Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 4 – Un soumis particulier
Je me demande malgré tout si ce pauvre Didier Remiremont n’a pas été piqué par la mouche Zinzin, bien qu’apparemment il soit redevenu normal.
Les deux hommes sont à présent nus comme des grenouilles. Je commence par leur attacher un collier de chien autour du cou, ça ne sert pas à grand-chose, sinon à les promener en laisse, mais ça fait partie du fun.
Il me vient une idée insolite, je demande à Didier de se mettre à quatre pattes et je le chevauche comme un poney. Je n’aurais pas demandé ça à Nœud-Pap qui est peu frêle, mais Remiremont, lui est costaud. La position m’amuse, dommage que je n’ai pas d’éperons, ça aurait été encore plus fun.
Et on se dirige comme ça vers le donjon, moi à dada sur Didier et tenant le laisse Nœud-Pap.
– Et maintenant, à genoux, les enculés !
Ils obtempèrent immédiatement et le voilà en position d’esclaves, têtes baissées, prêt à se faire humilier et martyriser.
Finalement j’adore ça, avoir des hommes à mes pieds.
– Alors, les lopettes, on vient sucer de la bite ? C’est bien ça ?
– Oui, maîtresse ! Répond Nœud-Pap.
– Et t’as pas honte ?
– Non maîtresse j’aime ça, je suis un suceur de bites.
– Et un enculé !
– Oui, aussi !
– Et toi Didier t’as perdu ta langue ?
– Non, non, moi aussi j’aime bien sucer des bites de temps en temps.
– Finalement vous n’êtes que des lopes, allez debout tous les deux que je vous traite comme vous le méritez.
J’accroche ensuite des pinces sur leurs tétons, Nœud-Pap adore ça et ça le fait bander instantanément.
– Hum, Didier, tu as vu sa bite comment elle est maintenant ?
– Elle est belle !
– Tu auras peut-être le droit de la sucer tout à l’heure, mais il faut le mériter
– Oui, maîtresse, faite-moi ce que vous voulez !
– Je vais me gêner, tiens !
Et alors qu’il ne s’y attendait pas du tout, je le gifle, puis après lui avoir demandé d’ouvrir la bouche je lui crache plusieurs fois dessus. Du coup il se met à son tour à bander sévère.
Je lui accroche à son tour des pinces aux tétons. Comme ça pas de jaloux, il supporte moins bien que son acolyte, mais ça va.
– Touchez-vous la bite ! Je veux dire chacun touche la bite de l’autre, voilà comme ça ! Ça te fait quoi Nœud-Pap d’avoir une bite dans la main ?
– Ça m’excite, maîtresse ! Il a une belle bite !
– Et toi ?
– J’aime bien !
– Vous êtes vraiment des lopettes.
L’activité de dominatrice professionnelle est parfois monotone, répétitive voire ennuyeuse, mais quand j’ai l’occasion de faire une séance avec deux ou trois soumis simultanément, là je m’éclate vraiment, pas sexuellement même si cela m’est arrivée en de rares occasions, mais disons que je m’amuse comme une folle, et aujourd’hui le fait que je sache parfaitement comment fonctionnent ces deux-là constitue un plus non négligeable.
Je continue avec les pinces, je m’amuse à les tirer, un coup vers moi, un coup sur la gauche, un coup sur la droite, puis pour faire bonne mesure j’y ajoute des poids. Faut voir l’état de leur bite, c’est impressionnant, c’est raide de chez raide. Si je me retenais pas j’irais bien sucer un peu tout ça….
Chanette on se calme !
C’est de la domination et en principe… (ah, les principes !) pendant ce genre de prestation, la maîtresse n’a aucune relation sexuelle avec ses soumis, mais bon je fais ce que je veux quand même, et si j’ai envie de sucer, je ne vois pas pourquoi je m’en priverais ! Non mais dès fois !
Je me fais quand même violence et viens m’occuper des roupettes de ces messieurs que j’entoure d’un lacet avant de serrer très fort. Ça fait toujours son petit effet.
– Et maintenant, je vais vous rougir le cul, vous allez vous tourner, les mains contre le chevalet… comme ça, vous vous penchez un peu en avant. Mieux que ça ! Maintenant attention, ça va être votre fête !
Je me mets donc à cravacher les fesses de ces messieurs, un sport que j’adore pratiquer d’une part parce que voir petit à petit un cul d’homme se zébrer et rougir est toujours un spectacle que j’apprécie, et puis cravacher ça s’apprend, plutôt que de taper bêtement en cadence, j’espace mes frappes de façon irrégulière afin que le soumis ne puisse anticiper le coup, par exemple, j’attends trente secondes puis je vais donner deux coups successifs.
Toujours est-il que dix minutes plus tard, je stoppe ma flagellation, le but de l’opération n’étant quand même pas de les empêcher de s’assoir pendant huit jours.
– Bon, on se retourne, maintenant je veux un volontaire pour me lécher le trou du cul !
-Moi ! Dit Nœud-Pap.
– Parce que toi, Didier, ça ne t’intéresse pas ?
– Si, si !
– Alors pourquoi tu ne t’es pas porté volontaire ?
– Parce que Monsieur a été plus rapide que moi !
– Alors viens lécher ! Et je te préviens tu ne vas pas être déçu, j’ai oublié de me torcher tout à l’heure.
C’est faux, mais ça fait toujours son petit effet !
– Allez viens me lécher mon cul plein de merde ! Insistais-je.
La langue de Didier Remiremont me chatouille le trou du cul, j’aime cette caresse, présentement, elle ne m’excite pas elle je trouve ça plutôt agréable.
– Bon, ça va, les meilleurs choses ont une fin ! C’était comment ?
– Divin, maîtresse !
– Ça sentait la merde, au moins ?
– Non, c’était propre !
– Et s’il n’avait pas été propre, tu l’aurais nettoyé ?
– Avec grand plaisir, maîtresse !
Ben v’la aut’chose !
– Ça m’aurait bien plus ! Croit-il de voir ajouter, dès fois que je n’aurais pas compris le message.
– Ça pourra se faire un jour si t’es sage !
– Et toi Nœud-pap qu’est-ce que tu en penses ?
– Vous savez que vous pouvez me demandez n’importe quoi, maîtresse !
Mwais, ils sont nombreux à tenir ce genre de propos, mais dans la réalité tout le monde à ses limites.
Nouvelle séquence, je fais allonger mes deux soumis sur le dos, l’un contre l’autre :
– On ouvre bien la bouche, vous allez me servir de chiotte.
Je m’accroupis un petit peu, je me concentre et libère les muscles de mon pipi, arrosant copieusement le gosier de ces deux cochons. Didier manque de s’étouffer, Nœud-pap à davantage l’habitude !
Puis, je change de registre et je m’harnache de mon gode ceinture préféré.
– Allez, on vient lécher, à genoux tous les deux et au boulot.
Il savent bien tous les deux qu’il s’agit d’une mise en bouche, c’est le cas de le dire, mais ils se jettent sur la bite en latex avec frénésie.
Je les laisse délirer un petit moment avant la suite qui sera grandiose, du moins je l’espère.
– Nœud-Pap tu vas me donner ton cul, je vais te prendre avec le gode et en même temps tu vas sucer la bonne bite de Didier.
Depuis le temps qu’il attendait ça… Je ne l’ai pas encore pénétré qu’il a déjà la bite de son compagnon de jeu dans la bouche et qu’il s’en régale.
Après quelques minutes, je change les rôles; et demande à Nœud-Pap d’enculer Didier, ce qu’il fait sans problème après s’être encapoté la bite.
Je veille à ce que personne ne jouisse, puis pour le final, je fais coucher mes deux lascars en soixante-neuf, chacun suçant la bite de l’autre.
Didier fait signe qu’il va décharger et quitte la bouche de son partenaire et jute sur son torse. Du coup Nœud-pap se relève, se demande comment terminer.
Je n’en peux plus de toutes ces émotions, je craque.
– Tu peux te retenir encore un peu ?
– Oui, je pense ! Me répond Nœud-pap.
Alors je lui ai passé une nouvelle capote et lui est demandé de m’enculer. Une fois n’est pas coutume, et le bougre s’est acquitté de cette action avec brio me faisant gueuler ma jouissance, ce qui n’est pas non plus coutume en ces lieux (en ce qui me concerne, bien sûr)
– Ce monsieur a bien de la chance ! Commente Didier !
C’est rien.de la dire, en effet. J’espère ne pas avoir fait une bêtise et qu’il va me demander de renouveler l’opération à chaque séance. Mais non, c’est un soumis, il n’osera jamais !
Après toutes ces galipettes, Didier Remiremont a recommencé à avoir une attitude étrange, on aurait dit qu’il voulait m’éviter, il est allé faire pipi en prenant bien son temps, il farfouille dans sa sacoche, puis après avoir salué Nœud-pap, il a rassemblé ses fringues, me pique mon super cendrier de luxe de chez Nestor, et s’en va s’habiller… dans le donjon !
Mais qu’est-ce qu’il fabrique ?
– Mon cendrier !
Je prends à mon tour congé de ce brave Nœud-pap, je m’empare de ma petite bombe de lacrymo puis je rejoins Didier qui m’inquiète de plus en plus, dans le donjon. Je le surprends en train de téléphoner. Il me fait un « chut » du doigt et pousse la porte sans toutefois la fermer complètement. Il pose son portable sans dire au revoir à qui que ce soit, donc il ne téléphonait pas, il faisait semblant.
– C’est une impression, ou tu m’as l’air un peu fatigué ? Lui demandais-je.
– Je vais tout t’expliquer…
– Et tu me rends mon cendrier, j’y tiens, c’est un cadeau…
– Bien sûr, c’était juste pour que tu me rejoignes ici. !
– Mais…
– Figure-toi qu’un bonhomme complètement anonyme m’a demandé d’enquêter sur toi !
– Sur moi ?
– Oui, il voulait savoir si tu avais des caméras dans ton studio !
Alors là j’explose !
– Encore cette histoire ? Mais je commence à en avoir marre !
– Parce que t’es au courant ?
– Au courant de quoi ? Je n’ai jamais eu de caméra…
– Je sais, j’ai vérifié, il n’y en pas dans le donjon !
– Il n’y en a nulle part !
– J’en suis persuadé, mais supposons que quelqu’un ai posé une caméra à ton insu… C’est minuscule, ces trucs-là !
– Mais pourquoi foutre ?
– J’en sais rien, mais il vaut mieux vérifier.
J’ai les nerfs à vifs, Je le laisse faire, il ferme les volets et fait le zouave avec son téléphone portable. Il va aussi dans la cuisine, dans la salle de bain et dans l’entrée.
– Il n’y a rien, je vais rouvrir les volets.
– C’est qui qui t’a demandé de m’espionner…
– Je ne t’espionne pas…
– D’enquêter sur moi !
– Je n’enquête pas sur toi, ma mission c’était de savoir s’il y avait des caméras ou pas !
– C’est le ministre qui t’as demandé ça ?
– Le ministre ?
– Ben oui !
Alors je lui ai tout raconté, les séances avec Louise, l’irruption de l’imbécile qui cherchait des photos, Louise qui me met au courant de son identité après avoir été contacté par je sais plus qui ?
– Quelle salade !
– Tu l’as dit ! Tu vas faire quoi ?
– Je vais rendre un rapport négatif à mon commanditaire.
J’ai libéré Remiremont après avoir décliné son invitation au restaurant, j’étais trop énervée.
Il y a une chose qui me turlupinait, Didier avait incidemment parlé de l’hypothèse d’un type qui aurait placé une caméra à carte dans un coin et qui l’aurait récupéré ensuite.
Evidemment c’était débile, et sauf si cela participait à une machination très compliquée, je n’en voyais pas bien l’intérêt.
Lundi 3 mai
De son côté, le ministre trépignait d’impatience en attendant le résultat des investigations du détective privé, aussi lui-téléphona-t-il bien avant le délai convenu.
– Je venais aux nouvelles…
– Mon rapport est prêt, on se voit quand vous voulez.
– En deux mots, elle a des caméras ou pas ?
– Je vous dirais ça de visu.
– J’aimerais être rassuré…
– Alors retrouvons nous très vite !
– Attendez, euh je peux me libérer un quart d’heure en fin de matinée, à 11 h 30 au café des marronniers, Boulevard st Germain.
– O.K. n’oubliez pas les sous.
Charles-Paul Manet-Carrier a hérité d’un ministère gadget, il le sait bien, mais se garde bien de le clamer, au contraire il bombe le torse quand il parle de ses fonctions. Il n’a rien à faire de concret, alors il reçoit en pagaille, des élus locaux, des entrepreneurs, des investisseurs, des farfelus…
Au début ça l’amusait, il distillait de vagues promesses qu’il savait ne pas pouvoir tenir, le visiteur se croyait obligé de l’emmener au restaurant et il s’empiffrait. Maintenant il fixait ses rendez-vous en début de matinée ou en milieu d’après-midi évitant ainsi de devoir alimenter des conversations de tables qui l’insupportaient.
Le midi, il mangeait dans un petit bistrot, un jour un type crut intelligent de dire au patron : »Ce mec là-bas, c’est Manet-Carrier un ministre de je sais pas trop quoi… » Le patron se crut obligé de lui présenter ses respects…
– Ecoutez mon vieux, je suis ici incognito, vous ne m’appelez pas monsieur le ministre et je veux être tranquille.
– Bien monsieur le ministre…
– Mais merde…
– Excusez-moi, je… je plaisantais.
Et quand il ne va pas déjeuner le midi, il saute l’une de ses maîtresses, il a longtemps baisé avec Fiona, mais celle-ci le snobe depuis quelque temps. Mais il n’a pas de mal à trouver, il n’a rien d’un play-boy mais coucher avec un ministre c’est toujours gratifiant. Et justement à midi… donc il n’a pas beaucoup de temps…
Il sort du ministère avec sa serviette sous le bras, dedans il y a sa perruque et sa moustache postiche. Il profite de l’encoignure d’une porte cochère pour se grimer.
– Alors ? Demande le ministre en rejoignant la table du détective au bistrot .
– On ne dit pas « alors », on dit « bonjour » !
– Je vous en prie, vous n’êtes que mon obligé !
– Ça ne vous empêche pas d’être poli !
– J’ai très peu de temps ! Vos conclusions ?
– Dans cette enveloppe !
– Faites voir !
– Faites voir la vôtre, et asseyez-vous.
– Voilà, soyez très discret, il y a du monde…
– Et pour monsieur ? Demande le garçon.
– Un Perrier citron.
– Rondelle ?
– Quoi, rondelle ?
– Rondelle de citron ?
– Pfff.
Remiremont ouvre l’enveloppe, il y a là-dedans des coupures de 50, 20 et 10 euros
– C’est quoi ce bordel, vous ne savez pas faire des liasses ?
– L’important c’est qu’il y ait le compte, alors votre rapport ?
Remiremont ne voit pas bien comment, il pourrait recompter tout ça sans se faire remarquer, mais il lui semble néanmoins qu’il doit y avoir la somme attendue..
– Un Perrier rondelle pour Monsieur !
Le ministre boit la moitié de son verre avec énervement.
– Voilà, c’est une copie d’écran des appareils connectés, il n’y a aucune caméra et cet autre cliché… Lui dit Remiremont
– Vous me montrez quoi ? C’est tout noir !
– Justement c’est tout noir parce qu’il n’y a pas de camera.
– Donc c’est négatif ?
– Affirmatif !
– Affirmatif ou négatif ?
– Je vous affirme que c’est négatif, c’est indiqué sur la petite feuille là.
– Ce n’est pas le résultat que j’attendais.
– J’en suis désolé pour vous, si vous saviez le nombre de certitudes que j’ai brisées dans ma carrière…
– Vous me raconterez votre vie une autre fois. Au revoir monsieur.
– Attendez !
– Quoi encore ?
– Vous oubliez les documents.
– Jetez-les
– Et sinon, ça vous arrive souvent de ne pas payer les additions ?
Il ne répondit pas et fila sa route.
Il n’alla pas bien loin, et après que le détective eut laissé un billet pour les consommations, il vit l’homme se diriger vers un hôtel proche.
Il y avait devant cet hôtel un bistrot en vis-à-vis. Le détective y pénétra, commanda un casse-croute et se mit en planque.
Au bout d’une petite heure, le ministre ressortit, sans perruque et sans moustache, mais Remiremont savait maintenant à qui il avait affaire et avait récupéré sa photo sur Internet.
« Il est seul ! Classique, il ne veut pas qu’on le voit avec sa maîtresse ! »
Remiremont le suivit jusqu’au ministère, où les huissiers le laissèrent entrer avec déférence
Il avait maintenant la certitude que ce que je lui avait confié était exact.
Il s’en retourna au café et s’enferma dans les toilettes où il compta l’argent de l’enveloppe. Il rangea les billets par catégorie et en fit l’addition.
« 5 080 euros ! Certes c’est une jolie somme ! Mais j’en attendais 8 000 ! Je n’aime pas qu’on se foute de ma gueule ! »
Il me téléphona et me proposa de m’attendre à la fin de ma journée.
– J’ai rendu mes conclusions au ministre. Visiblement il était déçu. Moi aussi il m’a déçu, il m’avait promis une belle somme, il m’a effectivement bien payé mais je n’ai pas eu ce qu’il m’avais promis.
– C’est grave ? Plaisantais-je
– Non, mais j’ai horreur qu’on ne soit pas régulier en affaire, j’espère qu’en ce qui te concerne l’affaire est terminée. Si ce n’est pas le cas, je suis à ton service et gratuitement.
– T’es un chou !
– Je te paie de restau !
Fais chier, je n’aime pas ça, mais je me suis senti obligé d’accepter, j’aurais pu prétexter une obligation quelconque mais je n’y ai même pas songé.
A suivre
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