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La reine Russo - 9 – Une évasion mouvementée par Nicolas Solovionni
– Je m’appelle Lizda, je veux quitter cette planète, donc je cherche à me faire embarquer, et comme je n’ai rien pour payer mon voyage, j’offre mes charmes.
– Malheureusement ce n’est pas possible ! Répondit Corelli.
– Mais, si un grand garçon comme toi a forcément une solution ! Regarde, je vais te montrer mes nénés, ils vont e plaire, j’en suis sûre !.
L’homme hésite, il a maintenant les seins de la belle aventurière devant ses yeux et commence à bander sévère.
– Je ne vais pas te prendre en traître, admettons qu’on couche ensemble et que je ne trouve pas de solution pour ce que tu me demandes, qu’est-ce qui se passe ?
– Eh bien tu me donneras de l’argent !
Voilà qui arrangeait bien Corelli qui justement, de solution, n’en avait pas, mais aussi Lizda qui se savait capable de le manipuler jusqu’à ce qu’il lui offre une opportunité.
– On peut avoir une chambre ? Demanda-t-elle à la serveuse.
– La 14 ! Et si monsieur souhaite une autre fille, il suffit de m’appeler !
– Non, t’es gentille, mais ce sera un tête-à-tête ! Répond Lizda !
– Une tête à queue, plutôt !
Corelli aurait bien été partant pour un trio, mais sans doute cette Lizda n’aimait elle pas les trios ? Se dit-il.
En chambre, l’homme se déshabilla comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. La femme fit de même en s’efforçant de lui en mettre plein la vue.
– Alors qu’est-ce que tu en dis ? Y’a rien à jeter, non ?
– T’es une très belle femme ! Admit-il.
Et d’ailleurs sa bite parlait pour lui en montrant le plafond.
– Si t’aimes des trucs un peu particuliers, tu me le dis, je n’ai pas beaucoup de tabous. Annonça la fille.
Réflexion qui rend un moment perplexe Corelli avant qu’il ne déclare simplement
– Les pieds ! Dit-il les yeux fixés sur ceux de Lizda.
– Quoi les pieds ?
– J’aime bien les pieds, les jolis pieds, les tiens sont jolis.
– Tu voudrais les caresser, les embrasser ?
– Les lécher ?
– Si tu veux, mais pas en-dessous, je suis chatouilleuse ! Allez, mon biquet, vas-y fait toi plaisir !
L’homme ne se le fait pas dire deux fois, il se précipite sur le pied gauche que lui tend la fille et après l’avoir délicatement caressé de sa main, se met à l’embrasser. Mais ce qui l’intéresse le plus ce sont les orteils qu’il se met à lécher et à sucer, jetant son dévolu sur le gros, l’engloutissant dans sa bouche et l’enduisant de salive baveuse.
Et quand le pied droit a cessé de le surprendre, il fait comme tout le monde, il passe au pied gauche, dès fois que la sensation en soit différente !
Corelli bandait déjà, mais en ce moment il nous fait vraiment une « bite en bois ». Lizda attend qu’il sot momentanément lassé de ses léchouilles pour reprendre l’initiative.
Sans crier gare, elle coince alors la bite de l’homme entre ses deux panards et commence à lui prodiguer une branlette pédestre.
L’homme surpris et ravi s’abandonne et se pâme. Soudain il se met à haleter. Lizda stoppe son action pressentant le bonhomme au bord de la jouissance.
– Continue, continue ! Implore-t-il
C’est donc ce qu’elle fait et bientôt ses pieds se recouvre de la jouissance de l’homme. Elle cherche de quoi les essuyer, mais elle n’aura pas besoin de cette peine, Corelli se chargeant de nettoyer tout cela se sa langue.
– Alors, ça t’a plus ? Demande la fille
– Oui, mais c’était un peu rapide.
– Mais mon gros loulou, moi je n’étais pas pressée, c’est toi qui a voulu conclure…
– Ben, oui quand on est excité…
– Bon, viens sur le lit à côté de moi, tu vas me caresser et si tu rebandes, on repartira pour un tour.
Ce genre de proposition ne se refuse pas. L’homme entreprit alors de s’occuper des nichons de la belle, d’abord en les flattant de la paume de ses mains puis en leur prodiguant des petits bisous du bout des lèvres, puis, l’excitation venant en léchant et en suçant les jolis tétons érigés.
Et tant et si bien qu’au bout de cinq minutes, la bite de Corelli commença à redevenir présentable.
– Tu veux que je te suce, tu sais sur cette putain de planète, les occasions de sucer des bites sont plutôt rares, mais c’est très prisé, très demandé, quand j’étais la favorite de la reine, elle m’avait prêté un étalon, un mec tout noir, avec une bite couleur chocolat, je me suis régalé en la suçant, et après il me l’a foutue dans le cul ! Quel souvenir !
– Quelle idée aussi, ce gouvernement de femmes !
– Il y a des inconvénients, mais il y a aussi des avantages, mais bon, parlons d’autre chose, elle est douce ta bite ! Dit-elle en la caressant négligemment.
La caresse devint vite branlette, et la branlette devint pipette.
– Tu veux me prendre ? Lui demanda-t-elle au bout d’un moment.
– Volontiers !
– T’as une préférence ? Devant ? Derrière ?
– Derrière, je veux bien !
« Tous les mêmes ! »
Sans rechigner Lizda se mit en position, son joli cul relevé faisant déjà baver de concupiscence son partenaire.
– Viens m’enculer mon biquet, viens enculer ta bonne pute !
Il eut du mal à venir mais il vint, quant à la fille elle simula. Il ressorti une bite gluante de sperme et parfumé au jus de cul.
– Euh, pour m’essuyer…
– Ma bouche va s’en occuper !
– T’es une sacré cochonne, toi !
– Et encore, t’as rien vu !
Ils s’allongèrent de nouveau en un moment calme et les confidences sur l’oreiller étant ce qu’elles sont, elle tenta de pousser l’homme dans ses retranchements :
– Tu ne crois pas que tu exagères les risques, un grand garçon comme toi doit bien être capable de se débrouiller…
– Tu ne comprends pas, ce n’est ni de la trouille, ni de la lâcheté, c’est que je ne sais pas faire. Le Serpentaire est un vaisseau militaire, il faut une formation spéciale pour savoir le piloter, je n’ai pas reçu cette formation.
Lizda encaissa l’explication en rageant intérieurement.
« Merde, j’ai fais la pute pour de prunes ! »
– Donc t’es coincé ici ? Se fit-elle confirmer.
– Oui !
– Y’a pas de solution ?
– Non, on est obligé d’attendre. Qui sait ? Harnoncourt aura peut-être une remise de peine ?
– C’est d’un gai !
– A moins qu’il ne réussisse à s’échapper !
Tilt !
– Et si je trouve un truc pour le faire évader, tu m’emmènes ?
– Ce serait la moindre des choses ! Mais tu as une idée ?
– Non, mais je te promets d’y réfléchir.
– On descend boire un coup !
– Tu me dois des sous…
– Dis moi combien, je te fais un transfert.
Lizda devait déjà localiser le site où était détenu Harnoncourt. Théoriquement, il n’y avait pas trente-six endroits. Encore fallait-il être sûr. Son plan, s’il fonctionnait ne fonctionnerait qu’une fois, pas deux !
Elle mit plusieurs jours avant de pouvoir accéder aux données informatiques pénitentiaires.
Quand elle eut confirmation que le capitaine était bien à Lerja, elle peaufina ses recherches. Il lui fallait savoir de quelle façon le bagne était sécurisé et surtout si les gardes disposaient d’armes antiaériennes.
Mais les résultats de ses investigations la rassurèrent : Peu de gardes en raison de la configuration du lieu qui empêchait toute velléité d’évasion terrestre ou maritime. Et aucun dispositif antiaérien.
Il lui faudrait convaincre Corelli que l’effet de surprise fonctionnerait à fond, à condition d’être ultra rapide.
« Du 50-50 ! Mais ce n’est pas moi qui prends les risques et on ne remontera jamais jusqu’à moi ! »
Restait un problème de taille, il était évident que dès l’évasion réussie, la garnison préviendrait la garde royale, en l’occurrence Yolaina et qu’elle se ferait un malin plaisir de cueillir les oiseaux avant qu’ils n’atteignent le vaisseau.
L’administration de la communauté était ultra centralisée et tout ce qui concernait la sécurité passait obligatoirement par Yolaina.
Il convenait donc de neutraliser Yolaina ! Cela devait se faire de façon inopinée afin qu’elle ne soit pas remplacée par son adjointe.
« Comment faire ça en toute sécurité ? »
Elle se creusa la tête plusieurs jours, échafaudant des plans insensés qu’elle rejetait aussitôt parce que trop hasardeux ou trop risqués, jusqu’à ce qu’elle surprenne une étrange conversation en cuisine.
– Elle s’emmerde pas la Yolaina, il parait que tous les jours elle s’enferme une heure pour sauter sa pétasse !
– Oui, on m’a dit ça, je ne sais pas ce qu’elles font, mais il parait que quand elle baise, personne ne peut la joindre !
– Quelle salope !
Voilà qui n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde, il suffisait désormais à Lizda de se renseigner sur les heures de galipettes de Yolaina et le plan devenait huilé !
Puis muni du renseignement, Lizda exposa son plan à Corelli.
– Gonflé ce truc ! C’est quoi les risques ?
– Minimes !
– Et si elles tirent ?
– Il faut compter sur l’effet de surprise, elles ne sont absolument pas préparées à ce truc, le temps qu’elles réalisent ce sera déjà terminé.
– Je vais réfléchir !
– Tu ne vas pas te dégonfler, tu ne risques rien. Je m’en voudrais d’avoir pris tous ces risques pour rien !
– Quels risques ?
– Tu crois que c’est évident d’aller fouiner dans des fichiers de sécurité, j’ai dû acheter des complicités ! Mentit-elle. Tu crois que c’était sans risque ? Alors mon grand, tu ne vas pas me décevoir !
– Et si je me dégonfle ?
– Tu ne me verras plus, mais je sais que tu ne te déroberas pas.
– Bon, je suppose que tu sais ce que tu fais ?
Pas trop rassuré tout de même, Corelli.
Heure H – 40 : Lizda camouflée derrière une capuche, est accueillie à bord du Serpentaire
Heure H – 30 : une barge sort du ventre du Serpentaire et prend la direction du sud-ouest
– Vous faites quoi ? Demande quelqu’un dans la sono de l’astroport.
– Essai de barge !
– O.K.
Heure H – 10 : Yolaina seule avec Greta dans la chambre de cette dernière coupe son récepteur et commence à embrasser et à peloter sa partenaire.
Heure H : la barge est au-dessus du bagne de Lerja et entame sa descente devant les yeux effarés des prisonniers qui s’arrêtent de travailler.
– Identification ! Gueule l’hautparleur de la garde.
– Capitaine Harnoncourt, montez vite ! Hurle Corelli dans la sono de la barge.
Le sang d’Harnoncourt ne fait qu’un tour, en moins de 30 secondes il est à bord de la barge. Gazo tente de le suivre :
– Casse-toi connard !
Heure H + 1
La barge décolle, la sono débite des paroles qu’ils n’entendent pas, un éclair jaillit mais ils sont déjà hors de portée.
– J’espère que vous avez pensé à tout ! S’inquiète Harnoncourt.
– Pas de soucis, je vous raconterai.
– Heure H + 4 : la garnison du bagne prévient Yolaina qui ne répond pas, on demande un rappel d’urgence.
– Heure H + 10 : Pilzer le navigateur enclenche le compte à rebours. La tour de contrôle est avisée automatiquement.
– Vous faites quoi ? Hurle la sono
– Essai de compte à rebours.
– Vous devriez peut-être vous approvisionner en carburant avant !
– On en a !
– Non, on vous l’avait confisqué, mais on peut vous en livrer d’ici une heure ou deux.
Stupéfaction des présents, le plan tombe à l’eau avec toutes ses conséquences périphériques. Lizda s’éclipse discrètement, ouvre le sas, sort du vaisseau et s’en va se dissimuler derrière un wagonnet porte-bagages abandonné en plein tarmac.
Heure H + 15 :
Pilzer appelle la barge.
– Tu ne réponds pas ! S’étonne le Capitaine.
– Non, je ne sais pas ce qu’il veut nous raconter mais ça risque d’être enregistré. Objecte Corelli.
– On s’en fout, rappelle-le.
– On ne peut pas décoller, on est sans carburant ! Annonce Pilzer angoissé.
– Y’a d’autres vaisseau sur le tarmac ?
– Oui le Rosa Monda d’Ajas Stoffer !
– Parfait, attendez-nous, on va tenter un truc !
Heure H + 30 :
La barge rentre au bercail, pour l’instant la capitainerie de l’astroport ne réagit pas.
– Prenez des armes, votre barda et suivez-nous ! Hurle Harnoncourt.
Moment d’hésitation.
– Ceux qui veulent se farcir vingt ans de bagne peuvent rester là ! Reprend-il.
Seul Pilzer le suit, Corelli dans un état de confusion mentale extrême hésite, ne comprenant pas où était passée Lizda. Quand il se décide à rejoindre ses deux complices, ceux-ci sont déjà sortis du vaisseau, alors il rejoint sa cabine et se met à boire de l’alcool.
– Prenons un air dégagé ! Pourvu qu’il y ait quelqu’un ! Indique Harnoncourt
Les deux hommes approchèrent du Rosa-Monda :
– Y’a quelqu’un ? Cria Harnoncourt en activant l’Interphone du sas.
– Oui, c’est quoi ? Répondit une voix féminine faisant pousser un soupir de soulagement au capitaine.
– On a un léger souci sur le Serpentaire, on a besoin d’un petit truc, vous pouvez ouvrir ?
Dyane ouvrit le sas et là tout alla très vite : Dyane et Dilos, l’homme qui était avec elle furent mis en respect et conduit dans la salle de pilotage.
– Enclenchez le compte à rebours ! Ordonna Harnoncourt.
– De quoi ? Mais je ne sais pas faire ! Mentit Dyane
– C’est quoi votre fonction à bord ?
– Technicienne de bord !
– C’est bien ma veine, et vous ?
– Ingénieur de bord ! Répondit Dilos qui en l’occurrence n’avait pas besoin de mentir.
– Bon on va se débrouiller, Pilzer, vérifie que ces deux andouilles ne soient pas armées et surveille-les !
Harnoncourt manipula le tableau de bord, pas longtemps, puisque les commandes sensibles exigeaient une reconnaissance oculaire.
– Il nous reste combien de temps à être tranquille, Corelli ?
– Un petit quart d’heure !
– Bon alors, on va utiliser la procédure d’urgence.
– Vous êtes complètement malade ! Protesta Dyane.
– Toi la morue, tu fermes ta gueule !
Et un coup sur la nuque l’envoya dans les pommes en l’empêchant de protester davantage.
– Ce n’est peut-être pas raisonnable ! Osa Pilzer.
– Tu ne vas pas t’y mettre aussi !
– Mais les risques sont énormes, on ne connaît pas l’état du vaisseau.
– On ne va pas aller bien loin, dans un premier temps on va juste se satelliser, et puisque ce monsieur est ingénieur du bord, il va se débrouiller pour faire un check-up et débloquer les sécurités, tu sauras faire, connard ?
– Oui, mais ça risque d’être long !
– Pas grave ! Conclut Harnoncourt en actionnant le décollage d’urgence.
La responsable du cosmoport ne comprit pas ce que signifiait ce décollage non autorisé et en avertit Yolaina qui ne répondit pas, alors elle fit comme sa collègue du bagne, elle envoya un message.
Heure H + 50
Yolaina sort toute guillerette de chez Greta, par acquis de conscience elle ouvre son récepteur et devient blanche comme un bol de lait : Harnoncourt s’est évadé et le Rosa-Monda a décollé sans autorisation, probablement avec le fugitif à son bord.
Elle se dit que sa carrière est foutue et son avenir bien sombre. Dégradée, radiée de la garde et remplacée par cette pétasse de Nysis. Condamnée au bagne elle deviendrait la risée de ses codétenues. Et Greta serait-elle condamnée, elle aussi, alors qu’elle n’avait rien fait ? Comment la protéger ? Fuir avec elle ? Où ça ? Sur la planète on finirait par les retrouver ! Dans l’espace ? Mais partir à bord de quel vaisseau ? Le Rosa-Monda s’était envolé et apparemment personne ne savait piloter le Serpentaire.
Alors elle prit une décision, elle démissionnerait dignement en assumant sa faute et implorerait la clémence de la reine afin que Greta ne soit pas pénalisée.
Mais auparavant elle tint à se renseigner sur le déroulement de cette évasion hors du commun, manifestement quelqu’un était au courant de ses rendez-vous amoureux ! Qui ? Sans doute Nysis, la salope ! Mais quelle salope !
Elle se fit passer les vidéo enregistrées à l’astroport on y voyait la barge réintégrer le Serpentaire, Harnoncourt et un autre individu ressortir et s’en aller, peinards quémander l’ouverture du Rosa Monda.
En remontant un peu, elle aurait pu apercevoir Lizda sortir du Serpentaire, mais elle ne le fit pas.
Livide, elle sollicita un entretien auprès de reine Russo qui évidemment déjà au courant la reçut de suite :
La reine demanda à ce que l’entretien se déroule en tête à tête, cela au grand dam de Nysis qui s’était pointée là sans qu’on ne lui demande.
– Alors Yolaina, c’est quoi ce bordel ?
– Tout est entièrement de ma faute, j’ai fait l’erreur de couper mon récepteur.
– En fait tu as été assez faible pour te faire manipuler par une pétasse.
– Non, elle ne m’a pas manipulé, je suis entièrement et seule responsable, je ne suis pas allée lui dire que j’avais coupé mon récepteur, ce n’était pas son problème !
– Tu l’as dans la peau, on dirait !
– Je le concède !
La reine la gifla deux fois de suite, puis lui cracha au visage
– T’es vraiment une salope !
– Sans aucun doute votre grâce !
– Et fière de l’être, en plus !
– Je n’ai pas dit ça mais j’assume mes actes et mes fautes, la seule chose que j’ose implorer, c’est qu’il ne soit fait aucun mal à Greta.
– Du mal,? Non, mais une bonne leçon pourquoi pas !
Yolaina poussa un soupir de soulagement, ainsi Greta s’en tirerait sans trop de bobos !
Mais Yolaina n’était pas au bout de ses surprises :
– Bon, voyons maintenant les choses autrement, quels sont les dommages que notre communauté aura à supporter suite à ce joyeux bordel ?
Yolaina surprise par la question attendit quelques secondes pour répondre :
– En fait, je ne vois pas !
– C’est donc une affaire entre mecs, je vais finir par leur interdire de franchir la limite de l’astroport, ils ne font que des conneries. Qu’ils aillent au diable !
« Mais où veut-elle en venir ? » se demanda Yolaina un peu larguée.
– Tu aurais eu le message à temps tu aurais fait quoi ?
– On cueillait la barge à son arrivée sur l’astroport !
– Oui, évidemment ! Une opération armée, non sans risque, et après il y aurait eu procès et tout le tremblement, nous avons donc évité tout ça ! Il faudra néanmoins qu’on en tire les leçons et qu’on prenne des mesures, des situations bien plus graves que celles-ci pourraient se présenter, genre : si ton récepteur ne répond pas dans les trois minutes, contacter Nysis.
– Mon récepteur ?
– Ben oui pas celui de la boulangère !
– Dois-je comprendre que vous me conservez dans mes fonctions ?
– Pourquoi voudrais-tu que je te sanctionne, cette mauvaise plaisanterie se solde par zéro dommage pour la planète et en plus cela nous permet de prendre de meilleures dispositions pour l’avenir.
– Votre grâce est trop magnanime !
– Tu parles ! L’amour fait parfois faire de belles conneries et crois moi j’en ai fait pas mal de mon côté, alors je peux comprendre ! Et arrête de chialer, t’es moche quand tu pleures.
– Snif !
– Cela dit, on ne va pas gommer le fait que tu as fait une bêtise ! Une bêtise ça mérite une punition, mais ce ne sera pas une affaire d’état, juste un petit jeu entre nous deux. Ce soir tu dineras à ma table en compagnie de Greta, attends-toi à ce que je te fasse quelques petites misères, et prévient ta pétasse que je ne l’épargnerais probablement pas, mais rassure-toi je ne l’abimerais pas.
– Je me plierais à vos désirs votre grâce !
– Même si je demande à Stoffer de t’enculer devant ta copine ?
– Si cela est votre bon plaisir. Euh on fait quoi des trois personnes qui restent à bord du Serpentaire ?
– On leur fout la paix… pour l’instant ! Et maintenant file !
Dans l’antichambre Nysis attendait, croyant dur comme fer qu’elle serait reçue par la Reine. Yolaina la croisa en lui adressant un sourire narquois puis en continuant son chemin en sifflotant. Nysis demanda à la secrétaire si la reine avait l’intention de la recevoir, non elle n’avait pas cette intention, elle s’en alla incrédule et dépitée.
Lorsque j’ai appris la nouvelle, j’ai failli m’étouffer, mon vaisseau volé comme un simple bicyclette par Harnoncourt, mais où ce con espère-t-il aller avec ? Et je vais faire comment pour le récupérer ? Et puis Dyane envolé avec le vaisseau ! Elle préférait passer du temps dans le vaisseau, là où elle avait toutes ses affaires plutôt que dans la chambre mise à sa disposition au palais et puis ça lui permettait de se faire sauter par Dilos ! Ce con là se figurait que cela me contrariait qu’il s’envoie Dyane. Comme si j’en avais quelque chose à foutre. En attendant je ne sais pas quoi faire, je ne bande même plus ! Bof ça reviendra !
A suivre
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