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Chanette 31 – La clairière secrète – 2 – La masseuse du gite
Mardi
Je me suis levée tard le lendemain, je descends dans la salle commune. Il y a Jacques, il me salue, je le lui rends du bout des lèvres. Que fait ce mec à squatter sans arrêt dans cette salle ?
Je ne fais pas trop attention à ce couple insignifiant au fond de la salle, lui la quarantaine, cheveux courts, barbe de trois jours à la mode, elle, brune méchée, visage de fouine et queue de cheval . Par contre sans que je le soupçonne, eux, s’intéressent à moi…
– Ah, voilà la pute ! Indique le capitaine Roquevert à sa collègue.
– Elle me semble un peu frêle pour ce boulot, rétorque le lieutenant Anne-Marie Ledoux.
– Ça ne veut rien dire.
– A mon avis c’est l’autre, un artiste peintre qui vient se perdre ici sans ses pinceaux, c’est pas très normal .
– Et une pute de luxe qui peut se payer des vacances de star et qui vient s’échouer dans un gîte rural de seconde zone, c’est normal ?
– Admettons, mais quelle mission à la con !
– On fait comment ? Je me charge de la pute et tu t’occupes de ce Jacques Petit.
– Le peintre ?
– Ben oui le peintre !
Roquevert s’approche de moi.
– Adrien ! se présente-t-il en me tendant la main.
Qu’est-ce qu’ils ont tous à venir me faire chier ?
– Christine, enchantée, ne le prenez pas mal mais je ne recherche aucune compagnie, bonne journée, monsieur. Répondis-je en m’efforçant de garder le sourire.
– Je ne voulais pas vous importuner, j’essayais juste d’être convivial.
– Alors merci pour votre convivialité.
Piqué au vif Adrien change subitement de tactique sans que je n’y comprenne rien.
– Je vais vous parler franchement, vous n’auriez jamais dû accepter cette mission, vous risquez d’y laisser votre peau.
– Hein, mais de quoi parlez-vous ?
– On sait tout sur vous, mais si vous acceptez de collaborer on peut vous offrir notre protection.
– Bon, vous me les lâchez maintenant ? Allez jouer les mythos ailleurs !
– Vous exercez le plus vieux métier du monde et ça se passe à Paris, rue des Saulniers dans le 9eme.
Alors là je suis sur le cul, ce mec serait donc un type que j’aurais eu comme client ? Je ne peux pas me souvenir de tout le monde, mais pourquoi tout ce baratin ?
– Ecoutez, jeune homme, j’ignore à quoi vous jouez, mais je n’ai aucune envie de jouer avec vous et je vais vous demander de me foutre la paix !
– Voilà à quoi je joue ! Me répond-il en m’exhibant une carte de la Défense du territoire barrée de tricolore..
Evidemment sa carte il a pu la faire imprimer avant-hier chez un imprimeur peu scrupuleux, Mais quand même, être mytho à ce point j’ai des doutes.
– Et alors ? Vous me prenez pour qui ? Pour une espionne ?
– Je vous prends pour une personne qui a accepté contre rémunération une mission terriblement dangereuse .
– Sauf que vous vous foutez le doigt dans l’œil, personne ne m’a confié de mission.
– Je vous laisse réfléchir.
– C’est ça !
J’en ai marre, ils sont tous cinglés dans ce patelin, je vais m’en aller ailleurs… Je remonte dans ma chambre et à l’aide de mon téléphone je me cherche une location en bord de mer. Pas évident, tout est complet y compris dans les hôtels pour rupins..
J’enrage, je tape du poing sur la table, j’ai envie de casser quelque-chose, je suis au bord de la crise de nerfs. Je vais me passer de l’eau sur le visage pour me calmer.
Je souffle cinq minutes puis reprends mes recherches. Je vais bien finir par trouver quelque chose !
Eh oui, un beau studio à Antibes, vue sur la mer avec large balcon. C’est hors de prix mais bon, j’ai les moyens. Je réserve, paye avec ma carte gold. Tout va bien !
J’examine le parcours. Un vrai chemin de croix, le taxi jusqu’à Rodez, quatre heures pour faire Rodez-Marseille, deux heures et demie pour faire Marseille-Antibes. A ce compte-là J’aurais mieux fait d’aller au Maroc, mais mon passeport est resté à la maison.
Il faut que je me commande un taxi pour demain. Evidemment ça ne répond pas. J’insiste… en vain. Je laisse passer quelques minutes et voilà que mon téléphone se met à sonner. Numéro inconnu, je décroche quand même..
– Madame d’Esde ? (c’est moi)
– Ouai.
– C’est l’agence des Rives. Je suis réellement désolée, notre logiciel fait des siennes. En fait le studio que nous vous avons loué n’était plus libre et…
– De quoi ?
– Croyez bien que nous sommes vraiment désolés…
– Et vous n’avez rien d’autre ?
– Non malheureusement, nous allons vous recréditer.
– Conasse !
– Au revoir madame.
Je laisse tomber, j’en ai marre. Et je décide d’aller faire un tour jusqu’à ce fameux étang en espérant que ça me changera les idées.
Pendant ce temps.
C’est au tour d’Anne-Marie Ledoux d’entrer en scène et d’aller cuisiner Jacques Petit.
Adrien est sorti intentionnellement. Anne-Marie adresse un sourire à Jacques qui ne répond que par politesse.
« Celle-ci, elle est en couple, je la laisse tranquille ! » Se dit ce dernier.
Anne Marie s’approche de lui, tout sourire
– Bonjour, vous connaissez le coin ?
– Ben oui, j’y suis né
– On nous a distribué des brochures mais tout n’est pas clair, mon frère se demandait si on pouvait pêcher dans cet étang ?
– Oui il y a de la truite.
Mais Jacques n’est pas idiot, enfin pas complétement, les propos de la femme sont fertiles en informations étonnantes. Elle passerait donc ses vacances avec son frère, ils ne font pourtant pas frère et sœur ! Pour les renseignements qu’elle demande pourquoi ne s’adresse-t-elle pas à Marjorie ou à sa fille ? Et pourquoi ce n’est pas le frangin lui-même qui se renseigne pour la pêche ?
Il se dit alors que ça sent l’arnaque et que le mieux à faire en de telles circonstances est de couper court.
– Et sinon la ferme aux fromages…
– Ecoutez chère madame, vous êtes charmante mais je tiens à préserver ma solitude. Donc on en reste là. Bonne journée.
La tronche de la mère Ledoux !
– Vous avez tort de réagir comme ça. Je sais tout sur vous, vous êtes artiste peintre et vous habitez Toulouse.
– Je vous ai demandé de me foutre la paix !
Alors là nana abat sa dernière cartouche en exhibant sa carte de la DGSE.
– Voilà qui devrait changer la donne.
– Bon écoute mémère, ta carte tu peux te la foutre dans le cul, si elle est vraie, je n’ai rien à me reprocher et si elle est fausse tu ne vas pas la garder longtemps.
– Vous avez des colères intéressantes.
– Marjorie, tu peux dire à cette pétasse qu’elle arrête de me faire chier.
– Allons, allons, c’est un endroit convenable ici… commence Marjorie en s’approchant, c’est quoi le problème ?
– Ce monsieur me traite de pétasse ! Déclare d’emblée Anne-Marie empêchant Jacques de s’exprimer en premier.
– Ce monsieur est un client régulier du gîte et il a toujours été très correct, si des mots malheureux ont été prononcés c’est que vous l’avez énervé. Je vais donc vous demander de regagner votre
place.
Et c’est ainsi qu’Anne-Marie, agent aguerrie de la DGSE s’est retrouvé humiliée comme une bleue.
Elle rejoint Adrien à l’extérieur
– Le fiasco complet, rien n’a fonctionné… Déplore-t-elle.
– Un pro ?
– Non, je dirais plutôt une tête de lard associable.
– Bon, on permute, je m’occupe du peintre et toi de la pute et tout ça en douceur et demain on analysera les téléphones à la fraîche.
Marjorie attend que le couple soit rentré et le convoque dans son petit bureau.
– Bon je ne sais pas ce que vous foutez mais vous êtes à l’origine d’au moins deux incidents, je vais donc vous rendre votre caution et vous demander de quitter les lieux sans délais.
– Je crains que ce ne soit pas possible, répond Adrien, nous sommes mandatés par le ministère de la défense, voici notre ordre de mission abrégé, il y a un téléphone, vous pouvez en prendre note
et faire un contre appel si ça vous chante.
– Ah ! Et c’est parce que vous avez une mission que vous vous autorisez à faire chier le monde.
– Vous n’allez quand même pas prétendre nous expliquer comment pratiquer notre métier ?
– Pff…
– Evidemment il vous est interdit de divulguer à qui que ce soit ce que nous sommes réellement.
– Et vous êtes qui pour prétendre me l’interdire ?
– Vous n’allez tout de même saboter une mission ayant pour but la sécurité du territoire ?
– Pff…
Je suis donc allé découvrir ce fameux étang, c’est vrai que l’endroit est fabuleux, d’un calme serein uniquement troublé par le chant des oiseaux. Je me suis allongée près de l’eau en bikini offrant mon corps au soleil. Je me suis endormie pendant une bonne heure.
Cela m’a fait un bien fou, au réveil une partie de mon stress s’était évaporé.
Je rentrais au moment où un couple descendait de voiture et déchargeait ses bagages. Lui un grand black, elle une jolie rousse avec des cheveux partout, la quarantaine, visage intéressant, très souriante.
J’échange un sourire complice avec Marjorie, m’envoie un grand jus d’orange et monte directement dans ma chambre.
J’ouvre et m’aperçois qu’on m’emboite le pas, c’est Clotilde, la fille de la patronne.
– Bonjour ça va ?
– Ça va comme ça.
– Vous m’avez l’air nouée
– Ce sont des choses qui arrivent.
– Je ne sais pas si vous avez lu la brochure en entier, nous proposons des massages tantriques, c’est très relaxant.
– Ah ?
– C’est moi qui opère.
Je la regarde mieux, c’est une belle femme mais elle ne possède pas le charme particulier de sa mère, d’ailleurs elle ne lui ressemble pas trop, grande brune filiforme.
Je me laisserai bien tenter, mais une question me taraude : Marjorie lui a-t-elle confié ce que nous avons fait ensemble ? En principe une mère ne raconte pas à sa fille ses frasques sexuelles. J’ai envie de savoir, ça m’amuse
– On m’a déjà fait un massage tantrique dans un institut, c’était pas mal. C’était un massage à quatre mains .
– Ah oui ! Je peux faire ça avec ma mère, mais ce n’est possible qu’après le service, dès fois on termine assez tard. Voulez-vous qu’on fasse ça vers 23 heures. ?
– Je crois qu’à cette heure-là, je serais en train de roupiller, mais je veux bien que vous me massiez maintenant !
– Je vais chercher les huiles essentielles et je reviens.
La voilà qui revient avec un grand sac.
– Je vais me mettre en blouse ! M’indique-t-elle en la sortant de son sac.
Elle se débarrasse de ses fringues, garde uniquement ses sous-vêtements (de jolis sous-vêtements en dentelle blanche) et enfile la blouse sans la boutonner.
– Bon autant annoncer la couleur ! Me dit-elle. Je peux vous faire ça en « traditionnel », mais si vous préférez que je sois un petit peu coquine, ça peut se faire aussi !
– Alors soyez un peu coquine ! Répondis-je en me débarrassant à mon tour de mes vêtements, puis en me couchant entièrement nue sur le ventre en travers du lit.
– Dis donc, t’es drôlement gaulée, toi ! Me dit-elle, Oh ce cul !
Le lecteur remarquera que certaines circonstances sont propres à faciliter le tutoiement !
Elle me pelote les fesses, les embrasse, les écarte et je sens sa langue me chatouiller la pastille… c’est fort agréable mais ça n’a rien à voir avec un quelconque massage !
Et voilà que je sens un doigt qui l’air de rien s’amuse à me pénétrer mon trou intime ! C’est quoi ces manières, elle aurait pu demander !
– T’aimes ça ? Demande-t-elle !
– Oui, c’est bon !
– Tu ne serais pas un peu salope, toi ?
Même un peu pute, mais je ne vais pas lui dire !
Elle s’écarte un moment pour aller piocher dans son sac…
– J’ai apporté un joujou !
Le joujou, c’est un joli gode, très réaliste… pourquoi pas ?
– Ça te dit ?
– Oui, vas-y, encule-moi !
– T’aime ça, te faire enculer ?
– Quand c’est bien fait, oui !
– T’es vraiment une salope ! Dis-le-moi que tu es une salope.!
D’ordinaire, c’est moi la dominatrice, on est en pleine inversion des rôles, mais qu’importe, je suis très joueuse.
– Oui, je suis une salope
– Une morue !
– Une salope et une morue
– Attention, ça va rentrer !
Et zlouf, j’ai son machin dans le cul, elle en actionne le vibrateur intégré (on arrête pas le progrès) et elle le fait aller et venir dans mon conduit d’évacuation ! J’adore ça, je commence à avoir la chatte en feu.
Après plusieurs minutes de ce régime, mademoiselle enlève sa blouse, puis retire son soutif m’offrant la vue de deux superbes globes, elle vire aussi sa culotte.
Complétement excitée, je me jette sur elle, on se pelote à qui mieux-mieux, on se caresse, on se bécote et on se contorsionne tant et si bien qu’on se retrouve en position de soixante-neuf.
La position magique comme disait je ne sais plus qui, celle qui donne l’impression que l’on se lèche soi-même !
C’est qu’elle mouille sévère, la Clotilde, je pensais qu’elle faisait ça juste pour le fric, non manifestement, la situation l’excite.
J’attaque son clito qui s’est dressé comme une mini bite. Miracle de la réciprocité, elle fait la même chose avec le mien.
On a joui quasiment en même temps, elle se relève, un peu pantelante, va se rincer la zézette et se rhabille en silence.
– C’est 50 euros, tu me les donnes tout de suite où on les met sur ta note ?
– Tu me les mets sur ma note !
Elle s’en va, elle devait avoir du travail, mais cinq minutes de chaleur humaine cela ne l’aurait pas tué…
A suivre
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