Chanette

Samedi 24 septembre 2022 6 24 /09 /Sep /2022 16:33

Chanette 28 – Magazines littéraires – 11 – Pipes et sodo au donjon par Chanette

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Chanette

 

Vendredi 9 février

Je n’arrive pas à me décider, en fait j’ai eu ce que je voulais, Beauregard a pété les plombs et s’est fait humilier. Le reste ne m’intéresse plus. Qu’il se fasse gruger par son avocat est le cadet de mes soucis, si toutefois cette Estelle ne m’a pas embobiné. Quand même quand j’y pense jouer les apprenties putes pour avoir des renseignements qui n’avaient rien de confidentiels, faut le faire quand même ! Mais c’est vrai que le fantasme de la pute débité sur l’air de « je suis si belle qu’on me paie pour me baiser », ça existe quoiqu’en disent les féministes psychorigides.

Bon, quelques conseils ne seront pas de trop et je téléphone à la belle Janice Minazolli, la journaliste de chez « Plaisir délire » et lui raconte tout ça !

– Je crois, me dit-elle qu’entre notre article et son altercation chez Baker, la coupe de Beauregard est pleine, on ne va pas tirer sur l’ambulance… sauf si d’autres événements nous conduisaient à le faire…
– J’entends bien, mais son avocat, tu en penses quoi ?
– On a un conseiller juridique, je pourrais lui en toucher deux mots, mais à quoi bon ? Ses gosses imaginaires ce n’est pas nous qui les avons inventés, quant à Baker, puisqu’il n’a pas porté plainte…
– Mais une plainte pour escroquerie, c’est possible ?
– Pour escroquer quelqu’un il faut lui enlever quelque chose qu’il possède, de l’argent, un bien matériel… On lui aurait enlevé quoi dans cette affaire ?
– Oui évidemment vu comme ça !
– Alors l’avocat il est en train de miser sur l’incompétence juridique de son client. A la limite il y pourrait y avoir plainte et si elle n’est pas classée, même un procès… Mais là on est en plein rêve, tu vois Beauregard confronté à des témoins qui l’auront vu sucer une bite ! Alors effectivement je vois bien le truc, au bout d’un mois il va le dissuader de porter plainte et entre temps il va lui facturer des prestations imaginaires, filatures, demande d’entretiens et tout le tremblement.
– Tu me conseilles quoi ?
– Bof ! Fais ce qu’elle te demandes, mais en dilettante, il faut mieux que ce soit fait par toi que par quelqu’un d’autre. C’est Baker qui est à l’origine du truc, non ?
– Oui !
– Commence par lui… Oh, mais je pense à un truc… c’est peut-être pas si simple que ça… notre conseiller juridique est dans nos locaux aujourd’hui, je vais lui en toucher deux mots et je te rappelle dans la foulée.

Ah bon !

Pourquoi les choses simples s’acharnent-t-elles à devenir compliquées ?

Janice a bien mis une demi-heure avant de me rappeler.

– Hum ! Malheureusement c’est bien ce que je craignais, les choses ne sont pas si simples qu’elles paraissaient au premier abord, je te passe, Arthur, c’est notre conseiller juridique, il va t’expliquer.
– Bonjour madame !
– Bonjour monsieur !
– Oui, Janice m’a raconté tout ça ! En fait vous êtes potentiellement dans de sales draps.
– Comment ça ? M’étonnais-je.
– Vous êtes théoriquement sous la menace d’une plainte pour proxénétisme.
– Proxénète, moi ?
– Oui, ce n’est pas de ma faute si la loi française est débile. Je vous explique, au départ le délit de proxénétisme a été instauré pour lutter contre les personnes qui obligeaient des femmes à se prostituer contre leur volonté. Ensuite la loi et la jurisprudence ont évolué et on a étendu cette notion à toute action ou comportement de nature à faciliter l’exercice de la prostitution, on a vu naître des concepts absurdes comme le proxénétisme immobilier, le simple fait de louer un local a une prostituée et vous vous retrouvez avec une amende quand ce n’est pas de la prison ferme…
– Mais dans mon cas…
– J’y viens ! Peuvent être inculpés, Baker, Colombani et vous-même ! On va voir ça dans l’ordre. En ce qui vous concerne, vous avez fait travailler une collègue…
– Ce n’est pas vraiment une collègue, elle fait ça de façon très occasionnelle.
– Si l’affaire va plus loin il faudra présenter cette dame comme une libertine non rémunérée, mais ça restera néanmoins à l’appréciation du juge.
– Et je risque quoi ?
– Quelques mois de prison ferme que vous ne ferez peut-être pas, mais surtout grosse amende et fermeture du studio.
– Vous êtes encourageant, vous !
– D’autant que je n’ai pas terminé, elle vit de quoi votre amie ?
– Elle bricole, son copain aussi.
– Elle n’a donc pas de feuille de paye ?
– Je ne crois pas, non !
– Il faudra la remplacer dans votre version des faits par quelqu’un qui exerce une activité normale.
– C’est quoi une activité normale ?
– Je veux dire normale aux yeux de la loi, vous connaitriez quelqu’un qui corresponde à ce profil ?
– Je pourrais trouver, oui !
– Bon, passons maintenant à Baker, lui légalement il est très mal, c’est l’organisateur. Il n’a qu’un moyen de s’en sortir : nier en bloc, en ce qui vous concerne, vous ne le connaissez pas, vous ne l’avez jamais vu, son nom ne vous dit rien du tout.
– Mais c’est le nom que j’ai donné à Beauregard !
– OK, alors il faudra expliquer que suite à ses menaces, vous avez dit à Beauregard que l’instigateur de la partie était l’éditeur de Colombani, sans précision de nom. Cela dit je vous invite à contacter Baker pour lui expliquer tout ça.
– Mwais…
– Reste Colombani, il faut bien qu’il y ait un organisateur, il devra dire qu’il a eu l’idée saugrenue de faire en sorte que l’interview se déroule chez une prostituée afin de déstabiliser Beauregard, c’est un peu court mais ça peut passer. Voilà je suis vraiment désolé pour ses mauvaises nouvelles.
– Je vous en prie, mais il y a un truc que je ne comprends pas, c’est pourquoi l’avocat n’a pas choisi cet angle d’attaque ?
– S’il y a plainte, il aura procès, qui dit procès avec une personnalité connue, dit médiatisation, Beauregard n’a probablement pas envie de voir ses turpitudes déballées devant tout le monde et cela son avocat le sait. D’autant que le déballage peut avoir lieu bien avant le procès, si vous saviez tout ce qui fuit des bureaux des juges d’instructions !
– Mais l’éventualité d’une plainte, vous y croyez, vous ?
– On ne peut pas savoir, pour l’instant je suppose que Beauregard veut préserver sa respectabilité, mais s’il pète les plombs, il peut se dire un jour qu’il n’a plus rien à perdre et effectivement porter plainte. En fait les probabilités d’une plainte me paraissent minces, mais elles existent et je ne saurais trop vous conseiller de vous y préparer.

Douche froide ! Il est gentil le monsieur !

Je retiens deux choses, d’abord que je me suis mise (encore une fois) dans une situation pas possible et qu’ensuite comme me l’a conseillé Janice, il faut que je rencontre moi-même les personnes impliquées.

Je téléphone en conséquence à Estelle pour lui donner mon accord sans évidemment révéler mes véritables intentions.

Ensuite je commence par le plus facile, joindre Anne-Gaëlle… Ah, ceux qui ont l’habitude de mes récits la connaisse bien puisque c’est ma complice de toujours. Elle n’intervient pas dans ce récit puisqu’au moment de ces événements elle était en déplacement professionnel en Corée. Anna est propriétaire d’une galerie d’art rue de Seine, elle gagne bien sa vie, elle est libertine, on dira donc que c’est elle qui m’assistait ce lundi 8 janvier quand Beauregard a succombé à la tentation… Je lui téléphone, j’ai du mal à en placer une, car elle pipelette comme une pie, mais elle accepte bien volontiers. Je préviens aussi Valentin au cas où. Et voilà un problème de réglé, ce n’était pas le plus difficile.

Et maintenant Baker, évidement son téléphone est filtré, je demande donc à ce qu’il me rappelle d’urgence. Et miracle il le fait dans les dix minutes qui suivent.

– Ah, Chanette, vous tombez bien, j’allais vous appeler.

V’la autre chose !

– Dites-moi ? Demandais-je avec une pointe d’inquiétude.
– Dans votre activité, vous arrive-t-il de faire des choses avec des femmes ?

S’il me propose encore un plan à la con, je vais être mal !

– Ça m’arrive parfois, oui ! Pourquoi ?
– Et vous appréciez ?
– Ça dépend de la dame, mais en ce moment j’évite les plans spéciaux, je vais vous expliquer pourquoi….
– Ce n’est pas un plan spécial, c’est mon épouse, enfin je dis mon épouse, nous ne sommes pas vraiment mariés…
– Vous voudriez que je domine votre épouse ?
– Non, ce n’est pas tout à fait ça ! Vous m’aviez lors de notre rencontre, suggéré que je puisse bénéficier de vos services.
– Oui, mais qu’est-ce qui vous ferais plaisir ?
– En fait j’aimerais bien un petit trio avec madame !
– Et madame serait d’accord ?
– Mieux que ça, elle est demanderesse !
– Et nous ferions quoi ? Parce qu’en principe je ne fais que de la domination !
– Nous pourrions improviser, venez chez nous vers 19 heures, votre prix sera le mien naturellement.
– Moi aussi j’avais quelque chose à vous dire, mais rassurez-vous cela n’a rien de grave

Je lui explique alors la démarche de Beauregard auprès de son avocat, les intentions un peu tordues de ce dernier et ce que m’a confié le conseiller juridique sur l’identité duquel je reste discrète.

– Je n’avais pas pensé à cela, les lois françaises sur le sujet sont vraiment d’une bêtise crasse ! Mais Colombani, alors ?

Je lui explique.

– Bon comme vous dites, c’est léger, espérons que Beauregard n’ira pas jusqu’à porte plainte.
– Il faut maintenant que je contacte Colombani…
– Je vais m’en occuper ! Me propose-t-il

Et voilà !

– Je passerais bien faire un saut chez vous faire quelques coquineries. Ajoute-t-il.
– Vous n’ignorez pas ma spécialité, je ne pense pas que ce soit la vôtre…
– Certes, mais si vous aviez un monsieur qui consentirais…
– J’ai compris, je regarde mon planning… Heu… A priori, non, mais j’ai un mec qui aime bien être encagé, je pourrais toujours lui proposer, mais je ne peux rien vous garantir.
– Vous m’autorisez à essayer ?
– Passez à 15 heures, on verra bien !

J’ai toujours adoré les improvisations, le souci c’est que parfois ça foire en beauté, on ne peut pas réussir à tous les coups !

Mandrake, puisque c’est le pseudo de cet esclave encagé depuis une heure, je l’ai bien fouetté et puis je l’ai enfermé là-dedans. Je me demande quel plaisir on peut éprouver à rester ainsi dans cette position. Enfin, chacun son truc…

Stan Baker se pointe, me file son enveloppe, se déshabille et attend que je dirige les opérations.

Je l’attache sur la croix de Saint-André et lui travaille un peu les tétons afin que sa bite soit convenablement bandée.

Et c’est maintenant que tout va se jouer.

J’ouvre la cage et ordonne à Mandrake d’en ressortir en le tirant par sa laisse de chien.

Je l’emmène devant Baker.

– Alors comment tu la trouves, la bite de cet esclave ?
– Elle est belle ! Répond Mandrake.
– Je parie que tu la sucerais volontiers ?
– Non, maîtresse !
– Et pourquoi donc ?
– Ce n’est pas mon truc !
– Et si je te l’ordonne ?
– Si vous me l’ordonnez, je le ferais !
– Eh bien vas-y ! Qu’est-ce que tu attends ?

Et sans autre hésitation Mandrake après avoir ouvert une large bouche y introduit la bite de monsieur Baker et la fait coulisser entre ses lèvres.Chanette2811

– Eh bien dis-moi ! On dirait bien que ce n’est pas la première bite que tu suces ?
– Non, je suis déjà allé chez des maîtresses qui m’ont obligé à faire ça, c’est très humiliant.
– Et tu t’es fait enculer aussi ?
– Oui !
– Et alors, ça t’as fait quoi ?
– C’est très humiliant de se retrouver dehors et de se dire « je viens de me faire sodomiser ».
– Mais être humilié, c’est ton truc, me semble-t-il ?
– Oui, maitresse, je ne suis qu’une lope !

Il me faut ici ouvrir une parenthésé car les réactions des soumis auxquels je propose des relations homosexuelles « forcées » sont fort diverses. Certains et c’est le cas de « Mandrake » considèrent ces actes comme fondamentalement contre nature et s’ils acceptent de les effectuer sous ordre c’est uniquement pour satisfaire leur désir d’humiliation par obédience masochiste. L’autre extrémité du tableau est à la fois différente et plus complexe. Le fantasme bisexuel est beaucoup plus présent chez les hommes que ce qu’on croit généralement. Mais pour la majorité d’entre eux cela ne restera qu’un fantasme. Or c’est là que j’interviens, en tant que dominatrice je donne l’ordre au soumis de faire des choses avec un autre soumis, il se trouve donc dans une situation où il se sent « obligé » d’accepter. La chose est bien sûr beaucoup plus amusante avec les soumis de cette catégorie Stan Baker est justement dans ce genre de disposition

Fin de la digression

Je demande ensuite à Stan de sodomiser Mandrake, oh, pas longtemps, juste pour le principe, pour ce dernier l’action n’a nulle besoin de s’éterniser, c’est comme on dit « le geste qui compte ».

Nous avons ensuite inversé les rôles, puisque c’est bien pour ça que Stan a souhaité venir me rendre visite. Je lui a fait sucer la bite de Mandrake et fallait voir comment il s’est régalé ! Pour la sodo, ça a été moins évident, on ne peut pas réussir à tous les coups.

J’ai viré Mandrake, en y mettant les formes toutefois, et en lui ordonnant d’aller se finir dans les chiottes d’un bistrot. Pourquoi me générais-je puisque c’est ce qu’il souhaite ?

– Et toi tu voudrais jouir comment ? Demandais-je à Stan.
– En fait j’ai bien envie de me réserver pour ce soir !
– C’est comme tu veux, et tu verrais les choses de quelle façon ?
– Je pensais à un petit truc à trois, mais le pied se serait qu’il y ait un autre homme en plus, Lorenza serait ravie. Parce que je ne voudrais pas critiquer mais ton Mandrake, question convivialité, c’est pas terrible.
– Ça risque de devenir compliqué, je ne me vois pas demander à un client de se pointer comme ça comme une fleur chez quelqu’un à 19 heures.
– Tant pis à trois, ce ne sera pas mal quand même.

Et puis, j’ai eu une idée, pourquoi ne pas faire appel au service de Valentin ?

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 24 septembre 2022 6 24 /09 /Sep /2022 16:30

Chanette 28 – Magazines littéraires – 10 – L’apprentie pute (suite) par Chanette

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Domina

 

J’ai prêté une tenue de dominatrice toute simple à Estelle et à 13 heures, mon client du moment sonnait à ma porte, celui-ci est correct mais c’est un taiseux, peu intéressé par les humiliations, son truc c’est de se faire fouetter et marquer. Ce n’est pas trop compliqué, mais ce n’est pas non plus très passionnant. Mais ça m’a permis d’apprendre à Estelle de ne pas frapper n’importe comment. Quand il eut sa dose de cravache et de paddle, Monsieur s’en est allé se finir tout seul comme un grand dans les toilettes. Heureusement qu’ils ne sont pas tous comme ça, se serait un coup à devenir neurasthénique.

J’expliquais à Estelle qu’à 15 heures, ça risquait d’être bien plus passionnant.

A l’heure dite, Dominique est là. Je ne l’ai fait qu’une fois. Un séance d’essai comme on dit. Quand il s’est déshabillé, j’ai découvert ses dessous féminins. Il m’a confié qu’il aimait être humilié et se travestir et que son trip ce serait de faire une séance avec d’autres hommes.

Je lui ai alors expliqué que ça devrait pouvoir se faire.

Après qu’il m’ai remis ma petite enveloppe, Je l’ai laissé un quart d’heure dans la salle de bain, le temps qu’il se change et qu’il se maquille.

– Le paiement c’est toujours avant la séance, jamais après, seuls les habitués ont le privilège de régler après ! Expliquais-je à Estelle

Le quart d’heure est maintenant dépassé. Entre temps, Nœud-pap mon client bisexuel préféré que mes lecteurs connaissent bien est arrivé, je l’ai attaché en attendant sur la croix de Saint-André non sans lui avoir accroché des pinces aux tétons et lui avoir ligaturé les couilles. Tradition oblige !

Et Dominique sort enfin. Le résultat est impressionnant, faut dire qu’à l’origine le visage est un peu féminin, mais la transformation est bluffante, fond de teint, mascara, rouge aux lèvres.

– Tu ne crois pas que tu as mis un peu trop de temps ?
– Pardon, maîtresse !
– On ne fera pas de rabe, à 16 heures on se dira aurevoir !
– Même avec un petit billet pour un quart d’heure de plus ? demande-t-il tout penaud.
– Ah évidemment, si tu me prends par les sentiments.

Et il s’en va chercher dans son portefeuille le petit supplément.

– Alors tu te crois sexy, comme ça ? Espèce de pédale ! L’interpellais-je en lui passant un collier de chien muni d’une laisse.
– J’aimerais bien être sexy, mais j’ai encore des progrès à faire.
– Ça c’est sûr ! Montre-moi ton cul !
– Oui maîtresse, répond-il en se retournant et en soulevant sa jupette.
– Tu ne crois pas que le string c’est en trop ?
– Je vais l’enlever !
– Et tu vas me le donner, ça me fera un souvenir.
– Avec plaisir maitresse !
– Alors ce cul, montre le mieux !
– Comme ça ?
– Tu le trouves comment ton cul ?
– Je le trouve coquet !
– C’est un cul d’enculé ! Précisais-je. Dis-le-moi que tu as un cul d’enculé !
– J’ai un cul d’enculé, maîtresse !
– Et même que je t’ai réservé une bonne bite qui va bien te défoncer le cul !
– Oh, merci, maîtresse !
– Et avant tu vas bien la sucer ! Tu aimes ça sucer des bites ?
– Oui, maitresse, je suce des bites !
– Seulement il y a un droit de passage. C’est 50 coups de badine.
– Oh ! C’est trop cruel !

Je lui retourne une paire de gifles à laquelle il ne s’ attendait pas du tout

– Et ça c’est cruel.
– Oui mais je le méritais.
– Laisse ta bouche bien ouverte
– Aaaah !
– Et maintenant, Estelle tu va lui cracher dans la bouche !
– Oh làlà.
– Ben quoi ? C’est une séance de domination ! On n’est pas en train de jouer « Le Petit Prince »
– Ce que tu me fais faire, quand même !
– Bon t’attends quoi ?

Estelle reprend sa respiration et crache deux fois dans la bouche du soumis.

– Maintenant, l’esclave tu te tournes, on va jour à panpan cucul

Je m’empare de la badine et montre à Estelle comment je pratique.

– Les coups ne doivent pas être réguliers de façon à ce que le soumis ne puisse pas les anticiper. Par exemple tu lui assènes trois coups à la volée, puis tu attends une minute avant de recommencer.
– Ben, j’en apprends des choses.
– Ben oui, c’est un métier !

Je lui refile la badine, elle ne se débouille pas trop mal même si elle a tendance à frapper un peu fort.

– Non, il faut que tu testes la résistance du soumis, tu augmentes progressivement les coups à chaque frappe, et quand tu vois que ça commence à lui devenir insupportable, tu baisses légèrement l’intensité quitte à raugmenter ensuite…

N’empêche que le « pauvre » Dominique a maintenant le cul comme un coquelicot.

Je l’entraîne dans le donjon ! Il bande comme un sapeur en découvrant la bite de Nœud-pap en érection.

– Attention, il va y avoir une petite contrainte, mon soumis aime aussi sucer des bites et se faire sodomiser, alors sera donnant donnant ! Pas d’objection ?
– Non, si j’arrive à bien bander ça devrait le faire. Répond Dominique
– Ben en ce moment, ça se passe plutôt bien, non ?
– Je peux sucer, alors !
– Vas-y, fous là entièrement dans ta bouche.

Il n’y va pas, il y court, il se régale, il est aux anges. Je décide de détacher Nœud-pap et de placer les deux soumis en soixante-neuf, ce sera plus cool.

– Mais quels cochons ces deux-là ! Commente Estelle.
– T’avais jamais vu ça ?
– Ben non !
– Ça t’excite, au moins ?
– Ben oui quand même !
– Et attend la suite…

J’ai un peu peur que l’érection de Dominique ne soit qu’éphémère et je demande à ce dernier de sodomiser Nœud-pap, lequel est absolument ravi par cette perspective, mais comme je le pressentais, le travesti ne tient pas la distance et sort du cul de son partenaire avec un air désolé et la bite molle.

Qu’importe on s’arrangera plus tard, pour l’instant inversion des rôles. Et c’est au tour de Nœud-pap d’enculer le travesti qui s’en tortille le croupion de plaisir.

Nœud-pap décule sans avoir joui, je le connais depuis si longtemps que je sais comment le pratiquer.

Chanette2810Je fais replacer mes deux zigotos en soixante-neuf et pendant qu’ils se sucent mutuellement le zigouigoui, j’enfonce un bon gode dans le fondement de Nœud-pap, qui n’attendait que ça !.

Joli séance, tout le monde a joui, tout le monde est content et Estelle n’en revient pas !

Je regarde ma pendule, on devait dépasser d’un quart d’heure, en fait on a dépassé d’une demi-heure. Dominique s’en va trifouiller dans son portefeuille…

– Mais non, laisse tomber !

C’est juste un geste commercial mais parfois ça aide à fidéliser le client.

Nœud-pap me quitte avec un gros bisou, quant à Dominique il va falloir que j’attende qu’il se remette en civil. Et pendant ce temps-là, Estelle trépigne d’impatience.

Dominique a pris congé. Estelle viens vers moi :

– Je ne peux pas rester comme ça, je suis trop excitée, tu peux me lécher comme ce matin ?

La nana était trempée comme une soupe, la lécher n’a pas été une corvée, j’ai dû la faire jouir en trois minutes chrono.

– Il faut que je t’avoue un truc ! Me dit Estelle en se rhabillant.

Oh, que je n’aime pas ça ! Mais sans doute va-t-elle enfin se dévoiler ?

– Le gars qui m’a donné tes coordonnées, c’est un avocat.
– Le type chez qui tu travailles ?
– Oui !

C’est ça son scoop ? Je ne lui demande pas le nom du « gars », mes clients ne me déclinent que fort rarement leurs identités et quand ils me communiquent un prénom ce n’est pas forcément le bon.

– En fait il m’a envoyé en mission !

Qu’est-ce qu’il va encore me tomber sur la trogne ?

– En mission de quoi ?
– Je voudrais d’abord te rassurer, tu ne risques rien, au contraire ça pourrait même te rapporter un peu de fric !
– Quand tu auras fini de tourner autour du pot, je pourrais peut-être savoir ?
– Guillaume Beauregard, ça te dis quelque chose.
– Oh non ! M’écrias-je instinctivement.

Mais quand cet abruti va-t-il cesser de me pourrir l’existence ?

– On se calme, tout va bien se passer, tu vas voir ! Temporise Estelle
– Non mais c’est quoi ce cirque ? M’énervais-je.
– Je vais t’expliquer, mais je t’en prie garde ton calme, tu vas voir, tu n’as rien à craindre.
– Si dans cinq minutes tu ne m’as pas convaincu je suis capable de te foutre une torgnole !
– Tu ne ferais pas ça à ta petite Estelle avec laquelle tu t’es bien éclaté tout à l’heure !
– Tu ne me connais pas !
– Beauregard a choisi mon patron comme avocat dans cette affaire…
– Mais quelle affaire ? On ne lui a pas porté préjudice à ce que je sache, s’il estime qu’il y a préjudice il n’a qu’à s’en prendre à lui-même.
– Chanette soit gentille, laisse-moi parler. Evidemment qu’il n’y a pas d’affaire, mais Beauregard veut aller au procès. Seulement on n’a rien pour faire un procès, alors le truc c’est de le faire lanterner en lui faisant croire qu’on peut porter plainte, et comme Beauregard est bourré de tunes on va encaisser la monnaie.

De mieux en mieux !

– Hum ! Et qu’est-ce que je viens de faire là-dedans, moi ?
– Apparemment, Beauregard te déteste viscéralement…
– C’est réciproque.
– Je m’en doute ! On ne possède que sa version, je voudrais bien la tienne.
– Et ça va servir à quoi ?
– Je ne peux pas dire d’avance, mais mon patron est un malin, il connait toutes les ficelles et a l’habitude de tirer partie d’un tas de situations.

Pas trop convaincu, mais persuadée qu’il me fallait jouer le jeu pour pouvoir le contrôler, j’expliquais sa visite inamicale en mon studio puis son autre visite cette fois agressive et sournoise à mon appartement.

– Super ! Commente Estelle
– Je ne vois vraiment pas ce qu’il y a de super ?
– Mais si ! T’as des témoins ?
– Non je n’ai pas de témoins !
– Si on pouvait trouver le moyen de récupérer ses flyers.
– Mais j’en ai gardé un !
– Bingo !
– Je ne comprends toujours pas .
– Mais si voyons ! On fait lanterner Beauregard. On lui redemandera sa version des faits et en même temps on lui expliquera qu’on a essayé de te joindre mais qu’on y arrive pas. On fais durer disons un mois et là on sort de notre chapeau ta version preuve à l’appui, sa plainte devient donc irrecevable, mais entretemps on aura touché un paquet d’honoraires…

Je n’avais pris aucun risque en lui racontant somme toute que la vérité des faits, des faits dont je ne voyais pas bien ce qu’il pouvaient avoir de repréhensibles juridiquement parlant.

– T’attends autre chose de moi ? Lui demandais-je.
– Oui et non ! En fait je voulais gagner ta confiance afin que tu m’exposes ta version des faits, je ne pensais pas que ça irais aussi vite…
– Mais bordel ! Je n’ai rien à me reprocher… Et puis ne t’avance pas si vite, on ne se connaît pas, alors, non, tu n’as pas gagné ma confiance, ce que je t’ai confié n’avait rien de confidentiel.
– Je ne pouvais pas le savoir d’avance, ma biche ! Mais essayons de marcher comme ça, je t’ai promis une prime, tu l’auras…
– C’est gentil ! Mais je n’en veux pas !
– Ne dis pas ça ! Parce que en fait tu peux peut-être nous aider encore plus.

Qu’est-ce qu’elle va encore me sortir ?

– J’aimerais aussi avoir les versions des autres personnes qui ont été impliquées dans l’histoire.
– N’importe quoi ! Et la discrétion tu en fais quoi ?
– Justement si c’est toi qui t’en occupe, on zappe l’inconvénient de la discrétion. Y’avait qui ?
– Mais enfin pourquoi avoir besoin des versions de tout le monde ?
– Parce que tout simplement, plusieurs témoignages qui se recoupent, valent mieux qu’un seul, Avec ton propre témoignage on est parole contre parole, avec le témoignage des autres il ne peut plus tenir sa version ! Alors tu peux me dire qui ?
– L’organisateur, c’est Baker, l’éditeur de Colombani, Beauregard est au courant, puisque j’ai été obligée de lui dire.
– Tu pourrais approcher Baker ?
– Il n’est pas facile à joindre, mais bon c’est un mec correct. Cela dit je ne le vois pas aller déclarer publiquement qu’il a organisé un truc pour piéger Beauregard.
– Essaie, tâte le terrain…
– Tu crois que j’ai le temps de faire ça ?
– Ce sera rémunéré.
– Je gagne déjà bien ma vie, je ne cherche pas de revenus supplémentaires.
– Oui mais ça te changera les idées, parfois faut faire des breaks. Et à part Baker ?
– Colombani, mais il a juste regardé…de loin.
– Justement c’est intéressant, il pourra dire dans quelles dispositions était Beauregard, est-ce qu’il avait l’air d’être drogué, sous influence, ou est-ce qu’il y est allé de bon cœur ?
– Ça je peux te dire qu’il y est allé de bon cœur !
– Et les personnes qui étaient dans le donjon.
– Elles pourront dire la même chose que Colombani.
– Super ! Personne d’autre ?
– Ben non, on n’était pas quarante !
– Alors c’est d’accord ?
– Je réfléchis un peu et je te rappelle demain dans la journée.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 24 septembre 2022 6 24 /09 /Sep /2022 16:28

Chanette 28 – Magazines littéraires – 9 – L’apprentie pute par Chanette

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Chanette

 

Jeudi 8 février

– Allo ! J’ai un peu étudié ton dossier ! Explique Maitre Soubise à Beauregard, l’allusion à tes gosses est inattaquable, les journaux ont bien écrit ça noir sur blanc, quant à Baker il n’a pas porté plainte.
– Tu ne peux rien faire alors ?
– On peut toujours faire quelque chose ! Je vais essayer de monter un dossier pour tentative d’escroquerie, ça va être limite mais j’ai bon espoir, ça va demander du boulot, je vais mettre du monde là-dessus. Tu pourrais m’envoyer des arrhes ?
– Pas de problème !
– Tu pourrais me donner quelques précisions sur la pute, c’est quoi une escort, une masseuse ?
– Une domina !
– T’as fait des trucs de domination.
– Pas vraiment, mais j’ai vu son matos…

Dès qu’il eut raccroché, Maître Doubise prévint Estelle qu’elle « pouvait y aller ».

– T’as réfléchi à la façon de t’y prendre ? Lui demande-t-il.
– J’ai envisagé plusieurs scénarios, ça devrait aller, j’ai fait un peu de théâtre quand j’étais étudiante.

Il est 10 heures passées, un client a eu la politesse de se désister et je n’ai aucun rendez-vous ce matin. J’ai revêtu un kimono par-dessus ma tenue de domina.

On sonne ! Coup d’œil dans l’œilleton, une blondasse d’une quarantaine d’années en tailleur vert amande. C’est pourtant indiqué en bas que l’immeuble est interdit aux démarcheurs, colporteurs et autres parasites, mais non il y en a toujours qui se faufilent…

J’ouvre, prête à éconduire cette malheureuse qui après tout ne fait que son métier.

– Bonjour madame, je suis Estelle.

Pas mal du tout la nana, blonde platinée et bouclée, joli nez pointu, jolie bouche, très souriante, habillée d’une jolie robe jaune foncé.

– Et vous vendez quoi ? Demandais-je peu courtoisement.
– Rien du tout ! Je ne sais pas si vous pourrez me renseigner, mais j’ai besoin de conseils.
– Des conseils ? Des conseils de quoi ?
– Il m’est difficile de vous répondre sur le pas de la porte.

Ils ne savent plus quoi inventer afin qu’on les fasse entrer !

– Alors nous allons en rester là.
– Tant pis pour moi, j’étais pourtant certaine que vous auriez pu me renseigner efficacement..
– Ben oui, c’est comme ça !
– Oserais-je vous demander la permission d’utiliser vos toilettes ?

Ce truc là je le connais aussi !

– Non !
– Je vais essayer de ne pas me faire pipi dessus, alors !

Elle se tortille, comme quelqu’un qui a une soudaine envie d’uriner, mais elle le fait mal, elle m’amuse, je la dévisage, elle est assez sexy dans son genre, visage agréable, joli sourire, poitrine imposante, parfum envoutant. Je décide que j’ai bien le droit de m’amuser cinq minutes.

– Alors d’accord, vous pissez en vitesse et vous dégagez aussitôt.
– Oui, oui !

Je l’accompagne jusqu’à l’endroit idoine. Quelques instants après j’entends le bruit de la chasse d’eau, comme je le présumais, l’envie ne devait pas être si urgente..

Elle me demande où elle peut se laver les mains, je le lui indique et s’est en s’essuyant qu’elle me dit :

– Je voudrais faire le même métier que vous, mais je n’y connais rien, j’ai besoin de conseils.

Je rêve ou c’est un gag ?

– Vous êtes sérieuse ou quoi ?
– Je suis sérieuse, j’ai besoin d’argent et j’aime le sexe, mais je ne connais rien aux ficelles du métier.
– Et qui vous a donné mon adresse ?
– Un de vos clients.
– Et évidemment vous ne me direz pas de qui il s’agit !
– Ben non !

Je peux peut-être la piéger !

– Il vous a expliqué ce que je leur faisais à mes clients.
– Oui, vous les attachez, vous les fouettez, vous les humiliez, enfin tous les trucs pour maso, quoi !

Bon la nana a bien appris sa leçon. La meilleure façon de tenter d’y voir clair est de faire semblant de rentrer dans son jeu et d’essayer de la déstabiliser

– Vous savez c’est une activité qui a ses avantages et ses inconvénients, les avantages, c’est qu’on gagne beaucoup d’argent, les inconvénients c’est qu’il faut toujours être sur ses gardes, éviter les embrouilles et les clients à problèmes.
– Justement c’est tout ça que voudrais apprendre.
– Oui, mais je n’ai pas vraiment pour vocation de jouer les monitrices du sexe.
– Vous ne l’avez jamais fait ?
– En fait si.

Il me revient en mémoire quelques nanas à qui j’avais donné quelques conseils, Carole bien sûr mais aussi Marie-Léa devenue Amélie (voir Chanette 17 – Marie Léa) ou encore Bernadette devenue Nadia (voir Chanette 19 – Traffic). Alors c’est vrai la chose peut m’amuser mais il faut que j’y trouve mon compte.

– Je te propose quelque chose ! Lui dis-je, j’ai trois clients cet après-midi, tu verras comment j’opère et en même temps je pourrais t’expliquer des trucs, mais j’aimerais bien une contrepartie.
– Pas de problème, je peux vous payer, vous voulez combien ?
– On verra ça plus tard, pour l’instant j’aimerais bien que tu te foutes à poil. Et tu peux me dire « tu ».
– Hein ? Que je me déshabille tout de suite ?
– Ben oui !
– C’est vraiment nécessaire ?
– Oui, le physique n’est pas forcément primordial, le tout est de savoir s’arranger, mais en ce qui te concerne ça devrait le faire facilement, mais il faut quand même que je me rende compte.
– Je garde mes sous-vêtements alors ?
– Non ! Tu ne gardes rien du tout !
– Est-ce que tu as l’intention de me tripoter ? Parce qu’autant que les choses soient claires !
– Je ne ferais qu’avec ta permission.
– Mon dieu !
– Pardon ?
– Non rien !
– Tu sais quand on est pute, la première chose à faire c’est de mettre sa pudeur au vestiaire.
– Oui, évidemment.

Elle prend un air fataliste et commence à enlever tout ça avec résignation.

– Je vais faire comme si j’étais chez le docteur, alors ?
– Ben voilà !

Elle a vraiment une poitrine magnifique. J’espère qu’elle ne développe pas une allergie aux femmes !

J’enlève mon kimono, ma guêpière de dominatrice s’enlève à l’aide d’une fermeture éclair. Me voici aussi nue qu’elle. Maintenant ça passe ou ça casse :

– Je peux te caresser ? Lui demandais-je.
– Euh, juste un peu !
– T’as déjà fait des trucs avec des femmes ?
– Oh là ! C’était il y a longtemps.
– Et c’était comment ?
– Ce n’était pas désagréable, mais je n’ai jamais recommencé. T’es gouine, toi ?
– Ça m’arrive, oui !
– Et en ce moment tu as envie de me gouiner ?

Elle est perspicace, la blondasse ! Mais bon, ce ne devait pas être trop difficile à deviner.

– Ça ne me déplairait pas !

Ma main s’approche d’elle, je lui caresse le bras, elle a la peau douce. Ma main glisse doucement vers son sein.

– Pas là !
– Juste un peu !
– Bon vas-y je me laisse faire, fais-moi ce que tu veux. Répondit Estelle apparemment résignée à passer à la casserole.

Ben voilà !

J’approche mes mains des jolis seins de le belle, je les caresse, elle commence à frissonner sans que je sache pourquoi, sans doute l’appréhension, puis se laisse faire. J’y vais doucement pratiquant par de larges circonvolutions avant d’approcher l’aréole puis le téton que je me contente d’effleurer dans un premier temps avant de le tripoter de façon plus hardie.

– T’aimes ?
– T’as les mains douces ! Répond-elle.
– Mais c’est pour mieux te caresser, mon enfant !
– Tu parles d’une enfant, je suis plus vieille que toi !
– Bof ! T’as vraiment pas l’air d’une mémère, tu pourrais faire la pige à pas mal de jeunettes.
– C’est gentil, ce que tu me dis là. Mon patron me le dit aussi.
– Parce que t’as un patron ?

Estelle se rend compte de son lapsus, mais se rattrape aux branches.

– Je travaille dans un cabinet d’avocat, je m’occupe de trucs administratifs, c’est sous payé.
– Et quand je te les serre comme ça, tes tétons, ça te fais quoi ?
– Ce n’est pas désagréable !
– Un peu plus fort, alors ?
– Pas trop quand même !
– Tu peux me faire la même chose ! Lui indiquais-je.

Et nous voilà toutes les deux en train de jouer à « tortille-tétons » et comme nous sommes face à face (forcément), nos visages se rapprochent imperceptiblement jusqu’à ce que nos bouches ne soient séparées que par quelques millimètres symboliques.

Chanette2809Je me demandais si elle accepterait mon baiser, mais elle l’a fait sans problème. Cette fille cache une partie de son jeu, sinon la totalité, mais je ne suis pas pressée, j’aurais toute l’après-midi pour la piéger.

Et pour l’instant j’ai envie de lui brouter la chatte. Je la prends par la main et l’entraine vers l’un des fauteuils du salon.

– Ecarte tes cuisses, ma belle, j’ai envie de gouter ton minou.

Aucune réticence, elle s’assoit et écarte les cuisses, l’endroit n’est pas vraiment sec, mais pas non plus très mouillée. Qu’à ce la tienne, je lèche cette bonne chatte. Estelle ferme les yeux invoquant je ne sais quels fantasmes secrets, elle se met assez vite à haleter et à pousser de petits cris. Je lui porte l’estocade. Elle jouit pour de vrai, j’avais un peu peur qu’elle simule, du coup je suis assez fière de moi.

– Tu me fais pareil ? Lui demandais-je.
– Je veux bien essayer, mais tu ne vas pas me trouver très douée.
– Pourquoi ? Tu ne l’a jamais fait ?
– Tu vas m’embarrasser, là !

Et pourquoi donc ? Mais j’ai le tact de ne pas relancer.

– Allez quelques coups de langue pour le fun et après tu me suceras le clito, ça te va ?

Pas vraiment douée, mais pas non plus ignare. Perfectible dira-t-on ! J’ai fait comme elle, j’ai invoqué certains de mes fantasmes les plus secrets, ça aide !

Ah, j’en vois un au fond qui voudrait bien savoir quels sont ces fameux fantasmes… Mais si nous laissions un peu de place à l’imagination…

Le midi Estelle m’a dit qu’elle avait « un truc » à faire, mais qu’on se retrouverait à 13 heures pour faire comme convenu.

Elle s’éloigne d’une centaine de mètres, pénètre dans un bistrot s’attable et téléphone à Maître Doubise.

– J’ai pris contact, je lui ai demandé de m’apprendre à faire la pute.
– Ah bon ! T’as fait comme ça… et elle a marché ?
– A fond, mais il a fallu que je passe à la casserole !
– Ne me dis pas qu’elle t’a sauté ?
– Ben si !
– C’était bien ?
– Ça n’avait rien de désagréable, elle est douce et sympa, mais rassure-toi, je n’ai pas viré ma cuti.
– Et c’est quoi le programme maintenant ?
– Je la retrouve après manger, je reste toute l’après-midi avec elle, mais c’est peut-être à toi de me dire ce que je dois faire après.
– Je pense à un truc, tu verras si c’est possible, dans le cas contraire on attendra un jour ou deux. Je t’explique…

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 24 septembre 2022 6 24 /09 /Sep /2022 16:26

Chanette 28 – Magazines littéraires – 8 – Maître Doubise par Chanette

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Stamp secretaire

 

Retour au présent

– Et donc l’opération publicitaire, comme tu dis, c’était quoi ?.Demande Lorenza.
– Chanette est une dominatrice professionnelle, elle possède un donjon.
– Un donjon ?
– Oui, une pièce spéciale avec un tas de trucs et de machins pour attacher les gens et tout ce qui va avec ! La porte restait fermée pendant que Beauregard interviewait Colombani…
– Colombani ?
– Mais oui, tu sais l’auteur de « l’homme au rictus »,
– Ah oui…
– Je reprends donc, à l’intérieur du donjon il y avait une autre domina et un esclave à poil et attaché. Le but de l’opération était de chauffer Beauregard, de s’arranger pour qu’il pénètre dans le donjon et de l’inciter à faire des trucs avec l’esclave.
– Mais concrètement ça s’est passé comment ?
– J’en sais rien, j’étais pas présent !
– Mais ça aurait pu rater ?
– Les risques étaient minimes, depuis qu’il est médiatisé, Beauregard ne peut plus se permettre d’aller dans des lieux de rencontres, donc il est en manque, là il avait une occasion en or de sucer de la bite…
– Et le but de l’opération ?
– Quand Beauregard a sollicité Colombani pour une interview, il n’était pas difficile de deviner qu’il voulait le démolir. Donc l’opération c’était d’allumer un contre feu pour qu’ensuite il ne puisse plus décemment se le permettre.
– Tu sais que tu m’as excitée avec tes conneries ?
– Oui mais ce n’est pas la peine de me tripoter la braguette.
– Je vais me gêner, tiens !

Et d’un coup sec, Lorenza, fait glisser la tirette de la fermeture éclair, sa main pénètre à l’intérieur et finit par extraire la bite de Stan déjà demi molle, puis sans autre forme de procès, se la met en bouche en effectuant de jolis mouvements buccaux de va-et-vient.

– Mais enfin, on va en mettre partout ! Proteste mollement Stan Baker.
– Baisse ton pantalon, je vais te faire une laps-dance

Et l’instant d’après Lorenza chevauchait son compagnon en cadence, par le petit trou parce que c’est là qu’elle jouissait le mieux.

– Oh ! Ta bonne bite dans mon cul de salope ! Qu’est-ce que c’est bon !
– On se calme, on se calme, oooh, je vais venir !
– Viens mon chéri… aaaaah !

Baker embrassa tendrement sa compagne avant de se libérer de son étreinte.

– Bon c’est pas tout ça, mais si on mangeait, j’ai l’estomac dans les talons ! Lui dit Lorenza
– On y va, c’est des steaks, ça va aller vite.
– Et les légumes
– On mangera des chips. Dis-moi, la pute, elle est comment ?
– Une belle femme !
– Elle me plairait à moi ?
– Y’a pas de raison. A quoi tu penses ?
– Tu pourrais pas nous organiser un petit truc ?
– Hum… en voilà une idée, tu exagères… mais après tout, pourquoi pas ?

Les flics n’ont pas été trop vaches et ont relâché Beauregard un peu avant minuit. Il est néanmoins choqué le philosophe, choqué de chez choqué.

Mardi 6 février

La police avait demandé à Baker de passer signer sa déposition.

– Est-ce que vous désirez porter plainte ?
– Non, non, je vais juste renseigner une main courante.
– Comme vous voulez.
– Je peux vous demander un service ?
– Si on peut…
– Voilà, j’ai peur qu’il recommence, alors la meilleure façon de le calmer ce serait de faire en sorte d’ébruiter un petit peu l’incident. Ce serait possible ?
– En vous citant ?
– Non, sans me citer.
– Contre un petit geste au profit des œuvres sociales de la police, alors ?
– Avec plaisir !
– En espèces, s’il vous plaît ?
– J’avais bien compris.

En rentrant chez lui, Beauregard avait essayé en vain de trouver le sommeil, il s’était relevé et s’était mis à picoler comme il ne l’avait rarement fait.

Quand il se réveilla le matin ce fut avec une gueule de bois carabinée.

« Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? Tout cela ne me ressemble pas ! Je suis fort, je suis intelligent, je suis parfaitement capable de surmonter cette épreuve. Et c’est ce que je vais faire, et j’en sortirai grandi ! Non mais dès fois ! »

Et regonflé à bloc, il s’en va consulter les nouvelles sur son ordinateur. Rien d’intéressant au premier abord sauf que dans la rubrique culturelle, un titre l’abasourdit

« Guillaume Beauregard brièvement arrêté par la police après une altercation violente avec un éditeur. »

Aucun détail mais pour discréditer une personne ce genre de titre est amplement suffisant

– Mais comment cet incident a-t-il pu fuiter ? Qui m’en veut à ce point ?

Du coup, il se sent beaucoup moins bien. Il change de page et s’en va voir les nouveautés des sites littéraires. L’avantage d’Internet c’est qu’on n’a pas besoin d’attendre la parution des magazines, un petit coup d’abonnement en ligne et on est au courant tout de suite…

Et c’est ainsi qu’il tombe sur le condensé de l’article de « Plaisir délire » et qu’il apprend « qu’il ne sait pas compter ses enfants et qu’il fait du copinage express avec n’importe qui. »

Et là il devient rouge, violet, on se sait pas trop, mais son visage n’a plus la bonne couleur.

« Faire un tour, il faut que je sorte faire un tour ! ».

Il se chausse, se passe une veste et descend l’escalier. Il croise la gardienne :

– Bonjour monsieur Beauregard, vous allez bien ?
– Non, je suis victime d’un complot, on veut m’éliminer, mais ils ne m’auront pas. La vérité triomphera !
– Faut pas vous mettre dans des états pareils, monsieur Beauregard.
– J’ai des amis bien placés, je ne vais pas me laisser faire !
– Mais bien sûr monsieur Beauregard, bonne journée Monsieur Beauregard.

« Des amis, bien sûr, pourquoi n’y ai-je pas pensé avant ? »

Et il se dirige vers le cabinet de Maître Doubise avocat à la cour.

Sur place, une secrétaire mamelue fausse blonde, un peu mature et au décolleté indiscret l’informe que Maître Doubise est débordé et qu’il convient de prendre rendez-vous ultérieurement.

– Mais mademoiselle, c’est très grave je suis victime d’un complot !
– Pour les complots, il faut prendre rendez-vous aussi !
– Vous vous moquez ?
– Non, je fais mon travail, tout le monde croit avoir une bonne raison de passer devant tout le monde.
– Si vous pouviez prévenir Maître Doubise que je suis là.
– N’insistez pas, monsieur ! Voulez-vous que nous fixions un rendez-vous dès maintenant.
– Si vous ne prévenez pas Doubise, je vais hurler !
– Je crains que ce ne soit pas de nature à arranger vos affaires.

La secrétaire ne s’attendait pas à ce que Beauregard mette sa menace à exécution en vociférant comme un cochon que l’on mène à l’abattoir..

Attiré par le vacarme, l’avocat sort prestement de son bureau.

– Guillaume, mais qu’est-ce qu’il t’arrive, mon vieux ?
– Je suis victime d’un complot, il faut que je te voie d’urgence.
– Euh, je suis un peu débordé, tu pourrais repasser, disons vers midi.
– Non, non, c’est trop grave.
– Bon, Estelle, je vais recevoir monsieur Beauregard dès que j’en aurai fini avec mon client.

Et vingt minutes plus tard Beauregard était assis devant le bureau de Maître Emile Doubise.

– Un complot, pourquoi voudrait-tu qu’on complote contre toi ?
– Pour me faire taire !
– Alors raconte-moi en détail ce que tu sais…
– Je devais faire un article sur un auteur de polar…
– Tu fais ça toi ?
– Il faut bien se diversifier, la revue m’avait demandé une série d’articles sur des mecs qui ont du succès auprès du public, mais qui ne le méritent pas. J’ai donc sollicité une interview d’un romancier de gare. Ça s’est passé chez une pute, mais je ne savais pas que c’était une pute.
– Et tu l’a su comment ?
– Ben après !
– J’ai du mal à suivre…
– Je me suis laissé manipuler, ces gens-là devaient être des pro de l’action psychologique, toujours est-il que je me suis laissé entrainer et que l’on m’a conduit à effectuer des actes sexuels.
– Comment ça ?
– Je me suis retrouvé dans un local, il y avait deux personnes là-dedans, un homme et une autre pute.
– On t’a violé ?
– Pas du tout, en soi la chose n’était pas désagréable, j’ai cru que le romancier avait manigancé un truc pour m’empêcher moralement d’écrire mon article, cela eut été de bonne guerre ! Mais je devais faire cet article, je m’étais documenté je ne voulais pas tout perdre, alors l’article je l’ai fait et j’ai vanté les mérites du mec de façon très hypocrite.
– Et le complot, là-dedans ?
– J’y viens ! Ce à quoi je ne m’attendais pas c’est de recevoir une floppé de lettre d’injures de types me traitant de tous les noms. On a beau dire qu’on s’en fout, ça fait mal, tu sais ! J’ai donc commencé à soupçonner le complot mais je ne voyais pas d’où ça pouvait venir. Je suis donc aller voir la pute qui m’a donné le nom de Stan Baker le directeur des éditions de la Duchesse.
– Attends je note…
– Je suis allé le voir, en fait il m’attendait, c’était un guet-apens, et j’ai été ramassé par la police alors que j’avais juste un peu élevé la voix.
– De quoi ?
– Ben oui, il y a même un court article sur Internet.
– Attends, je regarde.

Rapide recherche dans « Google actualité » sur le nom « Beauregard »…

– Effectivement ! Il a porté plainte ce Baker ? demande l’avocat.
– Je n’en sais rien.
– Je me renseignerais, il y a une suite ?
– Oui un article calomniateur.
– Sur internet ? Dis-moi comment le trouver.

Doubise parcourt le court article de « Plaisir délire », il est dubitatif.

– C’est quoi cette histoire de gosses ? T’as des gosses cachés ?
– Pas que je sache !
– Bon, de quoi j’ai besoin ? Ah oui, il me faut les coordonnées de la pute, pour le reste je vais me débrouiller. Je t’appelle jeudi !
– Pas avant ?
– Non demain c’est mon jour de repos et je joue au tennis.

Un fois Beauregard parti, Soubise s’entretint brièvement avec Estelle, sa secrétaire.

– Un ami à vous ? Demande-t-elle.
– Un ami, c’est un bien grand mot, on a un peu déconné quand on était étudiant, on n’était pas dans la même université mais on fréquentait les mêmes clubs.
– Des clubs cochons ?
– Oui et alors ? Bon j’ai du boulot pour toi, tu vas téléphoner chez « Lire Délires », et tu leur demanderas de justifier ce qui est souligné ici !
– Le comptage des gosses ? Ah bon ?
– Tu vas aussi te renseigner au commissariat du 15ème pour savoir si un dénommé Stan Baker a porté plainte contre Beauregard ! Mon rendez-vous de 10 heures, il est où ?
– Il s’est désisté !
– Alors tu peux me faire une pipe !
– Avec grand plaisir ! On fait ça vite fait, où on se met à l’aise ?
– Voyons voir, on a un peu de temps, on va se mettre à poil !
– Et si ça sonne ?
– On n’est jamais obligé de répondre.

Et les deux complices de déshabillèrent chacun dans leur coin.

Chanette2808– Wah, c’est pas possible d’avoir des seins comme ça ?
– Dis le moi que j’ai des seins de salope, ça m’excite tellement.
– T’as des seins de salope, Estelle et t’as une bouche à sucer des bites !
– Des bites, des couilles, des trous du cul…
– Je suis sûr qu’en ce moment t’as envie de me lécher le cul ?
– T’aimes ça, hein mon salaud !

Pour toute réponse Maître Doubise s’est tourné et a offert son fessier aux assiduités de sa charmante secrétaire qui darde sa langue vers l’œillet brun.

– Humm quelle langue tu as !
– T’as vu ça, et même qu’elle va rentrer dans ton petit trou du cul.
– Hum, c’est trop bon !
– Si tu savais comme je me sens salope quand je fais ça !.
– Lèche-moi ma salope, lèche-moi mon trou à merde !
– Gros dégueulasse !
– Et si je te faisais caca dessus !
– Y’a longtemps qu’on a pas fait ça, mais si ça te dit, ne te gênes pas, je me sens super cochonne aujourd’hui.

Emile Doubise pousse et finit par éjecter un bel étron marron qui dégringole sur le visage d’Estelle qui accueille le cadeau avec humour.

– Faut que je pisse ! Précise alors l’avocat.
– D’habitude, on pisse avant !
– Il ne faut jamais être prisonnier de ses habitudes, ouvre bien ta bouche, tu vas boire ma bonne pisse.
– Donne-moi à boire, Emile, donne à boire à ta salope !

Estelle ouvre une large bouche comme la grenouille de la fable et avale la liqueur dorée de son patron.

– C’est bon mais je prendrais bien un petit Martini à présent.
– D’abord je t’encule, le Martini ce sera après !
– Ça marche.
– Allez on se retourne !
– Oui chef !
– Quel trou du cul ! C’est une merveille !
– Tu me dis ça à chaque fois !
– Il y a des choses dont on ne se lasse jamais.
– Merci pour le compliment.
– Ecarte moi tout ça que je lèche un peu ! Non attends, tu n’as pas été très sage, ça mérite une fessée
– Pas trop fort, hein ?
– Ta gueule !

L’avocat se saisit d’une règle plate transparente qui trainait sur son bureau et se mit en devoir de faire rougir le gros popotin de sa secrétaire qui poussait des petits cris mais semblait s’accommoder fort bien de ce traitement.

– Ça chauffe, hein ?
– Ça pour chauffer, ça chauffe !
– Et maintenant on va lubrifier un peu tout ça !
– Lubrifiez moi, mon cher maître !

Et ce fut donc au tour de l’avocat de fureter le troufignon de sa secrétaire, ce qui provoqua à cette dernière des belles ondes de plaisir.

– Alors tu me la fous ta bite, ou tu attends la révolution prolétarienne ?
– Patience !
– Je ne peux plus attendre !
– Bon, bon !

Et Maître Emile Doubise encula Estelle avec sauvagerie, mais elle était loin de détester un doigt de violence dans ce genre de rapport.

Ils avaient l’habitude de baiser sans capote, aussi quand Emile sortit sa bite du cul de la belle après avoir jouit abondamment, celle-ci était gluante de sperme et d’un peu de matière. Qu’à cela ne tienne, Estelle ne détestait pas effectuer ce genre de petit nettoyage. Cochonne pour cochonne…

– C’est dégueulasse ce que je fais, mais j’adore ! Commente-t-elle.
– T’es une belle salope !
– C’est quand que tu m’augmentes ?
– Bientôt, bientôt..
– C’est que j’ai la facture de mon garagiste à payer…
– Apporte-la moi, je la ferais passer dans mes frais professionnels.
– T’es un amour !
– Je sais !

Le midi, comme ils le faisaient assez régulièrement, Emile Soubise et Estelle déjeunèrent ensemble.

– T’as eu le temps de téléphoner pour avoir mes renseignements ?
– Oui, pas de dépôt de plainte, et pour le comptage des gosses, j’ai eu une nana qui m’a faxé deux articles de journaux, effectivement dans un article il a trois gosses, dans un autre il en a plus que deux.
– Autrement dit, tout cela est inexploitable. C’est dommage, ce mec est plein de fric et comme il est parano on peut sans doute le manipuler, mais comment ?
– That is the question !
– Il m’a donné l’adresse d’une pute, je peux faire croire à Beauregard qu’on peut la poursuivre pour tentative d’escroquerie, mais faudrait qu’on en sache plus sur elle.
– Va la voir !
– Je n’ai pas le temps, ma pauvre cocotte.
– C’est pas moi qui vais y aller, quand même ?
– Pourquoi pas ?
– Et je fais comment ?
– On va réfléchir.

Peu satisfait de son entrevue avec l’avocat, Beauregard est rentré chez lui.

– Il faudrait que je passe au journal, les ragots ont déjà eu le temps de faire leurs ravages, déjà qu’on ne m’apprécie pas tant que ça, bonjour l’ambiance ! Il va me falloir du courage ! Est-ce que je vais avoir ce courage ?

Il se rase, prend une douche, se met des habits propres, prend sa serviette, se dirige vers la porte… et pile.

– Après tout, pourquoi y aller aujourd’hui, ça peut attendre demain.

Et il décide d’aller se faire un café !

Mais voilà que l’on sonne !

Inquiet, il va voir, il ne connait pas ce garçon, il ouvre !

– Monsieur Beauregard ?
– En personne, c’est à quel sujet ?
– Cédric Bornerave, enchanté ! Répondit celui-ci en tendant une main que Beauregard oublia volontairement de serrer.
– Vous ne m’avez pas répondu !
– Je travaille comme rédacteur chez « Plaisir Délires »

Voilà qui fait tilt dans le cerveau de Beauregard.

« C’est le complot qui se poursuit ! Se dit-il, mais je ne vais pas me laisser faire, cette fois c’est moi qui vais mener la barque ! Je suis plus malin qu’eux, non de non ! »

– Entrez et asseyez-vous ! Je n’ai rien à vous offrir sinon de l’eau gazeuse. Mentit Beauregard
– Ne vous dérangez pas .
– Alors, qu’est-ce qui vous amène ?
– Une proposition !
– Eh bien proposez, mon cher, proposez ! Mais ne trainez pas trop, je n’ai pas que ça à faire !
– Je dois vous dire d’abord que j’ai été choqué que l’on vous traite de cette façon.

« S’il croit me piéger avec des ficelles aussi grosses, on va bien rigoler ! » Se dit Beauregard.

– C’est tout à votre honneur, jeune homme mais je n’entends toujours pas votre proposition.
– Disons que comme je suis stratégiquement « dans la place » comme on dit, je peux vous proposer mes services.
– C’est très généreux en effet.
– Je pourrais ainsi vous informer à l’avance de ce que prépare ma rédaction.
– J’avais bien compris.
– Evidemment, c’est un peu risqué…
– Et vous auriez souhaité une compensation financière, c’est ça ?
– J’allais y venir.
– Vous avez raison, toute peine mérite salaire, mais dites-moi vous croyez qu’ils vont continuer à m’emmerder chez votre feuille de chou ?
– Ces gens-là sont des pitbulls, ils ne lâchent jamais leurs proies.
– Eh bien bravo, vous avez la trahison féroce !

Bornerave rougit sous la vanne

– Je ne trahis personne, je ne suis pas rentré chez « Plaisir Délires » par obédience mais tout simplement parce que je cherchais du travail.

« Il s’en tire bien, mais je vais le coincer ! »

– Bien, bien, mais moi, je vais vous faire une autre proposition, vous vous rendez bien compte que je ne vais pas laisser tous ces gens qui me démolissent s’endormir dans leur duvet. Non, je vais m’occuper d’eux à ma façon, mais pour cela j’aurais besoin que l’on m’aide, je ne peux pas tout faire moi-même.
– Et de quelle genre d’aide auriez-vous besoin ?
– Repérages, filatures, enquêtes, quasiment un travail de détective, quoi !
– Dans ce cas pourquoi ne pas engager un vrai détective ?
– Par discrétion, voyons ! Alors vous acceptez ?
– Oui, à condition que vous ne me demandiez pas des choses trop compliquées.

« Il est coriace ce type, je vais changer de tactique et faire carrément dans la provocation ! »

– 3000 euros pour le moment, qui seront renouvelés si j’ai encore besoin de vous dans un mois, ça vous conviendrait ?
– Mais parfaitement !
– Bien, sinon vous êtes homosexuel, n’est-ce pas ?
– Mais pas du tout ! Répondit Bornerave surpris de ce brusque changement d’orientation de la discussion.
– Ecoutez si nous travaillons ensemble, il nous faut avoir des relations de confiance, alors si vous commencez à me cacher des choses, ce n’est pas la peine d’entreprendre quoi que ce soit.
– Nous sommes bien d’accord, mais je ne suis pas obligé de vous parler de ma vie privée.
– Ah, si !

Bornerave ne sait plus sur quel pied danser et commence à se dire que cette idée de proposer ses services à Beauregard contre rétribution n’était peut-être pas une si judicieuse que ça.

– Répondez-moi, ça ne va pas vous tuer ! Insiste Beauregard.
– Nous allons en rester là, ma démarche était sans doute une erreur.
– Mes 3000 euros ne vous intéressent donc plus ?

En fait à ce stade de la discussion Cédric est persuadé qu’il ne fera pas affaire. Il va pour s’en aller mais Beauregard reprend la parole.

– C’est vraiment dommage, parce que moi l’homosexualité, ça me plait bien.
– Chacun son truc, monsieur, je vais vous laisser.
– Vous n’allez pas me faire croire que vous n’avez jamais sucé une bite ?

Cédric est surpris d’entendre son interlocuteur parler avec une vulgarité insoupçonnée, il marque un temps d’arrêt.

– Je vais vous dire, celui qui n’a jamais mis une bite dans sa bouche, ne connait rien aux plaisirs de la vie. Reprend Beauregard.
– Au revoir, monsieur !
– Vous n’aimeriez pas que je vous suce ? Non ? Moi ça me plairait bien, vous pourriez même m’enculer ensuite, j’adore que l’on m’encule ! Vous ne le saviez pas.?

Et cette fois Bornerave s’enfuit en courant, non pas parce qu’il avait quelque chose contre les gays, mais parce qu’il lui apparaissait que Beauregard était en train de péter les plombs.

Ce dernier était satisfait de sa provocation, il espérait maintenant que quand il rendrait compte de sa visite, son journal en remettrait une couche à son encontre en insistant sur son homosexualité jusqu’ici cachée. Il aurait alors beau jeu de contrattaquer en traitant ses adversaires d’homophobes. Une technique à la mode qui a déjà maintes fois fait ses preuves.

Du coup, Beauregard, redevenu joyeux, s’en alla quérir dans un tiroir un gros gode noir, le badigeonna de lubrifiant avant de se l’introduire dans le cul avec satisfaction.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 24 septembre 2022 6 24 /09 /Sep /2022 16:23

Chanette 28 – Magazines littéraires – 7 – Stan Baker au sauna par Chanette

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Lundi 5 février

Guillaume Beauregard a sollicité une demande de rendez-vous auprès de Stan Baker que celui-ci a refusé. Beauregard rage et trépigne. Il tente de le coincer à la sortie des bureaux, mais ne le trouve pas, réalisant un peu tard que l’immeuble est équipé d’un parking intérieur.

Qu’à cela ne tienne, il obtient son adresse personnelle et s’en va sonner à la porte de son domicile à 20 heures.

C’est Lorenza, la charmante épouse de Baker qui lui ouvre.

– C’est pourquoi ?
– Je voudrais voir Monsieur Baker.
– A cette heure-là ? Vous avez rendez-vous ?
– Non, mais c’est urgent.
– Stan, c’est un monsieur pour toi ! Euh, entrez…

Baker se lève, et découvre son visiteur qu’il connait de vue, le premier moment de stupeur passé, il parvient à retrouver son sang-froid :

– Monsieur Beauregard ! Mais qu’est-ce qui peut bien motiver une telle visite à cette heure tardive ? Et qui s’est autorisé à divulguer mon adresse ?
– Je souhaitais vous rencontrer dans vos bureaux, mais…
– Je sais bien, mais comme je ne vois pas bien ce que nous aurions à nous dire, et que je suis très occupé…
– Eh bien si justement, j’ai moi des choses à vous dire !
– Oui, mais comme elles ne m’intéressent probablement pas, je vais vous demander de sortir de chez moi.
– On peut peut-être s’expliquer entre gens raisonnables, non ?
– Je ne vous dois aucune explication. La sortie c’est derrière vous !
– Le rendez-vous chez la pute, c’était un traquenard et c’est vous qui l’avez organisé ! Vous n’allez tout de même pas prétendre le contraire ? Eructe alors Beauregard.
– Mais de quoi parlez-vous ? Quelle pute ? Quel traquenard ? Vous me prenez pour un autre ou alors on vous aura mal renseigné. Maintenant foutez-moi le camp.

Beauregard au lieu de se retourner vers la porte d’entrée, avance de deux mètres. Baker hésite à le virer manu militari, ce qui lui serait facile, le bonhomme ne faisant pas le poids.

Celui-ci lance un doigt accusateur vers Lorenza Baker.

– Vous savez ce qu’il fait votre mari ? Il organise des partouzes chez des putes pour se faire de la pub et essayer de me ridiculiser.
– Il a bien raison ! Répond Lorenza qui n’est au courant de rien mais que le comportement de Beauregard agace au plus haut point.
– Bande de dépravés ! S’exclame Beauregard.

Cette fois c’en est trop ! Baker empoigne Beauregard par le colbac, et le pousse vers la sortie. L’autre tente de se débattre, gesticule comme un forcené et trouve le moyen de casser un magnifique vase Ming servant de porte-parapluies.

Une fois sur le palier, Beauregard se met à tambouriner à la porte comme un malade à ce point que des voisins commencent à sortir de chez eux, afin de voir ce qui se passe.

– Arrêtez ce vacarme ou j’appelle la police ! Hurle une vieille dame
– Ta gueule, morue ! Répond Beauregard qui ne se contrôle plus du tout et qui reste sur place.

La police intervient dans les cinq minutes, et emmène Beauregard au poste après l’avoir menotté. L’humiliation suprême !

On ne demande pas grand-chose aux époux Baker, ils sont considérés dans l’immeuble comme des résidents paisibles et sans histoire. On leur fait néanmoins enregistrer une déposition qu’il leur faudra signer au commissariat le lendemain.

Une fois dans le panier à salade Beauregard se rend compte qu’il est allé trop loin. Au poste un lieutenant de police qui n’a pas que ça à faire l’interroge d’un air las.

– C’est juste une explication qui a mal tourné, j’ai pété les plombs mais je n’ai rien fait de mal.
– Vous avez failli démolir une porte. Et vous avez insulté publiquement une brave grand-mère.

On lui fait une prise de sang, on trouve de l’alcool mais pas dans des quantités alarmantes.

– Bon, je peux peut-être partir maintenant ?
– Vous partirez quand je l’aurais décidé…
– Mais enfin je suis quelqu’un de connu, je suis Guillaume Beauregard.
– Ah, je me disais aussi que votre visage me disait quelque chose, c’est vous le guignol qui se pavane à la télé ? Je vous croyais plus grand ! Et vous croyez que ça vous donne des droits de faire du scandale chez les gens ? Mettez-moi ce lascar en cellule de dégrisement une heure ou deux.
– Vous n’avez pas le droit !
– Si !

– C’est qui ce mec ? Demande Lorenza à son mari lorsqu’ils se retrouvent de nouveau seuls, et c’est quoi cette histoire ?
– J’ai organisé une opération publicitaire pour l’un de nos auteurs, en fait un contrefeu, ça a très bien fonctionné mais ensuite le mec a mal encaissé les réactions négatives…
– C’est pas très clair ce que tu me racontes là, mon chéri !
– Non, je vais te raconter mieux, mais avant on va se boire un petit remontant.
– Whisky ? Vodka ?
– Whisky !
– Il a parlé d’une pute !
– Oui, il faut que je la prévienne, je vais l’appeler.
– Il faut que tu appelles une pute ?
– Je vais tout t’expliquer… mais il faut que je lui téléphone…
– Quand tu auras fini tes petites affaires, tu pourras peut-être me raconter .
– Mais bien sûr ma chérie, je peux avoir deux ou trois cacahuètes avec mon apéro ?
– T’en as pas marre de te faire servir ?
– Je ferais la vaisselle quand on aura bouffé !
– Alors ça va !

Mon portable sonne, c’est Stan Baker, très poli, très prévenant.

– Beauregard vient de se pointer chez moi, il était très énervé, il a ameuté tout l’immeuble et il s’est fait embarquer par la police.
– Eh bien…
– Et ce n’est pas tout !
– Ah ?
– Il m’a cassé un vase Ming.

C’est dingue comment en période de stress, les gens se polarisent sur des détails triviaux.

– Ça se recolle au moins ?
– Oui, je vais le faire restaurer, ce n’était qu’une imitation, mais une belle imitation. Bon voilà je tenais à vous prévenir, je ne pensais pas du tout que ça se passerait comme ça, mon plan c’était de le faire lanterner plusieurs jours, après je l’aurais reçu dans mon bureau… le temps aurait sans doute arrangé les choses. Mais que voulez-vous parfois les évènements ne se déroulent pas toujours comme prévu !
– Il devrait se calmer maintenant ? Demandais-je
– J’espère !
– Parce que je vais vous faire une confidence, j’ai eu un entretien avec la directrice de la revue « Plaisir délire »…
– Ah ! Delphine Lebœuf !
– Oui, vous la connaissez ?
– Bien sûr une personne très classe ! Un personnage, comme on dit !
– En effet, elle compte sortir un article un peu vachard sur Beauregard.
– Qui dira quoi ?

Je lui résume brièvement, ça le fait rigoler.

– Eh bien, ça va être la totale ! Conclue-t-il.
– En effet !
– Je vous laisse, n’hésitez pas à m’appeler en cas de besoin.
– Je vous remercie, bonne soirée Monsieur Baker.
– Vous également Madame Chanette.

Baker raccroche, il est tout sourire, la descente aux enfers de Beauregard n’étant pas pour lui déplaire.

– Dis donc toi, tu me paraissais bien aimable avec cette pute ! Lui fait remarquer Lorenza.
– Chanette, elle est charmante, je ne l’ai vu qu’une fois !
– Et vous avez fait quoi ?
– Ben rien, on a juste préparé l’opération publicitaire.
– Et si tu décidais à m’expliquer mieux.
– Alors voilà… Je savais que Beauregard…
– Qui c’est Beauregard ?
– Le mec qu’est venu nous emmerder.
– C’est le même que celui de la télé ?
– Ben oui ! Mais si tu m’interromps tout le temps, on ne va pas y arriver. Donc je savais que le truc de Beauregard c’était de sucer des bites.
– De quoi ? Et qu’est-ce que ça vient de faire là-dedans ?
– Attends…
– Et comment tu savais ça !
– Ben je l’ai vu !
– Tu l’as vu où ça ?
– Au sauna !
– Gros cochon, et toi tu faisais quoi au sauna ?
– Mais tu le sais bien ma chérie !.
– Oui mais j’aime bien te l’entendre dire !
– Ben j’allais sucer quelques bites !

Dialogue surréaliste, direz-vous ! En fait non, Stan et Lorenza étaient divorcés chacun de leur côté, et c’est dans un club échangiste qu’ils se sont rencontrés, pas dans n’importe quel club, mais dans un établissement largement ouvert aux pratiques bisexuelles. Ils ont donc tous les deux les idées plutôt larges sur cet aspect des choses.

Réminiscence

Stan ne connaissait « l’Atoll bleu » que de réputation. Ce sauna se disait ouvert à toutes les formes de sexualités et bisexuels des deux sexes, transgenres et travestis y étaient les bienvenues. Ça c’était pour la théorie, en pratique les femmes étaient nettement minoritaires et étaient parfois la proie de hordes de bonhommes un peu lourds se croyant tout permis.

Sa première visite fut très courte, il s’était retrouvé aux côtés d’un joli travesti exhibant une bite en pleine forme. Comme ça ne coutait pas grand-chose à Stan d’y poser la main, il le fit déclenchant un sourire ravi du travesti..

La caresse ne tarda pas à devenir branlette.

– Hum tu branles bien, mon chéri, continue, dis-moi que je suis une petite salope !
– T’es une petite salope !
– Doucement, je ne veux pas jouir de suite… Tu veux que je te suces un peu ?
– Oui, bien sûr !

Et c’est parti, le travelo prend la bite de Stan dans la bouche et la gobe comme une vraie pro, alternant de longs allers et retours en pleine bouche avec des mouvements de langues le long de la hampe et des titillements au niveau du gland. Un vrai bonheur !

– Tourne-toi, mon chou, je vais te sucer la rondelle !

Stan n’a rien contre la pratique mais se sera néanmoins la première fois qu’elle lui sera prodiguée par un travesti. Et il faut dire qu’il est doué, sa langue virevolte comme un goujon frétillant.

– T’aimes ça, ma salope, hein ?
– Tu fais ça trop bien !
– T’as le trou du cul serré, tu ne te fais pas enculer ?
– Disons que ça fait un bout de temps que je n’en ai pas eu l’occasion.
– Et t’aimerais le refaire ?
– Oui, oui, j’aimerais bien !
– C’est trop génial une bite qui va et vient dans le cul !
– Hé !
– C’est dommage que je ne bande plus assez, sinon je t’aurais fait une bonne pine au cul. Remarque, je connais un gars qui aime bien enculer les mec dans ton genre, tu veux qu’on essaie de le trouver ? Je l’ai croisé tout à l’heure.
– Un travesti ?
– Non ! T’aurais préféré ?
– Peu importe, du moment qu’il est doux et sympa.
– Il n’est pas tout jeune, mais il a une belle queue !

Ils trouvèrent tout de suite l’homme dans la salle de projection. Raymond doit avoir la soixantaine, le cheveu argenté, très souriant, il a une jolie bite qui bande bien et se fait pour l’instant peloter mollement par son voisin de banquette.

– J’ai rencontré ce charmant jeune homme ! Lui dit le travesti, il aimerait beaucoup se faire enculer et étant donné que j’ai quelques faiblesses en ce moment…
– On prend une cabine ou on fait ça devant tout le monde. ? Demande Raymond

Stan regarde autour de lui, c’est un peu l’orgie romaine là-dedans, ça se suce, ça s’encule, ça s’agglutine. Que des hommes et quelques rares travestis, les femmes doivent être ailleurs.

– Ça ne me dérange pas de rester ici !

Stan n’avait pas prévu le fait que Raymond était un adapte des préliminaires, Alors il se demande dans quelle position se placer, mais voilà que le sénior quémande sa bouche, c’est la première fois de sa vie qu’il j’embrasse un homme, il y a toujours une première fois, même si ce n’est pas vraiment son truc. Ils ont joué ensuite à touche-tétons, Stan adore ça, puis il se sont un peu sucé.

Stan cherche le travesti, il semble avoir disparu de la circulation.

« Il aurait pu me dire au revoir quand même ! »

Et puis il s’est retrouvé en levrette, Raymond lui tartine le cul avec du gel.

– Dis-donc, t’es serré toi !

« Je vais finir par le savoir »

Raymond s’encapote et quémande l’entrée du petit trou intime. Evidemment ça ripe !

– Ouvre-toi, dis-toi que tu vas de te faire bien enculer par une bonne bite qui va bien bouger dans ton cul. Allez on refait une tentative. De toute façon, je ne te lâcherai pas tant que je ne t’aurais pas enculé !

Stan s’ouvre au maximum, mais il n’a pas le cul extensible, non plus.

Il est patient, Raymond, il se mouille le doigt et l’introduit dans le cul de Stan en le faisant gigoter énergiquement. Voici une caresse à laquelle l’homme n’est pas insensible, d’autant qu’un second rejoint bientôt le premier… et même que voilà un troisième.

Les doigts ressortent avec un bruit qui n’a pas grand-chose d’érotique. Raymond profite de l’ouverture pour entrer son gland, une petite pause suivie d’une poussée, et cette fois c’est tout le membre qui s’enfonce dans le conduit anal.

Le sénior est un modèle de tact de délicatesse, il procède en longs va-et-vient sans aucune brusquerie, manifestement il adore ce qu’il fait.

Stan est saisi de spasmes de plaisir, il bande comme un cerf et se masturbe en même temps. Raymond accélère brusquement, prévient qu’il va jouir.

– Continue à te branler, je viens !

Raymond jouit dans un râle et décule, Stan se termine à grands coups de veuve poignet. Petit sourire de complicité entre les deux hommes, puis direction le vestiaire. En passant il voit deux femmes accoudées au bar.

« Ah, je savais bien qu’il y avait des nanas ! »

Stan n’est pas mécontent de cette petite fantaisie qui dans son esprit ne devait pas connaître de suite….

Sauf que la semaine suivante, ayant une heure de libre, il se dit que… pourquoi pas ?

Stan se balade un petit moment sans faire de rencontres intéressantes. Aujourd’hui il n’y a ni Raymond ni le travesti anonyme. Il décide d’aller faire un tour dans le hammam..

Il y a là dans un coin un groupe, en fait une jolie femme entourées de cinq ou six bonhommes. Le ton monte.

– Je vous ai dit de me foutre la paix, faut que je vous le dise comment pour que vous le compreniez ? S’énerve la dame.

Elle essaie de se lever, mais un connard lui bloque le passage.

Et soudain le délire :

La femme aperçoit Stan et l’interpelle.

– Francis ! Coucou je suis là !

Stan se demande d’abord si la femme ne se trompe pas de mannequin avant de comprendre son stratagème.

– J’arrive !
– Bon alors je suis avec mon mari, alors je vais vous demander de me foutre la paix, si j’ai besoin de vous je vous ferais signe.

Miracle, la meute se disperse comme une envolée de moineaux..

Stan s’approche de la dame.

– Putain, c’est la dernière fois que je fous les pieds ici, il suffit de trois ou quatre cornichons pour foutre l’ambiance en l’air, ces mecs-là se figurent que toutes les nanas sont des trous à leur disposition. J’ose espérer que je vous n’êtes pas comme eux ? Vous avez l’air d’un gentleman.
– Vous savez, je ne suis pas parfait, mais j’essaie de me tenir.
– Avant je venais régulièrement ici, j’y retrouvais une copine, on faisait des trucs ensemble et quand des mecs voulaient nous toucher, on se faisait respecter, à deux c’est bien plus facile, allez savoir pourquoi ?
– Je vous paie un café !
– Tout à l’heure si vous voulez, pour l’instant j’ai plutôt envie de caresses, j’adore qu’on me caresse. On va aller ailleurs, je commence à étouffer dans ce truc !

On cherche une cabine, elles sont toutes occupées, on se rabat sur la petite salle de projection, celle où il n’y a que peu de place.

– Je m’appelle Lorenza ! Enfin disons que c’est mon pseudo ici !

Elle s’installe sur le gradin supérieur.

– Caressez-moi, je me laisse faire.

Et quand une belle femme complètement nue demande à un homme de la caresser, devinez ce qu’il va faire en premier ? Il se jette sur ses seins ! Et c’est exactement le geste que Stan s’apprête à effectuer.

– Non attendez, caressez-moi les cuisses !

Qu’à cela ne tienne, l’homme fait ce qu’on lui dit, il y a cependant un problème, un corps humide n’est pas forcément ce qu’il y a de plus doux à caresser. Après un moment les corps se rapprochent, s’enlacent, s’embrassent.

Chanette2807Un type installé sur un gradin intérieur approche sa bouche de la bite de Stan qui se laisse faire. Alors il se met à la sucer.

– Vous êtes bi ? lui demande Lorenza.
– Parfois !
– Tant mieux, j’adore voir des mecs se sucer. Continue de le sucer, toi, régale-toi et après tu me passeras sa bite

L’homme continue de sucer Stan quelques instants, puis brusquement décide d’aller voir ailleurs

– Y’a certains comportements que je ne comprendrais jamais ! Commente la femme avant de jeter son dévolu sur la bite de l’homme magnifiquement bandée.

Lorenza ne se contente pas de sucer, son index est passé derrière et lui est entré dans l’anus.

– T’aimes qu’on te foute un doigt dans le cul ?
– J’adore !
– Tu te fais enculer aussi ?
– Ça m’arrive !
– Viens, on va essayer un truc.

Lorenza avise un moustachu qui se contentait de mater dans son coin en se branlant mollement.

– Ça te dirais de m’enculer ?
– Bien sûr ! Répond le moustachu.
– Mais il faut d’abord enculer mon copain !
– Ça peut se faire !

Spectacle étonnant, Lorenza et Stan se mettent en levrette, l’un à côté de l’autre, le moustachu s’encapote et pénètre Stan, pas trop longtemps, on comprend bien qu’il préfère le cul de madame à celui de monsieur. Un attroupement se crée, l’homme décule, change de capote et s’en va fièrement sodomiser Lorenza.

Quelques instants plus tard, Lorenza entrainait Stan dans une cabine qu’ils verrouillèrent, après quelques tripotages, le couple se mit en soixante-neuf et ils purent ainsi se faire jouir simultanément.

Par politesse Stan proposa à Lorenza d’aller boire un coup à l’extérieur, il ne s’attendait pas à ce qu’elle accepte. Il se trouvèrent beaucoup d’affinités et après quelques semaines de flirt, ils se mirent en ménage.

A suivre

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