Mercredi 23 juillet 2025 3 23 /07 /Juil /2025 16:46

Martinov 29 – L’archipel de Véga – 6 – Gérard au milieu de quatre femmes par Maud-Anne Amaro
StampFFH

Les deux gendarmes pénètrent dans la chambré où Frederika et Béatrice se reposent et demandent à cette dernière de les écouter.

– Juste une question, Gérard Petit-Couture, ça vous cause ?
– Evidemment c’est un ami ! Pourquoi cette question ?.
– Vous l’avez vu quand pour la dernière fois ?
– Pourquoi ? Il lui est arrivé quelque chose ?
– Non rassurez-vous il va bien !
– Alors pourquoi cette question ? Ce sont des choses qui ne vous regardent pas ! Et je ne vois pas le rapport avec ma séquestration.
– Ne vous énervez-pas ma petite dame.

Lartigue prend le relais.

– Est-ce que ce monsieur était présent quand vous vous êtes fait enlever ?.
– Oui, mais il n’a rien pu faire (elle explique).
– O.K., on va sans doute revenir vers vous, pour le moment continuez à vous reposer.

Les deux gendarmes reviennent en salle d’interrogatoire.

– Comment avez-vous su que Mademoiselle Béatrice Machin-Truc était prisonnière à l’Archipel ?
– Avant d’être ministre, j’ai été agent de la DGSE, on y apprend certaines méthodes d’investigations.
– Et en clair !
– En clair, je suis allé trouver l’un de leurs donateurs et il a lâché le morceau.
– Et donc…
– Ben je venais la délivrer !
– Avec un flingue !
– J’ai un port d’arme !
– Et en effectuant une violation de domicile !
– Ben oui !
– Ce n’aurait pas été plus simple de faire appel à nos services ?
– Je l’aurais sans doute fait, mais je voulais faire une reconnaissance préalable des lieux.
– N’importe quoi !

Une nouvelle fois les deux gendarmes sortent.

– Bon manifestement ce type ne fait pas partie des ravisseurs, C’est un timbré qui se prend pour Zorro, on va lui expliquer que sa petite protégée est ici et lui demander de foutre le camp.

Grand moment d’émotion quand Béatrice et Gérard s’aperçoivent, ils s’enlacent tendrement devant le sourire narquois des gendarmes.

– Mais qu’est-ce que tu fous là ?
– J’étais à ta recherche, mais les gendarmes m’ont choppé, ils m’ont pris pour un bandit.
– Bon, monsieur, vous êtes libre, par conséquent je vais vous demander de quitter les lieux maïs de rester à notre disposition au cas où.
– Je vais venir avec lui ! Propose Béatrice.
– C’est que nous aurions besoin d’affiner votre déposition.
– Et bien affinez, vous voulez savoir quoi de plus ?
– Je t’attends dehors… euh il y a un café près d’ici ? Demande Gérard.
– A 50 mètres sur la gauche

Gérard sort et téléphone à Florentine.

– Ils m’ont relâché, attendez-moi au bistrot à côté de la gendarmerie, Béatrice est libre, elle va venir nous rejoindre.

Bea répéta une fois de plus aux gendarmes ce qu’elle savait puis avant de quitter les lieux tint à dire au revoir à Vermeer et à Frederika.

– Je viendrais bien avec toi ! Lui confie cette dernière.
– Eh bien, viens, je vais te présenter mes amis.
– Mais c’est quoi ce bordel ! S’énerve un gendarme, chacun fait ce qu’il veut, ça rentre, ça sort.
– Ben quoi, on est venu ici pour déposer plainte, vous n’avez pas à nous retenir ! S’exclame Frederika.

On fait les présentations, Gérard se retrouve donc au milieu de quatre belles femmes.

Partouze en perspective ! Se dira le lecteur.

Il a bien raison le lecteur

– Apparemment les gendarmes n’en ont pas fini avec nous. Il nous faut rester ici un jour ou deux. Que diriez-vous si je louais une suite ?

Et prévenant, avant de réserver, il achète à la pharmacie du coin, une boite de préservatifs

C’est un suite familiale, deux grands lits et un plus petit.

– C’est parfait un lit pour moi et Florentine, indique Gérard, pour le reste vous vous débrouillez…
– Béatrice, on dort ensemble ? propose Frederika.

Béa commence à la trouver légèrement envahissante, mais n’en soufflé mot.

Le lit monoplace se trouve en conséquence attribué par la force des choses à Gisèle.

– Je vais peut-être rentrer, je ne vous sers plus à rien. Indique cette dernière.
– C’est comme tu veux, lui dis Gérard, je vais te payer ton billet de train, mais je suppose que tu n’as rien contre le fait de faire la fête avec nous ?
– OK, je partirais après.

On fait monter du Champagne, on trinque

– Vous n’avez pas peur qu’on vous viole, monsieur Gérard ? Parce que quatre femmes autour de vous…. Intervient Frederika.
– Dans ce cas je me laisserais faire.
– Ce sera sans moi, je suis lesbienne exclusive
– Dommage !
– On fait quoi alors, on joue aux devinettes ? se gausse Gisèle.
– Tu voudrais un bisou ? Lui propose Frederika, qui voit là une belle opportunité de faire des choses coquines avec cette jeune personne qui lui a tapé dans l’œil.
– Je veux bien, j’adore les bisous !

En fait de bisou, ce serait plutôt le super french-kiss bien profond et bien baveux, avec mains baladeuses.

– Oh, les coquines ! S’exclame Béatrice en lançant un regard complice à Florentine.

Ces deux-là se connaissent par cœur mais ne se ne sont mais lassées l’une de l’autre.

Voici donc deux couples lesbiens qui n’en doutant pas, n’en sont qu’aux préliminaires. Et notre Gérard dans cette affaire se demande s’il ne va pas faire banquette. En fait il se serait volontiers approché de Gisèle, mais puisqu’elle est pour le moment accaparée par cette Frederika qui se dit lesbienne exclusive…

Les deux couples de filles en sont maintenant à se débrailler, et c’est moitié nues qu’elles se plotent à qui mieux-mieux.

Gérard prend alors la décision de se déshabiller et de se caresser la bite en attendant que celle-ci intéresse éventuellement une de ces dames.

S’immiscer dans le couple formé par son épouse et Béatrice ne l’intéresse pas pour le moment, ce genre de trio étant devenu un « classique », non ce qu’il lui faut c’est de la nouveauté… et étant donné que Frederika se déclare inaccessible à ce genre de choses, reste la belle Gisèle, mais comment procéder ?

En fait Gisèle n’aurait rien contre le fait d’aller taquiner la bite de Gérard, voire plus, mais pour l’instant elle se fait brouter la minette par la langue diabolique de Frederika..

Mais les choses ne se passent pas toujours exactement comme on le souhaiterait.

Florentine et Béatrice se sont fait jouir mutuellement, intensément et rapidement. Béa se relève après avoir repris ses esprits et se dirige vers Gérard, se glisse entre ses jambes et lui embouche la bite.

Ce n’est pas tout à fait la situation qu’il souhaitait mais quand une belle femme vient vous faire une pipe, on ne l’éconduit pas, ce serait une faute de goût !

En fait Béatrice a une envie folle de se faire sodomiser… Ce sont des choses qui ne s’expliquent pas

– Encule-moi, mon Gégé !
– Tu aimes ça, hein ?
– Tu le sais bien !
– Je me serais volontiers farci la Gisèle, mais elle occupée avec l’autre goudou.
– Espèce d’obsédé ! Encule-moi et je vais essayer de t’arranger ça.

Martinov2906
Gérard, le cul enfoncé dans son moelleux fauteuil ne bouge pas de sa place, mais se saisit d’une capote (la boite n’était pas loin) et se l’enfile.

– Ben tu vas rester assis ? S’étonne quelque peu Béatrice.
– Oui, il est très bien ce fauteuil, viens t’empaler sur ma bite !

Et c’est parti pour une chevauchée qui à défaut d’être fantastique n’en est pas moins infernale.

Dans ce genre de position, c’est la femme qui se tape tout le boulot, ça monte et ça descend, on se croirait dans un manège de chevaux de bois !

Du coup Florentine momentanément sans partenaire s’approche des deux autres goudous en faisant des effets de poitrine.

Une arrivée qui fait le bonheur de Frederika. Quand il y en a pour deux il y en a pour trois, n’est-ce pas ?

Le trio s’emmêle, se bécote, se caresse, se lèche et se positionne en tous sens. Tout cela réjouit les yeux de Gérard qui trouve le moyen de lancer une œillade d’invitation à l’attention de Gisèle.

Et comme elle n’attendait que ça, elle se détache du trio et s’approche de Gérard mais ne sait pas trop comment s’immiscer. Elle a quand même l’idée d’approcher subrepticement ses tétons de la bouche de l’homme afin qu’il puisse lui sucer.

Béatrice ne fait pas attention à elle d’autant qu’elle chevauche son partenaire, les yeux fermés. Son plaisir monte, elle adore jouir du cul et le fait de façon très démonstrative en gueulant comme une baleine.

Gérard lui s’est retenu de jouir, c’est qu’il veut absolument la baiser, la Gisèle !

Béatrice se dégage, Gérard enlace Gisèle, l’embrasse sur la bouche et lui plote les nénés (eh oui passage inévitable, sauf dans les films américains, je sais, je me répète).

La Gisèle très passive dans un premier temps se laisse faire avant de mettre toute la bite de Gérard dans sa bouche et de la sucer avec une certaine vigueur.

Une goutte de pré-jouissance ne tarde pas à apparaître sur le méat de la bite de Gérard, elle stoppe en conséquence sa fellation invitant l’homme à la baiser

Mais ce dernier craint que ça aille trop vite, il se livre donc à quelques fantaisies, un peu de léchage de chatte et pas mal de léchage d’anus où les fragrances locales l’enivrent.

– Hum, j’adore l’odeur de ton cul
– Cochon !
– Un peu, oui ! Mets-toi en levrette sur le tapis, je vais te baiser.
– Avec plaisir !
– Dans le petit trou, je peux ?
– Commence classique et après tu pourras.

Un programme qui sied parfaitement à notre Gérard qui pénètre la belle en cadence pendant de longues minutes la faisant japper de plaisir, puis il change d’orifice et y jouit.

– Vous m’avez bien baisé, cher monsieur !
– Tout le plaisir était pour moi !

Et pendant ce temps-là Frederika et Florentine emmêlées comme des nœuds marins n’en peuvent plus de miauler d’extase tant le plaisir qu’elles se donnent est intense.

Et quand ils commandèrent de nouveau du Champagne, le loufiat de service fit l’indifférent devant tous ces corps dénudés, dont il n’était pas bien difficile de deviner ce qu’ils venaient de faire, mais ressorti de la suite en bandant comme un mulet !

De son côté Moineau cherche à joindre Woland et Rivière, surtout Woland parce que Rivière, il n’en a plus grand-chose à faire.

– Voyons ! Dans quel hôtel ont-ils bien pu aller ? ils ne connaissent pas la ville… A moins que cet hôtel restaurant très chic où nous sommes allés diner avec un généreux donateur…

C’était bien celui-là !

Quant à Nalon, il se remet plutôt bien de ses blessures et le médecin chef accorde aux gendarmes le droit de l’interroger.

– De toute façon, on ne va pas le garder, si demain il ne nous fait pas de complication; il pourra sortir.
– Bien, dans ce cas nous viendrons le chercher demain matin vers 10 heures. Répond le maréchal des logis Fremiot. Surtout ne le laissez pas partir. De toute façon, je vais demander à un collègue de rester en faction devant la porte.de sa chambre.
– C’est quoi ce vacarme dans le couloir, j’ai cru comprendre qu’on parlait de moi ! Demande Nalon.
– Je crois que la gendarmerie souhaite vous poser quelques questions ! Répond l’infirmier.
– Qu’ils aillent se faire enculer !
– Restez correct, Monsieur Nalon !

En fait Nalon a pratiquement tout entendu et dès que l’infirmier fut parti, il récupéra ses vêtements et ses chaussures, qu’on avait eu l’extrême obligeance de ranger dans le petit vestiaire, les enfila et sortit comme une fleur dans le couloir, puis quitta l’hôpital sans que personne ne lui demande rien.

Quant au gendarme qui devait surveiller la porte, il arriva trop tard.

Une fois dehors, il se rendit à pied jusqu’à L’Archipel de Véga, où un joli cordon jaune devant la grille indiquait « Scène de crime – Défense d’entrer, gendarmerie Nationale ».

– Il faut que je retrouve les deux idiots, je ne vais pas rester les bras croisés devant cette situation.

Les deux idiots ce sont bien sûr Abranka Woland et Jean-Bernard Moineau, il leur téléphone mais l’appareil de Moineau est désactivé. (Pas envie d’être géolocalisé par la gendarmerie). Quant à Woland il n’a pas de portable, il est contre… il y a des gens comme ça !

Moineau a demandé à Rivière d’aller faire un tour à l’Archipel, persuadé qu’il a oublié de récupérer des documents compromettants et de l’argent liquide.

Quand il revient c’est pour expliquer qu’il y a des scellés partout ainsi qu’une bannière jaune de la gendarmerie…

Woland et Moineau ne s’estiment guère et ne se parlent qu’à peine… à l’archipel ils se supportaient chacun trouvant avantage à la situation pour des raisons bien différentes. Moineau ne pensait qu’aux bénéfices pécuniers que l’escroquerie pouvait lui rapporter tandis que Woland prisonnier de ses délires analysait la chose au premier degré persuadé dur comme fer de l’arrivée imminente des extraterrestres.

Le souci c’est que les récents événements avaient considérablement modifié la donne. Pour Moineau, la source financière s’était tarie d’abord avec le coup de gueule de Michelet et la fuite des adeptes, ensuite avec la mise sous scellés de l’Archipel.

Woland, lui, tombait dans la dépression, les chimistes n’étant plus là pour découvrir le vaccin, cela signifiait l’élimination de l’ensemble de la population terrienne ce dont il se fichait mais aussi de la sienne ce qui le préoccupait bien davantage

– Faut qu’on trouve une solution, je sais bien qu’on ne voit pas les choses pareilles, mais on est obligé de collaborer, par la force des choses. Lui dit Moineau.
– Ça ne va pas être facile, vous ne pensez qu’au fric.
– Il faut bien vivre
– Pas en escroquant les gens
– Tout de suite les grands mots !. Examinons plutôt froidement la situation, Il nous faut un chimiste et il nous faut de l’espace.

C’est qu’il est malin Moineau et qu’il sait comment éveiller l’intérêt de son interlocuteur !

– De l’espace ?
– Évidemment, il nous faut recréer une communauté d’adeptes. On ne va pas accueillir vos extraterrestres en comité restreint.
– Ce ne sont pas MES extraterrestres.
– Oui, bon, ça va, vous n’auriez pas un autre endroit qui conviendrait, par hasard ?
– Non.
– Vous habitez où ?
– Qu’est-ce que ça peut vous foutre ?
– Ne soyez pas agressif, je cherche une solution.
– J’habite Marly les Violettes.
– Appartement ? Pavillon ?
– Non môssieur ! Grande propriété avec un beau terrain.
– Eh bien voilà !
– Ça n’ira pas, je ne peux pas y loger grand monde C’est une propriété bourgeoise, pas un dortoir !
– Ne soyez pas défaitiste, vous avez un terrain, on peut y installer des tentes, des caravanes, des mobil home….
– Hum, et pour le labo ?
– Une ou deux journées de travaux, non ?
– Et le chimiste ?
– J’ai une idée, Marly les Violettes ce n’est pas très loin de Louveciennes, non ?
– Pas trop, effectivement.
– Alors faites-moi confiance !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Mercredi 23 juillet 2025 3 23 /07 /Juil /2025 16:43

Martinov 29 – L’archipel de Véga – 5 – A la gendarmerie par Maud-Anne Amaro
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A la gendarmerie de Limoges…

– Je suis le professeur Oscar Vermeer, j’ai été enlevé il y a deux mois…. et patati et patata (Bref il raconte son histoire)

Le maréchal des logis Fremiot l’interrompt.

– Une seconde je vous prie.

Il consulte le fichier des personnes disparues.

– Hum, ça ressemble, en effet, vous avez votre carte d’identité ?
– Toutes nos affaires sont restées là-bas.
– Hum, je vois, et vous messieurs-dames ?

Les trois autres chimistes sont aussi sur la liste des personnes disparues…

– Et vous madame ? Je ne vous vois pas sur la liste ? Demande-t-il à Béatrice.
– Ben moi je suis arrivée la dernière, le signalement n’a sans doute pas encore été effectué.

Le gendarme opère une sélection du fichier par profession

– Dans le fichier des personnes disparues ces derniers mois, j’ai deux autres chimistes. Regardez mon ordinateur, vous connaissez ces personnes-là ?
– Oui ! Celui-ci c’est Sosthène Mignard, il a pété le plombs, il a refusé de s’échapper avec nous, vous le trouverez sur place, l’autre c’est effectivement le professeur Coulmes, il travaillait avec moi et il a eu une crise de démence, on l’a emmené je ne sais où et je ne l’ai jamais revu. Répond Vermeer
– On va régler tout ça ! Il faut que je demande au juge d’instruction une commission rogatoire pour pénétrer dans ce domaine. Pendant ce temps vous allez pouvoir téléphoner à vos familles pour les rassurer… Oh, lala, ça en fait des choses… Cédric prête ton téléphone à ces personnes, soyez brefs, vous rassurez et vous dites que vous rappellerez plus tard. Précisez également de ne rien divulguer à la presse pour le moment.

Chacun téléphone donc, c’est un peu la pagaille parce maintenant avec les numéros enregistrés personne ne sait plus par cœur les numéros de ses correspondants, il faut donc passer par les renseignements.

Grand moment d’émotion, l’un des chimistes est en larmes. Béatrice parvient à joindre le professeur Martinov.

– Ah, que je suis heureux d’entendre ta voix…
– Je n’ai pas beaucoup de temps, je suis à la gendarmerie de Limoges, je te rappellerai…
– Transmets mes amitiés à Gérard, il a été formidable comme d’habitude.
– Je te laisse, à plus tard.

Beatrice raccroche en s’interrogeant sur cette allusion à Gérard.

– Bon, on vous tient au courant, vous pouvez disposer..
– Attendez, intervient Vermeer, on dispose comment, on a plus rien, plus d’argent, plus de cartes, plus rien du tout…
– Oui, bien sûr, on va vous trouver un coin tranquille dans la caserne en attendant que vous soyez dépannés.
– Est-ce qu’on pourrait avoir un peu d’intimité féminine ? Demande Frederika devant les yeux étonnés de Béatrice qui ne comprend pas (ou plutôt qui refuse de comprendre) ses intentions.
– Oui bien sûr !

Et c’est ainsi que Béa et Frederika se sont retrouvées ensemble dans une petite chambre avec une seule couchette mais assez large.

– Ça te dirait de te détendre un peu ? lui minaude cette dernière.
– Se détendre comment ?
– Je ne sais pas, je peux toujours demander qu’on nous apporte un scrabble ! Se gausse Frederika.
– Très drôle !
– Sinon, je fais des massages, il paraît que je fais ça assez bien !
– Des massages comment ?
– Toutes sortes !
– Tu ne serais pas un peu attirée par les femmes, parfois ?
– Oui, j’avoue, mais sois tranquille je ne vais pas te violer ! Toi aussi tu aimes bien les nanas ou je me trompe ?
– Qu’est-ce qui te fais dire ça ?
– Ta façon de me regarder !
– Ah bon ? Alors, d’accord ! Mais si les gendarmes se pointent ?
– Et alors, il n’est pas interdit de faire des massages relaxants à ce que je sache !
– Je me déshabille alors ?
– Oui c’est plus pratique.

Béatrice commence à se déshabiller sous les yeux concupiscents de Frederika.

– Les sous-vet’s aussi ?
– Tant qu’à faire !

Béatrice enlève tout et fait sa star devant sa compagne du moment en effectuant des effets de buste.

Frederika se jette sur ces belles mamelles offertes et les caresse avec frénésie !

– C’est ça ton massage ?
– Ce n’était qu’un prétexte pour aller plus loin, en fait je ne sais pas très bien masser, par contre il paraît que je lèche très bien !
– Moi je veux bien tout ce que tu veux mais là tu vois, je suis à poil mais pas toi, ça ne va pas !
– T’as raison, je vais te montrer tout ça mais je ne voudrais pas te décevoir, ma poitrine n’est pas aussi belle que la tienne.

Eh oui, les femmes sont toujours mécontentes de leur poitrines ou de leur fesses… Pourtant les seins de Frederika sont tout à fait charmants malgré leur taille modeste.

Les deux femmes sont maintenant très proches l’une de l’autres à ce point que leurs seins se frôlent. Elles s’enlacent, les visages se rapprochent, les bouches s’ouvrent, prêtes pour un long baiser sensuel, tandis que les mains ne restant pas inactives cajolent les fesses.

Et ce qui devait arriver, arriva, après s’être bien pelotées, les deux femmes se retrouvèrent sur la couchette sans que l’on sache vraiment qui y avait entrainé l’autre. Toujours est-il que c’est Béatrice qui se retrouve dessous sa partenaire, laquelle s’empresse d’accéder à sa jolie petite chatte.

– Hum, je vais me régaler !
– Régale-toi, ma grande !

Et pendant que Béatrice lèche d’abondance, Frederika se décale très légèrement offrant la vue de son anus brun à sa partenaire. Celle-ci ne peut résister à la tentation d’aller y fourrer sa langue agile. La rondelle se met à bailler sous la caresse, Voilà qui ressemble fort à une invitation et Béa s’humecte le doigt avant de l’enfoncer dans ce trou coquin

Martinov2905Quant à Frederika c’est véritablement une experte en la matière, sa langue est diabolique et pendant qu’elle lèche, ses petits doigts agiles viennent pincer les gentils tétons de notre chimiste préférée.

A ce régime Béatrice ne peut contenir plus longtemps la montée de son plaisir et commence à geindre.

– Essaie de ne pas faire trop de bruit, sinon ils vont tous se radiner !

Vous croyez que c’est facile, vous ? D’autant que la langue de Frederika s’en prend maintenant à son clitoris.

Béatrice doit prendre énormément sur elle pour jouir dans un quasi-silence.

– A toi de jouer ! Lui dit la brune.

Eh oui, la réciprocité du plaisir ne doit pas être un vain mot, et bien évidemment ce ne saurait être une corvée pour Béatrice qui se délecte de ces chairs si tendres, si délicates.

Experte elle aussi, nos fidèles lecteurs le savent bien, elle parvient rapidement à faire jouir sa partenaire qui elle aussi s’oblige au silence.

Gros câlin, les bonnes choses ne durent pas éternellement, elle auraient bien fumé une clope, ça se fait beaucoup après l’amour, mais elles n’en n’ont pas.

Pendant ce temps, à l’archipel de Véga, Moineau reprend connaissance.

– Putain, ma tête !

Il met un certain temps à réaliser ce qui s’est passé. Nalon git au sol, le visage en sang, il ne voit pas Sosthène, caché dans le fouillis du hangar et en pleine confusion mentale .

Sorti à l’extérieur, Moineau se rend compte que la camionnette a disparue.

– Ils se sont tous échappés, à tous les coups ils sont allées voir les flics, il ne faut pas que je reste ici.

Il rejoint le bâtiment principal, nettoie sommairement le sang qu’il a au visage, prend de l’argent liquide, l’ordinateur portable dans lequel sont stockés (et codés) le fichier des adhérents, la comptabilité de la secte ainsi que quelques affaires personnelles et faute d’avoir une meilleure idée emprunte à pied la route de Limoges

Après avoir pas mal tourné en rond dans ces hameaux et lieudits mal indiqués, Gérard Petit-Couture parvient devant la grille de l’archipel de Véga. Par précaution, il se gare 50 mètres plus loin. Pas de sonnette, pas d’interphone, pas de digicode… Il tambourine, mais la grille est assez éloignée de la bâtisse.

– Qu’à cela ne tienne, on va faire un peu de sport ! J’espère qu’il n’y a pas de chien !

Il escalade la grille par le côté et se retrouve dans les lieux, Flingue à la main il se dirige vers la bâtisse quand il entend une sirène de police.

Moment d’incompréhension, Gérard est pris sous les lumières des projecteurs.

– Police, les mains en l’air !
– Attendez !
– Lâchez votre arme, les mains en l‘air !

Gérard n’a d’autre choix que d’obtempérer.

– Vous êtes en garde à vue, vous avez le droit de garder le silence et blablabla …
– Mais laissez-moi m’expliquer.
– Ta gueule !

On le menotte et on le conduit dans la voiture des gendarmes.

Restées dans la voiture, Florentine et Gisèle ne comprennent pas ce qui se passe et attendent avec une certaine inquiétude la suite des événements.

Les gendarmes investissent le bâtiment, et fouillent partout. Ils ne trouvent pas les affaires personnelles des chimistes, mais font main basse sur une grosse somme d’argent liquide mal cachée, puis reviennent vers Gérard.

– Où sont passés tes complices ?
– Je n’ai pas de complices, vous êtes en train de commettre une belle erreur
– C’est ça, fous-toi de notre gueule.!

– Aucune trace des personnes blessées, ni du chimiste manquant, chef !
– Ça devient bizarre cette affaire, on va essayer de démêler ça au poste.
– Ils nous ont parlé d’un hangar…
– Mais il serait où ce hangar ?
– On a du louper un épisode, on rentre au bercail.

La voiture de la gendarmerie démarre, Florentine prend le volant et la suit sans comprendre. Elle voit ensuite Gérard pénétrer dans les locaux menottes aux poignets.

– C’est quoi ce bordel ?

Elle sort de la voiture et s’adresse au gendarme en faction.

– Nous étions avec la personne qui vient d’entrer menottée ici, nous désirons témoigner.
– Eh bien aller témoigner ailleurs, ce n’est pas la chorale paroissiale ici !

Gérard est immédiatement dirigé vers la salle d’interrogatoire.

– Vous avez le droit de vous faire assister par un avocat…
– Mais non…
– Alors, reconnaissez-vous être impliqué dans l’enlèvement et la séquestration de… attendez il y a toute une liste…
– Mais pas du tout.
– Nous n’avons trouvé personne dans ces locaux, à part vous. Ils sont passés où les autres ?

Une demi-heure après avoir quitté les lieux, Moineau se décide et appelle les secours.

– Un blessé en sang suite à une bagarre, je vous donne l’adresse…

Les pompiers se rendent sur place, la gendarmerie les suit quelques minutes après. On emmène Nalon aux urgences, tandis que Sosthène sort de sa cachette.

– Libérez-moi, je suis prisonnier !
– Hein ? Prisonnier comment ? Vous êtes qui, vous ?
– Le professeur Mignard, j’ai été enlevé.
– Calmez-vous mon vieux, vous êtes en état de stress.
– Ils se sont tous évadés, mais ils vont se faire tuer, ces gens-là sont dangereux.
– Oui bon ça va….

Mais le brigadier est consciencieux, il téléphone au poste

– Tu peux vérifier si tu as un dénommé Mignard dans le fichier des personnes disparues ?
– Un moment… Oui, on a ça ! Pourquoi ?
– Je l’ai récupéré !
, Tu nous l’amènes ?
– Oui chef.

Le brigadier entre dans la salle d’interrogatoire et vient chuchoter à l’oreille de son chef.

– On a retrouvé un autre des chimistes manquants dans un autre local….
– Hein ? Et comment on a fait pour le louper ?
– Il n’était pas à l’Archipel, on l’a trouvé plus loin dans un espèce d’entrepôt.
– Ça devient compliqué cette affaire, Vous en avez fait quoi de ce mec ?
– Il est là ! Mais il est en état de choc, il tient des propos incohérents
– Bon, conduisez-le aux urgences, on va faire les choses dans l’ordre. Mais revenons à nos moutons, Nom, prénom, profession ? Demande-t-il à Gérard.
– Petit-Couture Gérard, ancien ministre.
– C’est ça se gausse le maréchal des logis Fremiot et moi je suis un ancien pape !
– Je vous invite à vérifier sur Internet, vous allez être surpris.

A contre cœur le gendarme tapote son téléphone portable.

– Hum ! Je vois… Ben dites-donc vous n’êtes pas resté ministre bien longtemps !
– On m’a viré !
– Vous faisiez déjà des conneries à l’époque ?
– Non c’est pas ça, c’est toute une histoire, mais je n’ai pas envie de vous la raconter ! (voir l’épisode Martinov et le grimoire magique)
– Ce doit être joli ! Bon, alors expliquez-moi votre présence ici.
– Je suis l’ami du professeur Martinov…
– Qui c’est celui-là, quelqu’un de la secte ?

Gérard pousse un soupir d’exaspération.

– Ecoutez, si vous m’interrompez sans arrêt, on ne va jamais y arriver.
– Je vous interromps si j’ai envie de vous interrompre, ce n’est pas vous qui allez m’apprendre mon métier.
– Dans ce cas je vais invoquer mon droit au silence. Mais je suis très curieux de savoir de quel motif vous allez demander au juge d’instruction de m’inculper.
– Je reviens.

Le gendarme est furibard, furibard et dubitatif, parce que d’une part il voudrait bien que l’interrogatoire avance et que d’autre part il ne peut admettre qu’un gardé à vue tente d’imposer ses propres règles..

– Jean-Pierre, prend le relais, je veux savoir ce que foutais de type à l’Archipel. Fais gaffe, c’est un emmerdeur ! Il a été ministre et s’est fait virer !

Le nouveau venu repose donc la même question.

– Justifiez nous votre présence ici.
– Je suis détective privé amateur…
– Ça n’existe pas !
– Appelez ça comme vous voulez, j’ai du temps de libre, je touche ma rente de ministre à vie. Il se trouve que des amis ont été contacté par un type pour faire une analyse chimique… je vous passe les détails. La personne m’a sollicité pour l’accompagner chez ce type et elle s’est fait enlever sous mes yeux..
– Quelle salade… Attendez je note ! Elle s’appelle comment cette personne ?
– Béatrice Clerc-Fontaine. Elle est chimiste…
– Et elle se serait fait enlever.?
– Je viens de vous le dire !
– Ne bougez pas !

Le brigadier Jean-Pierre Lartigue sort, son chef est derrière la vitre sans tain.

– J’ai un nom, je voudrais voir s’il figure dans le fichier des personnes disparues.
– C’est quoi le nom ?
– Béatrice Clerc-Fontaine.
– Quoi ?
– C’est la pétasse blonde ! Viens avec moi !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Mercredi 23 juillet 2025 3 23 /07 /Juil /2025 16:40

Martinov 29 – L’archipel de Véga – 4 – Arrêt pipi suivi de panique à l’archipel par Maud-Anne Amaro

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Par chance, Denise, la remplaçante connaissait déjà les lieux, ce qui abrégea considérablement la procédure de transfert des instructions.

Gérard mit sous le nez de la nouvelle arrivante sa carte de la DGSE.

– Monsieur Chevron fait l’objet d’un signalement pour atteinte à la sûreté de l’état. Il est pas dangereux mais on ne sait jamais. S’il vous demande que vous lui prêtiez votre téléphone, vous refusez catégoriquement, sur ce, on vous laisse. Bon courage !

Et c’est parti. Le trio prend l’autoroute, Gisèle, la soubrette est assise à côté de Gérard, Florentine est derrière.

Gisèle a pris son parti de cette situation qui lui semble ubuesque et combat son stress en bavardant comme une pie avec Florentine.

– J’ai trouvé ce boulot un peu par hasard, et pour la première mission je me suis retrouvé avec un pervers pépère qui voulait absolument voir mes nichons, j’ai commencé par l’envoyer paître mais quand j’ai vu la couleur du pourboire, je n’ai plus hésité. J’espère que je ne vous choque pas, moi ça m’amuse.
– Je ne vois pas ce qu’il y a de choquant ? Répond Flo. J’en ai vu, entendu et même vécu bien d’autres, pour votre gouverne, je suis une ancienne escort-girl.
– Ah bon ? Balbutie Gisele, estomaquée par cette réponse inattendue.

Gérard propose de faire une halte à Blois afin de grignoter quelque chose.

– Et comme ça je vais pouvoir pisser ! Indique Gisèle

La signalisation est tellement médiocre que Gérard se trompe de chemin et traverse un endroit boisé et désertique

– Merde, on est où ?
– Faut faire demi-tour, indique Florentine
– On se le fait cet arrêt pipi ? Insiste Gisèle, je ne tiens plus.

Gérard se gare sur le bas-côté, ces dames descendent

– Y’a même pas un arbre ou un buisson pour se planquer ! Indique Gisèle.
– Pourquoi tu veux te planquer ? Lui demande Florentine.
– Ben j’ai ma pudeur !
-Et ça te gêne, si je pisse devant toi ?
– Non, fais comme tu veux !

Florentine s’accroupit, baisse pantalon et culotte et se met à pisser d’abondance dans l’herbe fraiche puis s’essuie la chatte avec un kleenex.

Martinov2904Gisèle est troublée par ce spectacle imprévu.

– Ben alors qu’est-ce que t’attend ! L’invective Florentine
– D’accord, mais tourne-toi !
– Surement pas, tu m’as regardé pisser, à mon tour maintenant de te regarder. Ça ne va pas te tuer… Lui répond Florentine sur un ton coquin.
– Je vais bloquer !
– Bon tant pis, je te croyais libérée !
– Je ne suis pas une fille coincée, mais en fait on ne se connait pas !
– O.K, je comprends, je vais te laisser pisser tranquille.
– Si tu me disais pourquoi tu tiens tellement à me voir faire ?
– C’est une bonne question ! En fait, je ne sais pas trop, Mais disons que c’est ta pudeur qui m’a étonné.
– Alors d’accord, je vais essayer.

Gisèle essaie mais elle bloque !

– Ferme les yeux et pense à une baignoire qui se remplit ! Lui conseille Flo.

Et ça fonctionne !

– Ben voilà, t’es contente ?
– Ravie ! T’es trop mignonne quand tu pisses !
– Tu parles ! Passe-moi un kleenex que je m’essuie.
– J’en avais qu’un , je m’en suis servi !
– Ben, tu ne peux pas aller m’en chercher dans la bagnole ?
– OK, sinon je peux te proposer de te nettoyer la chatte avec ma langue, mais je ne voudrais pas te choquer !
– Parce que t’es un peu goudou ?
– Un peu sur les bords !
– T’es gonflée quand même de me proposer ça !
– Je tente ma chance, c’est tout ! Alors un kleenex ou ma langue ?

Le moins que l’on puisse dire c’est que Gisèle est bien embarrassée, elle non plus n’a rien contre quelques écarts avec les gens de son sexe. Mais elle hésite, elle hésite…

– Un kleenex ! finit-elle par dire.
– Bouges pas, j’arrive !

Mais quand Florentine revient…

– J’ai changé d’avis, viens me brouter, je me laisse faire, tu dois me prendre pour une folle mais je m’en fous !

Gisèle se couche carrément dans l’herbe et Florentine n’a plus qu’à venir le lécher, elle se régale des quelques gouttes de pisse qui sont restées là. Mais comme on l’aura deviné, elle ne s’arrête pas en si bon chemin, lèche la chatte à grand coups de langues laissant monter le plaisir de sa partenaire, puis l’achevant en faisant tournoyer sa langue sur son clito.

– Oh, la la ! Quel pied, t’es un peu salope comme fille !
– C’est pour ça qu’on est fait pour s’entendre.

Et voilà Gérard qui s’approche :

– Ça va comme vous voulez, les filles ?
– Oui, ça va pas mal, on a bien déliré !
– Vous m’avez excité avec vos conneries, maintenant je bande comme un collégien !
– Non ? Fait voir ! Lui répond Florentine.
– Je ne voudrais pas choquer mademoiselle…
– Ne vous gênez pas pour moi ! Répond cette dernière.

Alors Gérard sort de sa braguette une magnifique bite bien bandée. Florentine se précipite dessus et l’engloutit dans sa bouche puis se tournant vers Gisèle.

– Si tu veux en profiter, je suis très partageuse !

Gisèle n’hésite même pas et voila nos deux coquines parties dans une fellation à deux bouches.

– Enfonce lui un doigt dans le cul ! Il adore ça ce cochon, suggère Flo à l’intention de Gisèle.

Elle le fait et Gérard, ainsi sollicité ne met pas longtemps à jouir, les deux femmes se partagent le sperme en se roulant une pelle.

– Et maintenant, à moi de pisser ! ça intéresse quelqu’un ?

Florentine se baisse pour recevoir l’urine de son compagnon.

– Mais vous êtes dégoutants ! S’exclame Gisèle.
– Viens goûter ! Lui propose Flo.
– Je veux bien gouter, mais n’empêche que c’est dégoutant !

En fait elle ne trouva ça pas si dégoutant que ça et le trio se termina en franche rigolade

– Et maintenant, en voiture !

Le vieux Chevron excédé par toutes ces allées et venues dans son appartement, qui ont troublé sa tranquillité s’énerve et interpelle l’aide-soignante ;

– Gisèle, venez me voir !
– Gisèle a eu un imprévu, je la remplace…
– Elle aurait pu me prévenir, cette pétasse ! Et c’est quoi son imprévu ?
– Je l’ignore, monsieur !
– Si je comprends bien, chacun fait ce qu’il veut ! C’est la chienlit !
– Monsieur a-t-il besoin de quelque chose ?.
– Oui mon téléphone, je croyais qu’il était sur ma table de nuit…
– Je vais regarder, monsieur.

Denise regarde sous le lit, dans le lit, par terre, mais le téléphone reste introuvable… et pour cause !

– Appelez-moi avec votre téléphone, ça va le faire sonner ! Lui demande alors Chevron qui n’est pas encore complètement gâteux !
– C’est quoi votre numéro ?

Denise compose le numéro, mais on entend aucune sonnerie.

– Cette conasse de Gisèle a dû l’embarquer sans le faire exprès. Prêtez-moi votre téléphone j’ai un coup de fil urgent à passer.
– Je n’ai pas le droit, monsieur !
– Comment ça, vous n’avez pas le droit ?
– Ce sont les règles de sécurité, Monsieur ! Improvise-t-elle.
– Qu’est-ce que la sécurité viens foutre là-dedans, j’ai quand même le droit de téléphoner à mon neveu ! Prêtez-moi votre téléphone ou je fais un scandale.
– Soyez raisonnable, monsieur, vous allez faire monter votre tension..
– Bon, si vous ne voulez pas me prêtez votre téléphone, je vais vous demander d’aller m’en acheter un, c’est ça que vous voulez ?
– Mais monsieur…
– Alors on va faire simple, vous me prêtez votre portable, j’en ai pour cinq minutes et personne le saura.
– Non, mais normalement je n’ai pas le droit…
– Vous n’en avez pas marre de répéter tout le temps la même chose ?

Et l’aide-soignante finit par lui prêter son téléphone.

– Ah, le numéro je ne le sais pas par cœur, apportez-moi mon carnet grenat qui est dans le petit secrétaire ! Et ensuite disparaissez, ce que j’ai à dire ne vous regarde pas !

Des propos qui troublent Denise qui se demande si elle ne vient pas de faire une grosse bêtise.

– Allo, Jean-Bernard, c’est tonton Emile…
– Rien de grave ?
– J’en sais rien, je me demande si tu n’as pas encore été faire une connerie.
– Pardon ?
– Il y a un espèce d’agent secret qui est venu me faire chier, il m’a manipulé pour que je lui file l’adresse de l’Archipel. A mon avis il va se pointer là-bas.
– T’as bien fait de me prévenir, je vais prendre mes dispositions…

Moineau interpelle Abranka Woland et Paul Rivière, un blondinet joufflu qui est pour ainsi dire l’un des cadres de la secte

– Nous avons quelques problèmes, les ennemis des Oulmars veulent passer à l’action de façon hostile, il nous faut donc déserter l’archipel pendant quelques jours. Filez à Limoges et prenez une chambre d’hôtel, je vous rembourserai quand le danger sera écarté.

Il prévient ensuite Nalon.

– On actionne le plan de secours ! Tout de suite !
– Qu’est-ce qui se passe ?
– Je vais vous expliquer, mais faisons vite, ça urge !

Et les autres ? Se demandera le lecteur.

En fait, il n’y a personne d’autre, mais cela mérite quelques explications.

Flash-back

Jean-Bernard Moineau est un escroc habile, mais il rêve d’un grand coup. Fasciné par le parcours aventureux de Raël, il rêve de l’imiter, mais ne sait trop comment s’y prendre. Il fait le tour des officines ésotériques de Paris espérant y trouver un contact mais ne tombe que sur des illuminés.

Au « Lys merveilleux », Moineau utilisa sa technique habituelle, pilant volontairement devant le rayon dédié aux extraterrestres, il s’exclama bien fort afin qu’on l’entende :

– Mais comment s’y retrouver dans tout ça ?
– Vous cherchez quoi ? Cru devoir demander le libraire.
– Un ouvrage qui ne raconte pas de conneries sur ce sujet.
– Celui-ci se vend bien…
– Et il est bien ?
– Je ne sais pas, je ne l’ai pas lu.
– C’est pas votre truc ?
– Je n’y connais rien, j’ai hérité de la boutique de mon père, je me contente de vendre. Répondit le libraire d’un air désabusé.
– Le bouquin de Raël, vous ne l’avez pas ?
– Ah, il a écrit un bouquin ! Il a bien réussi son coup celui-ci !
– Je ferais bien la même chose, mais ce n’est pas si simple, il faut un investissement de départ…
– Vous êtes sérieux là ?
– Ben oui, si les gens sont assez cons pour croire à ces conneries, pourquoi ne pas en profiter ?
– Vous m’intéressez là, et concrètement vous verriez ça comment ?

Alors Moineau expliqua et ses talents de baratineur eurent tôt fait de subjuguer le libraire.

– Si vous en êtes d’accord on pourrait s’associer, je m’appelle Michelet, Yannick Michelet.
– 50 – 50 ?
– Ce serait parfait, je ne peux pas vous aider par moi-même mais je peux vous présenter un type, il est plein aux as et il croit dur comme fer aux extraterrestres, si vous arrivez à le convaincre, ça pourrait le faire.

Un rendez-vous fut donc organisé, le type en question la quarantaine, look d’hippie attardé, avec piercing et tatouage se faisait appeler Abranka Woland et vint accompagné de son curateur, Philippe Nalon, un type à l’allure militaire, les cheveux grisonnants coupés en brosse.

– J’ai eu un contact sensoriel de niveau 2 avec les Oulmars, ce sont les habitants de Véga 4. Commença Woland. A relativement court terme leur planète va devenir inhabitable. Ils ont choisi la Terre pour migrer. Mais va se poser un problème d’espace vital. Les terriens devront donc être éliminés, pour cela les Oulmars utiliseront un puissant virus mortel. Néanmoins un certain nombre de terriens devront être épargnés pour des raisons logistiques. Les Oulmars sont immunisés contre leur virus mais ne possèdent pas de vaccin pour les rescapés terriens, ce sera donc à nous de le trouver. J’avoue ne pas savoir comment gérer l’information, C’est dramatique n’est-ce pas ?
– Et si on créait une structure avec quelques fidèles…
– Ce serait génial, mais ça demande de l’organisation.
– L’organisation, j’en ferais mon affaire ! Répondit Moineau, mais en ce qui vous concerne, vous apporterez quoi ?
– J’ai une option d’achat sur un bâtiment dans le Limousin, c’est une ancienne colonie de vacances, 64 chambres et une dépendance, je peux l’acquérir rapidement et la mettre à votre disposition, j’y mets juste une condition, celle de recruter rapidement des biochimistes qui devront œuvrer à l’élaboration d’un vaccin.
– Pas de soucis.
– Il y aura quelques petits travaux à faire. Disons que dans six semaines ce sera prêt.

Effectivement ce fut prêt dans les délais et on passa à la phase 2.

Woland connaissait le producteur de l’émission télévisée « Mystère et réalité » et il sollicita d’y participer. C’est Moineau qui avec ses qualités de conteur reprit les délires soucoupistes de Woland.

L’émission eut son petit succès et une avalanche de courrier arriva que l’on fît suivre aux protagonistes.

Le succès fut aussi rapide qu’inattendu, une cinquantaine de personnes sollicitaient de rejoindre ce qui s’appelait maintenant l’arche de Véga, On expliqua à tous ces braves gens que recevoir les Oulmars et avoir l’honneur de faire partie des rescapés, cela avait un prix et qu’il convenait par conséquent mettre la main au porte-monnaie. Cela ne rebuta pas grand monde et Moineau en bon gestionnaire s’enrichissait l’air de rien, puisque pour lui toutes cette mascarade n’avait que ce but.

Quant aux adeptes, devenus pensionnaires de la secte, Woland et Nalon leur faisaient accomplir maintes pitreries, prières, exercices physiques, ateliers de propagande… Et en plus la baise était encouragée !

Tout allait bien, surtout financièrement à ceci près que Moineau et Nalon se gardaient la plupart des cotisations sans en référer à Michelet. Ce dernier finit par s’en apercevoir, photographia le livre de compte de Moineau (quel idée aussi d’enregistrer ainsi son forfait sur un support manuel ?), s’assura le concours de deux personnes avec lesquelles il avait sympathisé, puis réunit tous les adeptes et se livra à une séance de rétroprojection surprise.

Voyant la tournure des évènements, Moineau et Nalon voulurent intervenir, mais les deux comparses de Michelet les invectivèrent en criant à l’escroquerie

Michelet invita donc les participants à quitter la secte sur le champ, ce que firent une vingtaine d’entre eux, Fou de rage, Woland se précipita sur Michelet et lui éclata l’arcade sourcilière. Choqué par cette attitude la quasi-totalité des membres restant décidèrent de quitter les lieux à leur tour.

Un seul membre resta sur place, un jeune homme blond, pâlichon et en surpoids nommé Paul Rivière et que Moineau avait adoubé comme cadre de la secte.

Et puis il y a Servane…

Servane Lafleur est une journaliste free-lance qui a déjà publié sous pseudonyme et avec un certain succès deux ouvrages sur des sectes bizarroïdes (ce n’est pas cela qui manquent). Pour le moment elle se contente de noter tout ce qu’on demande aux adeptes et elle ignore tout de la présence des chimistes et de leurs laboratoires.

Elle est fort marri de ce qui se passe, se demandant si elle doit rester ou partir. Pas le temps de réfléchir dans ce mouvement de foule, elle choisit de suivre le gros de la troupe tout en se demandant si cette décision est bien la bonne.

Comme tous les bons infiltrés, Servane s’est fait des ami(e)s. Elle espère que la secte va se reconstituer sous l’égide de Michelet, mais cela n’a pas l’air d’entrer dans les intentions immédiates de ce dernier.

Elle n’aime pas Michelet, personnage froid et imbu de sa personne, mais une de ses « amies » est assez proche de lui, ce qui fait qu’elle sait tout ce qu’il y à savoir. Le souci c’est que pour le moment il ne passe pas grand-chose et Servane en est à se demander si elle n’est pas en train de perdre son temps.

Fin du flash-back

Quand Abranka Woland a acquis ce qui est devenu l’Archipel de Véga, le vendeur exigea que la transaction se fasse sans découpe, c’est-à-dire en englobant les dépendances. L’une d’elle située à 800 mètres de là, est en fait une sorte de hangar dans lequel la secte a entreposé du matériel divers et varié (en rapport évidemment avec un éventuel contact avec les extraterrestres). L’unique porte est blindée et les deux fenêtres sont barreaudées..

La porte du laboratoire où se tiennent Béatrice et Oscar Vermeer s’ouvre provoquant la stupeur des deux occupants… Nalon et Moineau entrent, ils ont chacun une arme de poing en mains

– Arrêtez les expériences et faites un peu de rangement, les extraterrestres arrivent ! Leur dit Nalon. On va vous transférer à l’annexe quelques temps par mesure de sécurité..

Sous la menace des armes, Béa et Vermeer suivent leurs geôliers jusque dans la cour et prennent place dans une vieille camionnette qui les conduit jusqu’à une dépendance à l’intérieur de laquelle ont été installé des matelas en fin de vie, des chaises de jardin immondes et une table en formica à l’aspect douteux…

– Mais c’est dégueulasse ici ! S’insurge Béatrice.

– Ce n’est que l’affaire de quelques heures. Vous avez de la flotte et si ça s’éternise on vous apportera à bouffer. Leur précise Moineau.

Restés seuls, ils s’interrogent.

– Ça ne me plait pas, ce qu’il sont en train de faire ! Indique Vermeer
– Faut essayer de s’échapper mais comment faire ?

Comme tout le monde le ferait en pareilles circonstances, ils tambourinent la porte, s’excitent sur les barreaux des fenêtres. En vain, évidemment !

– En faisant un trou dans le mur ? Suggère Béa.
– Avec quels outils ?
– Bon, on va réfléchir ! Mais les autres chimistes qu’est-ce qu’ils ont en fait ?
– Je ne sais pas, je ne comprends pas.

Et à ce moment-là la porte d’entrée s’ouvre, deux types entre deux âges sont invités à entrer dans le local.

Ces messieurs se croient à un congrès et se présentent doctement

– Oscar Vermeer, chef de projet chez Luiggi industrie.
– Louis Paul Dumarais ! Enchanté !
– Ah, j’ai entendu parler de vous, comment avez-vous atterri ici ? Lui demande un grand myope… Je m’appelle Sosthène Mignard, directeur technique chez….

Et ça blablate, et ça discute au lieu d’essayer de trouver un moyen de s’enfuir d’ici. Béatrice est restée dans son coin, indifférentes aux bavardages stériles de ces messieurs.

Un quart d’heure passe et voilà que le dernier binôme arrive. Une femme dans les 40 ans, prénommée Frederika Caruso.et un petit bonhomme qui se présente…

– Michel Tyran, enchanté…

Et ça recommence, présentations, blablas, ce hangar est devenu le dernier salon où l’on cause !

Voici plein de personnages nouveaux qui débarquent tous en même temps. Rassurez-vous je vais m’efforcer de ne pas faire dans la confusion ! (note de l’autrice)

Et soudain, Béatrice a une lumière, elle se dirige vers les cinq chimistes.

– Messieurs dames, si vous voulez m’écoutez un instant.
– C’est-à-dire que nous évoquions… Intervient Sosthène, le myope.
– Oui ben, vous évoquerez plus tard ! Vous voulez sortir d’ici, je suppose ?
– Parce que vous avez peut-être les clés ! Se gausse Sosthène.
– Vous vous croyez drôle sans doute ! Vous ne vous rendez pas compte de la situation. Ces gens-là sont complétement fous, ils sont capables de nous tuer de sang-froid.
– Calmez-vous, on entend que vous !
– Mais tu vas fermer ta gueule, espèce de crétin ! Intervient Vermeer.

Ça lui fait tout drôle à Sosthène qui n’a pas l’habitude de se faire houspiller de la sorte !

– Laissez la parler ! intervint Frederika.
– On est six, on pouvait tous rentrer dans la camionnette… Or il a fallu qu’ils fassent trois voyages, ça veut dire quoi d’après vous ?
– Que les voyages forment la jeunesse ! Répond Sosthène qui trouve sa plaisanterie irrésistible, mais qui ne fait rire personne.

C’est Frederika qui trouve la bonne réponse :

– Ça veut dire qu’ils n’ont pas assez de monde pour surveiller six personnes simultanément !
– Et donc reprend Béatrice, nous sommes en supériorité numérique, donc je propose ceci, quand ils vont revenir, on va les surprendre, dans tout le bordel qu’il y a là-dedans on va bien trouver des trucs pour les assommer et après on se barre.
– Si vous voulez risquer votre vie, ce sera sans moi ! Précise Sosthène, le courageux myope.
– Connard ! Lui lance Vermeer
– Je vous permet pas de m’insulter.
– Je n’ai pas besoin de ta permission et si tu continues à nous faire chier, je t’en retourne une.
– Allons, allons, tout le monde se calme. On va faire comme Mademoiselle a dit ! Intervient Frederika.

Le petit groupe dégotte des tronçons de tuyaux en tungstène assez lourds, chacun (sauf Sosthène) s’en accroche un à la ceinture

C’est Vermeer qui s’improvise stratège…

– Dès qu’on entend la porte s’ouvrir on se met de chaque côté de la porte, Moi et Béatrice à gauche, les autres à droite et on tape dans le tas.
– Et s’ils sont armés ?
– Ils le seront probablement, c’est pour cela qu’il faudra agir très vite.
– Vous êtes dingues, vous allez tous vous faire tuer ! Hurle Sosthène..
– Mais il va la fermer ce con ! S’énerve Frederika.

Le type s’en va bouder dans son coin. Les autres attendent et l’attente est longue, très longue… Plusieurs heures. Ces messieurs dames tuent le temps en parlant de leurs vies professionnelles, des circonstances dans lesquelles ils se sont fait piéger par la secte. Et de plein d’autres choses encore.

Et quatre heures plus tard…

Un bruit de serrure… Tout le monde se met rapidement en position

La porte s’ouvre, Moineau entre le premier, pistolet au poing, Nalon suit, une cagette en plastique dans les bras probablement remplie de victuailles.

– Attention à vous ! Hurle Sosthène.
– Action ! Crie Vermeer qui a du faire l’armée, jadis.

Et en deux temps, trois mouvements les deux responsables de la secte se retrouvent dans les pommes.

– Vite on file ! Indique Vermeer.

La petite compagnie se dirige vers la camionnette, Sosthène se résout à les rejoindre.

– T’as failli faire tout foirer, espèce de connard ! L’invective Vermeer en lui éclatant le nez, maintenant démerde-toi tout seul, on a pas besoin de toi.
– Fasciste !

La camionnette trace la route, puis s’arrête trois kilomètres plus loin, il faut bien faire le point !

– On fait quoi ? demande quelqu’un. Toutes mes affaires personnelles sont restées là-bas.
– On va porter plainte à la gendarmerie de Limoges. Il vont forcément intervenir et ils récupèrerons nos affaires au passage.
– On a même pas un peu de fric pour faire quoi que ce soit…

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Mercredi 23 juillet 2025 3 23 /07 /Juil /2025 16:37

Martinov 29 – L’archipel de Véga – 3 – Oscar Vermeer par Maud-Anne Amaro
mast ejac

Béatrice se fait une raison, quand on est chez les fous, inutile de les affronter frontalement… Elle se dit qu’elle trouvera bien une occasion de fausser compagnie à ces illuminés.

– Maintenant passons au concret. Vous avez bien sûr deviné que notre démarche auprès du professeur Martinov était un leurre, en fait nous recherchons des bons chimistes. Nous en avions cinq, avec vous ça fera six, cela devrait être suffisant. Vous travaillerez tous en binôme, en ce qui vous concerne vous travaillerez avec le professeur Oscar Vermeer qu’on ne va pas tarder à vous présenter. Vous êtes notre prisonnière et ne cherchez pas à vous échapper d’ici, c’est tout bonnement impossible. Vous serez bien traitée, mais si vous ne jouez pas le jeu, nous saurons être intraitables. Conduisez-la au labo n° 3 !
– Hé ! C’est possible de bouffer un morceau ?
– Bien sûr, le professeur Vermeer vous expliquera la procédure.

Vermeer est un grand escogriffe, cheveux blonds plaqués sur la tête.

– Béatrice Clerc-Fontaine, Bonjour Monsieur.
– Enchanté ! Même si j’aurais préféré que cette rencontre se fasse en d’autres circonstances.
– Je suppose que vous n’êtes pas ici de votre plein gré ?
– Je me suis fait piéger bêtement il y a deux mois et maintenant je suis enfermé ici.
– Il doit y avoir un moyen de s’échapper, non ?
– Pour le moment je ne l’ai pas trouvé et ce n’est pas faute d’avoir cherché, croyez-moi ! La porte du labo est blindée et verrouillée électroniquement.
– Et nos chambres ?
– Mais tout est ici ! Vous voyez cette porte au fond, elle donne sur un petit studio, chambre, salle de bain, chiottes et coin cuisine.
– On peut aller voir ?
– Bien sûr !

Béatrice s’étonne de ne voir qu’une seule chambre.

– Elle est où, l’autre ?
– Il n’y en a pas d’autres, nous devrons dormir côte à côte, ce sont des lits jumeaux, pas trop confortables… du bas de gamme pour colonies de vacances !
– Eh bien, j’espère vous ne ronflez pas ! Et ça c’est quoi ?
– Un petit monte-charge, c’est pas là que la bouffe arrive, et si on a besoin de quelque chose de particulier, ça passe par là aussi !
– Autrement dit personne ne passe par la porte d’entrée.
– Disons que c’est assez rare !
– Et à quelles occasions par exemple ?
– Au début de ma présence ici j’avais un binôme, le professeur Coulmes, qui a pété les plombs et qui a cru malin de déglinguer la tuyauterie. Ils sont rentrés à cinq ou six là-dedans, ils l’ont embarqué, je n’ai jamais revu mon binôme !
– Bon, on va réfléchir, je suis persuadée qu’on peut trouver un moyen… Mais dites-moi… les travaux qu’ils nous demandent…
– On est en plein délire ! Comment voulez-vous que l’on trouve un vaccin alors que la maladie qu’il est censé protéger nous est inconnu. ?
– En, effet !
– J’ai donc eu une conversation en ce sens avec Nalon…
– Il est venu ici ?
– Non ça s’est passé par interphone. Et vous savez ce qu’il m’a répondu ? Qu’il fallait trouver un vaccin universel ? C’est n’importe quoi, le mec qui trouverait ça, c’est le prix Nobel direct !
– Donc vous faites quoi ?
– Je fais semblant, que voulez-vous que je fasse d’autre, j’ignore ce que font mes quatre collègues, nous n’avons aucun contacts entre nous.
– Vous travaillez toute le journée ?
– Je fais semblant toute la journée, de temps en temps, Nalon me demande si j’avance, je lui répond n’importe quoi.
– On est surveillé ? Il y a des caméras, des micros ?
– Pas à ce que je sache ! J’ai voulu m’en assurer et j’ai fait semblant de tomber dans les pommes, je suis resté couché par terre pendant presque une demi-heure, personne n’est venu.
– Et les loisirs ?
– On m’a laissé une petite radio, mais ça m’énerve, il y a trop de pub, sinon je leur ai demandé des bouquins, ils m’ont refilé Les Trois Mousquetaires, c’est pas si mal !.

Béatrice réfléchit quelques instants avant de proposer :

– J’ai peut-être une idée, on confectionne un gaz paralysant ou quelque chose dans le genre, on trouve un prétexte pour faire venir les mecs, on se masque, on leur balance le produit et…
– Ça ne marchera pas, quand ils sont venus chercher mon binôme, ils étaient tous masqués.
– Bon on va réfléchir, je mangerais bien un petit truc, on fait comment ?

Vermeer lui expliqua que ça se passait par l’interphone, Béa pu ainsi se commander deux œufs au plat, du fromage et une pomme.

– Et puis un verre de vin rouge !

Le tout arriva par le monte-charge à l’exception du vin remplacé par du jus d’ananas… Ces gens-là ne servent pas d’alcool !

– J’aimerais mettre quelque chose au point… se mit à balbutier Vermeer.
– Ben je vous écoute.
– Vous êtes une belle femme, et moi, je suis sevré…
– Oui bon, je crois avoir compris, sachez que si vous me sautez dessus, je sais parfaitement me défendre.
– Non, non, ne vous méprenez pas, je ne suis pas de ce genre-là !
– Alors il est où le problème ?
– Je pense simplement que la cohabitation risque d’être parfois difficile, je ne voudrais pas que vous soyez fâchée si parfois je vous regarde disons…
– Tant que c’est avec les yeux, je m’en fous.
– Je peux vous poser une question ?
– Et si je vous dis non, vous allez faire quoi ? Allez posez ! Répondit Béatrice en soupirant d’exaspération.
– Je suppose que je ne suis pas votre genre d’homme ?
– C’était ça la question ?
– Ben oui !
– Ben non vous n’êtes pas mon genre d’homme, pas du tout même ! Mais si vous le voulez bien, on va arrêtez les conneries, et je vais être très claire. Si ça peut vous faire du bien de me voir à poil, je peux vous accorder ce plaisir et si je suis de bonne humeur je peux même vous branler la bite. Mais ce sera purement physique, je ne serais jamais votre amante.

Il en est sidéré, Oscar Vermeer !

– Oh, ben vous alors !
– Ça vous en bouche un coin, n’est-ce pas !
– Parlons d’autre chose !
– Pour que vous reveniez à la charge dans une heure ou demain ? Je ne plaisantais pas, vous voulez me voir à poil maintenant ?
– Vous ne donnez pas cette peine !
– Ne soyez donc pas hypocrite, ça ne sert à rien ! Je ne me considère pas comme une femme facile, mais je suis très décontractée sur les choses du sexe.

Vermeer ne sait quoi répondre, et donc il ne répond pas.

– Allez donc vous assoir, je vais me déshabiller.
– Je m’assois là ?
– Où vous voulez ! Et si vous voulez vous mettre à l’aise, ça ne me dérange pas

Il s’assoit mais ne se met pas « à l’aise ».

– Je ne vais pas vous faire un strip-tease, je ne n’ai pas eu de formation pour ça, mais je vais essayer de vous faire plaisir.
– C’est gentil ! Balbutie-t-il.

Béatrice retire son pantalon, puis son haut, la voilà donc en soutif et petite culotte. Elle fait un petit tour sur elle-même afin que l’homme puisse contempler le verso.

– J’enlève quoi maintenant, le haut ou le bas ?
– C’est comme vous voulez ?
– Non c’est à vous de dire !
– Alors le haut !
– Tous les mêmes, les bonhommes, il veulent toujours voir des nichons !
– Euh…
– Mais vos désirs sont des ordres, cher monsieur, mais je vais vous mettre à contribution… Ne bougez pas, j’arrive.

Béatrice s’approche de l’homme, puis lui tourne le dos !

– Et maintenant tu dégrafes ! Pardon pour le tutoiement mais vu les circonstances…
– Pas grave ! Répond Vermeer en essayant tant bien que mal de faire sauter les agrafes. Oh là là, je ne suis pas doué, n’est-ce pas ?
– Ce doit être l’émotion !

Béatrice s’amuse de la gaucherie de son codétenu, mais n’en fait rien paraitre, son intention n’étant pas de l’humilier..

Après plusieurs tentatives infructueuses, il réussit enfin son dégrafage. Il en est tout content, le monsieur ! Du coup Béatrice se retourne et lui en fout plein la vue !

– Alors ça te plait ? C’est pas mal, n’est-ce pas ?
– Vous êtes très belle !
– N’exagérons rien, mais je ne me plains pas ! T’as le droit de toucher, juste un peu !
– C’est vrai, je peux ?
– Puisque je te le dis ! Mais tu touches avec délicatesse !

Fou d’excitation, Vermeer, se jette sur les nichons de Béatrice comme la foudre sur un paratonnerre. Il voudrait bien les malaxer mais n’ose pas, alors la caresse reste à fleur de peau.

– Les tétons, je peux ?
– T’es gourmand, toi ! Mais vas-y !

Et voilà notre homme en train de lécher, de sucer, et contre toute attente une certaine excitation commence à envahir notre héroïne préférée.

– Hum c’est bon ce que tu me fais !

Vermeer ne répond pas, mais n’empêche qu’il est flatté dans son égo. Béatrice lui porte la main à la braguette.

– On dirait que ça bande là-dedans !
– Euh…
– Fais-moi voir ça !
– Vous croyez ?
– Allez sors-moi ta bite, je veux la voir !

L’homme défait la ceinture de son pantalon, il le baisse, le caleçon suit le même chemin.

– Oh ! En voilà une jolie bite !

Martinov2903Et c’est vrai qu’elle a de l’allure, bien bandée, le gland violacée, elle en a l’eau à la bouche, Béatrice ! Elle s’en empare, esquisse quelques mouvements de masturbation, puis sans crier gare la fourre dans sa bouche.et commence une fellation en règle, et au bout de quelques instants :

– Je t’aurais bien demandé de me baiser, mais je suppose qu’on n’a pas de capotes, ici ?
– Ben non !
– Et si on n’en demande ?
– C’est peut-être pas utile, je suis sain !
– Désolé mais il y a des risques que je ne prends pas !

Béatrice s’approche de l’interphone.

– Allo ! C’est possible d’avoir des préservatifs ?
– Combien ? Demande la voix à l’autre bout.
– Une boite !
– Un instant.

Vermeer est abasourdi

– Je n’aurais jamais osé ! Dit-il.
– Ben t’as tort, faut toujours oser !

Et cinq minutes plus tard le monte-charge délivrait la petite boite demandée.

– Super, on va pouvoir reprendre, je te suce un peu pour que tu bandes bien et ensuite tu vas m’enculer !
– Je n’ai jamais fait ça !
– Eh bien ce sera une première, comme ça tu pourras faire un vœux !
– J’ai peur de mal m’y prendre !
– Bon c’est fini tes postures de jeune fille ! On va lubrifier un peu, et ensuite tu rentres et tu bouges, c’est quand même pas compliqué. Allez, je t’enfile la capote ou tu le fais tout seul ?
– Si vous pouviez le faire ?

Elle le fait donc, puis subodorant que l’homme aurait peut-être des hésitations à lui lécher le trou du cul se charge elle -même de la lubrification en humectant son anus de ses doigts imbibés de salive.

– Allez vas-y Oscar, (je peux t’appeler Oscar ?) encule-moi, je suis prête.

Lequel Oscar se demande s’il va y arriver, sa bite se pointe à l’entrée de service. Une poussée et ça rentre de suite, faut dire que c’est loin d’être la première queue qui lui pénètre dans le dernière à Béatrice..

Et le voilà qui s’agite comme un beau diable, il coulisse comme un piston de locomotive… Mais trop d’excitation contenue font qu’il est incapable de tenir la distance. Il jouit en meuglant et se retire avec un air idiot.

– C’est pas mal mais tu ne m’as laissé le temps de jouir alors tu vas te rattraper !
– Non, on va peut-être en rester là !
– Mais dis donc tu ne vas tout de même pas me laisser me palucher toute seule, tu peux bien me lécher un peu, tu me dois bien ça ! Proteste Béatrice en s’asseyant sur le plan de travail, jambes écartées. Allez, au boulot !

Vermeer ne sait comment se dérober à cette invitation lubrique, aussi vient-il entre les cuisses de Béatrice et se met à lécher.

– Un peu plus haut, Oscar, un peu plus haut !

Le fait est qu’il s’y prend comme un manche !

– Le clito, lèche mon clito !

Il n’y est toujours pas et Béa est obligé de lui montrer où est-ce qu’il se situe… Alors évidemment après ça va mieux et notre petite chimiste peut se laisser aller à son plaisir.

Vermeer se reculotte, un peu penaud !

– Tu dois te dire que je ne suis pas très doué ! Bredouille-t-il.
– Mais non c’est simplement l’émotion ! Tempère Béa.

A Louveciennes, Martinov, Gérard et Florentine tentent de faire le point avec les éléments qu’ils possèdent. Mais ils n’ont pas grand-chose.

Ils ont bien le numéro de téléphone de Moineau mais évidemment ça ne répond pas.

– Pas la peine de s’acharner sur cette piste-là, le téléphone a dû être acheté juste pour l’opération. Quant à l’adresse elle est probablement bidon, j’irais voir quand même mais je n’y crois pas une seconde. Indique Gérard.
– Mais pourquoi s’en prendre à Béatrice ?
– Il y a toujours des gangs qui recherchent des chimistes, ne serait-ce que pour fabriquer de la drogue, de la méthamphétamine ou d’autres saloperies…
– Autrement dit, des gens dangereux !
– Ben oui ! J’ai peut-être une idée, t’as fait une photocopie du chèque de banque.
– Oui, c’est dans le dossier.
– Je vais aller voir la banque émettrice avec ma carte de la DGSE, je vais essayer de les bluffer, du coup on aura les vraies coordonnées de ce Moineau.

A l’agence bancaire les choses ne sont pas simples, la guichetière en appelle à son responsable qui ne veut pas se mouiller et sollicite l’avis du directeur qui ne se presse pas du tout pour sortir de son bureau.

– Je regrette, monsieur, sans commission rogatoire, je ne peux accéder à votre demande. Déclare le bonhomme avec morgue et suffisance.
– Vous devriez savoir que les informations concernant les chèques de banque se sont pas couvertes par le secret bancaire. De plus, il s’agit d’une affaire touchant la sécurité nationale. S’il se passe quelque chose de grave, comptez sur moi pour faire fuiter dans la presse que des informations essentielles n’ont pas été recueillis à temps par la faute d’un cadre de banque psychorigide.
– Baissez d’un ton, monsieur !
– Bon, vous me refilez ce renseignement ? Je ne vous demande pas la lune, à ce je sache !
– Pfff. Je veux bien vous satisfaire à titre tout à fait exceptionnel, mais je vais prendre photocopie de votre carte d’identité et de votre carte de la DG machin.
– DGSE !
– C’est ce que je voulais dire.

Après ces formalités, le directeur tripote son ordinateur….

– Voilà, le tireur s’appelle Emile Chevron, 34 avenue Mac Mahon, à Paris, un excellent client à qui nous n’avons jamais rien eu à reprocher.
– Je n’en doute pas, je note ça et je vous fous la paix…

Muni de cette information, Gérard rejoint Louveciennes où il imprime une fausse lettre d’accréditation d’agent de recensement, puis se rend à l’adresse indiquée en compagnie de Florentine.

– Ça risque d’être chaud, on va d’abord reconnaitre les lieux, on ne tente rien aujourd’hui sauf si on constate une opportunité.

Il faut se présenter à l’interphone.

– Fernandez, service du recensement.
– Monsieur Chevron ne peut pas vous recevoir, il se repose…Répond une voix féminine.
– Ce n’est pas grave, nous n’avons pas besoin de le rencontrer personnellement, vous êtes une personne de sa famille, je suppose ?
– Non, je suis son aide-soignante !

Oups !

– Bon, ça va prendre juste cinq minutes, vous nous ouvrez, s’il vous plait.

Elle ouvre.

L’aide-soignante est particulièrement gironde, jeune et jolie, châtain clair, poitrine conséquente sous un décolleté généreux. Une petite coiffe blanche insolite complète ce tableau inattendu.

– Bien, ce ne sera pas long, combien de personnes vivent ici ?
– Uniquement Monsieur Chevron.
– Ah, et en ce moment il y a combien de personnes ici ?
– Moi et Monsieur Chevron.

Et c’est à ce moment qu’on entend un cri provenant de la chambre.

– Gisèle, vous parlez à qui ?
– C’est le recensement, monsieur Chevron.
– Foutez-les dehors !

En un éclair Gérard a pris une décision.

– Surveille la meuf, moi je reviens ! Souffle-t-il à l’oreille de Florentine

Et il se dirige vers la chambre

Oups

Là où il croyait tomber sur Moineau, il découvre un vieillard en bonnet de nuit.

« C’est quoi ce cirque ? »

Alors changement de tactique.

– Salut Papy, je ne suis pas un agent du recensement mais un agent de la sécurité du territoire. Alors juste une question, reconnaissez-vous avoir demandé à votre établissement bancaire un chèque de banque de 5 000 euros.
– Et alors, c’est interdit ?
– Non, mais c’est louche !
– Foutez-moi le camp.
– Dites-moi qui est à l’origine de cette demande et je vous laisse tranquille.
– Gisele, foutez-moi ce connard à la porte.
– Je ne peux pas monsieur, il y a une vilaine barbouze qui me menace avec un pistolet.
– Bon alors Papy, t’accouche ?
– Et vous me foutrez la paix après ?
– Promis, juré, craché !
– C’est mon neveu qui me l’a demandé, il m’a expliqué que c’était en rapport avec sa fondation.
– C’est qui votre neveu.
– Jean-Bernard Moineau ! Un brave garçon, je dirais même un saint homme, je ne vois pas pourquoi vous lui cherchez des noises ?
– Et cette fondation, c’est quoi ?.
– L’archipel de Vega !
– Et c’est où ça !
– Je ne le sais pas par cœur, demandez à Gisèle, c’est dans le petit secrétaire, il y a un carnet grenat…
– Merci Papy, rendors-toi et fais de beaux rêves.

Et Gérard quitte la chambre en refermant la porte derrière lui.

– Laissez cette porte ouverte !
– Ta gueule !

Il suffisait maintenant de feuilleter le carnet grenat en question…

L’archipel de Véga, lieu-dit le Jonc d’or, Haute Vienne.

– Bon, Gisèle je peux vous appeler Gisèle ?
– J’ai rien fait !
– Moi non plus. Parlons un peu de vos activités, vous êtes aide-soignante, c’est ça ?
– Ben oui !
– Il est malade, Chevron ?
– Non mais il est vieux, il a besoin d’assistance pour faire sa toilette, s’habiller…
– Et il vous a demandé de faire tout ça en tenue sexy ?
– Ça ne me coute pas grand-chose et j’ai droit a de bons pourboires ! Mais pourquoi cette question ? Vous jouez aux gardiens de l’ordre moral ?
– C’est juste de la curiosité… Est-ce qu’il vous parle de L’archipel de Véga.
– Oui quand ça lui prend… Mais j’écoute que d’une oreille, ça ne m’intéresse pas trop !
– Mais moi ça m’intéresse, essayez de vous souvenir de ce qu’il vous a raconté.
– C’est très confus, c’est une sorte de secte, ils attendent la venue des extraterrestres, un peu comme la secte de Raël.
– Et les rapports entre Chevron et son neveu ?
– Vous voulez vraiment savoir ? Je vais être très franche, son neveu est tout le temps en train de lui soutirer du fric, j’ai essayé de mettre en garde monsieur Chevron, j’aurais mieux fait de me taire, il m’a engueulé comme pas possible. J’ai même failli l’abandonner à son sort, mais que voulez-vous, les pourboires je m’y suis habituée. Et si vous me trouvez salope, je m’en fiche complétement !

Florentine s’approche de Gérard et lui souffle quelque chose à l’oreille.

– Hum, tu as raison ! Dites-moi Gisèle, le week-end vous vous faites remplacer ?
– Evidemment.
– Alors prenez votre téléphone, inventez un truc et dites que vous ne pourrez pas assurer votre service pendant disons une semaine.
– Il n’en est pas question !
– Je vous rappelle que nous sommes la sécurité du territoire, je vous propose une procédure à l’amiable, sinon nous sommes en droit de vous coffrer pendant huit jours, c’est vous qui voyez.
– Mais c’est quoi ce cirque je n’ai rien fait de mal !
– Bon, s’il vous plait, prenez votre téléphone et faites-vous remplacer, je veux que votre remplaçante soit là dans une heure.
– Non, mais attendez, j’aimerais comprendre quand même ! Rouspète l’aide-soignante.
– Il n’y a rien à comprendre, vous êtes volontairement ou non, impliquée dans une sale affaire… Nous allons nous rendre le plus tôt possible dans la Haute Vienne et on compte sur l’effet de surprise. Je ne veux pas prendre le risque que ces gens soit prévenus de notre arrivée.
– Mais je ne dirais rien, juré, craché, vous pouvez avoir confiance
– Non, justement dans notre métier nous ne faisons confiance à personne.
– Et vous n’avez pas peur que monsieur Chevron téléphone à son neveu ?
– Non parce que vous allez lui piquer son portable et pas plus tard que tout de suite.

Gisèle n’a d’autres choix que d’obéir et revient avec le téléphone de Chevron.

– Et c’est quoi maintenant la suite des réjouissances ? Demande-t-elle.
– On attend la remplaçante et on file à Limoges
– Et moi ?
– Vous venez avec nous !
– Ça va pas, non ?
– Si, si !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Mercredi 23 juillet 2025 3 23 /07 /Juil /2025 16:28

Martinov 29 – L’archipel de Véga – 2 – Béatrice kidnappée par Maud-Anne Amaro

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Gérard et Florentine sont arrivés vers 18 heures. Ils ont apporté une bonne bouteille et des fleurs.

Bisous, bisous, l’ambiance est bon enfant.

– Faites gaffe, leur dit Béatrice sur le ton de la plaisanterie, notre cher professeur est en rut.
– Non c’est vrai ? Répond Gérard !
– Elle est gentille mais elle raconte n’importe quoi.
– On va vérifier ! Reprend Gérard en lui touchant la braguette. Non ça me parait calme là-dessous !
– Remarque, si tu continues à me tripoter, ça ne va plus être calme ! Précise Martinov.
– Je dois prendre ça comment ?
– Comme tu veux !

Du coup Gérard retouche la braguette du professeur mais cette fois la main s’active, ce qui évidemment fait bander notre vert professeur.

– Hé, les garçons vous n’allez pas commencer à faire des cochonneries ? Intervient fort hypocritement Florentine.

Fort hypocritement, disons-nous, car voir deux hommes se faire des choses est une situation qui l’a toujours excité. Et comme Béatrice est dans le même état d’esprit, on sent que l’ambiance commence à chauffer.

Florentine pose sa main sur le sein gauche de Béatrice par-dessus son tee-shirt, le pelote un tout petit peu, cherche le téton, le trouve et le pince.

Les visages des deux femmes se rapprochent, les lèvres se touchent, les bouches s’ouvrent et c’est maintenant le french-kiss bien baveux.

Martinov2902

Béatrice entraine Flo sur le divan où elles continuent à se bécoter en mode débraillé

Et pendant ce temps-là, Gérard a sorti la bite du professeur et l’a englouti dans sa bouche. Et il se régale, ce grand coquin ! Au bout d’un moment Martinov lui fait comprendre qu’il aimerait qu’on invertisse les rôles..

Pas de soucis, Gérard se redresse.

– On va monter dans ma chambre, on sera plus à l’aise ! Propose le professeur.
– D’accord on y va, vous venez aussi les filles ?
– On arrive, on arrive !

On se met à l’aise, on se débarrasse des vêtements superflus (y compris les soutifs contrairement à ce qui se passe dans les films américains !)

Certes le lit du professeur est un lit de taille standard pour deux personnes, soit 140 de large. N’empêche que quatre personnes là-dessus, ça fait trop de monde, alors, on se serre, on se gêne, on se bouscule, mais finalement on rigole et on s’adapte.

Béatrice et Florentine sont parties pour un soixante-neuf infernal (et ça en occupe de la place sur un lit de 140 !) Pendant que Martinov se régale de la bonne bite bien bandée de Gérard.

Quelques minutes plus tard alors que les deux femmes commencent à gémir de plaisir, le professeur cesse sa fellation et après avoir indiqué à son partenaire que les préservatifs sont toujours dans le tiroir du chevet, se place en levrette, offrent généreusement son cul..

Pensez-vous que Gérard va baiser le professeur come un sauvage ? Non, il sait faire preuve de délicatesse et commence à faire feuille de rose à cet anus accueillant. Martinov n’a rien contre, il adore qu’on lui lèche la rondelle. Puis sentant que le moment est venu et après s’être recouvert, il encule son ami d’une poussée énergique avant de coulisser comme il se doit..

Action ponctuée par les cris de diablesses en furie de Béa et de Flo qui jouissent comme des malades, avant de s’enlacer tendrement.

Une ambiance qui semble stimuler Gérard qui accélère sa cadence, qui transpire, qui souffle comme un bœuf et qui éjacule avant de se retirer et de se débarrasser de sa capote.

Béatrice ne peut alors s’empêcher d’aller nettoyer cette bite pleine de sperme, de sa petite bouche gourmande.

– Et moi, tu m’encules pas ? Minaude-t-elle.
– Faut que je récupère un peu, je boirais bien un verre de flotte !
– Descends te servir dans le frigo lui ! Répond Martinov.

Florentine s’est approchée du professeur.

– Alors mon Dédé (ben oui, le professeur Martinov se prénomme André) tu ne vas pas rester comme ça, avec ta bite à la peine ! Tu voudrais que je te fasse quoi, une branlette, une sucette ?
– Fais pour le mieux !

Alors Florentine s’empare du sexe du professeur et se met à le branler frénétiquement.

– Suce-moi, suce-moi ! Implore-t-il.
– Mais oui, mon Dédé !

Elle ne se contente pas de sucer, sa main droite est passé derrière et un doigt inquisiteur vient lui titiller le trou de balle.

A ce régime, Martinov ne peut plus retenir son plaisir et éjacule d’abondance dans la bouche de le belle Florentine qui aval tout d’un air satisfait.

Ce petit spectacle a émoustillé Gérard qui se masturbe nonchalamment. Et le voilà bientôt prêt à repartir pour un tour.

– Allez Béa, donne-moi ton dargeot que je mette ma bite au chaud !
– C’est de la poésie ?
– Je ne sais pas mais que tes fesses sont bien jolies !
– Tu peux entrer, c’est libre-service !
– Un bisou d’abord, un gros bisou sur l’anus !
– Mais bien sur mon Gégé, régale-toi !

La feuille de rose est rapide, Damme, il est excité comme un poux le Gégé ! Une capote, et hop ça rentre et ça bouge.

Et bientôt Béatrice se met à couiner de plaisir et à débiter des insanités.

– Oh que c’est bon de se faire enculer ! Continue, défonce-moi la pastille !

Bien sûr qu’il continue, et comme tout à l’heure, il transpire à grosses gouttes, se demandant s’il va finir par jouir. Il s’arrête quelques instants pour reprendre son souffle…

– Ne t’arrête pas !
– Je ne m’arrête pas, je fais une pause.
– Si tu n’y arrive pas, c’est pas grave, ce sont des choses qui arrivent !

Il ne faut pas lui dire ça à Gérard, il a beau dire un peu partout qu’il n’est pas macho, mais là il est vexé dans son honneur de mâle dominant et du coup repart de plus belle en allant chercher des ressources on ne sait où.

Florentine s’inquiète de voir son compagnon le sang à fleur de peau, la respiration saccadée.

– Laisse tomber, Gérard, Béatrice ne t’en voudra pas !
– Je viens, je viens !

Effectivement il est tout proche de prendre son pied, et il termine en hurlant comme un cerf pendant sa nuit de noces, mêlant sa voix à celle de Béatrice qui vient de jouir du cul.

– J’ai soif ! Dit Gérard provoquant le rire de toute la petite assemblée
– Tu veux ma pisse ? Lui propose Béatrice le plus sérieusement du monde.
– Non, je vais descendre boire un verre d’eau gazeuse !
– Moi, je la veux bien ! Intervient Florentine !*
– Oh, toi, t’es une grosse coquine !
– Coquine, mais pas grosse !
– Viens ma belle !

Les deux femmes gagnent la salle de bain, Florentine s’assoit par terre et ouvre la bouche. Béatrice avait une grosse envie, ça dégouline un peu partout sur les seins, sur le ventre, enfin partout quoi, mais surtout dans la bouche… et la Florentine, elle se régale.

Un gros bisou après ça et tout le monde redevient sage !

Béatrice avait craint que le chèque de banque soit trafiqué, mais il fut encaissé normalement.

Et le jour suivant Béatrice et Gérard prenaient la route de Chartres. Moineau les attendait comme convenu devant la gare.

– Gérard Petit-Couture, mon compagnon qui a tenu à m’accompagner. le présente-t-elle.
– Enchanté, on m’avait parlé d’un expert ! Répond Moineau qui manifestement est loin d’être si enchanté que ça par cette présence.
– Je suis un expert en alliages métalliques ! Répond Gérard se raccrochant aux branches.
– Super ! Répond Moineau qui n’en croit pas un mot. Vous êtes venus comment ? En voiture ou par le train ?
– En voiture, on est garé un peu plus loin, là-bas.
– Ah, c’est parfait, j’habite un peu en dehors de la ville, je vous propose de me suivre, mais auparavant, j’ai quelques détails, disons contractuels à finaliser avec Mademoiselle Béatrice, les papiers sont dans ma voiture, c’est l’affaire de dix minutes, vous nous attendez…

Ni Béatrice, ni Gérard ne voient malice dans cette proposition. Ce dernier regagne sa voiture tandis que Béa suit docilement Moineau jusque à son véhicule.

– Voilà, je vous propose deux petites modifications mineures au contrat… ça ne devrait pas pose problème…
– Mais monsieur Moineau, pour l’instant il n’y a pas de contrat, nous sommes juste venus jeter un coup d’œil comme vous nous l’aviez suggéré.
– Oui, mais comme je n’ai aucun doute sur le fait que nous allons faire affaire, autant régler les petits détails sans attendre… si vous pouviez fermer la portière, on va gêner…

Béatrice ne voit pas trop en quoi la portière gênerait, mais la referme néanmoins.

– Je vais me garer un tout petit peu plus loin, on sera mieux ! Déclare Moineau qui démarre le véhicule et sort du parking.
– Oh vous faites quoi ? Gérard ne nous suit pas.!

Moineau sort alors d’on ne sait où une matraque en caoutchouc et assomme carrément la pauvre Béatrice.

Gérard ne réalise pas la situation de suite.

– Mais qu’est-ce qu’ils foutent ?

Quand il voit la voiture sortir du parking il ne comprend pas.

– Mais quoi, ils ne m’attendent pas ?

Il sort à son tour du parking, mais il n’a pas été assez rapide, la voiture de Moineau est déjà loin.

Désemparé, il téléphone à Bea, qui bien sûr ne répond pas. Moineau en profite pour lui subtiliser son portable et le jeter hors du véhicule.

« Un coup fourré, c’était un coup fourré… » S’exclame Gérard qui dans la foulée prévient Martinov.

– …Je te rejoins à Louveciennes, on va voir ce qu’on peut faire, annule tous tes rendez-vous et rassemble tout ce qui peut permettre de localiser ce Moineau.

Moineau s’est arrêté sur le bord de la route, juste le temps de passer la ceinture de sécurité autour de Béatrice qui est toujours sans connaissance, il en profite pour lui ligoter les poignets à l’aide d’un lien de serrage. Il lui administre ensuite une piqure pour l’endormir davantage.

Ce n’est que trois heures plus tard que Béa émerge.

– Putain, j’ai un de ces maux de tête… on est où ? Et pourquoi je suis attachée ?
– Calmez-vous dans une heure on sera arrivé…
– Mais répondez à mes questions, bordel ?
– T’auras toutes les réponses dans une heure !
– Non je les veux maintenant. Et arrêtez de me tutoyer ! Je ne suis pas votre copine !
– Si tu fermes pas ta gueule, je vais être obligé de te bâillonner.

Béa aperçoit alors le panneau sur la route : Limoges 70 km.

– Limoges ? Qu’est-ce qu’on va foutre à Limoges ?
– Acheter de la porcelaine ! Répond Moineau se croyant très drôle.
– J’ai envie de pisser.
– Retiens-toi !
– Je peux pas, je vais faire sur moi.
– Si tu me salis ma banquette, je te fous trois baffes.
– Abruti !

Béatrice parvient à prendre sur elle pour se retenir, mais c’est dur.

Moineau sort de l’autoroute 19 km avant Limoges et s’engage dans des routes tortueuses et peu fréquentées.

– Bon, je vais peut-être pouvoir pisser maintenant ?
– Mais bien sûr princesse, je vais me garer ici.

Moineau sort de la voiture et s’en va pisser contre un arbre, puis ouvre le coffre, en extrait une serviette qu’il parvient à glisser sous les cuisses de Béa

– Allez ma jolie, soulage-toi !
– Mais je vais inonder mon pantalon !
– On s’en tape !
– Vous êtes cinglé !

Elle ne peut plus se retenir et ouvre les vannes, moullant culotte et pantalon en plus de la serviette.

La voiture arrive au niveau d’un lieu-dit « le Jonc d’or » et pénètre dans une vaste propriété dont on ignore la destination première mais qui servait ces derniers temps de dortoirs pour colonies de vacances.

Deux individus libèrent Béatrice de ses entraves et la font sortir de la voiture. On la conduit ensuite à l’intérieur.

Dans une pièce décorée de motifs abscons trône une espèce d’emplumé sexagénaire chauve uniquement vêtu d’un pagne en cordes et paré de bijoux en toc.

Celui-ci regarde Béa d’un signe approbateur et fait un signe de connivence à son voisin de droite.

Bizarre, celui-ci, pas très grand, très brun avec une peau très pâle, le visage respirant la suffisance.

– Je suis Philippe Nalon, l’ambassadeur plénipotentiaire des Oulmars et voici le seigneur Abranka Woland, poursuit-il en désignant l’emplumé.

Béatrice ne répond pas, que voudriez-vous qu’elle réponde d’ailleurs, mais se demande chez quels genre de cinglés elle a atterri.

– Je vous explique la situation ! Reprend Nalon, vous n’allez pas croire un mot de ce que je vais vous dire mais qu’importe, il faut bien contextualiser le travail que vous allez devoir effectuer.
– Le travail ? Quel travail ? vous vous figurez quand même pas que je vais travailler pour des gens qui m’ont kidnappé ? Je ne suis pas votre esclave !
– Taisez-vous donc ! Ridicule créature !
– Vous savez ce qu’elle vous dit, la ridicule créature ?
– Bâillonnez-moi cette salope, sinon on ne va jamais y arriver.

Les gardes obéissent sur le champ et la pauvre Béa est bien obligée de se taire.

– La planète des Oulmars vit ses derniers moments, Véga, l’étoile autour de laquelle elle gravite ne va pas tarder à la bruler. Il faut donc qu’ils émigrent vers une planète de substitution. Cette planète sera donc la Terre. Seulement il n’y a pas la place pour 8 milliards de terriens et 3 milliards d’Oulmars. Les terriens seront donc éradiqués à l’aide d’un virus mortel à propagation rapide. Néanmoins une petite partie devra être épargnée pour des raisons diverses, ça ne devait pas excéder les 100 000 unités. Pour ce faire il nous faut donc un vaccin. Et c’est sur l’élaboration de ce vaccin que vous allez travailler.. Je suppose que vous avez des tas de questions ! Gardez les pour vous, nous ne répondrons pas. Nous allons vous retirer le bâillon, mais attention si vous n’êtes pas sage on le remettra.

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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