Estonius

Samedi 12 janvier 2002 6 12 /01 /Jan /2002 13:44

Princesse Obaya

 (ou la soumission en questions)

par : Estonius

 stamp_Obaya.jpg

Ne cherchez pas la vraisemblance, la maîtresse qui nous fait un cours théorique, ça n'existe pas... quoi que...


La sonnerie du téléphone se mit à retentir.


- Attends-moi-là au milieu de la pièce, sur le tapis, mets-toi à genoux et les mains sur la tête !


Je m'exécutais en silence, je n'étais pas vraiment venu pour cela, mais je suis très joueur.


- Qu'est-ce qu'on dit ?

- Oui Maîtresse !

- Pas Maîtresse, Princesse !

- Oui Princesse !


Elle s'en alla répondre à côté, l'idée d'abréger la communication au prétexte qu'elle "avait du monde" n'avais pas l'air de l'effleurer. Non ! Pas du tout ! Ce que j'en entendais était un échange de banalités avec une quelconque copine, sur le temps, les vacances, et toutes ces petites choses qui alimentent les conversations les plus vaines.


Je commençais à me demander si j'avais fait un bon choix en acceptant trop vite ce rendez-vous. L'émotion du moment et la magie d'Internet me font parfois oublier toute prudence. Me voici comme un imbécile agenouillé au milieu d'un salon bourgeois à la merci de cette foldingue qui veut qu'on l'appelle Princesse. Mais j'ai accepté de jouer ! Alors jouons !


Ce matin en venant, je me surpris de mon état. J'étais beaucoup moins excité que lors de la prise de rendez-vous. J'ai même failli carrément renoncer. Puis, je me suis dit : "allons toujours voir, si elle ne me plait pas, je me limiterais à une simple interview, et si vraiment je tombe sur une harpie je pourrais toujours me sauver en courant et l'affaire sera terminée". Mais les choses ne se passent jamais comme on présume qu'elles vont se passer. J'avais sonné, et alors que j'attendais l'arrivée d'une femme noire, c'est une blonde décolorée -par ailleurs charmante- qui m'ouvrit. Je compris qu'il s'agissait de la soubrette, mais pour découvrir mon hôtesse, il me fallait à présent entrer. Du coup, l'éventuelle fuite sans bien sûr être impossible, devenait problématique !


Et puis je la vis : Obaya puisqu'elle souhaitait qu'on la prénomme ainsi était une grande femme noire, vraiment noire, je veux dire très peu métissée, un visage régulier et savamment maquillé, les cheveux coiffés d'une multitude de fines tresses et un corps que je devinais adorable et parfait même si pour le moment ses formes restaient dissimulées sous un kimono de soie bleu ornée de dragons, passé me semblait-il, (et la chose me parut fort insolite) par-dessus une tenue de cuir. 


Enfin son bavardage pris fin 


- Alors on est venu se faire faire des petites misères ?

- Euh, c'est à dire, je suis Etienne Lambinet, Rappelez-vous, je vous avais donné rendez-vous pour une interview !

- Ah ! Oui l'interview ? Mais alors qu'est-ce que vous foutez à genoux sur le tapis !

- Ben c'est vous qui...

- Oui, je sais mais je ne pouvais pas savoir... Mais relevez-vous, on ne va pas faire l'interview comme ça !

- Remarquez, pourquoi pas ?

- Bon, ben c'est comme vous voulez, après tout !

- Ecoutez-moi, je suis moi-même pas mal maso, enfin disons que j'ai des fantasmes, mais je ne suis jamais allé voir une maîtresse... alors je me disais que la meilleure façon d'illustrer l'interview, ce serait que vous me fassiez une petite séance !

- Ce n'est pas un problème ? Et la petite séance, on la fait avant ou après ?

- Pourquoi pas pendant ?

- Une interview pendant une séance de domination, je rêve ou quoi ? J'aurais décidément tout fait... Bon, et mon cadeau, il est où ?

- Le cadeau ?

- Les sous, crétin !

- J'ai posé une enveloppe là-bas.


Elle s'en va en vérifier le conteur, la confiance règne !


Et encore une fois le téléphone sonna.


- Bon je vais répondre et après je vais décrocher, sinon je sens que ça ne va pas arrêter, je veux te retrouver dans la même position… mais à poil ! Compris esclave ?

- Oui Princesse !


Un quart d'heure, j'ai attendu ! Je me demandais comment elle arrivait à gérer ses journées en perdant ainsi autant de temps en communications futiles. Mais peut-être que deux ou trois clients par jour suffisaient à ses besoins ?


- Voilà j'ai coupé les téléphones, on ne sera plus dérangé !

- Merci Maîtresse, Oh pardon Princesse ! Mais pourquoi Princesse au fait ?

- Parce que ça m'amuse, et parce que je fais ce que je veux ! Si toutes tes questions sont comme ça, tu vas ressortir bredouille. Et puis c'est moi qui te dirais quand tu pourras m'en poser ! D'accord ?

- Oui Princesse !

- A partir de maintenant on s'amuse, si tu me dis d'arrêter, je ferais comme si tu n'avais rien dit ! Si vraiment tu craques, mais je ne vois pas pourquoi, tu utilises le mot de sécurité, c'est "Tex Avery".


J'éclatais de rire !


- Qu'est-ce que j'ai dit de drôle ? Demanda Obaya en riant à son tour, et je me fis à ce moment-là la réflexion que dans les récits les maîtresses ne rigolaient décidément pas souvent.


Obaya retira alors son kimono, dévoilant sa tenue de cuir, un pantalon, de longues bottes, et en haut une sorte de blouson fermé sur le devant par une fermeture éclair. Elle s'assit alors dans un grand fauteuil garni de velours bleu et croisa les jambes, elle alluma ensuite une cigarette nichée à l'extrémité d'un long fume cigare, et s'amusa à rester ainsi sans rien dire, se contentant de dégager d'étonnants ronds de fumées qu'elle regardait évoluer…


- Tu sais ce que c'est le SM ?

- Disons que j'ai une idée !

- Oui, sans doute... comme tout le monde, tout le monde à une vague idée sur tout... les gens pensent d'abord au cadre, aux objets, à la souffrance... alors que c'est d'abord un état d'esprit. Tiens, quelqu'un qui fout une petite fessée toute gentille en rigolant à son partenaire, lequel partenaire lui demande de continuer toujours aussi gentiment... c'est déjà du SM.

- Sans doute...

- Parce que tous les ingrédients sont réunis, le jeu, la douleur, le plaisir... et...

- Et ?

- L'humiliation ! Bon assez causé ! Viens à mes pieds, et reste à genoux !


Je parcouru ce court chemin !


- Baisse ta tête !


Elle me posa alors l'une de ses jambes sur le dos !


- Baise-moi mon autre botte !

- C'est que je n'aime pas trop cela, Princesse !

- Et tu crois que j'en ai quelque chose à foutre de savoir si tu aimes ça ou pas ?

- Je ne sais pas Maîtresse !

- Alors ça te fera une question pour tout à l'heure, en attendant lèche !


Je passais quelques coups de langue sur le dessus de sa godasse, sexuellement ça me faisait autant d'effet qu'un courant d'air.


- Ça te plairait de voir ma poitrine ?


Tu m'étonne ?


- Oui ! Princesse !

- Ben pour ça faut le mériter, lèche mieux !


Ben voilà, il suffit d'une bonne motivation pour faire les choses mieux et je reprenais mon inintéressant léchage.


- Bon tu peux arrêter, et regarde bien ce que je vais te faire voir... et d'ailleurs qu'est-ce tu crois que je vais te faire voir ? Hein esclave ?

- Vos seins, Princesse !

- Mes seins, mes seins, vous ne pensez qu'à ça vous les bonhommes, et d'abord arrête de me vouvoyer, je ne te vouvoie pas, moi !

- Mais les conventions...

- Les conventions de quoi ? Ça va ajouter quoi à notre séance le fait de me vouvoyer ?

- Je ne sais pas !

- Ben moi non plus !

- Disons que ça fait partie du jeu ! 

- Oui, mais la maîtresse du jeu, c'est moi, et donc les règles du jeu c'est les miennes ! Où en étions-nous ? Ah oui ? Qu'est-ce tu crois que je vais te faire voir ?

- Tes seins, Princesse !

- Tu crois que tu l'as mérité ?

- Sans doute pas !

- Moi je crois que tout ce que tu as mérité, c'est une bonne baffe dans la gueule !


Aïe ! Pourvu qu'elle ne me frappe pas trop fort quand même, pensais-je et sans doute trop visiblement car elle s'en aperçut.


- Tu as la trouille, hein esclave !

- Oui, Princesse !

- Ça ne sert à rien, la peur n'évite pas le danger, regarde-moi et bien gentiment en articulant comme il faut, tu vas me demander de te gifler !


J'hésitais un instant, cela serait une première, je savais en venant ici que j'aurais droit à des coups, elle m'avait dit sa réputation à adapter ses sévices aux capacités de ses soumis, mais au pied du mur je n'étais pas bien fier !


- Je te préviens, plus tu attends, plus je vais taper fort !

- Alors giflez-moi, Princesse !


Shlack ! Le coup est moyen, mais il me fait rougir la joue, j'ai à peine le temps de m'en remettre qu'une autre dégringole de l'autre côté !


- Qu'est-ce qu'on dit ?

- Merci Princesse !

- J'ai bien envie de te cracher dessus.

- Ben…

- Ben quoi ? Tu ne va pas refuser un cadeau de ta maîtresse ! Ce sont des choses qui ne se font pas !

- C'est pas trop mon truc…

- Oui mais ça, je m'en fous ouvre la bouche.

- C'est humiliant, maîtresse !

- Justement, j'ai envie de t'humilier, ouvre la bouche, j'ai dis


Je l'ai fait. Je n'ai pas vraiment aimé !


- Bon, pose tes mains par terre, baisse ta tête, relève tes fesses que je vois un peu à quoi elles ressemblent !


J'obtempère, Obaya se lève, quitte la pièce et revient quelques instants plus tard, une fine badine à la main dont elle s'amuse à tester l'élasticité en s'en frappant la paume de son autre main.


- Voyons voir ce cul ! Hum ! Il y a beaucoup de poils, beaucoup trop de poils, si tu reviens me voir, il faudra me raser tout cela, où alors je m'en chargerais moi-même, mais pas aujourd'hui. Sinon c'est pas mal, c'est bien rebondi... Ecarte-moi tout cela avec les mains, je veux voir ton trou du cul !


Je m'efforce d'obéir et me présente ainsi dans cette posture humiliante.


- Ecarte mieux que ça !


Je fais ce que je peux, mais ce n'est pas évident !


- Tu t'es déjà fait enculer ?


Hein ?


- Non, Princesse !

- Voici une lacune qu'il faudra combler d'urgence ! Mais avant je vais te rougir un peu les fesses.


Et avant que j'aie eu le temps de réagir le premier coup cingle ma fesse, le suivant tombe presque immédiatement après, puis un troisième, un quatrième, ça n'arrête plus !


- Aïe ! Aïe !

- Tais-toi donc !

- Pitié, Maîtresse !

- Arrête de geindre, tu me fais tordre de rire !


Je ne comptais plus, je n'avais qu'à prononcer le mot de sécurité pour qu'elle stoppe, pour qu'elle stoppe tout d'ailleurs, mais ça restait très supportable, je parvenais à sublimer la douleur à ce point que la séquence en devenait physiquement excitante.


- Voilà ! Qu'est qu'on dit ?

- Merci Princesse !

- Remet-toi à genoux et regarde-moi, et tu vas pouvoir me poser ta première question… mais c'est qu'il bande le garnement ! Je ne t'ai pas donné l'autorisation de bander me semble-t-il ?

- Non Princesse !

- Bon, on verra ça tout à l'heure. Ta question ?


Ah ça j'ai l'air fin ! Je vais poser ma première question, et quelle question ! Comme ça à genoux, à poil, la bite bandée devant Obaya qui s'est de nouveau assise dans son grand fauteuil bleu.


- J'ai vu écrit quelque part que "toute soumission était inacceptable" qu'est-ce que tu penses de ce genre de réflexion ?

- Et ben dis donc, tu en as beaucoup des questions dans ce genre-là ?

- Non pas trop ! J'ai trouvé ça sur un site féministe…

- Elles nous font chier !

- Oui mais justement j'aimerais votre point de vue.

- La soumission n'est rien d'autre que l'acceptation d'une contrainte. Or a moins de naviguer dans je ne sais quelle utopie, il faut un minimum de contrainte pour qu'une vie sociale soit possible. Et pourquoi ? Parce qu'en société nous dépendons tous plus ou moins des uns des autres.

- Exemple ?

- Exemple : si tu as un train par heure et que ce train ne part que dans 55 minutes tu peux ressentir cela comme une contrainte. Pourtant dans l'absolu l'horaire et la fréquence ont été calculés pour satisfaire le maximum de gens. Autre exemple : Le fait de faire sonner ton réveil le matin est une contrainte à laquelle tu te soumets. Tout comportement social comporte sa part de soumission. Et si j'étais philosophe j'ajouterais que le simple fait de vivre impose aussi une soumission aux règles de vie, mais bon…

- Nous voilà assez loin du SM !

- En effet, donc la soumission aux contraintes sociales n'a rien d'aliénant, on l'accepte ou la refuse, on peut très bien refuser d'attendre son train 55 minutes, on peut très bien refuser d'aller bosser tous les jours... La seconde catégorie de contrainte est ce que j'appellerais la contrainte inadmissible. Si une entreprise décrète un beau jour que ses ouvriers vont être payés deux fois moins, ou qu'un gouvernement oblige les gens à partir tous à la guerre contre je ne sais pas qui… Dans ces cas-là, la contrainte peut être moralement refusée, on refuse la soumission à la contrainte et on parle d'insoumission. Mais encore une fois ne mélangeons pas tout !

- Et le SM ?

- C'est pas un peu fini de m'interrompre ?


Elle se tût alors, ralluma une cigarette et regarda les volutes de fumée se disperser.


- Il y a une autre contrainte, Reprit-elle, c'est la contrainte ludique ! Si vous jouez au tennis vous allez vous soumettre à ses règles. Si vous en trouver certaines absurdes, il faudra pourtant vous y plier... ou renoncer à jouer... Dans certains cas, mais dans certains cas seulement deux personnes peuvent convenir de changer les règles, le temps d'une rencontre, mais on déplace le problème car ils vont se soumettre à des règles qu'ils ont eux-mêmes crées…

- Et donc le SM c'est comme le tennis !

- Absolument, on est en plein dans la contrainte ludique, on accepte la soumission aux règles le temps de la séance et après on passe à d'autres activités.

- On ne se soumet pas qu'aux règles, on se soumet à l'autre !

- C'est un jeu, et c'est un jeu auquel on a choisi de jouer, le temps du jeu.

- Pourtant certains souhaitent ne jamais rompre la soumission.

- Oui, je sais ! Il y en a qui sont esclaves 24 heures sur 24 ! Pour moi ça commence à être grave, parce que l'aspect jeu disparaît alors complètement, le SM devient un sacerdoce et je le condamne comme tout sacerdoce ! Je le condamne mais ne le combat pas, cela participe aussi de la liberté individuelle.

- Tu en rencontres parfois des soumis de ce genre ?

- Oui, mais ils ne reviennent pas ! C'est pour cela que je refuse qu'on me dise "Bonjour Maîtresse" en arrivant, le jeu n'a pas encore commencé, ni "au revoir Maîtresse" en partant, parce que le jeu est fini ! Moi mon client, quand il part, je lui fais un bisou ! Ça ne plait pas à tout le monde ! Bon j'ai répondu à la question ?

- Oui Princesse !

- Heureusement que tu me les as listés d'avance, ça m'a donné le temps d'y réfléchir ! Bon, remets-toi comme tout à l'heure !


Je me remets à quatre pattes, le cul tendu, j'espère simplement qu'elle ne va pas à nouveau me cingler mes fesses


- Ecarte-moi tout ça !


De façon assez perplexe, je la vois s'enfiler la main d'un gant en latex, enduire l'index de gel et en approcher mon anus. La pénétration est très progressive. Ça ne me fait pas grand-chose, puis le frottement s'accélère, je sens comme une onde trouble de plaisir m'envahir, je ne connaissais pas ce truc, je me laisse faire, ravi, elle est en fait en train de me masser la prostate.


- Alors c'est bon, un doigt dans le cul ?

- Super !

- Mais ce n'est rien à côté du plaisir que tu auras quand je te ferais enculer !


Décidément elle y tient, je ne réponds pas !


- Hein, ça te plairait une bonne bite que je te ferais bien sucer avant ?

- A vrai dire, ce n'est pas trop mon truc !

- Qu'est-ce tu en sais ? Tu n'y connais rien !


Je me tais ! J'espère simplement qu'elle ne va pas s'éterniser sur le sujet.


- Viens m'aider à retirer mes bottes !


Ouf ! Pensais-je, elle passe à autre chose ! Et j'entreprends de lui enlever ses bottes, activité complètement anti érotique, du moins en ce qui me concerne.


- Tant qu'à faire autant enlever le pantalon, tu verras mes belles cuisses comme ça !


Effectivement le spectacle est ravissant, de longues cuisses d'ébènes, des cuisses qui réclame la caresse, mais je n'ose ni le faire ni même le demander ! 


J'ai ensuite l'immense surprise de la voir ôter sa culotte, je suis fasciné par son sexe glabre, je rebande rien qu'à le regarder.


- Tu vois, je t'avais promis mes seins, en fait, tu auras vu ma chatte, c'est pas mal non plus !


Je n'ai qu'une hâte cependant, c'est qu'elle se tourne afin que je puisse admirer ses fesses, mais elle n'a pas l'air de vouloir exaucer ce vœu secret.


Elle quitte à nouveau la salle pour s'en aller chercher quelque chose dans son "donjon". Je ne peux maîtriser un cri d'effroi en la voyant revenir. Mademoiselle s'est tout simplement harnachée d'un fort joli gode ceinture dont la couleur chair contraste avec la couleur de sa propre peau.


- Ah ! Non ! Pas ça !

- Comment ça "non" ? De toute façon, je fais ce que je veux, si tu veux arrêter, tu peux toujours me dire le mot de sécurité ! Mais en attendant, tu vas y passer, et si tu ne te laisses pas faire, je t'attache !

- Ce n'est peut-être pas nécessaire !

- Mais tu vas la fermer, oui ?


Je ne peux tout de même pas me laisser faire ça !


- Aie confiance, tout se passera bien, tu es là pour apprendre, non ? Et mon doigt tout à l'heure tu l'as aimé, non ? Et puis tu verras peut-être mes seins ! Parfois, je tiens mes promesses !

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Une diablesse ! C'est une diablesse ! Je me résous à essayer, j'attends la suite des évènements, je ne la vois pas mettre de gel, elle ne va quand même pas me foutre cela cul sec !


- Suce !


 Hein ! A quoi ça rime ? Bon, si ça peut lui faire plaisir ! Je me mets à sucer ce gros machin en latex. C'est d'un passionnant, je ne vous dis pas !

- Petit vicieux, tu aimes ça sucer les grosses bites hein ?

- Chepaaaa !

- On ne t'a jamais dit de ne pas parler la bouche pleine !


Je me retire donc !


- La prochaine fois je t'en ferais sucer une vraie, je m'arrangerais avec l'un de mes esclaves !


Non mais ça ne va pas la tête, dans mon imagination, je voyais surtout des liens, des chaînes, des instruments de flagellation, des trucs qui pincent, des tenues "humiliantes" mais en aucun cas des relations sexuelles avec quelqu'un du même sexe !


Ça y est ! Cette fois elle encapuchonne le gode d'un préservatif et rajoute du gel lubrifiant. Je tends mon cul, je suis prêt pour le sacrifice. Ça fait un peu froid en rentrant, ça s'enfonce. J'ai de la chance, Mademoiselle est très douce et prend tout son temps. Je sens mon anus se dilater pour laisser pénétrer l'engin, ça gêne terriblement, puis elle commence à s'agiter. Très vite je suis pris entre deux sensations, la première consistant à se dire qu'on ne veut pas de tout cela et qu'il faut d'en débarrasser, la seconde est ce délicieux trouble comme avec le doigt tout à l'heure. Je trouve d'ailleurs que ce n'est pas mieux que tout à l'heure, c'est pareil, la dilatation supplémentaire ne semble rien m'apporter de plus, mais sans doute est-ce une réaction de "puceau du cul" ?


Elle se retire, j'ai du mal à me recontracter, drôle d'impression en fait !


- Alors ça t'a plus de te faire enculer ?

- Ça va ! 

- Tu recommenceras !

- Bien sûr ! (En fait, je n'en suis pas sûr du tout !)

- Allez, tu as le droit à une question !

- Les gens qui viennent ici sont-ils aussi de caractères soumis dans la vie quotidienne ?

- Il n'y a aucune corrélation ! Mais en tous cas, dire que des soumis de la vie quotidienne sont aussi les soumis du SM n'a aucun sens. Je me souviens d'un film où il est question de domination professionnelle, un béotien interroge la maîtresse sur la présence de deux soumis travestis en femme et qui se roulent un patin, après avoir été fouettés. La maîtresse répond le plus simplement du monde : " le premier est commissaire de police, le second juge d'instruction " Encore une fois on vient jouer, ici, il est évident que les jeux qui nous font le plus de bien, ce sont ceux qui éliminent le stress. En fait, on ne fantasme pas sur sa condition mais sur sa " non-condition ", le gosse qui se fait chahuter par ses camarades de classes et qui finit par l'accepter pour avoir la paix ne risque pas d'avoir des fantasmes de soumission, au contraire dans ses rêves il sera un super héros, très, très fort, et c'est lui qui donnera les ordres. J'ai répondu ?

- Oui, bravo ! Tu as bien préparé tes réponses !

- Il y a longtemps qu'elles étaient prêtes, j'ai longtemps réfléchi sur mon statut, ma condition... allez viens dans le donjon, je vais te faire un petit truc pour finir !

- C'est quoi ?

- Tais-toi et viens !


Je la suis à quatre pattes dans le donjon, je découvre alors d'un bref coup d'œil cet incroyable amoncellement d'ustensiles et d'instruments, de trucs et de machins, le tout entouré de murs d'un rouge d'une agressivité volontaire, mais soudain, la stupeur m'envahit, parce que là, sur cette croix de St André, il y a quelqu'un et quelqu'un de bien vivant, ce n'est pas un mannequin ni un épouvantail à moineaux, il est complètement nu et sa peau est marquée de quelques zébrures boursouflées, 


- Non !

- Quoi non ?

- Tu aurais pu me dire qu'il y avait déjà quelqu'un !

- J'aurais pu en effet, mais je suis une vilaine cachottière ! Ah au fait, je t'avais promis quelque chose, tu veux toujours les voir !

- Bien sûr !


Un coup de zip sur la fermeture de son espèce de blouson de cuir, il s'ouvre, le blouson tombe. Ses bras magnifiques, ses épaules de rêve, sont là devant moi et ce soutien-gorge débordant de sensualité contenue qui ne demande qu'à libérer ses globes prisonniers. Je bande... Elle m'attache par les poignets à une sorte de poteau, juste les poignets. Elle m'attrape de ses doigts les bouts de mes seins. Ça j'aime beaucoup ! Je réagis !


- Hé, hé j'ai trouvé ton point T

- Hein ?

- Celui-là c'est le point T et l'autre c'est le point T prime


Qu'est-ce qu'elle raconte ?


- Tu m'expliques ?

- Laisse tomber, je délire ! Est-ce que tu sais que tous les masos sont hypersensibles des seins ?

- Non !

- Tu en as des choses à apprendre, en fait, ils aiment qu'on leur fasse ça !


Et elle se met à serrer de toutes ses forces, elle me les tord carrément, j'ai dû faire une affreuse grimace ne sachant pas bien gérer ce mélange de sensations où le plaisir finit par l'emporter sur la douleur ! Elle relâche sa pression me laissant dans un drôle d'état. Elle enlève brusquement son soutien-gorge me dévoilant sa belle poitrine aux tétons turgescents. Je n'en peux plus. Et alors, de façon complètement inattendue, elle se colle contre mon torse le balayant de ses pointes. Quelques gouttes de liquide suintent de mon sexe. Elle se recule rattrape mes seins et me les tortille une seconde fois. Trop c'est trop ! Je vais jouir comme ça sans avoir besoin de contact avec mon sexe. Et puis elle se recule de nouveau.


La salope !


- Alors ta troisième question ?


- Tu fais souvent des séances à plusieurs !

- Elle n'était pas sur ta liste celle-là ?


Je le sais bien, mais j'ai brusquement envie de savoir.


- Le SM, ce n'est pas seulement une pratique, c'est une mentalité, c'est dans ce milieu que l'on rencontre les gens les plus ouverts sexuellement parlant. Souvent les amateurs de SM, surtout les soumis, sont des pervers polymorphes. C'est pour cela que dans les séances SM on ne rencontre pas que des fouets, des liens et des pinces. Il y a aussi le plaisir anal, l'uro, la scato, le travestissement, et la bisexualité…

- La scato ?

- Quoi, ça te choque ? 

- Non mais je ne pensais pas…

- Et alors ? Moi je n'ai pas de tabou, pour le soumis c'est un pas à franchir, je n'oblige personne à le franchir sauf si je vois qu'il existe des prédispositions. Cela dit c'est pas évident à gérer : pisser, on peut le faire souvent, il suffit de boire de l'eau. Chier c'est différent, moi je ne chie qu'une fois par jour.


On nage en plein romantisme !


- Et puis, tu sais, parfois le doigt que je mets dans le cul du soumis, il ressort un peu merdeux, pareil pour les godes. Alors je leur demande de me nettoyer tout ça avec la langue. La première fois il font la gueule, les fois suivantes, en principe, ils adorent ça ! En fait j'adore chier sur mes soumis. Sinon je fais des belles merdes, j'ai quelques photos dans mon press-book, tu veux les voir ?

- Non, non !

- Chochotte !


Elle me laisse un moment, se dirige vers le type qui est attaché de l'autre côté… J'ai d'abord l'infini plaisir de découvrir ainsi ses magnifiques fesses toutes rebondies, mais me voici soudain inquiet : Non, elle ne va pas le détacher ? Pourquoi va-t-elle gâcher cette séance qui aurait pu finir en apothéose ? Elle fait quoi ? Elle le détache ! Elle l'emmène vers moi ! Pétasse ! Le mot de sécurité c'est quoi déjà ? "Tex Avery" J'attends quand même l'ultime moment pour le prononcer. Le type est à cinquante centimètres de moi, elle lui ordonne de se coucher fesses relevées. Ouf ! Un répit ! Une parade ! Elle lui administre une vingtaine de coups de martinet à pleine volée. L'autre encaisse en grognant à peine. Elle lui ordonne ensuite de se relever, je ne bande plus, le gars a désormais son visage à trente centimètres de mon sexe. Obaya sourit, provocante, elle ne sourit que pour moi, J'ai peur, peur de ne pouvoir contrôler mes réactions…


- La prochaine fois on a dit, c'est bien ça ? Me nargue-t-elle


Je ne réponds pas, je flaire le piège, il y en a pas, elle le remmène sur sa croix, le raccroche, il va rester combien de temps ici ce zigue ? Je respire, ça va mieux, Obaya revient vers moi et comme tout à l'heure elle me balaye ses seins sur mon torse et comme tout à l'heure elle me serre violemment mes tétons et comme tout à l'heure je bande de nouveau, complètement raide.


- T'aimerais bien me lécher les seins, n'est-ce pas !

- Ça, je ne vais pas dire le contraire !

- Jamais la première fois ! Mais je veux bien que tu me lèche les dessous de bras.


Elle lève son bras gauche, et me voici la langue dans son aisselles, je ressent un étrange goût de transpiration, pas désagréable.


- Allez je vais t'offrir une petite récompense


Elle se tourne et me fait voir son cul de très près ! Mon dieu qu'il est beau !


- C'est pas mal un cul de blackette, non ?

- Il est magnifique !

- Normal puisque c'est un cul de princesse. Et puisque tu le trouve magnifique, tu vas me lécher le trou !


Je m'approche, ça ne sent pas précisément la rose, mais comment reculer, d'autant que je me rends compte que passé les premières secondes, on s'habitue très bien.


- Je ne sens pas ta langue, esclave !


Je lèche, rencontrant un goût que je préfère ne pas identifier. L'anus s'entrouvre, je fais avancer le bout de ma langue, je bande.


- Ça t'as plus au moins ?

- Bien sûr !

- Ça sentait un peu fort, non ?

- Euh…


C'est qu'elle m'embarrasse.


- Un tout petit peu !


Alors elle me détache !


- Viens ! Tu vas jouir maintenant, tu vas jouir pour ta Princesse !


Nous sortons du donjon !


- Tu es sympa je vais t'offrir à boire, tu vas me boire pendant que je jouis !


Je crois comprendre et cela ne me gêne pas du tout, mais alors pas du tout.


On traverse le salon, elle me fait allonger sur le carrelage de la salle de bain, c'est très froid, j'ai un peu de mal à m'y allonger. Elle pose sa chatte sur mon visage, m'ordonne d'ouvrir la bouche et de me branler. Et tandis que j'avale par grande goulée son urine princière, je libère mon sexe de sa jouissance ! Je m'affale satisfait, repu, comblé, rassuré !


- Tu n'avais pas une dernière question ?

- Oui c'était ta définition du SM ?

- Je l'ai noté sur ce petit carton : Un petit jeu entre adultes consentants où le soumis accepte tout de sa maîtresse dans le respect mutuel de leur personne et de leurs limites.

- Joli !


Je me rhabille, elle me fait un bisou sur le palier


- A bientôt ! me dit-elle.

- Bonne journée ! Répondis-je sans m'engager !


Epilogue


- Allô je suis chez Princesse Obaya, c'est pour prendre un rendez-vous !

- Oui, euh, vendredi en début d'après-midi ?

- Parfait !

- C'est de la part ?

- Etienne !

- Ah ! Patientez, elle attendait votre coup de fil, elle va vous parler !


Mon cœur chavire, ça y est, elle me parle :


- Ça va toi ?

- Oui !

- Si tu veux quelque chose de spécial pour cette nouvelle séance dis-le-moi, ce sera plus pratique !

- Quelque chose de spécial ?

- Oui, je ne sais pas moi ! Une autre interview ?


Elle rigole.


- Non, on improvisera !

- Comme tu veux ! A moins que…

- Oui ?

- Si tu pouvais t'arranger pour avoir un esclave d'attaché dans ton donjon…

- Envie de sucer de la bite, hein ?

- Je ne sais pas, mais si tu m'ordonnes de le faire, je ne déroberais pas…

- Je vais me gêner tiens !


© Estonius 1/2001


Je dédie ce petit texte à ceux qui m'ont aidé à découvrir ce monde où je rêvais d'aller sans oser en franchir les pas, qui m'ont permis de comprendre cet univers à la fois si simple et si compliqué, merci Boris, Chanette, Eddy, Helena… et tous ceux que j'oublie.


 

Ce texte a obtenu le 1er prix Vassilia du "meilleur récit SM publié sur notre site en 2002" 

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Dimanche 7 octobre 2001 7 07 /10 /Oct /2001 16:33

La mission du héros

par Estonius

 

BiteFlag

 

La cocoon-nef l'avait rejeté sur la plage. Tout était calme à présent mais l'humanité avait disparu nonobstant les éventuels survivants. Ce serait désormais sa mission, les retrouver, et rebâtir avec eux un semblant de civilisation, reconstruire le monde des vivants et surtout le reconstruire autrement. Il sortit de la cocoon-nef, il était nu, il s'en foutait, non il ne s'en foutait pas, il en était fier, fier de sa mission, fier que ce soit lui qui avait été choisi pour l'accomplir, lui le héros au sens Nietzschéen du terme. Et de penser cela faisait bander sa bite ! Fièrement et irrésistiblement. Des effluves mâles s'en échappaient alors, et filaient par le vent. C'était donc sa première tentative de contact. Son sexe allait s'occuper de tout. Merci son sexe ! Il huma l'air environnant cherchant un indice, quelque chose qui lui dirait que le message avait été reçu, mais en vain. Il scruta le ciel, lourd d'orageuses menaces et s'efforça de décrypter les formes aléatoires que se plaisaient à former les nuées facétieuses. Il essaya d'y deviner un visage, un sein, un sexe, une silhouette. Aucun signe tangible, donc ! Mais on peut faire dire aux signes ce que l'on veut, et l'absence de signes est en elle-même un signe lourd de signification. Il en conclut que si on n'estimait pas nécessaire de la guider, c'est que la mission était tracée, limpide. Il en éprouva comme une certaine gêne. Il ne fallait pas non plus que ce soit trop facile ! Son odorat hyper développé par l'entraînement qu'il avait subi ne captait que l'odeur de la marée, et le trop plein d'iode. Il sortit de sa sacoche quelques tablettes nutritives, il ne lui en restait pas beaucoup, il les miam-miamat avec lenteur faisant durer le plaisir gustatif. Avec malice il se dit que désormais il lui faudrait aussi glougloutir avant de dodozifier.

 

Un quart d'heure était passé. Il huma à nouveau l'atmosphère, mais toujours en vain. Sans doute l'émission avait-elle été trop faible ? Il empoigna alors vigoureusement son sexe de la main droite et il entreprit de se faire rebander

 

- A moi les images des filles disparues, à moi les blondes et les rousses, à moi les brunes et les " châtaignes ", à moi les beurettes et les blackettes, à moi les délices de l'extrême orient ! Venez, venez dans mes rêves, venez me caresser la carcasse, venez me mordre de vos chairs, venez me griffer de vos ongles, je suis à vous, venez, mais offrez-moi vos trous béants que j'y plonge ma Durandal d'amour et y dépose ma pure semence ! 

 

Le sperme jaillit tel un geyser devenu fou et atterrit au sommet d'un étrange galet. Il le ramassa, l'éleva dans ses mains telle une offrande aux dieux !

 

- Ceci est mon sperme, que son odeur se mêle aux vents de la Terre ! Que son odeur parvienne à la femme qui sera la nouvelle Eve de la planète ! Vingt fois, trente fois il refit l'invocation, épuisé, il s'assit sur le sable ! Il fallait maintenant attendre !

 

Alors il attendit, un quart d'heure, une demi-heure, une heure et rien ne revint en retour ! Mais pourquoi ? Pourquoi ? Il était né pour cette mission, il ne pouvait faillir ! Il était le héros, celui que dans mille ans, dans dix mille ans on représenterait monté comme Pan, dans la statuaire des jardins et des promenades, des monastères et des ministères ! Son destin était inébranlable !

 

Le mot le fit frissonner ! L'absence de survivants ne pouvant qu'être à ces yeux aberrante, la raison de ce contre temps était sans nul doute la faiblesse de son émission foutrale ! Quoi ! Lui le héros, ne pas émettre assez de sperme ! Mais bien sûr, cela aurait été trop facile ! Un héros doit aussi connaître l'humilité, doit apprendre à devenir un héros ! Ce ne serait sinon trop simple et sans mérite aucun !

 

Alors le héros remiam-miamat, il se remplit les poumons de l'air du large, se tapa sur le torse de façon cheeta-tarzanesque, il avait compris maintenant comment accomplir sa mission. De nouveau il se masturba, évoquant comme tout à l'heure les sept déesses de la féminité. Ils vinrent tout de suite dans son esprit ! Mais quel était cet intrus ! Ce pâtre grec aberrant aux cheveux frisés et au sourire de diable !

 

- Qui es-tu ? Serais-tu un prince sodomite ? Vadé retro, laisse-moi m'acquitter de ma mission et ne me gêne point !

 

L'intrus déguerpit de son cerveau, mais le mal était fait, une partie de sa bandaison était de son fait, cette érection n'était pas pure ! Qui donc s'amusait à foutre des putains d'embûches sur les marches de la gloire du héros qu'il était ?

 

Il ne craignait pas de franchir les pentes escarpées de cette gloire afin d'en atteindre les sommets lumineux, encore fallait-il que les choses se passent normalement. Le mieux serait de poser la question aux Dieux !

 

Alors exhibant son zob dressé face aux nuées, il interpella les créatures toutes puissantes :

 

- Grands Dieux du ciel, estimez-vous que ma raideur bitale est pure ? Dois-je interrompre ma mission ! Ou dois-je la continuer là et maintenant ! Faites-moi signe créatures terribles !

 

Le cri railleur que poussa alors le grand cormoran lui sembla être la réponse, une réponse pleine de moquerie, de dérision, pour ce héros qui non seulement n'émettait pas assez de sperme mais qui laissait son cerveau s'envahir d'images de diversions !

 

Il dodozifia quelques temps, ne sachant quelle décision prendre et fort marie de cette perte de temps imprévue ! "Un héros ne perd pas de temps" se dit-il au réveil ! "Où as-t-on vu une pareille chose ? C'est à moi de faire l'invocation de façon à ce qu'aucun escogriffe vienne y mêler ses obscénités !" se dit-il.

 

Il refit l'invocation ! Le pâtre grec ne vint pas la troubler, mais la blackette se trouva remplacée par un male monté comme un percheron sacré, et qui de plus, s'amusait à lui taquiner l'anus !

 

Fichtre ! Diable et Motocrotte, ceci était sorcellerie, les dieux le provoquaient-ils ou étaient-ils tout simplement dépassés par leurs créatures ? Après tous qu'étaient-ils ces Dieux qui avaient fait mourir la terre ? Qu'étaient-ils ces Dieux qui voulaient que l'humanité ressuscite par le sexe ! Alors que celui-ci avait été persécuté par leurs prêtres ?

 

Lui, le héros, venait comme ça sur cette plage de Bretagne de décréter, tout seul et sans aide que ces Dieux-là étaient désormais hors la loi ! Cela faisait partie de sa mission, il était plus fort que les Dieux, il ne jouait pas lui avec les misères du monde, quand cette mission serait terminée, il savait qu'une autre suivrait encore plus grandiose, encore plus exaltante, celle de se convier au banquet des dieux, de les provoquer et de s'instaurer comme le Dieu des Dieux, carrément, ben oui ! Il s'adressa alors très calme à l'intrus male, et lui dit en ces termes :

 

- Je t'accueille, oh toi, étalon noir, puisse-tu assurer ma bandaison, tu es le bienvenu ? Même si les Dieux le pensent autrement ! Je ferais ce que tu m'ordonneras ! 

 

Alors le héros d'instinct écarta ses fesses, mais l'invocation ne revint pas ! 

 

hero.jpg

 

Ha ! ha ! ha ! se dit-il " courageux mais sans témérité ! " Il fallait donc faire semblant de rentrer dans ce jeu, pour que l'autre en disparaisse. Il apprenait décidément tous les jours, Il se dit alors qu'il était un héros, décidément le plus grand des héros, et même le plus grand des plus grands des héros. Carrément !

 

Alors il regarda le sol, symbole de son humilité, et le sol grouilla, la céleste punition avaient touché les grands mammifères, ceux dont le rythme de gestation et de reproduction ne savaient faire face aux cataclysmes ! Les oiseaux s'en sortirent déjà mieux, les reptiles encore plus, mais que dire de ces créatures qui grouillaient à qui mieux-mieux, faisant onduler le sable, savourant leur revanche ! Oh sales crabes ! Votre revanche sera courte, l'empire des Chatchka renaîtra de par ma volonté divine, ce n'est pas demain que les homards dirigeront le bleu de ma planète !

 

Alors, il se masturba, regiclant sur le galet noir, puis il attendit une dizaine de minutes, et recommença, et il recommença encore, et encore jusque ce que son sexe irrité de ces frottements forcenés lui fasse mal, jusqu'à ce que ses forces périclitent. Alors dans un dernier sursaut de volonté il éleva la pierre gluante et par dérision l'offrit aux cieux.

 

Il ne put lutter contre le sommeil, il dodozifia, mais à son réveil l'effluve était là, elle venait du Nord, il irait à sa rencontre. Le repeuplement de la terre était désormais en marche... Inéluctablement en marche...

 

Il marcha, marcha, s'étonnant néanmoins, que ces effluves puissent avoir parcouru des dizaines de kilomètres ? Ceci lui paraissait par trop singulier !

 

L'odeur se rapprochait, elle était désormais toute proche, peut-être fallait-il franchir encore cette colline et sans doute, l'autre versant !

Ça y est ! Il percevait des silhouettes. Le monde n'était pas complètement mort, il ne s'était pas trompé, non seulement il y avait des survivants mais ils l'attendaient. Combien étaient-ils, il compta et n'en vit que six, il avait pourtant invoqué sept déesses. Mais qu'importe, il s'avance et sa queue se redressa de nouveau dans l'attente de voir de plus près ces magnifiques créatures.

 

Mais que se passe-t-il ? Quelle est encore cette diablerie ? Plus il avançait plus ces personnages lui semblaient en rien correspondre à ce qu'il était venu chercher. Deux des femmes étaient vieilles, très vielles, sèches et édentées, Deux autres étaient probablement malades, et les deux dernières étaient... des hommes.

 

- Je suis le héros ! Etes-vous une manifestation des déesses ?

- D'où venez-vous ?

- Je viens de la mer, et les dieux ont choisi ma bite et mon sperme pour repeupler la Terre !

- Vous avez faim ? Soif ? Vous voulez vous reposer ? Nous n'avons plus grand chose et de toute façon nous n'en n'avons plus pour très longtemps...

- Mais alors vous ne seriez pas des déesses ?

- Je vous trouve bien agitée ! Dit la plus vielle.

- Pourtant cette odeur, cette effluve ! Ça sentait bien la femelle à des kilomètres !

- Vous devriez vous reposer, vous avez les premières fièvres !

- Je comprends, vous voulez m'imposer une épreuve ! Tester ma capacité de héros ! Je ne faillirais pas à la mission que l'on m'a confiée, je vous baiserais toutes ! Ah ! Ah ! Ah !

- Mais, faites donc ça nous distraira un peu avant de mourir !

 

Alors le héros, baisa les six personnages sans s'occuper de leurs âges, de leur santé ni même de leur sexe, il fallait repeupler la terre, qu'importaient les moyens.

 

Mais croyez-vous qu'après cela les Dieux l'auraient remercié en faisant changer d'aspect ses créatures diaboliques ? Non ! Mais cela ne l'étonna point, il était en conflit avec les dieux désormais... 

 

Cela voulait dire qu'il n'avait pas terminé sa mission, il fallait donc continuer sa route, et baiser à tour de bras des hordes de survivants qui ne surviraient pas longtemps, jusqu'à tant qu'il trouve la bonne, celle qui verrait grossir dans son ventre le nouvel Abel.

 

Epilogue

 

- Docteur le 27 a encore sa crise de priapisme, que fait-on ? Une petite piqûre ?

- Est-il agressif, Mireille ?

- Agressif est un grand mot, il emmerde son monde, mais pas plus que d'autres !

- Laissez-le donc tranquille pour cette fois, il est si bien à vivre son délire !

- Oh docteur !

- Je crois d'ailleurs que c'est contagieux son truc, je " priapisme " aussi me semble-t-il !

- Oh docteur !

- Mireille, vous n'allez tout de même pas me faire une piqûre ?

- Ah non ! Docteur !

- Alors qu'allez-vous donc me faire, alors ?

- Oh docteur !

 

PS L'auteur tient à signaler qu'il n'a pris aucune substance avant de rédiger cette bêtise.

 

Fin

 

estonius@hotmail.com

Première publication sur Vassilia, le 07/10/2001

 

 

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Dimanche 7 octobre 2001 7 07 /10 /Oct /2001 14:20

Les melons de Consuela

par Estonius

 

bisou1719

 

Avertissement de l’auteur : Le webmaster de ce site m’a fait l’honneur de me demander de publier cette petite ânerie en ses pages ! Qu’il en soit ici remercié, je ne connaissais pas cette adresse et je la trouve bien. Le texte que vous lirez peut-être à été rédigé en accumulant les choses qui fâchent. Du lesbos très peu sexuel, des poils, du sex and food, le tout rédigé en style tutu. Vous voilà prévenu !

 

 

Les melons de Consuela

 

Souviens-toi, Maria-Luiza. L’an dernier à Saragosse…

 

Tu t’es parfumée, et comme d’habitude tu l’as fait avec un parfum d’homme.

Tu sens bon, Maria-Luiza, et Consuela va aimer poser ses lèvres sur ta peau.

Tu t’es vêtu d’un petit ensemble, la culotte et le soutien-gorge en satin bleu, tu es élégante, Maria Luiza. Et Consuela va aimer t’effeuiller, mettre ton corps à nu et dévoiler ta peau couleur de sable, parsemée par endroit de taches de cannelle.

Tu auras baissé le chauffage afin que ta chair se poule et que Consuela de ses larges bras puisse t’offrir le chaud et la tendresse, le réconfort et la caresse. Tes fesses sont petites mais réagissent si bien qu’on les croirait animées d’une vie autonome, quand Consuela les tapotent en jouant avec et en les battant en mesure tel un métronome. Tes seins sont des fruits dorés couronnés d’une aréole chocolatée et terminée par une pointe en éveil. Tes lèvres sont vermeilles et ton con une merveille, ciselé comme la rose des sables d’une étrange planète de silicium.

Ton attente est humide, et la sueur de ton corps se mélange – là où naissent tes cuisses – à tes intimes épanchements.

Tu consultes ta montre ! Consuela est en retard. Consuela, ta belle, Consuela ta gouine ! Tu es fier de ce que tu fais avec elle, fier de jeter aux faces des rangés l’image de ta marginalité !

Le bruit d’un moteur. Vroum !
Une voiture qui s’arrête. Splash !
La portière qui claque. Clack !
Un coup d’œil à la fenêtre !

Consuela ?
Oui c’est elle !

Pimpante, éclatante de joie ! Sourire festif et sans soutif. Elle porte une petite robe à fleurs, un bout de chiffon, et tient dans ses mains deux fruits, ce sont des melons.

Elle ne vient jamais les mains vides, toute une éducation, rarement des cadeaux de prix, mais toujours un petit quelque chose de joli. Ou d’amusant, ou d’appétissant.

Tu prends les melons que t’offre Consuela ! Elle t’assure qu’elle les a choisis elle-même avec son nez de fouine qui renifle tout. Elle insiste sur ce point ! Elle rigole. Elle rigole tout le temps. Comme tu aimes le rire de Consuela ! Aurais-tu gouiné avec une femme qui ne saurait pas rire ! Elle délire, elle te dit qu’elle est le petit capuchon rouge, et qu’elle apporte des melons à sa grand’mère. Tu fais semblant de t’offusquer. Elle te tend un texte, une histoire, une bêtise, une fable, une farce, tout ceci à la fois, elle a trouvé cela sur la toile, vous riez toutes les deux aux éclats !

- Et il y en a que ça ne fait pas rire ! ajoute-t-elle

Mais ça, tu ne veux le croire. Tu fais la folle et prends les melons, les soupèse tels des nichons, pas besoin de faire un dessin pour comprendre l’allusion. Tu lui dis ne pas douter un seul instant de la saveur de ces fruits, mais que tes propres melons sont bien plus jolis. Elle rétorque que ceux-ci ont l’avantage de pouvoir être mangés !

Alors tu veux lui faire une surprise ! Tu cours en riant vers l’office emportant les melons, tu demandes à Consuela d’être sage, de ne pas bouger le temps de quelques instants.

Vite, tu prends un couteau…
Vite, le melon est coupé en quatre et le second itou !
Vite, les pépins sont jetés.
Vite, la peau est retirée.

Ces tranches sont trop grosses et tu les coupes en deux, puis encore en deux, puis encore… Il ne reste plus que des petits cubes de melons.

Consuela s’impatiente. Tu lui redemandes de rester tranquille.

Tu te mets nue, tu te couches sur la table de la cuisine, et te répands les morceaux de melon sur ton corps !

Ça ne tient pas, ça glisse, c’est l’horreur.

Tu ouvres ton buffet, recherche la marmelade d’orange, tu t’en enduis les seins, le ventre, les cuisses, tu t’allonges de nouveau sur la table en bois. Cette fois la melonade tient. Enfin, elle tient mieux !

Tu appelles Consuela ! Tu lui dis de te manger ! Consuela éclate de rire, toi aussi ! Elle répond qu’elle ne peut décemment te manger habillée et se débarrasse de son chiffon fleuri, de ses escarpins vernis, et de sa culotte mini.

Elle est belle Consuela, sa peau n’est que légèrement halée, son corps craint la brûlure de notre astre. Ses cheveux tombent en cascades brunes sur ses seins laiteux qu’une pointe rose termine tel un bourgeon malicieux. Son con est enfoui sous un tablier poilu dépassant de partout, envahissant en une étrange ligne les alentours du nombril, s’aventurant en haut des cuisses, et en bas des fesses.

Elle ne se rase pas Consuela. Elle t’a dit que le faire serait s’amputer d’une partie de sa personnalité. Ils sentent, les poils de Consuela, ils sentent la femelle en chaleur ! Tu aimes les goûter, les poils de ta gouine !

Elle le sait, et alors que tu pensais la voir se pencher sur ton corps et jouer à déguster les melonades, elle s’approche du bout de la table, et te colle son con contre ta face ! Tu t’enivres de sa fragrance. Ta langue se fait gourmande.

Et tel une faux attaquant sa moisson, elle entre violemment dans tes blés, cherchant et trouvant le contact de tes chairs secrètes. Tu as trouvé le chemin de sa félicité, il te suffit un peu de remonter, de goûter son clitoris. Tu vois alors Consuela se casser en deux, en faisant attention à ne pas bouger son sexe. Elle est souple, Consuela, elle approche la bouche de ton corps et commence à laper les melonades. L’exercice est périlleux, elle ne peut tout béqueter. Elle y fourre les mains, elle s’en englue les doigts, elle en attrape, elle en avale, elle t’en fait avaler, il ne reste bientôt plus que du jus de melon et des traces de marmelade.

 

Playa04b.jpg

Mélanges des teintes oranges sur le brun de ta peau. Chaleur des couleurs !

 

Un cri, un frisson, sa bouche qui cherche ta bouche, Consuela a rencontré le plaisir. Dans quelques instants, ce sera ton tour. Mais avant et après avoir savouré ce baiser, tu regardes tendrement ton aimée, et une perle humide aux coins de tes yeux, tu lui murmure simplement :

- Je t’aime, Consuela !

estonius@hotmail.com

 

Première publication sur Vassilia, le 07/10/2001

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Dimanche 1 juillet 2001 7 01 /07 /Juil /2001 11:50

Tu périras par la lumière

par Estoniusro

 

Observatoire de Paris-Meudon, le 5 Août à 15 h 24

 

Les trois scientifiques sont graves, très graves, et on le serait à moins. Ils se sont déjà concertés en fin de matinée. Chacun a refait les calculs de son côté. Demain aux alentours de 11 heures, la Terre verra s'étreindre l'espèce humaine. La Terre ne sera bientôt plus qu'un cimetière.

 

Frédéric regarde Barbara ! Une dernière fois ? Elle est belle. Il n'a jamais osé la moindre approche, il est trop tard pour le regretter. Il détaille les traits réguliers de son visage. La dernière fois ? Il regarde avec insistance la courbure de son sein sous son tee-shirt jaune ! Un sein qu'il ne verrait donc jamais ! Jamais ? Puis il regarde ses bras, ses jolis bras bronzés par le soleil de l'été, des bras qu'il aurait tant aimé caresser. Des bras qu'il ne caresserait jamais. Jamais ? Frédéric se surprend à bander ! Dans de telles circonstances ? Pour la dernière fois ?

 

La supernova était en train de se former, astronomiquement toute proche, à moins de cinquante années lumières de la terre. Demain une clarté insoutenable envahirait l'atmosphère. Une lueur équivalente à dix fois celle du soleil. L'ensemble de la population aurait la rétine brûlée. Et puis quelques heures après, interviendrait le bombardement de rayons gamma. Les survivants mourront alors de leucémie galopante.

 

Peut-être, quelques crabes, quelques araignées et sans doute pas mal de bactéries survivraient probablement au cataclysme, mais plus personne ne serait là pour le raconter. A moins que quelques favorisés trouvent le moyen de s'en sortir après avoir végétés des années dans d'aléatoires abris anti-atomiques...

 

Frédéric prit la parole, il jeta sur la table un paquet de fax et de e-mail imprimés :

 

- Voici les réponses de l'union Astronomique internationale. Et j'ai à présent l'accord de tous les plus grands astronomes mondiaux, à l'exception d'une partie des américains. Il faut faire vite, le communiqué est prêt !

 

Ils avaient pris leur responsabilité. Et tandis que Rémy envoyait par mail une dépêche rassurante aux agences de presse, Frédéric composa le numéro du ministre de la défense.

 

- Je vous confirme, Monsieur le ministre que les calculs effectués par les Américains sont erronés. Le phénomène se produira trop loin de la terre pour l'affecter, même très légèrement. Un communiqué va être publié en ce sens dans les minutes qui vont venir, en France, mais aussi dans le monde entier.

 

- Pensez-vous qu'il faille malgré tout, en vertu du principe de précaution maintenir un plan minimum ?

- Absolument pas ! Je suis formel, il ne se passera rien du tout, il n'y aura ni bombardement, ni radiation, ni je ne sais quelle clarté. Ce ne sera pas la première fois que les scientifiques américains se seront ridiculisés !

- Ok ! Je pense pourvoir vous faire confiance, je vais faire une courte déclaration télévisée afin de dédramatiser la situation. Merci professeur !

 

Il raccrocha. Barbara intervint :

 

- J'ai un petit remord tout de même, Frédéric ! Qu'est-ce qu'on en avait à foutre finalement qu'ils déclenchent leur plan machin...

- De toutes façons, les Américains vont le faire, ça, on ne peut pas les empêcher ! Pour le reste, voir le gouvernement, les militaires, et pire les dirigeants des grands groupes économiques, les Lacordaires, les Binaut, les Pouigues, toute la farandole des fortunées se foutre au chaud dans des abris ! Ah ! Ça non ! Pourquoi ces gens mériteraient-ils de survivre plus que l'ensemble de la population ?

 

Ils allèrent se séparer quand le téléphone retentit. Frédéric décrocha le combiné :

 

- C'est Webern de l'université de Harvard, dit-il en aparté, je mets l'ampli !

 

Le dénommé Webern était dans une rage folle !

 

- Mais c'est quoi ce communiqué d'irresponsable ! Vous savez bien que nos calculs sont bons ! Pourquoi ces manigances ? C'est lâche et indigne d'un scientifique !

- C'est tout ce que vous avez à me dire ?

- Non ! Par cette attitude, vous ôtez à la population les moyens de rester lucide face à la mort. En niant l'évidence, vous l'empêcher de prier ! Et vous empêchez aussi qu'un miracle puisse se produire !

- Ecoutez Webern, il est trop tard pour disserter sur l'existence ou la non-existence de Dieu ! Mais si d'aventure il existe, et qu'il a permis ce qui va se passer dans quelques heures, je ne peux avoir de respect pour lui, et j'aurais même tendance à le combattre, mais hélas, je manque de moyen. Adieu Webern !

 

Il n'y avait plus rien à faire. Barbara, Remy et Frédéric se séparent alors, chacun allant gérer son désespoir comme il l'entendrait.

 

Celui de Barbara fut assez simple, elle se dirigea vers l'armoire à pharmacie de l'observatoire, prit ce qu'il fallait et s'enferma dans son bureau. Elle alluma la radio, elle connaissait cet air, la bande originale du film " Il était une fois dans l'ouest " par Ennio Morricone avec le petit solo d'harmonica ! Mourir au son de cette musique lui paraissait dérisoire, elle activa le tuner et tomba sur Fred Astaire ! Après l'harmonica, les claquettes.... On retrouva son corps sans vie quelques heures plus tard.

 

Paris - Boulevard St germain, le 6 août à 10 h 40.

 

Rémy sort de cette grande brasserie où il est allé siroter son sans doute dernier verre de bière. La rue est animée comme chaque fin de matinée. Il y a des haut-parleurs, ce doit être une fête de quartier ou des commerçants, il n'en sait rien, la sono gueule des imbécillités et on entend le dernier tube à la mode :

 

" La décalcomanie de ma nuit a trop décalé ma vie " Dérisoire ! Tout simplement dérisoire. Il s'était dégoté une paire de lunettes filtrantes, le genre de machin utilisé pour les observations solaires, mais il l'avait encore renforcée. Serait-ce suffisant ?

 

De toute façon, peu importe vu le temps qui lui restait. Il avait souhaité regarder la catastrophe en direct. Ça ne devrait plus tarder maintenant, alors, il chaussa ses lunettes, provoquant des regards ahuris de la part des passants.

 

Et puis ce fut l'éclair. Puis des cris. Tout le monde criait, tandis qu'un gigantesque bruit de tôles assourdissait l'atmosphère. Les automobiles dont tous les conducteurs avaient perdu le contrôle se rentraient dedans dans tous les sens dans un enchevêtrement gigantesque. Beaucoup périrent ainsi, il en fut de même des piétons qui avaient eu l'idée saugrenue de traverser la chaussée en plein Armageddon, et d'autres aussi pourtant restés sagement sur les trottoirs mais fauchés par les embardées folles des voitures déboulantes. Les cyclistes, motocyclistes et trotteurs de patinettes ne furent pas mieux lotis, leur pauvre tôle ne pouvant supporter de tels chocs en cascades. Des corps finissaient de s'écraser dans ce dantesque amoncellement de ferraille désormais tragique. Les piétons criaient, hurlaient, pleuraient. Les chiens hurlaient à la mort, les gens se cognaient, incapables du moindre repaire, on titubait, on se marchait dessus. La mort était à chaque pas !

 

Des véhicules avaient pris feu pendant la collision, l'incendie allait s'entendre. Il jeta un coup d'œil vers les fenêtres des immeubles. Ceux qui avaient été surpris hors de la rue échapperaient sans doute à l'enferaillement et à la bousculade, mais n'étaient guère mieux lotis. Déjà un début d'incendie s'y déclarait. C'était fatal. Il avait forcement au moment de l'éclair des gens en train de repasser du linge, de se faire griller du pain ou de se sécher les cheveux....

 

Il n'y aurait personne pour éteindre les incendies et Paris finirait sous les cendres !

 

Il s'approcha du métro. Les usagers sous lumière artificielle avaient été protégés de l'éclair mais les premiers à regagner la surface tombaient comme des mouches s'empêtrant dans les marches des escaliers, s'y blessant, et leurs corps enchevêtrés grotesquement finissaient par rendre la sortie impraticable. Cela donnerait un répit aux gens bloqués dans les souterrains, mais personne ne leur dirait, et pour combien de temps ? L'électricité finirait par s'y couper, provoquant un surcroît de panique, et celle-ci ne pourrait être que mortelle ! Et puis même s'ils y échappaient...

 

La nausée le prit ! Quelle idée avait-il eu d'aller contempler la fin du monde en direct ? Tous ces cris étaient insupportables. Il crut défaillir en découvrant un peu plus loin le spectacle atroce d'un autobus qui prenait feu, alors que ses passagers ne savaient s'en dégager.

 

Dans les campagnes, les choses seraient plus simples. Peut-être ? Un bruit dans le ciel. Un avion allait s'écraser quelque part dans la banlieue de la capitale. Comment voulez-vous maintenir un avion en vol avec un pilote aveugle et une tour de contrôle qui ne fonctionne plus ?

 

Tout ce qui ressemble à une télécommunication ne fonctionnait déjà plus cinq minutes seulement après l'éclair.

 

Le corps d'un homme tomba à quelques mètres de lui et s'écrasa au sol, ensanglantant le trottoir. Suicide ? Accident ? Il n'y aurait jamais d'enquête ! Des mômes s'accrochaient désespérément aux vêtements de leurs mères. Des poussettes et des landaus étaient abandonnés avec leur malheureux occupant.

 

C'en était trop ! Remy chercha la capsule de cyanure qu'il avait apporté, quand son regard fut attiré par la présence d'un aveugle qui avançait péniblement avec sa canne blanche répétant sans cesse :

 

- Mais qu'est ce qui se passe ? Mais qu'est ce qui se passe ?

 

L'atmosphère commençait à se charger d'oxyde de carbone, les gens toussaient et Remy sortit sa capsule de poison, c'est alors que quelqu'un le bouscula, la capsule se perdit tandis qu'il dégringolait sur le trottoir. L'individu qui l'avait heurté était accompagné d'un de ces chiens dangereux qu'il ne pouvait supporter en peinture et dont il était incapable de se souvenir le nom. Il y eut un aboiement...

 

De façon dérisoire, ses lunettes n'étaient pas tombées, il put ainsi, non seulement sentir le mufle du fauve, mais distinguer nettement ses crocs jusqu'à les voir s'approcher de sa veine jugulaire...

 

Paris - Bois de Vincennes, le 6 août à 10 h 40.

 

Frédéric avait l'impression d'être dans un état pas très normal, mais on le serait à moins. Voilà une heure qu'il cherchait, ce n'était pas évident, il voulait éviter les enfants. Au moment de l'éclair leurs cris seraient effroyables, insupportables ! Non, là c'était bien ! Cette femme devait avoir une trentaine d'année, la peau très pâle, de beaux yeux bleus. Elle lisait un bouquin. Il en déchiffra le titre ! "Le rouge et le noir"

 

- Encore un "Le rouge et le noir" qui ne sera jamais terminé, s'amusa-t-il in petto !

 

Il s'assit à l'autre bout du banc, et attendit, il ne s'était pas protégé les yeux. Pourquoi faire ?

 

L'éclair surgit ! Malgré lui, il cria sous l'effet de la brûlure de sa rétine. La femme cria également. Ils restèrent ainsi plusieurs minutes, se tenant les yeux de douleurs et de surprise.

 

- Qu'est ce qui se passe ? Demanda la femme.

- L'éclair ! Les Américains avaient raison !

- Non, mais ce n'est pas vrai ! Qu'est-ce que vous m'avez fait ! C'est une bombe lacrymogène ?

- Je ne vous ai rien fait, à l'heure actuelle, 90% de la population doit être aveugle !

- Aidez-moi à aller jusqu'à l'hôpital !

- Je crois que vous ne comprenez pas !

- Vous n'allez pas refuser de m'aider tout de même ?

 

Frédéric s'était rapproché et lui caressait ses bras nus, elle se laissait faire.

 

- Essayez de comprendre, il n'y a plus d'hôpital, il n'y a plus de civilisation, il n'y a plus rien. Tout le monde est en train de mourir et nous allons y passer, nous aussi !

- C'est quoi tous ces cris ?

- Ce sont des gens comme nous qui ont été atteint par l'éclair, ceux qui étaient sur le lac vont se noyer, ils seront incapables de retrouver la berge. Les autres je n'en sais rien, j'espère simplement que le bois ne va pas prendre feu !

- Mais alors les Américains avaient raison !

- C'est ce que j'essaie de vous expliquer depuis tout à l'heure !

- J'ai mal !

- Oui, moi aussi !

- Et, on ne peut rien faire ?

- Si ! L'amour !

- Vous êtes complètement fou !

- Non ! La rédemption par l'amour ! Il n'y a que cela qui peut nous sauver ! Vous n'avez pas vu le 5ème élément ?

- Vous voulez me violer ? Vous allez tomber sur un os, ce n'est pas parce que je n'y vois plus rien que je ne saurais pas me défendre !

- Mais chère madame, ne vous méprenez pas, je ne ferais rien sans votre accord !

- Alors, c'est très bien, contentez-vous de continuer de me caresser les bras, vous faites cela très bien !

 

Frédéric, encouragé, continua sa caresse, au bout de quelques minutes, il osa déboutonner un bouton de son chemisier

 

- Comment tu t'appelles ?

- Véronique ! Et toi ?

- Frédéric !

 

Délicatement, il l'installa sur le banc, finit de lui ouvrir le chemisier, puis libéra les seins de la prison de leur soutien-gorge et les caressa.

 

La peau en est douce et le contact excitant. Il approche sa bouche, se livre à quelques sages embrassades, puis devient plus hardi, ses lèvres cherchent la pointe et sont surprises de ne pas la trouver de suite. Il en conclut qu'il s'agit d'une poitrine où les tétons ne s'érigent que lorsqu'ils sont excités. Il donne alors quelques coups de langues bien appuyés, provoquant leur apparition. Ce téton est petit mais agréable à sucer. Il se dit qu'il aurait bien aimé en connaître la couleur, mais il lui plait de se le figurer rose. Véronique réagit aux caresses. Elle le lui dit. Elle lui dit qu'il embrasse bien. Frédéric est flatté, il aime que les femmes le complimentent. Celle-ci est douce, pleine de gentillesse ! Quel dommage qu'ils n'aient plus que quelques heures devant eux ! Il aurait dû venir plus tôt dans ce bois, quand la Terre était tranquille. On fait toujours les choses trop tard !

 

- Embrasse-moi !

 Estonius00.JPG

Il est partagé, il serait bien resté à titiller ce sein, mais il n'a rien contre la tendresse d'un fougueux baiser sur les lèvres. Celui-ci est passionné, profond... et même baveux, un élan de mélancolie le gagne, s'il ne se domine pas il va se mettre à chialer. Il se retire et repart caresser et sucer ce sein. Une veille chanson un peu stupide lui revient à l'esprit :

 

" elle avait de tous petits tétons que je tétais à tâtons... tonton, tontaine ... "

 

- Il n'y a pas que mes seins ! Finit par dire Véronique !

 

Il le sait bien qu'il n'y a pas que les seins, mais il ne veut pas conclure trop vite ! Que restera-il après ? Sinon l'affreuse, l'angoissante, et terrible attente de l'inéluctable mort ! Il revient vers son visage, de sa langue il lui trifouille les oreilles, ça la fait rire, il l'embrasse dans le cou, sur le nez, il n'ose pas sur les paupières de peur de lui faire mal aux yeux.

 

Et puis il redescend une nouvelle fois, il enivre ses mains de sa peau, embrasse encore ses bouts de sein...

 

Son excitation devient pressante... pressante... pressante... Véronique émet des rauquements de plaisir et sa respiration devient haletante.

 

- Viens ! Viens !

- Je vais venir... je vais venir...

 

Merde ! Se dit Frédéric, se réveillant en sursaut, voilà que je fais des rêves érotiques à présent. A mon âge ! On aura tout vu ! Et puis quel rêve idiot !

 

C'est à cause de ces autres débiles qui paniquent parce qu'une super nova éclate à 100 années lumières de la terre. Mais, bon, vu la masse de l'objet et son éloignement, il est clair qu'on ne risque rien. Ah ! Bien sûr s'il elle avait été un peu plus près ou un peu plus massive... et que... merde... j'ai oublié un paramètre !

 

Il se leva du lit d'un bond, rejeta au passage le drap découvrant le corps nu de Solange qui dormait à ses côtés et fila vers l'ordinateur, se connecta à celui de l'observatoire. Une simple feuille Excel. Quelques formules. Une donnée à ajouter. Ça devenait simple avec l'informatique. Dans une seconde il lui suffirait d'appuyer sur la touche Enter pour connaître le destin de la Terre. Il s'amusait à retarder ce moment. Il allait enfin activer la touche quand un courant d'air le surpris.

 

 

Il se leva, alla dans la chambre, reprit le drap pour en recouvrir Solange, le sort de la Terre n'était quand même pas à trente secondes près !

 

Estonius - 6/2001

Première publication sur Vassilia, le 01/07/2001

 

Cette histoire plutôt soft a été écrite dans le cadre du concours d'été 2001 du site revebebe. Mots obligatoires : Cimetière, farandole, harmonica, décalcomanie, désespoir, claquettes, manigances, gentillesse, aboiement, siroter. Mots interdits : Tous mots désignant une partie de l'anatomie humaine située en dessous de la ceinture.

 

 

 

 

  

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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Dimanche 10 décembre 2000 7 10 /12 /Déc /2000 13:29

Déroutante Rachel

par Estonius

 

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Déroutante Rachel

 

Je n'avais pas de nouvelles de Claude depuis un certain temps. Dommage car la perspective d'une soirée bi avec sa femme m'avait fait fantasmer. L'affaire aurait dû se faire un peu avant les vacances. Nous étions quand même fin novembre. Je n'avais pas trop osé le relancer estimant que si lui ne le faisait pas, c'était qu'il devenait réticent. J'avais arrêté également mes visites assidues aux urinoirs, ayant eu pas mal de déconvenues pour finalement assez peu de contacts intéressants.

 

A vrai dire quand il me téléphona, j'étais à cent lieux de penser qu'il me recontacterait un jour.

 

D'emblée il me reparla de cette éventuelle soirée, il souhaitait me voir pour m'en parler et qu'on prenne une décision ferme.

 

- Bon ! Soyons clair, en près de 20 ans de mariage, je lui ai parlé quelques fois de mes fantasmes. Elle n'a pas toujours réagi de la même façon, tout dépend de la manière dont c'était amené, mais dans le meilleur des cas elle me disait qu'elle aimerait beaucoup me voir faire des trucs avec un autre homme, et ça elle me l'a répété plusieurs fois, avec un certain enthousiasme d'ailleurs !

- Où est le problème alors ?

- Attends ! Après ta rencontre, tu me paressais être le profil du mec avec qui on pouvait faire ça, c'est pour cela que je te l'ai proposé. Mais quand j'en ai parlé à Rachel, elle l'a pris de haut, genre : "tu ne vas pas m'emmener n'importe qui à la maison !", j'ai voulu temporiser mais elle a fermé la discussion.

- Elle ne veut pas passer des fantasmes à la réalité, c'est tout !

- J'ai refait d'autres tentatives, non elle s'est créé un blocage, elle veut bien que je fasse des trucs avec des mecs, mais uniquement dans sa tête, pas ailleurs !

- On laisse tomber alors ?

 

Je jouais un peu les naïfs, si la solution retenue avait été celle-ci il n'aurait pas cherché à me revoir.

 

- Non on va provoquer le destin, il faut qu'on trouve un prétexte pour que tu viennes à la maison, ou alors que je t'y emmène, par exemple pour réparer un truc, on ferait traîner en longueur, on t'invite à rester dîner, et à la fin du repas, on entame la conversation sur le sexe, on se lance des défis… Ça t'irait comme scénario ?

- Si tu crois que ça peut marcher, alors pas de problème !

- Tu sais réparer quoi ?

- Je sais pas, moi : Les ordinateurs !

- Super ! J'en ai un ! Mais il n'est pas en panne !

- C'est pas un problème, on va le mettre !

 

Le lendemain, j'envoyai un e-mail à Claude en lui annexant un petit script ridicule qui se contenterait de renommer l'un des fichiers essentiel de Windows. Son épouse qui se sert de l'ordinateur dans la journée ne pourrait donc pas le faire redémarrer. Elle appellerait son mari qui déclarerait ne rien pouvoir faire, mais une demi-heure après il re-téléphonerait tout content !

 

- Chérie ! Super, ce soir je rentre avec un réparateur !

 

Une fois sur place nous convenons que je devrais faire durer le temps y compris avec l'aide d'une disquette programmée pour créer d'autres "faux problèmes".

 

Le plan me plaît assez, nous convenons d'une date.

 

Ce matin-là Claude avant de partir travailler introduit le fichier que je lui ai confectionné, recopié sur disquette. Il lance le script qui automatiquement commet les dégâts escomptés ! Tout se déroule suivant le scénario initial et le soir nous nous donnons rendez-vous dans Paris afin que je l'accompagne à son appartement. 

 

Sur le chemin, il me paraît anxieux, on envisage malgré tout ensemble quatre ou cinq scénarios très simples. Au moins l'un d'entre eux devrait marcher. Et sinon tant pis ! Je lui demande de me montrer une photo de sa femme, il en pas sur lui, mais il me rassure en me disant :

 

- Ne t'inquiète pas ! Elle plaît !

 

On arrive à son appartement. Il me présente Rachel son épouse. Je ne la voyais pas du tout comme ça. Sans doute pas loin de la quarantaine, la peau assez mate, le visage constellé de tâche de rousseurs, les cheveux mi-courts, bouclés et teints en blond platiné, les yeux bleus. Elle s'est attifée un peu n'importe comment (un jean, et une chemise bleue à carreaux genre cow-boy), mais il me semble deviner de jolies formes en dessous tout cela. Bref, une femme charmante. Elle a l'air douce et reste souriante. Si les choses se passent comme prévues, je ne devrais pas être déçu. Claude me conduit devant l'ordinateur et je m'y installe, m'apprêtant à faire semblant de faire des tas de trucs, attendant un signal de Claude pour passer à la suite 

 

Rachel n'avait rien d'une idiote, bien sûr elle ne pouvait deviner l'origine réelle de la panne, mais savait comment la réparer, simplement elle n'avait pas osé le faire ! Elle m'explique ce qui se passe et me propose :

 

- Je pense qu'il faut tout simplement réinstaller Windows, il y a un fichier d'abîmé !

 

Bien sûr que c'est la solution, mais si on l'applique, ma présence ici n'a plus de sens. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle intervienne sur la partie technique de notre plan. J'improvise :

 

- On n'est peut-être pas obligé d'aller jusque là ! Et puis il faut essayer de sauver vos fichiers personnels.

- Pourquoi faire, on peut très bien réinstaller Windows, sans reformater le disque ?

- Zut, zut, zut et rezut ! Elle s'y connaît vraiment pas trop mal. Le plan va fouarrer ! Je renonce à lui dire n'importe quoi…

- Bon, je vais regarder !

 

Et qu'est ce qu'elle fait la madame ? Elle se plante à côté de moi et elle me regarde faire. Le plan basé sur des manipulations imaginaires et sur l'introduction d'une seconde disquette devient irréalisable. Je ne peux au bout de trois minutes que lui confirmer son diagnostic !

 

- Bon, vous avez vu juste ! Il faut réinstaller Windows !

- Je ferai cela demain, mon mari vous a dérangé pour rien !

 

L'estocade ?

 

- Euh ! Vous ne préférez pas qu'on le fasse tout de suite, pendant que je suis là, comme cela on pourrait voir s'il y a autre chose, parce que quand même cette panne, c'est pas très normal !

 

Pas terrible la répartie. Claude est obligé d'intervenir.

 

- Ecoute, Monsieur A… est un bon spécialiste, au boulot il nous a sorti de situations pas possibles, je crois que tu peux lui faire confiance.

 

Ouf ! Merci Claude ! Je reprends doctement la parole.

 

- Dans la plupart des cas, si on réinstalle Windows sans reformater le disque, on ne résout pas tous les problèmes. Or avant de reformater le disque il faut sauvegarder vos fichiers personnels.

- Mais comment vous allez faire ? Puisqu'on a pas accès au disque ?

 

C'est faux, on y a accès, ça me rassure un peu. 

 

- J'ai deux ou trois outils qui vont m'aider, enfin j'espère. Je vous promets d'essayer d'être le plus rapide et le plus discret possible !

- Bon, si vous le dites !

 

Et re-ouf ! Madame me laisse tranquille cette fois et je me livre pendant près de deux heures à cette activité hautement passionnante qui consiste à faire semblant de faire quelque chose. Vers 20 heures, Claude vient me voir et me dit discrètement :

 

- C'est bon, j'ai dit à ma femme que si ça durait trop longtemps on te gardait à dîner, on doit être dans les temps.

 

J'annonce donc fièrement que dans 5 minutes tout marchera comme sur des roulettes. Tu parles ! Je viens juste de renommer un fichier !

 

Je suis maintenant incrusté dans les lieux. On peut passer à la seconde partie du plan.

 

- Vous prendrez bien l'apéritif ?

- Volontiers ! On va fêter ça !

Tu parles !

 

Et c'est parti. Claude lance son premier ballon d'essai et me pose benoîtement une question :

 

- On ne vous pas vu pendant un bout de temps à la boite, rien de grave j'espère ?

- Non je faisais un remplacement ! Le genre de truc que tout le monde refuse !

- Pourquoi ? C'était à Tchernobyl ?

- Non dans une sex shop !

- Dans une sex shop ?

 

Et je raconte une salade : Que j'aurais travaillé dans un établissement ou une centaine de cabines est équipée de moniteurs, le tout relié à des ordinateurs, que dans les cabines les mecs se donnent parfois du plaisir, etc… Claude relance :

 

- Que des mecs dans des cabines individuelles, quoi ?

- Oui, jamais de femmes seules, très rarement des couples. Par contre j'ai vu pas mal de fois des messieurs qui s'enferment ensemble !

 

On ne peut aller trop loin sur ce terrain là. Rachel reste de marbre et n'intervient pas dans la conversation, on laisse tomber, on lancera un second ballon tout à l'heure.

 

- Vous êtes venu avec Claude, vous n'êtes pas motorisé ?

- Non, je rentrerai par les transports en commun !

- Non pas question, il va rester dîner ici et je le raccompagnerai, ou alors on lui appellera un taxi, il l'a bien mérité ! coupe Claude.

 

Rachel ne réagit pas, elle était déjà d'accord. Ça nous donne deux heures pour essayer de débloquer la situation.

 

Pendant le repas, on essaie avec Claude de relancer des ballons, mais rien n'y fait, ni l'allusion au film " Tenue de Soirée " avec Depardieu, Blanc et MiouMiou, ni les habitudes sexuelles de Jody Foster. Nous avions prévu deux dernières cartouches au cas ou rien de fonctionnerait ! L'avant dernière était une série de blagues idiotes, la dernière serait la question directe. Donc après quelques bêtises Claude intervint :

 

- On m'en a raconté une, ce matin, c'est attendez que je me rappelle : Ah voilà : Comment appelle-t-on un bisexuel qui ment sur sa sexualité ?

- ? ? ?

- Un bikini !

- Un quoi ?

- Un bi qui nie répéta Claude en détachant bien les syllabes !

- Il faudra que je la note celle-ci. Remarque ! On est sans doute tous des bis qui nient.

- Non mais qu'est ce que vous racontez ? intervint Rachel qui suivait tout cela d'assez loin.

- Il dit que tout le monde est un peu bi, enfin plus ou moins !

- Tout le monde ? Je ne suis pas bi, moi !

- T'as pas toujours dis ça, rétorque Claude !

- Pour que je fasse des trucs avec une femme, il faudrait qu'elle ait des qualités exceptionnelles !

- Donc tu ne dis pas non !

- Non !

- Donc t'es bi !

- On a eu cette conversation mille fois, mais qu'en pense monsieur. ?

- Je pense qu'effectivement tout le monde a consciemment ou pas une part de bisexualité en lui !

- Vous voulez dire les femmes et les hommes ?

- Oui bien sûr !

- Vous ne fantasmez pas sur les hommes tout de même ?

 

Nous y voici, maintenant il s'agit de faire attention à ce que je vais répondre. Elle a l'air pour l'instant passionnée par le sujet, pourvu que ça dure !

 

- J'aimerais bien vous répondre, mais je ne souhaite pas vous choquer.

- Je vous en prie, je ne me choque pas comme ça !

- Ce ne sont pas vraiment sur les mecs que je fantasme, ce serait plutôt sur leur sexe.

- Les gros ?

- Non ! Ce n'est pas une question de taille ! Leur sexe, c'est tout !

- C'est marrant, c'est un peu ce que me disait Claude, l'autre fois !

- Et qu'est ce qu'il disait, Claude ?

- La même chose que toi…

- Tiens ! Vous vous tutoyez maintenant ?

 

La gaffe !

 

- Excusez-moi !

- Non mais attendez, vous jouez à quoi tous les deux ?

- Des fois on se tutoie, ça fait des années qu'on se côtoie !

- Ecoute Claude, si tu arrêtais de jouer au con !

- Rachel !

- Ton collègue est fort sympathique, mais pourquoi ne pas dire les choses clairement, vu les fantasmes que tu me sors parfois, vu toutes les allusions que j'ai fait exprès de pas relever depuis tout à l'heure, il est clair que tu l'as emmené ici pour essayer un truc !

- Un truc ?

- Oui, un truc, vous ne savez d'ailleurs peut-être même pas ce que ça va être votre truc ? Alors j'ai raison ou pas ?

 

Claude me regarde avec des yeux de chien battu.

 

- Je t'assure qu'on n'avait rien comploté !

 

- Claude je t'en prie arrête ! Tiens vous avez l'air malins tous les deux. Votre fantasme c'est de faire une petite partie de sexe en ma présence ? C'est bien ça hein ?

- Euh ! 

- Mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Vous vous demandez comment faire ? Vous échafaudez des trucs et des machins ! Tiens j'en viens à me demander si la panne était une vraie panne !

- Ah ben ça si ! J'en suis sûr !

 

Nouvelle gaffe de Claude

 

- Mais enfin Claude ! Ton affirmation ne prouve rien !

 

Il se rend compte de sa gaffe et devient rouge comme une pivoine

 

- Et si je vous disais que vous me faites marrer tous les deux. Vous ne savez pas quoi faire pour débloquer la situation ? Vous voulez peut-être un coup de main ? Tiens ! C'est une idée, ça ! C'est ça qu'il vous faut ? Quelqu'un pour vous diriger !

 

Vite répondre avant que Claude ne s'enferre !

 

- Pourquoi pas ?

 

Du coup le Claude surenchérit !

 

- Chiche ! C'est d'accord dirige-nous !

 

Rachel est défiée ! Elle hésite, il y a quand même un pas à franchir, il n'est pas si facile que cela, mais revenir en arrière en arrêtant tout lui paraît lâche et frustrant ! Et puis cette situation l'excite. Alors elle va y aller ? Oui elle y va !

 

- Bon d'accord, je vais vous diriger ! Mais vous m'obéissez alors ?

- Pas de problèmes !

- OK !

- On va aller dans le salon, on finira de manger tout à l'heure.

- Euh ! On pourrait peut-être d'abord finir de manger, et puis tu pourrais te mettre des sous-vêtements sexy et…

- Mais Claude, tu avais peut-être TON scénario, ou Monsieur, mais vu votre prestation lamentable, maintenant c'est MON scénario ! Allez ouste ! Je vais m'asseoir sur le canapé et vous allez vous mettre devant moi !

 

On y va. Rachel est toute excitée, son visage est devenu rose, ses yeux luisent. Très vite elle avait compris la bizarrerie de la situation, confirmée par nos premiers ballons sexuels. Elle nous avait fait lanterner exprès pour voir jusqu'où on irait, et puis elle a voulu elle-même débloquer la situation, elle en est pas peu fière ! Et maintenant les choses sérieuses vont commencer. Elle hésite encore un peu, elle sait que son premier ordre va déclencher une spirale infernale que rien ne pourra arrêter.

 

- Bon, cher monsieur, pendant cette séance, je ne vais pas vous vouvoyer, c'est quoi ton prénom ?

- Pascal !

- OK ! Tournez-vous tous les deux, je ne veux pas voir vos bobines pour l'instant. Voilà comme ça, rapprochez-vous l'un de l'autre. Maintenant vous allez… 

 

Elle marque un temps d'arrêt, elle reprend sa respiration, elle a l'impression d'être une sauteuse à l'élastique s'élançant dans le vide pour la première fois. C'est pourtant pas compliqué ce qu'elle va leur demander.

 

- Vous aller baisser votre pantalon, pas le retirer, le baisser !

 

C'est donc parti, Claude n'hésite pas, mais pourquoi hésiterait-il, je m'exécute. 

 

- Les caleçons maintenant !

 

Ils viennent rejoindre nos pantalons sur nos chevilles, et nous voici tous les deux les fesses à l'air.

 

- Hum ! C'est ravissant deux petits culs de mecs, comme ça l'un à coté de l'autre. Reculez d'un pas que je teste la marchandise.

 

Et bien sûr Claude avance d'un pas ! 

 

- J'ai dit " reculer " ! Je n'ai pas dit " avancer " !

 

Le Claude paraît un peu déstabilisé, il recule d'un pas.

 

- Encore un !

 

- Je comprends maintenant le but de la manœuvre, j'ignore si elle touche aux fesses de son mari (elle doit les connaître par cœur !), Mais voici donc que la femme de Claude, d'une main me tripote les miennes. Sa caresse est très sensuelle et me provoque un début d'érection, mais j'ignore si cela était le but du jeu. Sa deuxième main rejoint la première à présent, je tente de me tourner pour la regarder.

- On ne se retourne pas !

 

Ses mains deviennent plus insistantes, la voici qui m'écarte mes globes fessiers, les doigts deviennent fureteurs. Elle ne va quand même pas me doigter l'anus ? Pas déjà ? Le doigt disparaît un instant, le voilà qui revient, elle l'a tout simplement humecté, il s'approche de mon trou du cul dessine un cercle autour, puis se présente à l'entrée, je l'aide en détendant mes muscles locaux, elle s'introduit doucement en vrillant le doigt.

 

- T'aimes ça ? Hein ?

- Tu fais ça très bien ! 

 

Je passe aussi au tutoiement, je ne vais quand même pas vouvoyer quelqu'un qui est en train de me foutre un doigt dans le cul !

 

- Combien de fois tu as du te faire sodomiser ? Hein mon salaud ?

- Pas tant que ça, en fait !

 

Elle stoppe son doigtage

 

- Masturbez-vous maintenant !

 

Je m'apprête à obéir, mais elle rectifie le tir 

 

- Je veux dire, vous ne vous masturbez pas chacun dans votre coin, Claude masturbe Pascal et vice-versa.

 

Ca y est, ça devient plus hard, la dame reste très correcte, elle ne dit pas branler, mais masturber, elle ne dit pas enculer, mais sodomiser. Ma bite est déjà bien bandée, et celle de Pascal que je manipule entre mes doigts est également fièrement redressée.

 

- Ca y est ? Vous bandez ?

 

Nous répondons par l'affirmative et elle nous intime alors l'ordre de nous retourner.

 

-  Je ne vous ai pas dit d'arrêter de vous branler

 

Ah ! Le vocabulaire évolue ! Rachel est dans un drôle d'état, son chemisier est entièrement déboutonné et elle a fait glisser son sein gauche par-dessous le soutien gorge, un joli sein bien rond, dont elle pince fermement le gros téton brun. Je n'en reviens pas ! Ma bite est au bord de l'explosion et je dois dire à Claude de ralentir la cadence de sa masturbation.

 

- Déshabillez-vous complètement !

 

Je le fais, je garde mes chaussettes, comme je le fais habituellement, j'aime bien mes chaussettes, j'en ai toute une collection illustrée avec des personnages de bandes dessinées.

 

- Complètement ! J'ai dit ! 

- D'accord !

- Bon ça va pour vous les garçons ? 

- Oui ! Oui !

- Parce que moi je vais bientôt imploser ! Bon Claude tu va te mettre à genoux devant Pascal, et je vais enfin te regarder en train de sucer une bonne queue.

 

Est-ce bien raisonnable ? J'ai un peu peur de ne pas pouvoir tenir ! Mais je n'ai pas le temps de discuter, ma bite est déjà dans la bouche de Claude qui me passe de bref et voluptueux coups de langue sur mon gland, avant d'entamer une série de va et vient entre ses lèvres. Sur le divan, Rachel son jean sur les chevilles, sa petite culotte descendue à mi-cuisse, se masturbe frénétiquement. Et la voici soudain qui pousse un hurlement de jouissance tandis que son corps se tétanise un instant avant de retomber comme une poupée de chiffon. Quelques secondes plus tard ma bite lâchait son jus dans la bouche de Claude. Il l'avala avec une réelle gourmandise.

 

Rachel nous fait signe de venir la rejoindre, elle embrasse goulûment son mari, j'ose tenter une caresse sur ses cuisses, elle ne dit rien, et encouragé, je dirige ma main sur son sein, elle ne dit rien et mes caresses deviennent de plus en plus hardies. Elle abandonne un moment son baiser conjugal pour m'embrasser à mon tour sur la bouche, mais cela ne durera pas très longtemps. Elle recommence alors à bécoter son mari. Je me suis osé à lui lécher le sein et je vais bientôt m'occuper de son joli téton.

 

Mais voici que Rachel tressaute bizarrement, je mets quelques secondes pour me rendre compte qu'elle pleure à chaudes larmes. Qu'est ce qui ne se passe pas bien ? Claude la console lui tapote les épaules. Voici une affaire qui va se terminer en queue de poisson.

 

- Qu'est ce qui ne va pas ?

- Mais tout va bien, triple idiot ! Tu ne comprends donc rien ? 

- Non, mais parle, ça te fait du bien !

- C'est nerveux ! Je suis bête, je n'arrive pas à cacher mes émotions !

- Bon je vais te chercher des kleenex !

- Si tu savais depuis quand j'ai ce fantasme, et c'est de ta faute, c'est toi avec tes petites allusions qui l'a fait naître dans mon cerveau, mais je ne voyais pas comment te demander de le concrétiser, et puis quelque part ça me faisait peur et puis…

- Et puis ?

- Et puis ce soir on l'a fait ! Oh que je suis heureuse !

 

Ouf ! C'était donc ça, je peux reprendre mes caresses !

 

- Mais toi tu n'as pas joui mon biquet ! Tiens ! Tu sais ce qu'on va faire ? On va te sucer à deux !

 

Voici une excellente idée ! Rachel prend la bite de Claude à la racine et commence par lui léchouiller le gland et elle me la tend, un peu comme une gamine qui partagerait sa sucette avec une copine. Je le languote à mon tour, puis rend la politesse à Rachel qui cette fois, la fait pénétrer plus profondément dans sa bouche. Je joue pendant ce temps avec ses couilles. Et m'amuse à les rouler dans ma bouche. Une nouvelle fois Rachel me rend la politesse et je gobe la queue de Claude sous les regards approbateurs de son épouse.

 

- Elle est bonne la bite de mon homme ? Hein ?

- Super bonne !

- T'aimerais bien qu'il te la foute dans ton cul ?

- Bien sûr !

 

Le Claude ne se le fait pas dire deux fois, il va chercher un préservatif dans SA poche ! Ce n'est pas Gaston la gaffe, c'est Claude La Gaffe !

 

- Tu te balades avec des préservatifs dans tes poches, maintenant ?

- Bien sûr, puisque c'était prémédité !

 

Ouf ! Il s'en sort bien ! Je me mets à quatre pattes, la tête face au canapé, j'espère simplement que Rachel va accepter ce que j'ai envie de lui faire. Et tandis que Claude entreprend de me pénétrer, j'embrasse les cuisses de Rachel. Je vous l'ai dit cette femme est loin d'être idiote, elle comprend mes intentions et y répond en écartant les cuisses !

 

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Un plaisir divin, de lécher cette chatte parfumée du jus de ses désirs tandis qu'une bonne bite me laboure le fondement. Déjà, je rebande, j'ai du mal malgré tout à sucer le clito de Rachel, mon visage ayant du mal à rester en place, victime des coups de boutoir de mon acolyte. Des coups de boutoir pourtant bien efficaces, puisque me voilà à me pâmer de désir. Décidément, il me faudrait un peu d'entraînement pour faire deux choses à la fois. Claude finit par jouir, et je peux alors reprendre mes léchouilles. Je sens le plaisir de Rachel venir, elle se tire le bout de ses seins avec une violence inouïe et finit par pousser un hurlement aussi jouissif que le précédent. Je la laisse reprendre mes esprits. J'ai envie de pisser. Je sais Claude priser les jeux uros, et il m'avait dit que sa femme n'y était pas hostile. Mais pas là sur la moquette. Un peu plus tard peut-être !

 

- Il manque encore quelque chose !

- Oui on va boire un coup et finir de manger !

- Non, Claude, je veux maintenant que Pascal t'encule !

- Pas de problème, si Monsieur veut bien s'en donner la peine plaisante-t-il.

- Non pas comme ça ! Je veux que tu dises : " j'ai envie de me faire enculer par une bonne bite !"

 

L'évolution du langage de Rachel en une demi-heure à quelque chose de remarquable.

 

- Mais enfin Rachel !

- Allez répète ! Je ne te demande pas la lune !

- Bon d'accord ! J'ai envie de me faire enculer par une bonne bite ! 

 

Je m'acquittai donc de cette tâche, un peu crevé, j'eus du mal à jouir et pensais un moment que je ne pourrais le faire, quand mes yeux aperçurent ceux de Rachel qui avait un regard embué et plein d'amour pour son mari en train de se faire prendre. C'était tellement craquant que je craquai à mon tour et lâchai ma liqueur dans l'orifice anal de mon complice. Il se passa alors un moment de pure folie, Rachel se débarrassa de ce qui lui restait de vêtement, pris la main de Claude, se coucha sur le canapé et entraîna son mari sur elle ! 

 

- Viens, viens maintenant !

 

Et le couple se mit à faire l'amour avec une frénésie incroyable, la Rachel poussant des jappements de plaisir. Et moi, je fais quoi ? Je fais banquette ? Je décidai qu'il serait sage de ne pas m'en mêler cette fois-ci ! Et m'occupais en ramassant, en triant et en pliant les vêtements des uns et des autres. Cependant je ne me rhabillais pas. Il faut toujours rester optimiste.

 

Nos deux tourtereaux ayant fini leurs affaires se relevèrent tout sourire ! Rachel vint gentiment me faire un petit bisou sur le bout du nez. !

 

- Quel pied, et tout cela grâce à toi ! Si tu as envie d'un petit truc spécial profites-en demande ! Je crois que peux donner beaucoup aujourd'hui !

- Tu me pisserais dessus ?

- Oui, on fait ça des fois avec Claude, viens dans la salle de bain !

 

Je m'allongeais sur le carrelage, Rachel s'accroupit alors juste au-dessus de ma bouche. Je pouvais donc atteindre sa chatte avec ma langue et je ne m'en privais pas.

 

- Non arrête de lécher, sinon ça ne va pas venir !

 

Je suis un garçon obéissant, ça n'avait pas l'air de vouloir démarrer, quand soudain une petite goutte vint me remplir le gosier, le jet devint vite plus important. Par manque d'habitude elle ne saccadait pas son pipi. Tant pis c'était délicieux quand même et j'avalais par goulée, fermant la bouche quand ma capacité d'absorption était dépassée, et m'en foutant un peu partout.

 

- C'était bon ?

- Oh ! Que oui !

- Et comment je peux savoir, moi si c'est bon ?

 

Je crus un moment qu'elle souhaitait qu'à mon tour je lui urine dessus, non ce n'était pas cela ! Elle approcha ses lèvres des miennes et embrassa ma bouche dégoulinante de son urine.

 

- Et tu sais ce qu'on va faire maintenant ?

 

Je voulais surtout me reposer un petit peu, mais bon…

 

- Non ?

- On va découper la tarte aux myrtilles !

 

Ouf !

 

© Estonius 

 

 

Première publication sur Vassilia, le 10/12/2000

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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