Chanette

Dimanche 21 mai 2023 7 21 /05 /Mai /2023 15:28

Chanette 29 – Le croisière de l’Espadon – 9 – Le chien de Madame Hernandez par Chanette

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Mardi 20 avril

J’ai établi une petite liste de gens qui sont susceptibles de m’aider, je me réserve la grosse artillerie si je ne peux pas faire autrement, mais il me faut d’abord voir si je peux glaner des informations auprès des personnes ayant des contacts présents ou passés avec la nébuleuse Chauvière.

J’ai donc commencé par Tommy dont le rôle dans cette affaire me paraît peu clair. Dans son message Chauvière l’a présenté comme quelqu’un non prévu par le scénario initial. Je verrais bien, consciente malgré tout que je prenais un risque.

Il est content de m’avoir au téléphone, mais joue les débordés…

– Tommy il faut absolument que je vous voie, j’ai des choses graves à vous dire…
– Je suis en entretien, là, je ne peux pas trop parler…
– Est-ce qu’on peut se rencontrer, je n’abuserais pas de votre temps
– Ce soir je finis tard, ensuite je suis de sortie avec mon épouse… ça ne peut pas attendre la fin de la semaine.
– Je crains que non …
– Ecoutez je peux vous consacrer un quart d’heure pendant mon heure de déjeuner. Vous pourriez être à midi 30 au café « Le croissant chaud », c’est juste devant la Tour…

Et à l’heure indiquée, après avoir fait un chaste bisou au monsieur, je lui tendis mon téléphone.

– Ecoutez-ça, ça dure à peine 5 minutes…
– Vous m’intriguez…

Au fur et à mesure qu’il prend connaissance du message son visage reflète l’incrédulité.

– On dirait bien la voix de Chauvière, vous êtes sûre que c’est lui ?
– Oui, c’est lui, j’ai eu la faiblesse de tomber dans le panneau, et sans l’intervention de sa secrétaire, je serais aujourd’hui en train de faire des pipes dans un bordel de Tanger !
– Sa secrétaire ? Laquelle ?
– Amandine Cantal !
– Amandine Cantal vous a aidé à vous en sortir ?
– Ben oui ! Vous ne me croyez pas ? Et vous savez qui était le directeur de la croisière, je vous le donne en mille ?
– Dites-moi ?
– Votre ami Patrick Schultz !
– Mais ce n’est pas mon ami !
– J’aurais cru pourtant !
– Ben non, c’est comme on dit un collègue de machine à café, on se retrouve tous les jours à 10 heures, je le trouve plutôt marrant, mais je n’en sais pas plus. Tiens, c’est vrai que je ne l’ai pas vu de la semaine…
– Il est tellement marrant qu’il m’a foutu une baffe parce j’ai refusé qu’un client m’attache.
– Pardon ?
– Ben oui, en un quart d’heure, je n’ai pas le temps de tout vous expliquer…
– Comment faire ? On pourrait peut-être se voir demain matin de bonne heure, à 7 heures…
– Si vous voulez !
– Mais qu’attendez-vous de moi exactement !
– Je cherche à me venger de Chauvière et de Schultz et je manque d’idées !
– Je ne demande pas mieux que de vous aider, mais là je sèche ! Il faut que j’y aille, j’ai un rendez-vous… D’accord pour demain matin ?
– O. K.

Sans doute un coup pour rien ! Carte suivante !

Le temps presse, je prends un taxi pour rentrer à la maison, je récupère les coordonnées de Grace Hernandez et lui téléphone.

– Ah Christine, qu’est-ce qui vous amène (Christine c’est moi, c’est mon vrai prénom !)
– Je dois vous faire part d’évènements assez graves me concernant…
– Vous avez besoin d’argent ?
– Mais pas du tout, en deux mots j’ai été piégé par Chauvière qui a cherché à se débarrasser de moi.
– Faudrait m’en dire davantage.
– Je ne demande pas mieux ! Mais j’aurais aimé que l’on se voie.
– Mais vous désirez quoi au juste ?
– Qu’on discute de tout ça, en fait je cherche à me venger !
– Ah ! Je ne peux pas me déplacer aujourd’hui, j’attends une livraison et c’est le jour de congé de ma bonne, mais venez donc chez moi, je vais vous appeler un taxi…

Et une demi-heure plus tard, j’étais à Montmartre au pied d’un immeuble cossu.

Je sonne à l’interphone, la porte de l’immeuble s’ouvre, je prends l’ascenseur, je ne trouve pas de sonnettes et frappe à la porte ce qui provoque les aboiements peu aimables d’un clébard.

Grace Hernandez m’accueille chaleureusement en m’embrassant sur les joues. Elle me propose un thé, je n’aime pas trop ça mais j’accepte par politesse.

L’intérieur fait très nouveau riche, meubles Regency, reproductions assez lugubres de toiles de Bernard Buffet, armoire vitrée avec une incroyable collection de chats miniatures… Deux gros matous blancs (des vrais cette fois) roupillent sur le canapé. Le chien, un gros labrador noir vient me renifler du bout de son museau avant d’aller s’affaler sur ce qui doit être son tapis attitré.

– Je vous écoute !

Je m’efforce de tout lui raconter par ordre chronologique, elle a le tact (ou l’intelligence) de me laisser parler, ne m’interrompant que pour me faire préciser certains points…

– Ben, n’en voilà une histoire ! Mais vous aviez évoquez une clé d’ordinateur…

Bravo, elle a suivi !

– J’allais y venir, tenez écoutez donc, c’est édifiant !

Elle écoute avec attention, je guette sa réaction.

– Bien, bien, bien ! Eh bien il ne s’arrange pas Chauvière, il est en train de jouer avec le feu !
– Pour le moment il ne risque rien ! Quel genre de plainte je pourrais déposer ? il ne s’est rien passé.
– C’est un malin Chauvière, il s’est toujours sorti des plaintes déposées contre lui. Il a des alibis, des faux témoins et des livres de comptes parfaitement maquillés… quoique vous savez parfois il suffit d’un grain de sable et tout s’écroule !

Un peu de mal à la suivre !

– Donc si j’ai bien compris vous désirez vous venger ? Reprend-elle
– Ben oui !
– Et vous avez pensé que je pourrais vous aider ?
– Ben oui, mais si vous ne pouvez pas, je ne serais pas fâchée !
– Bon dites-moi, vous voulez juste vous venger ou vous garder d’un danger ?
– Les deux options ne sont pas incompatibles, Quand Chauvière va apprendre que je me suis enfuie, il ne va pas rester les bras croisés.
– Alors voilà, on va mettre votre désir de vengeance de côté, la vengeance est toujours contre productrice…
– Je…
– Laissez-moi finir, chère amie ! En revanche, agir afin que Chauvière cesse de vous importunez, je peux peut-être savoir-faire.
– Ah !
– Il faut que je vous explique : avant ma liaison, j’étais l’une des putes attitrées de Chauvière, non seulement il y avait les prestations sexuelles, mais il nous proposait des petits boulots qui n’avaient rien à voir avec la prostitution mais qui avaient à voir avec des trafics douteux. Chauvière n’a jamais touché à la drogue, ni aux armes, ce sont des milieux trop dangereux. Non son truc à lui c’est les diamants. Alors il nous demandait de faire du repérage, de noter des emplacements de véhicules, des identités de convoyeurs, des horaires, et la plupart de ces renseignements s’obtenaient de façon horizontales…
– Horizontales ?
– Oui, en couchant si vous préférez. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Ben voilà, il commençait à y avoir de l’eau dans le gaz en ce qui concerne ma liaison avec Chauvière, je passe les détails, ce sont des histoires de bonnes femmes ! On s’est engueulé et il m’a fait une vacherie, en fait il a cessé de me payer en me demandant de me calmer et en me disant que je ne serais payée qu’après la prochaine opération. Donc j’ai effectué cette dernière opération, c’était à Rotterdam, chez Kuipper and son. J’ai tout noté dans un dossier, les immatriculations des véhicules, les noms de convoyeurs, le dates et les heures, et bien sûr le contenu du camion. Et j’ai pris des tas de photos. C’est dans un dossier dans mon coffre, je ne m’en suis jamais servi, je me suis réconciliée avec Chauvière avant qu’on se quitte à l’amiable, mais j’ai gardé le dossier… Encore un peu de thé ?
– Non merci !
– Le souci c’est qu’avec ça, on ne peut pas faire grand-chose ! Par contre… Par contre sa comptabilité est truquée, il faudrait retrouver le faux bon de livraison ou la fausse facture d’achat correspondant à la date du casse du camion. A ce moment-là prouver qu’elle est fausse serait un jeu d’enfant, le fournisseur indiqué sur la facture pourra prouver qu’il n’a rien fourni du tout… Maintenant pour trouver la facture en question, il faudrait quelqu’un dans la place ! En plus j’ignore si la facture est conservée en papier ou si elle a été numérisée, mais enfin bref, elle est quelque part.
– J’ai peut-être une idée, je vois quelqu’un demain matin, vous avez la date de la facture.
– Mais je vais vous la donner ! Et je vais vous faire une copie de l’ensemble du dossier que j’ai constitué. Bien sûr vous m’obligeriez en m’accordant la même faveur que lors de notre dernière rencontre.
– Ce sera avec grand plaisir.

Et trois minutes après nous étions à poil toutes les deux. On commence à se caresser debout l’une devant l’autre. Je lui lèche ses jolis seins dont les bouts sont déjà érigés, tandis que ses doigts viennent explorer ma chatte.

Le chien vient alors tourner autour de nous.

– Couché, Kellog ! Lui ordonne sa maîtresse.

Il s’affale sur le plancher, au moins il est obéissant. Nous on s’assoit côte à côte sur le canapé, elle ne m’a pas encore dit ce qu’elle souhaitait que nous fassions.

Et voilà le chien qui revient, c’est obéissant ces bestiaux-là mais ça n’a pas beaucoup de mémoire, il tente d’immiscer son museau entre mes cuisses, du coup je serre mes jambes instinctivement

– Kellog, t’es pas sage ! Lui dit Grace Hernandez.

Mais comme la phrase prononcée n’est pas un ordre, le chien ne réagit pas, il me regarde avec de grands yeux étonnés et la langue pendante.

– T’as déjà fait des trucs avec un chien ? Me demande mon hôtesse.
– Non, mais j’ai déjà vu le faire. (voir Chanette 27- L’affaire Manet Carrier)

Pourquoi cette réponse qui ouvre une véritable brèche, le subconscient sans doute)

– Et ça te tente pas d’essayer ?
– Ben non !
– C’est vrai que c’est très tabou, mais tout dépend ce qu’on fait, par exemple si tu écartes les cuisses, le chien va te lécher la chatte et je t’assure que ça n’a rien de désagréable… bien au contraire.
– Je n’en doute pas un seul instant…

Bon on parle d’autre chose ou quoi ?

– Tu veux me regarder ?
– Oui, juste regarder, je veux bien, ça ne me détrange pas.

Grace ouvre alors ses cuisses, et le chien s’y précipite lui lapant la chatte comme à l’abreuvoir.

– Putain, quelle langue ! Commente-t-elle.

Sa respiration devient haletante, ma parole, elle est capable de jouir comme ça, sous la langue du clébard…

Et puis, allez savoir si c’est un acte manqué ou autre chose, mais j’ai fini par desserrer mes jambes. En même temps Grace commençait à piailler, faisant se reculer le chien. Celui-ci apercevant mon entrecuisse disponible est venu le gouter. Tétanisé je n’ai pas réagi, me laissant lécher en fermant les yeux.

Après tout, elle a raison, il n’y a pas de quoi fouetter un chat (ou un chien) c’est même assez troublant, mais pas question que cette bonne femme m’entraine plus loin ! Ah, mais !

– Je te propose un petit jeu… commence-t-elle

Je m’attends au pire…

– Je vais continuer à jouer un peu avec le chien, toi tu vas me regarder, puis quand j’aurais terminé tu vas me punir sévèrement pour t’avoir infligé un tel spectacle ! Ça te convient ?
– Ça me convient très bien ! Répondis-je.

Grace récupère le chien et après lui avoir caressé le dos passe sa main sous son ventre afin d’atteindre son fourreau. C’est spectaculaire, en quelques secondes la bite rougeâtre sort de sa cachette et finit par présenter un bel aspect. Elle fait ensuite passer la bite baveuse derrière son arrière-train et se met à la sucer goulument.

C’est la seconde fois que je vois ce genre de scène en réel (voir Chanette 27- L’affaire Manet Carrier). J’avais été la dernière fois tellement fascinée par le spectacle que j’avais été à deux doigts de participer.

Et là je suis en plein atermoiement, il suffirait d’un petit déclic… Mais il faut croire que le moment n’était pas encore venu. Ivre d’excitation Grace lâche sa proie et s’agenouille sur le canapé offrant ses fesses au chien qui ne tarde pas à comprendre ce qu’on attend de lui. Grace écarte les fesses, le chien monte sur sa maîtresse, trouve l’orifice et se met à baiser en cadence.

En plein trip Grace pousse des cris de plaisir.

– Arrange-toi pour qu’il m’encule ! Me dit Grace au bout de quelques minutes.

Allons-bon ! Voilà qui va m’obliger à toucher à la bite du chien ce sera une première, il y a toujours une première fois, Plus facile à dire qu’à faire, ce qu’elle me demande, Le chien ne comprend pas pourquoi je l’empêche de continuer son labeur, mais quand son sexe se retrouve à proximité de l’anus de la mature, il reprend ses va-et-vient avec une telle frénésie que Grace finit par jouir du cul (et peu silencieusement)

Elle s’est déboitée et elle a repris sa fellation ça ne dure pas longtemps, la bite du chien éjectant en continue un liquide visqueux.

Le chien rejoint son coin et s’assoupit dans l’instant.

– Voilà, maintenant, je suis à ta disposition, Me dit Grace Hernandez. Dans le premier grand tiroir là-bas il y a tout ce qu’il faut, cravaches, toys, menottes…

Je suis encore tellement troublée par le spectacle qu’il m’a été donné de voir que je n’ai aucune idée de la façon dont j’envisage la suite. Bah, j’improviserai ! Elle aime les mots crus et les humiliations, je vais li en servir.

Je prends la cravache dans le tiroir.

– Mets toit en levrette, grosse salope, je vais te rougir le cul

J’arme la cravache, je vise, le coup tombe laissant une trainée rougeâtre sur son gros cul.

– Whaf !

Hé ? Qu’est-ce que c’est ? C’est le clébard qui a décidément le sommeil léger et qui n’a pas l’air d’apprécier du tout que je flagelle sa maîtresse.

– Couché, Kellog, Chanette ne me fait pas de mal, on joue !

Comment voulez-vous qu’il comprenne…

– Continue Chanette !

Pas très rassurée, j’arme mon coup, le chien me grogne après ! Ce n’est plus possible de continuer.

– Bon on va laisser tomber, me dit Grace, je pourrais l’enfermer, mais ça va le traumatiser. On aura l’occasion de se revoir ailleurs.
– Comme tu veux, ma biche !
– Allez on s’embrasse !

On s’est embrassées, pelotées, on s’est léché réciproquement le gazon et l’anus comme deux vieilles goudous, on s’est fourré les doigts dans le cul d’une de l’autre.

Je suis excitée comme je l’ai rarement été. Et c’est dans un souffle que je prononce l’incroyable à ma partenaire

– Je vais le faire, j’ai envie de le faire !
– Tu as envie de faire quoi ?
– De sucer la bite du chien.
– Tu ne le regretteras pas, c’est trop génial.

J’ai peut-être parlé un peu vite, l’excitation parfois fait dire de ces choses… Mais comment me dégonfler à présent.

Grace a rappelé le chien, l’a fait bander et s’est mise à le sucer de nouveau.

– Viens, Chanette, viens.

Je suis tétanisée, elle s’en rend compte.

– Viens tu en as envie, ne réfléchis pas, laisse toi-aller, hum, elle trop bonne cette bite !

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J’ai respiré un bon coup et me suis approchée, ça y est j’ai la bite du chien dans la bouche, c’est visqueux, c’est pervers, je suis une vraie salope et je mouille comme une éponge.

– Alors ? Demande Grace.
– C’est fou , je n’en reviens pas de faire ça !
– Ça te plait !
– Oh, oui !

On s’est embrassé, avec le gout de la bite du chien dans la bouche, puis on s’est remis en soixante-neuf et cette fois j’ai joui pour de vrai.

– La prochaine fois tu aimerais qu’il te prenne ?
– Pourquoi pas ?

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 21 mai 2023 7 21 /05 /Mai /2023 15:25

Chanette 29 – Le croisière de l’Espadon – 8 – Echappées du bateau par Chanette

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bisou1719

Dimanche 18 avril

Et le lendemain, nous accostions à Barcelone, je prends l’air le plus décontracté possible et me dirige vers la passerelle.

Un marin patibulaire me barre la route, un autre vient à ses côtés.

– Vous n’étés pas autoriser à quitter le bateau, ordre de Monsieur Patrick !

Je commence à baliser, mais voici qu’Amandine se pointe.

– C’est quoi ce délire, je ne peux pas descendre ! M’énervais-je !
– Y’a contre-ordre, cette personne est sous ma responsabilité ! Indique-t-elle aux marins.
– Ah bon ?

On descend du bateau.

– Fais-moi confiance, on va marcher un peu vite, mais en restant détendue, d’accord ?
– Mais…
– Tu te tais, dans cinq minutes, je t’expliquerais, allez en route.

Je la suis. Que faire d’autre ? On atteint l’entrée du métro, on descend. Amandine achète des tickets et on se dirige vers les Ramblas.

– Bon, j’explique, me dit-elle, on a déjà eu un incident de ce genre il y a six mois, là ça recommence, je ne veux pas me retrouver en prison pour complicité de ce genre de pratiques…
– Attends, je ne comprends pas
– Tu ne comprends pas qu’on veut te priver de ton identité ?
– Tout cela pour avoir rembarré un client débile… je rêve !
– Mais ça n’a rien à voir !
– Comment ça ?
– Bon je vais t’expliquer mieux, il y a six mois, le patron s’est servi d’une escort russe pour influencer certains membres du conseil d’administration d’une boite concurrente… je passe c’est assez compliqué… Toujours est-il que pour la remercier on l’a embarqué en croisière, à l’arrivée à l’escale de Tanger, elle s’est retrouvée sans papier, sans téléphone, sans rien et elle a disparu de la circulation.
– Mais pourquoi ?
– Le pourquoi, je l’ai su bien après, la fille bouffait à tous les râteliers et faisait double jeu. Donc le patron s’en est débarrassé, je suppose qu’elle a été vendue dans un bordel de Tanger, ces gens-là n’ont pas pris le risque de la supprimer.
– Brrr…
– Comme tu dis ! J’ai trouvé ça dégueulasse, mais bon je n’ai rien dit, j’ai une bonne situation ça aide parfois quand on a mauvaise conscience. Et puis je me suis dit que ce n’était après tout qu’un incident de parcours, que la fille l’avait bien cherché, on se donne toujours des bonnes raisons à la con. Seulement voilà que ça recommence avec toi ! Alors là je dis non ! Trop c’est trop d’autant qu’en cas d’enquête je serais fatalement accusée de complicité.
– On va où, là ?
– On va t’acheter une tenue plus discrète, ensuite on va se poser dans un bistrot et se renseigner sur les horaires d’avions pour la France. Quoi que non, t’as pas de papiers d’identité, donc on va prendre le train ou faire du stop…

On s’est donc posé dans un bistrot des Ramblas

– Tiens je t’ai récupéré le fric de tes enveloppes, le reste ce doit être au fond de la Méditerranée. Maintenant il faut que tu m’expliques ce que tu lui as fait à Chauvière pour qu’il décide de te vendre à Tanger ?
– Mais je n’en sais rien, dans l’affaire de son agression, je n’étais qu’un rouage…
– Tu peux m’expliquer tout ça par le détail, mais viens on file à la gare, les Ramblas c’est trop fréquenté. Merde, mon téléphone…

J’ai compris que c’était Patrick.

– De quoi ? Oui, on arrive dans vingt minutes… Bien sûr que je suis avec elle, c’était débile de l’empêcher de descendre, elle nous aurait fait un scandale et additionné les témoins, là je l’ai embobiné en douceur. La diplomatie il n’y a rien de tel, mon vieux !

Elle a raccroché, apparemment satisfaite de sa sortie.

Un train partait pour Toulouse dans 20 minutes, on est monté dedans.

Je lui ai donc expliqué en long et en large mon rôle (si on peut appeler ça un rôle) dans l’affaire de l’agression de Chauvière.

– Je ne comprends pas ce qu’il te reproche, quelque chose nous échappe. Tu vas faire quoi en entrant ? Pas possible de porter plainte, tu vas raconter quoi ? Pas de délit, pas de preuves, pas de témoins.
– Je vais voir, il faut déjà que fasse refaire mes papiers, que je me rachète un téléphone… sinon j’ai des amis bien placés, je ne vais pas laisser Chauvière et Patrick Schultz continuer à m’emmerder.

On a roupillé dans le train nous menant à Toulouse. Une fois arrivées on a loué une chambre d’hôtel, un très bel hôtel (tant qu’à faire…)

– Une chambre avec deux lits ?
– Non une chambre avec un grand lit ! Répondit Amandine sans solliciter mon avis.

– Je vais prendre une douche, j’ai attrapé un coup de chaud dans le train ! M’informe Amandine.
– O. K. J’irais après toi !
– On peut la prendre ensemble ! Me suggère-t-elle en minaudant.

Pas difficile de deviner que la demoiselle mijote quelques intentions salaces… Mais je ne suis pas contre… bien au contraire.

Nous nous sommes déshabillées de conserve (comme disent les sardines)

Elle m’attire vers elle, on s’embrasse bien profondément.

– Attends, j’ai envie de pisser ! Lui dis-je en me libérant de son étreinte.
– Moi aussi, viens.

Et nous voilà dans la salle de bain. Elle est immense, large baignoire, carré à douche, bidet.

– Y’a pas de chiottes ? M’étonnais-je
– Ce doit être la porte à côté, mais on s’en fout, on n’a qu’à pisser sous la douche.

On est dans le carré à douche, on ne fait pas couler l’eau pour l’instant, Amandine se lâche et un filet d’urine dégouline de ses cuisses. Je tente un coup de bluff :

– Oh, le joli pipi ! M’exclamais-je, ça donne envie d’y gouter !
– Ah tu aimes ça ? Fallait le dire, ! Approche ta bouche de ma chatte, je vais en faire encore un peu.

Hum délicieux son pipi !

– Tu veux le mien ?
– Bien sûr que je veux le tien, pisse-moi bien dans la bouche, ma jolie cochonne.

Après cette préface dorée, nous avons fait couler l’eau. Avez-vous remarqué que caresser un corps mouillé n’avait pas grand intérêt puisque la douceur de la peau disparait. Mais heureusement il y a une solution et cette solution, c’est la mousse. Solution toute partielle puisque si la mousse permet les caresses, elle ne permet pas les embrassades à moins d’être savonophile !

Donc après s’être bien peloté mutuellement, et introduit nos doigts dans nos trous d’amour, nous sommes passées au rinçage, puis à l’essuyage.

Amandine se jette sur le lit, écarte ses jambes, porte sa main à sa chatte :

– Et maintenant ? Dodo ou câlin ?
– Tu crois que tu vas t’endormi dans cette position ?
– Je peux changer ! Dit-elle alors en se couchant sur le ventre.
– Quel beau cul tu as ! La complimentais-je.
– Eh bien occupe-toi en !
– Tu veux quoi, mon doigt, ma langue ,
– Une fessée !
– Ah bon ?
– Oui, j’aime bien de temps en temps ! Mais attention, pas trop fort, hein ?
– A mains nues ?
– C’est comme tu veux, sinon il y a des mules …

Pourquoi pas, ça change, j’ai donc pris l’une de ces mules blanches généreusement fournies par l’hôtel et me suis mise à taper le joufflu de ma poupée Barbie préférée.

– Tu me diras quand tu en aura marre…
– Ça commence à chauffer ! Il est de quelle couleur ?
– Il est rouge.

Elle m’a demandé d’arrêter et de lui doigter le cul. Alors évidement avant de faire pénétrer mon doigt, j’ai tenue à lui embrasser l’endroit. Ce que je n’ai pas fait bien longtemps, son cul sentait le gel douche, vous allez sans doute me trouver cochonne, mais je préfère les odeurs naturelles.

Je lui ai ensuite doigté vigoureusement le cul, ça l’a fait jouir. On s’est embrassé tendrement et ensuite je lui ai offert ma chatte. Elle m’a sucé divinement me provoquant un orgasme violent et salutaire.

Chanette2808Ça fait du bien tout ça, nous voici apaisées, l’une contre l’autre nues sur ce grand lit douillet. Nous ne sommes pas restées sages très longtemps. Quand un corps aussi beau me ravit les yeux, mes mains ne peuvent rester insensibles, alors je lui caresse les seins, lui tripote les tétons.. Amandine reste passive un moment, puis se jette sur moi, m’embrasse avec fougue en me collant sa main sur ma chatte.

Quelques secondes plus tard nous étions en soixante-neuf nous donnant de nouveau du plaisir.

Patrick Schultz

N’étant toujours pas remontée à bord, et Amandine non plus, Schultz téléphone à cette dernière qui ne répond pas !

« Qu’est-ce qu’elles sont en train de nous faire, ces deux-là ? Je parie que cette gouine d’Amandine s’est amourachée de l’autre pétasse et qu’elles sont partie se brouter le gazon dans les Ramblas. »

Sans trop y croire, il envoie deux gros bras patrouiller dans les rues de Barcelone… on ne sait jamais… et prévient les passagers que suite à un petit problème technique le départ sera retardé d’une heure.

Evidemment les deux marins reviennent bredouilles. Schultz fulmine.

« Le patron va me passer un de ses savons, il est capable de me faire muter à Pétaouchnock ! Quoique non, j’en sais trop, du coup je risque de me retrouver dans une situation super dangereuse… »

Et après avoir avalé un grand verre de vodka orange avec des glaçons, il se calme :

« Je suis con, je vais faire simple et Chauvière n’y verra que du feu ! »

Il inscrit alors sur le journal de bord.

« Amandine Cantal semble de plus en plus déprimée sans qu’elle m’en laisse deviner la raison. Ce matin elle m’a fait part de son intention de quitter le bateau, je ne l’ai pas retenue, mais croyant à une comédie temporaire j’ai néanmoins retardé le départ d’une heure. Elle n’est pas revenue. Pas moyen de la joindre par téléphone. »

Et quand le yacht repartira de l’escale de Tanger, il écrira simplement la phrase convenue : « Beau temps, mer calme, tout se passe comme convenu ». Aucune allusion à ma modeste personne.

« Chauvière n’ira pas contrôler ! »

Il s’essuie le front.

« Et si des clients demandent après elle ? »

« Elle est un peu souffrante, rien de grave, elle va nous quitter à Tanger, elle va aller voir sa Maman… » Indiquera-t-il

Pourquoi inventer des grosses salades quand des petites suffisent !

Lundi 19 avril

Dans le train qui nous ramenait à Paris, j’échafaudas vainement des hypothèses afin de me venger de Chauvière et de Patrick Schultz.

– Si je m’arrangeais pour faire sauter son yacht quand il est à quai ? Proposais-je.
– Tu pourrais faire ça ?
– Je n’en sais rien, c’est juste une idée comme ça ! J’ai quelques relations…
– Sauf que ce n’est pas très pertinent, tu penses bien qu’il a une bonne assurance.
– T’as une idée, toi ? Demandais-je à Amandine.
– Porte plainte pour viol, c’est la grande mode en ce moment, n’importe quelle bonne femme peut raconter qu’elle a été violée et tout le monde la crois !
– J’aimerais quand même plus subtil !
– Au fait il te racontait quoi, Chauvière sur la clé USB ?
– Je n’en sais rien, je ne l’ai pas écouté !
– Mais pourquoi ?
– Je n’en sais rien ça m’est sorti de l’esprit, et puis je me suis dit « ce ne doit être que du blablabla sans importance ».
– Faut qu’on l’écoute, ça va peut-être nous donner des idées ! Tu permets que je vienne avec toi ?
– Mais bien sûr ma biche ! Au fait tu vas faire quoi maintenant ?
– Je vais envoyer ma démission dans les formes, puis après je me débrouillerais, je reprendrais probablement mon activité d’escorte de luxe, d’ici deux ou trois mois, je dégoterais bien un gros plein de fric prêt à m’entretenir.

J’ai donc récupéré mon chat, j’ai également récupéré mon téléphone professionnel que j’avais laissé à la maison. Je sors le fameuse clé USB de son tiroir.

– Va falloir prendre des notes…. Parce que si vraiment le fichier s’auto-détruit et que ça contient des trucs importants…
– On peut faire mieux que ça ! Me propose Amandine, on va faire ça à l’ancienne, on va enregistrer tout ça en analogique sur nos téléphones. Aucune technologie ne peut empêcher ça !

Pas folle, la nana ! Allez, on écoute et on enregistre…

« Bonjour Madame d’Esde. Je comprends parfaitement que vous n’ayez pas de temps à perdre avec un vieux débris comme moi, pourtant ce que j’ai à vous dire est important, écoutez bien, parce qu’ensuite ce fichier se détruira…

Flash-back : le récit de Chauvière.

J’ai beau être débordé, quand Jampeau a demandé à me rencontrer, subodorant un quelconque coup fourré, je l’ai reçu dès que possible.

– Vous m’aviez bien dit que s’il se tramait quelque chose contre vous et qu’on m’y associe, vous me tripleriez la prime…
– Absolument !
– Cette proposition est-elle toujours d’actualité ?
– Evidemment ! Dites-moi ce qui se passe, on vous a demandé de me supprimer, c’est ça ?
– C’est exactement ça !
– Et quel est le cerveau de cette opération ?
– Hubert Vargas !
– Le salaud ! Et le mode opératoire.
– Un tueur sera présent à La Tour Montparnasse lors du pot pour votre « Dollar d’or ». A l’aide d’une sarbacane, il vous enverra une fléchette imbibée d’un poison mortel
– A bon, ce n’était pas plus simple de me tuer dans la rue ?
– L’idée de Vargas c’est de désigner un coupable. Il y aura une nana dans la salle, Celle-ci a été grugé par un de vos collaborateurs qui lui a vendu un lot de pierres en zircon en guise de diamants. Deux faux témoins affirmeront avoir entendu cette personne proférer des menaces explicites à votre encontre, et on retrouvera l’arme du crime dans son sac à main.
– Quelle imagination ! Je suppose que vous allez donc me proposer un contre plan.
– J’y viens ! Le contre plan tient en deux actions. Au dernier moment le tueur sera contacté et contre une belle enveloppe, il recevra instruction de ne pas empoisonner sa fléchette et de ne pas viser le visage… Vous devrez porter un gilet pare-balles. Par ailleurs, un autre témoin sera présent constamment auprès de la fausse coupable et pourra ainsi témoigner qu’elle n’a pas attenté à votre vie. Je vous apprendrais comment faire le mort pendant quelques minutes… une technique orientale…
– Et ensuite !
– On laissera la presse vous dire mort, cela pendant 24 heures. Pendant ce temps les deux faux témoins seront en garde à vue et finiront par craquer ce qui inculpera Vargas.
– Mais c’est parfait, ça.
– N’est-ce pas !

Fin du flash-back et reprise de la lecture de la clé USB

… les choses se sont passés légèrement différemment, un autre de mes collaborateurs est venu vous tenir compagnie en compagnie de Patrick Schultz, ce n’était pas prévu, mais vous aviez ainsi deux témoins au lieu d’un, ce n’était pas plus mal ! L’arme du crime devait n’être déposée dans votre sac que pour démonter la conspiration. Il suffisait de comparer l’empreinte des lèvres. On a retrouvé la sarbacane ailleurs, cela a retardé un peu les opérations, pas bien grave.

Comme escompté les deux faux témoins ont craqué, mais plus tard que prévu, ce qui fait que Vargas s’est enfui au Pérou, pas de chance pour lui, je connais très bien le directeur de la Banca Libertad qui lui-même connait très bien la mafia locale, autant vous dire que Vargas n’a pas fait long feu !

Alors voilà, chère madame, j’ai appris que vous vous étiez octroyé les services d’un détective privé, j’ai appris également que vos rapports avec la police ont dépassé le cadre du dossier de l’enquête. C’est un peu gênant, comprenez que je ne souhaite ni que l’on découvre le côté caché de mon activité de diamantaires, ni que l’on m’implique dans la disparition fâcheuse de Vargas. Mais je sais aussi que je peux compter sur vous, je n’ai rien contre vous et vous n’avez rien contre moi, votre ennemi dans cette affaire c’est Vargas et je vous en ai débarrassé, quant aux diamants ma collaboratrice vous proposera un arrangement avantageux.

Je vous invite donc à ne rien faire qui pourrait par mégarde relancer une enquête qui n’a plus rien à dévoiler. Je veux malgré tout vous dédommager du préjudice que vous avez subi bien malgré moi dans cette affaire et laisser ma collaboratrice vous en fournir les détails.

Peut-être pourriez-vous, à votre retour, me contacter afin que nous puissions enfin trinquer au verre de l’amitié. »

Fin de l’enregistrement

– Eh bien c’est édifiant ! Commente Amandine.
– Comme tu dis !

J’essaie de relancer la lecture, ça ne fonctionne pas.

– Ne jette pas la clé, un informaticien balèze pourrait peut-être récupérer le fichier, mais à la limite on s’en fout, voyons si nos téléphones ont bien enregistré tout ça ! Me dit Amandine.

On vérifie, c’est O.K.

– Donc c’est clair, Chauvière a eu la trouille que tu fasses relancer l’enquête d’une manière ou d’une autre, donc pour lui la seule solution c’était de t’éliminer…
– Et comme c’est pas fait, on n’est pas sorti de l’auberge ! Ajoutais-je.
– Bon le temps presse, la première qui a une idée téléphone à l’autre, moi je vais me mettre au vert, mais je ne serais pas loin, chez ma tante dans les Yvelines.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 21 mai 2023 7 21 /05 /Mai /2023 15:21

Chanette 29 – Le croisière de l’Espadon – 7- La croisière en folie par Chanette

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Vendredi 9 avril

J’ai passé une bonne nuit sans trop penser dans quoi je vais m’embarquer (c’est le cas de le dire !) Mais à priori je pars sur une bonne impression, le fait que je vais récupérer mes sous me rends euphorique (et un peu inconsciente aussi, mais on a jamais conscience d’être inconsciente)

Quand même en prenant mon petit déj’, un horrible doute m’assaille : Et si le colis que l’on va me livrer était une machine infernale ? Un peu débile comme raisonnement puisqu’elle m’a d’abord proposé un chèque de banque ! Oui mais elle se doutait bien que j’aurais refusé ce moyen de paiement ! Mais enfin si l’on veut me trucider il y a quand même plus simple ! Mais que voulez-vous quand on s’angoisse, on s’angoisse.!

A dix heures passées de quelques minutes, on sonne à la porte, je regarde, ça ressemble à un coursier. J’ouvre.

– Un colis urgent pour Madame D’Esde.
– C’est moi !
– On m’a demandé de vous le délivrer sous présentation d’une pièce d’identité que je dois scanner.

Ah bon !

– Entrez une seconde, je vais d’abord ouvrir, ensuite je vous passerais ma carte.
– Je suis un peu pressé…
– Possible, mais ce n’est pas mon problème ! Je vais ouvrir, si c’est une bombe, on saute tous les deux !
– Hi, hi !

Ça le fait rire, s’ils ont mis une bombe, c’est sûr qu’ils ne vont pas le dire au coursier !

J’ouvre la mallette vers moi de façon à ce que le coursier ne puisse regarder l’intérieur. Il y a 5 « briques » de billets de 200.

Rien n’a explosé, mais il peut toujours y avoir un dispositif télécommandé… ayant prévu le coup j’ai pris un sac en plastique.

– Tournez-vous une seconde, monsieur !
– Me tourner ?
– Oui, vous tourner, c’est l’affaire de 30 secondes.

Je fourre les billets dans le sac en plastique.

– OK, c’est fait, je vous rends la mallette, vous allez être gentil de la jeter, il y a des poubelles juste en bas…
– Ce n’est pas mon job, madame !
– Dommage, vous auriez eu un bon pourboire !
– Mais je veux bien faire une exception ! Se reprend-il.

Ce que les gens peuvent être vénaux !

Il a scanné ma carte, il est parti avec 20 balles de pourboire, je sais reconnaitre les faux billets, j’en ai donc regardé quelques-uns dans la mallette, ils sont bons. Je n’ai pas entendu d’explosion, je vous dis je suis un peu parano, parfois…

Mardi 13 avril

Hier, je suis allé récupérer les pierres en zirconium dans mon coffre de banque afin de les confier à Amandine qui sera elle aussi du voyage.

Je n’ai pas prévenu Gollier, j’en ai un peu marre de me faire chaperonner. En revanche j’ai laissé un message à mes copines Anna-Gaëlle et Carole leur indiquant où je m’embarque.

C’est Amandine qui m’accueille à bord. Bisous, bisous !

Elle est habillée en officier de la marine marchande, ça n’a rien de provocant mais ça ne lui va pas mal. Elle me fait découvrir ma cabine. Vraiment spartiate, la cabine : une couchette, et une armoire minuscule. Je tire la tronche.

– Bof, c’est juste pour dormir, tu verrais les cabines des passagers c’est autre chose. On va lever l’ancre dans 20 minutes, avant le directeur de croisière va réunir toutes les putes, toutes les filles, pardon, pour un petit briefing.

On me conduit dans une salle, là où il y a la fameuse garde-robe, mes collègues sont déjà là, que des canons, des blondes, des brunes, des rousses, des blacks, des asiatiques, elles paraissent toutes assez jeunes, ça va être moi la plus vieille, ça fait drôle quand même ! Il y a aussi une gigantesque brésilienne, peut-être une transsexuelle, je ne suis pas certaine… mais je m’en fous

Et voilà qu’arrive le directeur de croisière, habillé en marin du dimanche, blaser bleu marine, et casquette à visière.

– Salut les poulettes ! Commence-t-il.

Il n’a pas l’air surpris de me voir, je devrais dire de me revoir, mais moi je ne peux m’empêcher !

– Vous ?
– Ben oui ma chère, le monde est petit.
– Vous vous connaissez ? S’étonne Amandine.
– Oui on se connait ! La coupe sèchement Patrick Schultz, car c’est de lui qu’il s’agit. (Patrick étant l’homme qui m’avait abordé en même temps que Tommy avant l’agression sur Chauvière). Donc mesdames, voici mes dernières recommandations. Ici les passagers, c’est de la Jet-set ! Ils sont là pour s’encanailler, et ils vont partouzer entre eux comme des bêtes. Donc à priori ces gens-là n’ont pas besoin de putes, me direz-vous, ben si justement, parce que ces messieurs dames ont aussi leurs petits secrets et qu’ils ne tiennent pas à ce que tout le monde soit au courant. C’est donc là que vous intervenez. Quand vous les servirez à table ou au bar, vous les aguichez mais sans insister. Vous ne tutoyez pas vos clients sauf s’ils vous le demandent. Et puis je compte sur votre discrétion, on ne se raconte pas entre filles ce qu’on a fait au client, ni combien il vous a filé, on ne joue pas non plus au petit jeu du « c’est qui celui-là ? » Et surtout vous gardez le sourire. Ah, oui, vous ne refusez rien au client, la seule chose que vous avez le droit de refuser ce sont les rapports non protégés…
– On peut refuser la scato ? Demande une grande blonde.
– Quoi la scato ? Tout contact avec la bouche est considéré comme un rapport non protégé, donc je vous ai répondu et pour le reste, vous n’en mourrez pas. Bon autre chose, la sécurité : en principe il n’y a pas de voleur sur ce bateau, mais on sait jamais, donc tous les soirs vous donnerez deux enveloppes à Amandine, l’une à votre nom avec vos gains, elle les mettra au coffre et évidemment, vous les récupérerez en fin de croisière, une autre avec 2 000 euros pour nos œuvres sociales….
– Les œuvres sociales, ? S’étonne l’une des filles.
– Vous allez gagner plein de fric, Amandine et moi nous n’aurons que notre salaire de matelots, alors les œuvres sociales c’est nous !
– Et si on a pas gagné 2 000 euros ? Demande une autre fille.
– Dans ce cas il faudra te rattraper le jour suivant ! D’autres questions idiotes ?

Je ne vois pas ce que la question avait d’idiote, mais plus personne ne bronche.

– Par ailleurs, reprend Patrick Shultz, pour des raisons de sécurité bien évidentes, vous ne devrez communiquer à personne vos véritables identités, si un client vous demande votre petit nom, vous inventerez n’importe quoi ! Allez rompez et gardez le sourire.

Et on est parti, les escales prévues sont La Corogne, Lisbonne, Gibraltar, Valence, Ibiza, retour par Barcelone, Tanger.

Les premiers jours se sont passés sans encombre. Sur les trente personnes embarquées en tant que passagers, j’en ai seulement identifié deux, un footballeur un peu simplet et un animateur de télé de seconde zone.

Il y a de tout chez ces gens-là, ça va du très sympa, jusqu’aux types qui se la pète. Certains sont très généreux mais d’autres semblent avoir un hérisson dans le portefeuille et nous attribuent le minimum syndical.

Le soir je remettais mon enveloppe à Amandine, mais « pas folle la guêpe » j’en conservais la moitié bien cachée sous le matelas.

Les pratiques, ah, oui les pratiques, rien de bien méchant mais comme nous l’avait fait entendre Patrick, des choses qu’ils ne font pas devant tout le monde, alors beaucoup de demandes pour du pipi, des godes dans le cul, des fessées aussi (mais pas trop fort, ces messieurs ne veulent pas que l’on voie des marques)

Quelques excentricités quand même, je vais vous narrer la meilleure :

Je servais au bar, quand l’animateur de télé dont je parlais plus avant vint me commander deux Bloody Mary

– Vous les porterez à la table là-bas, je suis avec ma maman…

Ah bon, il y a des mecs qui se font accompagner par leur mère sur un bateau de partouzeurs !

J’apporte les consos.

– Je vous booke pour un plan à trois ! Me dit l’animateur.
– Tous les trois ?
– Ben oui tous les trois, on peut faire ça quand ?
– Je vais me faire remplacer au bar et on y va, le temps que vous dégustiez votre cocktail.
– Cabine 7 dans cinq minutes !

Ils n’ont même pas bu leur cocktail ! C’est fou ça de commander un truc pour ne pas le boire !

Je me demandais comment allait s’articuler ce plan à trois ? Je supposais que la Maman allait nous regarder baiser, peut-être en se paluchant… Je verrais bien.

Je frappe à la cabine 7 C’est Mireille (donc la maman) qui m’ouvre, uniquement vêtue d’une robe de chambre en soie qu’elle retire dès la porte refermée. Un peu grassouillette, mais ça passe, en revanche je n’aime pas sa tronche, elle doit sourire quand elle se brûle.

José (l’animateur de télé) est déjà nu et s’agite le poireau.

Je jette un coup d’œil circulaire…

– Tu cherches ton enveloppe, elle est là !

Je ne recompte rien et l’enfouie dans mon petit sac à main.

– Je suppose qu’il faut que je me déshabille ? Demandais-je.
– Evidemment ! Me répond la Mama (pas trop aimable)

Pas grand-chose à enlever, mini short et soutien-gorge.

Elle me regarde comme si j’étais une bête de foire.

– Ben dit donc, toi, tu dois en avoir des heures de vol !

Je ne réponds pas. Qu’est-ce que vous voulez que je réponde ?

– Viens à côté de moi, on va se gouiner un peu pour exciter Jojo.

Quand faut y aller, faut y aller…

Me voici à ses côtés, elle m’attrape les seins et les malaxe, c’est limite, limite, mes nénés ne sont pas en pâte à modeler !

– Occupe-toi un peu des miens ! Demande-t-elle.

Ils sont drôles ses nichons, grosses aréoles mais tétons planqués. Je les lécher espérant les faire sortir de leur coquille, j’y parviens mais c’est pas terrible.

Et la voilà qui m’attrape la main et la pose sur sa chatte. Pas compliqué d’interpréter le message, e lui caresse le minou, mais la position n’est pas ce qu’il y a de plus pratique. Je vais pour me lever et me mettre entre ses cuisses mais elle m’en empêche.

– Reste là !

Ah bon, ! C’est elle la cliente après tout, je la doigte comme je peux, Madame mouille et mes mouvements de doigts provoque des bruits de floc-floc tout à fait incongrus.

– Jojo, viens voir Maman ! Dit-elle soudain.

Voilà qui est tout à fait inattendue, mais je ne suis pas une béotienne non plus, je sais qu’il y a beaucoup de choses qui se font mais qui ne se disent pas.

Je comprends maintenant pourquoi la Mireille m’avait chassé de ses cuisses, elle les réservait au fiston.

Je regarde la scène un moment, après tout, on ne voit pas ça tous les jours.

– Bon toi, reste pas comme ça, on dirait une poule qui a trouvé un couteau ! M’apostrophe-t-elle.

Je vous dis, c’est un puit d’amabilité, cette bonne femme !

J’approche mes mains de sa poitrine pour la lui caresser de nouveau !

– Non, passe derrière mon fils et fous lui un doigt dans le cul.

Cela me permet au passage de constater que le José ne bande pas bien dur.

Je doigte donc l’anus du monsieur qui apparemment apprécie.

– Il bande ou pas ? Me demande sa Majesté Amabilité 1ère.

– Je passe ma main libre de l’autre côté, effectivement sa bite est devenue rigide ! Ce que ça peut faire le doigt d’une pro dans le cul !
– Ben oui, il bande !
– Alors viens mon Jojo, viens baiser ta Maman.

Chanette2907
José se redresse et pénètre sa mère… Je fais quoi, moi ,

– Continue à lui doigter le cul pendant qu’il me baise, sinon il est capable de débander. Il ne snifferait pas des rails de coke à tour de bras, il baiserait mieux ce petit con.

La Mireille a fini par prendre son pied, je ne suis pas sûre que José ait jouit et je m’en fous un peu.

– Vous avez encore besoin de moi.
– Non, salut !

Durée des réjouissances : environ un quart d’heure !

Samedi 17 avril

C’est au retour alors que nous partions d’Ibiza, qu’eu lieu l’incident.

Un grand machin à lunettes m’avait booké. Arrogant et toujours solitaire, je l’avais vu se faire embarquer par plusieurs de mes collègues, mais je n’avais pas encore eu droit à cet honneur et m’en passait d’ailleurs fort bien.

Mais ce jour-là ce fut mon tour…

– Alors, cher monsieur, qu’est-ce qui vous ferait plaisir ?
– J’ai des menottes… Répondit-il.
– Ah ! Vous voulez que je vous attache ?
– Non, c’est moi qui vais vous attacher !
– Non !
– Comment ça, « non » ?
– Je ne me laisse pas attacher !
– Les autres putes le font bien….
– Mais pas moi !
– Vous avez peur de quoi ?
– Ecoutez, on ne va pas commence à discutailler, je ne me fais pas attacher et ce n’est pas négociable
– Mais c’est inadmissible ! Vous n’êtes qu’une pute, vous êtes à notre service.
– Bon, je vais vous laisser…
– Vous ne perdez rien pour attendre, je vais me plaindre à la direction, vous ne savez pas qui je suis !
– Non mais je m’en fous.

Et je laissais planté là l’énergumène.

Juste un mot pour comprendre pourquoi cette position de refus en ce qui concerne l’attachement. Le principe c’est que la fille doit toujours être en position de pouvoir se défendre si le client pète les plombs. Et justement en étant attaché on ne peut pas se défendre. Vous me direz le risque est minime, certes, mais personne n’est à l’abri d’un coup de folie, Un client qui s’est mis à massacrer une fille attachée, c’est déjà arrivée, et je n’ai aucune envie de me retrouver dans une situation similaire.

Je ne pensais pas que l’incident aurait des suites. Je me trompais. Patrick Schultz m’a convoqué dans sa cabine.

J’entre, il n’est pas seul, il est en compagnie d’Amandine Cantal.

Et là sans prévenir il me balance une gifle avec une telle force que j’ai failli perdre l’équilibre.

– C’est le premier et dernier avertissement, les choses ont été mises au point, au départ, tu n’avais pas à refuser ce qu’il voulait te faire. Tu n’es qu’une pute et ici ce ne sont pas les putes qui commandent !

Humiliée, choquée, la rage au cœur, incapable de répliquer, je suis sortie me rafraichir.

Il me parait bien évident que je ne vais pas rester sur ce bateau de rupin dans ces conditions.

Demain matin, nous serons à Barcelone, je prendrais donc la poudre d’escampette. Ne voulant pas éveiller les soupçons, j’ai continué à travailler et j’ai emballé deux types par ailleurs assez corrects.

En regagnant ma cabine, j’eu l’idée prévenir Carole pour lui faire part de mes intentions. Et c’est là que je me suis rendu compte que mon téléphone avait disparu. J’ai un peu fouillé ce qui n’était pas très fastidieux vu l’étroitesse du lieu. Et là je constatais que mon sac à main avait également disparu avec mes papiers d’identité et ma carte bleue. Je soulevais le matelas et comme je le craignais mon pécule avait aussi disparu de la circulation.

La première pensée qui me vint à l’esprit c’est qu’il y avait un rapport avec l’incident de l’après-midi, mais je n’identifiais pas bien le pourquoi et le comment de la chose.

Je décidais donc de jouer les andouilles, et de ne pas parler de l’argent disparu. Par contre pour le reste…

Je toquais chez Patrick qui n’était pas dans sa cabine. Restais Amandine.

– On a visité ma cabine, plus de carte bleue plus de papiers, plus de téléphone….
– Quoi ?

Ou bien c’est la reine des comédiennes ou alors elle tombe réellement du placard !

– Je vais demander à Patrick de fouiller toutes les cabines de l’équipage, ne prend aucune initiative.

Tu parles que je ne vais prendre aucune initiative…

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 21 mai 2023 7 21 /05 /Mai /2023 15:18

Chanette 29 – La croisière de l’Espadon – 6 – Amandine Cantal par Chanette

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Mercredi 7 avril

Bon, le commandant Gollier, Madame Hernandez, Tommy et sa bourgeoise. Ça commence à faire du monde, est-ce que tous les acteurs de cette aventure navrante vont venir défiler dans ma vie.

J’avais en consultant mes messages téléphoniques remarqué qu’une personne se disant la secrétaire de Monsieur Chauvière demandait à ce que je la rappelle. Ne voyant pas pourquoi je la rappellerais, je ne l’ai pas fait.

J’aurais dû mettre son numéro en « indésirable », on ne pense pas toujours à tout !

Et la voilà qui rappelle.

– Amandine Cantal, secrétaire de Monsieur Chauvière, bonjour madame.
– Oui j’ai vu que vous avez essayé de me contacter, vous désirez quoi ?
– Fixer un rendez-vous avec Monsieur Chauvière !
– Ah, bon ? Je le croyais mort ! Persiflais-je
– Non, Monsieur Chauvière est en parfaire santé, je peux vous proposer jeudi à 10 heures dans nos bureaux !
– Non, mais attendez… Il veut me voir pourquoi ?
– Je l’ignore !
– Ah bon, vous l’ignorez, eh bien rappelez-moi quand vous saurez ce qu’il me veut !

Et je raccroche !

Bizarre cette histoire, le seul qui peut me renseigner c’est Gollier

– Allo, oui c’est bizarre, essaie savoir ce qu’il te veut, ne prend aucun engagement et rappelle-moi, sois prudente.
– Mais comment il s’en est sorti, Chauvière ?
– Il avait un gilet pare-balles, je n’en sais pas beaucoup plus, on m’a retiré l’affaire…
– La presse n’en a pas parlé !
– Si, mais ça n’a pas fait les gros titres, les cadavres c’est vendeur, les ressuscités les gens s’en battent les couilles !
– Bien ! Et les deux connards, ils sont toujours en taule.
– Non, libérés le juge est revenu sur sa décision et a délivré un non-lieu !
– Je rêve ! Ils sont dans la nature alors ?
– Oui mais ce sont des toquards, ils ne sont pas dangereux, Hachepierre a été muté à Singapour et l’autre je ne sais plus où… On peut diner ensemble un des soirs ?
– Mais avec grand plaisir.

Tu parles d’un plaisir ! Faudra que je trouve le moyen de sortir ce type de ma vie, mais pour l’instant il peut m’être utile.

Jeudi 8 avril

De nouveau, l’emmerdeuse… J’étais occupé, j’ai rappelé en me disant que si je ne faisais pas je ne m’en sortirais jamais.

– Allo, oui, salut ! Ecoutez si vous ne me dites pas ce que me veut le père Chauvière, je raccroche et vous colle dans ma liste d’indésirables.
– Monsieur Chauvière veut simplement vous proposer un dédommagement pour les désagréments que vous avez subis suite à son agression. J’ai bloqué un rendez-vous jeudi à 10 heures en nos bureaux.
– Je suppose que vous avez mon adresse ?
– Je ne sais pas !
– Vous ne savez pas grand-chose, vous ! Et bien vous direz à Chauvière que s’il veut me dédommager, j’aime bien les chocolats à l’orange, le numéro 5 de chez Chanel et les gros bouquets de fleurs. Donc s’il a mon adresse qu’il m’envoie ça chez moi, s’il ne l’a pas vous lui direz de me foutre la paix.

J’ai raccroché et j’ai mis son numéro en indésirable.

Il devait être vingt heures quand la sonnette de la porte de mon domicile tintinnabula. N’attendant personne, j’allais voir derrière l’œilleton. Cette jeune femme ne me disait rien du tout.

– Une seconde !

Je m’empare d’une bombe au poivre que je dissimule dans la poche de ma robe de chambre.

– C’est pour quoi ? Criais-je à travers la porte.
– Amandine Cantal, pouvez-vous m’ouvrir, j’en ai juste pour cinq minutes.

J’aurais très bien pu ne pas la faire entrer, mais d’une part je n’ai pas envie qu’elle se mette à débiter n’importe quoi sur le palier et puis surtout j’ai envie d’en finir avec ce harcèlement.

Elle est marante la nana, une vraie poupée Barbie, cheveux auburn avec des mèches blondes, lunettes classieuses, les mensurations ont l’air « bien comme il faut », mais je ne la calcule pas, ce sont des choses qui ne se commandent pas.

Je ne la fais pas assoir, j’ai envie d’être désagréable.

– Je vais essayer d’être brève ! Commence la dame, Dans le complot visant Monsieur Chauvière vous avez été victime d’un escroc qui vous a vendu un lot de bijoux en zirconium.
– Vous en savez des choses !
– N’est-ce pas ? Monsieur Chauvière a décidé de vous restituer l’argent que vous avez perdu. Indiquez-moi la somme et demain un coursier vous fera porter un chèque de banque que je vous invite à encaisser aussitôt afin que vous puissiez vous assurer de sa validité.

Je rêve ! C’est tellement inattendu que mon animosité envers la poupée Barbie s’estompe comme par enchantement.

– Confidence pour confidence, je gardais cet argent planqué dans mon coffre pour le dissimuler au fisc…
– Ah ! Vous préférez du liquide ? Eh bien soit, vous aurez du liquide.

Je vous dis, je rêve !

– Passons à la deuxième chose ! Reprend la nana. Tenez, je vous ai apporté des chocolats, mais c’est juste pour ne pas venir les mains vides, le cadeau c’est autre chose ! Mais avant de vous en parler, je vais vous donner une clé USB.
– Ah ?
– Monsieur Chauvière a parfaitement compris que vous ne souhaitiez pas le rencontrer, alors ce qu’il voulait vous dire c’est sur cette petite clé, Attention, son contenu est protégé contre les copies, et elle est programmé pour s’effacer après la première lecture.
– C’est si secret que ça ?
– Je n’en sais fichtre rien ! Je peux m’assoir ?
– Je vous en prie, je vous sers à boire.
– Un verre d ‘eau fraiche fera l’affaire.

La nana sort de son sac une photo et me la montre !

– C’est beau, n’est-ce pas ?
– C’est un bateau pour rupin ! Mais pourquoi me montrer ça ?
– C’est un Yacht, celui de Monsieur Chauvière, Il s’appelle « l’Espadon d’or », 72 mètres 30 passagers, 15 cabines, 30 personnes d’équipage en comptant le personnel de service. Donc on vous offre une croisière.
– Merci, ça ne m’intéresse pas !
– Attendez, je vais vous expliquez mieux ! Le prochain départ aura lieu mardi au Havre, à bord que du gratin : des vedettes de la télé, du music-hall, du cinéma, des dirigeants d’entreprise du CAC40, des sportifs de haut niveau, des hommes politiques et j’en oublie.
– Oui ben justement, je n’ai rien à voir avec ces gens-là !
– Sauf que pour ces gens-là comme vous dites, l’argent ne compte, pas, Ça ne dérange pas certains de claquer 10.000 euros pour une simple pipe.
– Autrement dit, vous m’offrez une croisière, mais à condition que je fasse la pute !
– Vous avez tout compris !
– Eh bien vous remercierez Monsieur Chauvière pour cette proposition saugrenue et vous lui direz que je ne suis pas intéressée… Vous savez que je fais la pute, d’ailleurs si ça continue tout le monde ne va pas tarder à être au courant, mais je tiens à rester dans ma spécialité, elle me plait bien ma spécialité !
– Ne vous braquez pas, rendez-vous compte sur la base de cinq clients, ça vous fait 50.000 euros pour une journée, et la croisière dure 10 jours !

Je dois admettre que l’argument se défend mais il y a un hic :

– Mais pourquoi moi ? Ce ne sont pas les escorts qui manquent et il y en des tonnes qui sont plus jeunes et mieux foutues que moi !
– J’attendais cette question, je pourrais être hypocrite et vous raconter que Monsieur Chauvière veut absolument vous dédommager et patati, patata… Mais la réponse est plus simple : D’une part il n’est pas exact que ces gens-là préfèrent tous des filles jeunes, bien sûr ça reste la majorité mais beaucoup apprécient des femmes un peu plus mûres ne serait-ce qu’en raison de leur expérience. Maintenant pourquoi vous précisément ? Eh bien disons que l’on nous a fourni une liste, assortie de quelques recommandations, je n’en sais pas plus !
– Vous voulez une réponse quand ?
– Maintenant !
– Faut peut-être pas pousser !
– Au fait, une question, vous acceptez les femmes comme clientes ?
– Je n’ai rien contre.
– Admettons que je vous file 150 euros, là tout de suite. Vous me lécheriez la chatte ?
– Vous êtes gonflée, vous ?
– Oui ! Mais c’était juste une proposition comme ça, je n’insisterais pas !

Je n’y peux rien, l’image de la nana à poil en train de se faire brouter le gazon me traverse l’esprit ! Et puis il se passe quelque chose de curieux, tout à l’heure je la trouvais moche, du moins de visage ! Ce n’était pas très objectif, mais n’a-t-on pas tendance à trouver moche tous les gens qui nous emmerdent ? Et maintenant elle ne m’emmerde plus, enfin pas trop !

– Pour 250 je te lèche ! Lui annonçais-je par défi.
– Tant que ça !
– Ben oui, c’est le tarif heures sup !

Elle fouille dans son portefeuille.

– J’ai que 200 !
– Ça ira, fous toi à poil !

Elle se déshabille sans trop se presser ! Putain, quel corps de déesse.

– Ben dis-donc, toi ! T’a été mannequin ou quoi ?
– Bravo ! Mais avant j’ai été Miss Poitou-Charentes et ensuite j’ai fait de l’escorting de luxe, c’est là que j’ai rencontré Chauvière, il m’a embauché comme secrétaire. Ça tombait bien, je voulais changer de job, à force de faire des pipes j’attrapais des crampes dans la mâchoire !

Comme quoi quand elle veut s’en donner la peine, elle est rigolote !

– Et toi tu te déshabilles pas ? Me fait-elle remarquer
– Si, si ! J’arrive, viens, on va dans ma chambre !

Je me déshabille en vitesse et me plante devant elle.

– Humm t’es trop mignonne, toi ! Me complimente-t-elle.
– Tu parles ! J’ai été mieux que ça !
– Peut-être mais tu me plais bien comme ça, tu sais je ne vais qu’avec des femmes plus âgées que moi..
– Jamais les hommes ?
– Si, ça m’arrive… Mais dis donc on a oublié quelque chose !
– Quoi donc ?
– On ne s’est pas embrassé !

Chanette2906Oh, là là, comment elle embrasse celle-ci, une vraie sangsue, une magicienne de la langue

Evidemment nos mains ne restent pas inactives et je me plais à éprouver l’infinie douceur de sa peau, la fraicheur de ses seins, l’insolence de son derrière, une vraie déesse dont le parfum subtil m’envoute… Et ses mains, des mains d’artiste qui vont partout ! Mais de quel océan sort donc cette sirène de sensualité ?

– Tu me fais mouiller, ma salope ! Me dit-elle

Ça ne coute rien de vérifier, il suffit d’y poser la main. Alors effectivement…

– C’est moi qui te fais cet effet-là ?
– Qui veut tu que ce soit d’autres ?

Je ne comprends pas bien. Je sais que je plais y compris aux femmes, mais des nanas mieux balancées que moi, il y en a des tonnes.

– Je suppose qu’il ne faut pas chercher à comprendre, mais si je te plais tant mieux !
– Il y a des choses qui ne s’expliquent pas ! Un coup de foudre on ne sait pas comment ça fonctionne…
– Un coup de foudre ?
– Un coup de foudre physique !
– Allonge-toi sur le plumard, je vais te bouffer la chatte !

J’ai mon visage entre ses cuisses, c’est impressionnant, c’est humide, c’est gluant, c’est bon. Ma langue se fraye un chemin dans tout ce fouillis. Amandine commence à haleter…

Déjà ?

Je lance mes mains en avant afin de lui tripoter les seins tandis que ma langue cible son clitoris.

Elle hurle de plaisir et dans un geste fou m’attrape les cheveux afin d’attirer mon visage contre le sien. Mais c’est qu’elle me fait mal cette conne. Mais je ne saurais lui en vouloir après ce baiser si doux.

– Je vais m’occuper de toi, maintenant ! Me propose-t-elle.

Pas de soucis j’adore qu’on s’occupe de moi et comme en plus je suis excitée comme une puce…

Je m’allonge sur le dos, mais ça ne lui convient pas…

– Non de l’autre côté ! Comme ça je pourrais profiter de ton cul.

C’est comme elle veut !

Putain, le simple contact de ses lèvres sur la peau de mes fesses me fait frissonner. Elle me flatte le joufflu quelques instants tout en écartant les globes, Je sens son doigt effectuer d’étranges circonvolutions autour de mon anus. Sa langue entre en action et frétille comme un goujon sur ma rosace

Elle va me rendre folle… Et tout d’un coup un doigt entre et se livre à d’envoutants allers et retours.

Et que voilà un second doigt… Je vous dis elle va me rendre dingue. Je dois avouer qu’en ce moment-là j’avais complètement oublié qu’elle m’avait payé et que j’étais sa pute…

– T’as un gode ? Me demande-t-elle
– Dans le tiroir, là !
– Tu t’en sers souvent ?
– Dis donc, t’es bien curieuse !
– Pardonne-moi… Faudrait peut-être une capote, ça glissera mieux…
– Toujours dans le tiroir.

Elle a une façon de faire aller et venir le machin dans mon cul, c’est impressionnant, mademoiselle est décidément une pro. Dans la Grèce antique des nanas comme elle, on les vénérait, aujourd’hui on nous méprise !

Elle m’a fait jouir du cul, et après une pause on est reparti pour un tour, non seulement elle est douée, mais elle semble infatigable. On a donc interverti les rôles et ce fut mon tour de lui faire gouter mon gode en con et en cul.

Et puisqu’elle m’a avoué avoir été pute, j’ai donc supposé qu’elle ne devait pas rechigner devant certaines spécialités bien coquines…

– Pipi, ça te branche ? Lui demandais-je
– Tu veux mon pipi ou tu veux me donner le tien.
– On peut faire les deux.

Nous avons donc terminé nos excentricités dans la salle de bain, je me suis allongé sur le sol et elle m’a pissé dessus en rigolant comme une bossue, quand nous avons permuté, je l’ai à mon tour arrosé. Du coup nous avons été bonnes pour prendre une bonne douche ensemble.

– Alors c’est d’accord ? Je serais mardi sur le bateau ! Me relance-t-elle.
– Ça marche
– Ne te charge pas trop, mais si tu as des tenues sexy, tu les apportes, il faut du décolleté, du transparent, du moulant.
– J’ai pas grand-chose, j’ai surtout des tenues de dominas…
– Bon, on te dépannera, nous avons une garde-robe sur le bateau. Ah ! N’oublie pas, demain un coursier sera là à 10 heures précises.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 21 mai 2023 7 21 /05 /Mai /2023 15:15

Chanette 29 – La croisière de l’Espadon – 5 – Petit extra avec Valentin chez un couple coquin par Chanette

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D’ordinaire, je considère le restau avec des gens que je connais à peine comme une corvée et le refuse quasi systématiquement, mais une petite phrase qu’elle m’a sortie hier me trotte dans la tête et j’ai bien envie de cuisiner cette Madame Hernandez.

Une fois à table, j’attaque :

– Vous m’aviez laissé entendre que vous aviez conservé des antennes dans la proximité de Monsieur Chauvière.
– Absolument ! Que voudriez-vous savoir ?
– Si vous aviez une idée ce qui a pu se passer en réalité, j’ai l’impression que la police patauge.
– La presse n’en parle plus, comme Chauvière n’est pas mort et qu’il va s’en sortir ça n’intéresse plus personne.
– Il y a quand même un type dangereux en liberté et la police ne l’a pas identifié.
– Bien sûr que si qu’il est identifié ! Me répond Grace Hernandez.
– Ah bon ?
– C’est Hubert Vargas, le directeur général de « Mariano Incorporation », la plus grosse filiale du groupe Chauvière, la police est venue le cueillir l’autre matin, mais il est en fuite.
– A ben ça alors ?
– Ça a l’air de vous étonner ?
– Un flic qui s’occupe de l’enquête m’avait promis de me tenir au courant, mais il ne m’a rien dit de tout cela !
– Ah ! Les promesses… Voulez-vous que j’essaie de me renseigner davantage. ?
– Moi je veux bien, mais vous allez faire comment ?
– Je vais demander à Madame Vargas !

Elle sort de suite son portable, recherche un numéro, appelle et met l’appareil en haut-parleur afin que je puisse entendre.

– Ah, madame Vargas, c’est Grace Hernandez, je suis désolée de vous déranger, mais je n’arrive pas à joindre votre époux.
– Qu’est-ce que vous lui voulez ?
– Un problème de caution pour l’achat d’un tableau, l’affaire arrive à échéance et…
– Oui, bon ! Je ne peux rien pour vous ! Il semblerait qu’Hubert ait fait une grosse connerie, il est parti sans un mot et je n’ai pas de nouvelles. D’après la police il serait en Amérique du Sud. On est venu perquisitionner mon appartement, je n’ai pas compris pourquoi, ils m’ont foutu un de ces bordels, je ne vous en parle même pas. Bon désolée de ne pas pouvoir vous aider, mais j’ai autre chose à faire en ce moment, aurevoir Madame !

Grace Hernandez m’a laissé sa carte On s’est fait un gros bisou et me voilà seule avec des pensées confuses.

En fait si je comprends bien, Gollier m’a caché le fait que le type qui représentait un danger potentiel pour moi avait pris le maquis. Pas difficile de comprendre pourquoi : Gollier souhaitait me garder près de lui le plus longtemps possible. Dès fois que notre promiscuité me fasse tomber amoureux de lui ! C’est beau les rêves, non ?

L’après-midi sera donc celle des explications et ce ne sera pas forcément évident…

Et contre toute attente, c’est Gollier qui dès son arrivée m’entreprit :

– Petit problème, je me suis débrouillé pour te fournir un chauffeur pendant une semaine, mais ça ne va plus être possible.
– Et alors ?
– Et alors, il n’y a pas trente-six solutions, il faut que tu arrêtes de travailler pendant quelques semaines.
– Il n’en est pas question !
– Tu ne te rends pas compte que ces gens vont chercher à t’éliminer…
– Tu sais, moi aussi j’ai mes antennes, j’ai appris qui était le commanditaire de l’agression de Chauvière.
– Hein ?
– Oui il s’appelle Vargas et il en fuite en Amérique du Sud.
– Mais comment tu peux savoir ça ?
– J’ai des relations !

Il s’assoit dans son vieux fauteuil, réfléchit quelques minutes puis reprend.

– Ce n’est pas si simple, ce qui est sûr c’est que c’est Vargas qui a demandé à Pelletier et à Hachepierre de faux-témoigner. Mais rien ne prouve qu’il soit le commanditaire de la tentative de meurtre, il n’est peut-être qu’un intermédiaire, un complice, et ça pour le savoir je ne vois pas bien comment faire !

Brr ! Pas con son raisonnement, en tous cas ça demande réflexion. Je décide d’aller prendre une douche, non pas que j’en ai spécialement besoin, mais pour s’isoler c’est pas mal.

J’essaie de faire le tour du problème, je n’ai pas tous les éléments en main mais il me semble que l’hypothèse évoquée par Gollier me paraît peu probable. Mais peu probable ne veut pas dire improbable ! Alors je prends le risque ou pas ?

Je décide de le prendre, à moi de faire attention, si j’angoisse de trop je peux toujours compter sur ma grande copine Anna-Gaelle qui est en ce moment en vadrouille quelque part dans le monde et qui comme souvent, elle me laisse ses clés. C’est une option, mais je n’ai pas trop envie d’être seule, ou alors il y a Carole, elle ne refusera pas de m’héberger pour le week-end. Bref on verra bien !

Je me sèche, enfile un peignoir et annonce ça à Gollier. Je craignais qu’il me noie sous un flot de paroles pour me convaincre de rester ou pire qu’il se fasse suppliant. Ben non, les choses ne se passent jamais comme on croit qu’elles vont se passer.

– C’est toi qui vois, me dit-il simplement

Il a la larme à l’œil, ce con

– Si t’as besoin de m’appeler, n’hésite pas ! Ajoute-t-il avec des trémolos dans la voix.

J’ai rangé mes affaires, mis le matou dans son panier, c’est le moment des adieux, des adieux silencieux mais avec un gros bisou quand même !

Je suis passée chez moi relever le courrier, il n’y avait rien de particulier. Le chat parait tout content de retrouver son environnement. Je téléphone à Carole, elle est O.K pour m’héberger si besoin.

J’avais volontairement ignoré les messages téléphoniques émanant de numéros inconnus. Je décidais de les consulter aujourd’hui, par curiosité.

Et je tombe sur ça !

– Je tente désespérément de vous joindre, j’ose espérer qu’il ne vous est rien arrivé de fâcheux, rassurez-moi ! Tommy

Tommy c’est donc l’un des deux gars qui m’ont servi de témoins dans cette lamentable affaire. Je ne vois pas bien comment il s’est procuré mon numéro de téléphone ni pourquoi il s’inquiète de ma modeste personne, mais moitié par politesse, moitié par curiosité, je réponds que j’ai été un peu débordée cette semaine, que je vais bien et que s’il veut m’appeler je répondrais volontiers.

Et ça n’a pas loupé.

– J’avais juste envie de vous revoir, juste une fois autour d’un verre.

Ça me prend le chou, mais je ne vois pas trop comment refuser.

– Quand vous voulez !
– Vous êtes libre, là ?
– Oui !
– Vous pourriez être rue de Turenne dans combien de temps ?

Bref il m’a donné le nom d’un bistrot en plein Marais, je prends le métro et allons-y !

Coup d’œil circulaire à l’intérieur du rade, j’aperçois Tommy… Mais il n’est pas seul, une femme l’accompagne, châtain clair, légèrement enveloppée, mais joli sourire. Je m’approche.

– Ah ! Quel plaisir de vous rencontrer, je vous présente ma femme Nadège, voici Madame D’Esde.
– Enchantée, mais j’aimerais savoir qui vous a fourni mes coordonnées ?
– Disons que la police n’a pas été très discrète…
– Ah ?
– En fait, je ne vais pas vous prendre en traitre, je sais tout de vous, y compris l’activité que vous exercez…
– Mais enfin… Protestais-je.
– Rassurez-vous, je n’ai rien contre votre activité.
– Eh bien tant mieux…
– Vous faites un métier que je n’aurais pas eu le courage de faire, c’est tout à votre honneur. Mon époux m’a beaucoup parlé de vous ! Intervient Nadège.

Il doit fantasmer à mort, ce con, parce qu’en fait il ne m’a vu que très peu !

– Et vous souhaitiez me voir pourquoi ?
– C’est surtout Nadège qui voulait vous voir, elle est très curieuse.

Ça commence à m’énerver tout ça !

– Vous vouliez savoir à quoi ressemblait une pute vue de près ! Persiflais-je
– Non, ce n’est pas ça ! Répond Nadège sans se démonter. Mais allons droit au but ! En fait, mon mari vous ne le connaissez pas, mais je peux vous dire que c’est un petit cochon.

Ah ! Je sens venir comme une proposition de plan à trois. A priori ça ne me branche pas trop, mais j’ai quand même envie d’en savoir davantage.

– Cochon comment ?
– Très cochon.
– Bon, on va pas tourner autour du pot, vous souhaiteriez un plan à trois, j’ai bon ?
– C’est une éventualité que nous avions envisagée !
– Seulement, il y a un hic, en fait je suis spécialisée dans la domination, et je ne fais que ça !
– Ah ? Vous jouez à la vilaine maîtresse, c’est ça ?
– Je ne dois pas être si vilaine que ça puisque me clients reviennent et en redemandent !
– Ben oui quand on est maso, forcément…
– Ben oui !
– Mais je suppose qu’il vous arrive de vous écarter de votre spécialité ?
– Je suis obligée de vous répondre ?
– Non bien sûr. Mais sachez que nous gagnons très bien notre vie, nous pouvons vous payer grassement. Dites-moi, vous leur faites quoi à vos clients ? Reprend la nana.

Envie de lui dire que tout cela relève du secret professionnel, mais je choisis d’essayer de la choquer afin qu’elle se décide à me foutre la paix.

– Je les flagelle, je leur pisse dessus, je les encule avec un gode et quand j’ai deux soumis en même temps, je leur fais se sucer la bite ! Vous voyez que je suis assez loin de votre monde !
– Pas tant que ça, une fois nous étions au sauna, et un homme se faisait sucer le pénis par un vieux. Par jeu j’ai proposé à Tommy de faire la même chose… et ça t’as bien plu, n’est-ce pas Tommy ?.
– J’avoue que ce n’était pas désagréable. Et puis Nadège était tellement excitée de voir ça qu’elle s’est fait sodomiser par le premier venu, un grand black avec un membre énorme.
– Malheureusement, ce genre de situation ne se reproduit pas souvent. Ajoute Nadège.

Si c’est vraiment un truc comme ça qu’ils souhaitent, on peut essayer de s’arranger.

– Je peux éventuellement organiser une petite partie avec un autre homme,
– Je pourrais donc le sucer ? Demande Tommy.
– C’est ce que vous souhaitez, non ?
– Oui, mais est-ce qu’il pourra me sodomiser, je n’ai jamais fait, j’ai trop envie d’essayer.
– Mais bien sûr, il vous enculera devant madame !
– Et on pourrait faire ça quand ?
– Vendredi prochain si vous voulez
– Pas avant ?
– Ben non, mais le vendredi vous êtes sûr de rencontrer d’autre bonhommes dans mon studio.
– Justement on aimerait que ça ne se passe pas dans votre studio !

Ils commencent à être chiants ces deux-là !

– Pourquoi donc ?
– Question d’ambiance ! Les environnements sado-maso, ce n’est pas notre truc !
– Alors, on laisse tomber !
– Vous ne vous déplacez jamais ?
– Je passe cette question, mais comprenez que même si je consentirais à me déplacer, je ne vais pas faire déplacer mon autre client.
– Tout problème a sa solution ! Me répond doctement Nadège.
– Eh bien quand vous aurez trouvé la solution vous me ferez signe. Je vais peut-être vous laisser, j’ai comme un coup de fatigue.
– Juste une dernière question !
– Oui ?
– Etes-vous bisexuelle ? Me demande la dame.

Mais enfin, qu’est-ce que ça peut lui foutre ?

– Pourquoi cette question ? Non, non ne dites rien, je vois bien à la façon que vous avez de me regarder que vous rêvez me rouler une pelle en me fourrant votre main dans la culotte ?
– Oh !
– Je vous ai choqué ?
– Non mais vous avez parfaitement lu dans mes pensées. Tommy lève-toi et laisse la place à madame, se sera plus pratique pour se faire un bisou.

Ben voyons, et si on demandait mon avis, ce ne serait pas mieux, non ? N’empêche que l’idée d’embrasser cette cochonne à pleine bouche est loin de me déplaire, on permute donc nos places avec Tommy.

Me voici sur la banquette collée contre Nadège qui dans perdre une seconde, m’enlace, rapproche ses lèvres des miennes, et me fourre sa langue dans sa bouche !

Elle embrasse trop bien, cette salope, ses mains se baladent sur ma poitrine par-dessus mon petit haut, cherche les tétons, les trouve, les frottent. C’est qu’elle va me faire mouller la garce, ma main se faufile entre ses jambes, je l’entrerais bien dans le pantalon mais c’est trop serré.

Et soudain Nadège redevint sage :

– Merci pour ce petit délire, on va te laisser rentrer, on réfléchit chacun de notre côté, on trouvera bien une solution.

Frustrant tout ça, je l’aurais bien emmené à l’hôtel, la nana, mais j’ai aussi compris qu’elle en voulait davantage… et soudain l’idée.

– Je donne un coup de fil, je reviens.

Je sors sur le trottoir et joins Valentin (voir les épisodes 16, 18, 20 28). Il est d’accord pour jouer au client (contre rétribution bien entendu) il peut se libérer tous les soirs, il peut se déplacer, tout va bien. Je rejoins le couple qui se demande ce que je fabrique

– J’ai arrangé le coup, proposez-moi une date, une heure et un lieu… Non avant dites-moi combien vous aller me donner.

La somme proposée me convient. Ce sera donc chez eux, ils habitent le Marais, me précisent l’adresse, et ce sera lundi à 20 heures.

– Donc je récapitule, on se donne une heure, sans regarder la montre, je me gouine avec madame et vous Tommy vous sucerez mon client, et si vous voulez une sodo, vous y aurez droit ! C’est tout ou vous désirez d’autres options ?

Ils se regardent tous les deux, semble hésiter.

– Vous aviez parlé de pipi tout à l’heure…
– Pas de problème, je suis une bonne pisseuse ! Allez cette fois j’y vais, à lundi soir et toi Nadège, tu ne sais pas où tu t’embarques, je vais te faire grimper aux rideaux !
– Mais je ne demande que ça !

Lundi 5 avril

– Ne prend pas trop d’initiatives, laisse-le faire ce qu’il veut ! Ais-je prévenu Valentin.

Je me suis donc pointée chez eux à l’heure-dite avec Valentin. Habillée toute simple : Tailleur-pantalon rouge au-dessus d’un tee-shirt blanc. Je me demandais si le courant passerait avec ce dernier, ses allures de playboy ambigus ne convenant pas forcément à tout le monde. Mais il n’y eut aucun problème.

Tommy et sa femme sont en décontracté, Jeans et polo pour monsieur, jeans et débardeur beige pour madame… très décolleté le débardeur !

Nadège nous tend une enveloppe à Valentin et à moi et nous propose à boire

– Alcool ? Bière ? Jus de fruits ?
– Tout à l’heure peut-être ! Temporisais-je.

Ben oui, en principe quand on boit un coup, on papote, qu’est-ce qu’ils vont pouvoir se dire avec Valentin qu’ils ne connaissent pas ?

– Bon ben alors on fait comme on a dit ! Intervient Tommy. Euh, on procède comment ? On improvise complètement ou alors ce serait mieux que quelqu’un soit un peu directif ?

N’importe quoi ? Il est en train de confondre réunion de travail et partouze ! Où va se nicher la déformation professionnelle ?

Heureusement Nadège met fin à ces atermoiements.

– Bon les garçons, mettez-vous donc à poil et faites ce que vous avez envie de faire, moi et Chanette on va vous regarder et se caresser. D’accord Christine ?
– Mais bien sûr ! Mais appelle-moi, Chanette, je préfère !

J’ai posé ma veste de tailleur et je suis à côté d’elle sur ce joli canapé beige clair, elle est très proche de moi, nos cuisses se touchent. Elle rapproche son visage, son parfum est envoutant. Elle me sourit un peu bêtement. Je comprends qu’elle veut déjà m’embrasser. Nos bouches se soudent. Et c’est parti pour la fricassée de museau. Elle embrasse bien la coquine, manifestement elle en rêvait de cette petite sauterie…

Elle finit par se dégager.

– Ça va, ma poule ?

Voilà que je suis sa poule à présent !

Devant nous, les deux hommes se sont déshabillés enfin pas tout à fait complètement puisque Valentin a conservé ses chaussettes.

La bite de Tommy est déjà en érection, pas celle de Valentin ! Pourvu qu’il ne nous fasse pas une panne !

– Pince-moi mes bouts de seins ! Lui demande Tommy.

J’ai compris le but de l’opération,, Tommy rend la pareille à son partenaire, qui du coup voit sa bite se redresser fort fièrement.

– T’as une belle bite ! Lui dit Tommy !
– La tienne n’est pas mal non plus.
– Je te suce ?
– Bien sûr !

Chanette2905Et c’est parti, Tommy gobe littéralement la bite de Valentin, enfournant tout ce qu’il peut dans sa bouche et pour la suite je n’ai plus bien vu accaparée comme je l’étais par les mains baladeuses de Nadège.

Je la laisse faire, elle me retire carrément mon tee-shirt,. et dans la foulée me dégrafe mon soutien-gorge, puis sans que j’y prenne garde jette sa bouche sur mes tétons et se met à me les téter

Elle n’est pas bien cette bonne femme ! On ne lui a jamais appris que certaines femmes ne supportaient pas ce genre de choses. Elle fait vraiment ça quand elle va au sauna ou en boite échangiste ? Elle a eu de la chance de ne pas de faire rembarrer elle aurait pu demander avant, non ? Du coup je décide de la jouer vacharde.

– -On se calme un peu, j’aimerais bien m’occuper de tes seins…

Elle ne me laisse pas finir ma phrase et enlève son débardeur à l’arrache, elle n’a pas mis de soutien-gorge, et il faut bien avouer que ses seins sont magnifiques.

J’avance une main, lui caresse doucement le sein et demande :

– Je peux te les embrasser ?
– Mais bien sûr ma poule !
– Je te demande ça parce que certaines femmes sont fragiles des tétons.

Moment d’étonnement… je ne pense pas qu’elle ait compris la vanne.

– Ah, non, ! Finit-elle par répondre, je ne suis pas fragile de ce côté-là tu peux y aller.

Alors dans ce cas…

– Tu peux me les mordre un peu si tu veux, enfin je veux dire, les mordiller.

C’est qu’elle aime ça ! Mais au bout d’un moment elle revient sur les miens.

– Tu me les lèches, mais tu ne me mords pas !

Et pendant qu’elle s’occupe de mes nénés, je peux enfin regarder ce qui se passe en face. Tommy a maintenant tourné le dos à Valentin et s’est légèrement courbé afin de permettre à son partenaire de lui préparer le cul. Il lui écarte les globes et fait gigoter sa langue vers le trou intime.

Valentin se prépare et assure la rigidité de son membre par quelques mouvements masturbatoires. Puis moment de flottement… Que se passe-t-il ? Conciliabule discret entre les deux hommes, puis Tommy s’écrie :

– Nadège : où t’as laissé les capotes ?
– Les capotes ? Répond-elle, mais tu m’as pas dit d’acheter des capotes !
– Ben, comment on va faire ?
– Tu te rhabilles et tu descends à la pharmacie.

La situation est tellement triviale que je me retiens d’éclater de rire.

– Ne bougez pas les garçons, j’ai ce qu’il faut

Eh oui, par précaution j’avais apporté deux préservatifs au cas où la situation évoluerait de telle façon que je finisse par passer à la casserole ! Et dans ces cas-là, j’utilise mes propres préservatifs, pas ceux des copains !

– Par contre, j’ai pas de gel !
– Ça devrait le faire, juge Valentin en dégageant la capote de son étui.

Tommy se positionne en levrette sur la moquette, Valentin arrive derrière, et hop, direct dans le trou !

– Quel cochon quand même ! Commente Nadège.
– Oui mais on les aime bien nos cochons !
– Je suis sûre que tu aimerais voir ma petite chatte ? Me dit-elle.

Je ne vais pas dire non ! Et puisque la voilà qui se baisse et enlève son pantalon, j’en fais autant. Et nous voilà toutes les deux à poil come la Vénus de Botticelli et sa sœur jumelle !

Elle est accroupie devant moi, m’embrasse le pubis tandis que sa main me pelote les fesses, elle a sans doute des défauts mais elle caresse bien, la bougresse.

Sa main s’approche stratégiquement du sillon de mes fesses, remonte un peu, s’approche du trou de balle. Petite interruption pour se mouiller le doigt et hop le voilà dans mon cul ! Je vous dis, il ne faut surtout pas se gêner et pendant ce temps sa langue me balaie la foufoune.

Et là il va se passer quelque chose, je mets toujours une barrière entre ma vie professionnelle et ma vie privée. En pratique ça veut dire que je ne jouis quasiment jamais en séance.

Nadège se serait occupée de moi plus délicatement peut-être qu’étant davantage excitée j’aurais pu jouir, mais sur ce coup-là je ne le sens pas.

J’aurais pu lui dire carrément que « les putes, ça ne jouit pas quand elles font la pute », mais je ne sais pourquoi, j’ai comme l’impression que cette explication ne lui plairait pas.

Alors j’ai fait autrement, j’ai proposé à ma partenaire de nous coucher en soixante-neuf, et tandis que je régalais de sa bonne chatte trempée comme une soupe, je me suis débrouillée pour faire une goutte de pipi, juste une toute petite goutte. ainsi l’endroit cessait d’être sec.

Je l’ai fait jouir, puis j’ai simulé mon propre plaisir. J’ignore s’il a été dupe, mais en fait elle avait l’air satisfaite.

Je me rassois sur le canapé pendant que Nadège s’en va chercher des serviettes afin de nous éponger.

Valentin semble proche d’en finir avec Tommy, le sang a maintenant afflué sur son visage et le haut de son torse, il accéléré comme un fou provoquant des rauquements de plaisir de son partenaire. Un grognement, ça y est, il a joui, il décule, Tommy se retourne et lui fait un petit signe semblant signifier que tout va bien…

Si tout va bien, c’est parfait. Sauf que…

Tommy n’a pas joui… et moi comme une imbécile, tout à l’heure au lieu de sortir de mon sac une seule capote, il a fallu que j’en sorte deux !

Donc devinez qui c’est qui va passer à la casserole ? Remarquez ça n’a rien de dramatique mais j’aurais préféré éviter !

Et voilà Tommy qui s’approche du canapé… il me regarde, les yeux pleins de concupiscence. Je réponds à son sourire, politesse oblige. Mais Nadège intervient.

– Viens me baiser !

Ah ? Ça se complique. Tommy ne sait plus quoi faire, Nadège lui attrape la bite et le force à s’approcher d’elle, puis la lui prend en bouche.

Ouf !

– On le suce à deux ? Me propose alors Nadège.

Voilà qui m’arrange on le suce à deux, se passant et se repassant sa bite bandée comme un arc. Dès que peux accéder au gland, je mets ma langue en mouvement passant du méat à la couronne. Une goutte de préjouissance vient perler, je continue, la bite soubresaute. Tommy éjacule. Je reçois plein de sperme sur le visage et sur les seins. Voilà qui fait rigoler Nadège.

J’avise la serviette laissée sur le canapé.

– Non, viens dans la salle de bain ! Me conseille Nadège.

Bonne idée, ça me permettra de pisser.

– C’est vrai que tu pisses sur tes clients ? Me demande-t-elle
– Oui, et en général ils apprécient.
– J’ai demandé plusieurs fois à Tommy de me pisser dessus, il n’a rien contre l’idée mais il bloque.
– Tu voudrais que je t’arrose ?
– Oui j’aimerais bien !
– Sur les seins ? Dans la bouche ?
– Je veux bien essayer de gouter.
– O.K. assis toi par terre, on va le faire.
– Attends !

Il faut que j’attende quoi ?

– Tommy, viens voir, Chanette va me pisser dessus !

C’était donc ça ! J’ai donc arrosé la dame, elle a trouvé que mon pipi avait un gout « particulier »

– Pas mauvais, mais particulier…

Fin du délire. Valentin s’est déjà rhabillée, accepte un verre de Perrier et prend poliment congé. J’ai refusé le restaurant qu’ils me proposaient, je suis restée avec eux un quart d’heure, la conversation ne va pas bien loin mais ils sont heureux de leur soirée.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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