Samedi 3 mai 2025 6 03 /05 /Mai /2025 11:16

Pauline à Paris par Léna Van Eyck – 16 – Tribulations havraises
stamp brune

– Bienvenue à bord ! je suis le capitaine Corentin, il n’est pas si courant qu’une jolie femme s’intéresse aux bateaux !
– C’est une passion, quand j’étais gamine j’en dessinais tout le temps, surtout des bateaux à voiles
– Ah ! Une artiste en plus, vous êtes venue ici spécialement ?
– Non, non, j’habite près de Rouen et je suis venue pour des papiers à la mairie, et comme le fiacre pour le retour n’est pas tout de suite, je me balade un peu .
– Je comprends, allez venez dans la cabine, je vais faire chauffer de l’eau pour le thé.

La cabine est exigüe mais décorée avec goût.

– Quel beau sourire vous avez ! Reprend le capitaine.
– Le vôtre me paraît malicieux.
– Alors peut être sommes nous fait pour nous entendre ?
– Pourquoi pas ?
– Oh, vos mains !
– Qu’est-ce qu’elles ont mes mains ?
– Des mains d’artistes !

Et le capitaine m’attrape les mains, me les caresse doucement.

– Votre peau est si douce !
– Grand fou !
– Pardonnez mon audace !
– Il est des audaces qui n’ont rien de désagréable.
– Il ne faut pas me dire ce genre de choses, je risquerai de devenir entreprenant.
– Grand fou !
– Me permettrais-je ?
– Vous me troublez, capitaine
– Un baiser, alors ?

Il y a des hommes avec qui tout un cérémonial est nécessaire avant de gagner le plumard. Et puis il y a ceux qui brûlent les étapes comme ce capitaine Corentin. Avec ces derniers on passe pour des salopes, mais qu’est-ce que j’en ai à faire ? Et en plus ça m’arrange, je n’ai aucune envie de passer trop de temps à cette mission.

Il me débraille tandis que ma petite main se faufile sous sa ceinture pour dénicher sa bite bandée.

Je la branle un peu et m’apprête à la sucer…

– Attends ! Me stoppe-t-il

Il se déshabille complétement à l’exception de ses chaussettes.

– Pince-moi mes bouts de seins ! Demande-t-il.

C’est fou le nombre de types qui apprécie cette caresse. Je le pince donc et comme il me demande de le faire plus fort, je serre davantage, je tire, je tortille. Il est aux anges le marin, et faut voir sa bite, elle est raide comme un bout de bois.

– Je vais te lécher ! Me dit-il au bout d’un moment.

Pourquoi pas ? Je ne sais trop comment me disposer vu l’exigüité de sa cabine, alors je lève mes jambes au ciel, les écarte et le laisse venir.

Je l’attendais sur ma chatte, mais mon trou du cul a dû l’attirer parce c’est là qu’il me lèche. Ce n’est pas désagréable !

Mais au bout d’un moment il cible ma chatte. Putain il lèche plutôt bien ce marin ! Et il me fait mouiller. En même temps son doigt me pénètre l’anus. S’il continue comme ça je n’aurais pas besoin de simuler, je vais jouir pour de vrai !

Et c’est exactement ce qui se passe, je me retiens de crier tant que je peux, mais j’ai vu trente-six chandelles.

– Tu veux jouir comment ! Lui demandais-je
– Doigte moi le trou du cul, je vais me branler !

Ah, bon !

On fait donc comme ça, drôle de bonhomme , il ne baise pas, mes seins ne l’attirent pas plus que ça, mais cela ne l’a pas empêché de me faire jouir comme une folle. Parfois il ne faut pas trop chercher à comprendre..

Après quelque minutes de branle, il devient cramoisie et s’agite comme diable en boite. Son sperme jaillit, j’en reçoit un peu partout. Pas grave !

Il reprend sa respiration, manifestement il a envie de parler.

– Dans la marine, on prend parfois des habitudes un peu bizarres, moi je ne fais plus de long cours, mais les habitudes sont restées. Des semaines en mer sans l’ombre d’une femme, vous vous rendez compte ?
– J’imagine !
– Alors on se fait des trucs entre hommes, on se suce, on s’encule. Et quand on aborde dans un port on dit que nous oublions nos comportement de pédés en baisant les filles des bordels. Mais c’est pas tout à fait vrai, sucer des bites ça laisse des traces, se faire enculer, c’est pire. Mais on fait avec, je n’ai de compte à rendre à personne et suis très bien dans ma peau.. maintenant j’aime autant sucer des bites que des chattes…
– Au moins vous êtes décontracté.
– Vous avez déjà vu un homme sucer une bite ?
– Non ! Mentais-je.
– Ça vous plairait de voir ?

Je ne veux surtout pas le contrarier et lui répond par l’affirmative. Le capitaine entrouvre sa cabine et hèle un dénommé André.

– Viens me rejoindre, la dame a envie d’un petit spectacle.

Pauline16On ne peut pas dire que ces messieurs s’encombrent de préliminaires, André après m’avoir salué (c’est gentil) baisse son froc et offre sa bite à la bouche du Capitaine Corentin. Ce que je n’avais pas prévu c’est que la fellation serait plutôt courte, Corentin finissant par se retourner en offrant son trou du cul aux assauts de son matelot.

– Ça vous a plu ?
– Très excitant !
– Je vous refais un thé ?

André s’en va… Moment calme, il faut maintenant que je tente un truc !

– Je vais vous faire un aveux, je n’ai pas trop envie de rentrer chez moi.
– Personne ne vous attend ?
– Si mon mari, mais bon ..
– Mal mariée ?
– Plutôt oui, mariage arrangé, il est jaloux comme un tigre, nul au plumard…
– Et il vous a laissé venir au Havre.

Je n’avais pas préparé cette remarque.

– Disons que je me suis débrouillée. Je m’offrirai volontiers une petite croisière en bateau, mais je n’ai rien pour me la payer, c’est dommage, cela m’aurait permis de réfléchir à mon avenir
– Mon cargo n’est pas un bâtiment de croisière mais je peux vous emmener faire un tour si ça vous fait plaisir… et ce sera gratuit.
– C’est tentant.
– On le fait ?
– D’accord !
– Nous partons demain, vous pouvez coucher là bien entendu, ma couchette est à votre disposition, moi je coucherai par terre !
– Et on va où ?
– A Hambourg.
– Et ensuite ?
– Ensuite on revient.

J’avais donc appris ce que j’avais à apprendre, la mission était donc terminée, je n’avais plus aucune raison de rester à bord.

– Je vais descendre m’acheter deux trois bricoles pour le voyage…
– Il ne sera pas si long…
– Juste une culotte, quand même ! Je serais de retour dans une heure
– Bisous .

Et je me précipitais à la gare où j’achetais un billet de train pour Paris.

Ernest et Georges

Georges est aux chiottes, il faut bien y aller parfois, c’est la nature !. Comme la chose est plus longue que prévue, il s’occupe en lisant les bouts de journaux disposés sur un clou et permettant de s’essuyer le derrière et il tombe sur cet article.

«Monsieur René Feuillard a une nouvelle fois fait parler de lui en jouant une pièce licencieuse d’une absolue vulgarité, il y avait là les chanteuses Esther Laville et Marguerite Bonin qui furent horrifiées, quelques peintres et poètes ratés en mal d’inspiration ainsi que les demi mondaines Hortense Pilla et Pauline Féval… La maréchaussée est intervenue afin de mettre un terme à ce ramassis d’obscénités… »

– Pauline Féval ! Demi mondaine ? Elle serait donc revenue des Amériques ?

Il montre le papier à son beau-père.

– Ça par exemple !
– On peut peut-être la coincer ? Suggère Georges.
– Pfff, pour quoi faire ? J’ai tiré un trait, Pauline n’est plus ma fille.
– Je comprends mais elle est encore ma femme, et rien ne nous empêche de lui donner une bonne leçon !
– Oui bien sûr. Mais comment la retrouver ?
– Elle semble connue si l’on en croit l’article, on se débrouillera.

Le train ne part que dans une demi-heure, je me dirige vers la salle d’attente. J’en ressors aussi sec, tellement l’odeur y est insupportable. Mais il m’a semblé…. Non je dois rêver… je me retourne le plus discrètement possible. Je ne rêvais pas, ce sont bien mon père et mon mari. Il ne manquait plus qu’eux !

Je décide donc d’attendre le train en bout de quai en espérant que ces deux idiots ne monteront pas dans le même wagon que moi.

Je balise pas mal. S’ils me reconnaissent je fais quoi ? J’ai pas mal changé depuis ma fuite du domicile familial mais un père reconnaît toujours sa fille, non ? Et puis d’abord où vont-ils ? Peut-être à Paris, mais pour quoi foutre ?

Vingt minutes plus tard, les voilà qui sortent de la salle d’attente et se dirigent dans ma direction. Au secours !

Je me retourne, me dissimule le visage et m’en vais à l’autre bout du quai.

Ils ne m’ont pas vu, ouf !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 3 mai 2025 6 03 /05 /Mai /2025 11:11

Pauline à Paris par Léna Van Eyck –15 – Le salon de Pauline
pisse stamp

Pendant mes périodes de repos outre les longs bavardages avec les copines, je continuais à rédiger mes poèmes, me perfectionnant en enrichissant mon vocabulaire et en variant mes inspirations.

– Pourquoi tu ne ferais pas salon ? Me suggéra un jour Hortense.
– Un salon ?

Elle m’expliqua le principe. L’idée me séduisit, et je troquais ma petite chambrette pour un appartement plus vaste rue Notre-Dame de Lorette, que j’entrepris de meubler et de décorer à mon gout.

Et c’est avec appréhension que j’y organisais ma première rencontre. J’avais pour l’occasion abandonné mon pseudo, je n’ai jamais aimé m’appeler Simone, j’ai par conséquent repris mon vrai nom, pas mon nom de femme mariée, mais mon nom de jeune fille, Pauline Féval. Hortense était présente et m’avait épaulé en m’envoyant la baronne du Formant, Esther Laville, une chanteuse en vogue, le député Noisiel ainsi que l’industriel Bertrand Hachmuller et son fils boutonneux.

Et c’est avec une appréhension bien compréhensible que je récitais devant ce parterre huppé l’un de mes poèmes préférés.

L’accueil dépassa mes espérance, ces messieurs me félicitèrent, et Esther Laville me sollicita pour que lui écrive les paroles d’une chanson, tandis que la baronne me dévorait des yeux.

Bertrand Hachmuller avait apporté quelques un de ses croquis au fusain, des croquis très licencieux montrant des couples baiser dans maintes positions. Cela eut pour effet de ravir l’assistance. Puis ce fut au tour de la baronne ne nous faire profiter de l’une de ses nouvelles licencieuses dont la lecture excita tout ce petit monde.

Esther Laville se proposa pour pousser la chansonnette, mais nous indiqua qu’elle préférait chanter en montant sur la table ce qui « permettrait à ces messieurs de regarder ses cuisses ».

– Vous pensez bien que tout le monde fut d’accord !.

Après s’être débarrassée de sa robe, c’est en corset et culotte qu’elle grimpa sur la table et commença à chanter l’une de ses compostions aux paroles abracadabrantes où il était question d’un bonne sœur s’efforçant de pisser sur un moine.


Pauline15Et la chanson se terminait par ces vers de mirliton :

Ce que vous voulez m’offrir est pervers
Sachez que je ne bois que dans un verre

– Je suppose que vous voulez savoir de quelle façon tout cela se termine ? Demande-elle à l’assistance
– Oui, oui !
– Alors allez me chercher un verre… ou deux !

Les choses se précisent, elle retire sa culotte faisant rougir comme un coquelicot le visage du fils Hachmuller.

Elle est vraiment très poilue, je ne l’aurais pas imaginé aussi broussailleuse.

Elle place le premier verre (un joli verre à pied en cristal acheté par demi-douzaine, la veille) entre ses cuisses et pisse dedans jusqu’à le remplir aux trois quarts, le reste sera pour le second verre.

– Qui veut trinquer avec moi ? Attention il n’y en aura peut-être pas pour tout le monde !
– Moi, moi ! S’égosille la baronne du Formant

Finalement tout le monde a gouté à son pipi a l’exception du fils Hachmuller. (un grand timide sans doute)

Esther interpelle ensuite le député Noisiel qui a sorti son sexe de son pantalon.

– Ne restez pas comme ça avec la bite bandée ! Venez plutôt me baiser sur la table.

Hachmuller de son côté se fit enquiller par la baronne du Formant et ce fut le signal d’une orgie où partenaires et positions se succédaient en une mêlée diabolique.

Madame Hortense se fit une joie de venir me brouter le gazon, tout en me doigtant le trou du cul ! Je ne vais pas m’en plaindre, elle pratique cela si bien.

Noisiel et Hachmuller eurent tôt fait de niquer leur partenaire respectifs et après un temps de récupération arrosé d’un excellent champagne. Ce dernier s’approcha de moi.

– Souffrez, chère Pauline que je vous encule !
– Mais avec grand plaisir, cher monsieur, mon trou du cul sera ravi d’accueillir votre bite !
– Et si nous la besognons à deux ! Suggère Noisiel.

Allons-y ! Noisiel s’allonge à plat ventre afin que je m’empale sur sa bite, tout en laissant mon accès de derrière disponible pour Hachmuller. Et tandis que le mouvement prenait forme, le fiston sans doute lassé de faire banquette vient me présente sa biroute afin que je la suce. Ce cochon m’a éjaculé une incroyable quantité de sperme dans ma petite bouche ! Ma fois c’était plutôt bon,!

Et pendant ce temps-là, la baronne du Formant et Esther Laville se gamahuchaient réciproquement et peu discrètement.

Elle n’est pas belle la vie !

Le bouche à oreille fonctionnait et mon salon connu un succès inespéré, pourtant à y réfléchir tout cela n’allait pas bien loin, mais sans doute s’agitait-il de l’attrait de la nouveauté.

Mon portefeuille d’habitués ne cessait de s’élargir et si artistes peintres et poètes se gardaient de revenir en se gaussant de la prétendue médiocrité de ce qu’on y présentait, des gens de la politique, de la finance et de l’industrie ne le boudait point, bien au contraire.

Robert Lelièvre, l’un de ces messieurs, par ailleurs fort distingué, tenu à m’inviter au restaurant. Je commençai par refuser ne souhaitant pas m’infliger des conversations qui ne m’apportaient rien, mais le bonhomme insista et insista encore.

Mais quand on est vénale…

C’est ainsi que je me retrouvais attablée avec lui à l’Orée du bois, près du Bois de Boulogne

– J’ai un proposition à vous faire. Commença-t-il.

Je m’attendais au pire, genre demande en maîtresse exclusive, voire mariage, ou alors rendez-vous galant avec une personnalité de premier plan. En fait il d’agissait de tout à fait autre chose.

– Vous connaissez mon nom, mais ce que vous ignorez c’est que j’ai l’honneur d’occuper les fonctions de directeur des missions spéciales au cabinet du ministère de la guerre.
– Ah ?

Qu’est que j’en ai à foutre ?

– Nous avons actuellement un gros problème avec un métallurgiste bien connu, ce gars-là fabrique des tas de trucs et de machins et figurez-vous que nous avons appris qu’il s’était mis à fabriquer des canons. Or l’armée française qui a ses propres fournisseurs ne lui a passé aucune commande.

Mais où est-ce qu’il veut en venir, pépère ?

– Donc ces canons sont destinés à une autre puissance, peut-être potentiellement hostile, vous voyez où je veux en venir ?
– Pas vraiment, non ?
– Vous allez comprendre. Nous avons dépêché l’un de nos meilleurs agents, et vous savez ce qu’il a découvert ?
– Ben non
– Que ces canons sont destinés à l’Ethiopie
– Ah ?
– Mas ça ne tient pas debout l’Ethiopie. n‘a pas besoin de canons, du moins pas dans ces quantités .
– Ah ?
– Notre agent n’est pas parvenu à en apprendre davantage, nous en avons envoyé un autre qui n’a pas pu en apprendre plus… mais il nous a rapporté un élément intéressant, c’est la description du genre de femmes qui l’intéresse..

Commencerais-je à comprendre ?

– Et ce genre de femmes, c’est moi, j’ai bon ?
– Tout à fait.
– Vous êtes bien gentil, mais je ne me sens pas l’âme d’une espionne.
– J’entends bien. Mais ce service n‘est pas gratuit, avez-vous une idée de ce que je peux vous offrir en échange ?
– Non, mais ça ne m’intéresse pas.
– Vous avez entendu parler de la Mouette grise ?
– Un bordel qui a fermé, c’est ça ?
– Oui, la patronne a cassé sa pipe, normalement ça devrait être mis aux enchères, sauf que l’état va préempter, Si vous réussissez, on vous l’offre !

Oups ?

– Et en admettant, il faudrait que je fasse quoi ?
– Découvrir la véritable destination des canons.
– Et je dois faire comment ?
– Vous improviserez.
– Ben voyons… je peux avoir un délai de réflexion ?
– Juste un journée parce que le temps presse. Pour le moment le cargo est à quai dans le port du Havre, il ne va pas y rester éternellement.
– D’accord.
– Je passe vous voir demain midi pour votre réponse.

J’ai pesé le pour et le contre, et comme vous vous en doutez bien, c’est le pour qui l’a emporté.

Je donnais donc la réponse à Lelièvre qui en échange m’offrit un. billet de chemin de fer pour Le Havre, monsieur est bien bon.

Me voilà donc sur les quais du port du Havre, sans aucun plan. Je repère non sans quelques difficultés, le cargo suspect « la Venelle » et fait semblant de l’admirer (il n’a pourtant rien de sensationnel). J’attends une réaction. Pas de réaction. Je fais un petit tour un quart d’heure et je recommence mon manège.

– Il est joli, le bateau, n’est-ce pas ? Me crie un matelot du haut de sa passerelle.
– J’aime bien.
– Vous avez rendez-vous avec le capitaine ?
– Non, mais je veux bien le voir, j’adore les hommes en uniforme.
– Je vais aller le chercher.

Trop facile !

– Bonjour madame, vous désirez ?
– Rien, je regardais votre bateau et un matelot s’est proposé d’aller vous chercher, je n’ai pas tout compris.
– Vous voulez monter voir le bateau de plus près ?
– Pourquoi pas ?
– C’est un cargo, il n’a rien de spécial, mais j’ai une jolie cabine et je peux vous offrir un vrai thé de Ceylan.
– Vite fait alors !

Le capitaine est plutôt bel homme, très brun, jolie moustache et sourire enjôleur.

« Un homme à femmes ! »

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 3 mai 2025 6 03 /05 /Mai /2025 11:07

Pauline à Paris par Léna Van Eyck –14 – La femme du commissaire
StampFFH

Je me suis donc rendue au domicile du commissaire Damien Grandjean qui me présenta sa femme Andrée, dans les 40 ans, assez gironde et souriante.

– Oh, bonjour mademoiselle, décidemment mon mari à très bon goût, vous être vraiment une femme ravissante !
– Merci !
– Depuis que mon mari a été muté à la brigade de mœurs, il a plein d’idées salaces, et moi ça me plait bien. Il vous a dit quoi exactement ?
– Je peux répéter ? Demandais-je au condé.
– Bien sûr !
– A l’exacte ?
– Mais oui !
– Il m’a dit qu’il voulait me voir brouter la minouche de son épouse.
– Je vous dis, c’est un poète ! Et ne perdons pas de temps, vous préférez que je me contente de relever mes jupes ou que je me déshabille complétement.
– Ma foi, vous voir nue ne me déplairait pas !

Alors Andrée enlève tout, elle a des gros seins laiteux aux bouts rosés qui me plaisent bien.. Elle se dirige ensuite vers un petit fauteuil dans lequel elle s’affale en écartant les cuisses.

Sa touffe est impressionnante.

– Allez viens ma jolie putain, viens me brouter la touffe, mais avant tu vas te déshabiller, je veux savoir si tu es aussi jolie sous le linge qu’avec tes froufrous..

Ça ne me dérange pas du tout, d’autant que cette Andrée me semble être une joyeuse cochonne.

– Hum ! Que c’est joli tout ça ! Dis-moi tu dois avoir du succès comme putain !
– Je ne me plains pas !
– Ça te plait d’être putain ?
– Ça ne me déplait pas.
– Tu dois rencontrer des gens bizarres ,
– Bien sûr, mais je rencontre aussi des gens charmants, attentionnés, respectueux… quand je fais le bilan les avantages l’emportent sur les inconvénients.
– Et moi tu crois que j’aurais fait une bonne putain ?

C’est quoi cette question ? Et qu’est-ce qu’elle attend comme réponse ? Alors tant pis, elle l’aura voulu et si je me plante, je n’en mourrais pas.

– Oui, je crois que vous feriez une bonne putain.!
– Et qu’est-ce qui vous fait dire ça ?

Elle cherche à me déstabiliser ou quoi ? Mais après tout qu’est-ce que je risque en entrant dans son jeux ?

– Vous avez une jolie bouche, je crois que vous pourriez faire des pipes fabuleuses.

Ça la fait rigoler.

– Qu’est-ce que tu dis de ça, Damien ?
– Euh….
– Bon , trêve de bavardages, viens entre mes douces cuisses, ma jolie putain !

On y va, on y va. Me voilà à genoux devant sa broussaille. Je lui écarte les lèvres afin de pouvoir faufiler ma langue. C’est tout mouillé là-dedans, mais ça ne me dérange pas du tout, bien au contraire. Je lape, je me régale.et puis…

– Attends arrête !

Je me recule sans comprendre.

– Je vais faire une pause pipi ! Indique Andrée.
– Pisse lui dans la bouche ! Intervient le condé.
– C’est vrai je peux ?
– Oui, mais pissez doucement, que je ne m’étouffe pas !
– Je vais essayer, c’est la première fois que je vais faire ça !
– Menteuse ! Lui dit Damien.
– Je voulais dire la première fois avec une femme.

Le condé s’est emparé d’une serviette et me la glisse sous le menton. Il est prévenant le monsieur. Andrée ferme les yeux, se concentre… en vain… quand ça ne veut pas, ça ne veut pas !

– Bon je bloque, je vais pisser ailleurs…
– Non, non ! Intervient le mari. Imagine que tu sois une putain et que le client demande que tu lui pisse dans la bouche.

Rien de tel parfois que l’évocation d’un petit fantasme pour débloquer les choses. Et hop ça fuse d’un coup et j’en ai plein le gosier, je fais signe à la dame de temporiser et j’avale tout ça, c’est ma foi fort gouteux.

Deuxième rasade, cette fois elle ne contrôle plus, heureusement la serviette est là pour éponger le trop plein.

Miction accomplie ! Elle est toute contente et rigole comme une bossue, j’adore sa bonne humeur.

Pauline14Mais je suis là pour lui brouter la chatte, alors broutons, je pratique en de larges lampées qui la font pâmer d’aise. Je la sens prête à partir, ma langue vise son petit clito. Andrée est rapidement saisie de tremblements, ses yeux se révulsent, elle crie comme une furie. Je me recule.

Elle me fait signe d’approcher mon visage du mien, Madame Andrée veut m’embrasser, Madame Andrée est très affectueuse.

Et pendant ce temps, le mari qui a dégagé sa bite de son pantalon se la branle avec frénésie jusqu’à ce que, le visage congestionné, il projette son sperme sur le parquet ciré, puis reste là comme une andouille avec sa biroute toute poisseuse. Nos regards se croisent, j’ai compris et lui offre ma bouche qui va nettoyer tout ça ! Voilà qui n’est pas une corvée et qui permet de tisser de bonnes relations….

– Vous restez diner avec nous, j’ai un ragout de poulet qui mijote.

J’ai refusé, ils ont insisté. Il n’était pas mal ce petit ragout !

Je suis restée près de deux ans à la « Poule d’eau », j’ai gagné pas mal d’argent, mon activité s’est déroulé dans l’ensemble sans encombre ni embrouilles notables. Quelques rivalités plus ou moins vachardes avec certaines collègues mais pas de quoi s’affoler. Sinon, je suis devenue la chouchoute, puis la grande amie de Madame Hortense. Et j’ai gagné la confiance de quelques clients réguliers à propos desquels je ne savais pas grand-chose sinon qu’ils occupaient de hautes fonctions dans la politique, la finance; ainsi que certains artistes ou écrivains. Pourtant j’éprouvais une sorte de lassitude, j’aspirais à autre chose, j’aurais voulu devenir davantage indépendante. Mais comment faire ? Fonder ma propre maison ? Mais je n’arrivais pas à me décider.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 3 mai 2025 6 03 /05 /Mai /2025 11:04

Pauline à Paris par Léna Van Eyck –13 – Commissaire Granjean
miss-paddle02

Georges Chamuseaux et Auguste se concertent.

– J’ai une idée ! Explique Georges, je n’ai pas le temps de me rendre à Paris, je vais te faire une lettre de procuration et….

Et dès le lendemain, mon frère Auguste se rendait à Paris rue de Lutèce au siège de la Police des mœurs

C’est le commissaire Grandjean, un gros moustachu débonnaire, doté d’une corpulence de bon vivant qui le reçoit.

– Je suis le frère de Pauline Chamuseaux, voici mon livret de famille, et j’ai ici une lettre de procuration de son mari, elle a quitté le domicile conjugal et nous avons quelques raisons de penser qu’elle se prostitue à Paris. Pourriez-vous me le confirmer ?
– Je vais regarder, voyons où est la boite des « C », Ah , la voilà… Chamuseaux, Chamuseaux, oui, elle est fichée.

La fiche comprenait mon identité, mon pseudo, ma date de naissance et celle de l’entrée dans le bordel spécifié.

– Vous me dites qu’elle est fichée comme prostituée ?
– Parfaitement, monsieur.

A cette nouvelle, Auguste s’effondre, ce qui n’était qu’un soupçon devient donc réalité et il ne l’admet pas..

– Elle a dû être entrainée, ce n’est pas une pute !
– Ça monsieur je ne peux point vous le dire… Cette femme est majeure et nous ne nous intéressons pas aux circonstances qui l’ont conduit à exercer cette activité.
– Vous appelez ça une activité, vous ?
– Ecoutez monsieur, je comprends votre désarroi et je compatis, vous vouliez un renseignement je vous l’ai fourni, je ne peux rien faire d’autre pour vous.
– Ben si, vous pouvez me dire l’endroit où elle se livre à ce genre de turpitude.
– Je ne suis pas autorisé à vous fournir ce genre de renseignements. Si cette personne s’adonnait à cette activité sous la contrainte, nous le saurions, mais apparemment ce n’est pas le cas.
– Un petit billet serait-il de nature à vous faire changer d’avis ?
– Non monsieur, l’entretien est terminé, aurevoir, monsieur et bon courage.

Désespéré, Auguste s’en va se poser sur un banc public, cherchant vainement un plan qui tienne la route.

Grandjean, enfile sa pèlerine et quitte les locaux de la brigade, s’assure qu’il n’est pas suivi et se dirige prestement vers « La poule d’eau ».

– Ciel ! S’écrie Madame Hortense, la maréchaussée ! J’ose espérer que vous n’allez pas m’annoncer une catastrophe !
– Non, pas vraiment. J’ai reçu un péquin qui cherchait après Simone, elle est toujours chez vous ?
– Oui, à moins qu’elle vienne de s’envoler ! Et pourquoi cette question ?
– Il voulait savoir si elle était fichée, j’ai répondu par l’affirmative, mais j’ai refusé de lui indiquer où elle se trouvait.
– Vous avez fort bien fait !
– Figurez-vous que cet abruti voulait me soudoyer. Mais je ne mange pas de ce pain-là.

Hortense sentit où le policier voulait en venir.

– Il voulait vous offrir combien ?
– Il ne m’a pas dit ! Je ne sais pas ce que vous allez faire de l’information ? Pensez-vous qu’elle mérite une récompense ?
– Et cette récompense, vous l’estimez à combien ?
– Pourquoi pas une passe gratuite avec cette Simone.
– Ça peut se faire ! Vous n’allez pas être déçu.

On m’appelle, je descends. Madame Hortense me rappelle en chuchotant qu’il s’agit d’un condé.

– Est-ce que l’on peut faire comme l’autre fois ? Demande le poulet.
– Euh, j’ai comme un trou de mémoire, je ne me souviens plus… et puis vous ne venez pas si souvent…
– Que voulez-vous ! Je papillonne parmi toutes ces joyeuses maisons !
– Rappelez-moi donc ce qui vous ferais plaisir.
– La présence d’un autre homme !
– Gros coquin !
– Eh, oui, j’ai mes faiblesses !
– Commencez à vous déshabiller, je vais chercher Igor.

Igor est un solide gaillard, il occupe ici les fonctions de cuisinier et d’homme de ménage et ne rechigne pas à satisfaire les clients qui aiment la bite .

– Bonjour monsieur, on fait quoi ? Demande Igor en arrivant
– Je te suce et tu m’encules. Et pendant ce temps-là Simone va me montrer ses nichons…
– Oui, oui, je me souviens…

Il me plote le nénés quelques instants mais en fait le condé souhaite surtout que je l’humilie pendant qu’il fait des trucs avec Igor.

– Alors allons-y…

Pauline13
Et tandis qu’il suce avec gourmandise la bite d’Igor, je l’insulte copieusement.

– Tu n’as pas honte de sucer des bites ? Gros pédé ?
– Si, si j’ai trop honte mais je ne peux pas m’en empêcher, c’est si bon la bite !
– Je devrais te fouetter pour ça, gros dégueulasse.
– Oui, fouette-moi, je le mérite.

Je l’empare d’une cravache et je lui cinglé le cul énergiquement.

– Aïe, ça fait mal !
– Ta gueule, pédé, continue à sucer puisque tu n’es bon qu’à ça !
– Oh, j’ai honte !
– Suce au lieu de parler ! Hum tu l’a fait bien bander cette jolie bite, espèce de vieux cochon !
– Humpf, humpf
– Bon tu assez sucé maintenant, tourne-toi, Igor va t’enculer.
– J’ai honte !
– Tu parles que t’as honte ! T’en meurs d’envie, oui. Y’a pourtant pas de quoi être fier !

Ce n’est pas évident de jouer cette comédie, d’autant que non seulement je n’ai rien contre les hommes qui se font des trucs entre eux, mais je prends un plaisir trouble à les regarder faire. Mais parfois la prostitution c’est comme le théâtre, il fait savoir jouer un rôle.

Je continuais à l’insulter jusqu’à ce qu’Igor jouisse dans son cul et décule.

– Maintenant va au coin comme un vilain garçon et branle-toi ce qui te sert de quéquette.

Et comme j’avais ses fesses devant moi, par pure vacherie je lui flanquais quelques coups de cravache pendant qu’il finissait de se palucher

– C’était bien, ça t’a plus ?
– Oui, oui ! Je ne me souviens plus si je me suis présenté, Damien Grandjean, commissaire à la brigade des mœurs.
– Ah ? Je suppose que vous n’êtes pas en service ?
– Oui et non ! Savez-vous que votre frère vous recherche.?
– Pourquoi ? Vous l’avez rencontré ?
– Oui, je lui ai indiqué que vous étiez fichée, j’aurais pu le lui cacher, cela aurait été plus simple, mais on ne peut pas penser à tout. Mais en revanche j’ai refusé de lui dire à quel endroit vous étiez.!
– Je vous en remercie, mais quelle chance a-t-il de me retrouver ?
– En fait il y a très peu de chances, il ne va pas visiter tous les bordels de la ville… c’est ingérable… mais on ne sait jamais, les maris jaloux et les frangins protecteurs sont de vrais calamités de nos jours, d’autant que ces gredins se baladent avec des pistolets chargés ou des couteaux bien affutés.
– Brr !
– Et comme la justice est trop gentille avec les crimes passionnels, ils savent qu’ils ne risquent pas grand-chose.
– Arrêtez, vous me foutez la trouille !
– J’ai peut-être une idée pour vous éviter un désagrément de ce genre.
– Et quelle est cette idée ?
– Je vais vous dire, mais ce ne sera pas gratuit !
– Ciel ! Mais combien me demanderez-vous ?
– Non, il n’est pas question d’argent, juste une petite fantaisie en mon domicile…
– Et pourquoi pas ici ?
– Parce que je veux vous voir brouter la minouche de mon épouse.
– Voilà qui peut se faire !
– Disons demain soir, je vais demander à Madame Hortense de libérer votre soirée.

Le facteur apporte une lettre recommandée au domicile de Georges Chamuseaux. Il n’aime pas ça, pour lui ces lettres sont synonymes de tracas divers et variés, c’est donc avec appréhension qu’il l’ouvre et en prend connaissance.

La lettre à en-tête de la Préfecture de police, Brigade des mœurs, dit à peu près ceci :

Suite à la requête effectuée en nos locaux par Monsieur Auguste Féval agissant en votre nom, nous vous informons que la dame Chamuseaux Pauline née Féval a été radiée de la liste des personnes fichées pour prostitution suite à son départ pour la Nouvelle Orleans.

Georges, la lettre dans sa poche, s’en va voir Auguste.

– Pauline est partie à Orléans, on va pouvoir la retrouver facilement.
– Comme-tu peux savoir ça ?
– J’ai une lettre, regarde !
– Ce n’est pas Orléans, c’est la Nouvelle Orléans !
– C’est où ça ?
– Jamais entendu parler, si on demandait à l’instituteur ?

Celui-ci leur expliqua que la Nouvelle-Orléans se situait aux Etats-Unis, ce qui provoqua le désarroi des deux hommes qui se demandèrent s’il fallait y aller ou pas.

Je ne peux pas laisser mon exploitation pendant plusieurs semaines ! Finit par admettre Georges. Vas-y toi, je te paye le voyage.

C’est ainsi que mon frère Auguste franchit l’Atlantique, puis parvenue à la Nouvelle-Orleans, ne trouva évidemment pas ma trace, mais tomba amoureux d’une gourgandine locale avec laquelle il ouvrit un restaurant français au titre évocateur « Nichons d’amour ».

Il écrivit à Georges qu’il ne savait pas où j’étais passée mais qu’il continuait à chercher. (le menteur !)

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 3 mai 2025 6 03 /05 /Mai /2025 10:59

Pauline à Paris par Léna Van Eyck –12 – Fantaisies en chambre suivi de la quête de Verbouillon

 

feet flag2


Dès le lendemain matin alors que je finissais se servir une cliente, se pointe un vieux beau, très élégant et charmant.

– Mademoiselle, je m’en voudrais de vous importuner, mais votre réputation vous précède.
– Ma réputation ?
– L’on chuchote que vous excellez dans l’art de la turlutte.
– On dit tellement de choses… Et d’abord, je ne vous permet pas…
– M’accorderez-vous cette faveur juste le temps d’un petit quart d’heure ?
– Et si je refuse ?
– J’en serais fort marri.

Alors j’ai accepté, et je lui ai fait une pipe dans les toilettes. Il m’a gratifié d’un bon pourboire ! »

Et en début d’après-midi se pointe l’une de mes collègues en furie.-

– Espèce de salope ! Tu veux me piquer mon mec ! Hurle-t-elle.
– Oh ! on se calme !

Ben non, elle ne se calme pas et m’envoie une gifle à travers la tronche.

Dans ces cas-là, le sang ne fait qu’un tour et ne laisse aucun temps à la réflexion, je lui rends sa baffe, elle m’agrippe, on se retrouve en corps à corps, on roule par terre. J’ai rapidement le dessus, hé, c’est qu’on se muscle à la campagne, je lui balance quelques gifles à la volée, elle hurle. On vient nous séparer.

Le chef de rayon nous intime l’ordre de nous rendre immédiatement chez Minier le chef du personnel.

Il y a un moment de flottement, ça braille de partout, c’est le bordel.

– C’est Pauline qui a commencé ! S’égosille une nana !
– C’est vrai, je l’ai vu ! Ajoute une autre.
– Bon vous deux, vous voulez témoignez ? Montez aussi chez Minier

Il ne m’est pas difficile pour moi de deviner quelle sera la suite, on va me virer, je. ne vois donc pas pourquoi j’irais perdre mon temps chez Minier, j’ai bifurqué vers la sortie et me suis retrouvé à l’air libre.

Je suis allé boire une limonade afin de me calmer les nerfs puis je suis partie faire une grande ballade sur les bords de Seine.

Et le lendemain matin, j’empruntais la rue de Vaugirard et me présentais à l’entrée de la « poule d’eau » et demandait à voir Madame Hortense.

– Mais qui voilà ? Bienvenue Pauline. Tu viens m’annoncer ta venue parmi nous ?
– Eh oui, je suis partie un peu précipitamment du Bonheur des dames !
– Je vais te mètre en binôme deux ou trois jours avec Augustine, elle va t’expliquer comment ça se passe ici et les règles de la maison…

Finalement les procédures n’étaient guère différentes de celles de l’Oursin bleu à ceci près qu’ici la décoration était plus riche et la clientèle plus sélect.

On m’a attribué un nom de guerre, je serais donc « Simone » (qui rit quand on la ramone)

Mais une fois à poil un client reste un client, et je retrouve tout le panel allant de gens courtois jusqu’à ceux imbus de leurs personnes.

Quant aux pratiques certaines sont arrivées à me surprendre…

Ainsi celui-ci…

– Mesdames, au salon ! Annonce Madame Hortense.

Cela signifie qu’un client vient d’arriver. Avec trois de mes collègues non occupées nous nous présentons devant le client en exhibant nos charmes.

Le client me reluque avec concupiscence.

– Vous pissez ? Me demande-t-il.

Encore un poète !

– Bien sûr, je suis une bonne pisseuse.
– Alors on y va !

Une fois en chambre je me déshabille, pas lui !

– Ben alors mon loulou, tu ne vas pas rester habillé ?
– Si ! Je ne baise pas, je me finirais à la main.
– Mais attends, si je te pisse dessus, je vais en mettre partout.
– Non, ce n’est pas ça que je veux. Tu vas te pisser sur les pieds
– Ah ? Ah bon ?

Je m’empare de la serpillière dédiée à ce genre de fantaisie, je m’installe dessus et je me lâche inondant mes petits petons de mon gentil pipi.

Le bonhomme semble ravi, mais ne fait rien sinon de s’assoir sur le bord du lit.

– Maintenant approchez, je vais vous lécher les pieds.

C’était donc ça !

– Allez-y mais attention, je suis chatouilleuse.

Il ne répond pas, monsieur est taiseux, et il commence à me lécher les pieds en se régalant comme s’il suçait une bonne glace à la vanille.

Pualine12Bien sûr, c’est surtout les orteils qui l’intéressent, le gros surtout sur lequel il pratique une quasi-fellation.

Il lèche tant et si bien que bientôt il ne reste plus une goutte d’urine, alors il dégage sa bite et se branle frénétiquement, les yeux révulsés. Il sort un mouchoir de sa poche et éjacule dedans. Il en fait une boule et le remet dans sa poche. Elle va sentir bon sa poche ! Il se réajuste et me quitte sans un mot

Évidemment ce genre de fantaisie rompt un peu la monotonie des passes mais un peu de convivialité, un doigt d’humour, ça ne lui aurait pas bouché le trou du cul. Heureusement que tous les clients ne sont pas de ce genre !

Vous en voulez une autre ?

Ce jour-là arrivent deux clients ensemble, ce sont des choses qui arrivent. Ils me choisissent tous les deux… ce sont aussi des choses qui arrivent.

– L’un après l’autre, ou on fait ça en doublette ? Demandais-je.
– Nous allons monter ensemble.

Alors on monte, mais ce que je vous ai pas encore dit, c’est que l’un des bonhommes se baladait avec un étui à violon.

J’ai craint un moment que son étui puisse renfermer je ne sais quel objet diabolique, mais non c’était bien un violon puisqu’il le déballa dès notre entrée en chambre.

On se déshabille, je lave la bite du premier, le violoniste refuse arguant qu’il ne baisera pas.

Je demande au premier client ce qu’il désire… il ne souhaite pas de pipe (il ne sait pas ce qu’il perd), juste une pénétration en levrette.

Alors on y va, et tandis que le type me pénètre, le violoniste sort son instrument de musique et se met à jouer une mélodie tzigane.

– Avec la musique c’est mieux, non ? Commenta le premier client après qu’il ait pris son pied.

Il y a à Livarot, un drôle de bonhomme, laid et célibataire, répondant au joli nom de Verbouillon. c’est néanmoins un personnage local estimé de ses concitoyens. Il faut dire qu’il est un peu rebouteux, un peu guérisseur, un peu (juste un peu) vétérinaire et prétendu mage. Son plus bel exploit fut de retrouver après deux mois de disparition la fille des Filâtre.

En fait Verbouillon est un petit malin. Lors d’un déplacement à Rouen il aperçut la fille des Filâtre mendigoter à la sortie d’une l’église. Il ne fit rien et en rentrant il s’en alla rencontrer ses parents.

– J’ai eu une révélation cette nuit, c’est assez imprécis, mais je pense pouvoir localiser votre fille.
– Elle est vivante !
– Absolument !
– Ne nous donnez pas de faux espoirs.
– Ce n’est pas mon genre et d’ailleurs je ne vous demande rien, mais si je la retrouve, je ne saurais refuser une petite récompense.

Et le lendemain il la retrouva à la même place et fit intervenir la maréchaussée afin qu’on la ramène chez ses parents.

Verbouillon eut droit à une récompense substantielle et sa réputation ne s’en porta que mieux.

Mon frère Auguste se dit alors que si le mage avait retrouvé la fille des Filâtre, il pourrait aussi bien me retrouver.

– Et elle serait où ? Demande le mage.
– A Paris, je crains qu’elle se prostitue. Lui indique Auguste.
– A Paris, voyons voir, Paris c’est 2 millions et demi d’habitants donc on compte 1 million et demi de femmes, on enlève les gosses et les vieilles, on reste dans sa tranche d’âge et ça nous fait un échantillon de 200.000 femmes ! C’est énorme, mais ça peut se faire.
– Vous avez une science des chiffres fabuleuse !
– Je me débrouille. Donc 200.000 femmes mais il n’y a pas 200.000 putes donc l’échantillon se resserre.
– Pourquoi parlez-vous de putes ? Ma sœur n’est pas une pute.
– Je croyais vous avoir entendu dire qu’il était possible qu’elle se prostitue.
– Ce n’était qu’une supposition. Et si elle fait ça, c’est qu’elle a été entrainée.
– Oui je comprends.
– Je n’ai pas beaucoup de photos d’elle, juste une photo de mariage….
– C’est inutile, je la connais de vue.

Verbouillon se rend à Paris, sans plan précis et comptant sur sa bonne étoile pour me retrouver. Après une journée de vaines pérégrinations, il se décide à prendre une chambre d’hôtel.

« Ça ne va pas être de la tarte mais si je la trouve, je vais ramasser un de ces pactoles, c’est qu’il y a du pognon chez les Chamuseaux ! »

Il ressortit avec cette fois un plan, un plan simpliste puisqu’il consistait à entamer une visite systématique de tous les bordels parisiens

Il acheta un journal dont son seul intérêt était de faire de la publicité pour les principaux établissements de plaisir de la ville. Il avait donc les adresses, il pouvait commencer…

Dans le premier, on lui présenta quatre filles, quatre belles filles.

– Monte avec moi, mon beau, je vais mettre ta bite tout entière dans ma bouche ! Lui proposa une jolie blondinette.
– Tu préfères peut-être explorer ma forêt vierge, renchérît une belle africaine aux seins magnifiques ?

Il expliqua fort gauchement que ces demoiselles ne lui convenaient pas et ressortit sous leurs quolibets.

Il comprit alors son erreur,

« Si Pauline est occupée au moment où je passe, je ne la trouverais jamais ! »

Il continua néanmoins, comptant encore une fois sur sa chance. Il fit choux blanc au second bordel.

Et au troisième, un établissement répondant au doux nom du « colibri amoureux »…

– Une petite cravate entre mes nichons, ça ne te tente pas ? Lui lança une petite brune très bustée
– Si tu veux des spécialités bien cochonnes, j’en ai à revendre.
– Non désolé, toutes ces demoiselles sont bien jolies mais ce n’est pas ce que je cherche.
– Et vous cherchez quoi ?
– Euh, excusez-moi je m’en vais.
– Patientez donc quelques minutes, Renée va descendre, je suis sûre que vous allez l’apprécier.

Verbouillon s’assoie sur une banquette moelleuse et pendant ce temps la mère maquerelle entretien le videur.

– On ne me l’a fait pas, ce mec cherche quelque chose, à moins qu’il cherche Renée, il va ressortir, tu le suivras et tu te débrouilles pour le faire parler.

Quand la dénommée Renée, une brune sculpturale, descendit, celle-ci l’aborda.

– Alors mon mignon, il parait que tu m’attends, suis-moi je vais te faire grimper aux rideaux
– Non, j’ai confondu, excusez-moi.
– Je ne te plais pas ?
– Je m’en vais excusez-moi.
– Monsieur est bien difficile ! Ne put s’empêcher de persifler l’une des filles.
– Encore un malade ! Ajouta une autre.
– Non c’est un pervers, il vient pour mater et il n’est pas foutu de baiser…

Peu habitué à de telles réflexions, Verbouillon ravale sa honte. Et alors que la nuit commençait à tomber, il se dirigea vers un autre des bordels qu’il avait sélectionné sur le journal, il lui fallait pour se faire emprunter une rue mal éclairée.

C’est le moment que Roger le videur, choisit pour agir. Il rattrape Verbouillon, le saisit fermement par le colbac et le colle au mur.

– T’es de la police ?
– Ah non pas du tout, lâchez-moi s’il vous plait.
– Tu cherches quelqu’un on dirait ?
– Mais pas du tout !

Et shlack, une gifle en pleine poire !

– Mais ça ne va pas, non !
– Tu cherches qui ?
– Personne, aïe !

Verbouillon cherche du secours, mais la ruelle reste désespérément déserte.

– Et une fois que je vous l’aurez dit, vous allez faire quoi ?
– C’est moi qui pose les questions, tu cherches qui ?
– Elle s’appelle Pauline Chamuseaux.
– T’es vraiment con ! Tu crois que les filles travaillent sous leur vrais noms ! Tu habites où ? T’as pas vraiment l’accent de Paris.
– Rouen !
– D’accord ! Il va falloir te mettre dans la tête qu’ici on aime pas les fouineurs, alors viens avec moi.
– Vous n’avez pas le droit !
– Ne panique pas, je vais pas te faire de mal, je t’accompagne à la gare.
– A la gare ?
– Ben oui, tu vas rentrer à Rouen et ne t’avises pas à revenir, j’ai le souvenir de quelques types trop curieux qui ont fini dans la Seine ou dans le canal Saint-Martin. Ça a fait de la compagnie aux poissons.

A la gare Roger obligea Verbouillon à acheter un billet, il patienta avec lui vingt minutes, le temps que le train arrive à quai, puis le fit monter dans le wagon en s’assurant qu’il ne redescendrait pas.

A Livarot Verbouillon rendit compte de son échec

– C’est trop dangereux, je me suis fait agresser. Je suis désolé mais ça dépasse mes compétences.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Recherche

Images Aléatoires

  • VanEyck08
  • stamp slave
  • FDR
  • Zarouny28b
  • Zarouny23b
  • bii089

Derniers Commentaires

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés