Estonius

Dimanche 12 décembre 2004 7 12 /12 /Déc /2004 19:27

Annette, secrétaire particulière

Par Estonius

 

Stamp uro h

 

Je travaille à la Banque X... Et j'ai, (on va dire) une quarantaine d'années. J'ai un nouveau job, on m'a confié les dossiers "difficiles" venant de la clientèle, difficile est d'ailleurs un euphémisme, on devrait dire impossible, des réclamations impossibles à démêler, trop anciennes, pas assez documenté. Mais j'ai carte banche.

 

Ce vendredi matin, j'avais entrepris d'essayer de travailler sur le dossier de la société "M.A.G", une boite qui vend des gadgets par correspondance et qui se plaint de différences systématiques en sa défaveur dans ses remises de chèques. Comme ils ne nous envoient aucun détail, toute recherche est impossible, sauf à contrôler si on ne s'est pas gouré dans les montants, mais ça, c'est déjà vérifié. Je contacte donc le client pour avoir ses propres documents afin de les rapprocher avec les miens. Mais il ne veut pas, il invoque la confidentialité... Refrain connu... Je l'informe alors que c'est dommage, que cela m'aurait permis d'avancer...

 

- Par contre, vous pouvez venir consulter nos archives chez nous !

 

Voilà qui me parait une excellente idée...

 

Lundi

 

Je suis reçu par Monsieur Ribadier, un type insipide, je lui explique que j'en aurais peut-être pour plusieurs jours

 

- Ce n'est pas un problème, pourvu qu'il y ait un résultat au bout, je vais vous présenter Annette, une de mes secrétaire, vous travaillerez avec elle !

 

Il décroche son téléphone afin la faire venir. Chic me dis-je, je vais avoir la compagne d'une jeune fille...

 

Et voici Annette qui déboule... Comme jeune fille c'est raté, la nana doit bien avoir la cinquantaine, assez grande, légèrement corpulente, fausse blonde, le visage est pour l'instant souriant, doux et agréable et les yeux sont chaussés de lunettes. Elle est vêtue d'un chemisier blanc dans lequel une opulente poitrine a du mal à se positionner.

 

La présentation est rapide, la femme me dévisage, et fait une drôle de tronche, manifestement, je dérange ses habitudes.

 

Je m'installe donc dans le bureau de la miss, on me prête une table minuscule dans un coin. Il faudra bien que je m'en accommode. J'explique donc à Annette de quoi j'ai besoin...

 

- J'ai instruction de ne pas vous laisser seul, on va aller aux archives tous les deux...

 

Je vois que la confiance règne, comment elle va faire quand elle va avoir envie de pisser ? On arrive dans une salle sombre entourée de rayonnages.

 

- Restez là, s'il vous plaît !

 

Ah, bon, je n'ai pas le droit d'avancer. Je sens qu'on va au clash... Elle monte sur un petit escabeau, hésite, puis descend deux boites :

 

- Ça doit être ça !

- Je vais regarder tout de suite si vous voulez.

- Si c'est pas là-dedans je ne sais pas où ça pourrait être...

 

Et elle s'apprête à sortir de la salle, ses boites sous le bras.

 

- Je vais vous aider...

- Merci, je peux encore porter deux boites !

 

Je la déteste !

 

Je commence à fouiller dans ce qu'on a rapporté, tout ce qu'il y a dans ces boites n'a rien avoir avec ce que je recherche. Je le fais remarquer à Annette :

 

- Tout est là, il n'y a rien d'autre ! Répond-elle agacée.

- Bon écoutez, je me suis sans doute mal fait comprendre, je vais vous expliquer...

 

Elle ne me laisse pas finir

 

- J'ai parfaitement compris ce que vous cherchiez, je connais mon travail.

- Bon, je vais vous proposer un truc, vous me laisser parler 5 minutes sans m'interrompre, et on essaie de voir ce qu'on peut faire, d'accord ?

- Admettons !

 

Je lui explique ! Miracle, elle a l'air de comprendre !

 

- Mais pourquoi vous ne l'avez pas dit tout de suite !

 

Envie de la tuer, mais il me faut être diplomate.

 

- Je vous ai dit, j'ai du mal m'exprimer.

 

Je m'attendais à ce qu'on aille chercher les bonnes boites, mais non, madame se rassied, ouvre un dossier...

 

- Euh, est-ce qu'on ne pourrait pas aller aux archives de suite ?

- Oui, ben attendez un peu, j'attends un coup de fil, et je n'ai pas que ça à faire...

 

Je vais craquer... J'essaie de prendre mon mal en patience, et à défaut de regarder les mouches voler, j'observe mon cerbère, dommage qu'elle soit si peu coopérative, sinon, il me faut bien avouer qu'elle est plutôt agréable à regarder.

 

Elle m'a bien fait poireauter un quart d'heure avant qu'on retourne aux archives. Cette fois, ce sont les bonnes boites, mais quel bordel là-dedans, la mission risque de durer plus longtemps que prévu. Je fais mon travail, dans mon coin, Annette ne m'adresse pas la parole... Et puis survint l'incident.

 

- Je vais vous demander de sortir du bureau cinq minutes ! m'annonce-t-elle.

 

Et ce disant, elle se dirige vers la porte.

 

- Parce que ? Tentais-je.

- Parce que c'est comme ça !

 

Je sors donc, elle me précise de rester dans le couloir, et qu'elle va revenir de suite. C'est alors que je la vois se diriger vers les toilettes. Non, ce n'est pas vrai, elle ose me faire sortir du bureau pour aller pisser. J'attends son retour et j'éclate !

 

- Si je ne peux pas travailler chez vous avec un minimum de confiance, je laisse tomber, et avec toutes les conséquences...

- Je ne fais qu'appliquer les instructions...

- On vous a donné comme instruction de me foutre à la porte à chaque fois que vous irez pisser ?

- Vous n'êtes pas obligé d'être vulgaire...

- Et qui c'est qui vous a donné des instructions pareilles ?

 

Pas de réponse !

 

- Bon je vais voir ça avec monsieur Ribadier... (Le mec qui m'a reçu à mon arrivée).

 

Mais on m'apprend que Ribadier est parti en clientèle, je ramasse donc mes affaires, quitte la boite, me dirige vers un bistrot afin d'être assis et téléphone à mon responsable. J'ai peur qu'il me conseille de "faire avec", mais non, il me dit qu'il va essayer d'arranger ça avec les gens de la société et de ne revenir que le lendemain

 

Mardi

 

Ribadier me reçoit le jour suivant, très à l'aise, il me fait son numéro :

 

- Vraiment, nous sommes confus, vous avez été victime d'un énorme quiproquo, je ne peux malheureusement pas vous expliquez tous les détails, mais si vous saviez à quel point nous sommes embarrassés…

- N'en parlons plus l'essentiel est que je puisse travailler dans des conditions normales.

- Pas de soucis, le moins que je puisse faire c'est de vous offrir le restaurant !

 

Horreur ! J'ai horreur des repas d'affaires où on est obligé de supporter les conversations d'un inconnu. Je m'en sors par une pirouette :

 

- Volontiers, mais faisons cela quand ma mission sera terminé !

- Aucun problème !

 

Ouf ! D'ici là il aura peut-être oublié...

 

Si Ribadier affichait une cordialité sans doute de façade, ce n'était pas le cas d'Annette qui tirait une tronche impossible, à peine avais-je commencé à m'installer qu'elle démarra les hostilités :

 

- Je vous remercie pour le savon que j'ai reçu à cause de vous, on va être obligé de travailler ensemble, alors d'accord, je ne vous surveille plus, mais je ne vous ferais aucun cadeau, autant que vous soyez prévenu !

 

Que répondre ? Je n'avais aucune envie de me lancer dans une quelconque polémique et je balbutiais un simple :

 

- OK, j'ai bien compris !

 

Le reste de la journée se passa presque normalement, Annette alla me chercher les boites d'archives dont j'avais besoin, et le travail avançait... Je dis presque normalement parce qu'il se passait tout de même des choses bizarres : de façon inexplicable, elle était redevenue souriante et puis surtout, alors que dans un moment où je m'échappais un peu, mon regard tomba sur le chemisier d'Annette, je remarquais alors qu'il était déboutonné jusqu'en haut du soutien-gorge. Je pris cela pour de l'inattention, mais j'eus la surprise de la voir se réajuster avant de sortir du bureau, puis se déboutonner de nouveau en y revenant !

 

Essayait-elle de m'allumer pour pouvoir dire ensuite que je lui avais manqué de respect ? Voilà une tactique que je trouvais bien primaire...

 

Mercredi

 

Le lendemain, Annette s'était habillée d'un tailleur dont la jupe était relativement courte. Elle recommença aussi le même manège avec son chemisier, j'avais beau me raisonner, il m'arrivait de lorgner dans cette échancrure, mais je sais aussi contrôler mes pulsions.

 

- Je vais avoir besoin des deux journées d'archives suivantes ! Demandais-je.

- OK, mais vous aller venir avec moi comme ça, on pourra ramener un maximum de boites.

 

Annette se reboutonne, je la suis jusqu'aux archives, on entre, et là pas gênée du tout, elle se redéboutonne. Je sens la provocation imminente, mais que faire ? Il est impensable de lâcher l'affaire à ce stade, c'est moi qui passerais pour un mytho !

 

- Vous pourriez m'aider à tenir cet escabeau, hier je n'étais pas trop à l'aise là-dessus !

- C'est moi qui vais monter ! Proposais-je.

- Non, vous n'allez pas savoir, c'est trop mal étiqueté.

 

Et la voilà qui grimpe avec sa petite jupe courte, je tiens le machin d'une main en regardant ailleurs.

 

- Tenez-le à deux mains s'il vous plaît !

- N'allez pas me reprochez après de voir des choses que je ne devrais pas voir, alors !

- Oh ! Il y a longtemps que j'ai dépassé ce stade !

 

Je m'efforce de ne pas regarder, mais que voulez-vous, la nature humaine et la mienne en particulier font que je ne peux pas m'en empêcher. Annette trifouille dans les boites, et soudainement tourne la tête, elle a bien vu ce que je regardais :

 

- Profitez-en, rincez-vous l'œil, après tout c'est plutôt flatteur, dans vingt ans on ne regardera plus mes cuisses !

 

Je ne sais plus où me foutre, et en plus j'ai un début d'érection, la secrétaire descend de son perchoir avec deux boites, je tends les bras pour les prendre, elle me les passe, et avant que j'ai pu faire un autre geste, elle me colle sa main sur ma braguette.

 

Le piège est en train de se refermer. Que faire ?

 

- Ne me touchez pas ! Tentais-je.

- Si vous ne vous laissez pas faire, je hurle ! Non, ne posez pas les boites !

 

Je suis tétanisé, la nana est en train de me caresser la verge à travers mon pantalon, l'excitation monte, je suis sans doute pris au piège ! Mais quel est-il ?

 

- Ça vous a excité, hein petit salaud, de mater mes cuisses ?

 

Voilà que je suis un "petit salaud" à présent ! Je bande maintenant comme un âne. Et la voilà qui me dézipe ma braguette ! J'ai du mal à suivre, voici une femme qui, la veille encore me faisait la gueule et qui maintenant est en train de me tripoter la bite ! Sa main est dans ma braguette, elle me caresse mon membre par-dessus l'étoffe de mon caleçon, et c'est bon ! Elle s'accroupit devant moi, du coup me voici avec une vue plongeante dans son décolleté, bien sûr elle s'en aperçoit.

 

- Tu aimes ça, regarder mes gros nichons, hein petit salaud ? Attend je vais te les montrer mieux !

 

Elle défait un bouton supplémentaire de son chemisier, puis fais sauter ses seins par-dessus ses bonnets de soutien-gorge. Je ne sais plus où me foutre. J'ai en principe horreur de cette façon d'exhiber les seins que je trouve à la fois moche et vulgaire, mais dans le cas présent l'apparition de ses gros tétons marrons me trouble profondément. Encore une fois, je cherche à poser mes boites afin de pouvoir toucher à ces fruits exposés à mes yeux, mais une nouvelle fois, elle m'en empêche. Elle joue à quoi ? Impossible à dire mais ce qui est évident, c'est qu'en ce moment je suis son jouet.

 

- Si quelqu'un vient ? Parvins-je à chuchoter.

- C'est un risque à prendre, répond-elle en me regardant dans les yeux et avec un sourire malicieux

 

Je me fais la réflexion que c'est la première fois qu'elle me sourit directement ! Sa main cherche maintenant le contact direct avec ma bite, elle extrait ma queue de mon pantalon.

 

- Hummm, ça bande bien tout ça ! Commente-t-elle tout en effectuant quelques très lents mouvements de masturbation. Puis, je la vois approcher sa bouche... Ce n'est pas vrai qu'elle va me sucer ! Je dois être en train de rêver, je vais me réveiller d'un moment à l'autre dans mes draps tout mouillés ! Mais non, j'ai beau me mordre les joues, on est bien dans le réel, et Annette a bien ma queue dans sa bouche et la fait coulisser entre ses lèvres. Un moment, elle m'abandonne ! Va-t-elle me laisser tomber alors que j'ai à présent une irrésistible envie de jouir ? Non, elle s'en prend à ma ceinture qu'elle déboucle, puis elle fait glisser pantalon et caleçon sur mes chevilles, elle avait donc besoin d'espace, de mon espace, elle me lèche alors les couilles tout en s'agrippant à mes fesses.

- Je vais jouir ! Balbutiais-je

 

Elle s'arrête, me demande si j'ai un préservatif. Ben non je n'en ai pas !

 

- Dommage ! Dit-elle, je me serais bien fait bourrer !

 

Quel langage !

 

Puis elle me reprend en bouche et cette fois de façon très énergique. Je sens mon désir, un court moment interrompu, monter de façon irréversible. Elle garde mon sexe dans ses lèvres pendant que j'éjacule. Elle ne recrache rien. J'ai toujours mes boites dans les bras

 

- Maintenant tu peux les lâcher !

 

Elle m'enlace, elle m'offre sa bouche pleine de mon sperme, ce n'est pas trop mon truc, mais franchement, je ne me vois pas la repousser.

 

- C'était bon ? Demande-t-elle.

- Super, mais...

- Allez, plus un mot, c'était un coup de folie, ça me reprendra peut-être...

 

Drôle de bonne femme ! Je n'arrivais pas à comprendre ce brusque changement d'attitude ! Elle était à présente toute guillerette mais toujours aussi peu communicative. Je lui ai proposé de lui payer le restaurant le midi, mais elle a refusé, j'en ai profité pour acheter des capotes chez le pharmacien. Nous sommes retournés aux archives l'après-midi, je lui ai caressé les jambes pendant quel grimpait sur son escabeau, mais on en est resté là.

 

Ma mission avançait, et la situation devenait plus claire, les boites contenaient des listes détaillées de chèques, je les comparais avec nos propres listes et trouvait à chaque fois la raison du litige, il s'agissait d'un chèque manquant. Ainsi environ une fois par semaine, un chèque manquait à l'appel. Un incident aussi répétitif me paraissait bien bizarre, mais je décidais de continuer avant d'avancer une hypothèse.

 

Je dormis mal cette nuit-là, hanté par le souvenir de cette incroyable pipe, et me demandant s'il y aurait une suite.

 

Jeudi

 

C'est avec le sourire que m'accueillit Annette le lendemain matin, et vers 10 heures je lui indiquais que j'allais avoir besoin de nouvelles boites.

 

- Tu vas avoir une surprise me dit-elle, alors que nous pénétrions dans le local d'archives.

 

J'espère que la surprise sera bonne, je reste sur mes gardes !

 

Annette grimpe sur son escabeau, je ne me gêne plus pour regarder... Et la surprise est au-dessus de moi : cette coquine n'a pas mis de culotte ! Et ça y est je bande déjà !

 

- Je peux toucher ?

- Bien sûr, c'est fait pour ça ! Attends, je vais déjà te passer les boites, voilà, et puis je vais descendre d'une marche, ce sera plus pratique. Maintenant vas-y pelote moi les fesses !

 

Vous vous imaginez bien que je ne me fais pas prier. Sa peau est douce et je ne lasse pas de triturer ce joli fessier.

 

- Tu peux me mettre un doigt dans le cul si tu veux !

 

Ben voyons ! Je mouille mon doigt et l'introduit dans son arrière-boutique ! Inutile de vous décrire dans quel état je suis !

 

- Hummmm j'adore qu'on me ramone le cul... T'as une capote aujourd'hui ?

- Dans ma poche !

- Super, tu vas m'enculer mais pour l'instant met moi un deuxième doigt !

 

Je le fais, madame se régale !

 

- Humm, c'est bon, tu as déjà essayé, toi ? Reprend-elle

- Essayé quoi ?

- De te doigter le cul !

 

En voici une question !

 

- Oui !

- Et tu aimes ça ? Continue c'est trop bon !

- Ce n'est pas désagréable !

- Je m'en doutais, tu es un petit vicieux, toi, tu dois aimer un tas de bonnes choses !

- On ne vit qu'une fois !

 

Quand même, je me demande ce qu'elle peut bien me trouver pour me faire participer à des trucs pareils ! Elle est peut-être tout simplement nymphomane !

 

Je la ramone à présent avec trois doigts, elle a du mal à étouffer ses gémissements. Puis elle me demande d'arrêter, vient devant moi constater l'état de ma bite. J'ai sa grosse poitrine sous le nez, je fais le geste de vouloir m'en approcher, mais mes doigts de la main droite ne sont pas très nets. Tant pis, j'ai deux mains, et de la gauche je lui pelote un sein. Annette entreprend de me baisser mon pantalon, puis elle s'accroupit, me gobe la bite quelques instants, avant de me demander d'enfiler la capote, elle se tourne, se plie en deux, écarte les fesses et d'un coup je la pénètre ! J'y vais d'abord doucement, puis comme tout se passe bien si j'en crois ses "hi" et ses "han" j'augmente la cadence de façon frénétique, puis incapable de me contrôler je finis par jouir dans un grand spasme, elle se retourne, retire mon préservatif, me nettoie la verge, puis me fais signe de ramasser les boites. Expéditif, presque bestial, mais il faut bien avouer que ce trip m'a bien plu !

 

De retour au bureau, Annette est toujours aussi peu bavarde.

 

- Je peux te poser une question ?

- Pose toujours, mais je ne te promets pas de répondre.

- Quand je suis arrivé, tu m'as complètement rejeté, qu'est ce qui t'a fait changer d'attitude ?

- La façon dont tu regardais ma poitrine !

- Je ne comprends pas bien !

- Cherche pas !

 

Il faut mieux en effet que je ne cherche pas !

 

L'enquête avance : un chèque disparaît toutes les semaines, puis en avançant dans les dates, je m'aperçois qu'on passe parfois à deux voire trois par semaine. Par contre aucune disparition ni en août ni en février, rien non plus ces cinq derniers mois ! C'est donc clair c'est du vol ! Mais pourquoi donc aller voler des chèques ? Il existe un vol classique de chèques dans les boites de ventes par correspondances au moment de leurs réceptions, et ceci n'a de sens que si le client a omis de renseigner l'ordre. Ensuite soit on n'honore pas la commande, mais c'est risqué, soit on l'honore tout de même, mais ça casse l'équilibre comptable... A moins de trouver une astuce... On peut même imaginer une complicité extérieure....

 

On peut aussi concevoir une complicité entre un client de la boite et une personne chargé de traiter les chèques à la banque. A ce moment-là il fait disparaître les chèques avant traitement et le client n'est jamais débité de ces achats. ... J'examine les périodes sans incidents, découvre que la signature des bordereaux est différente... L'affaire devient claire, le voleur est ici, et il s'agit de la personne qui signe. On m'a demandé d'éviter de faire des photocopies ou des fax, mais je la mémorise. Il ne me reste plus qu'à faire mon rapport à mon chef, la suite ne m'intéresse pas, je ne suis pas flic... Il est autour de 15 heures quand je décide de sortir afin de l'appeler, mais sans ranger mes affaires...

 

- Je sors cinq minutes ! Indiquais-je simplement à Annette

- La mission est terminée alors !

 

Comment a-t-elle devinée ?

 

- Quasiment !

- Tu vas téléphoner à ta boite ?

- On ne peut rien te cacher !

- Pourquoi tu ne le fais pas d'ici !

- C'est délicat, je suis lié par le secret professionnel ! Balbutiais-je faute de mieux.

- Je peux te faire une petite suggestion ?

 

Quelle question ! Je ne vais quand même pas lui dire non...

 

- Qu'est ce qui t'empêche de prolonger ta mission d'un jour ou deux, personne ne te surveille ?

 

Elle me dit ça en me gratifiant d'un clin d'œil tout à fait évocateur. Alors là, je suis sur le cul ! Il est évident que le seul motif ne peut être que celui de renouveler nos fantaisies dans le local des archives... Je me dis alors que je serais bien bête de ne pas profiter de cette incroyable occasion, mais d'un autre côté je ne vois pas bien à quoi je vais occuper mon temps. D'autant qu'il me semble qu'on peut toujours s'envoyer en l'air à l'extérieur... Je le lui dis.

 

- Non, moi l'hôtel ça me coupe tous mes effets, je trouve ça sordide. Par contre tu ne peux pas savoir ce que ça me fais nos petites galipettes, tu sais c'est vraiment mon fantasme de faire l'amour au bureau, les occasions sont si rares, et puis j'aime bien faire ça avec toi...

 

Elle va me faire rougir si elle continue...

 

- J'avoue que c'est tentant... commençais-je, tentant de tergiverser.

- Tu sais j'adore le sexe, je suis très coquine et je peux faire plein de choses, si tu aimes certaines fantaisies, même des choses un peu spéciales, ça ne me dérange pas, il y a des mecs avec qui ça me gênerait, mais toi, t'es cool....

 

Oh, là là.... Des fantaisies ! Même "un peu spéciales"... qu'elle a dit... Si j'osais, depuis le temps que je rêve d'une femme qui partagerait ce fantasme... Je respire un grand coup. Je me lance... et si elle est d'accord, alors je resterais un jour ou deux de plus comme elle me le propose....

 

- Tu sais, il y un truc que j'aimerais bien faire... ou plutôt voir...

- Dis-moi, je suis sûre que je vais pouvoir t'arranger ça !

- J'aimerais bien te regarder faire pipi !

- Ah ! C'est ça ? Mais ce n'est pas un problème ! Humm, je crois qu'on va bien s'éclater... par contre on ferra ça quand tout le monde sera parti, tu peux rester jusqu'à 18 heures ?

 

Pour ça, bien sûr que je peux rester !

 

- Heu, ce que je peux faire c'est aller faire un tour et revenir un peu avant 18 heures

- Non, non tu restes là, on ne sait jamais, si quelqu'un te voit partir et revenir à cette heure-là, ça peut paraître bizarre.

 

Admettons ! Je m'occupais alors à des tâches personnelles sur mon portable. Vers 17 heures 45, une femme pénétra dans le bureau !

 

- Ah, t'es encore là, Annette... Oh, pardon, bonsoir Monsieur ! Tu fermeras et tu mettras les alarmes alors ?

- Pas de problèmes, bonne soirée !

 

Annette m'indiqua qu'on allait encore attendre cinq minutes, afin d'éviter un retour inattendue de cette personne, il y a toujours des gens qui oublient un tas de trucs et qui reviennent sur leur pas. .. La perspective de voir réaliser mon fantasme dans quelques courtes minutes me faisait déjà bander....

 

- Allez viens !

 

Nous sommes entrés dans la cabine des femmes qu'elle laissa ouverte volontairement afin d'avoir plus de place.

 

- Voilà, je vais m'accroupir comme ça, avec les pieds sur la cuvette, comme ça tu verras bien ! Approche-toi, et baise ton pantalon, moi aussi j'ai le droit d'avoir ma part de spectacle aussi, non ?

 

Je fis comme elle disait, et attendait fébrile, la bite à l'air dressée comme un mat. Annette se concentra quelques instants, puis quelques gouttes dégringolèrent de son petit minou, suivies aussitôt d'un jolie jet doré ! J'étais au paradis... Mais l'homme est ainsi fait qu'il en veut toujours plus, j'aurais voulu mettre le doigt sur la trajectoire de cette source, le porter à ma bouche, m'en régaler. Mais je n'osais rien de tout cela de peur de passer pour un pervers. Toute à une fin est le pipi aussi. J'avais eu ce qu'elle m'avait promis, c'était déjà énorme. J'imaginais la suite beaucoup plus triviale et déjà je cherchais le préservatif dans ma poche... Mais Annette sut encore me surprendre :

 

- Je m'essuie ou tu veux t'en occuper ?

- Je veux bien !

 

Je déchirai un peu de papier...

 

- Viens me sentir le minou avant d'essuyer !

 

L'occasion sans doute ! J'approchais, me collais carrément le nez dans sa chatte !

 

- Lèche ! tu en meurs d'envie !

 

Comme un fou je passais ma langue dans sa vulve humide absorbant l'urine qui la mouillait ! J'étais heureux comme un pape.

 

- Je n'ai pas fait à fond, si tu veux je peux te faire boire le reste !

- C'est vrai ?

- Bien sûr que c'est vrai puisque je te le propose !

 

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J'étais comme un gosse qui du jour au lendemain est soudain trop gâté. Elle me fit coller ma bouche ouverte contre sa vulve et quelques instants plus tard un liquide tiède envahissait mon palais, j'avalais quelques trop courtes rasades...

 

- Alors ça ne valait pas le coup de rester ? demanda Annette avec malice ?

- Oh que si !

- Dis donc dans quel état je t'ai mis ! Rien que le fait de te mettre la capote tu vas jouir, moi qui voulais que tu m'encules !

- On peut attendre un peu !

- Je ne vais pas te gâcher ta jouissance, mais tu me dois une sodo, aux archives demain matin, d'accord ?

- No problème !

- Elle prit alors mon sexe dans sa bouche, les lèvres placées juste à la base du gland et la langue sur le méat, elle imprima alors de très légers mouvements de succion....

- Attends !

- Mais, non jouis !

 

J'éclatais !

 

- Alors franchement je ne t'ai pas offert un souvenir inoubliable ?

- C'était fabuleux Annette, mais toi tu n'as pas jouis !

- Pas grave, je suis content de t'avoir rendue heureux, et ce soir je me ferai un petit câlin toute seule dans mon lit en repensant à tout cela.

 

On discutait en remettant de l'ordre dans nos fringues.... C'est en regagnant le bureau que le ton changea !

 

- Bon, et maintenant avec tout ce que je t'ai offert, tu vas je l'espère trouver un moyen pour ne pas me dénoncer !

 

J'avoue ne pas avoir bien compris de suite de quoi elle voulait parler :

 

- Pourquoi veux-tu que je te dénonce ?

- Demain on discutera, tu as toute la soirée pour réfléchir, tu dois trouver une explication pour les chèques qui ont disparus sans qu'on sache que c'est moi !

 

Oh, la la ! Mais qu'est-ce qu'elle me raconte ? Je ne l'ai jamais soupçonné, et d'ailleurs je ne n'étais pas là pour faire une enquête policière ! Par contre en déposant des conclusions selon laquelle les disparitions procédaient d'un vol au sein de l'entreprise, il y aurait une enquête interne... Mais tout n'est pas clair, quelque chose m'avait échappé...

 

- Je savais que c'était un vol, mais je n'ai pas été plus loin !

- J'ai regardé tes notes pendant que tu t'absentais du bureau, tu avais déterminé que pendant mes vacances, il n'y avait pas de vol.

- Je n'ai pas recherché qui c'était !

- Il te suffisait de demander à qui appartenait la signature sur les bordereaux !

 

Et en plus elle me reproche de ne pas avoir tout découvert !

 

- Et puis il n'y a que moi qui ai les initiales A.G. !

 

Mais qu'est-ce qu'elle raconte ?

 

- Explique moi tout, on va voir ce qu'on peut faire !

- Quand les commandes arrivent les chèques sont complétés et endossées par le service clientèle, ensuite ça passe à la compta qui vérifie et qui passe les écritures, puis après on me les porte, je les vérifie, je signe, les met sous enveloppe et un coursier vient les chercher. On demande aux clients d'indiquer "Société MAG" ! Certains n'écrivent que "MAG", un jour un type a rempli ça très espacé, j'ai compété pour faire Madame Annette Galuchet ! En regardant attentivement j'en trouvais un comme ça presque toutes les semaines. C'est tout il n'y a rien d'autre à raconter ! Maintenant le traitement a changé, on envoie des fichiers par informatique, je ne vérifie plus les bordereaux... Tout ça, c'est donc de l'histoire ancienne...

- D'accord ! Et vous m'avez offert vos charmes pour que je ne vous dénonce pas, c'est ça ?

- On ne se tutoie plus ? Je vais être très franche ! Oui, j'ai fait ça ! Quand j'ai su pourquoi vous veniez, j'ai d'abord voulu vous rendre la vie impossible, vous faire travailler dans des mauvaises conditions afin que vous n'ayez pas envie de rester longtemps. J'ai été trop loin et je me suis fait engueuler. Après j'ai voulu faire de résistance passive en vous faisant la gueule, mais ça ne menait nulle part, alors j'ai essayé la séduction. Vous êtes maintenant libre de votre décision ! Je n'ai plus rien à vous proposer en échange, et je ne me prêterais à aucun chantage. Ne soyez pas hypocrite dites-moi ce que vous allez faire ! Ne me laisser pas passer la nuit sans savoir, c'est si facile de juger les autres... et puis...

 

Elle ne termina pas sa phrase, éclatant en sanglot ! J'étais là comme un con ! Furieux de m'être fait manipulé, mais aussi vexé de ne pas avoir été jusqu'au bout de ce que je pouvais trouver alors que la solution était sous mes yeux. Voilà qui prouvait que je n'étais pas parfait (je n'ai jamais prétendu le contraire d'ailleurs) Pas parfait, elle non plus ! Que faire ? Etre salaud envers Annette en la dénonçant (même de façon indirecte) Ou faire dans la faute professionnelle en la couvrant ! Alors Je me suis remémoré l'épisode des toilettes, j'ai regardé ses yeux de chien battu, je me suis approché d'elle !

 

- Annette, ça ne plait qu'à moitié, mais je te promets que je ne te dénoncerais pas !

- C'est vrai !

- Je te le promets !

- Merci ! Mais ça ne suffit pas, il faut trouver une explication qui tienne la route... mais bon merci déjà de ne pas me dénoncer.... Je ne suis qu'une salope ! Dit-elle fondant de nouveau en larmes !

 

On a été boire un pot après, puis je l'ai quitté, j'ai cherché toute la nuit, je n'ai rien trouvé de vraiment génial. ....

 

Vendredi

 

Je me rends directement à la banque rendre compte à mon supérieur ! Il a entièrement confiance en moi ! C'est mon seul atout dans cette affaire mais il est énorme !

 

- Pour l'affaire M.A.G, j'ai tout contrôlé, ils font des bordereaux, mais ils n'envoient pas de doubles, en plus ils n'utilisent pas les pochettes transparentes qu'on leur a données. Mais sinon je ne vois pas bien où ils auraient tort, je pense simplement que des chèques sont restés coincés dans les enveloppes.

- Les chèques sont tous endossés ? Il y a bien les bénéficiaires ?

- Il y a trois points de contrôle !

- Et maintenant, il n'y plus aucun problème ?

- Aucun !

 

Le téléphone sonne, mon chef répond interrompant notre entretien. Je n'en mène pas large parce que mon explication est débile et aussi parce qu'elle a une faille ! Il suffirait de demander à M.A.G. d'écrire aux clients pour lesquels les chèques ont disparu, et de leur demander le numéro du chèque et la banque ! Dans le lot il suffit qu'au moins un réponde. Ensuite on se procure la photo du chèque auprès de sa propre banque et le pot aux roses est découvert... Il raccroche, il a l'air préoccupé. C'est vrai qu'à son niveau tous les cas difficiles lui tombent dans les bras ! Mon affaire n'est qu'un cas parmi plein d'autres...

 

- Bon je vais appeler le mec de chez MAG, je vais lui dire qu'ils n'ont pas respecté le contrat de conditionnement et je vais lui proposer de faire moitié-moitié... Ça fait combien d'abord ? Mouais ! Et s'il rouspète on s'écrase... Et puis non, gagnons du temps, tu vas le voir, tu t'aplatis, tu lui dis qu'on a aucune raison de mettre sa bonne foi en cause... bref tu sauras faire, tu lui dis qu'on régularise dans la semaine et on clôture cette affaire ! Qu'est ce qui t'arrive, tu transpires comme une bête, tu as de la fièvre ?

- Ouais je dois couver quelque chose ! Faut vraiment que j'aille le voir, je ne peux pas faire un courrier !

- Non, de son point de vue, on a été mauvais, alors on s'écrase jusqu'au bout...

 

Je me rendis alors compte que j'étais en train de négocier le fait d'échapper au restaurant avec Monsieur Ribadier... alors que je venais d'obtenir le " non-lieu " pour Annette...

 

Epilogue

 

10 ans ont passés, il y a maintenant prescription sur ces événements, je n'ai jamais revu Annette, mon chef est en retraite, et j'ai grimpé dans la hiérarchie. Je ne suis pas fier de ce que j'ai fait, mais en ai pas honte non plus, il y a des choses tellement plus graves.... Quant à mon fantasme, je me suis aperçu que des tas de personnes charmantes étaient prêtes à m'aider à l'assouvir... à condition qu'on les rétribue... je ne m'en plains pas mais je n'ai jamais retrouvé le bonheur de cette première fois.

 

Toute ressemblance avec une véritable société M.A.G ou avec une Annette Galuchet (Il doit y en avoir plein) ne saurait être que fortuite et d'ailleurs dans la réalité elles ne portaient pas ces noms-là !

 

Estonius - 12/2004

 

estonius@hotmail.com

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Vendredi 20 août 2004 5 20 /08 /Août /2004 18:43

Mon beau travelo

par Estonius

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Mon beau travelo

 

Rue des Martyrs, je l'avais flashé d'assez loin,

Gigantesque silhouette figée dans son coin

Fantasme dans la tête et les deux mains sans les poches

Excité, à grands pas décidés, je m'approche

Son visage malicieux est comme celui d'un ange

Son manteau de fourrure l'engonce, elle l'arrange

Les yeux de biches papillonnent sur mon passage

Je sais déjà que je ne saurais être sage

" Tu viens chérie ? " Demande-t-elle, la voix douce

Ais-je bien hésité, il s'en est fallu d'un pouce

Nous montons, la chambre d'amour est minuscule

" Je me mets toute nue ? " La question ridicule.

Un drôle d'accent. Je ne comprends pas son prénom

Elle se déshabille en riant, son corps sent bon

De beaux globes, ses seins à la vue sont parfaits

Ma main va seulement les effleurer, en fait

Pour que le silicone ne se dévoile pas trop

Elle retire sa culotte, dansant comme un pro

" Alors ? Elle est comment ma belle petite queue ? "

La mienne fait réponse en ne bandant pas qu'un peu

Par réflexe, j'engloutis son sexe dans ma bouche

Mon beau travelo de ses mains, mon corps elle le touche

Je me masturbe en même temps d'une main décidée

J'ai joui trop vite, abandonnant son sexe raidi,

Je n'aurais pas dû, car c'est comme je vous le dis

De sa semence, mon visage est aspergé

" Salaud tu m'as fait jouir ! " Dit-elle pour s'amuser.

 

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Estonius 2004

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Dimanche 15 août 2004 7 15 /08 /Août /2004 18:36

Thérèse et ses deux colocataires

par Estonius

 

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Thémes évoqués :  bisex masculine, doigtage masculin, domination hard, feuille de rose, scato, travestis, trio, uro. 

 

20 ans déjà… souvenirs, souvenirs…

C’est donc à Montpellier que j’allais continuer mes études, pourquoi pas ? La ville n’est pas la 8ème merveille du monde, mais elle est sympathique, et puis la côte languedocienne me convient très bien, avec ses plages de sables fins interminables, sa quasi-absence de plages privées et ses cohortes de touristes hollandaises ou allemandes s’exhibant sans fausses gênes et ravissant l’amateur de belles poitrines que je suis.

On m’avait indiqué qu’il était relativement facile de se loger ici pour peu qu’on ne soit pas trop exigeant, et qu’une formule « chez l’habitant » ne rebute point par ses contraintes.

Je me rendis donc ce vendredi, chez cette madame Thérèse Lelonbec dont on m’avait communiqué l’annonce. J’y allais en toute confiance, me disant que si l’affaire se faisait, je m’y installerais dès le lundi suivant.

Je suis légèrement en avance (d’un bon quart d’heure), j’ai donc le choix ou bien d’attendre dans la rue, ou bien de passer outre et d’y aller au flan, je choisis cette dernière solution et me met à gravir les escaliers. Je croise un type dans les mêmes âges que moi…

– Si c’est pour la location, c’est râpé, la place est prise ! Qu’il se croit obligé de me dire !

Une petite voix intérieure eut alors la bonne idée de me dire d’ignorer la réflexion. (car dans le cas contraire ce récit n’aurais jamais vu le jour). Le gars se vexe.

– Tu ne me crois pas, alors ?
– Oh, vous savez, je viens juste réparer les antennes de télé ! Mentis-je effrontément afin de dégonfler l’agressivité latente de ce citoyen.

Cette rencontre m’avait malgré tout refroidi et c’est sans trop y croire que je sonnais à la porte.

Madame Lelonbec (Mais pour la commodité du récit, et le lecteur devinant bien que cette personne va finir dans ce récit par se livrer à des actes que la morale bourgeoise réprouve, nous l’appellerons désormais tout simplement Thérèse) Donc Thérèse m’ouvrit la porte et je découvrais une femme assez grande et légèrement forte, brune, la peau bronzée, le sourire aux lèvres, revêtue d’une petite robe noire légèrement décolletée. Elle devait avoir dépassé la quarantaine mais sa classe et sa beauté la rendait – osons le mot – désirable. Elle me dévisagea quelques instants…

– Bonjour, je suis Etienne Legrand c’est à propos de la location…
– Vous êtes en avance !
– J’en suis désolé, ma montre est complètement déréglée, il faut que j’en achète une autre.

A mon grand soulagement, elle me fit entrer.

– Suivez-moi, je vais vous montrer où c’est… Ce duplex est trop grand pour moi maintenant que je suis seule… Voilà, j’ai fait mettre un petit lavabo, mais vous pourrez bien sûr utiliser la salle de bain…

C’est propre, c’est coquet, il y a un coin bureau où je pourrais travailler, la fenêtre donne sur la rue, c’est clair….

– Si ça vous convient on va discuter des modalités et de tout le reste…
– D’accord !
– Je peux vous offrir un thé, un café ?
– Non merci !
– Donc voyons, vous faites quoi comme études ?

Qu’est-ce que ça peut bien lui faire ? Mais je lui indique quand même, et voilà qu’elle me pose des questions sur mes loisirs, mes goûts, mes livres, mes films… Du coup ça me refroidit un peu, je me demande si je ne vais pas tomber sur un véritable  » pot de colle « .

– Je sais ce que vous pensez en ce moment ! Me dit Thérèse. Vous devez-vous dire « Qu’est-ce que cette bonne femme a besoin de me poser ces questions-là ! » Non ?
– Ben….
– Il y a deux ans, j’ai loué une chambre à un type qui n’avait pas du tout mes idées, et j’ai eu un mal de chien à m’en débarrasser… alors maintenant je me renseigne juste un minimum… Juste un minimum ! Répétât-elle.

Elle me parle ensuite des modalités pratiques.

– Je loue deux chambres vous aurez donc un (ou une) colocataire. C’est le système pension de famille ici, on prend le petit déjeuner et le repas du soir ensemble. Evidemment vous êtes libre de faire ce que vous voulez mais si vous n’avez pas faim ou si vous mangez en ville, prévenez-moi d’avance…. Ah, au fait, vous ne serez pas autorisé à emmener du monde ici, pas de copains, pas de copines… mais vous avez peut-être une petite amie ?

Et c’est reparti pour les questions indiscrètes…

– Ben, non pas en ce moment !
– Oui mais vous aller en trouver, à votre âge c’est normal !
– On verra bien, pour l’instant l’important c’est mes études…
– Je suis très libérale sur les questions de sexe, mais je ne veux pas me faire envahir, vous comprenez ?
– Ce n’est pas un problème !
– Au fait, j’espère que vous n’êtes pas homophobe ?

Mais bon dieu, c’est quoi ces questions !

– Pas du tout, mais pourquoi me demandez-vous ça ?
– J’ai un candidat pour la deuxième chambre je crois qu’il est un peu… un peu comme ça, je ne voudrais pas qu’il y ait d’incident.
– Ecoutez, je pense être quelqu’un de très tolérant, et je n’ai rien du tout d’agressif…
– Alors ça ira, soyez rassuré, je ne vous poserais plus de question indiscrète

Cette présence d’un second colocataire m’ennuyait un peu, non pas à cause de ses tendances supposées mais simplement parce que je suis de caractère très sauvage et moins je suis obligé de vivre avec les gens plus je me sens bien… Mais les avantages l’emportant sur les inconvénients, je décidais néanmoins que je logerais donc chez Thérèse

Je me faisais mon petit cinéma, peut-être que l’étudiant se désisterait et qu’à la place j’aurais doit à un pulpeuse étudiante… on peut toujours rêver…

Mais il n’y eu pas de désistement… Et c’est le jour même de mon installation que je fis la connaissance de Jean-Yves (on ne rigole pas !) Blond, très pale, peu causant, il s’intéressait au théâtre et jouait dans une troupe amateur.

Le décor est planté, il est grand temps d’entrer dans le vif du sujet…

Thérèse nous avait indiqué quelles étaient les tranches horaires où nous pourrions utiliser la salle de bain. Nous étions là depuis déjà trois semaines et ce mardi, je m’apprêtais à prendre une douche quand poussant la porte juste entrebâillée, je découvris Jean-Yves complètement nu, devant le lavabo et en pleine érection.

– Oh, pardon !
– Il n’y a pas de problème, tu sais j’ai fait du naturisme ! Tu as besoin de quelque chose ? Me répondit-il alors que je rebroussais déjà chemin.

J’ignore alors pourquoi je fis un gros mensonge et répondis que je cherchais mon eau de toilette.

– Non je ne la vois pas, mais entre donc, on ne va pas se gêner, non ?

Je le fis, j’étais, je l’avoue, moi le grand dragueur de beautés féminines, troublé par ce corps lisse et imberbe, et par cette verge qui paraissait me narguer. Je fais semblant de chercher, il se tourne, mais maintenant j’ai ses fesses devant le nez, ce qui ne contribue pas à faire cesser mon émotion.

– Si tu veux prendre ta douche, ne te gêne pas pour moi ! Reprit-il

J’eus à ce moment-là la conviction que comme l’avait supposé Thérèse, il devait être homosexuel, ce qui m’indifférait complètement, mais je lui indiquais que je préférais attendre qu’il soit sorti pour me livrer à mes propres ablutions.

J’ai rejoué dans ma tête cette furtive scène toute la journée, et le soir dans mon lit, je me surpris à m’exciter en y repensant encore. J’ai toujours déclaré à qui voulait l’entendre qu’avoir une expérience avec un autre homme n’était pas exclue, ajoutant immédiatement qu’en la matière je n’étais vraiment (mais alors vraiment pas) pressé. L’occasion était-elle en train de se présenter beaucoup plus tôt que je ne l’envisageais ? Et puis, je me faisais sans doute des idées, il n’était peut-être pas gay, le Jean-Yves, peut-être simplement exhibitionniste sur les bords ?

Le lendemain, je décidais de ne pas me compliquer la vie en questions inutiles et pour éviter de renouveler mon trouble de la veille, je prenais le parti d’aller prendre ma douche le plus tard possible. Mais une surprise m’attendait aussi ce jour-là (nous attendait)

Dans la cuisine où nous prenons le petit déjeuner, Thérèse comme tous les matins n’est vêtue que de sa robe de chambre, j’ai déjà eu l’occasion de plonger dans son coquin décolleté, mais j’ai l’impression qu’aujourd’hui il montre plus de choses que d’habitude. Je remarque aussi que la ceinture est attachée si lâche qu’elle risque de se desserrer d’un moment à l’autre. Et d’ailleurs, ça ne rate pas, alors qu’elle se penche pour reposer une casserole fumante, la robe s’ouvre. Le temps qu’elle reprenne ses esprits et se réajuste, nous avons eu le temps se voir une superbe poitrine et une chatte bien touffue. Elle prit le parti d’en rire :

– Bon, vous n’avez rien vu, les gars, hein ! Dit-elle en souriant.

Je ne sais pas si j’ai vu ou si je n’ai pas vu quelque chose mais je bande comme un malade.

L’incident n’eut pas de suite immédiate, mais plusieurs minutes plus tard Jean-Yves m’apostropha :

– Dis donc, la Thérèse, je ne sais pas ce qu’en t’en penses mais le peu que j’ai vu, ça m’a bien plu !
– C’est vrai que c’était bien joli à voir ! M’entendis-je répondre !

J’en concluais que mon colocataire n’était sans doute pas homo, mais qu’il était sans doute aussi obsédé (non je n’aime pas ce mot-là, on va dire coquin) que moi et que cela m’ouvrait des perspectives intéressantes.

Je me levais le jeudi matin en me demandant qu’elle serait la surprise de la journée ! Je pénétrais de bonne heure dans la salle de bain où comme l’avant-veille, Jean-Yves finissait ses ablutions dans le plus simple appareil et la quéquette en pleine forme.

– C’est de penser à Thérèse qui te met dans cet état ? Le taquinais-je !
– Tu crois ?

Du coup il regarde sa queue, la prend dans la main et esquisse devant moi quelques mouvements de masturbation.

– C’est vrai que j’aime bien m’exciter le matin en pensant à des tas de trucs… Poursuit-il.

Que voulez-vous que je réponde ?

– T’as raison, y a pas de mal à se faire du bien !
– Et toi aussi, tu aimes bien te branler ? Me demande-t-il ?
– Oui, surtout en ce moment, je suis en panne de nana !
– Et là tout de suite, tu as envie de te branler ?
– Non, pas maintenant ! Mentis-je.
– C’est dommage, c’est super excitant de se branler en duo, t’as jamais fait ça ?
– Ben non !
– Ben essaie, vu la bosse que tu trimballes sous ton pyjama, ça ne devrait pas te poser problème.
– T’es marrant toi !
– Je ne sais pas si je suis marrant, mais j’aime le sexe et je n’ai pas de complexe. J’aime bien délirer, si tu veux délirer avec moi ne te gênes pas, mais si tu ne veux pas, c’est pas un problème non plus !
– Pour se branler faut quelque chose, je sais pas, moi, un film, des images, quelque chose…
– Et qu’est ce qui te fait bander en ce moment ?
– La conversation, la situation… je suppose
– Peut-être, mais je crois plutôt que c’est ma bite, tiens, regarde comme elle est belle, elle est toute raide.

Il est en train de me piéger, cet olibrius, mais je ne comprends rien à son jeu, il est homo, il n’est pas homo, il est peut-être bisexuel, je n’avais pas encore envisagé cette possibilité, toujours est-il que je suis là en train de lui reluquer la quéquette, et que la mienne est en train de déformer mon pyjama de façon ridicule.

– Elle est belle, hein ? Insiste-t-il

Il s’y prend mal, en fait, il me rend mal à l’aise, je ne sais pas si j’ai envie ou non d’aller plus loin…

– Allez branle-toi, tu en meurs d’envie !

Je réalise que j’ai envie qu’il m’aide à franchir le pas, s’il pouvait faire un geste, je ne sais pas moi me baisser mon pyjama ou me mettre la main sur mon sexe…. Mais le souhaite-t-il ?

– Mets-toi à poil et pense aux gros nichons de Thérèse, imagine qu’elle me coince la bite entre ses seins et que toi tu attendes ton tour…

Je craque, en deux secondes, je me retrouve à poil et je me masturbe, les yeux rivés sur son engin, il en fait de même, on ne fait rien de plus, je dois être complètement frappé, il ne tarde pas à éjaculer une grosse giclée dont la plus grande partie atterrit sur le lavabo, je l’imite assez rapidement.

– Ce soir je sors, nous dit Thérèse quand nous la rejoignons dans la cuisine. Je vous laisse l’appartement !

Sa robe de chambre est aussi mal fermée que la veille. Ce n’est donc pas de l’inattention, c’est de la provocation. Par contre, elle a ce matin pris soin de bien serrer la ceinture. Si elle veut nous jouer une scène ce ne sera donc pas la même que celle de la veille. Elle ne s’assoit jamais pour prendre son petit déjeuner, elle grignote debout. Un moment elle se penche devant moi afin d’attraper le beurrier. Son échancrure se met alors à bailler, j’ai l’espace d’un instant la vision de sa poitrine presque entière. Vite elle se redresse… Mais nous avons alors échangé un regard… Il s’est passé quelque chose, mais quoi…

– OK ! Je serais de retour vers 22 heures ! Vous laissez le téléphone sonner, vous n’ouvrez à personne et surtout pas de bêtises… Sinon…

Ce n’est même pas une menace, où alors c’est une menace pour rire :

– Sinon, qu’est ce qui va nous arriver ? Demande de façon faussement innocente Jean-Yves.
– Une bonne fessée par exemple !
– Humm… du coup ça me donne envie de faire des bêtises !

Il ne perd pas le nord, lui !

– Tu ne serais pas un peu coquin, toi ?

Humm… le visage de Thérèse en disant cela…

– Si, si ! Répond alors Jean-Yves
– Ah, ces jeunes, heureusement qu’Etienne, lui il est sérieux, n’est-ce pas Etienne ! M’interpelle-t-elle.
– Euh ! Pas trop, non…
– Vous devriez faire attention, je tiens toujours mes promesses… allez, je file me préparer…

Je suis rentré en fin d’après-midi, je lance un « y a quelqu’un ? » qui ne reçoit pas d’écho ! Jean-Yves n’est donc pas rentré, je vais pour monter dans ma chambre quand je me rends compte que celle de Thérèse n’est pas fermée. Notre logeuse serait-elle rentrée prématurément. Par correction, je frappe :

– Rentre !

Ce n’est pas la voix de Thérèse, c’est celle de Jean-Yves ! Mais je le reconnais à peine, il a enfilé des bas, un porte-jarretelles, un soutien-gorge qu’il a rembourré avec je ne sais quoi, et un chemisier blanc non boutonné ! Son sexe est tendu comme un arc !

– C’est une véritable caverne d’Ali baba qu’elle a là-dedans la Thérèse ! C’est dommage je ne trouve pas de godasses à ma taille.

Je ne réponds pas ! Cette situation m’excite de trop ! Je me jette à l’eau, je lui dis :

– Tu me fais bander avec tes conneries !
– J’espère bien ! Mais regarde un peu ce que j’ai trouvé !

Il me montre un grand sac de voyage ! A l’intérieur il y a deux tenues de cuir noir, des bas, des sous-vêtements, mais aussi une demi-douzaine de godemichés, une cravache, un martinet, des pinces… Un véritable arsenal de maîtresse pour séance sado masochiste.

– Putain, j’ai la trique ! Tu veux qu’on se branle ensemble comme hier ?
– OK, déshabille-toi !

Je le fais à la vitesse grand V et je commence à m’astiquer !

– Ça t’embête si je te la touche ? Me demande alors Jean-Yves.
– Non ! Vas-y ! Répondis-je partagé entre la résignation d’un engrenage annoncé et une réelle curiosité de faire une nouvelle expérience.

Déjà, il a mon sexe dans sa main, il me masturbe, ce n’est pas gênant mais outre l’aspect insolite, ça ne me fait pas grand-chose, il n’a pas le bon rythme, il va trop vite. Je ne lui demande pas par contre si je peux toucher à la sienne, étant certain de la réponse, je le fais ! Le contact est doux, soyeux, agréable et vient ajouter à mon excitation.

– On ne va pas jouir ici ! Me prévient-il, on ne va pas salir sa moquette !

On est allé se finir dans la salle de bain.

– Tu sais ce qu’elle nous a dit pour la fessée, maintenant qu’on connaît ses fantasmes, je crois qu’elle sera d’accord pour jouer avec nous, mais il va falloir rentrer dans son jeu. J’espère que tu n’as rien contre la fessée qu’elle nous a promise !
– Oh, que non !
– Alors fais-moi confiance, on va peut-être passer une super soirée !

22 heures moins le quart : Jean-Yves et moi nous sommes installés devant la télé, ce dernier a conservé sa tenue semi-travestie, et moi je suis complètement à poil. On zappe, il n’y a rien d’intéressant, on a bien trouvé quelques vidéos (très sage) mais son lecteur n’a pas l’air de fonctionner. On attend, sagement, le risque que notre plan fasse un flop existe mais nous n’y pensons pas, par contre nous ignorons si Thérèse rentrera à l’heure et c’est assez stressant. Toujours est-il que les minutes passent. 10 heures, 10 heures et quart… 10 heures et demi. Si elle arrive trop tard, on pourra toujours refaire ce délire en modifiant légèrement le scénario, mais ce serait quand même frustrant de ne pas pouvoir s’amuser ce soir. 11 heures moins le quart… 11 heures moins dix, un bruit de clés. Comme convenu, on se prend respectivement le zizi en main afin de le faire grossir un maximum dans le bref intervalle de temps qui nous sépare du moment où elle va nous surprendre !

– Ben ! Qu’est-ce que vous foutez tous les deux ?
– Euh, comme il y a rien d’intéressant à la télé on se masturbe un petit peu !
– Non, mais je rêve ou quoi ? Et toi là, où est-ce que tu as trouvé ce que tu as sur toi !
– Ben j’ai un peu fouillé dans vos affaires, je suis désolé.

Il y a comme un instant de flottement. J’ai l’impression que Thérèse n’est pas vraiment certaine de savoir à quel jeu nous jouons. Nous saurons après qu’elle craignait que nous nous soyons enivrés.

– Vous nous aviez promis une fessée si nous faisions des bêtises ! Reprend Jean-Yves ! Punissez-nous, si vous pensez qu’on le mérite !
– Ah c’est donc ça ! Et vous croyez que je vais démarrer comme ça au quart de tour ? J’ai peut-être le droit d’être fatiguée ! Votre punition vous l’aurez, mais quand je l’aurais décidé. Foutez-moi le camp dans vos chambres et toi tu enlèves mes affaires… Quoi que ça ne te va pas si mal, lève-toi et tourne-toi que je vois ton cul ! Humm finalement reste comme ça ! Joli petit cul ! Bon, vous êtes sûr que vous voulez être punis ? Parce que si c’est oui, vous n’allez pas être déçus !

On lui fait signe qu’oui !

– Bon alors d’accord, jusqu’à ce que je décide la fin du jeu, je suis votre maîtresse, vous allez faire tout ce que je vais vous dire et sans discuter, c’est toujours d’accord ?
– Oui, oui !
– Viens-là-toi ! Dit-elle en me désignant d’un index vengeur.

Je me lève, elle me fait mettre à genoux devant elle !

– Tu comprends maintenant pourquoi je fais passer un petit entretien aux candidats locataires, ça me permet de repérer ceux qui ont une tendance à la soumission, ceux qui sont obsédé par le sexe, je crois que cette année je ne me suis pas trompé. Vous allez pouvoir être mes petits esclaves adorés pendant toute l’année universitaire. Tu t’es déjà fait dominer, toi !
– Ben non !
– Fais attention c’est un jeu dangereux ! Chacun a ses limites, et ses blocages, mais en principe je sais faire, les gens qui aiment la domination aiment souvent beaucoup de choses. Toujours d’accord ?
– Oui !
– On dit « oui, Maîtresse ! »
– Oui Maîtresse !
– Bon, toi Jean-Yves, tu te mets à côté de l’autre et vous m’attendez cinq minutes, je vais me préparer !

On se regarde tous les deux !

– Tu es sûr qu’on ne fait pas une connerie ? m’inquiétais-je
– Qu’est-ce que tu veux qui nous arrive ?
– Justement…

Mais voilà Thérèse qui revient, elle s’est revêtue d’une sorte de kimono bordeaux, et tient à la main son sac de voyage, elle en extrait un gode ceinture, un martinet ainsi qu’une boite de pinces et pose le tout sur la table. Puis elle nous fait face, retire le kimono, apparaissant simplement en string de cuir et soutien-gorge assorti. Sa prestance est superbe ! Le corps est magnifiquement entretenu et sa peau légèrement halée brille sous l’halogène du salon. Du coup me revoici en train de rebander. Elle s’approche de moi, baisse ses mains au niveau de mes tétons, s’en empare et me les tord violemment. Voilà une caresse (si toutefois le mot de caresse est approprié) qui me rend fou.

– Ça fait mal, hein ?
– Ça fait mal, mais c’est bon ! Répondis-je

Elle renouvelle l’opération plusieurs fois de suite, puis après avoir dégrafé l’incongru soutien-gorge que Jean-Yves portait, elle lui administra la même torture. Puis de façon complètement inattendue elle nous gratifia chacun de deux paires de baffes. J’encaissais sans rien dire, mon camarade aussi ! Elle prend ensuite des pinces et sans aucun ménagement nous les place sur les bouts de nos seins, je supporte mieux que Jean-Yves qui commence à faire de drôles de grimaces.

– Supporte et tais-toi ! Sinon je te vire d’ici ! Lui lance Thérèse en guise d’avertissement.

Mon colocataire essaie de prendre sur lui, mais manifestement il a un problème.

– La pince de droite doit être mal placée ! Finit-il par dire !

Il reçoit comme première réponse une jolie paire de gifle… mais Thérèse n’est ni sotte, ni irresponsable, elle enlève prestement la pince litigieuse et la raccroche aussitôt !

– Merci Maîtresse !
– De rien, baisse ta tête et relève tes fesses, tu vas crier pour quelque chose !

Il obtempère !

– En voilà un joli cul de pédale, tu sais ce qui va lui arriver à ton petit cul ? Dit-elle, tenant en main de façon menaçante un superbe martinet.
– Oui, vous allez me frapper, maîtresse !
– Ça c’est clair ! Mais ensuite ?
– Je ne sais pas maîtresse !

Le coup a claqué, surpris Jean-Yves pousse un petit cri !

– Je ne veux pas t’entendre brailler, par contre tu as le droit de me remercier, et tu as même le droit de compter.
– Schlack !
– Deux ! Merci maîtresse !
– Non pas deux, le premier c’était pour rire !
– Schlack
– Deux ! Merci maîtresse !
– Non pas deux, quand on se trompe, on recommence à zéro !
– Schlack
– Un ! Merci maîtresse !

Au bout du quinzième il commençait à donner des signes de lassitude, mais ne se rebella pas. Thérèse alla jusqu’à vingt, le laissant épuisé, les yeux embués mais le sexe fier !

– Alors, maintenant tu vas peut-être pouvoir me répondre, qu’est ce qui pourrait bien arriver d’autre à ce joli petit cul de salope, hein !
– Je ne sais pas, vous allez peut-être me mettre un gode ?
– Ça ne serait pas une mauvaise idée en effet ! Qu’est-ce que tu en penses, toi, Etienne ?

Je ne suis pas fou, je suppose que les punitions dont elle va gratifier Jean-Yves ne me seront pas épargnées, mais je suis tellement excité par la situation que j’abonde dans le sens de Thérèse avec un véritable enthousiasme :

– Ça me paraît une bonne idée, je suis sûr qu’il adore se faire enculer !
– T’entends ce qu’il dit ton copain ? C’est vrai ça que tu aimes te faire enculer !
– Oui, maîtresse !
– Et ben dis donc que de surprise ! Moi qui pensais regarder tranquillement la télé en rentrant ! Bon allez Etienne, en position, je ne voudrais surtout pas faire de jaloux ! Oh ! Mais c’est que ton cul n’est pas mal non plus ! Toi aussi tu aimes te faire prendre ?
– Je ne sais pas, je n’ai jamais essayé !
– Et tu as envie d’essayer !
– Oui, mais…
– C’est oui, ou c’est non ? « Oui mais », je n’ai pas l’article dans mon catalogue ! Ecarte tes fesses que je me rende mieux compte… Hum, oui effectivement c’est super serré ce machin, on, va s’occuper de bien dilater tout ça, tu verras à la fin de l’année universitaire tu auras un bon cul d’enculé, je te ferais mettre par un ami à moi, un superbe black avec une grosse queue ! Tiens ça me donne une idée ! Mais en attendant viens voir le cul de ton copain, lui au moins il n’est pas puceau de ce côté-là.

J’essaie d’imaginer ce qu’elle veut que je fasse !

– Lèche !

Hein ! Elle est complètement folle ! Je me demande de quelle façon je vais bien pouvoir refuser quand un coup de martinet me zèbre les fesses.

Therese e1

– Je t’ai dit de lécher !

Un second coup, un peu plus fort vient me rougir un peu plus mon pauvre petit fessier, c’est fou ce que ça fait réfléchir vite ce genre de truc, car je me dis qu’après tout je suis dans le cadre d’une relation sado masochiste et que prendre plaisir à exécuter un ordre à priori absurde fait aussi parti du jeu. Je positionne donc mon visage sur le trou du cul de mon colocataire et me met à le lécher avec application ne faisant pas trop attention à cette saveur un peu âcre qu’il dégageait.

– Schlack !

Mais voici qu’elle me fouette de nouveau, la Thérèse !

– Aie !
– Voilà ce que je leur fais aux lèche-culs !

Je ne comprends pas bien, du coup je m’arrête

– Schlack
– Je ne t’ai pas dit d’arrêter, pédale, continue à bien lui foutre la langue dans son trou du cul !

Je continue donc à m’appliquer sous les coups de martinet de notre logeuse, mes fesses commencent à me cuire sévèrement mais ça n’a rien de désagréable.

– Bien ! Dit-elle après m’avoir asséné le dernier coup, je vous avais promis une surprise, mais il faut que je passe un petit coup de fil, en attendant c’est toi Jean-Yves qui va lécher le cul d’Etienne.

Et tandis que je commence à sentir un gazouillis humide tout à fait insolite au niveau de mon anus, Thérèse se met à parler dans son combiné :

– Allô, Jean-Baptiste ! C’est Thérèse ! Dis donc Jean-Baptiste, j’ai deux petits étudiants bien soumis avec des mignons petits culs qui ne demandent qu’à se faire enculer, ça t’intéresse ?
– …
– Tu es avec un ami, et bien ce n’est pas un problème, passez tous les deux !

Je vous dis, elle est complètement atteinte, la pauvre Thérèse, mais nous sommes tellement partis dans son délire que nous ne protestons mêmes pas !

– Super, vous allez voir ce que vous allez prendre ! J’espère que mes amis seront contents ! Bon alors toi, tu lui a bien léché le cul, voyons voir ce que ça lui a fait, hum… pas grand-chose, je vais mettre un doigt pour voir.

Et voici que Thérèse m’introduit le doigt dans l’anus et commence à l’agiter ! Ce petit manège dure quelques minutes, puis elle ressort son doigt, l’approche de mon nez puis de ma bouche !

– Lèche !
– Non maîtresse, pas ça !
– Et pourquoi donc ?
– C’est peut-être pas très propre…
– Ah, oui ? Alors prenons le problème autrement ! Dis-moi que tu es une petite salope !
– Je suis une petite salope, maîtresse !
– Ok ! Alors tu vas m’obéir, parce que les petites salopes ça sucent les doigts qui ont été dans leur cul ! Compris !
– Oui, maîtresse !
– Bon Jean-Yves, fout lui vingt coups de martinet, ça lui apprendra à discuter… moi j’ai un petit coup de fatigue !

Il me fait mal, ce con ! Mais je sais qu’au bout des vingt coups, j’obéirais à ma maîtresse !

– Alors tu suces maintenant !
– Oui maîtresse !
– C’est comment ?
– Ça va !
– Drôle de réponse ! Maintenant tu me suceras toujours les doigts quand je te les aurais foutus dans le cul !
– Oui maîtresse !
– Alors ne perdons pas de temps !

Et elle me remet tout de suite un doigt dans le troufignon, mais cette fois son tripotage est beaucoup plus appuyé, et donc beaucoup plus agréable, mais j’ai peur de l’état dans lequel il va ressortir…. Mais pour l’instant elle me doigte magnifiquement, c’est trop bon, je pousse des gémissements de satisfaction, pour moi c’est une découverte…

– Allez nettoie !

Le doigt présente quelques traces douteuses, rien d’affolant. Je bande comme un dingue, et me voilà en train de sucer ce doigt, un goût acre m’envahit le palais, ni bon, ni mauvais, c’est particulier et le faire est excitant.

– Tu en voudrais encore ?
– Pourquoi pas Maîtresse ?

Jean-Yves a droit ensuite à la même inspection, mais son anus est vide ce qui a l’air de contrarier notre perverse logeuse.

– Maintenant Etienne, tu vas sucer la bite de ton camarade !

Alors ça ce n’est pas un problème, depuis le temps que j’attends cet ordre. Je prends le membre dans les mains, la situation m’excite, pour la première fois de ma vie, je vais sucer une bite et je suis content de le faire. Je commence par la caresser puis lui imprimer quelques mouvements de masturbation, je tire sur la verge vers le bas de façon à ce que le prépuce dégage au maximum le magnifique gland d’une belle couleur lilas. Je me penche, avance mes lèvres vers la hampe, les frotte dessus, je fais un léger et innocent bisou, puis je m’approche du gland où je recommence mon manège, quelques gouttes de pré jouissance y ont perlé et un léger goût salé m’est déjà perceptible. Dans quelques secondes je sais que je vais franchir le pas. J’ouvre la bouche, déjà le gland est dans mon palais, et ma langue le caresse, le petit goût est désormais beaucoup plus présent, et j’avoue que ça ne me déplait pas, j’avance mes lèvres les resserrant au passage du prépuce, délicieuse impression, je recule un tout petit peu, j’avance de nouveau, par jeu j’essaie de faire pénétrer le membre au maximum, la position droite n’est pas agréable, mais d’instinct je le fais entrer sur le côté où il vient cogner l’intérieur de ma joue. Je prends conscience que j’aime ça, cette bite que je suce, je sais aussi que ce ne sera pas la dernière, c’est trop bon et c’est avec une érection phénoménale que je reprends maintenant de courts coulissages par lesquels je fais aller et venir l’extrémité de son pénis. Jean-Yves se pâme…

– Bon ça va ! Je ne veux pas que tu jouisses tout de suite ! Intervint Thérèse stoppant l’affaire à mon grand dam.

Mon colocataire se retire de ma bouche, lui aussi paraît un peu contrarié, la jouissance devait être bien proche….

– Tu as aimé ça, lui sucer la bite ? Petit pédé. ?
– Humm ! J’ai adoré ! Elle est trop bonne sa bite !

– Super, si vous saviez ce que ça m’excite de voir deux mecs ensemble en train de se faire des trucs…Mais c’est pas tout ça avec tous ces imprévus j’ai même pas été aux toilettes en rentrant et ça commence à devenir urgent ! Bon, on ne va pas salir, la moquette… tout le monde dans la salle de bain !

On la suit.

– Voilà, allongez-vous par terre, non pas comme ça, vous êtes vraiment nuls ! L’un à côté de l’autre, voilà, rapprochez vos visages, je vais pouvoir vous arroser tous les deux… Allez, rapprochez-vous encore, joue contre joue, voilà vous êtes mignons comme ça !

Thérèse retire sa culotte et s’accroupit à environ cinquante centimètres de nos bouches.

– Allez, on ouvre bien la bouche ! Et je ne veux pas une goutte sur le carrelage ! Mieux que ça la bouche !

Vision magnifique que cette petite chatte partiellement rasée s’ouvrant devant nos yeux pendant plusieurs secondes avant de lâcher quelques gouttes de son urine, bientôt suivi par un mince filet doré, elle se retient de temps à autre de façon à nous verser à boire alternativement !

J’avais déjà, par curiosité goûté à quelques gouttes de ma propre urine, juste comme ça pour voir quel goût ça avait… J’avais trouvé ça amusant. La pisse de Thérèse me parait un peu plus forte mais pas mauvaise du tout…

– Qu’est-ce qu’on dit ?
– Merci maîtresse !
– Et maintenant après le pipi, le caca !

Elle ne va tout de même pas… non elle se dirige vers les toilettes…

– Vous n’êtes pas obligé de regarder, mais j’aimerais bien que vous le fassiez.

Elle se met en position sur la cuvette, mais à l’envers, c’est-à-dire le cul tourné vers nous et légèrement relevé.

Moment d’hésitation, échange de regard entre Jean-Yves et moi, on ne bouge pas. Thérèse pousse, un étron marron s’échappe de son cul et tombe dans la cuvette en faisant floc. Un second ne tarde pas à rejoindre le premier.

– Lequel de vous deux m’essuie ?

C’est moi qui suis le plus près du rouleau de papier à cul, je m’apprête donc à obtempérer.

– Mais non ! Avec ta bouche ! Idiot !
– Non…
– Tout à l’heure tu as sucé mes doigts pleins de merde. Quelle différence ? Sauf que c’est le cul de ta maîtresse et que ça va être encore meilleur.

Je cherche du secours du côté de Jean-Yves qui me fais un geste d’impuissance, Alors je me lance et me mets à lécher le trou du cul de Thérèse. Je nettoie tout, je ne laisse rien pour Jean-Yves. Je ne me reconnais plus. Je bande !

– Allez tout le monde dans la chambre, pour la suite je veux mon petit confort… Mais essuyez-vous, bandes de ploucs, vous êtes encore plein de pisse, vous n’allez pas m’en foutre sur mon lit…

J’ignore ce qu’on va faire, tout cela m’amuse, mais j’ai au fond de moi un peu peur de me laisser entraîner trop loin… et puis cette affaire de ses deux amis qui doivent nous rejoindre ne me dit plus trop rien maintenant.

Dans la chambre, Thérèse finit de se déshabiller, j’aime la vue de ses jolis seins de bonne tenue et intégralement bronzé, je m’en régalerais bien la bouche.

– Maîtresse, vos seins…
– Quoi, mes seins ? Qu’est-ce qu’ils ont mes seins ?
– Ils sont très beaux !
– T’es gentil, merci !
– J’aimerais les caresser !
– Ah ! Oui ? Eh bien, non aujourd’hui tu regardes, on ne va pas tout faire le même jour !
– S’il vous plait !

Elle me retourne une torgnole !

– Quand je dis non, c’est non, j’ai horreur qu’on insiste !
– Pardon Maîtresse !
– Bon, à présent vous allez me baiser, il y a longtemps que je n’ai pas eu deux bites à la fois… Alors la plus petite dans le cul, et l’autre dans la chatte…

La voici lancée dans des explications techniques… pour débander ce n’est pas mal. Toujours est-il que Jean-Yves est invité à se coucher sur le dos dans le lit.

– Fais le rebander comme il faut, Etienne !

Je branle donc mon camarade quelques instants !

– Ressers-toi de ta bouche ! Précise-t-elle

Alors là je ne vais pas me le faire dire deux fois, je me précipite et gobe à nouveau ce magnifique membre. Du coup, le voici très vite redevenue raide et je dois cesser. Thérèse recouvre alors l’organe d’un préservatif, puis se positionne à califourchon, et s’empale dessus.

– Tu ne bouges pas, c’est moi qui conduis ! Lui indique notre charmante propriétaire…

Et effectivement elle va tout doucement !

– Mets-toi debout devant moi, je vais m’occuper de ta tige ! Me précise-t-elle

Et voilà comment Thérèse m’a sucé pour la première fois, pas longtemps parce que rien que l’idée me provoqua une érection déjà bien solide, aussi abandonnant l’affaire elle m’attribua à mon tour une capote, puis se pencha afin de relever ses fesses tout en continuant à chevaucher Jean-Yves. J’essayais de trouver la meilleure position possible, pas évident de placer ses jambes, et approchais ma bite de son anus. Je n’eus pas à forcer, ça rentrait tout seul.

– Vas-y rentre à fond, encule-moi bien !

Alors Thérèse reprit ses mouvements, pour ma part je me laissais guider par l’ondulation de son postérieur, drôle de sensation de sentir la bite d’un autre homme à une paroi de la sienne. Le mouvement s’accéléra, la chevauchée devint sauvage, et Thérèse se laissa faire. Au bout de quelques minutes je trouvais le rythme, je laissais un peu de répit pour que Jean-Yves puisse accélérer, puis augmentais ma propre cadence quand la sienne baissait. Notre logeuse poussait des cris de jouissance à l’unisson de mes pilonnages, je finis par accélérer sans plus pouvoir me contrôler et éjaculais en restant dans son conduit. Jean-Yves devait attendre ce signal pour se libérer à son tour et jouit à son tour enserrant Thérèse d’un grand mouvement de tendresse. Ne voulant pas être en reste, je lui fis un gros bisou sur les fesses.

– On va se déboucher une bouteille de champagne, ça vous dit les gars !

Quelques instants plus tard, sans nous être rhabillés nous trinquions dans le salon, en parlant de choses et d’autres, nul ne semblant vouloir orienter la conversation vers le sexe malgré le délire que nous venions de vivre. Le temps passait, j’osais soudain :

– Mais, vos deux amis, ils devraient être là, non ?
– Quels deux amis ?
– Mais ceux à qui vous avez téléphoné tout à l’heure ?
– Tout à l’heure ! Ah, oui, tu as cru que je téléphonais pour de vrai…
– A parce que …
– Ben oui, c’était juste pour le fun ! Tu es déçu, tu te serais bien fais enculer, hein ?
– Je ne sais pas, peut-être…
– Et toi Jean-Yves !
– Oui, pourquoi pas !
– Alors on va y penser…

Manifestement fatiguée, Thérèse finit par nous envoyer nous coucher, j’eus quelque mal à trouver le sommeil qui fut ponctué par des rêves où s’agitait devant moi et de multiples façons des dizaines de bites d’une raideur prête à les faire exploser.

Qu’allais manigancer Thérèse ces prochains jours ? Vous le saurez bientôt en lisant le prochain épisode de ce passionnant récit…

Estonius (août 2004)

estonius@hotmail.com

Ce texte a eu l’honneur d’être désigné comme premier prix du meilleur récit bi pour l’année 2004

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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Mercredi 14 janvier 2004 3 14 /01 /Jan /2004 17:33

Gina fait son show

par Estonius

 

Voy

 

Pas la forme ! Notre couple va de plus en plus mal, c'est de ma faute, c'est de sa faute, c'est de notre faute... Invité à boire un pot dans un bar à bière par deux clients allemands. Je n'aime pas la bière... Je n'aime pas leur conversation, j'ai l'esprit ailleurs... et ça s'éternise, ça s'éternise. J'ai poussé un de ces ouf quand ces deux abrutis ont pris congé.

 

Pas envie de me presser pour rentrer, de toute façon je prendrais un taxi... mais pour l'instant un peu de marche à pied me fera - peut-être - du bien... il est 22 heures passées, je passe devant les sex-shops de Pigalle... Une éternité que je n'ai pas traîné dans ce quartier... un panneau annonce "théâtre show" ou quelque chose d'approchant. Je me méfie mais en principe les arnaques c'est de l'autre côté du boulevard, sur le trottoir du Moulin Rouge, les cabarets où tu rentres pour dix euros et tu te retrouves avec une entraîneuse qui te factures une bouteille de champagne très ordinaire pour 500 euros sinon plus, et pour ce prix tu pourras juste la peloter un peu. En principe on se fait avoir une fois, pas deux, mais bon, là ce n'est pas une boite, je rentre voir, la boutique fait aussi sex-shop classique, je tourne un peu, farfouille dans les revues. Je n'arrive pas trop à me décider. Sur le comptoir il est indiqué que ce spectacle est sans supplément, une heure de strip-tease. Je finis par me laisse tenter. De toute façon à la moindre tentative d'arnaque je me carapate.

 

Une petite salle, une quinzaine de personnes, peut-être un peu plus. Une blonde se trémousse sur la scène, superbe femme bien appétissante, la trentaine, peut-être plus. Je m'assois, je regarde, ça commence très bien. Elle est complètement nue, elle se caresse les seins, ils sont lourds, ils sont ronds, ils me plaisent. Elle ouvre un peu sa chatte rasée, et puis elle a un de ces sourires, c'est très excitant, je regarde un peu autour de moi, tout le monde est bien sage ! Je me passe quand même discrètement la main sur la braguette, ça ne coûte rien à personne. C'est la fin de son show, la fille salue, reçoit quelques applaudissements polis, seul le mien est enthousiaste, elle regarde dans ma direction, elle se marre, précise quel est son prénom et qu'elle est disponible en cabine spéciale... refrain connu...

 

La suivante ne vient pas tout de suite... astucieux, effectivement en faisant des pauses de plus de cinq minutes entre chaque fille on peut faire durer le spectacle assez longtemps. Tout le monde attend, tout le monde est toujours sage... J'en profite pour décréter que je serais aussi bien au premier rang et je m'y déplace... Et j'attends.

 

Musique ! Et voilà une nouvelle fille ! Déception, c'est une grande maigre au visage ingrat, elle ne m'inspire pas du tout, mais alors pas du tout, je patiente, ce n'est pas de sa faute à cette fille si elle ne me plait pas, mais je m'ennuie à mourir, et ça dure, et ça dure... A la fin de la prestation j'applaudis par politesse, mais je suis soulagé de savoir que c'est terminé. Encore cinq à dix minutes à ne rien glander, et voilà une autre blonde, jolie fille mais pas souriante pour un rond, elle a l'air de faire tout ça comme si ça ne la concernait pas, elle ne regarde pas le public, c'est service minimum. Dommage ! A la fin je n'ai pas applaudi.

 

Je m'apprête à attendre encore cinq à dix minutes et commence à me demander si j'ai bien fait de poser ma carcasse dans ce truc. Mais surprise... voilà qu'un mec monte sur scène (un mec !) Il me semble reconnaître le caissier d'en haut. Effectivement c'est lui.

 

- Mesdames, messieurs, le spectacle est terminé, il est 23 heures 30 et nous allons maintenant proposer à ceux qui le veulent un show beaucoup plus hard... donc ceux qui le désirent peuvent rester mais je vais vous demander 20 euros !

 

A quelle heure ça va finir ce truc ? Je me lève moi demain ! Quoique je peux toujours inventer une salade, comme ce n'est pas dans mes habitudes, on me croira...Certains se lèvent et s'en vont, les autres font comme moi, et se délestent du prix demandé. Mais je me jure de ne pas aller plus loin dans les dépenses. S'il y a arnaque, je n'aurais perdu que 20 euros, je n'en mourrais pas

 

On attend, quelques nouveaux spectateurs arrivent, on attend encore... Et la musique redémarre, la lumière s'éteint dans la salle, la scène s'éclaire, le speaker annonce Gina ! Et voilà Gina, c'est une ravissante blackette, sans doute légèrement métissée, assez grande, le visage est souriant, on pourrait presque dire rigolard, quant aux formes elles sont superbes. Elle nous fait un petit show bien innocent puis se retrouve assez rapidement en culotte et soutien-gorge : Quel corps, mes amis, quel corps, une sculpture ! Elle tournicote, elle virevolte, elle sautille, elle danse, et n'enlève rien d'autre ! Ça devient frustrant son truc. Puis tout d'un coup elle interpelle le public !

 

- Alors ! Vous aimeriez bien en voir un peu plus ?

 

Sûr que si elle nous redemande du fric, je me casse ! Mais non, la "foule" répond qu'oui, qu'elle veut en voir un peu plus !

 

- Ok ! reprend-elle, je vais vous montrer mes seins pour commencer, mais après c'est donnant-donnant,

 

C'est ça le show super-hard ? Personne ne comprend ! Je crains un truc à l'américaine où il faut glisser des dollars dans la culotte. Gina libère sa poitrine utilisant le geste devenu traditionnel de la stripteaseuse, tournant le dos au public, très droite de façon à bien faire apparaître la vallée dorsale, elle se dégrafe dans cette position, mais n'enlève pas le soutif ! Elle se retourne, s'amuse à soupeser tous ses trésors, presse les deux bonnets l'un contre l'autre, se retourne à nouveau et enlève le sous-vêtement puis fait face aux spectateurs ! Ses seins sont magnifiques, elle se les caresse, les soupèse, les fait bouger, en agace les tétons... je tente un applaudissement, les autres suivent.

 

- Merci ! Est-ce que je vous excite ?

- Oui, oui ! Répondent les plus hardis !

- Ben alors si je vous excite, sortez vos bites, et excitez-vous mieux !

 

Aucun ne réagit, je regarde autour de moi, je n'ai rien contre ce genre de proposition mais personne ne semble vouloir être le premier. Gina descend alors de la scène en se déhanchant, elle s'approche d'un spectateur qui est à un siège de moi et lui fout la main à la braguette, lui tâtant le sexe à travers le pantalon, l'autre se pâme !

 

- Allez met toi à l'aise ! J'adore qu'on se branle en me regardant.

 

Le mec n'en peut plus, il dézipe sa fermeture éclair et sort sa queue toute raide !

 

- Vous voyez, monsieur a montré l'exemple, faite comme lui !

 

Mais ça ne marche pas, ce devait être prévu dans le déroulement logique des choses, car Gina abandonne son spectateur et vient vers moi, à mon tour elle me tripote la braguette, et à mon tour, je sors mon engin que je branle mollement après que la stripteaseuse soit allé vers les rangs suivants accomplir cette étrange tache de libération des pénis.

 

Le spectacle est donc aussi dans la salle, tous ces mecs qui se branlent les uns après les autres, ça fait une drôle d'impression. L'inconvénient d'être au premier rang c'est que je suis obligé de me contorsionner pour voir ce qui se passe derrière, je ne pouvais quand même pas prévoir que le spectacle quitterait la scène ! Gina s'occupe des derniers rangs, elle va bientôt revenir. Je m'installe de façon plus classique sur mon siège, mon presque voisin est en train de s'astiquer ! Quelle belle queue ! Ça me gêne de regarder car il va croire des choses, mais j'ai du mal à détourner mon regard et j'y reviens sans cesse. Il va finir par s'en apercevoir. Il s'en aperçoit, j'ai dû rougir comme un coquelicot. Le mec a carrément baissé son pantalon sur ses chaussures et a ouvert sa chemise ce qui lui permet de temps à autre de se pincer les tétons avec sa main restée libre. J'ai chaud, j'ai très chaud !

 

Gina revient

 

- Félicitations, voilà c'est comme ça qu'il faut faire ! Hé, les mecs baissez vos pantalons, vous pouvez même vous mettre à poil. Et d'ailleurs le premier qui se met à poil va pouvoir monter sur la scène et me retirer ma culotte.

 

C'est marrant ses invites au public, tout le monde se regarde ! Finalement un mec se pointe la bite à l'air et grimpe sur la scène. Mais il aura juste le droit d'enlever la culotte de la dame et de lui faire un gros bisou - disons un gros smack - sur la fesse. Je suis sûr qu'il est déçu.

 

C'est à ce moment-là que Gina m'interpella :

 

- Ça va toi, tu t'amuses bien ?

- Ça va !

- T'aimes ça, te branler, hein !

- C'est pas désagréable !

- Et puis tu t'en fous plein la vue !

- Plein !

- Tu crois que je t'ai pas vu, lorgner sur la bite de ton voisin ? Elle est belle hein ?

 

J'ai du devenir aussi écarlate qu'un kilo de sauce tomate, je réponds d'un vague sourire !

 

- Je suis sûre que tu aimerais bien la toucher ? Insiste-t-elle.

- N'exagérons rien !

- Je n'exagère pas, je vous connais bien, les mecs !

 

Puis elle s'adresse à mon voisin !

 

- Et toi, je suis sûr que ça ne te dérange pas, s'il te la touche !

- Je suis hétéro ! Tient à préciser le quidam. Mais je ne suis pas coincé, ça ne me dérange pas du tout !

 

Gina rebondit sur la réponse du type :

 

- Ben alors qu'est-ce que tu attends, tu en meurs d'envie, et lui il est d'accord !

 

Putain, que faire ! Refuser, je passe pour un dégonflé, mais qu'est ce que j'en ai à foutre de ce qu'ils pensent de moi tous ces blaireaux. Fuir : j'estime ne pas en être encore réduit à cette extrémité. Alors je me lance, la gorge sèche et l'estomac noué, j'approche ma main de la queue du mec et je lui caresse la bite, la peau est douce, comme de la soie, j'ai dû faire ça moins de cinq secondes, ça y est j'ai accomplis ce qu'on attendait de moi, et je m'apprête à rejoindre ma place !

 

- C'est tout ? Branle-le un petit peu, tu ne vas pas le laisser comme ça !

 

Puis elle interpelle l'assistance :

 

- Vous pouvez vous approcher pour regarder, ici le spectacle est dans la salle, c'est dommage qu'il n'y ait pas de femme parmi vous ce soir, mais bon on ne peut pas tout avoir. !

 

Quelques-uns s'approchent, pas tous ! Je fais quoi ? Je prépare la phrase magique dans mon esprit "bon il faut que j'y aille, on m'attend" ben non la phrase magique, ce sera pour tout à l'heure. Me voilà en train de branler le mec. Je bande pour ma part comme un cerf.

 

- Branlez-vous mais évitez de jouir, on peut vous proposer des formules exceptionnelles ce soir et à des prix raisonnables ! Annonce Gina.

 

Je me disais aussi... Et sur ce Gina remonte sur scène, s'assoit sur un coussin, écarte ses cuisses, attrape un gode, le suçote un petit peu puis se l'introduit dans la chatte. C'est beau, c'est excitant, la plupart des spectateurs ont rejoint leur siège sauf deux d'entre eux. J'ai failli les imiter, mais...

 

- Continue, tu fais ça bien ! Me demande l'inconnu !

 

Manquait plus que ça ! Voilà que je vais passer pour un spécialiste, à présent. L'un des spectateurs qui s'est déplacé, un grand à moustache approche sa queue du visage de mon voisin, celui-ci s'en empare et se la colle dans la bouche et commence à la sucer ! "Je suis hétéro qu'il disait... faux-cul, va !" Le quatrième, un petit gros, fait une tentative avec moi, comme je n'ai aucune envie de lui sucer quoique ce soit, je fais l'erreur de lui caresser le sexe de ma main libre.

 

- Suce ! Me demande petit gros !

 

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C'est comme ça, il y a des gens qui ne sont jamais contents ! J'ai alors une idée de génie, la meilleure façon d'échapper à cette fellation dont je ne veux pas, c'est d'en faire une à la magnifique bite de mon voisin ! Et enivré de sexe, j'oublie tous mes préjugés, toutes mes inhibitions et je plonge vers ce magnifique organe de chair que je commence à embrasser du bout des lèvres, pour ensuite le lécher, l'enserrer du contour de ma bouche, mettre en contact ma langue avec son gland brillant d'excitation, puis descendre doucement mes lèvres et enfin sucer... sucer... Petit gros est dépité, il est parti s'asseoir un peu plus loin et s'astique tout seul, j'ai été vache, si je peux faire quelque chose après j'essaierais de le faire, mais pour l'instant je suis tout à mon plaisir. Je suce, je lèche, je... glups ! Je ne m'en lasse pas ! J'ai découvert quelque chose ! Je n'arrive pas à me rassasier. Le voisin me prévient d'arrêter me disant qu'il est prêt à jouir. Je me retire déçu !

 

- Ne jouis pas ! Essaie d'intervenir Gina !

 

Mais c'est trop tard de longues giclées atterrissent sur le plancher ! Le voisin se "kleenexe" et se reculotte !

 

- Toi je t'interdis de jouir ! M'apostrophe la blackette en rigolant !

- Ça va être dur !

- T'es pas si pressé ?

- Pas trop, non !

- Alors tu m'obéis !

- Bon, bon !

- Tu aimes ça qu'on te donne des ordres, on dirait ! Ça aussi ça t'excite ?

- Il y a plein de choses qui m'excitent !

 

Elle dit ensuite quelque chose à petit gros, mais elle parle trop bas, je n'entends pas, mais constate qu'il arrête de se branler. Gina reprend la position et s'enfonce toujours le gode, elle fait semblant de jouir et pousse un hurlement, se relève et salue le public. Un peu abrupt, la fin, je trouve.

 

- La scène suivante va être encore plus hard ! Mais en attendant on va vous offrir un autre intermède un peu gay. Dit-elle.

 

C'est alors qu'elle me montre du doigt et en fait de même avec petit gros !

 

- Vous, les pédés, déshabillez-vous complètement !

- Euh, je...

- C'est un ordre ! Tu m'as dit que tu aimais bien obéir, tu ne vas pas contrarier... ta maîtresse !

 

Petit gros est déjà sur la scène, je le rejoins ! Elle m'a demandé de le sucer, mais je savais qu'elle le ferait avant qu'elle ne me l'ordonne. Je m'agenouille devant le type et entame ma deuxième pipe de la soirée, ma deuxième bite, je suis devenu un suceur de bite, et j'aime ça ! Et puis elle n'est pas si mal cette bite ! Gina demande au type de ne pas me jouir dans la bouche et lui tend un mouchoir en papier, il se termine dedans, l'affaire n'aura duré que quelques minutes !

 

- Allez, on applaudit nos deux gentils pédés.

 

Elle m'énerve, ça fait deux fois qu'elle emploie ce mot, là, pourquoi faut-il tout connoter péjorativement. Enfin, bref... Ça applaudit mollement, il y en même un qui siffle ! Le connard ! Je vais pour redescendre, j'ai maintenant envie de jouir, je vais attendre que Gina soit rentrée en coulisse et je me branlerais... à moins que... tiens, le grand moustachu de tout à l'heure est encore là, pédé pour pédé, j'irais bien le voir... mais est-ce qu'il a joui celui-là ?

 

Gina vint alors me voir et me chuchote :

 

- T'aimerais qu'on fasse un truc super hard maintenant, par exemple tu serais mon esclave, je pourrais te fouetter un peu, t'enculer avec un gode ceinture, te pisser dessus… il y a plein de possibilités

- Euh, pourquoi pas ?

- On ne peut pas faire ça ici… Je te laisse ma carte, tu m'appelles quand tu veux !

 

Glups !

 

Je suis sortie, la fille suivante ne me branchant pas, le lendemain j'ai téléphoné à Gina, c'était occupé, je me suis promis de rappeler plus tard, je ne l'ai jamais fait… C'est la vie.

 

Estonius © 2004

 

Postface : Cette boite, aujourd'hui fermée a réellement existé, toute la première partie est rigoureusement exacte et vécue, la seconde est un peu arrangée, mais cette blackette qui incitait les spectateurs à se masturber (y compris entre eux) fut bien réelle. Sinon, (législation oblige), il n'y avait aucun vrai contact sexuel entres les filles et les spectateurs.

 

 

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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Mercredi 20 août 2003 3 20 /08 /Août /2003 16:52

Psys en Folies

par Estonius

 

BiteFlag

 

Je ne le voyais pas comme ça le psy, il est assez jeune, grand, blond quoique probablement décoloré, de beaux yeux bleus, il doit avoir un succès fou auprès des femmes.

 

- Monsieur Etienne ! Asseyez-vous ! Donc c'est la première fois que vous venez me voir ?

 

Le ton était jovial, rassurant, professionnel....

 

- Oui !

- Avez-vous déjà consulté certains de mes collègues auparavant ?

- Non !

- Bien. Dites-moi ce qui vous amène, je suis là pour vous écouter.

- Voilà, c'est très simple : j'ai découvert que j'étais bitophile, je me demande si c'est vraiment normal ?

- Bito quoi ?

- Bitophile !

- Ah ? Vous êtes sûr du mot ? Parce ce que c'est la première fois que je l'entends, mais il y a toujours une première fois, n'est-ce pas, hi, hi, hi !

- Ben, oui, j'ai trouvé ce mot sur Internet. Je vous ai noté la référence du site, si ça vous intéresse.

- Ah ! Ben oui, pourquoi pas ? Donc en un mot bitophile c'est quoi ?

- Je n'aime pas les mecs, mais j'aime bien leurs bites.

- Ah ! donc vous êtes un peu bisexuel.

- Non justement c'est ce qu'explique l'article, je ne suis pas bisexuel, je suis bitophile.

 

Je crus sentir un soupçon d'agacement chez le psy devant ce qu'il devait prendre pour de l'entêtement.

 

- Ok ! En fait vous avez de forts penchants homosexuels, et vous n'osez pas franchir le pas !

- Pas du tout, j'adore les femmes, je n'arrête pas de les mater dans la rue !

- Parce que vous vous mentez à vous-même...

 

Tout ça pour en arriver là ! Je n'étais pas venu chez un spécialiste pour entendre ânonner les mêmes bêtises auxquelles j'avais eu droit sur les forums de discussion. Je me levais !

 

- On va laisser tomber, dites-moi combien je vous dois ?

- Attendez, attendez, ça fait partie du jeu, enfin... de la mise en condition... c'était pour voir jusqu'où vous pourriez aller ! Mentit honteusement le psy. Essayons de raisonner autrement... Quand vous voyez un sexe d'homme, une bite comme vous dites, ça vous fait quoi ?

- Je la regarde, et si le mec est d'accord, je la touche et parfois je la suce !

- Vous fréquentez donc des endroits on l'on fait ce genre de choses ?

- Fréquenter, c'est un grand mot, disons que j'ai fait quelques rencontres dans des cinémas pornos.

- Racontez-moi.

- Et bien parfois il y des mecs qui se masturbent, j'ai remarqué que parfois ils y en avaient qui ne disait rien si leur voisin les masturbait à leur place. Je dirais même qu'il y en qui ne demande que ça, ils arrêtent de se branler et lancent un regard d'invitation à leur voisin.

- Intéressant ! Bredouilla le psy, assez troublé par mes évocations. Dommage que je n'aie pas de télé ici on aurait fait une simulation !

- Une simulation ?

- Oui, remarquez, on n'aurait peut-être pas besoin de télé... J'ai une idée... Euh, je vais vous demander cinq minutes…

 

Le psy sort alors un gros volume de sa bibliothèque, il l'ouvre, feuillette des pages. Curieux comme je suis j'essaie de voir ce qu'il lit. Mais c'est vraiment trop technique pour moi... Et puis il arrête de lire, il pose son coude sur le bureau, paume ouverte, se niche le menton dedans et regarde au plafond... Je ne sais pas à quoi il réfléchit, mais ça y va ! Puis le voilà qu'il se met à modifier la position de son ordinateur, puis insatisfait du résultat, il le replace comme il l'était au départ.

 

- Bon, aller, on va la faire la simulation ! Prenez votre siège et venez vous asseoir à côté de moi !

 

Je me demande ce que peut cacher une telle requête, mais j'obtempère. Il se branche ensuite sur Internet.

 

- Voilà, on va se brancher sur un site de cul, vous avez peut-être une préférence, un site gay par exemple ?

- Mais non…

- Dites-moi un thème, quelque chose qui vous excite !

- Des gros seins peut-être... Mais excusez-moi d'être curieux, vous voulez faire quoi ?

- Une simulation. Laissez-vous faire et obéissez-moi, laissez-vous allez complètement, il faut absolument que nous retrouvions l'ambiance de ce cinéma et après je pourrais analyser vos réactions. Je voudrais vous entendre dire que vous me faite entièrement confiance.

- Bon admettons, je vous fais confiance.

- Donc on est au cinéma, regardez bien les images, tenez, prenez la souris... Non il faut que vous soyez passif, je vais m'en occuper. Oubliez que je suis votre psy, on fait une reconstitution, je suis votre voisin de cinéma !

 

Je commence à comprendre, il est devenu fou !

 

- Vous n'allez tout de même pas...

- Chut, vous m'avez dit que vous me faisiez entièrement confiance.

- Oui, mais…

- On est obligé de passer par cette phase, nous sommes en séance de thérapie. Répétez après moi, "je suis votre voisin, nous sommes au cinéma".

- Vous êtes mon voisin, on est au cinéma.

- Et qu'est-ce qu'il a fait votre voisin ? Soyez le plus précis possible, on n'est pas pressé.

- Il s'est d'abord caressé la braguette, puis…

- Pas trop vite, pas trop vite ! Il s'est caressé comme ça ?

 

Et spectacle incroyable, voilà mon psy qui se tripote la braguette avec une telle conviction que je la vois grossir à vue d'œil !

 

- Et après ?

- Il l'a sorti, et il s'est masturbé, comme ça, la bite à l'air.

- Allons-y !

 

Le psy se débraguette, sort une fort jolie queue bien droite au gland luisant et tirant vers le mauve. La situation commence à m'exciter, et je me sens bander à mon tour, sans doute est-là la reconstitution que souhaitait ce curieux praticien ?

 

- Donc ensuite ?

- Et, bien ensuite, je me suis mis à admirer cette très belle quéquette…

- Comme en ce moment ?

- Exactement ! Et alors j'ai sorti la mienne et je me suis masturbé à mon tour.

- Allez-y, il faut que la reconstitution soit complète !

 

Mais il n'avait nul besoin d'insister, je suis tellement excité par la situation que je sors mon membre hyper bandé et que je le masturbe assez lentement afin d'éviter de jouir prématurément

 

- Continuez à raconter !

- Le gars lorgnait vers mon propre sexe, un moment il s'est arrêté de se toucher et m'a fait une espèce de signe comme pour m'inviter à prendre sa place.

- Comme ça ?

- Oui, un truc comme ça !

- Continuons la reconstitution.

- Vous voulez que je vous touche ?

- Mais bien sûr ! Je suis votre voisin de cinéma en ce moment, n'ayez aucune appréhension, répétez tous les gestes que vous avez fait.

 

Je m'empare alors de la verge du psy que je masturbe quelques instants. Elle est douce, soyeuse agréable au toucher, bref un vrai plaisir pour le bitophile que je suis… Vais-je avoir le courage d'aller jusqu'au bout ? La reconstitution comme il dit, a-t-elle réellement besoin d'aller jusque-là ?

 

- Et après je l'ai sucé ! Arrivais-je à prononcer dans un souffle.

- Montrez-moi ! M'encourage-t-il.

 

J'embouche le membre du psy dont le gland perle déjà d'une fort jolie goutte, et sans plus de manière j'entame une fellation en combinant mes lèvres et ma langue. Elle est trop bonne cette bite, je me régale ! Et le spécialiste a l'air d'apprécier, il est complètement pâmé et pousse de petits cris. J'essaie de ralentir mon rythme, mais il proteste d'un :

 

- Continue c'est trop bon !

 

Tutoiement dû aux circonstances ou soucis extrême de la reconstitution ? Toujours est-il qu'il m'éjacule carrément dans la bouche ! Je n'avale pas, je n'aime pas trop et recrache tout dans un kleenex. Je suis toujours aussi excité. Le psy lui, est en train de récupérer.

 

- Et, bien dites donc, vous sucez très bien mon ami ! S'exclame-t-il ! C'était très bon… Où en étions-nous, ah oui, alors donc, ça s'est passé comme ça avec votre voisin ?

- En fait, non, il n'a pas joui, il ne voulait pas… alors au bout d'un moment il m'a dit d'arrêter, et il est parti s'asseoir ailleurs, mais j'étais quand même content de l'avoir bien sucé…

- Ça veut dire que toute la fin de la reconstitution est ratée ! Ce n'est pas grave, il faudra probablement plusieurs séances pour que j'arrive à y voir clair… Mais dites-moi vous n'avez pas joui alors ?

- Si ! Mais plus tard, j'ai un peu tourné dans le cinéma, j'ai branlé deux ou trois queues, et puis j'en ai eu marre, je suis sorti et j'ai été voir une professionnelle !

- Oh, là là ça se complique ! Et la maintenant tout de suite, vous avez envie de jouir !

- Ben, oui ça m'a drôlement excité tout ça !

- Voulez-vous que je vous aide à jouir. Je vous demande ça par pure conscience professionnelle, soyez en persuadé.

 

Stupéfait devant une telle proposition je bafouillais un "je ne sais pas", mais le psy insiste et argumente

 

- Chez nous, il faut considérer le sexe comme quelque chose de très banal, banal mais agréable, très agréable comme par exemple boire un verre d'eau quand on a soif ou se mettre une musique que l'on aime. Le jour où les gens auront banalisé le sexe, on n'aura plus besoin de sexologues ! Donc qu'est-ce qui vous ferait plaisir ? Une branlette ? Une fellation ?

- Non, non, ça va aller !

- Auriez-vous un autre fantasme ? Quelque chose dont vous n'avez pas encore osé me parler ?

- Non, non.

 

Il devient collant le mec !

 

- Je ne vous propose pas de me sodomiser, je n'ai pas bien l'habitude… Quoi que si vous insistez on peut peut-être s'arranger ! Hi ! Hi !

- Laissez tomber !

 

Et je fis le geste de ranger ma biroute dans ma braguette. C'était sans compter sur la vitesse de réaction du psy qui ne me laissa pas terminer et vint poser sa main dessus. Une onde me traversa, je le laissais faire… Il me masturbe quelques instants avant de s'accroupir devant moi, pour ouvrir une large bouche engouffrant mon sexe de son palais, le léchant de sa langue, l'embrassant de ses lèvres. Une main officieuse vint pendant ce temps me caresser les testicules, alors qu'une autre s'amusait à caresser l'entrée de mon petit trou (il a combien de mains ce mec ?) Le résultat ne se fit pas attendre, j'éjaculais dans sa bouche en quelques longues giclées, et retombait le cul sur ma chaise, groggy.

 

- C'est très bien, vous pouvez vous rincer, il y a un petit lavabo, là-bas ! Je commence à y voir un peu plus clair dans votre problème, sauf que je ne comprends pas ce besoin d'avoir eu recours à une prostituée, il faudra que nous fassions une autre reconstitution. Voyons, mon assistante médicale est en repos, mais elle sera là Jeudi. Jeudi à 20 heures ça vous va ?

 

Je lui répondis qu'effectivement ça m'allait très bien, et sortis du cabinet en oubliant de payer la consultation. Ce psy était complètement frappé ou alors il avait eu un coup de folie assez grave, pourtant je m'étais laissé prendre au jeu, et je ne regrettais rien, mais pour répondre à mes questions existentielles sur la bitophilie il faudra sans doute que j'aille consulter un de ses confrères. Et quant à ce rendez-vous jeudi prochain, il pourra toujours m'attendre, je ne vais pas me prêter à ce genre de charlatanerie une seconde fois. Quand même, il espère quoi ? Faire participer une secrétaire médicale ! Et d'abord, elle est comment la secrétaire médicale ? Et comment va-t-il faire pour la convaincre de se livrer à ce genre de reconstitution burlesque ? Bon, c'est décidé, je n'irais pas !

 

Je reçu deux jours après, un petit carton signé du psy, où celui-ci me confirmait le rendez-vous du jeudi. Il en profitait pour me rappeler que j'avais oublié de le régler, que ce n'était pas grave, et pour m'informer que par "commodité", il serait bien que j'emporte du liquide pour ce faire !

 

Il m'emmerde, je lui enverrais un chèque par la poste, histoire d'être régulier, mais pour la seconde séance, c'était niet, c'était nada, c'était pas question...

 

Le lendemain :

 

...à moins que j'y aille juste pour voir, mais juste pour voir...

 

Le jeudi suivant dans le cabinet du psy :

 

- Entrez, donc Etienne, vous permettez que je vous appelle par votre prénom, nos rapports n'en seront que plus simples, vous pouvez d'ailleurs faire la même chose, je me prénomme Sylvain…

 

Le flash ! Je me foutais un peu de ce qu'il me racontait, n'ayant d'yeux que pour la créature féminine assise au bout de la pièce et qui me dévisageait tout sourire ! C'était donc elle la secrétaire médicale ! Quand je pense que j'avais failli ne pas revenir...

 

Grande brune, le teint légèrement mat, les yeux noirs, le nez finement dessiné, de belles lèvres entourant une bouche délicatement ouverte, elle était vêtue d'une sorte de débardeur rouge mettant en valeur de belles épaules luisantes. Le vêtement semblait assez collant, mais je quelque peu contrarié de constater que la poitrine n'était guère volumineuse... On ne peut pas tout avoir !

 

- Voilà donc, Barbara, une consœur, il nous arrive de travailler ensemble quand nous tombons sur des cas intéressants et complexes.

 

Une consœur ? Ah bon ? Il me semblait qu'il m'avait parlé d'une assistante, amis ma mémoire me joue peut-être des tours ?

 

La nana me fit une espèce de petit bonjour de la tête, sans me tendre la main ! Bêcheuse !

 

- Bien Etienne, autant commencer tout de suite, nous allons reconstituer votre visite chez la prostituée ! Barbara va donc jouer ce rôle. Vous allez essayer de refaire tous les gestes que vous avez faits, de redire toutes les paroles importantes.

 

J'étais un peu embêté, le fait d'aller raconter mes petites perversions devant cette femme ne me disait rien. J'essayais d'atermoyer...

 

- Mais vous savez, j'ai rien fait de spécial, juste une petite passe avec deux ou trois fantaisies ! Tentais-je de temporiser.

- Allez faites-nous confiance ! Reprit le psy, donc vous êtes dans la rue et vous abordez une fille ? Vous l'avez choisi comment ? Vous avez mis longtemps à faire votre choix ?

- Mais non, je suis monté avec une fille que je connaissais et avec qui je monte de temps en temps...

- Ah ! Reprend le psy ! Et elle était sur le trottoir ?

- Oui !

- Donc vous l'avez abordé ! Vous allez vous adresser à Barbara de la même façon que vous êtes adressé à cette personne !

- Mais je ne lui ai rien dit d'extraordinaire.

- Peu importe, quand ce sera fini, nous trierons ce qui est important ou pas, et parfois on a des surprises

 

N'importe quoi, on me fait faire n'importe quoi ! Je m'approche de Barbara !

 

- Bonjour ! Ça va ?

- Qu'est-ce qu'elle vous a répondu ? Intervient Barbara dont je découvre la voix pour la première fois

- Elle a dû dire ! " Bonjour, je t'emmène ? et j'ai répondu "oui" et on est monté !

- Bonjour je t'emmène ? Répète Barbara.

- Oui !

- Vous avez discuté dans l'escalier ! Demande le psy

- De la pluie et du beau temps, je ne me rappelle pas bien...

- OK : Don vous êtes dans la chambre ! Qu'est ce qui se passe alors ? Reprend-il

- Ben je sors l'argent, je le dépose sur la petite table et je commence à me déshabiller, elle aussi !

 

Je suis curieux de savoir comment le psy va nous faire mimer une chose pareille. Il ne va tout de même pas nous demander de nous foutre à poil ?

 

- OK ! Faites comme vous avez fait et sortez l'argent !

- Je dois sortir l'argent ?

- Oui, on répète les mêmes gestes, Monsieur Etienne...

 

C'était donc pour cela qu'il m'avait demandé du liquide ! Je pose le fric sur un coin du bureau. Barbara anticipe alors et va pour le ramasser !

 

- Non, elle ne ramasse l'argent que quand c'est fini ! C'est exprès, c'est pour éviter les contestations... et puis le client n'a pas besoin de savoir où elle range tous ses sous !

 

Barbara qui ignorait ce détail repose l'argent sans discuter...

 

- Le déshabillage, il y a un rite ? Demande-t-elle. Elle enlève tout ?

 

Elle va donc vraiment le faire ! Je lui réponds que ça doit dépendre des clients, mais qu'en ce qui nous concerne on se déshabille chacun de son côté tout en parlant de banalité... Lesquelles banalités, j'ai beau faire un effort je ne m'en rappelle pas, Une banalité, c'est une banalité quoi !

 

Toujours est-il que pendant que je me déshabille j'ai la vision sublime de Barbara s'effeuillant en me tournant le dos dans un geste de pudeur quelque peu incongru. Elle se met d'abord torse nu, avant de retirer son pantalon, puis sa petite culotte. Elle a de superbes jolies fesses bien rebondies. Elle se tourne, comme je le pressentais ses seins ne sont pas très gros, par contre les pointes le sont ! Le rêve va-t-il se continuer jusqu'à me permettre de les sucer ! Rien que de l'envisager me voici en érection. Elle est superbe cette femme, elle a un petit ventre, une petite toison épilée en maillot ! Craquante !

 

- Vous avez oublié de retirer vos chaussettes, me fait remarquer le psy !

- Je ne les retire jamais !

 

Il découvre un tas de choses, le mec, ce soir !

 

- Donc après vous avez été sur le lit... on va dire que le divan fera l'affaire !

- Non pas tout de suite, j'aime bien d'abord l'enlacer quand on est debout. Je lui pelote un peu les fesses, je lui fais des bisous sur les seins !

- Ah ! Reprend le psy qui soudain à l'air ennuyé ! Barbara doit-on continuer ?

- Il est trop tard pour reculer mon cher Sylvain ! Répond-elle ! Allez-y Monsieur Etienne, venez me peloter les fesses et me sucer les seins. Mais attention, n'en faites pas plus que ce que vous avez fait avec cette personne. Il faut absolument rester dans le jeu !

 

Je me colle carrément contre Barbara, ma bite dressée se retrouve coincée contre son ventre. Elle a un petit mouvement de recul qu'elle surmonte vite, je lui caresse les fesses sans brutalité. Elle ne sait pas trop quoi faire de ses mains

 

- Je suppose qu'elle vous caresse aussi ?

- Oui, oui !

 

Elle m'effleure timidement le dos. Je me recule un tout petit peu, puis penche la tête, ce gros téton m'attire comme si je venais de découvrir une fraise des bois dans un fourré, j'y porte la langue, le titille, puis referme mes lèvres. Barbara pousse un soupir, je fais subir le même traitement au second et ne voulant pas abuser de la situation, j'annonce moi-même la suite des événements.

 

- Après elle m'a posé un préservatif et m'a demandé ce que je souhaitais qu'on fasse aujourd'hui.

 

Je commence à m'amuser, me rendant à présent compte des avantages que je pouvais tirer de la situation. Quelque chose cependant me retiens, j'ai l'impression que si ces deux-là s'aperçoivent que je sors de leur jeu, tout s'arrêtera, alors finalement je prends le parti inverse et évite de les embarrasser, ainsi je passe sous silence le fait que ma petite pute préférée me plaçait le préservatif en se servant de sa bouche. De toute façon ce détail, n'influera probablement pas sur l'analyse psychanalytique que ne manquera pas de faire ce bien curieux docteur... Barbara m'enfile donc le condom sans difficultés particulières puis me demande :

 

- Que souhaitez-vous qu'on fasse aujourd'hui ?

- Euh, en principe on se tutoie ! Rectifiai-je

- Que... que... que souhaite tu que l'on fasse aujourd'hui ? Corrige-t-elle alors !

 

On dirait presque que de me tutoyer est pour elle plus contraignant que de se laisser peloter les fesses. Les gens sont curieux parfois !

 

- Je voudrais que tu t'occupes de mon petit cul, tu vas me donner un peu le martinet, et après tu me mettras un doigt... Et pour finir tu me feras une pipe.

 

Echanges de regards entre le psy et Barbara.

 

- Pouce ! Dit Barbara...

 

Ça y est, elle se dégonfle ! Me dis-je. Mais non, elle s'inquiète simplement du fait qu'elle n'a pas de martinet et se demande par quoi on pourrait bien le remplacer

 

- Une ceinture ! Suggérais-je

- Sylvain, prête-moi ta ceinture ! Demande-t-elle

 

Tiens, ils se tutoient ces deux-là ! Je me rends compte que ça risque d'être n'importe quoi, on ne s'improvise pas fouetteuse. Ou bien elle va me faire mal, ou bien je ne vais rien sentir du tout ! Le premier coup claque ! Limite.

 

- Comme ça, pas plus fort !

- Je t'en donne combien ?

- 20 !

 

Barbara continue de frapper, elle s'en sort pas mal et moi je suis tout excité, aussi bien par la prestation que par la situation. Le psy lui regarde la scène avec des yeux exorbités, il a l'air passionné, je suis sûr qu'il bande comme un cerf. Le 20ème coup donné, elle s'inquiète de ne pas avoir de gant en latex pour la suite. Je lui précise que ma petite pute préfère pratiquer la chose le doigt nu ! Elle n'insiste pas et après l'avoir humecté de sa salive m'introduit son index dans le troufignon. Puis se livre à une série d'allers et retours ! C'est trop bon, le frottement sur ma prostate commence à faire son effet. Quant au psy le voilà soudain occupé à griffonner un paragraphe entier sur son cahier. Facile, j'ai compris, il va me sortir une théorie disant que ma recherche du plaisir anal est aussi une façon d'affirmer mes tendances homosexuelles. N'importe quoi, et quand je lui ai sucé les tétons à la Barbara, c'était quoi comme tendance ?

 

- Je continue ? demande Barbara !

- Non, c'est bon ! Tu peux me sucer maintenant ?

 

Elle va pour s'accroupir. Je lui indique qu'il est dans mes habitudes de faire ça allongé et je m'installe sur le canapé... Pour l'instant je n'avais pas encore dit à ce joyeux couple de psy la façon dont j'avais joui, je n'osais pas. Mais l'excitation étant à son maximum et avant qu'elle ne dirige sa bouche vers ma verge j'interviens.

 

- Au moment de la pipe, elle a voulu me faire plaisir et s'est souvenue que parfois j'aimais bien qu'elle me pisse dans la bouche, alors on s'est mis en 69 et elle m'a envoyé quelques gouttes dans le gosier, après je lui ai sucé la chatte pendant qu'elle me faisait jouir.

 

Nouvel échange de regards entre Barbara et le psy

 

- On peut peut-être simplifier cette séquence ? Avance timidement Sylvain.

- Vu l'état dans lequel je suis, je n'ai pas envie de simplifier, par contre je me demande si je vais pouvoir faire ça...

 

Barbara s'est donc mise sur moi en soixante-neuf ! Je m'apprête à lui lécher la chatte !

 

- Non, attends que je me concentre, sinon je ne vais jamais y arriver !

 

Je ne bouge pas, elle non plus se contentant de me masturber mollement la verge afin de maintenir son érection.

 

- Je crois que ça vient ! Dit-elle au bout d'un moment !

 

J'ai la bouche ouverte, j'attends, quelques gouttes atterrissent au fond de ma gorge, puis un petit filet, puis ça va bien trop vite, elle ne sait pas pisser par à-coup, alors évidemment j'en fous partout, mais elle ne s'en rend pas compte et lorsqu'elle sait avoir fini elle se précipite vers ma bite afin de la sucer par-dessus le revêtement de latex. De mon côté, je lape sa vulve, la nettoie de l'urine qui en est encore imprégnée, mais déjà le goût a changé et tire vers le sucré, Barbara mouille telle une fontaine. Elle ne tient plus en place, se trémousse, pousse des petits cris, je redouble d'ardeur, concentrant le travail de ma langue sur son clitoris. Et alors que je ne m'y attendais pas (du moins pas si vite) la voici qui pousse un cri fulgurant, elle vient de jouir, elle se raidit un moment, puis retombe comme un soufflé. Sa bouche a abandonné ma bite, elle continue néanmoins avec la main, je sens que ça vient. Je le lui dis. Bonne fille elle replonge alors vers ma verge et l'engloutit tandis que je jouis dans la capote.

 

- Ben alors Barbara ? S'inquiète le psy

- C'est malin, je suis complètement entrée dans le trip !

- Je croyais que les prostituées ne jouissaient pas ? Remarque Sylvain.

- Disons qu'elles jouissent très rarement... du moins pendant le travail... mais ça arrive.

- Je vois ça ! Qu'est ce qui s'est passé après, Monsieur Etienne ?

- Ben elle m'a retiré le préservatif, j'ai été me rincer, puis on s'est rhabillé en parlant de choses et d'autres, puis je lui ai fait un petit bisou et je suis parti...

- Oui, ben on arrête de jouer, je suis crevée ! Prévient Barbara.

- Tu ne veux pas qu'on fasse la suite ?

- Si on va la faire, mais sert-nous un verre de flotte.

 

Moi je suis là comme un con, je ne sais même pas si je dois me rhabiller. On a la bonté de me servir un verre d'eau que j'engloutis prestement.

 

- Et puis, j'ai faim, moi, on pourrait commander des pizzas pour tous les trois et on fera la suite après ! Intervient de nouveau Barbara

 

La suite ? Quelle suite ?

 

- Ecoute, Barbara, je ne peux plus tenir, me fait pas attendre plus longtemps, après si tu veux, on ira au restau et si tu veux et si Monsieur Etienne veut bien, on l'emmène aussi.

- Bon alors c'est parti pour l'acte 3 ! Concède Barbara !

 

La voici qui se rhabille ! Je vais pour l'imiter !

 

- Non, en ce qui vous concerne, nous allons vous demander de rester nu et de vous asseoir sur le divan. Me dit-elle

 

Je ne cherche pas à comprendre. Et d'ailleurs Barbara ne remet que ses sous-vêtements.

 

- Etienne, nous allons jouer une scène complètement improvisée, quoiqu'il arrive je vous demande de jouer le jeu ! Précise Sylvain. Barbara, on y va ?

- C'est parti !

- Toc, toc, toc ! Fait le psy en tapant sur une porte imaginaire !

 

Ça y est, il a pété les plombs !

 

- C'est quoi ?

- C'est un client, on m'a recommandé vos prestations. Répond Sylvain

- Attendez un peu à la porte, je viens juste de finir un client, attendez qu'il se rhabille !

- Si vous pouviez entrouvrir la porte, je souhaiterais juste une précision.

 

On se croirait au théâtre, Barbara fait semblant d'ouvrir un peu une porte.

 

- Bonjour mademoiselle ! On ne m'a pas trompé sur votre personne, vous êtes ravissante !

- Merci, c'est quoi la précision dont vous avez besoin ?

- Mon truc ce serait de faire une séance à trois, avec vous et un autre homme. comment faut-il procéder ? Faut prendre rendez-vous ?

- Effectivement, à moins que ça intéresse mon client du moment, je vais lui demander, on ne sait jamais...

 

Barbara vient vers moi !

 

- Dis-moi, ça te dirait de faire des trucs avec moi et avec un autre homme ?

 

C'était donc ça le jeu ! Mais tout bitophile que je suis, si j'ai répondu oui, ce n'était pas pour la pine de Sylvain mais pour retrouver la peau douce de Barbara. Elle fait donc semblant de faire entrer le psy et lui demande de se déshabiller.

 

- Euh ! Faut que je garde mes chaussettes ou que je les enlève ?

- Mais, enfin, tu fais ce que tu veux ! Rigole Barbara. Par contre, tu as oublié de me payer !

- Te payer ?

- Ben, oui, tu ne crois pas que je vais te faire ça gratuitement !

- OK, je te payerai tout à l'heure !

- Non, c'est tout de suite !

 

Sylvain à l'air étonné que son "assistante" ou sa consœur (je ne sais plus) entre à ce point dans le jeu, mais il va chercher quelques billets dans son portefeuille et les lui tend

 

Le psy et moi sommes debout plus ou moins face à face, Barbara se met entre nous, à genoux et entreprend de nous masturber en même temps, une bite dans chaque main. Au bout de quelques instants tout cela est bien raide. Elle nous fait rapprocher davantage et se débrouille pour positionner les deux pines l'une sur l'autre tête bêche pour pouvoir les masturber ensemble d'une seule main. Ce n'est pas si évident que cela mais quelle sensation de sentir un autre membre collé au sien !

 

- Ça vous excite ce que je vous fais ? Hein ? Vous n'êtes vraiment que des pédés tous les deux !

- Ben Barbara... Intervient Sylvain

- Je ne suis pas Barbara, pour l'instant, je suis une pute, et ça me plait de jouer la pute et ça me plait aussi de vous voir jouer les pédés. Et puis ça m'amuse de vous le dire, alors silence, les mecs, laissez-vous faire...

 

Elle engloutit la bite du psy dans sa bouche, mais sans insister, juste pour la lubrifier, puis passe à la mienne. Elle essaie un autre truc et nous fais mettre gland contre gland en ligne de prolongement, ça non plus ce n'est pas évident car nous ne faisons pas la même taille, le psy est donc obligé de se baisser un petit peu. Barbara passe alors la langue sur ce double cylindre de plaisir, elle s'amuse comme une folle.

 

- Sylvain, couche-toi sur le divan, sur le dos, et Etienne tu lui grimpes dessus, en 69...

 

Oh ! Oh ! Alors là, c'est super, me voici avec la bite de Sylvain dans la bouche, alors que lui me rend la politesse. C'est la première fois que je fais un soixante-neuf avec un homme. Quelle sensation de sucer tout en étant sucé, en coordonnant nos mouvements, on peut quelque part s'imaginer qu'on est en train de se sucer soi-même. Je sens que je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme, d'autant que Barbara en profite pour m'introduire un doigt dans le cul.

 

- Je vous interdis de jouir dans cette position, les mecs ! Putain que vous êtes raides ! Bon on passe à autre chose. Sylvain, met toi une capote ! Et toi Etienne tu vas te mettre à quatre pattes, comme çà, non écarte mieux les jambes...

 

Et oui, fallait bien que ça arrive un jour, voilà que je vais me faire enculer ! Mais qui aurait dit que ce serait par le psy chez qui j'avais décidé de consulter ? Et en présence et sous la direction de son assistante en plus ! Je ne proteste pas, on verra bien !

 

- Regarde-moi ce petit cul de pédé ! Dit la femme.

- C'est vrai qu'il est mignon ! Répond le psy

 

Tu parles d'une discussion !

 

- Bon, je veux que ce soit toi qui lui demandes ! Me précise Barbara !

- Il faut que je lui demande de m'enculer ?

- Ben oui !

- Bon, ben d'accord, encule moi !

 

bisex99a.jpg

 

Il aurait fallu du gel, le préservatif est bien lubrifié mais sa verge ripe à l'entrée de mon anus.

 

- Ouvre-toi mieux, pousse !

 

Je fais ce que je peux, le gland s'efforce de passer.

 

- Encore un peu, on y est presque !

- Han !

- Oui !

- Aie !

 

Ça y est, c'est entré, enfin juste un peu !

 

- Encore !

- Han !

 

Il ne va pas tout rentrer quand même ! Ben on dirait bien que si, ça fait drôle, une impression de gêne, ce n'est pas trop agréable. Je leur dis. On me répond d'attendre un peu. J'attends. Le psy fait maintenant coulisser son membre d'avant en arrière. La sensation devient un peu plus agréable. Beaucoup plus agréable même. Je suis en train de réaliser que là tout de suite je suis en train de me faire enculer et que j'aime ça !

 

- C'est bon, continue ! M'entendais-je crier

- Ça te plait de te faire enculer par la bonne bite de mon mari ! Ironise Barbara !

 

Comment ça son mari ? Mais laissons ce détail, pour l'instant ça va ! Ça va pas mal aussi pour le psy qui finit par exploser dans sa capote et qui s'écroule sur mon dos. Il est lourd ce con !

 

Il décule ! Drôle de sensation, j'ai l'impression que mon anus a du mal à se refermer !

 

- Merci Etienne, vous avez été très bien ! Tient à me dire Barbara !

 

Elle va me faire rougir, "l'assistante" mais est-ce bien son assistante ?

 

- On vous paie le restau, Etienne ! Vous acceptez, bien sûr ?

- Volontiers !

- On pourrait peut-être prendre une douche avant ? Propose la femme.

- Et on va la prendre où ? Et puis on n'est pas si sale que ça, et il est déjà tard, allez zou !

 

Epilogue !

 

Un très bon restaurant chinois, le patron nous offre l'apéritif maison. On trinque !

 

- A vous Etienne ! On vous doit bien ça ? Dit Sylvain en levant son verre.

- A la vôtre ! Répondis-je ne comprenant pas bien ce que voulait dire mon interlocuteur.

- Voyez-vous, Monsieur Etienne, j'ai en fait les mêmes fantasmes que vous, ça ne m'empêche pas d'aimer les femmes et la mienne est adorable. Ah oui au fait, Barbara est mon épouse. La seule différence c'est que je n'avais jamais concrétisé, alors je ne sais pas ce qui s'est passé, quand vous m'avez raconté votre histoire de cinéma, j'ai flippé et c'est à ce moment-là que j'ai eu l'idée de la reconstitution. ! Et je vais vous dire, je ne regrette pas !

- Il faut toujours essayer de vivre ses fantasmes ! Rajoute, Barbara. Je veux dire quand ce sont des fantasmes entre gens qui sont d'accord !

- Mais ce n'est pas tout ! Reprend le psy. Avec Barbara on se dit nos fantasmes, on joue à des petits jeux de rôles parfois, et l'un de ses trucs c'est de jouer la pute, alors quand à la fin de la première séance vous m'avez dit que vous aviez été en voir une, j'ai tout de suite pensé que je pourrais impliquer ma femme dans le trip !

- Et ça a marché super ! Conclût-elle.

 

Je suis abasourdi, abasourdi, mais content.

 

- Et ma psychothérapie, alors ?

- Mais vous n'en avez pas besoin, vous êtes parfaitement normal !

 

Je ne dis rien ! Je savais bien qu'en fait de thérapie, le psy me jouait un scénario qui n'avait rien de conventionnel, mais je ne m'attendais pas à ces explications. Le pire c'est qu'elles me conviennent parfaitement.

 

- Vous ne dites plus rien, Etienne !

- Je ne sais plus quoi dire !

- J'ai l'impression que vous vouliez nous demander quelque chose ?

- Oui, la permission d'embrasser Barbara, si elle est d'accord bien évidement !

 

Alors Barbara fait un clin d'œil à son mari, approche ses lèvres des miennes et me roule un patin

 

FIN

 

Estonius (août 2003)

 

estonius@hotmail.com

 

 

 

 

  

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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