Chanette 28 – Magazines littéraires – 11 – Pipes et sodo au donjon par Chanette
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Vendredi 9 février
Je n’arrive pas à me décider, en fait j’ai eu ce que je voulais, Beauregard a pété les plombs et s’est fait humilier. Le reste ne m’intéresse plus. Qu’il se fasse gruger par son avocat est le cadet de mes soucis, si toutefois cette Estelle ne m’a pas embobiné. Quand même quand j’y pense jouer les apprenties putes pour avoir des renseignements qui n’avaient rien de confidentiels, faut le faire quand même ! Mais c’est vrai que le fantasme de la pute débité sur l’air de « je suis si belle qu’on me paie pour me baiser », ça existe quoiqu’en disent les féministes psychorigides.
Bon, quelques conseils ne seront pas de trop et je téléphone à la belle Janice Minazolli, la journaliste de chez « Plaisir délire » et lui raconte tout ça !
– Je crois, me dit-elle qu’entre notre article et son altercation chez Baker, la coupe de Beauregard est pleine, on ne va pas tirer sur l’ambulance… sauf si d’autres événements nous conduisaient
à le faire…
– J’entends bien, mais son avocat, tu en penses quoi ?
– On a un conseiller juridique, je pourrais lui en toucher deux mots, mais à quoi bon ? Ses gosses imaginaires ce n’est pas nous qui les avons inventés, quant à Baker, puisqu’il n’a pas porté
plainte…
– Mais une plainte pour escroquerie, c’est possible ?
– Pour escroquer quelqu’un il faut lui enlever quelque chose qu’il possède, de l’argent, un bien matériel… On lui aurait enlevé quoi dans cette affaire ?
– Oui évidemment vu comme ça !
– Alors l’avocat il est en train de miser sur l’incompétence juridique de son client. A la limite il y pourrait y avoir plainte et si elle n’est pas classée, même un procès… Mais là on est en
plein rêve, tu vois Beauregard confronté à des témoins qui l’auront vu sucer une bite ! Alors effectivement je vois bien le truc, au bout d’un mois il va le dissuader de porter plainte et entre
temps il va lui facturer des prestations imaginaires, filatures, demande d’entretiens et tout le tremblement.
– Tu me conseilles quoi ?
– Bof ! Fais ce qu’elle te demandes, mais en dilettante, il faut mieux que ce soit fait par toi que par quelqu’un d’autre. C’est Baker qui est à l’origine du truc, non ?
– Oui !
– Commence par lui… Oh, mais je pense à un truc… c’est peut-être pas si simple que ça… notre conseiller juridique est dans nos locaux aujourd’hui, je vais lui en toucher deux mots et je te
rappelle dans la foulée.
Ah bon !
Pourquoi les choses simples s’acharnent-t-elles à devenir compliquées ?
Janice a bien mis une demi-heure avant de me rappeler.
– Hum ! Malheureusement c’est bien ce que je craignais, les choses ne sont pas si simples qu’elles paraissaient au premier abord, je te passe, Arthur, c’est notre conseiller juridique, il va
t’expliquer.
– Bonjour madame !
– Bonjour monsieur !
– Oui, Janice m’a raconté tout ça ! En fait vous êtes potentiellement dans de sales draps.
– Comment ça ? M’étonnais-je.
– Vous êtes théoriquement sous la menace d’une plainte pour proxénétisme.
– Proxénète, moi ?
– Oui, ce n’est pas de ma faute si la loi française est débile. Je vous explique, au départ le délit de proxénétisme a été instauré pour lutter contre les personnes qui obligeaient des femmes à
se prostituer contre leur volonté. Ensuite la loi et la jurisprudence ont évolué et on a étendu cette notion à toute action ou comportement de nature à faciliter l’exercice de la prostitution, on
a vu naître des concepts absurdes comme le proxénétisme immobilier, le simple fait de louer un local a une prostituée et vous vous retrouvez avec une amende quand ce n’est pas de la prison
ferme…
– Mais dans mon cas…
– J’y viens ! Peuvent être inculpés, Baker, Colombani et vous-même ! On va voir ça dans l’ordre. En ce qui vous concerne, vous avez fait travailler une collègue…
– Ce n’est pas vraiment une collègue, elle fait ça de façon très occasionnelle.
– Si l’affaire va plus loin il faudra présenter cette dame comme une libertine non rémunérée, mais ça restera néanmoins à l’appréciation du juge.
– Et je risque quoi ?
– Quelques mois de prison ferme que vous ne ferez peut-être pas, mais surtout grosse amende et fermeture du studio.
– Vous êtes encourageant, vous !
– D’autant que je n’ai pas terminé, elle vit de quoi votre amie ?
– Elle bricole, son copain aussi.
– Elle n’a donc pas de feuille de paye ?
– Je ne crois pas, non !
– Il faudra la remplacer dans votre version des faits par quelqu’un qui exerce une activité normale.
– C’est quoi une activité normale ?
– Je veux dire normale aux yeux de la loi, vous connaitriez quelqu’un qui corresponde à ce profil ?
– Je pourrais trouver, oui !
– Bon, passons maintenant à Baker, lui légalement il est très mal, c’est l’organisateur. Il n’a qu’un moyen de s’en sortir : nier en bloc, en ce qui vous concerne, vous ne le connaissez pas, vous
ne l’avez jamais vu, son nom ne vous dit rien du tout.
– Mais c’est le nom que j’ai donné à Beauregard !
– OK, alors il faudra expliquer que suite à ses menaces, vous avez dit à Beauregard que l’instigateur de la partie était l’éditeur de Colombani, sans précision de nom. Cela dit je vous invite à
contacter Baker pour lui expliquer tout ça.
– Mwais…
– Reste Colombani, il faut bien qu’il y ait un organisateur, il devra dire qu’il a eu l’idée saugrenue de faire en sorte que l’interview se déroule chez une prostituée afin de déstabiliser
Beauregard, c’est un peu court mais ça peut passer. Voilà je suis vraiment désolé pour ses mauvaises nouvelles.
– Je vous en prie, mais il y a un truc que je ne comprends pas, c’est pourquoi l’avocat n’a pas choisi cet angle d’attaque ?
– S’il y a plainte, il aura procès, qui dit procès avec une personnalité connue, dit médiatisation, Beauregard n’a probablement pas envie de voir ses turpitudes déballées devant tout le monde et
cela son avocat le sait. D’autant que le déballage peut avoir lieu bien avant le procès, si vous saviez tout ce qui fuit des bureaux des juges d’instructions !
– Mais l’éventualité d’une plainte, vous y croyez, vous ?
– On ne peut pas savoir, pour l’instant je suppose que Beauregard veut préserver sa respectabilité, mais s’il pète les plombs, il peut se dire un jour qu’il n’a plus rien à perdre et
effectivement porter plainte. En fait les probabilités d’une plainte me paraissent minces, mais elles existent et je ne saurais trop vous conseiller de vous y préparer.
Douche froide ! Il est gentil le monsieur !
Je retiens deux choses, d’abord que je me suis mise (encore une fois) dans une situation pas possible et qu’ensuite comme me l’a conseillé Janice, il faut que je rencontre moi-même les personnes impliquées.
Je téléphone en conséquence à Estelle pour lui donner mon accord sans évidemment révéler mes véritables intentions.
Ensuite je commence par le plus facile, joindre Anne-Gaëlle… Ah, ceux qui ont l’habitude de mes récits la connaisse bien puisque c’est ma complice de toujours. Elle n’intervient pas dans ce récit puisqu’au moment de ces événements elle était en déplacement professionnel en Corée. Anna est propriétaire d’une galerie d’art rue de Seine, elle gagne bien sa vie, elle est libertine, on dira donc que c’est elle qui m’assistait ce lundi 8 janvier quand Beauregard a succombé à la tentation… Je lui téléphone, j’ai du mal à en placer une, car elle pipelette comme une pie, mais elle accepte bien volontiers. Je préviens aussi Valentin au cas où. Et voilà un problème de réglé, ce n’était pas le plus difficile.
Et maintenant Baker, évidement son téléphone est filtré, je demande donc à ce qu’il me rappelle d’urgence. Et miracle il le fait dans les dix minutes qui suivent.
– Ah, Chanette, vous tombez bien, j’allais vous appeler.
V’la autre chose !
– Dites-moi ? Demandais-je avec une pointe d’inquiétude.
– Dans votre activité, vous arrive-t-il de faire des choses avec des femmes ?
S’il me propose encore un plan à la con, je vais être mal !
– Ça m’arrive parfois, oui ! Pourquoi ?
– Et vous appréciez ?
– Ça dépend de la dame, mais en ce moment j’évite les plans spéciaux, je vais vous expliquer pourquoi….
– Ce n’est pas un plan spécial, c’est mon épouse, enfin je dis mon épouse, nous ne sommes pas vraiment mariés…
– Vous voudriez que je domine votre épouse ?
– Non, ce n’est pas tout à fait ça ! Vous m’aviez lors de notre rencontre, suggéré que je puisse bénéficier de vos services.
– Oui, mais qu’est-ce qui vous ferais plaisir ?
– En fait j’aimerais bien un petit trio avec madame !
– Et madame serait d’accord ?
– Mieux que ça, elle est demanderesse !
– Et nous ferions quoi ? Parce qu’en principe je ne fais que de la domination !
– Nous pourrions improviser, venez chez nous vers 19 heures, votre prix sera le mien naturellement.
– Moi aussi j’avais quelque chose à vous dire, mais rassurez-vous cela n’a rien de grave
Je lui explique alors la démarche de Beauregard auprès de son avocat, les intentions un peu tordues de ce dernier et ce que m’a confié le conseiller juridique sur l’identité duquel je reste discrète.
– Je n’avais pas pensé à cela, les lois françaises sur le sujet sont vraiment d’une bêtise crasse ! Mais Colombani, alors ?
Je lui explique.
– Bon comme vous dites, c’est léger, espérons que Beauregard n’ira pas jusqu’à porte plainte.
– Il faut maintenant que je contacte Colombani…
– Je vais m’en occuper ! Me propose-t-il
Et voilà !
– Je passerais bien faire un saut chez vous faire quelques coquineries. Ajoute-t-il.
– Vous n’ignorez pas ma spécialité, je ne pense pas que ce soit la vôtre…
– Certes, mais si vous aviez un monsieur qui consentirais…
– J’ai compris, je regarde mon planning… Heu… A priori, non, mais j’ai un mec qui aime bien être encagé, je pourrais toujours lui proposer, mais je ne peux rien vous garantir.
– Vous m’autorisez à essayer ?
– Passez à 15 heures, on verra bien !
J’ai toujours adoré les improvisations, le souci c’est que parfois ça foire en beauté, on ne peut pas réussir à tous les coups !
Mandrake, puisque c’est le pseudo de cet esclave encagé depuis une heure, je l’ai bien fouetté et puis je l’ai enfermé là-dedans. Je me demande quel plaisir on peut éprouver à rester ainsi dans cette position. Enfin, chacun son truc…
Stan Baker se pointe, me file son enveloppe, se déshabille et attend que je dirige les opérations.
Je l’attache sur la croix de Saint-André et lui travaille un peu les tétons afin que sa bite soit convenablement bandée.
Et c’est maintenant que tout va se jouer.
J’ouvre la cage et ordonne à Mandrake d’en ressortir en le tirant par sa laisse de chien.
Je l’emmène devant Baker.
– Alors comment tu la trouves, la bite de cet esclave ?
– Elle est belle ! Répond Mandrake.
– Je parie que tu la sucerais volontiers ?
– Non, maîtresse !
– Et pourquoi donc ?
– Ce n’est pas mon truc !
– Et si je te l’ordonne ?
– Si vous me l’ordonnez, je le ferais !
– Eh bien vas-y ! Qu’est-ce que tu attends ?
Et sans autre hésitation Mandrake après avoir ouvert une large bouche y introduit la bite de monsieur Baker et la fait coulisser entre ses lèvres.
– Eh bien dis-moi ! On dirait bien que ce n’est pas la première bite que tu suces ?
– Non, je suis déjà allé chez des maîtresses qui m’ont obligé à faire ça, c’est très humiliant.
– Et tu t’es fait enculer aussi ?
– Oui !
– Et alors, ça t’as fait quoi ?
– C’est très humiliant de se retrouver dehors et de se dire « je viens de me faire sodomiser ».
– Mais être humilié, c’est ton truc, me semble-t-il ?
– Oui, maitresse, je ne suis qu’une lope !
Il me faut ici ouvrir une parenthésé car les réactions des soumis auxquels je propose des relations homosexuelles « forcées » sont fort diverses. Certains et c’est le cas de « Mandrake » considèrent ces actes comme fondamentalement contre nature et s’ils acceptent de les effectuer sous ordre c’est uniquement pour satisfaire leur désir d’humiliation par obédience masochiste. L’autre extrémité du tableau est à la fois différente et plus complexe. Le fantasme bisexuel est beaucoup plus présent chez les hommes que ce qu’on croit généralement. Mais pour la majorité d’entre eux cela ne restera qu’un fantasme. Or c’est là que j’interviens, en tant que dominatrice je donne l’ordre au soumis de faire des choses avec un autre soumis, il se trouve donc dans une situation où il se sent « obligé » d’accepter. La chose est bien sûr beaucoup plus amusante avec les soumis de cette catégorie Stan Baker est justement dans ce genre de disposition
Fin de la digression
Je demande ensuite à Stan de sodomiser Mandrake, oh, pas longtemps, juste pour le principe, pour ce dernier l’action n’a nulle besoin de s’éterniser, c’est comme on dit « le geste qui compte ».
Nous avons ensuite inversé les rôles, puisque c’est bien pour ça que Stan a souhaité venir me rendre visite. Je lui a fait sucer la bite de Mandrake et fallait voir comment il s’est régalé ! Pour la sodo, ça a été moins évident, on ne peut pas réussir à tous les coups.
J’ai viré Mandrake, en y mettant les formes toutefois, et en lui ordonnant d’aller se finir dans les chiottes d’un bistrot. Pourquoi me générais-je puisque c’est ce qu’il souhaite ?
– Et toi tu voudrais jouir comment ? Demandais-je à Stan.
– En fait j’ai bien envie de me réserver pour ce soir !
– C’est comme tu veux, et tu verrais les choses de quelle façon ?
– Je pensais à un petit truc à trois, mais le pied se serait qu’il y ait un autre homme en plus, Lorenza serait ravie. Parce que je ne voudrais pas critiquer mais ton Mandrake, question
convivialité, c’est pas terrible.
– Ça risque de devenir compliqué, je ne me vois pas demander à un client de se pointer comme ça comme une fleur chez quelqu’un à 19 heures.
– Tant pis à trois, ce ne sera pas mal quand même.
Et puis, j’ai eu une idée, pourquoi ne pas faire appel au service de Valentin ?
A suivre
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