Chanette 31 – La clairière secrète – 6 – Massage à quatre mains
Il devait être minuit lorsqu’on frappa à la porte de ma chambre, je me réveille en sursaut me souvenant que j’avais commandé un massage à quatre mains Je ne suis plus très motivée mais j’aurais mauvaise grâce à me défiler.
– C’est pour le massage ! Croit devoir préciser Marjorie.
Ben oui ce n’est pas pour changer l’eau du poisson rouge.
J’enlève mon pyjama et m’allonge sur le ventre. Les deux masseuses se déshabillent en silence, se reventent d’une blouse blanche qu’elle oublie (volontairement) de boutonner, puis Clotilde vient devant moi me masser les épaules tandis que Marjorie s’occupe de mes fesses.
Je ferme les yeux, me laisse aller, pour l’instant ce qu’elles me font est fort agréable, quand ces dames se décideront à être coquines, j’aviserai.
Je n’ai pas accès à la pendule mais je trouve que ça commence à être long. le massage traditionnel ça va bien cinq minutes. Je me dis alors que la fille et la mère n’osent peut-être pas faire des coquineries l’une devant l’autre…
Je me décide à précipiter les choses, on verra bien.
– Bon les filles si on passait à la suite ?
– On allait y venir, tu aimes les claques sur les fesses ? Me demande Marjorie.
– Pas trop fort !
Elle me tapote le cul, j’ai demandé pas trop fort, mais là c’est pas fort du tout.
– Un peu plus fort quand même !
– Pourquoi ? Tu as été vilaine ?
– Oui, très vilaine ! Répondis-je entrant dans le jeu.
Et cette fois elle tape correctement, ce n’est pas désagréable.
– Clotilde, donne-lui ta chatte à lécher pendant que je le lui donne la fessée. Suggère Marjorie
Voilà un programme qui me plait bien. Ce ne sera jamais que la deuxième fois que je lui broute son minou, mais que voulez-vous on ne se lasse jamais de bonnes choses.
C’est tout mouillé là-dedans, je lèche à qui mieux mieux, je la sens déjà prête à partir. Je redouble d’efforts et la voilà qui braille sa jouissance pendant que la mère continue de me rougir le cul.
– Oh, qu’est-ce qu’elle lèche bien ! Tient à indiquer Clotilde à sa maman.
– Mieux que moi ? Répond cette dernière.
– Disons que c’est différent.
Et voilà que ces dames permutent, non sans s’être échangé un baiser torride au passage.
Je me retrouve donc cette fois avec la chatte de Marjorie devant mon visage, son goût est différent de celui de sa fille, plus musqué mais tout aussi agréable. Pendant ce temps Clotilde a
entrepris de me balayer mon trou de balle avec sa petite langue agile. J’adore que l’on s’occupe de mon cul.
Je suppose qu’après la langue ce sera le doigt. Bingo et allons-y pour les « ça va, ça vient » intempestifs… Et ensuite ? Le gode sans doute. Non pas de gode ! Ce n’est pas gentil d’oublier ses outils !.
Je ne parviens pas à faire jouir Marjorie. Un blocage ? Ce sont des choses qui arrivent. Elle me demande de me retourner et se met en retrait.
J’offre ainsi mon intimité aux caresses linguales de Clotilde qui réussit à me faire jouir an moins de trois minutes.
Affaire terminée ? Non pas tout à fait.
– Vous allez vous occupez de moi, toutes les deux ! Propose Marjorie, je vais prendre ta place.
Elle s’affale sur le lit, cuisses écartées, j’ignore comment elle souhaite que nous pratiquions, mais j’ai comme une envie de lui lécher ses bouts de seins, c’est donc ce que je fais tandis que sa fille lui broute la chatte. De sacrés coquines ces deux-là !
Vendredi
Le taxi que j’ai commandé ne sera là qu’à midi, je descends dans la salle vers 9 h 30. Frédérique et William n’y sont pas, tant mieux, cela aurait été embarrassant après ce qui s’est passé hier. Sinon il y a l’inamovible Jacques et le couple de pieds nickelés.
Un type arrive, son visage me dit quelque chose, il s’adresse à Marjorie, je comprends alors qu’il s’agît d’un commissionnaire du camp des fadas, ce n’est pas le même que d’habitude… aucune importance. Mais pourquoi il me regarde comme ça ?
Bontempi (c’est son nom) ne comprend pas, il a en tête le descriptif de l’agent de liaison. « Fausse blonde, jolie, entre 30 et 40… »
– Ça ne peut être qu’elle… mais c’est la fille qu’on avait kidnappée, quelque chose m’échappe…
Le type prend possession de sa livraison puis revient, il se dirige vers ma table et me tend un papelard plié en quatre
– Ne le dépliez pas ici !
Il s’en va prestement. C’est quoi ce cirque ?
Je déplie le papelard.
Bélanger 145 bd de l’amiral Hautfleur. Paris.
J 245 LH D 21
C’est quoi, ça ? A tous les coups ce type s’est trompé de personne. Je m’apprête à me lever pour le montrer à Marjorie, mais voilà que les deux fins limiers m’entourent .
– Montre nous ça ! Me dit Adrien sur un ton qui a oublié d’être aimable.
– De quoi ?
– Il se passe des choses très graves, on veut voir ce papier !
– Mais vous m’emmerdez… et je ne vous ai pas autorisé à me tutoyer.
– Alors s’il vous plait, madame, montrez-nous ce papier, on ne vous demande pas la lune !
– Pff.
J’ai fini par leur montrer. Après tout qu’est-ce que j’en ai à cirer ? Adrien Roquevert le met dans sa poche après l’avoir consulté..
– Ne bougez pas, je reviens !
– J’attends un taxi, lui précisais-je.
Moment de flottement, il échange un regard avec sa collègue.
– A quelle heure ? Me demande-t-il
– A quelle heure quoi ?
– Le taxi
– Midi !
– Alors tout va bien…
Les deux agents secrets sortent à l’extérieur, Adrien s’empare de son portable et compose le numéro d’urgence du général Tauvron.
– Agent Roquevert au rapport. L’adresse de livraison vient d’être récupérée, je vous la communique… l’agent de liaison est démasqué, c’était l’une des deux suspectes…
– Ok, laissez la libre mais ne la quittez pas d’une semelle..
– C’est qu’elle rentre à Paris ce midi.
– En train ?
– Oui elle attend un taxi pour l’emmener à la gare.
– Je gère. Rentrez à Paris immédiatement et attendez mes instructions.
Voici des nouvelles qui ont rendu le général Tauvron d’excellente humeur. Il compose le numéro de son aide de camp.
– Romer, contactez le responsable de la sécurité de la SNCF. Débrouillez-vous pour obtenir le numéro de place et l’horaire de la fille pour un Rodez-Paris aujourd’hui. Je veux qu’on la suive dès sa descente de train, je vous envoie sa photo…
Adrien prend le papelard en photo et revient vers moi.
– Je vous rends votre truc, c’est un malentendu.
– Ce n’était pas pour moi…
– Eh bien, jetez-le. Donc vous rentrez à Paris, c’est ça ?
– Ouai.
– Vous avez fait un bon séjour ?
– Un peu mouvementé, dirais-je, bonne journée, monsieur
– De même et bon retour.
Faux cul !
J’ai jeté le papelard sans m’apercevoir que Jacques l’avait aussitôt récupéré dans la corbeille.
Et le soir après un voyage ennuyeux (j’avais pris un polar dont la lecture s’est avéré décevante), je rentrais à la maison et récupérais mon matou chez ma voisine.
Evidemment j’ignorais qu’un fin limier m’avait filoché.
– La cible est rentrée chez elle, je fais quoi ?
– Vous nous attendez, on va prendre le relais. Répond Adrien Roquevert.
Je me préparais un petit en-cas quand la sonnette de l’entrée retentit
Qui cela peut bien être à cette heure ?
Un coup d’œil dans l’œilleton… Je n’en crois pas mes yeux… c’est Jacques ! Par quel prodige est-il arrivé jusqu’ici ?
– Qu’est ce vous foutez là ? Criais-je à travers la porte.
– C’est un peu compliqué, mais ouvrez-moi, je vais vous expliquer.
(Evidemment l’agent secret parisien ne le connaissant pas n’y a pas fait attention, je suppose que si Adrien et Anne-Marie étaient arrivés, l’histoire aurait pu prendre une tournure différente.)
Alors je fais quoi, si je n’ouvre pas, il est capable de rester scotché derrière la porte, il faut absolument que je me débarrasse de ce boulet, mais pour cela je dois d’abord le faire entrer.
J’ai un flingue à maison, acheté aux puces un jour, mais non chargé
Je le prends ainsi qu’une bombe au poivre et enfouis tout ça dans la poche de mon peignoir. Et j’ouvre.
– Comment vous m’avez retrouvé ?
– Il y avait votre adresse sur votre fiche de réservation.
– Je vois. Je vous préviens je suis ceinture noire de karaté (oh la menteuse !) et j’ai un flingue dans ma poche.
– Mais je n’ai aucune intention de vous nuire, bien au contraire, je suis là pour vous sauver la vie…
– Pauvre mytho !
– Ecoutez moi, je vous ai dit qu’il se passait des choses étranges avec cette secte dans les bois…
– Vous n’allez pas recommencer…
– Mais laissez-moi parler cinq minutes, dans cette affaire vous êtes un pion, et si le pion n’agit pas comme prévu, il se met en grand danger.
– Bon, j’en ai assez entendu, foutez-moi le camp.
– Je vous en conjure, il faut absolument vous rendre à cette adresse.
– Quelle adresse ?
– Celle écrite sur le papier…
– Le papier je l’ai jeté.
– Je sais mais j’ai recopié l’adresse, la voici.
– Rien à cirer. Maintenant dehors !
– Réfléchissez quand même, je ne voudrais pas avoir fait tout ce voyage pour rien.
Et il s’en va.
(Roquevert et Anne Marie, coincés dans les embouteillages ne sont toujours pas arrivés.)
Complétement cinglé ce type, il faut que je trouve le moyen de l’écarter de ma route. Je laisse un message à Max le dur, l’homme de main de Gauthier-Normand, qui m’a déjà sorti de maintes situations fâcheuses. (voir mes aventures antérieures)
Il me répond qu’il passera me voir demain matin
A suivre
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