Chanette

Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 08:53

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 4 – Un soumis particulier

Chanette

 

Je me demande malgré tout si ce pauvre Didier Remiremont n’a pas été piqué par la mouche Zinzin, bien qu’apparemment il soit redevenu normal.

 

Les deux hommes sont à présent nus comme des grenouilles. Je commence par leur attacher un collier de chien autour du cou, ça ne sert pas à grand-chose, sinon à les promener en laisse, mais ça fait partie du fun.

 

Il me vient une idée insolite, je demande à Didier de se mettre à quatre pattes et je le chevauche comme un poney. Je n’aurais pas demandé ça à Nœud-Pap qui est peu frêle, mais Remiremont, lui est costaud. La position m’amuse, dommage que je n’ai pas d’éperons, ça aurait été encore plus fun.

 

Et on se dirige comme ça vers le donjon, moi à dada sur Didier et tenant le laisse Nœud-Pap.

 

– Et maintenant, à genoux, les enculés !

 

Ils obtempèrent immédiatement et le voilà en position d’esclaves, têtes baissées, prêt à se faire humilier et martyriser.

 

Finalement j’adore ça, avoir des hommes à mes pieds.

 

– Alors, les lopettes, on vient sucer de la bite ? C’est bien ça ?

– Oui, maîtresse ! Répond Nœud-Pap.

– Et t’as pas honte ?

– Non maîtresse j’aime ça, je suis un suceur de bites.

– Et un enculé !

– Oui, aussi !

– Et toi Didier t’as perdu ta langue ?

– Non, non, moi aussi j’aime bien sucer des bites de temps en temps.

– Finalement vous n’êtes que des lopes, allez debout tous les deux que je vous traite comme vous le méritez.

 

J’accroche ensuite des pinces sur leurs tétons, Nœud-Pap adore ça et ça le fait bander instantanément.

 

– Hum, Didier, tu as vu sa bite comment elle est maintenant ?

– Elle est belle !

– Tu auras peut-être le droit de la sucer tout à l’heure, mais il faut le mériter

– Oui, maîtresse, faite-moi ce que vous voulez !

– Je vais me gêner, tiens !

 

Et alors qu’il ne s’y attendait pas du tout, je le gifle, puis après lui avoir demandé d’ouvrir la bouche je lui crache plusieurs fois dessus. Du coup il se met à son tour à bander sévère.

 

Je lui accroche à son tour des pinces aux tétons. Comme ça pas de jaloux, il supporte moins bien que son acolyte, mais ça va.

 

– Touchez-vous la bite ! Je veux dire chacun touche la bite de l’autre, voilà comme ça ! Ça te fait quoi Nœud-Pap d’avoir une bite dans la main ?

– Ça m’excite, maîtresse ! Il a une belle bite !

– Et toi ?

– J’aime bien !

– Vous êtes vraiment des lopettes.

 

L’activité de dominatrice professionnelle est parfois monotone, répétitive voire ennuyeuse, mais quand j’ai l’occasion de faire une séance avec deux ou trois soumis simultanément, là je m’éclate vraiment, pas sexuellement même si cela m’est arrivée en de rares occasions, mais disons que je m’amuse comme une folle, et aujourd’hui le fait que je sache parfaitement comment fonctionnent ces deux-là constitue un plus non négligeable.

 

Je continue avec les pinces, je m’amuse à les tirer, un coup vers moi, un coup sur la gauche, un coup sur la droite, puis pour faire bonne mesure j’y ajoute des poids. Faut voir l’état de leur bite, c’est impressionnant, c’est raide de chez raide. Si je me retenais pas j’irais bien sucer un peu tout ça….

 

Chanette on se calme !

 

C’est de la domination et en principe… (ah, les principes !) pendant ce genre de prestation, la maîtresse n’a aucune relation sexuelle avec ses soumis, mais bon je fais ce que je veux quand même, et si j’ai envie de sucer, je ne vois pas pourquoi je m’en priverais ! Non mais dès fois !

 

Je me fais quand même violence et viens m’occuper des roupettes de ces messieurs que j’entoure d’un lacet avant de serrer très fort. Ça fait toujours son petit effet.

 

– Et maintenant, je vais vous rougir le cul, vous allez vous tourner, les mains contre le chevalet… comme ça, vous vous penchez un peu en avant. Mieux que ça ! Maintenant attention, ça va être votre fête !

 

Je me mets donc à cravacher les fesses de ces messieurs, un sport que j’adore pratiquer d’une part parce que voir petit à petit un cul d’homme se zébrer et rougir est toujours un spectacle que j’apprécie, et puis cravacher ça s’apprend, plutôt que de taper bêtement en cadence, j’espace mes frappes de façon irrégulière afin que le soumis ne puisse anticiper le coup, par exemple, j’attends trente secondes puis je vais donner deux coups successifs.

 

Toujours est-il que dix minutes plus tard, je stoppe ma flagellation, le but de l’opération n’étant quand même pas de les empêcher de s’assoir pendant huit jours.

 

– Bon, on se retourne, maintenant je veux un volontaire pour me lécher le trou du cul !

-Moi ! Dit Nœud-Pap.

– Parce que toi, Didier, ça ne t’intéresse pas ?

– Si, si !

– Alors pourquoi tu ne t’es pas porté volontaire ?

– Parce que Monsieur a été plus rapide que moi !

– Alors viens lécher ! Et je te préviens tu ne vas pas être déçu, j’ai oublié de me torcher tout à l’heure.

 

C’est faux, mais ça fait toujours son petit effet !

 

– Allez viens me lécher mon cul plein de merde ! Insistais-je.

 

La langue de Didier Remiremont me chatouille le trou du cul, j’aime cette caresse, présentement, elle ne m’excite pas elle je trouve ça plutôt agréable.

 

– Bon, ça va, les meilleurs choses ont une fin ! C’était comment ?

– Divin, maîtresse !

– Ça sentait la merde, au moins ?

– Non, c’était propre !

– Et s’il n’avait pas été propre, tu l’aurais nettoyé ?

– Avec grand plaisir, maîtresse !

 

Ben v’la aut’chose !

 

– Ça m’aurait bien plus ! Croit-il de voir ajouter, dès fois que je n’aurais pas compris le message.

– Ça pourra se faire un jour si t’es sage !

– Et toi Nœud-pap qu’est-ce que tu en penses ?

– Vous savez que vous pouvez me demandez n’importe quoi, maîtresse !

 

Mwais, ils sont nombreux à tenir ce genre de propos, mais dans la réalité tout le monde à ses limites.

 

Nouvelle séquence, je fais allonger mes deux soumis sur le dos, l’un contre l’autre :

 

– On ouvre bien la bouche, vous allez me servir de chiotte.

 

Je m’accroupis un petit peu, je me concentre et libère les muscles de mon pipi, arrosant copieusement le gosier de ces deux cochons. Didier manque de s’étouffer, Nœud-pap à davantage l’habitude !

 

Puis, je change de registre et je m’harnache de mon gode ceinture préféré.

 

– Allez, on vient lécher, à genoux tous les deux et au boulot.

 

Il savent bien tous les deux qu’il s’agit d’une mise en bouche, c’est le cas de le dire, mais ils se jettent sur la bite en latex avec frénésie.

 

Je les laisse délirer un petit moment avant la suite qui sera grandiose, du moins je l’espère.

 

– Nœud-Pap tu vas me donner ton cul, je vais te prendre avec le gode et en même temps tu vas sucer la bonne bite de Didier.

 

Depuis le temps qu’il attendait ça… Je ne l’ai pas encore pénétré qu’il a déjà la bite de son compagnon de jeu dans la bouche et qu’il s’en régale.

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Après quelques minutes, je change les rôles; et demande à Nœud-Pap d’enculer Didier, ce qu’il fait sans problème après s’être encapoté la bite.

 

Je veille à ce que personne ne jouisse, puis pour le final, je fais coucher mes deux lascars en soixante-neuf, chacun suçant la bite de l’autre.

 

Didier fait signe qu’il va décharger et quitte la bouche de son partenaire et jute sur son torse. Du coup Nœud-pap se relève, se demande comment terminer.

 

Je n’en peux plus de toutes ces émotions, je craque.

 

– Tu peux te retenir encore un peu ?

– Oui, je pense ! Me répond Nœud-pap.

 

Alors je lui ai passé une nouvelle capote et lui est demandé de m’enculer. Une fois n’est pas coutume, et le bougre s’est acquitté de cette action avec brio me faisant gueuler ma jouissance, ce qui n’est pas non plus coutume en ces lieux (en ce qui me concerne, bien sûr)

 

– Ce monsieur a bien de la chance ! Commente Didier !

 

C’est rien.de la dire, en effet. J’espère ne pas avoir fait une bêtise et qu’il va me demander de renouveler l’opération à chaque séance. Mais non, c’est un soumis, il n’osera jamais !

 

Après toutes ces galipettes, Didier Remiremont a recommencé à avoir une attitude étrange, on aurait dit qu’il voulait m’éviter, il est allé faire pipi en prenant bien son temps, il farfouille dans sa sacoche, puis après avoir salué Nœud-pap, il a rassemblé ses fringues, me pique mon super cendrier de luxe de chez Nestor, et s’en va s’habiller… dans le donjon !

 

Mais qu’est-ce qu’il fabrique ?

 

– Mon cendrier !

 

Je prends à mon tour congé de ce brave Nœud-pap, je m’empare de ma petite bombe de lacrymo puis je rejoins Didier qui m’inquiète de plus en plus, dans le donjon. Je le surprends en train de téléphoner. Il me fait un « chut » du doigt et pousse la porte sans toutefois la fermer complètement. Il pose son portable sans dire au revoir à qui que ce soit, donc il ne téléphonait pas, il faisait semblant.

 

– C’est une impression, ou tu m’as l’air un peu fatigué ? Lui demandais-je.

– Je vais tout t’expliquer…

– Et tu me rends mon cendrier, j’y tiens, c’est un cadeau…

– Bien sûr, c’était juste pour que tu me rejoignes ici. !

– Mais…

– Figure-toi qu’un bonhomme complètement anonyme m’a demandé d’enquêter sur toi !

– Sur moi ?

– Oui, il voulait savoir si tu avais des caméras dans ton studio !

 

Alors là j’explose !

 

– Encore cette histoire ? Mais je commence à en avoir marre !

– Parce que t’es au courant ?

– Au courant de quoi ? Je n’ai jamais eu de caméra…

– Je sais, j’ai vérifié, il n’y en pas dans le donjon !

– Il n’y en a nulle part !

– J’en suis persuadé, mais supposons que quelqu’un ai posé une caméra à ton insu… C’est minuscule, ces trucs-là !

– Mais pourquoi foutre ?

– J’en sais rien, mais il vaut mieux vérifier.

 

J’ai les nerfs à vifs, Je le laisse faire, il ferme les volets et fait le zouave avec son téléphone portable. Il va aussi dans la cuisine, dans la salle de bain et dans l’entrée.

 

– Il n’y a rien, je vais rouvrir les volets.

– C’est qui qui t’a demandé de m’espionner…

– Je ne t’espionne pas…

– D’enquêter sur moi !

– Je n’enquête pas sur toi, ma mission c’était de savoir s’il y avait des caméras ou pas !

– C’est le ministre qui t’as demandé ça ?

– Le ministre ?

– Ben oui !

 

Alors je lui ai tout raconté, les séances avec Louise, l’irruption de l’imbécile qui cherchait des photos, Louise qui me met au courant de son identité après avoir été contacté par je sais plus qui ?

 

– Quelle salade !

– Tu l’as dit ! Tu vas faire quoi ?

– Je vais rendre un rapport négatif à mon commanditaire.

 

J’ai libéré Remiremont après avoir décliné son invitation au restaurant, j’étais trop énervée.

 

Il y a une chose qui me turlupinait, Didier avait incidemment parlé de l’hypothèse d’un type qui aurait placé une caméra à carte dans un coin et qui l’aurait récupéré ensuite.

 

Evidemment c’était débile, et sauf si cela participait à une machination très compliquée, je n’en voyais pas bien l’intérêt.

 

Lundi 3 mai

 

De son côté, le ministre trépignait d’impatience en attendant le résultat des investigations du détective privé, aussi lui-téléphona-t-il bien avant le délai convenu.

 

– Je venais aux nouvelles…

– Mon rapport est prêt, on se voit quand vous voulez.

– En deux mots, elle a des caméras ou pas ?

– Je vous dirais ça de visu.

– J’aimerais être rassuré…

– Alors retrouvons nous très vite !

– Attendez, euh je peux me libérer un quart d’heure en fin de matinée, à 11 h 30 au café des marronniers, Boulevard st Germain.

– O.K. n’oubliez pas les sous.

 

Charles-Paul Manet-Carrier a hérité d’un ministère gadget, il le sait bien, mais se garde bien de le clamer, au contraire il bombe le torse quand il parle de ses fonctions. Il n’a rien à faire de concret, alors il reçoit en pagaille, des élus locaux, des entrepreneurs, des investisseurs, des farfelus…

 

Au début ça l’amusait, il distillait de vagues promesses qu’il savait ne pas pouvoir tenir, le visiteur se croyait obligé de l’emmener au restaurant et il s’empiffrait. Maintenant il fixait ses rendez-vous en début de matinée ou en milieu d’après-midi évitant ainsi de devoir alimenter des conversations de tables qui l’insupportaient.

 

Le midi, il mangeait dans un petit bistrot, un jour un type crut intelligent de dire au patron : »Ce mec là-bas, c’est Manet-Carrier un ministre de je sais pas trop quoi… » Le patron se crut obligé de lui présenter ses respects…

 

– Ecoutez mon vieux, je suis ici incognito, vous ne m’appelez pas monsieur le ministre et je veux être tranquille.

– Bien monsieur le ministre…

– Mais merde…

– Excusez-moi, je… je plaisantais.

 

Et quand il ne va pas déjeuner le midi, il saute l’une de ses maîtresses, il a longtemps baisé avec Fiona, mais celle-ci le snobe depuis quelque temps. Mais il n’a pas de mal à trouver, il n’a rien d’un play-boy mais coucher avec un ministre c’est toujours gratifiant. Et justement à midi… donc il n’a pas beaucoup de temps…

 

Il sort du ministère avec sa serviette sous le bras, dedans il y a sa perruque et sa moustache postiche. Il profite de l’encoignure d’une porte cochère pour se grimer.

 

– Alors ? Demande le ministre en rejoignant la table du détective au bistrot .

– On ne dit pas « alors », on dit « bonjour » !

– Je vous en prie, vous n’êtes que mon obligé !

– Ça ne vous empêche pas d’être poli !

– J’ai très peu de temps ! Vos conclusions ?

– Dans cette enveloppe !

– Faites voir !

– Faites voir la vôtre, et asseyez-vous.

– Voilà, soyez très discret, il y a du monde…

– Et pour monsieur ? Demande le garçon.

– Un Perrier citron.

– Rondelle ?

– Quoi, rondelle ?

– Rondelle de citron ?

– Pfff.

 

Remiremont ouvre l’enveloppe, il y a là-dedans des coupures de 50, 20 et 10 euros

 

– C’est quoi ce bordel, vous ne savez pas faire des liasses ?

– L’important c’est qu’il y ait le compte, alors votre rapport ?

 

Remiremont ne voit pas bien comment, il pourrait recompter tout ça sans se faire remarquer, mais il lui semble néanmoins qu’il doit y avoir la somme attendue..

 

– Un Perrier rondelle pour Monsieur !

 

Le ministre boit la moitié de son verre avec énervement.

 

– Voilà, c’est une copie d’écran des appareils connectés, il n’y a aucune caméra et cet autre cliché… Lui dit Remiremont

– Vous me montrez quoi ? C’est tout noir !

– Justement c’est tout noir parce qu’il n’y a pas de camera.

– Donc c’est négatif ?

– Affirmatif !

– Affirmatif ou négatif ?

– Je vous affirme que c’est négatif, c’est indiqué sur la petite feuille là.

– Ce n’est pas le résultat que j’attendais.

– J’en suis désolé pour vous, si vous saviez le nombre de certitudes que j’ai brisées dans ma carrière…

– Vous me raconterez votre vie une autre fois. Au revoir monsieur.

– Attendez !

– Quoi encore ?

– Vous oubliez les documents.

– Jetez-les

– Et sinon, ça vous arrive souvent de ne pas payer les additions ?

 

Il ne répondit pas et fila sa route.

 

Il n’alla pas bien loin, et après que le détective eut laissé un billet pour les consommations, il vit l’homme se diriger vers un hôtel proche.

 

Il y avait devant cet hôtel un bistrot en vis-à-vis. Le détective y pénétra, commanda un casse-croute et se mit en planque.

 

Au bout d’une petite heure, le ministre ressortit, sans perruque et sans moustache, mais Remiremont savait maintenant à qui il avait affaire et avait récupéré sa photo sur Internet.

 

« Il est seul ! Classique, il ne veut pas qu’on le voit avec sa maîtresse ! »

 

Remiremont le suivit jusqu’au ministère, où les huissiers le laissèrent entrer avec déférence

 

Il avait maintenant la certitude que ce que je lui avait confié était exact.

 

Il s’en retourna au café et s’enferma dans les toilettes où il compta l’argent de l’enveloppe. Il rangea les billets par catégorie et en fit l’addition.

 

« 5 080 euros ! Certes c’est une jolie somme ! Mais j’en attendais 8 000 ! Je n’aime pas qu’on se foute de ma gueule ! »

 

Il me téléphona et me proposa de m’attendre à la fin de ma journée.

 

– J’ai rendu mes conclusions au ministre. Visiblement il était déçu. Moi aussi il m’a déçu, il m’avait promis une belle somme, il m’a effectivement bien payé mais je n’ai pas eu ce qu’il m’avais promis.

– C’est grave ? Plaisantais-je

– Non, mais j’ai horreur qu’on ne soit pas régulier en affaire, j’espère qu’en ce qui te concerne l’affaire est terminée. Si ce n’est pas le cas, je suis à ton service et gratuitement.

– T’es un chou !

– Je te paie de restau !

 

Fais chier, je n’aime pas ça, mais je me suis senti obligé d’accepter, j’aurais pu prétexter une obligation quelconque mais je n’y ai même pas songé.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 08:49

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 3 – Caméra cachée ?

Gode stamp

Fiona revenue bredouille, à 50 euros près, de son entrevue avec Louise Manet-Carrier, en fait le compte-rendu à Hubert, un compte-rendu fort bref, car il n’y a pas grand-chose à raconter.

 

– Autrement dit : ton plan était foireux ! Commente-t-il

– On pourrait prendre des photos de la Louise qui entre et qui sort rue des Saulniers.

– Et après ?

– On les négocie auprès du ministre…

– Mais t’es complètement malade, ce n’est pas comme ça que ça se passe. Ces gens-là sont dangereux, tu m’as bien dit qu’ils étaient prêts à éliminer Chanette… Rouspète Hubert.

– Qui c’est Chanette ?

– La pute, c’est son nom de guerre.

– Et comment tu l’as appris ?

– Je voulais essayer d’en savoir davantage alors je me suis payé un petit délire !

– Ben bravo ! C’était bien au moins ?

– Un peu cher mais bien.

– Hum ! T’as pas honte ?

– Non puisque c’était pour le business.

– Alors on fait quoi ?

– On ne fait rien, on ne gagnera pas d’argent avec ton truc. A moins d’imaginer un chantage, mais justement, je ne veux pas de chantage.

– Et ma vengeance ? Reprend Fiona.

– Mais tu peux lui faire autant de crasses que tu veux à ton ministre sans entrer dans des histoires de cul. Je sais pas, moi tu lui fous le bordel dans ses dossiers, tu mélanges ses rendez-vous, tu lui fous du somnifère dans son café juste avant le conseil des ministres.

– Quelle imagination ?

– J’ai pas raison ?

– Si peut-être ! Dis-moi elle t’a fait quoi la Jeannette ?

– Chanette, pas Jeannette!

– Elle t’as fait quoi ?

– Elle m’a fouetté le cul !

– T’es maso maintenant ?

– Oh ! Si peu !

– Tu me l’a jamais dit !

– Ça ne fait que deux mois qu’on est ensemble…

– Et si je te fouettais, moi ?

– Pourquoi pas ?

– On se fout à poil ?

 

Mais Fiona pousse un cri horrifié quand elle constate l’état des fesses de son compagnon.

 

– Attends, t’as regardé ton cul, elle te l’a compétemment destroyer cette salope, Je ne vais quand même pas te l’abimer davantage !

– Elle m’a dit que c’était l’affaire de deux ou trois jours !

– Peut-être mais dans ce cas je ne te fouetterais que dans deux trois jours ! Et c’est tout ce qu’elle t’a fait ? Elle t’a sucé la bite ?

– Non, elle ne suce pas !

– Une pute qui ne suce pas ? Qu’est-ce que tu nous racontes ?

– Je me suis branlé et je lui ai arrosé les seins !

– Et c’est tout ce que vous avez fait ?

– Non, elle a voulu me foutre un gode dans le cul !

– Tu n’as pas voulu ?

– Disons qu’elle m’a convaincu d’essayer.

– Et alors ?

– Ben comment dire…

– T’as aimé ou pas ?

– En fait j’ai trouvé ça assez agréable, spécial mais agréable.

– Attends !

 

Et voilà Fiona qui monte sur un tabouret afin d’atteindre la planche supérieure de son dressing.

 

– Tu fais quoi ?

– Je joue à chat perché ! Ce doit être dans cette boite. Non ! Alors celle-là, il y a une éternité que je m’en suis pas servi !

– Tu cherches quoi ?

– Mon gode !

– T’as un gode ?

– Ah ! Le voilà ! Dit-elle en exhibant l’objet et en descendant de son perchoir.

– T’avais ça, toi ?

– Non il est arrivé tout seul ! Se gausse-t-elle.

– Et tu t’en sers ?

– Je m’en suis servi un moment quand je n’avais pas de mec ! Ah ! Evidement les piles sont mortes. Faut deux piles AA, regarde dans le tiroir du buffet il doit y en avoir.

 

Hubert regarde l’objet avec curiosité.

 

– Celui de la fille il n’était pas comme ça, il ressemblait à une vraie bite.

– On s’en fout de la ressemblance, du moment que ça vibre ! Allez écarte-moi ton cul que je t’encule !

– Ah non pas toi aussi !

– Plait-il ?

– Pourquoi employer ce mot-là, je ne suis pas pédé !

– C’est quoi ces pudeurs de jeunes filles, quand tu m’encules, je ne suis pas pédé non plus !

– Non mais toi tu es une femme !

– Sans blague ! Enculer ça veut dire « pénétrer dans l’anus » i Si tu veux plus littéraire on emploie « sodomiser » mais qu’est-ce que ça change ! Allez donne-moi ton cul !

– J’ai honte !

– Non, mais c’est pas un peu fini, non ?

– Bon je te laisse faire !

– Je n’ai pas de gel ni de vaseline, je vais te lubrifier avec ma petite langue.

 

Fiona entreprit alors de faire feuille de rose à son compagnon, lequel apprécia fortement ce traitement.

 

– Hum ! Ta langue !

– Ben oui, j’adore préparer un petit cul, bon ça me paraît bien lubrifié, je vais commencer par mettre un doigt.

– Où est-ce que tu après tout ça ?

– Chez les carmélites ! Tu le sens bien mon doigt ?

– Oh oui, oh oui !

– Allez maintenant je t’encule !

 

Et joignant le geste à la patole, la belle Fiona enfonça le vibro dans le fondement d’Hubert.

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– Whaaa !

– C’est bon ?

– Oui c’est bon !

– T’aimes ça te faire enculer ?

– Fiona !

– Assume, tu n’as aucune raison d’avoir honte, puisque c’est bon !

 

Fiona lima ainsi son compagnon pendant plusieurs longues minutes pendant lesquelles il n’arrêtait pas de miauler de plaisir.

 

Mais comme les meilleurs choses ont une fin, elle finit par retirer l’objet, puis se déshabillant à la barbare en deux temps, trois mouvements, elle se positionna en levrette sur le lit.

 

– A ton tour de m’enculer, maintenant !

– Avec le gode ?

– Mais non, avec ta bite, idiot !

 

Hubert s’encapote à toute vitesse et pénètre la belle tel un sauvage, la faisant hurler de plaisir, à peine cinq minutes plus tard il jouissait tout ton saoul en soufflant comme un bœuf.

 

– J’ai une idée ! Dit soudain Herbert en remettant son caleçon.

– Normal, le sexe c’est bon pour les neurones !

– On va noircir le tableau, faire croire à cette Chanette qu’elle court de grands dangers, et on va lui offrir notre protection.

– On n’est pas des proxo, elle doit déjà avoir un mac, et les macs c’est pas des rigolos…Objecte Fiona

– Son mac il ne pourra pas savoir les intentions du ministre, nous on va lui expliquer qu’on est très bien placé pour ça.

– Oui, évidemment !

– Tu crois qu’elle va nous payer cher pour ça ? Demande Hubert.

– Tu verras bien, c’est toi qui va négocier.

– Mais je vais lui présenter ça comment ?

– Tu lui dira une partie de la vérité, que je suis la secrétaire du ministre, que j’ai entendu des trucs, tu broderas, tu sauras faire.

– O.K. je vais essayer

– De mon côté je vais contacter la Louise, elle devait me rappeler, elle ne l’a pas fait, je vais essayer de lui soutirer un peu plus de fric.

 

Fiona est quand même un peu déçue de ce plan que lui propose Hubert et qui ne lui permettra pas de se venger de l’affront du ministre… Mais bon…

 

Mercredi 28 avril

 

– Allo Madame Louise ?

– J’ai reconnu votre voix, mais je ne m’appelle pas Madame Louise, mais madame Manet-Carrier, si ça ne vous dérange pas trop !

– Oui, on devait se rappeler…

– Je sais, mais je n’en ai pas ressenti le besoin.

– C’est peut-être embêtant…

– Bon, vous me téléphonez pourquoi ?

– J’ai pensé que les informations que je vous ai communiquées méritaient une rétribution un peu plus avantageuse.

– C’est tout ?

– Je peux aussi vous fournir une description de l’homme de main de votre mari. Peut-être même une photo si vous attendez un jour ou deux…

– Et pourquoi faire ?

– Et bien voilà, vous montrerez la photo à la dame qui… la dame qui…

– La dame qui quoi ?

– La dame que vous fréquentez, elle le reconnaitra et ça vous permettra de constater que je ne mens pas.

– Je vous rappellerai si j’ai besoin, aurevoir, madame !

 

Fiona raccrocha très en colère.

 

– Elle me donnera pas un rond de plus, cette pétasse !

 

Le ministre déprime, il perd appétit, sommeil et libido, et devient irascible.

 

– Ergan !

– Oui, monsieur le ministre.

– Téléphone au détective privé et demande lui si c’est possible de détecter une caméra cachée chez quelqu’un.

 

Le fin renard répondit que la chose était possible, mais qu’il fallait pour se faire s’introduire chez la personne suspectée en pleine nuit, et que donc il n’était pas très chaud pour faire ce genre de chose.

 

– C’est possible, mais il veut pas le faire ! Rendit compte Ergan.

– Fallait négocier ! Avec du fric les gens acceptent tout. T’es nul à chier !

– Euh, oui, monsieur le ministre.

– Tu m’en trouves un autre, tu lui dis que c’est une grosse affaire, tu mets 15.000 euros dans la bassine, éventuellement on montera à 20.000. Je veux un rendez-vous avec lui à la terrasse d’un café, j’aurais Spirou à la main, c’est lui qui me contactera.

– Dans la bassine ?

– C’est une image, imbécile ! Tu lui dis que s’il prend l’affaire c’est 15 000 euros. C’est plus clair comme ça ?

– Oui, monsieur le ministre.

– S’il veut pas bouger son cul tu lui files 100 balles pour l’inciter à se déplacer

– Oui, monsieur le ministre.

– Tu ne cites aucun nom, tu restes évasif, en cas de question embarrassante tu lui dis qu’il aura toutes les réponses lors de l’entretien que j’aurai avec lui

– Bien, monsieur le ministre. A quelle heure le rendez-vous ?

– Je m’en fous, je saurais me libérer.

 

Didier Remiremont, détective de son état (voir les épisodes 20, 24 et 26) se demandait ce que pouvait être une affaire si royalement rétribuée, il soupçonnait quelque chose d’un peu louche, mais cela ne l’engageait à rien d’aller aux renseignements.

 

A 11 heures, il parcourut des yeux la terrasse des « Deux Magots », à la recherche d’un lecteur du journal de « Spirou ».

 

Il le trouva. Son œil aiguisé détecta immédiatement la perruque et la fausse moustache du bonhomme ainsi que les lunettes « sécurité sociale ». Il remarqua aussi que le costume et les chaussures ne sortaient pas de la Halle aux Affaires.

 

« Un mec plein de pognon qui ne veut pas être reconnu. Bon, voyons ce qu’il me veut. »

 

– Didier Remiremont, détective privé, se présenta-t-il.

– Je conserve mon anonymat, pour vous je serais simplement Monsieur Jacques !

– Et de quel service voudriez-vous bénéficier de ma part, Monsieur Jacques

– Première question : Est-ce qu’on peut détecter la présence d’une caméra cachée chez quelqu’un ?

– Affirmatif !

– Vous savez faire ?

– Je l’ai déjà fait mais dans des conditions assez particulières…

– Oui ben vous me raconterez ça une autre fois, vous prenez l’affaire ou pas ?

– Mais enfin, je n’en sais pas assez ! Il faut m’en dire davantage.

– En deux mots, il s’agit d’une pute que je soupçonne d’avoir enregistré nos ébats

– O.K. les ébats en question ont eu lieu à quel endroit ?

– Ben chez elle !

– Vous voulez dire dans son appartement ?

– Mais je n’en sais rien ! D’ailleurs je ne comprends pas bien la question.

– Il est assez rare que ces dames reçoivent chez elles, elles ont souvent un studio dédié ou donnent rendez-vous au client à l’hôtel…

– Ben je n’en sais rien, j’ai pas eu vraiment le temps…

– C’est embêtant, mais vu le prix que vous me proposez, je peux me débrouiller. A tout hasard, est-ce que vous pourriez vous arranger pour l’éloigner de son domicile afin que…

– Ecoutez mon vieux, comme vous venez de le dire vous-même, je vous paye généreusement, alors débrouillez-vous.

– Vous me donnez une semaine ?

– Tant que ça ?

– Faut que j’accède chez elle de nuit pendant son absence, donc il faut que…

– Oui bon, c’est votre boulot…

– Je suppose qu’il n’y aura pas de contrat en bonnet d’uniforme…

– On dit en bon et due forme ! Répliqua le ministre d’un ton péremptoire.

– Sans blague ? Se gaussa Remiremont, mais ça ne répond pas à la question, comment puis-je être assuré que je serais rétribué.

– Voilà mille balles, c’est un acompte.

– Ce n’est pas assez, je prends le risque de ne jamais être payé intégralement…

– Vous n’avez pas confiance ?

– Je ne vous connais pas, monsieur !

– Bon je vous apporte 7.000 balles dans une heure, vous m’attendez…

 

Quand le ministre retrouva le détective avec une grosse enveloppe, ce dernier préleva deux billets afin de vérifier leur authenticité.

 

– Ça colle !

– Alors notez l’adresse, c’est rue 55 des Saulniers, troisième étage gauche, il est indiqué MC sur la porte

– Je vous tiens au courant !

– Evidemment s’il vous prenait l’idée de saboter le travail, sachez que j’ai beaucoup de relations et…

– Non ! Arrêtez ce genre de discours sinon je vous rends votre pognon.

– Je veux un rapport détaillé avec photos et tout ça !

– Si je ne trouve pas de caméra, je prends une photo de quoi ?

– Bon, faites votre boulot, monsieur ! Conclut le ministre en se levant.

– C’est gentil de me laisser payer l’addition…

 

Mais le ministre s’était déjà éloigné…

 

Remiremont réfléchit, l’affaire pouvait être facile ou difficile. Son mystérieux client ne lui demandait pas où se cachaient les caméras, mais voulait savoir s’il y en avait. En fait il y avait deux cas de figure : Si le caméra cachée était connecté en réseau à un appareil local, son téléphone portable le détecterait, il n’avait même pas besoin de pénétrer chez la pute, il pouvait faire ça sur le pallier, derrière la porte.

 

En cas de résultat négatif, l’affaire se corserait, une caméra peut très bien n’être connectée à rien du tout et enregistrer ses informations sur une mini carte mémoire intégrée. Dans ce cas, il faut agir dans l’obscurité et balayer l’environnement avec la fonction photo du téléphone portable qui est capable de détecter le rayonnement infrarouge du rétro éclairage.

 

Ce qui implique de pouvoir agir sur les lieux en pleine nuit ! Donc là encore deux possibilités, ou bien il s’agit d’un studio de passe dans laquelle la personne n’habite pas, dans ce cas, une petite effraction classique et complètement illégale fera l’affaire. Dans l’autre cas, il faut trouver un moyen pour faire sortir la personne, le coup de la place gratuite au premier rang dans un grand théâtre parisien, peut être une solution parmi d’autres, mais ça complique le travail.

 

La première chose que peut faire Remiremont, c’est de reconnaitre les lieux, Un taxi l’emmène jusqu’en bas de chez moi. Et là… stupéfaction !

 

Il connait l’immeuble… et pour cause ! Il a pas mal fréquenté mon studio depuis l’affaire de la clé (voir Chanette 20 – La clé) depuis ses visites se sont espacées, mais je le vois toujours.

 

Il peut entrer dans l’immeuble puisqu’il a noté le code digital dans le carnet d’adresse.de son téléphone.

 

Il m’aime bien, Remiremont, mais il est comme tout le monde, il est vénal et n’a aucune envie de faire foirer le contrat opaque qu’il a passé avec cette personne dont il ignore tout..

 

Alors il grimpe jusqu’au troisième étage, sort son téléphone portable et obtient la liste de tous les appareils connectés. Il ne trouve aucune caméra. Alors avec un second téléphone portable il prend une photo de l’écran du premier. Et il s’en va.

 

Il m’avouera plus tard avoir été satisfait du test, un résultat positif aurait pu lui poser des problèmes de conscience.

 

Seulement ce n’était pas terminé, il lui fallait maintenant accomplir le second test autrement plus compliqué à mettre en place.

 

« Première solution, je l’éloigne de chez elle, ça peut être facile, il me suffit par exemple de demander à Karine, ma nouvelle collaboratrice de l’inviter au restaurant, (voir Chanette 24 – Tribulations helvétiques). Je peux arranger ça très bien et pendant ce temps-là, je joue les monte en l’air. Deuxième solution, je joue franc-jeu avec Chanette, ça me permettra d’en savoir plus et dans le cas où le joyeux inconnu lui chercherais des noises, je peux éventuellement l’aider. »

 

Il a hésité, Remiremont, ce n’est pas le genre à prendre des décisions à la légère, monsieur pèse le pour et le contre, prend des notes sur un cahier, liste les avantages et les inconvénients, les risques aussi.

 

Et finalement il a pris rendez-vous avec moi pour une petite séance coquine.

 

– Je te propose vendredi à 16 heures, il y aura Nœud-pap (voir mes aventures antérieures)

– Ah, oui c’est tentant !

 

Les deux hommes se connaissent depuis l’épisode de « la clé ». Et il m’est arrivé plusieurs fois de les dominer simultanément

 

Didier ne m’a pas dit à ce moment-là qu’il avait des choses à me raconter, en homme méfiant il s’est dit que je pouvais être sur écoute.

 

Vendredi 30 avril

 

Il est à l’heure.

 

– Ton client n’est pas arrivé ?

– Il vient de me dire qu’il serait un peu en retard, les embouteillages.

– Parfait !

– Mais tu en fait une tête !

 

Et là, comme ça, tout d’un coup, Didier Remiremont, le redoutable détective privé qui pense à tout et qui n’oublie rien se trouve désemparé, car cette fois il n’a pas pensé à tout.

 

En fait il ne peut pas me parler ! Il se dit que si vraiment il y a une caméra et qu’on nous voie papoter tous les deux, son enquête va être entachée d’une belle irrégularité au cas où se cacherait quelque chose derrière tout ça, genre réquisition judicaire…

 

« Alors qu’il était si simple de l’attendre à la fin de sa journée, nous aurions été au bistrot… »

 

Mais Remiremont a le cerveau qui fonctionne à 200 à l’heure…

 

– Je voulais vous avertir qu’il y a un gros problème avec les compteurs électriques du quartier, il est où votre disjoncteur ?

 

Il a pété un boulon et puis qu’est-ce qui lui prend de me vouvoyer ?

 

– Dans l’entrée… Répondis-je ne souhaitant pas le contrarier.

– Je vais juste faire une expérience pour voir s’il y a un problème ou pas !

 

Et voilà qu’il coupe le courant ! Et avant que je n’aie pu dire quoi que ce soit il se précipite dans le donjon dans lequel il n’y a aucune fenêtre ! Je le suis, persuadée qu’il a pété les plombs, je le rejoins. Il ferme la porte, il fait tout noir, je commence à avoir la trouille, et voilà qu’il prend son téléphone portable et se mets à lui faire faire le tour de la pièce. Je vous dis qu’il a pété un câble.

 

J’entends qu’on frappe !

 

On frappe ! La sonnette serait donc en panne ? Evidemment qu’elle ne fonctionne pas puisque le courant a été coupé.

 

– C’est mon client !

– Tout va bien, l’expérience est terminée ! Tu peux rétablir le courant.

 

Ah ! On se retutoie ?

 

– Tu m’expliqueras ce que t’as foutu ?

– Mais bien sûr, ma biche, ou plutôt je devrais dire « bien sûr maîtresse ».

– C’est ça, mets-toi à poil, esclave et fais-moi mon petit cadeau !

– Bien sûr ma maîtresse adorée !

 

J’adore quand on m’appelle ainsi !.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 08:46

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 2 – Hubert mène l’enquête

Chanette2

Mardi 27 avril

 

Hubert suivit donc Louise et quand elle pénétra une nouvelle fois rue des Saulniers, il lui emboîta le pas, repéra l’appartement où elle se rendait, puis redescendit, attendit qu’elle ressorte une heure après, puis remonta.

 

Il n’y a rien sur ma porte hormis les initiales M C comme maitresse Chanette, mais on peut interpréter cela comme on veut.

 

Sans plan précis Hubert, baratineur né, comptait sur ses capacités d’improvisation.

 

On sonne, je n’attends personne à cette heure. Je me revêts d’un joli petit kimono et ouvre.

 

– Bonjour on m’a donné votre adresse.

– Vous n’avez pas rendez-vous ?

– Ah, non, j’ignorais qu’il fallait prendre rendez-vous.

– Je peux vous prendre maintenant j’ai une heure de libre.

– Avec plaisir !

 

Le bonhomme est habillé très décontracté, jeans, blouson de cuir et basquets.

 

Il me déshabille du regard, pas grave, bien au contraire, ça veut dire que je lui plais.

 

– Ok, vous me dites ce que vous aimeriez exactement.

– Je ne sais pas trop, vous me proposez quoi ?

– Ça dépend de vous, petites misères, humiliations…

– Quoi ?

 

Hubert tombe du placard. Fiona ne lui avait pas parlé de « pute », ce mot employé par Ergan n’étant pas toujours employé au sens propre. Ainsi découvrait-il que Louise Manet-Carrier se rendait régulièrement chez une pute et une domina en plus. Il a donc son renseignement, il pourrait donc en rester là, mais ce serait peut-être de nature à hypothéquer la suite, alors il décide de jouer au client.

 

– Y’a un problème ? Demandais-je, surprise par l’air embarrassé du bonhomme.

– Mais pas du tout, une petite fessée, c’est possible ?

– Bien sûr que c’est possible ! Tu me donnes mon petit cadeau ?

 

Il me demande combien, il a l’air de trouver ça cher ! Ben oui, elles ne sont pas gratuites mes petites misères et en principe quand on vient solliciter mes services, on a un petite idée des tarifs ! Bizarre !

 

– Vous prenez les chèques ?

– Non !

– Je n’ai pas assez sur moi, mais je vais prendre de l’argent au distributeur ! Si, si je vais revenir, tenez je vous laisse mon portefeuille en gage.

 

Son comportement n’a aucun sens, ou il est neuneu, ce qui ne semble pas être le cas, ou c’est un fouineur. Un comparse de l’abruti de l’autre fois ? Pourquoi pas. Et cet idiot me laisse son portefeuille, il doit être farci de faux papier. Je relève néanmoins l’identité indiquée. On est jamais trop prudente !

 

Le drôle de bonhomme me paye, et se fout à poil. A moi de gérer la suite parce qu’une fessée pendant une heure ça ne va pas le faire.

 

J’emmène le type dans mon donjon, uniquement pour le fun parce que j’aurais pu faire ça dans le salon. Il a vraiment l’air de se demander où il est tombé, c’est probablement la première fois qu’il pénètre dans un donjon.

 

– C’est la première fois que tu viens voir une maîtresse ?

– Oui, c’est un vieux fantasme, mais je n’avais jamais franchi le pas… et puis je n’ai pas un gros budget.

 

Je prends un paddle avec moi n’ayant guère envie de taper à mains nues pendant une heure et je m’assois sur mon trône de domina.

 

– Allez, viens t’allonger sur mes douces cuisses, vilain garnement, je vais te flanquer une bonne fessée !

– Pas trop fort, s’il vous plaît !

– T’inquiète pas, je suis une pro !

 

Je frappe de la main un premier coup, ni trop fort, ni trop mou, il encaisse laissant juste échapper un tout petit cri. Pour le deuxième, je tape un peu plus fort, en fait je cherche son point limite afin de rester juste en dessous.

 

Je tape maintenant à la volée, son cul vire rapidement au cramoisi. Quant à mes mains, elle commencent à devenir douloureuses.

 

Je fais une pause, ensuite je prendrais le paddle, amis je me dis que je ne peux décemment continuer à lui rougir le cul pendant tout le temps restant

 

– Si on continue comme ça, tu vas être marqué, moi ça ne me gêne pas, mais il faut que tu le saches !

– Ben…

– Il n’y a pas autre chose qui te ferais plaisir ?

– Ben…

 

C’est fou ce que ce gars-là a comme conversation ! Je décide donc d’improviser, je mouille mon index et je le lui fous dans le cul.

 

– Mais…

– Il y a un problème ?

– Non mais, enfin, je ne sais pas …

– On te ne le jamais fait ?

– Euh, si.

– Ben tu vois ! Et moi je te fais ça comme une artiste ! Dis-moi que tu aimes !

– Ce n’est pas désagréable.!

 

Du coup je ressort mon doigt, et le réintroduit aussi sec accompagné d’un deuxième.

 

– Oh ! Ah !

– C’est bon, hein ? Dis-moi que c’est bon !

– C’est bon ! Ah ! Oh !

– Tu sais ce que je vais faire, je vais te mettre un gode !

– Ah, non !

– Il est ù le problème, un doigt ou un gode, c’est le même principe, juste que c’est plus gros et plus long, et comme il y a un vibro d’incorporé, le plaisir est intense et garantie.

– Non !

– Et pourquoi ?

– Je n’ai pas envie !

– Ecoute, tu vas me faire plaisir, tu vas juste essayer, et en récompense je te montrerais mes nénés.

– Juste pour essayer, alors !

 

Je le fais se lever de sur mes cuisses et le fait installer sur le chevalet sans l’attacher, les jambes écartées et pendantes, le cul offert.

 

Je le nargue on lui présentant le gode devant ses yeux, j’ai volontairement choisi parmi ma collection, un gode très réaliste de taille raisonnable, le moulage en latex reproduisant avec minutie une vraie bite avec le gland décapuchonné, la grosse veine courant le long de la verge… du bel ouvrage !

 

– Regarde comme il est joli !

– Euh ! Vous n’allez pas m’enfoncer ça ?

– C’est un petit, ça va rentrer tout seul.

– Je ne sais pas…

– Tu ne sais pas, mais moi, je sais, on essaie et après je te montre mes nichons.

– Bon, allez-y !

– Tu ne veux pas le sucer un peu avant ?

– Pourquoi faire ?

– Comme ça pour le fun !

– Non !

 

Je revêt le gode d’un préservatif, puis je tartine l’anus du client avec une noix de gel, et j’enfonce doucement.

 

– Oh !

– Respire bien, tu vas voir, ça va te plaire.

 

J’enfonce doucement, j’actionne le vibrateur, puis commence une série de lents allers et retours.

 

– Ah ! Oh !

– Ça te plait, hein mon cochon !

– Rrrrr !

– Qu’est-ce que tu dis !

– C’est bon, aah, aah

– Je le retire ou on continue un peu.?

– Je veux bien encore un peu !

 

J’accélère la cadence ! Le gars est envahi par des ondes de plaisir, il est en train de découvrir quelque chose. Et puis tout d’un coup je le retire d’un coup sec

 

– Aaaaah !

 

Et sans lui laisser le temps de réagir, je le lui replante. Inutile de vous dire qu’il est aux anges. Quelques allers et retours bien rythmés, puis je le retire pour de bon. Il n’en peux plus le pauvre garçon et il bande comme un cochon !

 

Chanette2702– Rejoins moi, je vais m’assoir.

 

Il se pointe devant moi encore tout troublé par ce que je viens de lui faire. Je me dépoitraille comme promis.

 

– Oh ! Que c’est beau !

– Je ne te le fais pas dire ! Maintenant tu as le droit de te branler et de m’arroser les nénés.

– Euh ! On ne peut pas finir autrement ?

– Eh non, je suis une dominatrice, les dominatrices, ça ne suce pas et ça ne baise pas !

 

Oh ! la menteuse !

 

Il ne discute pas et s’astique le poireau en cadence, quelques secondes plus tard j’avais les nichons pollués par son sperme. Pas grave, j’ai des lingettes !

 

– C’était bon, ça ta plu ?

– Oui, oui, !

– Tu as vu comme c’est bon de se faire enculer !

– Je ne me suis pas fait enculer ! Se défend-il

– Ah bon, tu appelles ça comment alors ?

– Euh !

 

Je le laisse se rhabiller tandis que je vais me rincer et m’essuyer les seins.

 

– Reviens quand tu veux, on pourra essayer d’autres trucs. J’ai plein de choses à mon catalogue, jeux de rôle, cravache, pinces, adoration des pieds, pipi…

– Euh, pourquoi pas ?

– Mais prends rendez-vous avant, tu peux prendre ma carte dans la petite coupelle… Et même un petit chocolat.

 

Bizarre, il ne m’a posé aucune question « extérieure », je dois m’inquiéter pour rien, ce doit juste être un mec un peu à l’ouest.

 

Fiona et Hubert sont dubitatifs.

 

– Plan A : on demande à la fille de prendre des photos, on les publie sur internet, le ministre est ridiculisé, poussé à la démission, je tiens ma vengeance.

– Quelle vengeance ? demande Hubert

– Je ne peux pas le sacquer, ce mec !

– Et financièrement ?

– Ben justement, financièrement, je ne vois pas. Et en plus c’est dangereux, cette saloperie de ministre était prêt à la supprimer sans que ça ne le traumatise plus que ça, donc, plan B j’appelle la Louise et j’improvise.

– T’improvise quoi ?

– Ben, justement, je ne sais pas, c’est comme ça quand on improvise !

 

Fiona téléphone donc à Louise, très à l’aise.

 

– Bonjour ! Je m’appelle Fiona. Une indiscrétion m’a appris que votre mari cherchais à vous nuire.

– Vous n’avez que ça à foutre… Et d’abord qui vous a donné mon numéro ?.

– La rue des Saulniers, ça vous dit quelque chose ?

– Hein ?

– Allo ?

– Venez en au fait. Je n’ai pas que ça à faire. S’agace Louise.

– On pourrait peut-être se rencontrer ce serait plus convivial.
– Dites-moi ce que vous avez à me dire

– Non, il faut qu’on se voie, au téléphone ce n’est pas si simple…

– Et vous espérez quoi ?

– Faire d’une pierre deux coups, je vous rends service et sans doute estimerez-vous que le service vaut une récompense.

– Non, on se verrait où ?

– Au Café de la Truite, c’est à la sortie de métro Etienne Marcel, j’aurais Le Figaro à la main avec la première page déchirée .

 

Louise hésite à se rendre à ce rendez-vous bizarre, mais la curiosité féminine étant ce qu’elle est…

 

Elle trouve facilement son interlocutrice et s’assoit devant elle sans la saluer.

 

– J’espère que vous n’êtes pas en train de me faire perdre mon temps ?

– Je ne penses pas, non.

– Alors je vous écoute, je n’ai pas beaucoup de temps.

– En fait, votre mari effectue en ce moment un chantage assez crapuleux auprès de la personne que vous rencontrez rue des Saulniers.

– Mais comment… il m’aurait suivi ?

– Il ne vous a pas suivi, il vous a fait suivre !

– Et en quoi serais-je concernée ?

– Parce que c’est vous sur les photos.

– Quelles photos ?

– Les photos qui ont été prises pendant que vous étiez occupée avec cette madame Chanette.

– Il n’y a pas eu de photos.

– Elles ont été prises à votre insu. Il y a des caméras chez elle.

– La salope ! Mais c’est quoi le chantage. ?

– Votre mari veut s’assurer que ces photos ne seront jamais diffusées, en fait il craint que dans ce cas, son poste de ministre ne résistera pas longtemps.

– Et ensuite…

– Ensuite, votre mari a envoyé l’un de ses gardes du corps menacer cette personne. Apparemment il n’a rien trouvé, ces photos doivent être bien cachées !

– C’est tout ?

– Oui madame !

 

Un blanc, les deux femmes se regardent, Fiona avec un étrange sourire en coin, Louise Manet-Carrier avec incompréhension.

 

– Mais qu’attendez-vous de moi ? Reprend cette dernière.

– Je pense que vu l’importance de l’information que je vous livre, une rétribution substantielle serait un minimum.

– Vous êtes gonflée, vous ! Qu’est-ce qui me prouve que vous n’êtes pas en train de me baratiner ?

– Voulez-vous que vous décrive un détail intime de l’anatomie de votre mari ?

– Ça prouvera que vous avez été la maitresse de mon mari et c’est tout , je me demande d’ailleurs comment on peut être la maitresse d’un type qui baise aussi mal.

– C’est une bonne question, mais je n’y répondrais pas.

– Peu importe. Et les autres preuves ?

– Je n’en ai pas. Libre à vous de me croire ou pas.

– Je vais vous donner 50 euros pour le déplacement, sinon, je vais réfléchir. Je peux avoir votre numéro de portable ?

– Si c’est pour vous permettre de savoir qui je suis, je peux vous épargner cette peine, je suis la secrétaire de votre mari. Quant à mon numéro de portable, vous l’avez déjà, je ne vous ai pas contacté en numéro caché.

– Je vous rappelle demain en tout état de cause

 

Fiona est dépitée, elle ne s’attendait pas à une telle réaction de méfiance.

 

– Non. mais je rêve, 50 balles ! Elle se fout de ma gueule !

 

Elle est néanmoins persuadée que la bourgeoise va la rappeler, il lui faudra faire en sorte, alors, de mieux l’accrocher.

 

La première réaction de Louise Manet-Carrier a été de se dire qu’elle allait cesser toute relation avec mon aimable personne, mais l’esprit d’escalier fit en sorte qu’elle vit les choses de façon un peu plus compliquée.

 

– C’est bizarre, mais je n’arrive pas à imaginer Chanette en train de faire ce genre de choses, on ne connait jamais les gens, .mais bon… et puis comment pouvait-elle savoir que j’étais la femme d’un ministre. ? Qui serait allé lui dire, ça n’a aucun sens !

 

Alors Louise a voulu me rencontrer après ma journée de travail et en dehors du studio. Ça me prend un peu la tête mais il paraît qu’elle a des choses importantes à me dire. On verra bien

 

Elle m’a expliqué :

 

– Une nana qui s’est présentée comme une secrétaire de mon mari m’a dit que tu filmais tes clients et que tu conservais les photos. Je ne l’ai pas cru, j’espère que j’ai bien fait de ne pas la croire.

 

Je ne vois pas pourquoi elle finissait par cette phrase, elle n’avait aucune raison d’avoir confiance en moi, mais en fait elle adoptait la fameuse tactique consistant à prêcher le faux pour savoir le vrai.

 

– Putain, mais ce n’est pas vrai, c’est quoi ce fantasme ? Ce n’est pas parce qu’on est une pute qu’on trempe dans un tas d’affaires louches.

– Elle m’a dit aussi qu’un type était venu te menacer ?

– Oui, c’est vrai ! Il m’a dit que si les photos étaient publiées, il ne donnerait pas cher de ma peau. Mais comme les photos n’existent pas, elles ne risquent pas d’être publiées, donc je ne risque rien.

– Et si les photos avaient existé t’aurait fait quoi ?

– Mais enfin, je ne me suis jamais posé la question, ces pratiques ne sont pas mon monde.

 

N’empêche que j’ai perdu une journée de travail à cause de ces conneries, n’empêche que si je pouvais ridiculiser le débile qui me prête des pratiques mafieuses…

 

– C’est qui ton mari ? Il est connu ?

– Charles-Paul Manet-Carrier, il est ministre des capacités logistiques environnementales.

– Et en clair ?

– Aucune idée, il a essayé de m’expliquer, mais j’ai rien compris et je m’en fous un peu..

– Jamais entendu parler de ce mec !

– Tu ne perds pas grand-chose.

– On fait quoi, on continue nos séances ou pas ? T’as le droit de vouloir arrêter, tu ne me dois rien.

– Non, on continue ! Mais si tu pouvais me prouver que tu n’as pas de caméra…

– Ecoute, ce n’est pas comme ça qu’il faut aborder le problème, si tu veux on monte au studio et je te laisse chercher partout, mais ça ne te convaincra pas, tu pourras toujours dire que j’ai enlevé la caméra ou qu’elle est génialement cachée… Mais si tu veux on y va…

– Non…

– Laisse-moi finir, dans ma clientèle, j’ai eu et j’ai encore des hommes politiques, des juges d’instruction, des stars du cinéma, de la télé, de la chanson, des sportifs de haut niveau, des officiers supérieurs, des cadres supérieurs de grandes sociétés… Si je te disais les noms tu tomberais de ta chaise, mais ces noms je ne les ai jamais confiés à personne, même à mes amis les plus intimes. Alors si j’avais voulu faire du chantage, il y a longtemps que je l’aurais fait, et il y a longtemps que je serais morte, l’espérance de vie des maîtres-chanteurs est assez courte vois-tu !

– Evidemment vu comme ça ! Mais pourquoi mon mari a cru à cette histoire ?

– Il ne l’a pas cru, il l’a inventé, croire aux histoires qu’on invente, ça porte un nom en psychiatrie.

– Bon, j’espère qu’il ne va plus te faire chier, on s’embrasse ?

– Bien sûr qu’on s’embrasse !

 

Smack

 

– Mais dis-moi, pourquoi elle est venue te raconter ça, la secrétaire ? Demandais-je

– Elle voulait de l’argent !

– Tu lui en as donné ?

– Je lui ai filé 50 balles !

 

Je me suis mis à rire, ce devait être nerveux.

 

– Et elle était contente avec ses 50 balles ?

– Non, elle avait l’air déçue.

– Tu m’étonnes ! Elle va revenir à la charge…

– Je lui ai dit que je la rappellerais, mais je ne n’ai plus de raison de le faire, je sais tout ce que j’avais besoin de savoir.

– Elle va forcément te rappeler. Quoi qu’elle te propose, tu temporises, tu réserves ta réponse et tu m’en parles, on verra bien ce qu’elle a dans le ventre !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 8 janvier 2022 6 08 /01 /Jan /2022 07:27

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 1 – Louise

Chanette

Coucou, chers lecteurs, c’est moi Chanette, la petite dominatrice professionnelle, fausse blonde et pas trop mal foutue, aujourd’hui en retraite, qui va vous narrer l’une de ses palpitantes aventures.

 

Les personnages

 

Charles-Paul Manet Carrier : secrétaire d’état

Louise Manet Carrier : femme de Charles-Paul

Fiona Martini : secrétaire de Manet Carrier

Hubert Charpin : compagnon de Fiona

Ergan Ivascu : barbouze au service de Manet Carrier

Didier Remiremont : Détective privée

Tanya Carnot et Karine Levillain; collaboratrices de Remiremont

Adam-Claude alias Gilles Brunet : Gigolo

Eliette Barbanchon : galeriste

Et aussi Nœud-Pap et Marguerite, clients de mon studio

Et bien sûr, Anna-Gaëlle, ma copine de toujours

 

Mardi 2 mars

 

Il est très rare que j’ai des femmes seules comme clientes, mais parfois ça arrive.

 

Et justement en voilà une, et même que ce sera le sujet de cette histoire !

 

Très classe la nana : fausse blonde, sans doute la cinquantaine, tailleur pied de poule de chez un grand couturier, chapeau « soucoupe volante », gants noirs démesurés en soie, boucles d’oreilles de luxe, collier et bracelet itou, parfum envahissant. Madame pue le fric ! Mais ça ne l’empêche pas d’avoir un charmant sourire.

 

– Bien, dites-moi ce que vous souhaitez et on verra ce qu’on peut faire ?

– Je veux être humiliée, juste humiliée, je ne veux pas de trucs qui me fasse souffrir.

– C’est possible, bien sûr, mais humiliée de quelle façon ?

– Je vous laisse improviser, je vous paie une heure, si ça ne me convient pas je partirais avant mais si ça me convient, je reviendrais et on pourra affiner la chose.

 

J’aime bien l’expression « affiner la chose » !

 

– Bon, eh bien on va essayer ! Y’a des choses que vous ne souhaitez pas que je vous fasse ?

– Je n’ai aucun tabou.

– Je peux vous attacher ?

– Si vous me promettez de me détacher sur simple demande, oui !

– Pas de problème ! Vous êtes consciente que ça risque de vous faire bizarre ?

– Je sais parfaitement ce que je suis venue chercher ! On y va ?

 

Elle est pressée en plus !

 

– Bon, mets-toi à poil, grosse pouffe !

 

La nana se dessape sans broncher.

 

– Tu m’enlèves tes boucles, ton collier et toute ta quincaillerie de merde, tu poses ça sur le guéridon. O.K !. Maintenant tu te mets à genoux devant moi, chienne lubrique !

 

La voilà dans la position demandée, les outrages de l’âge ne l’ont pratiquement pas marquée, elle doit fréquenter les salles de fitness et les cabinets d’esthéticienne. Les seins sont modestes mais les tétons sont beaux. Je les lui pincerais volontiers mais comme madame ne veut pas de violence, je vais jouer à autre chose.

 

– Ouvre ta bouche ! Non pas comme ça ! Quand on a une bouche à sucer des bites, on l’ouvre en grand, t’as compris pétasse ?

– Oui !

– On dit « oui, maîtresse » !

– Oui, maîtresse !.

– On t’as déjà dit que tu avais une bouche à sucer des bites ?

– Non. Euh, non maîtresse !

– Et bien maintenant tu le sauras. Dommage que je n’aie pas un petit esclave d’attaché ,je t’aurais demandé de le sucer.

 

Ses yeux s’illuminent, elle doit s’imaginer en situation.

 

– T’aime ça sucer des bites, hein ?

– Oui, maîtresse !

– T’es vraiment une salope !

– Oui, maîtresse !

– Bon, revenons aux exercices pratiques, ouvre la bouche et laisse-la ouverte, chiennasse !

 

Je me marre parce qu’à l’évidence, elle n’a aucune idée de ce que je vais lui faire. Elle me regarde avec des yeux perplexes.

 

– Tu gardes la bouche bien ouverte et maintenant tu relèves bien ta tête d’abrutie vers l’arrière ! Mieux que ça sinon je vais être obligée de te tirer les cheveux et tu ne vas pas aimer ça.

 

Elle ne comprend toujours pas, mais elle obtempère.

 

Et quand elle me voit faire un mouvement de bouche, elle comprend. Fallait voir sa tête, dans son catalogue de fantasmes humiliants, elle n’avait pas ça en rayon.

 

Elle ne se rebelle pas, mais elle ferme les yeux.

 

– Laisse tes yeux ouverts ! Morue !

Chanette27a

Je lui ai craché plusieurs fois dans la bouche, elle a avalé sans broncher. Et quand j’eu fini, madame reste la bouche ouverte comme si elle en voulait encore.

 

Un cas, celle-ci !

 

Je vais chercher un collier de chien que je lui attache autour du cou avant d’y accrocher une laisse, je lui fais faire plusieurs fois le tour de la pièce à quatre pattes, en la traitant de tous les noms d’oiseaux qui me viennent en tête.

 

J’ai un petit os en plastique dans mes affaires, je le nettoie devant elle avec du gal hydroalcoolique pour lui montrer que la maison ne lésine pas sur l’hygiène, puis je le balance à l’autre bout de la pièce.

 

– Va, ma chienne, va chercher la baballe, rapporte la baballe à ta maitresse !

 

Elle n’y va pas, elle y court, arrivé devant la balle, elle se demande comment la rapporter.

 

– Avec ta gueule, ta belle gueule de salope.

 

Je lui fais répéter, plusieurs fois le même manège, mais ça commence à devenir lassant.

 

Je retire ma culotte et lui fait renifler ma chatte.

 

– Tu renifles uniquement je ne veux pas de ta langue de bourgeoise sur ma petite chatte. Ta langue se sera pour mon trou du cul !

 

Je me retourne et m’écarte les globes fessiers, lui facilitant ainsi l’accès à mon anus.

 

– Lèche mon trou du cul, lèche mon trou à merde, Dis-moi qu’il pue et que tu aimes ça !

– J’aime bien le goût de votre cul, maîtresse.

– Super, la prochaine fois, j’oublierais de m’essuyer, ça sera encore meilleur.

– Avec plaisir, maîtresse ! Ça m’excitera de lécher votre merde !

 

Au moins, elle n’est pas contrariante, la bourgeoise ! Faut voir les yeux qu’elle fait, elle est saoule d’excitation !

 

Je m’harnache d’un joli gode ceinture et le lui fait lécher, ce qu’elle fait avec décontraction étonnante, et même qu’elle en bave ! Une vraie salope, je vous dis !

 

Du coup je décide de corser un peu la chose, je la fais se retourner et après avoir lubrifié le machin, je l’encule.

 

– Doucement, doucement ! Minaude-t-elle.

– T’aimes pas ?

– Peu importe ! Continuez maîtresse !

 

Bon, je crois comprendre, elle la déjà fait mais n’est pas trop habituée, j’y avais donc modérément, mon intention n’étant pas de lui faire une longue sodomie, mais de la surprendre autrement.

 

Après quelques allers et retour qui la font miauler, je me retire en espérant que le gode va ressortir moins net que quand il est entré. Et c’est exactement ce qui se passe ! Oh, rien de « dramatique », mais il est néanmoins légèrement pollué.

 

– T’as vu ce que tu as fait, morue, tu as tout dégueulassé mon joli gode !

– Pardon, maîtresse !

– Nettoie !

– Je… je … comment ?

– Avec ta langue, débile profonde !

 

Est-ce qu’elle va le faire ? Ben oui, elle voulait simplement au préalable s’assurer que c’était bien cela que je souhaitais, alors elle y va carrément et me nettoie tout ça bien comme il faut.

 

– Humm, j’adore ! Vous êtes une bonne maîtresse !

 

Ben oui, c’est un métier !

 

Le temps passe vite, la prestation est censée durer une heure mais il faut soustraire le déshabillage et le rhabillage… Je décide de finir par une petite douche dorée puisque j’ai justement comme une bonne envie de pipi. J’enlève ma combinaison de vinyle, ce qui lui permet au passage de découvrir ma poitrine. Et apparemment elle a l’air de l’apprécier, ma bourgeoise aurait donc des tendances goudous, si elle revient me voir, il faudra que j’en tienne compte.

 

– Ouvre bien la bouche, je vais te pisser dedans.

– Non, peut-être pas ! Me dit-elle

– Dis donc, qui c’est qui commande ici ?

 

Si elle n’apprécie pas, je n’insisterais pas, mais ça m’étonne un peu quand même !

 

– C’est pour mon maquillage, je n’ai rien emporté…

– D’accord, on va faire autrement !

 

Je vais chercher un verre à pied dans ma kitchenette et je le remplis de ma pisse devant elle,

 

– Et maintenant glouglou !

 

Elle a tout bu et m’a rendu le verre avec un air de défi ! Drôle de bonne femme.

 

– Voilà la séance est terminée ! Ça va ?

– Oui, ça m’a formidablement déstressée. Je peux revenir mardi prochain ?

– Mais avec grand plaisir !

– Je m’appelle Louise.

 

Mardi 9 mars

 

Quand Louise est revenue, elle m’informa qu’elle voulait juste causer, mais qu’elle n’était pas contre une petite humiliation simultanée.

 

Qu’à cela ne tienne !

 

Après lui avoir demandé de se déshabiller, je lui est passé le collier de chien et je l’ai conduit à quatre pattes jusqu’au donjon. Là je me suis mise à pisser dans une gamelle de chien, puis j’ai trempé mes petits pieds dedans.

 

– Et maintenant viens lécher !

 

Elle n’hésite pas une seconde et commence par les doigts de pieds, insistant lourdement sur le gros orteil qu’elle sue comme elle ferait d’une petite bite, néanmoins je suis obligé de la corriger quand elle veut me lécher la plante des pieds. Hé, c’est que je suis chatouilleuse, moi ! Alors elle passe à l’autre pied, le gauche, du coup je retrempe le droit dans mon urine, le jeu peut ainsi durer quelque temps.

 

Je passe ensuite à une autre sorte d’amusement, je m’empare d’un tube de rouge à lèvres et je lui écris quelques gentillesses sur le cops comme « Salope », « garage à bites ». Ça l’a fait rigoler !

 

– Et sinon, tu voudrais causer de quoi ?

– J’aimerais qu’une prochaine fois on puisse aller plus loin dans l’humiliation.

– Et tu penses à quoi au juste ?

– Vous ne voyez pas ?

– Ecoute, morue, on ne va pas jouer au devinettes, alors tu me dis ce que tu aimerais, je n’ai pas les oreilles chastes.

– L’argent n’est pas un problème, j’en ai beaucoup, je vous paierai bien, très bien même.

– C’est gentil mais tu ne m’as toujours pas dit ce que tu souhaitais.

– Vous pourriez me chier dessus ?

 

J’aurais parié un truc dans le genre..

 

– Ça peut se faire en effet.

 

Son visage s’éclaire de ravissement. Elle est trop belle quand elle sourit.

 

– Dans la bouche ?

– Pourquoi pas ? Mais je ne peux pas faire ça n’importe quand, mais on pourrait faire ça le matin de bonne heure, j’essaierai de me retenir et on fera.

– Super, on va prendra rendez-vous pour ça. Euh une question, juste comme ça, j’ai vu un petit film sur internet avec un chien, vous ne faites pas ce genre de choses ?

– Faut avoir un chien…

– Oui, évidemment… mais si vous en aviez un à votre disposition…

– Humm… Avec des si, on peut imaginer ce qu’on veut…

– Vous savez, dans le film que j’ai vu, le chien n’avait pas du tout l’air traumatisé…

– Vous m’embarrassez, nous en reparlerons si vous voulez.

– Mais vous n’êtes pas contre ?

– Mais non, ma biche !

 

Mardi 6 avril

 

Tout s’est bien passé pendant environ un mois je m’étais dégoté une vraie mine d’or avec cette cliente. Nous n’avons pas encore fait de scato, madame rechignant à venir de bonne heure. Quelque part, elle m’excitait, en fait j’avais une envie folle de me l’envoyer mais les rapports étaient faussés. Certes je trichais je me régalais de ses tétons et de sa chatte en accompagnant ma besogne de conneries du genre :

 

– Tiens ma grosse poufiasse, t’es bonne qu’à te faire lécher la chatte par une pute !

 

J’aurais préféré des rapports plus tendres, plus intimes, quelque chose dépassant les rapports prostituée/cliente, mais je ne désespérais pas de les faire évoluer.

 

Je ne sus que beaucoup plus tard la gaffe de Louise…

 

Ce jour-là, avant de quitter mon studio, je lui avais proposé de prendre une douche, elle m’avait répondu qu’elle préférait rester souillée jusqu’à ce qu’elle rentre chez elle. C’est ainsi que revenue dans son bel appartement et sachant la bonne occupée en cuisine, elle se débarrassa de ses vêtements dans le salon avant de se diriger, nue, vers la salle de bain.

 

Une voix masculine :

 

– C’est quoi ces trucs ?

 

Charles-Paul, son mari qui n’aurait pas dû être là, y était bel et bien. Elle ne l’avait pas entendu rentrer. Celui-ci découvrit avec stupéfaction les inscriptions au rouge à lèvres sur ses seins et ses fesses, des petits mots plein de poésie comme « Salope, grosse truie, suceuse de bites »…

 

– Ben quoi, j’ai bien le droit de m’amuser ?

– Quel est le salaud qui t’as fait ça ?

– Personne, je me suis amusée toute seule !

– Tu t’écris toute seule sur les fesses ? T’a été à l’école de cirque ?

– C’est ça, je suis allé à l’école de cirque !

– J’aimerais quand même savoir…

– Si on te demandes ?

– Non, c’est moi qui te demande…

– Je n’ai pas de compte à te rendre, tu baises qui tu veux, moi aussi. Et si ça ne convient plus à monsieur, le divorce ce n’est pas fait pour les chiens.

– Va te laver, morue !

– La morue, elle t’emmerde !

 

L’incident aurait pu se terminer ainsi, si une horrible pensée n’était pas venue titiller le cerveau compliqué de Charles-Paul…

 

« Et si son abruti d’amant l’a prise en photo avec ces horreurs et qu’il diffuse ça sur Internet… »

 

Un premier détective privé ne mit pas trop de temps à découvrir que l’amant en question était une « escort professionnelle »…

 

– Il y a indiqué MC sur la porte, si vous le souhaitez je peux rechercher son identité.

– On verra éventuellement plus tard. Mais comment avez-vous appris que c’était une pute ?

– C’est mon métier, monsieur.

– Bon, je vous dois combien ?

 

Mardi 13 avril

 

Et voici qu’aujourd’hui, alors que Louise venait juste de prendre congé, un mec se pointe au studio, le genre garde du corps de base, costume trop sombre, chemise trop blanche, cravate trop moche, boule à zéro, lunettes noires et air con, mais con…

 

– Vous avez rendez-vous ?

– Non mais faut que je vous cause.

– Eh bien vous me causerez plus tard, j’attends quelqu’un, là.

– C’est grave et urgent madame !

 

J’ai la faiblesse de faire entrer le bonhomme.

 

– Juste cinq minutes, lui précisais-je tout en m’emparant discrètement d’une mini bombe de lacrymo.

 

Et là le mec sort un flingue et me braque.

 

Moment de panique, j’ignore à qui j’ai affaire, je ne peux prendre le risque de me servir de ma mini bombe et je n’en mène pas large, j’espère qu’il n’en veut qu’à mon fric et que ce n’est pas le frère de Jack l’éventreur !

 

– File-moi ton portable !

– ?

– Grouille

 

Je vais le chercher sur la table et lui tend, il fouille dans la galerie de photos, ne semble pas trouver ce qu’il cherche.

 

– L’autre !

– Pardon ?

– L’autre portable ! Les putes ont toujours deux portables.

– Si vous me disiez ce que vous cherchez ?

– Il vient ce portable ?

 

Il me fait le même cirque qu’avec le premier, me le rend avec un soupir de bœuf.

 

– Elles sont où les photos ?

– Quelles photos ?

– Bon, arrête de jouer à la conasse, elles sont où ?

– Ecoutez, je ne comprends rien, vous êtes sûr de ne pas vous tromper d’adresse. ?

– Bien sûr que non, tu prends bien des photos de tes clients connus pour les faire chanter. Toutes les putes font ça, c’est bien connu !

– N’importe quoi !

– Bon, on va procéder autrement, si jamais ces photos étaient publiées, on te troue la peau, la tienne et celle de ton mac.

 

Mais, il est complètement taré, ce mec !

 

Et sur ces menaces débiles, le cinglé s’en va, me laissant néanmoins dans un drôle d’état.

 

Mon client arrive, je lui raconte n’importe quoi et lui propose de revenir le lendemain. Il a l’air un peu déçu mais il accepte et s’en va. Et voilà qu’on sonne de nouveau.

 

C’est le garde du corps débile qui revient, l’esprit d’escalier sans doute,

 

– Quoi encore ?

– Juste pour vous dire que s’il vous prenait l’envie de négocier vos photos, nous pourrions surenchérir sans problème

– Foutez-moi le camp !

– Si notre proposition ne vous intéresse pas, c’est grave.

– Bon, ça suffit maintenant, disparaissez ou je fais un scandale !

– Réfléchissez quand même.

– C’est ça, dehors les mouches !

– Mon numéro de portable est là-dessus.

 

C’est un carton de restaurant, il a griffonné un numéro au dos, je le ramasse à tout hasard.

 

Je prends une douche et décide de clôturer ma journée. Je ne pris pas le métro de suite estimant qu’un peu de marche à pied ne pourrait que me faire du bien. Je tentais de me rassurer toute seule. Étant donné que ces mystérieuses photos n’existent pas, il est impossible qu’elles soient publiées, donc je ne risque rien. Mais tout cela ne me dis pas le fond de l’histoire, ce type est peut-être un mytho, mais dans le cas contraire, il est au service de qui ?

 

– Je ne peux même pas me faire aider pour y voir plus clair, je n’ai aucun indice, aucune piste. Son téléphone a dû être acheté avec une fausse identité et ne me mènera nulle part.

 

Ergan se rendit au ministère et montra son laissez-passer.

 

Le ministre lui avait ordonné de proscrire tout échange téléphonique, il demanda donc à le rencontrer d’urgence. L’huissier hésita.

 

– Il va vous falloir patienter, monsieur le ministre est en entretien…

 

– Dites-lui que c’est de la part d’Ergan et soyez discret

 

L’huissier entra et chuchota à l’oreille du ministre.

 

– Je vous laisse cinq petites minutes… Dit ce dernier à son interlocuteur, une urgence…

– On va aller dans le bureau de ma secrétaire… indiqua le ministre en retrouvant Ergan dans l’antichambre

 

Et il demande à Fiona, sa secrétaire de sortir cinq minutes dans le couloir.

 

Elle le fait, et gagne un petit local d’archives contiguë à son bureau dans lequel elle a justement un document à rechercher. La cloison séparant les deux locaux est fine comme du papier à cigarettes, ce qui fait qu’on entend tout.

 

Fiona est en froid avec son patron, celui-ci lui a promis une augmentation substantielle contre une folle nuit d’amour. L’augmentation, elle l’a eue sauf qu’elle n’avait rien de substantielle. Et quand elle se mit à protester il eut des paroles blessantes. Elle chercha donc un moyen de se venger, elle aurait pu porter plainte pour viol puisque ce genre d’accusation est à la mode, mais sa réputation de « miss saute au paf » ne pourrait que la desservir.

 

Alors aujourd’hui à tout hasard elle va écouter ce que le ministre a de si secret à écouter :

 

– Alors ?

– La pute dit qu’elle n’a pas de photos.

– Vous l’avez cru ?

– Je ne sais pas, elle a eu l’air de tomber du placard.

– Et puis ?

– Il n’y a rien sur ses portables, j’ai vérifié. Je lui ai fait le grand jeu, menaces de mort, proposition de rachat, ça ne l’a pas ébranlé.

– Dans le doute il faudrait peut-être envisager de s’en débarrasser, vous sauriez faire ?

– Sauf que ce n’est pas forcément une bonne idée, imaginez qu’elle ait confié les photos à quelqu’un avec instruction de les publier s’il lui arrivait quelque chose ? C’est un truc classique.

– Une bonne correction alors ?

– Pareil, ça peut être contreproductif.

– Donc à part la croire, on ne peut rien faire ?

– Je ne vois pas.

– Bon, je vais réfléchir, vous feriez quoi à ma place ?

– Je divorcerai.

– Hors de question, Louise a une fortune colossale, je serais trop perdant.

 

Fiona comprit alors qu’il était question de la femme du ministre mais que faisait-elle donc de si compromettant ?

 

Elle se dit qu’il y avait sans doute là quelque chose à creuser.

 

Récupérer le numéro de portable de Louise Manet-Carrier fût pour Fiona un jeu d’enfant, restait à la contacter, mais pour lui dire quoi ?

 

Elle en parla à Hubert son nouveau compagnon, s’abstint de parler de vengeance et lui indiqua qu’il y avait éventuellement du fric à se faire, mais qu’il fallait pour cela en apprendre plus et que pour se faire il faudrait filocher la femme du ministre.

 

Hubert était au chômage, il avait donc le temps de faire ça et en plus ça l’amusait.

 

Hubert sans être un playboy est assez joli garçon, brun, les cheveux plats, visage en lame de couteau, il porte une moustache très dessinée qui lui donne des faux airs de Clark Gable. Taille et corpulence moyenne.

 

Il ne nota rien de particulier la première semaine, beaucoup de shopping, une heure dans un club de fitness, une autre chez le coiffeur et encore une autre chez l’esthéticienne, un rendez-vous chez le kinésithérapeute… et un autre chez une personne non identifiée rue des Saulniers mais aucun rendez-vous à connotation sexuelle évidente.

 

– Tu la filoches encore une semaine et si ça ne donne rien on changera de tactique, essaie tout de même de savoir pour la rue des Saulniers si elle y retourne. Lui explique le ministre.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 17:41

Chanette 26 – Les manuscrits de Sacha – 14 – Tout s’arrange (enfin presque) par Chanette

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Un peu plus tôt dans la matinée, Yolande sonnait au portail du château. Elodie la conduisit dans la bibliothèque où l’attendait Honoré

 

Ce dernier écarquilla les yeux devant tant de beauté.

 

– Vous êtes ravissante, mais qui vous a soufflé que nous avions une place vacante ?

– Je viens de la part de Monsieur Minet et de Madame D’Esde.

– Madame D’Esde, connais pas !

– Madame Chanette !

– Ciel ! Je suppose qu’on vous a expliqué ce que j’attends de mes domestiques ?

– Oui, mais pouvons-nous parler argent ?

– Tarif syndical majoré de 20% et une enveloppe de 100 euros à chaque extra.

– OK, je n’ai pas de tabou, mais, je ne veux pas de sang, pas de trucs électriques et pas de rapports non protégés.

– D’accord ! Vous avez déjà fait ce genre de prestation ?

– Non, jamais, je ne travaillais pas, je vivais avec un homme qui m’entretenais, donc ne n’ai pas de références à vous fournir.

– La sodomie vous pose problème ?

– En principe, non !

– Seriez-vous disposée à effectuer un petit essai, il vous sera rétribué bien entendu.

– Ça dépend de ce que vous allez me demander !

– Oh, on ne va pas se compliquer la vie, commencez par vous mettre à poil !

 

Yolande obtempère et se retrouve très vite aussi nu que l’enfant qui vient de naître.

 

– Bravo, belle plastique, vous me faites bander, ma chère ! D’ailleurs je vais vous montrer.

 

Et voilà que le marquis sort sa bite raide comme la justice.

 

Croyant qu’Honoré allait lui demander de la sucer, elle s’approche d’un pas.

 

– Non, restez où vous êtes pour l’instant, tournez-vous et écartez un peu vos fesses que je regarde tout ça.

– Comme vous voulez !

– Lorsque vous vous adressez à moi, il faut m’appeler Monsieur et de temps en temps Monsieur le marquis. Je sais je suis un vieil aristo un peu déphasé, mais j’y tiens.

 

Bizarrement, alors que s’exposer nue ne lui pose aucun problème, cette réflexion lui déplait et elle est à deux doigts de se rebeller, mais elle prend sur elle et fait ce qu’on lui demande.

 

– Voilà mon cul ! Monsieur le marquis est-il satisfait ?

– Approchez-vous, à reculons, je vais le sentir.

– Monsieur le marquis est un cochon !

– Seriez-vous impertinente, Yolande ?

– Non, je dis ce que je pense !

– Et si je vous disais que ce genre de réflexion mérite une punition ?

– Puisque ça fait partie du jeu !

– Je ne vous ai pas indiqué la façon de vous aadresser à moi, il y a quelques instants.

– Oh, pardon m’sieu.

– Rhabillez-vous, et foutez moi-le camp.

 

Yolande s’attendait à une réaction mais pas à celle-ci, la voici désorientée.

 

– Je m’excuse, monsieur le marquis, mais je ne suis pas habituée à certaines convenances…

– Vous ignorez même qu’on ne s’excuse jamais soi-même.

– Je propose à Monsieur le marquis de continuer le test d’embauche, je m’efforcerais de ne pas vous décevoir.

 

Honoré est embêté, d’un côté il est subjugué par la beauté de Yolande, de l’autre, il déteste revenir sur ses décisions. C’est Elodie qui intervient et qui sauve la mise :

 

– Laissons-lui une chance, Monsieur le marquis, cette fille a beaucoup à apprendre, mais elle a du potentiel.

– D’accord ! Yolande remerciez Elodie de son intervention, embrassez-là sur la bouche et bien comme il faut !

 

Le baiser fut fougueux, et si Elodie était bien moins bisexuelle que Yolande, elle ne put résister longtemps aux charmes de cette dernière.

 

Le marquis jouit du spectacle et en demande encore davantage.

 

– Elodie, mets- toi à poil et vous allez vous tripoter, toutes les deux.

 

Et voilà nos deux gazelles nues et face à face. Elodie ne sait trop quoi faire, Yolande prend alors l’initiative de venir lui lécher les seins, puis elles inversèrent les rôles.

 

Après quelques instants, Yolande se tourne vers le marquis, se demandant s’il faut aller plus loin.

 

– Nous allons reprendre où nous en étions tout à l’heure, venez me voir que je regarde votre cul.

 

Yolande obtempéra en silence et présenta son popotin au marquis. Ce dernier écarta les globes dégageant l’œillet brun, il huma et lécha légèrement.

 

– Hum, quelle odeur subtile, quel parfum envoutant, votre trou du cul sent la merde, Yolande !

 

Cette dernière reste bouche bée, ne sachant comment commenter les propos du marquis lequel se mouille un doigt.

 

– Je vais te mettre un doigt ! Prévient-il avant de l’enfoncer dans le trou du cul de la belle.

 

Il le fait, puis ressort son doigt et le suce avec gourmandise.

 

– Délicieux ! Dis-moi Yolande, si je te demande de faire des choses un peu sales, acceptera-tu ?

– Si Monsieur le marquis pense à des choses avec du caca ou du pipi, cela ne me dérange pas.

– Tu ferais caca devant moi ?

– Avec plaisir, monsieur le marquis !

– T’es vraiment une cochonne !

– Oui, Monsieur le marquis !

– Tu as vu dans quel état tu as mis ma bite avec tes cochonneries ?

– Monsieur le marquis souhaite-t-il que je lui fasse une pipe ?

 

Excité comme un pou, Honoré ne put qu’accepter. La langue de Yolande s’enroula autour du gland du marquis lui provoquant prématurément des spasmes de plaisir, en emboucha alors complètement le chibre et le fit aller et venir entre ses lèvres purpurines. Un soubresaut caractéristique, la bouche de la belle s’emplit de sperme qu’elle avale.

 

Et comme le lecteur l’aura deviné Yolande fut embauchée sur le champ.

 

L’après-midi Honoré avait rendez-vous avec Max dans un bistrot du Châtelet.

 

Ce dernier rendit les manuscrits au marquis.

 

– Je vais vous régler, vous fûtes rapide.

– Disons que j’ai eu beaucoup de chance.

– Et les deux fuyards ?

– Ils se sont séparés, répondit Max, refusant d’entrer dans les détails. Votre épouse m’a rendu les documents sans rechigner.

 

Après plusieurs heures de réflexion, madame la marquise avait pris sa décision, elle suivrait les conseils de Max et louerait un pied à terre à Paris. Le lendemain matin, Marie-Josèphe qui n’avait plus d’économies en liquide mais possédait un confortable compte en banque, se dégotait un magnifique studio meublé dans un immeuble de standing, il ne lui restait plus qu’à organiser le déménagement de ses affaires personnelles, elle régla l’hôtel et prit un taxi pour revenir au château.

 

Yolande et la marquise se font face :

 

– Vous êtes qui, vous ?

– Yolande, femme de ménage, qui dois-je annoncer ?

– Je suis la marquise de la Villandière, j’habite ici, enfin plus pour longtemps.

– Désolée, je ne pouvais pas savoir !

– Ben non, vous ne pouviez pas savoir ! Vous avez l’air d’une pute !

– Oh !

– Une jolie pute !

– Alors ça va !

 

La tête d’Honoré quand il vit arriver la marquise, relookée.

 

– Je n’en crois pas mes yeux !

– J’ai trouvé un appartement à Paris, nous allons nous séparer !

– Excellente nouvelle ! Vous allez demander le divorce ?

– Non la séparation !

– A votre aise !

– Oui, j’ai décidé de vivre ma vie, il était grand temps !

– L’influence des rayons cosmiques je suppose ? Plaisanta-t-il

– Qui sait ? Que pensez-vous de mon nouveau look ?

– C’est mieux !

– Je vous excite ?

– N’exagérons rien !

– Mufle ! C’est vrai qu’à côté de la pute que vous venez d’engager je fais pâle figure.

– On se calme ! Je vous laisse à vos occupations.

– On dit pourtant c’est dans les vieux pots qu’on fait meilleures soupes !

– Vous avez gagné une consultation gratuite chez un sexologue ou quoi ?

 

Et de façon complètement inattendue, l’insolite de la situation fait monter l’excitation d’Honoré qui du coup bande comme cochon.

 

Et sans crier gare, la marquise enlève le bas et exhibe son cul devant son époux.

 

– Enculez-moi, marquis !

– Vous avez pris quoi comme substance ?

– Rien du tout ! Je suppose que c’est le diable qui m’a envouté.

– Et vous l’acceptez sans problème ?

– Je vous expliquerais après ! Mais pour l’instant j’aimerais que vous m’enculiez.

 

Le cul de la marquise tente d’autant plus qu’Honoré que son érection ne faiblit pas, il baisse pantalon et caleçon et présente sa bite à l’entrée de l’étroit conduit. Ça ripe !

 

– Mais dites-moi, qui vous a déjà sodomisé ?

– Je vous le dirais peut-être, pour l’instant insistez, ça va rentrer.

 

Le marquis n’est plus en état de réfléchir tellement il bande, mais il a beau insister, ça ne veut pas rentrer.

 

– Mais enfin, marquis, vous allez rentrer oui ou non ?

– C’est trop étroit, je vais chercher du gel !

– En vous suçant abondamment, cela ferait un bon lubrifiant.

– Vous causez en rîmes ! S’amuse Honoré.

 

Marie-Josèphe ne répond pas, elle se retourne et embouche la bite du marquis, son art de la pipe n’est pas vraiment au point mais en ce moment l’objectif est de saliver au maximum afin de rendre le membre glissant.

 

– Ça devrait le faire, maintenant !

 

Elle s’ouvre au maximum, le marquis approche sa bite et miracle, ça entre. Il entre mieux, jusqu’à la garde, puis se met à pilonner en cadence. La marquise pousse des cris de femelle en chaleur (c’est le cas de le dire)

 

Yolande, attirée par les bruits vient voir ce qui se passe, alors elle voit, sans comprendre.

 

« Il se passe décidément de drôles de choses dans cette maison ! Je suppose que le patron m’expliquera ? »

 

Elle reste là, fasciné par l’insolite du spectacle qu’offre les deux époux qui la voient pas.

 

Les braillements de la marquise eurent tôt fait de précipiter la jouissance du marquis qui décula.

 

Honoré est complètement perdu, il cherche un kleenex pour s’essuyer le zigouigoui, n’en trouve pas.

 

– Tiens Yolande, vous étiez dans le coin, passez-moi donc un kleenex.

– Monsieur ne préfère-t-il pas que je lui nettoie la bite avec ma bouche ?

– C’est que je crains qu’il n’y ait pas que du sperme…

– C’est pas grave !

 

Et pendant que Yolande se livrait à ce petit nettoyage, Marie-Josèphe se rhabilla tandis qu’Honoré se demandait s’il n’était pas en plein rêve.

 

– Répondrez-vous à mes questions, Marie-Josèphe ?

– Je crois toujours en Dieu, mais beaucoup moins à ceux qui parlent en son nom, ça c’est pour la religion. Quant à savoir qui m’a sodomisé, eh bien c’est le diable, mais il était déguisé en jeune homme, il m’a fait découvrir le plaisir et j’ai trouvé ça très bien. Hélas le diable n’est pas fidèle, personne n’est parfait, en fait c’était un vilain diable, que voulez-vous, c’est la vie !

 

« Elle est devenue complètement frappée ! » Se dit le marquis.

 

La marquise s’en alla prendre une douche, puis revêtue de son simple peignoir de bain, elle gagna sa chambre.

 

Ouvrant son peignoir, elle observa l’image que lui renvoyait le grand miroir de son dressing. Cela la rendit dubitative.

 

Elle ne referma pas son peignoir, et sonna les domestiques, ce fut Yolande qui monta.

 

– Madame la marquise m’a appelé ?

– Oui, vous allez me trouver une vingtaine de cartons.

– Des cartons ?

– Ben oui, des cartons pour emballer mes affaires, je quitte le château, il doit bien y avoir des cartons quelque part dans ce château, et si vous n’en trouvez pas, vous n’aurez qu’à aller en ville en demander chez les commerçants.

– Bien madame !

– Et arrêtez de me reluquer les seins, s’il vous plaît.

– Je ne reluque pas, mais je suis obligée de les voir, madame !

– Et vous les trouver comment ?

– Pardon ?

– Vous êtes sourde ou quoi ? Je vous demande comment vous trouvez ma poitrine.

– Elle est belle !

– Pas de flatterie, je veux la vérité.

– Je dis la vérité, madame, vos seins sont de bonne tenue, vous avez une jolie poitrine !

– Elle est sûrement moins belle que la vôtre !

– Je ne sais pas, madame !

– Montrez là moi !

 

Yolande ne comprend pas, on lui avait pourtant dit que la marquise était coincée comme une grenouille de bénitier, mais elle obtempère et exhibe ses gros nénés.

 

– Evidemment, on ne joue pas dans la même catégorie ! Commente Marie-Josèphe en enlevant son peignoir dans un mouvement de pirouette. Et pour le reste, vous me trouvez comment ?

– Madame la marquise est fort bien conservée !

– Comme une sardine !

– Non, non, je suis sincère !

– Enlevez le reste !

 

Yolande s’exécute et y va à son tour de son mouvement de pirouette.

 

La situation excite considérablement la marquise qui commence à mouiller sévère.

 

« C’est malin ce que je viens de faire, je fais quoi maintenant, je ne peux tout de même pas faire l’amour avec une femme ! Mais d’un autre côté ce n’est qu’une domestique… »

 

– Dites-moi, cela vous arrive de caresser d’autres femmes ?

– Oui, madame la marquise !

– Et vous n’avez pas honte ?

– Non, madame la marquise !

– Je serais lesbienne, vous consentiriez à me caresser ?

– Oui, madame la marquise !

– Et à vous laisser caresser ?

– Oui, madame la marquise !

– Déshabillez-vous entièrement, s’il vous plait !

 

Yolande obtempère tandis que le trouble de Marie-Josèphe s’amplifie.

 

Chanette26N

Dans un geste quasi instinctif, la marquise touche les seins de la soubrette et se délecte de leur douceur. Elle approche sa bouche du téton érigé et le suce délicatement comme elle le ferait d’une délicate friandise.

 

– Oh la la, c’est bon ce que vous me faites ! S’écrie la jeune femme

 

Ce petit compliment flatte l’égo de la marquise qui du coup change de téton.

 

– On serait mieux sur le lit ! Décide alors la marquise.

 

Yolande a décidé pour l’instant de ne prendre aucune initiative, elle est le joujou de Madame la marquise, après tout, pourquoi pas ? Elle s’affale sur le lit, les jambes écartées et attend.

 

Marie-Josèphe vient lui caresser les cuisses, ses mains parviennent jusqu’au sexe de Yolande. C’est la première fois qu’elle a l’occasion de voir de très près une autre chatte que la sienne. Au premier abord, elle est déçue.

 

« C’est quoi tout ce fouillis ! »

 

Elle a un mouvement de recul, se demande comment gérer la situation, puis se dit qu’elle n’a de compte à rendre à personne. Elle va pour se relever, mais poussée par une sorte de fascination inconsciente, elle y revient, approche son visage, se demande quoi faire.

 

Et puis, elle comprend, ce n’est pas la vue qui l’intrigue, mais la fragrance. Mélange indéfinissable de miel, d’urine et de sueur. Elle y met le doigt puis le porte à sa bouche. Le goût ne lui déplait pas, elle recommence, puis se met à lécher carrément l’endroit.

 

« Je suis la reine des salopes, je me complais dans le vice et dans le stupre. Il faudra que très vite je me fasse une auto-analyse pour savoir où j’en suis ! A moins que je fasse la pute et que je m’envoie des kilomètres de bites ? »

 

Yolande, elle avait une toute autre préoccupation :

 

« Où cette pétasse a-t-elle appris à lécher ? Elle n’a jamais vu un clito ou quoi ? »

 

Marie-Josèphe ne lèche pas bien mais elle mouille bien et sent le plaisir monter en elle.

 

– A votre tour de me lécher !

 

Yolande ne discute pas, mais elle est dépitée. Les deux femmes changent de position et la soubrette eut tôt fait de placer sa langue au bon endroit précipitant madame la marquise dans les cieux de la jouissance.

 

Après quelques instants de récupération, Marie-Josèphe remit son peignoir tandis que Yolande se rhabillait. Cette dernière semblait attendre quelque chose :

 

– Eh bien, ne restez pas plantée là, occupez-vous de mes cartons !

– Je me permet de rappeler à Madame la marquise que pour ce genre de prestation, il est prévu de me rétribuer.

– Vous êtes gonflée, vous !

– Ce sont mes conditions d’embauche !

– Je n’ai pas de liquide, voyez avec Monsieur le marquis, expliquez-lui, il va tomber du placard, mais ce n’est pas bien grave ! Et n’oubliez pas mes cartons !

– Bien, madame la marquise !

 

Marie-Josèphe ôta une nouvelle fois son peignoir

 

« Suis-je vraiment la même femme ? Je ne me reconnais plus ! »

 

– Pardon, tu peux me répéter ! Demande Honoré qui n’en croit pas ses oreilles.

– J’ai léché la chatte de madame la marquise, et elle m’a demandé de voir avec vous pour la petite enveloppe !

– Elle était dans un état normal ?

– Apparemment, oui ! Bizarre mais normale !

– Tu l’as fait jouir ?

– Oui, monsieur le marquis et c’était spectaculaire !

 

De son côté, Julien s’angoissait. Il était conscient d’avoir fait n’importe quoi. D’abord cette fuite complètement irraisonnée avec cette femme mature, puis le vol de sa cassette où elle planquait ses économies.

 

Il n’est pas un parangon d’honnêteté, il a commis quelques forfaits mineurs, mais depuis quelques temps il s’est efforcé de s’acheter une conduite. Ainsi tout le temps où il était au service du Marquis il n’a jamais rien subtilisé malgré les tentations.

 

Mais, là il a le sentiment d’avoir déconné, en cas de plainte, on le retrouvera trop facilement.

 

Alors il prend la cassette, l’enveloppe dans du papier journal et prend le chemin du château de la Villandière.

 

– Un monsieur veut vous remettre un paquet en mains propres, madame la marquise, annonça Yolande.

 

Et Marie-Josèphe se retrouva nez à nez avec son ancien amant devenu son voleur.

 

– Je vous rends vos sous, il manque 300 euros que j’ai dépensé, je vous les enverrai un chèque avant la fin du mois, mais promettez-moi de retirer votre plainte !

– Il n’aura pas de plainte et les 300 euros, gardez-les !.

 

Elle se retourna et le laissa planté-là sans un mot d’aurevoir, mais une fois dans l’escalier ne put retenir ses larmes.

 

Au restaurant de violettes, je fête la fin de cette aventure rocambolesque en compagnie de Max et de Anna-Gaëlle. Le café était bu et nous attention l’addition

 

– Au fait demandais-je, ils racontait quoi, ces manuscrits ?

– J’en ai recopié un qui m’a amusé ! Répond Max, écoutez :

 

Marguerite; le printemps est impensable sans vous.

Aussi ce soir je viendrais dans votre chambre, pour vous.

Prévenez votre camérière afin qu’elle ne soit point surprise.

De ma venue et de vos cris de femme éprise.

 

Ces vers sont-ils de Sacha Guitry ou de Max Minet ? Qu’importe après tout.

 

– Ces vers seraient-ils une invitation déguisée, Max ?

– Non, en enfin, on peut interpréter ça comme on veut

– Je vous ai connu plus direct !

– Certes, mais il me plaît d’avoir parfois l’âme poète.

– Et l’invitation s’adresserait à laquelle d’entre nous ?

– Ce pourrait être à toutes les deux.

 

Je croise le regard de ma copine, on éclate de rire.

 

– Eh bien allons-y proposais-je, il y a justement un taxi qui ne sait pas quoi faire un peu plus loin.

 

Fin de l’épisode

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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