Estonius

Lundi 12 juillet 2021 1 12 /07 /Juil /2021 18:01

Madame Duval par Estonius

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Samedi matin

 

Je suis Eric Dalu, 40 ans, employé d’assurance et… ça y est : Je suis tout seul à la maison, ma femme a emmené hier soir les gosses dix jours à la mer. Je vais pouvoir m’organiser une petite semaine de célibataire bien pépère.

 

Cette nuit, je n’ai presque pas dormi, j’ai surfé sur Internet jusqu’à 4 heures du mat, et après j’ai eu du mal à trouver le sommeil. Du coup, ce matin, je me suis passé un petit DVD que je n’ai pas l’occasion de voir souvent, il n’y a pas d’histoire, c’est juste une séance de domination.

 

La maitresse est splendide, visage de déesse, cheveux de feu et poitrine de rêve, elle domine deux mecs, les frappe, les humilie, les sodomise, elle leur pisse dessus, les oblige à se sucer la bite. Bref tous mes fantasmes ! Dommage que je ne comprenne pas toutes les paroles, c’est en anglais. J’ai regardé ça à poil, un gode dans le cul et des pinces aux seins, au bout d’un quart d’heure, je n’en pouvais plus, je me suis fait jouir.

 

Comment ça ? Je suis un pervers ?

 

Il est dix heures du matin, je pars en courses, je vais me faire à bouffer des bons petits trucs que je ne mange jamais avec ma femme…

 

A 11 heures en rentrant, mon cabas à la main, je croise dans l’escalier Madame Duval, ma voisine de palier Quand elle me voit, elle me gratifie d’un sourire format XXL

 

– Alors monsieur Dalu, votre petite famille vous a abandonné ?

– Eh oui !

– Vous serez content de les retrouver après !

– Ben oui !

 

Je n’ai vraiment pas envie de faire la conversation, Madame Duval vit seule, vieille fille, veuve ou divorcée, je n’en sais fichtre rien et je m’en fous.

 

– Bon j’y vais !

 

Je me retourne, sans trop savoir pourquoi. Elle s’est vêtue d’une jolie robe assez décolletée dans le dos et découvrant les épaules. Elle se retourne et m’adresse son sourire magique, un beau sourire que je lui rends volontiers. Elle doit bien avoir 50 ans, la mère Duval, mais elle est remarquablement conservée, pas du tout le genre mémère, elle a une certaine élégance naturelle que vient renforcer sa taille supérieure à la moyenne. Sa peau est légèrement mate, et ses cheveux sont blond vénitien. Je n’arrive pas à comprendre qu’avec le charme qu’elle a, elle n’arrive pas à (re)trouver un compagnon.

 

Chez moi, je range mes courses, et prends la résolution d’entreprendre d’entamer le programme de bricolage que m’a laissé ma chère et tendre, mais avant je me mets dans le fauteuil, et bouquine une petite bande dessinée prétendument coquine, mais qui finit par m’endormir.

 

On sonne à la porte. Un coup d’œil à la pendule, une heure est passée, il est midi. Je n’attends personne et ai horreur des casse-pieds, je vais quand même voir, j’ouvre, c’est madame Duval :

 

– Monsieur Dalu, j’ai une fuite d’eau dans ma cuisine, si vous pouviez venir voir ?

 

On y va ! Effectivement il y a une marre de flotte dans la cuisine que des vieux journaux tentent d’éponger. Elle a cherché d’où ça venait et a sorti d’un placard un impossible bric-à-brac de casseroles, de poêles et autres ustensiles qui encombrent toute la pièce. Je lui demande de rétablir l’arrivée d’eau, je repère facilement l’origine de la fuite sous une vis de raccordement, sans doute un joint.

 

– J’espère que c’est le joint, je vais en chercher, recoupez l’eau en attendant.

 

Je reviens quelques instants plus tard avec les joints et équipé de deux pinces, et m’apprête à opérer, le problème avec ses trucs là c’est qu’on ne sait jamais dans quel sens aller, je serre le raccord, et prépare mes forces, pour rien, ça se dévisse tout seul, je change de sens et resserre à fond. Je lui demande de remettre l’eau, il n’y plus de fuite. Inutile de changer le joint. J’ai du mal à comprendre. Depuis quand les raccordements se dévissent-ils tout seuls ?

 

– C’était pas vissé à fond, il n’y a plus de fuite !

– Oh ! Merci ! Merci ! Je me voyais déjà galérer en essayant de chercher un plombier en plein mois d’Août !

– Bon, je vous laisse !

– Pas question ! Il faut que je vous remercie, il est l’heure de l’apéritif de toute façon.

– Vite fait sur le pouce, alors ! Parce que j’ai un de ces boulots ! Mon épouse m’a laissé une liste de bricolage…

 

C’est archi faux, si je me débrouille bien, tout cela sera terminé en quelques heures, et après à moi la liberté. Madame Duval me sert un whisky et s’assied devant moi, croisant ses jambes ce qui a pour effet de faire remonter sa robe jusqu’à mi-cuisse. Son bronzage est parfait.

 

– Vous avez eu beau temps on dirait ! Déclarais-je histoire de dire quelque chose d’original.

– Vous avez vu un peu les jambes ! Répond-elle. Et je vous dis pas le reste !

 

J’ouvre des grands yeux approbateurs.

 

– Tout est bronzé comme ça ? Demandais-je, un peu conscient quand même de devenir indiscret.

– Tout !

– Vous faites du naturisme ?

– Oui, au Cap d’Agde, j’adore être à poil !

– J’aurais eu du plaisir à vous voir sur la plage.

– Coquin ! Je suis sûr que vous ne me croyez pas !

– Si ! Si ! Je vous crois ! Mais le croire est une chose…

– Le voir en est une autre, c’est cela ?

– Je n’aurais pas osé vous le dire !

– Je veux bien vous montrer mais juste deux secondes !

 

Jusqu’à présent la situation m’amusait, mais là ça risque de basculer, il me suffit de tout arrêter, mais je n’en ai pas envie, je la laisse faire. L’espace d’un instant elle fait surgir un sein de sa robe, un joli globe effectivement bien bronzé ! Il n’y a que deux solutions ou elle m’allume, ou elle me teste, on verra bien.

 

– Vous me croyez maintenant ?

– Je n’ai rien vu !

– Menteur !

– Vous ne voulez pas recommencer, juste un petit peu ?

– Vous n’êtes pas très sérieux pour un homme marié ! Dit-elle sur le ton de la plaisanterie.

– Sans doute, mais mettez-vous à ma place !

– C’est quoi le bricolage que vous avez à faire ?

 

Qu’est ce que ça peut lui foutre ? Et puis pourquoi ce brusque changement de conversation alors que ça dérapait bien ? A quoi joue-t-elle ?

 

– Rien de sensationnel, des tiroirs à recoller, un machin à décaper et à revernir, une porte à raboter et j’en passe !

 

La conversation est maintenant complètement banalisée. Elle a eu une mini pulsion exhibitionniste et c’est tout ! Qu’est ce que je m’imaginais ? Je finis mon apéro, souhaitant abréger.

 

– Bon, je vais vous laisser !

– Vous allez manger ?

– Je ne sais pas, je n’ai pas très faim, je vais juste grignoter, je mangerais mieux ce soir !

– Et vous aviez prévu autre chose, ce soir ?

 

Je ne vais pas lui dire ce que j’avais prévu, j’avais prévu un bon petit repas en solo, quelques DVD pornos, à moins que mon inspiration me pousse à aller faire un tour je ne sais où.

 

– Rien de spécial ? Mentis-je

– Et si je vous invitais ?

 

J’hésite ! Tout à l’heure elle m’a juste allumé, ou elle a envie d’aller plus loin ? Je crois que je vais accepter, mais par jeu j’ai envie de me faire prier.

 

– Non, merci, vous êtes gentille, mais non…

– Ma compagnie ne vous plait pas ?

– La question n’est pas là !

– Alors tant pis, mais avant que vous partiez, il faut que je vous parle d’un petit problème mitoyen, rien de grave, mais autant que vous sachiez…

 

Elle me montre le mur de sa salle à manger, celui qui est mitoyen avec mon appartement.

 

– Ici c’est ma salle à manger, je ne m’en sers pas souvent, je ne reçois pas grand monde, mais toutes les semaines, il faut bien que je fasse le ménage !

 

Qu’est ce qu’elle va me sortir ?

 

– Donc ce matin, je faisais le ménage, et j’ai entendu que vous vous passiez un film.

 

Je blêmis… heureusement que le machin était en anglais.

 

– Ça avait l’air d’être chaud, votre truc… Ah ! Oui, il faut que je vous dise, je comprends parfaitement l’anglais.

– Je suis désolé, il fallait frapper et me demander de baisser le son ! Répondis-je ayant conscience de dire n’importe quoi.

– Auriez-vous des fantasmes de soumission, cher voisin ?

– Heu, je vais peut-être vous laisser, Madame Duval !

– Parce que si c’est le cas, figurez-vous que moi j’aurais plutôt des fantasmes de domination. On pourrait peut-être faire quelque chose ensemble ?

 

Je suis mal, très mal. Ne pas rester là, surtout ne pas rester.

 

– J’y vais, Madame Duval…

– Eric !

 

Voilà qu’elle m’appelle par mon prénom à présent !

 

– Oui !

– J’ai encore quelque chose à vous dire !

 

Putain, qu’est ce que ça peut bien être ?

 

– Venez, je vais vous montrer autre chose ! reprend-elle.

 

Je la suis… dans sa chambre… Oh, là là !

 

– Si vous pouviez m’attrapez ce sac de voyage qui est en haut de l’armoire… Attention, il doit y avoir de la poussière…

 

Ouf ! Ce n’était que ça ! Je descends le machin.

 

– Attendez !

 

Attendez quoi ?

 

Elle revient avec un torchon humide, et fait le geste d’enlever la couche de poussière. Quelque chose cloche, je suis persuadé qu’il n’y avait aucune poussière. A quoi rime alors ce cinéma. Elle ouvre le sac, fouille dedans, et en extrait un superbe martinet !

 

– Il est beau, hein ? Me dit-elle.

 

Il n’est pas beau, il est bizarre, le manche tout noir représente un sexe masculin en érection, je suppose qu’il peut donc aussi servir de gode.

 

– Bon, je peux vous laisser, maintenant, madame Duval ?

– Eric !

– Oui ?

– Ne bouge pas !

 

Elle s’approche de moi, met la main sur mon torse, elle n’a pas de mal à trouver mon téton qui pointe sous mon fin tee-shirt d’été. Elle me le serre. C’est trop bon, je me laisse faire. Je bande. Attention à l’engrenage ! Et la voila qui se déshabille et m’exhibe ses gros nichons ! Comment voulez-vous que je résiste ?

 

Duval

 

– On va jouer ! A genoux, Eric !

 

J’obéis.

 

– Fais descendre mon pantalon !

 

J’obéis, elle me demande ensuite de lui caresser les cuisses, puis d’approcher mon nez de sa culotte.

 

– Alors ça sent bon ?

– Oui ! Répondis-je

– On dit : « oui, Madame Duval »

– Oui, Madame Duval.

– Mets-toi à poil, ça sera mieux.

 

Je me déshabille, résigné et excité. !

 

– Mais c’est que tu bandes ? Me dit-elle en me touchant la bite.

– Ben oui…

– C’est la situation qui t’excite ou c’est moi ?

– Les deux je pense.

– Remets-toi à genoux et descend ma culotte.

 

Je le fais, ses poils sont rasés en « maillot », mais ce qui reste est abondant.

 

– Renifle ! Je n’ai pas pu me laver ce matin, j’avais coupé l’eau. Tu renifles, c’est tout, tu auras le droit de lécher quand j’aurais fait pipi, par contre derrière tu peux y aller, ajouta-t-elle en se tournant, tu peux me lécher le trou de mon cul. Allez mieux que ça, je veux sentir ta langue.

 

C’est vrai que ça ne sent pas la rose, malgré tout cette odeur ne me laisse pas indifférent. Et puis il y a des traces un peu suspectes, Madame Duval ne saurait-elle pas s’essuyer correctement ?

 

– Je suis allergique au papier à cul, je me nettoie à l’eau quand je fais caca, mais là je n’avais pas d’eau.

 

Trop excité, je colle mon visage entre les deux délicieuses fesses, à la peau si douce, et m’appliqua à lécher la raie de haut en bas, peu gêné, je dois le dire, par les quelques traces suspectes.

 

– Alors il a quel goût mon cul ?

– Un peu fort !

– Mais ça te plait ?

– Oui !

– On dit « oui, Madame Duval »

– Oui, Madame Duval.

– Tu es un cochon, Eric. Allez, continue, je veux que tu rentres bien ta langue.

 

Je fais de mon mieux, son œillet s’ouvre légèrement.

 

– Ça te plait de lécher ma merde ?

– Oui madame Duval !

– Bon, relève-toi, et couche-toi sur le lit, je vais te rougir le cul.

 

C’est dingue, moi qui envisageait plus ou moins de me payer une petite séance de domination chez une professionnelle, voilà que je vais avoir droit à une partie gratuite.

 

– Pas trop fort !

– T’inquiètes, pas mon biquet, je ne suis pas une brute !

 

Les coups pleuvent ! J’aime bien qu’on me flagelle les fesses, je demande quand même :

 

– Ne me marquez pas !

– Ne t’inquiètes pas, je sais faire.

 

Je subis comme ça une cinquantaine de coups.

 

– Relève tes cuisses et tends bien ton cul, je vais t’enculer avec un gode.

 

Ben voyons !

 

– Suce-le avant, suce-le bien, comme si c’était une bite !

 

En voilà une idée ! Je suce le machin, ça ne me passionne absolument pas, sucer du plastique ne fait pas partie de mes fantasmes. Mais je sais que les dominatrices aiment bien faire sucer des godes à leur soumis.

 

– Tu préfèrerais que ce soit une vraie bite ?

 

Je fais l’erreur de ne pas répondre.

 

– Parce que si vraiment tu aimes les bites, je peux t’arranger ça ?

 

Je ne réponds toujours pas.

 

– Nous reprendrons cette conversation tout à l’heure, en attendant tourne-toi que je t’encule.

 

Je le fais. Elle me tartine le cul avec du gel.

 

– Tu n’as jamais essayé de demander à ta femme de te le faire

– Si, j’ai essayé, mais j’ai laissé tomber, elle est bloquée sur le sujet.

– Allez ouvre-toi bien, j’y vais !

– Vas-y, encule-moi !

– C’est ce que je fais !

– C’est bon, hein ?

– Ouiiiiiii

– T’as déjà essayé avec une vraie bite ?

 

Mais c’est qu’elle insiste.

 

– Oui une fois, mais ça ne l’a pas fait !

– Raconte !

– J’étais allé voir une maîtresse, une pro pour me faire dominer, il y avait déjà un mec qui était là attaché. Elle m’a d’abord godé, puis elle m’a ordonné d’aller le sucer. Je l’ai fait sans hésiter, ça n’avait pas été une corvée, et quand elle a demandé au mec de m’enculer, je n’ai pas protesté, mais il n’a jamais réussi à me pénétrer.

– Et tu n’as jamais eu envie de recommencer ?

– Disons que l’occasion ne s’est jamais représentée. C’est que ce n’est pas donné ces séances…

– O.K. ! C’est bon ce que je te fais ? C’est bon de sentir un bon gode dans ton cul d’enculé ?

– Mwouiiiiii !

 

Au bout de dix minutes, elle arrête ce cirque, j’ai le cul en chou-fleur, mais je suis bien, je bande et j’ai envie de jouir.

 

– Tu m’as bien excité mon salaud ! Maintenant tu vas me lécher. Non attends, approche-toi et ouvre bien la bouche je vais te faire boire ma pisse.

 

Je me positionne mon visage à quelques centimètres de sa chatte. Elle n’avait pas une grosse envie mais l’urine qu’elle m’offre est délicieuse et je m’en régale

 

Elle m’offre ensuite sa chatte béante et dégoulinante, je la lèche, je ne fais pas ça si souvent, ma femme n’appréciant pas trop. L’affaire ne dure pas très longtemps, elle est bientôt envahie de spasmes et se met à tressauter dans son fauteuil en finissant par gueuler comme une baleine.

 

Elle me regarde avec un curieux sourire, et moi je suis là, la bite toute raide. J’attends d’elle une initiative qui ne vient pas.

 

– On fais quoi, maintenant ? Osais-je.

– Mais ce que tu veux, mon chéri !

– Tu me suces ?

– Bien sûr, mais à une condition.

– Oui ?

– Tu es mon invité ce soir !

– On ne sera que tous les deux ?

– Ben, non justement ! J’ai envie de te regarder en train de te faire enculer

– Il faudrait que le mec me plaise !

 

Horreur, je viens de me rendre compte qu’au lieu de refuser, je ne fais que temporiser.

 

– C’est quelqu’un de très sympa. Je viendrais te chercher entre 19 et 20 heures. Tu verras, il a une très belle bite, tu vas aimer la sucer.

 

Parfait, si je veux y échapper, je n’aurais qu’à sortir à cette heure-là.

 

Je rentre chez moi, du coup, j’ai un petit creux et m’ouvre une boite de sardines.

 

Et puis je réalise : j’ai été tellement surpris par ses derniers propos m’annonçant la présence d’un autre homme de soir, que j’en ai oublié la pipe qu’elle m’avait promis.

 

Non, en fait non, elle m’avait promis une pipe si j’acceptais l’invitation, or je ne l’ai pas accepté formellement !

 

Je me suis lancé dans le bricolage afin de m’occuper l’esprit. Je ne vais pas me compliquer la vie, quand Madame Duval viendra me chercher, je verrai bien à qui j’ai affaire, si le mec ne me branche pas, je ne resterai pas, ça a le mérite d’être simple.

 

Je me dis que quand même si je tombe sur un mec cool, ce serait fabuleux. J’ai vraiment envie, très envie de sucer de la bite, et de me faire prendre.

 

Vers 16 heures j’ai un gros coup de pompe, et décide de me reposer une heure sur le canapé.

 

A 19 heures et quelques bananes, Madame Duval sonne à ma porte. Jolie robe noire, très décolletée, elle m’excite, elle m’excite…

 

– Je viens te chercher ! Toujours décidé ! Dit-elle

– On va voir, je ne promets rien.

 

Je m’attendais à voir un mec dans les quarante ans, ce n’est pas tout à fait ça, et d’abord au lieu d’une personne, j’en découvre trois.

 

Présentations : Lucas est un jeune homme, la vingtaine, très fin, jolie tronche, les traits très légèrement efféminés, des mèches blondes décolorées, des boucles d’oreille. Il me fait la bise en mettant la main au paquet. C’est ce qui s’appelle annoncer la couleur, mais je ne proteste pas. Muriel et René sont un couple de cinquantenaire. Lui barbichu grisonnant, un peu bedonnant à l’abord sympathique, elle fausse blonde sur le retour, très distinguée, joli sourire. On se fait des bisous de bienvenus. Je crois que je vais rester.

 

– Bon, placez-vous là, tous les quatre. Vous ne vous connaissez pas tous, mais ce n’est pas grave, j’ai prévu un petit buffet avec de quoi grignoter, mais on est là pour faire du sexe. Alors ce soir c’est moi la chef, c’est moi qui vous donnerais des ordres, vous serez mes petits esclaves, tout le monde est d’accord. ? des questions ? Non pas de questions, alors venez on va trinquer.

 

L’apéro fut ultra rapide puisqu’au bout d’un moment Madame Duval ordonnait : t

 

– Muriel tu va aller sucer Lucas.

 

L’intéressée ne se le fait pas dire deux fois et s’en va fouiller dans le pantalon du jeune éphèbe, lui sort sa bite et l’embouche goulûment.

 

– Ça te plait, toi de voir ta femme sucer des bites ? Demande Madame Duval à René.

– Oui bien sûr ! J’aime bien quand elle fait la salope.

– Mets toi à poil !

 

Le mec se déshabille, à poil il n’a rien de terrible mais la bite est jolie. Madame Duval s’adresse à moi :

 

– Tu vas le caresser, mais pour l’instant tu ne touche pas à sa queue !

 

Caresser un mec ? Voilà qui ne me branche pas du tout, mais bon, j’obéis, le type cherche ma bouche. Horreur ! Je me dégage un instant avant de me rendre compte que si je me défile, je ne suis pas près de lui sucer sa bite, je me laisse donc faire, ça ne m’a pas tué.

 

Madame Duval passe à côté de nous et me demande de pincer les tétons de René. No problème, je pince le monsieur. Et alors là c’est magique ! Sa bite se met à jouer les étendards. Bien droite, bien bandée, le gland décalotté et brillant, j’en ai l’eau à la bouche.

 

Qu’est-ce qu’elle attend pour me demander de le sucer ?

 

– Déshabille-toi ! M’ordonne-t-elle.

 

Après l’avoir fait, Madame Duval interpelle les trois invités et me montre du doigt :

 

– Regardez comme il a un beau petit cul ! Un cul qui mérite bien qu’on l’encule, vous pouvez venir le peloter et même lui mettre un doigt dans le cul, il n’a rien à dire, c’est un esclave.

 

J’aime pas trop ça ! On me tripote, un doigt m’entre dans le cul, je ne sais même pas à qui il appartient. Heureusement ce cirque ne dure pas très longtemps, et l’ordre attendu vient enfin !

 

– Suce la bite ! Suce la bite de René !

 

Je m’accroupis et embouche le braquemart bandé du quinquagénaire. Je me régale ! Qu’est ce qu’elle est bonne sa bite, je fais de grands aller et retours dans ma bouche, je fais virevolter ma langue contre son gland, je suis aux anges.

 

– L’une après l’autre ! Me dit Madame Duval

 

Je découvre alors Lucas à côté de René qui à son tour vient se faire sucer la bite ! C’est réellement la fête, je voulais sucer une bite, voilà que j’en ai deux à ma disposition. J’alterne les deux bites, celle de Lucas est un peu plus petite que celle de René et bande moins fort, mais je m’applique.

 

Madame Duval fait se retourner les deux hommes.

 

– Maintenant lèche-leur le trou du cul !

 

Voila qui me plait beaucoup moins, mais je ne me vois pas refuser, je lèche donc les culs de ces deux cochons.

 

– Mieux que ça ! Viens me dire Madame Duval, il fait que ta langue entre dans le trou du cul.

 

Elle est marrante, elle, c’est que je n’ai jamais fait ça, moi ! Je m’applique et m’aperçois que j’ai un troisième cul à lécher, celui de Muriel. Et son cul je l’aime bien.

 

Et puis vint l’ordre :

 

– Eric en levrette !

 

Ça y est, je vais passer à la casserole ! Je me positionne, prêt pour la suite.

 

– Tu sais ce qui va t’arriver, maintenant ? Me demande Madame Duval.

– Je m’en doute un peu !

– Certes, mais je veux l’entendre.

– Je vais me faire sodomiser !

– Je préfère un mot plus cru

– Je vais me faire enculer !

– Alors on y va !

 

C’est Lucas qui s’y colle ! Il vient derrière moi après s’être encapoté. Le souci c’est que je suis un peu serré.

 

Qu’à cela ne tienne, Muriel s’empare d’un gode sorti de je ne sais pas où et me l’introduit avec tact afin de rendre mon trou de balle béant. Trois minutes plus tard, Lucas pénétrait sa bite dans mon cul.

 

Bizarrement, ça me fait un peu mal, alors que le gode me faisait du bien. Je proteste mollement

 

– Ta gueule, enculé, dans une minute tu en redemanderas

 

Effectivement, une sensation de bien-être commence à m’envahir, je suis bien. René vient à la hauteur de mon visage pour que je lui suce la bite. Une queue dans la bouche et une autre dans le cul, je vous dis, c’est la fête.

 

Sur un signe de Madame Duval, les deux hommes échangent leur rôle, j’ai maintenant René derrière, il m’encule mieux, plus doucement, un vrai plaisir Lucas vient devant, et je le suce, mais pas très longtemps, Muriel le réclamant afin d’avaler son sperme. René accélère me provoquant d’intenses frétillements de plaisir. La cadence devient infernale et je devine alors qu’il vient de jouir.

 

Il se retire me laissant le cul béant.

 

– Alors, enculé, c’était bon ? Me demande Madame Duval.

– Super !

 

Madame Duval s’approche de Muriel et lui ordonne de lui lécher les seins ce que cette dernière accepte avec une bonne volonté qui fait plaisir à voir, puis notre hôtesse s’assoit dans un moelleux fauteuil, sa partenaire vient entre ses jambes la lécher jusqu’à ce qu’elle jouisse.

 

Madame Duval est pantelante, Madame Duval transpire, c’est très beau une femme qui vient de jouir.

 

Elle reprend vite ses esprits :

 

– Maintenant tu vas enculer Muriel, cette grosse pute adore se faire prendre par des petits pédés suceurs de bites.

 

Je ne saurais refuser une telle proposition. Je prends la dame tandis que René ravi du spectacle se branlotte mollement.

 

Temps calme, tout le monde a joui, on se rafraîchit, on s’essuie, on s’allume des cigarettes, on boit un coup. René s’approche du buffet et se sert du saucisson, je fais pareil, je m’assois et René vient à mes côtés, tandis que Lucas a filé à l’anglaise.

 

Les doigts de René s’approchent de mes tétons et les asticotent, je me laisse faire, et recommence à bandouiller. Le problème c’est que j’ai envie de pisser. Je lui dis.

 

– Si tu veux me pisser dessus, te gênes pas ! Qu’il me répond.

 

Un peu surpris, mais en même temps amusé, je suis allé avec lui pour l’arroser dans les toilettes.

 

Quelle envie de pisser, mes amis ! Mais qu’est-ce que je fous là, sur MON canapé ?

 

Je vais aux toilettes, dans MES toilettes, il est 17 heures, je pisse d’abondance, j’ai rêvé tout ça !

 

Il ne me reste plus qu’à prendre une douche et à attendre, que Madame Duval vienne me chercher, la réalité sera-t-elle à la hauteur de mon rêve ? C’est que j’ai très envie de sucer de la bite, moi !

 

FIN

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Estonius
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Lundi 12 juillet 2021 1 12 /07 /Juil /2021 17:56

La malle aux trésors de monsieur le sénateur par Estonius

cochon gris

 

Paradoxe ! Voici un récit qui n’a rien, mais alors rien du tout d’érotique, par contre vous découvrirez qu’il n’a rien d’innocent et que ce n’est pas le genre de texte à publier dans un recueil scolaire !

A ce titre il a selon moi tout à fait sa place sur ce site érotique qu’est Vassilia.

 

Cette anecdote déjà publié sur Revebebe en 2002 où elle avait reçu un accueil mitigé est absolument authentique, seuls les prénoms et noms ont (bien évidemment) été changés..

 

Philippe Brossard est sénateur, sénateur centriste parce que dans les années 70 personne ne se proclamait alors de « droite ». Il a beau être sénateur personne ne le connaît, les habituées des activités parlementaires savent simplement qu’il fut l’un des signataires de l’amendement Schuman de 1973 (je ne certifie pas la date) qui finira par tuer le cinéma X. Ce dernier à pris heureusement sa revanche car si les ébats sur pellicules continuent d’être stupidement taxés, cette loi se révéla absolument inapplicable au marché de la vidéo-casette, puis du DVD.

 

Philippe Brossard, parcourt la France, il n’est jamais le dernier à se porter volontaire en cas de mission parlementaire de toute sorte, et puis il y a les activités de son parti dont il se veut cacique. Il est donc souvent de corvée de réunion, mais les banquets et les buffets le récompensent bien de son dévouement à la chose publique.

 

Mais comme je vous le dis Philippe Brossard n’atteindra jamais la notoriété, et d’ailleurs on s’en fout c’est pas le sujet.

 

Philippe Brossard, ne sait jamais marié, on ne lui connaît aucune maîtresse, on n’a jamais non plus rapporté sur lui aucune frasque homosexuelle ou frasque tout court d’ailleurs. Philippe Brossard à apparemment une sexualité de moine contemplatif.

 

Comme beaucoup de personne sans enfant, Brossard s’est porté d’affection pour son neveu Jean-Luc, mais celui-ci ne voulant rien avoir de commun avec les opinions de son réactionnaire de tonton l’envoya bouler. Brossard qui n’avait pas d’autre famille proche depuis la mort de son frère en pris son parti

 

A quarante ans, Jean-Luc fit repentance, se souvint qu’il avait un oncle, adhéra à sa formation politique et s’essaya en vain aux suffrages de ses concitoyens, mais le rapprochement s’était opéré. Grâce à quelques appuis, Brossard propulsa le neveu à la tête d’une affaire qui eu pas mal de chance, ce n’était pas les Emirats Arabes Unis, mais Jean-Luc put quand même s’acheter un château (un petit, pas un gros)

 

Dix ans plus tard, les choses évoluèrent encore :

Jean-Luc était devenu député, ses affaires par contre n’allaient plus très fort et il se demandait s’il pourrait garder le château

Philippe lui devenait vieux, sortait de moins en moins et sa santé chancelait.

Les deux hommes passèrent alors un accord dont certains termes firent l’objet d’un acte notarié :

Philippe reprenait toute l’aile sud du Château pour lui et s’engageait à en restaurer l’ensemble, il y habiterait bien sûr.

En contrepartie, Jean-Luc s’engageait à veiller sur le tonton

 

Le jour de l’emménagement, un camion plus petit suivit l’énorme véhicule contenant le mobilier et les affaires personnelles du sénateur. Lorsque vint le moment de le décharger, les ouvriers s’enquirent évidemment de savoir où déposer le contenu de ce second camion

 

– Dans le grenier ! Répondit notre sénateur se rendant compte à ce moment là que dans son repérage des lieux il avait tout simplement oublié celui-ci !

 

Mais horreur et damnation, tous les greniers de l’aile étaient pleins à craquer, occupés qu’ils étaient par des meubles divers en état médiocre que les anciens occupants avaient donc laissés et que personne n’avait l’idée de débarrasser.

Notre sénateur piqua une crise.

 

– Mais enfin ! Protesta Jean-Luc. Vous avez assez de pièces dans cette aile, il suffit de mettre tout ce fourbi dans l’une d’entre elles

– Non, je veux un grenier !

– Mais pourquoi diable un grenier ?

– Parce que je veux un grenier !

 

Et oui, quand quelqu’un refuse la discussion, on ne peut pas discuter, dirait La Palisse

 

– Alors déposons-les dans une pièce de façon provisoire et on vous fera débarrasser un des greniers le plus tôt possible !

 

Mais notre sénateur était trop trempé dans la politique et ses formules prometteuses pour ne pas ignorer que « le plus tôt possible » pouvait très bien signifier « si un jour on y pense », et il se lança dans une tirade où il signifia haut et fort qu’il n’entendait pas se contenter d’une solution mi-figue mi-raisin.

Il n’entrait pas dans le planning des déménageurs de débarrasser de suite l’un des greniers de l’aile, c’était donc la crise…

Quand la femme de Jean-Luc se souvint brusquement (et presque à regret) que dans leur aile à eux, il y avait un grenier bien vide à défaut d’être bien propre…. Peut-être que cette solution conviendrait au vieux sénateur ?

Elle lui convint !

 

Il n’emménagea pas seul, il fut accompagné d’une infirmière, d’une cuisinière et d’une femme de ménage. Trois femmes pour lui tout seul, ils les avaient choisi jeunes et plantureuses… Cela intrigua bien sûr Jean-Luc mais jamais il ne put constater quoi que ce soit de bizarre voir d’anormal dans les rapports entre ces dames et son oncle. Jean-Luc essaya même des les draguer, il en fut pour ses frais !

 

La vie s’organisa donc. Chacun vivait dans son aile, cela avait été convenu comme cela. Ils se voyaient de temps en temps, pas plus que ça. Mais il avait autre chose, et la première fois que Jean-Luc vit l’oncle déambuler de bon matin dans les couloirs en robe de chambre et charentaises, ni rasé, ni coiffé et probablement pas lavé non plus, il en fut stupéfait, lui qui avait l’habitude de voir son sénateur d’oncle toujours tiré à quatre épingles et propre comme un sou neuf

 

– Et bien mon oncle, que vous arrive-t-il donc ?

– Mais rien du tout, mon neveu, je me rends dans mon grenier, ne faites pas attention à moi !

 

Il resta un certain temps dans le grenier, personne ne savait évidemment ce qu’il y fabriquait, c’était généralement le matin qu’il s’y rendait mais pas forcément, et ses séjours y duraient parfois des demi-journées entières.

 

On le rencontrait ainsi marchant péniblement aidé de sa canne anglaise, il ne dérangeait personne, tenait malgré tout à préciser au cas ou on en aurait douté :

 

– Je vais à mon grenier !

 

ou alors :

 

– Je reviens de mon grenier !

 

Tout dépendait dans quel sens on le rencontrait ! Mais qu’il y aille ou qu’il en revienne, c’était toujours les mains vides !

 

Jean-Luc était intrigué par ce manège, il aurait bien été y frapper comme ça, un jour où le vieux y était, mais il n’osait pas, il n’avait jamais été très courageux, Jean-Luc. Pourtant il lui brûlait de savoir. Il avait le double des clés et s’était bien gardé de le dire à son oncle : Une nuit après s’être assuré que la lumière fut éteinte chez le tonton, il s’en fut dans le grenier : Cela faisait bientôt un an que le sénateur le visitait plusieurs fois par semaine : il entra : Des caisses, des cartons, des croûtes, quelques soit disantes sculptures hideuses, et puis des bouquins, des revues… tout cela était recouvert de poussières, il inspecta un peu les lectures, mais n’y trouva que du bien banal. Son regard fut attiré par un tabouret posé en dessous du vasistas, il s’approcha, constata qu’il était vierge de toute poussière, c’était donc là que le sénateur venait s’asseoir ! Et devant le tabouret, une espèce de grosse malle assez ancienne, au-dessus de cette malle un paquet ou plutôt un double paquet de revues, des Paris-Match et autres littératures de salles d’attentes sans doute conservés en raison de leur caractère historique, il en découvrit les couvertures, le premier homme sur la lune, l’assassinat de Kennedy, la mort de De Gaule, le mariage du prince de Monaco…

Le tonton venait donc ici pour lire tout ça, se remémorer les « grands » moments de l’histoire contemporaine ! Mais ça ne tenait pas debout ! Pourquoi alors ne les apportait-il pas dans ses appartements ?

 

A moins que… A moins que l’objet des visites sénatoriales ne soit non pas les revues posées sur la malle, mais la malle elle-même ! Mais bien sûr que c’était ça, il enleva les deux piles de revues, et tenta d’ouvrir la chose. En vain, il ne voyait même pas comment ce machin pouvait s’ouvrir, après une heure d’effort il y renonça.

 

Il revint plusieurs nuits de suite, sans plus de succès, il eut alors l’idée de se payer le luxe de demander les services d’un serrurier qui opérerait la nuit, il paya l’homme de l’art une fortune, mais ce dernier se révéla incapable d’opérer, cette malle restait un mystère ! Jean-Luc laissa donc tomber mais il enrageait secrètement quand il apercevait son oncle déambuler dans les couloirs avec son oeil malicieux, l’air de le narguer !

 

Et puis un jour le sénateur mourut !

 

Et c’est là qu’intervient (oh, si peu) ma modeste personne dans l’histoire car il se trouve que j’étais employé à l’étude du notaire chargé de la succession.

 

Succession par ailleurs catastrophique. Le sénateur laissait surtout des dettes…

 

coffre

Mais il y avait la malle…

 

Certes elle revenait de droit à Jean-Luc que son oncle avait rendu légataire universel, mais il fallait bien payer les frais de succession et pour les payer encore fallait-il savoir y compris ce que contenait cette malle mystérieuse ?

 

On en chercha d’éventuelles clés dans les appartements de sénateur, on n’en trouva pas !

 

Quelques semaines après le décès de Brossard, je fus donc chargé de m’occuper de l’ouverture de l’objet !

 

– Si on ne sait pas faire, on l’ouvrira à la scie circulaire !

 

Le notaire avait toujours été très romantique

 

Je trouvais dommage d’abîmer un si bel objet et découvrit sur les pages jaunes de l’annuaire téléphonique un spécialiste en serrures anciennes, lui envoyait un polaroïd de l’objet, il nous répondit qu’il connaissait ce genre de système et qu’il en aurait raison au bout d’un quart d’heure maximum. Je téléphonais à Jean-Luc qui en jubilait de bonheur. Je n’ai jamais aimé ce mec !

 

Il fut alors convenu que la malle serait ouverte avec une certaine cérémonie. On avait donc ce jour là préparé le grenier, il avait été balayé et débarrassé de ses toiles d’araignée les plus voyantes. Sur un petit guéridon avait été disposées pardessus une courte nappe blanche, quelques bouteilles de champagne et les coupes pour le sabler. Nous sommes arrivés vers 16 heures, le notaire, le serrurier et moi, la famille était au grand complet, c’est à dire Jean-Luc, son épouse, leurs quatre enfants et leurs époux et épouses respectifs et même quelques petits enfants, ça commençait à faire du monde.

 

Nous prîmes place autour de la malle et le serrurier s’apprêta à opérer. Manifestement l’affaire lui donnait du mal, tant et si bien qu’au bout du quart d’heure fatidique, rien n’était ouvert, mais comme il ne perdait pas espoir, alors l’assistance non plus. Je vous laisse imaginer le suspense ! Qu’allais t’on trouver là dedans ? Ce que le sénateur Brossard venait cajoler presque tous les jours, mais il venait cajoler quoi ? Des lingots d’or, des pièces, des bons du trésor, des bijoux anciens, des objets de collections extrêmement rares, des gravures de maîtres, des manuscrits authentiques, à moins que ce ne soit quelques secrets d’états glanés pendant sa carrière politique… non cette dernière hypothèse ne se prêtait guère à la négociation. Bref il ne restait qu’à attendre… dans quelques minutes tous ces gens sauf moi seraient riches et sablerait le champagne !

 

– Ça y est ! Clama enfin le serrurier en un soupir de victoire !

 

Et zlouf ! Tout le monde se rapproche de vingt centimètres !

Le couvercle se soulève, tout le monde se penche ! Il y a une toile qui empêche de voir à l’intérieur, et sur la toile une enveloppe.

Le notaire se saisit de l’enveloppe, et la décachète !

 

– Attendez ! Tente-t-il d’intervenir quand il voit quelqu’un retirer la toile de tissu, mais il est déjà trop tard, le contenu est dévoilé, tout le monde se penche !

 

Désarroi général !

 

– C’est quoi ce fourbi ?

– Il s’est foutu de nous le vieux !

– Attendez c’est peut-être au fond !

 

Et tout le monde de sortir de la malle, des objets les plus insolites que les autres, un chausse-pieds, un journal, un autre chausse-pieds, un paquet de cigarette entamé, un chausse-pieds, un briquet, un chausse-pieds, sans doute plus de cent chausse-pieds et des tubes de rouges à lèvres, des peignes, des brosses, des bibelots à quatre sous ! Personne ne fait attention à ces objets. On les sort, on les met à côté, et bientôt il faut se rendre à l’évidence la malle est vide, il n’y avait aucun trésor de caché !

Jean-Luc et son épouse sont blancs comme des linges, la déception est terrible ! Machinalement il ramasse l’un des chausse-pieds, il y découvre une minuscule étiquette : Corinne 5/82 ! Il ne comprend pas, il en ramasse un autre, chaque objet est étiqueté d’un prénom féminin et d’une date. Livide il se tourne vers le notaire !

 

– La lettre !

– La lettre ? Il n’y a rien d’intéressant !

– Il n’y a rien dedans ?

– Si ! Mais je vous dis…. rien d’intéressant !

– Dites toujours !

– C’est simplement marqué « Merci Mesdames ! »

 

On n’a pas bu le champagne, on a laissé la famille Brossard descendre de ses illusions ! Ainsi le sénateur gardait un souvenir de ces amours tarifés et venait s’en remémorer les meilleurs moments en farfouillant en solitaire dans sa malle !

 

Sacré Brossard ! L’histoire est finie mais je peux maintenant que j’ai depuis longtemps quitté cette étude y ajouter… qu’il y avait aussi une petite pochette dans la malle que j’avais lâchement chapardée :

Elle contenait diverses choses dans intérêt, mais il y avait aussi une collection de tickets de cinéma, notre sénateur grand croisé anti-porno fréquentait assidûment le cinéma érotique du boulevard St Michel celui qui se situait à quelques centaines de mètre du jardin du Luxembourg siège du Sénat (1). Et puis il y avait aussi un tout petit carnet, dans lequel Brossard avait noté quelques réflexions très intimes, ce n’était pas très intéressant à vrai dire sauf celle-ci en plein milieu :

 

« Lorsque j’ai voulu m’installer, je me suis achetée deux choses, un martinet et un chausse-pieds » Sophie 1975 »… ainsi quand il ne pouvait voler un objet, il volait alors des mots…

 

Estonius 5/2002

 

(1) Le cinéma dont il est question était Le Latin, 34, boulevard Saint-Michel., Paris 6ème, Ouvert en 1938, porno de 1972 à sa fermeture en 1994. Possibilité de voir deux films avec le même ticket. Fréquentés par quelques sénateurs venu du Luxembourg tout proche… Repris par Gibert Joseph qui y vend des CD et des DVD.

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Estonius
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Samedi 14 janvier 2012 6 14 /01 /Jan /2012 14:46

Carrosse céleste

Scène de la vie culturelle en province

par Estonius

 

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Je suis Etienne, brun dégarni, petite barbiche, la quarantaine, pas vraiment play-boy, mais je plais. J'écris des bouquins qui ne se vendent pas trop mal, et suis aussi, critique dramatique pour une revue d'art. J'assiste donc à toutes les premières. Inutile de vous dire qu'à force de voir des navets en tous genres, je suis blasé, et il est extrêmement rare que je sois surpris, et à fortiori enthousiasmé.

 

Ce soir, je vais encore passer deux heures d'ennui, me voici convié à la première du "Carrosse céleste", la seconde création d'un dénommé Léandre Balt. Si c'est du même niveau que sa précédente production, ça va craindre un maximum !

 

Le metteur en scène a trouvé qu'il serait très tendance d'effectuer cette première dans sa ville natale plutôt qu'à Paris. Me voilà donc en province (en région comme disent les couillons) dans une ville moyenne dont je tairai le nom par respect pour ses habitants.

 

Quand un spectacle ne me plaît pas, j'ai appris à m'évader, et pour m'évader je fantasme. J'ai une libido à fleur de peau, et j'adore les femmes. Je suis hétéro convaincu. Convaincu, mais ouvert, et quand j'ai l'occasion de faire des trucs avec un mec, je ne dis pas non d'avance, ça peut être intéressant et m'ouvrir des horizons, mais je ne cherche pas.

 

Je me place comme presque toujours au deuxième rang. On se connaît plus ou moins entre critiques, quelques collègues me saluent, d'autres m'évitent. Il y a aussi pas mal de gens que je n'avais jamais vu… Sans doute quelques édiles venus par obligation.

 

- Tiens, toi ici, quelle surprise ! Me dit une voix féminine.

 

C'est Caroline, la critique bimbo d'un journal de télé à grand tirage ! Elle s'assoit à côté de moi ! Au secours ! Je vais devoir me la farcir toute la soirée. Jolie femme, la quarantaine, elle est vêtue ce soir d'une petite robe bleue assez courte et pas mal décolletée. Elle est un peu nympho et il nous ait déjà arrivé plusieurs fois de coucher ensemble. C'était quand la dernière fois déjà ? On s'amuse bien avec elle, mais elle est un peu épuisante !

 

- Je m'en serais bien passé, mais mon patron a insisté pour que je vienne, il m'a même demandé d'essayer d'être gentil dans ma critique. Répondis-je.

- Ouais, c'est sponsorisé par le fond culturel de je ne sais plus quoi, alors si on fait fuir les spectateurs…

- C'était quoi sa pièce précédente ? Ça m'avait gavé mais je ne me rappelle plus de quoi ça parlait, je n'ai pas eu le temps de relire mes fiches.

- Heu, ça racontait un mec qui cherchait des métaux dans une forêt, et il trouve un petit coffre avec un parchemin, après il se retrouve au moyen âge avec des moines, des bonnes sœurs, j'ai rien compris, mais il y avait deux ou trois bons moments où j'ai bien rigolé. Mais sinon c'était nul de chez nul !

- Ah, oui, je me souviens maintenant, ça n'avait ni queue ni tête, la seule chose qui m'a réveillé, c'est quand une bonne sœur montre ses gros seins vers la fin ! Répondis-je.

- Ça m'étonne pas de toi, t'es un gros cochon...

- Mais comme c'était anticlérical, j'ai massacré la pièce. Le journal ne pouvait pas cautionner ça !

- Ne change pas de conversation, je disais que tu étais un gros cochon...

 

Et en disant cela et après s'être assurée que personne ne nous observait, elle me fout carrément sa main sur ma braguette.

 

- Le mec, il se figurait qu'en montrant un nichon, il allait se mettre tous les critiques mâles dans la poche ! Sa pièce, je te l'ai démolie... Continuais-je.

- Tu bandes toujours aussi vite ?

- Arrête, on va nous voir !

- Qu'est-ce qu'on en à foutre ?

- Attend au moins que la lumière s'éteigne !

- Comme tu veux, tu fais quoi après ?

 

Elle retire sa main.

 

- J'avais prévu de rentrer, j'ai un train à 23 h 30, répondis-je

- Ah ! Moi j'ai réservé à l'hôtel, je vais faire un papier sur les trucs qu'il y a à visiter ici. J'ai pris une chambre avec un grand lit, comme d'habitude... Continua-t-elle en minaudant.

- C'est une invitation ?

- Non, pas encore, mais on ne sait jamais, je ne sais pas ce que j'ai, je suis tout excitée en ce moment. Tiens au fait, je ne t'ai pas raconté, l'autre jour, je vais à un vernissage chez Ivanov, il y avait deux mecs qui me tournaient autour, pas mal, surtout l'un des deux, beau comme un dieu ! Inconsciemment, ils jouaient à un jeu, savoir lequel des deux coucherait avec moi, au bout d'un moment je leur ai proposé de venir tous les deux chez moi. Bon jusque-là ça reste classique...

 

En effet, mais mon petit doigt me disait que la suite le serait moins, je la laissais continuer...

 

- On a fait un peu tous ce qu'on fait habituellement à trois, je les ai sucé à tour de rôle, ils m'ont prise en sandwich, c'était géant, et puis je voyais que l'un d'entre eux n'arrêtait pas de lorgner sur la bite de l'autre, alors je lui ai demandé de la sucer. L'autre était d'accord, ils l'ont fait. Je ne te dis pas le pied de regarder ça !

- Tu m'excites avec tes histoires, et c'est tout ?

- Non, après ils se sont mis en 69 pour se sucer ensemble.

- Super, ils ne se sont pas enculés ?

- Non hélas, un moment l'un en a parlé, mais l'autre n'était pas très chaud. Mais pourquoi cette question ?

- Ça m'aurais amusé que tu me racontes, mais comme il n'y a rien à raconter…

- T'aurais aimé que je te raconte une histoire où deux mecs sont en train de se faire enculer ?

- Oui !

 

Voilà que je bande comme un cerf, et comme si ça ne suffisait pas, Caroline me refout la main sur ma braguette… juste quelques secondes, mais cela lui aura permis de constater que ses propos ne m'ont pas laissé indifférent.

 

- C'est un fantasme ? Me demande-t-elle.

- C'était ! Je l'ai déjà fait… pas souvent mais je l'ai fait !

- Non, sans blague ? Tu t'es fait enculer par une bonne bite ?

- Ben, oui, et avant je l'ai bien sucé !

- Tu ne m'en avais jamais parlé !

- On n'en avait pas eu l'occasion…

 

Mais voici que les trois coups retentissent, le spectacle commence donc, par contre le rideau rouge ne se lève pas, la sono diffuse l'Alléluia du Messie de Haendel, et voilà qu'un ange arrive sur le devant de la scène. C'est Léandre Balt, l'auteur qui vient nous faire une explication de texte. Ça commence mal !

 

- Qu'est-ce qu'il est mignon ! Me chuchote ma voisine.

 

Mignon, je ne sais pas, mais troublant, oui, ses traits délicats sont savamment maquillés, la chevelure brune tombe en boucle sur ses épaules. Il est torse nu, entièrement glabre, ses tétons très apparents et très bruns font un contraste surprenant avec la blancheur de sa peau. En dessous, il porte ce qui semble être un pantalon de pyjama, sans rien en dessous ce qui fait qu'on devine très bien la forme de son sexe.

 

Je n'écoute pas ce qu'il raconte, je n'y comprends rien et je m'en fous, mais le personnage me fascine...

 

- Il m'excite ce mec, qu'est-ce qu'il est beau ! Je me le ferais bien, mais à tous les coups il est homo ! Relance Caroline.

 

Je ne réponds pas, qu'est-ce que vous voulez que je réponde ?

 

Ça y est, il a terminé son discours, et si la salle ovationne mollement, je me surprends à le faire avec une rare énergie, mais ce n'est pas son laïus que j'applaudis mais le mec lui-même ! Et tandis que le rideau se lève dévoilant un très joli carrosse en carton-pâte, Léandre vient s'installer au premier rang aux côtés d'une petite brune qu'il semble connaître et que je n'avais pas remarqué.

 

Un personnage habillé en Pierrot sort du carrosse avec une horloge suisse à la main et commence un long monologue où il est question de l'art, du public, de la création. C'est long, c'est chiant, ça m'emmerde.

 

La main de Caroline est revenue sur ma braguette. Chic alors ! Voilà qui va m'aider à supporter la débilité qui se déroule sur scène. Elle me tripote de façon fort efficace et une fois ma bite bandée, elle me l'extrait carrément de mon pantalon et me masturbe. Ne voulant pas être en reste, ma main se faufile entre ses cuisses. J'ai tôt fait d'écarter le string et de promener mes doigts dans sa chatte déjà humide.

 

C'est alors que je m'aperçois que son voisin de droite était en train de lui tripoter la cuisse. Moins hardi que moi, il n'avait pas osé remonter jusqu'à la chatte. Je me penche légèrement vers l'avant, le type a la bite sortie et se fait tout comme moi branler par Caroline. J'ignore qui est ce gars, je ne me souviens pas l'avoir déjà vu.

 

Alors que tout le monde (à l'exception de notre trio) est en train de s'endormir, la sono diffuse un roulement de tambour suite à quoi, la fille qui était assise à côté de Léandre, monte sur scène. On s'aperçoit alors qu'elle n'était vêtue que d'une simple cape noire, qu'elle enlève dévoilant un collant couleur chair assez ridicule avec des gros macarons noirs pour dissimuler ses tétons et son sexe, elle ramasse une énorme casserole en cuivre posée sur un coin de la scène et fait semblant d'assommer Pierrot, qui s'écroule au sol, ce qui met fin à son monologue. La fille ramasse alors sa cape et disparaît en coulisse.

 

- A poil ! Hurle quelqu'un (de connivence ?) provoquant quelques rires dans la salle.

 

Pierrot se relève, fait face à la foule et proclame alors doctement :

 

- Le sexe a tué l'art !

 

Il s'incline, attend des applaudissements qui ne viennent pas, puis remonte dans le carrosse, deux personnages se lance ensuite dans un dialogue abscons, puis que le rideau tombe sur ce premier acte. Quelques lèche-culs applaudissent cette fois.

 

La lumière revient, Caroline me lâche la bite, que je range en vitesse, mais pas assez toutefois pour empêcher mon autre voisine (sur ma gauche) de me lancer :

 

- On dirait que vous avez trouvé le moyen de tuer le temps ! Cette pièce est d'un ennui.

 

Qui c'est celle-là ? Connais pas !

 

- Vous me voyez heureux de ne pas vous avoir choqué. Répondis-je.

- Admettez que si on ne trouve pas la situation choquante, on ne peut la trouver qu'excitante.

 

Je dévisage la dame, elle a largement la quarantaine, c'est une blonde à lunettes aux cheveux courts et méchés, habillée strict avec un chemisier boutonné jusqu'au cou et une robe droite qui ne doit pas être d'un accès évident. Elle est néanmoins charmante.

 

La lumière s'éteint et sur scène, il y a maintenant quatre femmes dans des costumes évoquant les dames d'un jeu de cartes. Je reconnais dans le rôle de la dame de trèfle, l'assommeuse à la casserole de la scène précédente. Un dialogue s'installe entre-elles, la dame de trèfle est libertine, la dame de cœur est une amoureuse romantique, la dame de pique est une ultra-féministe et la dame de carreau une businesswoman. L'idée est marrante, du moins au début, puis les tirades deviennent trop longues, et si la dame de trèfle a la grande bonté de nous montrer (trop rapidement) ses fesses afin de relancer l'intérêt, l'ennui ne tarde pas à regagner la salle.

 

Caroline me remet à nouveau la main sur mon entrejambe, la fermeture s'ouvre, elle va rechercher mon sexe, le branle, un coup d'œil sur la droite et je m'aperçois que comme tout à l'heure, la coquine joue avec une bite dans chaque main.

 

C'est donc un remake du premier tableau ? Non, car ma voisine de gauche cherche à son tour le chemin de ma bite. Mouvement de surprise de Caroline.

 

- Prenons une bite chacune, ce sera plus équitable ! Chuchote ma voisine de gauche.

- D'accord, je vous confie celle-ci, prenez-en bon soin, répond Caroline, guère contrariante.

 

La blonde me masturbe à présent seule et de fort belle façon, employant le bout de ses doigts et en faisant coulisser ma bite de fort jolie façon.

 

- Je l'appelle Annabelle, il m'arrive parfois l'envie d'être salope. Je suppose que vous n'y voyez pas d'inconvénients ?

- Aucun !

 

J'aimerais bien ne pas rester passif et tente une main vers la jupe, laquelle est décidément trop serrée pour que ce soit pratique, je lui caresse donc les seins à travers son chemisier que je n'ose déboutonner.

 

Et soudain, Annabelle se penche vers mon sexe et se met à me le gober avec délectation, la fellation est magique, sa langue et ses lèvres me procure un sentiment de bien-être absolu. Ce qui se passe sur la scène m'indiffère totalement, mais un coup d'œil sans doute instinctif sur ma droite me montre que Caroline et son voisin nous ont imités dans une joyeuse séance de suce-pine. J'ignore si les spectateurs derrière nous ont conscience de ce qui se passe ?

 

Mon plaisir monte, mais monte, je ne lutte pas, j'ai envie de me laisse faire, de m'abandonner au plaisir...

 

Un raclement de gorge du voisin de Caroline, un coup d'œil vers la scène. J'ai compris le rideau va tomber. On rectifie les positions à toute vitesse au milieu de très rares applaudissements, tandis que la lumière revient. Pas très longtemps, il fait de nouveau sombre et le rideau ne s'est pas encore levé.

 

Un type avec une torche électrique s'est approché de notre rangée.

 

- Service sécurité ! Chuchote le bonhomme, veuillez nous suivre sans faire de scandale. Tous les quatre !

 

Hein ? Qu'est-ce que c'est ? Mais déjà Annabelle s'est levée. Je ne vois pas ce que je pourrais faire d'autre sinon l'imiter. Caroline m'emboîte le pas. Son voisin de droite fait le sourd, mais se fait rappeler à l'ordre :

 

- Vous aussi, monsieur !

 

Il suit, contraint et forcé, probablement rouge de honte et de confusion. (Du moins je suppose, vu qu'il n'y a pas de lumière)

 

Le gros bras, nous conduit jusque dans une loge d'artiste où il y a un canapé et deux fauteuils autour d'une table basse.

 

- Asseyez-vous !

 

On obtempère. Le silence s'installe. Je décide de détester cet agent de sécurité stéréotypé, au crane d'œuf, à la mine patibulaire et au costume trop sombre.

 

Moins d'une minute plus tard, un type pénètre dans la loge et renvoie le garde chiourme. Il est marrant, le nouveau venu : chauve, binoclard, pas tout jeune et maigre comme un clou.

 

- Je suis Marcel Filochard, le régisseur de cette salle et le producteur de ce spectacle, nous pourrions appeler la police, ce que vous venez de vous livrer, ça s'appelle de l'exhibitionnisme sexuel. Mais cela n'est pas dans nos intentions, nous ne pouvions cependant pas vous laisser continuer.

 

Personne ne répond, on ressemble à une bande de collégiens qui ont fait une grosse connerie et qui se font engueuler par le proviseur.

 

- Vous pouvez quitter le théâtre, la sortie, c'est à droite au fond du couloir. Mais je dois quand même vous signaler que Monsieur Balt souhaiterait vous rencontrer après le spectacle.

- Nous rencontrer tous les quatre ?

- Oui tous les quatre… bon je vous laisse, le spectacle doit reprendre.

 

Moment d'incompréhension.

 

- Bon ben je vais rentrer… commence l'ancien voisin de Caroline.

- Pourquoi ? Ce n'était pas bien ce que je te faisais ? Demande innocemment cette dernière.

- Si, mais bon, on a assez fait les cons.

- Laisse-toi faire, tu n'es pas à cinq minutes, quand même…

 

Et ce disant, elle lui met la main ostensiblement sur la braguette. Du coup le gars semble hésiter.

 

- Comment tu t'appelles ?

- Rémy !

- Et bien Rémy on veut tous que tu restes, pas vrai les amis ?

 

Caroline mène vraiment la barque, je n'ai en ce qui me concerne aucune envie de m'éterniser, mais c'est vrai aussi qu'il n'y a pas le feu…

 

- On va pouvoir échanger les rôles ! Intervient Annabelle, je vais pouvoir te sucer à mon tour… Allez, baisse ton pantalon et fait nous voir ta bite.

- Allez, vas-y réitère Caroline, qui a conservé sa main sur l'endroit stratégique, humm, mais, c'est qu'il rebande vite, ce gros coquin !

 

Caroline lui défait sa ceinture, dézipe la fermeture et descend le pantalon jusqu'aux chevilles de l'ami Rémy qui se retrouve en caleçon. Je ne vous dis pas le caleçon... du coton imprimé avec des petits oiseaux, des mésanges, des serins, des rossignols, j'ai une de ces envies de rigoler !

 

Le caleçon ne tarde pas à dégringoler à son tour, et le voilà à présent devant nous, la bite à l'air, une bien belle bite, provoquant une exclamation enthousiaste des deux femmes.

 

Du coup, il fait son fier :

 

- Alors ça vous plait ?

- Oui, oui répondent les filles, et toi Etienne qu'est-ce que tu en penses ? Me demande Caroline à brule-pourpoint.

- Elle est très belle ! M'entendis-je répondre.

- Tu aimes les belles bites ? S'étonne Annabelle.

- J'aime tout ce qui est beau !

- Ah, oui... Et tu y as déjà gouté, aux bites ?

- Il y a un certain temps !

- Tu ne le referais pas ?

- Si ! Si l'occasion se présente !

- Et bien, je crois bien que tu l'as devant toi, l'occasion !

- Il faudrait que Monsieur soit d'accord...

- Moi, ça ne me dérange pas du tout ! Nous confie alors Rémy.

 

Glups ! C'est ce qui s'appelle se retrouver au pied du mur.

 

- Allez-y, les filles, sucez-le, je vous rejoindrais peut-être après.

- Ouais, on dit ça. Non commence, ça va nous exciter de vous regarder, me dit Annabelle en me tripotant la braguette. Humm, elle t'excite sa bite, hein ? Tu vas bien la sucer et peut-être qu'après il te la foutra dans le cul...

 

Bon on se calme ! Je me suis approché de Rémy et lui caresse un peu son membre qui me nargue de sa raideur.

 

- Allez suce ! M'encourage Rémy, il parait que les hommes sucent mieux que les femmes. On va vérifier !

 

Ce mec nous la joue bien mal, il me parait bien évident qu'il est bisexuel pratiquant. Mais qu'importe ! Me voilà en train de sucer la bite du bonhomme. Une goutte de pré-jouissance a perlé de son gland et en a salé le gout. Et c'est très bon ! Je me régale. Je suce, je lèche, je pourlèche, je n'arrête pas et en même temps je bande comme un taureau. J'ai en ce moment vraiment le désir de me faire enculer par cette bonne bite.

 

Rémy fait des commentaires assez peu poétiques mais qui participent aussi à mon excitation :

 

- Allez suce, salope, régale toi ! Elle est bonne ma bite ? Hein, t'aimes ça sucer des bites, et t'aimes que les femmes te regarde en train de sucer ?

 

Le spectacle a justement l'air d'exciter les deux femmes qui se roulent à présent une pelle d'enfer en se pelotant allégrement.

 

Sa bite, au Rémy est véritablement très raide, pour l'instant ça me plait bien de l'avoir dans la bouche, de la caresser des lèvres et de la langue, de la faire aller et venir. Quand je pense que je me suis privé de ce plaisir pendant des années. Si je garde le contact avec ce mec je crois que je vais bien rattraper le temps perdu.

 

J'hésite entre le sucer à fond, ce qui ne serait pas très gentil pour les nanas, ou me la faire mettre dans le cul.

 

J'avoue que cette idée me tente bien, me faire enculer devant ses deux superbes nanas a quelque chose de pervers qui m'émoustille. Encore faudra-t-il qu'il veuille, mais ça ne me coute rien de demander ?

 

- Tu me la mettrais dans le cul ?

- Pas de problème !

 

Je fini de me déshabiller tout excité à l'idée de ce qui va m'arriver.

 

J'ai un préservatif sur moi (j'en ai toujours quelques-uns) mais je n'ai pas de gel.

 

- Ça ne va pas être facile, se lamente Remy.

- Attends, on va lubrifier ! Propose Annabelle, j'adore lécher le cul des mecs !

 

Et joignant le geste à la parole, la voilà qui entreprend de me lécher le cul avec une fougue dont je ne l'aurais pas cru capable.

 

- Tu me relaies ! Je fatigue de la langue, propose-t-elle à Caroline, abandonnant sa place pour aller branler un peu Remy.

 

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Caroline ne se contente pas de me mettre sa langue dans le cul, mais y introduit un doigt en le faisant aller et venir. C'est trop bon et je me mets à frétiller du cul.

 

- Je crois que c'est bon ! Annonce Remy.

 

L'instant d'après, il me pénétrait.

 

Qu'est-ce que c'est bon de sentir une bonne bite dans son cul, surtout que le Remy il se débrouille super bien. L'introduction a été à peine douloureuse et maintenant je nage dans le plaisir.

 

- Qu'est-ce que c'est beau, deux hommes qui s'enculent ! Commente Caroline qui vient de retirer son pantalon et qui se tripote la chatte en écartant son string.

- Beau, je ne sais pas, mais très excitant en tout cas ! Répond Annabelle ! Dis donc, qu'est-ce que tu mouilles, toi. Installe-toi mieux je vais te lécher tout ça !

 

Remy accélère la cadence, il ne peut plus se contrôler et jouit dans mon cul.

 

- C'était bon ? Me demande-t-il.

- Tu m'as enculé comme un chef.

 

Le seul problème c'est que je n'ai pas joui. Les deux femmes sont à présent presque complétement nues et ont entamé un soixante-neuf d'anthologie, il n'est donc pas question d'aller les déranger. Mais voilà Remy qui me tripote la bite, (il est bien brave ce Remy) puis qui se met à me sucer de fort belle façon, je finis par jouir dans sa bouche. Il se redresse et je comprends qu'il veut me rouler une galoche avec sa bouche pleine de mon sperme. Ce n'est pas vraiment mon truc, mais il m'a fait plaisir, à moi de faire un effort… et puis finalement ce n'est pas si désagréable que ça…

 

On a tous joui, on s'est rhabillé.

 

- On fait quoi, on se sauve ? Propose Remy.

 

Proposition acceptée. Je regarde l'heure ! Le temps a passé vite. Comme ne disait pas Albert Einstein, "c'est ça la relativité, tu bouffes ou tu baises et le temps s'écoule plus vite que quand t'attends l'autobus."

 

Car juste au moment d'ouvrir la porte, voilà Léandre Balt qui se radine, il est hilare, Marcel le régisseur l'accompagne :

 

- Les gens sont cons, j'ai fait n'importe quoi, j'en ai bien conscience, mais ça ne fait rien les gens applaudissent quand même… Alors vous avez fait quoi pendant ce temps-là ? Vous avez été filmé, j'espère que ça va être croustillant. Nous dit Léandre.

- Mais vous n'avez pas le droit ! Protestais-je.

- Rassurez-vous, je vais regardez ça et après je détruirais.

 

Et voilà que le Léandre enlève son pyjama de scène et s'exhibe tout nu devant nous en se tripotant le zigouigoui.

 

Et c'est qu'il a une jolie bite, cette andouille. Ma libido se réveille, et il semble bien que celle de Remy aussi, quant aux filles elles ne sont pas en reste… Et quelques instants plus tard, Remy et moi-même léchions le sexe du metteur en scène tandis que Caroline lui léchait le cul et qu'Annabelle lui agaçait les tétons. L'affaire dure quelques moments avec plusieurs permutations. Marcel se contente de regarder.

 

- Vous deux, propose Léandre, en s'adressant à Rémy et à moi, vous allez sucer la bite à Marcel.

 

Rémy se précipite pour ouvrir la braguette du régisseur et mettre sa bite dans sa bouche, je le rejoins, c'est ma troisième bite de la soirée ! Mais Léandre au bout de quelques minutes me tape sur l'épaule :

 

- Viens !

 

On se met un peu plus loin. Léandre s'installe en levrette et me demande de l'enculer. D'ordinaire plutôt passif, je ne refuse pourtant pas et après avoir léché comme il se doit ce trop mignon petit trou du cul, j'y introduis ma queue et commence à le pilonner. Je m'aperçois que simultanément on est en train de me tripoter mon propre cul. C'est Marcel qui est derrière moi et qui cherche à m'enculer. On rectifie un peu la position pour rendre l'affaire possible et nous voilà en position du petit train dont je suis le centre. J'encule et je me fais enculer ! Le pied ! Marcel ne tarde pas à jouir, ce qui me rend la suite plus facile, j'accélère le mouvement et décharge à mon tour.

 

Puis le Léandre, excité comme un pou et bandé comme un cerf s'encapota et entreprit de pénétrer analement la belle Annabelle qui en fut fort ravie.

 

- Je vous dois une explication ! Annonça Léandre après que la petite sauterie fut terminée. Quand j'ai vu que Caroline faisait partie des spectateurs, je me suis dit qu'il pourrait se passer quelque chose, normal Caroline avec ta réputation !

- J'ai une réputation, moi ? Fit semblant de s'étonner l'intéressée.

- Je me suis donc arrangé pour placer mon ami Remy à ses côtés, en espérant qu'il se passe quelque chose… La suite a été au-delà de mes espérances, je tiens à vous en remercier.

- C'était donc un coup monté ? S'indigne (faiblement) Annabelle.

- On peut qualifier ça comme ça, effectivement.

- Et bien bravo, Remy vous avez bien manœuvré ! Ajoutais-je.

- Ben quoi, tu n'as pas aimé que je t'encule ! Répond-il

- Si !h

- N'est-ce pas l'essentiel ?

 

J'en convins facilement

 

- Ah, une dernière chose ! Ajouta Léandre. Dans vos journaux, ne soyez pas trop vaches avec ma pièce, c'est de la merde, mais il faut bien que je gagne ma vie…

 

Rideau

 

14/1/2012

 

© Estonius

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Lundi 17 octobre 2011 1 17 /10 /Oct /2011 13:33

Fabienne, du sous-sol au miroir

par Estonius

 

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1 - Fabienne au sous-sol

 

C'était fin 2004. La journée avait été exténuante, ponctué par une réunion chiante et inutile, et des dossiers difficiles qui s’accumulaient. Je ressentis le besoin de détresser.

 

Un petit coup de métro pour me diriger vers le quartier chaud de la capitale, et je me rends dans un petit établissement où au sous-sol un mini cinéma diffuse deux films dans deux salles connexes, l'une diffusant des films hétéros, la seconde des films avec des transsexuelles. Il n’est pas rare qu’il y ait des contacts entre les spectateurs. Quant à moi, je viens surtout pour assouvir mes fantasmes bitophiles. J’adore voir un mec astiquer une belle queue, quand c’est possible, je touche, je caresse… je suce aussi et il m’est aussi arrivé d’aller plus loin… Parfois il n’y ne se passe rien, c’est la vie…

 

Je paie, je descends, il n’y a qu’un seul homme dans la salle hétéro, je passe à côté de lui, il croise mon regard un bref instant, mais c’est tout, je vais dans la salle voisine, curieuse salle dans laquelle il n’y a rien pour s’asseoir mais où est placé en plein milieu une immense table matelassée sur laquelle on peut s’étendre…. Ils projettent un film avec une superbe transsexuelle souriante et bien membrée. Je m’arrange pour me positionner de telle façon que si l’homme de l'autre salle se retourne, il puisse me voir, puis ostensiblement je me mets la main à la braguette…

 

Ça ne loupe pas, après quelques minutes, le voici qui s’amène, lentement, arrivé à ma portée il me met la main à la braguette, je lui rends la politesse, mais il me dégage. Monsieur n’a pas envie qu’on le touche, par contre lui n’hésite pas à me tripoter par-dessus le tissu de mon pantalon. Par commodité je m’adosse au mur et faute de mieux, je le laisse faire… Il ne s’y prend pas trop mal d’ailleurs, j’ouvre ma chemise pour qu’il puisse s’occuper un peu de mes tétons ce qu’il fait mais sans insister. Au bout de cinq minutes, ma quéquette n’en pouvant plus, je prends l’initiative de dégrafer ma ceinture et de faire glisser mon pantalon. L’homme sort alors mon sexe de mon slip et entreprend de me masturber. Il fait d’ailleurs cela très bien, mais ce n’est pas trop ce que je venais chercher, je refais une nouvelle tentative sur sa propre braguette… mais non il ne veut pas…

 

Quelqu’un descend l’escalier, le type prend peur et s’éloigne ! Je me demande bien pourquoi ! On est tous ici en terrain de connaissance, non ? Je ne me rhabille pas, on verra bien si j’intéresse le nouveau venu, et je me branle mollement en regardant les images du film… Et bien le nouveau, il ne perd pas de temps, à peine arrivé il me tripote déjà la queue. Je lui mets la main où il faut, il se laisse faire. Voilà qui est plus intéressant. Après quelques caresses furtives, il fait tomber pantalon et caleçon et m’exhibe un très joli zizi, bien lisse, avec un joli gland un peu brillant, je le prends en main, le branle un petit peu. Humm, ce joli sexe m’attire, j’ai bien envie de le sucer, j’espère qu’il voudra bien. Il me branle aussi, nos corps se rapprochent, il m’embrasse sur la bouche, je n’aime pas trop ça, mais j’ai aussi appris qu’il fallait parfois faire des concessions, puis il se recule, et entreprend de se déshabiller intégralement, il y a des mecs qui adorent ça ! Il me demande de faire la même chose, pourquoi pas, je lui demande si je pourrais le sucer, il est d’accord, alors allons-y… Nous voilà tous les deux nus comme des vers en train de nous masturber et de nous caresser. J’arrive à un point d’excitation assez dingue, et je me mets à genoux pour prendre en bouche ce magnifique sexe, je m’en pourlèche les babines, la texture est très douce, le goût un peu acre, mais je me régale, je lèche, je suce, je bave…

 

Des pas dans l'escalier… Est-ce que mon nouveau partenaire va paniquer à son tour ? Non, pas du tout ! Au contraire ça à l’air de l’exciter de savoir que quelqu’un va nous découvrir dans cette position. Les pas se rapprochent, ils viennent dans notre direction…. Un mec s’approche, il se met à côté de mon partenaire, libère son sexe, joli aussi, plus épais et plus long que l’autre, je le caresse mais sans cesser ma fellation…

 

Puis les événements s'accélérèrent : Voilà qu’une quatrième personne se met à genoux près de moi et quémande la queue que je suis en train de sucer. Ils étaient donc deux à descendre… un bref coup d’œil, je vois d’abord les ongles vernis et manucurés, un travelo ? Pourquoi pas, et puis :

 

- Vous ne vous emmerdez pas les mecs !

 

La voix, une voix de femme ! Stupéfaction, surprise et grand trouble…

 

Et là il faut que j’ouvre une parenthèse : Voilà bien près de vingt ans que je fréquente ces endroits, je n’y ai rencontré que trois fois des couples, la première fois il ne s’est rien passé, ils sont partis quand madame en a eu marre des sollicitations des mecs, la seconde fois, le couple en question a su faire comprendre aux "autres" qu’ils ne souhaitaient pas partager leur intimité et sont restés plutôt sages, la troisième fois, madame était une gagneuse doté d’une poitrine impressionnante, escorté de son protecteur et qui m’a fait une pipe d’enfer dans une cabine où nous étions plusieurs hommes serrés comme dans le métro…

 

Ce doit être mon jour de chance, je la regarde, la chevelure est blonde cendrée et lui encadre un visage qui n’est pas de la première jeunesse (au moins quarante ans) mais agréable, très ovale, les rides du sourire marquant le coin des yeux, un rouge à lèvres très provocateur complète le tout. Elle est vêtue d’une jupe noire, et d’un petit haut rose boutonné sur le devant.

 

Je lui laisse volontiers le sexe de mon partenaire, elle le branle quelques secondes, puis y pose ses lèvres, introduit le gland dans la bouche, puis le ressort.

 

- Tu me fais mon petit cadeau pour que je continue ?

 

J’aurais dû m’en douter… le gars lui demande combien elle veut… c’est pas très cher…

 

- C’est symbolique ! Précise Luc, son compagnon, mais c’est son fantasme de faire la pute, alors vous allez lui faire plaisir, bien sûr…

 

Il paie, moi aussi ! Du coup cette joyeuse inconnue, déboutonne son haut laissant apparaître un très beau soutien-gorge noir, puis fait passer ses seins par-dessus les bonnets, jolie poitrine un peu laiteuse et aux extrémités marrons et épaisses. Puis elle reprend sa fellation un instant interrompue. Je me redresse voulant aussi profiter de ses services (et après tout, j’ai payé !) Elle nous suce alternativement, et je dois dire qu’elle sait parfaitement se servir de sa bouche et de sa langue.

 

- Si vous voulez la baiser, ne vous gênez pas ! Elle adore ça, c'est une vraie salope ! Indique Luc !

 

Voilà qui a l’air d’intéresser mon partenaire de tout à l’heure, alors Fabienne (appelons-là comme-ca), se couche sur la table, les jambes écartées et ballantes, évidemment elle ne portait pas de culotte. Le gars se place un préservatif et commence à la besogner…

 

- Toi aussi, tu veux la prendre ? Me demande son compagnon.

- Pourquoi pas ?

 

Je me place à mon tour une capote attendant la suite des événements. Des pas dans l’escalier, un mec arrive, semble tout surpris par ce qui se passe, approche doucement comme s'il se demandait s’il avait la permission de le faire.

 

- Sors ta queue ! Lui propose Luc en lui touchant la braguette.

 

Le mec à l’air perdu, il regarde à droite à gauche, recule de trois pas…

 

- Allez ne soit pas timide, elle aime ça les queues, cette salope, une occasion comme ça, tu n’es pas près de la rencontrer…

 

Mais le mec en proie à un grand trouble intérieur quitte la salle et s’en va tranquillement dans la salle hétéro.

 

Le partenaire de Fabienne a fini par jouir et je prends sa place Il se reculotte tandis que je commence à besogner cette curieuse inconnue.

 

- Si tu veux, lui propose Luc, on t’emmène chez nous, on pourra continuer…

 

Le gars fait alors le geste classique de regarder sa montre, il refuse poliment puis s’esquive. Tandis qu’en ce qui me concerne, excité comme pas possible, je jouis très vite.

 

- Et toi tu voudrais venir ?

- Pourquoi pas ? Si c'est pas trop loin.

- Non, dix minutes de métro ! Tu aimes bien te faire enculer ?

- Quand c'est bien fait, je ne suis pas contre.

- Super, on y va dans cinq minutes, mais pas avant cinq minutes…

 

Fabienne se remet debout !

 

- Tu sais ce qui va t’arriver maintenant ! Lui demande son compagnon.

- Oui !

- Tu sais ce qu’on leur fait aux salopes qui font la pute dans les sous- sols des sex-shops !

 

Elle ne répond pas, mais s’arcboute sur la table, relève sa jupe et présente ses jolies fesses. Luc défait alors sa ceinture et commence à la flageller.

 

- Tiens trainée, tiens grosse pute, tiens salope !

 

Puis il me tend la ceinture !

 

- Ça me gêne un peu !

- Mais non, ça fait partie du jeu, ça ne la gêne pas, elle.

- Sûr ?

- Allez y fouettez-moi j’adore ça et je le mérite ! me dit alors Fabienne

 

Dans ce cas…

 

A mon tour je lui zèbre le cul ! Il est rapidement très rouge !

 

- Encore un peu ! Me demande Luc

 

A nouveau des pas dans l'escalier… Cette fois ci le type n’hésite pas, il vient voir, se met à rire, puis se dirige lui aussi vers l’autre salle. Il y a des mecs bizarres quand même.

 

Je lui donne encore quelques coups, puis on arrête…

 

- Allez en route ! Me dit Luc en me gratifiant d'une tape sur les fesses

 

Je me demande dans quoi je m’embarque !

 

2 - Fabienne au miroir

 

On va à pied jusqu'à la station de métro Etienne Marcel, le mec me parle mais fait dans le banal. C'est l'heure de pointe, on est serré comme des sardines et on ne peut pas converser. On descend à la station Raspail, leur appartement est tout près, c'est pas mal, des petits bourgeois comme on dit.

 

- Tu veux boire quelque chose ?

 

On s'enfile une bière bas de gamme et les deux zozos sans aucun commentaires commence à se dévêtir complètement. Je ne vois pas comment je pourrais faire autrement que de les imiter.

 

- J'ai envie de pisser ! Tu veux me regarder ? Me dit Fabienne.

- Ah, oui j'adore ça !

- T'aimes bien regarder les femmes pisser ?

- Oui !

- Et les jeux avec le pipi ?

- Aussi !

- Tu veux que je pisse sur toi ?

- Oui, pourquoi pas !

- Allez hop, tout le monde dans la salle de bain.

 

Fabienne me demande de m'allonger sur le carrelage et m'enjambe au niveau de mon sexe. Très vite son urine dégouline sur mon sexe qui bande au maximum.

 

- Tu veux en boire ?

- Oui !

 

Elle s'avance, j'ouvre mon gosier et en reçoit plus que je ne peux en avaler.

 

- Nettoie-moi tout ça, maintenant !

 

Je me le fais pas dire deux fois, et pose ma bouche sur son sexe, je lèche tout ça bien comme il faut. Elle ne dit rien, mais à sa façon de respirer, je comprends que je peux continuer à la sucer jusqu'à ce quelle jouisse, ce qu'elle ne tarde pas à faire assez bruyamment.

 

- Tu m'as bien fais jouir, salaud ! commente-t-elle.

- Si tu as envie de pisser, n'hésite pas, elle aime bien aussi recevoir cette petite salope ! Me dit Luc.

 

J'essaie donc, mais ça a du mal à venir. Luc sans doute pour me stimuler, passe derrière moi et après m'avoir peloté un peu le cul, introduit un doigt dans mon anus. C'est bon mais ça me déconcentre complètement pour ce que j'essayais de faire.

 

- Les deux à la fois, je ne vais pas y arriver, enlève ton doigt, tu le remettras quand j'aurais pissé.

 

OK, ça marche, il n'est pas borné, du coup je lâche mon jet sur la poitrine de Fabienne, ça la fait rigoler, elle se caresse les nénés pour bien étaler tout ça, puis ouvre la bouche. J'ai compris le message, je vise, elle avale ! Quelle belle cochonne !

 

- On va devant la glace ? Demande alors Fabienne tout en se séchant à l'aide d'une serviette.

 

La glace, c'est quoi, ça la glace ?

 

Nous voici dans la chambre, il y a une grande armoire à glace un peu ancienne.

 

- Commence par me sucer ! Me demande Luc et après on va t'expliquer notre trip.

 

Pas de problème, je me mets à genoux et remets en bouche ce très beau sexe, et m'efforce de faire ça du mieux possible. Avec une belle bite, c'est plus facile, normal, je dois être plus motivé, et donc là je me régale, je la lèche partout, je l'aspire, je la suce, je me sers de mes lèvres, de ma langue, des deux en même temps, je fais des va-et-vient, j'aspire, bref la totale.

 

- Ecarte tes jambes ! Me dit Fabienne

 

Elle rampe sur le dos puis s'arcboute afin d'atteindre ma propre bite, elle suce divinement.

 

C'est donc ça leur trip ! Dommage que ça va finir dans quelques minutes, mais que voulez-vous les meilleures choses ont une fin.

 

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Mais en fait, ce n'était pas ça le trip !

 

Fabienne quitte ma bite, et son mari ma bouche. Luc s'assoit alors sur le rebord du lit et après s'être protégé me demande de venir m'empaler sur lui. Cette position à l'avantage de contrôler complètement la pénétration, par contre, il faut bosser…. Je ne me fais pas enculer si souvent que ça, et nous sommes obligés d'avoir recours à un peu de gel. Là ça marche, quel plaisir de se sentir rempli comme ça, j'adore… Mais voilà Fabienne qui s'approche, qui m'encapote, et qui s'empale à son tour sur mon sexe. Voilà une figure de style étonnante mais pas si facile à coordonner.

 

- Tiens-moi par la taille, me dit Fabienne.

 

Luc fait la même chose avec moi, puis donne un coup de rein et on se retrouve tous couchés sur le flan mais sans se déboiter. On s'active tous en cadence, dans cette position c'est plus facile et moins fatigant et bien sûr on est positionné devant la glace.

 

Luc a joui le premier, s'est retiré, j'ai continué un peu à pilonner Fabienne qui poussait des petits cris de plaisir avant de jouir à mon tour.

 

J'ignore si ces braves gens ont prévu une suite. Je tente un :

 

- C'était super tout ça, mais il va falloir que je rentre.

 

Mais on ne me retient pas. Je me rhabille. Luc remet juste son slip et Fabienne s'affuble d'un pyjama assez grotesque.

 

- Bon ben au revoir, et peut-être à une prochaine !

 

Chastes bisous à Fabienne, poignée de main à Luc. Nous n'avons pas échangé nos coordonnées, l'occasion aura fait le larron… souvenir fort et inoubliable mais un doigt de convivialité en plus en aurait fait un souvenir exceptionnel.

 

FIN

 

Ce récit est basé sur des faits authentiques, j'ai juste changé les noms des protagonistes, quant au lieu de rencontre il s'agissait du sous-sol aménagé du sex-shop de Beate Usche, rue Saint-Denis à Paris remplacée aujourd'hui par un magasin de godasses.

 

 

© Estonius octobre 2011

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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Mercredi 17 novembre 2010 3 17 /11 /Nov /2010 13:14

Sorcières dans le brouillard

Conte d'hiver

par Estonius

 

Batgirl

 

Robert, chauffeur routier, à votre service, bonjour messieurs dames !

 

Ça n'allait pas très fort ? Je n'arrivais pas à digérer cette saloperie d'escalope qui n'avait de Milanaise que le nom. Obligé de m'arrêter sur une aire de repos afin de me débarrasser de tout cela... Et l'autre idiot de Jean-Pierre qui avait eu l'air de se régaler et qui me balançait des grands yeux satisfaits ponctués de réflexions qui se voulaient pertinentes comme "elle est vachement bonne, hein ?" ou pire "Ils me servent toujours bien, je suis un habitué, ici... " Cet abruti ne devait pas avoir de palais, ou alors c'est moi qui devait me faire des idées, mais non, elle avait un goût bizarre cette escalope... Un "goût pas varié" comme disait ma tante Georgette. Berck ! Ça allait mieux à présent, mais je me sentais las, je décidais de me reposer un peu avant de repartir vers Paris au volant de mon quinze tonnes.

 

L'idéal ce serait de pouvoir faire un petit somme, mais je n'ai pas spécialement sommeil. Je jette un coup d'œil dans ma pochette, je range deux trois papelards, en déchire d'autres inutiles dont je stocke provisoirement les morceaux dans la boite à gants. Et ça, c'est quoi ? L'impression d'un mail, c'est Luc, un incorrigible obsédé, toujours en train de m'adresser tantôt un dessin, tantôt une photo, ce n'est pas toujours du meilleur goût, mais bon sur le tas parfois... cette fois c'est un texte de trois pages, une histoire cochonne. Ça s'appelle "C'est moi la sorcière" ! Je n'aime pas les histoires de sorcières ! Et puis, s'il se figure que je vais lire tout ça ? Quoique, pourquoi pas, puisque je n'ai que ça à faire... je me surprends à lire ce récit écrit de façon palpitante et d'une écriture très fluide... Mais voilà que je baille, sans doute faudrait-il mieux que je me réserve ce texte pour quand ça ira mieux...

 

C'est en me réveillant que je prends conscience du brouillard. Dingue ! On n'y voit pas à cinq mètres ! Un coup d'essuie-glace ! Bof ! Les phares ne servent pas à grand-chose. J'allume la radio et je recherche une fréquence d'information. J'apprends alors "qu'une nappe de brouillard d'une rare intensité était tombée sur toute la région". On déconseillait toute circulation automobile, et on était incapable de faire des prévisions sur la durée du phénomène. "Bien, ma chance !"

 

En attendant, j'ai soif, d'habitude j'ai toujours de l'eau en réserve et quelques canette, mais aujourd'hui j'ai oublié de refaire mon stock. De toute façon, j'ai envie de me dégourdir les jambes et de pisser. C'est quoi ces feuilles sur le plancher de la cabine ? J'ai horreur du bordel ! Ah oui le texte érotique de mon collègue, l'histoire de la sorcière, je rassemble les feuilles, les plie en quatre et les mets dans la poche de mon veston, on verra ça plus tard. Je sors du véhicule et je libère ma vessie, ça au moins c'est facile ! Trouver à boire sera plus compliqué, mais ce n'est quand même pas un vulgaire brouillard, aussi épais soit-il qui allait m'arrêter. Il me semble apercevoir une vague luminosité vers la droite de ma voiture, je décide donc d'emprunter cette direction.

 

J'avance doucement, j'ai rarement vu un truc pareil, la lumière est toujours devant moi, mais je n'ai pas l'impression de m'en rapprocher, j'aurais dû emporter une torche électrique. Ce n'est pas possible, cette lumière doit être trop loin, j'y renonce de peur de me perdre dans ce brouillard ! Se perdre dans le brouillard ! N'importe quoi, faut pas charrier tout de même ! Je fais demi-tour, je n'ai plus de repère, ou plutôt le seul que j'ai consiste à tourner radicalement le dos à cette lumière, j'avance, j'avance lentement, j'avance encore. Je n'ai pas fait tant de pas que ça à l'aller ! C'est tout à fait ce que je craignais, j'ai probablement bifurqué. J'aurais dû marquer le sol, tel un petit poucet, j'aurais dû, j'aurais dû... combien de catastrophes petites et grandes aurait été évitées si on avait pensé à tout... Je stoppe, plus je vais zigzaguer, plus je vais me perdre.

 

Je n'entends aucun bruit, ce n'est pas normal… où sont donc passées les voitures ? Peut-être me suis-je trop éloigné de l'autoroute… Mais comment aurais-je fait, il n'y a pas de sortie "piétons". Le sol à mes pieds est meuble, de la terre, de l'herbe humide.

 

- Y'a quelqu'un ?

 

Personne ne me répond. Que faire ? Je ne peux même pas m'assoir, je vais avoir le cul tout mouillé, il me reste qu'à espérer que cette saloperie de brouillard finisse par se dissiper… Et s'il ne se dissipe pas avant la tombée de la nuit, je fais quoi, je ne vais quand même pas dormir dans l'herbe trempée. Il faut que j'avance, il faut que je me remue.

 

- Y'a quelqu'un ? Criais-je.

- Il y a moi !

 

Hein qui c'est ?

 

- Où êtes-vous ? Je ne vous vois pas ! Repris-je.

- J'arrive !

 

C'est une voix de femme, mais une voix rauque, du genre à se fumer ses trois paquets de clopes par jour.

 

- Je ne vous vois toujours pas ! Insistais-je

- Ne bougez pas ! Si vous bougez tout le temps, je ne pourrais jamais vous rejoindre.

 

O.K. je ne bouge plus !

 

Et soudain elle émerge du brouillard ! Une géante, elle doit bien faire ses 1 m 80 et comme si ça ne suffisait pas, elle est coiffée d'un chapeau de sorcière, vous savez le truc comme dans Halloween… Elle est revêtue d'un long ciré noir.

 

- Je suis Katia, la sorcière du brouillard ! M'annonce l'apparition.

 

Merde, c'est bien ma chance, je tombe sur la cinglée du coin.

 

- Ecoutez, je suis perdu, si vous pouviez m'indiquer un endroit où m'abriter.

- Ha ! Ha ! Ha !

- J'espère que vous n'êtes pas perdue, vous aussi ? Relançais-je.

- Une sorcière n'est jamais perdue.

 

Je ne sais pas quoi répondre. La soit-disante sorcière commence alors à déboutonner son ciré en commençant par le haut. Après avoir libéré le troisième bouton, elle écarte le tissu, elle n'a rien en dessous, et m'exhibe sa poitrine, une très belle poitrine, probablement refaite, mais très belle.

 

- Ça te plait ?

- Vous êtes très belle. Répondis-je, un peu gêné.

- J'ai perdu un bouton, là ! J'ai mis une broche à la place, garde-la moi, tu me la redonneras tout à l'heure.

 

C'est une jolie broche dorée décorée avec un paon très coloré, je la mets dans ma poche en faisant attention de ne pas me piquer avec. Katia termine son déboutonnage, écarte tout et m'exhibe alors une magnifique bite bien bandée, la sorcière est donc une transsexuelle.

 

- Ça te plait ?

 

Ben, oui ça me plait... Je lui dis. Elle se masturbe devant moi, sa bite devient magnifique, et voilà que je bande.

 

- Suce-moi la bite !

 

brouillard.jpg

 

Pourquoi pas ? J'ai les idées larges ! Je m'approche et mets ce joli membre dans ma bouche. Pendant que je m'applique et que je me régale à sucer, je sens des mains qui s'activent sur ma ceinture, qui me la dégrafe, qui me baisse mon pantalon, puis mon slip. Je quitte un moment ma fellation, pour voir ce qui se passe. Une deuxième "sorcière" est derrière moi, plus petite, et elle me lèche le trou de balle. J'aime bien ça, une bonne petite langue qui me rafraîchit l'anus !

 

- C'est Sandra, mon apprenti sorcière, elle est très douée ! Me précise la grande Katia, elle va bien te préparer le cul et après je vais t'enculer.

 

Sandra m'a maintenant mis un doigt dans mon orifice et l'agite ostensiblement, c'est bon.

 

- Il aime ça ! Commente cette dernière.

 

Ben, oui, j'aime ça… La route c'est un monde parallèle, un monde de mecs, un monde de queues, au départ on se dit que ces trucs là c'est pour les autres, puis un jour on essaye comme ça pour voir ce que ça fait, comme on essaie le sucré-salé ou le quatuor à cordes (ben oui, on peut être routier et mélomane). Vingt ans j'ai attendu, et puis un jour je me suis retrouvé au milieu d'une orgie dans les chiottes d'une aire de repos. Quand Marcel m'a mis au défi de sucer la bite d'un travelo, je me suis dit qu'il ne fallait pas mourir idiot ! Putain qu'elle était bonne cette bite ! Une révélation ! Douce, veloutée, une friandise. Dix minutes après je m'étais dit "au point où j'en suis, autant continuer", et il me l'a foutu dans le cul. Moins évident, une sensation étrange, un mélange de bonnes choses et de moins bonnes, mais bon j'ai aimé, j'ai recommencé. Mais attention, tout ça c'est la route, quand je reviens chez moi, je me blottis contre la Jacqueline et j'oublie tout ça. Un jour je lui ai dit, parce que j'en avais marre d'avoir une double vie, elle ne m'a même pas cru, après tout c'est peut-être aussi bien comme ça !

 

Un second doigt rejoint le premier, puis un troisième. Je me trémousse, je me sens chienne.

 

- Il est prêt ! Dit alors Sandra.

 

Les deux sorcières échangent leur position, Katia vient derrière moi et m'encule tandis que Sandra me donne sa bite à sucer. Elle est moins belle que l'autre, mais ça va ! Derrière c'est l'extase, les coups de boutoir que je reçois dans mon fondement me font fondre de plaisir. Je vais défaillir si ça continue. Mon cul n'en peut plus de me donner du plaisir. Au bout de quelques minutes, elle se retire, repasse devant moi, se retourne.

 

- A ton tour, viens jouir dans mon cul !

 

Je me précipite pour me mettre une capote que l'on vient de me tendre et je pénètre ce trop joli cul bien cambré. Trop d'excitation accumulée en si peu de temps, je sais que je ne vais pas tenir longtemps. Alors je jouis, violemment, intensément… Il me semble même que je perds conscience quelques instants

 

…Et quand j'ouvre les yeux, le brouillard est presque dissipé.

 

- Et ben dis donc toi, quand tu jouis tu ne fais pas semblant ! Commente Katia.

 

Me voilà revenu dans la cabine de mon quinze tonnes. Katia et Sandra, deux jolies prostituées transsexuelles m'entourent, elles sont hilares et manifestement d'humeur joyeuse.

 

- Ben alors tu étais parti dans tes rêves ? Me demande Sandra.

- Je crois bien, oui, je vous ai pourtant bien sucé, où c'était dans mon imagination ?

- Qui sait ? Répond Sandra !

- Bon, je vais pouvoir repartir, vous descendez ou je vous dépose quelque part ?

- Ben, tu ne nous avais pas promis de nous payer le restau ?

- Ah bon ? Je vous ai promis le restau ? Alors d'accord, je me refringue un peu et on redémarre.

 

Et nous voilà partis, un moment Katia prend une cigarette, puis farfouille dans la boite à gants à le recherche d'un briquet :

 

- Elle est jolie cette petite broche dorée avec un paon ! Tu as trouvé ça où ?

- Je n'en sais rien, ce n'est pas à toi ?

- Ben non !

 

FIN

 

 

© Estonius - Novembre 2010

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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