Chanette

Dimanche 21 mai 2023 7 21 /05 /Mai /2023 15:21

Chanette 29 – Le croisière de l’Espadon – 7- La croisière en folie par Chanette

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Vendredi 9 avril

J’ai passé une bonne nuit sans trop penser dans quoi je vais m’embarquer (c’est le cas de le dire !) Mais à priori je pars sur une bonne impression, le fait que je vais récupérer mes sous me rends euphorique (et un peu inconsciente aussi, mais on a jamais conscience d’être inconsciente)

Quand même en prenant mon petit déj’, un horrible doute m’assaille : Et si le colis que l’on va me livrer était une machine infernale ? Un peu débile comme raisonnement puisqu’elle m’a d’abord proposé un chèque de banque ! Oui mais elle se doutait bien que j’aurais refusé ce moyen de paiement ! Mais enfin si l’on veut me trucider il y a quand même plus simple ! Mais que voulez-vous quand on s’angoisse, on s’angoisse.!

A dix heures passées de quelques minutes, on sonne à la porte, je regarde, ça ressemble à un coursier. J’ouvre.

– Un colis urgent pour Madame D’Esde.
– C’est moi !
– On m’a demandé de vous le délivrer sous présentation d’une pièce d’identité que je dois scanner.

Ah bon !

– Entrez une seconde, je vais d’abord ouvrir, ensuite je vous passerais ma carte.
– Je suis un peu pressé…
– Possible, mais ce n’est pas mon problème ! Je vais ouvrir, si c’est une bombe, on saute tous les deux !
– Hi, hi !

Ça le fait rire, s’ils ont mis une bombe, c’est sûr qu’ils ne vont pas le dire au coursier !

J’ouvre la mallette vers moi de façon à ce que le coursier ne puisse regarder l’intérieur. Il y a 5 « briques » de billets de 200.

Rien n’a explosé, mais il peut toujours y avoir un dispositif télécommandé… ayant prévu le coup j’ai pris un sac en plastique.

– Tournez-vous une seconde, monsieur !
– Me tourner ?
– Oui, vous tourner, c’est l’affaire de 30 secondes.

Je fourre les billets dans le sac en plastique.

– OK, c’est fait, je vous rends la mallette, vous allez être gentil de la jeter, il y a des poubelles juste en bas…
– Ce n’est pas mon job, madame !
– Dommage, vous auriez eu un bon pourboire !
– Mais je veux bien faire une exception ! Se reprend-il.

Ce que les gens peuvent être vénaux !

Il a scanné ma carte, il est parti avec 20 balles de pourboire, je sais reconnaitre les faux billets, j’en ai donc regardé quelques-uns dans la mallette, ils sont bons. Je n’ai pas entendu d’explosion, je vous dis je suis un peu parano, parfois…

Mardi 13 avril

Hier, je suis allé récupérer les pierres en zirconium dans mon coffre de banque afin de les confier à Amandine qui sera elle aussi du voyage.

Je n’ai pas prévenu Gollier, j’en ai un peu marre de me faire chaperonner. En revanche j’ai laissé un message à mes copines Anna-Gaëlle et Carole leur indiquant où je m’embarque.

C’est Amandine qui m’accueille à bord. Bisous, bisous !

Elle est habillée en officier de la marine marchande, ça n’a rien de provocant mais ça ne lui va pas mal. Elle me fait découvrir ma cabine. Vraiment spartiate, la cabine : une couchette, et une armoire minuscule. Je tire la tronche.

– Bof, c’est juste pour dormir, tu verrais les cabines des passagers c’est autre chose. On va lever l’ancre dans 20 minutes, avant le directeur de croisière va réunir toutes les putes, toutes les filles, pardon, pour un petit briefing.

On me conduit dans une salle, là où il y a la fameuse garde-robe, mes collègues sont déjà là, que des canons, des blondes, des brunes, des rousses, des blacks, des asiatiques, elles paraissent toutes assez jeunes, ça va être moi la plus vieille, ça fait drôle quand même ! Il y a aussi une gigantesque brésilienne, peut-être une transsexuelle, je ne suis pas certaine… mais je m’en fous

Et voilà qu’arrive le directeur de croisière, habillé en marin du dimanche, blaser bleu marine, et casquette à visière.

– Salut les poulettes ! Commence-t-il.

Il n’a pas l’air surpris de me voir, je devrais dire de me revoir, mais moi je ne peux m’empêcher !

– Vous ?
– Ben oui ma chère, le monde est petit.
– Vous vous connaissez ? S’étonne Amandine.
– Oui on se connait ! La coupe sèchement Patrick Schultz, car c’est de lui qu’il s’agit. (Patrick étant l’homme qui m’avait abordé en même temps que Tommy avant l’agression sur Chauvière). Donc mesdames, voici mes dernières recommandations. Ici les passagers, c’est de la Jet-set ! Ils sont là pour s’encanailler, et ils vont partouzer entre eux comme des bêtes. Donc à priori ces gens-là n’ont pas besoin de putes, me direz-vous, ben si justement, parce que ces messieurs dames ont aussi leurs petits secrets et qu’ils ne tiennent pas à ce que tout le monde soit au courant. C’est donc là que vous intervenez. Quand vous les servirez à table ou au bar, vous les aguichez mais sans insister. Vous ne tutoyez pas vos clients sauf s’ils vous le demandent. Et puis je compte sur votre discrétion, on ne se raconte pas entre filles ce qu’on a fait au client, ni combien il vous a filé, on ne joue pas non plus au petit jeu du « c’est qui celui-là ? » Et surtout vous gardez le sourire. Ah, oui, vous ne refusez rien au client, la seule chose que vous avez le droit de refuser ce sont les rapports non protégés…
– On peut refuser la scato ? Demande une grande blonde.
– Quoi la scato ? Tout contact avec la bouche est considéré comme un rapport non protégé, donc je vous ai répondu et pour le reste, vous n’en mourrez pas. Bon autre chose, la sécurité : en principe il n’y a pas de voleur sur ce bateau, mais on sait jamais, donc tous les soirs vous donnerez deux enveloppes à Amandine, l’une à votre nom avec vos gains, elle les mettra au coffre et évidemment, vous les récupérerez en fin de croisière, une autre avec 2 000 euros pour nos œuvres sociales….
– Les œuvres sociales, ? S’étonne l’une des filles.
– Vous allez gagner plein de fric, Amandine et moi nous n’aurons que notre salaire de matelots, alors les œuvres sociales c’est nous !
– Et si on a pas gagné 2 000 euros ? Demande une autre fille.
– Dans ce cas il faudra te rattraper le jour suivant ! D’autres questions idiotes ?

Je ne vois pas ce que la question avait d’idiote, mais plus personne ne bronche.

– Par ailleurs, reprend Patrick Shultz, pour des raisons de sécurité bien évidentes, vous ne devrez communiquer à personne vos véritables identités, si un client vous demande votre petit nom, vous inventerez n’importe quoi ! Allez rompez et gardez le sourire.

Et on est parti, les escales prévues sont La Corogne, Lisbonne, Gibraltar, Valence, Ibiza, retour par Barcelone, Tanger.

Les premiers jours se sont passés sans encombre. Sur les trente personnes embarquées en tant que passagers, j’en ai seulement identifié deux, un footballeur un peu simplet et un animateur de télé de seconde zone.

Il y a de tout chez ces gens-là, ça va du très sympa, jusqu’aux types qui se la pète. Certains sont très généreux mais d’autres semblent avoir un hérisson dans le portefeuille et nous attribuent le minimum syndical.

Le soir je remettais mon enveloppe à Amandine, mais « pas folle la guêpe » j’en conservais la moitié bien cachée sous le matelas.

Les pratiques, ah, oui les pratiques, rien de bien méchant mais comme nous l’avait fait entendre Patrick, des choses qu’ils ne font pas devant tout le monde, alors beaucoup de demandes pour du pipi, des godes dans le cul, des fessées aussi (mais pas trop fort, ces messieurs ne veulent pas que l’on voie des marques)

Quelques excentricités quand même, je vais vous narrer la meilleure :

Je servais au bar, quand l’animateur de télé dont je parlais plus avant vint me commander deux Bloody Mary

– Vous les porterez à la table là-bas, je suis avec ma maman…

Ah bon, il y a des mecs qui se font accompagner par leur mère sur un bateau de partouzeurs !

J’apporte les consos.

– Je vous booke pour un plan à trois ! Me dit l’animateur.
– Tous les trois ?
– Ben oui tous les trois, on peut faire ça quand ?
– Je vais me faire remplacer au bar et on y va, le temps que vous dégustiez votre cocktail.
– Cabine 7 dans cinq minutes !

Ils n’ont même pas bu leur cocktail ! C’est fou ça de commander un truc pour ne pas le boire !

Je me demandais comment allait s’articuler ce plan à trois ? Je supposais que la Maman allait nous regarder baiser, peut-être en se paluchant… Je verrais bien.

Je frappe à la cabine 7 C’est Mireille (donc la maman) qui m’ouvre, uniquement vêtue d’une robe de chambre en soie qu’elle retire dès la porte refermée. Un peu grassouillette, mais ça passe, en revanche je n’aime pas sa tronche, elle doit sourire quand elle se brûle.

José (l’animateur de télé) est déjà nu et s’agite le poireau.

Je jette un coup d’œil circulaire…

– Tu cherches ton enveloppe, elle est là !

Je ne recompte rien et l’enfouie dans mon petit sac à main.

– Je suppose qu’il faut que je me déshabille ? Demandais-je.
– Evidemment ! Me répond la Mama (pas trop aimable)

Pas grand-chose à enlever, mini short et soutien-gorge.

Elle me regarde comme si j’étais une bête de foire.

– Ben dit donc, toi, tu dois en avoir des heures de vol !

Je ne réponds pas. Qu’est-ce que vous voulez que je réponde ?

– Viens à côté de moi, on va se gouiner un peu pour exciter Jojo.

Quand faut y aller, faut y aller…

Me voici à ses côtés, elle m’attrape les seins et les malaxe, c’est limite, limite, mes nénés ne sont pas en pâte à modeler !

– Occupe-toi un peu des miens ! Demande-t-elle.

Ils sont drôles ses nichons, grosses aréoles mais tétons planqués. Je les lécher espérant les faire sortir de leur coquille, j’y parviens mais c’est pas terrible.

Et la voilà qui m’attrape la main et la pose sur sa chatte. Pas compliqué d’interpréter le message, e lui caresse le minou, mais la position n’est pas ce qu’il y a de plus pratique. Je vais pour me lever et me mettre entre ses cuisses mais elle m’en empêche.

– Reste là !

Ah bon, ! C’est elle la cliente après tout, je la doigte comme je peux, Madame mouille et mes mouvements de doigts provoque des bruits de floc-floc tout à fait incongrus.

– Jojo, viens voir Maman ! Dit-elle soudain.

Voilà qui est tout à fait inattendue, mais je ne suis pas une béotienne non plus, je sais qu’il y a beaucoup de choses qui se font mais qui ne se disent pas.

Je comprends maintenant pourquoi la Mireille m’avait chassé de ses cuisses, elle les réservait au fiston.

Je regarde la scène un moment, après tout, on ne voit pas ça tous les jours.

– Bon toi, reste pas comme ça, on dirait une poule qui a trouvé un couteau ! M’apostrophe-t-elle.

Je vous dis, c’est un puit d’amabilité, cette bonne femme !

J’approche mes mains de sa poitrine pour la lui caresser de nouveau !

– Non, passe derrière mon fils et fous lui un doigt dans le cul.

Cela me permet au passage de constater que le José ne bande pas bien dur.

Je doigte donc l’anus du monsieur qui apparemment apprécie.

– Il bande ou pas ? Me demande sa Majesté Amabilité 1ère.

– Je passe ma main libre de l’autre côté, effectivement sa bite est devenue rigide ! Ce que ça peut faire le doigt d’une pro dans le cul !
– Ben oui, il bande !
– Alors viens mon Jojo, viens baiser ta Maman.

Chanette2907
José se redresse et pénètre sa mère… Je fais quoi, moi ,

– Continue à lui doigter le cul pendant qu’il me baise, sinon il est capable de débander. Il ne snifferait pas des rails de coke à tour de bras, il baiserait mieux ce petit con.

La Mireille a fini par prendre son pied, je ne suis pas sûre que José ait jouit et je m’en fous un peu.

– Vous avez encore besoin de moi.
– Non, salut !

Durée des réjouissances : environ un quart d’heure !

Samedi 17 avril

C’est au retour alors que nous partions d’Ibiza, qu’eu lieu l’incident.

Un grand machin à lunettes m’avait booké. Arrogant et toujours solitaire, je l’avais vu se faire embarquer par plusieurs de mes collègues, mais je n’avais pas encore eu droit à cet honneur et m’en passait d’ailleurs fort bien.

Mais ce jour-là ce fut mon tour…

– Alors, cher monsieur, qu’est-ce qui vous ferait plaisir ?
– J’ai des menottes… Répondit-il.
– Ah ! Vous voulez que je vous attache ?
– Non, c’est moi qui vais vous attacher !
– Non !
– Comment ça, « non » ?
– Je ne me laisse pas attacher !
– Les autres putes le font bien….
– Mais pas moi !
– Vous avez peur de quoi ?
– Ecoutez, on ne va pas commence à discutailler, je ne me fais pas attacher et ce n’est pas négociable
– Mais c’est inadmissible ! Vous n’êtes qu’une pute, vous êtes à notre service.
– Bon, je vais vous laisser…
– Vous ne perdez rien pour attendre, je vais me plaindre à la direction, vous ne savez pas qui je suis !
– Non mais je m’en fous.

Et je laissais planté là l’énergumène.

Juste un mot pour comprendre pourquoi cette position de refus en ce qui concerne l’attachement. Le principe c’est que la fille doit toujours être en position de pouvoir se défendre si le client pète les plombs. Et justement en étant attaché on ne peut pas se défendre. Vous me direz le risque est minime, certes, mais personne n’est à l’abri d’un coup de folie, Un client qui s’est mis à massacrer une fille attachée, c’est déjà arrivée, et je n’ai aucune envie de me retrouver dans une situation similaire.

Je ne pensais pas que l’incident aurait des suites. Je me trompais. Patrick Schultz m’a convoqué dans sa cabine.

J’entre, il n’est pas seul, il est en compagnie d’Amandine Cantal.

Et là sans prévenir il me balance une gifle avec une telle force que j’ai failli perdre l’équilibre.

– C’est le premier et dernier avertissement, les choses ont été mises au point, au départ, tu n’avais pas à refuser ce qu’il voulait te faire. Tu n’es qu’une pute et ici ce ne sont pas les putes qui commandent !

Humiliée, choquée, la rage au cœur, incapable de répliquer, je suis sortie me rafraichir.

Il me parait bien évident que je ne vais pas rester sur ce bateau de rupin dans ces conditions.

Demain matin, nous serons à Barcelone, je prendrais donc la poudre d’escampette. Ne voulant pas éveiller les soupçons, j’ai continué à travailler et j’ai emballé deux types par ailleurs assez corrects.

En regagnant ma cabine, j’eu l’idée prévenir Carole pour lui faire part de mes intentions. Et c’est là que je me suis rendu compte que mon téléphone avait disparu. J’ai un peu fouillé ce qui n’était pas très fastidieux vu l’étroitesse du lieu. Et là je constatais que mon sac à main avait également disparu avec mes papiers d’identité et ma carte bleue. Je soulevais le matelas et comme je le craignais mon pécule avait aussi disparu de la circulation.

La première pensée qui me vint à l’esprit c’est qu’il y avait un rapport avec l’incident de l’après-midi, mais je n’identifiais pas bien le pourquoi et le comment de la chose.

Je décidais donc de jouer les andouilles, et de ne pas parler de l’argent disparu. Par contre pour le reste…

Je toquais chez Patrick qui n’était pas dans sa cabine. Restais Amandine.

– On a visité ma cabine, plus de carte bleue plus de papiers, plus de téléphone….
– Quoi ?

Ou bien c’est la reine des comédiennes ou alors elle tombe réellement du placard !

– Je vais demander à Patrick de fouiller toutes les cabines de l’équipage, ne prend aucune initiative.

Tu parles que je ne vais prendre aucune initiative…

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 21 mai 2023 7 21 /05 /Mai /2023 15:18

Chanette 29 – La croisière de l’Espadon – 6 – Amandine Cantal par Chanette

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Mercredi 7 avril

Bon, le commandant Gollier, Madame Hernandez, Tommy et sa bourgeoise. Ça commence à faire du monde, est-ce que tous les acteurs de cette aventure navrante vont venir défiler dans ma vie.

J’avais en consultant mes messages téléphoniques remarqué qu’une personne se disant la secrétaire de Monsieur Chauvière demandait à ce que je la rappelle. Ne voyant pas pourquoi je la rappellerais, je ne l’ai pas fait.

J’aurais dû mettre son numéro en « indésirable », on ne pense pas toujours à tout !

Et la voilà qui rappelle.

– Amandine Cantal, secrétaire de Monsieur Chauvière, bonjour madame.
– Oui j’ai vu que vous avez essayé de me contacter, vous désirez quoi ?
– Fixer un rendez-vous avec Monsieur Chauvière !
– Ah, bon ? Je le croyais mort ! Persiflais-je
– Non, Monsieur Chauvière est en parfaire santé, je peux vous proposer jeudi à 10 heures dans nos bureaux !
– Non, mais attendez… Il veut me voir pourquoi ?
– Je l’ignore !
– Ah bon, vous l’ignorez, eh bien rappelez-moi quand vous saurez ce qu’il me veut !

Et je raccroche !

Bizarre cette histoire, le seul qui peut me renseigner c’est Gollier

– Allo, oui c’est bizarre, essaie savoir ce qu’il te veut, ne prend aucun engagement et rappelle-moi, sois prudente.
– Mais comment il s’en est sorti, Chauvière ?
– Il avait un gilet pare-balles, je n’en sais pas beaucoup plus, on m’a retiré l’affaire…
– La presse n’en a pas parlé !
– Si, mais ça n’a pas fait les gros titres, les cadavres c’est vendeur, les ressuscités les gens s’en battent les couilles !
– Bien ! Et les deux connards, ils sont toujours en taule.
– Non, libérés le juge est revenu sur sa décision et a délivré un non-lieu !
– Je rêve ! Ils sont dans la nature alors ?
– Oui mais ce sont des toquards, ils ne sont pas dangereux, Hachepierre a été muté à Singapour et l’autre je ne sais plus où… On peut diner ensemble un des soirs ?
– Mais avec grand plaisir.

Tu parles d’un plaisir ! Faudra que je trouve le moyen de sortir ce type de ma vie, mais pour l’instant il peut m’être utile.

Jeudi 8 avril

De nouveau, l’emmerdeuse… J’étais occupé, j’ai rappelé en me disant que si je ne faisais pas je ne m’en sortirais jamais.

– Allo, oui, salut ! Ecoutez si vous ne me dites pas ce que me veut le père Chauvière, je raccroche et vous colle dans ma liste d’indésirables.
– Monsieur Chauvière veut simplement vous proposer un dédommagement pour les désagréments que vous avez subis suite à son agression. J’ai bloqué un rendez-vous jeudi à 10 heures en nos bureaux.
– Je suppose que vous avez mon adresse ?
– Je ne sais pas !
– Vous ne savez pas grand-chose, vous ! Et bien vous direz à Chauvière que s’il veut me dédommager, j’aime bien les chocolats à l’orange, le numéro 5 de chez Chanel et les gros bouquets de fleurs. Donc s’il a mon adresse qu’il m’envoie ça chez moi, s’il ne l’a pas vous lui direz de me foutre la paix.

J’ai raccroché et j’ai mis son numéro en indésirable.

Il devait être vingt heures quand la sonnette de la porte de mon domicile tintinnabula. N’attendant personne, j’allais voir derrière l’œilleton. Cette jeune femme ne me disait rien du tout.

– Une seconde !

Je m’empare d’une bombe au poivre que je dissimule dans la poche de ma robe de chambre.

– C’est pour quoi ? Criais-je à travers la porte.
– Amandine Cantal, pouvez-vous m’ouvrir, j’en ai juste pour cinq minutes.

J’aurais très bien pu ne pas la faire entrer, mais d’une part je n’ai pas envie qu’elle se mette à débiter n’importe quoi sur le palier et puis surtout j’ai envie d’en finir avec ce harcèlement.

Elle est marante la nana, une vraie poupée Barbie, cheveux auburn avec des mèches blondes, lunettes classieuses, les mensurations ont l’air « bien comme il faut », mais je ne la calcule pas, ce sont des choses qui ne se commandent pas.

Je ne la fais pas assoir, j’ai envie d’être désagréable.

– Je vais essayer d’être brève ! Commence la dame, Dans le complot visant Monsieur Chauvière vous avez été victime d’un escroc qui vous a vendu un lot de bijoux en zirconium.
– Vous en savez des choses !
– N’est-ce pas ? Monsieur Chauvière a décidé de vous restituer l’argent que vous avez perdu. Indiquez-moi la somme et demain un coursier vous fera porter un chèque de banque que je vous invite à encaisser aussitôt afin que vous puissiez vous assurer de sa validité.

Je rêve ! C’est tellement inattendu que mon animosité envers la poupée Barbie s’estompe comme par enchantement.

– Confidence pour confidence, je gardais cet argent planqué dans mon coffre pour le dissimuler au fisc…
– Ah ! Vous préférez du liquide ? Eh bien soit, vous aurez du liquide.

Je vous dis, je rêve !

– Passons à la deuxième chose ! Reprend la nana. Tenez, je vous ai apporté des chocolats, mais c’est juste pour ne pas venir les mains vides, le cadeau c’est autre chose ! Mais avant de vous en parler, je vais vous donner une clé USB.
– Ah ?
– Monsieur Chauvière a parfaitement compris que vous ne souhaitiez pas le rencontrer, alors ce qu’il voulait vous dire c’est sur cette petite clé, Attention, son contenu est protégé contre les copies, et elle est programmé pour s’effacer après la première lecture.
– C’est si secret que ça ?
– Je n’en sais fichtre rien ! Je peux m’assoir ?
– Je vous en prie, je vous sers à boire.
– Un verre d ‘eau fraiche fera l’affaire.

La nana sort de son sac une photo et me la montre !

– C’est beau, n’est-ce pas ?
– C’est un bateau pour rupin ! Mais pourquoi me montrer ça ?
– C’est un Yacht, celui de Monsieur Chauvière, Il s’appelle « l’Espadon d’or », 72 mètres 30 passagers, 15 cabines, 30 personnes d’équipage en comptant le personnel de service. Donc on vous offre une croisière.
– Merci, ça ne m’intéresse pas !
– Attendez, je vais vous expliquez mieux ! Le prochain départ aura lieu mardi au Havre, à bord que du gratin : des vedettes de la télé, du music-hall, du cinéma, des dirigeants d’entreprise du CAC40, des sportifs de haut niveau, des hommes politiques et j’en oublie.
– Oui ben justement, je n’ai rien à voir avec ces gens-là !
– Sauf que pour ces gens-là comme vous dites, l’argent ne compte, pas, Ça ne dérange pas certains de claquer 10.000 euros pour une simple pipe.
– Autrement dit, vous m’offrez une croisière, mais à condition que je fasse la pute !
– Vous avez tout compris !
– Eh bien vous remercierez Monsieur Chauvière pour cette proposition saugrenue et vous lui direz que je ne suis pas intéressée… Vous savez que je fais la pute, d’ailleurs si ça continue tout le monde ne va pas tarder à être au courant, mais je tiens à rester dans ma spécialité, elle me plait bien ma spécialité !
– Ne vous braquez pas, rendez-vous compte sur la base de cinq clients, ça vous fait 50.000 euros pour une journée, et la croisière dure 10 jours !

Je dois admettre que l’argument se défend mais il y a un hic :

– Mais pourquoi moi ? Ce ne sont pas les escorts qui manquent et il y en des tonnes qui sont plus jeunes et mieux foutues que moi !
– J’attendais cette question, je pourrais être hypocrite et vous raconter que Monsieur Chauvière veut absolument vous dédommager et patati, patata… Mais la réponse est plus simple : D’une part il n’est pas exact que ces gens-là préfèrent tous des filles jeunes, bien sûr ça reste la majorité mais beaucoup apprécient des femmes un peu plus mûres ne serait-ce qu’en raison de leur expérience. Maintenant pourquoi vous précisément ? Eh bien disons que l’on nous a fourni une liste, assortie de quelques recommandations, je n’en sais pas plus !
– Vous voulez une réponse quand ?
– Maintenant !
– Faut peut-être pas pousser !
– Au fait, une question, vous acceptez les femmes comme clientes ?
– Je n’ai rien contre.
– Admettons que je vous file 150 euros, là tout de suite. Vous me lécheriez la chatte ?
– Vous êtes gonflée, vous ?
– Oui ! Mais c’était juste une proposition comme ça, je n’insisterais pas !

Je n’y peux rien, l’image de la nana à poil en train de se faire brouter le gazon me traverse l’esprit ! Et puis il se passe quelque chose de curieux, tout à l’heure je la trouvais moche, du moins de visage ! Ce n’était pas très objectif, mais n’a-t-on pas tendance à trouver moche tous les gens qui nous emmerdent ? Et maintenant elle ne m’emmerde plus, enfin pas trop !

– Pour 250 je te lèche ! Lui annonçais-je par défi.
– Tant que ça !
– Ben oui, c’est le tarif heures sup !

Elle fouille dans son portefeuille.

– J’ai que 200 !
– Ça ira, fous toi à poil !

Elle se déshabille sans trop se presser ! Putain, quel corps de déesse.

– Ben dis-donc, toi ! T’a été mannequin ou quoi ?
– Bravo ! Mais avant j’ai été Miss Poitou-Charentes et ensuite j’ai fait de l’escorting de luxe, c’est là que j’ai rencontré Chauvière, il m’a embauché comme secrétaire. Ça tombait bien, je voulais changer de job, à force de faire des pipes j’attrapais des crampes dans la mâchoire !

Comme quoi quand elle veut s’en donner la peine, elle est rigolote !

– Et toi tu te déshabilles pas ? Me fait-elle remarquer
– Si, si ! J’arrive, viens, on va dans ma chambre !

Je me déshabille en vitesse et me plante devant elle.

– Humm t’es trop mignonne, toi ! Me complimente-t-elle.
– Tu parles ! J’ai été mieux que ça !
– Peut-être mais tu me plais bien comme ça, tu sais je ne vais qu’avec des femmes plus âgées que moi..
– Jamais les hommes ?
– Si, ça m’arrive… Mais dis donc on a oublié quelque chose !
– Quoi donc ?
– On ne s’est pas embrassé !

Chanette2906Oh, là là, comment elle embrasse celle-ci, une vraie sangsue, une magicienne de la langue

Evidemment nos mains ne restent pas inactives et je me plais à éprouver l’infinie douceur de sa peau, la fraicheur de ses seins, l’insolence de son derrière, une vraie déesse dont le parfum subtil m’envoute… Et ses mains, des mains d’artiste qui vont partout ! Mais de quel océan sort donc cette sirène de sensualité ?

– Tu me fais mouiller, ma salope ! Me dit-elle

Ça ne coute rien de vérifier, il suffit d’y poser la main. Alors effectivement…

– C’est moi qui te fais cet effet-là ?
– Qui veut tu que ce soit d’autres ?

Je ne comprends pas bien. Je sais que je plais y compris aux femmes, mais des nanas mieux balancées que moi, il y en a des tonnes.

– Je suppose qu’il ne faut pas chercher à comprendre, mais si je te plais tant mieux !
– Il y a des choses qui ne s’expliquent pas ! Un coup de foudre on ne sait pas comment ça fonctionne…
– Un coup de foudre ?
– Un coup de foudre physique !
– Allonge-toi sur le plumard, je vais te bouffer la chatte !

J’ai mon visage entre ses cuisses, c’est impressionnant, c’est humide, c’est gluant, c’est bon. Ma langue se fraye un chemin dans tout ce fouillis. Amandine commence à haleter…

Déjà ?

Je lance mes mains en avant afin de lui tripoter les seins tandis que ma langue cible son clitoris.

Elle hurle de plaisir et dans un geste fou m’attrape les cheveux afin d’attirer mon visage contre le sien. Mais c’est qu’elle me fait mal cette conne. Mais je ne saurais lui en vouloir après ce baiser si doux.

– Je vais m’occuper de toi, maintenant ! Me propose-t-elle.

Pas de soucis j’adore qu’on s’occupe de moi et comme en plus je suis excitée comme une puce…

Je m’allonge sur le dos, mais ça ne lui convient pas…

– Non de l’autre côté ! Comme ça je pourrais profiter de ton cul.

C’est comme elle veut !

Putain, le simple contact de ses lèvres sur la peau de mes fesses me fait frissonner. Elle me flatte le joufflu quelques instants tout en écartant les globes, Je sens son doigt effectuer d’étranges circonvolutions autour de mon anus. Sa langue entre en action et frétille comme un goujon sur ma rosace

Elle va me rendre folle… Et tout d’un coup un doigt entre et se livre à d’envoutants allers et retours.

Et que voilà un second doigt… Je vous dis elle va me rendre dingue. Je dois avouer qu’en ce moment-là j’avais complètement oublié qu’elle m’avait payé et que j’étais sa pute…

– T’as un gode ? Me demande-t-elle
– Dans le tiroir, là !
– Tu t’en sers souvent ?
– Dis donc, t’es bien curieuse !
– Pardonne-moi… Faudrait peut-être une capote, ça glissera mieux…
– Toujours dans le tiroir.

Elle a une façon de faire aller et venir le machin dans mon cul, c’est impressionnant, mademoiselle est décidément une pro. Dans la Grèce antique des nanas comme elle, on les vénérait, aujourd’hui on nous méprise !

Elle m’a fait jouir du cul, et après une pause on est reparti pour un tour, non seulement elle est douée, mais elle semble infatigable. On a donc interverti les rôles et ce fut mon tour de lui faire gouter mon gode en con et en cul.

Et puisqu’elle m’a avoué avoir été pute, j’ai donc supposé qu’elle ne devait pas rechigner devant certaines spécialités bien coquines…

– Pipi, ça te branche ? Lui demandais-je
– Tu veux mon pipi ou tu veux me donner le tien.
– On peut faire les deux.

Nous avons donc terminé nos excentricités dans la salle de bain, je me suis allongé sur le sol et elle m’a pissé dessus en rigolant comme une bossue, quand nous avons permuté, je l’ai à mon tour arrosé. Du coup nous avons été bonnes pour prendre une bonne douche ensemble.

– Alors c’est d’accord ? Je serais mardi sur le bateau ! Me relance-t-elle.
– Ça marche
– Ne te charge pas trop, mais si tu as des tenues sexy, tu les apportes, il faut du décolleté, du transparent, du moulant.
– J’ai pas grand-chose, j’ai surtout des tenues de dominas…
– Bon, on te dépannera, nous avons une garde-robe sur le bateau. Ah ! N’oublie pas, demain un coursier sera là à 10 heures précises.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 21 mai 2023 7 21 /05 /Mai /2023 15:15

Chanette 29 – La croisière de l’Espadon – 5 – Petit extra avec Valentin chez un couple coquin par Chanette

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D’ordinaire, je considère le restau avec des gens que je connais à peine comme une corvée et le refuse quasi systématiquement, mais une petite phrase qu’elle m’a sortie hier me trotte dans la tête et j’ai bien envie de cuisiner cette Madame Hernandez.

Une fois à table, j’attaque :

– Vous m’aviez laissé entendre que vous aviez conservé des antennes dans la proximité de Monsieur Chauvière.
– Absolument ! Que voudriez-vous savoir ?
– Si vous aviez une idée ce qui a pu se passer en réalité, j’ai l’impression que la police patauge.
– La presse n’en parle plus, comme Chauvière n’est pas mort et qu’il va s’en sortir ça n’intéresse plus personne.
– Il y a quand même un type dangereux en liberté et la police ne l’a pas identifié.
– Bien sûr que si qu’il est identifié ! Me répond Grace Hernandez.
– Ah bon ?
– C’est Hubert Vargas, le directeur général de « Mariano Incorporation », la plus grosse filiale du groupe Chauvière, la police est venue le cueillir l’autre matin, mais il est en fuite.
– A ben ça alors ?
– Ça a l’air de vous étonner ?
– Un flic qui s’occupe de l’enquête m’avait promis de me tenir au courant, mais il ne m’a rien dit de tout cela !
– Ah ! Les promesses… Voulez-vous que j’essaie de me renseigner davantage. ?
– Moi je veux bien, mais vous allez faire comment ?
– Je vais demander à Madame Vargas !

Elle sort de suite son portable, recherche un numéro, appelle et met l’appareil en haut-parleur afin que je puisse entendre.

– Ah, madame Vargas, c’est Grace Hernandez, je suis désolée de vous déranger, mais je n’arrive pas à joindre votre époux.
– Qu’est-ce que vous lui voulez ?
– Un problème de caution pour l’achat d’un tableau, l’affaire arrive à échéance et…
– Oui, bon ! Je ne peux rien pour vous ! Il semblerait qu’Hubert ait fait une grosse connerie, il est parti sans un mot et je n’ai pas de nouvelles. D’après la police il serait en Amérique du Sud. On est venu perquisitionner mon appartement, je n’ai pas compris pourquoi, ils m’ont foutu un de ces bordels, je ne vous en parle même pas. Bon désolée de ne pas pouvoir vous aider, mais j’ai autre chose à faire en ce moment, aurevoir Madame !

Grace Hernandez m’a laissé sa carte On s’est fait un gros bisou et me voilà seule avec des pensées confuses.

En fait si je comprends bien, Gollier m’a caché le fait que le type qui représentait un danger potentiel pour moi avait pris le maquis. Pas difficile de comprendre pourquoi : Gollier souhaitait me garder près de lui le plus longtemps possible. Dès fois que notre promiscuité me fasse tomber amoureux de lui ! C’est beau les rêves, non ?

L’après-midi sera donc celle des explications et ce ne sera pas forcément évident…

Et contre toute attente, c’est Gollier qui dès son arrivée m’entreprit :

– Petit problème, je me suis débrouillé pour te fournir un chauffeur pendant une semaine, mais ça ne va plus être possible.
– Et alors ?
– Et alors, il n’y a pas trente-six solutions, il faut que tu arrêtes de travailler pendant quelques semaines.
– Il n’en est pas question !
– Tu ne te rends pas compte que ces gens vont chercher à t’éliminer…
– Tu sais, moi aussi j’ai mes antennes, j’ai appris qui était le commanditaire de l’agression de Chauvière.
– Hein ?
– Oui il s’appelle Vargas et il en fuite en Amérique du Sud.
– Mais comment tu peux savoir ça ?
– J’ai des relations !

Il s’assoit dans son vieux fauteuil, réfléchit quelques minutes puis reprend.

– Ce n’est pas si simple, ce qui est sûr c’est que c’est Vargas qui a demandé à Pelletier et à Hachepierre de faux-témoigner. Mais rien ne prouve qu’il soit le commanditaire de la tentative de meurtre, il n’est peut-être qu’un intermédiaire, un complice, et ça pour le savoir je ne vois pas bien comment faire !

Brr ! Pas con son raisonnement, en tous cas ça demande réflexion. Je décide d’aller prendre une douche, non pas que j’en ai spécialement besoin, mais pour s’isoler c’est pas mal.

J’essaie de faire le tour du problème, je n’ai pas tous les éléments en main mais il me semble que l’hypothèse évoquée par Gollier me paraît peu probable. Mais peu probable ne veut pas dire improbable ! Alors je prends le risque ou pas ?

Je décide de le prendre, à moi de faire attention, si j’angoisse de trop je peux toujours compter sur ma grande copine Anna-Gaelle qui est en ce moment en vadrouille quelque part dans le monde et qui comme souvent, elle me laisse ses clés. C’est une option, mais je n’ai pas trop envie d’être seule, ou alors il y a Carole, elle ne refusera pas de m’héberger pour le week-end. Bref on verra bien !

Je me sèche, enfile un peignoir et annonce ça à Gollier. Je craignais qu’il me noie sous un flot de paroles pour me convaincre de rester ou pire qu’il se fasse suppliant. Ben non, les choses ne se passent jamais comme on croit qu’elles vont se passer.

– C’est toi qui vois, me dit-il simplement

Il a la larme à l’œil, ce con

– Si t’as besoin de m’appeler, n’hésite pas ! Ajoute-t-il avec des trémolos dans la voix.

J’ai rangé mes affaires, mis le matou dans son panier, c’est le moment des adieux, des adieux silencieux mais avec un gros bisou quand même !

Je suis passée chez moi relever le courrier, il n’y avait rien de particulier. Le chat parait tout content de retrouver son environnement. Je téléphone à Carole, elle est O.K pour m’héberger si besoin.

J’avais volontairement ignoré les messages téléphoniques émanant de numéros inconnus. Je décidais de les consulter aujourd’hui, par curiosité.

Et je tombe sur ça !

– Je tente désespérément de vous joindre, j’ose espérer qu’il ne vous est rien arrivé de fâcheux, rassurez-moi ! Tommy

Tommy c’est donc l’un des deux gars qui m’ont servi de témoins dans cette lamentable affaire. Je ne vois pas bien comment il s’est procuré mon numéro de téléphone ni pourquoi il s’inquiète de ma modeste personne, mais moitié par politesse, moitié par curiosité, je réponds que j’ai été un peu débordée cette semaine, que je vais bien et que s’il veut m’appeler je répondrais volontiers.

Et ça n’a pas loupé.

– J’avais juste envie de vous revoir, juste une fois autour d’un verre.

Ça me prend le chou, mais je ne vois pas trop comment refuser.

– Quand vous voulez !
– Vous êtes libre, là ?
– Oui !
– Vous pourriez être rue de Turenne dans combien de temps ?

Bref il m’a donné le nom d’un bistrot en plein Marais, je prends le métro et allons-y !

Coup d’œil circulaire à l’intérieur du rade, j’aperçois Tommy… Mais il n’est pas seul, une femme l’accompagne, châtain clair, légèrement enveloppée, mais joli sourire. Je m’approche.

– Ah ! Quel plaisir de vous rencontrer, je vous présente ma femme Nadège, voici Madame D’Esde.
– Enchantée, mais j’aimerais savoir qui vous a fourni mes coordonnées ?
– Disons que la police n’a pas été très discrète…
– Ah ?
– En fait, je ne vais pas vous prendre en traitre, je sais tout de vous, y compris l’activité que vous exercez…
– Mais enfin… Protestais-je.
– Rassurez-vous, je n’ai rien contre votre activité.
– Eh bien tant mieux…
– Vous faites un métier que je n’aurais pas eu le courage de faire, c’est tout à votre honneur. Mon époux m’a beaucoup parlé de vous ! Intervient Nadège.

Il doit fantasmer à mort, ce con, parce qu’en fait il ne m’a vu que très peu !

– Et vous souhaitiez me voir pourquoi ?
– C’est surtout Nadège qui voulait vous voir, elle est très curieuse.

Ça commence à m’énerver tout ça !

– Vous vouliez savoir à quoi ressemblait une pute vue de près ! Persiflais-je
– Non, ce n’est pas ça ! Répond Nadège sans se démonter. Mais allons droit au but ! En fait, mon mari vous ne le connaissez pas, mais je peux vous dire que c’est un petit cochon.

Ah ! Je sens venir comme une proposition de plan à trois. A priori ça ne me branche pas trop, mais j’ai quand même envie d’en savoir davantage.

– Cochon comment ?
– Très cochon.
– Bon, on va pas tourner autour du pot, vous souhaiteriez un plan à trois, j’ai bon ?
– C’est une éventualité que nous avions envisagée !
– Seulement, il y a un hic, en fait je suis spécialisée dans la domination, et je ne fais que ça !
– Ah ? Vous jouez à la vilaine maîtresse, c’est ça ?
– Je ne dois pas être si vilaine que ça puisque me clients reviennent et en redemandent !
– Ben oui quand on est maso, forcément…
– Ben oui !
– Mais je suppose qu’il vous arrive de vous écarter de votre spécialité ?
– Je suis obligée de vous répondre ?
– Non bien sûr. Mais sachez que nous gagnons très bien notre vie, nous pouvons vous payer grassement. Dites-moi, vous leur faites quoi à vos clients ? Reprend la nana.

Envie de lui dire que tout cela relève du secret professionnel, mais je choisis d’essayer de la choquer afin qu’elle se décide à me foutre la paix.

– Je les flagelle, je leur pisse dessus, je les encule avec un gode et quand j’ai deux soumis en même temps, je leur fais se sucer la bite ! Vous voyez que je suis assez loin de votre monde !
– Pas tant que ça, une fois nous étions au sauna, et un homme se faisait sucer le pénis par un vieux. Par jeu j’ai proposé à Tommy de faire la même chose… et ça t’as bien plu, n’est-ce pas Tommy ?.
– J’avoue que ce n’était pas désagréable. Et puis Nadège était tellement excitée de voir ça qu’elle s’est fait sodomiser par le premier venu, un grand black avec un membre énorme.
– Malheureusement, ce genre de situation ne se reproduit pas souvent. Ajoute Nadège.

Si c’est vraiment un truc comme ça qu’ils souhaitent, on peut essayer de s’arranger.

– Je peux éventuellement organiser une petite partie avec un autre homme,
– Je pourrais donc le sucer ? Demande Tommy.
– C’est ce que vous souhaitez, non ?
– Oui, mais est-ce qu’il pourra me sodomiser, je n’ai jamais fait, j’ai trop envie d’essayer.
– Mais bien sûr, il vous enculera devant madame !
– Et on pourrait faire ça quand ?
– Vendredi prochain si vous voulez
– Pas avant ?
– Ben non, mais le vendredi vous êtes sûr de rencontrer d’autre bonhommes dans mon studio.
– Justement on aimerait que ça ne se passe pas dans votre studio !

Ils commencent à être chiants ces deux-là !

– Pourquoi donc ?
– Question d’ambiance ! Les environnements sado-maso, ce n’est pas notre truc !
– Alors, on laisse tomber !
– Vous ne vous déplacez jamais ?
– Je passe cette question, mais comprenez que même si je consentirais à me déplacer, je ne vais pas faire déplacer mon autre client.
– Tout problème a sa solution ! Me répond doctement Nadège.
– Eh bien quand vous aurez trouvé la solution vous me ferez signe. Je vais peut-être vous laisser, j’ai comme un coup de fatigue.
– Juste une dernière question !
– Oui ?
– Etes-vous bisexuelle ? Me demande la dame.

Mais enfin, qu’est-ce que ça peut lui foutre ?

– Pourquoi cette question ? Non, non ne dites rien, je vois bien à la façon que vous avez de me regarder que vous rêvez me rouler une pelle en me fourrant votre main dans la culotte ?
– Oh !
– Je vous ai choqué ?
– Non mais vous avez parfaitement lu dans mes pensées. Tommy lève-toi et laisse la place à madame, se sera plus pratique pour se faire un bisou.

Ben voyons, et si on demandait mon avis, ce ne serait pas mieux, non ? N’empêche que l’idée d’embrasser cette cochonne à pleine bouche est loin de me déplaire, on permute donc nos places avec Tommy.

Me voici sur la banquette collée contre Nadège qui dans perdre une seconde, m’enlace, rapproche ses lèvres des miennes, et me fourre sa langue dans sa bouche !

Elle embrasse trop bien, cette salope, ses mains se baladent sur ma poitrine par-dessus mon petit haut, cherche les tétons, les trouve, les frottent. C’est qu’elle va me faire mouller la garce, ma main se faufile entre ses jambes, je l’entrerais bien dans le pantalon mais c’est trop serré.

Et soudain Nadège redevint sage :

– Merci pour ce petit délire, on va te laisser rentrer, on réfléchit chacun de notre côté, on trouvera bien une solution.

Frustrant tout ça, je l’aurais bien emmené à l’hôtel, la nana, mais j’ai aussi compris qu’elle en voulait davantage… et soudain l’idée.

– Je donne un coup de fil, je reviens.

Je sors sur le trottoir et joins Valentin (voir les épisodes 16, 18, 20 28). Il est d’accord pour jouer au client (contre rétribution bien entendu) il peut se libérer tous les soirs, il peut se déplacer, tout va bien. Je rejoins le couple qui se demande ce que je fabrique

– J’ai arrangé le coup, proposez-moi une date, une heure et un lieu… Non avant dites-moi combien vous aller me donner.

La somme proposée me convient. Ce sera donc chez eux, ils habitent le Marais, me précisent l’adresse, et ce sera lundi à 20 heures.

– Donc je récapitule, on se donne une heure, sans regarder la montre, je me gouine avec madame et vous Tommy vous sucerez mon client, et si vous voulez une sodo, vous y aurez droit ! C’est tout ou vous désirez d’autres options ?

Ils se regardent tous les deux, semble hésiter.

– Vous aviez parlé de pipi tout à l’heure…
– Pas de problème, je suis une bonne pisseuse ! Allez cette fois j’y vais, à lundi soir et toi Nadège, tu ne sais pas où tu t’embarques, je vais te faire grimper aux rideaux !
– Mais je ne demande que ça !

Lundi 5 avril

– Ne prend pas trop d’initiatives, laisse-le faire ce qu’il veut ! Ais-je prévenu Valentin.

Je me suis donc pointée chez eux à l’heure-dite avec Valentin. Habillée toute simple : Tailleur-pantalon rouge au-dessus d’un tee-shirt blanc. Je me demandais si le courant passerait avec ce dernier, ses allures de playboy ambigus ne convenant pas forcément à tout le monde. Mais il n’y eut aucun problème.

Tommy et sa femme sont en décontracté, Jeans et polo pour monsieur, jeans et débardeur beige pour madame… très décolleté le débardeur !

Nadège nous tend une enveloppe à Valentin et à moi et nous propose à boire

– Alcool ? Bière ? Jus de fruits ?
– Tout à l’heure peut-être ! Temporisais-je.

Ben oui, en principe quand on boit un coup, on papote, qu’est-ce qu’ils vont pouvoir se dire avec Valentin qu’ils ne connaissent pas ?

– Bon ben alors on fait comme on a dit ! Intervient Tommy. Euh, on procède comment ? On improvise complètement ou alors ce serait mieux que quelqu’un soit un peu directif ?

N’importe quoi ? Il est en train de confondre réunion de travail et partouze ! Où va se nicher la déformation professionnelle ?

Heureusement Nadège met fin à ces atermoiements.

– Bon les garçons, mettez-vous donc à poil et faites ce que vous avez envie de faire, moi et Chanette on va vous regarder et se caresser. D’accord Christine ?
– Mais bien sûr ! Mais appelle-moi, Chanette, je préfère !

J’ai posé ma veste de tailleur et je suis à côté d’elle sur ce joli canapé beige clair, elle est très proche de moi, nos cuisses se touchent. Elle rapproche son visage, son parfum est envoutant. Elle me sourit un peu bêtement. Je comprends qu’elle veut déjà m’embrasser. Nos bouches se soudent. Et c’est parti pour la fricassée de museau. Elle embrasse bien la coquine, manifestement elle en rêvait de cette petite sauterie…

Elle finit par se dégager.

– Ça va, ma poule ?

Voilà que je suis sa poule à présent !

Devant nous, les deux hommes se sont déshabillés enfin pas tout à fait complètement puisque Valentin a conservé ses chaussettes.

La bite de Tommy est déjà en érection, pas celle de Valentin ! Pourvu qu’il ne nous fasse pas une panne !

– Pince-moi mes bouts de seins ! Lui demande Tommy.

J’ai compris le but de l’opération,, Tommy rend la pareille à son partenaire, qui du coup voit sa bite se redresser fort fièrement.

– T’as une belle bite ! Lui dit Tommy !
– La tienne n’est pas mal non plus.
– Je te suce ?
– Bien sûr !

Chanette2905Et c’est parti, Tommy gobe littéralement la bite de Valentin, enfournant tout ce qu’il peut dans sa bouche et pour la suite je n’ai plus bien vu accaparée comme je l’étais par les mains baladeuses de Nadège.

Je la laisse faire, elle me retire carrément mon tee-shirt,. et dans la foulée me dégrafe mon soutien-gorge, puis sans que j’y prenne garde jette sa bouche sur mes tétons et se met à me les téter

Elle n’est pas bien cette bonne femme ! On ne lui a jamais appris que certaines femmes ne supportaient pas ce genre de choses. Elle fait vraiment ça quand elle va au sauna ou en boite échangiste ? Elle a eu de la chance de ne pas de faire rembarrer elle aurait pu demander avant, non ? Du coup je décide de la jouer vacharde.

– -On se calme un peu, j’aimerais bien m’occuper de tes seins…

Elle ne me laisse pas finir ma phrase et enlève son débardeur à l’arrache, elle n’a pas mis de soutien-gorge, et il faut bien avouer que ses seins sont magnifiques.

J’avance une main, lui caresse doucement le sein et demande :

– Je peux te les embrasser ?
– Mais bien sûr ma poule !
– Je te demande ça parce que certaines femmes sont fragiles des tétons.

Moment d’étonnement… je ne pense pas qu’elle ait compris la vanne.

– Ah, non, ! Finit-elle par répondre, je ne suis pas fragile de ce côté-là tu peux y aller.

Alors dans ce cas…

– Tu peux me les mordre un peu si tu veux, enfin je veux dire, les mordiller.

C’est qu’elle aime ça ! Mais au bout d’un moment elle revient sur les miens.

– Tu me les lèches, mais tu ne me mords pas !

Et pendant qu’elle s’occupe de mes nénés, je peux enfin regarder ce qui se passe en face. Tommy a maintenant tourné le dos à Valentin et s’est légèrement courbé afin de permettre à son partenaire de lui préparer le cul. Il lui écarte les globes et fait gigoter sa langue vers le trou intime.

Valentin se prépare et assure la rigidité de son membre par quelques mouvements masturbatoires. Puis moment de flottement… Que se passe-t-il ? Conciliabule discret entre les deux hommes, puis Tommy s’écrie :

– Nadège : où t’as laissé les capotes ?
– Les capotes ? Répond-elle, mais tu m’as pas dit d’acheter des capotes !
– Ben, comment on va faire ?
– Tu te rhabilles et tu descends à la pharmacie.

La situation est tellement triviale que je me retiens d’éclater de rire.

– Ne bougez pas les garçons, j’ai ce qu’il faut

Eh oui, par précaution j’avais apporté deux préservatifs au cas où la situation évoluerait de telle façon que je finisse par passer à la casserole ! Et dans ces cas-là, j’utilise mes propres préservatifs, pas ceux des copains !

– Par contre, j’ai pas de gel !
– Ça devrait le faire, juge Valentin en dégageant la capote de son étui.

Tommy se positionne en levrette sur la moquette, Valentin arrive derrière, et hop, direct dans le trou !

– Quel cochon quand même ! Commente Nadège.
– Oui mais on les aime bien nos cochons !
– Je suis sûre que tu aimerais voir ma petite chatte ? Me dit-elle.

Je ne vais pas dire non ! Et puisque la voilà qui se baisse et enlève son pantalon, j’en fais autant. Et nous voilà toutes les deux à poil come la Vénus de Botticelli et sa sœur jumelle !

Elle est accroupie devant moi, m’embrasse le pubis tandis que sa main me pelote les fesses, elle a sans doute des défauts mais elle caresse bien, la bougresse.

Sa main s’approche stratégiquement du sillon de mes fesses, remonte un peu, s’approche du trou de balle. Petite interruption pour se mouiller le doigt et hop le voilà dans mon cul ! Je vous dis, il ne faut surtout pas se gêner et pendant ce temps sa langue me balaie la foufoune.

Et là il va se passer quelque chose, je mets toujours une barrière entre ma vie professionnelle et ma vie privée. En pratique ça veut dire que je ne jouis quasiment jamais en séance.

Nadège se serait occupée de moi plus délicatement peut-être qu’étant davantage excitée j’aurais pu jouir, mais sur ce coup-là je ne le sens pas.

J’aurais pu lui dire carrément que « les putes, ça ne jouit pas quand elles font la pute », mais je ne sais pourquoi, j’ai comme l’impression que cette explication ne lui plairait pas.

Alors j’ai fait autrement, j’ai proposé à ma partenaire de nous coucher en soixante-neuf, et tandis que je régalais de sa bonne chatte trempée comme une soupe, je me suis débrouillée pour faire une goutte de pipi, juste une toute petite goutte. ainsi l’endroit cessait d’être sec.

Je l’ai fait jouir, puis j’ai simulé mon propre plaisir. J’ignore s’il a été dupe, mais en fait elle avait l’air satisfaite.

Je me rassois sur le canapé pendant que Nadège s’en va chercher des serviettes afin de nous éponger.

Valentin semble proche d’en finir avec Tommy, le sang a maintenant afflué sur son visage et le haut de son torse, il accéléré comme un fou provoquant des rauquements de plaisir de son partenaire. Un grognement, ça y est, il a joui, il décule, Tommy se retourne et lui fait un petit signe semblant signifier que tout va bien…

Si tout va bien, c’est parfait. Sauf que…

Tommy n’a pas joui… et moi comme une imbécile, tout à l’heure au lieu de sortir de mon sac une seule capote, il a fallu que j’en sorte deux !

Donc devinez qui c’est qui va passer à la casserole ? Remarquez ça n’a rien de dramatique mais j’aurais préféré éviter !

Et voilà Tommy qui s’approche du canapé… il me regarde, les yeux pleins de concupiscence. Je réponds à son sourire, politesse oblige. Mais Nadège intervient.

– Viens me baiser !

Ah ? Ça se complique. Tommy ne sait plus quoi faire, Nadège lui attrape la bite et le force à s’approcher d’elle, puis la lui prend en bouche.

Ouf !

– On le suce à deux ? Me propose alors Nadège.

Voilà qui m’arrange on le suce à deux, se passant et se repassant sa bite bandée comme un arc. Dès que peux accéder au gland, je mets ma langue en mouvement passant du méat à la couronne. Une goutte de préjouissance vient perler, je continue, la bite soubresaute. Tommy éjacule. Je reçois plein de sperme sur le visage et sur les seins. Voilà qui fait rigoler Nadège.

J’avise la serviette laissée sur le canapé.

– Non, viens dans la salle de bain ! Me conseille Nadège.

Bonne idée, ça me permettra de pisser.

– C’est vrai que tu pisses sur tes clients ? Me demande-t-elle
– Oui, et en général ils apprécient.
– J’ai demandé plusieurs fois à Tommy de me pisser dessus, il n’a rien contre l’idée mais il bloque.
– Tu voudrais que je t’arrose ?
– Oui j’aimerais bien !
– Sur les seins ? Dans la bouche ?
– Je veux bien essayer de gouter.
– O.K. assis toi par terre, on va le faire.
– Attends !

Il faut que j’attende quoi ?

– Tommy, viens voir, Chanette va me pisser dessus !

C’était donc ça ! J’ai donc arrosé la dame, elle a trouvé que mon pipi avait un gout « particulier »

– Pas mauvais, mais particulier…

Fin du délire. Valentin s’est déjà rhabillée, accepte un verre de Perrier et prend poliment congé. J’ai refusé le restaurant qu’ils me proposaient, je suis restée avec eux un quart d’heure, la conversation ne va pas bien loin mais ils sont heureux de leur soirée.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 21 mai 2023 7 21 /05 /Mai /2023 15:13

Chanette 29 – La croisière de l’Espadon – 4 – Grace Hernandez par Chanette

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Chanette

Flash-Back – lundi 21 mars

Vargas, le directeur général de « Mariano Incorporation » fait entrer Hachepierre et Pelletier dans son bureau. Ces deux hommes travaillant dans des secteurs différents ne se connaissent que de vue.

– Messieurs, l’inspection des services nous a rendu deux rapports vous concernant et qui nous suggèrent de mettre fin à vos contrats de travail.
– De quoi ? S’énerve Hachepierre, tandis que Pelletier devient rouge comme une tomate.
– On se calme, les choses peuvent toujours s’arranger. On va commencer par Monsieur Hachepierre, vous avez beau avoir un compte bancaire caché avec carte de paiement, n’empêche qu’il ne faut pas laisser trainer les facturettes. Donc vous fréquentez l’Hirondelle, c’est un club gay, m’indique-t-on.
– Ma vie privée ne vous regarde pas ! Proteste l’intéressé.
– Non, mais si votre famille l’apprenait, ce ne serait drôle pour personne !
– Mais…
– Laissez-moi terminer sinon on ne va jamais y arriver ! Quant à vous Monsieur Pelletier, vous entretenez une demoiselle Cochin qui semble avoir des gouts de luxe, dirait-on. Toutes vos commissions passent dans l’entretien de cette maîtresse, et pendant ce temps-là votre femme est obligée de solliciter un prêt bancaire pour acheter une voiture.
– Bon, vous voulez en venir où ? Eructe Hachepierre.
– Je veux en venir à un petit arrangement !
– Ce que vous nous reprochez n’est pas une cause de licenciement donc votre chantage, vous pouvez vous le ranger bien profond.
– Je vous prierai de rester correct, mais puisque vous avez employé le mot qui fâche, alors allons-y, ou bien vous acceptez mon arrangement ou alors vos familles seront mises au courant. Alors vous m’écoutez maintenant ?
– Bien obligés ! Pfff !

Vargas sort de son tiroir une photo.

– Voilà, elle n’est pas mal, non ? Mémorisez la bien. Cette femme est une ancienne maîtresse de Chauvière, il lui a fait une vacherie en lui refilant un sachet de bijoux, en fait les bijoux sont en zirconium et elle s’en est aperçue. Cette femme sera présente au prochain raout de Chauvière à La Tour Montparnasse. Elle a un quotient intellectuel assez limité et clame à qui veut l’entendre qu’elle va tenter de le tuer, bien sûr elle ne le fera pas mais il risque d’y avoir du grabuge, Chauvière sera bousculé et peut-être blessé, il faudra à ce moment-là que vous vous présentiez comme témoin de l’agression, que vous accusiez clairement cette femme et que vous évoquiez cette histoire de bijoux comme si elle vous en avait parlé dans la conversation.
– C’est tout ? demande Pelletier.!
– Oui, et attention à la moindre connerie, j’envoie le courrier à tous vos proches.
– C’est dégueulasse ! Commente Hachepierre.
– Absolument, mais j’assume. Remarquez vous ne serez pas perdants, ça vaudra bien une petite augmentation !

Fin du flash-back

Samedi 26 mars

Hachepierre et Pelletier ont été placés dans deux cellules différentes afin d’éviter qu’ils ne se concertent. Ils ont reçu comme la loi les y autorise l’assistance d’un avocat, un pour chacun. Epuisés et traumatisés par leur garde à vue les deux hommes sont néanmoins dans des dispositions d’esprit assez différentes.

Hachepierre se fout du divorce probable qui suivrait ses aveux, idem pour son voisinage. En revanche, que ses parents et ses gosses apprennent ses tendances homosexuelles lui semble insupportable. Il s’enferme alors dans le silence.

Pour Pelletier les choses sont différentes, certes il y aura probablement divorce, il se dit qu’il s’en remettra et même que peut-être sa maîtresse acceptera de se mettre en ménage avec lui. Au début il a voulu faire le dur, ne serait-ce que par solidarité avec Hachepierre. Masi la solidarité avec une personne que l’on connait à peine n’a rien de bien solide.

Encore une fois on vient le chercher. Il a préparé une version qui espère-t-il, mettra fin à sa condition.

– Bon alors tu te mets à table ?
– On m’a proposé de l’argent pour faire un faux témoignage !
– Ben tu vois quand tu veux ?
– Combien ?
– 20.000 euros.
– Ben dit donc ! Rétorque Gollier, il a des moyens ton protecteur. Je ne te demande pas qui c’est, je sais que tu ne vas pas me le dire.

Pelletier est d’autant plus surpris de cette perche qu’il avait préparé un petit baratin à ce sujet.

– T’as été payé quand ?
– La moitié il y a une semaine, le solde ça devait être après.

« Le con ! Comment je vais te le piéger ! » Jubila Gollier

– Le souci c’est qu’on a regardé tes comptes, on n’a vu aucun versement.
– C’était en liquide ! Bredouilla Pelletier soudain plus très rassuré.
– Et ils sont où les sous ?
– Ben chez moi !
– O.K ! Je vais demander un mandat au juge d’instruction et on va aller vérifier.
– Non !
– Quoi non ?
– Je vous ai menti, je devais recevoir la totalité de l’argent après l’opération.
– Et pourquoi ce mensonge ?
– Pour la vraisemblance.
– Tu ne te foutrais pas un peu de notre gueule ! Si t’avait fait ça pour de l’argent tu nous l’aurais dit de suite en inventant un intermédiaire imaginaire, si tu ne l’as pas fait, c’est que tu couvres quelqu’un, Un quelqu’un qui t’a menacé de représailles si tu te mettais à table.
– Laissez-moi réfléchir !

Gollier se lève, s’approche de Pelletier et le pousse violemment, le faisant dégringoler de sa chaise.

– Vous n’avez pas le droit ! Eructe-t-il.
– Mais je n’ai rien fait, t’es tombé tout seul, d’ailleurs ces messieurs sont témoins ! Et puis je vais te dire quelque chose : si tu ne veux rien nous avouer, Hachepierre s’apprête à le faire…
– Ça m’étonnerait ! Répond Pelletier
– Et pourquoi donc ?
– Je disais ça comme ça !
– Ici on ne dit jamais les choses comme ça. Bon je n’ai pas que ça à faire, s’il n’y pas d’argent dans la combine, c’est que c’est autre chose, alors c’est soit une grosse promesse, mais je ne vois pas ce qu’on peut décemment promettre à un minable comme toi, sinon c’est un chantage.
– Ben oui, c’est un chantage, j’ai une maîtresse qui me coute un argent fou et si je cause ma femme va être mis au courant !
– Nous y voilà, et donc le maitre chanteur est quelqu’un qui a accès à un certain nombre d’informations confidentielles et qui peut même se permettre d’engager un détective privé pour connaître tes turpitudes. Donc quelqu’un de bien placé ! Alors tu nous le crache, son nom ?
– Vous allez ruiner ma vie familiale !
– Mais non on dira que c’est Hachepierre qui a avoué !
– On ne vous croira pas !
– Alors c’est qui ? Je te préviens, vu la tournure que ça prend, ce n’est pas seulement pour faux témoignage que tu vas être inculpé, mais aussi pour complicité de meurtre. Autrement dit après la garde à vue tu vas te retrouver à Fleury-Mérogis, comme tu m’a pas l’air bien costaud, tu risques de te faire enculer à la chaine.
– Et si je parle ?
– C’est le juge d’instruction qui décidera, mais le rapport que je vais faire peut l’influencer…
– C’est Hubert Vargas.
– C’est qui celui-là ?
– Le directeur général de « Mariano Incorporation ».
– O.K ! On est samedi, ce genre de lascar doit être à la campagne, on le cueillera à son bureau lundi matin. En attendant on va conduire ces deux imbéciles devant le juge d’instruction

Lundi 28 mars

Lorsqu’à 9 h 15 les gens de la « maréchaussée » demandèrent à rencontrer Monsieur Hubert Vargas au siège social de « Mariano Incorporation », à La Tour Montparnasse, on les informa que celui-ci n’était pas là…

– Je vais vous appeler sa secrétaire…

Fabienne descend en tortillant du croupion.

– Monsieur Vargas n’est pas encore arrivé ! Explique-t-elle aux policiers.
– Et il arrive quand ?
– Il ne devrai pas tarder, il a un rendez-vous important à 9 h 30
– On va l’attendre, accompagnez-nous à son bureau.

Et évidemment à 9 h 30, Vargas n’était toujours pas là !

– Je ne comprends pas, ce n’est pas dans ses habitudes, s’il avait eu un contretemps il aurait fait prévenir.
– Bon écoutez, on va faire autrement, Monsieur Vargas est soupçonné d’être impliqué dans les évènements de jeudi dernier…
– Vous voulez dire, l’agression de Monsieur Chauvière ?
– Bravo ! Donc c’est peut-être très grave. Alors on va vous poser une ou deux questions, vous allez nous faire le plaisir de collaborer, de ne rien nous cacher, on est bien d’accord ?
– Ben oui !
– Quand ‘avez-vous vu pour la dernière fois ?
– Vendredi matin, il m’a demandé d’annuler tous ses rendez-vous et il est parti sans me donner davantage de précisions.
– Avez-vous relevé quelque chose d’inhabituel dans son attitude ?
– Il avait l’air préoccupé, c’est tout !
– Donc il est passé en coup de vent pour vous demander d’annuler ses rendez-vous ! Il aurait pu faire ça par téléphone, non ?
– Je ne sais pas, monsieur.
– Ça veut dire qu’il venait récupérer quelque chose ? Il ne vous a rien dit d’autre ?
– Il m’a demandé de faire venir deux personnes dans son bureau.
– Vous vous souvenez des noms
– Il y avait un monsieur Pelletier, l’autre je ne sais plus.
– Bingo ! On vous laisse !

Le chauffeur de Vargas indiqua pour sa part que son patron n’avait pas fait appel à ses services vendredi et que cela lui avait paru bizarre.

Gollier demanda à une partie de son équipe d’aller faire un tour au domicile personnel de Vargas et à une autre d’inspecter ses journaux de téléphone et ses relevés de cartes bancaires.

Une heure plus tard, on savait qu’il était en fuite au Pérou !

Gollier rentra à son appart vers 19 heures, il avait fait le plein de courses à la superette du coin.

– Je suis crevé ! Je suis en repos demain et après-demain, ça va me décompresser un peu.
– Et l’enquête ? Tu ne peux toujours pas m’en parler ?
– Je voudrais bien, mais il n’y a pas grand-chose à dire, Hachepierre et Pelletier ont été déféré au parquet, le juge a ordonné leur mise en détention. Ils sont muets comme des carpes, on est un peu bloqué.

J’ignorais bien sûr qu’il me mentait effrontément

Vendredi 2 avril

Je me suis levée ce matin de méchante humeur. Cela fera huit jours ce soir que suis hébergée chez Gollier, et j’en ai marre. Au début j’ai pris assez bien la chose, mais ça n’a pas tardé à me prendre la tête. Mardi il était en repos pour deux jours, il m’a emmené à la pêche, je vous dis pas comme c’est passionnant, le lendemain il pleuvait. Sinon c’est moi qui fais la cuisine, je lui dis quoi acheter et je me débrouille, ça m’occupe. Ses conversations ne sont pas très intéressantes, il a une vision très policière de la société, il se dit tolérant mais ne l’est pas tant que ça ! Le soir c’est télé, on a pas les mêmes goûts.

Et puis surtout il devient collant, sous prétexte. que je lui ai montré mes seins pendant la séance de domination, il veut les voir tout le temps. Je ne suis pas pudibonde, mais je ne suis pas exhibitionniste non plus !

Il me réclame des petites fessées, au début je prenais ça comme un jeu, mais ça n’arrête pas, quand j’ai pas envie, je n’ai pas envie, Et plus ça va, plus il me tripote, et vas-y que je te passe la main sur les épaules, ou autour du cou, que je t’attrape les mimines, une vraie glue.

Le matin un poulet m’emmène au boulot en voiture et je l’appelle le soir pour venir me rechercher. Ça va durer combien de temps, ce cirque ?

Alors demain c’est le week-end, il travaille, pas moi, je ne vais pas rester tout le week-end à m’emmerder, ce soir il va falloir que je mette les choses au point.

Madame Hernandez

Mon portable sonne alors que je bouquinais en attendant mon prochain client.

– Bonjour madame d’Esde, je suis Grace Herandez !

Qui c’est celle-ci et comment connait-elle mon vrai nom ? Ça sent l’embrouille.

– Je ne vois pas…
– Mais si souvenez-vous, vous avez usurpé mon identité lors du cocktail au cours duquel monsieur Chauvière a été agressé.
– Ah oui ? Et ensuite ? Et d’abord qui vous a communiqué mon identité ?
– Mon avocat !
– Et vous désirez quoi ?
– Vous rencontrer !
– Et pourquoi donc ?
– L’usurpation d’identité est un délit, je pourrais porter plainte…
– Si vraiment ça vous chante…
– Je ne le ferais probablement pas, mais accordez-moi une demi-heure autour d’un café à l’heure et au bistrot de votre choix.

J’aurais pu laisser courir, mais je préférais savoir ce que me voulait cette bourge !

– Au café des Pruniers à 18 h 30, place de la Trinité, ça vous va ? Proposais-je.
– C’est un café correct ?
– Bien sûr qu’il est correct !
– Très bien,

Elle a cru quoi ? Que je lui donnais rendez-vous dans un rade pour gondoliers ?

– On se reconnait comment ? Demandais-je.
– Je vous reconnaitrais, j’ai votre photo ! Vous aurez terminé votre travail à cette heure-là ?
– Oui !
– Donc vous serez habillée normalement…

Elle m’énerve !

– Non, je viendrais en robe transparente et décolletée jusqu’au nombril.
– Ne vous fâchez pas !
– Je ne suis pas fâchée, à tout à l’heure !

18 h 30. Après avoir téléphoné au type qui assure ma sécurité pour lui indiquer que je fais une heure de rabe, j’entre dans le bistrot, une dame se lève de son siège.

– C’est avec moi que vous avez rendez-vous ! M’annonce-t-elle.

La cinquantaine, elle a dû être belle et possède de très beaux restes, brune, sourire carnassier, lunettes à grosse montures.

– Vous êtes très belle ! Me dit-elle en me tendant la main.
– Merci, mais j’aimerais d’abord savoir où vous avez eu ma photo ?
– C’est mon avocat…
– Vous me la montrez ?

Elle est récente, on me voit sortir de l’immeuble où j’exerce mes talents, à deux pas d’ici, rue des Saulniers.

– Bravo la discrétion ! M’emportais-je ! Au cas où vous ne l’auriez pas compris, j’ai été manipulée dans cette affaire et je ne vois pas qui vous a autorisé à me faire surveiller.
– On se calme, je n’ai rien contre vous ! Mais mettez-vous à ma place, j’ai voulu savoir pourquoi on s’en était pris à moi ?
– Bon, je n’ai pas que ça à faire, je vous écoute, mais soyez brève !
– Mon avocat me pousse à porter plainte, il me dit que je peux obtenir des dommages et intérêts assez conséquents. Il me fait chier ! Je préfère qu’on s’arrange. Donc je ne vais pas porter plainte mais en échange je vais vous demander une faveur…

Gloups !

– N’importe quoi ! Si vous voulez porter plainte, je vous l’ai déjà dit, ne vous gênez surtout pas, quant à votre chantage, vous savez où vous pouvez vous le mettre ? Salut !

Et je vais pour me lever.

– Mais attendez il n’y a aucun chantage !
– C’est curieux, j’aurais cru…
– Une faveur ce n’est pas un chantage !
– Quelle faveur ?
– Laissez-moi vous expliquez ! Ah vous prenez quoi ?
– Un jus d’orange !
– Vous devez savoir deux choses, d’une part j’ai été la maitresse de Remy Chauvière, ça a duré à peine deux ans, mais il m’a couvert de cadeaux et après qu’il se soit lassé de moi, nous sommes restés en assez bons termes. J’ai aussi conservé plusieurs relations dans son entourage. Donc en me choisissant pour que vous preniez ma place, les bandits on fait une mauvaise pioche., mais nous reparlerons de ça plus ultérieurement si nécessaire.

Qu’est-ce que j’en ai à foutre !

– L’autre chose à savoir, continue-t-elle, c’est que moi aussi j’ai été pute ! Pute de luxe même, n’ayons pas peur des mots, j’ai su gérer le métier, choisir les bons clients et amasser pas mal de fric. Je serais mal placée d’avoir des regrets, cependant cette activité a entraîné quelques conséquences sur ma vie sexuelle. D’abord je me suis lassé des hommes et me suis tournée vers les femmes avant de réaliser que je n’étais pas faite pour la vie en couple. Et puis croyez-le si vous voulez, j’exerçais la même spécialité que vous ! Ah, j’en ai fouetté des culs d’avocats, de parlementaires, de PDG, d’artistes de cinéma, de présentateurs de télé et je dois en oublier. Et je vous le donne en mille, après une semaine de domination, je décompressais et vous savez comment je décompressais ?
– Non, mais je crois que vous rêvez de me le dire !
– J’allais chez une collègue et je me faisais dominer à mon tour… et j’adorais ça !

Je crois deviner doucement où elle veut en venir.

– Donc reprend-elle, question préalable, j’aurais dû commencer par ça ! Dominez-vous les femmes ?
– Ça m’arrive ! Rarement, mais ça m’arrive.
– Saisissez-vous la faveur que j’aimerais obtenir de vous ?
– Oui, vous souhaiteriez une domination gratuite…
– Pourquoi gratuite ? Je peux vous payer !
– Alors ça peut se faire.!
– Bien sûr, après la domination, je risque d’être dans un drôle d’état, je souhaiterais donc que vous me fassiez jouir !
– Ah ?
– Problème ?

Disons que je ne m’attendais pas à ce qu’elle me propose cette conclusion. Je n’ai rien contre, mais je ne lèche pas n’importe qui non plus. Evidemment si elle paye bien, ça pourra aider. En fait je suis dubitative.

– Ecoutez, on fera la domination, et suivant la façon dont ça va se passer on essaiera de conclure comme vous le souhaitez.
– Est-ce que cette enveloppe serait de nature vous aider à calmer vos hésitations.
– Si vous me prenez par les sentiments… Bon vous voulez faire ça quand ?
– Pourquoi pas maintenant ?
– Maintenant, je ne peux pas ?
– Oserais-je vous demander pourquoi ?
– Je n’ai pas à me justifier, mais disons que j’ai une vie privée et qu’il faut que je rentre, et puis faire ça demain ça peut être amusant, parfois j’ai un bonhomme attaché ou en cage… ça peut être un plus !
– Pas du tout, je ne veux aucun homme !
– Vous souhaitez quoi comme domination ? Du physique, du psychologique ?
– Je veux que vous me traitiez comme une chienne, que vous me fassiez mal, que vous m’insultiez, que vous m’humiliez… Je n’ai aucun tabou, je dis bien aucun.
– La totale quoi ?
– On y va ?
– Ecoutez, je suis fatiguée de ma journée, je préfère vous faire ça en étant en forme, on peut se voir demain à l’heure que vous voudrez.

Elle a le tact de ne plus insister et je lui donne rendez-vous le lendemain à 11 heures.

C’est en la quittant que j’ai réalisé que le lendemain était un samedi, or je ne travaille pas le week-end !

Tant pis, toute règle à ses exceptions, non ?

Samedi 3 avril

Très ponctuelle, Madame Hernandez. Belle prestance, tailleur pantalon noir par-dessus un teeshirt vert amande.

Moi, j’ai fait simple, une petite robe en vinyle, très décolletée, pas de cuissardes mais des bas résilles et des pompes de compétitions.

– Bonjour ! Je te pose l’enveloppe avec les sous ici, à partir de maintenant je suis ta chose pendant une heure. Tu peux me faire ce que tu veux, si je dis deux fois « sauterelle » on arrête tout le bazar, ça marche comme ça ?

J’opine du chef pour lui marque mon accord.

– A poil, salope !

Whah ! C’est qu’elle est drôlement bien foutue, la mature ! Elle a des gros tétons turgescents que je m’empresse d’attraper avec les doigts, de les tortiller et le tirer !

Chanette2904

– Ouvre ta bouche, morue !
– Aaah !
– T’as vraiment une bouche de pute, tu as dû en sucer des bites, tire la langue, oui reste comme ça ! T’as dû en lécher des trous du cul avec une langue pareille ! Hien ? Réponds-moi !
– Oui, maîtresse, je suis une lécheuse de trous du cul.
– Des propres ? Des sales ?
– Les deux !
– Mais tu préfères quand c’est sale ! Je me trompe ?
– Non, j’aime bien nettoyer un cul merdeux.
– Je t’ai pas dit de fermer la bouche !
– Aaah !

Et je lui crache en pleine poire, et pour faire bonne mesure je lui distribue quelques gifles sur le visage, qu’elle encaisse sans rechigner. Et dans la foulée j’en profite pour lui gifler les seins.

Je me suis ensuite emparé d’une grosse ficelle avec laquelle je lui ai bondagé les seins en en faisant le tour et en serrant au maximum, ses seins ainsi comprimés ne tardent pas à changer de couleur virant vers un vilain rose. Avec mes dents je lui agace les tétons. Elle crie.

– T’aimes ça, salope ?
– Oui !

J’allume une gosse bougie, attends quelques instants que de la cire fonde et la fait couler sur les bouts de seins de ma soumise. Elle nous fait une très vilaine grimace, mais elle n’a encore rien vu…

Je la fais coucher sur le chevalet, je l’attache, le cul tendu et m’étant saisie d’une cravache, je commence à taper. Là elle est vraiment dans son trip, alors que les coups pleuvent, lui striant le derrière de grosse trainées rouges, elle me sort des :

– Oui, oui, encore, encore !

Je laisse un peu reposer son cul, mais c’est pour mieux lui fouetter le dos et les cuisses.

Je la détache et viens la gifler de nouveau.

– Je te pisserais bien dessus, mais ça m’étonnerait que tu considères ça comme une punition, alors je vais faire autrement.

Je retrousse ma robe sous laquelle je n’ai pas mis de culotte.

– Alors, elle te plait, ma chatte de pute ?
– Elle est belle !
– Viens la renifler, viens foutre ton nez de vieille goudou dans ma belle petite chatte. Attention juste ton nez, je ne veux pas de ta langue !

Elle me renifle un peu, je ne suis pas sûre qu’elle considère cet acte comme humiliant ! Pas sûre du tout même !

– Bon, ça va ! Va me chercher un verre à pied, sur la planche, là-bas.

J’ai pissé dans le verre, je vois à ses yeux qu’elle aurait bien remplacé ce verre à pied. Je la nargue en en en sirotant quelques gouttes, puis au moment où elle s’y attend le moins, je lui propulse tout le contenu en pleine face.

– Tu croyais tout de même pas que j’allais te donner ma bonne pisse à boire ! Tu ne la mérites pas !

Allez, on change de côté… Je me retourne.

– Maintenant viens sentir mon cul !

Elle n’hésite pas un seconde et viens me renifler la rondelle.

– Alors, il est comment mon cul ?
– Il sent bon, maîtresse !
– « Il sent bon », ça ne veut rien dire ! Il sent quoi ?
– Il sent un peu la merde, maîtresse !
– Dis donc, espèce de pouffiasse, tu te rends compte de ce que tu viens de dire ?
– Punissez-moi si j’ai mal répondu, maîtresse !

J’ai une idée !

– Vas me chercher la petite boite bleue, là-bas.

La boite contient un chapelet de trois boules de geishas de la grosseur d’un abricot.

– Non c’est pas pour toi ! Ça te ferait trop plaisir ! Par contre tu vas m’introduire tout ça délicatement dans mon petit cul de princesse !

Je me mets en position, ouvre mon cul et Madame Hernandez s’efforce de faire pénétrer la première boule dans mon intimité. Ça a toujours un peu de mal à entrer ces trucs-là ! J’aurais dû lubrifier.

– Attends, lèche-moi bien le trou du cul, ça entrera mieux !

Pour elle, ça n’a rien d’une corvée, mais qu’elle attende un peu elle va voir ce qu’il va lui arriver dans cinq minutes !

La seconde boule entre, suivie de de la troisième, c’et diabolique ce truc-là !

– Fais bouger les boules avec la ficelle !

C’est pas vrai que si ça continue, je vais jouir du cul, ce n’était pas le but de l’opération mais je ne vois pas pourquoi je me refuserai un plaisir, je ferme les yeux, l’excitation monte, je me lâche, je hurle, je jouis !

Grace Hernandez me fait un curieux sourire, de complicité, je présume !

– Et maintenant, un coup sec et tu retires tout ça !

Encore un sourire imperceptible, je ne suis pas là pour l’éduquer, elle sait pertinemment ce qu’il faut faire.

Quand ça ressort ce n’est pas mal non plus, je souffle comme un bœuf. Grace Hernandez tient le chapelet dans ses mains, ce petit voyage dans mon intimité rectale avait quelque peu sali l’objet.

– Ben qu’est-ce que tu attends, nettoie-moi toutes ces saletés !
– Oui maîtresse !

Elle a tout nettoyé ! Mais quelle cochonne cette bonne femme !

– Ta merde est délicieuse ! Se croit-elle obligée de commenter.
– Bien sûr qu’elle est délicieuse, qu’est-ce que crois ?

Allez l’heure passe, il va falloir conclure ces folies. Je délasse la ficelle qui ligaturait ses seins, puis j’attache ma soumise de face à la Croix de Saint-André.

Je choisi des grosses pinces à dessins, (elles font très mal celles-ci !) Puis reprenant la cravache, je vise son ventre, ses cuisses, mais aussi sa chatte. Elle hurle !

Puis en guise de feu d’article je vise ses seins m’efforçant de faire sauter las pinces. Elle pousse un véritable cri de terreur quand la perrière pince s’envole !

Je fais une pause. Mot de sécurité ? Non, pas de mot de sécurité, alors je reprends mes coups jusqu’à ce que la deuxième pince s’envole à son tour.

Elle a encore crié, un peu moins fort peut-être, des larmes ont coulé sur son visage, son maquillage est complètement destroyé !

Je la détache :

– A quatre pattes ! Tu vas ramasser les deux pinces avec tes dents et les ranger sur la planchette là-bas.

Elle s’exécute en tortillant du popotin ! Quel cul elle a cette gonzesse ! Je suis sûre que s’il pouvait parler on pourrait en remplir des pages et des pages.

– Voilà, c’est fini, l’heure est passée ! Lui annonçais-je. Si tu veux te rafraichir il y du jus d’orange sur la tablette…
– Dis donc, tu m’as pas raté, toi ! Me dit-elle en ingurgitant son jus de fruit.
– J’ai essayé de faire de mon mieux !
– Il faudrait que je me remaquille…
– Vas-y ?
– J’ai le temps de prendre une douche vite fait ?
– Oui, bien sûr, approche-toi ma salope, je vais vérifier quelque chose.

Je lui fous la main sur sa chatte, c’est trempé comme une soupe !

– On a mouillé, on dirait ? La narguais-je.

Pas gênée, la nana me rend la politesse, en portant à son tour sa main sur mon minou.

– Toi aussi on dirait !

Nos corps se sont rapprochés, nous nous somme caressées, nos bouches se sont rencontrées pour un long baiser baveux.

Sans trop savoir comment, nous nous sommes retrouvées par terre en position de soixante-neuf et nos langues sont entrées en action jusqu’à notre jouissance réciproque.

– Bravo, vous m’avez comblé ! Je vous en remercie.

Ah bon, elle me vouvoie après tout ça ?

– Je vous en prie !
– Acceptez-vous que je vous paie le restaurant !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 21 mai 2023 7 21 /05 /Mai /2023 15:10

Chanette 29 – La croisière de l’Espadon – 3- Commandant Gollier par Chanette

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Chanette

La porte s’ouvre, une dame entre en tempêtant :

– C’est un scandale, je vais porter plainte, j’ai des amis bien placés.
– Calmez-vous Madame, et expliquez-nous ce que fait une sarbacane dans votre sac de luxe ?
– C’est interdit les sacs de luxe ?
– Avec des sarbacanes, oui ! Veuillez répondre s’il vous plait.
– Ben c’est quelqu’un qui me l’a mise, pardi !
– Et vous êtes qui d’abord ?
– Madeleine Bonvallon, première fondée de pouvoir…
– Oui bon… je vérifie si vous êtes bien sur la liste des invités.
– Evidemment que je suis sur la liste, vous vous imaginez quoi ? Eructe la dame.
– Calmez-vous et laissez-nous faire notre métier, c’est déjà assez compliqué comme ça, inutile de nous infliger vos décibels.
– Décibel ? Est-ce que j’ai une tête de décibel ?

On prend les empreintes de la dame, tandis que la sarbacane est analysée rapidement par ces messieurs du labo.

– Les empreintes sont celles de madame, il n’y en a pas d’autres, mais…
– Expliquez-nous comment cela puisse se faire ! Raille le gradé coupant la parole au laborantin.
– J’ai voulu prendre un kleenex dans mon sac, j’ai découvert le machin, j’ai pas fait le rapport avec l’arme du crime, et comme il n’y avait pas de corbeille pour le jeter, je l’ai laissé dans le sac. Répond la dame.
– C’est plausible ! Reprit le laborantin, mais si c’était madame qui s’en était servie, il y aurait dû y avoir des traces de rouge à lèvres…

Pas con, le mec ! Voilà un autre argument pour me disculper, moi aussi.

– Mais il y a des empreintes de lèvres ?
– Oui chef, mais il faut prendre les empreintes des lèvres de ces dames pour comparer…

Cinq minutes plus tard, on nous rassurait, ce n’était pas nos lèvres ! On s’en serait douté, non ?

Le commandant Gollier se prend la tête.

– Ça ne prouve rien ! Intervient Hachepierre.
– Vous, ça va, je ne vous ai rien demandé, c’est moi qui mène l’enquête, pas vous ! Répondit sèchement l’officier de police.

Et comme si l’affaire n’était pas assez embrouillée comme ça, voilà qu’arrive un autre policier, avec des feuilles dans la main.

– Chef, on a identifié, le fuyard, c’est Jean-Luc Paturet…
– C’est qui ce mec ?
– C’est un roi de l’alibi, impliqué dans quatre affaires d’assassinat…
– Quatre ?
– Oui ! Il s’en est toujours sorti, alibis en béton, on n’a jamais pu l’inculper.
– Il faut absolument retrouver ce bonhomme, Mettez-moi une équipe là-dessus, il faut faire vite avant qu’il ne s’évapore !

Ouf, on dirait que ça se décante.

– Bon, on commence à y voir clair ! Tente de résumer Gollier. Paturet tue Chauvière avec sa sarbacane, il se débarrasse de l’arme en le jetant dans le sac de madame Bonvallon… Pourquoi s’en débarrasser de cette façon ? Vous le connaissiez madame ?
– Je ne sais même pas qui c’est. Et je ne fréquente pas les assassins, monsieur !

Il lui montre la photo extraite de la vidéo surveillance.

– Ben oui, je l’ai aperçu dans la salle, je me suis demandé ce qu’il faisait là, il n’avait vraiment pas le profil. Vous avez vu sa veste, ça devait être à la mode il y 25 ans… Bon je peux partir à présent ?
– Quand je vous le dirai !
– Mais c’est invraisemblable.
– En effet ! Je continue ! Donc voilà on a un coupable présumé, maintenant messieurs, dit-il en s’adressant à Hachepierre et à son comparse, j’aimerais maintenant vous entendre. Je vous signale au passage que la dénonciation calomnieuse constitue un délit.
– Tout s’est passé très vite, on a peut-être mal vu, mais cette femme elle est au moins complice ! Répondit-il en me désignant de l’index. L’histoire des bijoux en zircon, on ne l’a pas inventé. Elle nous a dit textuellement qu’elle allait le tuer.
– Mais enfin, c’est n’importe quoi ! M’emportais-je.
– Toi tu te tais, sinon je vais être obligé de révéler à ces messieurs dames quel est ton vrai métier… parce que tu es autant voyante que moi archevêque !

Le salaud ! J’avais oublié que j’étais « fichée ».

– Cela dit, reprend Gollier, votre version Monsieur Hachepierre ne tient pas debout. Imaginez : une personne se pointe dans un cocktail où elle n’est pas invitée et raconte au premier venu qu’elle va tuer la vedette de la soirée !
– Mais…
– Taisez-vous, cela pourrait se comprendre chez une personne sous l’emprise de la drogue ou de l’alcool voire de médicaments, mais apparemment ce n’est pas le cas de Madame. Les drogués et les alcoolos je sais les reconnaitre. On va quand même faire un alcootest et une prise de sang pour être vraiment sûr, mais bon. Alors la question est la suivante, Monsieur Hachepierre, est-ce que vous maintenez votre version oui ou non ?
– Euh, je peux me concerter avec mon ami !
– Certainement pas !

Le mec doit être en train de se rendre compte que sa version prend l’eau.

– Euh, dans cette affaire on est juste témoin, c’est bien ça ?
– Répondez à ma question, on verra le reste après.

Hachepierre regarde son comparse avec un air de chien battu.

– Bon alors ? S’impatiente le commandant de police.
– Nous n’avons eu aucun contact avec cette dame
– C’est bien, on va y arriver ! Et vous l’avez vu tirer à la sarbacane, oui ou non ?
– Ben non !
– Et pourquoi ce faux témoignage.
– Oh ! Juste pour nous rendre intéressant ! Ce n’était pas très malin, j’avoue !

Et Gollier, hors de lui balance une gifle magistrale au dénommé Hachepierre qui manque de le faire basculer hors de sa chaise.

– Vous n’avez pas le droit !
– Je sais ! Moi je vois trois raisons possibles à ce faux témoignage. La première c’est que vous êtes des malades mentaux graves, mas vu les fonctions que vous occupez j’écarte l’hypothèse. Deuxième possibilité, vous avez un contentieux avec Madame d’Esde ! Madame d’Esde aviez-vous rencontré ces deux personnages soit dans le cadre de vos… comment dire de vos activités ou dans d’autres circonstances.
– Jamais vu ces types.
– Reste la dernière hypothèse ! On vous a payé pour faire accuser Madame d’Esde.et essayer de couvrir le véritable assassin ! Alors ?
– Je refuse de répondre ! Dit simplement Hachepierre, blanc comme un linge.
– Donc vous deux à partir de ce moment vous êtes en garde à vue, vous pouvez garder le silence et bénéficier de la présence d’un avocat… Et je précise que si au lieu de garder le silence bêtement vous nous indiquez qui vous a payé pour effectuer cette saloperie, on en tiendra dompte.

Hachepierre et Pelletier, son copain rouquin restent muets comme des carpes.

– Enfermez-moi ces deux connards ! Et maintenant on va décanter, il a trop de monde ici, Madame Bonvallon, vous êtes libre.
– Je m’en souviendrai de votre accueil !
– Que serait-on sans nos souvenirs, madame ? Vous deux, je ne vous retiens pas, mais laissez-nous vos coordonnées au cas où. Reprend-il à l’adresse de Patrick Schultz et de Tommy.

Tommy me tend alors une petite carte.

– Si ça vous dit qu’on se revoie !
– Pourquoi pas ? Et merci de votre témoignage, sinon les choses auraient été encore plus compliquées.
– Ce fut un plaisir.
– Bon, laissez-nous travaillez messieurs ! Maintenant à nous !
– Vous ne me libérez pas !
– Non, vous avez un rôle dans cette affaire et je veux le comprendre.
– Ben je vais vous expliquer…
– Non c’est moi qui pose les questions. Est-ce que vous avez vraiment des bijoux dans un coffre bancaire ?
– Oui !
– Et ils sont en zircon ?
– Je ne pense pas, j’en ai fait expertiser un, il n’était pas en zircon.

Un autre poulet entre dans le bureau.

– Chef, on est allé voir cette Madame Hernandez…
– Qui c’est celle-là ?
– Ben la personne dont la personne ici présente a subtilisé le carton d’invitation.
– Hein ? Oui et alors ?
– On lui a fait prendre à l’insu de son plein gré une dose de somnifère propre à endormir un cheval…
– Et elle soupçonne quelqu’un ?
– Sa bonne !
– Vous ne l’avez pas appréhendé.
– On la cherche !
– Bon les pistes s’accumulent on va pouvoir remonter la filière ! Qui vous a donné l’invitation ?
– Un certain Gianoli, mais c’est surement un pseudo.
– Il était présent au cocktail ?
– Non !
– Bon maintenant racontez-moi tout ce que vous savez !
– OK, vous permettez que je sorte mon petit carnet j’ai des noms dessus.
– Allez-y chère madame !

Voilà que je suis sa chère madame, à présent !

– Un client que je n’avais jamais vu m’a proposé un petit lot de diamants. J’ai ses coordonnées…
– Des coordonnées bidons !
– Non, elles sont bonnes, parce que j’ai fait appel à un détective privé.
– Notez moi ça sur ce papier et continuez

Je lui raconte tout. Il n’en revient pas le poulet !

– Votre chèque de banque, je parie qu’il est bidon ! Me dit Gollier.

Il fait passer un coup de fil à la banque, effectivement il s’agissait d’un faux grossier.

– Bon, ce qui n’est pas clair c’est cette histoire de zirconium, je vais demander au juge d’instruction un mandat pour regarder votre coffre, nous irons avec un expert.
– OK, vous me préviendrez pour la date je vais vous donner mon numéro…
– Tss. Tss, vous restez là !
– Mais puisque je n’ai rien fait…
– Les diamants vous les avez achetés avec une facture ?
– Ah non !
– Donc c’est du recel, et le recel c’est puni par la loi. Donc je vous garde.
– Mais…
– Et puis il y a une autre raison ! Si vraiment vous êtes au centre d’une machination, comme celle-ci est en train d’échouer, vous allez devenir gênante, et parfois dans ces milieux-là, les gens gênants on les élimine ! Alors tant que vous êtes ici vous êtes en sécurité.

Brr, il me fait froid dans le dos, ce con !

– Je peux récupérer mon portable, je voudrais passer deux ou trois coups de fil.
– D’accord mais vous téléphonez devant moi et vous ne vous éternisez pas.

Un coup de fil à la voisine pour mon chat, un autre à Anne-Gaëlle et à Carole pour leur dire de ne pas s’inquiéter.

Et sur ce l’avocat arrive, un grand maigrelet…

– Maitre Doubise vous prie d’accepter ses excuses, il n’a pu venir lui-même, je suis maître Calpar, l’un de ses collaborateurs…
– Oui bon laissez tomber, si j’ai besoin de vous, je vous rappellerais

Il n’insiste pas et s’en va satisfait d’échapper à une corvée.

– Trouvez-moi une cellule à peu près propre pour Madame, et ne fui faites pas de misère, elle n’est peut-être pas coupable. Ordonne Gollier à ses sbires.

En fait de propreté c’est vraiment limite, ça sent la vieille serpillère, on m’a apporté un sandwich aux crudités, une pomme et une demi-bouteille de flotte.

Après l’incident Vargas est rentré tranquillement chez lui. Il découvre un mot de son épouse lui indiquant qu’elle va passer la soirée et la nuit chez sa mère

« Sa mère ? Tu parles, elle est partie voir son jules, oui, je ne vais pas tarder à m’occuper de son cas à celui-ci !

Il regarde les informations sur Internet sans trouver trace du drame de la Tour Montparnasse. Il prend une douche puis se sert un whisky et revient consulter son ordinateur.

Ah ! Quand même !

« Une déséquilibrée tente de tuer le PDG du groupe Chauvière au cours d’un cocktail mondain. »

– Pourquoi « tente » ? Il est mort à ce que je sache ? Sont trop faignants les journalistes, ils pourraient bouger leurs culs et se renseigner !

Et après avoir épluché la presse économique et avalé un sandwich jambon-beurre, il s’en alla se coucher en ayant du mal à trouver le sommeil.

Vendredi 25 mars

A 6 heures du matin, Vargas est debout et la première chose qu’il fait et d’ouvrir Internet, il a du mal à trouver l’information mais finit par la trouver

« Suite à son agression le PDG du groupe Chauvière est toujours entre la vie et la mort… la responsable de l’agression dont l’identité n’a pas été révélée est toujours dans les locaux de la PJ, selon des sources proches du dossier, elle aurait bénéficié de l’aide de deux complices qui seraient actuellement en garde à vue… »

– Mais qu’est-ce qu’ils racontent ?

Vargas attend patiemment 8 h 30 pour se rendre au bureau, et là, après avoir pris connaissance des dernières nouvelles économiques, et de son emploi du temps de la journée il appelle sa secrétaire.

– Trouvez-moi Hachepierre et Pelletier, ces connards ne répondent pas au téléphone. Je les veux dans mon bureau d’urgence.

Mais la secrétaire ne les trouva pas.

– On a pas de nouvelles… Souhaitez-vous que je me renseigne chez eux ?
– Non, laissez tomber…
– Bien monsieur !
– Euh, Fabienne, annulez-moi tous mes rendez-vous de la journée.
– Tous ?
– Ben oui, tous !
– C’est que monsieur Townsend vient exprès de Londres…
– Oui, ben vous inventerez un truc… Je m’en vais, à demain !

Il fouille dans ses tiroirs et s’empare de l’un de ses téléphones secrets (il en a plusieurs), le fourre dans sa poche.

– Allo Jampeau ! Venez me récupérer en voiture à la sortie du métro St Placide, rue de Rennes, n’emportez rien qui puisse vous tracez.
– Dans une heure ?
– Vous ne pouvez pas avant ?
– Dans trois quarts d’heure !

A 10 heures, le Peugeot 308 de Jampeau s’arrête à l’endroit convenu. Vargas ouvre la portière et monte.

– Roulez, faut qu’on cause ! Tiens garez-vous là-bas, il y a une place.
– Je vous écoute !
– Non c’est moi qui vous écoute, faites-moi un compte rendu de ce qui s’est passé hier, il y a quelque chose de pas clair.
– Le compte-rendu de quoi ? Je n’y étais pas, j’ai donné les dernières instructions à la pute et je suis parti voir ailleurs.
– Vous avez pu être filmé avec elle ?
– Arrêtez d’être parano, je sais ce que je fais.
– J’ai deux soucis, d’après les infos Chauvière ne serait pas mort…
– On verra bien, je ne peux pas garantir le succès d’une opération à 100 %, ce sont les aléas du métier !
– Et c’est tout ce que ça vous fait ?
– Vous voulez que je pleure ?
– Je vous avais promis de l’argent…
– Oui bon, ça va ! Si effectivement on a loupé l’affaire j’en prendrais la responsabilité, mais pour l’instant on n’en est pas là ! Et votre deuxième souci c’est quoi ?
– J’ai bien l’impression que mes deux accusateurs sont en garde à vue !
– Et alors, c’est normal, en ce moment ce doit être la parole de la pute contre celle de vos acolytes. Mais avec l’histoire des diamants, elle va avoir du mal à être crédible
– Mais s’ils me dénoncent ?
– Ce n’est pas mon problème, j’ai fait ma part du boulot et on ne peut pas remonter jusqu’à moi, c’est moi qui ai contacté le garagiste ripou, la bonne de madame Machin et la pute. Et j’ai fait tout ça proprement, encore une fois dans le cas où il aurait eu un loupé dans la phase finale ce sont des choses qui arrivent. La gestion des accusateurs c’est pas moi, c’est vous !
– Vous croyez qu’on peut résister à une garde à vue ?
– Quand on est formé, oui ! Vous avez fait comment pour les recruter, vos sbires ?

Vargas lui explique.

– Embêtant votre truc, s’ils n’ont pas réussi à convaincre les flics rapidement, ça peut se gâter, pour celui qui entretien une danseuse, il peut très bien se dire qu’après tout le divorce ce ne serait une mauvaise chose. L’autre c’est peut-être plus délicat…
– Mais s’ils parlent, il va se passer quoi ?
-On va venir vous chercher !
– Vous me conseillez quoi ?
– Un petit tour dans un pays qui n’a pas de traité d’extradition avec la France. Vous parlez espagnol ?
– Non !
– Ça s’apprend vite ! Barrez-vous au Mexique, ou en Argentine ou au Pérou !

Le temps de faire deux valises, d’acheter un vol pour Lima et le soir même Vargas s’envolait pour le Pérou.

Je ne sais pas comment j’ai fait pour m’endormir, mais j’ai ronflé, on m’a réveillé en m’apportant un café dégueulasse et un croissant bas de gamme. J’ai transpiré dans mes fringues, j’aurais besoin d’une bonne douche.

Vers le milieu de la matinée on vient me chercher.

– On est allé chercher Mario Carette, le mec qui vous a refilé les diam’s, mes collègues l’interrogent en ce moment. Je vais vous faire une faveur, normalement je devrais vous menotter pour la perquisition au coffre, on ne va pas le faire, j’espère que vous men serez reconnaissante.
– Je vous en remercie.

On est entré à trois dans la banque, Gollier, un bijoutier et moi.

On ouvre le coffre, le bijoutier examine l’un des diamants.

– C’est du zircon, ça se voit tout de suite.

Il les regarde tous !

– Ah, un vrai !

Il le met de côté,

– Donc un seul vrai diamant de qualité assez moyenne, tout le reste est en zirconium.
– Mais comment est-ce possible, celui que j’ai fait expertiser, je l’ai choisi au hasard ?

On retourne à la PJ, dans la voiture Gollier téléphone à son collègue chargé de l’interrogatoire de Mario Carette.

– Demande lui comment il a fait pour transformer son lot de diamant en zirconium ?

La réponse lui parvint cinq minutes plus tard, Carette est prestidigitateur, le lot a toujours été en zirconium sauf un qui était vrai et c’est celui qui s’est retrouvé dans mes mains grâce à son talent de manipulateur. Putain le fric que j’ai perdu !

– Et il a fait quoi du fric ?
– Il l’a rendu a son commanditaire, moins sa prime….

Une fois de retour à la PJ, Gollier m’informe que rien ne sera retenu contre moi. Me voilà libre ! Enfin !

Je suis retourné à Montparnasse pour récupérer mon manteau ! Une vraie galère !

Pas envie d’aller bosser, j’avais deux rendez-vous cet après-midi, je les annule en envoyant des messages sibyllins

Il est 11 h 20 ! J’ai faim mais c’est un peu tôt pour le restau. Je me pose rue de Rennes pour boire un café.

Et mon téléphone sonne…

– Allo, c’est Gollier, vous faites quoi ce midi ?
– Ce midi je suis occupée ! Répondis-je quasiment par reflexe.
– J’aurais aimé discuter avec vous de façon officieuse. L’enquête avance à grand pas, mais je suis de plus en plus persuadé que vous êtes en danger. Et à ce stade je ne peux pas vous demander de protection rapprochée…

Mais c’est qu’il va me foutre la trouille, ce con !

– Bon O.K, on peut se voir à midi, je vais me libérer. Lui proposais-je
– A midi et demi, place Saint-Michel devant la fontaine, ça vous va ?

Il m’a proposé un Japonais dans le coin. Pourquoi pas ?

J’ai décliné l’apéritif et il s’est mis à jacter :

– Comme je vous l’ai dit l’enquête avance mais on est un peu coincé… Les pistes sont nombreuses mais n’aboutissent à rien. La bonne de Madame Hernandez a rencontré un mec dans la rue qui lui a proposé une belle somme pour endormir sa patronne, La description du type correspond à celle que vous m’avez faite de Gianoli. Pareil pour le garagiste, il a été contacté dans son garage, par le même semble-t-il. Ah on se prend une bouteille de rosé ?
– Si vous voulez !
– L’autre piste, c’est Hachepierre et Pelletier, mais ils utilisent leur droit au silence. Mais ils sont vraiment cons…
– Des sales cons, oui…
– Ils nous auraient dit que c’est un inconnu qui les avait abordés pour faire ce qu’ils ont fait, on aurait peut-être gobé la réponse. Bizarre qu’ils n’y aient pas pensé ! Donc à priori ils couvrent quelqu’un ! Ajoutez à cela que ces deux gus travaillent pour « Mariano Incorporation » qui est une grosse filiale du groupe Chauvière. J’ai donc tendance à penser que quelqu’un du groupe est derrière cette machination.

Oui, bon… Mais pourquoi me raconte-t-il tout ça ?

– 24 heures de garde à vue, ils vont craquer, et si besoin on prolongera d’une journée !
– Et Paturet ?
– Volatilisé ! On fait intervenir nos indics, mais pour l’instant c’est chou blanc.
– Vous m’avez dit que je serais en danger !
– Evidemment, imaginez, vous êtes au centre de la machination, en cas de procès c’est vous qui allez tout déballer, la seule façon de vous empêcher de le faire, c’est « couic » !
– Vous êtes rassurant, vous !
– Je suis là pour essayer de vous protéger. Mais pour le moment ma protection ce sera surtout des conseils.
– Oui ?
– Nous allons jouer cartes sur table : j’ai lu votre fiche, je connais donc votre « spécialité » et je sais aussi que vous exercez dans un studio différent de votre domicile.
– Bravo la discrétion !
– Donc je vous conseille de n’acceptez aucun nouveau client…
– Je viens de perdre beaucoup d’argent…
– Il faudra faire avec, c’est une situation provisoire, ça ne va pas durer 107 ans ! Par ailleurs, il n’est pas impossible du tout que ces types-là aient récupéré votre adresse perso, je vous conseille donc de vous faire héberger pendant quelque temps.
– C’est tout, oui ?
– Non, il faudra vous faire accompagner en voiture à votre studio le matin, pareil pour le soir. Pour ça je peux m’arranger pour mettre un de mes hommes à votre disposition, personne n’en saura rien.
– Et puis-je-savoir la raison de tant de sollicitude ?

Je m’en doute un peu mais j’aimerais bien qu’il me le dise.

– Vous savez la vie de flic n’est pas si drôle, le métier est passionnant, mais nous n’avons pas de vie de famille, je suis d’ailleurs divorcé. Je suis très lucide, je ne vais pas vous draguer, mais puisque vous exercez le plus vieux métier du monde, profiter de vos prestations suffirait à mon bonheur.

Nous y voilà !

– Je ne fais que de la domination…
– Arrêtez-avec ça… mais en fait je suis un peu soumis, je suis déjà allé voir quelques dominas, pas souvent, vous savez le budget d’un officier de police, ce n’est pas mirobolant !
– Dois-je comprendre que vous souhaiteriez une prestation gratuite ?
– N’allons pas jusque-là, mais peut-être pourriez-vous me faire un prix !
– Pourquoi pas ? Vous savez ce que je leur fais à mes soumis ?
– Je m’en doute un peu, mais dites toujours.
– Je les attache, je les fouette, je leur pisse dessus, je les sodomise avec un gode, et parfois si j’ai un autre soumis présent, je les oblige à faire des trucs ensemble. Ça vous convient comme univers ?
– Vous m’avez fait bander !
– Vous voudriez venir quand ?
– J’ai libéré mon après-midi.

William, l’un des deux clients annulés devait venir à 14 h 30, il apprécie la présence d’un autre homme. Je lui envoie un texto pour lui annoncer qu’il y a contrordre et que je pourrais le recevoir à l’heure prévue. Il me confirme sa venue dans la foulée.

– J’aurais un autre soumis…
– Ce n’est pas un problème, je suppose que vous avez des masques !

Ben oui, j’ai des masques !

William n’est pas spécialement un rigolo, taiseux et emprunté, il me dit habiter en province et me visite lors de ses rares montées dans la capitale. Complètement maso, il est très endurant et ne ressort de mon studio que douloureusement marqué, il recherche aussi les humiliations, pour lui : sucer la bite d’un homme (ou se faire sucer) est vécu comme une dégradation…. J’ai des soumis plus amusants, mais que voulez-vous il faut faire avec tout le monde.

La volonté précipitée de Gollier de vouloir profiter de mes services ne m’a pas laissé le loisir de lui demander comment il souhaitait vivre cette séance. J’improviserai, en principe je sais faire.

On monte au studio, j’ai un message de William qui me dit arriver dans les dix minutes. Tout va bien, je me change en vitesse optant pour un bustier rouge et des bas résilles assortis. Faut voir la tronche de Gollier de me voir dans cette tenue ! Je le fais se déshabiller, je le masque et le colle au coin, en attendant l’autre.

William arrive, me paie et se déshabille, je lui fais enfiler une paire de bas, il se masque à son tour et on peut commencer. Et après avoir fait revenir Gollier de son coin pour qu’il puisse profiter du spectacle, je toise le nouveau venu :

– Alors lavette ? On vient se faire humilier ?
– Oui maîtresse.
– Tu sais aujourd’hui je suis très excitée alors j’ai envie d’être très méchante avec toi, d’être odieuse.
– Oui maîtresse !

Vous appréciez, je pense, l’extrême richesse de son vocabulaire !

Je lui balance quelques gifles qu’il encaisse sans broncher… mais qui le font bander ! Quel cochon, celui-là !

– C’est quoi cette bite qui bande ?

Evidemment, il ne sait pas quoi répondre ! Je lui balance une claque dans les couilles. Ça lui fait mal, mais comme il venu pour ça. Quelques crachats en pleine bouche pour le fun et je demande à Gollier de m’aider à l’attacher sur la croix de Saint-André.

Chanette2903– Et maintenant, opération « cul rouge », je ne compte pas mes coups, je ne m’arrenterais que quand tu auras le cul en compote !

C’est avec la cravache que j’opère, et je n’y vais pas avec le dos de la main morte je vise les fesses, mais aussi le cuisses et le dos. Il gueule, mais il supporte.

Quand je le juge suffisamment cramoisie, je le détache mais c’est pour mieux l’attacher par devant, et c’est reparti : le torse, le ventre, les cuisses, le sexe aussi (pas trop fort, le but n’étant quand même pas de l’envoyer aux urgences !)

De nouveau je le détache et lui fixe quatre pinces, deux sur les tétons, deux sur les couilles. Et j’ajoute des mini-clochettes pour parachever tout cela.

Il ne comprend pas trop ce qui se passe, William, mais peut-être n’avais-je pas encore joué à ce jeu avec lui.

– A quatre pattes, maintenant !

Je vais chercher une balle de tennis, elle est toute neuve dans son plastique transparent, je la déballe et la lance à l’autre bout de la pièce.

– Allez, le chien, va chercher la baballe !

Il me regarde avec un air abruti ! Je lui cingle son cul déjà bien abimé.

– Tu vas chercher la balle et tu la rapportes dans ta gueule ! Allez exécution.

S’en suit un spectacle burlesque, William avance difficilement gêné par le poids des pinces et le tintinnabulement des clochettes.

Il me rapporte la balle, je la relance et on rejoue la même scène plusieurs fois de suite.

– Bon, va au coin maintenant !

Je me dirige vers Gollier et le fait s’éloigner, William n’a pas besoin d’écouter ce que l’on va se dire !

– Alors qu’est-ce que tu en dis ? Demandais-je
– Je vais me dégonfler, je ne suis pas maso à ce point !
– Je ne fais pas aussi fort avec tout le monde, celui-ci c’est quand même un cas !
– Je ne sais pas, je vais voir ! Tu vas lui faire quoi maintenant ?
– Je vais l’enculer ave un gode ceinture… Mais il se sentirait davantage humilié avec une vraie bite, Ça te dirait de l’enculer ?
– Non, non, je ne peux pas faire ça !
– Tu fermes les yeux et tu t’imagines en train de sodomiser Pénélope Cruz !
– Non, je n’y arriverais pas !
– Tu lui suceras la bite quand même ?
– Ah, ça je veux bien !

Je reviens vers William, lui demande de s’arcbouter contre le chevalet, puis je m’harnache d’un gode ceinture, j’en ai plusieurs modèles, mais pour lui ce sera le plus gros. Je lui tartine le cul, (je ne vais pas le déchirer tout de même) Et je m’enfonce dans son fondement, lui provoquant un « Gloup » » inexpressif.

Je le pilonne cinq bonnes minutes, puis j’arrête, ça me fatigue tout ça !

On passe à la case « pipi », William déteste ça et n’accepte la pratique qu’en en retenant le côté humiliant.

La grimace qu’il nous fait en avalant mon urine. Il est bête, elle délicieuse ma pisse, non ?

– Pourquoi tu fais la gueule, tu devras être fier de pouvoir boire mon urine !
– Pardon, maîtresse, j’aime tout ce que vous me faites !
– J’espère bien, la prochaine fois je te chierais dessus

Il ne répond pas, il doit être en train de se demander si je bluffe ou non !

– Maintenant, relève-toi, comme tu n’es qu’un gros pédé, mon autre soumis va te sucer la bite et ensuite tu lui rendre la politesse. Ou plutôt non c’est toi qui commences, agenouille-toi et ouvre ta gueule de gros cochon !

Gollier ne bande pas, William lui prend la bite avec une moue de dégoût à peine croyable, on lui aurait présenté un crapaud en décomposition que ce n’aurait pas été pire !

– Il te suce bien, au moins, demandais-je à Gollier
– C’est pas terrible !
– Tu vas t’appliquer connard ! M’énervais-en lui flanquant deux gifles.
– C’est mieux ?
– C’est nul ! Me répond Gollier.

Je décidais d’arrêter le massacre et ce fut au tour du fonctionnaire de police de prendre en bouche la bite devenue bien molle du soumis.

A ma surprise, il se défendit fort bien, réussissant à faire bander correctement cette bite…

– Attention, je ne veux pas qu’il jouisse !

Je sifflais donc la fin de la partie, du moins celle impliquant William que j’invitais à se rhabiller., ce qu’il fit en vitesse, il me murmura un aurevoir, mais n’eut pas un mot à l’adresse de Gollier

– Alors on fait quoi ? L’apostrophais-je.
– Ben, on fait pas tout ça, en tous les cas !
– J’avais compris, mais ça ne répond pas à la question.
– Une petite fessée, un petit gode, attention un petit, pas le gros machin que tu lui as mais dans le cul… et puis… tu ne vas pas vouloir mais je peux toujours demander …
– Tu voudrais baiser, c’est ça ?
– Au moins pouvoir vous voir nue !
– Parce que t’aimes bien les femmes à poil ?
– J’adore !
– Tiens je te fais une fleur, regarde mes nénés ! Répondis-je en me dépoitraillant !
– Oh que c’est beau !
– Remets-toi
– Je peux toucher ?
– Vas-y ! Tu as même le droit de me les embrasser !

Qu’est-ce qui me prend tout d’un coup, me voilà tout excitée. Le contexte sans doute, et puis la bite de Gollier devant moi tendue comme un arc aux Jeux Olympiques… Pourtant les bites, ce n’est plus trop mon truc depuis que j’exerce ce métier, et d’ailleurs elle n’a rien d’exceptionnelle, cette bite. Bof parfois il ne faut pas chercher à comprendre…

Et devant les yeux incrédules de Gollier, je me livrais à une flexion des genoux afin d’être à hauteur de son membre que je pris dans ma bouche.

Je l’ai pompé jusqu’à ce qu’il jouisse, mais cela ne m’a pas calmé mon excitation, je lui ai alors demandé de me faire minette, tâche dont il s’acquitta fort correctement.

Ben, non nous avons pas fait de domination avec Gollier… Pas cette fois.

– Pour l’herbagement, je peux vous proposer ma modeste demeure.
– Faut quand même que je passe chez moi, j’ai un chat…
– Emmenez-le, j’adore les chats !
– Il va griffer votre canapé !
– Il en a vu d’autres.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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