Estonius

Vendredi 15 août 2003 5 15 /08 /Août /2003 13:32

Surprenante randonnée

par Estonius

 

bi stamp

 

Et encore un ! Comment un minuscule caillou se débrouille-t-il pour pénétrer dans une chaussure de marche et venir se loger sous le talon ? Comment se fait-il qu'au lieu de l'enlever tout de suite on essaie de s'en accommoder avant finalement de s'arrêter en maugréant pour le retirer ?

 

Eric et William m'attendent.

 

Ça fait une heure que l'on marche sous une chaleur écrasante ! Et une idée me taraude l'esprit depuis le lever du lit : "je vais y passer !" D'ailleurs je suis venu un peu pour ça ?

 

Mais si je commençais depuis le début :

 

Présentation : Etienne, la presque quarantaine, divorcé, dragueur et hétéro, physique moyen, cheveux rares, lunettes et léger bidon, pas vraiment sportif, employé de bureau dans l'assurance.

 

J'ai rencontré Eric lors d'une des nombreuses restructurations de la boite, et rapidement nous avons sympathisé et nous sommes trouvés des affinités y compris sur notre façon décontracté et sans tabous d'aborder le sexe.

 

Le point de départ fut sans doute comme c'est devenu la mode dans les bureaux une de ces fameuses blagues qui circulent sur les messageries internes. Cette fois-là, quelqu'un nous avait fait suivre un truc assez classique, il s'agissait d'une fille qui faisait un interminable strip-tease et qui se révélait à la fin être un troublant transsexuel, cela était assorti de conclusions genre beauf dépité...

 

- Quel con ce Gérard ! Avait crié Eric, il est très beau ce travelo !

- C'est vrai qu'il est assez troublant !

- Ah ! Tu es d'accord avec moi, c'est vrai qu'il est troublant, tiens, si un jour j'ai l'occasion je me laisserais peut-être tenter, je ne veux pas mourir idiot...

 

Il marque alors une pause, puis me demande à brûle pourpoint :

 

- Tu as déjà essayé avec des trans ?

- Non, mais ça me fait fantasmer !

- Et tu essaierais ?

- Si j'avais l'occasion. Mais cela dit je ne cherche pas, pour le moment ils sont très bien dans mes fantasmes...

 

Ça n'avait pas été plus loin, mais nous avions évoqué plusieurs fois d'autres aspects des fantaisies érotiques, la domination, l'uro, et même la bisexualité... C'était tout, que des paroles... jusqu'au jour où...

 

... Un boulot de dingue et demain, vendredi je ne pourrais pas rester tard, je décide de travailler jusqu'à 18 heures. Je me retrouvais bientôt seul avec Eric. Je suis sûr que ce qui se passa ensuite était prémédité...

 

Je me rends aux toilettes afin d'y faire un petit pipi qui devenait urgent, quand voici Eric qui se pointe, et qui contrairement à tous les usages tacites… Et oui, Mesdames, il y a un cérémonial inconscient de l'utilisation des urinoirs, ainsi jamais un mec ne se placera au direct voisinage d'un autre s'il y a de la place ailleurs, et si il se trouve obligé de côtoyer un autre pisseur, jamais il ne tournera la tête, dont les seuls mouvements "autorisés" iront du haut vers le bas et vice versa, c'est comme ça !

 

Je disais donc qu'Eric contrairement à tous les usages tacites se positionne devant l'urinoir voisin du mien et sort son sexe sans s'approcher trop du bord. Gêné je regarde ailleurs, mais l'autre pas fou, entame la conversation :

 

- Quelle journée !

 

Je réponds je ne sais quelle banalité, et j'entends le bruit de son pipi qui atterrit dans la cuvette. Je ne sais pas trop quoi faire, et j'ai beau réfléchir très vite, à part terminer mon affaire prestement et m'enfuir rien d'autre ne me vient à l'idée... Et puis il y a ce fameux phénomène qui fait que quand on ne veut pas regarder quelque chose, on finit par le regarder quand même. A moins que trahi par le fait que je n'entendais plus le bruit de son jet, je m'étais convaincu que je pouvais regarder sans crainte... Et voilà que de façon décontractée, Eric entreprend de se faire raidir sa queue, comme ça sans se cacher, par pure provocation.

 

- Alors, comment tu la trouves ?

 

Je réponds d'une espèce de petit rire nerveux, vous savez genre "je ne vais pas le contrarier avec sa blague qui ne me fait pas rire !"

 

- Touche-la un petit peu si tu veux !

- Une autre fois... Parvins-je à articuler (la jolie phrase réflexe, qui en fait signifie "j'espère bien jamais"

 

Mais tout cela se compliquait car l'embarras de la situation et le culot inouï de mon collègue de bureau me poussait à m'échapper du lieu, mais je ne le faisais pas. Ça devait être purement biochimique, une production d'hormones était en train de me provoquer ce qu'il faut bien appeler un début d'excitation.

 

Paralysée, j'étais ! Et il fallait prendre une décision. C'est sans doute le démon de la luxure qui à ce moment-là me souffla que toute fuite n'aurait que des inconvénients, en effets mes rapports avec Eric deviendraient peu évidents à gérer, et puis rien ne l'empêcherait de recommencer. La seule façon de rester maître du jeu était donc d'accepter, mais tout en contrôlant la situation. Mon cœur battait la chamade, mon gosier était sec comme un bac à sable, et je devais être aussi blanc qu'un drap. Comme un zombi j'approchais ma main du sexe offert, et je fis ce qu'il me demandait, je le touchais un peu... Je n'avais pas fait ce geste depuis le collège. Quelle sensation de retrouver ça ! Cette douceur de peau liée à ce franchissement d'interdit ! Il fallut que je me force à lâcher son sexe après l'avoir caresser moins de cinq secondes. Cette fois mon érection était totale et quand Eric à son tour s'approcha de mon sexe, je me laissais faire, mais sans pour autant l'encourager. Il eut la bonne grâce de ne pas s'éterniser...

 

Nous sommes revenus au bureau et n'avons ni l'un ni l'autre fait d'allusions à ce qui venait furtivement de se passer.

 

Ma nuit fut agitée et masturbatoire. Je m'en voulais d'avoir été si timoré. J'aurais dû le caresser plus longtemps, on aurait pu se masturber mutuellement, voir se sucer, voir... oh là là ma pauvre tête... Je réalisais que j'en avais tout simplement envie, et puis l'occasion serait facile...

 

Facile pas tant que ça ! La scène ne pouvait se rejouer que le soir, or Eric partait désormais de bonne heure, j'en fus dépité. J'attendis encore quelques jours. Puisque le soir ce n'était pas possible, pourquoi ne pas essayer le matin et j'arrivais un jour au travail vers 7 heures, Eric n'était pas encore là, mais d'autres l'était, ce n'était pas la bonne solution. Alors j'ai pris mon courage à deux mains :

 

- Eric, je voudrais te dire un truc, on pourrait aller boire un pot, à la sortie du boulot...

 

Je lui proposais un café discret, m'imaginant déjà que nous pourrions nous rejoindre aux toilettes, mais non, Monsieur préférait la grande brasserie du coin. Qu'importe après tout...

 

- Je... je j'ai été très troublé par ce qui s'est passé l'autre fois dans les toilettes...

- Il ne s'est rien passé ! Coupa-t-il immédiatement.

 

Je tombais de haut, ainsi il s'était laissé entraîner par un instant de folie et le regrettait, je n'avais jamais envisagé les choses comme cela !

 

- Bon tant pis, je n'ai rien dis non plus...

 

Et complètement groggy je le plantais là, jetant un billet pour payer nos consommations auxquelles nous n'avions pas touché. Moment fatidique, il va me rappeler ou pas ? En principe dans les films c'est au dernier moment que ça se passe ! Mais non ! Rien. Je sors du bistrot, il ne m'appelle pas, il ne me suit pas, je suis tout seul... comme un con.

 

Je m'en remettrais, et puisque c'est ça j'irais voir ailleurs, ce qui n'était même pas une caresse avait réveillé en moi des pulsions enfouies, je ne les refoulerais pas. Maintenant quant à savoir comment je vais devoir m'y prendre c'est une autre paire de manche. Mais le soir je me masturbais en m'imaginant sucer une bite... Et ce n'était pas celle d'Eric.

 

L'affaire rebondit le lendemain. Alors que je m'étais fait une raison, arrivé en fin de journée, je constatais qu'Eric était prêt à partir mais qu'il ne le faisait pas. Son bureau était rangé et il tapotait sur son clavier d'ordinateur. Je ne cherchais pas trop à comprendre et finis par prendre congé de mes collègues. C'est une fois dans la rue que je compris son manège, il m'attendait tout simplement.

 

- Je te dois des excuses ! Dit-il m'abordant.

- Mais, non on ne parle plus de tout ça et c'est tout !

- Juste un mot, et après je te laisse, d'accord ?

 

Compliqué le mec, mais je n'allais pas lui dire non, ce n'est pas mon genre.

 

- Voilà, j'ai plein de fantasmes, et je n'arrive pas à les concrétiser...

 

Alors il me raconte qu'il cherche quelqu'un pour l'aider, quelqu'un en qui il pourrait avoir confiance, quelqu'un qui le guiderait, qui aurait de la patience... Il avait cru, vu la façon dont je réagissais à ses propos que j'aurais pu être cette personne, mais il avait été déçu de mes propres hésitations lors de l'épisode des toilettes.

 

- En fait on est un peu dans le même état d'esprit... Répondis-je. Mais je ne vois pas pourquoi on n'essaierait pas ensemble ?

- Parce ce que on n'est pas vraiment sûr de ce qu'on veut, mais j'ai peut-être une idée...

 

Et il me raconte qu'il connaît un ancien collègue qui rêvait de le déniaiser, ce type grand amateur de nature lui avait proposé de faire ça en forêt... Eric avait refusé, n'ayant qu'une confiance limitée dans le type en question. L'autre lui avait dit que de toute façon sa proposition tenait toujours, même si c'était dans plusieurs mois...

 

- Tu comprends, on sera trois, les rapports ne seront pas les mêmes, il ne pourra pas s'imposer comme si on était deux...

 

Restait à savoir à quoi ressemblait ce joyeux personnage, il me le décrivit. Je donnais mon accord et quinze jours plus tard nous nous retrouvions un samedi matin, tous les trois devant la gare de Fontainebleau.

 

Eric me présente son collègue. Il se prénomme William, plutôt bel homme, visage fin, yeux bleus comme la mer et cheveux blonds décolorés plaquées sur le côté.

 

Je lui tends la main mais le mec m'embrasse sur les joues, ça fait un peu drôle !

 

Quelques minutes plus tard, nous étions dans la forêt...

 

L'ambiance est sympa, mais un peu réservé et il ne passa rien de notable jusqu'à ce satané caillou dans la chaussure. Les deux autres finissent par s'apercevoir que je prends du retard et stoppent pour m'attendre. Je les rattrape :

 

- Il commence à faire chaud, allez, on se fout torse nu ! Propose William qui joint le geste à la parole

 

Bonne idée. Eric l'imite et je ne peux donc pas faire autrement que d'enlever à mon tour mon tee-shirt.

 

- Oh ! Mais c'est qu'il a des super tétons ton copain ! Remarque William. Des vrais tétons de gonzesse. Fais voir un peu ça !

 

Et voilà qu'avant que j'aie le temps d'émettre la moindre protestation, il approche ses mains de mes bouts de seins et commence à me les rouler entre les doigts. Je ne vous dis pas l'effet que me fait cette caresse, mais c'est la première fois que c'est un homme qui me la prodigue. Je me laisse faire, une onde de plaisir me traverse et me voilà avec une érection du tonnerre de Brest.

 

William lâche une de ses mains pour me la mettre à la braguette, constatant ainsi l'état d'excitation des lieux

 

- Mais c'est que ça le fait bander, cette petite pute ! Qu'est-ce que tu veux ? Que je continue à te pincer ?

- Oui !

- Fais gaffe dans quoi tu t'embarques, tu n'as rien à craindre, mais quand on est parti dans nos trips on y va à fond. Je continue toujours ?

- Oui !

 

Excité comme j'étais je ne me voyais pas répondre autrement (et puis il venait de me dire que je n'avais rien à craindre)

 

- On ne va peut-être pas rester là, il y des gens qui peuvent passer ! Intervient Eric

- Il y a peu de chance, c'est un coin qui est surtout fréquenté par des gens qui veulent faire du sexe… mais on ne sait jamais… Il me semble qu'il y a une clairière pas trop loin en passant par-là. C'est dommage ça va faire descendre l'érectomètre, ce petit contretemps, mais bon, allez, en route !

 

On reprend notre marche, on passe par un chemin peu fréquenté, du coup nous voici obligé de remettre nos hauts afin de ne pas se faire griffer par les branches basses.

 

L'excitation calmée, me voici moins rassuré, ce William me parait correct, mais sait-on jamais, et puis que vont-ils me faire, je vais devoir les sucer, ça c'est une certitude, reste la sodo, je pense qu'ils seront assez intelligents pour arrêter s'ils s'aperçoivent que je ne supporte pas... et puis... et puis quoi ? On verra bien...

 

Nous voici arrivé dans la clairière ! Elle n'est pas bien grande, mais à l'abri des promeneurs d'occasions.

 

- Voici un bel endroit ! Proclame William ! Je crois bien que c'est ici que ton collègue va se faire dépuceler ! Reprend-il à l'adresse d'Eric.

- On va reprendre où on en était resté ! Répond ce dernier enlevant de nouveau son haut.

 

Je fais de même, c'était trop bon et d'un geste volontaire je me positionne devant William

 

- C'est à quel sujet ? Ah oui, tu veux encore que je te fasse les seins ! T'es vraiment une petite pute !

 

Ça y est, il me les serre ! Ça y est, je rebande, le scénario se répète

 

- Dis-le que tu es une petite pute !

- Je suis une petite pute !

 

Me voilà tout surpris d'être capable de sortir des choses pareilles !

 

- Tu sais ce qu'on va te demander, maintenant, petite salope ?

 

Il pourrait peut-être s'abstenir de me traiter de tous les noms, mais si après tout ça l'excite...

 

- De te sucer, je suppose !

- Gagné ! T'es qu'un gros vicelard, il y a longtemps que tu en rêvais de sucer une bonne bite ?

- Ben oui !

 

Les deux compères finissent de se déshabiller. Ils commencent à bander, La queue de William est légèrement plus grosse que celle d'Eric, et plus épaisse, je l'aime moins. Les deux hommes se rapprochent alors, se mettent côte à côte, se masturbent mutuellement quelques instants tout en s'embrassant sur la bouche, ce qui me surprend un petit peu, puis ils me demandent de me mettre à genoux.

 

- Allez, suce !

 

Par réflexe je commence par celle d'Eric, j'approche doucement ma bouche de cette belle queue bien droite, je fais frôler le gland sur les bords de mes lèvres fermées, ma langue avance, j'en recueille le goût légèrement salé, puis d'un coup d'un seul je mets tout ce que je peux dans la bouche. Un fantasme est en train de se réaliser, j'ai une bite dans la bouche et j'aime ça, je coulisse avec les lèvres comme j'ai vu le faire dans les films X, puis je change de bite, celle-ci plus grosse est moins facile à sucer, mais on s'y fait, et le contact est délicieux.

 

- T'aimes ça sucer des bites, hein petite salope ?

 

Je ne réponds pas, j'ai la bouche pleine. Je me délecte, je me régale, je passe de l'une à l'autre et je suis excité comme rarement je ne l'ai été. La bite d'Eric devient de plus en plus salée, je crois comprendre que quelques gouttes de pré-jouissance ont perlé... Tout se passait bien quand, soudain William se tourne :

 

- Maintenant tu nous suces le trou du cul !

- Non !

- Comment ça, non ?

- Je ne fais pas ça !

 

J'ai bien le droit non ! William aura alors cet argument absolument surréaliste !

 

- Si tu ne nous suces pas le cul, on ne t'encule pas !

 

Dingue ! Je suis tombé chez des dingues, justement si on ne me sodomise pas on fera ça, (où je ferais ça) une autre fois avec quelqu'un d'autre, je ne suis pas si pressé, et ne suis pas obligé de tout faire le même jour... Voyant que je m'enferme dans mon refus. William me demande de me relever.

 

- C'est pas grave, on va arranger ça !

 

Et le revoilà qui me serre à nouveau les tétons ! A nouveau je me laisse faire, je ne devrais pas... J'ai compris sa tactique, il va m'exciter au maximum et en profiter pour faire en sorte que je dépasse mes limites.

 

- Les fantasmes, c'est donnant, donnant ! Me précise-t-il.

 

J'allais répondre que j'étais plutôt d'accord quand à cet instant un raclement de gorge nous fit sursauter. Nos visages se tournent vers l'origine de ce bruit incongru. Ce sont deux nanas. On ne cherche pas à comprendre et on s'efforce par pur réflexe de cacher nos nudités.

 

- Pas de panique ! Dit la plus petite des deux filles. On voulait juste regarder, mais plutôt que de nous planquer, on préfère vous demander !

- Ecoutez, on n'y tient pas trop, commence William.

- Pourquoi pas, moi ça ne me dérange pas ! Intervient Eric. Et qu'est-ce que tu en penses toi ? Me demande-t-il dans la foulée.

 

J'accepte aussi, sans trop savoir pourquoi. Il me semble que notre trip va prendre une toute autre dimension si on est regardé, et puis c'est rassurant, devant des spectateurs (pardon des spectatrices) mes deux acolytes ne pourront pas faire n'importe quoi.

 

- Alors c'est d'accord ? Demande la petite blonde.

 

Et comme William ne proteste plus, les voilà qui s'installent toutes deux en s'asseyant sur une grosse branche tombée au sol. C'est complètement ahurissant cette situation… Les deux femmes sont très différentes, la plus petite est sans doute une vraie blonde avec un visage tout rond, ses seins avantageux galbent son tee-shirt blanc. Sa copine est plus grande, filiforme, sans beaucoup de relief mais elle a un visage purement ciselé, et un joli teint mate, sans doute une beurette, elle est vêtue d'un petit haut couleur framboise qui lui dénude deux belles épaules dorées et d'un short beige.

 

- C'est notre truc à nous de regarder des hommes entre eux ! Précise la blonde. Mais on en a un peu marre des vidéos, alors on cherche du réel… Au fait je m'appelle Karine et ma copine c'est Sophia.

 

Du coup Eric et moi, nous nous présentons, William, par contre, paraît contrarié et s'est remis son short.

 

- Vous êtes bi ou homo pur et dur ? S'enquière Karine.

 

C'est presque à l'unisson qu'Eric et moi-même lui répondons que nous sommes bi, ce qui est d'ailleurs en ce qui me concerne complètement exagéré, je serais plutôt un hétéro en train de faire une expérience.

 

- Nous aussi ! Reprend la petite blonde ! Vous savez, on n'est pas farouche, si vous nous excitez bien, on pourra s'amuser un peu tous les cinq, enfin si ça vous dit ?

 

Dingue, voilà nos plans qui se chamboulent complètement, un regard complice avec Eric, les filles comprennent. Par contre William prétexte une migraine subite et douloureuse, prend ses affaires et disparaît de la clairière. Eric ne fait rien pour le retenir. Je suis là avec lui, on est comme deux cons, avec nos fringues roulées en boule pour nous cacher le sexe devant deux belles mateuses tombées du ciel !

 

- Bon, ben vous pouvez démarrer les mecs !

 

Nous réalisons que l'absence de William a rompu l'argument qui nous permettait de faire des choses ensemble. Il va donc falloir nous débrouiller sans lui. On se regarde, on ne sait pas trop quoi faire.

 

- Approchez-vous un peu de nous, qu'on voit bien ce qui se passe, et arrêtez de cacher vos bites, elles ne vont pas s'envoler !

 

Conscient que si on reste comme ça, on va devenir ridicule, j'envoie valdinguer ma fringue qui me sert de cache sexe, Eric m'imite et nous voici l'un en face de l'autre, la bite à l'air.

 

- Elles sont mignonnes vos bites, on en a vue des plus grosses, mais elles me plaisent bien ! Commente Karine

- De toute façon j'aime pas les grosses ! Rajoute Sophia dont j'entends la belle voix un peu rauque pour la première fois.

 

J'attrape la queue d'Eric et la masturbe un petit peu, il fait pareil. Je voudrais bien bander un peu plus, mais tout ce contexte bizarre doit me perturber. Je demande à mon partenaire de me pincer les seins, il n'a pas trop envie, j'insiste, lui demande de le faire juste un peu, et miracle je rebande. Du coup il lorgne vers ma bite, s'accroupit devant et me la met dans sa bouche. !

 

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- Whaouh, super ! Ça on aime bien regarder ! S'esclaffe Karine. Continuez comme ça, nous on retire le bas et on va s'astiquer la chatte en vous regardant...

 

Effectivement, et pendant qu'Eric me pompe le gland, de fort bonne façon, je dois dire, je vois Sophia qui se lève qui retire son short et sa culotte, qui plie tout cela bien méticuleusement et qui se rassoit les jambes écartées, pour ensuite se caresser la vulve. Karine quant à elle paraît beaucoup moins soigneuse et se masturbe déjà frénétiquement, le jeans gisant sur ses chaussettes.

 

- Arrêtes un petit peu, sinon je vais jouir ! Annonçais-je à Eric.

 

Ce dernier se releva aussi sec, et je le suçais à mon tour. Voilà qui me plaisait bien plus ! Je retrouvais mes émotions de tout à l'heure avec ce bel organe au contact si doux en présence de mes lèvres et de ma langue, je m'en pourléchais les babines comme s'il s'agissait d'une friandise, léchant toute la verge, suçotant les couilles, puis embrassant le gland avant de mettre tout ce que je pouvais dans ma bouche comme un véritable glouton.

 

Je jette un coup d'œil sur les deux nanas. Si Karine est toujours aussi déchaînée, je suis fasciné par la beauté de Sophia, dommage qu'elle soit un peu maigre, mais pour l'instant elle a relevé son débardeur dévoilant deux petits seins couleur caramel et terminé par d'énormes tétons marrons très foncés qui semblent dressés vers le haut. Cette vision enchanteresse m'excite au plus haut point...

 

Mais voici qu'Eric se dégage !

 

- Tu suce bien, dis donc !

- Merci ! Euh, ça vous a plu les filles ?

- Pour un début ce n'est pas mal, on a hâte de voir la suite ! Répond Karine.

 

La suite, quelle suite ? Mais ce n'est pas trop difficile à deviner ! Elles souhaitent nous voir se sodomiser. Le problème c'est que je ne suis absolument pas prêt, ni comme passif, ni comme actif. Reste ce que peux en penser Eric, mais je le devance...

 

- C'est que c'est pas trop mon truc ! Annonçais-je !

- Oui, mais là vous êtes au spectacle, vous allez nous faire ça pour nous, rien que pour nous et bien comme il faut. Insiste Karine

 

Eric se fait conciliant !

 

- On peut peut-être essayer !

- Non désolé !

 

C'est alors que Sophia se lève et vint vers moi ! Elle est magnifique, toute nue dans le chatoiement de la clairière !

 

- Tout à l'heure, quand tu suçais ton copain, je t'ai vu me regarder, et j'ai aimé la façon dont tu m'as regardé... Alors fais-le pour moi, tu ne le regretteras pas !

 

Elle est tout sourire, elle n'attend pas ma réponse, regagne sa place, ouvre son sac et tend un préservatif à Eric :

 

- Allez, encule-le !

 

Eric revêt le condom, je me mets à quatre pattes, je ferme d'abord les yeux, mais me ravise croisant le regard de Sophia.

 

- Bon, ben pousse, quand faut y aller, faut y aller ! Me dit mon collègue, fataliste.

 

Je sens le contact du gland latexé sur mon anus, il aurait sans doute fallu un gel ou un machin pour lubrifier. Alors Eric change de tactique, il commence par me lécher l'anus avec une conviction étonnante, j'ai bientôt le trou du cul tout baveux, et comme si cela ne suffisait pas, il introduit un doigt qu'il fait aller et venir plusieurs fois de suite. Qui l'aurait cru, ce traitement inhabituel commence à m'exciter le cul ? A nouveau il approche sa bite, je pousse, je sens que ça rentre, ça y est, il pénètre mieux, il pénètre encore mieux. Ça y est, je me suis fait enculer et tandis qu'il va et qu'il vient dans mon fondement je recroise à nouveau le sublime regard de Sophia.

 

Les deux filles se masturbent à présent, elles sont toutes proches l'une de l'autre, chacune tripote le sein de l'autre et de temps à autre, elles s'échangent un baiser fougueux. On banderait à moins. Je sens qu'Eric n'en peut plus, il semble vouloir ralentir l'allure, mais entraîné par son excitation il jouira dans la capote à l'intérieur de mon cul. Il se retire.

 

- Ne bouge pas, tu vas l'avoir ta récompense ! Me dit Sophia.

 

Mais Karine lui saute entre les jambes et sans que sa complice ait pu protester, la voilà qui lui lèche sa vulve dégoulinante, avant de s'attaquer à son clitoris. Quelques minutes après, un cri fulgurant retentira dans la clairière. Sophia a joui. Karine la regarde crier son plaisir avec l'air d'un ange qui retrouverait ses ailes, laisse passer quelques secondes et lui saute au cou afin de l'embrasser fougueusement. Puis la petite blonde se réinstalle sur le tronc d'arbre écartant bien les cuisses de façon à ce que sa camarade la fasse jouir à son tour. Eric et moi on mate, je n'ai pas joui et je me branlotte négligemment...

 

Après que Sophia ait fait jouir sa complice, elle se lève et viens nous rejoindre.

 

- Merci, les mecs, vous nous avez donné un beau spectacle ! Oh, là là, que c'était excitant.

- Je vais vous avouer un truc, on n'a pas vraiment l'habitude !

- Je sais, ça s'est vu, mais justement ça rend le trip encore meilleur… Mais dis, donc tu n'as pas joui, toi et je te dois une récompense !

- Hé, hé !

- Tu sais, on est des vraies cochonnes, si tu as un truc un peu spécial qui te ferais super plaisir, ça ne me dérange pas de te le faire…

- J'aimerais bien t'embrasser tes bouts de seins !

- Humm, ils te plaisent mes gros tétons, hein, mon salaud !

 

Ça y est, elle aussi elle va faire dans la coprolalie… Je me penche, tente un petit coup de langue sur l'extrémité de la pointe gauche.

 

- Vas-y mon biquet, tête-moi !

 

C'est fou ce que ces gros machins m'excitent, Mes mains ne restent pas inactives et j'en profite pour lui peloter les fesses. Sophia a saisi mon sexe qu'elle entreprend de masturber un moment mais sans précipitation, puis elle passe sa main sous mes testicules, approche un doigt de mon petit trou.

 

- Non pas là ! C'est encore un peu sensible ! Tentais-je de protester.

- Tss, tss... laisse-moi faire... C'est déjà tout resserré.

- Oui, mais...

- Embrasse-moi donc au lieu de dire des conneries.

 

Et la voilà qui me roule une pelle d'enfer tout en continuant à me doigter le cul. Ce doigtage me déclenche une sensation bizarre, il est en trop, ou plutôt il vient trop tôt après ma sodomisation de tout à l'heure, pourtant je dois dire que ces aller et retour rapides dans mon rectum me provoquent un trouble certain.

 

- Ce qui serait bien... Me précise-t-elle. C'est que vous inversiez les rôles, ce serait excitant de te voir enculer ton copain, non ? Qu'est-ce qu'il en pense, lui d'abord ?

 

Elle se retourne ! Et surprise : Eric ne peut répondre, il est quasiment couché sur le sol, occupé à lécher méticuleusement l'entre jambe de Karine. Celle-ci a ramassé une petite branche souple et s'en sert pour lui donner à intervalles réguliers des coups sur les fesses. Charmant spectacle !

 

- Il y en a qui ne s'emmerdent pas ! Commente ma jolie beurette.

 

Ouf ! Je ne serais donc pas obligé de jouir dans le cul de mon collègue. Comment dire à Sophia que j'aimerais tout simplement la pénétrer de façon classique, où alors lui faire une belle levrette ? Je n'ose tout simplement pas, cette nana m'intimide...

 

- T'aimes ça que je te branle le cul, hein petit pédé ?

- Tu fais ça très bien !

- Tu peux me faire pareil, si tu veux ?

 

J'hésite, allez donc savoir pourquoi ?

 

- T'es un grand timide, pourtant je suis sûre que tu aimes des tas de trucs cochons ? Non ?

- Oui et non !

- C'est pas une réponse, ça ! Dis à Sophia ce que tu aimes bien ?

- J'aime bien qu'on me tripote les seins

- Ça j'avais remarqué, et puis ?

- Euh...

- Allez dis-moi, je ne serais pas choquée, où alors tu veux que je devine ? Voyons voir ? Le pipi peut-être ?

- J'adore !

- Et bien ça tombe bien, j'ai envie de pisser et il y a longtemps que je n'ai pas inondé une jolie queue.

 

Elle enlève enfin son doigt de mon anus, se le porte à la bouche sans même en vérifier l'état (quelle belle cochonne !) puis me demande de me coucher sur le sol ! Super pratique de s'étaler comme ça dans une clairière, pleine de brindilles et d'autres saloperies. Mais bon, c'est pour la bonne cause...

 

Sophia me chevauche debout, elle se concentre un petit peu, puis son jet doré jaillit de sa source tombant dru sur mon sexe.

 

- Branle-toi en même temps, je vais avancer. Je peux t'arroser le visage ?

- Oui !

 

Et pour qu'il n'y ait aucune ambiguïté, tel le corbeau de la fable, j'ouvre une large bouche, recueillant quelques gouttes de ce délicieux nectar... En même temps je me masturbe, essayant de retarder au maximum le jaillissement de mon plaisir...

 

Karine qui entre temps a joui de nouveau s'approche, suivie d'Eric. Et alors que Sophia n'en finit pas de m'uriner sur le visage, c'est maintenant la petite blonde qui m'asperge le ventre... et tandis que de façon fort inattendue mon collègue me pisse dessus à son tour, mon sperme gicle en trois ou quatre longues rasades.

 

Je suis crevé !

 

- Ça va, les mecs ? demande Karine.

 

On acquiesce, on ne va pas dire le contraire... Mais on va faire quoi maintenant, on va se séparer comment ? On va gérer tout ça comment ?

 

- Vous vous rendez compte qu'on vient de rentrer dans votre mémoire à tous les deux ! Continue-t-elle ! Vous vous en souviendrez toute votre vie !

- Ben ouais...

- Mais ce qui est important c'est que ce soit un bon souvenir, il ne faut pas avoir honte de ce qu'on a fait, il n'y a pas de mal à se faire du bien, il n'y a pas de mal à faire du sexe si on est d'accord pour le faire, il n'y a rien de sale en amour !

 

Gentille Karine, mais quelque part ses propos me font du bien !

 

- Bon, les mecs, je vous propose un plan ! Intervient Sophia. A midi vous nous payez le restau, et cette après-midi on continuera à se balader tous les quatre dans la forêt, je suis sûr qu'il y a encore des tas de rencontres passionnantes à faire...

 

FIN

 

Estonius (Août 2003)

 

 

Ce texte a obtenu le 1er prix Vassilia du "meilleur récit BI publié sur notre site en 2003 

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Samedi 15 mars 2003 6 15 /03 /Mars /2003 11:25

Les aventures d'un laveur de vitres

2 -Biquet

par Estonius

 

bi stamp

 

Le retour du laveur de carreau... près d'un an après....

 

Cette série m'amuse et doit être considérée comme un exercice de style, puisque d'une part je peux aborder plein de sous-genres du récit érotique et que d'autre part, on est en pleine focalisation externe (le voyeur ne connaît des protagonistes que ce qu'il voit)

 

Je suis Etienne, je suis laveur de vitres. Mais si vous avez lu le premier épisode, vous savez déjà tout cela, et vous avez bien sur retenu que j'étais spécialisé dans le nettoyage extérieur des tours.

 

Quand le temps est pourri, j'aide mes collègues à faire aussi les "intérieurs". Je déteste faire ça. L'impression de déranger tout un petit monde qui se demande pourquoi nous n'intervenons pas en dehors de leurs heures de travail. Ben voyons ! Et puis c'est le bordel, on leur dit, on leur répète qu'il faut éviter de disposer des trucs et des machins devant les fenêtres... Je t'en fous, des bureaux qu'il faut pousser, des meubles bizarroïdes vendus aux entreprises par des fantaisistes et censées servir à disposer les ordinateurs, leurs imprimantes et leurs trucs machins choses. C'est lourd comme tout à déplacer, et puis il y a plein de fils partout, qui s'entassent, se croisent et se mélangent, un vrai paquet de nouilles. Alors on fait ce qu'on peut, on met du papier sur les bureaux, on monte dessus, et on nettoie ce qui est possible. Et après il y en a qui viennent râler que le travail n'est pas fait à fond...

 

Ce jour-là, je suis chez ce qui semble être un patron, ou du moins quelqu'un qui semble avoir pas mal de pouvoir. Je lui ai expliqué qu'avec son dossier de chaise contre la vitre, j'aurais un peu de mal à nettoyer tout ça. Il n'a pas trop rouspété et il est allé s'avachir dans un magnifique fauteuil visiteur en skaï noir

 

Et tandis que je me mets à bosser, son téléphone sonne, et j'assiste à cette étrange conversation qui se déroule exactement comme si j'étais aussi transparent que les vitres que je nettoie.

 

- Ah ! Tiens tu tombes bien, toi ! J'allais t'appeler !

- ...

- Oui, je vais peut-être avoir encore besoin de toi, mais c'est un peu plus compliqué que l'autre fois.

- ...

- C'est un suédois, il est prêt à signer un super contrat, mais il hésite encore un peu, je vais le gâter, le sortir... Alors on s'est renseigné, si tu pouvais me donner un petit coup de pouce...

- ...

- T'inquiètes pas, tu n'y perdras pas !

- ...

- On improvisera, tu l'excites juste un peu en tortillant du cul, et si ça mord, je m'occupe du reste, faudra juste être un peu docile.

 

Quoi, quoi qu'est-ce que j'entends ? Si je pouvais savoir où et quand ce genre de choses aura lieu ?

 

- ...

- Vendredi à 11 heures, t'auras qu'à te pointer disons vers 11 h 30... Faut quand même qu'on bosse !

 

La suite de la conversation n'avait aucune espèce d'intérêt ! Bon je récapitule dans ma pauvre tête : Un salopard sollicite les services (les charmes devrait-on dire) d'une jeune personne afin de faciliter la signature d'un contrat... Ultra classique, je sais bien, mais je ne vais quand même pas rater cela.

 

Voyons, voyons, Vendredi, en principe je ne dois pas du tout être ici, question de planning, mais un planning ça se change, et puis je peux me tromper en le lisant, ce sont des choses qui arrivent. Le problème c'est que la façade a déjà été faite. Tant pis, je vais voir le responsable de la sécurité.

 

- Il y a 18 fenêtres qui n'ont pas été faite, je les ferais vendredi...

- Pas de problème du moment que je suis prévenu...

 

J'espère qu'il ne fera pas un temps de canard, et qu'un un abruti n'aura pas la mauvaise idée de téléphoner à mon patron, à la limite, je risque ma place, mais j'aime vivre dangereusement.

 

Et le jour J à l'heure H, je suis devant la fenêtre, dans ma nacelle. Il fait beau, très beau même, ça m'arrange, ça veut dire que les gens ont baissé leur store, et il extrêmement rare qu'ils le soient complètement, il y a toujours un petit jour de laissé. Je manifeste néanmoins ma présence au cas où le boss le relèverait de façon impromptue. Je fais du bruit, je m'agite... Et comme d'habitude le type vient pointer son nez, constate que je suis là et s'en va se rasseoir. Super, je passe à côté quelques courtes minutes et je reviens.

 

Il ne se passe rien pour le moment, le boss me tourne le dos, et converse avec un grand blond, ce doit donc être le suédois en question, il n'y a plus qu'à attendre :

 

Et hop, voilà une créature de rêve qui pénètre dans le bureau, J'ai bien fait de prendre des risques, un super canon, très stricte dans son tailleur couleur de caramel au café, lunettes et cheveux blonds retenus en chignon, mais quel beau visage, et quelle poitrine. Je sens que je vais me régaler. La demoiselle apporte un plateau avec deux petits cafés, le susucre et le lolo. Dans un instant si le planning est respecté, elle va tortiller du cul... Ma braguette en frémit d'avance...

 

Elle offre une petite tasse au suédois, puis l'autre au boss. Attention l'action va se déclencher d'un moment à l'autre !

 

Insoutenable suspense !

 

Echange furtif (mais vraiment très furtif, je dois dire) de petits sourires. Et la demoiselle s'en retourne vers la porte ! Elle ne tortille rien du tout, ses deux fesses restent sages comme des images, et elle disparaît !

 

Horreur, j'ai pris des risques énormes pour rien, les plans ont dû changer ! Me voilà complètement dépité. Il ne me reste plus qu'à disparaître. Je songe à le faire mais auparavant un coup d'œil à ma montre, il est 11 heures 20 ! L'intervention de la "charmeuse" me semblait prévue pour 11 heures 30 ! Je n'y crois pas une seconde mais je me raccroche à l'idée que la porteuse de café n'est peut-être pas la fille à qui téléphonait le boss l'autre jour. Je ne suis quand même pas à dix minutes près. J'attends, j'attends, c'est long dix minutes quand on attend.

 

11 heures 29, 11 heures 30 ! La porte s'ouvre (quelle ponctualité) et...

 

Putain, décidément rien ne se passe comme prévu, un blondinet décoloré en chemise rose et cravate à fleurs pénètre dons le bureau avec un dossier. Présentation, serrage de paluche... Bon cette fois-ci je me casse, Je me donne deux minutes de grâce avant de plier bagage. Car elle va bien finir par arriver la nana ! Le boss désigne un meuble un peu plus loin, le biquet s'y rend, le boss lui parle, et les deux le regardent maintenant, c'est alors que le biquet se met à... tortiller du cul !

 

Non, je n'y crois pas ! La déception est terrible, moi qui croyais voir en action un superbe canon, qui allait finir par se dévoiler devant mes yeux étonnés, à moitié à poil, qui aurait été jusqu'à faire une pipe magistrale à cet ahuri de client suédois de mes deux... Je grogne, je trépigne, j'enrage et... je continue à regarder...

 

Ben oui, quand on est voyeur on est voyeur, et puis d'abord, ce n'est plus du voyeurisme, c'est de la curiosité. Maintenant que je suis là, et que la scène va se jouer, je veux savoir jusqu'où ils vont aller.

 

Le suédois et le boss plaisantent à présent. Biquet s'est rapproché, il semble bien que ce soit lui le sujet de conversation. J'ignore ce qu'ils peuvent raconter, mais revoilà le zigoto qui repart vers le meuble pour aller chercher cette fois rien du tout, simplement pour le plaisir de redandiner des fesses. Ces gens-là sont décidément bien perverts. Il revient, et cette fois le suédois sans aucun complexe, lui fout la main au panier. Réaction faussement "shocking" du biquet.

 

Les trois hommes continuent de plaisanter de plus belle, et le suédois caresse maintenant les fesses de Biquet sans aucune vergogne. Ce dernier semble dire quelque chose, le suédois approuve, le boss aussi. Il faudrait (je l'ai déjà dit) si je continue à me spécialiser dans ce genre de voyeurisme que j'apprenne à lire sur les lèvres. Je dois rater des trucs...

 

Et voilà Biquet qui dégrafe sa ceinture et qui fait dégringoler son pantalon. Complètement dingue ! Le mec a un slip en satin rouge ! Notre suédois (allez, on va l'appeler Olaf) à l'air de plus en plus excité et caresse un peu le tissus avant de l'écarter, puis il se met à embrasser les fesses offertes, Ses lèvres laissent bientôt la place à sa langue qui lèche son postérieur tout en lui en écartant les globes et en se rapprochant stratégiquement du trou du cul !

 

Pourquoi est-ce que je bande, moi ?

 

Le patron dit alors quelque chose, en fait ce doit être une question, parce qu'Olaf interrompt très brièvement ses fantaisies pour approuver.

 

Et voilà la porte qui s'ouvre à nouveau... Et retour de miss tailleur caramel, qui regarde d'abord la scène avec des grands yeux incrédules, puis qui sur instruction de son patron verrouille la porte.

 

Le patron change alors de place et va prendre place dans le second fauteuil visiteur, où il invite la secrétaire (nous la nommerons Cara, comme caramel) à venir prendre place sur ses genoux.

 

Ah ! Ben voilà, j'ai bien fait de rester. Sauf que ce deuxième fauteuil est moins visible de mon poste d'observation. Tant pis je règle ma nacelle en conséquence, en m'efforçant de rester le plus discret possible. Mais je perds quelques instants de l'action.

 

Le suédois a à présent fait se retourner Biquet, et il découvre en même temps que moi une très jolie quéquette, de taille moyenne, bien droite et terminée par un gland bien lisse. Hum quel bel organe !

 

On se calme ! Qu'allez-vous imaginez ? Je me considère comme hétéro (quoi que il faut toujours faire entrer les gens dans des catégories, c'est d'un pénible), je n'ai pas de tendance bisexuelle, mais la vue d'une belle verge est loin de me laisser indifférent... Et si un jour les circonstances s'y prêtant j'ai l'occasion d'en goûter une (une belle !), je crois que je ne me déroberais pas.

 

La secrétaire s'est levée afin de retirer son tailleur, mais elle n'enlève rien d'autre, je suppose qu'elle souhaitait tout simplement ne pas le froisser en prévision des actions à venir, et elle regagne les genoux du boss. Lequel boss extrait de sa braguette son membre tout raide. Son zizi est plus gros que celui du Biquet mais nettement moins joli.

 

Une curieuse réflexion me vient à l'esprit, alors. Si le boss bande déjà et à partir du moment où Miss Cara ne l'a pas vraiment touché, c'est que c'est l'action entre les deux hommes qui l'a mis dans cet état-là ! Refusant sans doute de se l'avouer, il a donc appelé sa secrétaire, mais uniquement pour donner le change. C'est compliqué la nature humaine...

 

Cara a donc entrepris de masturber en douceur son patron tandis que celui-ci dégrafe le chemisier, fait sauter le soutien-gorge et lui tripote les seins avec une frénésie assez comique. Mais notre couple ne perd rien pour autant de ce qui se passe juste à ses côtés.

 

Le suédois après avoir joué quelques instants avec la jolie bite du biquet l'a désormais prise dans la bouche et lui fait une fellation d'enfer, en coulissant le membre entier dans son palais. L'autre se pâme, enlève cravate et chemise, faisant apparaître un torse glabre et des tétons assez développés qu'il entreprend de se tortiller entre le pouce et l'index.

 

Soudain, Olaf interrompt sa fellation, il se redresse, il est hilare, il fait un signe avec la main, voulant sans doute exprimer par-là que "C'est chaud !". Il dit quelque chose, on lui répond, ça à l'air de lui convenir. Du coup il se déshabille complètement. Troisième bite de cette fin de matinée. Pas mal non plus, assez courte, peut-être un peu pâlichonne. La secrétaire se lève, c'est un plaisir de la voir se balader dans le bureau, complètement débraillée, elle ouvre un tiroir et extrait quelques préservatifs qu'elle laisse sur le sous-main à l'exception de l'un d'entre eux qu'elle tend directement à Biquet. Elle en profite pour lui appliquer une tape amicale et complice sur la fesse que ce dernier s'empresse de lui rendre. On s'amuse, on s'amuse !

 

Et j'assiste à présent à ce spectacle dingue : Notre suédois s'est positionné à quatre pattes dans le fauteuil, le cul arqué, ses mains écartant les fesses, attendant qu'on le sodomise. Le biquet arrive, ne s'embarrasse pas trop de préliminaires à l'exception d'un très léger doigtage, puis pénètre l'anus offert sans difficultés particulière. Le biquet s'active, je me demande s'il a vraiment l'habitude de faire ça, je l'aurais vu plutôt passif, toujours est-il qu'Olaf paraît ravi de ce qu'il lui arrive.

 

Dans l'autre fauteuil, Cara a engloutit le membre de son patron, placée à genoux devant lui, je n'y vois malheureusement pas grand-chose, mis à part ses jolies fesses... on se contente comme on peut. La situation reste assez statique pendant cinq bonnes minutes, puis la secrétaire se relève, place une capote sur la bite patronale et entreprend de le chevaucher à l'envers, donc face à moi ! Merci mademoiselle c'est trop gentil, il ne fallait pas ! Quel spectacle que cette belle fille qui s'empale sur une queue bien bandée et dont tout le corps s'agite et ses gros seins montent et descendent à tel point qu'elle est parfois obligée de se les soutenir à la main, compromettant ainsi son équilibre instable. Son corps se recouvre de gouttelettes de transpiration, c'est très joli ça donne du relief à la peau ! Et moi je ne vais pas tarder à éclater dans mon pantalon.

 

Un moment la secrétaire se dégage, je crois alors que son patron a joui. Non, pas du tout, Cara se déplace légèrement, prend le membre entre ses mains et le dirige cette fois vers son anus. Quelques moments de calme afin que l'introduction se fasse, puis la voici qui recommence à coulisser comme une forcenée. Oh la la, ma mère !

 

C'est le patron qui jouira le premier, laissant sa secrétaire pantelante, le biquet suivra quelques instants plus tard. Après avoir déculé, Olaf dans un grand élan d'affection se tourne vers son sodomite et lui roule un patin sur la bouche.

 

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Cara se dirige alors vers un petit réfrigérateur et en extrait une bouteille de champagne, elle s'apprête également à sortir les coupes, mais voilà que le suédois se met à parler. Evidemment je n'entends rien, mais ce qui est évident c'est qu'il n'a pas joui. Quelques incompréhensibles échanges égrillards ont lieu puis, Biquet et le secrétaire se mettent à genoux devant Olaf et entreprennent de le sucer alternativement. C'est assez amusant de voir ça, une femme et un homme se faisant des politesses et se refilant la bite du monsieur avant de se l'engloutir. Mais le suédois parle maintenant au boss, lequel fait des signes de dénégations tout en gardant le sourire. Olaf à l'air d'insister, on sent à présent un certain malaise chez le boss. Cara se tourne alors vers lui, semble l'encourager... l'encourager à quoi. ?

 

Et j'assiste alors à cette scène complètement surréaliste, le patron l'œil vitreux, se demandant sans doute ce qu'il fait là, s'approche du groupe, se met à son tour à genoux, saisit la bite suédoise que lui tend sa secrétaire ! On sent qu'il hésite, il commence par se contenter de poser ses lèvres sur la hampe, puis se rapproche timidement du gland. A nouveau sa secrétaire l'encourage, et d'un coup il engloutit le membre, et se met à le sucer avec avidité comme si il avait voulu cela toute sa vie. Il y prend tellement de plaisir qu'il refuse maintenant de céder son tour aux deux autres et qu'il ne s'arrêtera que sur une parole d'Olaf.

 

Je devine que celui-ci sent la jouissance proche. Effectivement il se termine d'un bref mouvement masturbatoire et dirige le jet de sperme sur le visage du Biquet qui a l'air de n'apprécier que fort modérément la chose, mais qui fait bonne figure.

 

Je crois les surprises terminées, pas tout à fait, car tandis que le biquet se débrouille avec des kleenex pour nettoyer tout ça, Cara s'est saisie d'une lingette et s'en va nettoyer le zizi tout "spermeux" du suédois ! C'est ce qui s'appelle du service tout compris !

 

La joyeuse bande s'est ensuite rhabillée, je suppose qu'après ils vont sabrer le champagne puis aller au restaurant, il n'est pas impossible que l'action reprenne ensuite, mais ce ne sera pas forcément ici.

 

Je sors ma verge tendu, face contre l'immeuble afin qu'on ne me voit pas, Quelques mouvements et mon sperme jaillit devant la tour qui n'en demandait pas tant.

 

Epilogue

 

Tout cela m'a travaillé les méninges, trois jours plus tard, je guettais la sortie de l'entreprise ou avait eu lieu ces événements. Pas évidents, maintenant les gens ont des horaires variables, mais je ne suis pas pressé. Il est 18 heures quand enfin je repère Biquet, je le suis, il prend le métro, je trouve le moyen de m'asseoir en face de lui ! Comment lui dire ? Combien de fois me suis-je posé la question ? Sans trouver la réponse ! Et puis est-ce que je vais lui plaire ? Je n'en sais rien si je plais aux hommes, moi ? Et de toute façon, je veux juste lui sucer sa verge, c'est tout ! Alors j'attends qu'il y ait moins de monde, je le dévisage, de près il me plait moins, est ce que je vais renoncer ?

 

- Vous habitez chez vos parents ?

 

C'est sorti comme ça, j'ai décidé de jouer la carte de l'absurde

 

- Pardon ?

- Oh ! Excusez-moi, je n'ai jamais su draguer ?

- Parce que vous draguez les hommes ?

- Non c'est la première fois... si vous avez cinq minutes, j'aimerais beaucoup vous payer un pot, je ne peux pas vous dire l'effet que vous me faites.

- ...

 

On a sympathisé, je lui explique mon fantasme, si je pouvais là tout de suite dans les toilettes de ce bistrot...

 

- Non, moi aussi j'ai on fantasme, j'adore me faire sucer au bureau...

 

Il me donne rendez-vous le lendemain, j'y vais, je rentre, il verrouille la porte. Sans préliminaires, il défait son pantalon et m'exhibe cette belle verge que j'ai maintenant à quelques centimètres de ma bouche. J'en salive d'avance, et approche mes lèvres, quand soudain j'entends un bruit caractéristique derrière la fenêtre dont les stores sont baissés.

 

Le bruit d'une nacelle de laveur de carreaux...

 

Fin du délire

 

Estonius (mai 2003)

E.mail: estonius@hotmail.com

 

Merci à Shadow, auteur d'une histoire sur le même thème jadis publié sur Revebebe et avant sur Sophiexxx qui m'a inspiré la première partie.

 

 

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Samedi 15 mars 2003 6 15 /03 /Mars /2003 11:00

Les aventures d'un laveur de vitres

1 : Blondie

par Estonius

 

Voy

 

Je suis Etienne, je suis laveur de vitres. Ayant lu un texte d'un collègue, je me suis dit que moi aussi, je pourrais sans doute vous narrer mes aventures. Je suis donc un de ces acrobates, nettoyant les vitres et spécialisé dans les tours qui surgissent un peu partout à la périphérie parisienne. 

 

Il y a deux constantes pour ceux qui prennent en compte le côté un petit peu " voyeur " du métier : la première c'est que toutes les semaines il y au moins quelque chose à voir, au départ on se fie un peu au hasard, avec le temps on apprend à le forcer, l'histoire choisie pour inaugurer cette série l'expliquera

 

La seconde c'est l'espèce d'indifférence qui accueille notre personne, à la limite les occupants sont plus sensibles à notre prestation qu'a notre existence, malgré les risques que nous encourons. Le scénario est toujours le même, la première apparition du laveur de vitres derrière les fenêtres va provoquer un effet de surprise, les gens vont lever le nez, éventuellement s'envoyer des messages aussi subtils que :

 

- Tiens, t'as vu, ils lavent les carreaux !

 

Et puis, ils vont nous oublier, si nous apparaissons une nouvelle fois, personne n'y fera attention, après avoir rompu l'espace d'un instant la monotonie bureaucratique, on est immédiatement intégrés au décor et comme tel complètement oubliés.

 

Il faut le savoir, car cela permet d'en jouer.

 

Allez, assez de technique ! Rideau ! L'action commence !

 

Et en l'occurrence le rideau serait plutôt un store métallique. C'est un réflexe, il faut toujours que je mate dans ces trucs-là. Souvent pour rien, mais comme je l'ai déjà dit, c'est en multipliant les occasions que l'on finit par trouver des choses intéressantes.

 

Alors, qu'est-ce qu'il y a derrière cette vitre ? Demande alors le chœur des lecteurs !

 

Oh ! Parfois je me contente de peu, ce n'est quand même pas tous les jours qu'on peut mater une partouze endiablée dans des locaux qui sont d'abord à usage de bureaux. Et cette fois-ci me voici en arrêt devant une jeune personne. Elle est blonde, les cheveux frisés en volume, de ravissantes lunettes, un teint de pêche, un petit nez mutin, un joli sourire, et le crayon qu'elle mâchonne dans la bouche lui donne un petit côté délicieusement pervers. Et oui, un simple visage suffit parfois à mon bonheur. Mais je décide d'approfondir mon observation. 

 

Premier acte : éviter de la surprendre si parfois il se passait quelque-chose. Je trempe mon outil (mon outil de travail, pas mon outil sexuel, bande de pervers) dans le liquide ad-hoc, je commence frénétiquement à laver la vitre du bureau de la donzelle avec la plus grande frénésie et en faisant le plus de barouf possible. A ce moment de l'action, il n'est pas question que je l'observe. C'est elle qui doit constater ma présence. J'attends, ça marche presque toujours de toute façon, mais là ça commence à devenir long. A tous les coups, elle est sortie du bureau. Surtout ne pas vérifier ! A ce stade une andouille est toujours capable de téléphoner à ma société pour aller raconter que les laveurs de vitres sont en train de faire de l'espionite. Tant pis, j'irais voir ailleurs. Comme je l'ai dit, les occasions ne manquent pas même si toutes ne se concrétisent pas. J'allais descendre au niveau inférieur, quand je vois l'un des stores se remonter. La blonde se pointe à la vitre, regarde un peu partout, constate ma présence, manifeste un zeste de curiosité en restant comme ça quelques instants, puis rebaisse le store. 

 

Voilà, c'est terminé, maintenant tout mouvement suspect autour des fenêtres sera interprété de façon normale, ce sera le laveur de vitre qui fait son travail. Point final. C'est-y pas beau la technique ?

 

Cela dit, à part se repaître de ce gentil minois, que faire d'autres ? Faut aussi que je bosse ! Malgré tout je file un coup d'œil, c'est vrai qu'elle est mignonne ! Je la matte tranquillement ! Mais voici qu'elle se lève ! Bigre de bigre, en voilà une jolie silhouette ! La demoiselle (Tiens pouce ! C'est assez pénible dans un récit de ne pas nommer les protagonistes, alors on va l'appeler Blondie, d'accord ?) Donc, Blondie est habillée d'une jupe noire assez courte mais sans exagération, mais surtout d'un chemisier blanc assez invraisemblable, car il semble prêt à éclater sous la pression de l'imposante poitrine qui s'y cache à l'intérieur. Moi qui suis amateur de grosses poitrines, me voilà servi. Elle se dirige vers le fond du bureau, et ouvre une armoire dans laquelle elle cherche je ne sais quoi, toujours est-il qu'elle n'a pas l'air de trouver, elle se baisse, je ne vois plus rien, puis se relève et se met sur la pointe des pieds ! La jupe se retrousse et je peux voir qu'elle porte non pas des collants mais des dim'up ! Je vois même un petit bout de cuisse. 

 

Serait-ce une coquine ? Du coup je décide de rester encore quelques instants. Et puis ça m'excite tout cela, c'est que je commence à bander, moi ! J'adore ça m'exciter comme ça ! Parfois je m'envoie en l'air au sens propre du terme, me masturbant devant la vision d'une petite scène un peu égrillarde et expédiant ma semence affronter les lois de l'attraction universelle !

 

Je peux aussi constater que Blondie, n'est pas véritablement bâtie comme une top modèle, elle en en certes la taille, mais par contre elle est légèrement forte, sans exagération... mais ce n'est point pour me déplaire.

 

Elle revient à son bureau, il ne se passe rien. J'attends, j'attends, je vais pour partir pour de bon, mais voilà que je l'aperçois décrocher son téléphone. La conversation à l'air d'être amusante, elle rigole. C'est joli une fille qui rit !

 

Et puis le miracle, le petit plus de la journée, elle se lève, fait ce geste si féminin de toucher les " bords " de sa coiffure ! Tiens, pour quoi faire ? Si elle a peur d'être décoiffée, c'est qu'elle est prête à aller voir quelqu'un. J'en suis d'abord attristé parce que cela signifie qu'elle va sortir de son bureau ! A moins que ce soit le quelqu'un qui se pointe ! Quel suspense !

 

Elle farfouille dans son tiroir, en sort un miroir, vérifie le maintien de son rouge aux lèvres me semble-t-il ! Une rencontre se confirme donc ! Ne rêve pas Etienne, ce n'est pas parce qu'elle va retrouver quelqu'un qu'ils vont baiser comme des lapins sur la moquette ! Mais comme je vous l'ai dit, je me contente de peu, quelques bisous coquins, quelques pelotages un peu osés feraient déjà bien mon affaire.

 

Mais voilà que Blondie (ça lui va très bien finalement ce prénom) déboutonne un, puis deux, puis... arrrghhhhh... trois boutons de son chemisier, je vois maintenant l'échancrure de ses seins ! Mamannnnnnnnnnnnnn je bande ! 

 

Et hop sans crier gare, la voici qui quitte le bureau ! Damnation et catastrophe ambulante ! Me voici frustré ! Bandé et frustré ! Saloperie de métier !

 

Vite une tactique ! Elle peut très bien être partie de l'autre côté du bâtiment, dans une zone inaccessible pour moi ! Mais vous n'êtes pas idiots si j'ai commencé à raconter c'est que je vais la retrouver...

 

Il m'a semblé qu'elle allait vers la gauche, je ne suis pas sûr mais j'essaie, un coup de treuil et je me déplace. Pourvu que les stores soient baissés, ils le sont ! Coup d'œil furtif ! Rien à voir ! Je me déplace un peu plus, même manège ! Toujours rien ! Dernier essai, je ne pourrais pas aller plus loin de toute façon ! Coup d'œil ! Le miracle s'est produit !

 

Elle est là, debout en pleine conversation avec un type chauve comme un gland qui apparemment lui explique quelque chose, feuille de papier en main. Blondie a l'air de trouver ce que lui dit son interlocuteur très drôle. Il faudrait un jour que je me perfectionne et que j'arrive à lire sur les lèvres ! 

De même qu'il faudra qu'un jour je m'équipe d'un appareil photo discret...

 

Reprenons. Ce bureau à toutes les caractéristiques d'un bureau de cadre supérieur, je commence à avoir l'habitude de ce genre de choses, et la superbe croûte abstraite (probablement exécuté en vingt-cinq minutes) ornant le mur qui me fait face tendrait à le prouver, ainsi que la bibeloterie disposé sur l'armoire basse de rangement, vestiges de cadeaux de commerciaux, fournisseurs et autres grand comiques…

 

Blondie regarde le papelard sur l'épaule du chauve, ils commentent ensemble certaines lignes et ne semblent pas d'accord, mais leur litige a l'air de les rendre guillerets. Un moment Chauve remue sa main comme s'il menaçait Blondie d'une fessée. Oh là là... ça se corse ! Et la secrétaire de répondre (si on peut appeler ça une réponse) en agitant son popotin d'une façon aussi provocante que suggestive ! Elle n'a semble-t-il pas un cul extraordinaire, on ne peut pas tout avoir !

 

Du coup le chauve, lui retrousse sa jupe et lui envoie une grande claque sur les fesses, ça n'a duré que l'espace d'un flash, mais j'ai pu voir ses globes fessiers débordant de chaque côté d'un petit string rose !

 

Ça commence à devenir intenable du côté de mon pantalon. Les deux duettistes se remettent à discuter. Puis Chauve s'empare du téléphone. Protestation de Blondie, mais protestation de pure forme semble-t-il puisque Chauve se met à converser avec quelqu'un. Je ne sais pas ce qu'il raconte, mais un moment Blondie éclate de rire, décidément cette nana rigole tout le temps !

 

Chauve repose le téléphone, dit quelque chose et Blondie répond par de grandes dénégations manuelles. Apparemment elle ne veut pas faire quelque chose ! Je suis au spectacle, je n'en perds pas une miette, et ça commence à faire bobo derrière ma braguette.

 

La porte s'ouvre. Entrée d'un troisième larron : Bonjour monsieur ! Une espèce de grand machin très brun à la coiffure impeccable et aux moustaches à la mexicaine. Blondie l'accueille avec les mains sur les hanches et en manifestant à la façon d'une rebelle d'opérette.

 

La discussion se fait maintenant à trois ! Tout le monde à l'air de bien s'amuser. Un moment Chauve apostrophant Blondie lui indique de la main un petit meuble resté dans le coin du bureau... 

 

Blondie pousse des soupirs de contestations, genre "vous exagérez les gars !" Mais à ma grande stupéfaction, elle se rend à l'endroit indiqué, pose ses bras et son torse dessus et cambre sa croupe.

 

Motivee.jpg

 

Moustachu sur un signal de Chauve, lui retrousse sa jupe, et semble découvrir ce petit fessier, il lui prodigue quelques caresses, puis entreprend de descendre le string.

 

Bon, si je chope une crise cardiaque sur la façade de l'immeuble, qui c'est qui va s'occuper de moi ?

 

Le string est en bas, ses fesses étant légèrement écartées, je peux apercevoir son petit œillet brun et la partie inférieure de son petit abricot !

 

Chauve passe une espèce de règle plate transparente à son collègue qui s'en empare et qui sans préambule assène un premier coup sur le derrière de la pauvrette qui du coup s'orne désormais d'une belle traînée rougeâtre ! Les méchants !

 

Mais ça n'a pas l'air de gêner outre mesure Blondie qui subira un deuxième puis un troisième coup. Il me semble que sur le quatrième coup elle se mit à brailler. 

 

Gênée, Moustache se tourne vers Chauve, celui-ci ramasse alors la culotte de la secrétaire et lui fourre dans la bouche. Rassuré sur son incapacité à émettre des rouspétances mal venues, notre bourreau assénera encore cinq ou six coups de règle avant de remiser l'instrument contendant et d'effectuer quelques douces caresses sur ce pauvre cul meurtri et rougi.

 

Moi, je n'en peux plus, je sors popol de son slip et commence à me masturber. Tourné comme je suis, personne ne peux voir ce que je fabrique, enfin je suppose… Il y a des caméras partout dans ces boites, mais j'ose espérer qu'il n'y en a pas quand même à l'extérieur du 21ème étage !

 

Je pensais que cette séance de panpan cucul finalement très soft et très joviale terminerait ce délire ! Mais penses-tu ! Quand on est déchaîné, on est déchaîné !

 

Chauve ne m'a pas vu, mais m'a imité, et son sexe sort à présent tout droit de sa braguette. La pauvre chose est tout excitée. Moustachu encouragé par l'attitude de celui qui semble donc être son supérieur hiérarchique, en fait autant. On récapitule : trois bites de sorties, une à l'extérieur, deux à l'intérieur ! Mon dieu, mon dieu !

 

Blondie s'avance vers les deux mâles en ruts et de sa main s'amuse avec leur quéquette, les deux zigomars on l'air ravis. Elle s'agenouille entre eux et commence à leur faire des petits bisous sur le bout du gland, puis ce seront de larges coups de langues avant de les sucer carrément, les gobant à pleine bouche tantôt l'un tantôt l'autre. 

 

Super excitant, mais cela le serait encore plus (les hommes ne sont décidément jamais content) si elle enlevait son chemisier et son soutien-gorge, j'invoque les dieux de l'amour et des gratte-ciel réunis, mais ils doivent être aux abonnés absents...

 

Chauve fait signe à Blondie de se relever ! Bon cette fois ça semble terminé, bien que je n'ai pas l'impression que les deux hommes aient joui, alors peut-être qu'il va se passer autre chose ? Je freine un peu ma masturbation au cas où…

 

Et ça y est les dieux m'ont entendu, Blondie est en train, là devant moi, de déboutonner son chemisier. Mon dieu, que c'est beau ces deux magnifiques nénés dans ce soutien-gorge rose en dentelles que je n'ai pas le temps d'admirer longtemps car il s'en va valser sur la moquette. Et j'ai à présent la vision de deux magnifiques globes laiteux et excitants à souhait.

 

Elle s'assoit. Ah ! Bon ? Pour quoi faire ? Puis je comprends, Moustachu qui a désormais complètement baissé son pantalon et son ridicule caleçon à petits pois rouges, vient lui coincer son sexe entre les deux seins et entame une cravate notariale assez fantastique, mais malheureusement assez brève et qui se terminera par l'éjaculation du monsieur un peu partout sur la dame qui proteste d'ailleurs en constatant en avoir reçu sur les cheveux.

 

Bon prince, Chauve lui passe un kleenex, et à l'aide d'un autre aide Blondie à se nettoyer. Moustachu a disparu dans ce qui doit être un petit cabinet de toilette intégré dans le bureau.

 

Bon, si Chauve n'a pas l'intention de jouir à son tour, c'est donc terminé, mais ça n'a aucune importance, me masturber devant le spectacle de la blonde secrétaire complètement dépoitraillée est un ravissement. Je m'astique, je m'astique… et je stoppe… parce que voilà qu'il y a du nouveau, Chauve s'en est allé quérir un préservatif et s'en enchapotte le popol, et faisant se retourner la dame, il entreprend de se la sodomiser carrément. Moustachu sorti de son placard joue les voyeurs (il y a donc deux voyeurs)

 

C'en est trop, mon sperme gicle de façon incontrôlée et contrairement à mes habitudes, il ne se disperse pas dans l'espace, mais atterrit sur la vitre en faisant un petit splash inaudible de l'intérieur mais….

 

… Provoquant un hurlement d'enfer, les sirènes d'alarmes se déclenchent assourdissant mes pauvres tympans.

 

Quel cataclysme ais-je donc déclenché ! Mon sperme serait-il assimilé à une arme terroriste ! Je ne cherche pas à comprendre et à l'aide du treuil je remonte jusqu'à l'étage de départ. Je regarde l'heure il est midi et quelques minutes. 

 

Nous somme mercredi ! Tous les premiers mercredis de chaque mois, les sirènes se déclenchent partout, comme ça pour essayer… les sirènes. Ouf ! 

 

Mon sperme n'y est pour rien, mais du coup j'ai laissé sur la vitre ! Ben tant pis, je ne vais pas redescendre, c'est l'heure du casse-croûte, et peut-être qu'en me mêlant à la foule des gens qui quitteront le building pour aller déjeuner j'apercevrai (une dernière fois) la pulpeuse Blondie ?

 

Fin du délire

 

Estonius (Juin 2002)

 

Merci à Shadow, auteur d'une histoire sur le même thème jadis publié sur Revebebe et avant sur Sophiexxx

 

 

E.mail: estonius@hotmail.com>

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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Vendredi 14 mars 2003 5 14 /03 /Mars /2003 18:51

La dame du cinéma, son mari et sa servante - Parties 3 et 4

par Estonius

zmaid2


Partie 3


L'expérience m'avait amusé, je ne me posais plus de questions métaphysiques et souhaitait que le mail promis finisse par arriver dans ma boite aux lettres. C'est ce qui se passa, trois jours plus tard alors que je commençais à manifester des signes d'impatience : Fébrile j'en découvrais le convenu.


"Samedi, nous allons passer l'après-midi au théâtre, j'ignore si nous rentrerons directement, mais nous souhaitons te trouver chez nous en rentrant. Tu seras notre esclave pour la fin de l'après-midi et pour la soirée, nous n'avons pas de programme précis, nous improviserons. Par contre nous souhaitons de trouver, attaché et travesti, et aussi très excité. Andréa, notre ravissante soubrette sera là et s'occupera de toi. Tu devras te remettre entièrement à elle, elle saura te préparer. Rends-toi chez nous à 16 heures précises. Si tu as un empêchement ce jour-là, nous remettrons à plus tard, mais fais nous le savoir. Sinon, renvoie ce message en indiquant simplement que " votre esclave dévoué sera bien au rendez-vous fixé par ses maîtres "


J'accusais donc réception, ça ne m'engageait pas trop, je me mentais à moi-même en prétendant que ma décision n'était, en fait pas prise... si, elle l'était, et le samedi à 16 heures tapantes je sonnais chez Monsieur et Madame Foldingue. 


Andréa m'ouvrit ! Une belle femme en tenue de soubrette traditionnelle avec le petit chemisier blanc bien décolleté, et la petite jupe noire. Sa chevelure était très brune, son teint mate et ses pommettes saillantes sur son visage souriant lui dessinaient un petit minois tout à fait sympathique. J'ignorais son origine, peut-être turque...


- Quand vous aurez fini de me détailler, vous me direz ce que voulez ?


Pas aimable ! Et le sourire qui ne devait être que de circonstance ne fut plus qu'un souvenir


- J'ai reçu un mail de la part de vos... de vos...

- De mes employeurs... Bon, ça va je vous attendais, suivez-moi... et n'en profitez pas pour me mater le cul, ça me gêne !


C'est quoi cette harpie, je fais quoi, je me casse ? J'hésite !


- Alors, vous venez, ou pas ? Je ne vais pas vous bouffer !


Je la suis.


- Je vais vous raser tous les poils, on va faire ça dans la salle de bain, mais déshabillez-vous ici ! M'indique-t-elle en me montrant un fauteuil


J'obtempère, elle me laisse seul quelques instants. Je suis là comme une andouille, j'ai gardé mes chaussettes, mais je réalise qu'il vaudrait mieux que je les enlève aussi. Mais voici Andréa qui revient :


- Je ne vous ai pas demandé de retirer votre caleçon, remettez-le s'il vous plait !


Là, je n'y comprends plus rien, sur le mail il était indiqué qu'elle était aussi là pour m'exciter, on serait plutôt en train de prendre le chemin inverse... Elle me demande de la suivre dans la salle de bain, me fait asseoir sur un tabouret.


- On va commencer par les jambes ! Coup de bol, vous n'êtes pas trop poilu, le dernier à qui j'ai fait ça, c'était un véritable singe !

- Parce que vous faites ça souvent ?

- Si on vous demande...

- J'en parlais parce que vous m'en parliez !

- J'ai bien compris !

- Maintenant si vous souhaitez que je ne parle plus, et bien je ne parlerais plus... Je ne suis pas le mec emmerdant... mais je trouve ça dommage !

- Quoi qu'est dommage ! 

- De ne pas se parler !

- Se parler de quoi, on ne se connaît pas ! Répond Andréa tout en me répandant une tonne de gel à raser sur ma jambe gauche. 

- Justement on aurait fait connaissance ! Oh ! Vous avez les mains très douces...

Esto2003C

 

Je la vois pour la seconde fois esquisser un sourire !


- Vous êtes vraiment spécial, vous, je ne sais pas où les patrons vous ont dégotté... mais bon, enfin au moins ça change...

- Ça change de quoi !

- Des autres ! Répond-elle simplement, puis elle saisit un rasoir jetable et commence à me raser la cuisse.

- Euh... Je peux vous poser une question ?

- Posez toujours !

- J'ai toujours été trop curieux... mais vous avez l'habitude de raser les hommes ?

- Ben non ! Vous êtes le troisième, c'est la dernière fantaisie de mes patrons. Mais les deux d'avant, bonjour, entre le premier que j'avais envie de baffer tellement il me regardait avec mépris et le deuxième qui avait tellement de poils que j'ai cru que je n'y arriverais jamais... Bon ça va les jambes, sinon vous me dites, je préfère changer de rasoir dès que ça accroche un peu, je vais vous mettre un peu d'eau chaude sur une serviette et on finira par de l'après rasage


Je me regardais tout surpris de m'apercevoir de la vitesse à laquelle elle m'avait rasé les jambes...


-... Et il y a longtemps que vous travaillez ici ?

- Ça doit faire cinq mois !

- Seulement ?

- Quoi seulement ?


Je n'arrivais pas à comprendre comment au bout d'une période si courte une telle complicité avait pu s'établir entre ses patrons et elle... il devait y avoir autre chose, mais je ne savais pas trop comment aborder la question.


- Je veux dire vous les avez connus comment ?

- Qui ça ?

- Vos patrons !

- C'est du business, je ne peux pas tout vous dire ! Bon ça va les bras ?

- Ben oui ça va !

- Bon vous n'avez pas de poil dans le dos, on va s'occuper du torse, et du ventre, après il restera les parties intimes...

- Je suis trop curieux, alors ?

- Oui ! Mais bon ça va, vous avez de la chance d'être sympa !

- Je suis sympa parce que vous êtes charmante...

- Charmante, tu parles !

- Si j'aime bien votre voix, votre regard, votre sourire...

- C'est tout oui ?

- Votre décolleté aussi !

- Ah ! Je me disais aussi ! Bon... On va encore changer de rasoir... Ne bougez surtout pas, la peau près des tétons est très fragile... ils sont vachement développés vos bouts de seins, c'est rare chez un homme...

- Ce doit être à force de me les faire pincer !

- Ah, oui, tu m'as l'air d'un drôle de petit vicieux, toi ? Reprit-elle passant ainsi au tutoiement lors d'une phase que je ne savais pas encore si importante pour la suite.


Elle disparut alors de la salle de bain me laissant seul quelques instants mais me prévint qu'elle revenait de suite, effectivement elle revint avec une bouteille d'eau gazeuse. Elle la déboucha puis en bu une gorgé à même le goulot.


- Tiens, bois !

- Merci je n'ai pas trop soif !

- Tu n'as pas trop soif, mais tu vas boire quand même, mes patrons m'ont demandé de te faire boire au moins un litre de flotte !

- Quelle drôle d'idée ?

- Allez glou glou !


Bon, n'étant pas complètement bouché, je compris le but de cette étrange requête, et me mis donc en devoir de boire de longues goulées. Puis Andréa finit de me raser le "devant" 


- Tu sais que t'es mignon comme ça sans poil ?

- Merci !

- Hum, ces petits tétons qui ne demandent qu'à être pincés...


Et joignant le geste à la parole, la voici qui me pince mes bouts de seins


- Ne faites pas ça, je ne vais plus me contrôler !

- C'est justement pour cela que je le fais ! Et puis tutoie-moi, ce sera plus simple !

- Ah ! C'est bon !

- Je te le fais encore !

- Oui !

- Demande-le-moi mieux !

- S'il te plait Andréa, pince-moi les tétons !

- Comme ça ?

- Oui !

- Vicieux !

- Oui ! Encore, c'est bon !

- Plus fort ?

- Si tu veux !


Elle me pince encore, cette fois très fort ! Puis arrête !


- Maintenant retire ton slip, on a encore du boulot !

- Hum... tu sais te servir de tes doigts, toi...

- Je sais, j'ai été à la bonne école...


Je renonce à comprendre le sens caché de cette dernière réplique, et envoi valser mon caleçon !


- Ben dis donc, ça bande bien tout ça !

- C'est de ta faute !

- De ma faute à moi, je n'ai rien fait ! Plaisante-t-elle. Bon surtout tu ne bouges pas ! 


Elle me passe alors une serviette chaude sur le pubis et sur les testicules, puis elle projette du gel qu'elle étale ! Quelle sensation je ne vous dis pas !


- Allez, on rase !


Quelques habiles coups de rasoir et voici mon sexe plus que nu !


- C'est pas possible, tu as travaillé dans un hôpital, pour avoir un coup de main pareil !

- Je n'ai pas que le coup de main, j'ai aussi un bon petit coup de langue ! Me confiât-elle alors coquinement.


Et sans crier gare la voici qui approche sa bouche de mon sexe et qui le gobe ! Sa langue furète autour de ma verge et de mon gland, c'est trop bon, cette fille est une sorcière !


- Ce n'est qu'un aperçu ! Mais j'ai envie de t'en donner un autre ! 


Sa bouche est alors à quelques centimètres de mes lèvres. Non je n'y crois pas ! Si pourtant, elle s'approche encore, et nous nous embrassons. Je n'en peux plus, j'ai une trique d'enfer. Malheureusement le baiser ne dure pas longtemps !


- C'était des suppléments gratuits, parce que finalement je te trouve super sympa ! A toi de voir si tu veux qu'on aille plus loin...


J'allais répondre je ne sais pas trop quoi d'ailleurs mais elle me fait taire !


- Chut ! On n'est pas pressé ! Maintenant tu vas te mettre à quatre pattes, je vais te raser le trou du cul !


J'obtempère, curieux comme sensation le gel autour de l'anus, ça va d'ailleurs assez vite, de toute façon j'ai l'esprit ailleurs, cette fille est trop mignonne, je flashe complètement. Et en ce moment j'ai beaucoup plus envie de faire l'amour avec elle que de me livrer à des singeries avec ses patrons... mais comment lui dire ?


Je sens le doigt d'Andréa me caresser l'anus, et s'y insérer légèrement


- C'est un peu serré, ça ?

- Ah, tu crois ? 


Qu'est que vous voulez que je réponde ?


- T'es toujours aussi serré ?


Mais c'est qu'elle insiste !


- Je ne sais pas !

- Tu ne te fais pas enculer souvent alors ?


Quelle trivialité !


- En fait, non !

- Je vais te mettre un petit plug, faut que je trouve ça dans leur fouillis, on verra ça tout à l'heure. Ouvre-toi, je vais te mettre un doigt...

- Mais... 

- Tais-toi, tu n'y connais rien ! dit-elle en plaisantant.


Me voici avec son doigt dans le cul, elle le fait aller et venir, je suis vite envahi d'une sensation bizarre... Je vous dis cette fille est une sorcière.


- C'est bon ?

- Oui !

- Tu dois me prendre pour un phénomène ! demande-t-elle

- Un phénomène, non, en fait j'aimerais te connaître davantage !

- Ça devrait pouvoir se faire ! Répond-elle en minaudant ! 


Puis sans crier gare, elle me fait un petit bisou assez chaste mais néanmoins sur les lèvres...


- Bon, reprend-elle, tout cela n'est pas fini, je vais te faite les ongles, puis te maquiller, ça va bien prendre une bonne demi-heure !

- Tu veux que je te dise un truc ?

- Dis-moi un truc !

- J'ai plus très envie de jouer avec tes patrons, je préférerais t'emmener au restaurant...

- Au restaurant, juste au restaurant ?

- Tu m'as compris !

- Mais bien sûr mon bébé !


Et nouveau petit bisou ! Je vais craquer moi !


- Tu n'as qu'à dire à tes patrons que je ne suis pas venu ! Et je t'invite !

- Ok, pour l'invitation, je l'accepte, mais pour le reste, tu vas rester gentiment ici, j'ai aussi envie de faire plaisir à mes patrons, j'ai un cœur d'artichaut, ce n'est pas de ma faute...

- Quand même quelle complicité avec tes patrons au bout de seulement cinq mois de service !

- Ben, oui c'est comme ça ! Ils sont bizarres, mais super gentil, et surtout ils me respectent, alors quand il me demande un truc je le fais... Normalement aujourd'hui je ne travaille pas, je suis en train de faire des heures sup... C'est pour ça que je n'étais pas trop d'humeur tout à l'heure...Le seul problème...

- Oui...

- C'est que parfois ils se mettent à boire... j'aime pas ça ! Bon voilà une main de faite, souffle dessus, ça séchera plus vite !

- J'enlève ça comment après, je ne vais pas me balader dans le métro avec les ongles faits !

- On verra quand tu auras fini de t'amuser avec eux, de toute façon ça ne va pas prendre des heures, après soit la patronne t'aidera à te démaquiller soit ils te paieront un taxi discret. Tu as des belles mains, des mains d'artistes, tu joues d'un instrument ?

- Non, j'aurais bien voulu, j'adore la musique mais je suis incapable de reconnaître un do s'un si !

- Si tes mains ne sont pas faites pour la musique c'est peut-être qu'elles sont faites pour les caresses ? 


C'est pas possible elle va me faire fondre !


- Bon normalement après le rasage j'avais instruction de me déshabiller pour t'exciter un peu, mais tu vois ça a pris une autre tournure...

- Euh... personnellement ça ne me dérange pas si tu te déshabilles !

- Tu risques d'être déçu !

- Je ne crois pas non !

- Je ne suis plus une jeune fille !

- Moi non plus


On rigole !


- Bon, le visage... c'est bien rasé, mais pas assez, je vais donner un petit coup et après on appliquera une base... 

- C'est la première fois que tu as des patrons aussi bizarre ?

- Bizarre, pas plus que les autres !

- Tu ne vas pas me dire que tous tes patrons étaient des obsédés sexuels ?

- Mais attends, il y a quelque chose que tu ne comprends pas, il existe un "marché" comme on dit des soubrettes "sexuelles", c'est en fait un contrat de femmes de ménages avec des obligations à caractères érotiques. La seule différence c'est que c'est super bien payé !

- On en apprend tous les jours !

- Après mon divorce j'ai toujours travaillé dans le sexe, j'ai fait du peep-show, d'autres trucs aussi et un jour, un type m'a proposé une place, c'était très sado maso comme ambiance, le scénario était souvent le même j'étais la vilaine soubrette qui avait fait des bêtises et il fallait me punir... mais tout cela n'était qu'un jeu et je ne m'en plaignais pas... Ces gens n'étaient pas méchants.

- Intéressant !

- Ben, oui, bon bouge pas je vais te faire les yeux, il faudrait que je m'arrange pour que je n'aie pas à t'épiler les sourcils. Bouge pas, je t'ai dit...je vais faire ça super !

- Je ne bouge pas ! Mais tu n'avais pas dit que du devais te déshabiller ?

- Si, mais attends...


J'ai cru voir sur son visage à ce moment-là une certaine anxiété ! Puis sans que je lui demande, elle continua son histoire, il ne s'agissait pas simplement de faire "la conversation" je sentis qu'elle avait brusquement et réellement envie de me parler d'elle, de son passé. 


- Qu'est-ce qu'on disait, Oui, mes patrons, les sado-maso, ils changeaient souvent de soubrettes. Je me suis retrouvé après chez des grands bourgeois pas trop sympas, en fait ils me méprisaient profondément, l'un de leurs trucs étaient de m'obliger à aller sous la table pendant leur réception et à sucer les invités, aussi bien les hommes que les femmes. Un jour j'ai refusé de sucer un gros porc, il avait la bite dégueulasse. J'ai su après que c'était un mec super important. Ils m'ont jeté comme une malpropre, et je n'ai même pas eu ma paie du mois ! J'ai bourlingué pas mal après, et j'ai fini par retrouver une place, un couple de hauts fonctionnaires, un peu givrés mais très corrects.

- Et eux aussi, ils te demandaient des trucs bizarres ?

- Plutôt, oui ! Le mec organisait des parties homos chez lui, sa femme avait fini par être au courant, je devais m'enfermer dans un placard, tout regarder par un œilleton, prendre des notes et lui raconter tout par le détail... tu vois... 

- Et pourquoi faire, elle préparait son divorce ?

- Mais non pas du tout, ça l'excitait ! Souvent je lui faisais le compte rendu alors qu'elle était dans son bain, elle se masturbait comme une folle, ou alors parfois elle me demandait de la lécher, ou de lui foutre un gode... Elle m'aimait bien, quand j'étais triste, elle s'occupait de moi, elle avait une façon de me lécher mon petit minou... c'est la seule femme qui est arrivé à me faire jouir...Et puis ils ont été mutés à l'étranger. Et après je me suis retrouvé ici ! Voilà !

- Et ben ça alors !

- Comme tu dis ! Tu dois penser que je suis une drôle de fille, en fait je suis une espèce de pute, je ne suis pas quelqu'un d'intéressant ! Bon on va te mettre du rouge à lèvres, fait un O avec tes lèvres !

- Je ne vois pas pourquoi tu te dévalorises, chacun vit son destin. L'important c'est de ne pas faire du mal à son prochain, le reste : qu'est-ce que ça peut faire ?

- Tu parles comme un curé !

- Non les curés ne disent pas ça, je crois que le sexe n'est jamais sale, même quand il est associé à l'argent, le principal c'est que les gens se respectent et qu'ils soient bien dans leurs peaux.

- T'es gentil !

- Ça me perdra !

- Ben voilà... manque plus que la perruque. Une blonde frisée ça devrait t'aller comme un gant !


Elle partit chercher l'objet, j'avais de moins en moins envie de jouer les fanfarons avec ce couple bizarre, mais comme Andréa avait l'air de tenir à ce que la séance se fasse, je prenais mon état en patience...


- Et voilà, on va te mettre une petite culotte, des bas, un porte-jarretelles, des chaussures... non on ne va pas se prendre la tête avec les chaussures... On va parfumer tout ça ! Tiens regarde-toi dans la glace, si tu te fais bander, c'est que tu as gagné !


Je me regardais, le miroir me renvoyait l'image d'un travesti tout à fait plausible...


- Ils ne m'ont pas précisé s'il fallait te mettre en robe, mais je crois que je vais te laisser comme ça ! Avec tes petits tétons à l'air tu es tout à fait ravissant.

- Euh, je ferai bien un petit pipi !

- Sûrement pas, ça fait partie du jeu ! Allez viens, je vais t'attacher dans le salon 


Je suivis Andréa, qui décrocha un tableau, laissant apparaître deux attaches auxquels elle me fixa par les poignets, mes chevilles furent elles attachées à une barre d'écartement, j'étais donc cloué au mur... puis détail trivial elle plaça sous moi une bâche en plastique. Enfin, la soubrette me fixa deux pinces assez légères au bout de mes seins.


- Bon je te laisse, j'ignore s'ils m'appelleront tout à l'heure. Si tu as envie de pisser, laisse-toi aller, mais essaie de le faire le plus tard possible, je pense qu'ils devraient être là d'ici une demi-heure...


Je réalise soudain que j'avais demandé à ne pas être attaché, je me suis laissé faire, uniquement parce que cette fille me subjuguait. Je lui dis !


- Tu n'as rien à craindre, je vais desserrer un peu les liens, en insistant un peu tu pourras te libérer tout seul en cas de problèmes... mais il n'y en aura pas...

- OK !

- Au revoir Etienne !


Elle m'embrase à nouveau, et l'espace d'un instant j'attrape son petit bout de langue.


- Au revoir Andréa !

- N'oublie pas tu me dois un restaurant... j'ai mis mon numéro de portable dans la poche de ton pantalon... Allez chao !


Partie 4


Qu'est-ce qu'on peut se faire "chier" quand on est attaché ! Ce n'est jamais que la deuxième fois de ma vie que je joue à ce truc-là, la dernière fois c'était pareil au début c'est marrant et puis après on a envie de se gratter, et on ne peut pas... Génial, non ? Il n'y a pas d'horloge dans ce salon, je n'ai aucune notion du temps qui passe, sauf qu'Andréa n'ayant allumé aucune lumière, l'obscurité commence à assombrir la pièce. J'attends, si vraiment mes zigotos tardent de trop, je me déferais de mes liens et j'irais voir ailleurs... Patience


L'envie de pisser est trop forte, je fais sur moi, le slip est trempé, mes bas également et la bâche s'est rempli d'une étrange petite marre. Je n'ai rien contre l'uro mais ne vois pas trop l'intérêt de cette mouillade. Mais ce n'est pas grave, on patiente encore...


Un bruit de clé, des voix. Evy et Pierre rentrent La lumière jaillit. Ils ont des paquets dans les mains qu'ils posent pour partie sur un fauteuil et pour l'autre sur la grande table. 


- Hum ! On dirait qu'Andréa a fait des miracles ! S'exclame alors Evy !

- Adorable ! Surenchérit Pierre.


Je ne bronche pas ! Ce n'est pas parce qu'on joue à l'esclave que ça les dispense de me dire bonjour ! Evy s'approche alors de moi, m'enlève les pinces me provoquant un spasme de douleur. Ses doigts les remplacent, elle pince fortement me tortille mes bouts de seins. La douleur est vive, mais me fait instantanément bander. Pierre me détache d'abord les chevilles, puis les poignets. Il me retire ensuite mon slip, dévoilant alors ma bite rasée toute raide !


- Cette cochonne a pissé dans sa culotte ! constate-t-il


Je mets quelques secondes à réaliser que c'est de moi que l'on parle, se doit bien être en effet la première fois que l'on me cite au féminin !


- Ça mérite une bonne fessée ! Annonce Evy 

- Allez-y ma chère ! Fessez-le donc ! Réplique Pierre vouvoyant pour rire sa compagne.


Je n'attends même pas qu'ils me disent de me retourner je m'arque-boute sur la table et je leur tends spontanément mon cul en le cabrant.


- Hum ! Quel beau cul il a celui-là ! Je vais te le défoncer, tu vas voir, j'espère qu'Andréa t'as bien préparé. S'excite la maîtresse des lieux. Mais avant moi aussi j'ai une sacrée envie de pisser !


Alors elle m'ordonne d'abord de me coucher sur le sol à l'endroit de la bâche et après avoir retiré sa culotte elle s'assoit sur ma bouche et se soulage vaillamment ! Faut surtout pas se gêner ! Pierre s'approche, je comprends qu'il a envie de pisser lui aussi, je vous dis quand il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir. Après m'avoir aspergé le torse et le sexe il vise ma bouche, un réflexe me fait détourner mon visage, il n'insiste pas.


Andréa s'en va dans un coin de la pièce où sur un coussin attendent divers ustensiles. Elle se saisit d'un martinet puis revient. Je n'ai pas vu le coup arriver. Elle frappe un peu trop fort cette conne, 


- Aie !


Mais les suivants seront moins violents, malgré tout je commence à en avoir assez, elle a l'intelligence de s'en rendre compte et s'arrête puis vient me consoler les fesses en les caressant.


- Pauvre petit cul !


Puis se tournant vers Pierre et lui touchant la braguette


- Alors mon cochon on dirait que ça t'a excité, allez, on se déshabille...


Après avoir retiré le haut et une partie du bas, Evy s'harnache ensuite d'un gode ceinture, qui ne me dit rien qui vaille. Ils me caressent, je me laisse faire, presque simultanément ils se baissent afin de me sucer le sexe et lui rendre sa vigueur que la flagellation lui a un peu fait perdre.


- Hum, elle est délicieuse, elle sent bien la pisse ! commente Pierre


Quel vieux cochon, celui-ci !


- Allez retourne-toi comme tout à l'heure, je vais te prendre, ou plutôt non, suce d'abord ce gode comme tu sucerais une bite !


Me voilà entrain de sucer le gode ! Ça doit être plus excitant à regarder qu'à faire parce qu'en ce qui me concerne ça ne me fait rien du tout.


- Allez mieux que ça ! Me dit Evy. Tu préférerais peut-être une vraie bite ! Ce n'est pas un problème, suce la queue de mon mari.


Je le fais, au moins, ça au moins, c'est vivant, c'est doux, c'est chaud, ça a du goût !


- Quel vicelard ! Tu n'es qu'une suceuse de bite ! C'est bon les bites hein, salope ? La prochaine fois on t'organisera un petit truc on t'en fera sucer plein des bites... Ça te plairait, hein, petite pute ?

- Oui, bien sûr répondis-je la bouche pleine et sachant que cette réponse ne m'engageait à rien.

- Bon allez on se tourne et on ouvre son petit cul de gonzesse !


Je sens qu'on met un peu de gel sur l'orifice anal, puis je sens la pointe du gode essayer d'entrer. Je m'aide au maximum, mais ce n'est pas si facile. Je me souviens alors qu'Andréa avait projeté de me placer un plug ! Pourquoi a-t-elle oubliée ? Sans doute avait-elle la tête ailleurs et bizarrement cette réflexion me fait satisfait. Evy refait plusieurs tentatives puis elle à l'idée de rajouter du gel. Nouvelle tentative, ça rentre presque, ça rentre un peu, ça rentre, ça rentre bien. Une immense impression de gêne, puis des allers et retours. Au début, je ne vois pas trop l'intérêt de ce truc, puis soudain je me sens gagné par un immense trouble. Quelque chose se passe. Je suis bien ! C'est bon !


- T'aimes ça te faire enculer ! Hein salope ?

- C'est pas désagréable !

- Attends un peu tu vas voir ce qui va t'arriver, tu vas voir ce que tu vas prendre !


Elle finit par me laisser, me demande de ne pas bouger ! A nouveau je sens quelque chose en contact avec mon anus. La bite de Pierre me pénètre facilement ! Je n'en sais pas ce qui se passe derrière, je me plie en deux pour l'aider, il s'agite très violement en moi, ce n'est pas désagréable même si psychologiquement ça me fait un peu drôle. Puis la queue s'immobilise dans mon anus. Je l'entends jouir, il décule !


- Ça fait du bien ! Dira-t-il simplement.


Evy me fait retourner, et s'attaque de nouveau à mes tétons, me provoquant ainsi une nouvelle superbe érection, c'est qu'avec tout ça je commence à avoir mal aux coucouilletes, moi ! Puis les choses vont très vite, elle me suce un petit peu, juste pour le fun, puis se redresse, et me masturbe avec une efficacité redoutable... Je finis par éjaculer au bout de quelques minutes. Du sperme a atterrit sur les seins de ma maîtresse. Elle ne s'essuie pas, part s'asseoir sur la bâche humide et se masturbe les yeux fermés.


Quelques minutes plus tard, l'ambiance sexuelle est retombée, Pierre s'est revêtu d'une robe de chambre et Evy s'apprête à aller prendre une douche. Ils me demandent si j'ai quelque chose de prévu ce soir. Ne désirant pas m'attarder je prétexte que je devais plus ou moins passer voir une cousine. 


- Une cousine ? Alors dépêchez-vous de rentrer. Il va falloir vous démaquiller ! Andréa vous a préparé un petit sachet avec les produits...


Où avais-je la tête ? Ils ne sont pas dupes, n'insistent pas, mais tiennent à m'offrir un petit verre avant que je les quitte. Puis ils m'appellent un taxi ! Je ne vous dis pas la trouille que j'ai eu de croiser un voisin en arrivant chez moi...


Epilogue !


Douze mois plus tard


- Ça n'a pas l'air d'aller me dit Andréa qui vient de rentrer !

- Je viens de recevoir la facture du syndic, avec les frais de ravalement on va être obligé d'annuler nos vacances !

- Ce n'est pas grave, on partira l'année prochaine ! Répond-elle

- Dès fois je m'en veux de t'avoir fait quitter ton boulot, tu gagnes trois fois moins qu'avant.

- Il n'y a pas que le fric dans la vie, je suis bien avec toi, c'est l'essentiel !

- Ça fait un an qu'on s'est mis en ménage, un an déjà !

- Je sais ! Reprit-elle avec le plus délicieux des sourires.

- Je t'ai acheté quand même un petit truc !

- Quelle coïncidence, moi aussi !

- On se les offre tout de suite, ou on attend un peu ?

- On va attendre, c'est moi qui t'emmène au restau le même qu'il y a un an et cette fois si c'est moi qui paye, j'ai encore un peu d'argent de côté.

- Super ! Je t'aime, tu sais ! Et tu feras comme l'année dernière, tu me montreras tes seins dans les toilettes ?

- Tu ne les connais pas encore par cœur ? 

- Je ne m'en lasse pas !

- Alors d'accord !

- Et après le restaurant tu as des projets ? Demandais-je

- Hum, il y a longtemps que je ne t'ai pas rasé les poils...


Fin


(c) estonius mars 2003  

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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Vendredi 14 mars 2003 5 14 /03 /Mars /2003 18:45

La dame du cinéma, son mari et sa servante - Parties 1 et 2

par Estonius

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Prologue


Il faut toujours que les gens rentrent les choses dans des petites boites, le problème c'est que moi je ne rentrais dans aucune boite, ça m'a longtemps pourri la vie. Je m'explique, j'adore les femmes et quand je dis que je les adore, c'est même pas ça, c'est une obsession. Jusque-là rien d'anormal me direz-vous ? Sauf qu'il se trouve que quand je vois en vidéo ou en photo une belle bite, ça me fascine aussi ! Comment on règle ça ? Hein ?


Remarquez ça ne m'a pas empêché d'avoir une vie sexuelle assez classique avec madame... sauf que parfois je fantasmais sur une belle biroute que je me surprenais à tripoter voir à sucer virtuellement... pour ne pas parler du reste... Le problème c'est que quand madame est partie avec un autre... et que j'ai voulu combler un peu mon désert sexuel en regardant moult magasines et quelques vidéos, je me rendis compte que si mon amour pour le beau sexe ne fléchissait pas, celui pour les verges raides avait tendance à s'amplifier...


Et complètement prisonnier de nos classifications, je me suis dit que j'étais comme on dit en train de changer de bord. Je me confiais alors à un cyber sexologue qui me conseilla de faire un petit test...


Alors le test… Simple ! Une balade dans les rues de la capitale, un petit tour dans le métro, un pot à la terrasse d'un bistrot… Résultat des courses… Les femmes me font toujours autant d'effet ! Et les hommes ? Ben non, pas les hommes ! Leur visage sans finesse, leur peau mal rasée, leur corps sans grâce, tout cela ne m'intéresse pas ! Affaire classée ! Je suis donc bien hétéro ! Me voici rassuré et je rentre à la maison ! 


Seconde partie du test : Je recherche la revue où je m'étais régalé de la vue de ces jolies bites, une simple photo pleine page, une queue bien bandée... Sur la photo suivante une fille se la met en bouche, alors mon cerveau divague. Et voilà que je m'imagine avec cette queue dans la bouche ! Dans ma bouche ! J'étais pourtant hétéro en rentrant, et me voilà en train de bander à l'idée de pratiquer une fellation. Je veux en avoir le cœur net, je regarde fixement les photos du magazine, les femmes m'intéressent, les hommes non, sauf leur bite !


J'ai pris rendez-vous chez un psy ! Le mec m'a expliqué que ma fascination des femmes n'était qu'un mensonge que je me faisais à moi-même et que je n'osais pas m'affirmer en tant qu'homosexuel. Pas trop convaincu… Il m'a alors conseillé de chercher une relation avec un homme. J'ai laissé tomber, gardant l'analyse en réserve au cas où...


Ça me turlupinait cette affaire, et puis une idée m'est venue, puisque mon attirance sur les hommes se focalisait sur leur sexe, pourquoi ne pas essayer une relation où le point de départ serait uniquement le sexe ! Le monde à l'envers quoi ? Je me suis alors souvenu de certaines scènes vingt ans en arrière, lorsque je fréquentais les cinémas pornos ! Pourquoi ne pas essayer ? 


Alors j'ai essayé, je suis allé dans un cinéma X, j'ai laissé un homme s'asseoir à côté de moi sans que je proteste ni ne change de place. Mais lorsque celui-ci m'a mis la main sur la braguette, un réflexe m'a fait me lever et m'enfuir. Je ne voulais pas, je ne voulais franchir aucun pas ! Je me suis raisonné après, il ne s'agissait pas de franchir quelque chose mais de faire une expérience ! J'y suis retourné le soir suivant ! Et je me suis promis que cette fois je ne me dégonflerais pas ! 


Ça y est, je suis assis, un mec se met à côté de moi, il sort sa bite et commence à se l'astiquer ! Quel bel engin ! Je regarde le mec, brièvement d'ailleurs, je m'en fous de sa tronche, je veux juste savoir s'il n'est pas repoussant, mais c'est sa queue qui m'intéresse, je la lorgne, je vais jusqu'à mettre la main sur ma propre braguette, ça bande là-dedans, ça bande même très fort ! Un moment, le mec lâche son membre et me fait un signe de tête m'invitant à le remplacer ! C'est le moment ou jamais, ou je me sauve, ou j'y vais ! Mais j'hésite à peine ! Ma main est en contact avec ce bel organe si doux et si soyeux ! Et voilà que je me mets à le masturber ! Je n'ai alors qu'une envie : mettre ce sexe dans ma bouche, l'embrasser, le déguster, le lécher, le sucer ! Le mec de son côté défait ma braguette... ben oui, la réciprocité, quoi ! Je m'aperçois que j'en n'ai rien à foutre qu'il me tripote, ça m'indiffère complètement ! Il me tripatouille un peu durement, je lui demande d'être plus doux, mais il ne comprend rien ! Je lui retire sa main, il se lève et s'en va ailleurs ! Ça commence mal tout ça ! Je remballe mes outils et j'attends, mais les " couples " si j'ose dire se sont formés et je n'intéresse plus personne. J'ai alors l'idée de sortir mon sexe de ma braguette, ça m'embête un peu car je ne suis pas venu pour cela, mais si ça peut attirer du monde...


Ça ne rate pas, au bout de cinq minutes un type s'assied à mes côtés et commence à me tripoter ! A mon tour de jouer la réciprocité, et je m'évertue à essayer de libérer son propre sexe, il ne m'aide absolument pas, il me branle lui aussi un peu vite, mais sans brutalité, et tout d'un coup alors que j'arrivais enfin à lui extraire son membre de sa braguette, il se baisse vers moi et m'engloutit dans sa bouche ! Tout le contraire de ce que j'espérais, et tandis qu'il me suce, pas mal d'ailleurs, je me contente de le peloter sans trop voir ce que je fais ! Il sait y faire ce bougre, je le préviens que je vais jouir s'il continue à ce rythme, il en a cure, et voilà que j'éjacule dans sa bouche ! Il est content, il approche son visage près du mien, il voudrait peut-être que je l'embrasse avec sa bouche pleine de mon sperme, je lui fais signe que pour moi l'affaire est terminée et je quitte les lieux.


Partie 2


Pour le moment ces branlettes cinématographiques ne me menaient nulle part, mais une sorte de force irrésistible me fit y retourner plusieurs fois de suite, sans qu'il ne se passe quoique ce soit de notable, hormis quelques branlettes et fellations réciproques oui non... Le temps passa... et un jour...


Ce jour-là, je fais un tour dans la salle... pas grand-chose d'intéressant, je reviens sur mes pas scrutant un peu mieux les rangés les plus au fond. Et surprise... une femme, ou plutôt un couple ! Ce n'est pas la première fois, mais ces présences sont en générale plus frustrantes qu'autre chose, soit l'homme va protéger sa compagne de tout contact importun, soit la fille est là pour exciter son copain en acceptant quelques attouchements qui de toutes façons resteront périphériques… Mais bon c'est comme ça, leur présence mobilise une partie des spectateurs qui du coup scrutent, attendent, espérant que quelque chose va se passer. Un spectateur s'est assis juste à côté de la femme, sur sa droite. Je choisis quant à moi de m'asseoir dans la rangée juste devant en oblique par rapport à elle, ce qui me permettra de me tourner légèrement pour regarder ce qui se passe.


Je vois mieux la femme, à présent, la cinquantaine mais de très beaux restes, un joli profil avec un grand nez, et une mise en plis impeccable de fausse blonde. Elle porte un chemisier plutôt sage et une jupe, ses jambes sont croisées et ses cuisses à moitié découvertes, elle n'a ni bas ni collants. Le couple est semi enlacé et ils se parlent, se chuchotent je ne sais quoi. Leur tenue n'a strictement rien de provocante. Probablement des bourgeois qui s'encanaillent !


Un type à sa droite a sorti son sexe et se masturbe vaillamment, je regarde... un bel organe, ma fois ! Je me retourne assez fréquemment, oubliant de regarder le film (un truc italien par ailleurs assez bien foutu et avec des modèles très agréables à regarder, il y avait notamment la somptueuse et plantureuse Elodie Chérie) Et puis voilà que l'inconnu se livre à une première approche, oh pas grand-chose, une main sur la cuisse de la dame ! Elle ne dit rien, il s'enhardit. Alors la femme s'empare de la main inopportune et l'enlève ! Le mec au lieu de laisser tomber attrape à son tour la main de la femme et l'entraîne jusque sur son sexe, du moins il voudrait bien car la dame réussit à se libérer juste à temps. N'importe qui aurait compris qu'il était donc inutile d'insister. Pas lui et il refera ce manège plusieurs fois, et à chaque fois même réaction, et toujours avec le sourire ! Une sacrée patience la nana ! Quant à son compagnon... aucune réaction !


La lumière s'allume, le film est fini, il y a donc un mini entracte avant que la projection reprenne de nouveau. La femme se lève de son siège, je crois un moment qu'elle va partir ! Non !


- J'avais un foulard ?


Et l'autre branleur tout content qu'elle se mette à causer de sauter sur l'occasion !


- Un foulard ? De quelle couleur ?

- Blanc, un petit foulard blanc !


Ils regardent sous les fauteuils, à côté, un peu partout, pas de foulard.


- Soulevez-vous madame, vous êtes peut-être assise dessus !


Elle se lève mais toujours point de foulard !


- Ou alors je l'ai mis dans mon sac !


Elle ouvre son sac, l'objet y est bien, elle le sort se le met autour du cou.


- Voilà, je vais faire un nœud !


Le type lui susurre je ne sais quoi à l'oreille, elle semble amusée, lui répond, semble approuver, bref ils font une mini causette… et la lumière s'éteint... le film va redémarrer.


Le type a donc cru que la glace était brisée, et qu'une intimité s'était créée suite à ce bref échange et il refait une tentative de main baladeuse… que comme tout à l'heure notre spectatrice éconduira, toujours avec bonne humeur. Il y aura encore plusieurs tentatives : A l'avant dernière, la femme consentira à faire un ou deux mouvements de masturbation avant de lui tapoter amicalement sur la cuisse l'air de dire "bon, je t'ai touché la bite, maintenant tu me fous la paix !" Dernière tentative, cette fois la femme est sèche "Bon, vous me laissez tranquille, maintenant ! J'ai horreur des gens qui insistent à ce point !" Ce n'est pas dit très fort mais suffisamment pour être entendu de tous ceux qui entourent géographiquement le couple. Le mec, vexé comme un pou, remballe ses outils et déguerpit sans demander son reste.


J'ignore ce qui m'a pris, à ce moment-là, mais voilà que je quitte ma place et que je me précipite pour m'asseoir à celle ainsi rendue libre.


Pas un regard de la femme, je décide d'être uniquement voyeur, si toutefois il y a quelque chose à voir. Non, ils se caressent tous les deux très chastement et se racontent des trucs. Je recommence à m'intéresser au film, dans lequel une ravissante mulâtresse chevauche un type tout en en branlant deux autres, tout cela dans la clairière d'une forêt sous la pleine lune ! 


Et puis comme ça m'excite, je me dis que situation farfelue pour situation farfelue, autant sortir mon sexe, et me masturber, je suis conscient du fait que cela à peu de chance d'intéresser ma voisine, mon sexe ne pouvant rivaliser avec le gros mandrin de mon prédécesseur.


Il ne se passa rien pendant près d'un quart d'heure, manifestement j'indiffère absolument cette bourgeoise et j'en prends mon parti. Je m'attache donc au film, les modèles féminins sont très bien filmés et les scènes sont très érotiques. L'excitation montant, je déboutonne ma chemise et entreprends de me pincer un petit peu les tétons, j'adore ça ! Un petit bruit furtif sur ma gauche. Madame vient de décroiser les jambes et de se "décoller" de son compagnon. Rien d'important me dis-je, je continue à regarder le film... et c'est alors que je sens un index sur mon torse ! Je rêve ou quoi ? Le doigt de la dame s'approche de mon téton gauche, le frôle, le caresse. Je ne vous dis pas la surprise, et je ne vous dis pas l'érection non plus ! Je me tourne vers elle, lui fait un sourire de connivence, elle me le rend ! Et cette fois elle me pince carrément le bout de mon sein ! Je libère l'autre espérant qu'elle va ainsi s'en emparer également. Non, ce ne devait pas être dans mes intentions !


- Comme ça ou un peu plus fort ?

- Un peu plus fort ! Répondis-je incrédule.


Elle exécute une véritable torsion sur ma pointe, ma verge se redresse toute seule, j'ose à peine la toucher de peur de partir trop vite.


- Vous aimez vous masturber ? Me demande-t-elle.

- Oui ! J'adore !


J'ai répondu par réflexe. Elle avance sa main vers mon sexe ! Ce n'est pas possible ! Que quelqu'un me réveille ! Elle me le touche, me l'effleure plutôt, puis se retire ! Là je comprends qu'il se passe quelque chose…


- Vous êtes bi ?

- Oui !


En fait je ne sais pas trop ce que je suis, mais il me semble que c'était la réponse qu'elle souhaitait entendre.


- Vous sucez les bites !

- Les bites, les chattes…

- Et vous êtes pressé ?


Quelle question ? Je réponds que j'ai tout mon temps !


- Ça vous dirait une petite partie chez nous ?

- Là maintenant ?

- Là tout de suite !

- Pourquoi pas ?

- En fait, on cherche quelqu'un de correct, de bi et un peu soumis !

- Soumis ?


Ça refroidit un peu mon enthousiasme, je n'ai à priori aucune envie de recevoir de mauvais traitements et des humiliations d'un couple de sadiques pervers. Je me renseigne !


- Juste accepter quelques ordres, ça ne va pas très loin, en fait on va jouer, mais tu y trouveras ton compte. 


J'hésite un peu, et puis l'idée géniale !


- Euh, je veux bien un peu de soumission, mais je ne veux pas qu'on m'attache !

- On n'en avait pas l'intention, allez viens !


Déjà, elle se lève, j'en fais autant.


On n'a pas trop le temps de discuter, ils hèlent un taxi qui justement passait par-là ! On monte !


- On ne s'est pas présenté, je suis Evy ! Mon mari c'est Pierre.


On s'est placé dans le taxi dans le même ordre qu'au cinéma à défaut d'être dans le même sens. Evy est donc à ma droite. J'en apprends un peu plus sur eux. Pierre est médecin en retraite, vieux célibataire il a rencontré assez récemment Evy par petites annonces, et ils s'amusent à se faire des plans sexe assez chaud ! Ils font passer le taxi dans une rue peu fréquentée bordée d'entrepôts.


- Je voudrais que tu fasses comme au ciné ! Me demande soudain Evy

- Hein ?

- Tu as promis de nous obéir !

- Euh, quand on sera chez vous...

- Si tu veux t'amuser avec nous, tu le fais, sinon je vais demander à Monsieur de te déposer au coin de la rue !

- Mais vous voulez que je fasse quoi ?

- Tu sors ton sexe et tu te branles !


Ce n'est pas discret, le chauffeur entend tout ! Je suis tombé sur des dingues.


- Je crois effectivement qu'il vaut mieux en rester là !

- Tu as tort je sais être très douce ! Me répond Evy en me plaçant sa main sur ma braguette !

- Ne vous gênez pas pour moi, intervient le chauffeur, vous savez, j'en ai vu d'autres… Mais pas d'exhib sur les voies fréquentées s'il vous plait !


J'hésite encore !


- Bon tu veux un coup de main, ou tu sais le faire tout seul ? Insiste Evy.


Je ne sais quelle force m'a alors poussé à sortir mon sexe et à esquisser quelques mouvements de masturbation !


- Vous voulez qu'on tourne un peu dans le quartier, il n'y a jamais personne... Propose alors le chauffeur !

- Volontiers !

- On a trouvé ce jeune homme dans un cinéma porno, on l'emmène chez nous, il va nous sucer tous les deux ! Lui dit Evy.


Je deviens rouge comme une tomate ! Quel besoin lui prend-elle d'aller raconter ça à tout le monde ?


- Eh, ben, il y en a qui ne s'embête pas ! Répond le chauffeur histoire de dire quelque chose. 

- Remarquez... Si vous voulez vous joindre à nous ?

- Non, non merci, vous savez, moi j'ai des goûts très classiques, mais enfin, chacun fait ce qu'il veut, moi ça ne me dérange pas !

- Et vous n'avez jamais pensé à essayer des trucs un peu… un peu particulier !

- Non, je suis très classique, je vous dis !

- Et la bite de notre ami, vous la trouvez comment ?

- Euh, au feu rouge on tourne à gauche ou à droite ?


J'ai honte, je ne sais plus où me foutre, je n'arrive plus à bander, je suis tout flasque ! Il faut que je fasse quelque chose ! Evy me caresse le visage !


- Tu me fais goûter à ton petit bout de langue ?


Et voilà que nous nous embrassons ! L'excitation revient, Evy demande au chauffeur de quitter les entrepôts, je range mes outils, et quelques minutes plus tard, nous arrivions dans un appartement plutôt cossu ! Ils me plantent quelques instants seul au milieu du salon puis reviennent. J'aime à ce moment-là le regard chargé de malice d'Evy.


- Bon on va boire un petit coup, mais avant je veux que tu te mettes à poil ! Me demande cette dernière.

- Là tout de suite ! 

- Ben oui là tout de suite, pas dans trois semaines !


Je me déshabille donc ! J'ai l'ai un peu con, complètement à poil alors que mes deux lascars sont encore habillés !


- Tourne-toi qu'on voit tes fesses !


J'obtempère !


- Hum, joli petit cul ! Qu'est-ce que tu en penses, Pierre ?

- Tout à fait comme je les aime, je m'en doutais qu'il aurait un cul comme ça, ces choses-là je les sens !


Miracle, Monsieur parle aussi !


- Tu aimes te faire enculer ? Demande-t-il.

- Ben, je ne fais pas ça souvent !

- Je ne t'ai pas demandé si tu faisais ça souvent je t'ai demandé si tu aimais !

- Euh, je préfère sucer !

- Je ne t'ai pas demandé ce que tu préférais, je t'ai demandé si tu aimais ! Dis donc Evy, c'est quoi ce lascar qui répond à côté des questions ?

- Je ne sais pas mais ça mérite une punition ! Rétorque cette dernière… Mais commençons par le champagne ! Etienne, vas donc voir dans le frigo, la cuisine est par-là, s'il y a une bouteille de champagne au frais !


Je vais donc voir, il y a pas mal de choses dans ce frigo, ces deux-là ne se laissent pas mourir de faim, mais j'ai beau chercher pas de bouteille de champagne. Je reviens donc bredouille.


- Comment ça pas de champagne ? Je suis sûr que tu es déçu, tu aurais sans doute aimé une bonne coupe ?

- Vous savez, ce n'est pas grave, je me contenterais d'un verre d'eau !

- Un verre d'eau n'importe quoi ? Et si je t'offrais le mien de champagne !


Un instant d'incompréhension, juste un instant, j'ai maintenant compris la manœuvre !


- Ça te dit ? Tu n'es pas obligé !


Encore heureux que je ne sois pas obligé, mais la chose m'excite, la chose et puis cette situation est complètement loufoque...


- Allez... allonge-toi par terre !


Elle roule un coin du tapis, je m'allonge sur le parquet vitrifié. Et puis soudain j'ai envie de demander quelque chose, après tout j'en ai marre qu'on me prenne pour un objet, j'ai aussi mon mot à dire, non ?


- Euh ! Ce serait sympa si vous vous mettiez un peu à l'aise, non ? Demandais-je donc à Evy.

- Bon ! Faudrait que tu comprennes un truc ! Réponds Evy. On joue à l'esclave et à la maîtresse, donc on fait ce qu'on veut, et toi tu n'as pas le droit de demander quoique ce soit, d'accord !


Je ne sais pas trop ce que j'allais répondre, mais Pierre s'en mêle :


- N'empêche, il a raison, montres-y tes nichons ça va l'exciter !

- Non mais, c'est une conspiration, les mecs, là ! A mon avis c'est toi que ça va exciter, gros cochon ! T'aime bien la voir à poil ta vieille pute, c'est ça, hein, gros dégoûtant ?

- Tu sais que t'es belle quand tu me parles comme ça ! Répond Pierre

- Grand cornichon ! Se moque-t-elle !


Elle enlève son chemisier, puis le soutif, ses seins de taille plutôt moyenne, tiennent remarquablement bien et sont terminés par de charmantes petites pointes roses. Je lui demanderais bien de les sucer, mais je n'ose pas sachant que je vais encore me faire rembarrer. Par contre elle n'enlève pas sa culotte, un truc assez anti-érotique qui monte assez haut, je suppose qu'elle a le ventre un peu abîmé.


- Enlève-moi tout ça ! demande Pierre 

- Tu sais bien que je n'aime pas ça !

- Tu vas faire comment, alors ?

- Ben je vais l'écarter, gros malin !

- J'ai une autre idée, moi ! On va la sacrifier ta culotte !

- Hein ?


Pierre s'en va je ne sais où et reviens quelques instants plus tard avec une paire de ciseaux, il s'approche de sa compagne, tire sur la fourche de la culotte et donne un coup de ciseau dedans !


- C'est malin !

- Je te la rembourserais !

- Bon, je peux y aller ? Demande Evy qui commence à s'agacer de ces contretemps.

- Vas-y pisse-lui bien dans la bouche à ce vicelard, et après il va me sucer la queue !


Ben voyons !


Evy s'accroupit au-dessus de moi et j'ai bientôt sa chatte poilue sous le nez. Par réflexe, je sors ma langue et donne un timide petit coup de léchouille.


- Non, ne bouge pas ça va me déconcentrer !

- Elle sent bon sa chatte ? Demande Pierre.

- Très bon !

- Mais vous aller la fermer, bande de nazes !


J'attends une bonne minute, plus personne ne souffle mot ! Et puis soudain un petit jet me remplit le gosier ! Un petit peu fort son pipi... mais pas désagréable, j'avale, j'avale, mais elle pisse plus vite que j'avale, j'essaie de lui faire signe que ça va trop vite, mais je t'en fous, elle n'en a rien à cirer, et j'en ai partout. Madame se relève.


- Regarde-moi ce porc, il en a foutu partout, allez viens me nettoyer, viens me servir de papier à cul.


Je me mets à genoux au niveau de son entre jambe. Je constate en même temps que Pierre s'est débarrassé de son pantalon et de son slip et qu'il exhibe à présent une jolie verge convenablement bandée.


Je lèche donc consciencieusement les cuisses de la dame, puis je m'aventure sur son sexe, elle se laisse faire, je donne des grands coups de langue, j'ai toujours adoré sucer les chattes, mais quand je vais pour m'occuper de son clitoris, elle me fait stopper.


- Chaque chose en son temps, pour l'instant tu vas me lécher le trou du cul !


Appréhension, en soi je n'ai rien contre la chose, mais j'espère que c'est propre, et vu l'heure ça ne me parait pas évident. Elle se tourne, me présente ses grosses fesses. De ce côté, c'est nettement moins bien conservé que la poitrine, mais bon, ça passe, c'est juste un peu flasque. J'essaie... Oh... ce n'est pas la devanture du fleuriste, mais ça ira, et passé les premiers instants où l'odeur me semble un tout petit peu limite, ça devient finalement assez excitant...


Esto2003A

- Alors il a bon gout mon cul ?

- Ma foi, il est agréable.

- Maintenant, tu vas sucer la bite de mon pédé de mari !


J'obéis sans discuter, en venant je savais bien que ce serait aussi pour ça, non ? Son dard sent un peu le pipi, mais là aussi on s'habitue, J'essaie de faire ça le mieux possible, je lèche le gland l'humectant de ma salive et le contemplant ainsi, tout beau, tout mouillé !


- Tu suces bien, petite salope ! M'invective Pierre.

- Tais-toi, tu es aussi salope que lui ! Intervient Evy. Vous n'êtes que deux pédés qui aiment les bites, deux enculés ! Et moi j'adore vous regarder faire !


Je m'excite en le suçant, je pratique maintenant une fellation en va-et-vient, le Pierre pousse des soupirs. Je suis excité comme un pou et pose ma main sur mon sexe pour me masturber en même temps, mais Evy m'ordonne de ne pas le faire. Cruelle Evy. Finalement j'adore ce que je suis en train de faire, j'aurais dû commencer plut tôt... Je suce à qui mieux mieux, et de plus en plus vite. Un râle, je n'y prête pas attention, et je me retrouve avec tout le sperme du mec dans la bouche. Je ne souhaitais pas ça, je vais à l'évier cracher tout ça et me rincer la bouche.


- Tu n'as pas pu te retenir ! Moi qui voulais que tu l'encules ! Proteste Evy !

- On ne fait pas toujours ce qu'on veut ! S'excuse Pierre.

- Bon, ben tant pis, ce n'est que partie remise, en attendant viens me prendre ! M'ordonne-t-elle.


On sort de la cuisine et on se dirige tous vers une chambre, Evy défait le lit et s'allonge, les cuisses écartées.


- Tu vas me lécher et me faire jouir, et pendant que je jouirais, je veux que tu me pénètres. Enfile-toi une capote ! 


Pierre s'assoit sur un coin du lit, il sera donc simple spectateur. Je fais comme elle m'a dit et me faufile entre ses cuisses et cette fois j'attaque direct son clitoris. Au bout de quelques instants elle commence déjà à ânonner. Madame m'a l'air d'être une rapide. J'accélère le mouvement faisant autour de son bouton des mouvements circulaires de la langue, puis me mettant à la laper à l'instar d'un chat qui dégusterait son lait. Elle râle de plus en plus fort...


- C'est bon, c'est bon, continue !


Ben oui, je ne fais que ça, son sexe dégouline de cyprine en quantité impressionnante et tout d'un coup elle explose, pousse un cri, et son corps un moment tétanisé redevient flasque.


- Viens !


Je viens, comme elle dit, et la pénètre de façon très classique en missionnaire, j'ai une folle envie de jouir et je pense que pour moi aussi l'affaire ne durera pas très longtemps.


- Vas-y baise-moi, j'aime me faire sauter devant mon mari comme une pute ! Et par un pédé en plus ! Vas-y baise-moi !


C'est beau le romantisme !


Je voudrai bien qu'elle me propose de l'enculer, mais ça n'a pas l'air d'être dans ses plans, tant pis, je ne peux plus me retenir et jouis à mon tour.


- C'était très bien jeune homme, vous nous avez fait passer un agréable moment !


Le ton a changé, sympa mais le trip sexuel est presque oublié, ils me proposent de prendre une douche, j'accepte, puis c'est son tour, et pendant que je me rhabille, le mari toujours à poil et la quéquette à l'air me sert un apéritif, et me tient la conversation, en fait des banalités. Evy revient, en peignoir laissant la salle de bain à son compagnon.


- Ça va ?

- Oui ! Répondis-je.

- On adore ce genre de trip sexuel, vous savez ! (le tutoiement a donc disparu)

- C'était super !

- Euh, si vous en êtes d'accord, vous pourriez partager notre repas, ça m'embête un peu de me préparer pour aller au restaurant, mais par contre nous avons un excellent traiteur, que diriez-vous d'une douzaine d'huîtres ?

- Ma foi, je ne voudrais pas abuser !

- Mais non ce sera un plaisir !

- Alors d'accord !


A table la conversation revint souvent sur le sexe, ces deux-là avaient quelques anecdotes savoureuses à raconter. Cela ne les empêchait pas d'avoir repris une certaine distance qui dura jusqu'au dessert, et alors qu'elle nous proposait un plateau de petits fours, Evy me demanda à brûle pourpoint


- J'aimerais beaucoup que l'on se revoie, Etienne, je peux vous appeler Etienne !

- Oui bien sûr !

- Bien sûr, mais à quelle question répondez-vous ?

- Mais aux deux !

- Ce n'est pas la première fois que nous amenons un homme chez nous, mais avec vous il y a un plus, un courant, vous m'êtes vraiment très sympathique.

- Mais c'est tout à fait réciproque, savez-vous !


Moi aussi j'ai appris les bonnes manières !


- Vous savez ce que j'aime bien faire ? Reprend Evy

- Dites !

- J'aime faire des petits scénarios, dire à une personne, "tu viendras à telle heure, et sans que je t'en parle tu feras ceci cela, ou alors tu t'habilleras de telle et telle façon", par exemple je peux vous demander de venir avec une petite culotte de femme, ou avec un plug dans l'anus... enfin vous voyez le genre...

- Oui...

- Et ça vous dirait ?

- Oui, bien sûr ! Du moment que l'on respecte mes limites !

- Ce n'est pas un problème, tu peux avoir confiance. Décidemment dès qu'on parle de sexe j'ai tendance à tutoyer.

- Ça ne me dérange pas !

- Vous avez Internet ?

- Oui !

- Alors je vous transmettrais nos instructions par mail ! Mais convenons d'une journée.

- Pourquoi pas vendredi prochain ? 

- Et bien c'est parfait, je crois que nous nous devons de trinquer à cette bonne nouvelle ! Pierre va nous chercher du champagne ! Il y en plus dans le frigo, je crois qu'il va falloir aller à la cave.


Et pendant que Pierre descendait chercher cette fameuse bouteille, Evy me fit cette étrange requête.


- La prochaine fois, arrange-toi pour qu'il t'encule, ne le suce pas à fond, ça lui fera tellement plaisir, et moi j'aime quand quelque chose lui fait plaisir.


Manifestement elle était amoureuse folle de son Pierrot, j'ai trouvé cela touchant.


On débouche, on verse, on trinque, on goutte !


- Alors Etienne lequel est le meilleur ?

- Pardon ?

- Le champagne de la cave, ou le mien ?

- On peut aimer les deux, celui-ci est très bon, mais j'ai adoré le vôtre !

- Alors vous en reprendrez bien une petite goutte ?


Je rêve, va-t-on repartir pour une nouvelle séance de sexe, mais j'aurais mauvaise grâce à refuser. Alors Evy ouvre son peignoir, se place une flûte sous la chatte et la remplit de son pipi, elle lève son verre, le mire à la lumière électrique comme on le ferait d'un grand cru, puis y porte ses lèvres. 


- C'est vrai qu'il n'est pas mauvais, mais maintenant que j'y ai trempé mes lèvres, vous allez connaître mes pensées.


Elle me tend le verre ! Je l'avale pratiquement cul sec !


- Délicieux !


Je crus ensuite comprendre que mes hôtes étaient fatigués et qu'il était temps que je me retire. Je les quittais donc, ravis et déjà impatient de découvrir leur mail.


à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Estonius
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