Samedi 25 octobre 2025 6 25 /10 /Oct /2025 11:03

Stoffer 7 – La structure diabolique – 1 – Une mystérieuse découverte par Nicolas Solovionni
stamp transblack

Principaux personnages

Ajas Stoffer : capitaine du Rosamonda, propriétaire du cabaret, « le diable rose » et narrateur de l’épisode
Dyane Makaya : seconde de vaisseau à bord du Rosamonda et propriétaire d’un salon de massage de luxe
Nadget M’Golo : technicienne de bord du Rosamonda
Nerren Petrov : navigateur à bord du Rosamonda
Dilos: ingénieur de bord sur le Rosamonda
Carrie : tenancière du Carrie’s bar, fille de Marcia
Marcia : serveuse montante au Carrie’s bar, mère de Carrie
Ramon Fernandez : Capitaine de vaisseau « L’albatros », premier découvreur de la « structure »
Riquita : gérante du cabaret « Le Diable rose » dont Ajas Stoffer est propriétaire
Mat Woldum, Kalder Farkan, Payoka, Oufrani : espions terriens infiltrés
Hans Krugger, pâtissier et spécialiste des précurseurs
Ester : collaboratrice de Krugger
Roger Montesinos, bourgmestre de Vargala Station, et parrain de la mafia locale
Brent Quinto : émince grise de Montesinos
Fausto Richardson, embauché à bord du Rosamonda comme ingénieur de bord
Jackie Sagna : ancienne navigatrice sur l’Albatros, embauchée à bord du Rosamonda au même poste
Aldo Salvadori : ancien membre de l’équipage de l’Albatros.
Annabelle Jiker : cheffe de la police sur Vargala station
Laskri ; policier sur Vargala et indic de la Mafia
Claudius Mony : Capitaine peu scrupuleux du vaisseau « Le Faucon d’Or »
Lars Bolessian : Amiral de la flotte terrienne et superviseurs des découvertes concernant les précurseurs
Haïko : secrétaire très particulière de l’amiral
Childeric : Chef de communauté dans la presqu’ile des exclus

Ça en fait du monde !

Allez, c’est parti !

Le voix robotisée du pilote automatique retentit dans la salle de contrôle du cargo spatial « L’albatros »

« Sortie de l’hyperespace dans 3 minutes. Merci de respecter les consignes de sécurité ! »

– Enfin ! Ça a été long ! Marmonna le capitaine Ramon Fernandez en tripotant son épaisse moustache brune.
– Oui c’est un peu bizarre ! Admit Jackie Sagna, sa navigatrice.

« Sortie dans 5 secondes »

Les deux officiers se cramponnèrent sur leurs sièges..

« Sortie effectuée. Calcul du point dans… crrr… crrr… merci de patienter »

– Ben qu’est-ce qui se passe ? S’agaça le capitaine.
– Ce doit être un bug, je vais réinitialiser.
– Attends, il y a un backup, non ?
– Une seconde, je ne peux pas tout faire à la fois.

La réinitialisation ne changea tien, l’ordinateur de bord continuait à cafouiller, et le backup n’était guère mieux.

– C’est dingue, ça ! On ne peut même pas savoir où on est ! Tempêta le capitaine.

Et soudain contre toute attente l’écran de contrôle afficha ses résultats.

– Mais c’est quoi ces chiffres ?
– Si l’ordi ne déconne pas, ça veut dire qu’on est parti très loin. Répondit la navigatrice.
– Mais comment est-ce possible ?
– Un nœud dans l’hyperespace, il paraît que ça arrive…
– Et on fait comment pour rentrer ?
– On va utiliser les coordonnées de l’ordi et reprogrammer un saut dans l’hyperespace.

Mais cette conversation fut interrompue par la voix de l’ordinateur de bord :

« Système planétaire de type G non répertorié détecté à 10 heures-lumière »

– Non répertorié ? On va le baptiser Ramon comme mon prénom. Et ça vaut peut-être le coup d’aller voir, on n’est pas à une journée prés. Suggéra le capitaine Fernandez.

Le moteur ionique du vaisseau permettait de naviguer dans l’espace classique à 50% de la vitesse lumière, en tenant compte des phases d’accélération, ils avaient ainsi la possibilité d’explorer le système assez rapidement

Des quatre planètes telluriques, trois s’avérèrent biologiquement stériles. En revanche, la quatrième (Ramon4)…

« Très faible activité biologique, pression et température supportables, oxygène 5%, absence de gaz toxiques et de radioactivité. »

Le capitaine décida d’entamer un survol en règle de la planète. Un logiciel permettait de repérer toute structure jugée à priori non naturelle….

Et effectivement…

« Structure droite de 55 mètres de ‘long, alliage composite à base de 60% d’aluminium et de 40% de matières organiques diverses. »

– Putain ! S’exclama le capitaine, on serait tombé sur un vestige des précurseurs ? On descend voir ça !

Les « précurseurs » ce sont une civilisation qui nous a précédé dans notre région galactique. Nous avons peu de vestiges de leur présence passée. Mais il se chuchote que l’armée impériale a placé sous séquestre plusieurs sites non connus du public.

L’atterrissage fut un peu mouvementé, le sol étant particulièrement mou par endroit…

Le capitaine, son second et deux autres membres de l’équipage, descendirent du vaisseau après avoir revêtu les combinaisons ad hoc.

– C’est quoi ce truc ?
– Ben une épave !
– Elle n’a pas l’air trop abimée pour une épave !
– Et on rentre comment, là-dedans.
– J’en sais rien, je ne vois aucune aspérité.

Bref ils se perdaient en conjectures. La forme plus ou moins aérodynamique semblait indiquer qu’il s’agissait d’un objet volant, mais dans ce cas où se trouvait le train d’atterrissage ?

Après avoir tourné en rond pendant une heure, ils se résolurent à réintégrer le vaisseau.

– Bon on rentre à la maison indiqua le capitaine, saut dans l’hyperespace dans six heures.

Le voyage fut un peu plus long que prévu mais un mois plus tard le vaisseau entrait sans encombre dans le système de Vargala.

C’est à ce moment que le capitaine Fernandez réunit l’ensemble de son équipage.

– Messieurs dames, le hasard nous a permis de faire une découverte dans doute historique mais dangereuse. En théorie nous pourrions négocier à prix d’or les coordonnées avec l’armée impériale. Mais je ne le ferais pas, c’est trop dangereux, s’ils décidaient de placer le site sous séquestre ces gens-là n’auraient aucun scrupule à nous empêcher de parler et quels qu’en soient les moyens. Est-ce bien clair ?

Visages circonspects de l’équipage.

– Je vais donc faire autrement, je vais vendre le tuyau à un explorateur privé. Je vais lui demander une grosse somme que l’on se partagera suivant les règles en vigueur. Maintenant autre chose, je sais que certains d’entre vous ont pris des vidéos du site. Si j’ai un conseil à vous donner, c’est de vous en débarrasser. Quant à ceux qui voudraient faire cavaliers seuls qu’ils se rendent bien compte que non seulement ils mettraient leur vie en danger mais aussi celles de tout l’équipage.

Et après cette nécessaire introduction, je vais prendre le fil du récit.

Je suis donc le capitaine Ajas Stoffer. J’ai eu la chance de faire fortune suite à une rocambolesque aventure (voir les labyrinthes d’Orza du même auteur). Du coup je bulle sur Vargala n’ayant plus tellement de motivation pour retourner dans l’espace. Et histoire de m’occuper, j’ai acheté un cabaret, le « Diable rose » dans lequel évoluent quelques sympathiques et affriolantes transsexuelles.

En fait il ne m’occupe pas tant que ça, l’établissement est en gérance aux bons soins de la jolie Riquita, mais il faut bien que je passe de temps en temps ne serait-ce que pour montrer que c’est moi le patron…

Et justement, ce jour-là…

– Patron, un message pour vous, ce type-là, un certain Fernandez souhaiterait que vous le rappeliez.
– Fallait lui donner mon numéro.
– Il ne me l’a pas demandé.
– Bon je verrais ça tout à l’heure… sinon rien de neuf ?
– Si ! Lamina nous a quitté, on l’a remplacé par une nouvelle, elle s’appelle Josépha. Si vous voulez profiter de votre droit de cuissage…
– Quel vilain mot… mais appelle-la que je fasse connaissance.

Josépha est une grande perche blonde et bouclée vêtue d’une robe beige au ras des cuisses. Le visage est joli, le sourire carnassier.

– Bonjour patron, ravie de faire votre connaissance.
– Moi de même ! Enlève donc ta robe que je me rince les yeux !

Et hop, elle se débarrasse de sa robe, révélant un corp parfait, joli seins et un bite prometteuse qui bandouille. Elle opère une pirouette afin que découvre son joli fessier.

Riquita lui prend le sexe en main et le branlotte afin de la faire bander correctement.

En voilà un bel organe qui me met l’eau à la bouche et devant lequel je ne peux rester en place.

Je me baisse donc afin d’emboucher cette charmante chose. Hum quel régal !

– T’es un coquin patron ! Me dit la belle !

Je ne réponds pas, j’ai la bouche occupée !

SDtoffer701Riquita qui connaît bien mes gouts et mes habitudes s’est déshabillée à son tour et s’est placée à côté de sa collègue, la bite fièrement dressée. Me voilà donc avec deux bites à sucer. Je vais de l’une à l’autre de l’autre à l’une.

Je ne me laisse pas de ce petit jeu, jusqu’à ce que Riquita décide de me contourner afin de me lécher le trou du cul.

Voilà qui donne des idées à Josépha qui me demande si son anus m’intéresse.

Bien sûr qu’il m’intéresse. La belle se retourner afin que ma langue puisse aller taquiner ce magnifique œillet brun au gout si particulier

Et je bande, je bande, ce n’est pas possible de bander ainsi !

Derrière moi, Riquita a troqué sa langue contre son doigt qui va et vient dans le trou de mon cul.

– Il est bien préparé ! Pénètre-le maintenant ! Indique-t-elle à Josépha. Je me positionne en levrette et j’attends l’intrusion. Ça passe tout seul ! Qu’est-ce que c’est bon cette bite qui va et vient dans mon cul ! (Ben quoi ?)

Et en même temps Riquita m’offre sa bite à sucer ! C’est ce qui s’appelle être comblé.

L’insolite de la situation (Damme, on n’encule pas son patron tous les jours !) a du exciter la belle Josépha qui ne se retient pas et déverse son sperme dans mon cul.

Elle ressort sa bite de mon cul, gluante de sperme et de traces plus sombres. Je me fais un plaisir de nettoyer tout ça.

Riquita à qui je n’avais rien demandé prend la place de Josépha. Enculé pour enculé, pourquoi pas deux fois de suite ?

Et pendant qu’elle me bourre, je me régale des gros tétons brun de Josépha.

Cette petite fantaisie dure un certain temps avant que je fasse comprendre à ces troublantes créatures qu’excité comme je suis, j’aimerais bien jouir.

Voilà qui n’est pas un problème et en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire j’ai deux ravissantes bouches qui viennent s’occuper de ma bite. Quelle sensation inouïe ! Je sens que ça vient, je décharge dans la bouche de Josépha qui s’empresse d’avaler tout ça avec gourmandise.

– Ça fait du bien, patron ?
– Super !
– J’ai fait rentrer un excellent watchibole, on trinque ? Me propose Riquita.
– D’accord, trinquons !

Et après ces douces fantaisies, j’ai donc appelé ce Fernandez

– Je suis le Capitaine Fernandez, on se connait de vue, j’ai une grosse affaire à vous proposer…
– Désolé je ne prends plus d’affaires, je suis en retraite .
– Ça ne vous empêche pas de jeter un coup d’œil !.
– Bof !
– Je vous paie le restaurant, cela ne vous engage à rien.

Et c’est ainsi que n’ayant rien d’autre à faire, je me suis retrouvé au « Nuage bleu ».

– On va commander et attendre un peu, je ne voudrais pas qu’on nous observe… me dit le type.

Un peu parano, pépère !

– Regardez ça ! Me dit-il au bout d’un moment en m’exhibant son spacephone. Ça mesure 55 mètres de long.
– Et c’est censé être quoi ?
– Un moyen de transport, un missile ou je ne sais pas quoi d’autre.
– Si l’armée l’apprend, vous êtes mal
– J’en suis conscient, j’ai mis en garde mon équipage.
– Refaite-moi voir la vidéo… Pas d’aspérité, pas de train d’atterrissage visible, ce n’est pas un moyen de transport… un missile peut être ? Si l’armée arrive aux mêmes conclusions vous êtes mort. Me répétais-je.
– Ça vous tente ?
– D’aller mater un missile ? Je ne vois pas trop l’intérêt.
– Et si ce n’était pas un missile ? Parce qu’un missile, il faut bien le charger et pour cela il faut un ouverture, elle serait où ?
– C’est peut être un missile compact, 55 mètres de ferrailles, vous vous rendez compte des dégâts que ça peut provoquer ?
– Alors ça ne vous intéresse pas ?
– Non
– Imaginez que ce ne soit pas un missile, quelque chose auquel on ne pense pas …
– Un suppositoire géant.
– Bon je laisse tomber, si vous changez d’avis vous avez mes coordonnées. On se prend un dessert ?
– Mais avec plaisir !

Les infiltrés

La découverte fortuite de la colonne de Kékolo (voir Vargala Station 3 – La Maison Parme du même auteur) au début de la conquête interstellaire apporta la preuve que nous avions été précédés dans cette quête. Le gouvernement impérial empêtré dans sa guérilla avec des planètes scissionnistes se dit alors que ces « précurseurs » devaient posséder des armes super puissantes. Et une impensable flotte de près de mille vaisseaux s’élança à la recherche de ce nouveau graal. Evidemment cela avait un prix alors que la Terre n’en finissait plus de dépérir sous le poids de la pollution, de la surpopulation et de la famine. Des troubles éclatèrent, des régions entrèrent en sécession et l’empereur Machnick fut victime d’un coup d’état sanglant. Il fut remplacé par le général Olbach dont la première décision fut de réduire à 50 unités la flotte impériale, car il n’était cependant pas question de renoncer à la recherche des potentielles armes des précurseurs. On ne sut jamais si ces cinquante vaisseaux trouvèrent quelque chose, mais les services secrets terriens développèrent une autre idée.

En effet pourquoi s’acharner à bourlinguer n’importe où quand il suffit de s’infiltrer dans le milieu des aventuriers de l’espace, de rester discrètement à leur écoute et être prêt à intervenir en cas d’information importante (pour plus de détails voir Vargala Station 3 – La Maison Parme du même auteur)

Et sur Vargala, l’infiltré local du moment a pour nom Mat Woldum. Un homme quelconque, courtois mais ne se liant pas, restant des heures attablé au café de « L’ancienne frite » à écrire (ou à faire semblant d’écrire) des romans sur son spacephone tout en tenant une oreille attentive aux conversations avoisinantes. C’est un poste peinard. En dix ans d’équivalence terriennes il a cru trois fois seulement repérer des infos intéressantes qui se sont ensuite montrées décevantes.

Il ignore s’il est repéré. En fait il l’est plus ou moins, mais on fait avec, on le laisse tranquille, il fait pour ainsi dire, partie du décor.

Aldo Salvadori, mécanicien de première classe sur le vaisseau du capitaine Fernandez est un fouineur dans l’âme, a entendu parler de ce type qui semble s’intéresser à tout ce qui touche aux précurseurs, il se renseigne afin de savoir où il peut le trouver et il est étonné de la rapidité de la réponse.

Il se rend donc à « L’ancienne frite » et demande (fort imprudemment) au patron où il peut trouver ce Woldum…

Il l’aborde…

– Euh, bonjour monsieur !
– Oui, bonjour, mais je ne cherche aucune compagnie, je suis en train d’écrire… Répond Woldum.
– Jouons cartes sur table, je sais ce qui vous intéresse et…
– Fichez-moi la paix, monsieur.
– Je veux juste vous montrer quelque chose. Insiste Salvadori en plaçant son spacephone sur la table.
– Patron, cet individu m’importune…

Le patron arrive, immobilise Salvadori d’une simple clé au bras et l’entraîne virilement vers la sortie.

Salvadori est jeté dehors comme un malpropre, il réclame son spacephone qu’on lui balance sans ménagement sans qu’il se doute un seul instant qu’un logiciel ultra rapide vient de copier toutes ses données sur le spacephone de Woldum. Et cela en dépit des codes de sécurité.

Salvadori est dégouté, il croyait réaliser une affaire juteuse et se retrouve le bec dans l’eau.

– Saloperie d’écrivaillon de merde ! Il préfère pantoufler que de prendre quelques risques.

Et il s’en va au bar d’en face noyer son dépit dans quelques verres de watchibole, un pseudo whisky local…

En fait Woldum ne pantoufle pas, il prend son temps. Pourquoi se presser ?

Il attend une heure avant de gagner le petit meublé qu’il occupe depuis son arrivé sur la planète. Et là il examine les données copiées. Il obtient déjà l’identité du type et le nom de l’hôtel où il est descendu… puis il examine tout le reste méthodiquement…

– Des coordonnées planétaires… Oh mais c’est vachement loin, ça ! Qu’est-ce qu’ils sont allés foutre là-bas… à moins que ce soit une erreur…

Et tout d’un coup l’image de l’épave (qui n’est peut-être pas une épave) apparaît.

– Putain, si les cordonnées sont bonnes je vais me taper un de ces avancements et je pourrais dire adieu à cette planète pourrie. Mais d’abord il faut que j’en sache davantage…

Et pour ça, Woldum est super équipé. Il envoie un traceur sur le spacephone de Salvadori et attend tranquillement dans un bar proche de l’hôtel que monsieur veuille bien en sortir (c’est fou ce qu’il y a comme troquets sur Vargala !)

Une fois Salvadori sorti; Woldum le suit discrètement et attend d’être dans un endroit désert pour l’aborder.

– Bonjour monsieur. Désolé pour hier, mais notre sécurité n’était pas assurée, aujourd’hui on peut parler, on va faire ça en marchant, mais c’est moi qui poserais les questions.
– Vous avez compris au moins que j’ai une grosse information à vendre.
– Oui, et je veux savoir en quelles circonstances vous vous êtes retrouvé si loin de la zone explorée de la galaxie. Soyez bref.
– Mais comment…
– Répondez à ma question !

Salvadori explique… ou plutôt tente d’expliquer, l’homme mécanicien de métier, travaillait comme ingénieur de bord et ne connait pas grand-chose à la navigation interstellaire.

– Et qu’a décidé votre capitaine en revenant ?
– Il nous a dit qu’il pensait savoir où monnayer ‘information.
– Sans autre précision ?
– Ben non !
– Eh bien, je vous remercie.
– Vous me donnez combien ?
– Rien, j’ai tout ce qu’il me faut !
– Mais…
– Je serais demain en fin de matinée au café de « L’ancienne frite », vous m’y attendrez et je vous apporterais de quoi vous dédommager…
– On ne peut pas le faire maintenant ?
– Non !
– Et pourquoi ?
– Demain vous aurez la réponse. Salut !

Salvadori comprit qu’il s’était frotté à plus fort que lui et décida d’aller se distraire dans le centre-ville. Il en prit le chemin, mais au bout de 200 mètres son spacephone se mit à faire un drôle de bruit.

– C’est quoi ça ?

Ça s’est le spacephone qui se vide de toutes ses données, puis le bruit change, l’appareil ne tardant pas à exploser, volatilisant dans la foulée le pauvre Salvadori sous les yeux des badauds effrayés.

Woldum a regagné son meublé, la situation est compliquée. La consigne est claire en cas de découverte d’artefacts des précurseurs. Envoyer de toute urgence un rapport à la Terre, qui à réception déléguera une mission sur place…

Le problème c’est que l’acheminement du message va prendre plusieurs semaines

Un tout petit peu de technique.

Envoyer un message dans l’espace normal à la vitesse de la lumière, cela signifie plusieurs années de parcours. Reste l’hyperespace, mais on ne sait pas y faire voyager des données immatérielles. Alors on ruse, on envoie le message sur l’ordinateur de bord d’un vaisseau en partance. Arrivé dans le système de destination, le message est envoyé via un centre de dispatching jusque dans la boite de réception du destinataire. Donc un message ne circulera pas plus vite que le vaisseau qui le transporte via l’hyperespace. Vous avez suivi ? Sinon ce n’est pas grave, retenez juste qu’il faut plusieurs semaines pour acheminer ce putain de message !

Autre problème, l’assassinat de Salvadori. Il était nécessaire afin qu’il ne contacte pas un autre intervenant potentiel… Oui mais les meurtres sont interdits de facto sur Vargala par la puissante mafia locale. Cela depuis qu’un pacte de non-agression a été conclu entre les différents parrains du lieu, non par conviction pacifique mais par crainte de voir leurs effectifs fondre comme neige au soleil. (voir pour plus de précisons sur ce point : Vargala station -3 – La-Maison parme). La mafia s’occupe elle-même d’éliminer les rares contrevenants à cette règle, et ceci au nez et la barbe de la police qui ne peut que laisser faire.

Or selon toute vraisemblance Woldum est repéré par la mafia qui le laisse tranquille, sauf que des témoins notamment le patron de « L’ancienne frite » l’ont vu envoyer promener Salvadori, du coup il devient suspect. Il n’est donc pas question de rester sur cette planète ! Et le dernier problème (et ce n’est pas le moindre) c’est que le capitaine Fernandez va vendre les coordonnées du site à quelqu’un… et que l’acheteur va selon toute vraisemblance y atterrir avant la flotte impériale.

Alors, que faire ? Eliminer Fernandez ? Désormais trop risqué… et puis il n’est pas seul, il y a son staff…

Revenons à ma modeste personne. L’esprit d’escalier a fait son chemin et je me dis que quand même si cette photo montre un moyen de transport de précurseurs, la découverte est de taille !

Je rappelle ce Fernandez et lui donne rendez-vous au « Diable rose » (mon cabaret, donc)

– Finalement je vais peut-être me laisser tenter, ça va dépendre du prix !
– 200 000 kochnicks
– Vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère.
– Rendez-vous compte c’est probablement une découverte inestimable !
– On ne peut jamais dire d’avance…
– Si quand même…
– Et en admettant, j’en fais quoi de cette découverte ? Lui demandais-je
– Vous la publiez avant que l’armée s’en empare, pour vous outre les royalties ce sera la célébrité.
– Je ne cherche plus à m’enrichir et la célébrité je m’en fous.
– Alors pourquoi m’avoir fait venir ?
– Parce que j’ai envie d’aller voir, ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien !

Et c’est à ce moment-là que le spacephone de Fernandez se mit à sonner. Il sort son appareil…

– La police ? Qu’est-ce qu’elle me veut la police ?

Il décroche.

– Ici le capitaine Annabelle Jiker, cheffe de la police locale. Je suppose que vous avez entendu parler de cette personne qui a littéralement explosé en pleine rue ?
– Oui, mais…
– Nous avons identifié la victime, il s’agit d’un certain Aldo Salvadori…
– Quoi ?
– C’était l’un des membres de votre équipage, n’est-ce pas ?
– Oui, mais…
– Nous n’en savons pas davantage pour le moment, Pourriez-vous passez au commissariat pour les formalités ?
– Je passerais tout à l’heure.
– Le plus vite possible, s’il vous plaît !

Fernandez décroche, le visage congestionné. Evidemment je lui demande ce qui se passe.

– J’avais pourtant recommandé à mon équipage de ne parler en aucun cas de ce que nous avions vus sur Ramon4. Je leur avais précisé que s’ils le faisaient, ils mettraient leurs vies en danger. Mais non, il faut toujours qu’il y ait un con qui se croit plus malin que les autres.
– Et vous pensez que ce crime à un rapport avec votre découverte ?
– Cette Jiker m’en apprendra peut-être davantage, mais à mon avis c’est lié, on ne fait pas exploser un type en pleine rue avec tous les risques que ça comporte, pour des prunes.
– Donc ça veut dire que quelqu’un est en possession des coordonnées de Ramon4 !
– Ça va compliquer l’affaire. Admet Fernandez.
– Je crois bien oui !

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 23 août 2025 6 23 /08 /Août /2025 06:46

Cécile et Sophie par Claire N
bisou1719

Cécile s’est habillée d’une jupe rouge et d’un chemisier noir. Ce dernier très classique, n’a que très peu de boutons et laisse voir un décolleté très sexy. La jupette est ultra courte, du genre portefeuille, sauf que le recouvrement du tissu est minime, voire inexistant, et chaque mouvement permet de voir ses dessous. Elle a aux pieds des escarpins avec talons très hauts, donnant encore plus de longueur à ses jambes. Elle entre dans une boîte pour lesbiennes renommée dans la région. Elle voit une belle femme, de dos au bar, à qui on a servi un café. Cécile ne reconnait pas immédiatement Sophie, la secrétaire de son mari, elle a le temps ainsi de mieux la regarder ! Non, il n’y a pas de doute ! Et… Elle la dévisage droit dans les yeux. Cécile songe à partir, puis se ravise. Après tout, elle joue le personnage de quelqu’un qui a un rendez-vous, pourquoi changer la donne, elle regarde sa montre pour se donner une contenance et continuer son rôle. Sophie se retourne et affiche un large sourire. Cécile répond cette fois au sourire de Sophie et lui dit :

– Sophie ? Mais… Mais, tu es ravissante. Qu’as-tu fais à ta poitrine… Ton nouveau soutien-gorge ?
– Je n’en porte pas… Je me redresse les épaules maintenant !
– Mais tu es jolie… Mon dieu… Je n’ai jamais vu une telle métamorphose… aussi rapide. Mais qu’as-tu fait de tes lunettes ? Tu as déjà des lentilles de contact ?
– Non, je n’ai plus besoin de verres… Je ne sais pourquoi, mais je vois parfaitement bien !

Sophie est une femme de 28 ans, célibataire, très jolie brune, proportionnée, cheveux longs avec de beaux seins ronds, de belles jambes et une superbe croupe bien marquée, secrétaire du fameux avocat Armand Xavier, le mari de Cécile. Elle occupe cette fonction depuis six ans déjà. Elle est ordonnée et disciplinée, enfin elle est là pour travailler pas pour s’amuser, si une fois au moins elle peut joindre l’utile à l’agréable. Mais personne ne sait vraiment qu’elle vient dans ce genre d’endroit. Cécile lui demande alors :

– Quel est ton fantasme ? à quoi ou à qui penses-tu ?

Sophie, gênée par la question, rougit et dit :

– Je ne sais pas si je veux répondre à ça !!!
– Allons Sophie, j’ai envie de savoir !
– Bon ! Mais je ne veux pas te choquer. Mais je ne sais pas pourquoi. Je pensais à toi !
– à moi ? Je suis flattée. Mais pourquoi ?
– Peut-être parce que tu as été gentille avec moi et je te trouve jolie !!

Sophie remarque la pâleur de Cécile et lui dit :

– ça va ? Tu ne te sens pas bien ?
– Non… Non… ça va, tu sais, il y a des jours où j’ai énormément envie de faire l’amour avec une femme.

Et aussi simplement que cela, la bouche de Cécile cherche immédiatement celle de Sophie, étonnée. Elle n’offre aucune résistance, ses lèvres rencontrent les lèvres de sa partenaire et sa langue atteint la sienne. Ce baiser langoureux fait naître de drôles de sensations. Cécile voit la secrétaire lui mettre la main sur la cuisse. Elle ne sait plus quoi faire, mais ne s’oppose pas, la main lui caresse la cuisse et elle sent ses joues et le bout de ses seins s’enflammer, son clitoris lui fait mal tellement il enfle. Sophie lui sourit en battant des cils, et dit :

– écarte tes jambes que je sente bien ton sexe !

Cécile ferme les yeux et apprécie le massage. Après un court instant, le doigt se retire et Sophie dit :

-Tu mouilles déjà ! Mon doigt est trempé !

De sa main libre, elle écarte la chevelure de Cécile pour dégager son oreille et Sophie ajoute dans un souffle :

– J’ai bien envie de t’emmener chez moi !!! C’est un coin vraiment tranquille où l’on pourrait se mettre nues si ça te fait envie…
– Pourquoi pas ? C’est une bonne idée, pour ma part j’ai très envie d’essayer, répond Cécile après avoir vaincu une dernière hésitation.
– ça te plairait, hein ?
– Je crois, oui !!!
– Viens, allons chez moi… Je vais te manger toute crue !!!

La langue chaude de la femme entre dans son oreille. Cécile lui répond d’une voix conquise : –

D’ac… D’accord… Allons-y. Qu’est-ce que tu veux me faire ?
-Te faire du mal et de faire du bien !
– Hummm… J’ai bien envie d’essayer !

Les deux femmes se lèvent, ensuite elles quittent la boîte. Elles arrivent au bout de la rue, tournent à droite puis elles arrivent sur une place bordée d’arbres centenaires, et traversent le parc qui se trouve au milieu. Cécile sent l’air frais sur son sexe nu. Elle trouve cela très agréable et cela la fait frissonner, encore des sensations nouvelles pour elle qui n’aurait jamais oser se promener nue sous une jupe auparavant. Elles marchent côte à côte, sur une allée longée d’arbustes, des passants les regardent, surtout Cécile qui, avec sa jupe très courte ne cache presque rien de son anatomie, à chaque pas elle sent l’excitation envahir son ventre. Maintenant Cécile marche devant la femme que lui regarde le bas du dos. Elle devine, au travers de la jupe moulante, les belles fesses rondes et dodues de Cécile. Elle s’en lèche les lèvres d’envie.

Arrivées chez la secrétaire, Sophie se change et réapparaît, quelques instants plus tard, en peignoir. Elle a le rouge aux joues et les yeux brillants. Sophie a mis de la musique, du blues langoureux. L’ambiance est calme et sensuelle. La musique l’enivre. Cécile déguste du vin, elle regarde sa partenaire.

– Alors, comme ça, murmure-t-elle d’une voix rauque, tu veux savoir à quoi ressemble le corps d’une femme, hein ? Eh bien, regarde !

D’un geste, Sophie fait choir son peignoir et se plante nue, sur le rythme de la musique sensuelle, devant Cécile qui la voit alors fermer les yeux et se passer la langue sur les lèvres. Elle apprécie !!! Elle qui est sa propre employée en quelque sorte . Cécile est interdite, horrifiée, mais pire, cela l’excite un max. Impossible de dissimuler son envie. Cécile subit les premiers attouchements de Sophie, immobile comme du marbre. Elle a l’impression d’être la spectatrice de ce qui arrive, comme si elle avait déserté son propre corps. Elle sait qu’elle va jouir d’un instant à l’autre, que ce sera bien meilleur qu’avec n’importe qui d’autre, secrétaire de son époux ou non… Alors Sophie lui dit :

-Tu vois Cécile, tu n’auras plus besoin de quelqu’un d’autre. Maintenant, tu auras Sophie…

La secrétaire roucoule doucement, satisfaite, triomphante. Ensuite Sophie s’approche d’elle et trempe un doigt dans son verre de vin et le glisse sur les lèvres de sa future amante, puis l’embrasse de nouveau langoureusement, comme cette musique qui joue. Elle murmure :

– Ah, Cécile, comme tu es belle ! J’ai envie… Tu goûtes bon… Tu m’enivres… Je sens une fièvre qui monte en moi.

Sophie verse du vin dans la bouche de Cécile et lui prend le visage puis l’embrasse… C’est étonnamment bon !!! Elle le refait et les beaux yeux de Cécile lui disent très clairement qu’elle est prête pour autre chose. Sophie prend Cécile et la couche sur le canapé. Elle laisse couler le vin de sa bouche sur le sexe de Cécile exaltée. Ce vin coule le long de ses cuisses. Elle lèche le breuvage et glisse doucement sa langue vers son sexe gonflé. Sophie prend la bouteille et reprend du vin qu’elle garde dans sa bouche. Elle recommence à lécher les lèvres intimes et le clitoris de Cécile qui offre le spectacle de son sexe ouvert. Puis tout bascule pour Sophie. à l’instant où Cécile jouit, elle devient maîtresse de son destin. Elle ordonne à Sophie :

– Empresse-toi de lécher le vin encore sur ma chatte.

Alors, le visage de Sophie s’enfouit dans sa vulve pour qu’elle puisse goûter encore mieux et y ajouter du vin, elle approche encore son visage pour être tout près, irrésistiblement attirée vers son humidité et sa chaleur. La sensation est fabuleuse.

– Quel délice ! Dit Cécile. Tu me fais jouir en me caressant avec ta langue et ce vin que l’on boit nous rend encore plus sensibles aux caresses sur nos corps. Ralentis un peu… Oh, mon amour, ohhhhh… Je jouis… Je jouis… Plus vite maintenant, oui !!!!

Claire230825
La langue de Sophie vient agacer sa chatte et son anus, Cécile est envahie par une telle sensualité que son esprit se noie dans le flot de sensations délicieuses qui l’inonde. Mais Sophie sent le bouton dur de son clitoris, puis délaisse l’œillet palpitant pour enfoncer profondément sa langue dans le sexe de sa maîtresse. Elle laisse sa langue pénétrer le plus profond possible, déclenchant ainsi une vague de plaisir. Tout en explorant son sexe, fascinée par son excitation, sa langue stimule les lèvres humides pendant qu’elle introduit deux doigts pour pistonner le vagin de Cécile. Cette dernière laisse échapper des râles de satisfaction et elle mouille abondamment. Sophie se met en devoir de sucer son clitoris tellement fort que l’autre se tortille et crie :

– Oh oui… Aspire-moi le bouton, fais-moi jouir, encore, encore, je viens…

Comblée, Cécile n’hésite pas à hurler sa joie en gesticulant et se relâche pour inonder la bouche de son amante de sa précieuse liqueur, toujours vissée à son sexe maintenant trempé de plaisir.

– Ahhhhh ! Sophie, mon amour… C’est délicieux !!! Ma chérie, viens que je te nettoie le visage…

Et Cécile se précipite pour embrasser sa bouche et lécher partout son visage. Elles sont restées sans bouger un bon moment à récupérer de leurs émotions. Cécile a découvert un amour qu’elle n’avait jamais vécu, mais la vie continue !!! Avec un fantasme de plus enfin réalisé.

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Claire N
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 9 août 2025 6 09 /08 /Août /2025 07:44

Poème Ironique sur la Prostitution par George Orwell
coin102

Quand j’étais jeune et pas raisonnable
Dans le lointain Mandalay
J’ai donné mon cœur à une jeune fille birmane
Belle comme le jour.

Sa peau était d’or, ses cheveux étaient noirs,
Ses dents étaient d’ivoire;
J’ai dit: « pour vingt pièces d’argent,
Jeune fille, couche avec moi »

Elle m’a regardé, si pure, si triste,
La chose la plus adorable au monde,
Et de sa voix zézéyante et virginale,
M’en demanda vingt-cinq !

Orwell

Ce contenu a été publié dans HistoiresPoèmes, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouve
Par vassilia-x-stories - Publié dans : Poèmes divers
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 26 juillet 2025 6 26 /07 /Juil /2025 07:06

Méduses par Jean-Sébastien Tiroir

pisse stamp

C’est sur la plage de Montavillet
Que je me suis fait agresser
Non pas par l’arrière garde
Des hussards de la garde
Ni par des sauvageons barbares
Débiles, criards et pillards
Mais par une armée de méduses
Me piquant durement par ruse
Et m’infligeant des picotements
Véritablement très agaçants
Je m’agace et me gratte
A ma gauche et à ma droite
Je hais ces choses gélatineuses.
Me gâchant ma vie heureuse
« – Bonjour je suis Yolande »
Me dit une Allemande
« Et je connais un remède,
Acceptez-vous mon aide ? »
– « Assurément jolie coquine ! »
– « Pour cela il faut que j’urine
Sur les morsures de la bestiole
En évitant les cabrioles ! »
– Faites donc, belle teutonne,
Puisque plus rien ne m’étonne. »
Elle me pissa tant et si bien
Que de la douleur il ne resta rien.
 » – Votre pipi dit être magique
Il m’a même donné la trique
Savez-vous que j’ai la gorge qui gratte
D’avoir mangé de vilaines tomates ? »
– Alors laisse ta bouche ouverte
Ce sera une découverte
Il me reste quelques gouttes.
Plus gouteuses qu’un Vermouth ! »

Meduses

fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Jean-Sébastien Tiroir
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 23 juillet 2025 3 23 /07 /Juil /2025 18:36

Chanette 33 – L’escroc de Bourges 12 – Orgie chez Gauthier-Normand
stamp slave

Il y avait longtemps que je ne l’avais pas vu, le père Gauthier-Normand, il a pris un coup de vieux, sinon il a toujours le même look, Le blazer bleu marine, boutonné bien sûr, le pantalon de flanelle grise, on s’attendait presque à le voir en cravate au milieu de sa propriété. Non ! Monsieur trouvait comme le sommet de l’élégance de s’affubler d’un foulard au cou dont une partie disparaissait dans sa chemise blanche.

– Ah Chanette, vous êtes toujours aussi désirable, permettez que je vous bise ?

Smac, smac

– Anna, vous me ferez toujours craquer, je vous invite à suivre Phoebé qui va vous préparer.

Phoebé est une impressionnante blackette uniquement vêtue d’un soutien-gorge gris métallisé sous lequel on devine une poitrine imposante et plus bas d’une petite culotte à volants dans le même ton.

Et tandis qu’une soubrette blonde frisée comme un mouton distribue des rafraichissements; je regarde autour de moi, il y a deux couples entre deux âges, les femmes ayant optées pour des tenues sexy. J’ai l’air maline, moi avec mon petit chemisier vert amande et mon jeans !

Une femme non accompagnée me tourne le dos… Mais c’est Sylvana ! Que fait-elle ici ? A tous les coups Max s’est arrangé pour la faire inviter. Je la rejoins, on se fait la bise…

– Messieurs dames, nous allons descendre au donjon, si vous voulez bien me suivre !

En bas , nous sommes invités à prendre place sur des chaises pliantes. Dingue ça ! Depuis le temps et avec tout le fric qu’il a, ce type n’a pas pu s’acheter des sièges un peu plus confortables !

Assises à ma gauche, l’une des femmes en couple, une jolie rousse revêtue d’un machin en resille qui ne cache rien de sa belle poitrine.

– Vous êtes très belle ! Me dit-elle, je m’appelle Tosca et je suis très coquine aussi bien avec les hommes qu’avec les femmes.
– Enchantée, moi c’est Chanette !
– Vous savez que vous m’excitez ?
– N’exagérons rien !
– Si, si, est-ce que je peux poser ma main sur votre chatte ?
– Je vous en prie; faites comme chez vous.

Et elle le fait ! Mais son geste reste en suspens suite au retentissement d’une musique plus ou moins disco. Phoebé fait son entrée en tenant en laisse Anna-Gaëlle. On applaudit !

Du coup Tosca retire sa main. Mais c’est pour la remettre aussitôt.

Phoebé accroche les poignets d’Anna dans des bracelets de cuir descendant de chaines fixées au plafond. Elle est en moment de dos devant les participants. Il la retourne afin qu’elle soit de face et lui fixe des pinces métalliques sur les tétons et sur les lèvres du sexe.

Anna supporte, mais commence à faire une vilaine grimace quand l’officiant y ajoute des poids.

Il fait encore pivoter sa victime mais d’un quart de tour cette fois afin que l’on puisse la voir de profil.

Phoebé arme sa cravache, elle vise le cul, provoquant une jolie zébrure et un petit cri étouffé de ma copine. Puis elle réarme en prenant son temps avant de frapper une deuxième fois. Anna gueule, ce qui a pour résultat d’exciter la petite assemblée.

– Baisse ton pantalon que je te tripote ? Me demande ma voisine.

Je ne suis pas tellement motivée, mais dans ce genre d’assemblée, je ne saurais jouer les rabat-joie ! Donc je baisse futal et string et laisse Madame Tosca jouer du piano sur ma chatte.

Elle s’y prend plutôt bien, cette grande bringue, et commence à me provoquer de délicieux frissons.

Phoebé continue de marquer les fesses et le dos d’Anna de sa méchante cravache. Elle est allée à la bonne école, s’abstenant de frapper régulièrement, empêchant par la même, sa victime d’anticiper les coups.

Phoebé semble faire une pause, elle retire son soutien-gorge et le jette sur les participants. Un type tout content s’en empare au vol. Et c’est au tour de la culotte de valser. Mais là, la surprise et de taille car au lieu et place d’un gentil minou, elle nous exhibe une jolie bite bien bandée.

Applaudissement du public.

Phoebé vient alors vers nous et s’arrête devant le type qui s’est emparé de son soutif.

– Dis donc toi, tu avais l’intention de me piquer mon soutif !
– Non, non, le voici !
– Tu sais ce que je leur fais aux voleurs de soutifs ?
– Ah, non ?
– Je les encule !
– Hi ! Hi !
– Mais je ne rigole pas, baisse ton froc, on va faire ça tout de suite.

Le type ne sait que penser et cherche du secours auprès de sa compagne. En vain.

– Laisse-toi faire Philippe, ça fait partie du jeu !
– Mais non ! Je ne veux pas !
– Oh ! Le mauvais joueur ! Se gausse Phoebé qui s’approche de lui, lui mettant sa bite carrément sous le nez…

Il en a l’eau à la bouche, cet hypocrite de Philippe ! Il approche ses lèvres de la bite et la suce quelques instants, puis après avoir pris une longue inspiration, fait tomber son pantalon et offre ses fesses aux assauts de la jolie transsexuelle, laquelle après avoir déroulé un préservatif le sodomise avec énergie.

Ce petit intermède dure quelques minutes aux termes desquelles, Phoebé sans avoir joui, abandonne son partenaire pour revenir auprès d’Anna.

A côté de moi, Tosca est de plus en plus déchaînée et quémande un baiser. Je ne saurais refuser une telle chose, elle embrasse très bien !

Je la pelote à mon tour, on est maintenant complétement débraillées. On n’est pas les seules !

Phoebé reprend sa flagellation sur Anna en portant ses coups sur le ventre, les cuisses et les seins. Elle braille… J’ignore si on lui a communiqué un mot de sécurité mais si c’est le cas, elle ne l’emploie pas. Tout son corps est maintenant zébré de marques écarlates.

Il finit par la détacher mais lui intime l’ordre de s’agenouiller en position de soumission.

Et voici que la soubrette blonde, maintenant complétement à poil rejoint Phoebé en tenant un labrador noir en laisse. Elle le fait se coucher sur le flanc, dégage sa bite de son fourreau et se la fourre dans la bouche. La transsexuelle fait alors signe à Anna de rejoindre la blonde dans sa fellation.

Ce n’est pas vraiment une première pour Anna qui a déjà eu l’occasion de se frotter à ce genre de fantaisie (voir Chanette 27 – L’affaire Manet Carrier). Toujours est-il qu’elle ne rechigne pas à accomplir cette tâche qu’on qualifie de contre-nature.

Chanette3312Phoebé finit par faire dégager les deux suceuses, et demande à Anna de se mettre en levrette. Le chien n’hésite pas un seul instant et vient couvrir ma copine qui se pâme sous l’assaut

La pénétration dure bien cinq minutes avant que Phoebé la fasse cesser afin d’éviter un éventuel coinçage.

La blonde emmène le chien on ne sait où, tandis que Phoebé et Anna saluent la petite assistance comme au théâtre.

Tout le monde applaudit à l’exception de Tosca, ma voisine étant occupée à me lécher la chatte avec gourmandise.

Je finis par hurler ma jouissance, on s’embrasse, puis on souffle un peu avant que je lui rende la pareille (c’est de bonne guerre)

L’ensemble des participants se lâche, c’est un mélange de corps nus et enlacés dans lequel tout le monde baise avec tout le monde. J’aperçois Sylvana une queue dans la bouche tandis qu’elle se fait brouter le minou par une nana. Mais je ne vois ni Anna ni Gauthier-Normand

Phoebé nous indique qu’un buffet est à notre disposition dans une pièce contiguë.

On y va, mais Tosca me fait part de son envie de pisser, c’est alors bien volontiers que je lui propose de me pisser en bouche, et je ne l’ai pas regretté, son pipi était délicieux.

On s’est tous installés autour de petites tables après avoir rempli nos assiettes de mets délicats et nos verres de bon crus !

Je n’aperçois toujours pas Gauthier-Normand, ni Anna non plus. Ces deux coquins sont probablement partis baiser dans un coin discret.

Fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Recherche

Images Aléatoires

  • Chanette19h1
  • Suzanne222
  • Anita Queen
  • blob
  • Muriel49
  • Caroline

Derniers Commentaires

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés