Eros Cosmos

Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 17:10

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 16 – Résignations et désillusions par Nicolas Solovionni

 

Thémes abordés :  bisex masculine, domination soft, party, prostitution, science fiction, soubrette. 

- Voilà, si vous voulez vous joindre à nous, venez, je vous présente mes amis, voici Numi, voici Oliru, voici Majita, voici Enrique…
- Je suis Morgan et voici Zarouny et voici Aréna

Il y avait deux hommes et cinq femmes. Dorénavant ce serait trois hommes et sept femmes.

- Tu vas voir, Morgan, toutes ces nanas vont te sauter dessus ! S’amusa Aréna ce qui provoqua le ricanement de Zarouny.
- On risque d’y passer aussi, t’as vu comment les males nous regardent.
- T’as une préférence ?
- Celui qui cause, peut-être ! Mais je ne suis pas prête, jusqu’ici je n’ai connu qu’un seul mâle. J’espère qu’ils ne nous forceront pas.
- Ils ne nous forcerons pas si on est gentil avec eux.

Une petite pluie fine commença alors à tomber.

- On va tous rentrer. Dit alors Joe Kiffer. Reposez-vous un peu, on va vous préparer de quoi dormir, vous pouvez aussi vous laver, la ferme est construite sur un puit. Et ce soir on fait la fête !

La fête était un peu rustre, mais le cœur y était, au menu : poulet et patates, ainsi qu’un breuvage artisanal et alcoolisé dont le goût rappelait vaguement celui de la bière.

Malgré le déséquilibre entre les sexes (il y avait rappelons-le trois hommes pour sept femmes), plus le repas avançait plus il devenait évident qu’il allait se terminer en orgie, les compagnes de Joe multipliant les allusions salaces.

C’est alors que les esprits (pas que les esprits d’ailleurs) commençaient à chauffer qu’un incident faillit être évité.

Enrique s’était approché de Morgan, la bite à l’air tendue comme un arc, raide comme un pieu.

- Tu me la suces ?
- Non, répondit le jeune homme, très gêné.
- Pourquoi tu ne veux pas, elle n’est pas belle sa bite ? Demanda Numi.
- C’est pas ça…
- Oh ! Tu ne vas pas faire ton coincé ! Lui dit Oliru.
- Puisqu’on te dit de ne pas faire ton coincé ! Intervint Aréna à son tour.
- Si tu te dégonfles, je ne te cause plus ! Ajouta Zarouny.
- Mais enfin…

Il ne comprit pas cette dernière intervention, il fallait qu’il se décide, se serait ou oui ou non, pas de solution intermédiaire.

- Fait le pour moi ! Dit encore Zarouny.

« Mais pourquoi, pourquoi me demande-t-elle une chose pareille ? »

- Une seconde ! Tenta-t-il de temporiser provoquant un brouhaha de protestations.

Il aurait à ce moment-là crié à qui aurait voulu l’entendre qu’il avait le droit de dire « non », s’il n’y avait pas eu l’intervention de Zarouny. Il aurait aimé lui demander en privé le pourquoi de cette attitude, cela était matériellement impossible pour l’instant.

Enrique pour sa part n’avait pas insisté et s’était reculé, c’était le chœur des femmes qui insistait.

- Attendez, j’ai pas dit non ! S’entendit-il dire.

Ses yeux croisèrent ceux de Zarouny. Il comprit qu’elle voulait vraiment qu’il le fasse.

Alors tel un adolescent avant son premier plongeon, il se lança.

- Viens Enrique, je vais te sucer !
- Tu n’es pas obligé !
- Je sais !

Et remettant la suite de la discussion à plus tard, il ouvrit une large bouche.

- Tu suces bien ! Lui dit Enrique.

Morgan ne comprenait pas, ou bien ce compliment n’était que diplomatique, mais cela ne semblait pas être le genre de son auteur d’abuser de ce procédé, ou bien il suçait réellement bien. Il se souvenait qu’on lui avait dit un jour que contrairement aux femmes, les hommes suçaient toujours bien, d’instinct. Mais pourquoi ? Sans doute parce que le fait d’aimer se faire sucer les rendent experts en la matière.

Morgan fut quand même surpris de sa propre attitude, dans un premier temps il s’était contenté de banaliser la chose, effectivement ça n’avait rien de dégoutant ni de désagréable, mais maintenant il se prenait au jeu.

« Il n’y avait pas de quoi en faire un plat, et puis ce n’est pas déplaisant ! Mais quel parcours tout de même ! »

Des flashs défilèrent dans la tête de Morgan : Son premier acte homo dans la presqu’ile des exclus sur Vargala (voir Vargala station, tome 1). Forcé en compagnie de Leiris et d’Enzo à exécuter un spectacle gay devant un vieux libidineux, il avait d’abord essayé de se révolter, puis s’était laissé enivrer avant de se faire sucer la queue par Enzo.

Il avait trainé cette expérience traumatisante, comme un boulet, rompant toutes relations avec ses anciens amis. Lui qui était d’un naturel tolérant avait traversé une période de pure homophobie et refusait que l’on touche à ses fesses. Jusqu’au jour où une prostituée du port de Novassa lui introduise un doigt, ensuite il y avait eu Eymone, puis cette masseuse sur Simac3 qui y avait été de son petit gode. Mais c’est Sovona qui avait su réveiller des fantasmes d’adolescent qu’il pensait avoir enfoui au plus profond de l’oubli.

Et aujourd’hui il était là en train de sucer une bite et il savait que ce ne serait pas la dernière. La situation l’excitait de plus en plus et il bandait comme un malade. Il se dit aussi que si Enrique lui proposait, là maintenant, tout de suite de l’enculer, il ne refuserait pas. Mais il fallait que cette proposition vienne maintenant, ensuite ce serait trop tard et il se donnerait de mauvaises raisons pour ne pas le faire.

Mais apparemment, Enrique semblait se satisfaire de la pipe que le jeune homme lui prodiguait. Alors Morgan se jeta à l’eau, libérant la bite de sa bouche il demanda à son partenaire.

- Tu m’encules ?

Incroyable, en faisant cette demande, Morgan n’avait qu’une crainte, c’est d’essuyer un refus.

- Ah ! Tu aimerais ma bite dans ton cul ?
- Oui !
- Montre-moi ça !

Morgan baissa son pantalon.

- Oh le joli petit cul ! S’exclama Enrique en lui caressant le popotin ! Il a dû en rentrer des bites là-dedans !
- Non pas tant que ça, en fait…

Le doigt préalablement mouillé d’Enrique s’approcha de son anus et força le passage.

- Hummm, effectivement ça m’a l’air bien étroit cette affaire, mais n’ai pas peur, je vais te faire ça bien.
- Je n’ai pas peur !
- On va déjà se déshabiller complétement, ce sera plus fun.

Les deux hommes ne tardèrent pas à se trouver face à face, complétement nus. Morgan alla pour se retourner, mais Enrique l’en empêcha en lui saisissant les tétons.

- Tu aimes ça qu’on te les tortille, hein mon cochon ?
- Ben…
- Dis pas le contraire, ça te fait bander ! Oh, mais elle est jolie cette bite, je vais te la sucer un peu.

Enrique se baissa et entama sa fellation sous les protestations de ces dames :

- Tu le suceras une autre fois ! Encule-le, il ne demande que ça !
- Bon, bon on va faire plaisir à ces dames, Je voulais varier les plaisirs, d’habitude je préfère être sucé que le contraire, mais ta bite est tellement belle… Allez en levrette, jeune homme, on se cambre, on écarte un peu les cuisses. Hummm, faudrait mieux lubrifier quand même. Quelqu’un a quelque chose ?

Morgan sentit qu’on lui badigeonnait le trou du cul avec quelque chose de gras.

- On y va !
- Humpf !
- Du premier coup, t’as vu ça ?
- Humpf !
- Je vais y aller doucement, n’ai pas peur, je suis le plus doux des hommes, pas vrai Joe ?
- Le plus doux, je n’en sais rien, mais il ne te fera pas mal, c’est sûr !

Un coup de bassin, la bite est à moitié entrée, un autre, elle est au fond.

Pour Morgan la sensation n’est pas très différente de celle procurée par un gode, une sensation de « rempli » dont on veut d’abord se débarrasser, mais psychologiquement c’est différent, il y a un corps derrière lui qui n’a rien de factice et dont il peut sentir jusqu’au contact des testicules.

Il réalise qu’il est vraiment en train de se faire enculer. Une partie de son corps le refuse, voulant extraire cet élément étranger qui le blesse, une partie de son esprit le refuse parce qu’il a conscience qu’il franchit un point de non-retour. Mais il ne dit rien parce qu’en fait, il ne sait pas quoi dire.

Enrique est maintenant en train d’effectuer des va-et-vient, la douleur et la gêne s’estompent laissant la place à un plaisir trouble. Son esprit ne lutte plus, il est trop occupé.

- Vas-y c’est bon, continue !
- Je change de vitesse ?
- Vas-y !

Enrique se déchaîne comme un beau diable, procédant par de larges mouvements de piston, Morgan se pâme, incapable de dissimuler son plaisir. Le sang afflue au visage d’Enrique, il sait qu’il est sur le point de jouir, il accélère, et finit par lâcher son sperme dans les entrailles du jeune homme.

Il se retire, Morgan se relève, le cul douloureux, il cherche le regard de Zarouny, le trouve, elle lui sourit. Son cœur se remplit de joie. Et quand Enrique colle ses lèvres contre les siennes afin de lui rouler une pelle il ne pense même pas à protester.

- Je peux te sucer maintenant !
- Oui, mais me fait pas jouir.

Un certain chahut se crée autour de la table, les partenaires se cherchent, se trouvent. Joe Kiffer se met à draguer Arèna qui a tôt fait de se retrouver toute nue et de sucer la seconde bite de sa vie. Majita et Zarouny se pelotent comme des collégiennes en chaleur avant de se gamahucher tête-bêche.

Et les autres ?

Et bien les autres femmes, Oliru et deux plus jeunes s’approchent malicieusement de Morgan qui ne sait comment il va pouvoir s’en sortir. Prenant le parti que les choses se fassent dans un minimum de confort, il s’allonge sur le sol, Oliru et une autre prennent de suite son sexe d’assaut qui passe d’une bouche à l’autre, tandis que la troisième fait dans le romantisme en lui roulant un interminable patin

Tout cela a duré jusqu’à une heure avancée de la nuit, les corps se sont échangés, caressés, léchés, sucés, pénétrés jusqu’à plus soif. On a bu, on a pissé, on a ri. Les hommes ont été épuisés les premiers, les femmes ont continué un petit peu.

Puis tout ce petit monde est devenu sage, sans se rhabiller mais cherchant quelque chose à boire ou à grignoter, ou bien un coussin ou une tendre épaule complice pour dormir tranquille.

Il flottait dans la grande pièce une curieuse odeur d’après orgie où venaient se mêler le sperme, la mouille et l’urine

Morgan pu enfin se rapprocher de Zarouny dont le corps nu trempé de sueur transpirait de désirs assouvis dans la pénombre.

- Ça va ? Demanda-t-il simplement !
- La salope va bien ! Dit-elle en souriant.
- Pourquoi ce mot ?
- Parce que c’est la réalité, mais j’assume !
- Je voudrais te demander… Commençât-il un peu gêné.
- Oui je sais ! Répondit-elle, tu veux savoir pourquoi je t’ai encouragé à le faire ?
- Oui !
- Parce que tu n’as pas trouvé tout seul ?
- Si, mais je voudrais être sûr.
- Tu m’as fait briser tant de tabous… je me suis d’abord donné de fausses raisons mais je crois que je l’ai surtout fait par amour. Ça ne sert à rien d’avoir des tabous, alors je t’ai poussé à briser les tiens. On est quitte ! Viens m’embrasser.

Ce fut un long baiser, l’excitation de Morgan monta, son sexe n’aurait pas été si douloureux, il l’aurait bien prise, là, de suite, mais leur étreinte ne fut que tendresse.

- J’ai un fantasme. Lui dit-elle au bout d’un long moment. Le souvenir d’une photo qu’on m’avait montrée mais que j’efforçais de refouler. Sur la photo un homme et une femme étaient côte à côte, et ils se faisaient enculer tous les deux, et pendant ce temps-là, ils s’embrassaient. On le fera, dis ?

« Oups ! Après tout, pourquoi pas ? »

Plus tard

- Avec une barge on pourrait passer de l’autre côté de la montagne suggéra Morgan.
- Faudrait déjà en dégotter une ! Et de toute façon, ça ne le ferait pas, ces montagnes sont trop hautes ! Répondit Jo Kiffer.
- Et si on les contourne ?
- Le massif montagneux est énorme, on n’aura jamais assez de carburant.
- Et les avions des lignes intérieures ?
- On y a pensé aussi, la flotte intérieure de Novassa est en très mauvais état selon les filles. Je sais piloter ces trucs là, mais je ne me risquerais pas de monter à 8000 mètres, par contre contourner pourquoi pas. Mais bon retourner à Novassa pour tenter de piquer un zinc, sans plan génial et avec peu de moyens, j’en ai tout simplement plus le courage.
- On peut en piquer un sur un aéroport de province, ils ne sont pratiquement pas surveillés ! Intervint Aréna.
- Et il y a un pas trop loin ?
- Zuluka, ce doit être à une centaine de kilomètres, c’est sur un plateau, difficile d’accès en camion, à pied ça doit faire trois jours, un peu plus si on est obligé de faire des détours et si on se perd en route.
- Mwais, je retiens l’idée, mais je n’ai vraiment pas envie de me précipiter, on a connu trop de désillusions. Tout cela est trop aléatoire, même si on arrive à piquer un avion et à aller de l’autre côté, il faut retrouver ces gens, se faire accepter, faire décoller leur vieux vaisseau, le recharger. On va peut-être arrêter de rêver !
- Et sinon ?
- Ben sinon on va vieillir ici, on n’aura pas de gosses pour s’occuper de nous quand nous seront gâteux, les femmes ici ne peuvent pas avoir d’enfant, toutes les naissances se font in vitro.
- C’est d’un gai !
- On peut s’arranger pour que ça soit le moins triste possible, et qui sait peut-être qu’il se passera quelque chose, on peut toujours rêver !
- Alors rêvons, au moins il nous reste ça !

A bord de l’Armor

Revenons quelques temps en arrière et intéressons-nous à la fuite d’Artémise III, la papesse déchue et d’Asseb, sa suivante.

Le vaisseau ayant décollé de Novassa, Petra Van Yaguen, la capitaine se rendit dans la cabine des deux passagères.

- Pour des raisons de sécurité, la destination que nous vous avons indiquée n’est pas la bonne. Nous souhaitons nous rendre sur Simac3. Indiqua Artémise.
- Là où ailleurs… Je vais faire modifier le plan de vol.

En se renseignant, Petra fut néanmoins dépitée. Simac3 était une destination touristique où résidaient de riches personnalités dans les rares grandes îles émergées, L’une d’entre elles avait été cédée sous forme de concession territoriale au gouvernement de Novassa afin d’y ériger un sanctuaire. Le trafic marchandise de la planète se limitait à l’exportation de crabes géants réputés pour leur chair succulente. Ce transport état assuré par un vaisseau cargo qui s’en était assuré l’exclusivité. Autrement dit, il y était quasi-impossible d’y trouver du fret de retour.

Pour la forme, elle protesta auprès d’Artémise.

- Avez-vous le choix ? Rétorqua cette dernière, l’argent de notre passage vous sera versé sur Simac3, pas ailleurs. Là-bas j’userai de mon influence pour vous permettre de repartir sans que vous soyez lésé.
- Hum ! Vous allez me trouver du fret alors qu’il n’y en a pas ?
- Ne vous inquiétez donc pas.

Une fois les deux femmes laissées seules, Asseb se laissa aller à ses récriminations.

- Ces cabines sont minuscules ! On va vraiment passer trois semaines là-dedans ?
- Tu peux toujours sortir et te mêler à l’équipage si tu n’as pas peur des mauvaises odeurs.
- Berk ! Tous ces males !

Quand on leur servit leur premier repas en cabine, ce fut Artémise qui rouspéta au travers de l’interphone.

- Nous souhaitons que les gens qui s’occupent de notre service soient exclusivement des femmes.
- Pourquoi, vous êtes allergiques aux hommes ?
- Oui, viscéralement allergiques.

Le repas suivant leur fut servi par Uguett, une jolie jeune femme d’origine indienne. Artémise flasha immédiatement sur elle.

- Vous avez de forts beaux appâts, jeune fille ! Lui lança-t-elle avec les yeux plein de concupiscence.
- C’est une proposition ?
- Ça se pourrait !
- J’y réfléchirai ! Répondit-elle assez sèchement.

Uguett rapporta la scène à sa capitaine.

- Un peu gonflée, la nana, de me demander ça carrément !
- Elles n’ont pas la même culture que nous ! Et sinon, ça ne te tente pas ?
- Disons que je ne suis pas motivée !
- Il faudrait quoi pour que tu sois motivée ?
- Des sous !
- C’est ton côté pute ?
- Occasionnelle !
- Elle a senti que tu n’étais pas partante ?
- Je crois, oui !

Pétra appela Fanny, une grande et sculpturale blonde.

- Je vais te confier une mission. Ce soir tu serviras les deux passagères, si elles te font des allusions d’ordre sexuelles tu rentres dans leur jeu…
- Euh ! Ça entre dans mes attributions ?
- Tu en as fait d’autres !
- C’est pas une raison !
- Tu seras rétribuée !
- Je peux refuser, j’espère ?
- Bien sûr !
- Bon alors j’accepte, mais je suppose que la mission ne s’arrête pas à un broutage de chatte ?
- Non, j’aimerais que tu les cuisines, que tu apprennes des tas de trucs sur elles, ce qu’ils vont faire sur Simac3, ce qui se passe exactement là-bas, si elles ont du fric… et où…
- C’est de l’espionnage horizontal !
- Absolument !

Quand le soir, Fanny apporta le repas dans la cabine des novassienes, Artémise commença par marquer son étonnement :

- Je pensais que ce serait votre collègue qui viendrait ?
- Uguett ? Elle est en repos.
- Ah !

Fanny s’arma de son plus beau sourire :

- Mais rassurez-vous, je suis aussi gentille qu’elle !
- Dans un genre différent ! Mais c’est vrai que vous êtes une belle femme.
- Vous me flattez !
- Non, et pour être très franche, je passerais volontiers un moment avec vous !
- Vous êtes directe, vous !
- Pourquoi ne pas l’être ? Ça vous dit ?
- On peut toujours essayer…
- Mais nous allons manger, d’abord !
- Oui, bien sûr !
- Revenez dans une heure.
- A tout à l’heure !

Quand Fanny revint, elle eut la surprise de découvrir les deux passagères entièrement nues sur la banquette occupées à finir leurs boissons.

- Euh ! Nous serons trois ?
- Je ne vous impose rien, Asseb peut participer, regarder sans participer, ou se retirer, c’est comme vous voulez !

Fanny se demanda quelle attitude adopter pour ne pas trop casser l’ambiance.

- On peut faire ça à deux, mais Asseb peut rester, on lui dira peut-être de nous rejoindre, après.
- O.K. Faisons comme ça ? Je vous plais, j’espère ?
- Oui, beaucoup !
- Et bien tant mieux ! J’attends maintenant de vous voir nue.

Fanny n’était plus une toute jeune femme, cette grande blonde légèrement forte avait dépassé la trentaine mais possédait un charme fou pour qui aimait le genre.

- Complétement nue ou je garde quelque chose ?
- Complétement nue !
- Un peu de fétichisme, ça ne vous inspire pas ?
- Non pourquoi, je devrais ?
- Non, non, chacun son truc.

Artémise demanda à Fanny de s’allonger sur la banquette. Sitôt fait, l’ancienne haute dignitaire de Novassa vint lui embrasser les tétons, embrasser est d’ailleurs un mot faible, puisqu’après que ses lèvres aient « reconnu le terrain », la langue lécha et la bouche aspira. Mais ce traitement ne déplaisait pas à Fanny qui adorait que l’on s’occupe de ses bouts de seins.

Et après le gauche, ce fut le droit, la seule variante dans l’universalité de cette règle étant que l’on ne sait jamais par lequel on commence.

Après ces quelques fantaisies bucco-mammaires, la papesse déchue s’en alla voir plus bas comment allaient les choses. Les « choses » allaient mouillées. Elle en fut satisfaite, son intention première n’était absolument pas de faire prendre du plaisir à sa partenaire, mais de faire en sorte qu’elle soit bien excitée pour la suite du programme.

- Relève-toi, je vais m’allonger. Asseb tu fais quoi ?
- Je me tripote un peu !
- Fais ce que tu veux, mais évite de faire grincer ton siège, c’est agaçant.

Artémise avait annoncé qu’elle allait s’allonger, mais pour l’instant elle restait debout et flattait de ses mains le cul de Fanny. Elle ne vit pas arriver une grande claque sur sa fesse gauche.

- Oh là ! On se calme !
- Tu n’aimes pas les petites fessées.
- Si ça reste comme ça, je veux bien, mais pas plus fort.
- Mauviette !
- Vous êtes trop aimable.
- Il pourtant joli ce cul !
- N’est-ce pas ?
- J’aurais bien aimé le rougir !
- Ecoutez, je suppose que nous reverrons, vous le rougirez une autre fois.
- Je n’ai jamais abîmé personne, demandez donc à Asseb, elle vous le confirmera, mais bon laissons tomber, je ne pensais pas que je serais obligée de me justifier auprès de vous. Vous pouvez vous rhabiller !

Fanny réalisa alors qu’elle avait été envoyée dans la cabine des filles de Novassa avec une mission et qu’elle était en train de la saboter en beauté. Elle risquait de se faire incendier par Pétra qui était parfois capable de réactions violentes et incontrôlées. Alors, à tout prendre, mieux valaient les fessées d’Artémise. Mais comment rattraper le coup ?

- Je suis stupide, je sais que vous ne me ferez pas de mal, allez-y, je me laisse faire !
- Faudrait savoir ce que tu veux, toi !
- Je me laisse faire, allez-y !
- Alors à quatre pattes chienne !

Fanny se plaça dans la position demandée mais quand elle vit Artémise sortir d’une sorte de grande trousse, une fine baguette, elle se retint de ne pas prendre ses jambes à son cou.

« Courage ! Elle m’a affirmé qu’elle ne me ferait pas mal. »

- Tu as peur ?
- Non, non ! Mentit Fanny.

Mais Artémise savait que la grande blonde mentait, elle s’en fichait, sa peur l’excitait. Artémise comme toutes les personnes qui ont possédé un pouvoir ne s’en passe que très difficilement et s’écharne à en recréer l’illusion, en dominant Fanny, elle retrouvait le goût de ce pourquoi elle avait longtemps vécu.

Elle ne tapa pas trop fort, elle n’avait aucune envie de voir Fanny la planter là, non elle fallait qu’elle reste et pour cela elle saurait l’entortiller, elle en avait manipulé tant des ministres, des conseillères, des émissaires et autres chefs de projets, ce n’était pas une fille facile qui se faisait baiser à fond de cale qui allait lui résister !

Effectivement Fanny ne dit rien, le coup n’avait rien eu d’indolore mais restait largement dans la mesure du supportable.

Le second coup fut un peu plus appuyé, mais ça allait encore, le troisième fut douloureux et Fanny laissa échapper un cri.

- Oh, pardon ! Je vais faire moins fort ! Dit aussitôt Artémise coupant court aux protestations de la grande blonde.

Elle avait trouvé la bonne force, elle continua à frapper de façon à ce que Fanny ne crie pas.

- Bon, ça devrait aller, tu as vu dans quel état tu m’as mise, salope ?

Effectivement ça mouillait sévère du côté de l’entre jambe.

- Maintenant tu vas venir lécher tout ça !

Les fesses cuisantes et la chatte en feu la papesse déchue s’allongea sur la banquette, les jambes légèrement écartées. Et pendant que Fanny commençait à lui lécher la chatte, Asseb fut invitée à venir s’occuper de ses seins.

Fanny se demanda si elle devait faire durer la chose ou si au contraire elle devait de suite faire jouir sa partenaire. Mais les soupirs et les gémissements provoqués par les actions conjuguées des deux bouches sur son corps lui firent opter pour le second choix, la langue s’agita frénétiquement sur le clitoris, dont la sensibilité s’exacerbait. Bientôt Artémise se raidit, hurla et retomba comme une chiffe molle.

Fanny se dégagea, attendit en vain un peu de tendresse de la part de celle qui avait reçu son plaisir. Elle se dirigea vers le coin où gisaient ses vêtements sans remarquer qu’Asseb avait pris la place d’Artémise et réclamait à son tour qu’on la lèche.

« Attention pour les heures sup ! »

Spectacle surréaliste que celui de voir Fanny lécher avec acharnement la chatte d’Asseb pendant qu’Artémise complétement indifférente se limait les ongles.
i
Asseb ayant pris son plaisir à son tour, il fallut bien que Fanny se rhabillasse pour de bon. Normalement le sexe délie les langues, dans tous les sens du terme. Alors Fanny lança comme ça au débotté la pire des banalités :

- C’était super sympa !
- Vous avez été très bien, nous vous remercions, maintenant nous souhaitons nous reposer.
- Ah, bon, je m’en vais alors ?
- S’il vous plait !
- C’est dommage, j’aurais bien fait un brin de causette.
- Nous souhaitons nous reposer ! Réitéra Artémise sur un ton plus ferme.
- Bon, bon, on fera la causette une autre fois.

Petra à qui Fanny rapporta la chose n’en revenait pas.

- Pas moyen de les faire causer, alors ?
- Non, je te dis, elles m’ont carrément viré, très courtoisement mais fermement.
- T’auras peut-être plus de chance la prochaine fois !
- Parce qu’il faudra que je recommence ?
- Il ne faut jamais rester sur un échec, mais ne t’inquiètes pas, tu seras payée, et je vais mettre aussi Uguett sur le coup.

Mais rien n’y fit ! Pendant la suite du voyage, Fanny partouza deux nouvelles fois avec les passagères et Uguett trois fois, à chaque fois toutes les tentatives de dialogue tombèrent lamentablement à l’eau.

Et puis un jour, Uguett vint les trouver, ce n’était pas l’heure du repas, elle venait leur annoncer que le vaisseau sortirait de l’hyperespace dans trois heures. Petra avait jugé que leur annoncer la chose de cette façon serait plus convivial qu’une simple annonce au micro, et qui sait, peut-être se mettraient-elle enfin à causer un petit peu.

- Ah enfin ! Demandez à Fanny de nous rejoindre, nous avons à vous parler à toutes les deux.

Bien sûr, Uguett sauta sur l’occasion, et n’hésita pas à réveiller Fanny qui roupillait comme un bébé.

- Tu me laisses dormir !
- Mais attends, elles veulent nous voir toutes les deux, c’est forcément pour nous faire des confidences, on ne va pas rater ça, Pétra nous récompensera.

Sauf que ce n’était ni pour une partouze, ni pour des confidences…

- Là où nous nous rendons, Commença Artémise, nous ne connaissons personne, nous allons avoir besoin de personnes en qui nous pourrons avoir confiance. Nous vous proposons donc de vous embaucher toutes les deux, votre salaire sera doublé.

Les deux filles se regardent stupéfaites.

- Embauchées pour quel travail ? Demande Uguett.
- Etre à notre service, nos exigences ne sont pas très compliquées, je ne peux vous donner de détails, il faudra attendre de voir ce que nous allons trouver sur place, mais vous ne serez pas débordées, il parait que le climat est sain, la vue enchanteresse et la nourriture sans aucune comparaison avec ce qu’on nous a fait bouffer ici.

Les deux femmes sont de plus en plus perplexes.

- Ce sera une embauche à l’essai, si vous vous apercevez que ça ne vous convient pas, et bien, tant pis, nous ne vous retiendrons pas.
- Faut qu’on se parle entre nous cinq minutes ! Suggéra Fanny.
- Faites !

Dans la coursive, les deux femmes se mirent à bafouiller, chacune voulant parler la première.

- On ne peut pas rater ça, rester avec Petra, ça va finir par devenir dangereux !
- On n’a aucun renseignement sur cette planète, si ça se trouve c’est pourri. Je voudrais déjà savoir si ça se passe là-bas comme sur Novassa, parce que une société sans mec, très peu pour moi.

Elles consultèrent assez vite les infos stockées sur les ordinateurs.

- Une planète paradisiaque pour richards, Novassa y a acheté une concession qui est diplomatiquement indépendante. Apparemment personne ne sait ce qui s’y passe, les visites ne sont permises que sur autorisation spéciale des autorités de l’enclave. Ça veut dire quoi ?
- J’en sais rien !
- On fait quoi ?
- On va discuter un peu, histoire de ne pas se faire piéger, et puis on va faire un jour ou deux d’essai…

Artémise parut stupéfaite par la question que lui posait Uguett.

- Des hommes ? Pourquoi faire des hommes, ça ne sert à rien ! Mais je ne peux pas vous répondre : on ne sait pas ce qu’on va trouver sur place. Les rapports que nous recevons régulièrement sont sibyllins et ne nous apprennent pas grand-chose, sauf à nous confirmer que la sainte est toujours là !
- La sainte ?
- C’est une longue histoire, la fondatrice de notre religion est venue finir ses jours ici avec quelques suivantes, à sa mort elles ont choisi une fille parmi les plus dévotes pour figurer sa réincarnation. C’est évidemment complètement bidon. Jamais, on ne nous a demandé d’envoyer des femmes sur Simac3, donc je suppose qu’elles recrutent sur place. Maintenant, il est possible qu’il y ait des hommes pour effectuer certaines tâches, des esclaves, dans ce cas, si ça vous amuse d’aller avec eux, c’est dégoûtant, mais c’est votre affaire. Et puis s’il n’y a pas d’hommes dans la concession, vous pourrez toujours faire un tour en ville !

Bref les deux femmes acceptèrent l’essai et prévinrent Petra :

- Non seulement vous n’avez rien pu en tirer, mais en plus vous me laissez tomber ?
- On va faire trois jours d’essai, après ce délai on reviendra, soit pour récupérer nos affaires, soit pour rembarquer. En trois jours on risque d’apprendre plein de choses.
- Et si elles vous gardent prisonnières ?
- On peut faire une déclaration préalable aux autorités portuaires…
- Et comme ça il y aura une enquête et on découvrira ma véritable identité. Il n’en est pas question. Si vous allez là-bas, c’est à vos risques et périls

Les deux jeunes femmes tinrent un court conciliabule dans la coursive.

- Un jour Pétra se fera coincer, on a une opportunité d’aller voir ailleurs, moi je prends le risque ! Déclara Uguett.

Fanny fut d’accord avec elle.

Johan Stolz le second de Pétra Van Yaguen attendit que cette dernière fût seule pour lui glisser :

- Si je peux me permettre, laisser dans la nature, deux nanas qui connaissent nos identités, c’est un peu dangereux, non ?
- Elles sont aussi impliqués que nous !
- Non, elles n’ont eu aucune responsabilité dans le piratage du Siegfried7. Et je suppose que notre capture est sous prime.
- Quand elles reviendront, on les empêchera de repartir.
- Et si elles ne reviennent pas ?
- On avisera !

- Tu as vu le regard que Stolz nous a lancé ! Fit remarquer Uguett à Fanny.
- Oui, qu’est-ce qu’il a été raconter à Pétra ?
- Tu sais à quoi je pense ?
- Oui ! Faut pas qu’on revienne, on prend le maximum d’affaires en douce…

Pétra tint à mettre les choses au point avec Artémise avant le débarquement.

- Ça va ? Vous avez fait bon voyage ?
- Nous ne nous sommes pas plaintes, à ce que je sache !
- Vous allez donc pouvoir me payer.
- Je le ferais dès que je serais dans la concession.
- Et pourquoi pas ici ?
- Pour des raisons techniques qu’il serait trop compliqué de vous expliquer.
- Je prends un risque énorme !
- Vous n’avez pas d’autre solution que de le prendre, sinon vous allez faire quoi ? M’empêcher de débarquer ? Ce n’est pas comme ça que vous serez payé.
- Non mais je peux garder votre compagne de route tant que je ne suis pas réglée.
- Si vous voulez, ça ne me dérange pas !

La réponse d’Artémise contenait sa part de bluff, l’attachement qu’elle avait pour Asseb n’était pas si important que ça, mais l’idée de se retrouver seule face à l’inconnu sur cette planète ne lui disait rien que vaille.

- Alors nous ferons comme ça ! Répondit Pétra.
- Mais je vais vous proposez mieux, tenez prenez cette bague, je puis vous assurer que ce n’est pas du toc, je vous la laisse en gage, quand vous aurez le règlement, vous me la renverrez, il doit bien y avoir un service postal ici, sinon vous vous débrouillerez.

Pétra examina le bijou qui effectivement n’était pas du tout en toc.

- Bon d’accord je garde ça en gage. Je vous rappelle que vous m’aviez promis de m’indemniser au cas où je ne trouverais pas de fret ici.

Artémise poussa un soupir d’agacement.

- Cherchez-en ! Si vous n’en trouvez pas je vous indemniserais, je vous indiquerais comment me joindre.

à suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 17:07

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 15 – Jo Kiffer (suite) par Nicolas Solovionni

 

Thémes abordés :  bisex féminine, bisex masculine, doigtage masculin, domination soft, party, scato, science fiction, uro

 
15 – Jo Kiffer (suite)

La nuit venue, sans en aviser les autres, je décidais de ne pas attacher Numi. Je fus affolé le lendemain matin en découvrant sa couche vide, Je sortis dans la cour et je la vis revenir du poulailler où elle avait été ramasser des œufs pour le petit déjeuner. Brave fille !

Et alors qu’on était attablé, elle nous fit cette confidence :

- Bon, je voudrais être très franche avec vous, je ne vous ai pas tout dit, mais maintenant je vais le faire. Rassurez-vous ce ne sont pas des mauvaise nouvelles….

Je ne vous dis pas la tête qu’on faisait !

- A la naissance, on nous introduit une puce dans le gras du bras, ça émet juste des ondes, mais ça permet de repérer quelqu’un !

Imaginez la stupéfaction de l’assistance !

- Quoi ?
- Attendez, au début j’espérais qu’on me retrouverait et qu’on vienne me récupérer… laissez-moi continuer… Maintenant j’ai changé ma façon de voir les choses. Je ne pense pas que je resterai toujours avec vous, même que ça m’étonnerait, mais quelque part, je vous aime bien et ça me chagrinerait de vous voir tuer ou fait prisonnier par ces demoiselles. Donc je vais vous dire où se trouve ma puce, et vous allez me l’enlever, en essayant de faire ça proprement, puis la détruire.

Je l’aurais embrassé ! Je l’ai peut-être fait d’ailleurs, je ne me souviens plus.

Bref en peu de temps, la petite Numi était devenue très délurée. On avait établi un protocole tacite, elle restait sous ma protection en étant libre de coucher avec qui bon lui semblait. Néanmoins, je devais veiller au grain afin que Sonbong ne soit pas trop défavorisé et ne nous pique pas une crise, mais dans l’ensemble, ça fonctionnait assez bien.

Du coup, on se l’est coulé douce pendant plusieurs semaines et puis un jour au cours d’une discussion à table, Enrique se mit à rêver à haute voix :

- Si on trouvait le moyen de faire éclater une émeute dans l’enclave male ? Ça flanquerait un joli bordel, et on pourrait peut-être en profiter pour s’emparer d’un vaisseau !
- Une émeute dans l’enclave male ? N’importe quoi ! Ces types sont tout content d’être des esclaves, arrête de rêver, le rembarra Sonbong,
- Ne croyez pas ça ! Il n’y a pas que des esclaves consentants dans l’enclave, certains ne supportent pas leurs conditions, il y a même des activistes. Le gouvernement tolère et laisse faire, on leur fait croire qu’ils ont un espoir, qu’on peut s’évader de l’enclave, mais au compte-goutte. Expliqua Numi.
- Mais ils ne s’évadent jamais ?
- Si, ça arrive ! Mais les autorités contrôlent tout et ont leurs mouchards. En principe les évasions échouent, mais pas toujours, de temps à autre on laisse une évasion réussir.
- Mais pourquoi ?
- Toujours pareil, pour entretenir l’espoir.
- Donc il y a des hommes qui sont sortis de l’enclave ?
- Théoriquement ! Normalement les types sont repris ou carrément éliminés à la sortie de la ville, mais on croit savoir que certains ont été assez malins pour s’en réchapper.
- Et ils sont où ?
- Ah, ça ? A pied sans abris, la survie n’est pas évidente, il faut trouver à boire, à manger, dormir sans se faire piquer par les bestioles, marcher avec des chaussures inadaptées.
- Mais les fermes abandonnées ?
- Faut savoir qu’elles existent et ensuite il faut savoir où elles sont.

L’idée d’essayer de retrouver une partie de ces types commença à germer. Numi nous indiqua qu’il devait y avoir une autre ferme à environ 50 kilomètres. En partant de très bonne heure, ça nous faisait une journée de marche. On s’est super préparé, l’eau, les provisions, le gros problème c’était les chaussures, on en a bricolé avec de la toile, de la corde tressée, on a rembourré ça avec de la paille. Au bout d’un kilomètre on s’est rendu compte qu’elles ne tiendraient pas la distance, on est revenu.

On a donc passé les jours suivant à essayer de confectionner des chaussures, il nous aurait fallu du cuir ou du caoutchouc, on n’avait pas, bref la galère. On était en standby, remettant toujours la marche vers la ferme à plus tard.

Et un jour un gars qui s’appelait Talquir a débarqué dans la cour avec un camion, ils étaient quatre évadés de l’enclave. Deux étaient armés. Après un moment de flottement, le gars s’est expliqué.

- J’étais le second d’un vaisseau qui faisait escale, on m’avait dit que les étrangers pouvaient entrer dans la zone male et qu’on pouvait s’y encanailler, qu’il y avait des filles, tout ça…. J’y suis allé avec ces messieurs. Tu parles, des bistrots minables, pas de filles, de l’alcool à 2° et puis je me suis pris de querelle avec un mec, bagarre, conduite au poste, badge confisqué, plus moyen de sortir de l’enclave. Mes collèges se sont également fait confisquer leur badge, on devait être affectés dans une équipe de construction, on nous a mis dans un camion à l’arrière, pas attachés mais avec une gardienne armée et pas aimable. On a profité d’un cahot sur la route, pour maitriser la fille, dans la foulée on a neutralisé la conductrice, on les a fait descendre et on a filé la route, le plan au départ c’était de gagner l’astroport et de passer en force puisqu’on avait piqué les armes des filles, mais on s’est paumé, impossible de retrouver la direction, rien n’est indiqué correctement. Alors on a roulé au hasard en se disant qu’il valait mieux prendre les pistes les moins fréquentées. On n’a pas compris comment on s’est retrouvés libres, ça a été trop facile.
- Les filles ne se sont pas méfiés, les mecs de l’enclave n’auraient jamais pu faire ça, ils ne savent pas conduire.
- Je peux vous indiquer la route ! Intervint Numi.
- C’est qui, elle ?
- Notre copine.

Bref, on s’explique et après une bonne concertation, on a décidé d’y aller.

Arrivé sur une espèce de colline, Numi nous annonça que l’on apercevait l’astrodrome.

- Il est où le vaisseau ? S’énerva Talquir.
- Il n’y a aucun vaisseau interstellaire sur le tarmac.

Il nous fit une véritable crise de nerfs, il n’avait pas de plan B, on est rentré.

Talquir avait une qualité, il était plein d’idées, ça bouillonnait un maximum dans sa boite à cerveau. En revanche, il était très rustre, partait du principe que les tâches collectives n’étaient pas du rôle des chefs. Les tensions se firent rapidement jour, d’autant qu’un abri optimisé pour quatre personnes a un peu de mal à en satisfaire huit. Et puis il y avait Numi objet de toutes les convoitises.

L’unique façon de ne pas sombrer dans le chaos était de s’atteler à la préparation d’un plan.

- Tout a changé ! Nous dit Talquir. Dans le plan A, le capitaine nous aurait ouvert, il y aurait eu un peu de grabuge mais on pouvait gérer. Maintenant il faut : premièrement qu’un vaisseau soit là, deuxièmement qu’on nous laisse rentrer. Pour ça il faut primo : qu’on puisse surveiller l’astrodrome, secundo : un rapport de force, parce que deux flingues ça ne suffira pas. Autrement dit, il nous faut du monde, des armes, une planque près de l’astrodrome, un deuxième camion, du carburant.
- Autrement dit : c’est infaisable !
- Pas du tout, la première chose à faire c’est de trouver du monde, on peut tenir à combien dans le camion ?
- Une quinzaine !
- OK pour quinze.
- Et tu vas les ramener ici ?
- Bien sûr !
- Et comment on fait pour héberger 23 personnes ici, déjà qu’à huit c’est pas évident.
- Chacun son boulot, moi je m’occupe de nous faire partir d’ici, toi tu t’occupes de la bouffe.
- Tu n’as pas d’ordre à me donner !
- Si parce que c’est moi le chef, et tu sais pourquoi je suis le chef ? Parce que j’ai un flingue.

Le mec me tenait, je décidais faute de mieux d’attendre et voir. Sonbong insista auprès de Talquir pour faire partie du commando. Ce dernier accepta impressionné par la carrure du volontaire.

En échange, il laissa près de moi l’un de ses hommes dont je m’aperçus rapidement qu’il avait été missionné pour me surveiller.

Je pris mon mal en patience en allant bécher des patates. Les préparatifs permettant de nourrir plus de vingt personnes confirmèrent mes craintes. On n’y arriverait pas.

Le lendemain matin, Talquir et les trois hommes de son « commando » n’étaient pas rentré, l’opération avait donc échoué.

- Bon, ben faut partir, ça peut être dangereux de rester là.
- Non, on reste ! Protesta Dalsar, l’homme de Talquir. Il a juste été retardé.
- Et bien attends-le si tu veux ! On ne t’oblige pas à venir avec vous.
- Non, on va tous rester là ! Insista le type.
- Bon tu ne vas pas nous donner des ordres, tu te prends pour qui ?
- Le chef, c’est Talquir, et j’obéis à mon chef.
- Mais, il va la fermer, ce connard ! Intervient Enrique.
- Pas de bagarre, s’il ne nous aide pas à préparer le départ, il sera privé de bouffe.

L’éventualité d’un départ précipité avait déjà été envisagée et nous avions un plan. On avait confectionné des cages en cordes tressées pour emporter quelques poules et un coq, on emportait aussi de quoi faire repousser des patates.

Dalsar continuait à nous emmerder, ça posait un sacré problème : l’emmener de force était compliqué, le laisser là était risqué, si les novasiennes le retrouvaient, elles le feraient parler et se lanceraient à notre poursuite. Bref on était bloqué à cause de ce connard.

Je préparais néanmoins notre départ avec Enrique et Numi et un moment celle-ci s’éloigna sans rien dire. Une demi-heure après elle revenait.

- Dalsar est mort, on va pouvoir partir tranquille. Annonça-t-elle.
- Mort ?
- Disons qu’il est devenu entreprenant. On s’est bagarré et je lui ai porté un coup mortel.

J’ignorerai toujours si la version de Numi était exacte et me suis toujours demandé si elle ne l’avait pas tout simplement supprimé froidement. Mais je me suis promis de ne jamais plus évoquer cet épisode.

Numi nous avait expliqué que sur la piste principale à quelques kilomètres, un camion passait tous les jours en fin de matinée. On ne fit aucun barrage, Numi devait servir d’appât jouant la malheureuse abandonnée sur la route. Quand le camion arriva, on le prit d’assaut, il n’y avait que la conductrice. On l’a laissé sur le bord de la route et on a filé.

Ça a été le début d’une odyssée qui a duré plusieurs semaines et puis un jour on est tombé sur une baraque. Quatre nanas armées en sortirent.

- On se calme ! Commença Numi, je me suis perdue, ces deux mâles sont mes esclaves, ils ne sont pas méchants du tout…
- Des esclaves ?
- Oui, je vous expliquerai !
- Mais vous êtes qui, vous ?

Heureusement, Numi avait eu la présence d’esprit de comprendre que les quatre filles en question ne pouvaient être que des rebelles.

- J’ai commis quelques bêtises, je suis en cavale.
- Il reste beaucoup de carburant dans votre camion ?
- Oui pas mal, on vient de se réapprovisionner.
- Ça peut nous intéresser, entrez on va causer.

Les quatre femmes étaient assez différentes, deux avaient entre quarante et cinquante ans, les deux autres n’atteignaient pas la trentaine. Des belles femmes.

- Je m’appelle Oliru. Se présenta la plus vieille. Alors on va jouer cartes sur table, on est armé et votre camion nous intéresse, vous voyez le tableau ?
- On voit très bien ! Répondit Numi, peu rassurée.
- Nous aussi, on est en fuite, on a fait une grosse bêtise, vous voulez savoir laquelle ?
- De toute façon vous avez envie de nous le dire !
- On a organisé une partie bleue. On a été dénoncé, il y a eu une descente de police, ça a été un peu confus et pendant la pagaille on a été quatre à se faufiler. On ne tenait pas à se retrouver dans un camp de rééducation.

Je me demandais ce que pouvait être une partie bleue, mais je ne fus pas long à comprendre.

- Vous en faisiez souvent des parties bleues ?
- Ben oui, assez régulièrement, comme j’avais un poste plutôt bien placé, ce n’était pas trop difficile de trouver des males avec des bonnes bites. Je vous passe les détails, mais je crois comprendre que nous partageons les mêmes joyeuses perversions.
- En effet, c’est tout une histoire, mais j’avoue que je m’éclate avec ces deux-là ! Répondit Numi.
- Vous nous les prêterez ?
- Vous êtes armées, nous sommes pour ainsi dire vos prisonniers, je ne suis donc pas en état de négocier.
- Rangez vos flingues, les filles ! Voilà vous n’êtes plus prisonniers, alors pour ce prêt, c’est d’accord ? Cela fait des mois que nous sommes en manque.
- C’est d’accord, mais autant que les choses soient claires, ces deux hommes ne sont pas de Novassa, ce sont des cosmonautes qui ont été capturés. Ils sont dociles, mais jusqu’à un certain point.
- Ça veut dire quoi ?
- Ça veut dire que si vous avez l’intention de faire des trucs avec des fouets et des cravaches, on va avoir un problème.

Les quatre nanas se mirent à se concerter en chuchotant. Elles ne semblaient pas d’accord entre-elles. Finalement Oliru revint vers Numi.

- On ne va pas les abimer, l’important c’est qu’ils nous baisent bien.

Le désarmement des filles fut plus symbolique que réel, les armes restaient à leur portée, mais il fallait bien jouer le jeu.

En deux mots Numi nous expliqua la situation :

- On de la chance, on est tombé sur des hétéros, c’est un crime sur Novassa, mais il va falloir payer de votre personne.

- Bon, deux chacun, si elles ne sont pas trop exigeantes, ça devrait le faire, amusez-vous bien.

Je me déshabillais ainsi qu’Enrique. Les nanas tinrent alors une sorte de bref conciliabule.

- On va d’abord vous regardez faire des trucs ensemble, ensuite on s’occupera de vous ! Nous dit alors Oliru.

Moi ça ne gênait pas, j’ai les idées larges.

Les quatre femmes retirèrent alors leurs vêtements. Toutes différentes, mais toutes très belles. J’appréciais particulièrement la beauté mature d’Oliru, le corps bronzé et les seins lourds.

Nous avons commencé par nous branler mutuellement, puis quand la bite d’Enrique fut bien raide, je me la suis prise en bouche. Les filles s’étaient rapprochées et formaient un quasi-cercle autour de nous. Les réflexions salaces fusaient :

- Humm, elle est trop belle cette bite, moi je la veux au fond mon cul.
- Moi je veux la sucer !
- Tu la suceras quand elle sortira de mon cul !
- Ça ne me dérange pas !
- T’es vraiment une salope !
- Je sais !
- On voudrait goûter aussi ?

Il fallut qu’Oliru les temporise :

- Du calme les filles, dans dix minutes, ils seront à vous, vous pouvez bien attendre dix minutes.

Deux des filles se tripotaient la minette pendant que je continuais à sucer.

- Bon tu ne vas pas le sucer pendant trois semaines, donne-lui ton cul, maintenant ! S’exclama l’une des nanas.

Qu’à cela ne tienne, je me positionne en levrette, mais j’ai le temps de prévenir Enrique.

- Surtout ne jouis pas, après cette petite fantaisie, elles vont nous sauter dessus, il vaudrait mieux ne pas les décevoir.

L’instant d’après sa bonne bite était dans mon cul. Il y avait longtemps que je ne m’étais pas fait enculer, la dernière fois c’était à bord de mon vaisseau. J’aime ça mais ça ne me manquait pas, mais en ce moment j’étais aux anges. Enrique me sodomisait merveilleusement bien. J’étais enculé et content de l’être.

Le souci c’est que je sentais qu’il s’excitait, il accélérait alors qu’il lui aurait fallu ralentir.

- Ne jouis pas, bordel ! Lui chuchotais-je

Il comprit enfin le message, et désaccéléra, je gémissais de plaisir, mais je simulais une jouissance bien supérieure à celle que je ressentais.

- On leur fait inverser les rôles, celui qui est devant passe derrière et…
- Non, non ! Protesta l’une des femmes, c’est bien beau de regarder, mais moi je veux participer.

On ne les a pas vues arriver. En un éclair Oliru et Majita étaient près de moi tandis que les deux autres abordaient Enrique…

Elle devait remonter à loin leur dernière orgie hétéro, car elles se sont jetées sur nos bites comme des assoiffées en manque. Alors que Majita avait pris ma queue dans sa bouche, Oliru après avoir patienté à peine une minute finit par trouver que sa camarade n’était pas assez partageuse et lui tira les cheveux pour prendre sa place…

Le problème c’est qu’Oliru avait elle aussi une jolie tignasse et que Majita la tira à son tour. Et ce qui devait arriver arriva, les deux nanas en virent aux mains et roulèrent sur le sol en se distribuant des baffes.

Quelque part, la chose m’amusait, c’était bien la première fois que deux femmes se battaient pour ma bite !

Du côté d’Enrique ça se passait beaucoup mieux, Monsieur s’était allongé sur le sol, tranquille, pépère, tandis que les deux femmes s’occupaient de son sexe.

Oliru et Majita continuaient de se bagarrer sans qu’aucune des deux ne parviennent à prendre le dessus. Elles se balançaient des insultes que je ne comprenais pas, n’ayant pas étudié l’argot novassien…

Numi s’était assise un peu à l’écart. Je la vis soudain se lever et venir vers moi.

- On va les séparer ! Me dit-elle.
- Pourquoi faire ?
- Tu vas voir ! Viens.

Ce ne fut pas si facile que ça, la bagarre à deux menaçait maintenant d’en être une à quatre, ce n’est certainement pas ce que souhaitait Numi.

Celle-ci s’adressa alors aux deux autres filles.

- Venez nous aider à les séparer, elles vont se tuer !

Proposition dangereuse qui risquait de dégénérer en bagarre générale, mais Oliru et Majita furent rapidement maîtrisées.

- Bon, vous n’allez quand même pas vous entretuer pour ces deux hommes. Il y a moyen de faire autrement, vous pouvez en profiter chacune votre tour.
- De quoi je me mêle ! Cria Majita.
- Je ne veux pas que vous vous fassiez du mal à cause de nous. Nous voulons vous apporter du plaisir, pas de la discorde.
- C’est elle qui a commencé ! Reprit Majita.

Majita restait très énervée alors qu’Oliru semblait se rendre compte que la situation avait été trop loin et se taisait.

- Je ne veux pas le savoir ! Réconciliez-vous, allez, rapprochez-vous.

- C’est elle qui a commencé ! Répéta Majita en refusant d’avancer.
- D’accord c’est moi qui a commencé ! Concéda Oliru (même si les choses n’avaient pas été aussi simples que ça). On fait la paix ?

Du coup les deux filles se rejoignirent et se roulèrent un patin.

- On y retourne mais ce sera chacune notre tour ! Précisa Oliru. Je te laisse commencer.

Je ne bandais plus, mais cette diablesse de Majita eut tôt fait de redonner vigueur à popaul. Elle l’avait pris flaccide, mais quand elle la confia à Oliru elle était devenue rigide.

Les langues des deux femmes montaient et descendaient sur ma verge, me gobaient les couilles, m’asticotaient le gland.

J’étais resté debout, un moment Oliru me fit signe de m’allonger, je le fis, la fille se positionna au-dessus de moi et vint alors s’empaler sur ma queue en prévenant sa copine qu’elle lui passerait le relais rapidement.

Au bout d’un moment je me suis senti partir. C’est arrivé au pire moment, Oliru se désemboîtait pour laisser la place à Majita et moi comme une andouille j’éjaculais dans le vide.

Majita s’est mise à rire et est venu me lécher mon sperme, puis Oliru est venu s’assoir sur mon visage afin que je la lèche.

Je tentais de m’appliquer bien que la position ne soit pas des plus confortables. Majita pendant ce temps, me tripotait la queue mais échouait pour le moment à la faire rebander… Elle m’introduit alors un puis deux doigts dans mon cul en les faisant aller et venir. La sensation était agréable mais l’érection ne venait toujours pas.

Stimulé néanmoins par se doigtage anal, je m’acharnais tant et si bien à lécher la minette d’Oliru que celle-ci se mit à jouir de façon fort peu discrète.

Ça dégoulinait sur mon visage, je crus d’abord qu’il s’agissait de jus de mouille avant de comprendre que cette belle mature était en train de me pisser dessus. Certes, elle aurait pu me prévenir, mais la fantaisie n’était pas pour me déplaire et j’avalais ce que je pouvais de son urine fraiche et miracle : ma bite commençait à réagir.

- Je lui ai pissé dans la bouche, il a presque tout bu, ce gros cochon ! Commenta Oliru à sa copine
- C’est un gros cochon d’enculé ! Ajouta Majita qui avait dû prendre des cours de poésie. Chie lui dessus !

Je commençais à baliser.

- Tu ne te fais pas baiser ? S’étonna Oliru.
- Attend je pousse !

Je fermais les yeux, et sentis une chose molle atterrir sur mon visage. On beignait en plein romantisme.

- Il bande pas assez ! Constata Majita
- Attends, tu vas voir… Répondit la mature en me pinçant assez fortement les tétons.

J’ignore où elle avait appris ce truc, mais il fut d’une redoutable efficacité. Voilà que je rebandais. Majita me grimpa dessus et entama une chevauché au terme de laquelle ma partenaire prit son pied comme une damnée tandis que j’éjaculais pour la seconde fois en moins d’une heure.

J’avais la bite douloureuse, le cul aussi, et je me sentais fatigué et il fallait que je me lave. J’espérais fermement que les fantaisies étaient terminées pour le moment. Un petit coup d’œil sur le trio d’Enrique qui semblait en pose. Ils étaient tous les trois allongés et se racontaient je ne sais trop quoi.

Je restais allongé, mais les deux femmes se relevèrent, s’approchèrent l’une de l’autre et se roulèrent un patin, elles étaient donc bien réconciliées

C’est alors que Numi qui venait de se déshabiller appela Oliru.

- Viens me sucer ! Dit-elle en écartant les cuisses.

Ce n’était ni une proposition, ni une invitation, cela s’apparentait bien à un ordre.

Oliru hésita un court instant, tandis que Numi prenait une attitude lascive, une main sur le sein, une autre sur la chatte, la langue balayant ses lèvres, le corps légèrement en arrière. De quoi craquer, quoi !

Oliru s’approcha et s’engouffra entre les cuisses de Numi.

- Et que ce soit bien fait, chienne, sinon tu ne pourras plus jouer avec mes esclaves !

Oliru regarde Numi dans les yeux, se demande comment il convient de réagir.

- Tu vas être ma chienne ! Répète Numi.

Oliru hésite encore, juste quelques secondes puis lui répond dans un souffle :

- D’accord, je suis ta chienne !
- Alors lèche, traînée, suceuse de bites.

Oliru commença à lécher la chatte de Numi mais celle-ci l’interrompit au bout de deux minutes.

- Il faudrait mieux que je pisse avant, ouvre la bouche
- Vas-y, pisse-moi dans la bouche !
- Tu aimes ça, hein ?
- Oui, je suis une salope, une pute, une suceuse de queue, une buveuse de pisse.
- C’est tout, t’as rien oublié ? S’amusa Numi. Attention ça vient, ouvre bien la bouche.

Certes, Numi jouait, mais ce jeu n’avait rien d’innocent, cette mini domination venant après son rôle dans le dénouement de la bagarre de tout à l’heure participait pleinement à sa prise d’ascendance sur le groupe.

Et pendant que Numi s’amusait avec Oliru, Majita ma câlinait gentiment et après m’avoir essuyé le visage, me prodiguait des petits bisous sur la bouche, j’en étais tout chose.

Après avoir grignoté ensemble Oliru nous expliqua :

- On ne peut pas rester ensemble ici, on peut vivre à quatre, pas à sept. Mais je connais les coordonnées d’une ferme qui a dû être abandonnée il y a plusieurs mois, c’est au pied de la montagne, on pourrait y aller dans un premier temps. Et ensuite passer la montagne, il parait qu’il y a une espèce de communauté de l’autre côté ! Nous confia Oliru.
- Un autre état ?
- Oui, quand la concession a été attribuée aux femmes de la religion Baal, la planète n’était pas déserte, il y avait au moins une implantation sauvage. Un paquebot terrien acheté en coopérative dont les occupants se sont installés ici. S’ils ont survécu, ils nous accueilleront, c’est une société redevenue technologiquement arriérée mais mixte. C’est peut-être une légende, mais qui sait…

Voilà une perspective qui enthousiasmait Oliru et ses compagnes, mais pas moi, ce n’est pas avec une société revenue au Moyen-âge qu’on pourrait quitter la planète quoique….

- Et leur vaisseau ?
- Mystère !
- Ils ne l’ont pas détruit ?
- Je ne vois pas pourquoi ?
- Dans ce cas, il reste forcément un peu de carburant, on pourrait le piloter jusqu’au cosmodrome de Novassa, on fait le plein et on se casse.
- Vous allez faire comment pour faire le plein.
- Quand on n’aura plus que ce problème-là à résoudre, ça commencera à aller bien.

Bref on est allé rejoindre cette fameuse ferme, c’est celle-ci ! Ça fait trois ans qu’on est là. On a fait plusieurs expéditions dans la montagne pour essayer de trouver un passage, on n’y arrive pas, on n’est pas équipé contre le froid, on ne sait pas où il faudra redescendre. Cette fameuse communauté, dont on n’est même pas sûrs qu’elle existe, elle peut être à des centaines de kilomètres de l’autre versant, comment voulez-vous qu’on la trouve. On a couru après une chimère.

Fin de récit de Jo Kiffer

A suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 17:05

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 14 – Jo Kiffer par Nicolas Solovionni-

 

 

Thémes abordés : bisex masculine, exhibition, party, science fiction, spermophilie, uro, voyeurisme.

Le récit de Jo Kiffer

C’était il y a dix ans équivalence terrienne, peut-être plus, je n’ai plus bien la notion du temps, j’étais capitaine de vaisseau et on devait livrer du matériel médical sur Novassa, mais en parallèle on avait reçu un message réclamant des armes qu’on devait livrer à un mystérieux contact à l’astroport. Oh, pas grand-chose des armes de poing dissimulées dans les boites de lunettes et les prothèses auditives mais le contact promettait de nous les payer au prix fort. On s’est fait piquer bêtement.

Le vaisseau a été confisqué, je n’ai jamais su ce qu’il était devenu. Et on nous a parqués dans le quartier des hommes. Je ne suis pas resté longtemps, les mecs là-bas ont une mentalité d’esclave, ils acceptent leur condition. Ne pouvant compter sur leur aide, on s’est débrouillés tout seul et on a commencé par creuser un tunnel en pleine nuit en se relayant. Pas si facile ! Mais on a eu une autre idée, on s’est rendu compte qu’il était très facile de voler un camion, on se demandait pourquoi personne n’y avait pensé. La réponse est toute bête : les hommes de l’enclave ne savent ni conduire ni voler un camion. On ne pouvait pas tous partir, on a donc décidé que je partirais en premier avec dix hommes tirés au sort.

On a filé vers le sud sur environ 50 kilomètres, quand on s’est aperçu qu’on allait manquer de carburant, on s’est arrangé pour pénétrer dans une forêt. On n’a pas été bien loin mais suffisamment pour planquer le camion. Ça nous faisait une base, on était abrité mais on manquait de tout, rien à bouffer, ni à boire, aucune perspective. Des tensions sont tout de suite apparues dans le groupe, certains voulaient faire un barrage sur la route, d’autres donnaient la priorité à la recherche d’un point d’eau. En quelques minutes, j’avais perdu toute autorité sur mes hommes. Un type s’est cru plus malin que tout le monde et a grimpé à un arbre pour tenter de repérer un point d’eau, il a dégringolé et s’est tué sur le coup. Au lieu de calmer les esprits cet incident a fait encore monter la tension d’un cran et une violente bagarre a éclaté, je ne reconnaissais plus mes hommes redevenus de vrais sauvages. Nous n’avons été que trois à rester à l’écart. Quand la bagarre a cessé, on s’est aperçu que deux gars étaient morts dont un étranglé.

J’ai demandé qui avait fait ça, évidemment ce n’était personne, mais j’avais ma petite idée, j’ai interpellé le mec ? Il s’est avancé menaçant, j’avais préparé une grosse branche, il l’a reçu en pleine poire, il est tombé à moitié assommé.

- Si c’est lui l’étrangleur je l’achève ! Ai-je crié.

J’attendais une réaction mais personne n’a bronché. Alors j’ai tué le mec. J’en étais malade de faire une chose pareille, je me suis rendu compte que j’étais devenu aussi sauvage que les autres, mais mon autorité était rétablie. J’ai demandé qu’on enterre les quatre corps, puis on s’est mis à chercher de l’eau mais de façon intelligente cette fois et on en a trouvé.

On a aussi trouvé de quoi manger, des petites bestioles qu’on ne pouvait même pas faire cuire, mais bon, quand on a faim…

L’idée du barrage sur la route n’était pas si sotte que çà. On l’a fait, on attendu quatre jours en se relayant, puis un camion est enfin arrivé. On a capturé les deux nanas avec une facilité déconcertante, on n’a pas eu de mal à les faire parler, les pauvres étaient terrorisées, elles nous ont expliqué qu’il y avait une ferme abandonnée à 15 kilomètres. On a été voir, effectivement ça tombait en ruines, mais il restait des vestiges de l’ancienne exploitation, il y avait une turbine à eau pour l’électricité. Pour la nourriture, il y avait des patates et d’autres racines ainsi que quelques arbres fruitiers. On pouvait donc y vivre avec l’ensemble de l’équipe.

Trois gars sont partis chercher les hommes qu’on avait laissé dans l’enclave à Novassa-City, ils ont pris avec eux l’une des nanas en otage. L’opération paraissait facile. Elle devait se faire de nuit, le souterrain secret était censé être terminé, un de mes hommes le prendrait de l’extérieur, puis ramènerait les autres, tout le monde grimperait dans le camion et hop, affaire terminée.

Sauf que le camion n’est jamais revenu. On avait convenu que si le camion n’était pas rentré le lendemain midi, on reprendrait la route. C’est ce qu’on a fait, cela pouvait être dangereux de rester là, l’otage partie avec le groupe ayant pu nous dénoncer. On n’était plus que quatre, sans compter Numi, l’otage qui restait.

Les rapports avec elle étaient tendus comme vous pouvez facilement l’imaginer, elle ne pensait qu’à se sauver et les gars ne pensaient qu’à la sauter. Pas facile à gérer.

Et puis, on a eu de la chance, on était finalement tombé sur une fille pas trop con, le troisième jour, elle s’est mise à causer, des conneries des banalités…

- Vous venez d’où ? Vous avez un drôle d’accent…

On lui a expliqué.

Le lendemain ça commençait à devenir plus intéressant, on était à l’embranchement de deux pistes dont l’une à peine tracée. Je m’engage sur l’autre mais Numi nous interpelle :

- On peut faire une pause cinq minutes ?

Tout le monde s’arrête, on souffle un peu, on pisse.

- Vous pensiez que je conduisais des camions ? C’est ça ? Nous-dit-elle après s’être soulagée sous ma surveillance.
- Pourquoi, c’est pas ça ?
- Pas du tout, j’étais en tournée d’inspection !
- Inspection de quoi ?
- Des domaines agricoles. On continue à payer nos erreurs du début de l’implantation, on a voulu faire vite et on a défriché là où c’était le plus facile pour faire de l’agriculture et de l’élevage. Le problème c’est que ce n’était pas là qu’était la meilleure terre et les résultats étaient parfois très moyens et parfois carrément catastrophiques. Alors on fait venir des grosses machines de la Terre, pour déboiser. Mais pour des questions de budget on s’est limité aux exploitations les moins rentables, en se disant qu’on continuerait plus tard, et on est toujours en train de le faire.
- Ben dit donc toi, quand tu causes, tu ne fais pas semblant.
- Et vous ne vous demandez pas pourquoi je vous raconte tout ça ?
- Non !
- Des fermes abandonnées, il y en a beaucoup, je connais l’emplacement de beaucoup d’entre-elles.
- Mais…
- Quoi mais ? J’en ai marre de marcher, j’aimerais bien me poser, vous aussi, alors on va dans cette direction, il y a une ferme en ruine.
- Et là-bas, on ne nous trouvera pas ?
- Ça m’étonnerait.
- Votre hiérarchie va s’inquiéter de votre disparition, non ?
- Il y a probablement une enquête en cours, tout dépend de ce qui s’est passé avec le camion. Si quelqu’un a parlé, ils se sont pointés à la ferme où nous étions l’autre jour, ils ne sont pas idiots, ils savent qu’ils ne nous y trouveront pas. Ils auraient donc dû survoler la zone en barge volante en sachant qu’on pourrait être partout, et qu’il n’était pas si compliqué de se planquer dans tout ce fouillis. En fait je ne vous le cache pas, j’espérais qu’ils nous retrouvent, maintenant il est trop tard, ils ne nous recherchent plus.

A ce moment nous ignorions que les novasséennes étaient « pucées » et que Numi jouait double jeu,

A première vue, cette nouvelle ferme semblait pire que la précédente, le toit était partiellement dégringolé, et seul un local qui avait dû servir de débarras restait abrité. Mais la surprise fut de taille quand on entendit chanter un coq, un vrai coq, le poulailler s’était plus ou moins auto-préservé. On aurait donc du poulet et des œufs, quelques plans de légumes plutôt rachitiques tentaient de survivre. Il suffirait d’un bon arrosage pour optimiser tout ça. Bref pour vivre peinard en attendant une idée géniale, ce n’était pas si mal.

Numi, constituait un problème. Cette fille avait une certaine force de caractère, et on la sentait capable de nous fausser compagnie et de partir à pied. On aurait été sûr qu’elle n’aille pas nous dénoncer, on l’aurait laissé faire, mais comment avoir confiance ? Alors la nuit on l’attachait. Bien sûr, en soi, une évasion de nuit ne rimait à rien, mais elle aurait pu se planquer quelque part, attendre l’aube et filer.

Imaginez la tension, quatre mecs avec une nana plutôt mignonne ! L’incident était inévitable.

Une nuit, je fus réveillé par des cris, ça venait du coin où dormait Numi. Un gars, Pedro essayait de la violer, on a lui a sauté dessus, il s’est défendu. Bagarre, confusion. Quand on a voulu relever Pedro, il était mort, le crane fracturé.

Le lendemain au petit déjeuner, Numi nous a remerciés d’être intervenus, puis elle s’est enfermée dans le silence. Du coup on s’est trouvé cons, et on ne savait plus quoi dire d’autant que Pedro n’était pas encore enterré. Et puis soudain la fille a explosé :

- Bon, ça fait trois semaines que vous glandez, ça fait trois semaines que vous me regardez avec des arrières pensées salaces, et vous vous étonnez qu’il y ait eu un incident ?

Evidement personne ne sut quoi répondre.

- Vous aller rester ici combien de temps ? Vous en avez une idée au moins ?
- L’objectif c’est de quitter la planète, mais on ne voit pas bien comment ?
- L’accès au tarmac est faisable, en passant par le nord. C’est après que ça se complique, quand un vaisseau se pose, la plupart du temps on lui flanque une grille autour, ne peuvent la franchir que les occupants du vaisseau.
- Ainsi que les passagers, je suppose ?
- Tous les occupants accrédités.
- Elle est là la solution, il suffit d’avoir des faux papiers.
- Il faudra déjà les trouver et en admettant ? Déjà des vaisseaux, il n’y en a pas tout le temps, vous aller vous planquer où en attendant ? Et puis une fois les grilles franchies, qui obligera le capitaine à vous prendre ? Vous êtes en plein rêve !
- Vous êtes une briseuse de rêves !
- Non, je suis réaliste.

Le silence se fit de nouveau autour de la table avant que Muni reprenne la parole.

- Il n’y a qu’une solution, foutre un bordel tel sur Novassa que cela créerait une situation insurrectionnelle. Dans ce cas un groupe armé pourrait peut-être pénétrer dans un vaisseau… si toutefois il y en a un à ce moment-là sur le tarmac…

Sa réaction provoqua la stupeur de ses interlocuteurs avant que ceux-ci réalise que la jeune femme se moquait d’eux.

- Mais Novassa ne possède pas sa propre flotte ?
- Hors service depuis longtemps, pas de pièces détachées, pas de réparateurs…
- Et les vaisseaux qu’ils confisquent, elles en font quoi ?
- Bonne question, mais j’ignore la réponse.
- Quelqu’un pourrait nous la donner.
- Peut-être la responsable du cosmodrome ? Vous voudriez l’enlever ?
- Bon, ben on est mal barré !
- Autrement dit vous n’avez pas de réponse à ma question ?
- Non !

On enterra ensuite Pedro sans cérémonie.

Les évènements suivants marquèrent un tournant important dans notre petit groupe.

Suite à la mort de Pedro nous avions redéfinis les conditions dans lesquelles se déroulerait la surveillance de jour de Muni. J’assurerai cette tache jusqu’à la mi-journée, Sonbong jusqu’au diner et Enrique ensuite.

Mes deux compagnons étaient donc à l’écart et nous parlions avec Muni de choses sans importance.

- Je vais pisser, ne bougez pas ! Dis-je à un moment.
- Je peux regarder ? Demanda-t-elle.
- Hein ?
- J’aimerais bien regarder.
- Vous ne savez pas à quoi ressemble un homme ?
- Pas en vrai et pas de près.
- Pardon ?
- Je vous ai vu plusieurs fois quand vous vous laviez ou quand vous pissez mais jamais de près.
- Je comprends ! Je m’en voudrais de vous refuser ça. Répondis-je amusé par l’incongruité de la situation.

Je déballais les outils mais le fait qu’elle me regardait me provoqua une érection.

- Ça grossit !
- Ben oui, ça grossit. Touchez si vous voulez, mais très vite, cette situation risque de me compliquer la vie avec mes compagnons.
- Pourquoi ? Vous couchez avec ?
- La question n’est pas là ! Je vous expliquerais, touchez en vitesse.

Elle mit sa main sans la moindre hésitation et la retira après en avoir constaté la douceur.

- Ça se suce, je crois ?
- Vous me semblez bien renseignée.
- Ne me prenez pas pour ce que je ne suis pas !
- Pardon ?
- Il circule sur Novassa des photos interdites, des hommes entre eux qui se sucent, qui s’enculent !
- Je rêve !
- Les photos entre hommes et femmes sont plus rares et plus chères aussi, mais ça existe. Tout cela est très excitant.
- Je croyais que…
- Les choses sont toujours plus compliquées qu’on ne le pense. Les premières femmes arrivées sur Novassa étaient violement anti-mecs… Elles ont légué leur idéologie aux nouvelles générations. Mais tout le monde ne réagit pas de la même façon, le poids de l’éducation est énorme mais n’est pas toujours définitif, et puis les hormones ça existe ! Alors on est combien à ne plus croire au dogme, je n’en sais rien, mais si j’en crois mes souvenirs de collège ça doit toucher pas mal de filles.
- Je tombe de haut !
- Vous ne pissez pas ?
- J’allais le faire.

Elle me regarda faire, puis ce qui devait arriver arriva, Sonbong nous vit.

Et l’après-midi il m’aborda.

- Y’a comme un problème ! Commença-t-il.
- Ah, oui ?
- Je t’ai vu t’exhiber devant la nana, t’espère quoi, te la faire à toi tout seul ?
- Je te signale que je suis encore ton capitaine et que tu me dois le respect.
- Je te signale qu’on est deux et que tu es tout seul.
- Des menaces maintenant ?
- Non, je suis désolé, mais si tu n’admets pas que cette situation demande discussion, ça va devenir compliqué.
- Alors on en reparlera tous les trois demain à cette heure-là, le problème sera réglé.

En fait, j’étais coincé, il fallait que Numi reprenne ses distances, faute de quoi je perdais toute autorité, et pire cela voulait dire qu’en conséquence elle deviendrait la proie sexuelle de ces deux couillons.

Le lendemain matin, je me retrouvais de nouveau à l’écart avec Numi. Alors que je cherchais mes mots elle me proposa carrément :

- J’aimerais bien vous sucer !
- Moi aussi j’aimerai bien ! Mais ce n’est pas possible.

Et j’allais lui expliquer pourquoi quand une pensée inédite me traversa l’esprit.

« Elle le fait exprès pour détruire le groupe, et ainsi elle pourra s’échapper »

- Je tiens à maintenir la cohésion du groupe…
- Ils sont jaloux vos collègues ?
- On va dire ça comme ça !
- Je voulais juste essayer !
- Ben non et n’insistez pas, sinon, je ne vais plus contrôler la situation.
- Admettons que ça me plaise, si après je suce Enrique, ça réglerait le problème ?
- Et Sonbong ?
- Il ne m’attire pas.
- Ben, ça ne va pas, il va être vexé.
- Serait-il incapable de comprendre que j’ai le droit de choisir.
- Dans les circonstances présentes, je crains malheureusement qu’il ne raisonnera pas de cette façon.
- Alors je ferais un effort, je le sucerais aussi.
- Vous ne savez même pas si ça va vous plaire !
- Je prends le risque !
- Vous sucerez les deux autres quoiqu’il arrive ?
- Oui ! Allez, on y va ?
- Excitée, hein ?

Je ne vous dis pas la catastrophe ! Je n’avais pas pensé à ça, elle ne savait évidemment pas sucer, elle mettait les dents, elle faisait n’importe quoi. J’ai arrêté les frais. Je ne sais pas comment j’ai fait pour résister à l’envie de la baiser. Elle, elle était toute contente, elle s’est éloignée pour aller se palucher dans la grange.

L’après-midi, j’ai pris les devants :

- J’ai réussi à convaincre Numi d’accepter de vous faire une gâterie. Ne soyez pas goujat avec elle, respectez-la, elle est pleine de bonne volonté, mais elle manque terriblement d’expérience. Attention, juste une gâterie, rien d’autre.

Sonbong ne s’attendait pas à ce genre de chose, il se tourne vers Enrique, qui lui fait un geste du bras semblant signifier que la solution suggérée lui convenait parfaitement.

- On fait ça maintenant ? Demande-t-il
- Il faut battre le fer quand il est chaud !

Et comme il n’entend pas d’opposition il sort sa bite de son pantalon.

- Allez, viens me sucer la queue.
- Attend ! Tempère Enrique, ce serait mieux si elle se mettait à poil.

Numi me regarde, semble solliciter silencieusement mon avis.

- Tant qu’à faire… Lui indiquai-je avec un geste fataliste.

Je l’avais plus ou moins aperçu quand elle faisait sa toilette, mais là, elle ne dissimulait plus rien, et ses gros seins laiteux ne laissaient personne indifférent.

- Wahou, la paire de nichons qu’elle se paie ! Et elle nous avait caché ça la salope ! S’écrie Sonbong en pleine verve poétique.

Il s’approche d’elle pour la peloter, elle se recule.

- Hé, reste avec nous !
- Eh, les gars ne soyez pas trop gourmands, aujourd’hui elle est à poil et elle va vous sucer, c’est déjà pas si mal, non ? Pour le reste on a le temps, ne la brusquez pas, plus vous serez sympas avec elle, plus elle vous récompensera.
- Mwais, peut-être ! Alors viens me sucer.

Inévitablement, elle s’y prit aussi maladroitement avec Sonbong qu’avec moi.

- Et ben, ma parole, elle n’a jamais appris à faire des pipes, cette salope !
- Elle aurait appris où ?
- Tu parles d’un cadeau que tu nous as fait ?

Je m’attendais plus ou moins à une réflexion dans le genre et décidais de m’amuser un peu. Je m’adressais à Sonbong:

- Si tu lui montrais comment il faut faire ?
- Faire quoi ?
- Ben des pipes.
- Tu te fous de ma gueule ?
- Pas du tout, qu’est-ce que tu en dis Enrique, il suce bien Sonbong ?
- Il se débrouille.
- Ben tu vois, toi tu sais bien faire des pipes, elle, elle ne sait pas bien, alors tu vas lui montrer comment il faut faire.
- Devant vous, ça me gêne !
- Tiens tu changes de ton ! Je suis redevenu ton capitaine à présent ?
- Je…
- Si ça te gène, moi ça ne me gêne pas du tout, j’en ai vu d’autres.
- Bon alors ? On ne va pas t’attendre cent-sept ans ! S’impatiente Enrique.
- Moi je veux bien qu’on m’apprenne ! Intervient Numi.
- Bon puisque je suis en minorité, je n’ai plus qu’à m’incliner !
- C’est ça, incline-toi ! Pour faire des pipes c’est plus pratique !
- Bon alors si mademoiselle veut bien se mettre à mes côtés, on va faire une petite démo porno.

Sonbong prit donc la bite d’Enrique dans sa bouche et commença à la sucer.

- C’est ça ta démonstration ? M’énervais-je constatant que sa pipe n’avait rien de didactique.
- C’est que je ne sais pas comment expliquer et sucer en même temps !

Alors je décidais de prodiguer la leçon moi-même. J’adore les femmes mais il ne me déplait pas de temps à autres de m’amuser à sucer de bonnes bites. A bord de mon vaisseau, j’avais mon partenaire préféré et je me régalais parfois de sa queue, il m’arrivait même de lui offrir mon cul afin qu’il m’encule. Ce sont des plaisirs que je ne m’accorde que rarement, mais je les apprécie toujours.

- C’est moi qui vais faire la démo ! Déclarais-je en prenant d’autorité la bite d’Enrique dans mes mains.
- Ben Capitaine, vous nous aviez caché ça ! S’étonna Sonbong.
- Un bon capitaine, ça doit savoir tout faire, afin de pouvoir montrer l’exemple quand cela est nécessaire ! Récitais-je doctement.
- Joli ! Approuva Enrique.

La bite d’Enrique était plutôt plaisante, bien cylindrée avec un joli gland luisant et puis il bandait bien.

Je commençais donc à sucer et m’interrompait fréquemment pour prodiguer mes conseils à Numi.

- Voilà, il faut travailler en même temps avec les lèvres et la langue, et bien sûr tu ne mets pas les dents. Regarde bien.

Au bout d’un moment je lui laissais ma place.

- Alors ? Demandais-je à Enrique.
- Elle se débrouille !

Sonbong était pour l’instant à l’écart et cette situation ne me plaisait pas, je fis par signe comprendre à Numi d’aller s’occuper de lui. Je craignais qu’elle fasse des difficultés, mais elle n’en fit pas.

Numi suçait donc Sonbong et moi j’étais toujours là, accroupit devant Enrique, du coup on s’est retrouvé un peu con tous les deux.

- Qu’est-ce que je fais je continue ? Lui demandais-je.
- Si tu veux mais je préfèrerais que Numi me suce quand elle aura terminé avec Sonbong.

Je me relevais, j’étais presque déçu, j’avais bien aimer sucer cette bonne queue et en plus j’étais super excité.

Alors j’ai pris la queue (non pas la queue, la file d’attente), j’ai donc attendu que Numi termine Sonbong, s’occupe ensuite d’Enrique, puis vienne me sucer.

Sonbong jouit assez rapidement mais bruyamment, Numi me regarde à moitié perdu.

- Je… je fais quoi ?

Je réalise alors qu’elle à la bouche pleine de sperme.

- Tu craches ou t’avales, c’est comme tu veux !

Elle avala et donna l’impression de trouver la chose à son gout.

Numi nous a toisé fièrement après qu’elle nous eut sucé tous les trois, elle ne nous a pas demandé si c’était bien, si ça nous avait plus, non elle nous a posé la question qu’on n’attendait pas :

- Y’en a un qui sait lécher une femme, ici ?

On s’est regardé incrédules.

- Parce que sinon c’est pas grave, je vais aller me palucher dans un coin. J’ai le droit ?

J’ai failli me dévouer, mais Enrique a été plus rapide, il s’est approché d’elle, elle s’est allongée, il s’est placé entre ses cuisses et a commencé à lui brouter le minou, moi pendant ce temps-là je me suis occupé de ses seins, c’est tellement agréable… et si doux.

A suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 17:02

L’Odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 13 – Aréna par Nicolas Solovionni-

 

 

Thèmes abordés :  bisex féminine, doigtage masculin, science fiction, trio, uro. 

Quelques jours plus tard Zarouny brancha Aréna :

- Pourquoi t’es entrée dans la résistance ?
- Par hasard ! J’ai un jour fait part de mon écœurement devant ce qu’était devenue Dini à une copine. Elle m’a dit qu’elle essayait avec d’autres de voir si on ne pouvait pas organiser quelque chose pour essayer de la déloger. Alors j’ai proposé mes services.
- Et t’as fait des trucs intéressants ?
- Non, j’ai juste participé à un assaut contre un bâtiment de police, ça à foiré lamentablement et j’ai eu la chance de m’en être sortie, sinon, on m’a fait faire des trucs, je ne savais même pas à quoi ça servait, porter des trucs à droite à gauche, transporter des gens, transmettre des messages…
- Tu peux peut-être me le dire maintenant, tu aurais vraiment tué Morgan.
- On m’avait demandé de l’assommer, mais en même temps j’ai bien vu ce que Vuella a essayé de te faire, j’étais prise dans l’engrenage. Mais bon c’est le passé. Et toi c’était quoi ton vrai projet ?
- Bof ! Au départ je voulais juste profiter du succès de la mission…
- Le succès de la mission ?
- Oui, puisque le but était de larguer Malvina. Donc je pensais d’abord en profiter pour m’élever dans la hiérarchie, puis j’avoue que ça m’est monté à la tête, Je suis allé sur Simac3 voir la sainte.
- La sainte ? Mais elle n’existe pas la sainte !
- Oui mais ça, vois-tu, je ne l’ai pas compris tout de suite. Je me suis fait abuser par une mise en scène, mais sur le coup je me voyais déjà papesse.
- Avec quel programme ?
- J’en n’avais pas, enfin rien de précis, je trouvais juste qu’il y avait trop de bureaucratie, trop de règlements, trop de rigidité, trop de corruption… Et puis il y a eu lui ! Continua-t-elle en désignant Morgan.
- J’aimerais bien savoir, mais t’es pas obligé…
- Au départ je voulais juste le manipuler, j’ai joué un jeu dangereux, de plus en plus dangereux, en me cherchant des excuses, des bonnes raisons. Je n’ai compris qu’un peu tard qu’en fait il m’excitait.
- Et tu as été jusqu’à le ramener ici, c’était un peu de l’inconscience, non ?
- Non, il ne se serait pas dévoilé tout de suite, tout aurait dépendu de ce qu’Artémise me proposait comme poste… mais j’aurais pu commencer par lui suggérer l’autorisation d’avoir des esclaves mâles personnels. La brèche aurait été ouverte…
- Dis-moi, tu n’as plus besoin de moi, maintenant, si tu me laisse filer, je ne vous dénoncerais pas.
- Encore, c’est une obsession ! On t’a déjà dit non !
- Qu’est-ce que tu vas faire, tu vas recommencer à m’attacher.
- Non, je te demande de rester encore un peu.
- Donne-moi une bonne raison !
- T’aimerais t’amuser avec Morgan ?
- Oui j’essaierais bien.

Morgan avait assisté à toute la conversation sans intervenir. Il restait assez stupéfait de la façon dont Zarouny disposait de sa personne. Il se promit de recadrer tout ça dès qu’il en aurait l’opportunité. Mais pour ce qui était de la situation présente, il ne pouvait se défiler, d’abord parce que la présence d’Aréna était quelque part une garantie dans leur cavale, dans la mesure où elle connaissait mieux le terrain que Zarouny, et puis aussi parce qu’Aréna ne lui déplaisait pas.

- Quand tu veux ! Répondit Zarouny
- Maintenant, on peut ?

Morgan fit un signe de tête indiquant par là qu’il n’était pas contre.

- On fait ça à deux ou à trois ? Demanda Aréna.
- A trois, c’est mieux, non ? Réplica Zarouny.

Ils ne tardèrent pas à être nus tous les trois tandis que le soleil local éclairait un ciel sans nuage.

- Oh, ce soleil, cette chaleur, ce calme, finalement on est bien ici !

Et tout en proférant ses paroles, Zarouny se mit à exécuter une sorte de danse sauvage en sautillant, en levant les jambes et faisant des moulinets avec les bras.

- Ça va, t’as la forme, toi railla Aréna.
- Faut voir le bon côté des choses, sinon on va déprimer ! Allez viens, on va s’occuper de la bite de Morgan.

Les deux femmes s’accroupirent auprès de l’homme, elles ne se concertaient pas, mais c’est Zarouny qui dirigeait les opérations, Aréna se contentant de lécher et de sucer là où l’autre lui laissait le faire.

Mais quand Zarouny passa derrière Morgan afin de lui flatter l’anus ave sa langue agile, Aréna put enfin profiter de sa bite pour elle toute seule, elle se précipita dessus comme un chat sur une souris, s’efforçant d’en mettre le maximum dans sa bouche, puis se régalant de sa texture et de son odeur.

- Suce le gland ! Lui demanda Morgan

Elle le fit, ne tardant pas à deviner que l’endroit était ultra-sensible.

- Euh doucement les filles, sinon je vais partir trop vite.

D’instinct Aréna se recula.

- Tu veux qu’il t’encule ? Demanda Zarouny.
- Ça fait pas mal ?
- Tu t’es déjà pris des godes ?
- Oui, mais c’est pas pareil !
- T’as raison, c’est pas pareil, c’est beaucoup mieux. Allez, mets-toi en position, il va te faire ça comme un artiste !

Avec une certaine appréhension, Aréna se mit en levrette.

- Cambre ton cul, écarte tes jambes ! Lui demanda Morgan.

La femme s’exécuta !

- Oh, quel spectacle ! Que c’est beau ! S’exclama-t-il !
- Ben quoi ! Intervint Zarouny, qu’est-ce qu’il a de plus que le mien ?
- Il n’a rien de plus, vous avez toutes les deux un beau cul.
- Le mien est forcément plus beau, je suis plus jeune.
- Tu ne serais pas un peu jalouse, toi par hasard ?
- Personne n’est jaloux sur Novassa, la jalousie est une notion débile. Et d’ailleurs si j’étais jalouse, je n’aurais pas proposé à Aréna qu’elle fasse des trucs avec toi.

Que voulez-vous répondre à ça ?

- Si ça me fait mal tu arrêtes, d’accord ? Le prévint Aréna.
- Ne t’inquiète pas !

Du jus de mouille avait dégouliné de sa chatte jusqu’à son cul, mais Morgan tint à enfoncer préalablement un doigt, puis deux afin d’assurer convenablement la pénétration. Mais déjà la présence de ces doigts la faisait gémir.

- Ah, oui, c’est bon tes doigts, continue…
- On te l’a déjà fait, ça !
- Oui vas-y, fous-moi ta bite !
- On y va, on y va !

La gland force l’entrée, ripe, mais pénètre dès la seconde tentative.

- Attention, je m’enfonce.
- Olala, doucement, aïe !
- Je vais doucement ! Là, je suis à fond.
- Doucement, mouvement !
- Ne t’inquiète pas

Morgan recula tout doucement, puis se renfonça.

- Attention, je vais aller plus vite !
- Ooooh !
- Ça va ?
- Oui, c’est bon ! Ouuuiiii !

Et tandis que Morgan pilonnait maintenant Aréna comme un sauvage, Zarouny cherchait comment s’intégrer dans ce jeu érotique. Elle eut d’abord l’idée d’offrir sa chatte à sucer à la femme mais celle-ci gigotait décidément de trop sous les coups de butoir de son partenaire. Elle passa alors derrière Morgan, se mouilla deux doigts et les lui enfonça dans le cul…

Maintenant Aréna criait de plaisir et tenait des propos incompréhensibles. Morgan accéléra et finit par jouir dans les entrailles de sa camarade de jeu. D’instinct, Zarouny retira ses doigts encore enfoncés dans son fondement, décuplant ainsi sans qu’elle en eut conscience le plaisir de l’homme.

- Ça va ? Demanda Morgan ?
- J’ai un peu mal au cul, mais ça va ! C’était bien. Répondit Aréna en se redressant.
- On y prend goût, hein ? S’amusa Zarouny.
- Il faut que j’aille pisser !
- Moi aussi et après j’aimerais bien que tu me lèches !
- Pisse-moi dessus !
- Te pisser dessus ?
- Ben, oui, tu ne vas pas me dire que tu ne l’as jamais fait, et puis perverse pour perverse, hein !

Aréna s’entendit sur le sol.

- Sur le ventre, sur les seins ? demanda Zarouny.
- Comme tu veux, mais je veux bien en boire aussi.

Le jet ne semblait jamais vouloir se tarir, après avoir aspergé, les cuisses et l’entrejambe de la femme. Zarouny était remontée jusqu’aux seins et visait à présent le visage. Aréna bouche ouverte avalait tout ce qu’elle pouvait.

Lorsque Zarouny eut terminé sa miction, elle proposa à sa partenaire d’inverser les rôles.

Morgan regardait tout cela avec étonnement et excitation, se disant que décidément les femmes de Novassa avaient de bien curieux passe-temps.

- Et toi tu ne veux pas nous pisser dessus, demanda Aréna.
- Je n’ai pas envie ! Mentit-il

Il regretta son mensonge, se demandant pourquoi il l’avait prononcé.

- Vous venez vous occuper de moi ! Demanda Zarouny en s’allongeant de tout son long sur le sol.

D’autorité Morgan vint se placer entre ses cuisses et commença à la lécher. Elle ne s’était pas essuyée la foufoune après avoir pissé sur Aréna, mais Morgan fut surpris de ne pas être gêné par ce gout d’urine mélangé à celui de sa mouille.

Histoire de varier les plaisirs, Morgan la doigtait de deux doigts : son index et de son majeur placés en crochet et pendant ce temps-là Aréna lui gobait les tétons.

Quand Morgan retira ses doigts, il attaque de nouveau avec la langue mais visa de suite le petit clitoris érigé. Bientôt Zarouny cria son plaisir puis vint étreindre son amant.

- Bon faut que j’aille pisser ! Finit-il par dire au bout d’un moment
- Je croyais que tu n’avais pas envie !
- Maintenant si !
- Pisse-nous dessus ! Demanda Aréna.

Morgan aurait pu refuser, personne ne l’obligeait. Il n’avait jamais pratiqué les jeux uro, on lui avait déjà proposé de l’initier mais sans qu’il ne donne suite. Mais aujourd’hui les circonstances étaient différentes. Il ferma les yeux et se concentra et quand il sentit le jet se libérer il arrosa les deux femmes comme s’il avait fait ça toute sa vie.

Un jour, l’une ou l’autre lui demanderait d’inverser les rôles, il était déjà prêt à accepter, après tout la chatte de Zarouny qui sentait l’urine n’avait pas eu un mauvais goût !

Le jeune homme avait désormais conscient qu’il avait profondément changé. En voulant déniaiser Zarouny, il se rendait compte qu’il se déniaisait aussi. On lui aurait dit un jour au départ de la Terre qu’un jour il jouerait à des jeux de pipi ou qu’on lui flanquerait un gode dans le derrière sans qu’il n’y trouve à redire, il ne l’aurait jamais cru !

Le quinzième jour, ils arrivèrent enfin aux abords de la ferme abandonnée.

- Il y a de la lumière ! C’est ça ta ferme abandonnée ! Eructa Morgan.
- Elle est abandonnée, je sais de quoi je parle ! Intervint Aréna.
- Ça sent le piège !
- Arrêtez, si j’avais voulu vous piéger, je n’aurais pas choisi un truc aussi éloigné.
- Et la lumière ?
- Ce ne peut être que des proscrits qui ont eu la même idée que nous.
- Mais ils la produisent comment l’électricité ?
- Avec un générateur, quant au pétrole il y des nappes un peu partout.
- Comment être sûr ?
- Venez par-là !

Ils bifurquèrent vers les terrains en pente.

- Regardez les plans de vignes, tout est pourri, vous voyez bien que la ferme ne fonctionne pas.

- Faut qu’on essaie d’aller voir ! Dit Zarouny. Qui c’est qui s’y colle ?
- Je vais y aller, proposa Morgan.
- Ben, non tu ne ressembles plus à une femme avec ta barbiche, je vais y aller avec Aréna. Tu nous couvres en cas de problème.
- Attendez, il faut qu’on se mettent d’accord tous les trois sur ce qu’on va raconter si on rencontre du monde.

Ce fut rapide, Zarouny fit taire les réticences d’Aréna et les deux femmes s’avancèrent.

- Y’a quelqu’un ?
- Les mains en l’air et ne bougez plus ! Répondit une voix d’homme.

« Une voix d’homme ? »

- On n’a pas d’armes !
- Ne bougez surtout pas, je viens voir.

Un homme sortit du bâtiment, armé… d’un arc et d’une flèche.

- Vous êtes combien ?
- Deux ! Mais on a un homme armé en couverture, nous n’avons pas de mauvaises intentions.
- Vous êtes dans un sale état, vous venez d’où ?
- On va vous raconter.
- On vous suit ?
- Non !

- Asseyez-vous à la table qui est là dehors et faite signe à votre ange gardien de venir, je range mon arc mais on vous surveille de l’intérieur.

Morgan vint les rejoindre.

- Je suis Kiffer, vous sortez d’où ?
- Crime passionnel, on me recherche ! Mentit Zarouny. Elle, c’est Aréna, elle n’a rien fait, je lui ai piqué son camion, c’est elle qui m’a expliqué que cet endroit était abandonné.
- Vos puces ?
- On les a retirés ! On peut vous montrer les cicatrices !
- S’il vous plait, oui !

Du coup Kiffer se fit plus aimable.

- Et lui ?
- Un cosmonaute en galère.
- Habillé en femme ?
- Un pari stupide, au bistrot de l’astroport on m’a dit qu’on pouvait visiter la ville en se déguisant en femme, je n’ai pas été bien loin, je me suis fait rapidement repéré et j’ai été obligé de me cacher dans un camion, je me suis endormi et quand je me suis réveillé on roulait avec ces deux dames.
- En voilà une histoire !
- Incroyable n’est-ce pas ?
- Et je suppose que votre vaisseau ne vous pas attendu ?
- Ça fait quinze jours…
- Et vous n’avez pas eu peur de lui ? Demanda Kiffer aux femmes.
- Au début si, mais on a eu le temps de s’habituer.
- Et vous espériez quoi en venant ici ?
- On n’espère rien, dans un premier temps on voudrait se reposer, prendre une douche, dormir dans un vrai lit et manger autre chose que des saloperies.
- On peut vous accordez ça ! Mais après ?
- J’n'en sais rien, mais si vous nous parliez de vous ?

à suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 16:59

L’Odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 12 – La fuite par Nicolas Solovionni

 

Thémes abordés : bisex féminine, domination soft, feuille de rose, science fiction, uro

12 – La fuite

Vuella leur servit de grands verres d’eau et s’en alla en cuisine laissant Morgan et Zarouny en tête à tête, incapables de dire un mot, attendant la suite des évènements.

- Qu’est devenue Malvina ? Demanda Vuella quand elle revint avec l’omelette.

Zarouny s’attendait à cette question.

- Je souhaitais réserver ces informations à la papesse, mais je présume qu’il s’est passé ici des choses imprévues.
- Effectivement ! Alors en deux mots : Artémise III a abdiqué suite à une insurrection, les comités Malvina ont pris le pouvoir et leur porte-parole est devenue papesse sous le nom de Dini 1ère. Le problème c’est que le pouvoir lui est très vite monté à la tête. On enlève, on emprisonne, on fait disparaître, la situation économique est catastrophique, bref c’est le bordel.
- Mais, vous…
- Les comités Malvina ont été dissous, on s’est plus ou moins reconstitué dans la clandestinité, mais nous n’avons que peu de moyens et nous sommes divisées. Et puis les gens sont lassées de toute cette politique qui tourne en rond et n’aboutit à rien. Une seule personne serait susceptible de redonner un élan à l’opinion, c’est Malvina.

Zarouny tentait tant bien que mal d’évaluer la situation : les personnes qui l’avaient sauvées étaient donc des sympathisantes de Malvina, voilà qui allait bougrement compliquer les choses, ses idées et celles de Malvina n’étant pas précisément au diapason.

- J’étais réellement en danger de mort à l’astroport ?
- Oui, la papesse a donné instruction aux autorités d’intercepter Malvina dès son retour, et de la remettre à la garde papale et là…
- Mais comment…
- Comment j’ai su ? Il y a un certain nombre de gadgets dont se servent les services secrets, certains se retrouvent au marché noir. On a donc branché un micro dans le bureau d’accueil de l’astroport…
- Je vois !
- Vous pouvez peut-être me répondre maintenant ?
- Sur Malvina ? Elle a demandé au capitaine qui nous a embarqué de faire escale sur Kateylia, elle m’a confié qu’elle avait une mission à y accomplir.
- Kateylia, c’est sa planète natale, non ?
- Oui ! Apparemment l’affaire se présentait de façon plus compliquée que prévu, on s’est donc séparées, elle est restée sur Kateylia avec Graana son autre suivante, et m’a dit qu’elle rentrerait plus tard.

Zarouny employait ainsi la méthode classique consistant à ne pas dire la vérité tout en ne s’en éloignant pas trop.

- Elle devrait être rentrée, c’était quelque chose de dangereux, sa mission ? Demande Vuella.
- Je n’ai pas eu cette impression, mais je ne suis sûre de rien.
- Mais pourquoi vous êtes-vous séparées ?
- Elle m’a demandé d’aller seule sur Simac3.
- Hein ! Malvina t’a demandé d’aller sur Simac3.
- Oui !
- Mais pourquoi faire ?

Zarouny fit un geste vague qui pouvait être interprété n’importe comment.

- Pour donner le change, c’est ça ?
- Oui !
- Bon, pour l’instant on va vous planquer, pour le reste on verra plus tard. Je vais vous prêter ma chambre, je dormirai sur le canapé. Montez vous installer, je vais faire une course.

Zarouny et Morgan ne manquèrent pas de s’interroger sur l’aspect spartiate de l’ameublement qui se réduisait au plus strict nécessaire.

- Personne n’habite ici, c’est une planque qu’ils ont aménagée pour Malvina ! Supposa-t-elle.

En fait de course, Vuella souhaitait rencontrer la responsable de sa cellule de résistance afin de lui relater ces événements et prendre conseils.

En marchant, elle réfléchissait, les propos de Zarouny reflétaient ses craintes les plus intimes. Malvina ne reviendrait pas ! Des rumeurs avaient d’ailleurs circulées évoquant son départ, mais aussi l’intention de la papesse Artémise de s’en débarrasser.

Or, les explications de Zarouny n’étaient pas claires. L’éventualité qu’elle soit impliquée d’une façon ou d’une autre dans la disparition de Malvina ne pouvait être écartée. Un autre aspect du problème était que Malvina ou du moins son retour constituait un symbole, un espoir pour des tas de gens. Devait-elle prendre la responsabilité de briser cet espoir ? Elle se dit que non et fit demi-tour. Mais dans ce cas cette Zarouny devenait non seulement inutile, mais dangereuse. Mais comment s’en débarrasser ?

Zarouny resta plusieurs minutes sans prononcer une parole. Il fallait bien qu’elle finisse par se rendre à l’évidence, une partie de son univers s’écroulait de façon sans doute irréversible. Son esquisse de plan avant de débarquer consistait à se rendre chez la papesse Artémise III, lui annoncer la disparition de Malvina et lui faire part des révélations de la sainte, et à ce stade qu’elles soient « véridiques » ou « bidonnées » n’avait plus aucune espèce d’importance. La papesse ne pouvait que lui exprimer sa reconnaissance qu’en l’élevant au rang de grande prêtresse, voire mieux. Elle aurait su alors s’introduire dans le cercle rapproché de la papesse, trouver les complicités nécessaires et, la situation de crise aidant, recueillir le pouvoir.

On peut rêver, Non ?

Quand à Morgan, elle l’aurait caché chez elle jusqu’au jour où elle aurait fait modifier la loi sur la ségrégation sexuelle.

Or, tout s’écroulait, plus d’Artémise III, à sa place une bonne femme issue des rangs des « Comités Malvina » qui n’avait aucune raison de l’écouter. Et de plus voilà qu’elle se retrouvait chaperonnée par des clandestins dissidents se réclamant de Malvina.

- Je n’ai aucun avenir ici. Mes derniers doutes sont envolés, l’entretien avec Sainte-Artémise était bien une imposture. Faut foutre le camp d’ici ! Finit-elle par dire.
- On irait où ?
- On va remonter à bord du Kiribati !
- On fait comment ?
- Fais-moi confiance, la Vuella, on va la rouler dans la farine.

Vuella avait un vague plan, pas encore bien au point. Emmener les deux fugitives à la campagne sous prétexte de les cacher et provoquer un accident grave pendant le transport. Cela demandait à être peaufiné et il faudrait un peu de préparation, mais c’était faisable.

Elle ne s’attendait pas à ce que Zarouny lui expose son propre plan.

- Je crois savoir faire ce qu’il faut pour que Malvina revienne ! Commença-t-elle.
- Comment ?
- Je vais aller la chercher sur Kateylia. Est-ce que tu peux te débrouiller pour nous faire réintégrer le Kiribati ?

« Cette fille raconte n’importe quoi, elle commence par me dire qu’elle ignorait ce qu’elle fabriquait sur Kateylia et maintenant elle prétend être capable de la retrouver et de la ramener. Il me faut vraiment l’éliminer avant que les sbires de Dini lui tombent dessus et la fasse parler ! »

- Impossible ! Le Kiribati a décollé sur ordre des autorités.
- Parce-que ?
- On vous recherche partout, je suppose que la papesse veut absolument savoir ce qui est arrivé à Malvina. Elle n’avait aucune envie vous voir repartir.
- Bon, alors on fait autrement, est-ce que tu pourras te débrouiller pour nous faire partir sur le prochain vaisseau qui se posera ici ?
- Aucun problème !

La rapidité de cette réponse ne manqua pas d’intriguer Zarouny. Comment pouvait-elle répondre avec une telle certitude alors qu’elle était pourtant bien placée pour se souvenir des vicissitudes qui avaient accompagné son départ quand elle s’était embarquée avec Malvina et Graana (voir l’épisode précèdent).

Zarouny et Vuella jouaient une partie de poker menteur dont les enjeux n’étaient pas très clairs.

- En attendant, il faut vous cacher, vous n’allez pas rester ici, je vous emmène à la campagne, je reviens avec un véhicule.

Une fois seuls, Zarouny fit part de son inquiétude à Morgan.

- On reste sur nos gardes, je n’ai aucune confiance dans cette nana.
- Elle nous a sauvés la vie !
- Provisoirement. T’as ton flingue sur toi ?
- Oui, princesse !
- Si on en a besoin ne met pas trois heures à le sortir !
- On essaiera !

On les fit monter à l’arrière d’un camion. La route était mauvaise, était-ce seulement une route ? Les cahots incessants avaient pourtant l’avantage de les empêcher de dormir.

Une heure plus tard, le camion s’arrêta, on vint leur ouvrir.

- On va se dégourdir les jambes ! Leur dit Vuella.

« Se dégourdir les jambes ? Au bout d’une heure ? Dans la nuit noire ? »

L’endroit n’est éclairé que par les phares du camion. Vuella s’avance vers Zarouny. L’éclairage loin de dissimuler son angoisse, la révèle.

Puis tout va très vite : Morgan se demande pourquoi la conductrice cherche absolument à se placer derrière lui avant qu’il n’aperçoive un objet contondant entre ses mains, il s’écarte par réflexe. Un cri, Vuella s’apprête à poignarder Zarouny. Il tire une première fois, puis une seconde, Vuella s’écroule.

- Où est l’autre ?

Morgan file à l’avant du camion, envoie une énorme gifle au visage de la conductrice qui s’apprêtait à remonter dans la cabine du camion. Zarouny les rejoint.

- C’était moins une ! Dit-elle.
- On fait quoi ?
- J’en sais rien !
- Et Vuella ?
- Elle est morte !
- Sûr ?
- Elle ne respire plus.
- Bon, on va prendre les choses en main.

Morgan secoue la conductrice sonnée et tremblante de peur.

- T’as entendu conasse, ta copine est morte.
- Un homme ! Vous êtes un homme !
- Bravo, maintenant on t’écoute !
- Vous allez me tuer ? Demande-t-elle, tremblante.
- J’en sais rien, explique-nous d’abord ce qui se passe.
- Vuella m’a demandé de vous conduire aux fermes. Ce n’est que quand elle a fait arrêter le camion qu’elle m’a révélé le véritable but de sa mission : vous supprimer ! J’ai refusé, je vous jure que j’ai refusé !
- Tu parles, et le machin que t’avais dans la main, c’était pour quoi faire ?
- Mais je n’m'en suis pas servi.
- T’allais le faire, tu n’arrêtais pas d’essayer de te placer derrière moi.
- Quand j’ai refusé de vous tuer, Vuella m’a demandé de vous assommer.
- O.K. Et elle m’aurait achevé après avoir poignardé ma copine.
- Elle m’a pas dit…
- Ben voyons. Bon on ne va pas restez là, Zarouny : tiens-moi cette conne en respect, je vais aller planquer le corps de l’autre salope dans les fourrés.

Il revint rapidement.

- On ne voit rien, j’ai mis le corps à l’arrière du camion, on s’en débarrassera plus tard, toi la conasse, tu prends le volant, et fais gaffe on te surveille.
- On va où ?
- Bonne question ! On est où d’abord ? T’as une carte ! demande Zarouny

La fille sortit une carte.

- D’accord, on fait demi-tour, on tournera là et après tout droit ! En route ! Indiqua Zarouny
- Mais on va où ? S’énerve Morgan.
- Je t’expliquerai, pour l’instant on file.
- On va avoir un problème de carburant ! dit la fille.
- De quoi je me mêle, allez démarre, comment tu t’appelles d’abord ?
- Aréna.

Pendant qu’ils roulaient, Zarouny livra à Morgan quelques explications, en s’aidant de la carte.

« L’autorité de la papesse s’étend sur tout ce territoire : 600 000 km². C’est grand mais par rapport à la planète ça ne fait pas grand-chose ! Ce n’est pas très peuplé, là c’est Novassa-City la capitale, les autres grandes villes sont là, là et là… Cette zone là, ce sont les grandes fermes, ici on exploite du bois pour l’export, enfin on essaie. Au nord il fait très chaud, au sud c’est le désert, à l’est c’est l’océan, à l’ouest les grandes montagnes.
- Et on va où ?
- Le territoire est immense, on peut se planquer n’importe où, mais avant il y a une chose que tu dois savoir, on est toutes pucées à la naissance, ils peuvent nous retrouver avec des capteurs aériens.
- Pucées ? Je croyais que vous étiez contre l’informatique ?
- Elles ne sont ni programmées ni personnalisées, elles émettent juste des ondes, c’est suffisant pour repérer quelqu’un. Faudra qu’on les enlève.
- Elles sont où vos puces ?
- Là répondit-elle, dans le gras du bras. Pour l’instant, il n’y a pas le feu, personne n’a pu donner d’alerte, le temps qu’elles comprennent que la disparition de Vuella, puis celle du camion a un rapport avec nous, il nous faudra être dans les montagnes et sans puces.
- Et après ?
- On essaiera de passer de l’autre côté, à deux ou trois on peut survivre, mais si on veut vraiment s’en tirer il nous faudra de l’aide.
- Et on va trouver de l’aide de l’autre côté ?
- Faut bien essayer quelque chose. Il y a une légende qui circule et qui raconte qu’il y aurait du monde de l’autre côté, des dissidentes, des exclus, des bonhommes, il y a plusieurs variantes ?
- On verra bien. Et le carburant ?
- Bof, là où il y a de la route, il y a du carburant !

Peu rassurée sur son sort à venir, Aréna s’était enfermée dans le mutisme. Comme on ne pouvait la tenir en respect à tout bout de champ, on lui avait attaché les chevilles et les poignets avec des lambeaux de vêtements quand elle ne conduisait pas.

Zarouny avait fouillé dans les poches du cadavre de Vuella et en avait extrait quelques billets.

- On utilise du papier-monnaie, on va s’en servir pour acheter à bouffer, pour le carburant, on ne va pas se compliquer la vie d’autant que le camion est peut-être pucé lui aussi, dès qu’on verra un camion à l’arrêt on le piquera, les gens ne se méfient pas trop ici.
- Et le corps de Vuella ?
- On finit de lui vider les poches et on le jette dans le prochain fleuve qu’on croisera.

Le lendemain, vers midi, ils s’étaient débarrassés du cadavre, avaient acheté discrètement de quoi se nourrir et changé de camion.

- On va enlever les puces, on mangera après.

La trousse de secours du camion contenait des désinfectants assez ringards mais corrects. Morgan réalisa l’opération à l’aide d’un canif stérilisé. Zarouny s’efforça d’être courageuse mais hurla néanmoins comme une damnée. La cautérisation fut également douloureuse.

- Voilà ! Un petit pansement et ce sera terminé ! Et maintenant au tour de mademoiselle.
- A moins qu’on s’en débarrasse !

La pauvre Aréna ne pipa mot mais afficha des yeux de biche traquée.

- Tu crois que tu peux nous être utile à quelque chose ? Lui demanda Morgan.
- Je ferais de mon mieux ! Ne me tuez pas, je ne vous ai rien fait…
- Oh ! Ça ne va pas recommencer. Bon on va te retirer ce truc, tu as intérêt à te laisser faire si tu veux rester avec nous.

Effectivement elle se laissa faire.

- Les puces, on en fait quoi ?
- On va faire passer les roues du camion dessus, ça va bien les écrabouiller

- Bon les filles, vous avez perdu du sang, faut manger, maintenant !

On laissa Aréna les poignets déliés afin qu’elle puisse manger pus le camion roula jusqu’au soir sur ce qui ne pouvait même pas être qualifié de route.

- La piste ne va pas plus loin, la déviation à droite c’est un champ de vigne. On peut continuer à rouler sur un ou deux kilomètres mais après ce n’est plus la peine, on est au pied de la montagne. Expliqua Zarouny après avoir étudié la carte.
- OK, on va faire comme ça, on passera la nuit dans le camion et demain matin, en route pour l’inconnu ! Il faut combien de temps pour passer de l’autre côté ? Demande Morgan.
- J’n'en sais rien !
- Et puis la carte, bravo la précision, c’est un col ici ?
- On dirait, mais ça fait une trotte…
- On va bouffer quoi ?
- Pour l’eau on trouvera forcement, la bouffe, ben s’il y a des rivières, il y a des poissons, non ? Répondit Zarouny
- Et en admettant qu’on arrive de l’autre côté, on va faire quoi, après ?
- J’en sais rien, mais je vais essayer autre chose.

Zarouny s’approcha d’Aréna et la détacha.

- Il fait nuit noire, si tu t’échappes tu n’iras nulle part. On va jouer cartes sur table, tu as entendu mon nom ?
- Oui !
- Ça te dit quelque chose ?
- Non !
- Vuella ne t’as pas dit qui j’étais ?
- Non !
- Menteuse !
- Elle m’a juste dit que vous étiez des gens dangereux pour la résistance.
- Alors je t’explique : J’étais l’une des deux suivantes de Malvina.

Stupéfaction.

- Artémise III nous a envoyé sur Simac3… Non il ne faut pas que je commence comme ça ! Malvina n’est pas née sur Novassa mais sur Katelya…
- Tout le monde le sait !
- Ce que tu sais moins, c’est le reste : Malvina n’a jamais adopté notre religion, elle s’est infiltrée chez nos sœurs de Katelya. Elle s’est fait rapidement repérer. Elle aurait dû être exécutée mais il se trouve qu’on procédait à cette époque à un échange de novices entre nos deux communautés. Malvina s’est donc retrouvée sur Novassa, où elle a reçu une éducation religieuse stricte. (Voir les précédents épisodes)

Aréna écarquillait les yeux, se demandant où son interlocutrice souhaitait en venir.

- Pendant trois ans, elle a joué les bonnes élèves, les très bonnes élèves même, on croyait qu’on avait réussi à lui laver le cerveau. Mais en fait au fond d’elle-même, elle n’attendait qu’une seule chose : s’enfuir de Novassa.
- Foutaises !
- Sur ce, la crise économique s’est développée, et puis Malvina à commencer par répandre des idées originales pour prétendre la résoudre. Sa popularité a fait boule de neige, A ce point qu’elle est devenue une menace pour le pouvoir. La papesse aurait pu s’en débarrasser, mais elle ne souhaitait pas en faire une martyre. Elle l’a joué plus fine que ça : Elle l’a promu prêtresse suprême et en a profité pour lui suggérer d’aller faire un tour sur Simac3.
- Ben oui ça a été annoncé publiquement quelques jours après son départ.
- Sauf que la papesse savait qu’à la première occasion, Malvina jouerait les filles de l’air, et c’est exactement ce qui s’est passé. Il n’y avait pas une heure qu’on était parti que Malvina demandait au capitaine de dévier le vaisseau vers Kateylia. On s’est donc séparé là-bas et c’est là que j’ai compris le vrai sens de ma mission, je devais revenir et apporter à la papesse la preuve de la trahison de Malvina.
- Hum.

Bien sûr la dernière partie du récit de Zarouny contient un joli raccourci puisqu’elle dissimule son petit crochet sur Simac3 dont l’évocation devient inutile dans le cas présent.

- Qu’est-ce que tu en dis ?
- Je ne suis pas obligée de te croire, mais ça explique ce qui s’est passé à ton arrivée, la résistance savait que la Papesse Dini avait donné l’ordre d’appréhender Malvina à son arrivé, il était donc prévu de l’exfiltrer. C’est pour cela que tu as été récupéré.
- Ça ne m’explique pas pourquoi Vuella a voulu m’assassiner ?
- Si tu lui as raconté la même histoire que moi, ça ne m’étonne pas trop…
- Sauf que je ne lui ai jamais raconté cette histoire, j’ignorais en arrivant qu’il y avait eu un changement de papesse et je pensais réserver mon récit à Artémise III.
- Vuella a quand même dû te demander ce qu’était devenu Malvina ?
- Je lui ai juste dis qu’on s’était séparé sur Kateylia, sans m’étendre.
- Elle ne t’a pas cru !
- Et c’est parce qu’elle ne m’a pas cru qu’elle a voulu m’assassiner ?

Aréna réfléchit.

- La garde papale t’aurait fait parler, que ce soit vrai ou non, la papesse aurait fait une annonce officielle évoquant ce qu’elle aurait appelé la trahison de Malvina. La seule façon d’empêcher ça était de te supprimer.

Zarouny et Morgan se rendirent alors vraiment compte qu’ils avaient eu une chance inouïe de se sortir de ce guêpier.

- Alors c’est quoi la vérité, Malvina a vraiment trahi ou tu t’es arrangé pour qu’on le croit ?
- Je t’ai donné ma version, mais je comprends que ça puisse être difficile à avaler.
- Plutôt, oui ! Et ça ? Demanda-t-elle en désignant Morgan.
- Ça, c’est un homme !
- Je le vois bien, mais que fait-il avec toi ?
- Je m’en sers comme jouet sexuel et cela ne te regarde absolument pas. Donc résumons-nous, J’avais probablement un bel avenir ici avec Artémise III, je n’en ai plus du tout, la papesse me recherche, la résistance me recherche, bref tout le monde me recherche. Alors la question est simple : Est-ce que tu peux nous aider ?
- Vous aider ?
- Oui nous aider.
- Et pourquoi j’irais aider des gens qui n’ont pas mes idées ?
- Nos idées ne sont peut-être pas si éloignées que ça, faudra qu’on en discute un jour. Si tu ne nous aides pas, on va t’abandonner, et comme à ce moment-là tu peux devenir dangereuse…
- Je n’ai pas le choix, c’est ça ?
- Pas trop, non !
- Et faut vous aider à quoi ?
- A terme à quitter la planète et en attendant à nous cacher.
- Comment ça, je ne vois pas.
- Et bien réfléchis, après tu nous diras, on va t’attacher pour la nuit, on ne sait jamais.

La nuit avait porté conseil et le lendemain matin Aréna avait une idée.

- Je peux voir la carte, voilà c’est ici, à 200 km.
- Et c’est quoi ?
- Une ancienne ferme, on a essayé d’y faire pousser de la vigne, ça a été une catastrophe, le site est abandonné.
- Comment tu peux être sûre ?
- Je travaille dans les transports, à force je connais presque toutes les destinations, ça fait plus de quatre ans que plus personne ne va là-bas.

Morgan et Zarouny se concertèrent, et se résolurent à prendre le risque, ils renoncèrent à prendre le camion, si on retrouvait leur piste, autant faire croire qu’ils étaient partis dans la montagne.

- Il y a une piste ?
- Il y avait, en quatre ans la végétation a dû l’effacer et de toute façon elle était de l’autre côté

Quatre jours de marche en pleine nature !

Ils en avaient prévu quatre, il leur en fallut quinze !

Ils avaient prélevé sur le camion tout ce qui pouvait aider à leur survie, notamment la boite à pharmacie et une partie de la toile, ce qui leur permettrait de s’abriter en cas d’intempérie nocturne.

Le premier jour se déroula sans encombre, ils trouvèrent de l’eau et se nourrirent sur leur réserve, Aréna avait été détaché pour la marche mais restait sous la menace du « flingue » de Morgan.

Intermède : Au palais de la papesse

La papesse Dini 1ère, furieuse commença par passer un savon à Toredi, sa ministre des transports,

- Il y a des limites à l’incompétence, comment cette fille a-t-elle pu s’évaporer ? Conclut-elle.
- C’est la résistance, elles sont partout !
- Vois avez ordonné une enquête, je suppose ?
- Aucune faute n’a été commise à l’astroport, la proposée à la réception a immédiatement et directement prévenu Choya, la responsable de l’astroport qui a diligenté un messager vers le palais pour vous aviser. Parallèlement, elle a immédiatement fait cerner le vaisseau et lui a ordonné de quitter la planète.
- Ils venaient livrer quelque chose ?
- Non, ils venaient juste déposer deux passagers, ils espéraient sans doute répartir avec du fret.
- Vous êtes sûre que cette Zarouny n’a pas eu le temps de regagner le vaisseau !
- Non, on l’aurait vu !
- Je croyais que la résistance était partout.
- Elle n’avait aucune raison de disparaitre, elle ne se savait pas menacée.
- Sauf si une résistante l’a prévenu.
- Difficile de croire que la résistance lui aurait conseillée de disparaitre ?
- Mwais ! Et comment la retrouver, maintenant ?
- Ce n’est pas de ma compétence, mais à part attendre une dénonciation qui ne viendra peut-être jamais…
- Vous êtes optimiste, vous ! Railla la papesse.
- Non, réaliste ! Mais si je peux me permettre, cette disparition est-elle dramatique ? C’est Malvina que nous voulions éventuellement coincer, pas ses suivantes.
- Mwais ! Et la fille qui était avec elle, c’est qui ?
- Une nana qu’elle a ramassée sur Kateylia, elle n’a rien dit sur la raison de cette escale imposée par Malvina, elle voulait en réserver le récit en exclusivité à Artémise III, elle ignorait que…
- Oui, j’ai compris, c’était le piège d’Artémise, lui permettre sous un faux prétexte de regagner sa planète natale. A partir de ce moment-là, elle n’avait plus aucune raison de revenir. On s’en doutait, maintenant on en a la confirmation. On pourrait la rendre publique, mais cela aurait été mieux si cette Zarouny l’avait déclaré elle-même.
- Pas si sûr ! On n’arrête pas de faire courir la rumeur selon laquelle Malvina ne reviendra pas. La population ne veut pas le croire, Zarouny pourra raconter tout ce qu’elle veut, l’opinion des gens ne changera pas.
- Vous suggérez quoi ?
- On va se repencher de façon minutieuse sur la reconstitution des évènements, au cas où quelque chose nous aurait échappé. Et si on ne trouve rien on laisse tomber.

On passa donc au peigne fin tous les évènements de la journée. On eut bien la confirmation que deux personnes dont les signalements correspondaient à ceux de Zarouny et de sa complice avaient utilisé un sauf-conduit pour sortir de l’astroport. Mais on ne sut aller plus loin.

Qu’une employée subalterne ait disparu de la circulation le lendemain ne fut pas considéré comme un élément pouvant avoir un rapport avec l’affaire et les recherches furent abandonnées.

Plus personne ne recherchait donc Zarouny et Morgan, pas même la résistance puisque la seule à savoir était Vuella dont le corps gisait maintenant au fond d’une rivière dans un endroit que personne ne fréquentait.

Fin de l’intermède

Plus personne ne recherchait donc Zarouny et Morgan, mais il n’y avait personne pour leur dire.

- Vous pourriez me libérer maintenant ? Déclara Aréna, Je ne vous sers plus à rien, je suis même une charge pour vous.
- Et tu iras où ?
- Rejoindre la ferme devant laquelle on est passé hier.
- Et comme ça tu pourras nous dénoncer ?
- Mais non, vous pouvez avoir confiance en moi !
- C’est ça, tais-toi et avance !

Bientôt la végétation s’intensifia, rendant la marche difficile, Quand le ciel se couvrit, il fallut attendre qu’il veuille bien se dégager, tout repérage devenant aléatoire.

Si l’eau ne fut jamais un problème, ils purent même se laver sommairement, la nourriture en fut un, ils trouvèrent des baies juteuses et gouteuses qu’Aréna leur certifia être comestibles. Comestibles certes mais provoquant des crampes d’estomac. Quant aux poissons promis ils ne les virent jamais, en revanche ils purent attraper d’inoffensifs lézards amphibies qu’il fallut faute de feu se résoudre à dévorer crus.

Ils virent arriver l’orage assez tôt pour qu’ils puissent monter une sorte d’abris à l’aide de la toile du camion.

Avec des pierres et des branches ils purent caller la bâche et limiter les dégâts, mais ils ne purent dormir de la nuit et se retrouvèrent au matin trempés comme des soupes, à demi hébétés. Ils n’attachèrent pas Aréna cette nuit-là, c’était inutile.

Zarouny avait passé toute une partie de la nuit blottie dans les bras de Morgan dont la barbe prenait désormais un aspect noirâtre.

Le calme était revenu, le soleil local étincelait la planète de ses feux. Zarouny et Morgan s’échangèrent un regard, l’instants d’après ils s’embrassaient devant les yeux effarés d’Aréna.

- Prends-moi ! Lui dit la jeune femme
- Là, maintenant ?
- Oui, tout de suite !
- Devant elle ?
- Elle n’en perdra pas la vue !

Ils enlevèrent leurs vêtements mouillés et les mirent à sécher sur des branches. La bite de Morgan était déjà en érection.

- Aréna, tu devrais faire pareil ! Lui dit Zarouny.

Mais Aréna ne répondit pas, ce n’était pas la première fois qu’elle voyait le sexe de Morgan, celui-ci ne se cachait pas quand il se lavait où quand il soulageait un besoin naturel. Elle était dans ces moments-là toujours parvenu à cacher son trouble, mais aujourd’hui c’était différent, Morgan, nu s’apprêtait à faire l’amour et ses yeux restaient fixés sur son sexe, ne pouvant s’en détacher.

- Ben alors, s’amusa Zarouny, tu n’as jamais vu de bite ? Approche-toi tu verras mieux.

Mais, Aréna tétanisée ne bougea pas, alors Zarouny par jeu demanda à Morgan de s’avancer vers elle.

- Tu vois mieux comme ça ?
- Vous allez faire quoi ? Balbutia-t-elle, Ne me touchez pas !
- On te fait rien, on te montre !

Aréna est profondément troublée, la bite toute raide de Morgan est désormais devant elle à cinquante centimètres.

- Je peux toucher ? Finit-elle par oser demander.
- Juste un peu ! Lui répond Zarouny.

Un simple geste, mais Aréna est consciente de franchir un interdit fondamental, elle touche, caresse un peu, puis retire sa main se demandant comment elle a pu en arriver là.

- Tu veux le sucer ? Demande Zarouny.
- Le sucer ?
- Je vais te montrer.

Zarouny vient devant Morgan, s’accroupit, lui prend le sexe en bouche et exécute quelques va-et-vient.

- A toi !
- Ne me fais pas faire ça !
- Je ne te fais rien faire, je te propose gentiment d’essayer, tu seras moins idiote après.
- Je ne pense pas être idiote.
- C’est comme tu veux, mais décide-toi, parce que après je me le réserve !
- Je vais essayer… murmure Aréna

La bouche d’Aréna s’approche de la bite de Morgan, elle l’ouvre, ferme les yeux. Ça y est ! Elle ose quelques mouvements des lèvres et de la langue.

- C’est qu’elle y prendrait goût, cette salope ! Se moque Zarouny. Bon, ça va maintenant, t’es contente ?
- C’est c’est… balbutie Aréna qui n’en revient pas encore de sa propre audace.
- C’est quoi ?
- C’est, c’est pervers !
- Ah ?
- Mais j’aime bien !

Du coup cette sorte de naïveté fait rire Morgan et Zarouny.

- Qu’est-ce que j’ai dit ?
- Rien, tu m’amuses, suce là encore un peu, juste un petit peu ! Lui proposa Morgan.

Elle ne se le fit pas dire deux fois.

- Maintenant, il va m’enculer ! Lui dit Zarouny. Tu as le droit de regarder.
- Il va rentrer sa bite dans ton cul ?
- Ben oui, et c’est bien meilleur qu’un gode, c’est chaud, c’est vivant.
- C’est dégoutant !
- Si ça te dégoûte, tu ne regardes pas !
- C’est dégoutant, mais ça m’excite !
- Tu ne serais pas un peu compliquée, toi ?

Zarouny se déshabilla, puis s’écarta un peu et chercha un endroit où le sol avait séché, mais qui ne soit pas trop caillouteux. Elle y posa les genoux, écarta légèrement les cuisses, puis posa ses les mains et cambra ses fesses. Aréna qui n’avait pas changé de place avait maintenant une vue imprenable sur le cul de Zarouny.

- Qu’est-ce que c’est beau ! S’exclama Aréna qui se demandait si en insistant un peu, on ne finirait pas par lui permettre de participer, un tout petit peu.

En fait, ce qu’elle rêvait de faire, c’est d’embrasser le superbe cul de Zarouny qui était là devant elle comme une provocation.

- Regarde-moi cette traînée, elle n’en peut plus, je suis sûre qu’elle mouille comme une gouttière. Mets-toi à poil Aréna.
- Non, laissez-moi !
- Bon, alors on ne s’occupe pas d’elle !
- Attendez, attendez, je me déshabille.

Aréna n’était plus précisément une jeune femme, elle avait comme on dit atteint la maturité. Elle devait avoir environ quarante ans en années universelles. Le corps était bien entretenu, sans graisse superflue, les seins avaient cessé de défier la pesanteur mais se tenaient néanmoins fort bien.

- On fait quoi ? Demanda Morgan que la complexité de la situation commençait à dérouter.
- Viens m’enculer !
- Et elle ?
- On verra après ! Allez viens !

Zarouny lécha de nouveau la bite de l’homme afin de bien la lubrifier.

- Regarde un peu comme elle bien raide, il va bien me la rentrer dans mon petit cul.

Morgan était tout de même quelque peu surpris par la soudaine vulgarité de sa compagne. Que cherchait-elle en adoptant une telle attitude ? Narguer Aréna ? Mais cette dernière semblait plus fascinée que choquée.

Le jeune homme positionna son sexe à l’entrée de l’anus, mais ne parvenait pas à passer.

- Ce n’est pas assez lubrifié, je vais te lécher un peu.
- Non, c’est Aréna qui va me lécher le trou du cul ! Tu as compris, Aréna je veux que tu me lèches le trou du cul pour qu’il puisse bien me rentrer sa bite dedans.
- J’ai parfaitement compris ! Répondit cette dernière. Euh, je me déshabille ?
- Pas le temps ! Viens.

Sans doute était-ce à cause de l’orage ! Aréna depuis le début de sa captivité n’avait jamais vu sa geôlière dans un tel état. Elle s’accomplit cependant sans aucune réticence de la tâche qu’on lui demandait. Zarouny appréciait et tortillait du croupion.

- Elle a une de ses langues, cette fille, il faudra que tu essaie ! Dit-elle à Morgan. Bon, je pense que tu vas pouvoir venir.

Le jeune homme s’avança et cette fois, dès la seconde tentative le gland entra, un bon coup de rein fit entrer le reste en provoquant une protestation de sa partenaire.

- Aïe ! Fait attention !
- Oh ! Pardon !

Morgan ressortit légèrement, puis s’enfonça de nouveau.

- Comme çà ?
- Oui comme ça c’est bon !

Il accéléra.

- Vas-y encule moi bien, c’est trop bon ! Aaaaah
- Je ne vais pas pouvoir tenir longtemps !
- Ça ne fait rien ! Aaaaah

L’affaire avait duré moins de deux minutes, les deux amants s’écroulèrent.

- Ça va mieux ? Demanda Aréna à Zarouny en la narguant !
- Toi, tu te tais !

Morgan s’éloigna un tout petit peu, disons d’un mètre ou deux afin de pisser dans l’herbe.

- J’ai peut-être le droit de regarder maintenant ? Intervint Aréna.
- Fais gaffe, je suis capable de t’arroser ! Répondit Morgan
- Arrose là ! Arrose là ! S’amusa Zarouny.

Morgan n’avait pas l’intention d’humilier Aréna. Pourquoi faire d’ailleurs ? Mais il s’amusa néanmoins à diriger son jet vers la femme. Alors qu’il pensait que cela la ferait déguerpir, elle se complut à se faire arroser le corps en rigolant comme une bossue.

Puis sans se revêtir et en attendant que ça sèche, elle alla s’adosser contre une gros rocher, ferma les paupières et se masturba.

Ce petit intermède modifia quelque peu les rapports entre les trois protagonistes, certes Aréna étaient toujours captive, mais on ne l’attachait plus et l’animosité réciproque s’était largement estompée.

A suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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