Chanette

Jeudi 3 octobre 2024 4 03 /10 /Oct /2024 15:47

Chanette 31 – La clairière secrète – 1- Les envies de Marjorie
bisou1719

Bonjour tout le monde ! Ceux qui n’ont pas lu mes précédentes aventures, (quel dommage !) ne savent peut-être pas qui je suis, j’exerce le métier de dominatrice professionnelle… Je suis comme on dit une MILF, taille moyenne, peau légèrement mate, visage ovale, cheveux mi-longs, fausse blonde. Mes récits ne sont pas des récits de domination, mais des récits d’aventures érotiques (avec parfois de la domination, j’en conviens). Mon vrai prénom c’est Christine, Chanette c’est pour le business et les copines.

Prologue

Lyrta est devant une agence de l’ANPE .et en est à son cinquième échec.. elle ne peut se permettre de revenir vers son gourou sans avoir réussie, sinon elle va se recevoir une de ces trempes !

Elle pénètre dans le bistro proche, une nana dans les vingt-cinq ans, devant un café au comptoir, téléphone peu discrètement :

– Que dalle, on ne me propose que des stages de merde, si ça continue je vais tapiner sur Internet…
– Si vous êtes en galère, je peux vous proposer un travail très bien réénuméré… intervient Lyrta.
– Hein, quoi ? Qui êtes-vous ?
– Une simple mission. 50 000 euros…
– C’est quoi le gag ? Il y a une caméra cachée ?
– C’est pas un gag, c’est une transaction anonyme.
– Non merci, je n’aime pas les affaires louches.
– Rassurez-vous il n’est pas question ni de drogues, ni de terrorisme ou d’espionnage, c’est beaucoup plus innocent que ça.
– 50 000 euros pour un truc innocent ! Vous me prenez pour une andouille ?

Lyrta fit alors appel à ses talents de comédienne (car oui, mademoiselle avait taquiné les planches).

– Je vais juste vous donner un indice, il existe un marché des amateurs d’art , des types pleins aux as, prêt à dépenser des fortunes pour leur collection privée, vous me suivez ?
– Hum…
– Les transactions se doivent d’être intégralement sécurisées, pas de téléphone, pas de SMS, pas d’internet, juste des petits papelards et un messager non identifiable.
– Ah ? Et en admettant, je devrais faire quoi ?

Et voilà se dit Lyrta, le poisson mord déjà à l’hameçon.

– On vous paye quelques jours de vacances à la campagne, la réservation se fera au nom de Noémie Galibert, votre véritable identité n’apparaitra nulle part. Un jour on vous remettra un papier avec une adresse, il vous faudra vous y rendre d’urgence et livrer le papier, en échange vous recevrez 50 000 euros.
– C’est tout ?
– Oui !
– Je peux réfléchir ?
– Juste cinq minutes, on est un peu pressé
– Alors je crois que je vais accepter.
– Voici une enveloppe avec un acompte de 5 000 euros. Voici l’adresse du gîte où vous devrez vous rendre…
– C’est loin !
– Oui mais l’air y est vivifiant, vous devrez être présente dans la salle commune entre 9 heures et 11 heures, n’oubliez pas ! Le reste du temps vous pourrez profiter des joies de la campagne. Des questions ?
– Non, mais admettons que je vous fasse faux bond ?
– Nous sommes des professionnels, ne nous sous-estimez pas. Dernière chose : maintenant je disparais des radars, vous n’aurez la possibilité de joindre personne, vous allez être seule avec votre mission, mais elle est facile, votre café est payé, adieu !

Noémie Galibert (nous continuerons à l’appeler ainsi, sa véritable identité important peu) me ressemble un peu, blonde, peau mate, mais au moins dix années de moins.

Toujours est-il qu’elle fonce vers le gîte de Mombillac à bord de sa Yamaha. Et puis – elle ne saura jamais pourquoi – , elle se déporte sur le côté, chute avec sa moto, elle hurle, ne parvient pas à se relever, et pour cause, elle a une côte cassée. Elle est rapidement prise en charge et hospitalisée. Elle n’a aucun moyen de contacter qui que ce soit. La mission était juteuse, 50 000 euros, elle devra en faire son deuil… ou peut-être pas….

Et revenons à ma modeste personne.

J’avais cet été décidé de m’octroyer quelques douces vacances, loin du bruit de la capitale.

Lundi

C’est ma copine Anne-Gaëlle, galeriste de son état, qui avait dégoté l’adresse de ce gîte rural à Mombillac, petit patelin paumé à quelques kilomètres de Rodez. Nous devions partir ensemble mais au dernier moment mademoiselle avait eu un empêchement professionnel. Me voilà donc en vacances toute seule comme une grande dans cette contrée perdue du Massif central. Pas grave, la solitude ne me dérange guère

Je me baladais dans les bois sans véritable but, sinon celui de profiter de l’air pur de la montagne, quand je croisais une espèce de barbu aux longs cheveux blancs.

– Vous êtes qui, vous ? Me demande-t-il.
– En voilà une drôle de façon de questionner les gens ? Répondis-je à l’importun.
– Vous n’avez rien à faire ici !
– Pourquoi ? Je ne pense pas être dans une propriété privée, la montagne est à tout le monde.

Il m’énerve ce type !.

– Foutez le camp, on n’a pas besoin de vous. Vous salissez notre montagne.
– Bon écoute pépère, tu m’as l’air d’avoir un problème. Alors tu me laisses passer et tu me fous la paix.
– Salope !
– Gros con !

Et le voilà qu’il se met les bras en croix, il n’a manifestement aucune intention de me laisser passer dans ce chemin étroit.

Je la joue bravache et m’avance vers lui, il ne bouge pas d’un poil

– Bon, tu te pousses tout seul ou tu veux un coup de main, connard ?

Je le pousse, oh pas trop fort, mais n’empêche qu’il dégringole par terre en me couvrant d’injures auxquelles je m’abstiens de répondre.

Je tends la main au type, m’inquiétant de son état, il m’envoie promener, tant pis pour lui !

Je continue à tracer la route dans ce chemin qui devient de moins en moins praticable, et voilà que je tombe sur un panneau surréaliste :

« Zone fortement déconseillée, présence de vipères. »

Bon, ma témérité n’ira pas jusqu’à braver cet interdit et je rebrousse chemin. J’espère que je vais pouvoir me balader ailleurs sinon ça va être de drôles de vacances.

Je n’ai pas de nouveau croisé l’abruti de tout à l’heure. Tant mieux !

Je décide de me rendre au gîte rural afin d’épancher ma soif. Je m’assois dans la salle commune dans laquelle un mec est attablé. Il me salue, je lui réponds…

– On peut faire connaissance ? Me propose-t-il. Moi c’est Jacques.
– Christine ! Répondis-je. Je vous laisse, je suis un peu fatiguée.

Il est désappointé le bonhomme, mais je n’ai pas envie de me prendre la tête avec des conversations qui ne m’apportent rien.

Comment ça je suis une sauvage ?

– Si vous désirez quelque chose, il faut appuyer sur la sonnette. Me souffle Jacques.
– Ah bon ?

Je le dévisage, fin de trentaine, beau gosse pour qui apprécie les grands bruns ténébreux avec des sourcils partout… mais pas mon genre. D’ailleurs mes lecteurs savent que je suis assez peu branché sur les mecs.

Je m’enquière de l’emplacement de ladite sonnette et l’active.

La maîtresse des lieux ne tarde pas à débouler. Arrivée ce matin, et accueillie par sa fille Clotilde, je n’avais pas encore eu l’occasion de rencontrer celle-ci.

Marjorie est une jolie femme légèrement boulote, brune à la peau claire, très souriante et dotée d’une poitrine volumineuse.

Elle me demande ce que je désire en me dévorant des yeux. C’en est presque gênant.

– Alors, vous revenez de balade ?
– Oui, il fait chaud…
– Vous avez été à l’étang ?.
– Ah, il y a un étang ?
– Oui faut prendre le chemin à gauche.
– Ah, bon ! Moi j’ai été par-là, répondis-je, en montrant la direction du doigt.
– Ah ! Le bois de la Fouine. C’est pas très intéressant par-là,
– J’ai rencontré un drôle de type, plutôt agressif.
– Vous pourriez me le décrire ?

Je le fais

– Ah c’est, Simon le prophète, il vit dans une cabane là-bas, il est à moitié fou, il se figure que la forêt est à lui. Je vais vous chercher votre jus d’orange .

Marjorie sort de la salle, Jacques en profite pour m’interpeller .

– Hi, hi, vous avez vu comment elle vous regarde ?
– Pardon ?
– Méfiez-vous, elle est des deux bords.

Je ne réponds pas mais j’enregistre l’information. Après tout pourquoi pas ? Si elle veut me draguer je crois que je pourrais me laisser faire, mais ce ne sera pas moi qui fera le premier pas…

Je suis montée dans ma chambre, j’avais besoin d’une bonne douche. Puis je me suis allongée à poil sur le lit pour me concentrer sur la lecture d’un bon polar.

Et voilà que l’on frappe. Qui peut bien venir m’emmerder ? Je me couvre d’une serviette de bain et me dirige vers la porte.

– C’est quoi ? Demandais-je sans ouvrir.
– Marjorie, je ne vous dérange pas ?

Si, elle me dérange, mais je ne vais pas aller lui dire ! Je lui ouvre après m’avoir enfilé un peignoir.

– Je passe juste en vitesse, c’est pour voir si tout va bien.

Tu parles ? J’ai l’impression que l’opération « drague » est amorcée.

– Ça peut aller, lui répondis-je
– Euh la réservation était pour deux personnes…
– Je sais, je m’en suis expliquée avec la personne qui m’a reçu.
– C’est ma fille, Clotilde, mais elle ne m’a rien dit.
– Je devais venir avec une amie, mais elle a eu un empêchement de dernière minute, ça pose un problème ?
– Mais pas du tout, c’était juste pour savoir… vous verrez il y a de belles balades à faire ici, il y a l’étang, mais vous pouvez aussi aller à la ferme des violettes, ils font un de ces fromages, si vous êtes amateur vous allez vous régaler, sinon plus loin, il y a les rochers de Maroisan…
– Super, vous m’indiquerez comment aller voir tout ça.
– Justement je vous ai apporté un petit dépliant, ça explique tout.
– Merci !
– Vous savez je suis contente que vous soyez là, la présence d’une jolie femme, ça va égayer l’atmosphère…
– Je ne tiens pas trop à me faire remarquer, je suis d’une nature plutôt discrète.
– Oui je comprends, mais j’ai toujours eu un faible pour les jolies femmes. Je ne sais pas pourquoi, ça ne se commande pas ! Vous en pensez quoi, vous ?

Nous y voilà !

– Seriez-vous en train de me draguer ?
– Oh ! Qu’allez-vous penser de moi ?
– Vous me faites rire ! Mais vous m’avez posé une question ?
– Ah oui…
– Donc pour vous répondre, je ne suis pas, moi non plus insensible aux charmes féminins.
– Dommage que je ne sois pas votre genre.
– Qui vous a mis dans la tête une chose pareille, je trouve au contraire que vous avez beaucoup de charme.
– C’est gentil, une petite détente entre femmes, là tout de suite, ça vous dirait ?
– Vous êtes du genre direct, vous, mais pourquoi pas ?

Et la nana enlève son tee-shirt. La voilà devant moi avec son soutien-gorge à gros bonnets.

– Sont un peu gros, non ?
– Mais non !

Je suppose qu’elle doit débiter la même chose à toutes ses conquêtes.

– Et les tiens, tu me les montres ?

Facile, il me suffit d’ouvrir mon peignoir, ce que je fais .

– Oh qu’ils sont beaux ! Me flatte-t-elle.
– Je ne me plains pas !

Elle me fout carrément ses grosses paluches dessus, mais je me laisse faire, ses mains sont douces. Elle me tripote les tétons qui réagissent comme il se doit.

Je passe mes propres mains dans le dos de Marjorie et lui dégrafe son soutif libérant deux grosses mamelles aux aréoles toutes roses.

chanette3101Le tripotage mutuel de nénés dure quelques instants pendant que nos corps se rapprochent. On s’enlace, nos seins se touchent, on se pelote, nos bouches s’attirent. Et c’est parti pour un roulage de pelle bien baveux. Ses lèvres sont d’une incroyable douceur, tout n’est que douceur chez cette femme !

Fatalement, nous nous sommes retrouvées sur le plumard en train de nous prodiguer mille caresses passionnées.

Elle s’est très vite débrouillée pour me faire une bouche à chatte. Sa langue est diabolique. Madame est une experte et me lèche les chairs intimes avec une efficacité rare. Evidement je mouille comme une gouttière et elle s’en régale, la belle coquine.

Je sens mon plaisir monter de façon inexorable. Ça se voit et ça s’entend, elle me porte l’estocade en venant butiner mon berlingot. Je me laisse aller, je jouis comme une folle, je hurle, j’enlace Marjorie, l’embrasse à pleine bouche, je suis bien.

Elle veut à présent que je m’occupe d’elle. Juste retour des choses mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle se mette en levrette dans une pose obscène, cul en attente, trous dégoulinants.

C’est qu’il m’attire ce petit orifice brun et fripé que je me plais à lécher avec délectation, appréciant son petit goût particulier.

Après cette mise en bouche, je descends vers l’antre de son plaisir rencontrant un étrange gout à la fois mielleux et salé.

Je comptais prendre mon temps, mais il faut croire que mademoiselle n’en pouvait plus.

– Fais-moi jouir, fais-moi jouir…

Qu’à cela ne tienne, j’ai fait ce qu’il fallait pour ça…

Gros bisous, cigarette… et elle s’est mise à me parler de la ferme des Violettes et de leur bon fromage. Brave fille !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 20 janvier 2024 6 20 /01 /Jan /2024 15:04

Chanette 30 – La disparition de Carole – 12 – Contrôle judicaire par Chanette

stamp partouz

Bruneteau souffle un bon coup et tape du poing sur la table .

– Maintenant il y en a marre, je veux que cette affaire soit bouclée aujourd’hui. Lisieux, on va te parler de la vidéo surveillance à moins que tu te décides à passer aux aveux
– J’ai rien à dire.
– Ben moi si ! A 14 h 37 la vidéo est coupée probablement avec un chiffon ou quelque chose du genre. Il est clair qu’il ne s’agit pas d’une panne fortuite mais d’un camouflage volontaire. Donc question : Pourquoi ce camouflage ?
– Je n’ai rien camouflé du tout ! Qu’est-ce que vous allez chercher ?
– Je ne sais pas moi, mais si tu as descendu le corps de Sauvignon dans le parking, on peut légitimement supposer que tu ne voulais pas laisser de traces.

Lisieux ne répond pas mais commence à baliser sérieusement et ça transparaît sur son visage.

– Bizarrement après que le camouflage ait été retiré il ne se passe rien. Son auteur est donc parti ailleurs. Quoi faire, on ne sait pas ?
– Vous voyez bien que tout ça ne tient pas debout ! répond Lisieux qui reprend légèrement espoir.
– Dans le parking nous avons identifié le véhicule de Bertrand Sauvignon. A 15 h 14, voilà qu’on te retrouve au parking te dirigeant vers la bagnole de Sauvignon.
– Mais pas du tout, je suis parti à pied …
– Ta gueule, tu t’es débrouillé pour que la caméra ne filme pas ta face de rat, mais il se trouve que l’individu en question a la même taille que toi, et la même démarche.
– Comment ça, la démarche ?
– Ben oui, on a analysé ta démarche quand on t’a filé, on a comparé, et voilà, les démarches c’est comme les bites, chacun a la sienne.. Donc tu t’es barré avec la bagnole de Sauvignon et tu t’es arrangé pour ne pas qu’on te piste longtemps avec les caméras. Forcément quand on a pas la conscience tranquille…

Mais cet échange de bonnes paroles fut interrompu par l’arrivée des avocats, maître Doubise (voir Chanette 28 – Magazines littéraires) pour Carole et un baveux commis d’office pour Musaraigne.

L’entretien avec Carole fut bref.

– Ça me paraît simple, ce sera coups et blessures ayant entrainés la mort sans intention de la donner, tout cela en état de légitime défense.
– Et pour la boîte à bijoux ?
– On s’arrangera pour présenter ça comme la saisie d’une preuve à charge pour Sauvignon et Lisieux. Donc devant le juge d’instruction je demanderais qu’il ne soit pas procédé à une détention provisoire.

Du côté de Lisieux, c’est plus compliqué.

– Si vous ne me dites pas tout, je vais avoir du mal à vous défendre.
– Qu’est-ce que vous voulez que je vous raconte ?
– Est-ce que vous êtes prêt à reconnaître l’enlèvement du cadavre ?
– Ça aiderait ?
– Il me semble, oui. Sur ce point précis vous êtes coincé.
– Bon d’accord.
– Seulement, ils vont vous demander pourquoi ?
– On va dire que je ne voulais pas d’ennuis.
– Ça me semble un peu court, c’est quoi ces ennuis ?
– Je ne peux pas leur dire.
– Mais à moi vous pouvez le dire et on verra comment tourner ça.
– Disons que mon patron m’a obligé à assister à des choses assez moches.
– Soyez plus précis, je vous en prie sinon on ne va jamais y arriver.
– Je ne peux pas…
– Ben, ça ne va pas être de la tarte.

Le temps passe vite et les entretiens privés avec les avocats arrivent à leurs termes, mais ces derniers peuvent assister à la suite des interrogatoires.

– Alors Lisieux, tu te mets à table, je n’ai pas que ça à foutre.
– OK j’ai évacué le cadavre de monsieur Sauvignon.
– Il est où le corps ?
– Dans un chantier abandonné boulevard Macdonald.
– Et le motif de l’évacuation ?
– Je ne voulais pas d’ennuis.
– Quels ennuis ?
– Je ne souhaite pas en parler.
– Dommage parce que tu vas nous expliquer ce que foutes tes empreintes sur les bijoux retrouvés dans une jolie boîte chez Sauvignon et que Mademoiselle Esteban nous a gentiment apporté.
– On jouait avec monsieur Sauvignon a des petits jeux de domination, alors forcément j’ai sans doute un peu tripoté…
– Y compris à l’intérieur des bagues ?

Désarçonné, Musaraigne se tourne vers son avocat qui répond par un geste d’impuissance.

– Alors ? S’énerve Bruneteau.
– Je ne sais plus.
– Où est passée Malika Fuentes ?
– Je ne suis pas responsable des actes de Sauvignon, il m’a obligé à assister à ses conneries et à faire le sale boulot.
– Quelles conneries ? Quel sale boulot ?
– Je ne veux pas en parler .
– Libre à toi, mais tu es en train d’aggraver ton cas, on va donc t’inculper pour le meurtre de Malika Fuentes…
– Il n’y a pas eu de meurtre, c’était un accident.
– Eh bien raconte nous.
– Mademoiselle Fuentes était d’accord pour participer à un jeu sadomaso. Sauvignon souhaitait la garder une semaine mais les séances sont devenues de plus en plus violentes, la fille a utilisé le mot de sécurité, mais Sauvignon n’en a pas tenu compte…
– C’est quoi ce truc ?
– Quel truc ?
– Le mot de sécurité ?
– C’est un mot, un code que le soumis prononce pour faire cesser la séance si ça devient trop dur.
– On en apprend tous les jours… et ensuite ?
– Ben le cœur de la dame a lâché.
– Et ensuite ?
– Sauvignon m’a demandé de faire disparaitre le corps.
– Et tu te souviens de ce que tu en as fait ?
– Ben oui.
– Le souci, c’est qu’il n’y a personne pour confirmer ta version.
– Je ne suis pas un menteur.
– C’est ce que disait Pinocchio. Et les autres victimes ?
– Quelles autres victimes ?
– Les bijoux n’appartenaient pas qu’à une seule personne… Donc au point où tu en es tu ferais mieux de vider ton sac

Musaraigne se tourne vers son avocat qui semble approuver le policier.

– Ben ouais, il y a eu une autre.
– Tu connais son identité
– Non, une Anglaise…
– Même pas un prénom ?
– Euh, Kelly je crois…
– Verdier, regarde dans le fichier des personnes disparues… Et elle est décédé en quelles circonstances ?
– Même scénario.
– Le cœur qui lâche ?
– Un truc dans le genre.
– Et pour la disparition du corps ?
– Pareil, même chose.
– Bon tu nous accompagnes…

Bref on retrouva les cadavres de Bertrand Sauvignon, de Malika Fuentes et de de Kelly Carpenter…

– Sa version est fantaisiste, commenta Bruneteau. Il minimise son rôle, mais comment le coincer ?

C’est le lendemain que les prévenus furent présentés devant le juge d’instruction. Le juge est une femme, cheveux courts, lunettes impossibles, aucun maquillage, mine renfrognée.

– Votre profession, mademoiselle ?
– Voyante ? Répond Carole.
– Vous n’avez pas le look.
– Vous m’en voyez désolée.
– Vous avez un réel don de voyance ?
– Pas du tout.
– Donc vous escroquez vos clientes !
– Je n’escroque personne, je raconte à mes clientes ce qu’elles désirent entendre.
– Ben voyons ! Et la personne qui vous hébergeait est aussi voyante. Il y a un essaim dans le coin ou quoi ?

Carole ne répond pas, se contentant de soupirer d’exaspération.

– Vous savez je ne suis pas dupe, vous êtes autant voyante que moi funambule. Nous nous sommes renseignés sur vos activités, cela dit nous ne sommes pas là pour ça, mais si vous commencez à mentir votre affaire va mal s’engager.

Carole s’apprête à sortir une vacherie, mais Maître Doubise l’en dissuade d’un discret coup de coude.

– Donc mademoiselle Esteban, vous prétendez avoir agi en état de légitime défense, vous estimiez donc votre vie en danger ?
– Il voulait me tatouer contre mon gré.
– A ce que je sache le tatouage n’est pas une atteinte à la vie.
– Je n’ai jamais dit le contraire.
– Donc je ne peux pas retenir la notion de légitime défense. Le dossier mentionne que vous vous livriez à des rapports de type sadomasochistes avec monsieur Sauvignon, vous confirmez ?
– Oui.
– Et vous vous étonnez que ça dérape ?
– Ce n’est pas comme ça qu’il faut raisonner…
– Je vous en prie, vous n’allez pas me faire toute une théorie sur vos turpitudes.
– Madame la procureure avec tout le respect que je vous dois, il s’agit de rapports entre adultes consentants, intervient maître Doubise.
– Il faut croire que non puisque d’après mademoiselle le tatouage n’était pas consenti ! Dans quelles circonstances avez-vous frappé mortellement monsieur Sauvignon ?
– J’étais attachée, il m’a fait part de son intention de me tatouer. J’ai refusé mais il est devenu insistant, j’ai prétexté une envie pressante pour sortir de la pièce et j’ai trouvé un marteau.
– Et vous l’avez frappé ! Ce n’était pas plus simple de partir sans le tuer ?
– Ce n’est pas si simple, déjà il fallait que je récupère mes affaires, et ensuite je souhaitais aller jusqu’au bout de cette expérience…
– Mais sans le tatouage ?
– Sans le tatouage
– Vous êtes compliquée vous, à mon avis vous devriez consulter.
– Je suis très bien dans la peau, merci.
– C’est ce que disent tous les malades du cerveau. Mais bon pourquoi avoir pris ce marteau ?
– Un réflexe ! A moins que ce soit mon subconscient qui me guidait.
– De la psychanalyse, maintenant ! Racontez-nous donc la suite
– Quand je suis revenue, il m’a fait part de son intention de m’attacher de nouveau, je me suis débattue, et boum.
– Boum ?
– Ben oui, boum.
– Et là vous vous êtes rendu compte que vous l’aviez tué.
– Ça fait drôle, vous savez !
– Il y a effectivement de quoi mourir de rire. Bon, vous êtes donc inculpée de coups et blessures ayant entraînés la mort sans intention de la donner.
– Je pense qu’il n’est pas nécessaire de procéder à une détention provisoire. Intervient l’avocat.
– Pas d’antécédents donc liberté conditionnelle avec contrôle judiciaire et obligation de soins psychiatriques.
– Mais je ne suis pas malade…
– Taisez-vous mademoiselle ! Faites entrer Monsieur Lisieux, non, non, vous restez là, puisque les deux affaires sont liées.

Musaraigne ne respire pas la grande forme.

– Donc Monsieur Lisieux vous êtes maître d’hôtel au service de feu monsieur Sauvignon, c’est bien ça ?
– Oui
– Vous avez donc reconnu avoir dissimulé les cadavres de Sauvignon, et des demoiselles Carpenter et Fuentes.
– Oui
– Reste à connaître votre implication dans les meurtres de ces jeunes femmes…
– J’ai déjà dit que je n’y étais pour rien, j’ai juste planqué les corps.
– Mademoiselle Esteban, monsieur Lisieux était-il présent lors de vos turpitudes ?
– Quelles turpitudes ?
– Répondez s’il vous plaît.
– Je ne comprends pas la question.
– Est-ce qu’il faut que je vous fasse un dessin ? Je reformule : monsieur Lisieux était-il présent lorsque vous vous livriez à des activités dégradantes.
– Comment ça « dégradantes » ?

Maître Soubise fait signe à Carole de calmer le jeu.

– Juste une fois.
– Et il faisait quoi ?
– Sauvignon m’a ordonné de lui pratiquer une fellation et ensuite il m’a sodomisé.
– Et vous vous êtes laissé faire ?
– Bien sûr puisque ça faisait partie du jeu.
– Drôle de jeu, je vous plains, franchement.
– Ne vous donnez pas cette peine.
– Ce fut la seule fois ?
– Oui
– Et quel était son comportement ?
– Normal.
– Agressif ?
– Non .
– Donc on pourrait penser que Monsieur Lisieux ne participait pas activement à ces séances de débauches, se contentant d’assurer le service après-vente, si je peux me permettre ce terme.

Son avocat opine du chef sans grande conviction.

– Et pourquoi avoir déplacé le cadavre.
– Je ne voulais pas être accusé de complicité, à cause des bijoux.
– Bon, recel de cadavres, complicité de meurtre…
– Mon client n’est pas complice… Commence son avocat.
– Ah, oui, et pourquoi n’a-t-il pas dénoncé son patron comme tout citoyen honnête devrait le faire ?
– Il craignait simplement de perdre son emploi…
– Bon, c’est fini, je signe un mandat de dépôt concernant ce monsieur, quant à vous Mademoiselle vous êtes libre, mais n’omettez surtout pas de vous soumettre aux obligations qui vont vous être notifiées

Carole est donc rentrée chez elle, le soir nous nous sommes tous retrouvés, avec Valentin et Max. Anna est venu aussi, mais pas seule.

– Voilà, je vous présente Fabienne, mais elle n’est pas une inconnue pour tout le monde.
– Bonjour messieurs dames ! J’espère que je ne dérange pas !
– Mais non, je suppose qu’Anna vous a expliqué où vous mettez les pieds ?
– Pas de souci !

Carole raconte son audition devant la juge d’instruction…

– Une furie mal baisée qui ne comprend rien à rien. Elle m’a prise pour une folle. Tu te rends compte que je dois pointer au commissariat toutes les semaines…
– Attends quelques semaines et on demandera à Soubise de faire une démarche pour alléger ton contrôle judiciaire…
– Mais il n’y a pas que ça, je vais être obligée de consulter un psy !
– Ne t’inquiètes pas, j’ai un psy dans mes relations, on lui demandera de te faire un certificat, et l’affaire sera réglée. En attendant on va trinquer à ta libération.

On verse le champagne, on le boit. Tout le monde se regarde un peu bizarrement. Est-ce que cette petite réunion va tourner à l’orgie ? Il y a de grandes chances, amis lecteurs ! Alors pourquoi attendre ?

Je me fais provocatrice et interpelle Anna.

– Vous avez fait quoi toutes les deux en me quittant ?
– On s’est envoyé en l’air ? Pourquoi cette question ? Répond Anna. T’es jalouse ?
– Moi, jalouse ? Ce serait nouveau.
– Personne n’est jaloux ici, n’est-ce pas Carole ? Intervient Max en posant sa main sur le sein de cette dernière.
– Mais dis donc, grand coquin !
– Mais qu’est-ce que je fais de mal ? Ah, je vois je te pelote un sein et pas l’autre, ben voilà il fallait le dire.
– Non mais, t’as qu’à me violer si tu veux ?
– C’est vrai je peux ?
– Me violer surement pas, mais me baiser devant tout le monde, ça t’exciterait, hein ?
– Certes !
– Je parie que rien que l’idée te fait bander !

Et Carole porte sa main sur la braguette de Max le dur… effectivement c’est tout dur là-dedans.

– Lève-toi, que tout le monde puisse en profiter.

Max obtempère, Carole ouvre la braguette et en extrait une bite joliment bandée.

– Et voilà le travail ! S’exclame-t-elle en se baissant bouche ouverte afin de gober cette jolie chose.
– T’es allé trop vite ! Se désole Valentin. Tout le monde n’a pas pu voir.

Du coup Carole cesse sa fellation et branlotte la bite devant tout le monde.

– Hum, elle est vraiment jolie ! Insiste Valentin.
– Vous aimez les bites si je comprends bien ? Lui demande Fabienne.
– Bien sûr, j’adore les sucer !
– Gay ?
– Non, j’aime les femmes, j’aime les bites, les croissants chauds et la mousse au chocolat.
– Vous sucez ou vous faites autre chose aussi ? Reprend Fabienne.
– Ben dit donc, t’es bien curieuse, toi ?
– Je demandais ça comme ça !

La situation semble exciter cette petite Fabienne, j’ai bien envie de me la brancher avant que quelqu’un d’autre lui saute dessus.

– Elle t’excite, la bite de Valentin ? Lui demandais-je.
– C’est surtout ce qu’il raconte qui m’excite !
– Tiens regarde, tu me diras si ça te plait.

Je retire mon tee-shirt, exhibant un joli soutif en dentelle bleu marine.

– Ça te plait ?
– Joli !
– Je le retire ?
– Oui, je veux bien !
– Mais après tu te mettras à l’aise à ton tour ?
– Ça ne me dérange pas.

Alors je lui exhibe mes lolos, attirée comme par un aimant, elle se jette dessus et me les tète avec gourmandise de sa petite langue agile..

Autour de nous, ça chauffe, Carole et Valentin suce de conserve la bite de Max, tandis qu’Anna qui a dû aller fouiller dans mes tiroirs, se pilonne la minette avec mon gode personnel. Elle a raison, là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir…

Fabienne s’est déshabillée, je la trouve mignonne et c’est à mon tour de lui bouffer les nichons, manifestement elle apprécie, mais soudain la voici surprise.

– Oh, regarde ce qu’ils font ces deux cochons ?
– Ben quoi, ils s’enculent !
– Oh, les cochons !

Effectivement Max est maintenant en train de pédiquer énergiquement l’ami Valentin qui en glousse de plaisir.

– C’est la première fois que je vois ça ! Me confie-t-elle.

Chanette3212J’ignore si elle dit vrai et je m’en fous un peu, mais ce qui est sûr c’est que la mademoiselle est maintenant mouillée comme une soupe… Et une chatte mouillée, moi je ne peux pas résister, alors la laissant assise, je lui ai écarté ses douces cuisses et j’ai plongé ma langue dans ce fouillis humide tandis que mon index trouvait le chemin de son petit trou… Sa jouissance n’a pas été discrète.

Carole a rejoint Anna et les deux femmes se sont enlacées jusqu’au plaisir. Valentin s’est masturbé pendant qu’il se faisait sodomiser. Du coup Max est ressorti de son cul.

Je lui fais un petit signe, il a compris, il change de capote, je me positionne en levrette et je me fais enculer devant tous mes amis.

Elle n’est pas belle la vie ?

Fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 20 janvier 2024 6 20 /01 /Jan /2024 15:01

Chanette 30 – La disparition de Carole – 11 – Le sous-sol de la galerie d’art par Chanette
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Le lendemain, Musaraigne reprit le train en direction Angers et après avoir pris son petit déjeuner dans un bistrot s’en alla jouer les touristes en allant visite le château du Roi René.

– C’est pas que ça me passionne, mais faut bien passer le temps !

A 13 heures, Bruneteau perd patience.

– Apparemment Lisieux ne sait plus comment chercher la nana, on ne va pas attendre cent sept ans. On va aller le cueillir une nouvelle fois mais en attendant on va cuisiner la fille de la galerie. J’ai demandé au juge d’instruction l’autorisation de consulter sa fadette.

Karadec et Fulci pénètre dans la galerie « La feuille à l’envers » à 14 heures.

– Police, on veut juste vous poser deux ou trois questions.
– Posez, posez…
– Il cherchait quoi votre agresseur ?
– Je l’ai déjà dit, une bonne femme que je n’ai pas l’honneur de connaître, il s’est trompé d’adresse.
– Et le prénom de cette femme qu’il cherchait ?
– Caroline ou Carole, je ne sais plus trop.
– Et vous ne connaissez pas de Carole ?
– Ben non !
– Vous mentez !
– Non mais dites-donc…
– Nous avons épluché votre fadette…
– C’est quoi ça ?
– La facture détaillée de votre téléphone, nous avons identifié les numéros et avons pu constater que vous avez appelé plusieurs fois une dénommée Carole Esteban.

Du coup Anna devient tout pâle.

– Si vous savez tout, pourquoi vous me demander ?
– Non on ne sait pas tout, on la cherche et tu vas nous dire où elle se planque.
– Je ne vous ai pas autorisé à me tutoyer.
– Tu réponds, pétasse !
– D’abord vous n’êtes pas obligé de ‘insulter et ensuite je n’en sais rien .
– Tu ne veux pas répondre ?
– Je ne peux pas répondre à une question que je ne connais pas la réponse
– Très bien, mademoiselle Esteban est soupçonnée de meurtre sur la personne de Monsieur Bertrand Sauvignon.
– Oh la vilaine ! Se gausse Anna.
– Tu la protèges, ça s’appelle du recel de malfaiteurs et c’est puni de trois ans de prison. On te donne une dernière chance te t’exprimer.
– Mais puisque je vous répète que j’en sais rien !
– OK, vous êtes en garde à vue à partir de cet instant, vous avez le droit de garder le silence et blablabla.

Et notre sympathique Anna-Gaëlle, après avoir été priée de fermer boutique est menottée et conduite dans les locaux de la police judiciaire.

Sur place elle a droit à un coup de fil (un seul)

Pas beaucoup de temps pour trouver une solution.

– Balance-la, de toute façon elle était d’accord pour se rendre ! Lui dis-je
– Je ne suis pas une balance.
– C’est pas comme ça qu’il faut voir les choses, on a une gros problème sur le dos avec Carole, on va l’aider à s’en sortir, inutile d’en ajouter une deuxième. Attends une demi-heure avant de leur dire, je ne voudrais pas qu’elle soit seule quand ils vont venir la ramasser
– Bon c’est fini le téléphone ? Hurle un poulet, c’est pas Radio-parlote-Inter ici .

Anna raccroche en soupirant de hargne .

– Bon je vais vous dire où est Carole, mais pas tout de suite on va attendre une demi-heure. Elle se rendra sans résistance, inutile d’emporter vos mitraillettes ‘
– Et pourquoi attendre une demi-heure ?
– J’ai droit au silence, non ?
– Conasse.

Et trente minutes plus tard, elle balançait mon adresse.

– Bon, je suis toujours en garde à vue ?
– Oui, et on va te foutre en cellule, ça t’apprendra à nous avoir énervé.

Les flics sont arrivés chez moi avec une discrétion éléphantesque.

– On ne bouge plus, on lève les mains en l’air. Vous êtes combien là-dedans ?
– Deux
– Vous êtes en garde à vue toutes les deux, vous avez le droit de garder le silence et blablabla….
– Eh, j’ai rien fait, moi !
– Ta gueule. Tu abrites une criminelle.
– Mais pas du tout…

J’ai beau vociférer, on nous embarque.

– J’ai une pièce à conviction, il faut que je la prenne. Tente d’expliquer Carole
– Chaque chose en son temps, allez on s’active

Une fois au poste, on se contente de contrôler nos identités avant de nous loger en cellule.

En fait, ils attendaient Lisieux cueilli à Angers…

Mais là, il y a eu comme un problème.

A trois heures du matin, Musaraigne sort de son hôtel comme s’il avait besoin de prendre le frais. Il se dirige vers la gare, puis monte dans un taxi.

– Devant le château, s’il vous plaît.

Le gendarme local opérant la filature nocturne, n’est pas assez rapide et perd sa cible.

Arrivé au château, Musaraigne fait celui qui a changé d’avis, retourne à la gare et prend un billet pour Paris. Le premier train est à 6 heures 30, il attend.

Le gendarme ne parvient à pas à joindre son collègue parisien avant 7 heures. Celui-ci envoie un message à Bruneteau qui vient juste de se lever.

On localise Musaraigne à l’aide de son téléphone portable.

– Il est dans le train pour Paris…

La police demande à la SNCF de ne pas procéder à l’ouverture automatique des portes en gare de Paris Montparnasse.

– Et s’il descend avant ?
– Il y a beaucoup d’arrêts ?
– Il va encore s’arrêter à Versailles et après c’est Paris .

Musaraigne est fébrile, son téléphone est éteint et la géolocalisation désactivée.

– Mais on ne sait jamais avec les flics…

A l’arrêt de Versailles-Chantiers il descend du train, sans être inquiété

Il ne connait pas la ville et demande comment gagner la capitale .

– Ben prenez le train…
– Y’a que le train ?
– Non, il y a un bus aussi qui va jusqu’au Pont de Sèvres, mais faut pas être pressé…

Très pratique le bus, on peut descendre n’importe quand et n’importe où !

– Chef, il est descendu à Versailles.
– Merde. Et il est où.
– Il chemine.
– Envoie son signalement aux collègues de Versailles, on verra bien ce que ça donne.

Et quelques minutes plus tard…

– Individu repéré, il attend le bus avenue de Paris.
– Ok, appréhendez-le, on viendra le chercher

Avec tout ça on a toutes les trois passées la nuit en cellule

Le lendemain matin, on est pas fraiches, mauvaise nuit dans des conditions d’hygiène dégueulasses. On nous porte un café à peine buvable. A 9 heures 15, les interrogatoires peuvent commencer.

Et c’est d’abord Carole qui s’y colle.

– Reconnaissez-vous avoir assassiné monsieur Bertrand Sauvignon .
– Je lui ai foutu un coup de marteau sur le crâne, je voulais l’assommer, pas le tuer.
– Et pourquoi ?
– Il voulait me tatouer, j’ai pas voulu, il devenait menaçant, j’ai pris un marteau et boum.
– Je ne comprends pas bien.
– Alors j’explique mieux, je suis tombée amoureuse de ce type, un coup de foudre, quoi ! Il m’a proposé un protocole sadomaso, j’ai accepté, ça devait durer une semaine. Je n’avais rien contre. Puis au fil des jours il est devenu de plus en plus bizarre, ce n’était plus vraiment du SM, mais je me suis laissé faire, sauf que sa proposition de tatouage ,ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase…
– Vous vous sentiez en danger ?
– Absolument.
– Et qu’est-ce qui vous a fait penser que vous étiez en danger ?
– Ces choses-là ça se sent, et j’avais raison, j’ai trouvé des drôles de choses dans ses placards, je voulais vous les apporter mais vos collègues m’ont empêché de les prendre.
– C’est quoi ces choses ?
– Des bijoux féminins qui apparemment appartenaient à deux femmes différentes
– Et vous les avez embarqués ?
– Vous savez, je venais de trucider un mec, dans ces moments-là on ne fait pas toujours des choses logiques.
– Et c’est où tout ça ?
– Chez Chanette.
– C’est qui Chanette ?
– Madame d’Esde.
– Qu’on la fasse venir.

Ça y est c’est mon tour, le poulet demande si je suis au courant de ce que raconte Carole.

– C’est dans une boîte, elle est chez moi.

Deux fonctionnaires m’accompagnent à mon domicile.

– Elle est où la boîte ?
– Je vais aller la chercher
– Non tu bouges pas, dis-nous où c’est .

La confiance règne !

On revient, Bruneteau ouvre la boîte ,

– C’est quoi cette carte d’identité ? Demande-t-il.
– C’était dans le sac à main avec les fringues ..
– Et pourquoi t’as pris ça ?
– J’ai pensé que si j’étais arrêtée ça pourrait vous intéresser.
– Bon, Verdier, tu épluches tous les fichiers et tu recherches si tu trouves cette Fabienne Rich quelque part. Marcoule, tu me fais des relevés d’empreintes sur les bijoux. On va faire une pause-café, qu’on reconduise ces putes en cellule.

Bon, ça va durer longtemps ce cirque ? Une garde à vue c’est 24 heures, j’espère qu’ils ne vont pas la prolonger.

– Chef, on a trouvé une plainte pour vol déposée à Roissy… rien dans les personnes disparues.
– Bizarre. On va envoyer quelqu’un à l’adresse…
– J’ai fait une requête auprès de opérateurs téléphoniques, j’attends

Entre temps Marcoule revient du labo.

– Les empreintes, c’est un tas de monde, mais il y a celles de Sauvignon et surtout celles de Lisieux.
– Le contraire aurait été étonnant, c’est tout ?
– Non, à l’intérieur d’une bague il y un prénom de gravé, Malika.
– T’as consulté les fichiers ?
– Je suis en train.

Quelques minutes plus tard la police obtenait le numéro de téléphone de Fabienne Rich

– Elle est sur répondeur.
– On peut localiser l’appareil
– Oui, il est à la Défense dans le centre commercial.
– Bon on attend. Et toi pour cette Malika ?
– Pas évident, j’ai cinq signalements rien que pour la région parisienne.
– Bon on va creuser tout ça mais maintenant on va s’occuper de Lisieux. Euh débrouille toi pour envoyer la photo de cette bague aux familles, on ne sait jamais.
– Oui chef.

On se retrouve toutes les trois dans une grande salle, un siège est vide, bientôt occupé par Lisieux alias Musaraigne qui n’en mène pas large.

– Bon les pouffes, on va essayer de clôturer cette affaire, je vais poser quelques questions à ce monsieur, je vais vous demander expressément de fermer vos gueules et de n’intervenir que lorsque je vous y autoriserai. Est-ce que c’est bien compris ?

On opine du chef.

– Lisieux, mademoiselle Esteban a avoué le meurtre de Sauvignon. Ce qu’on veut savoir, c’est où est le corps ?
– J’en sais rien.
– Est-ce qu’on va être obligé de te foutre trois baffes ?
– Je ne parlerais qu’en présence d’un avocat.
– C’est ton droit, mais à mon avis t’es mal barré. Qui avait intérêt à planquer le cadavre ?
– Le pape !
– Shlack

Cette fois ci Musaraigne se reçoit une gifle magistrale.

– Vous n’avez pas le droit !
– Je sais. Alors je vais t’expliquer, tu ne voulais pas qu’on trouve le corps dans la garçonnière de Sauvignon, et pourquoi ? Parce qu’une perquisition aurait fait découvrir des choses pas terribles, j’ai bon ?

Musaraigne ne répond pas

– Il nous intéresserait de savoir ce que sont devenues Fabienne Rich et Malika

Et bizarrement l’homme devient bavard.

– Malika je ne connais pas, mais Fabienne Rich je peux vous expliquer
– Eh bien vas-y.
– J’étais à Roissy, et je vois un bagage abandonné, alors je l’ai pris, il y avait une carte d’identité avec une adresse. J’y suis allé pour lui rendre ses affaires mais elle avait déménagé sans laisser de traces, alors j’ai entreposé tout ça chez Sauvignon.
– Et tu ne pouvais pas laisser tout ça dans la valise ?
– Non, ça aurait tout froissé.
– Tu te fous pas un peu de notre gueule ?

Et là, coup de théâtre !

– Chef, j’ai réussi à joindre Fabienne Rich, elle arrive pour faire une déposition.

Oups !

On s’échange toutes un regard, le même regard désespéré, l’hypothèse de Carole d’être tombée sur deux serials-killers est en train de s’effondrer !

Bizarrement Musaraigne paraît soudain gêné, pourquoi donc puisque ce coup de théâtre devrait être de nature à le rassurer.

Temps calme. Les flics ne nous interrogent plus pour le moment.

Fabienne Rich arrive. Une jolie femme très glamour et tout étonnée de se retrouver devant tant de monde.

De façon stupide Musaraigne tente de dissimuler son visage.

– Eh Lisieux, tu fais quoi ? L’interpelle Bruneteau
– Vous avez enfin retrouvé ce connard ! Indique Fabienne en le montrant du doigt.

Je n’y comprends plus rien.

Bruneteau lui montre la photo de ses affaires rangées dans la garçonnière de Sauvignon.

– Reconnaissez-vous tout ça ?
– Evidemment, c’était dans ma valise.
– Expliquez- nous ce qui s’est passé.
– J’attendais sur un banc que l’embarquement pour Rome soit ouvert, ce monsieur était assis à côté de moi et nous avons échangé quelques banalités, un moment je lui ai dit que je devais aller aux toilettes et lui ai demandé de garder ma valise, et comme j’étais toute confiante je lui ai même laissé mon sac. Quand je suis revenue, ce salopard avait disparu avec toutes mes affaires. Et ensuite j’ai déposé plainte.
– C’est n’importe quoi ? S’écrie Musaraigne.
– Toi ta gueule ! Ce monsieur Lisieux nous a raconté une tout autre version. Nous allons la réécouter .

Musaraigne répète donc son petit baratin avec une conviction en berne

– Et pourquoi ne pas avoir été porté tout ça au poste de police de l’aéroport ?
– On ne réfléchit pas toujours à tout.
– C’est bizarre quand même, on a deux versions, donc au moins l’une est fausse. A ton avis on a tendance à croire laquelle ?
– Bon, je vais vous dire la vérité.
– Enfin !
– J’espérais que la dame m’offrirait une belle récompense.
– D’accord, j’ai sous les yeux la copie du dépôt de plainte de Madame Rich. C’est curieux parce que la description du voleur ressemble fichtrement à la tienne.
– Y’a des gens qui se ressemblent.
– Bon au point où t’en est autant nous dire la vérité, son bagage tu l’as trouvé où tu l’as volé.
– Je ne suis pas un voleur
– Bien sûr, mais parfois c’est l’occasion qui fait le larron
– Bon j’ai fait une connerie, j’avoue
– Et au fait tu faisais quoi à Roissy ?
– Vous m’embêtez, j’ai avoué le vol, maintenant foutez-moi la paix.

Et voilà que Karadec entre en trombe dans la pièce.

Nouveau coup de théâtre !

– La bague appartient à Malika Fuentes, disparue le 21 juillet pendant son jogging dans le bois de Vincennes, jamais retrouvée.
– Alors Lisieux ? Explications
– Ce sont les affaires de Monsieur Sauvignon, pas les miennes
– Et tes empreintes dessus, elles sont arrivées comment ?
– Qu’est-ce que j’en sais, moi ?

Bruneteau est sur le point de péter un câble.

– Bon on va faire simple, madame d’Esde et mademoiselle de la Souderie (Anna), foutez-moi le camp, il est possible que le juge d’instruction vous implique pour recel de malfaiteurs, mais ce n’est plus ma priorité.

On s’en va, dommage j’aurais bien aimé connaître la suite. Mais on me l’a raconté plus tard alors (un tout petit peu de patience) :

La première chose que nous avons faites avec Anna c’est de nous précipiter dans le bistrot le plus proche afin d’y consommer un petit déjeuner digne de ce nom.

– Je peux vous importuner cinq minutes ?

On lève nos nez, c’est Fabienne Rich. Qu’est-ce qu’elle fout là ? Envie de prendre un café tout comme nous, c’est tout simple.

– Drôle d’affaire ! Commence-t-elle.

Bon la dame a envie de causer et je n’ai pas l’impolitesse de l’envoyer promener, mais il ne faudrait pas que ça me prenne la tête non plus.

– Voyez-vous, je suis romancière…
– Professionnelle ? La coupe Anna toujours aussi curieuse.
– Ah, non je voudrais bien, j’ai juste publié un seul bouquin un polar, je trouvais ça pas mal mais ça n’a pas eu un grand succès. En fait je cherche des idées pour un deuxième bouquin et ce que j’ai entendu chez les flics… enfin je me disais… mais pour cela il faudrait que je connaisse toute l’histoire…
– Pour l’instant on ne sait pas tout ! Croit devoir préciser Anna.
– Oui mais vous finirez par savoir ?
– Si Lisieux se met à table
– Certes ! Vous pourriez m’aider ?
– Pourquoi pas ? Répond Anna.

Mais elle est givrée, elle aurait pu me demander mon avis et puis faudrait peut-être demander à Carole ce qu’elle en pense, c’est quand même la principale concernée, non ?

– Bien sûr les noms des protagonistes et des lieux seront transposés. Ajoute Fabienne.

Encore heureux !

Elle lit dans mes pensées ou quoi cette pétasse.

– Je ne me suis pas présentée, ajoute Anna qui nous fait ça à l’américaine. Anna-Gaëlle de la Souderie, galeriste.
– Oh, vous gérer une galerie !
– J’en suis propriétaire, rue de Seine.
– Et vous exposez quel genre de choses ?
– Des choses un peu coquines.
– Ah, ah, vous êtes coquine, alors ?
– On le dit, on le dit.
– Donc moi, mais vous le savez déjà, je suis Fabienne Rich.
– Oui, donc romancière…

Anna avec ses gros sabots essaie de faire dire à Fabienne quel est son métier, mais celle-se contente de sourire énigmatiquement.

Bizarre ! Aurait-elle une activité « inavouable » ?

– Vous faites quoi aujourd’hui ? Lui demande Anna.
– Je n’ai rien de prévu avant 18 heures

Mais qu’est-ce qu’elle est en train de nous faire ?

– Ça vous intéresserait de visiter ma galerie ?
– Avec grand plaisir.

Que je suis conne, je n’avais rien compris, les deux nanas ont un ticket réciproque. Décidément il y a de plus en plus de gouines en liberté, cela dit je serais mal placée pour critiquer étant moi-même assez portée sur la gent féminine.

Mais en fait je suis presque jalouse, qu’est-ce qu’elle a de mieux que moi, Anna ?

– On te laisse Chanette, j’emmène Fabienne à la galerie.

Elle ne me propose pas de les accompagner, ça tombe bien je n’avais pas envie d’un plan à trois.

Anna et Fabienne prennent le métro bondé, chose qui ne facilite pas vraiment les échanges. Arrivées à l’Odéon, elles cheminent jusqu’à la galerie « la feuille à l’envers »

– Quel joli nom ! C’est intentionnel, je suppose ?
– Tout à fait.

Fabienne s’amuse à la vue des œuvres exposées mais ne s’y attarde pas.

– C’est en effet assez coquin, dit-elle, mais bon nous savons toutes les deux pourquoi nous sommes ici , sauf que le lieu n’est peut-être pas propice.
– Détrompez-vous, il y a un sous-sol avec quelques banquettes assez confortables.

Elles descendirent.

– C’est mignon ici !
– Mignon et intime. On va peut-être arrêter de se vouvoyer, non ?
– Cela va de soi ! Répondit Fabienne. Bisous ?

Les lèvres des deux femmes se rapprochent, elles s’embrassent à pleines bouches jusqu’à en baver. En même temps les mains ne restent pas inactives. Elles caressent, elles débraillent.

Anna a tôt fait de libérer les seins de Fabienne, de taille modeste mais terminés par de gros tétons sombres aux larges aréoles. Elle se penche et entreprend de les sucer.

– Oh, la la qu’est-ce que tu me fais ! C’est trop bon !

Rapidement les deux femmes se sont retrouvées presque complétement nues. Elles se pelotent, se caressent, s’embrassent, se lèchent.

Un moment le doigt d’Anna s’égare dans le trou du cul de sa partenaire.

– Tu aimes ?
– J’adore !
– Tu aimerais un petit gode ?
– Oui bien sûr… Mais tu as ça ici ?
– J’ai des tas de trucs, des godes, des boules de geisha, de machins pour les masos… Répond Anna en ouvrant en petit placard mural.
– Je suis peut-être indiscrète, mais qu’est-ce que ça fait dans le sous-sol d’une galerie d’art ?
– Oh la curieuse ! Mais c’est très simple, j’organise régulièrement des vernissages et parfois ça se termine en partouze, alors ces braves gens sont ravis de trouver quelques accessoires fournis gracieusement par la maison !
– Ça doit valoir le coup d’assister à ça !
– Tu sais, ce n’est jamais pareil il y a parfois des gros lourds, mais il y a eu des fois où ça a été génial.
– Tu me racontes ?

Le récit d’Anna.

C’était le vernissage d’Orlanda, une artiste transsexuelle complétement extravertie. C’est une grande brune métissée au visage d’ange. Il y avait deux autres trans, mais aussi deux travestis, en tout nous étions une vingtaine.

Un moment Orlanda s’approche d’un type (on va l’appeler Pierre) en train de flasher sur une de ses peintures.

– Alors mon grand , il te plait mon tableau ?
– Il est joli.
– Achète-le.
– Pas évident d’accrocher chez soi !
– Parce qu’il y a une bite ?
– Ben oui !
– Quand c’est Michel-Ange qui dessine des bites on ne lui dit rien… mais bon je ne suis pas Michel-Ange, mais je m’en fous, j’aime bien les bites et toi ?
– Moi, ben… bredouille le type.
– Oh ! le gros timide qui ne veux pas avouer qu’il aime les bites !
– Vous exagérez quand même !

J’ai suivi la conversation, ça m’amuse, le champagne aidant un peu, j’ai envie de faire un peu de provocation.

– Descendez donc au sous-sol, vous pourrez discuter de façon plus intime !
– Bonne idée ! Répond Orlanda. Tu viens mon chou !
– Euh !
– Allez, ne fais pas ta jeune fille, personne ne va te manger.

Ils descendent, je les suis nochalement².

Il y a déjà du monde en bas, si dans un coin la première scène est classique avec une dame entre deux âges se faisant peloter par un jeune, ce qui se passe un peu plus loin est plus original puisqu’un gigantesque travesti la bite à l’air est en train de sucer un vénérable barbu sous l’œil égrillard d’une belle bourgeoise.

Me voyant arrivée, la bourgeoise me fait un clin d’œil explicite, je ne saurais refuser une telle invitation et vais de ce pas à sa rencontre et sans autres formes de procès nous nous roulons une gamelle d’enfer ! J’adore les vieilles bourgeoises salopes.

– Bon alors maintenant qu’on est là, se pose une question fondamentale. Lequel va sucer l’autre ? Demande Orlanda à Pierre.
– C’est-à-dire…
– Bon, tu veux que je prenne l’initiative, c’est pas un problème !

Et Orlanda lui dégrafe la ceinture de son pantalon, Pierre se laisse faire, tétanisé.

– Quand homme excité, retirer pantalon, sinon avoir l’air d’un con ! Disait Lao-Tseu.

Pierre n’est pas sensible à cet humour particulier, mais se retrouve néanmoins avec le pantalon sur les chevilles, le caleçon à fleurs suit le même chemin.

Orlando s’est saisi de la bite de Pierre,

– Beau morceau qu’est-ce que t’en penses, Anna ? S’exclame la transsexuelle.
– En effet, mais je suis occupée, régale-toi, ma grande !

Ben oui la vieille bourgeoise est en train de me lécher mes bouts de seins et ça me fait un bien fou.

La bite de Pierre est maintenant dans la bouche d’Orlanda qui se livre à un pompage en règle. L’homme se pâme de plaisir.

– Hum ! Qu’est-ce qu’elle est bonne ta bite ! Tu veux m’enculer ?
– Oui, oui !

Chanette3011Comme quoi il n’y a rien de tel qu’une bonne pipe pour envoyer sa timidité au vestiaire.

Le sous-sol s’est rempli, et il commence à y avoir beaucoup trop de monde là-dedans. Et il fait très chaud.

Orlanda s’est mise à l’aise dévoilant son corps de déesse à la peau satinée.

– Alors ma poule, je te plais comme ça ?
– Tu me fais bander !
– J’espère bien ! Et ma bite, tu aimes ma bite ?
– Elle est belle !
– Alors suce-là !
– Je n’ai jamais fait ça !
– Suce, je te dis !
– Peut-être pas aujourd’hui.
– Quand alors ? Il ne faut jamais remettre à demain une bite que l’on peut sucer aujourd’hui.

Pierre hésite encore un peu.

– Si tu ne me suces pas, tu ne m’encules pas !

L’argument a porté, Pierre ferme les yeux et embouche la bite d’Orlanda, il est comme dans un rêve, il se rend compte qu’il aime ça, il suce un peu n’importe comment mais il est heureux de le faire.

Il est néanmoins fort surpris quand il se rend compte qu’une seconde bite a pris place non loin de son visage, il lève le nez et ne reconnait pas cet homme en veston cravate.

– Ben qu’est-ce que tu attends, suce-le ! Lui dit Orlanda.
– Mais… c’est… c’est un homme…
– Oui et alors ? Quand on suce des bites, on suce des bites ! Allez vas-y tu vas te régaler, c’est tellement bon de sucer des bites, moi j’en sucerais bien toute la journée !

Alors Pierre, comme dans un rêve suce cette nouvelle bite et la trouve fort agréable.

– Ben Pierre, tu fais quoi là ?

Reconnaissant la voix de Delphine, son épouse, il stoppe sa fellation.

– Ben, tu vois je m’amuse un peu, j’ai dû boire un coup de trop !
– Cochon, salaud, pédé !
– Mais enfin Fifine…
– Morue, gros dégueulasse, pervers !
– Mais laisse-le tranquille il a bien le droit de sucer des bites ! Intervient une autre voix féminine.
– Bien sûr qu’il a le droit, mais il aurait pu me demander la permission ?
– Bon ça y est, je peux continuer ? Demande Pierre agacé par ce contretemps.
– Oui continue à sucer ce monsieur, moi je vais m’occuper de la bite d’Orlando, je n’ai jamais eu la chance de sucer une bite de trans.

Spectacle étonnant, non ? Que de voir Monsieur et Madame sucer chacun une bite.

– Madame vous me sucez divinement, mais j’ai promis à votre époux qu’il pourrait me prendre le cul…
– Je comprends, je comprends, quand nous serons rentrés à la maison je vais devoir le punir pour toutes ces turpitudes.
– Hum, vous vous livrez à des petits jeux sadomasos ?
– J’adore !
– Vous faites quoi ? fessées, humiliation, pipi…
– Tout ça !
– Hum, ça ne me déplairait pas d’être votre esclave pendant une heure.
– Ça peut se faire ! Lui répond Delphine.
– Je peux prendre vos coordonnées…
– Mais avec grand plaisir !

Après cet échange d’amabilités, Orlanda s’installa en levrette, prête à recevoir en son cul les assauts virils de Pierre.

Moi pendant ce temps-là, je léchais à qui mieux mieux la chatounette de ma belle bourgeoise qui se pâmait d’aise. Elle mouillait comme une fontaine, mais je perçu un moment la présence d’un petit goût différent.

– Il faut que je pisse, excuse-moi… me dit la dame.
– Vas-y pisse, je vais te boire !
– C’est vrai ?
– Puisque je te le dis !

Je me suis régalé, sa pisse était délicieuse.

Fin du récit d’Anna.

Le récit prit fin, non pas parce qu’Anna avait fini de raconter, elle aurait pu encore en rajouter pendant des heures… mais parce que ce dernier passage intrigua Fabienne qui du coup l’interrompit.

– Oh, tu as bu sa pisse ! S’exclame Fabienne
– Excuse-moi, je ne voulais pas te choquer.
– Mais je ne suis pas choquée, on pourrait faire des choses comme ça, toutes les deux ?
– Avec plaisir ! Tu veux commencer, j’ai peut-être une petite envie.
– Oh, oui ! oh oui !
– O.K. Mets-toi bien entre mes douces cuisses.

Anna se concentre quelques instants puis laisse couler son jet. Fabienne avale et se régale.

– Hum ! Génial, je n’ai pas eu si souvent l’occasion de faire ça
– Tu fantasmais là-dessus ?
– Oui, parfois quand je fais pipi, je m’en mets sur le doigt et je lèche, je suis cochonne, hein ?
– T’es pas cochonne, t’es coquine !
– Je suis une cochonne coquine !
– C’est ça !
– T’es lesbienne ou bi ?
– Tu sais les étiquettes… Mon activité de romancière, c’est mon jardin secret, sinon, je suis agent commercial, je me déplace beaucoup, ça facilite les « coups d’un soir ». Avec les mecs c’est pas toujours évident, soit tu passes pour une salope, mais je m’en fous, soit le mec il croit que c’est arrivé et il te colle aux fesses, c’est pénible. Mais sinon, sucer une bonne bite, j’aime bien, une bonne chatte aussi…

Et passant directement de la théorie à la pratique, Fabienne se précipite sur le sexe d’Anna et le balaie de sa langue, léchant au passage les sucs abondants, tandis qu’un doigt impertinent vient lui visiter le trou du cul. Anna se pâme, sentant déjà son plaisir proche, sa respiration s’accélère, elle jouit comme une folle.

Fabienne change de position, écarte ses cuisses exhibant sa chatte dégoulinante de mouille..

– Allez, ma grande, à ton tour de me brouter…
– Je sens que je vais me régaler.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 20 janvier 2024 6 20 /01 /Jan /2024 14:57

Chanette 30 – La disparition de Carole – 10 – Anna Gaëlle fait banquette par Chanette
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Anna-Gaëlle ayant obtenu ce qu’elle était venue chercher, à savoir un bon petit trip sexuel, les choses auraient pu en rester là, mais il faut croire que Jackie voulait prolonger ce contact et insista afin que sa partenaire puisse admirer comme il se doit sa collection de peintures sur soie.

– Oh, mais c’est très joli tout ça ! Commenta Anna fort hypocritement.
– Je vais faire un vernissage le 25, je vais te donner un carton d’invitation.
– Avec plaisir !

« Quelles horreurs ! »

Anna se garda bien de lui indiquer qu’elle était elle-même galeriste…

« Manquerait plus qu’elle me demande d’exposer ses merdes dans ma galerie ! »

De son côté, Musaraigne a semé facilement son flic.

« Pas très doué, le mec ! »

Il cherche qui pourrait le renseigner sur cette introuvable Carole.

« Pourquoi pas cette Jackie qui semblait en excellents termes avec Sauvignon et qui l’avait aidé à organiser la petite sauterie à Lacanau ? »

Il possède l’adresse et s’y rend en métro…

Jackie n’en peut plus de montrer à Anna des trucs et des machins accompagnés de commentaires dithyrambiques …

Et voilà que l’on sonne à l’entrée. Jackie s’en va ouvrir.

– Monsieur Lisieux ! Vous ici !
– J’ai une terrible nouvelle à vous annoncer, mais je préfèrerais que nous soyons en tête à tête.
– J’allais vous laisser… Commence Anna.
– Euh, vous allez en avoir pour longtemps ? Demande Jackie.
– 10 minutes. Précise Musaraigne.
– Anna, sois gentille attends-moi dans la cuisine, j’ai encore un truc à te faire voir.

Anna s’y enferme donc et constate que l’on entend tout ce qui se passe à côté.

– Monsieur Sauvignon a été assassiné. Déclare alors Musaraigne
– Quoi ? Le pauvre homme, lui qui était si gentil. Vous avez des détails ?
– On connaît l’assassin, c’est une fille…
– Mais pourquoi…
– On l’ignore, la police la recherche.
– Eh bien, merci de m’avoir prévenue, si vous apprenez d’autres choses soyez gentil de me contacter, je vais vous donner mon numéro.
– En fait j’aimerais vous demander un service.
– Dites !
– J’aimerais retrouver cette bonne femme avant la police.
– Ah ? Et pourquoi donc ?
– Disons que j’aimerais aider la police.

Jackie ne comprend plus très bien.

– Ils vont la retrouver, ils savent faire. Laissez-les travailler.
– C’est qu’elle m’a piqué des objets personnels, des trucs de valeur, j’aimerai bien les récupérer, si elle est arrêtée ça va être la galère.
– Mais en quelles circonstances elle vous aurait dérobé ces objets ?

C’est que c’est une insatiable curieuse, cette Jackie !

– Vous savez quand on se livre à certaines petites fantaisies, on se met à l’aise… Improvise Musaraigne.
– Je vois, mais vous m’aviez parlé d’un service…
– Je voulais savoir si vous pouviez m’aider à retrouver cette fille.
– Mais comment voulez-vous que je fasse ? Elle est comment, d’abord ?
– Elle s’appelle Carole, très jolie, fausse blonde, bien roulée. Elle était à la boum de Lacanau
– Avec ça, je ne vais pouvoir vous aider beaucoup, des belles filles il y en avait pas mal et j’ai rapidement trouvé mon compte.
– Mais vous l’avez vu ?
– Sans doute, mais ensuite ? S’impatiente Jackie.
– Je ne sais pas !
– Elle était peut-être avec quelqu’un ? Ce que je cherche c’est une piste.
– Ben non, je peux pas vous aider
– Tant pis, si quelque chose vous revient auriez-vous l’obligeance de m’en avertir.
– Bien sûr mais ne vous faites pas trop d’illusions.

Et sur ces bonnes paroles, Musaraigne quitta les lieux.

– Anna tu peux sortir, l’emmerdeur est parti.
– Je vais y aller.
– Je te montre juste une toile qu’un type m’a commandé et je te libère. Tu as entendu la conversation ?
– J’ai pas fait trop attention, mentit Anna, mais j’ai cru comprendre que quelqu’un était mort.
– Oui c’est Sauvignon.
– C’est qui ?
– Le mec qui a fait le speech à Lacanau.
– Ah oui !

Musaraigne redescend, désespéré.

« Je n’ai plus de piste, il ne me reste qu’à prendre le maquis, mais même ça, est-ce que je vais savoir-faire ? »

Tilt

Mais tout d’un coup, il a une révélation :

« Putain la fille que j’ai aperçu chez la mère Jackie, elle accompagnait Carole à Lacanau, elle est là ma piste ! Trop la chance ! »

Il revient sur ses pas, attend patiemment qu’Anna sorte de l’immeuble et la filoche dans la rue.

Elle ne va pas bien loin, s’arrête à la terrasse d’un café et téléphone à tout le monde,

J’étais occupée quand elle a essayé de me joindre et je n’ai pris connaissance de son message qu’après le départ de mon client.

Je la rappelle, elle me rapporte la conversation qu’elle a surpris entre Musaraigne et Jackie.

– J’ignore si je peux avoir confiance en cette bonne femme, elle paraissait assez proche de Sauvignon. Elle savait que je pouvais entendre la conversation, donc elle n’a rien dit au mec, mais à la limite, elle peut le rappeler…
– Je vois.
– Donc conclusion, Carole est vraiment en danger…
– OK, on se retrouve tous chez moi à 19 heures, Max m’a prévenu de son arrivé, il aura surement une solution…

Anna rejoint sa galerie dont elle est propriétaire rue de Seine.

– T’en es où ? demande Bruneteau à son agent filateur.
– Il a rendu visite à quelqu’un mais j’ai pas pu savoir qui…
– Ben alors !
– Ça arrive…
– Et maintenant ?
– Il a suivi une femme jusqu’à une galerie d’art rue de Seine, il fait les cent pas devant, je ne sais pas trop ce qu’il fabrique…

Effectivement Musaraigne ne sait trop comment agir, il sait que cette galeriste le conduira jusqu’à Carole, mais la chose n’est pas si simple. Entrer et lui extorquer l’adresse de sa copine sous la menace ? Facile mais ensuite elle donnera l’alerte, ce sera donc une course de vitesse avec la police ! Combien de chances de réussir ? 50 % ?

Il hésite, il hésite puis repassant devant la galerie maintenant vide de tout visiteur il se décide…

– Quand faut y aller, faut y aller !

Il rentre tandis que le policier se poste sur le trottoir d’en face.

– Bonjour, vous êtes une amie de Carole si je ne m’abuse ?
– Je ne connais pas de Carole, vous vous trompez d’adresse. Répond crânement Anna.
– Alors j’ai un revolver dans ma poche, si tu ne me donnes pas son adresse, je te tire dans les jambes.
– Vous allez me foutre le camp, pauvre connard ! Hurle Anna tout en déclenchant une discrète alarme police avec son pied.

Alerté par les éclats de voix le policier accourt à toute vitesse.

– On ne bouge plus, les mains en l’air, vous êtes en état d’arrestation.

Ce n’est rien de dire que Musaraigne ne s’attendait pas à ce retournement de situation

Le flic le menotte en attendant l’arrivée du panier à salade, puis il se retrouve devant Bruneteau.

– On ne peut pas te laisser dans la nature sans que tu fasses des conneries. Bon on va t’enfermer un petit peu, on a pas que toi comme client.

Il se tourne alors vers son subalterne.

– La victime, elle a dit quoi ?
– Lisieux lui a demandé sous la menace les coordonnées d’une certaine Carole, elle lui a répondu qu’elle ne connaissait pas de Carole…
– Mais en vérité ?
– Elle m’a confirmé qu’elle ne connaissait pas de Carole, mais bon elle raconte ce qu’elle veut.
– C’est bien ce qu’il me semble aussi, Lisieux n’était pas là-bas par hasard. Je veux qu’on suive cette nana, je sens qu’on tient le bon bout.
– Et Lisieux on en fait quoi ?
– C’est dommage qu’on ne puisse plus le suivre, cela aurait doublé nos chances ?
– Chef, je ne lui ai pas signifié ses droits.
– Super, on va donc lui raconter qu’il y a vice de forme et le relâcher.
– Il va se douter de quelque chose.
– On saura gérer.

Devant Lisieux, Bruneteau mime une grosse colère.

– Les lois françaises sont les plus stupides du monde, à cause d’un défaut de procédure on est obligé de libérer des ordures comme toi.

Musaraigne n’est pas complétement idiot et devine aisément qu’il y a un piège là-dessous, mais se sent assez malin pour le déjouer

Première chose, semer son poursuivant et sans reproduire l’erreur de la première fois.

Il repère rapidement son suiveur, ne fait rien pour le semer et chemine jusqu’à St Germain des Prés, puis pénètre dans l’église dans laquelle seules quelques rares bigotes sont occupées à solliciter le Seigneur. Il s’assoit dans les derniers rangs près de l’allée centrale et attend.

Karadec le laisse entrer et attend qu’il ressorte. Mais 30 minutes plus tard, il n’était pas revenu.

« Il connait peut-être une autre sortie, la sacristie sans doute ? »

Alors il va voir, le trouve au dernier rang.

« Qu’est-ce qu’il fout ? Il attend quelqu’un ? »

Il va s’assoir à son tour et se place quatre rangs devant Musaraigne.

Ce dernier attend, observant la technique du poulet qui se sert de son téléphone portable à la façon d’un rétroviseur

Dix minutes plus tard, deux dames âgées pénètrent dans la nef. L’une d’elle est fort bruyante, ce qui, vous en conviendrez ne sied guère à la solennité des lieux.

Mais cela provoque un moment de distraction y compris chez le flic, du moins c’est ce qu’espère Lisieux qui s’élance vers la sortie et se carapate dans les rues avoisinantes.

Il attend quelques minutes avant de se retourner, il n’est sûr de rien.

Alors il prend la rue de Rennes jusqu’à la gare Montparnasse, prend un billet pour Le Mans et monte dans le train…

– Allô chef. Il a pris le train…
– Il nous fait lanterner. Qu’est-ce qu’il va foutre au Mans ?
– Je ne sais pas, peut-être acheter des rillettes.
– Tu le suis toujours ?
– Oui.
– OK, on attend demain, s’il n’y a rien de nouveau on ira cuisiner la fille de la galerie.

Max est arrivé chez moi, Carole et Valentin également, on n’attend plus qu’Anna qui commence à se faire désirer. Mais c’est vrai qu’elle a toujours été fâchée avec la ponctualité.

Max à qui j’ai eu le temps d’exposer l’affaire nous propose plusieurs plans. Certains sont assez expéditifs, il me fait peur, parfois !

Et voici qu’Anna se pointe, elle n’a jamais qu’une demi-heure de retard.

– Désolée, mais il y a du nouveau. Lisieux est venu m’agresser à la galerie, les flics sont arrivés tout de suite, je ne sais pas comment ils ont fait mais ils l’ont embarqué.
– Quoi, mais ça change tout !. M’écriais-je
– Ça fout tous nos plans en l’air, les flics vont rapidement comprendre que ce n’est pas lui qui a trucidé Sauvignon. Il faut donc mettre au point un scénario qui ressemble à quelque chose, intervient Max.

On cherche, on cherche et on ne trouve pas grand-chose.

– Planque-toi, Carole, prends une chambre d’hôtel, propose Anna.
– Je ne vais pas me planquer toute ma vie.
– Alors tu te rends, tu plaides coupable et tu invoques la légitime défense
– C’est d’un gai !
– Comment faire autrement ?
– Ben je ne sais pas, j’ai besoin d’un peu de recul. Et si on trouvait un truc pour impliquer Lisieux à ma place ? Suggère-t-elle
– Ils vont passer toute sa garçonnière au peigne fin, l’arme du crime sera identifiée et sur l’arme du crime il y a tes empreintes.
– Je connais quelques bons avocats… Ajoutais-je afin de tenter de la réconforter.
– Oui bon et concrètement je fais quoi ? Je me constitue prisonnière ?
– On n’est pas à quelques heures prés. Il faut d’abord que l’on voit avec un avocat. Ne rentre pas chez toi ce soir, Chanette, tu peux l’héberger ?
– Bien sûr !

On a commandé des pizzas qu’on s’efforce de manger dans la bonne humeur, Max assis à côté de Valentin ne cesse pas de lui envoyer des vannes sexuelles très explicites.

Il est en rut ou quoi ?

– T’as envie de me sauter ou tu le fais exprès ? lui demande Valentin..
– Je te sauterais bien, mais je sais me tenir !
– Si vous voulez vous faire des trucs, ne vous gênez surtout pas ! Intervins-je.
– C’est vrai on peut ? Demande Max, hilare.

Anna et Carole n’ont pas la grande forme mais font savoir que cela ne les dérange pas.

Max se lève et enlève carrément son pantalon et son slip, exhibant une bite demi-molle.

– Allez Valentin, fais-moi bander tout ça !

Valentin n’hésite pas un instant, il prend la bite dans la main et la branlotte quelques instants afin de lui donner meilleure forme, puis la prend dans sa bouche en la suçant comme il se doit.

– Hum, c’est qu’elle me suce toujours aussi bien cette petite pédale ! Commente Max dans un grand élan poétique.

Ça commence à m’exciter de voir ça, pourtant des mecs qui sucent des bites, je vois ça toutes les semaines dans mon donjon, mais là le contexte est différent, Valentin et Max sont des amis… Et de façon instinctive je commence à me trifouiller l’entrejambe.

– Ben Chanette tu t’égares ! Me vanne Carole.
– Je ne m’égare pas, je me tripote !
– Tu veux un coup de main ?
– C’est pas de refus !

Du coup, je baisse pantalon et petite culotte, lui laissant l’accès libre et elle se met à me doigter. Au bout de quelques instants elle s’arrête pour enlever le bas à son tour.

– Comme ça tu peux aussi t’occuper de moi !

J’avais compris. Je lui fous les doigts dans la chatte, c’est tout mouillé là-dedans, ça fait floc-floc.

L’ambiance devient très chaude, seule Anna reste sage, mais il faut la comprendre, elle est encore sous le choc de son agression.

Je me suis rapprochée de Carole et lui roule un patin en cherchant ses seins que je parviens à dégager de son haut. Je les connais bien ses nichons mais je ne m’en lasse pas et je les tète avec gourmandise avant de lui offrir les miens.

De l’autre côté, Valentin a cessé sa fellation et s’est arcbouté contre la table, offrant son cul.

– Oh quel beau cul ! Je ne m’en lasserais jamais ! Commente Max en ponctuant ses paroles d’une bonne claque sur la fesse gauche.

Chanette3010

Il ne l’encule pas tout de suite, non il prend son temps, il musarde, jouant de sa langue sur le bord de l’anus, faisant pénétrer un doigt inquisiteur, puis un second.

Puis finalement il donne l’assaut.

Oh , que c’est bon ! Oh, que c’est bon de se faire enculer ! Psalmodie Valentin.

Je sens mon désir monter sous les doigts de fée de Carole, j’éclate en m’aspergeant les cuisses de ma mouille, J’accélère ensuite ma pression sur la minette de ma complice qui ne tarde pas à me suivre dans l’orgasme.

Et pendant temps-là Max éclate son plaisir dans les entrailles de Valentin, il se retire avec un air béat.

– Quelqu’un s’occupe de moi ? demande alors Valentin.
– Patiente un quart d’heure, tout viendra à temps, lui répond Max en retirant sa capote, dévoilant sa bite gluante de sperme. Tu veux nettoyer ?

Valentin, excité comme une puce s’acquitta fort bien de cette tâche.

On a donc terminé nos pizzas, un peu refroidies, en discutant de choses et d’autres, Anna avait l’air de plus en plus absente, je suis allé voir dans mon armoire à pharmacie mais n’ai rien trouvé, alors je lui ai fait une tisane.

En revenant lui porter, je pu constater que Max s’amusait à caresser la bite de Valentin. Quel cochon celui-là !

Valentin se pâme de plaisir, Max n’en peut plus et plonge sa bouche vers la bite tendue, il se régale

– Maintenant c’est toi qui vas m’enculer ! Dit-il à son partenaire..
– C’est nouveau ? M’étonnais-je.
– Non c’est une évolution logique, je me sens de plus en plus pédé et d’ailleurs c’est de ta faute !
– Comment ça, c’est de ma faute !
– C’est bien toi qui as été me foutre un gode dans le cul…
– Mais c’est toi qui me l’avais demandé ! (voir Chanette 26 – les manuscrits de Sacha).
– C’était juste pour essayer, maintenant j’y ai pris goût. Bon Valentin tu m’encules ou tu attends la révolution prolétarienne ?

Valentin, bandé comme un âne, s’encapote et sans autres préliminaires pénètre le fion de Max le dur.

Ce spectacle m’excite terriblement. En fait j’ai envie que Max m’encule, c’est l’un des rares bonhommes à qui j’accorde cette privauté.

– Quand tu auras terminé tu pourras peut-être t’occuper un peu de moi ! Lui lançais-je.
– Attend, on va faire une figure de style ! Me répond-il.

Une figure de style ? En théorie ce qu’il propose est simple, Max demande à Valentin de sortir de son cul, puis de s’assoir, Max vient alors s’empaler sur sa bite.

– Tu ne bouges pas, c’est moi qui bouge…

Et moi dans tout ça ? Eh bien je n’ai plus qu’à m’empaler à mon tour sur la bite de Max. Et comme je vous le dis en théorie c’est génial, en pratique, il faut synchroniser… de plus le pauvre Valentin est obligé de supporter le poids de deux personnes dont un balèze. Autant dire que ce petit train vertical ne tient pas longtemps la distance.

– Vous êtes vraiment nuls tous les trois ! Se gausse Carole, le petit train, faut le faire en position couchée.

Ben oui évidemment, du coup on descend sur le tapis et on se positionne en cuillères, Valentin encule Max qui m’encule ! Et Youppie !

Max m’a fait jouir avec sa bonne bite dans mon cul, Quelques instants plus tard Valentin déchargeait à son tour.

Je vais pisser ! Nous informe Max, ça intéresse quelqu’un ?

Ça ne m’intéresse que moyennement, mais ayant moi aussi une petite envie, je le suis dans la salle de bain, Carole nous rejoint.

– Allez les poulettes, ouvrez bien vos petites bouches, je vais vous donner à boire.

On s’est agenouillé avec Carole et avons reçu son jet doré, il avait une grosse envie et de l’urine nous a dégouliné partout sur le corps.

– Allonge-toi par terre, Max ça va être notre tour de t’arroser !
– Mais c’est plein de pisse, par terre ! Proteste-t-il.
– On s’en fout, on se douchera après…

Quand on est revenu dans mon salon, Anna finissait de boire sa tisane, le regard lointain.

– A vous voilà, vous pouvez décidemment pas vous empêcher de faire de cochonneries.

Anna qui joue les effarouchées, on aura tout vu !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 20 janvier 2024 6 20 /01 /Jan /2024 14:55

Chanette 30 – La disparition de Carole – 9 – Un doigt d’amour vache par Chanette
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Je réussis à joindre Didier Remiremont.

– Carole est revenue…
– Ah ! Vous avez discuté avec ? demande-t-il
– Oui, elle est avec moi…
– Elle vous a tout raconté ?
– Plein de choses…
– Faut qu’on se voie, c’est possible maintenant ?
– OK !
– J’arrive avec Karine.
– Là, je suis au studio, donnons-nous rendez-vous chez moi dans une demi-heure. Je préviens Anna.

Après les bisous d’usage, Didier laisse la parole à Karine qui nous raconte sa visite à la garçonnière de Sauvignon et la découverte du cadavre.

– On va être obligé de prévenir les flics ! Ajoute Didier.
– Et comme ça, je vais être accusée de meurtre… Se lamente Carole.
– Non, on ne va pas faire comme ça, la visite de Karine n’a jamais existé, les flics seront prévenus anonymement… Et puis, il y a cette nénette dont tu l’as parlé, elle est peut-être en danger de mort… si elle est encore en vie…
– J’entends bien, mais ils vont enquêter…
– Et alors, comment veux-tu qu’ils te retrouvent ? Tu n’es pas fichée ?
– Ils savent faire, ce sont des pros.
– On te fournira tous les alibis nécessaires, on sait faire aussi.
– Il n’y a pas que ça, le grand con qui m’a présenté à Sauvignon, il va se souvenir de moi.
– Hum, c’est en effet une menace à ne pas négliger, mais ce n’est pas notre boulot… Chanette tu connais quelqu’un je crois ?
– D’autant qu’il n’y a pas que ça, j’ai trouvé des trucs compromettants, regardez ! Dit Carole en sortant la boîte cigares de son sac et en l’ouvrant sous les yeux interloqués de ses compagnons.
– Wāh, c’est quoi ça ?
– Des bijoux… Putain la montre !
– Ces mecs sont aussi des voleurs, ou des receleurs. Croit devoir commenter Anna.
– Non c’est pire. Reprend Remiremont, regardez ce que je fais !

Il prend les bijoux en fait deux tas…

– Ça c’est une personne, trois bagues, un bracelet, une montre, un collier, une paire de boucles d’oreille… et ça c’est une autre personne. Ce n’est pas du vol, c’est du dépouillement. Et comme les victimes n’ont apparemment rien réclamé, on peut se demander ce qu’elles sont devenues, mais on a le droit de penser au pire.

On est tous estomaqué, on le serait à moins.

– Donc, poursuit le détective, ce mec va chercher à te retrouver, par tous les moyens.
– Oh là là .
– Je voudrais bien vous aider, mais je crains que la solution passe par des moyens qui ne sont pas de ma compétence. Conclue Remiremont.

Eh oui encore une fois, je vais être dans l’obligation d’avoir recours aux services de Max le dur, ça m’énerve un peu mais comment faire autrement, et de toute façon tel que je le connais, ça va l’amuser.

Louis Lisieux dit Musaraigne est inquiet, d’ordinaire Sauvignon ne manque jamais de lui téléphoner en fin de matinée afin de savoir si tout va bien, Aujourd’hui rien ! Il tente en vain de joindre son patron, ça ne répond pas.

« J’espère qu’il ne lui ait rien arrivé, je lui ai pourtant dit de surveiller son cœur. »

Musaraigne se rend sur les lieux dont il possède les clés, avenue de Breteuil. La porte non fermée à clé suscite son inquiétude, la découverte du corps gisant dans son sang le stupéfie.

Il se penche vers le corps, constate qu’il est bien mort, puis dans par un réflexe idiot, il s’en va ranger le marteau du crime à sa place dans le placard.

« Que faire à présent ? Prévenir la police ? Ils auront tôt fait d’établir ma complicité dans ses activités. Faire le mort ? C’est reculer pour mieux sauter. Alors faire comme s’il n’était jamais venu ici… et pour ça il faut faire disparaitre le cadavre… »

Et cela il sait faire, ce ne sera jamais que la troisième fois…

Il enroule le corps inanimé dans un tapis…

« Heureusement que ce sera la dernière fois parce qu’après il n’y aura plus de tapis ! »

Il consolide tout cela avec des cordes de bondage.

Pratique !

Reste le plus problématique, descendre tout cela sans se faire remarquer. Mais il sait l’immeuble avare en allers et venues. Mais c’est la peur au ventre qu’il emprunte l’ascenseur qui le conduit directement au parking.

Il sait où son patron gare sa voiture. Il s’est emparé des clés mais avant il se livre à une petite manipulation.

Il se place sous la caméra de surveillance, en hors champ, puis à l’aide d’une tige télescopique il la recouvre d’un sac plastique. Il peut ensuite acheminer le corps de Sauvignon qu’il loge dans le coffre. Il revient ensuite vers la caméra et toujours en hors champ fait chuter le sac en plastique.

– Merde j’allais oublier…

Eh oui, Musaraigne a un autre souci et remonte en vitesse dans l’appartement :

« Il me faut éliminer tout ce qui est compromettant… voyons les affaires de cette Fabienne Machin… Je reviendrais… Mais la boite à bijoux… Elle est où ? »

Il cherche partout, il n’y a pourtant pas trente-six cachettes possibles dans cette garçonnière et bientôt l’évidence lui apparaît.

« C’est évidemment la pétasse qui a fait le coup, je ne sais pas si elle va aller prévenir les flics. N’empêche que s’ils la retrouvent elle peut leur montrer la boite… Il faut absolument que je la retrouve avant eux… mais comment procéder ?

En désespoir de cause, il redescend au parking en dissimulant son visage puis quitte les lieux.

Cette nuit après avoir décapité et coupé les mains du cadavre dans un coin de forêt, il le jettera dans le trou boueux d’un immeuble en construction dont les travaux se sont arrêtés aux fondations. Les mains et la tête seront réparties dans deux poubelles différentes et très éloignées l’une de l’autre. Il se débarrassera également du portefeuille et du téléphone… Reste les bijoux : une belle chevalière, une Rolex, une chaine en or qui brille…

« Je ne vais quand même pas jeter ces trucs-là ! »

Il les garde dans sa poche en attendant de trouver une jolie cachette.

Quant à la voiture, il l’abandonnera près d’une cité à Aubervilliers, les voleurs de voitures en feront leurs affaires.

Fin de l’épisode macabre.

Le lendemain matin, Remiremont signalait le crime à la police à l’aide d’un téléphone non identifiable.

– Il s’agit de Bertrand Sauvignon, propriétaire de plusieurs biens immobiliers à Paris…

L’officier de police Bruneteau, muni d’un mandat, se rend sur les lieux, accompagné de Karadec et Fulci, deux de ses adjoints. Il ne découvre aucun corps mais par acquit de conscience passe l’endroit au crimoscope.

Du sang a traversé le tapis et a taché le parquet, malgré que Musaraigne ait fait le ménage, la trace apparaît bel et bien grâce à l’appareil sophistiqué.

– Il s’est passé quelque chose ici. Soit y a eu un crime et le corps a été enlevé, soit quelqu’un a été blessé et a quitté les lieux. Il nous faudra vérifier si quelqu’un a vu ce Sauvignon récemment commente le fin limier.

Mais auparavant, il procède à une inspection rapide des lieux.

– Bon, le mec se livrait à des petites séances sado-maso, et cette fois ça a du mal tourner. Reste à trouver le coupable, la brigade scientifique va procéder aux relevés habituels… Et c’est quoi ce sac de couchage ? Quelqu’un devait être plus ou moins enfermé ici, regarde le lavabo n’est pas sec, le verre à dents non plus…

Il ouvre ensuite le petit placard de l’entrée.

– Un marteau !

« Voilà qui constituerait une belle arme du crime ! »

Il passe l’objet au crimoscope révélant d’évidentes belles traces de sang.

« Et voilà le travail ! Je suis balaise quand même ! »

Mais ce qu’il l’intrigue également, ce sont les affaires de la penderie.

– C’est à qui ces trucs. ?
– Peut-être pour se travestir, c’est courant dans le SM, lui souffle Fulci
– T’en sais des choses, toi ! Mais ce n’est surement pas ça, t’as vu les pompes, c’est du 37 ! Faudra vérifier la pointure de Sauvignon, et dans le sac il y a des cigarettes, tu crois vraiment qu’on a besoin d’un paquet de cigarettes pour se travestir ?
– Euh…
– Bon je vais aller faire un tour dans son rade… si tu pouvais t’occuper des caméras de surveillance…

Au cabaret 27, Bruneteau demande à voir le gérant.

Lisieux dit Musaraigne est confiant en voyant débarquer le policier, ne faisant pas le rapport avec l’assassinat de Sauvignon.

– Nous recherchons Monsieur Bertrand Sauvignon, il est bien propriétaire de cet établissement ?

Du coup Musaraigne perd de sa superbe.

– Oui, mais il n’est pas ici en ce moment.
– Ok, mais comment le trouver ?
– Je ne sais pas trop, il ne vient pas souvent ici.
– Vous avez son numéro de téléphone ?

Il le lui donne, Bruneteau compose le numéro et tombe évidement sur son répondeur. Il se tourne vers l’adjoint Fulci.

– Demande au juge d’instruction qu’on nous fasse communiquer la fadette (facture détaillée du téléphone) de ce numéro.

Musaraigne ne se sent plus très bien.

– Décrivez-moi vos relations avec Sauvignon.
– Ben c’est mon patron, on se téléphone assez régulièrement.
– Et la dernière fois c’était quand ?
– Hier.
– Vous lui connaissiez des ennemis ?
– C’est pas le genre de personne à faire des confidences.
– Mais encore ?
– Ben rien.
– Vous connaissez sa garçonnière, avenue de Breteuil ?

« Inutile de mentir, il y a mes empreintes. »

– Oui, ça m’est arrivé d’y aller.
– Pour ?
– Pour faire des petites réparations ou lui apporter des trucs.
– Quel genre de trucs ?
– Du Champagne, des gâteaux.
– Parce qu’il recevait du monde ?
– Ben oui, c’est une garçonnière.
– Évidemment.

Le flic parti, Musaraigne se demande ce qu’il doit faire. Il ignore que Bruneteau a demandé à Karadec de le filer discrètement.

« Je n’y comprends rien. C’est dingue ça ! Qui a prévenu les flics ? Si la nana s’était dénoncée, ils ne seraient pas venus m’emmerder. Donc ce n’est pas elle. N’empêche que cette fille est une bombe à retardement, mais comment la retrouver ? »

Fulci n’a pas perdu son temps.

– Chef, on a la fadette, Sauvignon appelait Lisieux tous les jours en milieu de matinée. Le jour du crime Lisieux a tenté de le contacter plus tard, mais la communication n’a pas abouti.
– Voilà qui innocenterait Lisieux. A moins que ce soit de la mise en scène…
– Sinon la vidéo surveillance a parlé…
– Et elle a dit quoi.
– On a un blanc inexplicable, un petit blanc, même pas dix minutes.
– Ah ?
– 35 minutes après le blanc, un type descend au parking, il se dirige vers une voiture et fout le camp.
– Oui et alors !
– Impossible de distinguer le visage du mec, il jouait les enrhumés. Mais j’ai identifié la bagnole, c’est celle de Sauvignon.
– Quoi ? Et il avait l’air blessé, le type ?
– Non, juste enrhumé.
– Quelle salade ! Il nous faut un film de Lisieux en train de marcher, le labo pourra comparer, la taille, la démarche… bref ils savent faire.
– Je m’en occupe, chef.

Musaraigne croit aux sciences occultes, et c’est un peu plus tard qu’il a l’idée de se rendre chez un mage.

– Vous savez, mon truc c’est de faire communiquer les vivants avec les morts, retrouver une personne comme ça sans aucune indication, je ne sais pas faire.
– Et il vous faudrait quoi pour que vous sachiez faire ?
– Un objet appartenant à la personne peut-être ? Répond imprudemment le mage.

Musaraigne se rend avenue de Breteuil, l’appartement n’est pas surveillé mais est balisé par des cordons jaunes indiqué « scène de crime, défense d’entrer ». Il s’en fout il passe, pénètre dans les lieux et tente de trouver un objet appartenant à Carole. En désespoir de cause et ne trouvant rien d’autre, il s’empare de sa brosse à dents, quitte précipitèrent les lieux et s’en retourne voir le mage, lequel se trouve bien embêté.

Ce dernier ne va bien évidemment pas dire à son client qu’il n’est qu’un escroc profitant de la crédulité et de la détresse de ceux qui viennent le consulter, alors il raconte n’importe quoi.

– Ce n’est pas un objet porté, je ne peux pas faire grand-chose avec ça.
– Vous ne pouvez pas essayer ?
– Si, si, répond le mage en faisant semblant de se concentrer. Ah, je vois quelque chose, je vois la tour Eiffel, cette femme est à Paris.
– Me voilà bien avancé, vous ne pouvez pas m’en dire davantage ?
– J’essaie, j’essaie, elle est chez une amie ou chez sa mère, oui c’est cela elle est chez sa mère.
– Mais où ça ?
– Je ne peux pas voir davantage, c’est très flou, je suis véritablement désolé.
– Vous m’êtes vraiment d’un grand secours
– C’est 200 balles.
– Vous savez où vous pouvez vous les mettre ?
– Tout à fait, mais si vous ne me payez pas, j’ai un garde du corps très efficace.
– Escroc !
– Farid, s’il vous plait, veuillez accompagner monsieur vers la sortie. Attendez, Farid, Monsieur va d’abord bien gentiment me régler mes émoluments.

Le policier chargé de la filature avait prévenu Bruneteau.

– Il s’est d’abord rendu chez une espèce de mage, puis il est allé avenue de Breteuil, il a violé le périmètre de sécurité, il est ressorti très vite et en ce moment il est à nouveau avec le mage

– O.K. Tu reprends la filature quand il sortira, moi je file aller voir ce mage.

Le policier monte à l’étage, traverse la salle d’attente vide et pénètre dans le cabinet de consultation dans lequel le mage s’entretient avec une cliente âgée.

– Veuillez sortir et attendre votre tour…
– Police ! Non c’est madame qui va sortir un moment, je viens juste recueillir un témoignage.
– Mais enfin…
– Enfin quoi ? Théoriquement votre petit commerce est illégal, on le tolère je ne sais pas trop pourquoi, mais si on voulait… bon passons aux choses sérieuses, il voulait quoi votre client d’avant ?
– Et le secret professionnel ?
– Le secret professionnel c’est pour les professions, pas pour les charlataneries. Et puis bon ça va ! Je ne vous demande pas la lune non plus !
– Il cherche une femme.
– Il vous a donné des précisions, je suppose ?

Le mage relit les notes qu’il a griffonné pendant l’entretien avec Musaraigne :

– Fausse blonde, 25 ans quelques kilos en trop, prénom Carole.
– C’est tout ?
– Ben oui, je suis un mage, pas un magicien, j’ai pas pu l’aider.
– Et pourquoi est-il venu deux fois de suite ?
– Je lui ai demandé de m’apporter un objet appartenant à la personne, je ne pensais pas le revoir mais il est revenu avec une brosse à dents.
– Une brosse à dents ?
– Ben oui, une brosse à dents d’ailleurs il l’a oublié, vous la voulez ?
– Pourquoi pas ?

Le mage plonge dans sa corbeille à papier et récupère l’objet à l’aide d’un kleenex.

– Allô, il est où Lisieux en ce moment ?
– On dirait qu’il rentré chez lui, je suis dans le métro. Répond Karadec
– On a assez d’éléments pour l’appréhender. On va le cueillir devant son domicile.

Musaraigne n’avait pas prévu d’être serré, du moins pas aussi rapidement, aussi n’a-t-il préparé aucune défense.

– Bon, on commence, c’est qui Carole ?
– Carole ? Carole qui ? Je ne connais pas de Carole.
– Bon si tu ne veux pas trois baffes, tu as intérêt à collaborer, on sait qu’une prénommée Carole a squatté avenue de Breteuil. C’est qui ?
– Une copine de monsieur Sauvignon je suppose. Il avait beaucoup de copines.
– Et pourquoi tu la cherches ?
– Mais enfin, on me reproche quoi ?
– C’est moi qui pose les questions (refrain connu)
– Je ne répondrais qu’en présence de mon avocat.
– OK pour l’instant on t’interrogeait comme témoin, maintenant tu es en garde à vue, c’est mieux comme ça ?

On lui récite ses droits et on l’enferme.

– Il va réfléchir pour nous donner une version qui tienne la route. Et comme ça ne le fera surement pas, on pourra d’autant mieux le coincer.

Une heure plus tard on retournait chercher Lisieux afin d’enregistrer sa déposition. Il a préparé un petit refrain qu’il débite devant ces messieurs de la police :

– Sauvignon devait m’appeler, il ne l’a pas fait, ce n’est pas dans ses habitudes, alors je me suis inquiété…
– Vous n’avez pas essayé de l’appeler ?
– Non, il a horreur qu’on le dérange. Ment-il. Donc je me suis rendu sur les lieux, la porte n’était pas fermée à clé. Il n’y avait personne dans le studio, j’ai aperçu le téléphone de mon patron laissé sur une table, je me suis dit qu’il devait se passer quelque chose de louche. Je savais qu’il était en compagnie d’une demoiselle Carole, j’ai donc essayé de la trouver, mais ça semble impossible
– Et t’en a fait quoi du téléphone ?

Eh oui c’est bien beau d’inventer des histoires, encore faut-il penser à tout !

– Je l’ai jeté dans une poubelle publique, je sais c’est stupide, mais j’étais un peu désorienté.
– Ben voyons… Et dis-moi c’est quel genre cette Carole ?
– Le genre pétasse.
– J’entends bien, mais physiquement, elle est comment ? Un peu sportive ? Un peu costaud ?
– Pas vraiment, non.
– Donc pas le genre à déplacer un cadavre.

Musaraigne ne peut s’empêcher de piquer son fard. Bruneteau s’en aperçoit mais laisse filer.

– Non, je ne la vois pas déplacer un cadavre. Finit-il par admettre
– Donc c’est quelqu’un d’autre qui l’a déplacé.
– Mais quel cadavre ?
– Celui de Bertrand Sauvignon, nous l’avons identifié grâce à son ADN.

C’est du bluff, la police n’a pas encore les résultats, mais qu’importe.

– Bon arrêtez de tourner autour du pot. Quel intérêt j’aurais à tuer Sauvignon. Il n’y a que des inconvénients, je vais perdre mon emploi et comme j’ai un petit casier, je vais galérer pour en trouver un autre.
– Vous avez des dettes ?
– Non, je ne joue pas, je ne consomme pas de drogue, je n’entretiens pas de danseuse.
– Célibataire ?
– Ouai.

Bruneteau est perplexe, il soupçonne Lisieux d’être au moins complice du meurtre. Mais quel est le mobile ? Le prévenu ne ment pas sur toute la ligne, son relevé bancaire est clean, il a effectivement un casier pour des délits mineurs, coups et blessures, port d’arme prohibée, rien d’exceptionnel. Evidemment tout crime ne nécessite pas un mobile, ce peut être la conséquence d’une rixe, mais le policier ne croit pas à cette hypothèse.

« Si ce n’est pas lui qui a trucidé Sauvignon, c’est cette Carole, mais comment la retrouver ? Quant au cadavre si c’est bien Lisieux qui l’a enlevé, pourquoi l’a-t-il fait ? Donc deux solutions soit le passage à tabac soit, relâcher le type et le suivre … »

– Faute d’éléments probants on va te relâcher mais ne te crois pas tiré d’affaire on sera probablement amené à se revoir

Il n’en revient pas, Musaraigne, et il sort des locaux de la police en sifflotant comme un pinson fou d’amour.

Le policier a adopté une stratégie éprouvée, un flic va suivre Lisieux de façon si voyante que ce dernier va le semer rapidement sans savoir que la vraie filature sera assurée par un autre poulet.

Chez Jackie

Anna était ravie de savoir que Jackie aimerait la rencontrer de nouveau. Mais elle ne possédait pas son numéro de téléphone… et puis il lui faudrait un prétexte.

A défaut de prétexte, elle décida d’y aller au flan et se pointa chez elle comme une fleur.

« On verra bien ! »

– Tiens, tiens, voilà la fouilleuse de sac à main !
– On m’a soufflé que tu souhaitais me revoir et que tu ne m’en voulais pas…
– Certes, mais ça mérite une bonne punition.
– Ce n’est pas un problème.
– Entre, je ne suis pas seule, mais tu tombes bien, je vais te présenter. Voici ma fille Candice et un de ses copains, Hyacinthe. Elle, c’est Anna, une pétasse qui adore être dominée et humiliée.

Ils se serrent la main comme des gens de bonnes compagnie, Candice est une ravissante fausse blonde aux cheveux tressées, Hyacinthe est un grand black à l’allure joviale.

– Nous envisagions plus ou moins de faire un petit trio coquin, mais puisque le bon Dieu a voulu que tu sois là nous allons agrémenter la chose, D’accord ?
– Pourquoi pas ? Je suis très joueuse ! Répond Anna.
– On finit notre café et on commence ! Indique Jackie, toi pour l’instant tu te mets à poil et à genoux en nous attendant.
– Ah bon ? J’ai pas droit à un café ?
– Mais si…

Ces gens ne se pressent pas et parle d’un tas de choses qui indifférent Anna qui commence à se demander ce qu’elle fait là.

Soudain Jackie tend un boudoir à Anna.

– C’est pour qui le bon nonos ? Non tu ne l’attrapes pas avec tes mains, seulement avec la bouche.

Evidemment Jackie fait en sorte qu’Anna ne puisse l’attraper. Un jeu idiot en quelque sorte ! Puis elle balance le boudoir à l’autre bout de la pièce.

– Maintenant tu vas le chercher, à quatre pattes et tu le bouffes, et interdiction de te servir de tes mains.

Anna se prête au jeu se disant toutefois qu’elle ne va peut-être pas supporter longtemps ce genre d’âneries.

– Maintenant Anna, tu vas ouvrir la braguette de Hyacinthe et lui sortir sa bite.

Elle y va mais toute son attention se porte sur Candice.

« Qu’est-ce qu’elle est belle cette nana, j’espère que j’aurais l’occasion de faire des trucs avec elle. »

Ses mains fouillent dans le pantalon du black et en extraient une bite de bonne dimension mais demi-molle.

– C’est beau, n’est-ce pas ! Commente Jackie, tout à l’heure il va nous la foutre dans le cul, à moi et à ma fille. Allez suce-moi tout ça, je veux qu’elle soit toute raide.

– Anna se dit qu’elle va avoir du mal, une si grosse bite pour une jolie petite bouche, il va falloir tricher.

Et ce qu’elle fait, se concentrant sur le gland qu’elle titille du bout de sa langue. Mais Hyacinthe au lieu de bander correctement se met à se dandiner de façon étrange.

– Ça ne va pas le faire, il faut que j’aille pisser ! Finit-il par dire.
– Ça me donne une idée ! Répond Jackie.

On ne peut entrer tous dans les toilettes faute de place, mais Anna est incitée à s’agenouiller devant la cuvette puis à y pencher son visage. Et c’est dans cette position humiliante que Hyacinthe lui pisse dessus.

Chanette3009

– Laisse ta bouche ouverte ! Pétasse.

Anna en a avalé une bonne rasade, habituée aux jeux uros, c’est d’ordinaire avec les gens de son sexe qu’elle s’adonne à cette pratique. Avec les mecs, c’est plus rare !

Un petit coup de serviette parce que de l’urine lui a dégouliné sur le visage et on regagne le salon.

Anna est invitée à reprendre sa fellation qu’elle s’efforce de bien faire, puis de façon tout à fait inattendue, l’homme se retourne présentant son cul en écartant les fesses.

– Lèche moi le cul, salope !

Elle prodigue alors une savante feuille de rose appréciant le petit goût musqué de l’endroit, et pendant ce temps Candice qui s’est saisi d’un martinet fouette le cul d’Anna en l’insultant.

– Tiens morue, tiens grosse pute, t’es bonne qu’à lécher les trous du culs des mecs !

Hyacinthe a fini par se dégager tout seul, il devait en avoir marre

– Regarde-moi ! Ordonne Candice à Anna et ouvre bien la bouche… mieux que ça, pétasse.

Candice lui crache alors dessus, deux fois de suite.

– Avale !
– Gloups.
– Tu sais que t’es craquante dans ton genre, viens m’embrasser.

Réaction tout à fait inattendue mais Anna en est enchantée, ravie, les deux femmes se galochent.

– Tu parles d’une punition ! Se gausse Jackie.
– Et alors on fait ce qu’on veut, non ! Lui répond sèchement sa fille. Anna, tu veux que je te montre mes gros nénés ?
– Oui, bien sûr.
– Tu ne vas pas être déçu !

Elle se dépoitraille en vitesse exhibant une poitrine défiant les lois de la pesanteur.

– Je te les offre !

Folle de désir Anna se rue sur ces doux fruits offerts, elle les pelote, les embrasse, les lèche, en suce les tétons. Et inutile de préciser qu’en ce moment elle mouille comme une soupe.

Mais sa partenaire est aussi mouillée qu’elle, Candice finit de se déshabiller, entraine sa partenaire sur le tapis et voilà nos deux coquines parties dans un soixante-neuf de folie.

Et pendant ce temps Jackie n’est pas restée inactive, elle a offert son cul aux assauts virils de Hyacinthe qui l’encule comme un beau diable.

Il pilonne la mature pendant plusieurs minutes mais finit par se retirer… C’est qu’il a fort envie de baiser Anna laquelle après avoir pris son plaisir de conserve avec Candice s’échangent avec cette dernière quelques douces mais peu innocentes caresses.

– Donne-moi ton cul, pétasse je vais t’enculer !
– Je ne suis pas ta pétasse et ta bite est trop grosse.
– C’est bien rentrée dans le cul de l’autre vieille salope, ça rentrera bien dans le tien.
– Et ça t’arrive d’employer des mots gentils ?
– Bien sûr il suffit de me le demander et je deviens doux comme un agneau.
– On va te lubrifier le cul à fond, et ça va le faire ! Intervient Candice.

Si elle le dit…

Candice et Hyacinthe ont donc procédé par étapes. D’abord un bon tartinage au gel gras, ensuite introduction et mouvement de va-et-vient d’un doigt inquisiteur puis d’un gode de bonne taille pour ouvrir le chemin.

– Oh ! Cette salope ma dégueulassé mon doigt ! S’offusque Candice
– Ma pauvre ! Se gausse Anna.
– Tu vas me le nettoyer ! Indique Candice. Ouvre ta bouche et lèche.

Et tandis qu’Anna s’acquitte sans rechigner de cette contrainte, le gland encapoté de Hyacinthe peut maintenant se présenter à l’entrée de l’anus. Premier coup de rein, ça ripe, deuxième tentative, deuxième échec.

– Bon, je sens que ça va rentrer.

Effectivement le troisième essai est le bon, un autre coup de rein pour faire entrer toute la bite. Et les allers et retours commencent, faisant gémir la galériste.

Candice regardait le spectacle avec intérêt mais sa mère lui fit signe de venir la rejoindre.

– Viens t’occuper de moi, ce salaud m’a laissé en plan !
– Mais bien sûr, Maman !

Et Candice se met à laper le vagin trempé de sa mère, sa langue procédant en de longs et savants balayages. Elle place ses mains sous les fesses de Jackie afin d’accéder à son anus et entrepris de le butiner.

– Ton cul sent un peu la merde, Maman.
– Alors ne le suce pas !
– Bien sûr que si, que je vais le sucer !

Et après quelques instants elle revint vers la chatounne, recommença les mêmes mouvements, puis sentant que le plaisir de sa mère montait inexorablement, elle lui porta l’estocade en faisant danser sa langue sur son clito. La pièce s’emplit alors du cri de la jouissance de la belle bourgeoise.

Quelques secondes plus tard, Hyacinthe jouissait dans le fondement d’Anna en poussant un cri de bête fauve.

Il décule se débarrasse de la capote et exhibe son chibre gluant de sperme.

– Qui c’est qui me nettoie ?

Candice et Jackie se précipite et ont tôt fait de leurs langues agiles de nettoyer tout ça.

Candice s’approche ensuite d’Anna, elle n’a pas avalé le sperme qui lui remplit la bouche, et quémande un baiser, les deux femmes s’échangent ainsi le foutre de Hyacinthe.

– Hou là, là, quelle séance, s’exclama Jackie… Candice refait nous du café.
– Oui, maman !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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