantin, tu as oublié de te reculotter ?
- Je suis bien comme ça, si on recommence, je serais prêt. Bon alors ce tuyau…

Pacheco toujours sans vêtements en bas, suivi Constantin jusqu’au local qu’il avait déniché.

- Ben il est là, ton robinet, faut regarder en l’air parfois ! Oh, il est un peu haut, il faudrait que je monte sur quelque chose.

Pacheco avisa une petite caissette en plastique et grimpa dessus.

- Et je t’interdis de me peloter le cul pendant que je suis là-dessus.
- Et si je le fais quand même ?
- Veut-tu être sage !
- Je ne peux pas être sage avec un si beau cul juste sous mon nez !
- Tu y mettrais bien ton doigt, hein ?
- Hé !
- Fais-le !
- Pardon ?

C’est qu’il n’en revient pas Constantin !

- C’est nouveau ? Demande-t-il.
- Non, mais ça a l’air de te faire tellement plaisir !
- Ben on fera ça quand tu seras descendu, on sera plus à l’aise !
- Tu ne vas pas me dire que tu te dégonfles, non ?
- Non, non !
- Bon je pivote le robinet. Regarde, on devrait avoir de l’eau !
- Ça marche ! Mais je ne comprends pas, l’eau n’a jamais été branchée ici ? C’est impossible ? Ou quelqu’un l’aurait coupé, mais dans quel but ?
- T’es décidemment plus doué pour le cul que pour le bricolage, il y a une sécurité quand l’eau n’est pas utilisée pendant un certain temps, le robinet d’arrivé se ferme automatiquement. Ça limite les risques de dégâts des eaux.
- T’en sais des choses ! On va pouvoir se rafraîchir.
- Tu te rafraichiras tout à l’heure, pour l’instant mets-moi un doigt.

Constantin se mouilla l’index et l’introduisit dans l’orifice nasal de Juan Pacheco. Ce fut donc son premier doigtage. Le jeune homme fit donc aller et venir le doigt pendant plusieurs minutes avant qu’il ne pose la question fatidique :

- Ça te plait ?
- Ce n’est pas désagréable, mais il n’y a pas de quoi en faire un plat. Tu peux peut-être arrêter.
- Au moins tu auras essayé !
- Et toi qu’est-ce que tu en penses, un doigt ou une bite c’est pareil ?
- Non, une bite c’est bien mieux !
- Faudra que j’essaie un jour !
- Quand tu veux !
- Remarque on pourrait essayer maintenant, puisque je suis motivé, profitons-en.
- Alors fais-moi bien bander !

Pacheco n’hésita pas et pris la bite de Constantin dans sa bouche, ne s’embarrassant pas de fioriture et agissant les lèvres serrées et par de grands coups de langues. A défaut d’être raffinée la pipe fut efficace puisqu’en quelques minutes le jeune éphèbe bandait comme un beau diable.

- Je crois qu’on va pouvoir y aller ! Mets-toi en levrette.
- C’est dingue, ça je ne me suis jamais mis en levrette.
- Il y a toujours une première fois ! Bon alors voilà… tu sais que tu as un beau cul ?
- Je sais tu n’arrêtes pas de me le dire, je vais finir par y croire !
- Ça peut faire un peu mal au début, mais il faut supporter et après, je ne te dis pas… le paradis !
- Bon, tu te lances ou tu me fais une causerie ?
- On y va ! Ecarte bien tes fesses, ouvre-toi bien !

Constantin badigeonne le cul de Pacheco de salive.

- Tu fais quoi, là ?
- Je lubrifie !

Je jeune homme tente de pousser son gland à l’intérieur de l’orifice, mais ça ripe.

- Ouvre-toi mieux, je recommence ! Ah ! On y était presque ! Attention, ça y est, ne bouge pas, je vais m’enfoncer doucement.
- Arrête ça me fait mal, tes conneries.
- Ça va passer !
- Non, non, je savais bien que ça ne me plairait pas.
- Je suis au fond ! Je vais me retirer doucement.
- C’est ça !

Mais Constantin ne se retire que de quelques centimètres, puis s’enfonce à nouveau, se retire, s’enfonce.

- Mais tu fais quoi ?
- Ben je t’encule ! J’arrête ?
- Continue encore un petit peu.

Constantin attendit une bonne minute, peut-être plus avant de changer de rythme.

- Oh ! Oooooh !
- Alors ça te plait, d’avoir une bite dans le cul ?
- Continue. Aaaaah

Excité de voir Pacheco apprécier cette première sodomie, Constantin sentit monter son plaisir et finit par éjaculer dans les entrailles du vieux briscard.

- Après ça on est obligé de se faire la bise ! Conclut Pacheco en joignant le geste à la parole.

Constantin n’en demandait pas tant, d’ailleurs il ne demandait plus rien, mais accepta néanmoins la bise car sa maman lui avait enseigné la politesse.

A l’étage du dessus

- Maintenant, l’une de vous deux va rester quelques instants avec moi pour me raconter ce que vous savez de ces nanas. Qui ?

Uguett resta, effectivement elle ne savait pas grand-chose mais suffisamment pour que Fédora y visse plus clair.

Du coup, cette dernière se résolut à descendre afin de rendre compte aux deux hommes.

- C’est une catastrophe ! Commença-t-elle.

Elle résuma la situation.

- Mais il suffit de les neutraliser ! Répondit Pacheco.
- Oui et après ?
- On a le temps d’y penser !
- Pas du tout, la situation a changé, ces nanas veulent s’installer ici, j’ignore pour combien de temps, mais je suppose qu’il va y avoir des échanges de messages avec Novassa. On ne pourra pas tricher très longtemps.
- Alors ! Il faut qu’on s’en aille ?
- J’en ai bien peur ! De toute façon tu t’en fous, fallait bien que ça arrive un jour, t’as du fric, non ?
- Pas tant que ça, en fait je vivais aux crochets du budget de la concession.
- Et l’argent des passes ?
- C’est mon petit pécule. On ne peut vraiment pas trouver un moyen pour rester ?
- Je ne vois pas trop comment, Répondit Fédora. Et en ce qui me concerne, rien ne m’attache ici, j’étais restée dans l’espoir que tu me racontes tes secrets sur les précurseurs, mais il faut que je me rende à l’évidence, tu n’as pas de secrets.
- Je t’ai pourtant raconté des trucs…
- Tu ne sais pas mentir.

C’est qu’il faisait la gueule, Pacheco.

- Et on partirait quand ? Intervint Constantin en tirant une tronche impossible.
- Y’a pas le feu ! Mais tu ne vas pas de mettre à faire la gueule non plus, toi !
- Qu’est-ce que je vais devenir ? Je suis considéré comme déserteur. Parce que je suppose qu’on va se séparer ?
- Tu te feras embaucher sur un vaisseau indépendant.
- Mwais !
- Ben quoi, tu voulais rester ici jusqu’à perpète ?
- Non, mais je ne sais plus, tout cela arrive trop vite.

Ce que Constantin refusait de dire, c’est qu’il s’était attaché à Pacheco, et puis cela l’avait terriblement excité de vivre comme une femme. Dans quelles circonstances pourrait-il renouveler cette expérience ?

- Et ben les mecs, quand vous aurez fini de tirer la tronche, vous me préviendrez, en attendant, ne remontez pas de suite, on ne va pas partir aujourd’hui mais il va falloir y songer. A moins que je trouve une astuce, mais je ne vois pas bien….

En remontant, Fédora croisa Uguett.

- Ces dames veulent manger, je fais comment ? Je leur prépare un truc ?
- Tu cuisine bien ?
- Je me débrouille
- Fais-toi aider par ta copine et prépare un truc pour sept personnes. Les mecs, tu les serviras en bas.
- Euh, dites-moi, ce n’est pas dangereux ici ?
- Mais non ! Tu vas dire à Artémise qu’elle est mon invitée et que j’aimerais que nous dînions en tête à tête toutes les deux.

Fédora s’était dite qu’un tel dîner ne pourrait que les rapprocher, peut-être alors trouverait-elle une solution permettant à Pacheco et à Constantin de rester. Elle n’y croyait pas une seconde mais au moins aurait-elle essayé.

Au fil du temps, elle s’était attachée au personnage de Pacheco, un horrible voyou, mais pas si méchant.

- Je vous remercie d’avoir accepté cette invitation…
- Avouez que la situation ne manque pas de sel ! Vous vous rendez compte au moins que vous êtes en train de m’inviter chez moi ?
- C’est effectivement une façon de voir les choses. Vous pouviez refuser en m’envoyant promener, vous ne l’avez pas fait et c’est pour cela que je tenais à vous remercier.
- Trêve de politesse, nous avions à discuter, j’avais faim, autant faire d’une pierre deux coups, et de plus ce petit tête à tête me permet de ne pas avoir Asseb dans mes pattes.
- O.K.
- Sinon, il est fort possible que vous me trouviez maladroite, mais il se trouve que je n’ai aucune expérience des dîners mondains hors de notre propre culture.
- Au moins les choses sont claires ! Admit Fédora.
- N’est-ce pas ? Donc autant être directe, quand comptez-vous débarrasser le plancher ?

Voilà qui s’appelle : ne pas s’embarrasser de circonvolutions diplomatiques. Fédora encaissa le coup et répondit très calmement.

- Il faut qu’on fasse nos valises, ensuite ça se complique un peu, soit on part très vite et on attendra dans un hôtel de l’astroport qu’un vaisseau accepte de nous embarquer, soit on reste ici en demandant aux autorités portuaires de nous avertir dès qu’un vaisseau…
- J’ai compris, les hommes pourront donc partir dès demain, et en ce qui vous concerne, je n’ai encore rien décidé.
- Croyez-vous qu’il existe un rapport de force vous permettant de nous dicter des ordres ?
- Actuellement, non, mais nous serons bientôt rejointes par une compagnie armée, alors pourquoi chercher des ennuis ?

Artémise n’aurait pas dû dire cela ! Son mensonge était complètement contre-productif.

« La dignitaire en avant-garde, le bataillon musclé après, c’est le monde à l’envers, ça ne tient pas debout. Cela dit d’autres filles les rejoindront sans doute, mais quand et combien seront-elles ? »

Mais Fédora ne releva pas, elle décida de se garder l’argument en réserve, en attendant d’en savoir plus.

- Nous partirons sans opposer aucune résistance quand vos compagnes arriveront, d’ici là on reste ici.
- Les hommes aussi ?
- Les hommes aussi !

Artémise réfléchit quelques instants, quelque peu déstabilisée.

- Comme vous voudrez ! J’espère que vous n’aurez pas à regretter cette position absurde. Mais dites-moi, à quoi cela vous sert de rester ici, vous espérez quoi ?
- Je me sens très bien ici, un peu comme chez moi.
- La position du coucou !
- Si vous voulez !
- Je vous propose un compromis, fixons une date butoir, par exemple dans quatre semaines, à cette date vous partirez.
- Non ! Répondit très fermement Fédora.
- Il va donc falloir que nous réglions les détails de notre cohabitation.
- Si vous faites preuve de bonne volonté nous cohabiterons.
- Une menace ?
- Non, je veux simplement vous ramener à la réalité. Vous neutraliser nous serait très facile.
- Et quand nos amies arriveront ?
- Nous aurons embauché quelques mercenaires qui les recevront à leur manière et comme je pense que votre gouvernement n’a pas les moyens de se payer une guerre galactique on en restera là.
- Sauf que les crédits alloués à la concession seront coupés et que vous ne pourrez plus en profiter.
- C’est bien pour cela que nous sommes condamnées à nous entendre, chère Artémise !
- Vous êtes très forte !

Artémise ne comprenait plus rien, parvenue au pouvoir sur Novassa à l’occasion d’intrigues de palais assez compliquées, puis ayant gouverné avec habilité la planète malgré les tensions, les rivalités, elle s’était persuadée d’être une véritable orfèvre de la chose politique. La façon dont elle avait géré la dernière crise, ne pouvant éviter d’être renversée, mais offrant sur un plateau le pouvoir à une fille ambitieuse qui ne révolutionnerait rien du tout lui paraissait un coup de maître… son dernier…

….Mais voici qu’ici elle perdait pied, cette Fédora la dominait et pouvait même se permettre de la manipuler. Du coup, elle regrettait d’être venue seule à ce dîner, Asseb aurait sans doute pu l’aider à ne pas tomber dans les griffes de cette femme.

- Désirez-vous autre chose ? Demanda Uguett.
- Oui du thé ! Aux agrumes vous avez ça ?
- Nous avons ! Répondit Fédora.
- Mais vous me le servirez dans ma chambre, Reprit Artémise, je vous invite à le boire avec moi, Fédora. Mais pas immédiatement. Retrouvez-moi dans un quart d’heure !

La terrienne fut étonnée de cet étrange retour d’invitation mais ne sut la refuser.

- Uguett, vous allez pouvoir aller vous coucher, prenez vos instructions auprès d’Asseb pour le petit déjeuner de ces dames demain matin.

Mais Uguett n’alla pas se coucher, elle frappa à la porte de Fanny et cette dernière n’y étant pas, elle laissa un mot accroché : « passe me voir si t’es pas trop crevée ».

Quand Fanny frappa, Uguett s’endormait.

- Entre, c’est ouvert !
- Un problème ? S’inquiéta Fanny.
- Non, je voulais juste qu’on fasse un peu le point, mais ça peut attendre demain.

Fanny s’assit sur le bord du lit, montrant par-là qu’elle n’était pas trop pressée.

- J’ai servi Asseb dans sa chambre, je lui ai refilé un plateau, je n’avais pas envie de me compliquer la vie. Sinon avec les deux mecs, ça a été une autre histoire !
- Ils sont comment ?
- Pas méchants mais barjos ! Y’en a un, c’est un travelo et l’autre c’est un vieux cochon en rut. Même qu’ils m’ont fait des propositions dégoûtantes.
- Que t’as refusé, bien entendu ? Répond Uguett avec malice.
- Non, ils avaient quelques arguments qui m’ont fait accepter.
- Je me disais aussi… Tu me racontes un peu ?
- Bien sûr, ma chérie ! Mais donne-moi d’abord ton petit bout de langue que j’y goûte un peu.
- C’est tout, tu ne veux pas ma chatte non plus ?
- Si mais après !

Les deux femmes s’embrassèrent d’abord tendrement, puis de façon beaucoup plus nette et baveuse.

- Quelle fougue ! Commenta Uguett.
- Faut me comprendre, je suis excitée comme une puce !
- Ce sont les deux mecs qui t’ont rendue dans cet état.
- Je crois bien, oui !
- Je croyais qu’ils étaient barjos ?
- Oui, mais bon… Parfois faut pas trop chercher à comprendre. Ça te dirait si on se mettait à poil toutes les deux ?
- Tu veux me sauter ?
- Avec ta permission ! Répondit Fanny.
- C’est que j’ai un peu sommeil !
- Tu n’en dormira que mieux après.
- Evidemment, c’est une façon de voir les choses ! Mais si tu me racontais d’abord !
- Je préfère après ! Là je ne tiens plus !
- Bon, allons-y, mais je te préviens je n’ai pas pris de douche…
- On s’en fout !

Les deux jeunes femmes se déshabillèrent prestement et ne tardèrent pas à se retrouver sur le lit à s’enlacer et se caresser.

Fanny se régalait de la peau couleur caramel de sa complice de jeu.

- Pourquoi, elle est sucrée, ta peau !
- Ha, ah ! c’est mon secret.

Fanny s’acharnait à présent sur les tétons proéminents de la belle indienne et les gobait telle une friandise.

- Bon, on va descendre en bas ! Finit par dire la blonde en allant fouiner du côté.de la chatte de sa camarade de jeu.
- Vas-y explose moi la foufoune !
- Qu’est-ce que tu mouilles !
- C’est de ta faute, tu m’as tellement titillé les nichons…

La langue de Fanny commença son travail au milieu des chairs intimes d’Uguett dont les sucs leur donnaient un goût de miel.

- Humm ! Qu’est-ce qu’elle est bonne ta chatte !
- Je n’en doute pas un seul instant, mais ça ne va pas marcher !
- Et pourquoi donc ?
- Parce que j’ai envie de pisser.
- Eh bien, pisse !
- Tu veux me boire ?
- Avec plaisir.
- On va en foutre partout.

Mais la solution fut vite trouvée, c’est au pied du lit, sur le plancher qu’elles s’installèrent. Fanny allongée de tout son long, Uguett accroupie au-dessus de sa bouche.

La blonde avala ce qu’elle put, le reste coula un peu partout sur son corps mais aussi à côté en une insolite flaque jaunâtre. Elle en récupéra une partie et se badigeonna avec.

- Attends tu ne vas pas retourner sur le plumard, trempée comme ça.
- Non, je vais rester comme ça, on se met en 69 ?

Fanny put ainsi replonger sa langue dans la chatte trompée d’urine d’Uguett tandis que celte dernière lui rendait la politesse.

Elles finirent par jouir l’une après l’autre et assez bruyamment.

- Alors, tu me la racontes, ta partouze ?
- Un bisou, ensuite on éponge le sol, ensuite on se douche, et après je raconte !

A suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 17:12

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3)
17 – Artémise débarque par Nicolas Solovionni

Thémes abordés : bisex masculine, party, scato, science fiction, travestis, trio, uro.

La résidence de la sainte

La situation s’était quelque peu dégradée dans la résidence. Les deux cuisiniers refusant d’effectuer d’autres tâches que celles impliquant leurs fourneaux et casseroles, s’en allèrent voir ailleurs.

- Que des bons à rien, sur cette planète !

Régulièrement Fédora le tançait !

- Il faudrait peut-être que tu te refasses des demandes d’embauche, ça devient crade ici !
- Quand les nouvelles filles arriveront, elles s’occuperont de tout ça.
- T’as des nouvelles !
- Non, ça prend du retard, cette affaire.
- C’est ton contact à l’astroport qui n’a pas fait son boulot.
- C’est pourtant son intérêt.
- Hum !

En fait, elle s’en moquait un peu et commençait à songer à son départ, Les rapports entre elle et Pacheco devenaient complexes. Elle avait été missionnée auprès de lui afin de lui soutirer des informations qu’il n’avait pu publier dans son livre de souvenirs, lesdites informations étant protégées par le secret militaire.

Pacheco avait en effet participé à une importante campagne de recherches visant à retrouver des vestiges de civilisations ayant précédées l’homme dans le cosmos. Son livre qui pourtant ne révélait rien mettait le doigt sur l’attitude on ne peut plus ambiguë des enquêteurs. Il s’en était suivi un procès pour diffamation envers l’armée, ce qui valut à Pacheco quelques mois de prison.

La comtesse Fédora avait d’abord tenté de le sonder n’hésitant pas à jouer les amoureuses. Le problème c’est que Pacheco ne savait rien, sinon le fait que l’armée cachait des choses, ce qui ne constitue pas en soi une information. Il se rendit compte alors qu’il fallait donner un « os à ronger » à la comtesse sinon, elle l’abandonnerait. Alors il se mit à lui inventer des histoires volontairement imprécises. Piètre affabulateur, il ne trompa pas longtemps Fédora qui s’était désormais fixé un mois de délai avant de quitter les lieux…

Constantin avait dû se déguiser en femme afin de donner le change lors de l’entretien entre la comtesse et Zarouny (voir l’épisode précédent). Certes ce n’étaient que des habits de prêtresse et donc peu propices à révéler une quelconque féminité, mais cela l’avait amusé, de vieux fantasmes avaient resurgi et il avait pris l’habitude de se maquiller et de d’habiller en femme, avec tout ce qu’avaient laissé ces dames, ce n’était pas un gros problème, certes certains vêtements étaient trop petits, mais Constantin s’était improvisé retoucheuse. Le souci c’était les chaussures, il y en avait certes, des paires à revendre, mais aucune en 44. Alors Constantin allait pieds nus.

- Tu peux pas t’habiller normalement, non ! Bougonna Pacheco. Et c’est quoi cette perruque ?
- Pourquoi, je ne suis pas mignon comme ça ?
- T’es pas mignon, t’es pervers.
- Et alors ?
- Ben alors : ça me gêne !
- Quand vous m’avez enculé, ça ne vous a pas trop gêné.
- Pourquoi tu en voudrais encore ?
- Moi, je veux bien !
- Encule-le, tu en meurs d’envie ! Intervint Fédora, et lui aussi !
- C’est pas parce que je l’ai fait une fois que je vais le refaire.
- Arrête de te tourmenter, tu as envie de le faire, tu le fais, il n’y a personne pour nous juger, on fait ce qu’on veut. Moi je vais vous regarder, ça va m’exciter et ensuite je vous rejoindrais peut-être.

Mais Pacheco ne se décidant pas, Constantin décida de le provoquer, il retira sa jupette et sa culotte et exhiba ses fesses devant le vieux briscard.

- Hé, franchement, il n’est pas joli mon petit cul ?!
- C’est un cul de pédé !
- C’est possible, mais n’empêche que ça t’excite ! Intervint Fédora en caressant la braguette de Pacheco.
- C’est purement mécanique !
- Et alors, c’est passionnant la mécanique, non ?
- Mais vous allez me foutre la paix tous les deux, bande d’obsédés sexuels. Et toi laisse mon pantalon tranquille.

Mais ils étaient maintenant deux en train de lui baisser le pantalon. Pacheco vieux militaire super entrainé et montagne de muscles aurait pu facilement se débarrasser de ses deux assaillants, mais le voulait-il vraiment ?

Il se retrouva rapidement le cul sur le canapé et la quéquette à l’air, presque bandée. Fédora la porta immédiatement à sa bouche, et demanda à Constantin de la rejoindre.

Pacheco se faisait donc sucer en même temps par un homme et par une femme. Si on lui avait dit ça un jour…

Saisi d’une idée folle, et tandis que Fédora continue sa fellation, Constantin se redresse de telle façon que sa bite bandée ne soit qu’à quelques centimètres du visage de Pacheco.

Ce dernier ne comprend pas bien mais a du mal à dissimuler son trouble.

- Suce là !
- Ça ne va pas, non ?
- Juste pour essayer, comme ça tu ne mourras pas idiot !
- Non !
- Essaie, si ça ne te plait pas, tu laisseras tomber !
- Foutez-moi la paix !

Du coup Fédora arrête de sucer !

- Tu n’aimes plus mes pipes ? Demande-t-elle
- Si, mais c’est quoi ce cirque, pourquoi il faudrait que je le suce ?
- Parce que tu es un garçon intelligent et que tu ne refuses jamais une expérience qui peut être enrichissante. S’amuse Fédora.
- Pardon ?
- Et un gode, tu as déjà sucé un gode ?
- Ben non !
- Tu te rends compte, à ton âge ! Toute une éducation à reprendre !

Pacheco ne sait comment se dépetrer de cette situation, il finit par se lever se son canapé.

- Vous m’énervez, je vais aller me finir tout seul.
- Mais non mon gros béta, je vais te finir, rassieds-toi !

Il le fait tandis que Constantin s’éloigne de quelques mètres en bougonnant :

- Pff, il ne sait pas ce qui est bon !

Fédora a repris la bite en bouche, la taquine quelques instants de la langue, puis l’abandonne pour venir bécoter les lèvres du vieux bourlingueur.

- Ça m’aurait amusé que tu essaie de le sucer, tu ne veux pas essayer de le faire pour me faire plaisir, juste dix secondes.
- Mais ça va t’apporter quoi ?
- Je sais pas, l’idée m’excite ! Tu ne vas te dégonfler quand même ! T’as peur de quoi ?
- Bon, alors juste dix secondes, hein ? Viens là, le pédé, je vais gouter à ta bite !

Pacheco prend la bite de Constantin dans sa bouche, du coup, elle se met à raidir. Les dix secondes annoncées deviennent vite plusieurs minutes aux termes desquelles, il aborde un sourire ravi !

- Hé toi, Fédora, au lieu de me regarder faire des cochonneries, continue donc à me sucer !
- C’était comment ?
- Tu as vu je me suis pas dégonflé, je lui ai sucé sa bite !
- Mais tu ne m’as pas répondu, c’était comment !
- Bof !
- Tu n’as pas eu le temps de te rendre compte, il faudrait peut-être que tu recommences !
- Une autre fois…
- Non, on va le sucer tous les deux, tu vas voir, ça va être pervers, mais pervers, je ne te dis pas !

Fédora attrape la bite de Constantin et la suçote quelques instants avant de la tendre à Pacheco.

- A toi !
- Mais non !
- Allez, on s’amuse !
- T’as pas d’autres jeux ?
- Si, mais après.
- Après je t’encule !
- Si tu veux ! Mais suce !

De nouveau, Pacheco engouffre la bite de Constantin dans sa bouche.

- Tu sais, lui confie Fédora, il y a certains mecs qui resteront incapables de franchir ce pas, à la limite ça les révulse. Toi, si tu l’as fait c’est qu’inconsciemment tu désirais le faire.
- C’est pas fini, la psychanalyse à deux balles ?
- Tais toi et suce !

La situation n’en finissait pas d’exciter Fédora qui se demandait quelle perversité elle allait bien pouvoir encore inventer.

- Alors, il te suce comment ? Demanda-t-elle à Constantin.
- Il se débrouille !
- Bon ça va, je ne suis pas une attraction ! S’énerva Pacheco en mettant un terme à sa turlutte.
- N’empêche que tu bandes !
- Ça ne veut rien dire, c’est purement mécanique. Et d’ailleurs vous m’énervez tous les deux avec vos cochonneries, je vous laisse vous amuser tous les deux, moi je vais aller pisser.
- Pisse-nous dessus ! Suggéra Fédora.

La proposition interpella Pacheco, sans être un adepte de ce genre de choses, il l’avait plusieurs fois pratiqué avec les filles de son harem, et l’idée ne lui déplut pas.

- Faut pas me le dire deux fois, je suis capable de le faire ! Répondit-il
- On va s’allonger l’un à côté de l’autre, et toi tu n’as plus qu’à faire l’arroseur.
- Vous le voulez vraiment, alors ?

Constantin et la comtesse Fédora s’étaient déjà mis en position, ce qui en soit constituait une excellente réponse à la question.

- Vous en faites un beau couple de vicelards, tous les deux ! Je vise où ? Sur le ventre ?
- Le BAS ventre ! Rectifia la comtesse.

Il y a parfois dans ces jeux des moments de blocage, nécessitant une bonne concentration pour s’en sortir. Mais les vannes de Pacheco s’ouvrirent sans problème et bientôt un jet doré puisant vint inonder la chatte de Fédora et le zizi de Constantin.

- C’est la première fois que je pisse sur une bite, j’aurais tout fait dans ma vie ! Ça te plait, hein pédé ?
- Se faire traiter de pédé par un suceur de bites, c’est amusant.
- Moi j’ai fait ça par curiosité, toi tu le fais par vice !
- Dans ma bouche ! S’écria la comtesse interrompant le dialogue philosophique des deux mâles.
- Quelle salope ! Commentât-il en visant là où il le fallait.
- Et moi, je peux en avoir un peu ! Implora Constantin !
- Je m’en voudrais de faire des jaloux.

La source finit par se tarir, Constantin et la comtesse se relevèrent.

- Elle est bonne ta pisse, tu as bu quelque chose de spécial !
- Du thé au jasmin ! Répondit Pacheco.
- Oh, Monsieur est un fin gourmet ! Tu veux gouter la mienne ?
- La tienne de quoi !
- Ben ma pisse !
- Euh, les expériences, c’est fini pour aujourd’hui ! Madame la comtesse, vous m’aviez promis votre cul, il est temps de tenir votre promesse.
- Mais il est à vous mon cher !
- Ben et moi, alors ? Protesta Constantin !
- Toi tu regardes et tu te tais.

Fédora se positionna en levrette, attendant l’assaut.

La vue du cul de la comtesse, trempé d’urine et de mouille, dévoilant tous ses trésors béants, rendit fou Pacheco qui entra dans ses fesses tel un hussard montant à l’assaut.

Tandis que Pacheco pistonnait la belle, Constantin par pure espièglerie passa derrière lui et s’amusa à lui peloter les fesses.

- Mais veux-tu me foutre le camp, toi ! Tu vas me déconcentrer !
- Mauvais joueur !

Le sang commençait à monter à la tête des deux amants, Fédora miaulait et Pacheco hennissait.

- On se croirait à la ferme ! Ironisa Constantin, revenu dans son coin.

Puis tout monta d’intensité, les cris, la vitesse et bien sûr le plaisir. Fédora ne miaulait plus, elle hululait, quant au grognement que Pacheco poussa en jouissant, il eut sans doute fallu un spécialiste des animaux disparus pour savoir auquel d’entre eux ce cri appartenait.

Les deux amants restèrent un moment avachis, puis Pacheco voulant montrer qu’il était parfois capable de tendresse vint embrasser la comtesse à pleine bouche et celle-ci ne se déroba pas.

- Faut que je me rince la bite ! Annonça-t-il ensuite dans un bel accès de romantisme.
- Inutile, Constantin va te la nettoyer !

L’intéressé ne répondit rien mais paraissait fasciné par cette bite désormais demi-molle, maculée de sperme et de traces brunâtres. Il s’avança tel un zombie, pris le sexe en bouche et le nettoya comme s’il avait fait ça toute sa vie.

- T’es vraiment un cochon ! Commenta Fédora.
- Non une cochonne ! Rectifia le jeune homme.
- N’empêche !
- N’empêche quoi ? Quand on est bien excité, on fait des trucs qu’on ne ferait pas si on n’était pas excité !

Il laissa ses deux complices de jeu assimiler cette réflexion « philosophique ».

- Parce que tu ne l’as jamais fait, toi peut-être ? Reprit-il comme pour se défendre.
- Fait quoi ? Sucer une bite qui sort d’un trou du cul ? Bien sûr que je l’ai fait… et je trouve même que ça un petit goût très subtil.
- Vous êtes dégueulasses ! Intervint Pacheco.
- Mais non, les tabous c’est fait pour être brisé ! Tiens Constantin, moi aussi j’ai envie de pisser ! Tu veux me boire ?

Le jeune homme acquiesça d’un signe de tête et se coucha sur le sol.

- Ouvre grand la bouche
- Ché fait !

Constantin avala une première rasade mais ne put maintenir le rythme, il se dégagea. L’urine lui dégoulina sur le visage et arrosa le sol.

- Tu vas trop vite !
- Je fais ce que je peux !

Il rouvrit la bouche et s’efforça de boire ce qu’il pût. Mais quand la source fût tarie, Fédora resta en position. Constantin comprit que la comtesse souhaitait qu’il la nettoie, il s’y employa, allant laper les gouttes de pipi restées sur les poils et sur les chairs de sa chatte. Evidemment alors qu’il ne restait rien à nettoyer, l’homme continua, on n’abandonne pas un si beau terrain de jeu surtout quand un joli petit clito vous sollicite. Sa langue virevolta autour du petit bourgeon, et rapidement Fédora prit son deuxième orgasme.

Elle souffla un peu pour récupérer mais ne changea pas de position. Constantin fit le geste de se dégager afin de se relever.

- Reste là ! Lui dit la comtesse.
- Mais tu fais quoi ?
- Je pousse !
- Ça va pas, non !
- C’est très incorrect de refuser un cadeau !
- T’es malade !
- Tu fermes la bouche ou tu l’ouvres, c’est comme tu veux !
- Tu bluffes !
- On prend le pari ?

Attention petit passage scato :

Ne voulant pas le brusquer de trop pour une première fois, elle se recula de quelques centimètres, puis jugeant que la prestation serait mieux vue de l’autre côté, elle se retourna puis poussa.

Constantin avait maintenant une vue imprenable sur le magnifique cul de la comtesse, d’où un petit étron tentait se de frayer chemin. Partagé entre fascination et répulsion, il ne réagit pas. L’étron s’agrandit et finit par se détacher de l'orifice d’où il sortait et lui atterri en haut de la poitrine.

Fédora se recula ensuite de quelques centimètres, son trou béant à portée de langue du jeune homme.

- Je n’ai rien pour m’essuyer ! Commentât-elle.

Alors sans un mot, Constantin lui servit de papier à cul en la léchant. Il en trouva le goût intéressant.

- T’as fini ?
- Je crois, oui !
- Ça t’a plus !
- Ma foi ! Répondit-il en montrant sa bite magnifiquement bandée.
- Whaou ! La forme !
- Et maintenant, je jouis comment ? Je me paluche ? Demanda Constantin.
- Oh, tu ne vas pas faire ton gros jaloux, mon biquet, mais si tu veux profiter de mon cul, il est ouvert, aujourd’hui la maison est généreuse.

Elle n’aurait pas dû employer ce mot, se rappelant soudain qu’elle avait décidé que les prestations avec Pacheco se feraient contre monnaie sonnante et trébuchante.

« Bof, pas bien grave on parlera d’argent une autre fois ! »

La comtesse se remit en position et Constantin qui fit subir à Fédora sa seconde sodomie de la journée

Petit rituel d’après baise : On se douche, on boit un coup en prenant son temps. Fédora finit par s’éloigner.

Pacheco interpella alors Constantin :

- Ça te dirait de dormir avec moi cette nuit ? Lui demanda-t-il

Oups !

- Tu voudrais faire quoi ? Demande Constantin faussement candide.
- Je ne sais pas ! On pourrait s’amuser, se caresser, se tripoter.
- Se sucer ?
- Oui, aussi, si tu veux !
- Quel programme !
- Alors ça te dit ?
- Et je peux savoir pourquoi cette idée subite ?
- Disons que tu me plais bien !
- Bon, je veux bien, mais j’espère que tu ne ronfles pas !
- Non, mais je dors sans pyjama !

Artémise sur Simac3

Quelques jours plus tard…

Le vaisseau de Petra Van Yaguen ayant atterri, Artémise demanda qu’on la conduise ainsi que sa suivante, en barge jusqu’à la concession qu’y possédait Novassa. Uguett et Fanny quasiment embauchées à son service étant évidemment du voyage.

Le haut-parleur de la résidence se mit à hurler :

- Ici, Artémise Tangerbaum ministre plénipotentiaire de Novassa en mission exceptionnelle, demandons autorisation d’atterrir.

Pacheco fulmine :

- C’est quoi ce délire ?
- Je vais gérer ! Lui répond Fédora.

Elle active le micro :

- La sainte n’est pas visible en ce moment, elle est partie méditer dans la campagne.
- Peu importe, on atterrit ! D’accord ? répond Artémise
- Je vous répété que la sainte n’est pas visible en ce moment… Il serait préférable que vous reveniez plus tard !
- Je viens ici en mission de longue durée, que la sainte ne soit pas présente en ce moment n’a strictement aucune importance.
- Une mission ? Quelle mission ?
- Je crois que vous n’avez pas compris qui je suis, on se pose, venez nous escorter et rassemblez tout le monde pour nous accueillir.
- Allô ! Allô ! Elle a raccroché cette conne ! Se désole la comtesse.

Pacheco est livide !

- Une mission de longue durée ! Il manquait plus que ça !
- Vas te planquer au sous-sol avec Constantin, je vais me débrouiller, je me déguise en « bonne sœur » et je vais aller voir, si ce n’est pas l’avant-garde d’un bataillon entier, ça va rester gérable. Lui dit alors Fédora.
- Je vais salir mes fringues ! Protesta Constantin qui avait persisté dans son habitude de s’habiller en femme.
- On s’en fout, descendez !

Le sous-sol était aménagé sommairement, un canapé, des fauteuils, une grande table mais le ménage n’y était pour ainsi dire jamais fait.

La barge se posa, les quatre occupantes patientèrent un moment, puis descendirent quand ils virent arriver la comtesse Fédora.

Artémise prévint alors Uguett qu’elle pouvait faire repartir la barge vide en automatique.

- Euh, bonjour ! Commença Fédora.
- Vous avez une curieuse façon de saluer votre supérieure hiérarchique ! Vous n’avez décidément pas compris qui j’étais !
- Je ne vois pas pourquoi je vous saluerais de façon particulière. Je pense que nous nageons en plein quiproquo, on va donc en parler pour essayer d’y voir un peu plus clair. Si vous voulez bien me suivre, on ne va pas rester là, il y a du vent.

Artémise se retint de dire quelque chose et suivit Fédora, Asseb à ses côtés, Uguett et Fanny derrière.

Elles entrèrent dans la résidence et furent invitées à s’installer dans le grand salon.

- Curieux protocole ! Bougonna Artémise.
- Il n’a pas de protocole, il faudra vous y faire.
- Je croyais vous avoir demandé de réunir tout le monde.
- C’est possible, mais vous n’avez pas d’ordres à me donner.
- Ce domaine appartient à la communauté de Novassa, j’en suis ici la représentante légale, je suis donc ici chez moi !
- J’avais plus ou moins compris !
- Je vous demande en conséquence de reconnaître mon autorité.
- Et en admettant que je le fasse, vous allez me demandez quoi ensuite ?
- De mettre le domaine à ma disposition en donnant des instructions afin que je sois logée conformément à mon rang…
- Ça devrait pouvoir se faire, mais nous verrons ça plus tard.
- Et de réunir tous les résidents afin de les informer de notre présence. Y compris la sainte que je vous demande de bien vouloir rappeler.
- Et bien apprêtez-vous à tomber de haut, callez-vous bien dans les fauteuils, je vais vous raconter la véritable histoire de cette concession.

Interlude : la concession de Novassa sur Simac3

Quand Artémise 1ère abdiqua de son poste, elle partit avec les honneurs, organisant sa propre déification et adoptant le titre de Sainte-Artémise

Elle avait débarqué avec une bonne partie des caisses de l’état, ce qui lui permit de s’acheter une île de dimension plutôt conséquente sur Simac3. Mais pas encore complètement folle, l’acte de propriété fut rédigé au nom du gouvernement de Novassa, quant aux frais de fonctionnement, ils seraient prélevés sur le budget de la même planète ! Un joli coup !

La planète n’avait pas encore été aménagée en paradis pour ermites milliardaires, mais ce n’était pas si mal que ça et c’était loin d’être gratuit.

Elle fit réaménager une sorte de résidence aux allures de palais antique qu’un richissime propriétaire n’avait pas eu le temps de faire terminer…

Et quand sa « successeuse » proclama l’indépendance de la planète Novassa, il fut convenu implicitement que ses propriétés extraplanétaires le seraient aussi, l’île en question étant quasiment la seule de son hémisphère, il fut donc convenu que toute la partie méridionale de Simac3 échapperait à la juridiction terrienne, avec comme seule contrepartie une contribution financière aux frais de fonctionnement de l’astrodrome. Décision qui arrangeait tout le monde.

Cependant, il apparut assez vite à Artémise 1ère et à ses douze suivantes que si celles-ci voulaient couler des jours paisibles et oisifs, il leur faudrait s’entourer d’une cohorte de corps de métier, acheteur pour la nourriture, cuisinier, bricoleurs en tout genre pour la maintenance domestique, personnel de ménage et de jardin pour n’en citer que quelques-uns.

Des annonces furent lancées, mais il fut impossible de réunir un personnel exclusivement féminin. Qu’à cela ne tienne, on embaucha des hommes, ceux-ci ayant instruction express de ne pas se montrer les jours où la sainte recevrait en audience des personnalités extérieures. Puis les choses se dégradèrent bien vite,

Tant qu’Artémise resta en bonne santé, les choses se passèrent bien. A sa mort, l’une de ses douze suivantes hérita du titre, pour les visiteurs c’était donc la réincarnation de la sainte, mais celle-ci ne faisait pas l’unanimité. On ne sait pas grand-chose de cette période, sauf que les rivalités tournèrent en bagarres, et que des douze suivantes d’origine, il en resta très peu. La fille qui parvint aux commandes était tombée amoureuse de l’une de ses domestiques. La soubrette en question profita de la situation, on ne sait pas trop comment elle fit pour éliminer ce qui restait des prêtresses, mais elle le fit, elle devint donc la patronne des lieux, et quand une délégation venait demander audience, c’est elle qui jouait le rôle de la réincarnation de la sainte ! Il semble ensuite qu’elle ait mal géré sa nouvelle situation, elle voulut en faire profiter des amis, les fit venir, et finalement le domaine tomba aux mains d’un gangster notoire, qui rêvait d’une retraite dorée dans un harem, il fit donc venir des filles spécialement pour la chose… Suite à un accord avec les autorités portuaires, quand un vaisseau de luxe faisait escale sur la planète, le harem se transformait en bordel. Ensuite vint Govial qui aidé par Pacheco trahit sans aucune vergogne la personne qui lui avait refilé le tuyau, avant de se faire à son tour neutraliser par Pacheco !

Pacheco rentabilisa le lieu, l’effectif des filles passa de huit à douze, mais en contrepartie il se débarrassa d’une partie du personnel de service, partant du principe que toute une série de tâches pouvaient être exécutées par les filles elles-mêmes, en revanche il s’octroya les services de quelques gardes à la musculature impressionnante mais au Q.I. limité.

Fin de l’interlude

- Je suis venue ici pour réaliser une interview de Pacheco (je passe), le hasard a voulu que je reconnaisse ici une fille avec laquelle j’avais voyagé (je passe encore). Du coup il s’est méfié de moi et m’a exilé avec mon secrétaire. Et puis il y a peu de temps, les filles se sont toutes évadées, Pacheco a licencié ses gardes et il a été me récupérer. Il avait besoin de moi pour réorganiser son affaire et surtout pour jouer le rôle de la sainte en en cas de visites
- Vous en avez eu ?
- Oui, j’ai joué à la sainte pour recevoir votre dernière émissaire…
- Malvina ! Elle est venue jusqu’ici ?
- Ah, non, ce n’est pas ce nom-là !
- Zarouny ? Graana ?
- Oui, c’est cela Zarouny !

Asseb et Artémise III s’échangèrent un regard d’incompréhension. La première est estomaquée par ces révélations. Artémise pour sa part croit déjà avoir trouvé le moyen de retourner la situation à son profit…

- Nous ne sommes plus que trois ici ! Reprit Fédora, Pacheco, mon secrétaire et moi. Je vais vous les présenter.
- Me présenter des hommes, vous rêvez ou quoi ? Arrangez-vous au contraire pour les laisser hors de ma vue.
- Bon, nous reprendrons cette conversation plus tard, mais vous ne nous avez pas présenté ces dames.
- Asseb, ma suivante, Uguett et Fanny, qui sont attachées à nos services.
- Venez, je vais vous trouver de belles chambres.
- Nos appartements, vous voulez dire ?

Fédora ne répondit pas mais poussa un profond soupir d’exaspération. Elle conduisit les quatre femmes jusqu’aux chambres en leur en attribuant quatre contiguës.

- Je rêve ou vous êtes en train de m’indiquer que je devrais être logée dans les mêmes conditions que ma suivante et mes domestiques.
- Non vous ne rêvez pas ! La suite royale n’est pas prête, il faudra attendre que Pacheco la libère et sur ce point, je ne peux rien vous promettre. Entrez c’est là, il y a plusieurs jours que le ménage n’a pas été fait, il y a un peu de poussière…
- Mais enfin, intervint Asseb, cette situation est humiliante !
- Bon, ça commence à bien faire ! S’emporta la comtesse. Vous arrivez comme un cheveu sur la soupe et vous voudriez qu’on vous reçoive comme une princesse avec tapis rouge, musique d’ambiance et buffet à volonté ! Alors vous allez me faire le plaisir de cesser vos jérémiades. On va essayez de s’organiser mais laissez-moi le temps de souffler.
- Nous vous ferons payer votre impertinence ! S’égosilla Asseb.
- Allons, Asseb, cesse d’agresser cette personne, elle ne fait que ce qu’elle peut.
- Enfin un peu de compréhension, merci princesse.
- Je ne suis pas princesse.
- Alors comment dois-je vous appeler ?
- Artémise, tout simplement Artémise.

« La bête serait déjà domptée, ou est-ce purement tactique ? » se demanda Fédora.

- Je vous emprunte votre « petit personnel » cinq minutes le temps de leur indiquer où sont les commodités de la maison…
- Si je veux vous joindre…
- L’interphone est là, mais patientez une heure, sauf urgence.

Restée seule avec Fanny, la grande blonde et Uguett, la petite brune d’origine indienne, Fédora voulu en avoir le cœur net :

- Dites-moi si je me trompe, mais j’ai l’impression, vu votre accoutrement que ces nanas viennent juste de vous embaucher ?
- A l’essai, on ne sait pas si on va rester ! S’empressa de répondre Uguett
- Elles vous ont recruté à l’astroport ?
- Non, sur le vaisseau qui les conduisait ici !
- Ah ! Intéressant ! Vous avez compris la situation ?
- A peu près, mais ça m’a l’air assez compliqué.
- Je suppose que vous savez un tas de choses sur ces nanas.
- Assez peu de choses en fait, elles sont plutôt discrètes.
- Oui, mais le peu que vous savez m’intéresse quand même, mais bon chaque chose en son temps…

Fédora leur fit faire un rapide tour du propriétaire, leur indiqua notamment où l’on pouvait trouver à manger, à boire et toutes autres choses dont peuvent avoir besoin des hôtes venant de s’installer. Mais elle négligea pour l’instant le sous-sol où Pacheco et Constantin attendaient de moins en moins patiemment.

à suivre

 
Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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