Mercredi 23 juillet 2025 3 23 /07 /Juil /2025 18:12

Chanette 33 – L’escroc de Bourges 5 – Chanette et Sylvana
Massage3

Une envie folle d’attraper cette bonne femme par le colbac et de la foutre dehors, mais pourquoi suis-je en train de la regarder autrement, ? Ses magnifiques cheveux roux-auburn, ses yeux bleus, son sourire malicieux… ses jolis bras nus qui invitent à la caresse.

Je suis en train de me faire allumer ! J’ai déjà connu de telles situations et il n’y a pas trente-six solutions, la première est de tout arrêter avant que l’engrenage ne l’emporte, la seconde plus perverse est de l’accepter mais en en s’efforçant d’en garder le contrôle…. Et, mais vous l’aurez deviné, c’est ce que je m’apprête à faire.

– Tu voudrais me baiser c’est ça ? Lui lançais-je.
– Ne soyons pas si crues, ce n’était qu’une proposition…
– Je ne suis pas contre, mais est-ce que Paturel t’a donné des détails sur la façon dont j’exerçais mon métier ?
– Des détails ? Non pourquoi ?
– Parce qu’en fait j’ai une spécialité, je fais de la domination !
– Ah ! Tu fais la fouetteuse ?
– C’est un peu ça, oui !
– Mais attends, ne mélangeons pas tout, je ne veux pas être ta cliente, je pensais simplement à une petite détente entre nanas.

Elle s’en sort bien sur ce coup-là cette salope !

– Alors oui ou non ? Ne t’inquiète pas, je ne serais pas lourde, si tu ne veux pas on n’en parle plus !

Et au lieu de l’envoyer promener, je tergiverse.

– Je ne suis pas contre, mais je suis un peu fatiguée, là tu vois…
– Je peux te faire un petit massage relaxant, ça te défatiguera !

Je suis pris au piège, cette salope est en train de m’ensorceler. Alors j’accepte mais en me répétant qu’il me faudra conserver le contrôle de la situation.

Nous allons dans la chambre, je me déshabille…

– Dis donc, t’es sacrément gaulée, toi ! Me fait-elle remarquer
– Je ne me plains pas.

Et comme elle se déshabille à son tour, je lui renvoie le compliment. Madame possède une bien jolie poitrine, je me retiens de la tripoter, mais on avait dit « massage », alors jouons le jeu…

Je me couche sur le ventre et c’est parti.

Sylvana commence par quelques mouvements de mains sur la nuque et les épaules. Il faut avoir l’imagination fertile pour nommer ça un massage.

Je parie que dans une minute, elle va me tripoter les fesses !

Bingo !

Je m’en fous, j’adore qu’on me tripote les fesses, et elle me les tripote bien, finit par les écarter, et hop j’ai sa langue sur ma rosette. Voilà qui ne dérange pas, j’adore qu’on me léché de trou du cul. Et quand elle s’arrête c’est pour y fourrer son doigt. Elle pourrait demander quand même ! Mais bon, ça n’a rien de désagréable.

Bon, on ne va pas jouer à la fausse masseuse tout la soirée. Je décide de reprendre l’initiative. Je me retourne, l’attire à moi et l’enlace, elle a la peau très douce, c’est agréable. Elle cherche ma bouche, je ne la lui refuse pas. On se galoche comme des vieilles goudous, puis je m’écarte un petit peu afin d’avoir accès à ses seins (enfin) dont je lèche les pointes avec gourmandise.Chanette3305

– Mais dis donc, tu me fais quoi ?
– Je te lèche les tétons, tu n’aimes pas !
– Si, continue !.

Bien sûr que je continue et je me régale de ces gros bourgeons qui me narguent.

Je ne sais trop comment elle s’est retrouvée entre mes cuisses, mais la voilà qui me bouffe l’abricot. Et elle s’y prend merveilleusement bien, on sent l’experte en la matière..

Alors bien sûr que je finis par jouir comme une folle, ça fait du bien, mais Sylvana réclame son dû, c’est de bonne guerre et ça ne me dérange pas du tout.

Elle jouit (plutôt bruyante la petite dame), m’indique qu’elle veut pisser. Moi aussi j’ai envie, est-ce que l’on va conclure ce moment de folie par une fantaisie dorée ?

A moi de tâter le terrain

– Les jeux de pipi, tu aimes ?
– Cochonne !
– Sans doute, mais ça ne répond pas à la question
– Tu veux que je te pisse dessus ?
– J’aime bien .
– Dans la bouche ?
– Tant qu’à faire !

C’était un bon pipi, bien goûteux, je lui ai ensuite proposé le mien. Les échanges il n’y a que ça de vrai !

On a pris une petite douche ensemble, et c’est après s’être séchées et rhabillées qu’elle est revenue à la charge.

– Alors on collabore ou pas ?
– Moi je veux bien, mais tu vas m’apporter quoi ?
– La piste du « Roitelet », ça peut être un bon début, non ? Ton détective privé il peut glaner des renseignements, des pistes, afin de le dénicher…
– Mais Sylvana, j’ai déjà dépassé ce stade, je sais où il est, Paturel !
– Ah bon ?
– Ben oui, donc si je résume la situation, je peux t’apporter des renseignements, mais toi tu ne peux rien m’apporter.
– Ben, merde, alors ?
– Comme tu dis !
– Donc tu ne peux pas m’aider à récupérer mes sous ?
– J’ai pas dit ça !

Non je ne l’ai pas dit, mais j’aurais peut-être mieux fait de le dire… Mais quelque part, ça m’embête de la laisser comme ça. J’aimerais bien avoir l’avis de Max.

– Bon, je téléphone au détective, je vais faire ça à côté, ne bouges pas !

J’attrape mon sac à main (on est jamais trop prudente) et file dans ma chambre.

– Allo Max, quoi de neuf ?
– Pour l’instant je suis en stand bye, j’espère que l’oiseau ne s’est pas envolé.
– De mon côté, je viens d’avoir une petit visite surprise… (je lui raconte)
– Hum… elle se l’est fait faire à l’envers, tant pis pour elle !
– Je lui dis quoi ?
– Passe lui mon numéro de téléphone et propose-lui de me rejoindre à Bourges, je ne sais pas si j’en aurais besoin, mais à priori à deux on peut faire du meilleur boulot.

Max est toujours en planque…

Vers 19 h 30 un type sort de l’hôtel, costume cravate.

– C’est bien sa tronche avec sa moche verrue sur la joue !

Il sort de la voiture et le filoche.

– Il va où cet abruti ? Evidemment je pourrais le coincer en pleine rue, mais il y a du monde partout ce soir, je vais attendre une opportunité.

Paturel pénètre dans un restaurant huppé, Max laisse passer plusieurs minutes puis entre à son tour, constatant que le type est attablé seul.

Et là Max commet une petite erreur, on explique :

– J’ai un petit creux, je vais me payer une bonne bouffe.

Il s’assoit en lointain vis-à-vis de sa proie, et commande une choucroute royale accompagnée d’une bonne bière.

20 minutes plus tard, il voit Paturel se lever. Max croit d’abord qu’il part pisser, mais en fait il se dirige vers la casse et paye son addition.

– Il a déjà fini de bouffer, cet abruti ?

Pris de court Max hèle le maître d’hôtel, lequel occupé avec un autre consommateur, lui répond, un « Oui monsieur j’arrive tout de suite »

Le souci c’est que le « tout de suite » dure plus d’une minute. Un laps de temps qui a probablement permis à Paturel de disparaître dans la nature.

– Monsieur désire ? Demande le Maître d’hôtel avec une gueule enfarinée.
– Je ne me suis pas rendu compte de l’heure, j’ai un rendez-vous urgent, apportez moi l’addition
– Bien monsieur, Répond le Maître d’hôtel, impassible, en desservant la choucroute entamée.

Plusieurs minutes passent encore, après avoir payé Max se précipite à toute vitesse à l’extérieur, tente d’apercevoir Paturel. En vain, comme on pouvait le craindre !

Max revient dans le restaurant devant les yeux ébahis du Maître d’hôtel.

– Mon rendez-vous vient d’être annulé, vous pouvez me rapporter ma choucroute ?
– Mais monsieur, nous l’avons jeté…
– Alors que des gens meurent de faim ! Vous n’avez pas honte…
– Mais monsieur…
– Il n’y a pas de « mais monsieur », vous êtes un gaspilleur et content de l’être en plus !
– Monsieur, vous allez trop loin !
– Ta gueule pauvre pantin ! Hurle Max en quittant l’établissement sous les yeux ahuris des consommateurs.

Fallait bien qu’il se défoule sur quelqu’un !

– J’ai été un véritable con sur ce coup-là ! S’autocritique-t-il. J’aurais dû attendre 5 minutes, entrer pour voir s’il dinait seul, puis ressortir et attendre qu’il le fasse à son tour…

Eh, oui, l’esprit d’escalier…

– C’est foutu pour ce soir, j’ai encore faim je vais m’acheter un sandwich et demain je reprendrais ma planque.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 23 juillet 2025 3 23 /07 /Juil /2025 18:10

Chanette 33 – L’escroc de Bourges 4 – Paturel remet le couvert

Stamp Mature Sodo

Et redonnons maintenant la parole à Solange

Le récit de Solange (deuxième partie)

Le type se rhabille et c’est à ce moment-là qu’il me fit cette réflexion complétement inattendue ;

– Tu sais, il m’est venu une idée folle, mon scénario… si on le faisait pour de vrai ?
– Tu es complètement fou ?
– Ce serait sans risque, juste histoire de voir si ça fonctionne.
– Une sorte de simulation en somme ?
– Oui c’est ça, une simple simulation, c’est plein d’avantages, ça te permettrait de cerner les failles de sécurité de ton système de télésurveillance et en plus ce peut être très ludique.
– Evidemment vu comme ça…
– T’es trop belle quand tu souris.
– Tu parles !
– Puisque je te le dis.
– Baise-moi encore !
– Avec plaisir !

J’avais trouvé bizarre que tout à l’heure, il ne m’ait pas demandé de le sucer. Peut-être qu’il n’aime pas ça ? J’avais pourtant lu çà et là que la pipe était la plus belle preuve d’amour que l’on puisse offrir à un homme !

– Tu n’aimes pas qu’on te suce ? Osais-je lui demander.
– Mais si bien sûr !

Du coup me voilà prise à mon propre jeu et j’ai peur de mal faire… Ça paraît facile comme ça mais souvent les choses que l’on croit faciles sont semées d’embuches.

Je me baisse et j’ouvre la bouche et commence à sucer en faisant bien attention de ranger mes dents.

Ça fait drôle de sentir cet impertinent bout de chair dans la bouche, ça me fait mouiller

– Mets moi un doigt ! Me dit-il

Un doigt ? Un doigt où ça ? Qu’est-ce qu’il me raconte ? J’ai vraiment l’air d’une gourde

– Tu veux quoi ? Demandais-je
– Un doigt dans mon cul.

Il est complètement fou ! Mais je suppose que ça se fait. Je m’en voudrais de le contrarier. J’ai peur que mon doigt ressorte tout dégueulasse, on fera avec…

Je le doigte donc et continue à sucer, il a l’air d’apprécier. Chic alors ! Mais je n’ai pas envie de son sperme dans la bouche, j’ignore le goût que ça peut avoir mais ça ne me dit rien du tout

– Prends-moi maintenant !
– Dans le cul ?
– Si tu veux mon amour !

Et pour la seconde fois de ma vie, je me fais enculer. De la même façon que tout à l’heure il me lèche bien le trou, j’apprécie cette caresse qui est nouvelle pour moi

Chanette3302 CopieJe n’ai plus d’appréhension, un peu gênant au début mais après c’est bon, c’est même très bon.

Il a jouit dans mon cul, je suis aux anges.

J’étais sur mon nuage, j’aurais tout accepté de lui du moment qu’il continuait à me faire l’amour. Je me mentais à moi-même en croyant à cette fable de simulation. J’ai donc accepté d’être sa complice, mais quelque part un doute venant des tréfonds de mon inconscient me saisit, et profitant du fait que mon merveilleux amant roupillait comme un bienheureux, je fouillais dans son portefeuille et photographiais sa carte d’identité et sa carte bleue.

Une fois la procédure mise en route, le type n’a plus donné de ses nouvelles, j’ai compris alors que je n’avais été que l’instrument d’une escroquerie. J’en ai chialé des heures entières. Et puis les flics sont venus; mes employés ont été humiliés, soumis à des pressions inadmissibles, ce fut insupportable. Bien sûr j’ai également été interrogée, mais probablement ma capacité à savoir mentir m’a permis de m’en sortir; un miracle !

Fin du récit de Solange

– Maintenant, dit-elle, il faut que cette situation trouve une issue. Je n’ai aucune envie de me dénoncer, mais les flics vont fatalement revenir à la charge. La seule solution c’est de me venger. Si le coupable est démasqué à temps, ma complicité sera minimisée d’autant que je me ferais fort de prouver ma bonne foi.
– Ok, dit. Max, transmettez-moi les photos de ses cartes sur mon téléphone, avec ça je devrais le coincer.

Le patron de Max, Jean-Luc Gauthier Normand (voir les épisodes précédents) a ses entrées directes ou indirectes un peu partout, il obtient donc le relevé des factures cartes bleues du bonhomme ce qui ne lui apprend pas grand-chose, mais en creusant (voir plus loin)…

L’individu est localisé à Bourges.et précisément à l’hôtel des Mimosas. Max prend sa voiture et se rend sur place.

Paturel n’est pas à Bourges par hasard. Nous allons y revenir !

L’escroquerie de Chamblis-les-Gonades est sa troisième du genre. Sa première fut réalisé à Versailles, le complice était un joueur compulsif toujours en recherche de fonds, la victime un jeune blanc-bec fortuné. La seconde réalisée à Fontainebleau fut un vrai coup de chance. Cet agent de sécurité racontait devant tous ses copains de comptoir comment son patron l’avait humilié et clamait à qui voulait bien l’entendre qu’il se vengerait. Le complice était donc tout trouvé, la victime fur une vieille douairière qui ne rendait plus très bien compte ce qu’elle faisait.

Dans les deux cas les complices ne furent jamais rétribués, ce qui ne facilita pas le travail de la police.

Et puis Paturel est un malin, son téléphone portable est un appareil prépayé et bricolé, ses e-mails sont écrits et lus à parti d’une tablette, quant à sa carte bancaire il ne s’en sert pratiquement jamais.

Et si la police a identifié ses empreintes (l’individu était fiché) elle a du mal à le pister.

Paturel avait rencontré il y a de ça plusieurs mois, Martin Madrier, une vague connaissance, genre petit délinquant jamais inquiété malgré sa participation active à un casse de bijouterie, il avait expliqué à son interlocuteur que désormais il rentrait dans le droit chemin et même qu’il avait trouvé une place dans une boite de sécurité à Bourges.

Le complice était donc trouvé, Paturel ayant assez d’éléments pour le faire chanter en cas de refus de collaborer.

Il fallait organiser tout ça, et c’est là qu’il commis sa première erreur.

Les hôtels demandent à leurs clients de laisser leur numéro de carte bancaire à la réception en garantie. Et si la plupart en reste là, d’autres vont plus loin en établissant une facture carte d’un euro « symbolique » afin de se prémunir des falsifications éventuelles.

– Et comme ça ils peuvent me pister, mais je vais être plus malin qu’eux…

C’est donc de Paris et avec sa tablette qu’il fit sa réservation d’hôtel.

– Et comme ça, il ne pourront pas me tracer !

Sur quoi il se mettait le doigt dans l’œil, la police possédant des experts en informatique très compétents (et en l’occurrence il n’y avait même pas besoin d’une grande compétence)

Le capitaine de police Marius Orsini, chargé de l’enquête se déplaça à Bourges avec une collaboratrice.

On ne sait trop comment mais ces affaires avaient fuités dans la presse, mettant à mal la fiabilité des sociétés de vidéosurveillance. Le responsable de leurs syndicat patronal fit pression auprès du ministre de l’Intérieur.

– Nous ne saurions nous contenter d’une simple arrestation, nous voulons savoir en détail les mécanismes de ces escroqueries, la façon de recruter complices et faisans…

Paturel s’était donc pointé devant la sortie du personnel de la société SécuriBourges », attendant bêtement Madrier. Mais il ne le vit point et finit par se renseigner auprès d’un autre employé.

– Madrier ? Il n’est pas resté longtemps chez nous, il faisait que des conneries.

Du coup Paturel est dépité mais ne renonce pas, il cherche un plan et comme il a horreur de rester sans rien faire, prépare une autre escroquerie d’un tout autre genre, moins juteuse mais amusante. Eh oui, pour certains l’escroquerie est une véritable addiction.

Devant cet hôtel, un modeste 3 étoiles, commence alors la plus ingrate des taches, celle de rester planqué dans une bagnole en attendant qu’il se passe quelque chose, en l’occurrence ici, la sortie de l’hôtel de l’escroc dont Max avait mémorisé le visage sur la photo de sa carte d’identité.

« Pourvu qu’il soit encore là ! »

Et laissons pour le moment Max faire le pied de grue devant l’hôtel des Mimosas et revenons à ma modeste personne.

Il est 19 heures et je suis chez moi m’apprêtant à préparer quelques tagliatelles. Et voilà qu’un importun frappe à ma porte.

Bombe au poivre dans la main je me dirige vers l’œilleton de la porte. L’importun est une importune et ce visage me dit vaguement quelque chose.

– C’est quoi ? Criais-je sans ouvrir.
– Sylvana ?
– Je ne vois pas…
– La clerc de notaire !

Clerc de notaire ? Ah, ça y est je me remets la bonne femme, c’est la pétasse qui avait accompagné Paturel lors de la signature de ce faux contrat… Mais qu’est-ce qu’elle vient foutre chez moi à une heure pareille ?

J’hésite, si je ne lui ouvre pas, elle va revenir ! Je pourrais appeler les flics, puisqu’elle est complice de l’escroquerie dont j’ai été victime. Et elle doit y avoir pensé et d’ailleurs, elle me le dit…

– Si vous tardez à m’ouvrir, c’est que vous pensez à prévenir la police, auquel cas je me débrouillerais pour vous rencontrer d’une autre façon. Vous n’avez rien à craindre, ouvrez-moi ! Je ne serais pas longue.
– Deux minutes !

Si je préviens la police et qu’il viennent la cueillir, ils pourront alors peut-être remonter jusqu’à Paturel… et adieu mon fric. J’ai donc ouvert.

Ne pas lui laisser l’initiative….

– Vous êtes quand même pas mal gonflée de me rendre visite après ce que vous m’avez fait !
– Les choses ne sont pas si simples… répond-elle en se débarrassant de sa veste qu’elle pose sur un dossier de chaise.

Faut surtout pas se gêner !
.
– Bon, vous voulez quoi ? Et tâchez d’être brève, je n’ai pas que ça à faire.
– Nous sommes toutes deux des victimes…
– Arrêtez de tourner autour du pot, vous voulez quoi ? Elle est compliquée ma question ?
– J’allais y venir mais vous ne me laissez pas parler.
– Bon vous avez cinq minutes pas une de plus, et après je vous vire !
– Je ne suis pas une intime de Paturel, nous nous connaissons de vue parce que nous fréquentons le même bistrot, le Roitelet, boulevard Barbes. Il y a souvent là-dedans des gens un peu limite, je veux dire du point de vue de la légalité, faux papiers, recels, petits trafics… Moi j’aime bien y aller parce que je suis au chômage et on me propose parfois des petits boulots, genre des paquets ou des messages à déposer où aller chercher et d’autres bricoles aussi. Les gens se méfient moins des femmes que des hommes, je me demande bien pourquoi.
– Des bricoles, dites-vous ?
– Des petits trucs, du repérage, des filatures.
– Donc c’est un repaire de malfrats et la police laisse faire ?
– Faut croire qu’il y a des indics. Tout ça pour vous dire qu’un jour Willy m’aborde…
– Willy ?
– Paturel ! Il me dit j’ai besoin de toi… et il m’explique qu’il veut un faux acte notarié. Il me file le brouillon et me demande de faire ça sur un beau papier à en-tête avec un joli cachet… De plus il me demande de l’accompagner pour la signature de l’acte en exigeant que je sois habillée en bourgeoise.
– Et alors ?
– Je regarde son brouillon et j’ai vite calculé que c’était de la grosse escroquerie. Alors je lui ai dit, je veux bien mais ce ne sera pas gratuit. On a un peu marchandé et on est tombé d’accord sur 15 000 euros. Payable le jour de la signature.

C’est amusant parce que je crois deviner où elle veut en venir.

– Donc, le jour de la signature on avait rendez-vous devant le centre commercial, il m’a remis une enveloppe, j’ai jeté un coup d’œil, 15 000 euros en billet de 100, ça fait une liasse et demie, c’était donc bon et on est monté chez vous pour la signature. Après on est redescendu il m’a payé un pot et on s’est séparé, il s’est dirigé vers sa moto, Par reflexe j’ai tâté mes poches, l’enveloppe n’y était plus ! Je me suis rendu plusieurs fois au « Roitelet », vous pensez bien que je ne l’ai pas retrouvé !
– Vous voulez que je vous plaigne ?
– Non mais j’aurais souhaité que l’on collabore, je peux vous apporter des éléments que vous ne connaissez pas et vice versa,
– C’est la police qui est sur l’affaire !
– Ce n’est pas la police qui va me rendre mes 15 000 euros.
– Effectivement ! Mais ce n’est pas mon problème.
– Vous ne pensez pas qu’un échange d’informations pourraient nous arranger l’une et l’autre.

C’est peut-être une bonne question, mais il faut que j’en parle à Max.

– Je vous propose un truc, j’ai un ami détective privé qui est sur l’affaire, je vais en parler avec lui. Revenez dans une demi-heure.
– Et pendant mon absence, vous allez prévenir la police..
– Ce n’est pas mon intérêt. Prenez le risque !
– Ça vous gêne tellement de téléphoner devant moi ?
– Oui !
– Je vais vous dire autre chose : comme vous devez vous en douter, Paturel m’a mis au courant de vos activités…
– Et alors ?
– Alors en qui me concerne, cela m’arrive parfois de faire la pute avec des habitués du « Roitelet », pas que des habitués, d’ailleurs.
– Et alors ? Répétais-je
– Alors nous sommes du même bois, nous pouvons nous faire confiance.
– Je ne suis pas certaine que nous soyons du même bois.

Elle hésite, elle réfléchit puis change son angle d’attaque.

– Vous vivez seule, on dirait !
– Qu’est-ce que ça peut bien vous foutre ?
– Ne soyez pas agressive, moi je ne le suis pas !

C’est bien dommage d’ailleurs, ça m’aurait donné un prétexte pour la foutre à la porte !

– Vous êtes très belle ! Me dit-elle.
– Pourquoi ? T’es gouine ?
– Disons que je m’autorise parfois quelques fantaisies avec les gens de mon sexe !
– Voilà qui est joliment dit !
– Et en d’autres circonstances, je vous aurais volontiers dragué.
– Bon, c’est fini tes digressions ? Tu prends le risque de revenir dans une demi-heure oui ou non ?
– T’as pas envie d’un petit moment de détente, je suis très douce !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 23 juillet 2025 3 23 /07 /Juil /2025 18:07

Chanette 33 – L’escroc de Bourges 3 – Les chaleurs de Madame Delavoie

blob

La lendemain matin, Max était tout joyeux.

– Voyons voir, ce William avait les clés ! Comment fait-on pour avoir les clés d’un pavillon qui n’est pas à soi ? Première hypothèse, il les obtient pas l’entremise d’une entreprise de travaux, deuxième hypothèse quelqu’un de la famille est complice, tout cela est possible, mais comment on fait pour gérer les absences des gens ? Ce n’est donc sans doute pas ça, je pense à un autre truc mais il faut se rendre sur place, on va y aller… Tu peux annuler tes rendez-vous d’aujourd’hui ?
– Je vais me débrouiller.

On est donc allé sur place, je n’avais pas remarqué ce petit panneau juste à côté de la grille : « Propriété sous télésurveillance, entreprise Chareson, Montreuil sous-bois. »

– Et voilà, c’est bien ce que je pensais, ton William doit avoir un complice dans la société de télésurveillance, il a accès aux clés et peut en faire des copies, et de plus il peut faire couper l’alarme quand bon lui semble. La police a du faire la même déduction que nous, mais ils n’ont pas trouvé l’oiseau rare, sinon le juge te l’aurait signalé !
– Tu vas faire quoi ?
– Je vais aller voir cette boite, ça n’a rien d’évident, je suppose que l’enquête de police n’est pas terminée, en principe ils savent faire et ont l’habitude de repérer les gens qui mentent… Pas évident cette affaire.

L’entreprise Chareson est une PME spécialisée dans la télésécurité des propriétés privés et des petites entreprises.

– Bonjour, je désirerais m’entretenir avec votre responsable.
Vous avez rendez-vous ?
– Non, mais l’affaire dont je veux l’entretenir est à la fois urgente et importante.
– Madame Delavoie est en entretien, vous pouvez patientez un quart d’heure ?
– OK

Madame Delavoie n’a rien d’un top-modèle, attention, on ne dit pas qu’elle est moche… non elle serait plutôt transparente, le genre de femme qu’on ne remarque pas. La cinquantaine, maigre, assez petite, visage anguleux chaussé de grosses lunettes…Attifée d’un chemisier blanc et d’un foulard Hermès dont la présence paraît incongrue. Son bureau aux parois de verre surplombe une salle dans laquelle s’activent (plutôt mollement) six personnes devant des ordinateurs.

– Asseyez-vous, ! Si c’est si important que ça, je veux bien vous accorder cinq minutes, je suis overbookée !

Tu parles, il n’y a rien sur son bureau !

– Max Minet, détective privé indépendant !
– Ah ? Et ça veut dire quoi, ça ?
– Que je ne travaille pas pour une officine, mais pour un patron qui me confie des tâches liées à ses activités professionnelles. En extra, j’enquête aussi pour le compte de ses relations.
– Et qu’est-ce que je viens foutre là-dedans ?
– Ma cliente a été victime d’une escroquerie immobilière mais je suppose que la police vous en a déjà entretenue.
– Ah, c’est cette affaire ?
– L’escroc connaissait les jours d’absence des résidents et savait désactiver les alarmes. Il y a donc tout lieu de penser que quelqu’un parmi votre personnel est impliqué.
– L’officier de police chargé de l’enquête est un ami, il m’a expliqué qu’ils ont mis le paquet en matière de vérification des activités de notre personnel. Je précise qu’ils ont tous un casier judiciaire vierge. Ils ont été suivis physiquement, les comptes courants et d’épargne ont été analysé, idem pour les factures cartes bancaires et les activités téléphoniques. De plus chacun a passé un entretien avec des flics formés à la détection des mensonges. Résultat : Nada, le néant, ils sont repartis bredouilles.
– Ils n’ont peut-être pas assez creusé, mentir sans se faire repérer ça s’apprend.
– Je sais bien, avant j’étais dans le commercial, j’ai suivi un séminaire où on nous apprenais à embobiner les clients sans se faire confondre..

Oh, le lapsus ! Se dit Max. Et si c’était elle ?

– Je suppose que ces messieurs vont ont également interrogé ?
– Je ne vois pas pourquoi ils m’auraient exclu de la liste des suspects, et je ne vois pas pourquoi je suis en train de vous répondre, je ne vous dois rien et comme notre temps est écoulé, je vais vous prier de bien vouloir sortir.

Max ne trouve pas la répartie nécessaire et commence à se lever en prenant son temps.

– Juste un instant, ! Précise Madame Delavoie en griffonnant sur un post-it. Voilà mon adresse, soyez-y à 18 heures. Je vous dirais des trucs. En attendant nous allons simuler une esclandre, mes employés ne se souviendront que de ça.

Et se levant comme un diable sortant de sa boite, Madame Delavoie se met à vociférer.

– Non ça suffit maintenant, mes employés ne sont pas de voleurs et si vous ne dégagez pas de suite j’appelle du renfort ! Pauvre con !

Voilà qui fait un peu cinéma, mais après tout pourquoi pas ? Maintenant il fallait que Max attende 18 heures. Il était maintenant persuadé que la mère Delavoie était la complice de Paturel. Mais ça ne suffisait pas, l’aiderait-elle à retrouver la trace de ce dernier ? Suspense ?

Et à l’heure prévue, il se rend à l’adresse indiquée. Bien sûr l’hypothèse d’un guet-apens ne peut être complètement écartée, mais Max a confiance, ce n’est pas pour rien qu’on le surnomme Max le dur. Et puis il a son révolver sur lui.

Solange Delavoie lui ouvre la porte de son appartement.

– Entrez et asseyez-vous, je vais poser deux conditions au déroulement de cet entretien. Primo j’ignore qui vous êtes vraiment, vous pouvez très bien être un flic en mission…
– Je vous assure que…
– Laissez-moi terminer. Dans ce cas, il serait plausible que vous ayez sur vous de quoi enregistrer ce que je vais vous dire. Alors vous allez vous rendre dans ma salle de bain, vous allez retirer tous vos vêtements et vous couvrir d’un joli peignoir tout propre accroché sur la patère. Il y a aussi des mules à votre disposition.
– Je rêve !
– Non vous ne rêvez pas ! Si vous acceptez cette mesure de protection, je peux vous assurer que vous repartirez avec de très intéressantes informations. A vous de voir !
– Il y avait une seconde condition ?
– Oui, je vais vous demander de me confier votre portefeuille, je vais un peu regarder ce qu’il y a à l’intérieur
– Mais enfin…
– C’est à prendre ou à laisser. Je veux bien traiter avec vous, mais je ne veux pas me tromper de mannequin et donc je prends mes précautions.
– Bon, s’il n’y a que ça pour vous mettre en confiance…

Max se déshabille donc dans la salle de bain, mais prend soin d’empocher son revolver… on n’est jamais trop prudent.

– Vous êtes très sexy dans ce peignoir ! Se gausse la mère Delavoie
– N’est-ce pas ?
– Et qu’avez-vous mis dans votre poche ?
– Mon flingue !
– Je peux vérifier ?
– Faites comme chez vous, mais laissez-le où il est.

Solange se contente de vérifier si le révolver et bien un révolver et pas autre chose.

– Bon maintenant on peut causer, asseyez-vous, je vous sers un truc à boire ?
– Je veux bien une bière !
– J’ai pas ! Un Martini ?
– Allons-y.

Solange prend son temps pour servir l’apéro comme si elle s’acharnait à retarder le temps de la révélation.

– Le double des clés et la désactivation des alarmes, c’est moi ! Finit-elle par dire.
– Je m’en doutais, vous avez fait un joli lapsus ce matin…
– Vous voulez que je vous raconte ?
– Je suis tout ouïe !
– Mais pour bien comprendre, il me faut d’abord parler de moi… oh, juste cinq minutes, vous me trouvez comment ?
– Je ne comprends pas la question ?
– Si vous la comprenez, mais elle vous embarrasse. Remarquez que j’aurais pu faire pire et vous demander si vous me trouviez sexy ?
– Je ne comprends toujours pas où vous voulez en venir !
– Quand je me suis retrouvée en seconde au lycée, je me croyais belle avec mes cheveux frisés. J’ai vite déchantée, je me suis rendu compte que j’étais loin de rivaliser avec les autres filles, la plupart étaient des canons. Je suis tombée de haut. Personne ne s’intéressait à moi. J’ai voulu forcer le destin et j’ai intégré un groupe d’activités parascolaires, on faisait de la randonnée, c’était mixte et la drague y allait bon train, mais pas pour moi.
– Mais…
– Attendez, ça n’excédera pas cinq minutes. Un jour avec le groupe on a fait une sortie dans un boite de slow. Je suis restée 6 heures à faire banquette, vous vous rendez compte de la honte, de l’humiliation… Non ne dites rien, et puis un jour ce fut l’anniversaire d’un des gars du groupe on est allé chez lui on a picolé comme des malades et un gars m’a pris et m’a dépucelé. J’ai cru que les choses étaient en train de s’arranger. J’ai recherché la proximité de ce type, et il n’a rien trouvé de mieux que de m’envoyer paitre.
– Je vois…
– Non vous ne voyez rien du tout ! J’ai compris que j’étais transparente, que je n’étais pas féminine pour deux sous. Les laides s’en sortent, je ne sais pas trop comment, disons qu’elles en prennent leur partie, mais moi je ne suis pas laide, je suis insignifiante. J’ai eu cinquante ans le mois dernier, je suis toujours célibataire, pendant tout ce temps j’ai eu deux aventures sexuelles. Deux pas trois. La première avec un plombier venu changer un joint, il m’a sauté en vitesse et je ne l’ai jamais revu, la seconde fois, c’était dans un bistrot, un type un peu torché m’a abordé et m’a dragué, je l’ai amené à la maison, il m’a baisé en vitesse, je n’ai rien senti. C’est ce qui s’appelle avoir une vie amoureuse exemplaire, voyez-vous !
– Je comprends, ce n’est pas drôle, mais le rapport avec ce que vous vouliez me dire…
– J’y viens, j’y viens :

Le récit de Solange Delavoie

– Un monsieur Rivière sollicite un entretien ! Me dit-on à travers l’interphone.
– A quel propos ?
– Il me dit qu’il est écrivain..
– Vl’a autre chose ! Dites-lui de monter mais que je n’ai qu’un quart d’heure à lui consacrer.

Le type est assez bel homme, souriant, décontracté, très à l’aise.

Louis-Charles Rivière ! S’annonce Paturel. Je suis écrivain et j’écris des scénarios pour le cinéma. On m’a commandé une histoire basée sur de la fraude à la télésurveillance. Comme je n’y connais rien, je me proposais de vous le résumer en quelques mots afin que vous me disiez si tout cela tient debout.

J’écoute, mais suis surprise de la façon dont le type me regarde. On ne m’a à vrai dire jamais regardé comme ça, ce n’est pas de la curiosité malsaine, non quelque part je devais vraiment l’intéresser.

Je me surprends alors à effectuer ce geste fou de déboutonner deux boutons de mon chemisier laissant ainsi apparaître la naissance de ma modeste poitrine

Et il me raconte son scénario, un truc assez simple dans lequel une taupe profite des jours d’absence des résidents dont le domicile est télésurveillé pour le faire visiter comme s’il était mis en vente… Bien sûr il faudrait que la taupe se soit muni d’un double des clés et que l’alarme à distance ait été désactivée.

– C’est gonflé, mais pourquoi pas ?

Et le type continue de me regarder comme si j’avais un ticket, je n’y crois pas, je dois être en train de rêver.

– C’est vraiment dommage que notre temps soit limité. Me dit-il, j’aurais aimé creuser ce scénario.

Vous pensez bien que j’ai sauté sur l’occasion… et j’y suis allée de mon baratin.

– C’est vraiment dommage en effet, cette conversation s’avérait intéressante, mais que voulez-vous, je suis overbookée. Remarquez si ça vous dit on peut se revoir après le boulot, il y un petit restau très correct juste à côté.
– Super, c’est moi qui vous invite.

Et au restau il a continué à me faire des yeux doux, m’obligeant à me pincer afin de vérifier que je n’étais pas en plein milieu d’un rêve..

Affiner son scénario ? Ce n’était même plus la peine. Son histoire tenait debout, il suffisait simplement d’avoir le bon complice… alors on a parlé d’autre chose, le type s’est révélé beau parleur et charmeur, je ne sais plus trop ce que j’attendais, ne souhaitant pas tomber de haut… et l’inimaginable vint en même temps que l’addition.

– Sans doute allez-vous me trouver téméraire, mais je ne peux m’empêcher de vous le dire… commença-t-il. J’ai envie de vous !
– C’est une envie partagée.
– Alors battons le fer pendant qu’il est chaud, on y va ?

Il y avait un hôtel à côté…

Fin du récit de Solange Delavoie.

Je reprends la narration :

Paturel est un fin psychologue, une qualité bien pratique quand on fait dans l’escroquerie. Il sait manipuler les gens… et sur ce coup il ne va pas s’en priver.

La séance commence de façon ultra classique, baiser profond et pelotages intempestifs.

Puis on se débraille, en fait c’est surtout Paturel qui débraille Solange. Celle-ci ne sait trop comment s’y prendre. Il faut la comprendre, ce genre de situation ne faisant pas partie de son ordinaire.

Chanette3303Paturel n’a pas mis longtemps à réaliser que sa partenaire serait exclusivement passive. Lui est plutôt d’un naturel soumis… mais tel un caméléon il sait s’adapter à toutes les situations.

– Tu vas me trouver un peu cruche ! lui dit-elle.
– Tss, tss, laisse-moi faire, on va passer un super moment.
– Fais-moi tout ce que tu veux ! J’ai confiance, je me laisse faire !
– Tu aimes bien être soumise ,
– Pourquoi tu me demandes ça ?
– Pour ne pas te décevoir.
– Oui, dans mes fantasmes, je suis très soumise, je suis même attachée et je me laisse faire des tas de choses.
– Tu voudrais que je t’attache ?
– Pourquoi pas ?
– Mais je vais t’attacher avec quoi ? Peut-être avec des serviettes, je vais voir dans la salle de bain.

Les serviettes ne constituent pas des liens solides mais qu’importe… Il écartèle Solange sur le lit, et se met à la caresser. Si le visage de la femme est quelconque son corps n’est pas si mal que ça et sa poitrine tout à fait correcte malgré sa taille modeste. D’ailleurs il en suce les tétons avec gourmandise.

« Bon, on va essayer de faire jouir la dame… » Se dit-il.

Son visage descend au niveau du pubis rencontrant une abondante touffe de poils qu’il écarte comme il peut.

Sa chatte est mouillée, sans doute l’excitation de la situation. Paturel n’est pas un fana du cunnilingus, mais avec un tel enjeu à la clé, il devient vite motivé.

Pas besoin de faire durer la chose, le clito érigé de Solange semble implorer que l’on le sollicite. La langue de Paturel s’y enroule. Solange se cambre. Elle jouit déjà. Elle en est rouge de confusion et ses yeux débordent de larmes de bonheur.

Pénétration à présent ? Mais Solange ose :

– Avant de me prendre, j’aimerais que tu me flanques une bonne fessée !

Qu’à cela ne tienne. Paturel détache la dame…

– Je t’attache dans l’autre sens ou…
– Oui, oui, attache-moi dans l’autre sens !

Et Paturel se met alors à claquer le joufflu de Solange de ses mains puissantes.

– Tu ne veux pas essayer avec ta ceinture ? Demande-t-elle.

« Mais elle est complétement maso, la nana ! »

Et maintenant ça devient violent, les coups de ceintures sur les fesses laissent d’insolentes trainées rouges. Solange émet des gémissements où la douleur se mélange au plaisir.

– Maintenant je vais t’enculer ! Lui indique-t-il en laissant choir sa ceinture.
– Oh oui ! Encule-moi… mais fais attention…
– Tu n’aimes pas ?
– Si, si mais fais attention !

Elle n’allait tout de même pas lui dire qu’elle était vierge du cul ! Enfin vierge pas tout à fait, car s’il était vrai qu’aucune bite n’était jusqu’alors entrée par ce chemin, Solange s’amusait parfois à y fourrer une bonne carotte.

Paturel lui détache les pieds (juste les pieds) afin qu’elle puisse se mettre en levrette puis se saisit d’une capote et s’encapuchonne, plaçant sa bite à l’entrée de service.

« Ça ne va pas le faire, je vais lubrifier un peu tout ça ! »

Alors il y va de sa langue. La dernière douche de Solange remontait au petit matin, autant dire que l’endroit ne sentait plus la savonnette, mais qu’importe, Paturel préfère les culs qui sentent le cul.

Quand il juge l’endroit suffisamment humecté, il fait une tentative.

– Ouvre bien ton cul ! Pousse !

Un grand coup de rein, le gland passe, un second coup de rein, tout entre ! Solange hurle.

– J’arrête ?
– Non, ça va aller, mais fait doucement !

Alors Paturel « fait doucement »

– Ça va mieux, là ?
– Oui !

Du coup, il accélère tandis que sa partenaire commence (déjà ?) à gémir d’aise. Il devient incapable de se retenir et finit par jouir dans un râle…

– C’était bon, c’était bon ! psalmodie Solange saisie d’émotion

Les deux amants s’embrassent.

Fin de baise (mais pas du récit…).

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 23 juillet 2025 3 23 /07 /Juil /2025 18:02

Chanette 33 – L’escroc de Bourges 2 – Les ardeurs de Max le dur

L’avocat arrivé, je peux m’entretenir avec lui après qu’il ait consulté le maigre dossier. Je n’apprends pas grand-chose de plus, sauf qu’un voisin intrigué par l’activité de l’entreprise de débarras a cru bon de relever le numéro de plaque minéralogique de mon véhicule. Ce qui explique, je pense le mystérieux coup de fil de cette personne se réclamant du cadastre…

– Donc, nous résume la fliquette, cet acte notarié est un faux grossier, la clerc de notaire était en fait complice de Paturel. Nous allons vous présenter devant le juge d’instruction. Selon toute vraisemblance vous allez être inculpée de vandalisme, de violation de domicile et j’en passe…
– Mais enfin, ma cliente est de bonne foi ! Rétorque l’avocat !
– Bien sûr que non ! Il y a trop d’éléments farfelus dans cette affaire, vous auriez posé les bonnes questions, vous vous seriez aperçue qu’on était en pleine escroquerie… mais je suppose que ça vous arrangeait de jouer les autruches. Vous avez plus ou moins senti l’arnaque mais pas le fait qu’elle était dirigée contre vous !

Je rêve !

– Remettez moi cette pute en cellule, je vais demander au juge d’instruction à quelle heure il sera libre.

Le juge est un vieux binoclard aux joues creuses, mal peigné et puant la sueur.

– On voit de tout dans ce métier ! Soupire-t-il ! Je viens de parcourir le dossier ! Est-ce que vous vous rendez compte du préjudice que vous avez causé à cette modeste famille ?
– On m’avait affirmé que la petite famille était décédée dans un accident de voiture.
– Et vous avez gobé ça ?
– J’ai eu cette faiblesse !
– Et où êtes-vous allé chercher que l’on pouvait faire du nettoyage par le vide dans une maison dont vous n’étiez pas encore propriétaire ?
– Je n’ai pas fait d’étude de droit, monsieur le juge !.
– Pff ! Qu’est-ce que je vais bien faire de vous ? Si je comprends bien, vous avez d’ores et déjà perdu 32 500 euros, vous ne les récupérez jamais, c’est déjà pas mal comme punition. Par ailleurs il me paraît évident que la famille va vous attaquer au civil et demander des dommages et intérêts… vous n’y couperez pas ! Donc on ne va pas charger la barque, elle est déjà assez lourde comme ça ! Vous allez donc sortir libre mais vous serez témoin assistée dans le dossier Paturel. Allez affaire suivante… aurevoir madame !

Et chères lectrices, chers lecteurs, pensez-vous que je sois du genre à m’assoir sur 32 500 euros et sur un paquet de dommages et intérêt ?

Dès ma sortie de chez le juge d’instruction, je m’asseyais à la terrasse d’un bistrot, commandait un bon chocolat chaud et deux tartines beurrées et sollicitait par téléphone le concours de Max le dur, l’homme de main d’une vieille connaissance (voir les épisodes précédents)

Et le soir, il était chez moi ! Et je lui expliquais toute l’affaire.

– T’as vraiment le chic pour te foutre dans des pétrins pas possible !
– Je ne le fais pas exprès !
– Je sais bien !
– La police va enquêter, ce que je peux faire, la police le fera aussi, la différence c’est qu’ils ont beaucoup de moyens, moi je suis tout seul ! L’autre différence c’est que si la police coince ce Paturel avant moi, tu pourras dire adieu à ton fric. Donc comme ça, sur le papier, le chalenge parait impossible.
– On laisse tomber, alors ?
– Non, faut que je réfléchisse ! J’ai pas bouffé, je te paye le restau ou on se fait un bouffe ici ?
– Je peux commander des pizzas ?
– Super ! Mais l’huile de pizza, ça a tendance à m’exciter !
– On fera avec.

Et comme prévu, une fois les pizzas avalées et la bouteille de rosée descendue, Max devint entreprenant… Je me laissais faire, faire l’amour avec Max n’a jamais été une corvée.

– Bon, Max, je vous en prie arrêtez donc de jouer au Don Juan ! Vous avez envie de me baiser ! Je ne suis pas contre !
– Je ne voulais pas être aussi direct !
– Et bien tant pis, on va dans ma chambre, vous connaissez le chemin.

On se déshabille chacun de notre côté. Il flashe sur mes seins. Il les connait par cœur depuis le temps qu’on s’envoie en l’air tous le deux, mais non, il ne s’en lasse pas.

– Quelle belle poitrine !
– Tu me dis ça à chaque fois (Ben oui Max parfois je le tutoie, parfois je le vouvoie)
– Je ne peux pas m’en empêcher !

Elle n’est pas mal ma poitrine, (95 D) je ne m’en plains pas, il y a mieux, il y a pire.

– Et bien caresse-là, tu en meurs d’envie.

Ce n’était pas la peine de lui proposer, il l’aurait fait de toute façon, il me titille mes tétons avant de les gober ou plutôt de les envelopper de sa langue. Ils dardent sous la caresse…

Mais on ne va pas rester debout alors que mon plumard est si confortable, je l’entraîne et m’y étale les jambes écartées, la chatte offerte.

Il aurait sans doute préféré un autre préliminaire, mais il ne souffle mot. Max est un gentlemen et puis d’abord, il n’est pas chez lui.

Le voilà donc en train de me lécher l’abricot, et comme je mouille déjà, il se régale ce cochon !

J’ai envie de jouir, je me demande ce qu’il attend pour s’attaquer à mon clito qui n’en peut plus…

Ah, ça y est, mes mains s’accrochent au dessus-de-lit, mon plaisir monte inexorablement, je me cambre, essaie de me retenir de gueuler, mais impossible, je jouis comme une damnée.

– Eh ben dis donc, tu es partie au quart de tour ! M’indique Max.
– Il y a des jours comme ça ! Allez, amène ta bite que je la fourre dans ma bouche.

Ben oui ! Vous en connaissez des hommes qui refuseraient une telle invitation ?

Elle est belle sa bite, de taille et d’allure « normale », elle n’a rien de particulier, mais je la trouve attendrissante. Pourtant des bites j’en vois tous les jours de la semaine, mais ce n’est pas pareil, j’arrive à faire le distinguo entre les bites de mes clients et celles de ma vie privée (du moins j’essaie !)

Il bande bien, j’esquisse quelques mouvements de masturbation afin de bien dégager le gland que je balaie d’un coup de langue avant de le serrer entre mes lèvres, puis je fais tout pénétrer dans ma bouche et commence une série de va-et-vient.

– Oh, t’es une bonne suceuse ! Me félicite Max.

On me l’a souvent dit, mais un compliment ça fait toujours plaisir. « Être une bonne suceuse de bites », n’est-ce pas l’un des plus beau compliment que l’on puisse faire à une femme ? (si des féministes me lisent, elles vont me maudire !)

Je sors la bite de ma bouche, mais c’est pour mieux la pourlécher de haut en bas et de bas en haut. Je lui gobe un peu les couilles. Tandis que mon doigt passe derrière et s’introduit dans son anus.

– T’aimes ça ? Mon doigt dans ton cul ?
– Eh oui !
– T’es un petit enculé !
– Oui mais j’assume !

Eh oui, depuis quelques temps, Max est comme on dit « à voile et à vapeur »

Mon intention n’est pas de le faire jouir en le suçant. Je sais qu’il adore me sodomiser. Je m’en voudrais de le priver de ce plaisir.

Aussi, je lâche sa bite et me positionne en levrette; le croupion relevé, les cuisses légèrement écartées, tous mes trésors exhibés…Chanette3302


– Vas-y Max, encule-moi ! Les capotes et le gel sont dans le tiroir de droite.

Il me flatte les fesses, me lèche le trou de balle avec gourmandise, s’amuse à y fourrer un doigt et même un deuxième. J’aime bien…

Et maintenant c’est parti ! J’ai la bite de Max dans mon cul, elle va, elle vient. Comme souvent chez moi le plaisir ne vient pas tout de suite, il faut que l’anus « accepte » cette présence imprévue… puis viennent les premiers spasmes. Je vais jouir du cul. Je sens que ça vient, je gueule. Max ne s’arrête pas, non au contraire il accélère. Je n’en peux plus, je vais défaillir, je ne sais plus où j’en suis. Max finit par jouir, il décule, retire la capote, sa bite est gluante de sperme. Il cherche un kleenex.

– Viens là,, je vais m’occuper du nettoyage !

Ben oui quand ou veut se la jouer « salope » autant le faire jusqu’au bout !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 23 juillet 2025 3 23 /07 /Juil /2025 17:59

Chanette 33 – L’escroc de Bourges 1 – William Paturel, soumis et marchand de biens
Chanette2

Celles et ceux qui n’ont pas lu mes précédentes aventures (comme c’est dommage !) ignorent donc qui je suis. J’exerce le métier de dominatrice professionnelle… (ben oui, c’est un métier !) Je me prénomme Christine D (Chanette, c’est pour mes clients et quelques très rares intimes), j’ai, disons entre 35 et 40 ans, suis mariée avec un homme que je ne vois plus.. Taille moyenne, peau légèrement mate, visage ovale, cheveux mi-longs, fausse blonde, pas mal foutue (et modeste avec ça !). Mes récits ne sont pas des récits de domination, mais des récits d’aventures érotiques incluant éventuellement des passages de domination. Allez, c’est parti…

Surréaliste ! Cette matinée a battu tous les records d’absurdité…

Il était environ 10 heures, et j’étais occupée dans mon studio de travail de la rue des Saulniers avec Patrice, un soumis qui me rend visite de temps à autres.

Attaché nu sur une croix de Saint-André, les tétons et les testicules pris dans des pinces, je m’amusais à lui infliger des coups de martinets qui manifestement le ravissait puisqu’il était venu pour ça…

Moi, j’étais en tenue de dominatrice, bustier noir, cuissardes…

Et voilà que l’on frappe à la porte… et peu discrètement… (alors qu’il y a une sonnette !)

– On arrive, on arrive…

J’enfile un kimono et me dirige vers la porte d’entrée.

– Ouvrez, police ! Hurle une voix de marchande de poisson.

La police ? Qu’est-ce qu’elle me veut, la police ?

J’ouvre ! Il y a là une fliquette en civil avec un visage à faire s’enfuir en courant les 12 apôtres et leurs femmes, elle est accompagnée par trois poulets en uniforme.

– Madame D’Esde ?
– Ben oui c’est moi !
– Nous avons un mandat…Vous êtes en garde à vue, vous avez le droit de garder le silence et blablabla…
– Non, mais attendez… Qu’est-ce qu’on me reproche ?
– On vous dira tout ça au poste, habillez-vous s’il vous plait.

Deux des flics font le tour du studio en me répétant qu’ils ont un mandat…

– Il y a un mec à poil attaché contre une croix ! Revient confier à sa chef l’un des deux poulets.
– On va aller voir ça ! Répond la mémère

Elle s’approche de mon soumis qui ne comprend rien !

– Ne vous inquiétez pas monsieur, on est là pour vous aider… Je suppose que vous désirez porter plainte ?
– Un plainte pour quoi ?
– Mais c’est à vous de nous le dire, monsieur, coups et blessures, viol…
– Mais enfin, je vais très bien, tout cela n’était qu’un jeu !
– Vous avez peur de porter plainte ? Vous n’avez pas confiance dans la police ?
– La question n’est pas là, nous sommes en pleine confusion.
– Dans ce cas je vais vous demander de nous suivre en tant que témoin.
– Je suis désolé, j’ai un déjeuner de travail à midi…
– Vous vous ferez excuser !
– Certainement pas, c’est trop important.
– Dois-je vous rappeler que le refus de témoigner constitue un délit puni de 3 750 euros d’amende ?
– Si vous me promettez de me relâcher avant midi, je veux bien vous suivre.
– Je ne peux rien vous promettre, mais on va essayer, on va vous détacher, rhabillez-vous, monsieur. Bon madame D’Esde vous êtes prête ? On n’a pas que ça à faire.
– Presque !
– Pensez à vous munir de vos papiers d’identité, et de l’acte notarié concernant le bien immobilier que vous vous apprêtiez à acquérir.

Oh ! Je sens venir l’embrouille !

– C’est donc ça ? Mais je ne l’ai pas ici ?
– Ce serait où ?
– Chez moi !
– Ce n’est pas chez vous ici ?
– Non, ici c’est mon studio de travail !
– Quelle salade,! Eh bien on va faire un détour chez vous, c’est loin ?
– Au métro Place d’Italie.

On m’a menotté (pourquoi faire, je vous le demande un peu ?) Dans le fourgon, je n’ose croiser le regard de Patrice. Je suis mal et (au risque de me répéter) je ne comprends rien de ce qui se passe.

Arrivée en bas de mon domicile, je pique ma crise.

– Il n’est pas question que je monte chez moi en étant menottée.
– C’est juste une mesure de sécurité.
– Sécurité de quoi ? Vous êtes quatre, je suis seule ! Vous m’enlevez ça, vous me les remettrez en redescendant si ça vous amuse.
– On applique la procédure, madame !
– Alors je refuse de sortir du fourgon !
– Ce qui nous obligera à vous inculper pour rébellion !
– On ne peut pas dire que vous êtes arrangeants !
– Ce n’est pas notre rôle !
– Alors, je ne bouge pas ! J’ai un ami à l’IGPN, je lui donnerai de vos nouvelles.
– Bon, on ne va pas s’en sortir, vous deux, défaite-lui ses menottes et montez avec elle, récupérez ce qu’il y a récupérer et redescendez aussi sec.

Arrivé au commissariat on m’envoie direct en cellule. Ils interrogent Patrice.

Je n’ai appris que beaucoup plus tard que les policiers se sont satisfaits de son témoignage, ce qui ne les a pas empêché de le traiter de pervers et de l’inviter à aller se faire soigner avant de le laisser partir.

Je n’ai pourtant rien contre la police mais parfois, il y en a, faut se les farcir…

Allez, c’est mon tour.

– Je peux appeler mon avocat ?
– C’est votre droit.

J’appelle donc Maître Doubise qui évidemment est occupé, mais sa charmante secrétaire m’informe qu’elle m’envoie l’un de ses collaborateurs.

– Bon, commence la fliquette, Monsieur Patrice Dumaillet n’a pas souhaité porter plainte contre vous…

(Il n’aurait plus manqué que ça ! Non mais dès fois !)

– Donc, reprend la mégère, revenons à ce qui nous intéresse. Un aigrefin dénommé William Paturel, vous a selon toute vraisemblance confié abusivement l’usufruit d’une propriété située 15 avenue des hirondelles à Chamblis-les-Gonades.
– Hein ?
– Reconnaissez-vous ces faits ?
– J’ignorais que ce monsieur dont je ne connaissais que le prénom serait comme vous dites, un aigrefin. Mais si c’est le cas je suis sa victime. Depuis quand menotte-t-on les victimes ?
– Paturel est connu de nos services et utilise presque toujours le même mode opératoire, nous l’avons identifié grâce à ses empreintes laissées sur les interrupteurs électriques de cette propriété.
– Ah ?
– Dans quelles circonstances avez-vous rencontré ce monsieur Paturel ?
– Je vous répondrais quand vous aurez répondu à ma propre question, en attendant j’ai le droit au silence, non ?
– Bien, remettez-moi cette pétasse en cellule en attendant que son avocat se pointe.

Je vais m’énerver, je vais m’énerver…

Flashback

Je ne connaissais pas ce William, la quarantaine, brun, bel homme pour qui aime ce genre, jovial et volubile. Il a une grosse verrue sur la joue droite, un peu comme Robert De Niro, j’aime pas trop ça.

– Ça va je te plais ? Lui demandais-je en exhibant mon plus beau sourire.
– Vous êtes une belle femme !
– Parfait ! Alors qu’est-ce que tu aimerais que je te fasse ?
– J’aime bien qu’on me domine, mais j’aime pas trop la douleur…
– De la domination psychologique, en somme ?
– C’est cela !

Ce n’est pas trop ce que je préfère, mais business is business. Je demande au type de se mettre à poil après qu’il m’eut payé d’avance comme le veut la coutume.

– Je suis entièrement rasé ! Commente-t-il.

Ben oui, j’avais remarqué et à vrai dire je n’en ai rien à foutre. Je lui passe un collier de chien autour du cou, (faut toujours respecter les traditions) puis me saisissant d’un bâton de rouge à lèvres bon marché, j’écris « sous-merde » sur son torse.

– Et maintenant tu ouvres la bouche !
– Aaaah !

Il n’est pas idiot, il a parfaitement compris ce que j’allais faire, et le voilà qui bande alors que je n’ai même pas encore procédé !

Chanette3301Je lui crache plusieurs fois dans la bouche ! Il fait une tête bizarre, je ne saurais dire si c’est de la honte ou de l’extase ? Peut-être un mélange des deux, allez savoir ?

– Maintenant allonge-toi, toujours bouche ouverte, je vais te pisser dans la gueule !

J’ignore comment il va réagir, pour certains soumis le pipi est une humiliation, pour d’autre un cadeau ! Le petit monde de la soumission n’est pas si simple !

Je n’avais pas une grosse envie, mais il a tout avalé.

– Alors elle est bonne ma pisse ?
– Oui, maîtresse !
– Dommage que je n’ai pas une autre envie, je t’aurais volontiers chié dessus
– Ah ! Si vous pouviez le faire, maîtresse, ce serait la pire des humiliations.

Oui mais, la scato n’a jamais été trop mon truc, je n’ai rien contre mais bon… Et puis pour ce qui est du pipi, je peux en fournir pratiquement à volonté (je bois beaucoup d’eau), alors que le caca… bref je ne vais pas vous faire un dessin.

– Relève-toi, mets-toi à genoux et viens me lécher le cul, ça te donnera un avant-gout de ce que tu perds.

Je ne suis pas devant le miroir, je ne peux voir ce qu’il fabrique, mais je sens bien ses coups de langue qui ne tardent pas à me faire frétiller l’anus. J’ai toujours été très sensible du trou du cul !

– Ça te plait de me sucer mon trou qui pue la merde ?
– Oui, maîtresse ! Je ne suis bon qu’à ça, à lécher les culs bien sales.

Il n’est pas sale mon cul, (du moins, je ne pense pas) mais il faut toujours laisser les soumis fantasmer !

– Ne bouge pas, je vais chercher ma bite ! L’informais-je.

Il doit être un peu dur à la détente parce que son visage reflète alors l’incompréhension la plus totale ! Et quand il me voit m’harnacher de mon gode ceinture, il me fait son cinéma.

– Non pas ça, maîtresse, j’ai trop honte !
– Je m’en fous de ta honte ! Suce ! Suce cette bonne bite.

Bien sûr que c’était du cinéma, il prend le gode en bouche, le suce, le lèche l’engloutit

– Tu vois ce que tu es : un suceur de bite !
– Oui, maîtresse je suis un misérable !

C’est pas possible, il a dû lire les aventures de Tintin !

Et quand un soumis apprécie le gode, je lui pose la question qui le fait bien :

– C’est dommage que je n’aie pas un autre soumis sous la main, je t’aurais obligé à lui sucer la bite, c’est quand même plus agréable que du plastique, non ?

Pas de réponse !

– Eh ! Je t’ai posé une question ? Tu me réponds ou je te fous dehors !
– Je ne suis pas pédé, maîtresse !
– On ne dit pas pédé, on dit gay ou homo, cela dit ce n’est pas parce qu’on suce une bite qu’on est pédé !

Pas de réponse.

– Donc, ça ne te branche pas ? Repris-je.
– Non !
– Et admettons que je t’ordonne de le faire ?
– Oh ! ce serait trop la honte pour moi, mais si vous me l’ordonnez je le ferais avec humilité.
– Bon maintenant en levrette ! Je vais t’enculer !
– Oh, j’ai trop honte !

On commence à le savoir !

– Je t’ai déjà dit que j’en avait rien à cirer de ta honte ! Allez en position !

Je ne sais pas s’il s’attendait à ça, mais comme monsieur est un délicat et qu’il a la trouille que je lui fasse bobo, je lui tartine le cul avec du gel. Puis d’un bon coup de rein je fais pénétrer le gode dans son postérieur.

– Oh !
– Y’a un problème ?
– Non !

J’augmente la cadence et je le pilonne pendant cinq bonnes minutes, il se dissimule le visage sous ses avant-bras, dommage j’aime bien voir la tronche de mes soumis quand je les encule..

Il pousse un cri quand je le lui retire. J’aurais dû lui demander de se branler pendant que je lui bourrai le cul, on ne peut pas penser à tout.

– Et la prochaine fois, c’est une vraie bite que tu auras dans le cul…
– Non !
– Ta gueule, c’est pas toi qui commande ! Et si tu savais le nombre de mecs qui se sont fait enculer pour la première fois dans mon studio, donc tu ne seras pas le premier. Allez, on va finir en beauté, je vais m’installer dans le fauteuil, et toi tu vas te mettre à mes pieds.
– Oui maîtresse.

Je retire mes bottines et libère mes petits pieds.

– Maintenant tu vas me lécher les pieds, je pense qu’à cette heure-là ils ont bien transpiré et qu’ils puent la sueur, et en même temps tu vas te branler… et n’en fous pas partout, il y a des kleenex sur la petite table. Allez, exécution !

Ça n’a pas l’air de le motiver beaucoup. Tant pis ! Il lèche comme un manche, plus occupé à se branler qu’à s’occuper de mes petits pétons, il ne sait pas ce qu’il perd, cette andouille.

Il ne me lèche plus, il jute dans un kleenex que je lui jette ! Fin de la séance !

– Ah, vous m’avez bien déstressé ! Me confie-t-il en se rhabillant sans trop se presser.
– C’est ton boulot qui te stresses ?
– Un peu, oui…
– T’es dans quoi !
– Marchand de biens !
– Ah ?

En réalité je m’en fous complétement.

– En fait j’ai un créneau un peu particulier, j’achète en dessous du prix du marché des biens immobiliers… Il y a toujours des gens qui sont archi pressés de vendre suite à des circonstances particulières. Et quand je les revends j’empoche mon bénéfice au passage mais il me reste assez de marge pour vendre en-dessous du prix du marché. Comme ça tout le monde est content.
– Ah ?
– Vous savez, tous les produits que vous proposent les banques pour faire fructifier de l’argent, ça vaut ce que ça vaut, mais rien ne vaut la pierre ! C’est le meilleur des investissements, c’est du solide. Si vous avez de l’argent à placer, je vous le conseille.

Et là ça a fait tilt dans ma tête, voilà un moment que je voulais placer mes économies dont une grande partie dort bêtement dans un coffre à la banque, j’avais déjà pensé à l’immobilier mais faute de m’y connaitre je n’avais jamais creusé l’affaire.

– Si tu reviens me voir, tu pourrais m’apporter de la doc sur ce que tu as en vente en ce moment ?
– Mais avec grand plaisir !

Ça n’a pas traîné, huit jours plus tard il était de retour et me montrait quelques-uns de ces biens…

– Regardez celui-ci, à dix minutes du périph, il vaut 350 000 euros. Toute la famille est décédée dans un accident de voiture, ça revient à un vieux cousin qui n’en veux pas… je l’ai estimé à 300 000 et le revends 325 000. Une affaire, non ?
– On peut visiter ?
– Dites-moi quand, et on y va.

Nous y sommes allés le lendemain matin, c’est joli, bien entretenu, C’est un petit pavillon au milieu d’un joli petit terrain, il y a une table en bois pour manger dehors, un barbecue, un tobogan et une balançoire pour les gosses (je pourrais les ferais retirer) A l’intérieur rien n’a été enlevé, hormis le contenu du frigo…

– Pour débarrasser, je vous donnerais une adresse….
– Sinon on fait comment ?
– Vous avez les fonds ou vous avez besoin d’un prêt ?
– Non j’ai ! J’ai un gros coup de cœur pour cette baraque, je crois que je vais la prendre, je réfléchis quand même un tout petit peu et je vous appelle demain.
– Demain je vais être très occupé, c’est moi qui vous appellerais en fin d’après-midi.

Et donc vers 18 heures, je donnais mon accord.

– Je passe demain matin avec le notaire vers 11 h 30 et nous signerons la promesse de vente contre 10% du prix total. D’ici là vous aurez le temps de demander un chèque de banque de 32 500 euros.
– Avec le notaire ! Déjà ?
– C’est un ami, il me fait toujours passer en priorité.
– D’accord mais on ne va pas signer ça au studio, c’est un peu gênant, non ?
– Chez vous alors ?
– Je préfère, je vous donne l’adresse…

Tout un cirque pour verser des espèces sur mon compte. Il me faut remplir un papelard par lequel je certifie sur l’honneur que je ne suis pas en train de blanchir de l’argent et blablabla… tout cela est risible et agaçant.

Le notaire a délégué son premier clerc, une dénommée Sylvana Gambetti, fausse blonde à lunettes, la quarantaine sinon plus, belle prestance. On me fait lire l’acte, je ne m’attarde pas sur le fait que c’est l’adresse de mon studio qui y est indiquée et non celle de mon domicile estimant que cela ne doit pas être important.

J’hésite quand même un petit peu au moment de signer, ne souhaitant pas m’emballer. Ces messieurs-dames me proposent alors de me faire bénéficier de l’usufruit de mon acquisition avant la signature définitive, et de m’ont confié les clés.

Du coup, j’ai signé !

Puis, désireuse de prendre le plus vite possible possession des lieux, je diligentais l’entreprise de débarras dont ce William m’avait communiqué les références.

– Vous me virez tous les bibelots, les bouquins, les fringues, les godasses et tout ça, je ne garde que les meubles, la literie, les plantes vertes et la vaisselle. Dans la cave, il y a du pinard et des tableaux, je garde tout ça ! Pour l’extérieur vous me virez le toboggan et la balançoire.

Et le lendemain, je recevais un étrange coup de fil émanant d’une personne se réclamant des services du cadastre, me demandant si j’étais locataire ou propriétaire de ce fameux pavillon.

– Je serais bientôt propriétaire, je viens de signer la promesse de vente…
– Je suppose que vous possédez donc un acte notarié pouvant le certifier ?
– Evidement ! (elle m’énerve cette bonne femme)
– Pouvez-vous me communiquer le nom du vendeur et celui du notaire.?
– Je ne suis pas chez moi, je peux vous rappeler.
– Non, c’est moi qui vous rapperais, à quelle heure ce sera possible ?
– Ben demain, je photographierais l’acte sur mon téléphone…

Ce n’est qu’à postériori que cet appel m’a paru suspect… Et tout ça c’était il y a quinze jours.

Fin du flashback

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Recherche

Images Aléatoires

  • Alice-Paula081 (1)
  • Britta522
  • bisex73zzzzf2
  • Novassa09a
  • Chanette20f2
  • Martinov16U1

Derniers Commentaires

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés