Estonius

Samedi 14 décembre 2002 6 14 /12 /Déc /2002 16:59

Murmures de la forêt

par Estonius

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Forest murmurs - Waldweben>

 

Crakakrak Crakatzing...

Crakakrak Crakatzong...

 

Je me souviens, ce drôle de bruit, comme une batterie de casseroles qui s’entrechoquent... je ne suis guère féru en mécanique automobile, mais il m’avait semblé plus sage de quitter l’autoroute. Je le fis, mais me perdis, il se faisait tard, autour de vingt-trois heures, je crois... Je finis par retrouver mon chemin, quelque part une pancarte indiquait

 

Janville par la forêt

 

Je pris ce raccourci que je pensais providentiel...

 

Quand la poisse s’y met, elle ne nous lâche plus, déjà au départ de Paris j’avais eu droit à un super embouteillage suite à un accident, j’avais ensuite eu droit à un ralentissement sur l’autoroute suite à un camion qui avait versé je ne sais plus quoi... Je devais me rendre à Janville afin d’y animer la clôture de la quinzaine commerciale. On ne rigole pas, c’est un métier !

 

C'était l’été... Une chaleur étouffante, moite... L’orage menaçait, mais peut-être se contenterait-il de menacer, le vent poussait les nuages qui régulièrement venaient masquer le disque fier et grimaçant de la pleine lune... Le bruit de ma bagnole ne s’arrangeait pas, bien au contraire. A ce point que je décidais de m’arrêter un moment. Muni d’une torche électrique je soulevais le capot, mais cet examen confirma mon incompétence. Je décidais de repartir en vitesse minimale... Peine perdue, le véhicule ne voulut point redémarrer !

 

Panne !

 

J’installais les warning ! Que faire d’autres ? J’ignorais où je me trouvais de façon précise. Mon portable ne captait rien... J’attendis quelques dizaines de minutes qu’un éventuel automobiliste ait l’esprit suffisamment solidaire pour me sortir de ce guêpier, mais encore aurait-il fallu qu’il y en ait, des automobilistes. En désespoir de cause, je me mis à longer la route dans l’espoir de rencontrer... de rencontrer quoi, une cabine téléphonique, une habitation qui m’ouvrirait ses portes... à cette heure-ci ? L’espoir fait vivre, mais parfois les espoirs sont vains !

 

Je grillais cigarette sur cigarette en prenant mon mal en patience, ça me donnait une contenance. et jouait avec une badine de bois que je m’efforçais de libérer de ses aspérités, ça m’en donnait une autre. Cependant, au bout d’environ deux kilomètres, un panneau indicateur, alerta mon attention :

 

Hôtel de la clairière : 800 mètres

 

Et en plus il faisait restaurant, restais à espérer qu’ils servent encore à cette heure. Du coup ma faim se réveillait. J’étais donc « sauvé », je pressais donc le pas, d’autant que les nuages devenaient de plus en plus opaques et menaçants.

 

Difficile d’évaluer les distances en pleine nuit, pourtant, j’étais persuadé d’avoir accompli celle qui me séparait de ce providentiel hôtel. Je n’avais pas remarqué d’autres panneaux, mais peut-être l’obscurité me les avait-elle cachés ? J’avançais encore un peu, avant de me persuader que j’avais dû le doubler sans le voir, je rebroussais donc chemin. Mais avant il fallait que je me libère d’un urgent besoin. Je me fis alors une petite joie en pissant de tout mon dû en plein milieu de cet accotement où personne ne pouvait me voir.

 

C’est alors que j'entendis soudain comme des éclats de voix :

Des hommes, des femmes, qui criaient de fête ou de joie !

Ce vacarme me rassura,

Et je renforçai donc mes pas.

 

Il me suffirait demander à ce gens ! Et puis l’espoir céda bientôt la place au doute, à l’affreux doute ! Ces gens étaient-ils sociables ? Me renseigneraient-ils ? Ou pire, ne risquaient-ils pas de me dévaliser, de me dépouiller, de me... On gamberge beaucoup dans ces situations-là !

 

Je finis par apercevoir un sentier, je m’y engageai, juste un peu afin de vérifier que les bruits venaient bien de ce côté. Je percevais maintenant de la lumière ! La lumière est toujours rassurante ! J’avançais et bientôt je fus à l’orée d’une assez grande clairière !

 

Qui étaient ces gens ? J’en dénombrais une quarantaine, des hommes, des femmes, un feu de bois brûlait au milieu du lieu faisant crépiter ses bûches et emplissait l’atmosphère de ses vapeurs de bois trop jeunes. Ça discutait, ça riait, quelqu’un distribuait des petits fours à cette petite assemblée ! Des petits fours, en plein milieu de la forêt, en pleine nuit ?

 

Ce qui m’intrigua tout d’abord c’est ce mélange de familiarité et de retenue, ces gens-là semblaient bien se connaître et adoptaient des attitudes fort rapprochées. Et vas-y que je te pelote un bras, et vas-y que je te fais une petite caresse sur la joue, vas-y, pendant qu’on y est que je te fous la main au panier... Et pourtant il n’y avait aucun débordement...

 

Après quelques minutes de cette observation, je pris la décision de me montrer afin de solliciter leur aide, je me préparais déjà à émettre le très diplomatique raclement de gorge annonçant ma présence quand un certain brouhaha me stoppa net dans ma décision

 

Une espèce de grand escogriffe à lunettes, noir de peau et d’aspect jovial grimpa alors sur un petit rocher. Le silence s’installa et tous les regards se fixèrent sur lui ! Il ouvrit largement les bras comme en signe de bienvenu et ne prononça que deux mots :

 

- La danse !

 

Provoquant applaudissements et cris d’enthousiasmes de l’assemblée. Au même moment une sono venue d’on ne sait où se mit à cracher une musique vaguement disco, obsédante, lancinante ! Et les gens se mirent à danser ! Que signifiait tout ceci ? Une mini rave-party ! Mais ces gens n’en avait pas l’âge, du moins pas la majorité d’entre eux ! La raison aurait dû maintenant me pousser à pénétrer dans la clairière et à demander à l’une de ces personnes ou se trouvait ce fameux « hôtel de la clairière » ! Mais non je restais planté, bouche bée ! Admiratif devant ces corps qui se donnaient complètement à ces chorégraphies improvisées avec une exaltation non dissimulé ! Le morceau de musique dura environ une dizaine de minutes. Quand le silence fut rétabli les danseurs se retournèrent tous vers le même petit rocher que tout à l’heure et l’homme aux lunettes repris la parole. Encore une fois, il ne dit que deux mots :

 

- La chair !

 

La chair ? Quelle chair ? Je crains juste l’espace d’un instant d’être tombé sur un bataillon de cannibales en déroute, mais non, ce n’était pas ça, et voilà que comme un seul homme toute l’assemblée se mis à se dévêtir ! Et pas à la barbare, s’il vous plait, pas en jetant leurs fringues sous la lune, non ces messieurs dames s’en allait ranger bien précautionneusement leur habits dans des sacs de sport entassés près d’un grand chêne. Le fait qu’ils gardaient leurs chaussures m’amusa, on peut pratiquer la communion avec la nature mais ce n’est pas une raison pour s’abîmer ses petits pieds-pieds... Mais voilà que bien malgré moi je devenais voyeur, mais il fallait être de bois pour ne pas être troublé par ces formes magnifiques... pas toutes, non, mais certaines femmes étaient une offrande à l’érotisme, leurs peaux luisaient sous la lumière soulignant leurs formes... La musique reprit... ces seins lourds qui s’agitaient, ces tétons arrogants, ces cuisses accueillantes, ces fesses cambrées, tout cela troublait mes sens et ma verge ne se tenait plus tranquille. Les pénis des hommes, magnifiques mats charnus, tressautaient au rythme de la disco et certains bandaient sans complexes. Je remarquais aussi dans l’assemblé la présence de personnes du troisième sexe ! Le déchaînement des corps les faisant transpirer, et la lueur de leur sueur les rendaient encore plus désirable. Mais encore une fois la musique s’arrêta.

 

- Les mains !

 

Et sous le rythme de ce nouveau morceau, les mains du groupe partirent à l’assaut des corps offerts, les mains caressaient les poitrines et les croupes, massaient les dos et les cuisses, pelotaient les seins, pétrissaient les culs, pinçaient les tétons. Une femme s’offrait sous milles mains qui lui caressaient tantôt les seins, tantôt les fesses, tantôt le reste. Ailleurs les mains masturbaient des bites, d’autres s’en servaient pour s’introduire dans les chattes et dans les culs. Tous les cas de figures étaient représentés, des hommes avec des femmes, des hommes avec des hommes, des femmes avec des femmes, de groupes composites. Je ne pouvais plus garder mon sexe derrière ma braguette, je décidais de le libérer de sa prison de tissu et commençais à me le caresser avec une certaine « hardeur ».

 

- Les bouches :

 

Elles furent d’abord sages les bouches, sages mais passionnées, comme ces profonds baisers dégoulinant de salives que les danseurs s’échangeaient, puis ce furent les seins qui furent léchés et sucés, les fesses, et puis le reste, les vagins miaulaient sous les langues, les trous du cul se pâmaient sous les lèvres et les bites allaient et venaient dans les palais avec une frénésie diabolique. Le sexe devenait glouton et la salive venait d’avoir sa fête ! Une femme s’écarta alors légèrement du groupe et vint dans ma direction. J’eus alors peur d’être repéré, et me reculait d’instinct écrasant sous mes chaussures des branches mortes. Apparemment la femme ne m’avait ni vu, ni entendu. Elle s’accroupit, je compris alors qu’elle se préparait à la miction. Ce que je ne saisissais pas, c’est pourquoi elle ne se séparait pas davantage du groupe pour accomplir ce geste si particulier. J’appris pourquoi quelques instants plus tard, elle ne cherchait pas à s’isoler, mais à éviter d’être bousculée par tous ces corps en mouvements. C’est pratiquement devant moi qu’elle libéra son petit jaillissement doré. Une autre femme s’approcha d’elle, intercepta une partie du jet qu’elle recueillit dans sa paume, puis comme elle l’aurait fait d’une pure eau de source, le porta à sa bouche et s’en abreuva, se léchant les lèvres de plaisir. D’autres scènes semblables se jouaient à la périphérie de la clairière.

 

Beauté de la femme accroupie

Qui devant vos yeux vous fait pipi !

Combien de poètes ont succombés ?

Regard fixe et culotte bombée.

 

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- Les sexes :

 

Ce serait donc l’apothéose ! Les meilleures choses passent toujours trop vite ! Et tandis que les premiers accouplements se formaient, j’entendis du bruit derrière moi, le bruit des feuilles que l’on frôle, celui des brandilles que l’on écrase ! Instant de frayeur, mais je me rassurais en entendant les rires des nouvelles arrivantes. Trois grâces s’étaient écartées de la fête et m’avaient donc repéré, elles s’avancèrent vers moi, la première ne fut guère aimable :

 

- Tu te laisses faire ou tu te casses !

 

Chaud et froid ! Mais la seconde réajusta le trait :

 

- Mais bien sûr, qu’il va se laisser faire, ce biquet !

 

J’ai bien du dire oui, car c’est alors qu’on me déshabilla et qu’on se jeta sur moi, la fraise d’un sein se retrouva sur mes lèvres, je le gobais délicieusement, puis la seconde m’offrit le nectar de sa chatte, mon membre était masturbé, sucé, léché. Ces trois coquines avaient trop de mains, trop de bouches trop de langues et se retrouvaient partout à la fois ! Je caressais aussi, agrippais ce que je pouvais, et surtout essayais de contenir mon excitation prête à exploser comme une supernova.

 

Dans notre coin la luminosité était faible et je ne m’aperçus pas de suite que l’une des femmes n’en était pas une, magnifique travelo, reine du porno, seins bien hauts et sexe majestueux. J’eus bientôt sa verge en bouche et m’en délectait comme je l’aurais fait d’une offrande. On me retourna, on écarta mes globes fessiers, on humecta le futur passage, afin qu’il devienne gluant, les langues se succédèrent, me provoquant des spasmes de plaisirs insolites, puis le pieu s’engagea, fier et droit, sur de son fait et de son but et m’encula comme il se doit au fond du bois.

 

Et tandis que mon cul se faisait dépuceler au rythme des va-et-vient de cet impertinent travelo boosté par la musique disco, une langue agile eut raison de mon sexe, un geyser de sperme jaillit et je jouis par le sexe en même temps que par le cul !

 

Je prévins alors mes compagnons, qu’après tant d’émotions, j’avais sans doute besoin d’un petit somme et m’endormi aussitôt.

 

Dodo le cochon d’eau

Le cochon dormira bientôt

Zzz

 

Quand je me réveillais, je fus surpris de me retrouver dans le confort d’un lit douillet aux draps fraîchement repassés, je ne reconnaissais ni le lit, ni la chambre, mais l’agencement me persuada qu’il s’agissait d’une chambre d’hôtel. Comment étais-je arrivé ici, impossible de me souvenir. Je recherchais ma montre, mais ne la voyais pas, je me levai, en profitai pour pisser, et me mit à la recherche de cette foutue tocante ! Elle était dans ma poche ! Mais je ne mets jamais ma montre dans ma poche ! J’en profitais pour contrôler mes affaires personnelles, vérifiais que rien ne manquait. Du coup j’en avais oublié de regarder l’heure ! Il était déjà 10 heures du matin. Il fallait que je parte d’ici. Je devrais déjà être à Jonville derrière mon micro ! ... Et ma voiture ? Lassé de ne rien comprendre, je sonnais la réception. Une voix me répondit qu’on m’envoyait le service d’étage ! Service d’étage ?

 

C’est alors qu’un gigantesque travelo aux formes harmonieuses entra dans la chambre, vêtu uniquement d’un mini slip rouge qu’il écarta d’un geste, libérant son gros pénis ! Il m’interpella alors avec un sourire ensorceleur :

 

- Vous avez demandé le service d’étage ?

 

FIN

 

Estonius (décembre 2002)

 

Je remercie l’auteur anonyme qui m’a largement inspiré ce récit, même si je me suis considérablement éloigné du moins dans l’esprit.

 

estonius@hotmail.com

 

 

Ce récit a eu l'honneur d'obtenir le 2ème prix du concours des histoires érotiques décerné par Revebebe pour Décembre 2002 </i>

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Dimanche 14 juillet 2002 7 14 /07 /Juil /2002 11:31

Sont folles les frangines !

Par Estonius

 

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On a tous les deux quarante ans et quelques poussières, pas mal de poussières, même. Je vis avec Claudine depuis deux ans et je l'ai rencontré par petite annonce sur le web, on s'entend bien, elle est super gentille, très coquine et assez bien conservée, un tout petit peu enveloppée, mais sans trop, disons qu'il y a de quoi peloter. Elle est brune de cheveux, très brune, et elle blanche, très blanche de peau. Ça fait contraste comme disait mon prof de dessin. 


On s'amuse souvent le week-end à se faire des petits scénarios érotiques, et on touche aussi un peu au SM, mais juste pour s'amuser. C'est souvent moi qui fait le soumis, mais pas toujours.


Je n'ai fait la connaissance de sa sœur Sylvie que depuis six mois, elle habitait en province et elle est remontée à Paris pour des raisons professionnelles que je n'ai pas bien saisies. Elle est marante Sylvie, elle s'attife n'importe comment, et n'en a manifestement rien à cirer. Par contre elle se chouchoute son immense coiffure rousse en étant tout le temps fourrée chez le coiffeur, et puis elle se maquille, bien d'ailleurs, juste ce qu'il faut sans outrance. 


Elle est entrée dans nos jeux sexuels presque naturellement, ce soir-là nous dînions tous les trois à la maison, (la frangine est célibataire) Elle avait apporté un punch, un truc qui tue, fait par une copine à elle, une copine de là-bas comme elle aime à le dire, ben moi qui ne suis jamais bourré, c'était limite-limite, et pendant le repas j'accumulais les maladresses, faisant gicler la sauce du gigot, renversant des trucs…


- Non, mais qu'est-ce que t'as ce soir, je vais te flanquer une fessée ce soir, tu vas voir, ça va te faire du bien !


Elle avait dit ça comme ça, ma Claudine, ce n'était pas sérieux, mais malgré mon état j'ai vu la lueur malicieuse éclairer les yeux de Sylvie


- Tu parles sérieusement, Claudine, tu vas lui foutre une fessée ?

- Non, je rigole. Quoi que... dès fois on s'amuse, mais ce soir je crois que ça va être dur de le maintenir en état ! Hein André ?

- Tu essaieras, tu verras bien ! Répondis-je, fataliste


Et alors que la conversation aurait dû à ce moment-là se recentrer, c'est avec le plus grand calme que Sylvie nous fit cette demande incongrue :


- Et si c'était moi qui lui donnais la fessée ?


Je l'ai regardé d'un air ahuri, me demandant de quelle façon Claudine allait prendre ça… 


- Mais cela me paraît une excellente idée ! Répondit alors ma compagne.


Non, mais attend, là ! Claudine et moi étions d'accord - du moins en paroles - pour pratiquer une grande liberté sexuelle, à notre âge et avec notre passé on n'allait pas tout d'un coup devenir fidèle comme des toutous. Et puis on s'était dit que si on avait l'occasion de faire du triolisme, ou de l'échangisme ou d'autres machins en "gismes ", pourquoi pas ? C'est d'ailleurs toujours facile de dire " qu'on va faire " quand on ne cherche pas. Mais avec sa sœur !!! 


Pourtant j'étais plus surpris que choqué ! Le souvenir du reste de la soirée est assez flou, mais je me souviens qu'à la fin du repas, alors que nous étions sur le canapé en train de faire je ne sais plus quoi, Sylvie m'a demandé de me foutre à poil, je lui ai alors spontanément répliqué une réponse que j'avais crue géniale :


- Je me fous à poil, si tu me montres tes nichons !


Je croyais ainsi m'en sortir. Mais elle me les a montrés, comme ça, sans aucune gêne ! Des jolis globes bien laiteux avec une belle aréole marron clair et un téton fièrement redressé Que c'est beau les seins d'une femme ! De toute façon, il n'y a rien de plus beau !


J'ai reçu ma fessée, avec le martinet qu'on avait eu un mal fou à dénicher, et puis après je ne sais plus trop sauf deux choses, je me rappelle que j'aurais bien voulu bander mais que je n'y arrivais pas. Et puis je me souviens aussi, alors que l'ambiance était de plus en plus débraillée, avoir vu que les deux frangines avaient l'une pour l'autre des gestes qui allaient bien plus loin que la simple tendresse.


Je me suis aperçu ce jour-là que je connaissais très mal sa sœur. Mais aussi que je ne connaissais pas très bien ma propre compagne.



Mais bon, comme je vous l'ai dit cela ne me choquait pas plus que ça, et toujours est-il que ce soir-là, Sylvie était donc rentrée dans nos jeux sexuels


Et puis faut toujours que je parle de trop, j'avais déjà échangé mes fantasmes avec Claudine, sur le mode "je ferais bien ci, je ferais bien ça, mais si j'ai l'occasion, si l'ambiance si prête, et tout ça, tout ça, et de toute façon je ne suis pas pressé". Dans nos conversations avec Sylvie j'ai bien sûr réaffirmé mes dires ! En fait, je n'ai pas de tabou, même pas la scato, puisque j'ai déjà léché des culs qui ne sentaient pas spécialement l'eau de Cologne... mais bon... quant à la zoophilie, je n'ai pas envie d'essayer...  quoi que faudrait creuser le problème, parce que finalement enculer une girafe ou un zébu ça doit être quelque chose de grandiose, non ?


Enfin j'aurais mieux fait de me taire ! Quoi que je ne me plains pas, Sylvie et Claudine sont des chics filles, mais j'aurais tout aussi bien tomber sur des foldingues.


Je ne vous raconterais pas toutes nos soirées, ne serait-ce que parce qu'il y a comme un petit aspect répétitif, même si on ne fait pas toujours strictement la même chose, mais je vais vous raconter l'une des dernières en date, la plus mémorable, la plus surprenante et la plus fertile en émotions


Ce samedi, on rentre des courses vers 17 heures avec Claudine, on n'avait rien de vraiment prévu, Sylvie nous téléphone et nous demande si nous serions libres pour un restau. D'accord on accepte, elle vient nous chercher, on s'embrasse gentiment, et puis on se prépare ! Sylvie est toujours aussi mal fagotée, un vulgaire jean et une sorte de pull-over assez évasé vers les épaules mais qui ne trouve même pas le moyen d'être décolleté ! Enfin, dans quelques heures je la verrais peut-être à poil ça console !


- Je me demande si on ne va pas lui faire une petite séance à ton Jules ? Propose alors Sylvie qui avait dû lire dans mes pensées

- C'est une bonne idée, ça nous défoulera... parce qu'on vient de faire la queue une demi-heure au super marché... t'es d'accord André ?


De toute façon, presqu'à chaque fois que nous dînons ensemble, j'y ai droit à la séance, on se laisse aller à nos fantasmes et ça finit la plupart du temps dans la décontraction la plus débraillée et la plus rigolarde… Mais là j'ai comme dans l'idée qu'elles ont, les coquines, un petit plan très spécial… Mais bien sûr que je suis d'accord !


Elle a le chic, Sylvie pour nous dégotter des restaurants pas possibles, un petit truc dans le 17ème où ils vous servent du hachis parmentier, et du bon ! Vous en connaissez beaucoup des restaurants qui vous proposent du hachis parmentier vous ? Le repas s'est très bien passé, on a discuté de tout et de rien assez joyeusement, je savais très bien que c'était un peu comme le calme avant la tempête, mais pas à ce point quand même. Parce que comme tempête sexuelle… Mais n'anticipons pas !


Une fois le repas consommé, on remonte dans la voiture, et aussi sec Sylvie me regarde, pointe son index sur moi et me déclare :


- A partir de maintenant je suis ta maîtresse, ou plutôt on est toutes les deux tes maîtresses ! Hein esclave ?

- Oui maîtresse !


Ce n'est pas vraiment une surprise en soi, à part le fait que je m'attendais plutôt à un truc de ce genre une fois rentrés chez nous ou chez Sylvie. Mais bon c'est un jeu… jouons. On roule un peu, on traverse le 16ème, ce n'est pas notre chemin, on passe dans une rue déserte, il y une place. Nous stationnons. On va chez qui ? Sylvie attend un peu puis me donne l'ordre de sortir et de me foutre à poil ! Je comprends de moins en moins.


- Pas en pleine rue !

- Fais ce qu'on te dit, esclave !


Pas trop rassuré, mais j'ose espérer qu'elles savent ce qu'elles font, je me dépouille dans la rue déserte, j'ai le cœur qui tremble surtout qu'une bagnole vient de nous doubler, j'ai juste le temps de me baisser pour ne pas me faire remarquer. Ça fait quand même drôle de se retrouver la quéquette à l'air dans le sanctuaire de la haute bourgeoisie parisienne ! Sylvie me balance ensuite un k-way ! 


- Tu te mets ça et tu remontes ! 


Je me demande à quoi ça rime, mais ne pose pas de questions. Je m'aperçois qu'on se dirige vers le bois de Boulogne. La voiture s'arrête dans un endroit où il n'y a pas grand monde, du moins à proximité, car un peu plus loin il y des travelos qui tapinent et des voyeurs qui tournent. Sylvie me fait sortir de la voiture et me demande d'enlever le k-way. Je proteste…


- Non mais attendez ! Là ! Ça va un peu trop loin votre truc…


Sylvie sera cassante !


- Ecoute André, je te demande de nous faire confiance, il ne t'arrivera rien d'irréparable ! On est quand même pas devenus folles toutes les deux en même temps… Alors tu nous fais confiance… ou alors j'irais jouer ailleurs !

- Bon, bon, d'accord, d'accord, on se calme, on se calme !

- Moi j'aurais pas dit ça comme ça ! Intervient alors Claudine. Je me serais mis à genoux devant ma maîtresse et j'aurais imploré son pardon !


Alors, je joue le jeu, je me débarrasse du K-way, je me fous à genoux sur le sol de l'allée devant Sylvie, et lui fais le baratin habituel "pardon maîtresse, punissez-moi maîtresse" et toute la sainte litanie… Elles me font me relever et entreprennent de me ligoter après le poteau d'un réverbère. Sylvie a pris une cravache et Claudine un paddle, et les voilà qui me font rougir les fesses. J'aime ça, mais j'ai peur que quelqu'un vienne. Elles me bordent d'insultes.

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- T'aime ça qu'on te fasse rougir ton gros cul ! Hein salope ?

- Oui Maîtresse !


Elles sont complètement déchaînées et les coups sont de plus en plus fort, ça devient à la limite du supportable ! J'ai l'impression qu'elles elles ne tapent pas si fort d'habitude !


- J'ai mal maîtresse !

- Ta gueule, gros porc ! répond Claudine

- Tu as mal parce que tu as peur ! ajoute Sylvie, beaucoup plus didactique


Normalement elles savent s'arrêter quand elles voient que je commence à ne plus supporter, mais avant de le faire, elles me rajoutent néanmoins un ou deux coups de plus, comme ça par principe !


- Je veux bien m'arrêter, mais tu vas être très obéissant et faire tout ce qu'on te dira.

- Oui maîtresse, bien sûr maîtresse.


Sylvie vient pour me détacher, mais elle ne fait pas, elle passe ses bras autour de moi et vient me pincer les tétons, elle les serre avec pas mal de force, ce doit être un réflexe, ma bite qui se demandait si elle devait bander ne se pose plus de question et indique maintenant fièrement le chemin des étoiles ! Elle me détache, et c'est alors que je vois deux travelos qui se sont approchés pour regarder le spectacle, ce sont des brésiliennes, une très noire, l'autre plutôt café au lait - jolies silhouette d'ailleurs - la plus noire a sorti sa quéquette et se la branle, et l'autre à un appareil photo dans les mains ! J'hallucine !


- Ils, elles… vont pas prendre des photos quand même ? Tentais-je de protester.

- André, on t'a dit d'avoir confiance ! Tu vas finir par chopper une grosse punition ! Répond Sylvie !


Mais pour moi ce n'est pas une réponse !


- Mais les photos…

- Mais c'est MON appareil, André ! Maintenant ça suffit pour la peine tu sais ce que tu vas faire ? Tu vas sucer les bites des deux travelos !

- Non-maîtresse, pas ça !


Je ne sais pas pourquoi je dis ça, puisque ce truc là aussi fait partie de mes fantasmes avoués, mais savoir le pas à franchir si près... Ce doit être mon inconscient qui n'est pas d'accord !


- Comment, non ? Intervient Sylvie en me giflant. Claudine, on va le rattacher et lui redonner une bonne fouettée !

- Non, ce n'est pas possible, je n'en peux plus !

- Alors suce-les !

- Attendez, attendez, il n'y a pas le feu…

- Bon, alors répète après moi : "Je ne suis qu'une grosse pouffe qui aime sucer les bites"

- Hein ?


Nouvelle gifle ! J'allais dire " Je ne joue plus ! " mais c'est alors que ma Claudine s'est approchée, elle m'a regardé droit dans les yeux :


- Ne bouge pas, André ! Dit-elle en m'administrant à son tour une gifle (une double d'ailleurs) Et dis merci !

- Merci maîtresse !

- Et maintenant tu vas sucer leur bite, et tu sais pourquoi tu vas sucer leur bite ?


Je la regarde, interrogatif. Je ne savais plus où j'étais, j'étais ballotté par les événements, plus aucune décision ne m'appartenait, j'étais sans doute victime d'un complot commenté par deux nymphomanes détraquées. J'arrive à balbutier :


- Je ne sais pas, maîtresse !

- Pour me faire plaisir ! Tu ne vas pas refuser de me faire plaisir ?


Elle me regarde dans les yeux, me souris, je retrouve la gentillesse de ma compagne, ça va mieux, je souffle un bon coup !


- Oui maîtresse !


Alors j'ai d'abord sucé la grosse bite noire de la première brésilienne, ça m'a fait tout bizarre d'avoir ce gros bout de chair dans la bouche. J'ai trouvé ça très doux à sucer, quant à l'odeur c'est un peu fort mais pas plus qu'une chatte après tout, il bandait bien, mais n'avait pas l'intention de jouir, j'ai sucé un peu le deuxième aussi, une bite plus courte, et contrairement à l'autre il (faut dire : il ou elle ?) elle ne restait pas passive, et agitait son bassin afin de me faire pénétrer sa queue loin dans ma glotte, j'ai moins aimé ce genre de procédé. Les deux femmes ont aussi goûté aux quéquettes des travestis, mais sans s'y attarder outre mesure. J'ai supposé qu'elles les avaient payées, mais je ne leur ai pas demandé.


- Remets le k-way, on va rentrer ! m'annonce Claudine


Elle n'a pas précisé si le jeu était terminé, alors je joue toujours, je n'ai plus peur à présent. On a décidé de terminer la soirée chez nous.


- Ça va, André ? demande Claudine

- Oui, maîtresse !

- Il n'y a plus de maîtresse, le jeu est fini !

- Hummm, on peut peut-être le prolonger un peu ? Intervient Sylvie !

- Tu ne crois pas que c'est assez pour ce soir ?

- Pourquoi ? Tu n'es pas excitée ?

- Si, mais je ne vois pas le rapport !

- Et bien, si ! On va demander à André de nous sucer, il fait ça si bien !


Surtout, ne rien dire, dès fois qu'elles changent d'idées. D'ailleurs elles profitent du fait que nous soyons stoppés à un feu rouge pour se rouler carrément un patin…


Les salopes….


Estonius 7/2002


Estonius@hotmail.com 

 

 

 

 

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Dimanche 3 mars 2002 7 03 /03 /Mars /2002 23:23

Hôtel des Sources

par Estonius

 

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Toute ressemblance avec un authentique hôtel qui s'appellerait Hôtel des Sources (ça doit bien exister) n'a strictement aucune importance !)

 

Evy a 30 ans. Pas trente et un ou trente-deux, non juste trente. Et elle les a aujourd'hui !

 

J'entends le chœur des lecteurs : "Encore une histoire d'anniversaire !"

 

Oui certes ! Mais les variations sur le sujet ne sont pas complètement épuisées.

 

Présentons un petit peu Evy : C'est une personne assez réservée, la peau claire, brune aux cheveux mi-longs et légèrement bouclés, les yeux verts, un visage que je qualifierais d'intéressant, un joli sourire. Plutôt grande, et plus en seins qu'en fesses.

 

Son compagnon, c'est Armand, un homme très dans la moyenne, ni beau ni laid, ni gros ni maigre. Ce n'est pas un étalon, mais il se débrouille et il a toujours plein d'idées. Hélas les idées restent souvent dans les cartons de ses neurones. Il est souvent difficile à ce couple de faire ce qu'il veut chez lui. Si les enfants ne sont pas un vrai problème, (un emploi du temps ça se gère) il faut savoir qu'ils hébergent la mère d'Evy, devenue semi-handicapée suite à une maladie. La bonne femme remercia le couple à sa façon en se révélant collante, curieuse, omniprésente et la reine des empêcheuses de tourner en rond.

 

Quand elle apprit qu'ils ne rentreraient pas de la nuit, elle fit une crise :

 

- Je ne vois vraiment pas pourquoi vous ne fêteriez pas cet anniversaire à la maison… et patati et patata…

 

Crise de larme ! Ce n'était pas la première fois et d'habitude de guerre lasse, ils cédaient la mort dans l'âme. Pas cette fois ! Tout avait été organisé. Le livreur de pizza viendrait livrer le dîner aux gosses et à la belle-mère. La voisine passerait vers 22 heures pour voir si tout allait bien, et repasserait le lendemain matin avant de partir au boulot ! Ils avaient emmené leur portables mais avaient bien précisé à la petite famille qu'il était très mal vu de s'en servir à l'opéra, et que toute façon dans le métro ça ne passait pas. Exit donc les portables, on ne les rebrancherait que le lendemain.

 

Bien évidemment, Evy ignorait tout du programme que lui réservait Armand, elle adorait les surprises et disait ne rien vouloir savoir, mais par des recoupements divers et par intuition, elle savait qu'il y aurait au moins trois moments forts, le restaurant, l'opéra, et sans doute une séance de radada qui pour une fois romprait avec la monotonie habituelle.

 

Ils avaient pris chacun de leur côté leur après-midi et avaient convenu de se retrouver vers 14 heures dans le quartier de la Bastille.

 

Vers 11 h 30 Armand appelle Evy à son bureau !

 

- Chérie j'ai un mini problème, 14 heures ça fait un peu juste, on se retrouve à 15 heures, ça va ? Tu ne seras pas fâchée ?

- Non, non ! Tu m'as fait peur, je croyais que tu serais bloqué toute l'après-midi !

- Non, non, mais c'est de ma faute, je me suis mal organisé !

- Pour une heure, ce n'est pas un problème, j'irais lécher les vitrines ! Répondit Evy

- J'ai une autre idée : je vais te donner l'adresse de l'hôtel où j'ai réservé, et tu m'y attendras !

- Non, ça ne me plait pas de trop ! Une heure c'est vite passé, je vais me débrouiller !

- En fait, j'aimerais vraiment que tu m'attendes à l'hôtel ! Tu ne le regretteras pas, je t'assure ! Reprit Armand en essayant d'adopter le ton le plus convaincant possible.

- Bon, bon ! Céda alors notre héroïne.

- Essaie d'y être un quart d'heures/vingt minutes avant moi !

- D'accord chéri ! Je crois deviner ce qui va m'arriver !

 

" Ça m'étonnerait " se dit Armand in petto

 

A 14 heures 30. Evy se présente à la réception de l'Hôtel des Sources.

 

- On a réservé une chambre, Monsieur et Madame Martin...

- Ah, oui c'est la 24. au deuxième à gauche, attendez, on m'a remis une enveloppe et un paquet pour vous.

 

Evy prend la missive et le sac contenant un paquet cadeau ! Elle sourit en voyant le nom sur le sac " Elisa, Lingerie Fine " ! Pour l'effet de surprise c'est un peu raté… à moins que le sac soit un leurre. Elle monte, elle découvre la chambre, elle s'installe, elle teste le lit, il a l'air très douillet. Elle ouvre la fenêtre qui donne sur une cour, ça à l'air calme. Une petite visite à la salle de bain qu'elle décide de ne l'utiliser que tout à l'heure… Et un petit pipi. Et tandis qu'elle s'assoit sur la cuvette après avoir baissé sa culotte, et que les premières gouttes de son petit pipi doré font floc-floc dans la cuvette, elle décachette l'enveloppe, en extrait la feuille et entreprend de la lire :

 

Chérie ! A nouveau je te souhaite un bon anniversaire, et je t'offre dans le paquet qu'a dû te remettre le réceptionniste mon premier cadeau, il y en aura d'autres, j'ai envie de te gâter, aujourd'hui. Ce cadeau je veux que tu l'essaies et que tu m'attendes avec. J'aimerais bien que quand je te rejoindrais à 15 heures tu sois installée sur le lit avec tout cela ! La journée ne fait que commencer. Grosse bises. Armand.

 

Elle a fini son pipi, elle a fini de lire. Miracle de la simultanéité ! Elle se relève, mais au lieu de remonter culotte et pantalon, elle retire tout cela ! Puis enlève le haut ! La voici toute nue. Elle contemple l'image de son corps que lui renvoie le miroir de la salle de bain ! Pas trop à se plaindre ! Il y a pire, il y a mieux aussi, c'est la vie !

 

Elle ouvre, fébrile, le paquet, c'est un ensemble culotte et soutien-gorge. La couleur est d'un joli bleu gris chatoyant, le soutien-gorge est très décolleté et orné de fines dentelles, la culotte sans être un string est assez étroite devant. Evy regrette de ne pas s'être rasée ne serait-ce que partiellement les poils pubiens.

 

Elle s'observe un peu dans le miroir, ça va, son homme a bien choisi. Elle ne sera pas obligée de lui faire la petite comédie : "c'est joli mais il n'y avait pas une autre couleur, ou alors une autre forme ? On peut changer dit ? Tu ne seras pas fâché, hein ?" Non, il est très bien cet ensemble, la journée commence bien. Elle observe son bracelet montre, il est 14 heures 55. Elle va chercher son walkman dans son sac, se le branche et s'assoit sur son lit, dégustant la musique de Mozart, son compositeur préféré, Mozart dont, s'il elle a tout compris, elle devrait aller applaudir Don Giovanni dans quelques heures, juste en face, à l'opéra Bastille.

 

15 heures ! Armand devrait arriver !

15 heures 05 : Toujours pas là !

15 heures 10 : il a dû être retardé, mais pourquoi n'envoie-t-il pas un message ?

15 heures 15 : une clé dans la porte, elle s'ouvre et…

 

…Et Evy pousse un cri !

 

Tout va alors très vite : Qui est ce type qui rentre dans sa chambre avec une clé ? Ils sont complètement cons à la réception, il loue deux fois la même chambre !

 

- Sortez d'ici c'est ma chambre ! Parvient à articuler Evy

- Mais pas du tout c'est la mienne, je l'ai réservé depuis hier ! Répond l'inconnu.

- Sortez d'ici ! Dites à la réception qu'ils se sont trompés !

- Mais enfin, que faites-vous dans ma chambre et sur mon lit en plus ?

- Mais vous êtes malade, je vais appeler la réception, ça ne va pas se passer comme ça !

- T'avais demandé à ce qu'il mette une fille dans la chambre ? Demande alors l'inconnu en se retournant !

 

Horreur, il y en a un deuxième, Evy s'empare du téléphone, elle jette un coup d'œil au second intrus, celui-ci s'est carrément revêtue d'une cagoule. Son corps tremble, et puis le déclic, elle repose le téléphone ! Ça va soudain beaucoup mieux !

 

- C'est ça alors ! Reprend l'intrus (allez, on va l'appeler Max, ce sera plus facile !) Tu avais demandé une petite pute pour me faire plaisir ! Elle est mignonne dis donc, ils nous l'ont bien choisi ! Comment tu t'appelles ?

- Qu'est-ce que ça peut te foutre, gros lard ? Répond Evy

- Tu vas nous parler gentiment, t'es là pour t'occuper de nous, non ?

- Mais non, je vous dis que vous vous trompez de chambre !

 

Max approche son bras de l'épaule d'Evy et la lui caresse, il descend ensuite sa main vers le bras, puis la remonte, atteint à nouveau l'épaule et s'approche de la naissance des seins. Evy d'abord paralysée par ce contact ne réagit qu'au bout de quelques secondes :

 

- Tu vas retirer tes salles pattes de moi, vieux dégoûtant !

- Hum, elle est très douce ! Informe Max à l'adresse de son copain.

- Il ne parle pas beaucoup votre copain ! S'amuse Evy !

- Evidement, il est sourd et muet, mais moi je le comprends bien, et en ce moment il a envie de te caresser les seins.

- Il risque d'avoir du mal !

 

Et en disant cela Evy, se retourne sur le ventre, et réalise alors son erreur, en bloquant l'accès à sa poitrine, elle est en train d'offrir ses fesses. Ça ne rate pas, la culotte est dégagée, les fesses sont pelotées !

 

- Ne vous gênez surtout pas, les mecs ! Proteste-t-elle.

 

L'un des intrus se met à lui embrasser les fesses, elle se demande lequel c'est, puis réalise que ce ne peut être que Max sinon elle sentirait sur sa peau le contact de la cagoule de l'autre énergumène.

 

- C'est pas un peu fini, oui ?

- T'as plus l'air de vouloir prévenir la réception ? C'est bizarre, ça ! Reprend Max !

- Cherche pas à comprendre, gros plein de soupe !

- Mais c'est qu'elle est mal polie la petite dame, mais c'est vrai que je ne me suis pas présenté, je m'appelle Max ! Mais n'empêche que ça mérite une fessée, ça ? Hein ! Pablo !

 

Pablo acquiesce ! Max n'attendait que ça et décoche une puissante claque sur les fesses de la pauvre Evy qui pousse un hurlement ! Max réarme son bras ! Mais Pablo l'en empêche ! Max ne comprend plus ! Pablo lui désigne le mur !

 

- Quoi le mur ! Ah ! C'est parce qu'elle gueule de trop ! Bon on va la bâillonner !

- Sûrement pas j'ai horreur de ça ! Proteste Evy !

 

Alors Evy sent la main de Pablo qui lui appuie sur la tête, elle a le nez et la bouche dans l'oreiller, si elle crie ses hurlements seront étouffés. Du coup, l'autre refrappe, mais il y va quand même moins fort. Evy s'applique à encaisser les coups sans trop broncher, mais même si elle ne déteste pas ce genre de chose, cela lui fait mal et lui arrache quelques larmes aux coins de ses beaux yeux. Les coups s'arrêtent. Des doigts dégrafent le soutien-gorge. Des mains cherchent à atteindre les seins qui sont plaqués contre les couvertures du lit. Ce geste ne plait pas à Evy qui préfère se retourner et finir d'enlever elle-même son soutien. Max n'en peut plus, il prend les seins, les caresse, les soupèse, les malaxe, puis jette son dévolu sur le téton droit qu'il embrasse goulûment. Pablo ne voulant pas être en reste fait de même avec le gauche. Evy est très sensible à ce genre de caresses, des ondes de plaisir lui parcourent le corps, elle sent son sexe s'humidifier.

 

Pablo fait un signe à Max, et lui désigne sa braguette. Max sort alors sa bite !

 

- Tu vas me sucer la queue, salope !

- J'espère qu'elle est propre ! Répond alors Evy sans se laisser démonter !

- Pour l'instant elle est propre, quand je t'aurais enculé ce sera peut-être différent, hi ! Hi ! Hi !

 

Il a l'air content de sa sortie, le Max !

 

- Faudrait que je veuille, connard ! Tu ne crois pas que je vais te laisser tout faire !

 

Max est interloqué, il ne doit pas avoir l'habitude de se faire contrer, il jette un regard implorant vers la face évidemment inexpressive de Pablo. Evy s'en voulant (un tout petit peu) d'avoir perturbé ce pauvre biquet, lui attrape la bite par la main, constate que l'organe est dans un état sanitaire satisfaisant et se le fourre dans la bouche ! Max renonce à comprendre les états d'âme et les hésitations d'Evy et pour l'instant, il est là enchanté, ravi !

 

- Tu ne me jutes pas dans la bouche ! Préviens Evy !

- T'aimes pas le sperme ?

- Tu me promets de ne pas jouir dans ma bouche, sinon je te suce avec une capote !

- Comme les putes ?

- Qu'est-ce que tu as contre les putes ? Tu es bien content de les trouver, d'ailleurs en ce moment je suis ta pute !

- Bon allez suce-moi, j'ai de l'éducation, je sais me tenir !

 

Pablo s'est aussi débraguetté et approche sa queue du visage d'Evy toujours occupée à sucer Max. Elle passe alors sa langue alternativement sur les deux glands, puis suce l'un puis l'autre.

 

L'excitation d'Evy atteint son paroxysme, elle n'en peut plus !

 

- Vous avez des capotes ?

 

Pablo en sort deux et les pose sur la table de nuit !

 

- Je croyais qu'il était sourd ? S'étonne Evy

- Bien sûr qu'il est sourd, mais il lit sur les lèvres !

- Lesquelles ?

 

Max renonce à répliquer, se met un préservatif et se place entre les jambes d'Evy prêt à la pénétrer.

 

- Attend ! Lui dit la jeune femme !

 

Elle se retourne et se place alors en levrette. Ça ne gêne pas notre Max qui adore cette position, il avance sa bite.

 

- Pas là ! Dans le cul ! Encule-moi !

- Ben tu voulais pas tout à l'heure ?

- Ben ça ne t'arrive jamais à toi de changer d'avis ? Mais lubrifie-moi un peu d'abord ! Elle est quand même un peu grosse ta queue !

 

Il est content Max qu'on lui dise qu'il en a une grosse ! Du coup il se met à lui lécher le troufignon avec bonne humeur. Et pendant ces préparatifs, Pablo s'est placé de l'autre côté face au visage d'Evy et lui donne sa bite à sucer. Max se sent prêt, il écarte l'anus de la jeune femme, force un peu, ça a du mal à entrer.

 

- Vas-y rentre d'un coup ! L'encourage Evy !

 

Il force, ça y est c'est entré, il force encore, Evy l'aide en dilatant au maximum ses chairs, encore un coup, ça y est la bite est dans le cul, il la pistonne doucement puis de plus en plus sauvagement.

 

- Vas-y, vas-y Max ! Tu me défonce bien le cul, défonce-la ta pute, défonce-la ta salope !

 

Un cri étouffé, presque un grognement, Max vient de jouir et se retire !

 

- Ah ! Ben mon salaud tu m'as enculé comme un chef ! Un petit peu rapide quand même à mon goût !

 

Max devient dubitatif, incapable de faire la part des choses entre les félicitations et la critique, puis décide que le compliment l'emporte ! Evy se retourne, lâche la bite de Pablo et récupère un peu. Son anus est tout de même un peu douloureux. Mais son excitation est toujours là ! Elle aimerait à présent qu'on la suce, ou alors qu'on la caresse partout pendant qu'elle se masturbe ! Elle cherche Pablo des yeux, il a disparu de la circulation, à moins qu'il ne soit dans la salle de bain, d'ailleurs elle entend de l'eau couler, puis s'arrêter, mais c'était Max qui maintenant revient près d'elle. Il a l'air satisfait, l'animal !

 

Nouveau bruit de clé dans la serrure ! C'est quoi cette fois-ci !

 

- Qui c'est ce mec ? Demande Armand qui vient de pénétrer dans la chambre !

 

Evy réprime une envie de fou rire nerveux et parvient à répondre :

 

- C'est Max !

- Et c'est qui Max ?

- J'en sais rien !

- Et qu'est-ce qu'il fait ici ?

- Oh, rien de spécial, il croyait que c'était sa chambre, alors je l'ai sucé et il m'a enculé !

- Mais t'es une salope !

- Ça, ça doit être vrai !

- Une salope et une pute !

- Viens la voir ta pute, elle est toute excitée ! Minaude Evy

- Et lui, qu'est-ce qu'on va en faire !

- Je sais pas, on va prévenir la police ? A moins que tu ais une autre idée !

- Voyons, monsieur Max, vous savez que ce n'est pas bien du tout d'abuser des jeunes femmes. Donc ou alors on porte plainte, on alors on vous punit !

- Vous êtes vraiment frappadingues tous les deux ! S'esclaffe Max qui a soudain du mal à suivre.

- Bon alors d'accord on va te punir, d'abord tu l'as bien mérité et ensuite ça va nous exciter ! Reprend Evy !

- Pas trop fort, alors ? Tempère Max

- C'est vrai que côté insonorisation ce n'est pas bien terrible ici ! Remarque Evy ! Il va falloir trouver une punition silencieuse.

 

Max s'arc-boute sur une petite table, fesses tendues et attend. Armand balance une première claque sur le cul de l'autre. Une deuxième, une troisième, tout cela de façon assez modérée. Un coup d'œil vers Evy, le spectacle lui plait et comme Max a l'air d'apprécier, tout le monde est donc content, on peut continuer. Armand se prend au jeu et tape de plus en plus fort.

 

- Eh vas-y mollo ! Prévient Max !

 

Armand s'arrête. Max se retourne et regarde Evy qui se masturbe, il la détaille sans aucune vergogne et du coup se remet à bander, et comme cet état lui plait il se donne une légère masturbation d'accompagnement. Puis pris d'une profonde inspiration il demande à Evy !

 

- C'est votre mari, alors ?

- Ben, oui on n'a pas fait les présentations dans les règles…

- Ce ne serait pas lui qu'il faudrait punir ! Non ?

- Ah oui ! Et pourquoi donc ?

- Pourquoi donc, parce qu'il aurait été là à l'heure je ne serais pas venu vous embêter !

- Et comment tu peux savoir qu'il n'était pas à l'heure, pauvre pignouf ?

- Heu !

- A mon avis, vous n'avez pas assez répété ! Ce n'est pas très au point votre numéro !

- Mais c'est exprès, il fallait que tu comprennes tout de suite que Pablo c'était moi, sinon tu aurais paniqué ! Explique Armand

- Sinon je n'aurais pas niqué, c'est le terme exact ! En tous cas, j'ai bien envie de vous punir d'être aussi nuls l'un que l'autre ! Rigole Evy !

- Alors d'accord on la laisse décider c'est son anniversaire après tout, hein Max ?

- Ah oui, c'est vrai, alors bon anniversaire, M'dame !

- Merci Max, mais dis-moi, Armand, ton copain Max, il va accepter tous mes fantasmes, tu lui as parlé de tout !

- Ne t'inquiète pas ! Répond son mari

 

Et plutôt que d'ajouter des commentaires, il pose alors sa main sur la bite de Max, qui du coup retire la sienne. Les yeux d'Evy sont écarquillés. Ainsi Armand a voulu lui offrir son fantasme, enfin l'un de ses fantasmes, celui qu'elle a tellement élaboré qu'elle a même envisagé d'en faire une nouvelle érotique. Le thème est à la fois très simple est très spécial. Un inconnu la baise, puis on se rend compte que l'inconnu est bisexuel, et tout cela se termine dans un triangle infernal ou tout le monde baise tout le monde. Armand avait voulu y ajouter une touche d'humour en se cagoulant et en recrutant cet escogriffe un peu lourdingue mais pas méchant. Et finalement le fantasme avait fonctionné, mais là c'était autre chose… D'autant que maintenant Armand avait à son tour sorti sa bite et se faisait branler par Max. Deux hommes dont son mari étaient donc en train de se masturber mutuellement à quelques mètres d'elle. Evy frottait sa main sur sa chatte, passant à chaque fois sur son clitoris érigé tandis que l'autre main pinçait avec force son téton durci !

 

- Continuez, dit-elle, surtout ne jouissez pas tout de suite !

 

Armand fait signe que pour lui il n'y a pas de problème ! Max a l'air moins sûr de lui et semble prêt de l'explosion. Ce type qui a joui dans le cul d'Evy il y a tout juste un quart d'heure aurait-il une quéquette à répétition ?

 

- Tu voudrais sucer Armand ? Lui demande Evy

- Pas de problèmes !

 

Et joignant le geste à la parole, il s'agenouille devant Armand et entreprend de lui sucer la queue ! Le mari d'Evy semble surpris de la délicatesse avec laquelle Max accomplit sa fellation, il suce en fait mieux qu'Evy mais il se gardera bien de le dire à cette dernière ! La situation particulière alliée au savoir-faire de Max fait monter la jouissance d'Armand qui trouve vite la parade !

 

- On change !

 

Et comme deux complices qui auraient fait cela toute leur vie, nos deux compères entamèrent un joli mouvement parfaitement synchronisé : Max se relève, Armand s'accroupit, et à son tour embouche la grosse verge ! Armand s'en délecte, il ne se livre même pas à de petits mouvements de lèvres et de langues préliminaires, non c'est tout carrément dans la bouche, enfin tout, disons tout ce qu'il peut y placer.

 

- Je ne vais pas tenir longtemps ! Préviens Max au bout de quelques minutes de succions abondantes.

 

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Alors Armand se relève, court vers la table de nuit, il jette un coup d'œil à Evy, qui a maintenant les yeux fermés, elle est en plein dans ses fantasmes et ne les rouvre que de temps à autre vérifiant qu'ils s'accomplissent bien, ici devant elle !

 

Armand prend un préservatif, le tend à Max, puis se plie en deux sur le lit ouvrant et offrant son cul !

 

- C'est la première fois que j'encule un mec devant sa femme ! Croit intéressant de préciser Max !

 

Le gland pénètre facilement, sa bite est tellement bandée que la pénétration en est facilité, un centimètre, deux centimètres, toute la bite !

 

- Aie !

- Comment ça aïe ? Je t'ai fait mal ?

- Un peu !

- Je vais te faire ça tout doucement comme un artiste !

 

Alors Max entame un va-et-vient très lent !

 

- T'inquiètes pas t'es si serré qu'on peut faire comme-ça !

 

C'est tout Max, ça il faut qu'il commente tout ce qu'il fait !

 

- Je vais accélérer !

- Vas-y !

 

Ce n'est plus une accélération, c'est un passage brutal à la quatrième vitesse. Arnaud est en train de jouir du cul tandis que l'autre le pilonne.

 

- Baise-le, je me retiens un peu ! Gueule Evy !

- Je viens, je viens répond Max !

 

Evy pousse alors un hurlement, puis bizarrement se retourne et attrape une crise nerveuse. Max a joui et comme tout à l'heure part dans la salle de bains se livrer à quelques ablutions. Armand n'a pas éjaculé, mais il n'est pas pressé, il caresse tendrement son épouse :

 

- On se calme, on se calme !

- Je suis folle :

- Mais non, tu n'es pas folle ! C'était bien ? Ça t'a plus ?

- Oui, mais tu as fait tout cela pour moi ?

- Ben oui, c'est un cadeau !

- Tu ne t'es quand même pas fait enculer pour moi ?

- Si, mais ça n'a pas été une corvée, tu sais très bien que j'en ai toujours eu envie !

- Ah bon, t'étais puceau du cul ? Interroge Max qui sort à ce moment-là de la salle de bain !

 

Et tout le monde d'éclater de rire.

 

 

Estonius Mars 2002

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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Samedi 2 février 2002 6 02 /02 /Fév /2002 22:56

Ligne 9 - Direction pont de Sèvres

par Estonius

 

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Il est tard, très tard. Perdu une demi-heure à attendre un taxi. Pas de taxi ! Décidément c'est la journée ! Je croyais passer une soirée intéressante ! Tu parles ! Des invités que je ne connaissais pas, qui se pointent à n'importe quelle heure, l'apéritif qui traîne, les amuse-gueules qui ne sont pas renouvelés. Monsieur et Madame suffisant qui la ramène tout le temps. J'ai failli plusieurs fois prétexter un mal de tête diplomatique pour me barrer de là-dedans, mais je ne l'ai pas fait par amitié pour Philippe. Et puis il y avait Carole ! Carole et ses gros nénés. Carole et son joli petit nez rigolo. Elle avait été si gentille la dernière fois que je l'avais rencontré Elle avait l'air un peu différente cette fois, j'avais essayé de la "brancher" ce soir, mais l'affaire s'était mal goupillé ! J'avais fini par laisser tomber, et à minuit j'ai pris la poudre d'escampette. 

 

Minuit et demi ! Je laisse tomber le taxi. Je prendrais le métro, ce n'est pas dramatique en soi, une dizaine de stations mais après cinq ou six kilomètres à pied pour rentrer jusqu'à Chaville. La galère ! Il est où d'abord, le métro ? Je tourne, je vire, et même pas un quidam à qui demander. Je finis par trouver. Pas un chat sur le quai ! J'ai un peu la trouille ! Du coup j'allume une cigarette, je sais bien que c'est interdit, mais comme il n'y a personne, oui je sais, je sais... 

 

La rame qui n'en finit pas de ne pas arriver. J'ai chaud, je n'ai pourtant pas fait d'excès ni de table ni de boisson, mais ce mois de septembre est décidément d'une lourdeur si accablante que même la nuit ne parvient pas à aérer. Ah, enfin la voici, la voilà, je monte. Pas grand monde, dis-donc ! Deux personnes dans le wagon, deux mecs, deux pas trois, assez grands, blonds, sans doute des touristes, je passe rapidement près d'eux, et m'en vais un peu plus loin. Quelque chose m'intrigue, il m'a en effet semblé que ces deux-là s'amusaient à de drôles de jeux ! Mais je ne suis sûr de rien et puis d'abord je m'en fous ! Enfin je dis que je m'en fous, parce que piqué par une malsaine curiosité, me voici en train de chercher un prétexte pour changer de place et pour me rapprocher de ces deux grands machins.

 

De prétexte, je n'en trouve pas, alors je décrète que je n'en ai pas besoin et m'installe sur la banquette voisine de la leur, et ce avec l'air le plus dégagé possible.

 

Raté, je ne sais pas ce qu'ils fabriquaient, mais ils cessent tout à mon arrivé, les voici sages comme des images. Ils baragouinent quelque chose dans une langue qu'il me plait de qualifier de nordique. Il s'agit de deux grands échalas très blonds, entre vingt-cinq et trente ans, je présume. Ils sont assis non pas l'un en face de l'autre, mais en oblique. Sans doute est-ce ainsi plus pratique pour se détendre les jambes ? Ils sont en short, et l'un deux a quitté ses basquets, il est pieds nus. J'essaie d'éviter leur regard, mais ce n'est pas si facile. L'un deux me fait un sourire, je lui rends, un peu gêné. Il me parle, je ne comprends rien, je refais un sourire, il me reparle. Dialogue de sourd. Ils ne s'occupent plus de moi, échangent deux ou trois mots, et voici que celui qui a les pieds nus en pose carrément l'un des deux sur la braguette de son copain... Il ne se contente pas de le poser, mais commence à entamer une masturbation pédestre dans les règles de l'art, à tel point que l'on voit une jolie forme apparaître sous le short, une belle forme de plus en plus précise. L'autre à l'air aux anges, il émet une mine ravie et pousse des petits soupirs de plaisir. 

 

En ce qui me concerne, l'excitation provoquée par ce spectacle me cloue sur place. Pas moyen de fuir, je suis tétanisé. Et pourtant je n'avais encore rien vu. Celui qui se faisait branler par le pied de son copain n'en pouvant manifestement plus, dégage brusquement son organe de sa braguette. Le sexe est de belle taille et de bonne tenue, une jolie peau assez blanche, un joli gland bien lisse et plutôt congestionné. Je me surprends à me lécher les babines. Est-ce bien raisonnable ? Et le gars qui me balance un sourire qui se veut complice. Il me baragouine je ne sais quoi, je n'y comprends rien, j'essaie bêtement de demander quelque chose !

 

- Pays-Bas ?

 

Dénégation de la tête !

 

- Nederland ?

 

Je sais bien c'est la même chose, mais pas forcément dans sa langue.

 

- Norge ! répond blondinet.

 

Ah bon ! Ce sont des norvégiens ! Pour se parler ça va être coton !

 

- " Do you speak english ? " Qu'il me demande le viking !

- Just a little !

- Will-you suck us ?

 

Hein ? Ça va pas la tête, le gars me demande que je le suce !

 

- Come on ! Come on !

 

Oui, ça va, on arrive ! Je me rapproche mais c'est tout ce que je fais !

 

L'homme aux pieds nus les a enlevés, l'exhibitionniste blond dégage mieux son sexe, laissant ses couilles à l'air, le sexe ainsi bandé pointe vers moi comme une offrande ! Je vais craquer. On arrive à une station ! Ouf ! Le gars remballe sa marchandise ! Si seulement il pouvait monter quelqu'un dans ce foutu wagon ! Ben non, à cette heure-là et à cet endroit-là il n'y a personne ! La rame repart, et aussi sec le mec ressort son sexe, il n'a même pas débandé d'un millimètre, il est toujours là dirigé vers moi, quémandant une caresse voir plus !

J'approche ma main, un simple contact avec la main, ça n'engage à rien, vous êtes bien d'accord avec moi ? Au début je ne veux que caresser, mais ça doit être instinctif, et sans le vouloir vraiment me voici en train de la branler ! 

 

Une main me touche la braguette. Le deuxième norvégien, je l'avais oublié celui-ci, il semble vouloir vérifier l'état des lieux, il n'est pas déçu ! Et moi comme un gros cochon, je me laisse faire ! Zip la braguette qui se baisse ! Je vais me faire branler par un touriste norvégien dans une rame de métro, c'est trop dingue ! La main est sur le slip, la main est dans le slip. Je sens le contact de ses doigts sur ma bite… Et puis ce qui devait arriver arriva, il se débrouille pour me sortir tout cela. Me voici la bite à l'air, la bite entre sa main et il me la masturbe ! 

 

- Suck !

 

Ça, c'est le premier qui insiste lourdement ! Je fais semblant de ne pas comprendre, mais je sais que je ne vais pas résister longtemps à ce régime-là !

 

- Kiss it !

 

Ah ! Monsieur compose, il me demande juste de lui embrasser la quéquette ! Pourquoi pas ? C'est quand même un pas un peu moins difficile à franchir ! Du coup me voici en train de faire des " smack-smack " sur son gland, sur sa verge, sur ses couilles, retour à la verge, retour au gland ! Un petit coup de langue complètement innocent, je m'enhardis, j'ouvre les lèvres, c'est magique, je suce ! Je réalise que je suis en train de sucer une bite ! C'est bon, c'est un peu salé, c'est même drôlement agréable.

 

Je me recule un moment !

 

- Suck it ! Suck it !

 

Bon, allez, je n'ai plus rien à perdre, je suce, j'essaie d'être à la hauteur. Et voici que le deuxième larron me suce à son tour, j'adore qu'on me fasse une pipe, mais comment un mec va-t-il s'y prendre ? Sublime surprise, il s'y prend très bien ! Je suce et je me fais sucer ! 

 

Nouvelle station ! Ils vont où ces mecs ? Au terminus ? Tout le monde remballe ! Cette fois-ci j'espère que personne ne va monter ! Mais si un monsieur qui sort de je ne sais pas où, costume cravate et serviette en cuir à la main. On voit de tout à ces heures-là !

 

Nos deux scandinaves discutent entre eux et se marrent Le train redémarre. Et comme tout à l'heure le grand blond ressort sa bite ! Et l'autre réattaque ma braguette. Le nouveau passager se rend compte qu'il se passe des choses pas très claires dans les souterrains ferroviaires de la capitale et s'en va discrètement s'installer à l'autre bout du wagon...

 

Celui qui s'occupait de ma queue me dégrafe alors ma ceinture, mon pantalon tombe, mon slip aussi, le voici le cul à l'air. Et tandis que je suce à nouveau le blondinet du Nord, l'autre me tripote les fesses, un doigt s'approche dangereusement de mon anus. Je glisse ma main pour me protéger !

 

- Easy, Easy !

 

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Ouais, si tu veux, je ne vais pas me faire doigter le cul dans le métro, non ? Il a l'air de se dégager, je me tourne pour m'en assurer complètement ! Horreur, le gars est en train de s'encapuchonner sa bite qu'il vient de sortir avec un préservatif. Le premier qui a tout compris me retient sans brutalité par les épaules pour m'empêcher de bouger trop ! Je crois que c'est à ce moment-là que j'ai décidé que ce qui allait se passer ne serait qu'une conséquence logique de cette rencontre. Et qu'inconsciemment je souhaitais que ce réalise cet acte qui jusqu'à présent n'avais jamais quitté mes phantasmes. Ça pousse dans mon cul ! Je m'ouvre, ça passe, je me fais enculer dans le métro parisien, entre les stations Exelmans et Porte de Saint Cloud en plein 16ème arrondissement !

 

Et tandis que le train pénètre dans la station illuminée, le Norvégien numéro deux s'éclate dans mon cul tandis que le premier jouit dans ma bouche.

 

On se remballe, je veux dire quelque chose, je ne sais pas, ne pas se quitter comme ça, aller boire un coup, essayer de faire la causette en anglais. Non ils disparaissent avec un simple.

 

- Good Bye !

 

Et moi je reste là, il ne me reste plus qu'à attendre que le métro arrive au Pont de Sèvres, terminus de la ligne 9, finalement satisfait de cette aventure mais le cul un peu douloureux.

 

Ca y est ! Je suis à l'air libre, il n'y a pas un chat. Tout Sèvres à traverser et une partie de Chaville, j'en ai pour une bonne heure ! J'y vais d'un bon pas, le temps est doux, tout va bien ! Mais finalement quelle histoire… Je traverse la rue, je me refais le film des événements…

 

…Un crissement de pneus. Le véhicule s'arrête à quelques centimètres de moi. Je pense d'abord à un type qui veut m'agresser, puis je réalise, ce n'est pas ça du tout ! Tout à mes pensées, j'ai tout simplement failli me faire renverser par cette bagnole, je me recule, j'ai la tremblote ! Le conducteur m'apostrophe !

 

- Espèce de connard !

- Je, je suis désolé ! Parviens-je à articuler !

- Va te faire enculer !

- Je vous remercie, on vient de me le faire !

 

Estonius - Février 2002

 

estonius@hotmail.com 

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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Dimanche 20 janvier 2002 7 20 /01 /Jan /2002 19:26

Karima

(ou le petit ascenseur)

par Estonius

 

BigsTits.gif

 

Perdu dans mes volutes, je traverse la pluie de ce mardi midi sans même un parapluie.

 

M'abriter pourquoi faire ? Je vais de plus en plus mal, ce ne sont pas quelques gouttes résonnant sur les dalles qui augmenteront mon immense et noire déroute ! Et de toute façon, j'ai perdu, je crois ma route !

 

Ce matin encore je me suis fait engueuler par ma nouvelle responsable. " Et je vous avais bien dis de faire comme-ci comme ça, et vous n'en faites qu'à votre tête ! " Menteuse ! Mais est-ce que je peux la traiter de menteuse ?

 

Et puis l'estocade : " Je me demande si nous n'allons pas réfléchir à la façon de faire faire tout cela par quelqu'un d'autre ".

 

Je ne me fais aucune illusion. La dynamique de flanquage à la porte est engagée, et en principe ces choses-là ne traînent jamais trop ! J'aurais dû me rebeller ! Je n'ai rien dis ! 

 

Et puis, je m'en fous ! En fait non je ne m'en fous pas, mais je fais comme si je m'en foutais, pas facile de se mentir à soi-même, tout un art !

 

Et si je dis que je m'en fous, c'est que ce midi je mange en ville, j'ai rendez-vous avec Christine. Tralalère reu ! Christine c'est une ancienne collègue, une belle brune aux yeux bleus, on n'a jamais concrétisé quoique ce soit, on a failli, on savait les risques énormes, on savait que si on le faisait une fois on ne pourrait plus s'en passer, qu'on mettait nos couples respectifs en péril. Alors on ne l'a pas fait ! Et maintenant on est divorcés chacun de notre côté. Je croyais l'avoir perdu de vue, je l'ai retrouvé sur l'intranet de l'entreprise. Cinq ans, six ans, que je n'ai pas vu, elle a dû changer, mais moi aussi ! Je me suis fait mon cinéma dans ma tête, envisagé plein de scénarios, et ils se terminent presque tous dans le plumard !

 

Il avait plu toute la matinée, tant pis, ce n'est pas cela qui va me décourager. Et un peu avant l'heure méridienne, miracle de la nature, une belle éclaircie. Je fonce à la rencontre de ma future nouvelle vie.

 

Et j'attends ! Ah ! Ça j'adore attendre ! Un quart d'heure ! Une demi-heure, et non seulement Christine n'est pas là, mais l'éclaircie n'est plus qu'un souvenir et il tombe des cordes ! Elle m'avait demandé mon numéro de cellulaire. Mais de quoi j'ai l'air perdu sous cette porte cochère, à regarder si parfois, après tout on ne sait pas, elle m'aurait envoyé un message.

 

Et bien non pas de message, ce rendez-vous devient un lapin !

 

Pourquoi dit-on un lapin d'ailleurs pour signifier ces rendez-vous où l'une s'est moquée de l'un ?

 

Allez ouvrons une parenthèse, vous vous serez au moins cultivés en lisant cette anecdote à l'aise.

 

On appelait lapin au 19ème siècle un client de bordel qui malgré toutes les précautions prises par les tenanciers s'enfuyait sans avoir justement rétribué ses hôtes. Quant au terme "poser" il avait le sens général d'attendre sans rien faire ! Ainsi on posait et on pose toujours chez le photographe, mais on posait également en attendant son petit ami au coin de la rue. L'expression revient un peu des temps-ci : "qu'est-ce que tu fais, posé là

 

Si ces deux références sont authentiques, il n'est pas évident que leur association puisse expliquer l'expression. N'empêche que poser un lapin signifie donc faire attendre quelqu'un dont on estime à tort ou à raison que sa réputation ou son comportement ne vaut pas grand-chose, et même que c'est bien fait pour lui rajouterait Zazie ! Avec le temps ce serait donc devenu tout simplement un rendez-vous qui n'aboutit point.

 

Quant au lapin lui-même, vous savez celui avec les grandes oreilles… et bien ce mot n'était qu'une des appellations parmi d'autres pour désigner cette bestiole ! Jusqu'au 16ème siècle, on désignait plutôt l'animal sous le nom de conin ! Le problème c'est que ce mot désignait aussi le sexe féminin ! La partie la plus pudibonde de la haute société de l'époque, clergé, châtelains, naturalistes et maîtres queues tentèrent et réussirent à imposer le mot lapin… Voici un combat bien ridicule et bien vain, car le langage évoluant, du conin, ne resta que le con (qui en est l'abréviation où peut-être à l'origine une variante régionale), mais ce mot à la con, n'eut qu'un succès limité, remplacé dans nos cœurs et nos désirs par le mot chatte. Et de savoir pourquoi le sexe de madame à de telles prédispositions animalières est un autre débat dont je vous ferais grâce…

 

…et reprenons !

 

Quel démon m'a donc conduit dans ces rues chaudes où il m'arrive parfois de traîner mes guêtres les soirs de grands stress ?

 

J'y ai noué quelques complicités avec d'accortes bougresses. Alors pourquoi pas ? Justement dans cette rue peut-être ? Quoiqu'à cette heure ? Je cherche ce visage connu, mais ne le découvre pas. Tant pis ! Je traîne un peu ! Mouillé pour mouillé que m'importe !

 

Certaines de ces femmes sont très belles, mais je n'aime pas leur beauté froide, presque inaccessibles, trop lointaines.

 

Tiens celle-ci, je ne l'ai jamais vu !

 

Mais, faut-il te prévenir ami lecteur, ce récit se poursuivra maintenant en style tutu !

 

Tu m'as fait un petit sourire mutin ! 

 

Une belle brune toute de noir vêtue, mais plus genre fourrure que domina.

 

Tu me chuchote quelques mots d'invitation. Ton visage est coquin, tes yeux pétillent et ton petit nez est mutin.

 

Je réponds par un sourire, toujours très correct, mais je continue ma route ! Non, mais dès fois !

 

Et puis - trou de mémoire - qu'ai-je donc fabriqué pendant cinq minutes ? Toujours est-il que j'ai fini par revenir, et de nouveau me rapprocher.

 

Nous échangeons des paroles si rituelles, si banales, ton sourire est trop craquant.

 

- On y va ?

 

Tu me fais passer devant toi dans ce minuscule ascenseur.

 

On a du mal à tenir à deux. Ton visage est très près de moi.

 

Je sens ton parfum, je découvre mieux ton beau visage exotique, tes yeux de braise, ta peau de miel, ton sourire de fée !

 

Tu me fous la main sur la bite.

 

Je me laisse faire.

 

Malicieusement je te questionne :

 

- Tu as perdu quelque chose ?

 

Alors tu enchaîne sur le même registre.

 

- Je l'ai trouvé !

 

Tu me pelote jusqu'à ce que la cabine stoppe. Tu m'ouvre ta petite chambrette dans laquelle tu fais tes amourettes. Le protocole, la chaise pour les affaires, Quelques paroles pour te dire ce qui me ferait plaisir, je ne suis, je pense pas très compliqué.

 

Et puis ce gag impossible ! Celui qu'on n'ose même pas inventer ! Tu enlèves son soutien-gorge et pendant que tes seins magnifiques se libèrent, une petite pluie de pièces toutes neuves dégringole sur le parquet. Une pluie de centimes d'euros !

 

Serais-tu, beauté méditerranéenne, une magicienne dont les seins feraient jaillir la fortune ?

 

Je t'aide à les ramasser, ta poitrine dans cette position est magnifique.

 

Tu me raconte que tu es allé acheter je ne sais trop quoi, il y a cinq minutes et que n'ayant ni poche, ni porte-monnaie sur toi, il fallait bien que tu mettes la monnaie quelque part !

 

- Et tu ne t'en souvenais plus ?

- Non !

Nous rions aux éclats !

 

Je te demande ton prénom mais je ne le comprends pas

 

ISABEL.JPG

 

Tu m'invite à venir sur le lit, mais avant, je te caresse un peu, ta peau est douce, tes seins sont délicieux, tes pointes sont des fraises sous ma langue, je bande comme la tour de Pise ! 

 

Tu me procure les gestes que j'attendais de toi, tu es douce, tu es tendre, tu te penches vers mon corps, ton visage est très proche du mien, tu débordes de sensualité. Instants délicieux ou le temps se fige ! Instants trop courts. Je jouis, tu me caresse les épaules. Pas si pressée de me voir me relever.

 

La conclusion, triviale, l'essuie-tout, le préservatif que l'on retire, la poubelle, le lavabo, on se rhabille.

 

Je te demande de nouveau ton prénom, je ne comprends toujours pas, je te fais répéter, c'est Karima, tu me dis que tu es égyptienne, que tu viens de Louxor, tu me parle un peu de tes clients :

 

- Ils sont gentils, mais parfois il y en a de chiants…

 

Je te promets de revenir. Tu es contente, j'ai la faiblesse de te croire sincère, (je n'ai pas dit désintéressée)

 

Tu m'aide à réajuster le col de ma veste, celui de ma parka.

 

Retour dans le minuscule ascenseur, on est aussi serré qu'à la monté, ta main s'avance, je me demande :

 

- Elle ne va pas me retripoter le sexe quand même ? 

 

Non, ce n'est pas cela, elle m'attrape le dessus de mes mains, me les caresse et me les serre avec une infinie douceur, tout en me regardant avec une quasi-tendresse… Je ne sais plus ou me foutre !

 

Je ne me rappelle plus si je l'ai embrassé pour la quitter ! Dehors, il pleut toujours !

 

Elle est soft mon histoire, elle est bête mon histoire, je n'ai rien contre le hard et le serais une autre fois, mais de cette histoire vraie, de cette rencontre avec Karina, ce n'est pas nos ébats pourtant charmants dont je garderais souvenir, mais ses mains sur les miennes, son regard... Chienne de vie !

 

 

Estonius 20/1/2002

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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