Mercredi 23 juillet 2025 3 23 /07 /Juil /2025 18:33

Chanette 33 – L’escroc de Bourges 11 – Des tableaux dans la cave
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Mon avocat s’est entendu avec celui de Béranger… simple formalité mais je n’avais nulle envie qu’il me la fasse à l’envers et à 16 heures n’ayant plus de rendez-vous, je me rendais en taxi au 15 de l’avenue des hirondelles à Chamblis-les-Gonades en compagnie d’Anna Gaëlle. Brève présentation avec Béranger et nous descendons à la cave.

Anna examine les tableaux un à un. Elle fait assez vite mais n’omet pas de consulter les signatures, elle regarde aussi au verso.

– Rien de folichon, mais certains peuvent se vendre. Je peux vous reprendre le lot pour 4 000 euros.
– C’est tout ?
– Ça ne vaut pas plus.
– Et qu’allez-vous en faire ?
– Ah ! Mystère !
– Vous ne pouvez pas arrondir à 5 000 ?
– 4 500 parce que je suis de bonne humeur.
– Et on ferait la transaction quand ?
– Tout de suite, Je vais faire venir une camionnette et je vous fait un virement bancaire.
– D’accord ! Pourriez-vous me laisser seul quelques instants avec Madame d’Esde, j’ai quelque chose de confidentiel à lui confier.

J’aime pas trop ça, je ne sens pas ce mec, mais bon il ne faudrait pas non plus que je vire parano.

– Je serais bref, commente Béranger. Vous êtes une très belle femme et depuis que je vous ai rencontré j’ai une envie irrésistible de coucher avec vous… Je ne vais pas vous draguer, je ne suis pas inconscient, je vous payerais, pouvons-nous prendre rendez-vous ?
– Mais monsieur Béranger, je ne couche avec personne ! Mentis-je. Je ne fais que de la domination.
– C’est quoi ça ?
– C’est le jeu de l’esclave et de la maîtresse, et comme l’esclave a besoin d’être puni, et bien je le fouette, je l’humilie et tout ce genre de choses…
– Et la prestation c’est combien ?

Je le lui dit.

– Alors je double de prix et on baise !
– Non, désolée !
– Vous m’en voyez bien triste.
– Vous vous en remettrez.
– Puis-je simplement espérer que ce refus ne sera pas définitif ?
– Laissez tomber.

Il a mon numéro, j’ai l’impression qu’il va me harceler… Je verrais bien.

La camionnette commandée par Anna est arrivée assez vite et nous avons pris place à l’intérieur.

Je demande à Anna si le lot est intéressant, elle me répond en me mimant un chut, doigt sur les lèvres. Elle ne dira rien pendant le trajet… Bizarre.

Les tableaux sont maintenant entreposés dans le sous-sol de la galerie « la feuille à l’envers », celle galerie, rue de Seine, dont Anna est la propriétaire.

– Alors, tu peux peut-être me causer maintenant ? Lui lançais-je.
– Bien sûr ! Il y a dans le lot, trois Stanley, c’est un artiste américain spécialisé dans les scènes de genre, comme on dit. On va dire que c’est un petit maitre, ça se vend 2 000 euros le bout, rien qu’avec ça je peux faire la culbute. Il y a aussi quatre nus signé Chambery, les nus ça se vend toujours. Je connais un antiquaire qui va me reprendre tout ça… Mais ce n’est pas tout, tous les tableaux ont une date au dos avec la même écriture, à tous les coups ce sont des dates d’entrée en stock dans un magasin, un antiquaire probablement.
– Et ça va te servir à quoi ?
– A rien, mais ce lot est probablement le produit d’un casse !
– C’est ce que j’avais déjà compris.
– C’est bien, t’es une grande fille. Mais dis-moi votre conversation en catimini, c’est indiscret…
– Pas du tout, il voulait me baiser.
– Pas envie ?
– Ben non !

« Il y a des choses qui arrivent toujours au mauvais moment » disait Lao Tseu, à moins que ce soit mon concierge. Mais lisons plutôt.

Arsène est sorti de prison depuis une semaine. Et après s’être réorganisé, (il y en a des choses à faire quand on sort de tôle…) il reprend contact avec quelques relations.

Et dans ses relations, il y a Béranger… et il passe le voir vers 19 heures au volant d’une fourgonnette de location.

Et Béranger en le voyant arrivé tire une tronche pas possible. Il sait qu’Arsène vient récupérer ses tableaux et ne sait comment s’en sortir.

– Ben alors, ils t’ont déjà libéré ?
– Eh oui… bonne conduite. Mais qu’est-ce qui se passe, c’est bien vide chez toi ?

Et là Béranger à une idée.

– Une catastrophe, un escroc a fait croire à un pigeon, une pigeonne en l’occurrence, que ma maison était à vendre. En fait j’étais en déplacement… et cette conne a fait vider tout ce qui ne l’intéressait pas…
– Les tableaux aussi ?
– Tout je te dis…
– Putain, c’est des tableaux à 2 000 euros du bout, ça fait quand même 60 000 balles le lot !
– Ben oui ! Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? J’ai porté plainte pour la forme, mais bon…
– Une plainte avec inventaire ?
– Inventaire partiel, je n’ai pas évoqué les tableaux.
– T’as pris un avocat ?
– Bien sûr !
– Donc il a eu accès au dossier, qu’est-ce qu’il raconte le dossier ?
– J’ai trois noms, dont celui de l’escroc…
– Mais c’est parfait, ça, l’adresse aussi ?
– Oui j’ai essayé de le contacter mais il est dans la nature. Sa complice aussi

Il omet de lui dire qu’ils sont en prison, ça lui fera un « os à ronger ».

– T’inquiètes, je saurais faire ! Et l’autre nom ?
– C’est la pigeonne, elle plus à plaindre qu’à blâmer dans cette affaire.
– Oui mais c’est elle qui a fait débarrasser ta baraque ?
– Elle était de bonne foi !
– Bonne foi, mon cul ! Je veux son nom.
– Je ne m’en rappelles plus !
– Demande à ton avocat !
– Mais pourquoi ?
– Parce que c’est comme ça ! On dirait que tu la protèges ?
– Certainement pas !
– Alors ce nom ?
– Je ne sais pas.
– Mais qu’est-ce que tu es en train de magouiller ? Tu veux mon poing dans la gueule.
– Hé ! On se calme !
– Voilà un papier ! Tu m’inscris les trois noms et les coordonnées sinon je me fâche. Et tu me notes aussi ton numéro de téléphone, je peux en avoir besoin…

Et Béranger s’en va chercher la photocopie que lui a transmis son avocat, il y a dessus les coordonnées de William Paturel… et les miennes. Il les recopie.

– Je vais m’occuper de ce Paturel, je te laisse la pute, tu essaies de savoir s’il y a moyen de récupérer les tableaux, si c’est pas possible il me faut leur équivalent en argent liquide, donc 60 000 euros. Je te donnes huit jours, sinon tu sais ce qu’on leur fait aux mauvais payeurs.
– Mais enfin, tu me demandes un truc impossible !
– Si c’est impossible, tu peux déjà te commander un fauteuil roulant. Démerde-toi pour une fois !

Et Arsène laissa Béranger quasiment en état de choc avant de le rappeler une heure plus tard.

– J’ai oublié de te dire, je n’ai pas encore de carte bleue, Prépare moi 3 000 euros, je passerais les chercher demain… Je te les rendrais.
– Je ne peux retirer que 500 par semaine.
– Débrouille toi !
– Mais c’est impossible…
– Tu téléphones à ton conseiller bancaire, tu lui demandes qu’il te remonte provisoirement ton plafond d’autorisation… Faut vraiment tout t’expliquer !
– Mais tu me les rendras quand.
– Dans un mois…

Béranger a beau retourner le problème dans tous les sens, quand c’est mission impossible, c’est mission impossible.

Il a quand même un vague plan, la galeriste lui a donné sa carte, il peut donc essayer d’aller voir. Ce qu’il fait.

– Je suis confus, cette vente n’aurait jamais dû avoir lieu, je souhaite l’annuler.
– Mais monsieur, ces tableaux ont été vendus et dispersés, et il ne m’appartient pas de vous communiquer le nom des acheteurs. Il m’en reste trois qui sont invendus, si voulez les reprendre, je vous les refourgue pour 2 000 balles.
– Laissez tomber !

Anna Gaëlle m’a envoyé un texte :

« Il est complétement à l’Ouest ce Béranger, il est venu me proposer d’annuler la vente, je l’ai bluffé. »

Je n’ai pas trop prêté attention à ce message, j’aurais sans doute dû !

Au studio, je suis avec mon dernier rendez-vous de la journée, mon téléphone sonne. Je décroche et reconnais la voix de Béranger.

– Madame d’Esde, il faut absolument que je vous parle…
– Ecoutez, je pensais avoir été suffisamment claire l’autre jour, alors soyez gentil foutez-moi la paix.

S’il me rappelle, je le bloque !

Il ne m’a pas rappelé mais m’a balancé un message ;

« Ce n’est pas ce que vous croyez, mais vous êtes en danger, pouvez-vous me recevoir pour que je vous explique ? »

Qu’est-ce qui se passe encore ? J’hésite sur la conduite à tenir. Il me parait évident que si je ne le rappelle pas, il va me balancer un nouveau message. Je réponds donc « à 18 heures au café du Matin, place la Trinité »

Il est à l’heure, moi aussi, il n’a pas l’air en forme.

– Les tableaux, c’était le produit d’un casse chez un antiquaire…
– Et c’est pour me dire ça que vous vouliez me voir ?
– Non c’est pour la suite… Je ne savais pas où était passé le gars qui avait entreposé ça chez moi, je croyais sincèrement qu’il s’était désintéressé des tableaux et qu’il était dans la nature.
– Et il est revenu ? J’ai bon ?
– Oui et il m’a menacé de violence physique si je ne lui donnais pas les noms que mon avocat avait dans le dossier. Je ne suis pas très courageux, j’ai donné les noms, et donc le vôtre.
– Eh bien bravo !
– Je n’en suis pas fier ! Mais je tenais à vous prévenir, je serais vraiment peiné s’il vous arrivait quelque choses.

Et c’est qu’il a l’air sincère le bonhomme, il va finir par me toucher !.

– Et vous me conseillez quoi ?
– Je ne sais pas trop ! Vous planquer peut-être ?
– Je vais voir, qu’est-ce que vous avez sur ce bonhomme ? Son nom, son adresse ?
– On l’appelle Arsène, j’ignore son vrai nom…
– Son téléphone ?
– Ah oui, attendez…

Et il consulte son appareil et me communique le numéro demandé

– Restez là, je vais m’éloigner pour passer un coup de fil.

Je téléphone à Gauthier-Normand, le patron de Max.

– Je voulais vous remercier d’avoir mis Max à ma disposition…
– Vous avez été satisfait de ses services ?
– Oui sauf que je pensais l’affaire terminée, alors qu’il y a une suite imprévue…
– Ciel ! je suppose que vous souhaitez que Max entende cette suite, je vais donc vous le passer, mais avec votre permission j’écouterais…
– Je vous en prie.
– Patientez cinq minutes je vous rappelle.

Et quand il me rappela, je racontais cet ahurissant rebondissement à Max.

– On peut le localiser ce mec ?
– J’ai juste un numéro de téléphone.
– Ça devrait suffire, je m’en occupe si toutefois monsieur Gauthier-Normand en est d’accord… il me fait signe qu’il est d’accord. Ah, je vous le passe.
– Allo Chanette ! Vous savez vous rendre service n’a jamais été une corvée… et je ne demande rien en retour mais…
– J’ai compris monsieur Gauthier-Normand, je vais voir avec Anna Gaelle quelles sont ses disponibilités et je vous rappelle aussitôt.
– Vous lisez dans mes pensées !
– Ben oui !

Et c’est l’esprit un peu plus tranquille que je regagnais la table de Béranger.

– Bien, l’affaire devrait se régler, vous ne m’en voudrez pas de ne pas vous donner de détails ?
– Non bien sûr !
– En tout cas, je tiens à vous remercier de m’avoir prévenu, cette sollicitude me touche… et je sais comment vous récompenser…

Les yeux qu’il me fait tout d’un coup

– Vous aviez envie de coucher avec moi, on va le faire…
– Ne croyez pas que…
– Chut, laissez-moi terminer. On va y aller de suite, mais que les choses soient bien claires, ce sera des rapports entre une pute et son client.
– Mais…
– Vous avez combien sur vous ?
– Il faut que je passe au distributeur…
– Mais non ! Répondez-moi, vous avez combien sur vous ?
– Je ne comprends pas !
– Soyez gentil, Répondez-moi.

Il consulte son portefeuille

– Je n’ai que 20 euros.
– Et bien voilà, ce sera 20 euros symboliques, je ne vous fais pas payer plus cher, puisque cette passe est un cadeau.

Il n’en reviens pas, Béranger.

– Je ne vous fais pas visiter mon donjon, puisque ce n’est pas votre truc… Nous allons faire ça sur le petit canapé du salon. Veuillez-vous mettre à l’aise, je vais en faire de même !
– C’est comment un donjon, je n’en ai jamais vu ?
– Je veux bien vous montrer, mais ça risque de vous faire drôle.
– Si, si j’aimerais bien voir, c’est pour me faire une idée…

Bizarre cette attitude mais je ne voudrais pas le contrarier, j’ouvre la double porte.

– Oh là là, tous ces trucs, on se croirait au Moyen-âge !

Je me retiens de lui expliquer que ça n’a rien de moyenâgeux.

– Et la cage là ?
– Il y a des soumis qui aime bien rester en cage plusieurs heures, je les ressors quand j’en ai besoin.
– Je ne comprends pas bien !
J’oblige parfois mes soumis à sucer des bites, donc pour que ce soit possible il faut bien que je libère celui qui est en cage !
– Ils se sucent la bite ?
– Eh oui !
– C’est tous des pédés alors ?
– En fait non, et puis même si c’était le cas, ils ne font de mal à personne !
– Oui mais quand même…
– Seriez-vous homophobe, monsieur Béranger ?
– Ah, non pas du tout !

C’est bien connu, personne n’est homophobe, personne n’est raciste, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil (refrain connu)

Je le sens envahi de pensées troubles. Mais comme je n’ai aucune envie de le fidéliser, je ne calcule pas.

– Bon allez, maintenant à poil.

Je me déshabille sans aucune cérémonie, Béranger flashe sur mes nichons.

– Oh, qu’ils sont beaux !
– Tu peux les caresser, mais avec douceur.

Vous pensez bien qu’il ne va pas se le faire dire deux fois. Il les tripote comme s’il avait dégoté le Saint Graal.

– Attends j’enlève ma culotte !

Je la retire puis remets mes chaussures. Cela fait partie du folklore prostitutionnel (et adopté par l’imagerie porno) de conserver ses godasses aux pieds même quand on est à poil. Maintenant d’où provient cette coutume ? Certains prétendent que l’aiguille de la chaussure peut constituer une arme défensive en cas d’agression ! Pourquoi pas ?

– Vous remettez vos chaussures ? S’étonne la Béranger.
– Oui, pourquoi ?
– J’aurais préféré voir vos pieds ! Murmure-t-il.

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OK, tout le monde à son petit jardin secret, si le sien c’est d’adorer les pieds, ça ne va pas être un problème.

Donc je me déchausse, et m’assois sur le canapé et lance mes jambes en avant.

– Viens me lécher les pieds ! Mais ne me chatouille pas

Il arrive, il ne cesse de regarder mes seins, mes seins et mes pieds, faudrait peut-être qu’il choisisse parce que les deux à la fois, à moins d’être contorsionniste…

– Ben lèche, qu’est-ce que tu attends ?

Enfin il se lance, il commence par quelques bisous anodins sur le dessus de mon pied droit avant de se mettre à lécher mon gros orteil.

Il sera bientôt 19 heures, ma dernière douche date de ce matin, donc je ne vous dis pas l’état de mes pieds qui doivent puer la sueur.

Il s’en fout, il ne lèche plus, il suce, Il suce mon pouce du pied comme s’il s’agissait d’une bite miniature. Le docteur Freud verrait ça il en tirerait tout de suite des conclusions aussi amusantes que définitives.

Je voudrais bien que ça finisse… Ah, ça y est, il me lâche le pied, il me regarde d’un air extatique et s’empare… de mon pied gauche.

Bon ça sent les prolongations, à moi de reprendre la main !

– Tu veux jouir comment,; mon biquet ?
– Euh… si j’osais…

Je m’attends au pire !

– Si vous pouviez me branler entre vos pieds ?
– On va essayer !

J’en ai fait des choses, mais des branlettes pédestres, je n’ai pas fait ça souvent…. et puis détail trivial, s’il jouit il va m’en foutre partout. Je suis donc obligée de faire une petite pause le temps d’aller chercher une toile protectrice en espérant qu’il ne va pas débander.

Non, quand je reviens il est toujours en forme, je lance mes pieds en avant, je coince sa quéquette et commence mes mouvements. Pas évident ce truc-là, la branlette manuelle, c’est quand même plus facile !

Histoire de maintenir son excitation, je me caresse les nénés, il a l’air d’apprécier.

Ça y est, je sens que ça vient, j’accélère le mouvement… c’est pas évident, mais le voilà qui éjacule, j’en ai plein les pieds. Je m’apprête à prendre un kleenex, mais il me fait un signe de dénégation.

– Je vais nettoyer ! Me dit-il

Et il entreprend de lécher le sperme qui s’est déposé sur mes pieds.

Fin du délire

Après il était bizarre, satisfait s’il faut en croire son sourire béat, mais soudain taiseux. On s’est rhabillé, chacun de notre côté et avons descendu les escaliers.

– Ma voiture est garée là-bas, voulez-vous que vous dépose quelque part ?
– Non je prends le métro…
– Est-ce que je peux vous demander de me mettre au courant de… de…
– De quoi donc ?
– De ce qui va se passer maintenant.
– D’accord, j’ai votre numéro !
– On se fait la bise.

Ce fut une bise très chaste, je n’allais pas lui rouler une gamelle, non plus !

Le lendemain midi, je faisais une pause salade au bistrot du coin, quand mon téléphone sonna.

– Allo Chanette, c’est Max, je voulais simplement vous prévenir que l’affaire est réglée. Vous n’avez plus rien à craindre.
– Déjà mais comment…
– Oui je sais vous aimeriez bien savoir… Je peux passer chez vous vers 19 heures ?
– Avec plaisir je vous paye le restau. !
– Alors à ce soir !

Ouf.

Et c’est toute joyeuse que je téléphonais à Béranger.

– Vous m’aviez demandé de vous prévenir de la suite de cette navrante affaire. Alors voilà c’est réglé.
– C’est réglé comment ?
– Permettez-moi de rester discrète, mais rassurez-vous, je n’ai plus rien à craindre.
– Moi non plus alors ?
– Ben non !

Pourquoi cette réflexion ?

– Je ne sais comment vous remercier.
– Je vous laisse, bon après-midi !

J’avoue ne pas bien comprendre ! Pourquoi me remercie-t-il ? Pourquoi m’a-t-il fait supposer qu’il était lui aussi en danger ?

Et c’est en croquant dans ma tarte au citron que je tentais de reconstituer cette histoire tordue.

En fait, j’imagine que Béranger et Arsène sont entrés en conflit au sujet de la disparition des tableaux. Je vois bien Arsène dire à l’autre : « Tu te débrouilles pour récupérer les tableaux sinon je te butte » Il m’aurait donc fait croire que j’étais en danger alors que c’est lui qu’il l’était afin que je me débrouille pour neutraliser cet Arsène. Bien joué ! Quant à la fantaisie sexuelle à 20 euros que je lui est accordé, (quelle conne j’ai été) je pense qu’il en avait réellement envie mais cela n’est qu’un détail collatéral.

Et le soir je retrouvais Max.

– Alors raconte !
– Non ma petite Chanette, je ne te raconterais pas. Pour certaines opérations délicates moins il y a de gens qui savent, mieux on se porte.

Malgré ma curiosité maladive, je n’insistai pas, quand Max ne veut pas parler, c’est une vraie tombe.

– Dis-moi, Chanette, je ferais volontiers quelques galipettes, j’ai un peu besoin de déstresser. Heu si tu te sens fatiguée, je le comprendrais très bien…
– Pas de problèmes ! Suis-moi dans la chambre.
– Non, non on va manger d’abord, j’ai rien mangé depuis hier soir…

Nous sommes donc descendus et notre choix s’est porté sur un restaurant de fruits de mer très correct.

– Bon maintenant, Chanette, il faut que je te dise quelque chose. Tu as promis quelque chose à mon patron, ce n’est pas le mauvais bougre, mais ce serait mieux de ne pas le faire lanterner. Si on pouvait fixer une date ?
– OK, je vais téléphoner à Anna-Gaëlle. Il a des horaires de préférence ton patron ?
– 18 heures ce serait bien parce qu’après il va prévoir une bonne bouffe !

Après la bouffe, Max a eu un petit coup de barre, donc pas de baise ce soir. Dommage j’étais dans de bonnes dispositions.

Je téléphone donc à Anna, je ne doute pas de sa réponse, elle a ses périodes maso et le courant passe bien entre elle et Gauthier Normand depuis leur rencontre dans des conditions rocambolesques (voir Pho la cambodgienne)

Et rendez-vous est pris pour vendredi prochain à 18 heures

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Mercredi 23 juillet 2025 3 23 /07 /Juil /2025 18:26

Chanette 33 – L’escroc de Bourges 10 – Et voici Anna-Gaëlle…
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En sortant de chez l’imprimeur, Sylvana, manifeste son incompréhension :

– T’as un plan secret ou quoi ?
– La seule façon de doubler les flics, c’est d’attendre dans la bagnole devant l’imprimerie aux heures d’ouverture.

Paturel n’a aucune envie de s’éterniser. Son opération d’affichage devait lui rapporter 30 000 euros avec 100 portraits, Il n’a recueilli que 80 photos, il faudra donc soit refaire la maquette soit faire des doublons. En tenant compte du cout de la réalisation des affiches et de celui de la campagne d’affichage, l’opération lui rapportera environ 20 000 euros, il ne va pas cracher dessus.

« J’irais demain matin et ensuite, je rentre à Paris, je tire de l’argent et je me planque dans un Airbnb. »

– Il ne faudrait pas qu’il se pointe maintenant, tant que les flics sont là; ce serait compliqué… voilà ce que tu vas faire, moi je vais m’installer à la terrasse du bistrot à côté pendant ce temps-là tu vides notre chambre d’hôtel, tu mets tout dans la bagnole et tu me rejoins avec, voici les clés… Tu ne dis rien au personnel de l’hôtel.

Il attendirent dans la voiture jusqu’à 19 heures, heure de fermeture de l’imprimerie, mais il ne passa rien.

Et le lendemain après une mauvaise nuit, ils reprirent la planque à partir de 9 heures.

10 heures 15

– Ce ne serait pas lui qui déboule là-bas ? demande Sylvana
– On dirait bien ! A toi de jouer !

Sylvana sort de la voiture et va au-devant de Paturel

– Willy ! Quelle bonne surprise !
– Qu’est-ce que tu fous ici ? Ah, je sais ce que tu veux…

Sylvana empêche Paturel de s’avancer. Max sort à son tour en exhibant sa fausse carte.

– Police.! Vous êtes en état d’arrestation.

Paturel bloqué, cherche une issue, n’en voit pas et lève les mains en l’air lamentablement.

On le fait entrer dans la bagnole. Max avait prévu des menottes. C’est pratique les menottes !

Max démarre, sort de la ville et prend la direction de Blois.

Pourquoi Blois ? Parce qu’on peut y accéder en empruntant la Départementale 765.

Mais pourquoi la départementale ?

Parce que c’est pratique pour ce que Max projette de faire.

A un moment la départementale traverse un bois. On peut y pénétrer à certains endroits par des chemins de terre pour pique-niquer. (pour niquer aussi, mais c’est une autre paire de manches)

C’est ce que fait Max mais il ne s’agira pas de pique-nique.

La voiture s’arrête, Max extrait de force Paturel de la voiture.

– Bien ! Alors on va annoncer la couleur ! Je ne suis pas un flic, mais un tueur à gages. Et si je suis obligé de te tuer, ça ne me posera aucun problème. Alors résumons-nous : tu dois 32 500 euros à Chanette plus ce qu’elle doit restituer au propriétaire au titre des dommages et intérêt, on va arrondir à 50 000. Et tu dois 15 000 euros à Sylvana. La question est donc : On est-ce qu’on peut aller chercher tout ça ?

Paturel ne répond pas mais son regard exprime l’angoisse et la crainte. Faut le comprendre aussi…

– Tu ne veux pas répondre ! Alors on va prendre les paris, je parie que dans moins de 5 minutes tu vas te mettre à parler.
– Vous n’avez pas le droit ! Bredouille Paturel.

Max ouvre le coffre de sa voiture et en extrait un sécateur.

– Alors on coupe quoi ? Une oreille ? Un doigt ? Ta bite ?

Paturel tremble de peur.

– Vous voulez savoir quoi ?
– Ou est planqué ton fric ?
– En Suisse sur un compte à numéro.
– Et on fait comment pour déplacer de l’argent ?
– On accède au site avec un numéro et un code secret.
– OK tu vas me transférer 65 000 euros sur mon compte, je ventilerais après.
– Et vous allez me tuer après ?
– Si le transfert ne se fait pas, oui ! S’il se fait on te laissera une chance.
– Et je suis obligé de vous croire ?
– Eh oui ! Allez exécution, on pas que ça à faire !
– J’ai pas ma tablette !
– Oui, mais moi j’ai un téléphone, ça devrait le faire.

Et c’est d’une main tremblante que Paturel fit ce qu’on lui demandait.

– Allo l’imprimerie ! C’est le monsieur qui…
– Oui je reconnais votre voix !
– Si vous pouviez me communiquez le numéro de téléphone pour joindre mes collègues de la police…
– Vous n’avez pas les numéros de vos collègues ?
– On n’est pas du même service !
– Ah bon ! (il n’a pas tout suivi, l’imprimeur)

Et Max put téléphoner à Orsini.

– Si vous voulez récupérer Paturel, il est attaché à un arbre sur la départementale 765 au niveau du kilomètre 67, à l’entrée d’un chemin de terre. Bonjour chez vous !

Max me téléphona pour me rendre compte de sa mission.

– J’aurais volontiers arrosé ça avec vous et Sylvana, mais mon patron a besoin de moi. Mais ce n’est que partie remise, dès que j’aurais une disponibilité on se fera une petite fête…
– Mais avec grand plaisir, mon cher Max !

Et c’est ainsi que ce termina cette affaire, Max vira 50 000 euros sur mon compte et 15 000 euros sur celui de Sylvana… J’appris quelques jours après que Paturel avait balancé Solange Delavoie, la patronne de l’officine de télésurveillance. Elle fut donc inculpée et la boite placée en redressement judiciaire.

Sauf que ce n’était pas terminé…

Je reviens dans le récit… j’étais occupée au studio avec un soumis qui m’avait énervé, le genre de mec portant chaussures à 300 balles, et costumes à 5 000 balles mais qui a le culot de me trouver « un peu chère ». Du coup je me suis défoulé, il voulait que je le marque, c’est ce que je suis en train de faire.

Et voilà qu’on frappe ! Ces dingues ces gens qui ne sont pas foutus de s’apercevoir qu’il y a une sonnette ! Cela dit je n’attends personne à cette heure, je me revêts d’un kimono et m’en vais ouvrir à l’intrus.

C’est un grand baraqué, blouson de cuir et polo Lacoste.

– Madame D’Esde ?

Alors là je suis sur le cul, aucun de mes clients ne connait ma véritable identité, alors ce type, serait-ce une personne mandatée par la copropriété ? Du coup j’oublie de lui répondre.

– Je voudrais parler à Madame d’Esde ! Répète-t-il
– Mais vous êtes qui, monsieur ?
– Béranger ! Etes-vous la personne qui s’est autorisé à envoyer la moitié de mes meubles et de mes affaires à la déchèterie ?

Mon cerveau fonctionne à 100 à l’heure, ce mec vient ici pour en découdre, alors je feinte.

– Soyez dans une demi-heure au café des oiseaux c’est juste au feu rouge sur la gauche, Madame D’Esde vous y rejoindra.
– Je suis obligé de vous croire ?
– Bien sûr, car si elle ne venait pas, je suis persuadé que vous reviendrez, donc voilà…
– Et comment je vais la reconnaitre.
– Elle aura Modes et Travaux à la main.

Ouf, j’ai évité une esclandre sur le pas de ma porte. Au bistrot si le mec est « bien élevé », ça devrait se passer en douceur… du moins j’espère.

Une demi-heure plus tard, je déboulais au café des oiseaux, Je m’avance vers Béranger qui est surpris de ma présence.

– Madame D’Esde n’a pas pu venir ? Commence-t-il.
– Si ! C’est moi !
– Mais pourquoi ce manège ?
– Je vous expliquerais… si vous êtes sage ! Maintenant je vous écoute.
– Vous êtes fière de ce vous avez fait ?
– En fait non ! Mais si vous vouliez me voir uniquement pour me passer un savon, allez-y ça vous fera du bien !
– Vous ne m’empêcherez pas de vous dire en face que ce vous avez fait est d’une débilité rare.

Je ne réponds pas, il me balance encore quelques gentillesses et finit par ne plus savoir quoi dire.

– Vous ne répondez pas ?
– Non, pas pour le moment.
– Alors maintenant que je vous ai a dit vos quatre vérités, je voudrais vous proposer un arrangement à l’amiable.
– Eh bien proposez !
– Comme vous vous en doutez certainement, j’ai porté plainte contre X. Mon avocat qui a eu accès au dossier m’a communiqué les coordonnées des trois personnes impliquées dans cette affaire, un dénommé Paturel qui est sous les verrous… la patronne de la société de surveillance… et vous même !
– Oui, mais cette proposition ? M’impatientais-je.

Notre conversation fut alors interrompue par le serveur venu s’enquérir de ma commande.

– Oui, reprit Béranger, je ne me fais pas d’illusion, ma plainte finira par aboutir et j’obtiendrai mes dommages et intérêts, mais avec la vitesse de la justice, ça risque de trainer au moins trois ans.

Bon il va la sortir sa proposition ?

– Donc voilà, j’ai dressé une liste de tout ce qu’il me faudra racheter. On arrondit à 12 000 euros, vous me les versez et je m’engage à retirer ma plainte.
– Pourquoi pas, j’en parle à mon avocat et je vous recontacte.
– Je vais vous donner mon numéro et celui de mon avocat ! Quand même comment avez-vous fait pour tomber dans un piège aussi grossier ?
– Vous savez, d’une part je ne suis pas parfaite et d’autre part les escrocs sont très forts pour embobiner les gens.
– Mais quand même…
– N’allez pas vous répéter, ça ne servira à rien.

Il me regarde bizarrement avant de reprendre.

– Je vous disais que mon avocat avait eu accès au dossier.
– Oui…
– Je suis donc au courant de vos activités.
– Ça pose un problème ?
– Non pas du tout !
– Alors pourquoi me dites-vous ça ?
– Pour que vous sachiez que je le sais.
– Ah ?
– Bon, on en reste là, dès que nos avocats se seront mis d’accord, je vous verserais ce que vous me demandez.
– D’accord, je peux vous posez une question ?
– Posez toujours, vous verrez bien si je répondrais.
– Dans votre milieu vous devez connaître du monde… Je veux dire des gens… comment dire…
– Non je ne connais personne.

Qu’est-ce que ça peut m’énerver, sous prétexte que je fais la pute, il y en a qui se figure que je connais tous les escrocs et délinquants de la région parisienne. Mais croyez-vous que ma réplique va lui clouer le bec, pas du tout, il continue…

– C’est parce que… les tableaux à la cave, vous ne les avez pas fait enlever.

Ben non je ne les a pas fait enlever, il y en avait une trentaine, du figuratifs avec des marines, des paysages, des nus et aussi de l’abstrait bien moche. J’avais l’intention de montrer tout ça à mon amie Anna Gaëlle pour lui demander si ça valait quelque chose.

(Précision pour ceux qui ne sont pas familiers de mes aventures, Anna Gaëlle est ma complice de toujours, complice de mes aventures et complice de mes jeux érotiques. Elle tient une galerie d’art rue de Seine)

– Ben non, je ne jette pas des œuvres d’art à la benne ! Lui répondis-je. C’est vous qui avez peint ces trucs ?
– Non ! C’est une vague connaissance, un ami d’un ami qui m’a demandé de les garder en dépôt, il devait passer les reprendre, mais j’ai l’impression qu’il a disparu de la circulation.

Il me raconte n’importe quoi ! A tous les coups c’est le produit d’un casse !

– En fait je voulais vous demander si vous ne connaissez pas un receleur ?
– Désolé, je ne fréquente pas ces gens-là…
– Je comprends votre réserve, mais on aurait pu s’arranger…
– Ne soyez pas lourd.

Et soudain il me vient une idée, celle de faire expertiser tout ça par Anna Gaëlle. Si dans le lot il y des peintres côtés, elle pourra en tirer bénéfice en bluffant Béranger. Je reprends donc :

– Par contre, j’ai une amie galeriste, elle peut vous expertiser tout ça.
– Ah oui, pourquoi pas ? Je peux avoir son numéro ?
– Je vais voir avec elle et si elle est d’accord elle vous contactera.

Et le soir même je demandais à Anna Gaëlle de passer à la maison. Je suppose qu’elle sera en retard et en profite pour prendre une douche.

Mais pour une fois, elle est presque à l’heure, juste le temps de revêtir un peignoir et je viens lui ouvrir.

Elle n’a fait aucun effort de toilette, jeans et pull-over serré sous lequel darde ses tétons non enfermés dans un soutien-gorge. Je l’adore Anna avec ses yeux de biche et son impossible coiffure, cheveux courts décolorés en blond collés sur sa tête.

Et après les bisous d’usage, je lui expliquais

– Tu sais ! Répondit-elle, des croutes il y en a plein les caves et les greniers, en principe ça ne vaut pas un clou, mais parfois au milieu des croutes on découvre un Renoir ou un Degas. Alors je peux toujours aller voir.

– Qu’est-ce que t’as à me regarder comme ça ? On dirait que tu veux me sauter ? Me dit-elle.
– T’es contre ?
– Tout contre !

Et l’instant suivant nous nous roulions un patin en nous pelotant allègrement. Et en ce qui me concerne l’accès est facile, il suffit d’ouvrir mon peignoir.

– Je vais pisser d’abord. Tu viens ? Me propose-t-elle avec un sourire coquin.

Pas besoin de me faire un dessin… depuis le temps qu’on se connait…

Je me débarrasse du peignoir et m’accroupis dans le carré à douche. J’attends ma copine qui mets trois heures pour se dessaper…

La voilà, qu’est-ce qu’elle est mignonne à poil, je ne m’en lasserais jamais de la voir !

J’ouvre une large bouche… Anna pisse et pour me taquiner choisit de diriger son jet sur mes seins. Je me badigeonne avec… Anna vise à présent ma bouche, j’avale sa pisse avec gourmandise ! Qu’est-ce que j’aime ça !

Je pensais lui rendre la pareille, mais il faut croire que mademoiselle avait d’autres projets. Elle me tend une serviette avec laquelle je m’essuie sommairement, puis elle me prend la main et m’entraine dans ma chambre.

Chhanette3310

Sur le lit, c’est bisous sensuels et pelotages tous azimuts. Le doigt d’Anna s’enfonce dans le trou de mon cul et se met à s’agiter ostensiblement. Je me laisse faire… J’adore…

Elle finit par ressortir son index et le lèche sans trop le regarder. Elle est encore plus cochonne que moi.

– C’est toujours dans le tiroir ? Demande-t-elle en ouvrant celui de ma table de chevet.

Ben oui, c’est toujours dans le tiroir, elle s’empare du gode, le revêt d’une capote (ben oui, quand c’est lubrifié ces machins-là, c’est mieux !) Et hop dans mon cul en actionnant le petit vibrateur intégré.

A ce régime, elle ne tarde pas à me faire jouir du cul. Je braille, elle m’embrasse, on se fait une pause cigarette, mains sur la chatte (sur la chatte de la partenaire, dois-je préciser)

Et cinq minutes plus tard nous nous retrouvions en position de soixante-neuf.

Ah, la chatte de ma copine, quel délice, mélange d’urine (ben oui après m’avoir pissé dessus elle ne s’est pas essuyé) et de mouille au goût de miel salé.

La langue de ma copine balaie ma moule, attaque mon clito, me fait gueuler de plaisir. Je dois reprendre mes esprits quelques instants avant de lui rendre la pareille.

Je suis épuisée et sans trop savoir pourquoi, je m’allonge sur le ventre, offrant ainsi mes fesses au regard d’Anna.

Celle-ci doit prendre ça pour de la provocation et se met à me fesser du plat de sa main.

– Pas si fort ! C’est mon instrument de travail.
– Ma pauvre biche ! Attend je vais te lécher le trou, pour changer !

Et la voilà qui faufile sa petite langue vicieuse dans mon petit trou de balle.

– Mais dis donc, il sent le gel douche, ton trou du cul.
– Evidemment, je viens de me doucher !
– Je préfère les odeurs naturelles.
– T’es une cochonne !

Elle a tout de même repris sa feuille de rose. J’adore sentir sa langue virevolter dans mon intimité rectale.

Nous nous sommes ensuite remis en position de soixante-neuf, j’ai joui ainsi pour la troisième fois. Maintenant j’ai faim et soif.

A suivre

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Mercredi 23 juillet 2025 3 23 /07 /Juil /2025 18:23

Chanette 33 – L’escroc de Bourges 9 – Lits jumeaux
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Léger retour en arrière

Sachant que Paturel est descendu à l’hôtel des Mimosa à Bourges, le capitaine de police Pierre Orsini et le lieutenant de police Tatiana Cartier, ont commencé eux aussi à se mettre en planque devant l’hôtel.

– Quelle perte de temps ! Fulmine Orsini. Alors qu’il est là dans cet hôtel, il suffirait qu’on aille le déloger et ce serait fini. Une fois revenu à Paris on lui fout la pression et voilà !
– C’est pas ce que veut le patron ! Objecte Tatiana. T’as lu la feuille de route qu’il nous a refilé ! C’est surréaliste.
– On s’en fout de la feuille de route on va faire à notre façon ! J’ai pas envie de faire le con dans une bagnole pendant huit jours.
– Tu veux qu’on le cueille maintenant ?
– Non, faut donner le change, on va glander pendant quatre ou cinq jours, ensuite on le serre et on le cuisine avant de l’amener à Paris..
– Je marche ! Répondit Tatiana. Et on va faire quoi pendant ces quatre ou cinq jours ?
– Quartier libre, on va prendre une chambre ici, il a l’air pas mal cet hôtel.
– Pourquoi une chambre ? On est deux !
– C’est comme tu veux, mais je vais te faire une confidence, j’aimerais bien coucher avec toi !
– Tu plaisantes, j’espère ?
– Non je tâte le terrain ! Qu’est-ce que t’en penses ?
– Je suis mariée.
– Mariée et fidèle ?
– Je n’ai pas dit ça.
– Bon alors, une chambre ou deux chambres ?
– Une chambre avec des lits jumeaux

– C’est vrai que t’aimes bien les fessées ? Lui demande Tatiana.
– Qui c’est qui t’a dit ça ?
– Peu importe, il ne faut jamais raconter ses fantasmes aux collègues, il y en a toujours qui en font leur gorges chaudes. Si tu veux je peux te donner la fessée. Moi, j’aimerai bien, ça me défoulerais.
– Alors soyons fou !
– Baisse ton futal et ton caleçon et allonge-toi sur mes cuisses.
– Mais toi tu vas rester habillée ?
– Au début, oui !

Chanette3309Du coup, Orsini revigoré par ce qu’il considère comme une promesse, se positionne avec enthousiasme dans la position demandée.

– Pas trop fort quand même !
– Je ne suis pas une brute !

Elle n’est peut-être pas une brute, mais elle tape dur. Dur à s’en faire mal aux mains ! Orsini quant à lui a maintenant le cul rouge comme un babouin.

– Si j’essayais avec ma ceinture ? Propose-t-elle
– Peut-être pas !
– Juste pour essayer ?
– O.K.

Tatiana le cingle plusieurs fois sans trop forcer. Orsini ne proteste pas mais quand elle augmente la pression, il lui demande de stopper et se reculotte.

– Je ne vais plus pouvoir m’assoir pendant huit jours !
– Pas grave, tu resteras debout !
– C’est malin ! Au fait tu m’avais fait une promesse…
– Une promesse de quoi ? De me déshabiller ?
– Il me semble bien, oui !
– C’est mes nichons qui t’intéresse ?
– Entre autres, oui !
– Bon, je vais être bonne joueuse.

Sans se presser le moins du monde, elle déboutonne son chemisier bleu poulet, laissant apparaître un joli soutien-gorge de dentelle blanche.

– Et maintenant attention les yeux…

Tatiana nous la fait à la façon des stripteaseuses professionnelles. Elle se retourne, dégrafe le soutif, empaume ses seins en faisant de nouveau face à son collègue, puis fait retomber ses mains en faisant dandiner son corps.

Le pauvre Orsini (qui a toujours mal au cul) n’en peut plus. Il ne pense maintenant qu’à sauter sa collègue… mais sera-t-elle d’accord ? il ne va pas la violer tout de même ! Ce sont des choses qui ne se font pas. Alors il prend son courage à deux mains et ose demander :

– Tu sais ce qui me ferait plaisir, maintenant ?
– Evidemment !

Voici une réponse qui ne fait rien avancer ! Alors il fait lui-même la réponse.

– C’est qu’on fasse l’amour !
– Dans tes rêves !
– Fallait pas me faire bander !
– Fallait pas me demander de te montrer mes nichons !
– Bon puisque c’est comme ça, je vais me pieuter !
– De toute façon t’avais pas de capotes ! Reprend Tatiana.
– Ben si, j’en ai toujours une ou deux dans mon portefeuille.

Une réplique qui désarçonne un instant la jolie Tatiana.

– Et tu t’en sers souvent ?
– Bof !
– Si ça se trouve, elles sont périmées.
– Ça ne se périme pas !
– Si ! Il y a même une date de péremption d’indiquée. Tu ne savais pas ?

Persuadé que la fliquette le bluffe, il regarde son portefeuille… et il est bien obligé d’admettre…

– T’avais raison, il y une date, mais elles ne sont pas périmées.
– Mais tu fais quoi, là ?
– Je me branle en regardant tes nichons, j’ai le droit, non ?
– Arrête tes conneries, je vais te faire une petite pipe, ça te calmera !

Il n’en revient pas, Orsini, que sa collègue lui propose ça !

« Elle fait ce qu’elle veut, elle me manipule, cette belle salope ! »

Mais il ne rêve pas, sa bite est bien en place dans la bouche de Tatiana. Et elle suce avec application…

« Où a-t-elle appris à sucer aussi bien ? Elle a dû prendre des cours sur « Je suce comme une déesse.com » !  »

Elle fait coulisser la verge en d’énergiques va-et-vient, elle titille le méat, s’aventure à gober les boules… et puis soudain sa main dont l’index a été humecté de sa salive s’aventure entre les fesses endolories de l’homme et d’un coup d’un seul lui pénètre l’anus.

– Mais tu fais quoi ?
– Humpf, humpf
– Retire moi ce doigt !
– Pourquoi c’est pas bien ? Rétorque Tatiana, interrompant sa fellation.
– C’est un truc de pédé !
– En voilà une idée ! Monsieur se sentirait-il atteint dans sa virilité ?
– Hein ?
– Puisque c’est ça, j’arrête et on va dormir !
– Non, continue !
– Si je continue, c’est avec le doigt.
– Mais pourquoi ?
– Parce que j’aime bien et que ça m’amuse !
– Bon alors, d’accord !

Ce doigt qui s’agite dans son trou du cul, lui procure un plaisir inavouable. Il se sent près de la jouissance et Tatiana s’en rend compte. Aussi lâche-t-elle sa proie.

Eh, oui toutes ces péripéties ont bien excité notre jolie fliquette qui réclame maintenant sa part de jouissance.

Elle s’installe en levrette sur la moquette, cul tendu, cuisses écartées, trésors exhibés…

– Encule-moi ! Encule-moi vite !

Orsini se demande s’il ne rêve pas, s’encapote gauchement et s’apprête à lui pénétrer le cul

– Non, lubrifie un peu avant !
– Avec quoi !
– Ta salive, voyons, lèche-moi bien le cul !

Orsini n’a jamais été un adapte de la feuille de rose. Mais en de telles circonstances, il ne voit pas comment refuser. Il approche sa langue du trou étoilé et commence à lécher rencontrant un goût âcre et salé.

– Ça te plait de me lécher mon cul merdeux, hein Orsini !

Il ne répond pas.

« Cette salope ne fait rien que de me manipuler et m’humilier, mais comment je vais te l’enculer, ça lui apprendra ! »

Il abrège son anulingus et présente sa bite devant le trou brun et étoilé. Un coup de rein, et hop ça entre comme un couteau dans une motte de beurre.

Et il se déchaîne, il pistonne comme un fou, tant et si bien qu’il sent son plaisir imminent, et tandis que Tatiana gueule comme une baleine, il lui jouit dans le fondement.

Moment calme, il faut bien récupérer.

– C’était bien ? demande-t-elle.
– T’es une sorcière !
– Non je suis une pute, et tu me dois 100 balles.
– Je te les donnerais demain ! Répondit Orsini, incapable de savoir si sa collègue bluffait ou non. Parce que maintenant dodo !

Et revenons au présent.

Les quatre jours étant passés Orsini et Tatiana décident de passer à l’action.

– Police, veuillez nous indiquer la chambre de cet individu, demande Orsini au loufiat de service en exhibant sa photo.
– Mais attendez, j’ai déjà expliqué à votre collègue qu’il avait quitté l’hôtel !
– Un collègue ? Quel collègue ? S’étonne Tatiana.
– J’ai pas mémorisé son nom .
– Bon ! Le gars qu’on cherche, je suppose qu’il n’a pas précisé où il partait ?
– Ben non !
– Et notre « collègue » non plus ?
– Non, mais il m’a demandé comment se rendre rue du commerce !
– Et c’est tout ?
– Il a parlé d’un imprimeur !
– Eh bien, voilà !

Orsini se renseigne, il y a bien un imprimeur rue du commerce, il y vont.

– Mais ce faux flic, c’est qui ? Demande Tatiana en chemin.
– Un détective privé, je suppose !
– Diligenté par qui ?
– Par la personne qui s’est fait escroqué, pardi !

Quand les deux policiers présentent leur carte professionnelle, le gérant de Herbelin Publicité ne peut s’empêcher de pousser un soupir d’exaspération.

– Un de vos collègues est déjà passé il y a une heure…
– Ce n’est pas un collègue, c’est un détective privé ! Et il voulait quoi ?
– Que je le prévienne quand un monsieur Paturel viendra dans mon établissement.
– Le prévenir comment ?
– Ben par téléphone !
– Super, donnez-moi son numéro !

Orsini s’exécute…

Finalement, on va faire mieux que ça ! Appelez-le et dites-lui que Paturel est chez vous.

Et dès que Max et Sylvana eurent franchis le pas de la porte de l’imprimeur…

– Police nationale, il me semble que vous nous devez une explication, vous êtes qui, messieurs dames ?
– Mais où est Paturel ?
– Faisons les choses dans l’ordre. Je vous ai posé une question.
– Je m’appelle Max Minet, je suis détective d’entreprise. Je mène une enquête pour le compte d’une victime d’un escroc.
– Et votre cible, c’est Paturel je suppose ?
– Vous supposez bien !
– Je crains que nous soyons contraint de nous entendre.

A ces mots Sylvana comprend que si la police reprend la main dans cette affaire, elle peut dire adieu à l’argent que Paturel lui doit. Aussi lance-t-elle un coup de coude discret à Max qui comprend de suite.

– Nos motivations ne sont pas complétement convergentes ! Répond Max
– Monsieur Minet, si j’ai tout suivi, par deux fois vous vous êtes présenté comme un policier et non comme un détective privé. Je ne veux pas savoir pour le moment avec quel document vous avez réalisé cette confusion, mais je peux toujours changer d’avis. Faux et usage de faux c’est un délit.
– Bon on va pas se chamailler, je vais vous raconter ce que je sais…

Et Max évoque devant les deux policiers l’escroquerie à l’affiche ce qui ne l’engage à rien.

– Et maintenant puisque vous êtes là et que je n’ai plus de marge de manœuvre, je vous souhaite bonne chance. Annonce Max
– Il est bien évident, monsieur Caruso que quand Paturel sera dans vos murs, c’est moi qu’il faudra prévenir et en aucun cas monsieur Max Minet. Précise le policier.
– Oui, bien sûr !
A suivre

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Mercredi 23 juillet 2025 3 23 /07 /Juil /2025 18:21

Chanette 33 – L’escroc de Bourges 8 – Sylvana est une cochonne

scatAttention : scato inside

– C’est ici ! Indiqua Mas en découvrant la vitrine de Herbelin Publicité. Allons-y !

Sur place, Max exhibe sa fausse carte de police.

– Nous enquêtons sur les agissements d’un dénommé William Paturel, ce nom vous dit-il quelque chose ?
– Ce serait qui ? Un client ? demande Arthur Caruso, le gérant de la boite.
– Oui.
– Une minute. Je regarde mon carnet de commandes. Ah oui je me souviens maintenant, il a signé pour une campagne d’affichage de 15 jours, j’ai l’avant-projet de maquette, mais je n’ai pas encore les photos, il doit me les apporter.
– On peut voir ?

La maquette est toute simple. Un titre : « On adore le cinéma, on aimerait tellement en faire ! En bas une adresse électronique. Et au centre un quadrillage avec 100 petits carrés vierges.

– Les carrés, c’est pourquoi ?
– Pour caser les photos qu’il va me remettre.

Max paraît largué.

– T’as pas compris ? S’étonne Sylvana .
– Pas vraiment.
– Il va voir cent filles, à chaque fois il empoche 300 euros, au total ça fait 30 000 euros. La fille croit qu’elle va être toute seule sur l’affiche alors que sa bobine va être noyée avec quatre-vingt-dix-neuf autres. Quand tu regardes le contrat tout est respecté, c’est juridiquement inattaquable. De l’escroquerie géniale !
– Mais qu’est-ce qu’on peut faire avec ça ?
– Je ne vois pas trop…

Puis se tournant vers l’afficheur :

– Vous savez qu’il est interdit d’afficher le visage d’une personne sans son autorisation ?
– Bien sûr, il doit me fournir pour chaque photo un autorisation en bon et due forme avec la photo de la pièce d’identité.
– Trop fort ce mec ?
– Je dois faire quelque chose de particulier ?
– Non, on vous laisse.

Max ne décolère pas.

– C’est inexploitable, on ne peut même pas le faire chanter avec ça. A la limite on pourrait lui casser sa baraque mais on est pas là pour ça.
– On fait quoi ?
– On va réfléchir, je connais une méthode pour stimuler les neurones.
– Et c’est quoi ?
– Un gros câlin ! Mais pour ça il faut le faire à deux
– Je te vois venir.
– Tu n’es pas obligée.
– J’espère bien, mais en fait je ne suis pas contre

Une fois dans la chambre d’hôtel, Max exprima le désir de satisfaire préalablement une petite envie naturelle.

– Retiens-toi deux minutes ! Lui demande Sylvana.
– Pourquoi ?
– Deux minutes, je te dis… le temps de me foutre à poil.
– Ah, bon ?

Et une fois nue, elle l’appela :

– Tu fais quoi ? Viens me rejoindre.
– Je finis de me déshabiller et j’arrive, mais faut que je pisse… lui répond Max
– Ben justement, viens me pisser dessus ! J’aime bien !
– Oh la cochonne !
– Choqué ?
– Pas le moins du monde. Répondit Max en la rejoignant dans la carré à douche.

Sylvana s’est assise bouche grande ouverte. Max se concentre quelques instants puis commence à lui pisser sur ses beaux nichons dont les tétons dardent d’excitation. Elle lui fait signe de viser la bouche.

– T’aimes ça hein, ma salope !
– J’adore ! Répond-elle après avoir engloutit la dernière gorgée. Quand ça me prend je suis un peu pipi-caca.
– Caca aussi ?
– Ça m’arrive !

Max se remémore sa petite aventure scato avec une Marie-Odile très délurée (voir Chanette 22 – Soirées Bunga-bunga – 8 – Les croustilleries de Max) et cette évocation le fait bander.

– Je ne suis pas forcément contre, mais t’aimerais qu’on fasse quoi ? Demande-t-il.
– Que tu fasses caca sur moi, par exemple !
– Sauf que j’ai pas envie, mais on pourra faire ça à un autre moment.
– Et si on faisait le contraire ?
– Le contraire de quoi ?
– Ben moi, j’ai envie !
– Désolé mais ce n’est pas mon trip.
– Tu ne veux pas regarder, juste me regarder chier un gros boudin, je suis sûre que ça va te plaire.
– On peut toujours essayer.

Max aurait bien zappé cet épisode se disant que ce n’est pas parce que ce genre de trip a fonctionné une fois que cela allait recommencer… Mais sa bite semble moins dubitative, puisqu’elle bande fièrement.

Sylvana s’est accroupie et pousse.

– Tu vas faire ça ici ?
– Ben oui, tu verras mieux ! Je nettoierai après.

Chanette3308Et Max reste là scotché devant Sylvana qui défèque un long boudin marron.

– Alors c’était joli ? Le nargue la fille.
– Joli, je ne sais pas, mais troublant certainement.
– On peut aller plus loin !
– Plus loin que quoi ?
– Tu vas voir !

Et devant les yeux ahuris de Max, Sylvana prélevé un morceau de son caca et s’en badigeonne les seins à la façon d’une crème de beauté.

– Je suis belle comme ça ?
– T’es toujours belle !
– Alors viens me lécher les seins.
– Peut-être pas !
– Juste un peu… pour le fun.

Ce doit être un petit diablotin dans le cerveau de Max qui lui explique que puisqu’il a déjà lécher un cul merdeux, après tout un sein merdeux, quelle différence… et puis, puisque c’est juste un peu..

Alors il se prend au jeu et vient téter ce téton pollué sans que cela ne lui provoque une quelconque sensation de rejet.

C’est Sylvana qui subitement met fin à cet étrange activité, elle se dégage, se met à quatre pattes…

– Viens m’enculer ! Quémande-t-elle en gigotant du popotin.

Voilà une proposition qu’il est inutile de répéter deux fois à Max le dur qui après être allé chercher une capote dans ses affaires pénètre la belle en fredonnant la chevauché de Walkyries.

Sylvana, excitée comme une puce jouit du cul très rapidement, Max ne tarde pas à la suivre.

– T’es une cochonne, Sylvana !
– Je sais !

Quelques heures plus tôt…

Paturel sort d’un immeuble ravi d’avoir ferré un nouvelle victime .

Il prend le trottoir sur la droite quand son regard est attiré par la silhouette d’une femme élégante portant lunettes noires et large chapeau.

– C’est dingue comme elle ressemble à Sylvana !

Il regarde mieux comme saisi d’un doute

– Ce n’est pas possible, ce ne peut pas être elle.

Il continue son chemin et pénètre dans une zone commerciale. Il pile volontairement devant la vitrine d’un magasin de chaussures où un miroir lui permet de constater que l’énigmatique nana lui file le train.

Et cette fois, le doute n’est plus permis, c’est bien Sylvana !

Alors Paturel ne comprend pas !

« Mais c’est impossible ! Je n’ai dit à personne que je venais à Bourges. On m’aurait donc tracé avec mon téléphone ou avec ma carte bleue malgré toutes les précautions que j’ai prises ? Mais seule la police peut faire ça avec une commission rogatoire. Mais ça n’explique pas sa présence ici ? La police s’en servirait comme appât ? Quelque chose m’échappe  »

Il se pose dans un café afin de tenter d’y voir plus clair. Il aperçoit un peu plus loin Sylvana qui se dissimule bien mal…

« Cette nana ne sait même pas faire une filature, les flics ne lui ont pas donné de conseils ? Ah je crois avoir compris, les flics lui ont filé des tuyaux mais elle a décidé de faire cavalier seule, ce serait bien son genre ! Et puis pourquoi les flics ne viennent pas m’arrêter ? ils espère trouver des complices ? Mais ma seule complice c’était Sylvana… oh ma pauvre tête ! »

Il prend alors la décision de continuer ses petites visites…

« Et cette nuit je change d’hôtel »

Revenons au présent

– On laisse passer la nuit et demain matin, ce sera l’attaque frontale, je n’ai pas trouvé mieux. Admet Max.

Et le lendemain ils se présentent devant le loufiat de l’hôtel.

– Police, indiquez-nous la chambre de Monsieur Paturel.
– Ah, je crois qu’il a quitté l’hôtel, je vérifie, oui c’est bien ça.
– Il est parti définitivement ?
– On dirait bien, oui !

Max et Sylvana enragent.

– C’est foutu alors ? Demande cette dernière.
– Peut-être pas, je vais téléphoner à mon boss… Allo ? Ça ne répond pas, je rappellerais tout à l’heure. Sinon notre seule piste c’est l’imprimeur. Voyons, j’ai pris sa carte, Herbelin Publicité, rue du commerce.

Et il demande au loufiat comment se rendre dans cette rue..

– Avant, on va aller boire un jus et je vais essayer de joindre mon boss ! Précise-t-il à Sylvana.

Max joint alors Jean-Luc Gauthier Normand, son patron.

– Ben Max tu fais quoi ? Je vais avoir besoin de toi ici
– C’est qu’il m’aurait fallu un peu plus de temps, vous voulez que je rentre ?
– Non, je m’en voudrais de décevoir Chanette, raconte !

Gauthier Normand écoute attentivement le récit de son homme de main et réfléchit quelques secondes

– S’il s’est de nouveau servi de sa carte bancaire, ça va le faire, sinon, je ne vois pas, mais il va falloir que tu attendes plusieurs heures

Plusieurs heures à glander ! Ils sont fumasses nos deux fin limiers..

Mais vers 16 heures Gauthier Normand rappelait Max.

– Apparemment il ne s’est pas servi de sa carte bancaire. C’est mal barré ton affaire !

Effectivement, Paturel a réglé en espèces une chambre pour deux nuits à l’Hôtel de l’Ouest. Pourquoi trois nuits ? Tout simplement parce qu’après il n’aura pas assez d’argent liquide sur lui. En deux jours il pense finaliser l’opération « affiche » avant d’aller se faire pendre ailleurs.

Max et Sylvana se rendent chez Herbelin Publicité.

– C’est encore nous ! On vient voir si la commande de Paturel est finalisée.
– Non j’attends son feu vert. Répond Arthur Caruso, le gérant
– OK, voilà mon numéro, appelez-moi discrètement et débrouillez-vous pour le retenir quand il passera vous voir. Il nous faudra dix minutes pour arriver.
– D’accord, Monsieur ! Mais dois-je honorer sa commande ?
– Je m’en voudrais de vous faire perdre de l’argent. Faites-vous payer.

Et la police ? Qu’est-ce qu’elle fait la police ?

A suivre

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Mercredi 23 juillet 2025 3 23 /07 /Juil /2025 18:18

Chanette 33 – L’escroc de Bourges 7- Les énigmatiques contrats de Paturel

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19 h 30 personne, 20 heures personne…

– Bon il se passe quelque chose ! Je ne pense pas qu’on le verra sortir maintenant. Il a peut-être quitté l’hôtel hier soir, si c’est ça on est mal barré, je vais me renseigner à la réception. Résume Max.
– Mais comment ? Il n’y a plus de fiches d’hôtel, et puis même, il a du s’inventer une fausse identité.! Objecte Sylvana
– J’ai la photo de sa carte d’identité !
– Comment t’a fait ça ?
– Je te raconterais… J’y vais, sois sage !

Max a toujours sur lui une fausse carte de la Police Nationale, il l’exhibe devant le loufiat de service.

– Inspecteur Hubert Deray, je cherche après cet individu.
– Oui, c’est le monsieur de la chambre 14.
– Il est toujours là !
– Ben oui, il y était encore il y a une heure, il a commandé un dîner froid. Dois-je l’appeler ?
– Non !
– Il n’est pas dangereux au moins ?
– Non, c’est un pauvre cocu qui cherche après sa femme, on veut simplement l’empêcher de faire une connerie !
– Ah, je comprends !
– Surtout ne lui dites pas qu’on est à ses trousses, ce serait contre-productif.
– Bien sûr, monsieur !

Il sort et rejoint Sylvana.

– Il est toujours là, je me demande ce qu’il peut bien foutre tout seul dans une chambre d’hôtel ?
– On fait quoi, ?
– Je vais rejoindre mon hôtel ! T’as réservé quelque chose de ton côté ?
– Rien du tout.
– Alors je vais échanger ma chambre contre une chambre pour deux personnes.
– Ben oui, pourquoi pas ?
– Et ça nous permettra de continuer ce que nous avons commencé dans la voiture !
– Grand fou !

Et dès qu’il eurent pris possession de la chambre, Sylvana commença à se déshabiller.

– J’enlève le soutien-gorge aussi ?
– Evidemment, on n’est pas dans un film américain.
– Alors c’est toi qui va me le retirer…

Un vieux truc de gagneuse destiné à accroitre l’excitation du miché

Max ne peut refuser cette proposition, il a un peu de mal avec les agrafes, mais s’en sort bien. Resté derrière sa partenaire il lui empaume les seins sans les voir et en agace les tétons.

– Il fait quoi le monsieur ? S’amuse la femme.
– Il tâte les tétons à tâtons.
– Viens devant, tu les verras mieux.
– Oh ! qu’ils sont beaux !
– Je ne me plains pas !
– Je peux lécher ?
– Si je te disais non, tu serais bien embêté.
– Je serais catastrophé.
– Alors lèche ! Lèche les gros nibards de ta pute !

Il s’en donne à cœur joie le père Max, faisant rouler les gros tétons érigés sous sa langue agile.

– Bon, ça ne te gêne pas de rester habillé, alors que moi je suis à poil ?
– C’est qu’on ne peut pas tout faire à la fois ! Répond Max en se débarrassant de ses vêtements.
– Oh, mais dis donc, ça bande bien tout ça !
– Elle te plait, ma bite !
– Je vais me la mettre tout entière dans ma bouche !
– Ce sera avec plaisir !

Chanett3307Et Sylvana se baisse afin d’emboucher cette jolie biroute. C’est qu’elle aime ça les bites, Sylvana et que depuis le temps qu’elle en suce elle a acquis une certaine technique.

Et c’est parti pour toute une série de figures de style avec large léchage de la verge, allers et retours intempestifs et (ce qu’elle préfère) titillement du gland. Les couilles ne sont pas oubliées et puis il faut bien sacrifier à une petite tradition consistant à passer sa main derrière l’homme et plus exactement entre ses fesses afin d’y enfoncer un doigt dans le trou du cul.

– Coquine ! S’écrie Max.
– T’aimes ça, hein mon salaud !
– J’adore !
– Dommage que j’ai pas de gode, je te l’aurais bien enfoncé dans le cul ! Je vais mettre un deuxième doigt.. C’est bon comme ça ?
– Ouiii !
– Tu t’es déjà fait enculer ?
– Qu’est-ce que ça peut te foutre ?
– Donc c’est oui, sinon tu m’aurais dit non !
– Mais encore une fois, qu’est-ce que ça peut te foutre ?
– Ça m’excite les histoires d’hommes qui se font des trucs entre eux.
– Ah ?
– Tu me raconteras, dis ?
– Si t’es sage !
– Je vais être très sage, mais j’aimerais bien que tu m’encules !
– Avec plaisir !
– Mais vas-y doucement, prépare-moi bien le cul, avant…

Et sur ces bonnes paroles, Sylvana grimpe sur le lit et se positionne en levrette améliorée (cul cambré, cuisses écartées) Max arrive derrière et commence par lécher tout ça.

– Hum ! Quel goût exquis !
– Ah, oui ? Je me suis peut-être mal essuyé le derrière quand j’ai été faire ma crotte..
– C’en est que meilleur !
– T’es vraiment un gros cochon !
– Je ne suis pas gros !

Mais Max lèche tant et si bien que l’anus s’ouvre légèrement, permettant maintenant le passage d’un doigt fureteur.

– Vas-y maintenant ! Implore Sylvana, ça devrait passer.
– Y’a pas le feu !
– Si ! Encule-moi, et gifle moi les fesses, je ne suis qu’une poufiasse qui aime se faire enculer.
– On se calme !

Et après s’être encapuchonné la bite de la nécessaire capote (saloperie de Sida !) Max d’un coup de rein énergique la pénètre profondément provoquant un cri de surprise de la belle mature.

– Y’a un problème ? Demande Max.
– Non, mais t’es entré un peu brusquement.
– Désolé ma poulette, on va y aller plus doucement !

Alors Max fait de la sodomie douce…

– Euh, si tu pouvais remuer un peu plus vite.
– Faudrait savoir !

Alors il accélère, et comme demandé il ponctue sa pénétration en gratifiant les fesses de la belle de cuisantes claques sur son postérieur.

– Comme ça, continue, c’est trop bon, je vais venir… Aaaaah

Max ne se maîtrise plus, il est en nage, le sang lui monte à la tête, et il finit par éjaculer en poussant un drôle de cri.

Il se retire, enlève la capote découvrant sa bite gluante de sperme. Il cherche à s’essuyer.

– Laisse tomber, je m’occupe de tout ! Intervient Sylvana qui de sa bouche eut tôt fait de nettoyer tout ça.

Le lendemain

– Debout ma grande !
– Ouin ! Il est quelle heure ?
– 7 heures, mais le temps qu’on se prépare… Il faut qu’on soit à l’hôtel de bonne heure, il ne va pas y rester enfermé toute la semaine !

Après avoir pris leur petit déjeuner, nos deux fins renards reprennent leur planque automobile devant l’hôtel des Mimosas.

Et à 9 heures, William Paturel sort enfin de l’hôtel, costume cravate comme l’avant-veille et attaché case à la main.

Max et Sylvana le laisse avancer d’une cinquantaine de mètres, puis sortent de la voiture pour le filocher.

Paturel tourne à droite, consulte son téléphone et pile devant un immeuble. Il parle dans un interphone et pénètre dans les lieux.

Max court, mais le temps qu’il arrive, la porte d’entrée s’est déjà refermée.

– Merde, il y a 8 personnes là-dedans ! Va savoir chez qui il est ?
– Tu ne sais pas faire ? S’étonne Sylvana.
– Si, mais rien ne presse, on reviendra… et pour le moment on va attendre qu’il ressorte.

Au bout d’une demi-heure l’homme n’était toujours pas réapparu.

– J’espère qu’il ne va pas y rester toute la journée ! S’énerve Max

Cinq minutes plus tard, Paturel ressortait de l’immeuble.

– Qu’est-ce qu’il va nous faire, Il retourne à l’hôtel ? Non ! On le suit…

Le scénario se répète plus ou moins, consultation du téléphone, traversée de la rue, interphone.. et encore une fois Max n’est pas assez rapide.

– Quand il ressortira je le filerais de plus près, ça devrait le faire.

Mais la « prochaine fois » fut singulière, notre Paturel s’avança jusqu’à un arrêt d’autobus et attendit.

– On va monter dans le bus, fais gaffe à dissimuler ton visage ! Indique Max à sa partenaire.

Le bus s’arrête en zone pavillonnaire, Paturel en descend et se dirige devant le numéro 14.

– Là au moins, ça va être plus simple, il n’y a probablement qu’une seule famille, Quand il va ressortir, j’irais me renseigner, toi tu vas continuer à le suivre et tu notes toutes les adresses.
– Bien chef ! Se gausse-t-elle.

Une demi-heure, plus tard, après que Paturel soit sorti du pavillon, Max sonnait à la grille.

Une jolie brune à la chevelure interminable apparaît.

– Police, inspecteur Hubert Deray, ne craignez rien, je veux juste recueillir votre témoignage. Se présente Max en exhibant sa fausse carte de police.
– Témoignage de quoi ?
– Je vais vous expliquer. Je peux entrer ?

La fille le fait entrer, Max s’assoit d’autorité sans qu’on ne l’ai invité à le faire.

– Nous surveillons les agissements d’un individu nommé Paturel que nous soupçonnons d’agir sous couverture pour le compte d’une puissance étrangère.
– Ah ? Et qu’est-ce que j’ai à voir avec ça ?
– Il vient de sortir de chez vous si je ne m’amuse.
– Ben oui, mais qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?
– Le motif de sa venue.
– Le motif ? Il est juste venu pour le contrat !

Max lève les sourcils au ciel devant cette réponse aussi surprenante qu’inattendue.

– Le contrat ? Pourrais-je savoir de quel genre de contrat il s’agit ?
– Pourquoi ? Vous pensez que je le suis faite avoir ? Tout avait l’air en règle pourtant !
– Je ne sais pas. C’est quoi comme contrat ? Une assurance ?
– Non c’est pour l’affiche !
– L’affiche ? Répète bêtement Max complètement largué.
– Ben oui, je vais devenir une actrice de cinéma, du moins j’espère. J’ai quand même des arguments, je ne suis trop mal foutue. Qu’en pensez-vous, vous qui êtes un homme ?

« C’est quoi ce bordel ? Un trafic de filles ? » Se demande Max

– Je peux le voir, ce contrat ?

La fille va le chercher et Max, de ses yeux étonnés lit le papelard.

« Par la présente, William Paturel, PDG de la société Promo 3000, s’engage à réaliser une affiche portant portrait de mademoiselle Aurore Vallière et de la faire placarder sur les panneaux de société Herbelin Publicité pendant une période de 14 jours dans la ville de Bourges. »

Il est sur le cul, Max, et consulte les documents annexés, un reçu de 300 euros, et la photocopie apparemment authentique de l’inscription au registre du commerce de la société Promo 3000.

– Mais comment vous est venue cette idée ?
– Ce n’était pas mon idée mais il y avait un flyers dans ma boîte aux lettres, je ne l’ai pas gardé, mais c’était du genre : »vous aimeriez devenir une vedette de cinéma, la société machin-truc peux vous aider… » et il y avait le mail du mec, je l’ai donc contacté, voilà, voilà. Encore une fois j’espère ne pas avoir fait une connerie !
– J’avoue ne pas comprendre ce qu’il fabrique, je vais vous laisser, j’aurais sans doute besoin de vous recontacter, je peux prendre votre numéro et photographier ce contrat ?
– Bien sûr !

« Mais qu’est-ce qu’il fabrique, mais qu’est-ce qu’il fabrique ? »

Max téléphone à Sylvana et lui demande où elle en est.

– Il sort d’un pavillon et là il attend le bus.
– Donne-moi l’adresse.

Il y va et c’est un grand gaillard à l’allure macho qui lui ouvre..

– Police…. (Bref, le même baratin que précédemment…)
– Ce monsieur a simplement proposé à ma copine d’afficher son visage sur des grandes affiches, elle croit qu’avec ça elle va se retrouver à Hollywood, moi je la laisse faire, je ne veux pas la contrarier. Et puis on ne sait jamais, hein ?
– Et il ne s’est rien passé d’autre ?
– Il l’a prise en photo et il est parti.
– Une photo comment ?
– Le visage, juste le visage, une belle photo je dois dire.
– Et il doit revenir ?
– Pas à ce que je sache.

Max rejoint Sylvana et lui rend compte de ses deux visites

– C’est incompréhensible. Conclut-il
– Traite des blanches ?
– J’y ai pensé mais je ne comprends pas ce protocole, ce doit être quelque chose de plus complexe.
– Et le rapport avec ses escroqueries immobilières ?
– Je sèche !

Max rendit visite à un troisième jeune femme qui lui fit le même discours que les précédentes.

Max et Sylvana cessèrent leurs filatures estimant qu’elles ne leur apprendraient rien de plus.

– Passons à autre chose, on est là pour récupérer de l’argent, il nous faut un plan qui tienne la route ! Indique Max
– T’as une idée ? Demande Sylvana.
– Il n’aura évidemment pas le fric sur lui ni dans sa valise, ce doit être planqué quelque part, un coffre de banque ou un compte en Suisse ou dans un paradis fiscal.
– Donc ?
– Donc il nous faut un moyen de pression, si on pouvait comprendre ce qu’il fabrique avec ces histoires d’affiches, on pourrait le faire chanter du genre « tu rends le fric ou on te balance aux flics.
– Mais comment savoir ?

Max sort son téléphone et examine la photo du contrat..

– Je ne vois pas, il a l’air tellement sûr de lui qu’il ne dissimule même pas son identité !
– On fait quoi ?
– J’ai peut-être une idée.

Il vérifie si cette société d’affichage dénommée Herbelin Publicité existe réellement, c’était le cas.

– On va aller voir cette boite, on apprendra peut être quelque chose.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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