Chanette

Samedi 24 septembre 2022 6 24 /09 /Sep /2022 16:07

Chanette 28 – Magazines littéraires – 1 – Un éditeur singulier

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Coucou, c’est moi Chanette qui viens vous narrer une de mes nouvelles aventures. Celles et ceux qui m’ont déjà lu savent que j’exerce le métier (ben oui c’est un métier) de dominatrice professionnelle. Mes récits ne sont pas des histoires de domination mais des récits d’aventures incluant de l’érotisme (et bien sûr aussi de la domination). Je suis ce qu’on qualifie de MILF, fausse blonde et je plais.

Principaux personnages :
Patrice Colombani, écrivain à succès
Stan Baker, éditeur et agent de Colombani.
Lorenza Baker, épouse de Stan
Guillaume Beauregard, critique littéraire chez « Lire encore »
Delphine Lebœuf, rédactrice en chef du magazine « Plaisir délire ».
Janice Minazolli, rédactrice chez « Plaisir délire ».
Cédric Bornerave, rédacteur chez « Plaisir délire ».
Maître Emile Doubise, avocat à la cour
Estelle Morin, secrétaire de Maître Doubise

Maintenant on peut commencer…

C’est Monsieur Baker qui après m’avoir expliqué mon rôle dans cette petite mise en scène m’a demandé de fixer la date du rendez-vous.

– Que diriez-vous de lundi prochain ? Proposais-je.
– Pourquoi pas ? Mais si votre client nous fait faux bond…
– Ne vous inquiétez pas, je gère, votre scénario ne me pose aucun problème, à part un petit détail bassement trivial…
– Dites-moi.
– J’aimerais vous demander d’augmenter un peu la prime offerte à ma collègue.
– Juste un peu alors ?
– C’est cela, juste un peu !
– Il nous faudrait un plan B quand même…
– Ne vous inquiétez pas.

Non je n’ai pas de plan B, Carole viendra avec Valentin, Valentin n’est pas un client mais le compagnon de cette dernière. Comme il est toujours fauché et qu’il sera correctement rétribué je ne vois vraiment pas pourquoi il nous ferait faux bond.

Lundi 8 janvier

C’est aujourd’hui que ça va se passer.

L’histoire commence au café du coin où je suis attablée en compagnie de Patrice Colombani, écrivain à succès et de Stan Baker, son agent et éditeur.

On a répété le plan, Baker est un anxieux, il a beaucoup investi financièrement dans l’opération, il a peur que ça foire.

Bien sûr que le risque existe, mais si le plan échoue ce ne sera pas de mon fait.

A 9 h 30, Carole pénètre dans le bistrot, elle fait comme prévu, semblant de ne pas me connaître, commande un jus de fruit au bar et se faufile aux toilettes.

Je prétexte une envie pressante et m’éclipse à mon tour, je rejoins Carole et lui confie les clés de mon studio, puis reviens tranquillou à ma place après avoir fait un tout petit pipi. (Désolée mais la scène uro ce sera plus loin…)

Patrice Colombani ne paie pas de mine, il est bedonnant, chauve et binoclard, mais jovial. Je suis d’ordinaire peu attentive aux délires de mes clients, mais celui-ci c’est quand même un cas.

Laissons-lui un peu la parole :

Le récit de Patrice Colombani

Je travaillais comme rédacteur dans une grande compagnie d’assurance, je tapais des rapports et des mémoires au sujet d’affaires compliquées qui se terminaient souvent en justice. On me félicitait souvent pour mon style.

Un jour notre nouveau directeur de département a eu l’idée de créer un journal interne, c’est un truc récurent dans la culture d’entreprise, une bonne âme lui a alors soufflé que j’étais capable d’écrire une petite nouvelle fantastique qui plairait bien.

Je l’ai donc fait, c’était une très courte histoire d’un type coincé dans une cabine téléphonique par un banc de langoustes géantes. Il s’en est suivi un dialogue surréaliste avec le directeur.

– Vous avez du style, cher ami, dommage que vous ne fassiez pas attention aux détails…
– C’est une nouvelle fantastique…
– J’entends bien, ce ne sont pas les langoustes que je vous reproche, c’est la cabine !
– La cabine ?
– Ignoreriez-vous qu’il n’y plus de cabine téléphonique depuis 2018. Maintenant tout le monde possède un portable.
– Certes mais être enfermé dans un téléphone portable entouré de langoustes, je ne vois pas très bien.

Là j’ai senti que le bonhomme n’appréciait pas l’ironie de ma réplique.

– Pour les jeunes générations, une cabine téléphonique c’est un objet qui ne leur parle plus, trouvez une cabine d’autre chose, moi, je ne sais pas une cabine d’ascenseur.
– Mais comment voulez-vous que des langoustes attaquent un ascenseur ?
– Démerdez-vous.

Cet entretien a eu deux conséquences, la première c’est qu’on n’a pas publié ma nouvelle, la seconde c’est que j’ai essayé en vain d’aménager mon récit sans y parvenir, mais que je me suis découvert une irrésistible passion pour l’écriture.

Et puis je voulais me venger de ce directeur débile, quelle revanche ce serait si je me faisais publier et que je puisse lui foutre sous le nez mon ouvrage !

Alors je me suis mis à essayer d’écrire, je voulais faire un polar, je choisissais des personnages, les décrivais, mais je bloquais sur l’intrigue, je n’étais pas doué pour ça.

Et un jour en flânant sur les quais, je suis tombé sur des vieux polars poussiéreux des années 1970. J’en ai acheté une dizaine, Puis je me suis mis à les lire, le premier était décidément trop tarte, mais le second offrait une intrigue astucieuse et des personnages intéressants.

Il me restait à recopier tout cela en le modernisant. Mais les problèmes n’ont pas tardé, dès la page 20 l’un des protagonistes téléphone d’une cabine… Mon histoire de langoustes me revient en pleine poire. Je me rends compte que l’adaptation est difficile, aujourd’hui nous avons des téléphones portables, l’accès à internet, la police a évolué, elle a à sa disposition des tests ADN, les enregistrements de vidéo surveillance, les relevés de carte bleue, les fadettes, les crimoscopes… L’adaptation devient vite un calvaire.

J’ai failli renoncer mais la nuit m’ayant portée conseil, je décidais de jouer sur la nostalgie, je conserverai l’action en 1970, même peut-être avant, mon inspecteur se nommera Bontemps, parce que les gens disent toujours que le bon temps c’était avant. Simplement je réécrirais tout dans mon style à moi, modernisant les dialogues, faisant parler les gens comme tout le monde et non pas comme dans les romans ampoulés. Puis j’ajouterais un peu de sexe, les gens aiment bien.

J’ai mis six semaines à faire ça et plein d’espoir je déposais ça à l’accueil des Editions Duchesse.

Une dizaine de jours plus tard je recevais un appel téléphonique, j’étais convoqué chez l’éditeur qui me demanda simplement d’effectuer quelques retouches…

Le mois suivant « Bontemps contre l’homme au rictus » devenait un best-seller.

Je signais un contrat avec mon éditeur qui me proposa un bouquin par an, je lui répondit que je pouvais faire mieux et lui proposais deux bouquins par an.

C’est ainsi que j’ai écrit cinq best-seller et que j’espère que le sixième ouvrage suivra le même chemin.

Fin du récit Patrice Colombani

Mes interlocuteurs semblent tenir à ce que je comprenne leurs motivations, alors que moi franchement, je m’en fous !

– Vous voyez mieux le contexte ? Me demande Stan Baker, son agent éditeur, en finissant de boire son café.
– En fait pas vraiment, les bouquins de monsieur Colombani ont du succès, le public continuera à les lire et se fout complètement de ce que pourra écrire Monsieur Beauregard.
– Certes, mais ce n’est pas comme cela qu’il faut voir les choses, Nous avons appris que Guillaume Beauregard s’est mis en tête de ridiculiser Colombani à partir de l’interview qu’il va réaliser. Avec notre petit scénario, il va complètement changer de point de vue, c’est un opportuniste, cela ne le généra pas, Il va donner ses lettres de noblesses à Colombani, du coup nous aurons deux publics, le populaire et les bobos. Et puis surtout il y a autre chose, nous allons sortir dans 15 jours le nouveau thriller de Colombani, nous avons prévu un gros tirage, si Beauregard le descend en flamme, un certain nombre de critiques qui ne savent faire que du copier-coller vont l’imiter et beaucoup d’exemplaires vont finir au pilon.
– Bon après tout, ça ne me regarde pas, je suis de toute façon gagnante dans l’histoire puisque vous m’avez généreusement payé…
– C’est comptabilisé dans les frais généraux de la maison d’édition, à la rubrique « prestations diverses » !

Prestation diverse ! Prestation diverse ! Est-ce que j’ai une gueule de prestation diverse ?

– Je disais donc, repris-je, que même si ça ne me regarde pas, il m’aurait intéressé de savoir comment vous pouvez être aussi sûr de votre coup ?

Baker consulte sa montre

– Nous ne sommes pas en retard, je vais vous raconter : C’était il y a trois ans et à l’époque Beauregard était encore inconnu du grand public. Il avait néanmoins participé à un plateau télévisuel au cours d’une émission à faible audience, il se trouve que j’étais présent dans le public, et que ses interventions m’avaient prodigieusement agacées, je le connaissais donc de vue mais pas lui. Je remarquais son tic consistant à redresser régulièrement une mèche rebelle qui lui dégringolait sur les lunettes. Mais la suite fut plus croustillante. J’étais allé dans un sauna gay…
– Ah, bon ! Fis-je amusé.
– Ça ne devrait pas vous choquer !
– Ça ne me choque pas, je suis un peu surprise c’est tout.
– Et pourquoi donc ?
– Disons que la façon dont vous me regardez ne colle pas trop avec l’image de quelqu’un qui fréquente les sauna gays.
– Et la bisexualité, qu’en faites-vous ?
– Justement, j’ignorai que les bisexuels fréquentaient ce genre d’endroits.
– Mais si, je vais vous raconter tout ça en commençant par le début :

Le récit de Stan Baker.

J’ai toujours été attiré par les choses du sexe, ado et ayant cessé de croire au père Noël, puis en Dieu le père, je ne comprenais pas le tabou sur le sexe et la nudité, il me semblait pourtant qu’une société moderne se devait de dépasser ça.

Au collège, j’ai longtemps été de ceux qui tripotaient la bite de mes petits camarades, branlettes réciproques, puis turlutes dans les chiottes.

Je me souviens d’un de mes camarades, qui avait une bite superbe à ce point que je l’ai encore en mémoire, elle goutait bon, et ce fut avec lui que je goutais pour la première fois au sperme.

Je n’avais qu’une envie, c’est qu’il m’encule, mais sans que je me souviennes pourquoi, cela n’a jamais pu se faire.

Ma sexualité avait pris un cours étrange, je ne me considérais pas comme gay, restant toujours admiratif devant un beau minois féminin ou un décolleté avantageux. Bisexuel ? Peut-être ?

Toujours est-il que mes premiers flirts avec quelques demoiselles, me firent remiser mes penchants bitophiles, et je découvris que sucer une belle chatte faisait aussi partie des plaisirs dont on ne saurait se priver.

Le temps a passé, j’ai eu des copines, des liaisons, je consommais aussi pas mal de films pornos, j’essayais de visionner des films gays mais décidemment les gros balèzes californiens ne m’inspiraient guère, mais je n’étais pas guéri pour autant de mes obsessions bitophiles, et parfois la nuit dans les fantasmes je rêvais de sodomie.

Un jour, dans la salle de projection d’une sex-shop quand mes yeux s’habituèrent à l’obscurité, ce fut pour apercevoir des gars qui se branlaient en toute décontraction… et certains se le faisaient mutuellement. J’étais tombé chez les dingues et écourtais ma visite, sauf qu’un démon facétieux m’y fit revenir le lendemain.

Et cette fois, j’ai sorti ma queue, me suis branlé et j’ai attendu. Pas longtemps, une main étrangère s’est posée sur ma bite, puis le gars a voulu me sucer, j’aurais préféré le contraire, mais bon… Ne voulant pas jouir trop vite, je l’ai fait arrêter, il ne souhaitait pas que je le suce. Qu’à cela ne tienne, des bites il y en avait plein d’autres. Je fis une tentative auprès d’un type en costume debout et débraguetté, je lui caresse un peu le zizi, je me penche, il ne dit rien, et voilà qu’après 25 ans, je retrouve cette sensation, cette douce texture, ce petit goût pervers, je me régale, ce jour-là j’ai dû en sucer cinq ou six.

Et puis un jour dans cette même salle, il y avait un attroupement, je m’approche, un gars, les fesses à l’air, arbouté sur le dossier d’un siège se faisait proprement enculer. On est là à cinq ou six à mater, un type me tripote la queue et je lui rends la politesse.

– T’aimerais bien être à sa place ? Me dit le gars.
– Oui, ça me plairait bien !
– D’accord, dès qu’ils ont fini, je te baise.

J’ai vérifié que le gars se mettait bien une capote, et je me suis laisse prendre.

– Attention, je n’ai pas trop l’habitude !

Le gars y est allé doucement, ça m’a fait drôle au début, mon cul se demandait qu’elle était cette chose qui le remplissait… Mais non seulement je m’habituais vite, mais mon corps fut rapidement envahi d’ondes de plaisir. Le type a joui en m’enculant, il s’est retiré, un autre a voulu prendre le relais, j’ai refusé, voulant partir du lieu avec cette bonne impression.

J’ai recommencé deux fois, ce n’était pas mal, mais je n’ai pas retrouvé le plaisir de cette « première fois ».

Et un beau jour un type un peu plus bavard que la moyenne me donna l’adresse d’un sauna.

Ça ne me coutait rien d’aller voir et c’est ce que j’ai fait.

J’y ai trouvé une ambiance complètement différente, ici pas de voyeurs, ceux qui viennent cherche carrément un contact, ça facilite les choses, je regrette juste le cérémonial de la braguette qui m’amusait bien, sinon c’est super. Il y a deux salles de contact dont l’une très peu éclairée ainsi qu’une salle de projection, une piscine, des cabines, bref un tas d’endroits. Je ne sais par où commencer et je me pose dans la salle de contact qui est éclairée.

Je m’assois, sur la banquette devant moi un type se fait enculer tout en suçant une bite. Fabuleux. Je suis assis à côté d’un type qui se tripote, je m’apprêtais à faire un mouvement d’approche, mais je n’ai pas été assez rapide, un gars vient s’immiscer entre ses cuisses et lui gobe la bite tout en lui tortillant les tétons. Et moi alors ?

Je n’ai pas attendu longtemps, un type se pointe devant moi bite en avant. J’ouvre la bouche, je suce ! Que c’est bon, que c’est doux, que c’est excitant.. Un deuxième s’amène à ses côtés, je suce les deux bites alternativement, on me serre les tétons, on me caresse, c’est la fête !

L’un des gars me propose d’aller en cabine ! Pourquoi pas, moi je serais bien resté là, mais bon…

Droit au but ! Une fois installé, le gars me propose de me sodomiser. Je me suis mis en position, il a fermé la porte, je l’aurais bien laissé ouverte, mais puisque c’était son choix…

Ce fut rapide et un peu brusque, je n’ai pas aimé, mais je n’ai pas voulu rester sur un échec, je suis retourné draguer et le suivant m’a fait ça comme un chef !

Bref je suis devenu accro à cet endroit et m’y rendait environ une fois par mois.

Un soir, à la maison en vidant mes poches avant de me mettre en pyjama, j’ai laissé trainer le ticket d’entrée du sauna.

– Tu fréquentes les sauna gays, maintenant ? Me questionne Lorenza, ma femme.
– Simple curiosité, je voulais savoir comment ça se passait…
– Et tu vas me dire que tu t’es contenté de regarder, c’et ça ?
– Ben…
– Alors tu vas t’assoir gentiment sur le bord du lit et tu vas me raconter, et je veux tous les détails !
– Ben…
– On dit qu’on ne se cachait rien… et puis ça risque de m’exciter. Alors je t’écoute.

Je lui est donc tout raconté, enfin presque tout et à la fin, excitée comme une puce, elle s’est jetée sur moi, ma fait une pipe d’enfer et m’a demandé de la sodomiser !

Mais je m’égare, pardonnez-moi, revenons au sujet :

Et un jour j’étais assis dans la salle de contact où je matais deux mecs en train de se sodomiser, tout en branlant mon voisin de banquette quand je vois arriver un bonhomme.

Flash dans ma tête, car je l’ai déjà vu quelque part. La mémoire me revient rapidement, et quand je vois le type se redresser sa mèche rebelle, je n’ai plus de doute, c’est Beauregard.

Le monde est donc petit, et je me fiche pas mal qu’il soit là, n’empêche que je me demande comment il va se comporter dans cet endroit.

Un type, un grand roux est debout en train de se tortiller les tétons, il bande joliment. Beauregard s’approche du lui et lui touche la bite, l’autre se laisse faire. L’instant d’après la bite du roux était dans la bouche de Beauregard. Et faut voir comme il suçait, l’animal, il était aux anges. Comme souvent dans ces situations les deux mecs ne restent pas longtemps seuls, ça s’agglutine autour avec bonheur. Beauregard suce alternativement deux ou trois bites, je fini par ne plus rien voir…

Et puis tout d’un coup le groupe se disloque, je vois Beauregard sortir avec le roux, Je m’amuse à les suivre discrètement, ils vont dans la salle des cabines mais n’en trouve aucune de libre. Ils se dirigent alors vers une petite salle où il y a un canapé et un distributeur d’eau fraiche.

Beauregard se met en levrette sur le canapé, le roux s’encapote et l’encule. Un troisième larron se pointe et lui donne sa bite à sucer.

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Je sens que ça va encore s’agglutiner, ça ne rate pas, entre les voyeurs et ceux qui veulent se faire sucer, je n’y vois plus rien.

Un mec s’approche de moi et me dit « vous avez une bien belle bite, cher monsieur ! » Que voilà un personnage insolite car d’ordinaire on se tutoie en ces lieux. Il me tripote, je lui rends la politesse. Bref ça s’est terminé en cabine où nous sommes bien restés une bonne demi-heure. J’avais joui, mais avant de quitter les lieux j’ai eu la curiosité de faire le tour des salles afin de voir si Beauregard était toujours là. Il y était, dans la salle de projection et il suçait une bite pendant qu’un gars lui doigtait le cul

Fin de récit de Stan Baker

– Depuis, continue Baker, la situation a évolué, il ne peut plus se rendre dans des endroits comme ce sauna, il est trop connu !
– Il se débrouille peut-être autrement les escorts-boys, ce n’est pas fait pour les chiens ! Fis-je remarquer.
– Certes, mais là on lui offre une occasion… Et ce sont toujours les occasions qui font les larrons. Je vais maintenant vous laisser, ajoute Baker, Beauregard devrait arriver d’une minute à l’autre, c’est quelqu’un de très ponctuel. Je vous fais confiance, tout devrait bien se passer.
– On va essayer ! Et si un jour vous avez besoin de mes services, ce sera un plaisir.
– Voulez-vous que je vous réponde comme dans les mauvais films américains « non, non, je suis marié… » ?
– Ce n’était qu’un proposition… Mais il m’aurait amusé de vérifier si le monsieur qui vous a complimenté sur votre bite avait raison.
– Oh vous savez, elle est très ordinaire, mais elle plait bien !
– Et votre réponse ?
– Disons que je ne suis pas contre…

Et sur ces bonnes paroles, je suis montée dans mon studio de travail avec Colombani, et à 10 heures précises, Guillaume Beauregard déboulait.

Beauregard n’est pas très grand, peut-être 1 m 65, un petit maigrelet au visage poupin, il a d’énormes sourcils et une chevelure très brune et abondante, une tronche de loup-garou, un petit loup-garou !

– Voici Chanette, une amie ! Déclare Colombani en me désignant. En fait c’est ma muse !
– Mes hommages, madame ! Me répond Beauregard en me gratifiant d’un baise-main. Voilà comment nous allons procéder, je vous pose des questions et j’enregistre tout, Vous aurez un droit de regard et de retrait sur la transcription écrite que je vous ferais parvenir. Ce droit de retrait ne s’applique qu’à l’interview elle-même et non pas à l’article que j’écrirais à la suite ! Confirmez-vous votre accord sur tout ça ?
– Pas de problèmes.
– Donc, si vous voulez bien me signez ce papelard, et on commence !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 10:17

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 18 – Résumons-nous !
Chanette

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Lundi 14 juin

L’entrevue entre Remiremont et Louise devient inutile, la presse ayant tout balancé suite à la fuite volontaire du rapport des services secrets.

Anna-Gaëlle est passée me faire un petit coucou après ma journée de travail. En fait comme elle est curieuse comme une chouette, elle souhaitait que je lui résume toute cette rocambolesque histoire.

Alors allons-y, résumons :

Les choses se sont donc passées un peu de la façon suivante, puisque parfois il faut bien romancer…

Après la maison de correction, Tony Morsang et Paul Tocquard sont placés dans une entreprise d’horticulture. Ils sont copains comme cochons. Tocquard s’achète véritablement une conduite et se prend de passion pour son labeur, Morsang au contraire se fait remarquer par son mauvais travail et un comportement exécrable à ce point qu’on le vire de l’établissement.

Mais les deux jeunes hommes continuent de se fréquenter, Morsang qui vit de deals et de petites rapines, emmène régulièrement son ami au restaurant et au cinéma.

Tony espérait pouvoir loger chez ses parents, mais les retrouvailles se passent fort mal et se terminent en engueulade.

Morsang qui est beau gosse n’a pas de mal à se trouver une copine chez qui il squatte. Recherchant la marginalité, il rencontre, plusieurs mois après, Dudu, un serbe, qui se vante d’avoir réalisé quelques coups audacieux. L’idée d’un casse chez un bijoutier germe, la cible choisi sera Amberson. Le plan est simple, simpliste même, on est pas dans Océan Eleven. Ils décident de braquer la boutique en trois minutes chrono, de ne surtout pas s’attarder, et de prendre la fuite dans une voiture prête à démarrer en trombe au volant de laquelle un complice les attendra.

Dudu et Morsang entrent cagoulés et menacent tout le monde de leurs armes, la sirène retentit, ils ne perdent pas leur sang-froid et devant la menace, l’un des employés commence à ouvrir l’une des vitrines, les bijoux s’entassent dans un sac préparé à cet effet. Ils se doutaient bien que le magasin était télésurveillé et que la police serait prévenue rapidement… mais ne pouvaient soupçonner qu’une voiture patrouillait justement dans le quartier.

Les flics déboulent et intiment l’ordre de se rendre aux deux malfaiteurs. Morsang panique et tire, blessant mortellement l’un des policiers, l’autre tire sur Dudu qui s’écroule, Morsang continue de tirer, blesse le second policier et une balle perdue abat le seul client qui se trouvait là. Il prend ses jambes à son cou, s’engouffre dans la voiture.

– Et Dudu ? Demande le chauffeur qui démarre en trombe.
– Il est mort, mais j’ai le butin. Magne-toi !

La voiture file vers une rue peu fréquentée du 18ème arrondissement, là un autre véhicule les attend. La piste est brouillée, du moins momentanément car ensuite la vidéo surveillance pourra identifier le deuxième véhicule

Entre le chauffeur et Morsang éclate une dispute au sujet du butin. Ce dernier souhaite le planquer en attendant que les « choses se calment ». Le chauffeur lui est partisan d’un partage immédiat, chacun se débrouillant comme il l’entend avec sa part… Et il n’en démord pas ! Le ton monte. Morsang demande au chauffeur de s’arrêter pour aller boire un coup. Le chauffeur ne se méfie pas et tombe dans les pommes quand Morsang le frappe violemment sur le crâne. Il le pousse prend sa place au volant et sort de Paris se dirigeant vers la forêt de Saint-Germain. Dans une contre allée qu’il empreinte, il achève le chauffeur d’un coup de revolver et laisse le corps dans un fossé.

Quand le cadavre du chauffeur sera découvert, la police l’identifiera, car Morsang ignore à ce moment-là que Dudu a donné les noms de ses deux complices avant de succomber des suites de ses blessures.

Tout le butin est donc dans les mains de Morsang, il file à Saint-Germain, abandonne son véhicule, s’achète une pelle, un blouson à capuche et un pantalon gris, vole une nouvelle voiture et revient vers la forêt, il la connait bien et sait des endroits où personne ne met les pieds, c’est là qu’il enterre le produit de son forfait. Il enfile ensuite son blouson à capuche, change de pantalon, revient à pied à Saint-Germain, puis prend le RER pour Paris.

Le lendemain, la photo de Morsang s’étalait à la une de tous les journaux, à la télé, sur Internet…

Panique à bord ! Pas question de rester chez sa copine, laquelle tombe du placard.

– C’est quand même pas toi qui a fait ça ?
– Ben si, j’ai merdé.
– Tu ne vas pas pouvoir rester ici !
– Non, je prends le maquis….

Mais avant il se rase le crâne et se badigeonne les sourcils avec du mascara de façon à ce « qu’on ne voit que ça ». Il prend l’argent liquide dont il dispose et une dizaine de doses de coke.

– Si les flics se pointent, inutile de me couvrir, tu leur diras que je suis passé et que je suis parti.
– Et je vais être poursuivie pour non-dénonciation de malfaiteur…
– Mais non, tu diras que quand je suis parti, tu n’avais pas vu les infos… Allez ciao.
– Tu ne m’embrasses pas ?
– Mais si…

En sortant il se débarrasse de son téléphone portable et prend le chemin de la Gare de Lyon. Il prend un billet pour Lyon, puis sur place commence une vie d’errance, il approche les marginaux locaux, la coke qu’il possède et son expérience de dealeur lui permettent de s’intégrer. Apparemment la police a perdu sa piste, tout va bien, mais ce genre de vie ne le satisfait pas.

Alors il a une idée, il sait que traditionnellement le 1er septembre toute sa famille se réunit autour d’un immense plateau de fruits de mer, précédé de caviar de contrebande et arrosé du meilleur champagne. Cette date est l’anniversaire de mariage de ses parents. Des parents qu’il a en horreur et avec lesquels il est fâché, mais la question n’est pas là. Ceux-ci tiennent un négoce de voitures d’occasion et de pièces détachées. Double comptabilité, et magouilles diverses ne leur font pas peur.

Le coup qu’il prépare est énorme, il ne faut pas le rater, et déjà se renseigner si la « petite fête » aura bien lieu ce jour-là.

Martine, la plus grande de ses deux sœurs est coiffeuse dans le Marais. Il s’achète des vêtements de ville, comme on dit, et débarque à Paris.

Arrivé devant le salon de coiffure, il fait signe à sa sœur, elle est surprise mais se décide à sortir.

– Qu’est-ce que tu viens foutre ici ?
– Te dire bonjour !
– Ben voilà c’est fait ?
– Tu sais tout de même que les flics te recherchent, il sont venus au moins quatre fois à la maison pour nous emmerder…
– C’est une erreur judiciaire, je n’ai tiré sur personne, j’avais dit à mon complice de ne pas emporter d’arme chargée, il ne m’a pas écouté…
– Fallait leur dire aux flics…
– J’ai eu la trouille.
– Ma pauvre bichette ! Et sinon tu viens pourquoi ?
– Les parents, ils fêtent toujours leur truc le 1er septembre.
– Ben oui !
– J’aimerais leur faire une surprise, qu’est ce qui leur ferait plaisir ?
– Ce qui leur ferait plaisir c’est que t’arrêtes tes conneries.
– C’est plus ou moins ce que j’avais l’intention de faire, j’en ai marre de cette vie de fugitif. Je vais essayer de me réconcilier avec la famille et après j’irais aux flics, on verra bien comment ça se passe.
– Bon j’y vais, on m’attend.
– Ne leur dis pas que je viens, ça leur fera une surprise.

Qu’elle leur dise ou pas, n’avait aucune espèce d’importance, il voulait simplement la confirmation de la date, il l’avait.

2ème acte : il se rend au foyer où loge Paul Tocquard en espérant qu’il y soit encore, sinon il a un « plan B ». Il faut toujours avoir un plan B !

– Toi ! Mais je ne te reconnaissais pas ! Oh ! Que ça me fais plaisir de te voir…
– Et moi donc !
– On m’a dit que tu avais des ennuis avec la police.
– Les journalistes m’ont tout mis sur le dos, mais moi je n’ai rien fait, je n’étais même pas armé.
– T’as fait un casse quand même.
– Disons que je me suis laissé entrainer, j’ai commis une erreur. Tu sais maintenant on va se voir régulièrement, tu veux qu’on aille au cinéma demain ?

Bref Tocquard est fou de joie d’avoir retrouvé son copain.

– Tiens je vais t’offrir un cadeau, lui dit Morsang en lui tendant sa gourmette en or.
– Attends, tu me donnes ta gourmette !
– Oui, parce que ça me fait plaisir de te la donner.
– Mais elle gravé à ton nom !
– Justement, tu auras une gourmette gravé au nom de ton ami !
– Ah, ben dis donc, tu me gâtes !
– Et il faudra la porter tout le temps, ça te portera bonheur.
– Ah bon !
– Et je vais faire encore quelque chose d’autre pour sceller notre amitié, je vais te présenter à mes parents.
– Tu m’as dit que tu ne les aimais pas.
– Oui mais disons qu’on a peut-être eu des torts des deux côtes, j’aimerais me réconcilier avec ma famille, quand il vont voir que tu es mon ami et que tu n’es pas un voyou, ça va leur faire plaisir.
– Ah, d’accord !

Le 1er septembre à 3 heures du matin, Morsang commence par jeter un gros bifteck saupoudré de somnifère que les deux gros chiens s’empressent de dévorer, il bricole la serrure de la porte donnant sur la rue, et entre tandis que les chiens ne tiennent plus sur leurs pattes. Il fait plusieurs voyages avec ses jerricans déversant de l’essence devant chaque fenêtre mais ne touche pas à la porte de la maison mais dissimule un dernier jerrican derrière un massif de roses.

Et à 20 heures, Tony Morsang et Paul Tocquard font leur apparition dans la salle à manger de la famille Morsang. Il y a là la mère, le père, Martine et un jeune blanc-bec qui doit être son petit copain. Il y a aussi sa plus jeune sœur.

– Que nous vaut cette visite inattendue ? Demande le paternel qui n’a pas l’intention de s’en laisser compter.
– C’est le retour du fils prodigue ! Répond Tony.
– Mais en clair !
– En clair, j’aimerais me réconcilier avec ma famille.
– Après les conneries que tu as fait et qui nous sont retombées sur le dos…
– Laisse le parler ! Intervient la Mamma
– La seule connerie c’est de m’être fait entrainer dans un casse avec des connards, je n’ai jamais tiré sur les flics puisque je n’étais pas armé.
– Et ce jeune homme ?
– C’est un ami ! Je lui demandé de venir parce que vous pourrez constater que désormais je ne fréquente plus de voyou. Je vous ai apporté un petit cadeau, je vais le chercher, je reviens de suite.

Morsang sort, s’empare du dernier jerrican, le vide devant la porte d’entrée, allume l’essence et disparait au volant de sa voiture tandis que la maison s’embrase.

Le lendemain on dénombrait six cadavres méconnaissables mais on crut identifier Morsang à l’aide de sa gourmette.

Le directeur de la police judicaire est furieux, il convoque le commissaire en charge du casse de la bijouterie Amberson et celui en charge de l’incendie du pavillon des Morsang.

– C’est une honte ! Morsang était planqué dans sa famille et vous ne l’avez pas vu ?
– Mais…
– Taisez-cous vous êtes nul, complètement nul, vous comprenez ça ! Nul ! Quand je pense qu’on pouvait l’avoir vivant ! Maintenant je vais avoir les syndicats de policiers sur le dos et la presse ! Quel exploit !

Le pauvre type fait un geste d’impuissance, il sait que quoiqu’il dise, ça lui retombera dessus.

– Et vous, où en est l’enquête ?
– C’est un incendie volontaire… Chez les garagistes ripoux, les règlements de compte sont courants, mais là…
– Là, quoi ?
– Il est possible que quelqu’un ait été mis au courant que Morsang serait là ce jour-là. Ça sent le règlement de comptes.
– Il faut éviter que la presse revienne sur l’affaire de la bijouterie, sinon ils vont nous qualifier d’incapables. Donnez une conférence de presse, vous déclarerez que l’incendie est un accident domestique, et vous vous féliciterez de la mort de Morsang, en disant qu’il s’est jeté dans la gueule du loup et qu’on le surveillait depuis plusieurs semaines… Rompez.

On ne recherche donc plus Morsang qui a donc pris l’identité de Tocquard. Il lui faut maintenant organiser sa nouvelle vie en sachant qu’il lui faut éviter toute action illégale qui pourrait conduire la police à creuser de trop près son personnage. Exit donc les deals et autres embrouilles. Que faire alors quand on n’a pas encore ni papier en règle ni domicile fixe, mais qu’on est beau gosse ?

Et c’est ainsi que Tony Morsang qui a maintenant l’identité de Paul Tocquard est devenu gigolo en se posant lui et sa consommation dans l’un des bistrots parisiens où les cougars viennent chasser l’étalon.

Le première était passable, mais la seconde fut une véritable épreuve. Heureusement qu’il avait pris des poppers et fait appel à ses fantasmes les plus secrets, mais il quitta la dame avec un sentiment de malaise qui l’empêcha de trouver le sommeil. Il se dit alors qu’il ferait tout pour ne pas se retrouver dans la même situation. Après tout, il avait le droit de choisir, non ?

C’est dès le troisième jour qu’il tomba sur Mireille, le visage n’avait pas trop souffert des outrages de l’âge et à priori le corps se tenait. Il la baisa sans problème, la dame en fut toute ravie et après l’acte le regardait avec des yeux de collégienne amoureuse.

– Tu fais quoi dans la vie !
– Chômage, j’étais cadre chez les pâtes Buitoni, j’ai été licencié, j’ai tout perdu, je suis à la rue, alors je fais un peu le gigolo, ça me permet de manger et de dormir à l’hôtel.
– Pas de famille ?
– Non, un tragique accident, mais je préfère ne pas en parler… répondit-il en s’efforçant de faire venir quelques larmes au coin de ses yeux.
– Mon pauvre lapin, peut-être que je pourrais faire quelque chose pour toi, mais je ne prends jamais de décisions précipitées. On peut se revoir après-demain ?
– Avec plaisir !

Mireille qui se méfiait des escrocs petits et grands demanda à un détective privé de suivre Morsang après sa prestation. Celui-ci confirma son emploi du temps sur trois jours consécutifs, drague de femmes d’un « certain âge », cinéma, club de jazz et nuit à l’hôtel. Rien de suspect donc.

Mireille lui fit part alors de son intention de faire « une bonne action » et lui offrit six mois de loyer d’avance dans un coquet studio. Il avait désormais une adresse, il lui restait à trouver une activité professionnelle pour sortir de la marginalité, mais il n’était pas pressé, Mireille l’entretenait bien et n’exigeait aucune fidélité, ses « honoraires » de gigolo lui remplissant pour le moment convenablement le portefeuille. Il faisait même beaucoup d’économies.

– T’as déjà été avec les hommes ? Lui demanda un jour Mireille.
– Je ne suis pas pédé ! Se défendit Morsang.
– Je le sais bien, mais je te demandais si un petit écart te serais insupportable.
– Mais enfin, pourquoi cette question ?
– Parce que j’ai un ami un peu homo, tu devrais lui plaire… figure-toi qu’en ce moment il cherche à recruter quelqu’un…
– Laisse tomber.
– Réfléchis ! Avoir un travail, c’est avoir des feuilles de paie, avec ça tu pourras ouvrir un compte en banque, te faire refaire la carte d’identité que tu as perdu, un téléphone légal… et puis, tu es très mignon, mais il ne faudrait pas croire que je vais te payer ton loyer toute ma vie.

Voilà des arguments qui laissèrent Morsang dubitatif.

– Et il me proposerait quoi comme boulot ?
– Assistant parlementaire.
– C’est quoi ça ?

Elle lui expliqua….

– Pas trop compliqué comme job…
– Mais c’est qui ce mec ?
– Jacques Alberti, député du Parti du Centre, un monsieur très bien.
– C’est quoi le Parti du Centre
– C’est un parti veut dépasser les clivages gauche/droite, qui dit qu’il y a des bonnes choses à gauche, des bonnes choses à droite et que logiquement pour concilier tout ça, il faut gouverner au centre. Malheureusement, c’est une idée qu’on a du mal à faire passer, en France on se complet dans les certitudes…
– Parce que toi aussi tu es adhérente ?
– Ben oui, on est pas très nombreux…
– C’est tentant mais je ne me vois pas devenir l’amant d’un mec…
– Mais qui te parles de ça ! Il a un compagnon attitré qui parait-il est jaloux comme un tigre, si tu te laisses draguer, ce sera platonique…
– Alors c’est super.
– Mais s’il te demande une petite pipe en catimini, tu ne devras pas refuser.

Oups !

– Alors d’accord ?
– Puisque le jeu en vaut la chandelle !

Une rencontre fut organisée dans un restaurant. Morsang qui n’y connaissait rien en politique s’était renseigné sur son smartphone au sujet de ce curieux parti politique. Il adopterait la stratégie qu’il employait souvent avec les femmes, écouter, feindre d’être intéressé et ne rebondir que pour aller dans le sens de l’interlocuteur.

Et Alberti se laissa berner, de temps en temps Morsang lançait un avis péremptoire appris par cœur la veille :

– La gauche en est restée à la lutte des classes, et la droite n’a aucun esprit social. Comme si les patrons et les salariés étaient incapables de s’entendre ? C’est vrai, c’est fou, ça ?
– C’est exactement ce que nous pensons ! Pourquoi n’adhériez-vous pas à notre parti puisque vous adhérerez à nos idées.
– Ma foi, pourquoi pas ?
– Vous me plaisez beaucoup, jeune homme, Mireille vous a dit que je recherchais un assistant parlementaire. Ça vous dirait ?
– Ça me dirait.

Alberti fit alors un signe a peine perceptible en direction de Mireille qui comprenant le message s’en alla aux toilettes.

– Je vais être direct ! Seriez-vous libre demain soir, mon compagnon sera en province…
– Pourquoi pas ?
– Je ne vous prend pas en traitre, il s’agit d’une sollicitation sexuelle… mais si cela ne vous dit rien, je n’insisterais pas, je sais me tenir !.

« Il n’insistera pas, mais ne m’offrira peut-être pas le poste… »

– Je suis hétéro, mais une petite fantaisie occasionnelle avec un homme charmant…

En fait si Morsang a une mentalité de macho, son hétérosexualité n’est pas si limpide que ça ! Quand on passe plusieurs années en maison de correction non mixte alors que la sève monte dans les parties génitales, il se passe forcément des choses. On fait comment alors pour concilier l’envie de sexe et sa fierté de mâle ? Eh bien on triche avec la réalité, on déclare que les homos se sont les autres, ceux qui sont passifs… Parce que Morsang lui il est actif, il se fait sucer mais ne suce pas (sauf deux ou trois fois, mais il ne veut pas s’en souvenir), il encule mais on ne touche pas à son propre cul ! Non mais dès fois !

Bref, le lendemain Morsang était chez Alberti, en espérant secrètement que c’est lui ferait l’homme, comme disent ceux qui ont une version étriqué de ce genre de relations.

– N’y allons pas par quatre chemins ! Lui dit Alberti, j’ai envie de te sucer la bite.
– Mais ce sera avec grand plaisir ! Répliqua Morsang qui dézippe sa fermeture clair et sort son paquet.
– Non pas comme ça, voyons, nous ne sommes pas sur une aire d’autoroute. Nous allons nous déshabiller et gagner ma chambre.
– Ce sera en effet bien plus cool ! Répondit Morsang qui s’en serait voulu de contrarier son sans doute futur protecteur.

Sue le plumard, Morsang du se farcir les caresses de son partenaire, il eut quelques frissons quand un doigt fureteur s’approcha subrepticement de son anus., mais il eut la bonne idée de rester au bord.

Et puis il y eut les bisous. Morsang n’avait jamais embrassé un homme sur la bouche, il se fit violence, mais cela n’arrangeait pas son érection qui avait du mal à venir.

Mais les doigts d’Alberti savaient parfaitement manipuler un pénis, et quand ce dernier fut bien raide, il l’emboucha et entama sa fellation.

– C’est qu’il suce vachement bien, ce pédé ! S’étonna Morsang.

Au bout d’un moment Alberti demanda à son partenaire de se mettre une capote sur le zizi, puis il se mit en position d’offrande. Et Morsang l’encula, fit appel à on ne sait quels fantasmes secrets afin de maintenir sa bandaison et finit par jouir abondamment tandis qu’Alberti piaffait comme un phoque en chaleur.

Morsang cru l’affaire terminée et se débarrassa de sa capote. Sauf que ce n’était pas vraiment terminé, Alberti s’était un peu paluché pendant la sodomie mais n’avait pas joui.

Celui-ci se tient la quéquette et se l’astique .

– Tu m’aides ?

C’est que Morsang n’a pas du tout envie de mettre cette bite dans sa bouche, Après un moment de panique, il comprend que l’autre se contentera d’une masturbation assistée.

– Hum , tu branles bien !
– Hé !
– Tu ne suces jamais ?
– Très rarement, ce n’est pas mon truc.

Alberti ne répondit pas, on ne peut pas énoncer des grandes phrases quand on est en pleine éjaculation !

Effectivement le parti n’avait que très peu d’adhérents et encore moins de militants. Adhèrent dans la fédération des Hauts de Seine, Morsang en devint en quelques semaines le secrétaire départemental, il fut du coup avec la bénédiction d’Alberti propulsé au Bureau National et devint sans le vouloir l’un de dirigeants du parti.

Le lecteur attentif remarquera que le récit de l’entrée en politique de Morsang diffère légèrement de celle narrée plus avant. Laquelle est donc la bonne ? Quelle importance ?

Tout allait pour le mieux, Mireille déménagea à Nice, elle s’était un peu lassée de Morsang et ne lui demanda pas de le suivre, ce qui n’aurait pas été simple eu égard à ses activités parisiennes.

Il était parfois invité dans des cocktails, il en profitait pour rencontrer du monde, c’est à l’une de ces occasions qu’il rencontra Louise Carrier.

Femme de diplomate, elle avait suivi son mari dans une dizaine de pays d’Europe et du proche orient, jusqu’à ce qu’ils divorcent. Il faut dire qu’elle avait rencontré un vieil émir libidineux mais pleins aux as qui eut la bonne double idée de lui léguer toute sa fortune et de mourir assassiné de vingt coups de couteaux quelques mois plus tard.

Le comportement de l’émir l’avait dégouté du sexe et après cette aventure elle s’était jurée de ne plus pratiquer ce genre de choses…

…Jusqu’à ce que ces yeux découvrent Morsang… Ce fut alors le coup de foudre. Il serait faux de dire qu’il fut réciproque mais le charme de la dame ne le laissait pas pour autant insensible.

Trois mois après il convolèrent en justes noces.

– Il y a juste un petit détail, mon amour !
– Mais quoi donc ?
– Je ne vais tout de même pas me faire appeler Madame Tocquard !
– Tu peux garder ton nom…
– Mais même pour toi c’est pas terrible « Tocquard ». C’est quoi le nom de jeune fille de ta mère ?
– Manet ! Répondit l’homme qui avait vu ce nom sur le tout nouveau livret de famille.
– C’est très bien ça Manet, on pourrait mettre les deux noms Manet-Carrier, ça en jette !

Quelques mois après, eurent lieu des élections, un nouveau gouvernement était en formation, et le président souhaitait que les petits partis qui l’avaient soutenu soient récompensés par quelques ministères de peu d’importance.

– Va falloir que tu t’y colles ! Lui dit Alberti.
– Jamais de la vie !
– Tu refuserais un secrétariat d’état ?
– Ben, oui, ce n’est pas mon truc !
– Mais arrête, ce n’est pas difficile, tu n’auras rien à faire, dans les ministères ce sont les directeurs de cabinet qui font tout le boulot !
– J’ai dit non !

En fait Manet-Carrier craignait que le poste soit trop visible, et une visibilité trop prononcée pouvait amener la presse « fouille-merde » à enquêter sur son passé…

Le ton monta avec Alberti, Manet-Carrier comprit qu’il lui fallait trouver une solution lui permettant de ne pas se fâcher avec son mentor. Alors il mit fin à la discussion avec une parade vieille comme le monde :

– Bon, écoute, je ne dis pas non ! T’auras une réponse demain !
– Demain matin alors, parce que le temps presse, et je n’ai personne d’autres.

Il pensait que Louise l’aiderait à trouver une solution, mais celle-ci au contraire l’encouragea à accepter la proposition lui faisant miroiter tous les avantages de la fonction…

Il accepta donc, en se jurant de faire attention, il fit savoir à qui l’entendrait qu’il détestait que l’on parle de lui et qu’on le prenne en photo. Il en profita aussi pour enluminer son prénom qui devint Charles-Paul, ça fait chic et ça brouille les pistes.

– On va quand même prendre une photo de groupe pour illustrer la plaquette ! Objecta le directeur de cabinet.
– Quelle plaquette ?
– Un simple recto-verso, une photo de vos proches collaborateurs et un petit paragraphe pour vous présenter.
– Comment voulez-vous que je me présente ?
– Oh, juste quelques lignes, vos études, vos activités professionnelles.

C’est à ce moment-là que Manet-Carrier s’inventa une scolarité imaginaire au Lycée Henri IV et à HEC

Psychologiquement, cette nouvelle fonction le transforma, il vivait désormais dans l’angoisse que quelqu’un trouve prétexte pour fouiller dans son passé et cherchait déjà un moyen de démissionner « en douceur ».

Voilà donc à peu près chers lecteurs, la biographie un poil romancée de Tony Morsang, alias Charles-Paul Manet Carrier telle que je l’ai raconté à Louise qui a eu du mal à s’en remettre.

On comprendra donc pourquoi, lorsque Manet-Carrier fut au courant des visites que me faisait son épouse en mon studio, sa parano s’exacerba comme vous avez pu le lire.

On connait la suite, Alberti suite à une mise en scène de Remiremont et Tanya, qui se posent des questions sur le passé du bonhomme, lequel reçoit des missives anonymes, lui faisant présumer que l’on est en train de découvrir ce qui souhaitait cacher. Puis la fuite au Mexique.

Que dire de plus au moment de conclure. Louise Manet Carrier a eu du mal à se remettre de ces révélations, mais elle a tenu le coup, nous nous voyons de temps en temps mais à titre non professionnel.

Reste les bijoux ! Louise a raconté l’épisode du coffre aux enquêteurs des services secrets. Ils n’ont pas trop compris mais n’ont pas trop creusé non plus, estimant que ça n’avait pas d’importance et évitant de le rapporter afin d’éviter des embrouilles avec les assureurs !

– Il envoie un homme de main vider son coffre, et ensuite il arrive lui-même plusieurs heures plus tard faire sa valise ? Pas très logique tout ça…

– Et voilà toute l’histoire ! Concluais-je.
– T’as vraiment le chic pour te fourrer dans des histoires impossibles.
– Mais je n’y suis pour rien, c’est un enchainement de circonstances…
– Je sais ma belle, mais maintenant faut que tu déstresses
– Je ne suis plus stressée !
– C’est dommage, je t’aurais volontiers déstressée.
– Je te vois venir, toi !

Elle ne répond pas et m’offre ses lèvres, il y a des choses dont on ne se lasse jamais !

– Ça ne te dirait rien de me taper sur les fesses ? Minaude-t-elle.
– De la domination, je fais ça toute la journée…
– Alors on fait le contraire, tu vas faire l’esclave !
– Chiche !
– Maintenant ?
– Ben oui ! Parce qu’après on va manger, ça va nous mettre en appétit !.
– Alors à poil chienne !

Voici une chose que je peux faire rapidement, n’ayant pas encore déposé mon peignoir après ma douche du soir. Pour Anna, c’est un peu long, mademoiselle ne se presse pas trop. Une fois nue comme un ver, elle s’en va dans la cuisine. Qu’est-ce qu’elle va encore nous inventer ?

Elle revient avec des pinces à torchons, une grande cuillère en bois et une carotte de bonne dimension. Ça va être ma fête, mais ça tombe bien, je suis très joueuse.

Elle me fait mettre à genoux et me tire mes tétons comme une malade.

– T’aimes ça, grosse pute !
– Oui ! Aïe !
– Dis le que tu aimes te faire faire des misères par une gouine.
– J’adore !
– Un peu plus de conviction, ce serait pas mal. Tien c’est bête j’aurais dû emmener le chien, je t’aurais obligé à lui sucer la queue.
– Tu le gardes encore ?
– Non mais si je demande à la mère Barbanchon de me le prêter, elle ne refusera pas.
– T’es si bien que ça avec elle ?
– Oui et non ! Quand elle est revenue, elle a voulu me payer le restaurant, j’ai pas osé refuser, mais ça été un calvaire, elle est exécrable avec le personnel, et puis ses sujets de conversation… au secours ! En sortant, elle m’a carrément proposé de venir chez elle faire un truc à trois…
– A trois ?
– Ben oui, le chien il compte pour un !
– Et alors ?
– J’ai prétexté une grosse fatigue. Mais je ne suis pas folle elle me relancera, je vais trouver le moyen de lui dire que je préfère prendre mes distances tout en conservant des relations de confraternité, comme on dit… Mais dis donc, je suis en train de te dominer ou de te raconter ma vie, là ?
– Tu me racontes ta vie !
– Regarde ces jolies pinces ! C’est pour qui ces jolies pinces.
– Vas-y mollo !
– Ta gueule, douillette !

Elle accroche la première, ça fait un peu mal, mais c’est supportable, par contre quand elle pose la deuxième, je gueule comme un putois. Elle me la retire et la replace, ça fait toujours aussi mal, ce n’est pas à cause de l’emplacement, c’est la pince qui est mal foutue.

– Des pinces à linges se rait peut-être mieux, non ? Lui suggérais-je
– Bon ça m’énerve ! Je vais m’assoir et tu vas t’allonger sur mes cuisses, je vais te rougir des fosses fesse de pute.

On y va, et voilà ma copine préférée , qui se met à me chauffer les fesses en cadence à grand coup de cuillère en bois.

– Laisse pas de marques !
– Ta gueule !

Elle continue quelques instants avant de déposer l’instrument frappeur.

– Dégage de mes cuisses ! T’as des capotes ?
– Dans ma table de chevet .

Qu’est-ce qu’elle veut fabriquer avec des préservatifs ?

– Et du gel, t’as du gel ?
– Regarde, mais je crois pas !

La voilà qui revient, elle encapote la carotte… la suite est prévisible, je me mets en levrette et lui offre la vue de mon orifice le plus intime.

Bon, c’est rigolo, mais c’est loin de valoir un bon gode muni d’un vibro… Mais faut dire qu’Anna est plutôt doué pour pratiquer des va-et-vient avec ce gode biologique, à tel point que des frissons de plaisirs commencent à m’envahir. Je me lâche, je jouis,

Anna m’enlace, et m’embrasse tandis que le gode ressort tout seul. On s’est retrouvée en soixante-neuf sur le plancher, j’ai commencé par lui brouter le minou, mais…

– Attends, je ne vais pas y arriver, faut que je pisse avant ! Me prévient-elle.
– Tu pisse tout le temps !
– C’est parce que j’ai une petite vessie.! Viens je vais te faire boire ma pisse.

chanette2718Combien de fois avons-nous jouer à ces petits jeux de pipi dont je raffole ? Je ne saurais dire mais je ne m’en laisse pas et c’est avec une gourmandise non feinte que je reçois son jet doré à même la bouche.

Evidemment elle a souhaité la réciproque, juste retour des choses avant de reprendre nos ébats…

Et Hubert au fait ? Je n’ai plus jamais eu de nouvelles. J’aurais pu en demander puisque j’ai son numéro, mais ce ne sont pas mes oignons, qu’il se démerde avec ses bijoux ! Il me doit le prix d’une passe. Je lui ai envoyé un message lui expliquant que s’il ne souhaitait pas me revoir, ma boite aux lettres pouvait néanmoins accueillir une enveloppe… Il n’a jamais donné suite. Pas grave, je n’en mourrais pas.

Fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 10:14

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 17 – Les bijoux volés
bisou1719

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Sur les conseils d’Hubert et désormais rassurée de ne pas tomber dans les griffes de Manet-Carrier, Fiona a réintégré sa place au ministère. Le bureau est en pleine réorganisation et elle se retrouve sans affectation précise pour le moment.

Hubert, lui ne sait pas quoi faire des bijoux, il lui faudrait trouver un recéleur, mais comment trouver un receleur quand on n’est pas du milieu ?

Je l’aime bien Hubert, mais il a des côtés un peu « à l’Ouest ». Il est passé me voir en milieu d’après-midi.

– J’ai trouvé des bijoux par hasard en déménageant un grenier… je suppose que ça vient d’un casse… je ne sais pas quoi en faire… M’annonce-t-il
– Porte les à la police, t’auras peut-être droit à une prime.
– Je me demandais si tu ne connaissais pas un receleur…
– Ben non je ne connais pas de receleur !

Ça m’énerve ces gens qui se figurent que parce qu’on se prostitue, on a obligatoirement des liens avec le grand banditisme.

– Allez déshabille-toi, mon grand !
– Non je passais juste comme ça…
– Tu as tort, j’ai Marguerite dans le donjon, elle sera ravie de te voir.

Du coup il devient dubitatif.

– C’est que je n’ai pas beaucoup de sous

Il se figure peut-être que parce que je lui est offert une séance gratuite que ça va être gratuit à chaque fois ?

– Viens voir, ça ne t’engage à rien !

Comme la fois précédente, j’ai attaché le travesti à la croix de Saint-André, il est aujourd’hui en guêpière bleue, bas résille et porte-jarretelles, perruque blonde et pinces aux tétons

Il ne bande pas, mais je m’empresse de rectifier la situation en tirant sur les chaines accrochées à ses pinces.

– Alors, ce n’est pas une jolie bite, ça ?
– Si !
– Tu ne l’as pas sucé la dernière fois ! Il faut absolument remédier à cela.
– C’est que ?
– Je peux vous payer la prochaine fois ?
– En principe, ce ne sont pas des choses qui se font, mais bon j’ai confiance, on va faire comme ça !

Du coup il se déshabille à la vitesse grand V.

– Je peux le sucer ? Demande-t-il, fébrile.
– Tu y a pris goût, on dirait ?
– L’autre fois, ça m’avait bien plu avec le monsieur barbichu.
– Vas-y !
– Il pourra m’enculer après ?
– Eh bien, quelle transformation !
– Je ne suis pas transformé, j’aime des trucs en plus, c’est tout !

Et Hubert se retrouve entre les cuisses de Marguerite et se met à lui pomper la bite.

– Il te suce bien ? Demandais-je au travelo !
– Il est plein de bonne volonté.
– Ça ne répond pas à la question !
– Disons que sa technique est perfectible.

Du coup Hubert se recule.

– Faut me le dire si je fais quelque chose de pas bien…
– Evite de mettre les dents ! Lui répond Marguerite.

Je me marre.

Hubert reprend sa fellation et histoire de le motiver davantage, je lui assène quelques coups de cravache sur son cul.

Je stoppe l’affaire après quelques minutes, je détache Marguerite et l’encapote, je fais placer Hubert en levrette… et c’est parti pour la deuxième enculade de son existence (à moins qu’il ne me cache des trucs !)

– Non, non, aujourd’hui ça ne le fait pas ! Proteste Hubert après que Marguerite lui eut introduit sa biroute dans le fondement.

Celui-ci m’interroge du regard, se demandant s’il doit continuer. Je lui fais signe qu’oui mais plus doucement !

– Non, non, on arrête ! Continue de rouspéter Hubert.
– Tais-toi donc, bientôt tu vas en redemander !

Marguerite continue, Hubert ne dit plus rien, mais maintenant il pousse des petits soupirs et cela n’a plus rien à voir avec la douleur. Il prend sa bite dans la main et commence à se branler.

– Oh ! Tu laisses ta bite tranquille, je ne t’ai pas autorisé à te branler !
– Vous êtes cruelle !
– Absolument !

Je fais signe à Marguerite de se retirer, d’aller s’assoir et de retirer sa guêpière, puis j’interpelle Hubert..

– Maintenant t’as le droit te branler et d’envoyer ton foutre sur ses tétons.
– Mais…
– Oh ! Qui c’est la chef ici ?
– C’est vous maîtresse !
– Alors tu m’obéis, et si tu es bien sage, la prochaine fois, tu auras encore de la bite à sucer.

Parfois une simple phrase permet de bien motiver un soumis… Il a donc juté comme demandé, il s’est kleenexé la biroute et s’est rhabillé.

Je l’ai raccompagné jusqu’à la porte.

– Pour les bijoux, vous ne connaissez vraiment personne ? Vous pouvez compter sur ma discrétion !
– Je t’ai déjà répondu, mon petit chéri.

Faudrait pas qu’il devienne pénible, l’animal.

Reviens me voir bientôt et n’oublie pas que tu me dois des sous. Comme on a fait qu’une demi-heure, ce sera demi-tarif.

Vendredi 11 juin

Coup de fil de Louise Manet-Carrier. Non ce n’est pas pour une séance, elle me dit qu’elle veut se confier. Je suis libre en fin d’après-midi.

– A 16 heures au studio ?
– Si tu veux, mais je préférerais un autre cadre !
– Au bistrot !
– Tu ne veux pas venir chez moi, je vis seule à présent.
– Ben…
– Je t’envoie un taxi à 16 heures, d’accord ?
– Non, donne-moi l’adresse, je serais peut-être à l’extérieur à 16 heures.

C’est un réflexe professionnel, je ne me fais jamais conduire par des clients, les rendez-vous j’y vais toute seule et je laisse l’adresse de destination bien en vue au cas où… A priori je ne vois pas bien dans quel piège elle voudrait m’amener mais on n’est jamais trop prudente. Je laisse un message à ma copine Anne-Gaëlle en lui indiquant l’adresse et j’emporte une bombe de lacrymo dans mon sac à main. Comment ça : je suis parano ?

J’achète deux bons gâteaux chez mon pâtissier préféré, je hèle un taxi, et me voilà donc partie pour jouer les mères-poules dans les banlieues chics !

Putain la baraque ! Je suis chez les bourgeois de chez bourgeois ! Louise m’embrasse chastement, la douceur de sa peau me fait frissonner.

– Merci d’être venue ! Thé ? Café ? Autre chose ?
– Non, tout à l’heure peut-être.

Pas envie de me faire « somnifériser » !

– Bon, en deux mots, j’ai besoin de parler, de me confier, j’ai quelques amies ou du moins des gens qui se prétendent l’être, mais ce que j’ai à dire je ne peux pas le dire à n’importe qui.
– On ne se connait pratiquement pas…
– Je sais bien, j’en suis consciente. Donc voilà, par où commencer ? Parce qu’en fait j’ai plein de choses à dire…
– Vas-y, on fera le tri.
– Paulo est parti !
– Paulo ?
– Charles-Paul, mon mari ! On m’a gentiment fait savoir qu’il était au Mexique.
– Ah ?

Je feins l’étonnement, il n’est pas nécessaire à ce stade de lui dire que je suis au courant.

– J’ai aimé Paulo, et je crois que je l’aime encore mais jeudi dernier il s’est passé un truc… non faut d’abord que tu saches une chose : Quand on s’est mis ensemble, il s’est confié, c’était assez pathétique, j’ai horreur de voir un homme pleurer, il m’a raconté comment il avait perdu toute sa famille dans un incendie et le traumatisme qui a suivi. Il m’a expliqué que pour se reconstruire, il avait vu un psy qui lui avait conseillé de tirer un voile sur son passé. Il m’a donc demandé de ne jamais l’évoquer. J’ai toujours respecté ce choix.

Pour l’instant rien de neuf, elle m’avait déjà confié tout ça !

– Mais, reprend-elle, j’étais loin de soupçonner qu’il y avait autre chose ! On a eu des crises, mais ça finissait toujours par s’arranger. Je savais que c’était un coureur, on ne peut pas demander à ce genre de mec d’être fidèle. Et puis quelque part ça me plaisait bien qu’il soit le chéri de ces dames, puisque à la finale c’est avec moi qu’il vivait. Je lui ai donc dis clairement que je tolérerais ces écarts à condition qu’il tolère les miens. Je n’en ai pas trop profité d’ailleurs. Mais je m’égare…

Et toujours rien de neuf…

– Jeudi dernier un type s’est pointé, soi-disant mandaté par mon mari pour récupérer quelque chose dans son coffre personnel. Au début je ne me suis pas méfiée d’autant qu’il avait la clé et le code. Je lui ai donc montré où c’était. J’ai commencé à trouver drôle qu’il merde avec le code, mais finalement il a ouvert. Et là je l’ai vu sortir un sac qui débordait de bijoux.
– Ah ?
– A ce moment-là je me suis dit qu’il se passait quelque chose de bizarre, j’ai dit au type que j’allais demander confirmation à mon mari, et il a commencé à me dire que je n’arriverai pas à le joindre, mais mon mari et moi avons une procédure pour s’appeler en cas d’évènement grave. Je n’ai pas eu le temps de prendre mon téléphone, le type ma bousculé et a pris la fuite, ce con a d’ailleurs laissé tomber quelques bijoux que j’ai ramassé.

C’est à ce moment de ses explications que l’image d’Hubert me demandant si je ne connaissais pas un receleur s’est formé dans mon esprit.

– Tu l’avais déjà vu ce type !
– Jamais, il n’avait pas une gueule de truand, assez bel homme, avec des moustaches.

Putain c’est bien Hubert ! Evidemment je n’en souffle mot.

– Bizarrement, reprend-elle, le fait d’avoir le cul par terre, m’a fait réfléchir, j’ai décidé de ne pas prévenir mon mari, en fait j’ai réalisé, le passé de mon mari, c’est peut-être une enfance malheureuse, la perte de ses proches et tout ce qu’on voudra, mais c’est surtout un passé de gangster qu’il a voulu me cacher. Alors j’ai eu un coup de sang, j’ai fait ma valise et je suis partie à l’hôtel. Le lendemain je suis revenue, j’ai constaté que Paulo était passé mais qu’il n’était pas resté dormir et qu’il avait fait une valise. Ensuite, j’ai fait changer les serrures.
– Eh bien dis donc !

Dilemme : est-ce que je dois tout lui dire ? Elle l’apprendra de toute façon… Peut-être qu’avec moi ce sera moins brutal. Je ne sais pas .

– Chanette, j’ai l’impression que tu veux me dire quelque chose ?
– Oui, mais je ne sais pas comment te le dire !
– Tu saurais des choses que je ne sais pas ?
– Oui, mais attention pour le choc !
– Je t’en prie, dis-moi !
– Je n’en pouvais plus des harcèlements de ton mari, alors j’ai demandé de l’aide à un détective privé.
– Et alors ?
– Alors, il a enquêté sur son passé, je viens juste d’avoir les conclusions, certains points sont encore obscurs, mais ce qui ressort de l’enquête c’est que ton mari a usurpé l’identité d’un type qui a disparu. En fait le vrai nom de ton mari c’est Tony Morsang, il a tué un policier au cours d’un braquage qui a mal tourné. Les bijoux dont tu me parles c’est peut-être le butin ou le butin d’un autre casse…
– Tu me racontes n’importe quoi… S’énerve-t-elle soudainement
– Je peux t’organiser une rencontre avec le détective, tu pourras consulter tous les documents
– C’est pas possible, c’est pas possible… Balbutie-t-elle.

Et la voilà qui tombe à moitié dans les vapes.

Je cherche la salle de bain, rapporte un gant mouillé et je ranime la bourgeoise.

– Le salaud, le salaud ! Mais pourquoi ? Pourquoi m’avoir menti ? Me dire qu’il m’aimait ?
– Tu sais, il est possible qu’il t’aimait quand même, même les salauds ont des sentiments.

Elle me regarde d’un air vague, cherchant à assimiler tout ça…

– Mais ce que tu me dis, ce n’est pas officiel, la presse n’en a pas parlé.
– Non pas encore, mais ça ne va pas tarder.
– Comment tu le sais ?
– C’est le détective qui me l’a dit.
– Organise-moi un rendez-vous avec lui.
– D’accord.
– Serre-moi dans tes bras, je ne sais plus où j’en suis.

Ce n’est pas un problème

– Qu’est-ce qu’il faudrait pour me calmer ! On va boire un coup.
– Autant rester sobre !
– Juste un verre !
– Tu vas boire un verre, et après un autre verre et tu croiras que ça te fera oublier tout ça, et quand tu te réveilleras ce sera encore pire.
– Hum, t’as sans doute raison ! J’ai envie de te demander quelque chose, ça va te paraître déplacée mais ça me fera peut-être du bien.
– Dis-moi !
– Si tu me faisais un massage décontractant ?
– On peut toujours essayer !

Louise se met spontanément à poil, me précise qu’elle n’a pas de table de massage et que l’on va procéder sur le canapé après avoir placé des serviettes de bain.

Ce n’est bien sûr pas un problème et comme je présume que le massage va passer de relaxant à érotique en moins de cinq minutes, je me déshabille complètement à mon tour.

Louise me regarde avec des grands yeux concupiscents. Je réalise alors qu’elle ne m’a jamais vraiment vue complétement nue. Dans mon studio, même quand je me dévoile, je conserve toujours quelque chose de la panoplie de la parfaite domina.

– T’es belle ! Me dit-elle.
– Toi aussi !
– Tu parles !

Alors spontanément on s’est approchées l’une de l’autre et on s’est embrassées longtemps et passionnément à pleine bouche.

Depuis le temps que j’attendais ce moment …

On se caresse, on se pelote, on se tripote les seins. Je l’entraîne sur la canapé, à moins que ce soit elle qui m’y ait entraîné, je ne sais plus.

Chanett2717Je me retrouve avec sa chatte devant mon visage, sa chatte charnue et odorante, je me régale, elle mouille comme une soupe…

Elle m’interromps soudainement.

– Excuse-moi, faut que je pisse ! Me dit-elle.
– Pisse moi dessus !
– C’est vrai, t’aimerais bien ?
– Puisque je te lie dis !

Nous voilà dans la salle de bain. Je m’allonge par terre. Putain il est trop froid son carrelage, je lui demande une serviette. Pourquoi est-on toujours perturbé par des détails triviaux ?

– Dans la bouche ? Demande-t-elle
– Bien sûr.

Qu’est-ce qu’elle est bonne sa pisse, me voilà trempée, pas bien grave, je prendrais une douche tout à l’heure quand on sera calmé.

– Pose ton cul par terre, je vais te lécher bien comme il faut !

Elle s’assoit sur le sol, genoux relevés, me voilà de nouveau entre ses cuisses, je lape les dernières gouttes d’urine et le reste. J’attaque son clito et l’a fait monter au ciel en trois minutes chrono.

On s’embrasse de nouveau.

Puis je me place dans la même position que celle qu’occupait Louise il y a un instant.

– A toi de me lécher, ma grande !

Elle n’en revient pas, Pensez un peu : lécher la chatte de sa dominatrice préférée !

Sa langue est agile et comme je suis excitée comme un puce, ça devrait venir vite., je m’aide un peu en me serrant les tétons de toutes mes forces

– Aaaaah !

Louise a voulu faire durer ce moment d’intimité, elle a commandé des sushis, elle m’a fait raconter ce que je lui avais déjà dit, j’ai essayé de ne pas m’embrouiller, après tout l’histoire de Tony Morsang je ne l’ai pas apprise par cœur. Puis je suis rentrée chez moi, c’est que j’ai un chat à nourrir, moi ! J’espère que Louise ne va faire une connerie, mais je ne pense pas, elle a la peau dure !

Je repense à ce petit salaud d’Hubert ! Comment s’est-il débrouillé pour faire ça, je ne le saurais probablement jamais. Je n’ai pas l’intention de faire quoi que ce soit à ce sujet. Voler un voleur n’est pas un vol, d’autant que les bijoux devaient être assurés. Qu’il se démerde avec sa quincaillerie, mais à mon avis il va avoir du mal à les fourguer, si Tony Morsang n’y est pas parvenu, ce n’est pas lui qui va y arriver.

Il me restera à organiser une rencontre entre Remiremont et Louise… Oh mais ça ne va pas, si elle lui parle les bijoux, est-ce qu’il va rebondir là-dessus ? Comment faire ? Tergiverser ? Non, elle me relancera jusqu’à ce qu’elle obtienne ce rendez-vous.! Alors tant pis, le risque n’existe que pour Hubert. Après tout ce n’est pas mon problème.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 10:12

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 16 – Ministre en fuite et délire au donjon
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Jeudi 3 juin

Manet-Carrier angoisse, dès son arrivée, de ce que contiendra le nouvel envoi de son mystérieux persécuteur.

Et quand Fiona le lui montre, il devient tout blanc. Le message indique « Nouveau rendez-vous cette nuit, si tu ne viens pas je balance le reste. » Mais c’est la photo qui l’accompagne qui fait vaciller le ministre, sur cette photo, l’équipe de football de la maison de correction de Senlis, deux visages y ont été entourés, le sien et celui du vrai Paul Tocquard.

– C’est vous quand vous étiez jeune ? Demande innocemment Fiona.
– Surement pas, mais c’est vrai que ça me ressemble. Je ne sais pas à quoi joue le mec qui m’envoi ces merdes, mais ça commence à me les gonfler !
– Vous êtes tout pâle, monsieur !
– C’est parce que je suis énervé.
– Je vous rappelle que vous avez rendez-vous à 10 heures à l’ambassade d’Allemagne…
– Je me prépare et j’y vais. Merci Fiona.

Le ministre réfléchit. Il a conscience que la situation est encore plus grave que ce qu’il imaginait. Quelqu’un a découvert sa substitution d’identité et l’étau se resserre. Bientôt la situation ne sera plus tenable, et si la police s’empare de l’affaire, il est cuit ! Il n’y a donc qu’une solution, la fuite ! Et il lui faudra le faire aujourd’hui pendant qu’il est encore temps.

Son plan est simple, se faire conduire à l’aéroport de Roissy et profiter des avantages que lui offre son passeport diplomatique pour acheter un vol vers un pays qui n’a pas signé d’accord d’extradition avec la France. Il en imprime la liste à partir de son ordinateur. Mais avant il lui faudra passer chez lui récupérer les bijoux.

Quant à son rendez-vous à l’ambassade d’Allemagne, il décide malgré tout de s’y rendre, pour deux raisons. Ne pas y aller, serait prendre le risque de se faire remarquer… risque limité, mais on ne sait jamais. Et puis Manet-Carrier reste fidèle à l’un de ces préceptes : « ne rien faire dans la précipitation » !

Le rendez-vous sera probablement suivi d’un buffet, c’est à ce moment qu’il s’éclipsera.

Arrivé à l’ambassade, c’est l’horreur : lui qui pensait être libre en tout début d’après-midi… Non, ces messieurs ont programmé des plateaux repas et la séance se terminera par un discours de l’ambassadeur à 14 h 30 .

La réunion commence, il essaie en vain de s’y intéresser, mais ce qu’on y raconte le dépasse complètement, alors son esprit s’évade et il songe à sa fuite.

« J’ai pris tous ce qu’il me faut, le passeport, les papelards pour la valise… putain, merde, la clé du coffre ! »

Il prend un air faussement contrit pour quitter momentanément la salle de réunion et téléphone à Fiona.

– Fiona il faut que vous me rendiez service, j’ai un truc personnel à faire après cette corvée à l’ambassade. Vous allez ouvrir mon dernier tiroir à droite, vous trouverez une petite boite bleue avec un mini cadenas. Il faudrait que vous me l’apportiez au métro Champs-Elysées-Clemenceau, disons à 15 h 30
– Bien monsieur.

« Qu’est-ce qu’il nous fabrique ? » se demande Fiona en récupérant l’objet. Il est effectivement fermé avec un cadenas de fantaisie, le genre de machin qui s’ouvre avec un trombone, et c’est exactement ce qu’elle fait : A l’intérieur il y a une clé électronique de coffre-fort et un petit papier sur lequel sont écrits quatre chiffres.

« Putain, une clé de coffre avec son code ! Mais il est où ce coffre ? Chez lui, dans une garçonnière ? Il va falloir la jouer fine, mais si on pouvait l’ouvrir avant lui… Je peux demander à Hubert de voir ce qu’il peut faire ? Mais si ça se passe mal… Je vais faire mieux que ça… »

Elle appelle Hubert et lui demande de la rejoindre de toute urgence.

– Il y a peut-être un gros coup à faire, mais magne toi le cul !

Elle se précipite ensuite vers la boutique de serrurerie la plus proche et sollicite un duplicata de la clé électronique. On lui demande un justificatif d’identité et une déclaration sur l’honneur… Elle s’en fiche.

Elle retrouve Hubert vingt minutes plus tard.

– C’est la clé d’un coffre mural, je suppose que le coffre est chez le ministre, voilà son adresse. Pour ouvrir je vais t’expliquer comment faire, on a grosso-modo le même modèle au ministère…
– Et je fais comment pour entrer chez lui ?
– Tu te démerdes ! Je te file un tuyau, si tu peux le faire tu le fais, si tu ne peux pas, ce n’est pas grave.

Hubert n’a rien d’un monte-en-l’air, cette occasion que lui présente Fiona lui arrive comme un cheveux sur la soupe et il n’a aucun plan.

« Si n’y a personne, je ne vois pas comment je vais pouvoir rentrer… et s’il y a quelqu’un… j’aurais eu plus de temps je me serais acheté un costume d’employé du gaz ou quelque chose dans le genre… Bon, on verra bien… »

(On ne lui a jamais dit à Hubert qu’il y a bien longtemps que les employés du gaz n’ont plus de costume !)

Et il enfourche sa moto jusqu’à Levallois. Sur place il repère la très belle maison bourgeoise du ministre et sonne au portail. C’est Louise qui lui ouvre. Il la connait de vue puisqu’il a eu l’occasion de la filocher, en revanche elle, ne le connait pas.

– Bonjour ! Je travaille au ministère, je suis envoyé par Monsieur Manet Carrier qui souhaite récupérer d’urgence quelque chose dans son coffre.

L’effet de surprise marche à fond et Louise ne se méfie pas encore.

– C’est par là, suivez-moi !

Elle décroche un tableau dévoilant un coffre mural.

– Je ne l’ai jamais vu s’en servir, je suppose qu’il vous a expliqué comment ouvrir ?
– Bien sûr, j’ai le code.

Et Hubert tape les quatre chiffres magiques 3729…. Et ça ne s’ouvre pas !

« Merde, c’est quoi ce délire ! »

Il recommence, sans succès.

– Je ne comprends pas, vous savez l’ouvrir, vous ? Demande-t-il à Louise.
– Surement pas, ce sont ses affaires, moi j’ai les miennes.

Il recommence une dernière fois.

« Bon ça foire ! »

– Appelez-le ?
– Je ne peux pas il est en réunion. Tant pis…

Et saisi d’une impulsion subite, il a l’idée de taper les chiffres de droite à gauche 9273… et ça s’ouvre.

– Il ne vous l’avez pas dit ? S’étonne Louise.
– Ben non !

Louise commence à se demander si tout cela est bien normal, Hubert plonge ses mains dans le coffre et en sort un petit sac en toile de jute. Le problème c’est qu’il est plein à ras-bord et qu’en le manipulant, il fait tomber un superbe collier de pierre.

– Mais attendez, c’est quoi ça ? Demande Louise de plus en plus déconcertée.
– J’en sais rien, il m’a demandé de lui ramener le contenu du coffre, je ne suis pas payé pour me poser des questions.
– Donc vous ne vous opposerez pas à ce que je passe un contre appel ?

Hubert commence à baliser.

– Non, mais je doute qu’il vous réponde.
– Je sais comment faire.

Vif comme l’éclair, Hubert bouscule Louise qui se retrouve le cul par terre, puis file dehors rejoindre sa moto, son sac de bijoux dans la main.

Louise est choquée, et ne réalise pas bien ce qui vient de se passer. Mais elle se rend bien compte qu’il y a du louche dans tout cela. Elle se demande d’où viennent ces bijoux et d’où sort ce bonhomme que son mari n’avait probablement jamais mandaté.

« Ça sent le roussi ! Je ferais mieux de disparaître un petit peu… »

Elle pense d’abord à prévenir son époux, puis se ravise, elle ramasse les bijoux tombés par terre, récupère ceux laissés au fond du coffre, quitte la maison et s’en va louer une chambre d’hôtel dans un palace.

Après s’être suffisamment éloigné, Hubert téléphone à Fiona.

– C’est fait ! Mais il y a des complications. Tu peux parler ?
– Je ferme la porte, vas-y.
– J’ai un sac plein de bijoux, il doit y en avoir pour un sacré paquet de fric…
– Putain !
– Le soucis c’est que j’ai été obligé de bousculer un peu sa femme. Maintenant elle va probablement prévenir son mari.
– OK. On se retrouve à la Fontaine Saint-Michel, je pars de suite.

Fiona déboule à pied le Boulevard Saint Germain, quinze minutes plus tard elle rejoignait son compagnon.

– Fais voir ! Demande-t-elle fébrile.
– Non pas ici, t’es folle !
– Il va comprendre que je suis à l’origine du coup, il faut que je me planque.
– Facile, mon studio à Gentilly n’est toujours pas vendu, on n’a qu’à y aller ! Quelqu’un sait qu’on est ensemble au ministère ?
– Personne, je ne raconte pas ma vie !
– Pour le boulot tu vas dire quoi ?
– Dans un premier temps, que de graves problèmes familiaux me sont tombés dessus, ensuite on verra.
– Bon, on y va ?
– Attends, tu es sûre que sa femme va le prévenir ?
– Ça me semble logique, non ?
– Elle semblait au courant pour les bijoux ?
– Pas du tout, elle tombait du placard !
– Imagine, une bonne femme découvre que son mari cache une fortune dans son dos, tu crois vraiment qu’elle va le prévenir, moi je crois plutôt qu’elle va l’attendre de pied ferme pour lui demander des explications.
– Peut-être, mais qu’est-ce que ça peut faire ?
– Si mémère ne l’a pas prévenu, il va se rendre au rendez-vous au métro Champs-Elysées-Clemenceau et si je lui remets sa boite magique il ne me soupçonnera pas.
– Hum…
– On va essayer de voir, pour l’instant on va déposer les bijoux à Gentilly, on va casser la croute, et 15 h 30 on va là-bas.

En quittant l’ambassade d’Allemagne, Manet-Carrier a renvoyé son chauffeur, puis après avoir tourné quelques minutes dans la quartier, se rend à la sortie du métro.

– Le voilà ! Je vais lui rendre sa boite ! Reste pas trop loin de moi et si tu vois que ça se passe mal, tu le bouscules et on file sur la moto.
– On se croirait dans un film de gangsters.
– J’y vais !

Le ministre ne semble nullement traumatisé et arbore un sourire béat.

– Merci, Fiona ! Quelle purge ces allemands. Demain, je serais en retard, il faudra que vous décaliez tous mes rendez-vous du matin.
– Souhaitez-vous que je vous téléphone si le corbeau se manifeste de nouveau.
– Non, et n’ouvrez pas l’enveloppe, cela me permettra de faire un petit test.
– Ah ?
– Je vous expliquerais tout ça, vous rentrez au ministère ?
– A moins que vous m’autorisiez à rentrer chez moi ?
– Rentrez chez vous Fiona, à demain !

« J’avais raison, sa femme ne l’a pas prévenu. »

Fiona descend les marches du métro et attend cinq minutes avant de remonter. Manet-Carrier lui, a hélé un taxi.

Arrivé chez lui, le ministre ne s’émeut pas outre mesure de l’absence de son épouse. Il trouve même que c’est une aubaine puisqu’il pourra faire sa valise en toute quiétude. Il se prend du linge et des vêtements pour une semaine, ses affaires de toilettes, son ordinateur portable personnel, de l’argent liquide qu’il a toujours en permanence dans son bureau. Il referme tout ça puis dégote un attaché-case, il n’a plus qu’à y mettre les bijoux à l’intérieur.

Il ouvre son coffre d’un air confiant. . Et là…

Imaginez sa tête.!

Il ne comprend pas, et fait comme toute personne en pareille situation, il imagine n’importe quoi : « Je les aurais déposés ailleurs ? C’est vrai que ça fait un bout de temps que je n’ai pas ouvert ce coffre ! Mais bon, je m’en rappellerais. Je n’ai pas quand même un début d’Alzheimer ! Ils ne sont quand même pas dans l’autre coffre ? »

Il va voir, évidemment ils n’y sont pas !

« Bon, voilà qui change la donne, du moins en partie, parce que d’un moment à l’autre la police va me mettre le grappin dessus, il faut donc que je quitte la France. Tant pis pour les bijoux mais ça va être dur, très dur ! »

Il commande un taxi, s’en va à Roissy où il achète un vol en première classe pour Mexico. Ça tombe bien il y a un départ à 22 h 45 assuré par une compagnie mexicaine.

Il sait que quand la police va le prendre en chasse, les gares et aéroports seront surveillés, mais là il a confiance, il est trop tôt.

Vendredi 4 juin

Manet-Carrier vole tranquillement vers Mexico se demandant comment il va faire pour y survivre.

Au ministère on commence à s’affoler en milieu de matinée. Personne n’a de nouvelles du ministre.

– Son téléphone ne répond pas !
– Appelez sa femme, il lui est peut-être arrivé quelque chose.
– On a essayé, ça ne décroche pas !
– Et sa secrétaire n’est pas là non plus… Se lamente son chef de cabinet
– Elle a dit qu’elle avait des problèmes familiaux.
– Si ça se trouve ils sont en train de baiser ensemble.
– Je croyais que c’était fini leur liaison ?
– Parfois quand c’est fini, ça recommence.
– Téléphonez à Fiona Marconi. Faut qu’on le trouve, il a rendez-vous à 11 heures avec un ponte de l’Unesco. S’énerve le chef de cabinet.

Le téléphone de Fiona sonne.

– C’est le ministère ! Dit-elle à l’attention d’Hubert.
– Répond, sinon ça va paraître louche.
– Allo !
– Allo Fiona, je suis désolé de vous déranger, j’ai appris que vous aviez des problèmes, je voulais juste vous demander si vous aviez des nouvelles de Monsieur Manet-Carrier, il avait un rendez-vous important ce matin et…
– J’allais appeler. Je suis partie précipitamment du ministère hier, je suis en train de régler un problème merdique. Hier Manet-Carrier m’a dit qu’il reviendrait au ministère après son rendez-vous chez les Allemands. Je ne sais rien de plus.
– Ah ! Merci Fiona et bon courage !

Fiona raccroche en poussant un soupir de soulagement.

– Il m’avait dit qu’il arriverait en retard aujourd’hui et qu’il fallait que je déplace tous ces rendez-vous de la matinée, je n’ai pas pensé à leur dire.
– Laisse-les se démerder ! Répond Hubert

Un type arrive en courant dans le bureau du chef de cabinet :

– Je viens d’avoir son chauffeur. Manet-Carrier l’a renvoyé en sortant de l’ambassade d’Allemagne et lui a dit qu’il était inutile de venir le chercher ce matin.
– Ah bon ? Je vais prévenir le gars de l’Unesco qu’on a un contre-temps….

Evidemment on ne vit pas Manet-Carrier de la journée.

Après une nuit à l’hôtel Louise décide de rentrer chez elle, le cadre dissimulant le coffre non remis à sa place et un mégot de cigarette laissé dans le cendrier du salon prouve que son mari est passé hier après son départ, en revanche le lit n’a pas été défait, et un coup d’œil sur l’armoire lui apprend qu’il a fait sa valise.

« Bonne nouvelle, autant que ça se conclue de cette façon ! »

Elle décide néanmoins de faire changer toutes les serrures.

– Oui, monsieur le serrurier, c’est urgent, peu importe le prix, je veux que ce soit fait ce matin.

Lundi 7 juin

Le chef de cabinet attend 9 h 30 avant de s’énerver pour de bon.

– Aline vous vous occuperez de son courrier, avant essayez de le joindre ainsi que sa femme, moi je vais essayer quelque chose.

– Manet-Carrier ? Non je n’ai pas de nouvelles récentes ! Répond Alberti, vous savez : on est un peu en froid en ce moment…

– Je viens d’avoir sa femme… Commence Aline.
– Ah !
– Il semblerait qu’il ait quitté le domicile conjugal.
– C’est donc une histoire de cul, c’est bien ce que je pensais. Bon je vais voir ce qu’on peut faire.

Aline trie le courrier, celui d’aujourd’hui et celui de vendredi. Elle tombe sur deux lettres anonymes et les jette au panier, ce qui est dommage car l’une disait « Tu es sûr que tu n’as pas volé l’identité de quelqu’un ? » L’autre : »Tu ne t’appellerais pas Tony Morsang, dès fois ?

Le chef de cabinet prévient son ministre de tutelle, qui prévient le premier ministre qui prévient le président qui décide de la suite à donner en deux minutes chrono.

– On attend encore 48 heures, demandez à Alberti de nous trouver quelqu’un pour le remplacer, et quelqu’un de clean, ça vaudra mieux, s’il ne trouve personne on supprimera ce secrétariat d’état, de toute façon il ne sert à rien.

Didier Remiremont se dit que sa campagne de missives anonymes a dû porter ses fruits, mais il aimerait en avoir le cœur net.

Il téléphone donc à Hubert :

– Je viens un peu aux nouvelles pour savoir s’il y a du nouveau du côté de Manet-Carrier.

Hubert botte en touche

– Le souci c’est que Fiona est souffrante, elle ne s’est pas rendue au ministère depuis la semaine dernière. Là ça va mieux, faudra nous rappeler dans quelques jours.

Mercredi 9 juin

Un bref communiqué de l’Elysée annonce que pour « des raisons techniques, le secrétariat d’état chargé des capacités. logistiques environnementales est supprimé et que ses activités seront reprises par son ministère de tutelle… » Il n’est fait nulle mention de Manet-Carrier.

« Bizarre » se dit Remiremont, « y aurait-il un rapport ? »

Evidemment dans l’heure qui suivit quelques journalistes en quête d’article à sensation s’empressèrent de montrer ce qu’ils savaient le mieux faire et bientôt quelques sites Internet diffusaient un tout autre son de cloche :

« Que cache ce mini remaniement ministériel qui n’ose pas dire son nom ? Tout simplement la disparition depuis près d’une semaine du sous-ministre Manet-Carrier qui saisit du démon de midi s’est empressé de quitter le domicile conjugal en oubliant les devoirs liés à sa fonction. »

Puis plus grave :

« Il semble bien que Manet-Carrier se soit envolé avec l’une de ses secrétaires qui tout comme lui reste introuvable… »

C’est la mère de Fiona qui affolée prévient sa fille.

– C’est quoi cette histoire ? Un journaliste est venu m’emmerder en me demandant si j’étais au courant que tu aurais une liaison avec un ministre….
– De quoi ?

Bref, maintenant Fiona est au courant des ragots.

– On fait quoi ? Demande-t-elle à Hubert !
– Rien ! Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ?

Les délires journalistiques inquiètent jusqu’au sommet de l’Etat.

– Si c’est vraiment une affaire de cul, ce n’est pas dramatique, mais ça peut être autre chose, Qu’on fasse intervenir les services secrets. Je veux savoir où est ce connard !

Avec une remarquable célérité les services secrets commence par examiner les relevés de cartes bancaires de Manet-Carrier, y compris évidemment sa carte professionnelle. Et découvre l’achat d’un vol pour Mexico le soir du 3 juin., on trouve ensuite d’importants retraits d’espèces, plusieurs factures de restaurants et d’autres achats tout cela à Mexico-city. Dans la foulée les « fins renards » examinent la carte de Fiona Marconi et ne découvre que des achats dans un supermarché de Gentilly.

« Evidemment elle a pu prêter sa carte à quelqu’un pour tromper l’ennemi, je n’y crois pas une seconde, mais c’est facile à vérifier avec les relevés téléphoniques… »

Le chef de mission rend compte immédiatement par téléphone.

– Il est parti tout seul ?
– On va vérifier, mais il n’a acheté qu’un seul billet, un aller simple.
– Et la secrétaire ?
– C’est pas elle !
– OK ! Arrangez-vous pour que la fuite au Mexique se sache et laissez entendre qu’il s’agit bien d’une l’histoire de cul. Comme ça, les journaleux n’auront rien d’autre à se mettre sous la main. Et bloquez-lui toutes ses cartes !

Le type s’apprête à partir et salue le chef de cabinet qui, cela tombe bien, n’est pas seul.

– Il s’est barré au Mexique, c’est bien une histoire de cul.
– Avec Fiona Marconi ?
– Non, on n’a pas identifié sa dulciné, on ne m’a pas demandé de le faire mais ce n’est pas Madame Marconi.

Le chef de mission téléphone ensuite à un média bien connu possédant un site internet.

– Il y a du nouveau en ce qui concerne Manet-Carrier, on sait où il est, tout le ministère est au courant mais moi je ne vous ai rien dit…

Jeudi 10 juin

En fin de matinée, Remiremont est passé me voir au studio en compagnie de Tanya. Il commence par m’annoncer la bonne nouvelle :

– Manet-Carrier s’est enfui au Mexique, il ne risque plus de venir t’emmerder.
– Il va faire quoi là-bas ?
– Je n’en sais rien, il y a une communauté française là-bas, reste à savoir comment il va s’y intégrer, c’est un malin il peut y arriver, mais le pays est dangereux. De toute façon je vais m’arranger pour ne pas qu’il revienne.
– Comment-ça.
– Un petit rapport à la DSGE suffira. Il y aura une courte enquête, puis une fuite dans la presse…
– On trinque d’abord ou après ? Proposais-je innocemment.
– T’en pense quoi Tanya ? Demande Remiremont.
– On peut faire les deux.

J’ai toujours du Champagne au frais, je reviens avec une bouteille et trois coupes… Et je découvre mes deux zigotos à poil… C’est ce qui s’appelle ne pas perdre de temps.

Remiremont me tend quelques billets, que je refuse.

– Non aujourd’hui c’est gratuit, profitez-en, ce n’est pas tous les jours la fête.

Il n’insiste pas et je les fais mettre à genoux tous les deux

– Dommage que je n’ai personne dans le donjon, je vous aurais fait sucer de la bite !.
– Humm, une bonne bite qu’on aurait bien sucée tous les deux, hein Didier ? S’exclame Tanya que je trouve excitée comme une puce.
– Ce sera pour une autre fois ! Répond Remiremont.
– Humm, et tu te fera enculer devant moi !

Mais elle est déchainée, la blackette !

– On va peut-être boire une coup avant de passer à autre chose ! Suggérais-je.
– Pourquoi pas ! Approuve Didier.

Et puis j’ai soudain une idée salace, ils veulent jouer ? Moi aussi je suis très joueuse. Je reprends la bouteille de Champagne et la remet au frigo.

Quand je reviens, je me déculotte et je pisse dans deux coupes que je leur tend.

– Voilà ! Du champagne maison, buvez, c’est bon pour la santé !
– Tu ne trinques pas avec nous ! Proteste Tanya sur le ton de la plaisanterie.

Si elle croit que je vais me dégonfler, elle se fout le doigt dans l’œil, Je ne m’étais pas vidée complètement la vessie ce qui fait que je peux remplir ma propre coupe. Et du coup on trinque et on boit.

– Bon, on est pas ici pour rigoler, ne bougez pas je reviens.

Je commence par leur poser un collier de chien

-. Il faut toujours mettre des colliers aux esclaves, S’ils se perdent, ça permet de les retrouver… plaisantais-je
– Ce pourrait être marrant ! Réplique Tanya. « Bonjour Madame, j’ai trouvé votre esclave dans la rue, je vous le ramène, j’espère que je vais avoir droit à une petite récompense. »

Pas moyen de faire une domination « sérieuse » avec cette nana ! Cela dit je ne vois pas pourquoi une domination se devrait d’être obligatoirement sérieuse !

– Je ne réponds pas à la provocation et je leur accroche à tous les deux des jolis pinces sur les tétons. J’ai droit à un concert de grimaces. Alors je continue sur ma lancée, je tire, je tords, je tortille, je les fais grimacer encore plus et quand ils sont bien chauds j’ajoute des poids.

Ils font moins les malins, maintenant, mais ils aiment ça, c’est l’essentiel.

– Maintenant vous allez rejoindre le chevalet, l’un à côté de l’autre, vous mettez vos mains à plat et vous tendez vos fesses, je vais vous rougir le cul !

J’ai saisi ma cravache préférée et je distribue le coups, un pour Didier, un pour Tanya, et on recommence. Didier pousse des petits cris étouffés, Tanya, elle, continue dans la provoc.

– Salope ! Morue ! J’ai même pas mal !

Elle m’énerve, j’ignore si elle est consciente de jouer un jeu dangereux, mais ce n’est pas elle qui aura le dernier mot, et si elle n’a « même pas mal », je suis parfaitement capable d’arranger ça !

Alors j’arme ma cravache de toutes mes forces et lui en assène un coup à faire démarrer un cheval.

– Aïe, aïe, aïe ! Ouille, ouille ! Sale dingue !

Je retape, mais moins fort.

– Ça va, ça va ! Proteste-t-elle

Encore un coup !

– Arrête, Chanette, arrête !
– Un dernier pour la route !
– Non !
– Si !

Je pose ma cravache.

– Bon, revenez, on va passer à autre chose !
– Tu m’a tué, salope ! Me dit Tanya.

Mais elle dit ça sur le ton de la plaisanterie et elle cherche ma bouche. Je ne me dérobe pas et du coup on se roule une gamelle. Je vous dis qu’on est dans de la domination atypique !

Je m’empare un joli gode-ceinture avec lequel je m’harnache et me présente fièrement devant mes deux zigotos.

– Allez mes cochons, venez me lécher la bite !

Ils se prêtent volontiers à cette fantaisie, Didier à gauche, Tanya à droite.

– Un peu plus d’énergie, s’il vous plait, sinon je vais être obligés de vous enculer.
– T’en a pas un autre ? Me demande Tanya.
– Un autre quoi ?
– Un autre gode ceinture ?
– Pourquoi ? T’en veux un plus gros ?
– C’est pas ça, je voudrais te prendre avec pendant que tu prendras Didier.
– Hein ? Mais c’est le monde à l’envers !
– Ben quoi, on est pas vraiment dans une séance SM, puisque tu nous as pas fait payer, on va dire qu’on est dans une séance de délire.

Après tout, pourquoi pas ?

J’ai donc demandé à Didier de se mettre en levrette, il m’a exhibé et écarté son gros cul. Et comme on est dans le délire, je me suis autorisée à lui lécher l’anus, ce que je ne fais pratiquement jamais d’ordinaire avec mes soumis. Je me surprends à prendre beaucoup de plaisir à butiner ce charmant petit endroit si troublant.

chanette2716Je le pénètre ensuite avec mon gode-ceinture, et me débrouille afin que Tanya puisse accéder à mon intimité. On a mis quelques instants avant de se synchroniser mais Drôle de sensation j’encule et me fait enculer…

Au rythme où Tanya me laboure, je ne vais pas tarder à jouir du cul. Je hurle. Du coup la blackette m’abandonne et s’en va sucer à fond la bite de Didier qui n’en peux plus.

L’affaire n’a pas traînée, deux ou trois minutes après avoir commencé, Didier éjaculait une grosse rasade de sperme dans la bouche de Tanya qui s’en pourlèche les babines. Mais mademoiselle n’a pas joui et son excitation n’est pas retombée. Elle s’allonge sur le sol.

– Venez, venez tous les deux, venez me faire jouir.

Pas de problème, je viens lui lécher l’abricot tandis que Didier lui tète ses bouts de seins. Le donjon ne tarde pas à s’emplir de son cri de jouissance (il est insonorisé)

Ensuite nous avons bu le champagne, le vrai, celui avec des bulles !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 10:09

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 15 – Jacques Alberti
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feuille de rosegaysodomie masculinespermophilie 

Lundi 31 mai

Les petits neurones de Remiremont ont fonctionné tout le week-end et ce matin il avait un plan, tout chaud, tout beau.

– Double attaque, on commence ce matin, on va bien se marrer ! Me dit-il en quittant le bistrot où nous avions pris le petit dej’.

A 10 heures, Tanya téléphone à Alberti.

– Jacques, c’est Tanya, je voulais te prévenir, pour mon article je voulais essayer d’étoffer un peu, seulement je suis tombé sur un os…
– Un os ?
– Manet-Carrier n’a jamais foutu les pieds au lycée Henri IV, ni à HEC, quant à la boite qui l’aurait licencié, on ne trouve pas non plus. Alors bon, on n’est pas un journal d’investigation, on ne va pas parler de ça, et on laisse tomber l’article.
– T’as essayé de redemander une interview de Manet-Carrier.
– J’y ai bien pensé mais le rédac chef m’a dit de laisser tomber.
– Bien, je te laisse, j’ai du monde, bisous.
– Bisous.

Le but était de placer le ver dans le fruit…

« Je creuse ou je laisse tomber ? » se demande Alberti. « Est-ce si grave ? S’inventer une scolarité brillante, il n’est pas le premier à le faire, c’est idiot, mais ce n’est pas dramatique. Mais j’aimerais quand même que les choses soient claires, je vais aller lui parler ! »

Mardi 1er juin

Fiona, comme tous les matins trie le courrier de Manet-Carrier. Il n’y a pas grand-chose, les demandes de rendez-vous sont honorées et conformément aux vœux de son patron, placés dans des tranches horaires permettant d’éviter le gueuleton. Les documentations, revues et circulaires sont classés à part. Elle a instruction de faire des réponses standard aux lettres de sollicitations, idem pour celles de félicitations mais il y en a pour ainsi dire jamais, elle a aussi instruction de ranger dans un endroit spécial tout ce qui ressemble à des injures ou des menaces, mais la chose est rarissime, et puis il y a le très rare courrier divers.

Or ce jour le courrier divers est véritablement particulier. Une simple phrase imprimée en très gros caractères.

 » Dugan Radzik » te salue bien ! »

« Je suppose qu’il voudra voir l’enveloppe »

Elle l’accroche donc avec un trombone et s’apprête à lui apporter tout ça, mais elle est interrompue par la sonnerie du téléphone.

– Oui, Monsieur Alberti ! Monsieur Manet-Carrier sera disponible entre 10 et 11 heures, cela vous convient-il ?
– Parfaitement.

Elle frappe à la porte, le sous-ministre est tellement débordé qu’il est en train de lire un grand quotidien sportif.

– Le courrier, Monsieur.
– Rien de spécial ?
– Si, ça ! Un plaisantin, je suppose.

Manet-Carrier regarde le papelard d’un air circonspect.

– Aucune importance, mais gardez ça dans un coin, on ne sait jamais.

Effectivement ça ne pouvait rien lui dire, son complice de l’époque ne lui ayant jamais confié son identité…

– Vous avez rendez-vous avec Monsieur Alberti à 11 heures. Poursuit Fiona.
– Ah ?

Il est surpris parce que d’ordinaire, Alberti se contente de lui téléphoner.

« Si ça pouvait être un remaniement, j’en ai marre de ce poste, si je pouvais être tranquille et toucher ma pension d’ancien ministre… le rêve ! »

Et à 10 heures Alberti, se pointait. Poigné de main molle.

– Charles-Paul, je suis embêté, j’ai été informé que ton CV serait faux.
– Les gens disent n’importe quoi…
– Tu pourrais prouver que tu as fréquenté le lycée Henri IV et HEC ?
– Oui, enfin, non ! Toutes mes affaires personnelles ont brulé.

Il se rend compte en parlant que s’il a servi cette fable à son épouse, il ne l’a jamais raconté à Alberti. Et que si celui-ci se lance dans des vérifications, ça risque de mal tourner. Il change donc complétement d’attitude :

– Ben oui, j’ai inventé ça pour faire style. C’est si grave que ça ?
– Si un canard d’investigation l’apprend, tu vas être ridiculisé et le parti éclaboussé.
– Tu veux quoi ? Que je démissionne ? Ce n’est pas un problème…
– Nous n’en sommes pas là. Je voudrais simplement que tu fasses refaire la plaquette du ministère et que tu enlèves ces conneries de ton CV.
– Ça peut se faire.
– J’espère qu’on ne va pas me sortir d’autres bricoles…
– Mais non !
– C’était quoi la boite qui t’as licencié ?
– Les pâtes Buitoni !

« Il ne va tout de même pas aller vérifier ça »

– Bon on va en rester là, dis-moi, entre-nous, ta scolarité, tu l’as passé où ?
– Au Québec !
– Tu ne mens pas ?
– Pourquoi mentirais-je ?
– Bon je te fais confiance, mais à la prochaine gaffe, tu sautes. Je te laisses.

Manet-Carrier est désemparé. Quelqu’un est en train de fouiller dans son passé ? Mais qui ?

Première solution, démissionner sur le champ, il a failli le faire devant Alberti, mais a hésité au dernier moment pensant qu’il lui faudrait du recul. Deuxième solution, envoyer un barbouze casser la gueule d’Alberti afin de savoir qui est la taupe ?

« Oui c’est la bonne solution, mais pas de précipitation, les coups qui échouent c’est toujours parce qu’ils ont été décidés dans la précipitation. J’en sais quelque chose. C’est comme le casse chez Amberson, si ce con de Dudu n’avait pas été si pressé… conard de Serbe ! Oh mais…

– Fiona ! Apportez-moi la lettre anonyme de ce matin, il faut que je vérifie quelque chose.
– Voilà monsieur ! Autre chose ?
– Non, rompez !

Il a de nouveau le papelard devant lui, il devient blême :

« Dugan Radzik », un nom serbe et Dugan ça fait Dudu ! Il n’est donc pas mort ! Bon, c’est clair ce salaud a refait surface après avoir purgé sa peine ! Mais il cherche quoi ? Sa part de butin évidemment ! Ce butin incomplet mais conséquent planqué chez lui dans un coffre mural. Mais que viens foutre Alberti là-dedans ? Il a dû lui promettre du fric, beaucoup de fric ! Inutile de chercher la taupe, la taupe c’est Dudu !

Il regarde la cachet de la poste sur l’enveloppe : « Paris-Louvre »

« En plus il est à Paris, là, tout près tapi dans l’ombre… ! Oh mais ça ne va pas du tout. Il va forcément y avoir une suite, demain très probablement. Que faire ? La meilleure défense c’est l’attaque ? Alberti doit savoir où se cache Dudu. Alors ? Envoyer Ergan ? Trop dangereux, il faudrait que je lui révèle des choses qu’il n’a pas besoin de savoir. Alors le travail je vais le faire moi-même ! »

Alberti est célibataire depuis sa séparation d’avec son épouse, en fait il est bisexuel avec de forts penchants homo, mais n’a jamais fait son come-out et ne vit pas avec son amant.

Manet-Carrier sait qu’il vit seul et connait le confortable appartement d’Alberti puisque ce dernier l’a reçu chez lui. Ses fenêtres donnent sur la rue, il se met en planque et attend qu’il y ait de la lumière.

« Ce type n’a pas de couilles, il va tout suite accepter ce que je vais lui proposer, trop facile »

– C’est Manet-Carrier, je peux vous voir c’est urgent ?
– Montez je vous ouvre.
– Alberti, nous allons jouer cartes sur table, vous savez tout sur moi, mais par contre vous ne savez pas dans quoi vous mettez les pieds, Radzik est un tueur, et il vous éliminera…
– Mais Paul, de quoi parles-tu ?
– Tu le sais très bien, alors je te propose un deal, tu m’expliques comment le trouver et moi je te donne un quart des bijoux.
– Je rêve ! C’est quoi cette histoire ?
– Tu es coincé, Alberti, tu n’as pas d’autre choix.
– Non, écoute, Paul; tu te calmes et on va essayer de discuter intelligemment…
– On perd du temps ! L’histoire du Lycée Henri IV, tu ne l’as pas appris tout seul, non ?
– Non je ne l’ai pas appris tout seul, mais…
– Donc c’est Radzik ! Alors tu m’expliques où je peux le trouver sinon la discussion va prendre un autre ton.
– Des menaces, maintenant ?
– Où se cache Radzik ?
– Je ne connais pas de Radzik.

Hors de lui, Manet-Carrier administre un direct du droit sur le visage d’Alberti, lui éclatant son nez qui se met à saigner d’abondance. Le choc est si violent que l’homme dégringole en arrière et se heurte le crane contre le rebord d’un meuble bas ce qui l’assomme à moitié. Dans sa chute il fait tomber un lourd serre-livres en bronze..

– Bon, ben relève-toi, t’es pas mort.
– Salaud ! Parvient à articuler Alberti.
– Je vais te chercher un verre d’eau, ça va te réveiller.

Il s’en va dans la cuisine, trouve un verre et le remplit d’eau du robinet et le jette au visage d’Alberti.

– Bon alors t’a rien à me dire ?

Alberti balbutie des mots incompréhensibles. Le ministre le secoue violemment.

– Tu vas parler, oui ?
– Fous moi la paix, j’ai juste vu une journaliste, il n’y a pas de quoi en faire un drame !

« J’ai compris », se dit Manet-Carrier, « Dudu s’est servi d’un intermédiaire… Ce n’est pas un problème, une piste ça se remonte… »

– C’est qui ta journaliste ?
– J’ai sa carte ! Répond-il en regardant la pendule d’un air angoissé.
– Qu’est-ce qu’elle a ta pendule ?
– Dans le tiroir à droite, celui du haut…

Il ouvre le tiroir en question, découvrant un incroyable désordre. Une carte au nom d’une Gisèle Dupré, journaliste se trouve au-dessus du fouillis

– C’est celle-là ? Demande-t-il avant de la mettre dans sa poche.
– Oui.

Le ministre a un moment d’inattention, faisant l’effort de se relever Alberti se jette sur son adversaire et le menace du serre-livres en bronze. Mais le ministre se retourne à temps, esquive le coup. Les deux hommes roulent à terre, le pauvre Alberti n’a pas le dessus et est roué de coups.

Et voilà que l’on frappe à la porte.

« Merde je fais quoi ? Je n’ai même pas pensé à prendre un révolver… Empêcher la personne de rentrer… trouver un prétexte… »

Il se précipite en direction de la porte. Trop tard, celle-ci vient de s’ouvrir, C’est Orlando, l’amant d’Alberti.

– Jacques qu’est qui se passe ?

Manet-Carrier fonce :

– Pousse-toi conard. Eructe-il en bousculant le nouveau venu, il sort et dévale l’escalier à toutes vitesse.

Le ministre est dépité, lui qui croyait que l’entretien se passerait en douceur, l’affaire a tourné en catastrophe. Il décide de ne pas rentrer chez lui et prévient son épouse. Il loue une chambre d’hôtel. Demain il faudra qu’il coince cette journaliste et pour la suite… Qui vivra verra !

– Qu’est-ce qui s’est passé ? On appelle la police ? Propose Orlando.
– Non attends. J’ai du sang partout, il faut que je nettoie tout ça.
– Je vais chercher ce qu’il faut dans la salle de bain.

Il revient avec des pansements, du coton, du désinfectant.

– Il t’as bien arrangé ! Ne me dis pas que c’est une plan cul qui a mal tourné.
– Non ! Tu sais qui c’est, ce mec ?
– Bien sûr que non !
– C’est Manet-Carrier, notre représentant au gouvernement.
– Et tu lui a fait quoi ?

Il lui explique pour l’interview, puis le refus de publication suite aux mensonges sur la scolarité du ministre….

– J’ai voulu m’expliquer avec lui, je suis allé le voir au ministère, ça a été un peu tendu, mais ça s’est déroulé sans incident. Et voilà que ce soir il revient à la charge en me racontant des trucs que je ne suis même pas au courant.
– Des trucs comment ?
– Des trucs louches, je n’ai jamais eu la curiosité de fouiller dans son passé, mais à mon avis si on le fait, on va tomber sur des sales trucs.
– Ouais, tu vas porter plainte ?
– Contre un ministre ?
– Et alors, les caméras de surveillance l’on vu entrer, il doit y avoir son ADN et ses empreintes digitales un peu partout.
– Tiens c’est vrai, ça, pourquoi ne s’est-il pas protégé ?
– Parce qu’il est con ! Bon je téléphone à la police, je te servirai de témoin.
– Non ! il y a deux problèmes. Le premier est politique, si on perd Manet-Carrier, non seulement je n’ai personne à mettre à la place, mais si des trucs louches sont découvert, le parti risque d’éclater…
– Sacrifie-toi ! Prend sa place…
– Je ne peux pas, tu sais bien que je ne suis pas assez clean… Et puis il a une autre raison, plus terre à terre, j’ai la trouille.
– Tu ne vas pas rester les bras croisés, tout de même ?
– Non je vais lui proposer un « gentleman agrément », de faire comme si ce qui s’est passé ce soir n’avait jamais existé.
– Et tu crois qu’il va accepter ?
– Oui, il est coincé !
– Tu m’as toujours dit qu’il s’en foutait de son poste de secrétaire d’état…
– Sauf que j’ai bien l’impression que s’il saute, la boite de Pandore va s’ouvrir. Donc si on peut éviter…
– C’est toi qui voit, tu te sens un peu mieux, là ?
– Je suis encore sous le choc.
– Un petit massage ça te ferais du bien, non ?
– Tu veux me masser ou m’enculer ?
– L’un n’empêche pas l’autre ! Répondit Orlando qui avait toujours été pragmatique.

Et comme Orlando commençait à se déshabiller, Jacques Alberti en fit autant, espérant ainsi qu’un petit trip sexuel serait de nature à lui changer les idées.

Comme ils en avaient l’habitude, leur étreinte commença par un long baiser langoureux à pleine bouche pendant que leurs doigts pinçaient et tortillaient les tétons.

Un protocole classique mais qui eut pour effet e faire bander joliment les deux amants.

Alberti est plutôt passif, il a tôt fait de prendre la délicieuse colonne de chair de son partenaire dans la main et de la branler, juste comme ça pour le fun.

Puis il effectue une flexion des genoux, le voilà accroupi devant sa bite préférée, il s’en lèche déjà les babines, il l’embrasse d’abord quasi chastement. Comment peut-on embrasser chastement une bite ? S’écriera le chœur des lecteurs. Ben si c’est possible, vous mettez votre bouche en cul de poule, vous l’approchez du gland et vous faite un petit smack, comme quand vous dite bonjour à votre cousine en l’embrassant sur la joue.

Mais vous pensez bien que l’Alberti ne va pas en rester là ! Il ouvre, tel le corbeau de la fable, une large bouche, sauf que ce n’est pas ici pour relâcher le fromage mais pour s’emparer de la bonne bite de son amant et la faire coulisser dans son gosier sur l’air de « tu entres, tu sors ».

Orlando adore quand son amant lui suce la bite. Il faut dire qu’il a acquis une belle expérience, dans sa jeunesse il en a sucé des kilomètres, de toutes tailles, de toutes couleurs. Ce fut toujours des relations sans lendemain, Alberti aimait sucer des bites mais n’étaient pas plus que ça, attiré par les hommes. Les femmes, il aimait bien, en fait il adorait autant lécher des chattes que sucer des bites. Un jour il se maria avec la plus gentille des femmes, au bout d’un mois de vie commune, il se rendit compte qu’il n’était pas fait pour la vie en couple. Alors ils se séparèrent d’un commun accord. Retour à la case départ ? Cela aurait pu, mais Alberti rencontra Orlando. Coup de foudre réciproque, ils se rencontraient en moyenne deux fois par semaine. Au début il fut fidèle, puis le naturel repris le dessus, des hommes, des femmes… Orlando le sait, il s’en fiche du moment que cela ne lui retire rien.

Foin de ces digressions, Alberti ne se contente pas de simples mouvements mécaniques de la bouche, non , il lèche, la langue va partout, du gland aux testicules. En revanche il ne suce pas derrière, Orlando n’aime pas ça.

« Il en sait pas ce qu’il perd ! » Ne peut s’empêcher de penser Jacques Alberti.

Au bout d’un moment la mâchoire fatigue, alors notre secrétaire générale du Parti du Centre, s’en va sur le canapé offrir son anus a son partenaire.

Non, il ne se met pas en levrette, il veut voir son amant le pénétrer et prendre son plaisir en le besognant. Alors il se met sur le dos et lève ses jambes au ciel. Orlando arrive et commence par humecter l’endroit de sa langue baveuse, puis ayant revêtu son organe favori d’un préservatif, il s’enfonce dans le cul d’Alberti, d’abord doucement puis carrément avant d’entamer une jolie série de va-et-vient.

Chanette2715Alberti se branle en même temps. Depuis le temps qu’ils se connaissent les deux amants ont appris à se synchroniser. Aussi Jacques retarde-t-il son éjaculation pour se lâcher au moment où son partenaire jouira en lui.

Orlando s’est retiré, il retire promptement sa capote et confie sa bite gluante de sperme aux bon soins de la bouche gourmande d’Alberti qui sen régale ! C’est qu’il aime ça le sperme, ce petit cochon !

Mercredi 2 juin

Manet-Carrier, malgré le fait qu’il se soit offert une chambre d’hôtel de grand standing a fort mal dormi. Sans attendre le petit déjeuner, il téléphone à cette mystérieuse Gisèle Dupré. Ça sonne mais ça ne répond guère. Il fait plusieurs autres tentatives, toujours aussi infructueuses.

Il quitte l’hôtel de fort méchante humeur et à 10 heures après s’être installé à la terrasse d’un café, il prévient le ministère qu’il ne sera pas présent aujourd’hui, sans fournir davantage d’explications.

Une nouvelle tentative de liaison téléphonique n’aboutissant pas il téléphone au journal où est censé travailler la dame et après avoir été baladé d’interlocuteur en interlocuteur on finit par lui dire que Gisèle Dupré est inconnue en ces lieux et que « monsieur doit faire une erreur »…

« Que faire à présent ? » Se lamente-t-il. « Dudu a bien joué le coup en envoyant une fausse journaliste chez Alberti, ce qui fait que je n’ai plus de piste.! Mais il ne va pas s’arrêter là, il va finir par me contacter… A priori il n’a pas mes coordonnées téléphoniques, j’ignore s’il connait mon adresse personnelle, mais s’il la possède, c’est là qu’il me joindra, à moins que ce soit au ministère… Mais comment y retourner après le scandale de la veille ? »

Il ne s’attendait pas à ce que ce soit Alberti qui lui fournisse la « sortie de crise ».

Alors qu’il était en train de gamberger, Manet-Carrier reçoit un appel de ce dernier.

– On peut se parler sans témoin ?
– Je suis tout seul.
– Je te propose un deal : j’oublie ce qui s’est passé hier soir… attention : je ne suis pas en train de m’aplatir : j’oublie uniquement pour des raisons qui ne regarde que moi. J’oublie, mais je ne pardonne pas.
– Et en clair ?
– On m’a indiqué que tu n’étais pas au ministère ce matin, Rien ne t’empêche d’y retourner puisque comme je viens de te le dire, il ne s’est rien passé.
– Il y a une contrepartie ?
– Non ! Mais pense à faire refaire ta plaquette. Et puis ta présence aux réunions du Bureau National du Parti n’est peut-être plus indispensable, j’expliquerai que tu es débordé.
– J’espère qu’il y n’y a pas de piège ?
– S’il y a un piège, je ne vais pas te le dire. Salut !

Du coup, Manet-Carrier, tout ragaillardi, rentre au ministère.

– Bonjour Fiona, j’étais pas dans mon assiette ce matin, mais maintenant ça va beaucoup mieux. Rien de spécial ?
– La routine, le plaisantin d’hier a envoyé un nouveau courrier, c’est dans la chemise grise.
– Merci, je vais regarder ça.

Il regarde, fébrile.

« Je veux ma part. apporte-moi ça cette nuit à 2 h 30 au milieu du pont d’Austerlitz. Dusan. »

Le ministre est loin d’être un imbécile et il se pose la bonne question :

« Pourquoi signe-t-il Dusan, alors que je ne l’ai jamais appelé ainsi ? A mon avis, il s’agit plutôt d’un gars qui se fait passer pour lui ! N’empêche que cet inconnu a réussi m’identifier. Je n’ai évidemment aucune intention d’aller à ce rendez-vous qui a tout l’air d’un traquenard. A moins qu’il ne soit bidon, si ce mec est un tant soit peu intelligent il sait très bien que je n’irais pas. Il veut juste faire monter la pression. L’action, elle interviendra au moment où je serais censé ne pas l’attendre. Ces gars-là peuvent m’attendre à la sortie du ministère ou mieux quand je rentrerais à la maison. Merde ! je ne sais plus quoi faire !

A suivre

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