Chanette

Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 16:43

Chanette 25 – Football – 10 – L’entraîneur s’en mêle par Chanette

Mat Stamp

 

Et au petit matin, Jean Marie Krupz eut une idée saugrenue.

 

« Et si j’essayai de me faire un peu de fric ? »

 

L’idée était de vendre la culotte à Kévin Golfen ! Démarche plus stupide, tu meurs sur le coup !

 

Il commença par photographier l’objet, il pensa d’abord poster le cliché sur Facebook, se disant qu’il finirait bien par cheminer jusqu’au footballeur, avant de se raviser.

 

« Non, je ne peux pas faire ça, tout le monde va le voir ! »

 

Il entreprit ensuite d’essayer d’enlever la tache de sperme sur la culotte, mais n’y parvint pas !

 

« Pas grave, je peux vendre n’importe quelle culotte et j’imiterais l’écriture de Chanette !

 

Il écrivit alors une lettre, une vraie lettre, pas un mail, à l’intention de Kévin Golfen :

 

« J’ai un objet très rare à vous proposer, une petite culotte de Chanette dédicacée, si vous êtes intéressé, c’est seulement 100 euros, je vous joins un RIB pour le virement »

 

Il cacheta l’enveloppe, puis la glissa dans une plus grande à l’adresse à la Fédération française de Football, puis la posta.

 

Evidemment Jean Marie Krupz ne reçut jamais de réponse, mais son courrier servit néanmoins à quelque chose, voyons plutôt :

 

Le secrétariat de la fédération de football sans se poser de questions fit suivre l’enveloppe non ouverte à Kevin Golfen, mais pas de suite, on attendit qu’il y en ait d’autres afin de faire un envoi groupé, mais Golfen ne la vit jamais. Alors quoi ?

 

Revenons un petit peu arrière : Golfen se demandant comment dénicher ce fameux Ramirez qui lui avait promis monts et merveilles vint pleurer dans le giron de Thierry Barelli, son agent officiel, qui sidéré écouta son récit :

 

– Putain, c’était donc un coup monté ! Et toi t’es tombé dans le panneau comme un imbécile !

– Comment ça, un coup monté ?

– T’as pas compris que tu t’étais laissé entrainer dans un traquenard ?

– C’est pas un traquenard, c’est un concours de circonstances.

– Il n’existe pas ton Ramirez, c’est un usurpateur, il t’a baratiné pour te pousser à violer la fille, les mecs qui t’ont surpris chez elle savaient exactement ce qui allait se passer.

 

Golfen mit un certain temps à digérer l’information.

 

– Alors c’est un salaud, Ramirez ?

– On peut dire ça comme ça !

– Mais alors le contrat avec l’Atletico ?

– Bidon !

– C’est dégueulasse, n’importe qui ce serait fait avoir !

– Tu serais venu me voir, je t’aurais mis en garde ! Une fille qui accepte de se faire violer pour du fric, t’as vu jouer ça où ?

– J’ai pas réfléchi ! On va faire quoi ?

– On est dans la merde ! Pour toi l’équipe de France, c’est probablement foutu définitivement. Mais il y a pire, le Racing ne veut plus de toi, ils sont près à te vendre, et s’ils ne trouvent pas de repreneur, tu ne joueras pas !

– Alors ?

– Tu vas devoir revoir tes ambitions à la baisse, je suis en contact avec un club italien, c’est un club de deuxième division qui veut remonter vite fait en première, ils ont donc besoin d’un buteur…

 

Le transfert fut rapide, les résultats catastrophiques, aucun but, des passes ratées en pagaille, des accrochages avec les autres joueurs. Ce qui fait qu’à partir du troisième match Golfen se retrouva scotché sur le banc des remplaçants.

 

Barelli tenta de le raisonner, de le motiver. Pas facile avec une personne d’un coefficient intellectuel pire que moyen. Des séances de psy à Paris n’y firent rien.

 

Barelli finit par laisser la situation en l’état, espérant qu’un déclic finisse par retourner les choses.

 

Kévin Golfen reçoit beaucoup de courrier, c’est là le lot des vedettes du show-biz, du sport ou de n’importe quoi ! Bien évidemment Golfen ne lit jamais ce courrier, c’est Barelli qui s’en charge et qui tri :

 

Il y a de tout : lettres d’insultes qui vont directement au panier, lettres d’amour qui appelleront une réponse standard, demandes de photos dédicacées qui seront signées par Barelli…

 

Et ce jour-là, Barelli trouva dans le courrier la lettre de Jean-Marie Krupz :

 

– N’importe quoi !

 

Il aurait pu la jeter de suite au panier, mais il était réellement intrigué ! D’abord parce que la requête était complétement farfelue, mais aussi parce qu’il aurait bien voulu savoir qui était cette mystérieuse Chanette ?

 

– C’est qui Chanette ? Tu connais ? Demanda-t-il à Golfen, lequel devint blanc comme un linge.

– La nana que j’ai failli violer ! Elle est belle, elle est trop belle !

 

Et là Barelli se dit que quelque chose lui échappe : à aucun moment ni la presse ni Internet n’avait dévoilé l’identité ou le pseudo de la victime ! Qui était donc ce cinglé qui en plus envoyait son RIB ?

 

Jean-Marie Krupz possédait un compte Facebook. Barelli remarqua que ce compte n’était quasiment plus alimenté depuis plusieurs semaines. Sinon il apprit que l’individu naviguait dans la sphère anarchiste et qu’il avait relayé nombre d’informations relatives à la tentative de viol perpétré par Golfen.

 

– Comprend rien ! se répétait Barelli. A moins que ce gars-là fasse l’andouille afin qu’on le contacte ? Mais dans quel but ? Qu’il aille se faire voir ! Si c’est important, il nous écrira une autre lettre.

 

Et il jeta la lettre et le RIB au panier.

 

Mais cinq minutes plus tard Golfen saisi par l’esprit d’escalier revint à la charge :

 

– Qui c’est qui t’as parlé de Chanette ?

 

Barelli fut pris au dépourvu.

 

– Un mec qui voulait me vendre ses culottes.

– Ce doit être son mac !

 

La réplique de Golfen surprit Barelli d’autant qu’il n’y avait lui-même pas pensé.

 

« Un souteneur qui navigue dans les eaux anarchistes, voilà qui est original ! Mais bon on en a vu d’autres. A moins que le maquereau soit un indicateur de police ? Voilà une explication qui pourrait ressembler à quelque chose ! Sauf que ça n’explique pas pourquoi il vend ses culottes ? Soit c’est uniquement lucratif, soit c’est autre chose et il relancera, on va pas s’angoisser pour ces conneries ! »

 

Golfen était figé, perdu dans ce qui semblait être d’intenses réflexions.

 

– T’es parti où ? L’interpella Barelli

– Je pensais à Chanette.

– Tu ferais mieux de penser à ta carrière.

– Tu m’as dit l’autre jour que personne ne se faisait payer pour un viol ?

– Si on paye, il y a consentement, s’il a consentement c’est plus du viol !

– Et si la fille ne sait pas qu’elle va être payé ?

– A ce moment-là c’est du viol !

– Donc, Chanette je lui ai fait du mal ?

– D’après ce que j’ai pu lire, tu n’as pas eu le temps de lui faire du mal, ses sauveteurs sont arrivés à temps ! Et d’ailleurs elle n’a pas porté plainte !

– Oui mais je lui ai fait peur !

– Sauf si elle était de mèche !

– Non, j’ai bien vu qu’elle avait peur, parce que ça m’a excité !

 

Barelli poussa un soupir d’exaspération.

 

– Mais où tu veux en venir avec tes jérémiades ? C’est qu’une pute après tout !

– T’as pas le droit de dire ça, moi je la respecte !

– Excuse-moi, mais t’as eu une drôle de façon de la respecter !

– On m’a fait croire qu’elle était d’accord !

– Ben voyons !

– Ce que je lui ai fait, c’est pas bien ! Depuis que tu m’as expliqué que personne ne se faisait violer pour de l’argent, j’y pense tous les jours !

– Ben faut pas…

– Tous les jours, toutes les nuits, tout le temps, ça m’obsède, même quand je shoote dans un ballon, j’y pense !

 

Déclic !

 

– Mais pourquoi tu n’en as pas parlé au psy ?

– Ça ne le regarde pas !

– Et moi, tu aurais pu m’en parler plus tôt.

– J’arrivais pas à me décider !

– Bon, on va retourner voir le psy, il trouvera le moyen de te déculpabiliser !

– Non !

– Tu ne vas pas rester comme ça ! Il faut que tu fasses quelque chose !

– Faut que je revoie Chanette, que je lui fasse des excuses et que je lui fasse l’amour normalement !

– Tu crois vraiment qu’elle va accepter de te revoir !

– Essaie de m’arranger ça !

– Et si ça marche, tu crois que tu vas revenir à niveau !

– Evidemment ! Quelle question ?

 

Alors Barelli se dit que ça valait peut-être le coup d’essayer.

 

– T’as l’adresse ?

– Non, mais je sais y aller !

 

Le lendemain

 

Golfen a accompagné Barelli jusqu’à l’entrée de l’immeuble où j’exerce mes talents, il lui explique pour l’étage, la porte…

 

– Bon retourne à l’hôtel et attends-moi !

 

14 h 30 : On sonne ! J’ai juste un rendez-vous à 16 heures. C’est donc un casse-pieds.

 

– Bonjour ! Vous êtes libre ?

– Vous n’avez pas pris rendez-vous ?

– Ah, non !

– Bon je peux vous prendre, vous êtes au courant des tarifs ?

– Oui ! Mentit-il.

 

Le mec est trapu, le visage raviné par des traces héritées probablement d’une ancienne maladie de peau soigné n’importe comment. De jolis yeux bleus contrastent avec son physique ingrat. Le costume est impeccable, les chaussures également, monsieur a des sous !

 

Je retire mon kimono, apparaissant en bustier noir afin de lui en foutre plein la vue. Le mec me regarde à la façon du loup de Tex Avery.

 

– Alors qu’est-ce qui te ferait plaisir ?

– Je m’appelle Thierry !

– Enchanté, moi c’est Chanette, mais ça ne répond pas à ma question.

– Vous fouettez, alors ?

– Oui, je fouette !

– Fort ? Pas fort ?

– Comme tu veux, le client est roi !

– Et après on peut faire quoi ?

– C’est à toi de me dire, j’ai plein de choses en catalogue : godes, pinces, menottes, bougies, pipi, humiliations !

– Non juste une petite pipe !

– Non, pas de pipe ! Je fais de la domination et je reste dans ma spécialité.

 

Je le sens embêté.

 

– Je jouis comment alors ?

– Tu peux par exemple te branler en regardant mes seins.

– Pas terrible ! La pipe, ce n’est pas négociable ?

– Si tu veux te ruiner, si !

 

Bon, deux mots d’explications : quand j’ai commencé à bosser dans ce métier, j’avais adopté une posture, je faisais de la domination, donc je ne me faisais pas baiser, je ne suçais pas et ne me considérais pas comme une pute. Et puis comme toute règle ayant ses exceptions, il m’est arrivé de sucer et beaucoup plus rarement de me faire baiser ce qui d’ailleurs me prend souvent le chou, tout cela n’étant que question de circonstances, de partenaire, de feeling et soyons honnête, d’argent ! Je n’ai plus du tout de honte à me considérer comme une pute ! Je ne fais de mal à personne et vend un peu de bonheur ou de fantaisie à des gens qui en ont besoin. Fin de la digression !

 

– Mais pratiquement ? Demande Thierry.

– Pratiquement, ça double le prix ! Et la pipe c’est avec capote.

– On fait comme ça ! On se donne une demi-heure et après j’aimerais parler un peu !

– Parlez de quoi ?

– De sexe ! Biaise-t-il

– Le tarif c’est au temps, même s’il ne se passe rien !

– J’avais compris

 

Je demande au mec de se déshabiller et de me faire mon « petit cadeau ». Le mec ouvre son portefeuille, bourré de billets de 100 euros. A tous les coups, le geste est prémédité, il veut m’envoyer un message genre « je suis bourré de tunes ». Je n’aime pas ça.

 

– Couche toi sur le canapé, j’arrive !

 

Je vais me changer dans la salle de bain et apparait en culotte et soutien-gorge.

 

– Juste une pipe ? C’est tout ?

– Ben, oui !

 

Bon, on y va ! il bande bien, je le branle un peu, pour le plaisir (le sien, pas le mien), j’ai la capote dans la bouche, je me penche et hop, il se retrouve encapoté sans qu’il ne s’en soit rendu compte (détail sur la façon de procéder, ultra facile sur l’article de Sonia Kubler : « Comment mettre une capote avec la bouche »).

 

– Euh, le soutien-gorge, vous ne l’enlevez pas ?

– Mais si puisque c’est demandé si gentiment !

 

C’est un « truc de putes » qui marche à tous les coups. Je l’aurais enlevé de toute façon, mais là le gars se figure que je viens de lui faire une faveur et il est enchanté, ravi ! C’est pas méchant et tout le monde est content !

 

Et je commence à sucer le monsieur, comme la fellation pratiquée avec du latex me prend un peu la tête (mais il faut bien se protéger) je tente quelques digressons, comme la coucouillette ou l’art de gober les testicules, le client à l’air d’apprécier, du coup j’ose plus intrépide et je lui caresse l’anus avec le dessous de l’index. J’attends une réaction !

 

– Hé ! hé !

 

Ben, voilà, il réagit, le monsieur et mieux que je ne l’aurais pensé !

Chanette25J

– Tu aimes un doigt ?

– Ma foi, quand c’est bien fait !

– En principe on ne s’en plaint pas !

 

Et allons-y pour le travail en simultané, la bite dans la bouche et le doigt dans son troufignon qui va, qui vient et qui recommence.

 

– Et si je te mettais un gode ?

– Dans le cul ?

– Ben oui, dans le cul, pas dans les cheveux !

– Ma foi, pourquoi pas ! Faut pas mourir idiot !

 

Le gars me la joue en mode « découverte » alors que je suis persuadée qu’il doit avoir une certaine habitude de la chose.

 

J’encapote le gode, j’ajoute une noix de gel et allons-y que je l’enfonce et que je te le fasse aller et venir. Il n’en peut plus, le monsieur.

 

– Et une vraie bite, t’as déjà essayé !

– Continue, c’est trop bon !

 

Une belle façon de ne pas répondre ! Mais son attitude est aussi une forme de réponse… Vous allez me dire, ça ne me regarde pas ? Ben si ! Si le gars revient me voir autant que j’en sache le maximum sur ses pratiques et sur ses fantasmes !

 

J’ai hâte que ça finisse, ce goût de latex finit par m’insupporter. Je lui bloque les couilles avec la main droite pour l’aider tandis que la gauche fait toujours joujou avec le gode.

 

Ça y est, il jouit sans trop de démonstration, il a l’air tout étonné de se retrouver avec une capote pleine de foutre au bout de sa bite, mais ne fait aucun commentaire. Moi non plus, d’ailleurs, me contentant de lui passer une lingette.

 

Il va pour se rhabiller, mais se contente de remettre son caleçon avant de se mettre à parler.

 

Stratégiquement, ce n’est pas idiot, s’il me sort des énormités, je ne peux décemment pas le mettre à la porte à moitié à poil… mais ça je ne le réaliserais que plus tard.

 

– Je vais vous dire qui je suis, alors autant que vous soyez prévenu, ça risque de vous faire un choc ! Mais ayez à l’esprit que mes intentions ne sont que pacifiques. Vous allez peut-être avoir envie de me jeter, je vous implore de ne pas le faire sans m’avoir complètement entendu.

 

Je m’attends au pire et louche vers ma bombe lacrymo. Je me demande à quoi je vais avoir droit : un autre militant anarcho-féministe ? Un curé convertisseur ? Un malfrat en quête de complicité ? Le frère de Jack l’éventreur ?

 

– Je suis Thierry Barelli. Ça ne vous dit rien, je sais, mais si je vous dis que je suis le manager sportif de Kévin Golfen…

– Finissez de vous rhabiller et sortez d’ici !

– Non cinq minutes, vous aviez promis !

– Je n’ai rien promis du tout !

– Cinq minutes et je m’en vais !

– Pfff… Admettons !

– Golfen a été manipulé, il n’a pas le fond méchant, il est juste caractériel, un peu lisse et il a des pulsions sexuelles violentes qu’il essaie de maîtriser.

– Tu parles !

– Il regrette profondément son geste, depuis ce n’est plus le même homme, il voudrait s’excuser !

 

Ah bon ! Ce n’est que ça !

 

– Et bien dites-lui que je lui pardonne et on n’en parle plus.

– Il souhaiterai vous rencontrer pour vous présenter ses excuses !

– Est-ce que vous êtes capable de comprendre que je n’ai pas envie de revoir sa sale tronche ?

– Je vous demande d’être magnanime, lui il l’est, regardez ce qu’il vous offre :

 

Et Barelli sort de sa poche de pantalon, un paquet de billets de 50 et me les montre :

 

– il y a 2 000 euros !

– Deux milles euros pour que j’accepte qu’il vienne s’excuser ? Vous me prenez pour une bille ?

– Pour s’excuser et pour faire l’amour avec vous de façon cool !

– Et en admettant, je fais comment pour assurer ma sécurité ?

– Il ne vous arrivera rien !

– Répondez ou je vous vire !

– Je peux vous faire attribuer un voire deux agents de sécurité qui seront présent discrètement pendant la prestation ?

 

Et comme ça, au lieu qu’il y en ait un qui me viole, il y en aura trois ! Ça ne va pas la tête !

 

– Pas question ! Trouvez autre chose !

– Kevin Golfen ne s’opposera pas à la présence de vos propres agents de sécurité.

 

Comme si j’avais des agents de sécurité ?

 

– Hum ! Je vais voir ! Et de toute façon, ça ne pourra pas se faire ici ! Si votre zozo s’amusait à faire du scandale, je ne veux pas d’embrouille avec mes voisins.

– A l’hôtel, alors ?

– Oui, mais c’est moi qui le choisirais et qui réserverait la chambre…

– D’accord ! Vous acceptez alors ?

– Je réserve ma réponse, appelez-moi à 18 heures.

 

Mais Barelli est un petit curieux, il avait encore une question à me poser…

 

– Dernière chose, qui n’a rien à voir, je collectionne un peu les culottes des filles que je rencontre, vous accepteriez de me vendre la vôtre ?

 

Il est rare qu’on me fasse ce genre de demande, mais ça arrive ! La dernière fois c’était Jean-Marie ! Ce doit être la « loi des séries » !

 

– Si ça vous fait plaisir ! Répondis-je.

 

J’ai eu l’impression que ma réponse ne satisfaisait pas complètement Barelli. En fait, une sorte de flash parvint alors dans son cerveau :

 

« Et si tout cela était un guet-apens pour se venger de Golfen ? Pourquoi n’y ais-je pas pensé plus tôt ? Dans ce cas il fallait faire tourner court ce rendez-vous. »

 

Il tenta néanmoins un coup de poker !

 

– Vous remercierez de ma part la personne qui lui a fait cette proposition.

– Hein ? Quelle proposition ? De quoi parlez-vous ?

 

« Ce n’est pas vraiment la réaction prévue ! Son souteneur vendrait ses culottes sans qu’elle le sache ? Gonflé le mac ! Gonflé ou taré ! »

 

– Ben la proposition de vente de culotte ! Insista-t-il

– Vous confondez, je n’ai jamais passé d’annonce de vente de culotte !

 

« De plus en plus bizarre » se dit Barelli.

 

– Ce n’était pas une annonce, c’était une lettre !

– Je n’ai jamais écrit de lettre… Vous confondez ! Bon vous me l’achetez combien ma culotte ?

 

« Je n’y comprend rien ! Il y aurait une autre Chanette, et elle aurait écrit à Golfen ? Ça ne tient pas debout ! S’il y a guet-apens, elle n’est pas au courant ? Pas encore ? Je fais quoi ? »

 

J’aurai pu laisser tomber cette conversation débile, mais ma curiosité était réveillée.

 

– Elle disait quoi cette lettre ?

– Que vous vendiez vos culottes ?

– Et qu’il fallait venir ici pour les acheter ?

– Pas du tout, c’était de la vente par correspondance.

– N’importe quoi ! Et on payait comment ?

– Il y avait un relevé d’identité bancaire…

– Quoi ? Et à quel nom ?

– Je n’ai pas conservé le courrier… C’était un Jean-Marie quelque chose…

– Krupz ? M’écriais-je par réflexe.

– Ça doit être ça ! Oui !

– Mais quel con ! Mais quel con !

– Vous connaissez ?

 

Il ne se rend même pas compte de l’idiotie de sa question.

 

– Ben, oui, y’a des mecs trop graves ! Ce type a voulu que je lui vende une culotte et il ne trouve rien de mieux que d’essayer de la revendre ! Faut vraiment avoir un grain.

 

Du coup, la version « guet-apens » devient assez improbable pour Barelli. Un petit doute quand même…

 

– Vous n’auriez pas son adresse ou son téléphone à cette personne ?

– Je ne fournis pas les coordonnés de mes clients.

– Je vous demande ça, c’est pour gagner du temps, avec le RIB je peux me débrouiller.

– Je croyais que vous n’aviez plus le RIB ?

– Ah, c’est vrai !

– Et vous voudriez le rencontrer pour quoi faire ?

– Ben, entre fétichistes des petites culottes on peut avoir des échanges intéressants !

– Mwais !

– 100 balles contre son numéro de téléphone !

– N’insistez pas ! Et rappelez-moi à 18 heures.

 

Le gars s’en va ! Du coup, il a complètement oublié de m’acheter la petite culotte ! Qu’est-ce qu’il peut y avoir comme barjots !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 16:40

Chanette 25 – Football – 9 – La petite culotte par Chanette

culotte rouge

 

Krupz

 

Quand j’ai revu Jean-Marie Krupz, je lui ai proposé de lui faire une séance de domination.

 

– Non, ce n’est pas mon truc !

– Oui, mais moi c’est ma spécialité, il parait que je fais ça assez bien ! Je sais bien m’occuper des débutants.

– Non ! Est-ce qu’on peut faire comme l’autre fois, juste une dernière fois et après, je ne revendrais plus.

 

J’ai accepté, allez savoir pourquoi ?

 

Le gars s’est un peu enhardi, il s’est déshabillé de façon très décontractée et me regarde avec un sourire idiot.

 

– Je peux vous lécher les pieds ?

 

J’avais oublié que c’était un de ses trucs, donc allons-y mais j’ai envie de m’amuser :

 

– D’accord, mais il faut d’abord que tu me retires mes bottes.

 

Grand moment de rigolade, parce que le garçon n’a jamais retiré ses bottes à quiconque de sa vie et ne sait pas s’y prendre.

 

Je décide de mettre fin à son embarras.

 

– Laisse, je vais le faire moi-même, elles ne sont pas faciles à retirer.

 

Puis je lui tends mon pied droit, et c’est parti ! Cette fois il va droit au but, c’est directo le gros orteil dans la bouche, il s’en régale et me bave dessus comme un cochon. Et comme je commence à avoir des crampes, je le fais arrêter et lui tends le pied gauche.

 

Et puis, il s’arrête, me faisant comprendre implicitement qu’il aimerait passer à autre chose. Je sais bien ce que c’est son « autre chose », il veut voir mes nichons. Je me déshabille et les lui offre.

 

Attention pour la sangsue, je le laisse faire pendant une minute ou deux, quelque part, ça m’amuse et me demande comment on va pouvoir occuper la totalité du temps imparti.

 

La dernière fois je m’étais laissé caresser longuement, c’était loin d’être génial mais son tripotage de fesses n’était pas si désagréable ! Alors histoire de varier, je lui ai proposé qu’il me masse, je doute qu’il sache bien faire, mais ça occupera le temps.

 

– Je sais pas bien faire ! Me répond-il.

– Et si moi, je te massais ?

– Ah, oui ! Mais pas trop fort !

 

Je lui ai proposé ça comme ça, je ne pensais pas que ça l’intéresserait, c’est ce qui s’appelle se piéger toute seule.

 

Bon, je n’ai pas de table de massage, je pourrais aussi masser au sol, comme les asiatiques, mais il me faudra quelque chose qui fasse office de matelas. On va donc faire ça sur le canapé !

 

Ce n’est pas ma spécialité, mais je sais pratiquer le massage érotique. Avec les femmes et notamment avec Anna, ma complice de toujours, on le fait de temps en temps, mais avec les hommes c’est plus rare, mais j’ai eu l’occasion de le faire (voir Chanette 19 – Trafics, par exemple). Alors allons-y !

Chanette25i

Le mec est sur le ventre et je commence par lui masser toutes les zones érotiquement neutres, comme le dos les épaules, les mollets, le bas des cuisses… je fais ça une dizaine de minutes. Puis je m’occupe des fesses que je malaxe, que j’écarte, mon doigt s’approchant de l’anus que je caresse. A ce stade je pourrais lui enfoncer un doigt dans le cul, ce sont des choses qui se font, mais je doute qu’il apprécie ce genre de choses, après tout il n’y a pas si longtemps, il était coincé comme une sardine dans sa boite.

 

Et puis, l’homme qui aime ça, va le faire savoir à la masseuse, soit directement pour les plus hardis, mas les autres vont se manifester par un « oui » à peine audible ou simplement par un soupir d’aise. Chez Krupz rien de tout cela !

 

Mais il me reste ma botte secrète : je passe la main sous les fesses, rode un peu de façon à atteindre la limite des testicules que j’effleure à peine. Puis je retire ma main quelques instants avant de revenir faire exactement la même chose. Souvent par reflexe, le massé soulève alors très légèrement son bassin afin que la main puisse passer plus facilement.

 

Pas lui, mais il me suffit de forcer le passage, cette fois, je touche mieux ses testicules et même la base la bite. Il est ravi. Je lui demande de se soulever un peu, et cette fois je peux prendre la bite à pleine main et la branler. Et ça bande !

 

– Retourne-toi ! Je vais te finir.

 

Il se met sur le dos, la bite bien bandée, il s’apprête à me dire quelque chose. A tous les coups il va me demander que je vienne sur lui pour une partie de « à dada » ! Ben non, même si ça paraît curieux à dire en de telles circonstances, je tiens à garder une certaine distance. Je lui délivre le plus beau de mes sourires, coince sa bite entre mes seins et lui refait le coup de la cravate de notaire. Quand je le sens venir, je mets mes mains en corolle autour de son sexe afin de ne pas en mettre partout. Et hop, le tour est joué, je lui passe une lingette et m’en vais me laver les mains.

 

Il m’a ensuite invité au restaurant, mes lecteurs savent que j’évite comme la peste ce genre de prestation qui ne m’apporte rien et qui a tendance à me prendre la tête. Mais là j’ai accepté, sans doute parce que ce n’est pas un client ordinaire, c’est le moins que l’on puisse dire, et aussi parce qu’avec lui je me suis dit qu’on pourrait avoir une conversation intéressante.

 

– Une pizza, ça vous dit ?

 

Bien sûr que ça me dit, je préfère les petits restaus sympas aux « grandes tables » et leur bataillon de larbins.

 

J’ai passé une petite robe bleue, les messieurs aiment bien sortir les dames en robe.

 

On rentre, il me fait passer devant, ignorant donc la règle d’usage, mais je m’en fous, et demande une table « discrète ». Mais pourquoi donc ?

 

On commande l’apéro, il a le visage grave, il s’apprête à me dire quelque chose, mais ça ne sort pas, pour le mettre à l’aise je me mets à parler.

 

– Je ne connais rien de toi, tu fais quoi dans la vie ?

– Prof de math.

– T’es marié, t’as des gosses ?

– J’avais une copine, on s’est séparé, mais ma vie n’a pas grand intérêt.

– T’es toujours dans ton groupuscule ?

– Oui, plus ou moins, je vais prendre du recul, mais j’attends un peu.

– Ah ?

– En fait j’attends de voir si on va définitivement vous foutre la paix. Il s’est passé des trucs à la « Patrouille des femmes » que je n’ai pas saisi, toujours est-il que Geneviève Caruso a démissionné.

 

Je réponds par un sourire de connivence.

 

– Je suppose que vous y êtes pour quelque chose ? S’autorise-t-il à demander

 

Il ne suppose rien du tout, il en est sûr, mais il aimerait avoir des détails. Mais d’une part les détails, je ne les ai pas encore, n’ayant pas encore rencontré de nouveau Ingrid, et puis même si je les avais, il serait inopportun de les lui fournir.

 

– Va savoir !

– Je ne sais pas qui va la remplacer, je ne sais pas ce que va faire Geneviève, tant que j’ai mes entrées auprès de ces gens-là, je reste, je voudrais être sûr qu’ils ne vous emmerderont plus.

 

Tant de sollicitude me touche !

 

– J’ai un aveu à vous faire !

 

Il est tout blanc, je m’attends au pire.

 

– Je ne me fais aucune illusion, mais il faut que je vous le dise.

– Que tu me dises quoi ?

– Ne vous méprenez pas, je ne suis pas idiot, je n’attends aucun retour.

– C’est pas très clair ce que tu me racontes !

– Je pensais que vous aviez compris !

 

Ben oui, j’ai compris, pas la peine de continuer à jouer à la conne, le mec est amoureux de moi ! Manquait plus que ça !

 

– J’ai parfaitement compris, ce sont des choses qui arrivent, mais ça va se passer, tu es assez intelligent pour l’admettre, peut-être qu’on ne se verra plus, dans ce cas ça te fera un souvenir.

– Ben oui !

– Je peux vous poser une question idiote, sans aucun rapport avec ce qui précède ?

– Pose toujours ?

– Si on vous proposait de changer de métier, vous diriez quoi ?

– Que j’en ai pas envie, je gagne bien ma vie, je rencontre des gens intéressants, je suis bien dans ma peau.

– J’étais sûr de votre réponse, mais maintenant j’ai un fantasme, je vous le paierais bien entendu, si vous acceptez de le réaliser.

– Un fantasme, mais pourquoi tu ne m’en as pas parlé tout à l’heure ?

– Parce que c’est un fantasme de restaurant !

– Ah ? Dis-moi !

 

Le mec rougit comme une écrevisse.

 

– Si vous pouviez me donner votre petite culotte ?

– N’importe laquelle ?

– Non, celle que vous portez en ce moment !

 

C’est donc pour ça qu’il voulait un endroit discret !

 

Bon, si ça lui fait plaisir…

 

– Quand j’irais aux toilettes, je te la rapporterai.

– C’est à dire… J’aurais préféré… Balbutie-t-il en rougissant.

 

Bon, j’ai compris, il commence à être chiant, pépère ! J’aurais porté un pantalon, il ne m’aurait pas emmerdé. Cela dit, ça ne va pas me tuer. Je regarde si je peux l’enlever en me contorsionnant. Personne ne regarde dans notre direction. C’est faisable, je réalise que j’aurais dû lui faire croire d’emblée que je ne portais pas de culotte, cela m’aurait évité ce genre de gesticulation débile.

 

Bon, ça y est je fais passer une jambe, puis l’autre, j’en fais une boule et je lui tends.

 

– Merci, merci beaucoup !

 

Je crois qu’il aurait gagné la super cagnotte du super grand loto, il ne serait pas aussi content !

 

Fin du cirque ? Pas tout à fait !

 

– Une dernière chose, vous pourriez me la dédicacer ? Me déclare-t-il en sortant un stylo feutre de la poche intérieure de son blouson.

– Ça ne va pas non ? Répondis-je sans réfléchir.

– Bon, bon, n’en parlons plus.

 

Merde j’ai dû le vexer, le mec est de nouveau rouge comme un coquelicot.

 

Comme quoi tout le monde à un petit jardin secret, il cachait bien son jeu pépère. Je me suis rebiffé par réflexe mais je peux me raviser, autant que ce mec garde un bon souvenir de moi !

 

– Je vous dois combien ?

– Passe-moi la culotte, je vais te la faire ta dédicace !

 

J’ai la culotte devant moi, je l’ai mise toute propre ce matin, l’ai quitté pour bosser, puis remise ensuite, elle est très peu « souillée » : Quelques traces d’urine devant, une minuscule

traînée brune derrière. C’est la première fois de ma vie que je vais écrire sur une culotte ! Il y a toujours des premières fois !

 

– J’écris quoi ?

– Je sais pas ? « Pour Jean-Marie », ce serait bien !

 

J’écris ça en tendant bien le tissu, puis je signe. Je n’ai que très rarement eu l’occasion de signer « Chanette », puisque ce n’est pas mon nom. Je me contente donc de l’écrire en l’entourant d’une jolie arabesque.

 

Maintenant s’il me demande autre chose, je risque de m’énerver !

 

– Je vous dois combien ? Répète-il

– Je ne sais pas ? C’est une prestation que je n’ai pas en catalogue ! Tu veux me donner combien ?

 

La question est volontairement embarrassante.

 

– 50 euros ! Murmure-t-il en rougissant. Mais je dis peut-être une bêtise ?

 

Ce mec n’arrête pas de rougir ! Ce doit être un émotif compulsif !

 

– Laisse tomber ! Donne-moi juste 20 balles pour le principe.

 

Voilà, ce n’est pas difficile de rendre un homme heureux ! Qui c’est la petite marchande de bonheur ? C’est Chanette ! Et quand je pense qu’il y en a qui critique les putes !

 

– Fallait me le dire que t’étais fétichiste, on aurait pu intégrer ça à nos petits jeux.

– Je suis un peu timide !

– Tu sais ce que tu vas faire ? L’argent que tu étais prêt à me donner pour la culotte, tu vas le mettre de côté, tu vas y ajouter quelques sous de temps en temps et quand tu auras assez pour venir me voir, on fera une super séance, un peu fétichiste. Je ne peux pas continuer à te faire demi-tarif, mais je te ferais un prix d’amis. Ça te dit ?

– Ben…

– Mais il faut que tu cesses d’être amoureux de moi, sinon tu vas être malheureux ! On fait comme ça ?

– Je vais essayer !

 

Rentré chez lui Jean-Marie Krupz s’empressa de sortir la petite culotte de son sac, il la porta à ses narines afin de la humer. Elle ne devait pas sentir grand-chose, mais en certains cas le cerveau fait des miracles et amplifie les rares fragrances pour le grand bonheur du sniffeur.

 

Il se met à poil, complètement. Puis il tente d’enfiler la culotte. Mission impossible, trop petite pour lui, elle s’avère incapable de passer l’obstacle de son trop gros cul !

 

« Merde, je n’avais pas pensé à ça ! »

 

Du coup, il passe à la seconde phase de son scénario, phase toute simple puisqu’il a prévu de se masturber dans la culotte.

 

Il parvient à jouir rapidement en appelant de leur concours ses fantasmes secrets et bientôt la culotte se retrouve imbibée de son jus.

 

« Merde, c’est allé trop vite ! Je fais quoi maintenant ? »

 

Il pensa d’abord mettre la culotte en machine à laver, mais y renonça de peur que la dédicace ne s’efface et décida de la laisser sécher en l’état.

 

« Je mettrais du détachant sur la tache de sperme quand ça sera sec ! Mais il n’y aura plus l’odeur de Chanette ! J’ai tout foiré, je suis trop con dès fois ! Et je n’oserais jamais lui en demander une autre. Allez, dodo ! »

 

La nuit, dit-on, porte conseils, mais parfois ces conseils sont curieux.

 

Puisque son projet d’essayer ma culotte avait échoué, sitôt sa journée de travail terminé, il prit le métro pour rejoindre à l’autre bout de Paris, un Monoprix où il n’avait jamais mis les pieds. Il choisit une culotte de femme dans sa taille, une grande culotte, puis rechercha une caisse automatique. Evidemment ce magasin n’en possédait pas. Ne se décidant pas à affronter le regard de la caissière avec ce seul article, il acheta du chocolat, des gâteaux apéritifs, des sardines à l’huile et du dentifrice.

 

– Vous avez la carte de fidélité ? Lui demande la pimpante hôtesse de caisse.

– Non, non, j’en n’ai pas besoin ! Répondit Krupz en rougissant une fois encore.

– C’est moi qui vous fais rougir comme ça ! S’amusa la belle caissière en réajustant son décolleté !

– Je ne rougis pas ! Balbutia-t-il

– 35 euros, vous payez comment ?

 

Incapable de sortir un nouveau son, il sortit deux billets de 20 euros, pris sa monnaie et disparu du magasin, la honte aux joues.

 

Ayant besoin d’un remontant, il s’installa dans un bistrot proche et commanda un cognac. Une fois servi, il plaça discrètement la culotte dans sa poche, puis se dirigea vers les toilettes, où il l’enfila. Le contact du tissu lui procura une sensation de volupté qui le fit bander.

 

Rentré chez lui, il se déshabilla complètement à l’exception de sa nouvelle culotte, il s’admira devant le miroir de sa fausse armoire normande.

 

« Ça me fait un de ces jolis petits culs quand même ! La prochaine fois que j’irais voir Chanette, je la porterais… Si j’ose… »

 

Mais déjà, il se ment à lui-même, il sait pertinemment qu’il n’osera jamais.

 

Sans enlever la culotte, il dégagea son sexe par le côté et commença à se masturber. Tout en le faisant il lui vint des idées bizarres :

 

« Comment je serais en travelo ? Il me faudrait une perruque pour me rendre compte ! Mais où acheter une perruque ? »

 

Il lui semblait qu’il y avait vers Pigalle des magasins vendant ce genre de produits, sinon il y avait Internet !

 

Après qu’il eut conduit sa masturbation à son terme, il se déroula pendant un bon moment, une petite heure environ, pendant laquelle il se demanda ce qu’il était en train de devenir.

 

« Le naturel reprend le dessus, je n’ai plus la politique pour m’occuper et je deviens un gros pervers ! »

 

Bref, le gars développait le stress post éjaculatoire en mode « honte ». Ce n’est qu’au bout d’un moment qu’un petit démon facétieux lui souffla quelque propos que je lui avais tenus :

 

« En matière de sexe du moment que ça se passe entre adultes consentants et responsables, la morale n’a pas à s’en mêler ! »

 

Il passa une soirée calme de célibataire, dîner vite fait, série nulle à la télé, puis dodo.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 16:37

Chanette 25 – Football – 8 – Manipulation obscène par Chanette

 

Fetish2

Ingrid s’amusa du sens aigu qu’avait Geneviève Caruso de la mise en scène. Son bureau était encombré de feuilles de papier provenant de son ordinateur ou écrites à la main, la dernière édition du Monde ouverte à la page de la politique intérieure trônait en évidence ainsi qu’un livre dont le titre lui importait peu.

 

– Voilà, je fais une série d’articles sur les nouveaux mouvements féministes en m’efforçant de faire une sorte de portrait de leurs dirigeantes. Commença Ingrid.

– Oui, c’est ce que vous m’avez dit au téléphone, et vous avez vu qui jusqu’à présent ?

– Personne, je commence par vous !

 

Caruso regarda Ingrid avec des yeux glacés.

 

« C’est pas gagné ! »

 

Elle avait préparé ses questions, s’apprêtait à les poser, se demandant maintenant qu’elle était au pied du mur si elle n’avait pas surestimé ses capacités.

 

Caruso répondit à la première question avec suffisance et cuistrerie, Ingrid prenait des notes ou plutôt faisait semblant d’en prendre puisqu’elles ne serviraient jamais.

 

– Vous n’enregistrez pas ? S’étonna Caruso !

– Non je note l’essentiel !

– Autrement dit c’est inutile que je vous fasse une réponse aussi complète ?

– Au contraire, ça me permet de synthétiser.

– J’aurais un droit de regard sur votre texte avant publication, j’espère ?

– Cela va de soi, ce sont les usages !

– Bon, question suivante !

 

« Je ne vais pas y arriver ! »

 

– Euh, juste une petite parenthèse, j’ai assisté à votre pièce, avant-hier soir, j’ai beaucoup apprécié !

– Je sais je vous ai remarqué, vous étiez l’une des rares personnes à m’adresser autre chose que des applaudissements de politesse.

– Les gens n’y comprennent rien !

– C’est vous qui n’y comprenez rien !

 

Ingrid restait comme une idiote devant cette répliqua inattendue, son visage ne croisant que l’expression repoussante de sa suffisance et de sa laideur.

 

– Je sais pas moi, j’ai bien aimé !

– Vous avez aimez quoi ? Le texte ou l’interprétation ?

 

Et là, Ingrid eu l’intelligence de comprendre.

 

– Le texte bien sûr !

– Ah ! J’aime mieux ça ! Parce que pour l’interprétation, cette conne de Cécile, elle est passé à côté du rôle !

– Celle qui joue le rôle d’Arabella ?

– Oui, elle a été nulle à chier, on me l’a proposé pour remplacer au pied levé une copine qui… Enfin peu importe !

– C’est dommage de massacrer un aussi beau texte ! Ajouta Ingrid qui n’était pas à une hypocrisie près !

– Oui, je suis assez fière de moi, mais j’aurais dû mieux travailler l’avant dernière scène, mais j’ai manqué un peu d’inspiration sur ce coup-là !

– Faut peut-être enlever des répliques, laisser les visages s’exprimer en silence ?

– Vous avez déjà fait du théâtre ?

– Bof, des petits rôles dans des pièces de boulevard. Mentit prudemment Ingrid.

– Moins de mots, vous en avez de bonnes, vous, je ne peux pas tronquer mon texte quand même ?

– Si vous le faisiez réciter par une voix off, cela laisserait de la spontanéité aux personnages.

 

Ingrid en arrivait à dire n’importe quoi de ce qui lui passait par la tête ! Mais l’idée séduisit la mère Caruso !

 

– Mais c’est génial ce que vous me dites là ! Pourquoi n’y ais-je jamais pensé ?

– On ne peut pas penser à tout…

– C’est ça l’idée, je trouve quelqu’un pour remplacer Cécile et j’introduis une voix off. Permettez, je passe un coup de fil.

 

Et la voilà qui téléphone au régisseur du théâtre, et fait annuler la représentation de ce soir !

 

– Tu me trouves un motif bidon, demain tu réunis tout le monde deux heures avant la représentation, on va changer une scène. Et tu me vires Cécile, demande à Farah de la remplacer…

 

Elle raccroche, ravie comme un gosse à qui on vient de réparer son jouet

 

– Oh, que je suis contente ! S’exclame Geneviève Caruso, tu ne peux pas savoir le service que tu viens de me rendre.

 

« Le poisson est ferré, mais comment concrétiser, maintenant ? »

 

– Il faut que je te remercie ! Continue la féministe qui désormais la tutoie ! Tu permets que je t’embrasse.

– Avec plaisir ! Répond Ingrid

 

« Berck, je vais vomir ! ».

 

Baiser chaste, le contraire eut été surprenant au stade de ce jeu pervers.

 

– Hum ! Tu as la peau douce : lui dit Ingrid sans en penser un seul mot.

– Ah ? C’est quoi ton orientation sexuelle ?

– Les femmes !

– Lesbienne ?

– On peut dire ça comme ça !

– Depuis toujours ?

– Sans doute mais je ne n’en n’avais pas conscience, j’ai été en couple avec un mec, ça a bien marché pendant quelques mois et puis j’ai rencontré une nana, ça a tout changé.

 

Ingrid se rendit compte qu’elle était en train de lui débiter le scénario de sa pauvre pièce de théâtre. Il lui fallait rectifier le tir.

 

– Comme dans la pièce, alors ? Remarque fort inopinément Caruso.

– Non, parce que mon ex n’était ni con, ni violent, mais j’en avais marre, je me suis pas trop posée de questions, je ne m’en suis pas posée non plus quand la nana m’a foutu dans son lit. En fait je me fous des explications à la « psy » et je me fous des étiquettes.

 

« Juste ce qu’il faut comme désaccord pour que la conversation se poursuive sans heurts ! Je me trouve géniale parfois ! »

 

– C’est pourtant pratique, les étiquettes, ça permet de savoir à qui ou à quoi on a affaire. Cru bon de faire remarquer Caruso.

– Je m’en suis passé jusqu’ici !

– Imagine la boutique d’un caviste sans étiquettes sur les bouteilles de vin, on ferait comment ?

 

« Quelle comparaison à la con ! »

 

– Evidemment !

– Tu vois !

– Mais certaines étiquettes sont trompeuses !

– Ça peut arriver, je te le concède, tu vois qu’on va finir par être d’accord !

– Hum

– Dis-moi, t’es en couple en ce moment ?

– Non !

– Rupture ?

– Non, ma compagne a trouvé un poste à l’étranger.

 

« Bon, c’était le préalable pour qu’elle me drague, elle va faire quoi maintenant, parce que pour l’aider, ça ne va pas être évident ! »

 

– Et toi t’es en couple ? Lui demande Ingrid au culot.

– Non, j’ai rompu, cette pétasse m’a trompée avec une morue.

 

« Amis de la poésie, bonjour ! »

 

– Tu ne tolères pas les écarts ?

– Non, l’amour c’est sacré, on ne trompe pas l’autre uniquement pour jouir, c’est ce qui nous différencie des mâles prédateurs !

 

« Bon, flattons-la dans le sens du poil ! »

 

– J’aime les gens de conviction comme toi,

 

Geneviève Caruso ne répond pas mais affiche un sourire béat.

 

« Allez, j’en rajoute une couche ! »

 

– Je crois que dans les rapports amoureux entre les gens, le physique joue un rôle, mais ce n’est que temporaire, ce qui est fondamental c’est la communion de pensées.

 

Caruso retient sa respiration.

 

« Ça y est, elle va oser ! »

 

– Eventuellement, je dis bien éventuellement, je t’intéresserais un peu ?

– Je crois bien, oui !

– Approche toi un peu.

 

« Et voilà le travail ! Du moins la première partie, parce qu’il reste encore du boulot ! »

 

– Je ne voudrais pas qu’il y ait d’ambiguïté, dans les rapports amoureux, je suis plutôt dominatrice, c’est peut-être pour cette raison que ça marchait moyen avec mon mec !

– Ça ne me dérange pas,

 

Ce qui vérifie l’aphorisme « Dominant dans la vie, dominé dans le lit »

 

L’instant d’après les deux femelles se roulait une pelle. Ingrid du prendre énormément sur elle pour surmonter sa répulsion et éviter le haut de cœur !

 

« Allez, on va dire que c’est une épreuve que je m’inflige ! »

 

– Je te montre ma chambre ?

– Volontiers

 

Une chambre sans caractère, avec au-dessus du lit une peinture bien moche de Sonia Delaunay.

 

Ingrid chercha un commentaire bien hypocrite à faire sur cette croute, mais y renonça, il y a tout de même des limites à l’hypocrisie.

 

– Tu aimerais que je te domine, tu aimerais être ma chose ?

– Pourquoi pas, du moment qu’au final, tu me fasses jouir !

– Alors déshabille-toi, on va jouer !

– Et toi tu ne vas pas te déshabiller ?

– Si, mais seulement quand je voudrais !

 

Caruso sembla hésiter. Ingrid se dit qu’elle aurait dû accepter de se déshabiller, si l’autre revenait en arrière, elle se retrouverait coincée.

 

– Si tu es une bonne soumise, je serais ta récompense, je te laisserai me caresser et m’embrasser partout.

 

Du coup Caruso retrouva le sourire.

 

– Partout, partout ! Répéta Ingrid histoire de bien enfoncer le clou !

– Alors on y va !

 

« Ouf »

 

Sans être un canon, elle en était même fort loin, Geneviève Caruso, à poil, n’était pas si moche, disons qu’elle était en fait désespérément quelconque, pas moche, mais pas très attirante non plus sans doute parce qu’on ne pouvait difficilement faire abstraction de sa sale tronche.

 

« Qu’est-ce que je vais en faire ? » se désespéra Ingrid, qui finit par se dire que le mieux serait sans doute de lui demander.

 

– Qu’est-ce que t’aimerai que je te fasse ?

– En voilà une question, tu manquerais d’imagination ?

 

A ces mots Ingrid change de tactique !

 

– Mets-toi à quatre pattes, saloperie, je vais t’apprendre à me parler sur ce ton !

 

Miracle, la Caruso obtempère ! Ingrid cherche autour d’elle un objet contendant, trouve une paire de mules, en prend une et s’en sert pour rougir le derrière de la militante féministe.

 

– Tiens salope ! Tiens charogne ! Tiens punaise !

 

Ingrid avait failli lui dire « Tiens mocheté », mais se garda de proférer des qualificatifs renvoyant à sa victime consentante, l’ingratitude de son physique.

 

Quand les fesses furent bien rouges, Ingrid envoya valser la mule à l’autre bout de la pièce.

 

– Tu vois, la mule, tu vas aller la chercher à quatre pattes et tu vas me la rapporter avec les dents comme la bonne chienne que tu es !

 

Ingrid se demanda si elle n’allait pas trop loin mais l’autre se préta tellement au jeu que quand elle revint avec la mule entre les dents, elle la renvoya une autre fois afin de rejouer la scène.

 

– Maintenant, mets-toi à genoux sur le lit, les mains sur la tête et tu ne bouges plus !

 

Ingrid lui gifla les seins, puis attrapa les tétons qu’elle pinça, tordit, tira, provoquant chez la soumise une très vilaine grimace. Puis elle se débarrassa de tous ses vêtements du bas.

 

– Descend de ce lit, tu vas maintenant me baiser les pieds, voilà comme ça, lèche le gros orteil, prend le dans ta bouche, suce-le comme si c’était une petite bite.

– Ah non ! Se rebella soudain Caruso !

 

Un instant déstabilisée, Ingrid su redresser la situation !

 

– Dis donc petite peste, je te rappelle qu’on est dans un jeu de rôle, je te rappelle aussi qu’au bout il y a une récompense, alors tu suces mon gros orteil comme je te l’ai demandé et tu me fais pas chier !

 

Ça passe ou ça casse… mais c’est passé !

 

– Bon allez, tu ne sais pas lécher les pieds, il faudra que je t’apprenne, mais pas aujourd’hui, lèche-moi le cul en attendant, et attention pas de chiqué je veux sentir ta langue fouiller dans mon trou à merde.

 

Et contrairement à l’épreuve précédente, Caruso s’acquitta fort bien de cette dernière demande et ne s’arrêta que quand la langue fatigua.

 

Ingrid n’eut aucun mal à s’apercevoir que sa partenaire moullait à présent comme une éponge.

 

« Bon, je fais quoi maintenant ? On a assez joué ! Je suis bien obligée de lui donner ce que je lui ai promis, l’objectif c’est bien de la chauffer à fond ! »

 

Il y avait cependant un problème, l’excitation n’étant pas vraiment au rendez-vous, Caruso qui fatalement finirait par lui lécher la chatte risquait de la trouver peu humide. Ne s’embarrassant pas de détails, Ingrid se força à faire quelques gouttes de pipi, il en coula un peu sur ses cuisses qu’elle essuya d’un revers de la main.

Chanette25h

Alors Ingrid finit de se déshabiller, s’accroupit sur le visage de Caruso, lui faisant respirer les effluves de son cul, puis elle se coucha sur le lit, les jambes écartées.

 

– T’as été une bonne soumise, si tu veux ta récompense, je suis à toi !

 

Alors l’autre n’hésita pas une seconde, se jetant sur sa partenaire comme l’aigle sur sa proie, tout y passa, léchage et tripotage des seins, des cuisses et bien sûr roulage de pelle pendant lesquels Ingrid dû invoquer on ne sait quels fantasmes pour ne pas tourner de l’œil.

 

Caruso se réserva la chatte pour le dessert, l’odeur d’urine ne sembla pas la gêner ou du moins elle n’en fit point paraître. Et surprise, elle léchait plutôt bien, et Ingrid qui se demandait comment simuler n’eut pas besoin de le faire, mais elle força néanmoins quelque peu la dose.

 

Restais le plus éprouvant pour Ingrid, lui rendre son plaisir. Prenant son courage à deux mains, elle plongea sa langue dans la chatte dégoulinante et accomplit le travail. Il lui suffit de s’imaginer qu’elle léchait Pénélope Cruz, ça allait tout de suite mieux !

 

– T’aimes ça être humiliée ? Lui demanda-t-elle tandis qu’elles se rhabillaient.

– C’est un jeu, ça défoule !

– Et qu’est-ce qui t’humilierais encore plus ?

– Je sais pas, des trucs un peu scatos par exemple !

– Bonne idée, mais on peut faire mieux !

– J’ai quand même quelques blocages de principe, la zoo c’est dégueulasse parce que ça s’apparente à de la maltraitance animale.

– Si je te fais lécher la chatte par un Yorkshire, je ne vois pas bien où est la maltraitance animale ? Mais rassure-toi, je ne pensais pas à ça !

– Je sèche !

– Et si je t’obligeais à sucer une bite ?

– T’es compléteront folle ?

– Pourquoi, comme humiliation c’est pas mal, et moi ça va m’exciter de te regarder faire ça, après je te prendrais dans mes bras pour te consoler et pour me faire pardonner d’avoir été trop vilaine avec toi !

– Pas question !

– Bon tant pis, on laisse tomber, ça m’apprendra à avoir des fantasmes pouraves. Bon c’est pas grave, on aura passé un bon moment.

– Tu vas me laisser, alors ? Demande Caruso avec des trémolos dans la voix.

– Ben oui, autant se séparer tout de suite, ce sera moins douloureux que si on avait eu une longue liaison.

– Tu n’as pas fini ton interview !

– Suis plus très motivée !

– Bon, ben tant pis !

 

« Moment fatidique »

 

– C’est un peu con, quand même ! Balbutie la Geneviève.

– Je trouve aussi, mais bon, c’est comme ça, c’est comme ça !

– Attends, admettons que j’aurais accepté, tu m’aurais fait faire quoi ensuite ?

– Ensuite on serait revenus à des choses moins trash, c’était juste un truc pour tester tes limites !

– Alors d’accord !

– Tu veux le faire ?

– Dans ces conditions, oui !

 

Samedi

 

Ce ne fut pas évident pour Ingrid de convaincre François de participer à cette mascarade.

 

– Ça va te prendre cinq minutes tu te laisses sucer, c’est son fantasme a cette pauvre fille, elle est moche, mais elle a bien le droit de s’éclater, non ?

– Mais c’est qui ?

– L’amie d’une amie, c’est assez compliqué, disons que c’est un échange de service.

– Mais ça va m’apporter quoi ?

– D’abord ça me rend service, c’est pas si facile à trouver, j’aurais pu prendre un gigolo, mais c’est pas donné ! Ensuite si tu le fais, je te promets une super séance avec moi avant ton départ. Tu pourras tout me faire… dans les limites du raisonnable, bien sûr.

 

La mise en scène fut fort simple, comme l’autre fois, Ingrid fit accomplir à Caruso quelques pitreries afin de la chauffer. Dix minutes après elle la menottait, nue sur une chaise en l’affublant d’un carton blanc porté en collier sur lequel était indiqué : « C’est moi, la salope qui suce des bites ». Il ne restait plus à François, portant un masque de Mickey, qu’à intervenir afin de se faire prodiguer une fellation pendant qu’Ingrid prenait des photos avec son téléphone portable.

 

Une fois sa mission accomplie, l’homme s’en alla discrètement.

 

– Bon alors maintenant on ne joue plus ! Je suis désolée d’avoir fait ça parce que tu es sans doute plus à plaindre qu’à blâmer, mais la méchanceté gratuite, il faut parfois la stopper.

– Tu racontes quoi, là ?

– Je raconte que je vais te montrer deux ou trois jolies photos où on te voit menottée en train de prendre du plaisir à sucer à une bite bien bandée. Je viens de les envoyer à quelques amis, ils ne la diffuseront évidemment pas…

– T’es folle ou quoi ?

– Je n’avais pas fini ! Ils ne la diffuseront pas si tu acceptes de faire ce que je vais te dire !

– Tu joues ou t’es sérieuse ? J’ai comme un doute, là !

– Je ne joue pas, tu stoppes toutes tes activités pseudo féministes et tu te trouves une autre occupation, tu peux continuer le théâtre mais je ne te le conseille pas, tu n’es vraiment pas douée pour ça.

 

Caruso devient livide et s’égosille.

 

– Tu m’as manipulé, t’as osé faire ça ! Grosse salope !

– Dans cette affaire, ce n’est pas moi la méchante, c’est toi !

– Mais explique-moi, je ne pense pas avoir fait quelque chose de mal…

– Stop ! Je ne te dois aucune explication, ma mission est terminée, je me casse !

– Salope !

– Un dernier truc, tu devrais changer de look, ça te permettrait de rencontrer autre chose que des camionneuses. Après tout tu n’es pas si moche que ça !

 

Geneviève attendit qu’Ingrid ait disparu de sa vue (et de sa vie) pour ouvrir les vannes et chialer de toutes ses larmes.

 

« Que faire ? Portez plainte ? Mais pour quel motif ? Ignorer le chantage en affirmant haut et fort que les photos sont truquées ? Mais est-ce que ça marcherait ? Pas sûr ! Alors adopter le profil bas de la défaite et de la résignation et se dire qu’elle se vengera… Un jour.

 

Ingrid a tenté de me joindre au téléphone, je ne devais pas être libre à ce moment-là. Elle m’a envoyé un texto.

 

« Caruso hors circuit, j’ai fait ça en douceur, je te raconterais tout ça quand nous nous verrons, appelle-moi ! »

 

L’affaire est-elle terminée ? Non pas tout à fait.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 16:34

Chanette 25 – Football – 7 – Coup d’un soir

 

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Ingrid

Ingrid s’était donnée cinq jours pour réussir son chalenge. Après avoir sollicité auprès de Geneviève Caruso une interview pour le lendemain matin, elle passa sa première journée à ingurgiter les œuvres complètes de la bonne femme qui se résumaient en fait à trois petits essais d’une centaine de pages. Elle assimila tout cela assez facilement d’autant que comme beaucoup de théoriciens « convaincus » elle avait tendance à répéter plusieurs fois la même chose. Elle apprit par cœur des passages entiers et se renseigna sur Internet sur les noms qu’elle citait. Puis, le soir elle se rendit dans un petit théâtre, 50 places pas plus, où se jouait sa dernière pièce intitulée « Jusqu’au bout ! » (les gens adorent les titres vides de sens). Une suite de sketches montrait une femme terrorisée par son macho de conjoint et qui, après avoir rencontré une femme, en devenait amoureuse, les deux filles castraient ensuite le mari violent et donnait ses testicules à bouffer aux chiens.

 

Le spectacle énerva bien comme il faut la pauvre Ingrid qui n’avait rarement vu une chose aussi tarte et qui s’était placée dans l’obligation de supporter cette andouillerie jusqu’à son terme.

 

A la fin les spectateurs, pourtant convaincus d’avance, ne se manifestèrent majoritairement que par des applaudissements de politesse. Ingrid mima l’enthousiasme puis la salle se vida rapidement.

 

Après cette épreuve, Ingrid eut envie de se défouler et s’en fut boire une vodka dans un bistrot qu’elle connaissait et où des hommes et des femmes cherchaient des « coups d’un soir ».

 

Un grand machin encostumé « La Défense » ne tarda pas à la draguer et lui proposa un verre. L’individu déclina son prénom, François, et se crut obligé de lui faire la conversation et très classiquement se mit à parler météo.

 

« Quelle originalité ! Mais bon il est bel homme, pour me déstresser ça fera l’affaire. »

 

Un clone du premier mais légèrement plus petit s’approcha de ce dernier.

 

– Je vois que tu es occupé, on se retrouve à l’hôtel demain matin…

 

Ingrid eut soudain envie de s’amuser.

 

– Monsieur, savez-vous qu’il est inconvenable de se pointer comme ça sans se présenter ? Dit-elle au nouveau venu avec un sourire enjôleur.

 

Du coup l’homme croit en sa chance et envisage même de remplacer son collègue auprès de la dame.

 

– Je m’appelle Philippe ! Veuillez accepter mes excuses, je manque à tous mes devoirs.

– Asseyez-vous donc un instant.

 

Philippe jubile, François fait un peu la gueule.

 

– Un plan à trois, ça vous dirait ? Propose Ingrid.

 

Les deux hommes se dévisagent, Francois n’a pas l’air contre, Philippe est dubitatif.

 

– Vous verriez ça comment ? Demande François ? L’un après, l’autre ?

– Non un vrai trio ! J’aime que deux hommes s’occupent de moi en même temps !

– Qu’est-ce que t’en penses ? Demande François à son collègue.

– C’est pas trop mon truc !

– T’en sais rien ! T’as déjà essayé ?

– Non !

– Ben essaie, c’est une expérience !

– Je sais pas !

– Allez !

– Bon, il n’y a pas de piège au moins ?

– Aucun piège, juste une petite condition, je veux vous voir vous faire des trucs ensemble. Répond Ingrid avec un étrange sourire.

 

Regard stupéfié des deux hommes.

 

– Non je fais pas ça ! Répond Philippe

– Vous vous rendez compte de ce que vous perdez, on dit que je suis une belle femme et je n’ai pas ce tabou, je suis une bonne suceuse et j’aime me faire sodomiser.

– Bon je vous laisse ! Dit Philippe.

– Attends, on peut faire plaisir à Madame, si je te suce juste la bite, ça va pas te tuer.

– T’es complétement malade, je ne savais pas que t’en étais ?

– T’as rien compris, tu te laisses sucer la bite, la dame sera contente puisque c’est son fantasme, et du coup on pourra faire l’amour avec elle ! Est-ce que j’ai bien résumé la situation, madame ?

– Mais parfaitement, cher monsieur !

 

Et cette fois Philippe s’en alla voir ailleurs sans prononcer un seul mot mais en levant ostensiblement ses épaules.

 

– Dommage, ça m’aurait amusé ! Commenta simplement François.

– Que voulez-vous, les gens sont coincés !

– Je ne pense pas l’être !

– Vous êtes bisexuel ?

– Non, pas du tout, mais je ne refuse pas les fantaisies !

– Ça vous arrive souvent ?

– Franchement non, mais ça m’est déjà arrivé !

– D’autres fantaisies ?

– Bof ! Des petits trucs, j’aime bien qu’on m’attache, qu’on s’occupe de moi, j’aime bien les petites fessées aussi !

– Vous savez que vous m’intéressez de plus en plus !

– J’en suis fort aise ! Euh, on fait quoi ?

– On va faire à deux puisqu’on ne peut pas faire à trois.

 

Du coup le visage de l’homme s’éclaire, le plan Q qu’il avait cru s’éloigner revient en force.

 

– Je suis à votre disposition ! Répondit-il avec un grand sourire format commercial.

– Dommage que je n’ai pas un petit gode, je vous l’aurai fait sucer, puisque vous aimez ce genre de fantaisie.

– Nous pourrions faire un crochet par une sex-shop et en acheter un !

– Pourquoi pas en effet ?

 

Et brusquement la conversation fut interrompue par l’arrivé d’un machin en costume gris foncé, le cheveu clair coiffé en brosse, chaussures Cerruti et Rolex ultra visible au poignet. Monsieur a du fric et tiens à ce que ça se sache. Il se présente de façon quasi inaudible puis poursuit :

 

– J’ai, bien malgré moi, soyez en persuadé, surpris votre conversation, si vous avez besoin d’un deuxième homme, je n’ai pour ma part aucune réticence à…

– Non merci ! Le coupa Ingrid.

– Je ne comprends pas !

– C’est un refus, monsieur, n’insistez pas !

– Je ne suis pas votre genre ?

– Je ne vous dois aucune explication, laissez-nous tranquille.

– Allez vous faire enculer ! Répondit l’homme qui savait être poète à ses heures.

– Ben justement on y va !

 

« Gros plein de fric » s’en alla sans demander son reste, déclenchant un ricanement amusé de François.

 

– Jolie répartie !

– Je la sers souvent ! Je vous propose que nous suivions les conseils de cet imbécile.

 

C’est à ce moment crucial que le téléphone portable de François fit entendre sa vilaine musique.

 

– Ah ! Ben oui, avec grand plaisir ! Dit-il à son interlocuteur alors que son visage exprimait le contraire.

 

En raccrochant il paraissait complètement dépité.

 

– Désolé, je viens d’avoir une invitation professionnelle que je ne peux pas refuser. Une affaire de gros contrat…

– Tant pis, je trouverai quelqu’un d’autre !

– Demain je serais libre toute la journée, si ça vous dit, voici ma carte.

– Ne vous faites pas trop d’illusions, c’est ce soir que j’ai envie de déstresser !

 

Dépitée à son tour, Ingrid se laissa draguer par quelques types, mais le cœur n’y était plus !

 

Alors elle sortit, se dirigea vers une sex-shop dans laquelle elle choisit un joli gode très réaliste avec vibrateur incorporé et présenté sous blister.

 

– Je peux l’essayer ? Demanda-t-elle au vendeur, par pure envie de provocation.

– Vous pouvez l’essayer, nous avons des cabines, mais s’il ne vous convient pas nous ne pourrons pas vous le changer. Répondit l’homme sans se démonter une seconde.

– Il est bien au moins ce modèle ?

– Il est parfait pour la pénétration anale, pour la vaginale, c’est un peu léger.

– Non, c’est pour l’anal !

– Alors il est très bien !

– Pourquoi ? Vous l’avez testé ?

– Pas celui-là, mais un modèle similaire.

– Vous m’avez l’air d’un garçon intéressant…

– Je le prends comme un compliment, vous-même m’avez l’air charmante, mais autant que vous sachiez que je suis gay.

– Un tube de lubrifiant en cadeau, c’est possible ?

– Vous savez-y faire, vous ?

– Hi, hi !

 

Elle alla ensuite vers le Marais, tenta en vain de trouver un bar de rencontres à sa convenance puis rentra chez elle.

 

Chez elle, Ingrid se déshabilla de suite et se servit un whisky. Elle se regarda devant le grand miroir du dressing et se trouva satisfaite de l’image qu’il lui renvoyait. Lors de la séance de domination sauvage que je lui avais infligée, je n’avais pas voulu la marquer, mais elle avait néanmoins conservé quelques traces plus de vingt-quatre heures, elles avaient à présent disparues.

 

Elle enleva ensuite le gode de son blister, elle ouvrit le compartiment à pile et le trouva vide.

 

« Les cons, les piles ne sont même pas fournies. »

 

Mais elle en avait en réserve !

 

Ayant une petite envie de faire pipi, elle se rend, non pas aux toilettes, mais dans le carré à douche, où elle fait carrément sur elle en s’étalant l’urine sur les cuisses, puis en se léchant les doigts. Elle retourne à côté chercher le gode et le gel intime, revient dans la salle de bain, s’installe par terre, et après s’être lubrifié le trou du cul d’une noisette de lubrifiant, s’introduit la bite de plastique et la fait aller et venir en actionnant le vibrateur sur sa puissance maximum.

 

Et tandis que la main droite active le gode dans son orifice anal, la gauche s’active sur sa chatte mouillée. Elle regrette en ce moment de ne pas avoir deux mains supplémentaires pour se tripoter les seins.

 

La jouissance monte très vite, sous l’effet cumulé du gode et de ses doigts. Elle jouit, elle hurle, elle coule.

 

Moment calme, elle ressort le gode de son cul, s’aperçoit qu’il faudra probablement le nettoyer un tout petit peu. Alors elle le porte à sa bouche toute satisfaite d’être ainsi au-dessus des tabous.

 

Le lendemain

 

Ingrid, avions nous dit, avait sollicité une interview auprès de Geneviève Caruso. Cette dernière toute contente qu’on s’intéresse à sa pauvre personne accepta, mais s’amusa à jouer les surbookées en n’acceptant le rendez-vous que pour le lendemain.

 

« Une journée de foutue ! » Fulmina Ingrid

 

Si Ingrid avait une esquisse de plan pour neutraliser Geneviève Caruso, il demandait à être affiné. Elle se demanda alors si ce François avec lequel, elle n’avait rien fait la veille ne pourrait pas être une opportunité.

 

François était monté à Paris pour le salon de la machine-outil, occasion pour sa boite de réaliser quelques contrats avantageux. Il avait dû la veille du se farcir la compagnie de deux andouilles qui avait cru le divertir en l’entraînant dans un cabaret dans lequel sévissait un humoriste qui au lieu de le faire rire l’avait prodigieusement ennuyé. Il avait ingurgité un mauvais Champagne, intitulé pompeusement « cuvée du patron » et avait horriblement mal dormi. Ce matin il avait non seulement la gueule de bois, mais le cœur gros, il avait vraiment flashé sur cette belle inconnue dont il ne connaissait même pas le prénom et qui ne lui avait pas laissé ses coordonnées. Il ne se faisait aucune illusion, il lui avait laissé sa carte, mais elle ne le rappellerait pas, cette femme devait être une nymphomane qui s’envoyait des kilomètres de bites, des bites sans lendemain. Il décida que ce soir il retournerait dans ce bar. Peut-être y serait-elle ? Après tout l’espoir fait vivre !

 

Aussi son cœur se remplit-il de joie quand contre toutes ses attentes, elle le rappela.

 

Rendez-vous fut donc pris pour le soir, à son hôtel.

 

Monsieur est grand prince, il attend en bas, l’accompagne dans sa chambre et dans la foulée commande du champagne.

 

Moment de flottement en attendant le loufiat, ces messieurs dames ne sachant trop quoi dire.

 

– Je suis vraiment ravi que vous m’ayez rappelé, je n’y croyais pas !

– Je suis assez atypique, j’aime les hommes qui ont un comportement original.

– Qu’entendez-vous par là ?

– Vous étiez prêt à faire un truc à trois, vous n’avez rien contre les godes, d’ailleurs à ce propos, j’en ai acheté un et je l’ai apporté.

 

On sonne, c’est le service d’étage qui livre le champagne.

 

Les deux futurs amants trinquent.

 

– Vous aimez tous les champagnes ? Lui lance Ingrid.

 

A cette question l’amateur de jeux urophiles répondra quelque chose du genre « y compris celui des femmes », prélude à quelques exercices pratiques… Mais François, ne semblait pas avoir cette fantaisie en rayon et répondit qu’effectivement il aimait tous les champagnes lorsque ce n’était pas de la piquette de bas de gamme.

 

Pas grave se dit Ingrid, on fera sans.

 

– Me permettez-vous de vous embrasser ? Demande l’homme.

– Bien sûr que tu peux m’embrasser, mon lapin !

 

Roulage de pelle, l’homme sa fait entreprenant et en profite pour peloter le cul de sa partenaire en s’excitant comme une puce.

 

– Je sens quelque chose de dur !

– Vous m’excitez trop !

– Arrête de me vouvoyer, ça me déconcentre !

 

Ingrid effectue une flexion des genoux de façon à ce que son visage se retrouve en face de la braguette de François, lequel ne dit rien et se laisse gentiment faire quand elle dézippe la fermeture éclair, vient farfouiller dans le caleçon et en extrait une bite standard mais de bonne facture et bien dressée.

 

– Oh ! La jolie bibite !

– Hé ! Hé !

– Je peux te la sucer ?

– Bien sûr mais on pourrait se déshabiller un peu…

– On va pas se déshabiller un peu, on va se déshabiller beaucoup, mais avant j’aimerais bien juste un petit coup de langue !

– A ta guise !

 

Ingrid goûte quelques instants à la quéquette du monsieur, un peu déçue d’y déceler une odeur de savonnette.

 

« Ce con a cru bien faire en prenant une douche avant de me recevoir, pourtant un petit goût de pipi quand on suce, c’est tellement bon ! »

 

Les deux comparses finissent par se déshabiller, ce qui met l’homme dans tous ses états, n’en pouvant plus de soupeser les seins de la belle, de les malaxer, de les triturer et d’en sucer les bouts avec la même ardeur qu’un bébé suçant une tétine.

 

Ingrid laisse passer l’ouragan, lui rappelle qu’elle a un gode dans son sac, et s’en va le chercher.

 

– Regarde comme il est beau !

– Il n’est pas mal, répond l’homme, manifestement peu motivé !

– Tu le veux dans ton cul ?

– On est vraiment obligé ?

– Je croyais avoir compris, hier, que tu n’étais pas contre ce genre de fantaisie ?

– C’est vrai, je ne suis pas contre, mais bon…

– Tu l’as déjà fait ou pas ?

– Oui !

– Ben alors ?

– J’avais une copine, un peu marginale, elle aimait bien qu’on joue à la maîtresse et à l’esclave…

– Ben c’est très bien ça !

– On faisait toujours un peu la même chose, elle m’attachait sur le lit et elle s’empalait sur moi, avant elle me donnait des petites fessées, tu vois rien d’extraordinaire. Mais un jour elle a voulu me mettre un gode dans le cul.

– Et alors ?

– Alors, j’ai bien voulu, mais elle m’a fait mal ! Donc après je n’ai plus voulu en entendre parler !

– Bon, on va pas se fâcher pour ça, mon biquet, mais pourquoi hier, tu es allé jusqu’à me proposer d’en acheter un ?

– Tu voulais me faire sucer un gode, pas me le mettre dans le cul !

– Ah c’est ça, ben fallait le dire !

– C’est ce que j’ai fait !

– Donc ça t’amuserait que je le fasse sucer ?

– Oui, je veux bien !

 

Ingrid s’empara de l’objet et demanda à son partenaire d’ouvrir la bouche.

 

– Voilà, il est tout neuf, je l’ai testé hier, et ensuite je l’ai nettoyé à l’alcool à 90°, mais si tu préfères on peut le recouvrir avec une capote.

– Non, ça ira… Merde les capotes ! Tu en as des capotes ? S’affole François

– Ben non, tu en pas, toi ?

– J’ai complètement oublié !

– Grave erreur, un homme moderne doit toujours en avoir sur lui.

– Je sais, mais j’ai une femme un peu fouille-merde… je vais m’habiller et descendre en chercher à la pharmacie.

– Mais, non ce n’est pas la peine, laisse-moi faire, le service d’étage c’est le combien ?

– Le zéro, je crois.

 

Bref quelques minutes plus tard, le loufiat apportait une boite de six préservatifs. François, la taille ceint d’une serviette lui tendit un pourboire qu’il accepta tout en s’en foutant plein la vue, Ingrid n’ayant rien fait pour cacher sa troublante nudité.

 

– Bon, après cette petite interruption, on va reprendre le film, je te demandais d’ouvrir la bouche ! Allez suce moi cette bite.

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Le type fantasme sur cet acte, doit s’imaginer en train de sucer une vraie bite, mais s’y prend comme un cochon. Ingrid pense d’abord à le corriger, à lui montrer comment il convient de faire mais ce dit que pour le temps que vont durer leur relation ce n’est sans doute pas la peine. Elle préfère alors jouer de son fantasme.

 

– T’aime ça sucer de la bite ? Hein mon gros cochon ?

– Foufoufff

– T’as raison, faut pas parler la bouche pleine ! Retire le une seconde, T’en as sucé beaucoup des bites ?

– Non pas beaucoup, mais j’ai aimé ça !

– Tu me racontes ?

– Je l’ai fait deux fois, une fois un travelo brésilien au bois de Boulogne, très féminin, très beau, j’étais subjugué, je ne sais plus comment je me suis retrouvé à lui sucer la bite mais j’adoré le faire. L’autre fois, c’était dans un sauna où j’avais accompagné une copine, je me suis retrouvé au milieu d’un partouze, il y avait une nana avec un visage magnifique qui suçait une bite, j’étais très près d’elle, elle m’a regardé et elle m’a tendu la bite qu’elle suçait pour la partager avec moi, j’ai accepté sans réfléchir.

– Humm, ça m’excite ce que tu me racontes, tu sais moi, mon ex, il suçait des bites, il se faisait enculer aussi ! Qu’est-ce que j’aimais le regarder quand il s’envoyait une bonne bite dans le cul ! Ça te tente pas, toi ?

– Je ne dis pas non, question de circonstances..

– Imagine toi avec une bonne queue dans le derrière pendant que je te suce la tienne !

– T’es vraiment perverse, toi !

– Oh, là ! Je ne t’en parles même pas ! Tu ne veux pas que je te le mette dans le cul, le gode ? Je te ferais ça tout doucement, avec moi t’aura pas mal.

– Je sais pas trop !

– On peut essayer, si ça ne le fait pas, tu me diras et on arrête !

– Bon d’accord, tu ne voudrais pas me donner une fessée avant ?

– Mais, avec plaisir !

– Pas trop fort quand même, mais tu peux m’insulter en même temps, j’aime bien.

 

Ils décidèrent de faire une petite pause champagne avant de passer à la suite, puis Ingrid se mit à taper en cadence sur les fesses de François.

 

– Tiens pédale ! Tiens enculé ! T’es qu’un suceur de bites ! Dis-le que t’es un suceur de bites !

– Je suis un suceur de bites ! Je suis tout ce que tu dis.

 

Le cul de François devenait rouge, mais Ingrid mis fin à la fessée, ses mains commençant à lui faire mal.

 

– Reste comme ça, je vais te préparer le cul !

 

Ingrid approcha sa langue de l’œillet de François et commença à la butiner. Elle adorait pratiquer cette perverse caresse, mais fut déçue de retrouver cette horrible odeur de savonnette. elle tenta de faire en sorte que l’orifice s’entrouvre, mais n’y parvint pas de façon satisfaisante. Alors elle se mouilla un doigt et le fit entrer, puis aller et-venir.

 

– C’est bon ?

– Oui, c’est bon !

– Je vais mettre une capote sur le gode et aussi du gel, comme ça, ça glissera mieux. Détends-toi, tu vas voir je vais t’étonner et tu en redemanderas. Attention je rentre… C’est rentré là ?

– Je crois, oui !

– Alors j’enfonce tout doucement !

 

Ingrid progressa centimètres par centimètres, l’homme restait passif, quand l’objet fut convenablement introduit elle en actionna le vibrateur, puis imprima de légers mouvements de va-et-vient.

 

– Ça va, c’est bon ?

– Oui, c’est bon ! Continue !

– Tu vois ! La fois d’avant t’as dû tomber sur une brute !

 

Ingrid continua ce traitement quelques minutes et maintenant l’homme se pâmait d’aise.

 

– Bon, maintenant, tu vas t’occuper un peu de moi, dit-elle en s’étalant sur le lit, les jambes bien écartées. Viens me lécher la chatte.

 

L’homme est un coquin, et avant de s’occuper du minou d’Ingrid, il lui lèche un peu les seins, puis il descend là où on l’attend et opère en de larges balayages avec la langue, tandis que le doigt entre dans la cavité béante et s’agite frénétiquement.

 

Excité par tout ce qui avait précédé, Ingrid sait qu’elle ne va pas attendre longtemps son plaisir, elle ne tarde pas à gémir, ce qui encourage l’homme à redoubler ses efforts et quand celui-ci entreprend de lui titiller le clitoris, elle part dans un orgasme aussi bruyant qu’humide.

 

Il la laisse récupérer quelques secondes tout en s’agitant le poireau, puis s’empare d’une capote qu’il place sur sa bite bandée, signifiant par là que pour lui, le moment de la pénétration est arrivé.

 

– Euh, tu viens sur moi ? Demande-t-il.

 

Voilà qui ne dérangeait pas trop Ingrid qui du coup se mit à chevaucher l’homme, lequel fut néanmoins surpris que la belle s’y empale par le petit trou.

 

Ingrid avait déjà rencontré des hommes qui adoptait pendant le temps du sexe, la même attitude que François. Un décideur, un donneur d’ordre, un meneur d’homme, un battant, un « winner ». Au plumard, ils déstressaient à leur façon en devenant des nounours passif, se laissant complètement dominer et manipuler.

 

– Les jeux de rôles, tu aimes ? Lui demande Ingrid. Pendant qu’ils récupéraient en fumant une clope.

– Oui, enfin ça dépend !

– Par exemple je te bande les yeux et je te fais faire des trucs !

– Rien de bizarre ?

– Non, juste du sexe classique ! Répondit Ingrid en riant. Tu es à Paris jusqu’à à quand ?

– En principe vendredi soir, mais je peux rester une journée de plus

– Parfait !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 16:30

Chanette 25 – Football – 6 – Insatiable Ingrid par Chanette

bisou1719

 

– Alors ça t’a fait du bien ? Lui demandés-je quand elle réapparût

– Un bien énorme ! Me répond Ingrid

– Ben tant mieux !

– Tu m’as pardonné ? Demande-t-elle d’une voix fébrile.

 

Elle est amusante dans sa façon de me demander ça, on dirait un petit oiseau blessé…

 

– Je pardonne, mais je n’oublie pas.

– Je ne t’ai pas demander d’oublier.

 

Je ne réponds pas, j’attends, s’il y a un piège, une embrouille ou une proposition vaseuse, c’est maintenant qu’elle va me la sortir. Mais ça n’a pas l’air de venir.

 

– Je t’inviterais bien au restaurant ! Me dit-elle.

 

Surement pas ! Si elle a un lapin dans son chapeau, elle va me le sortir dans trois heures quand on mangera le dessert ! Très peu pour moi ! Je lui réponds donc que je ne suis pas libre.

 

– Et puis d’abord, je ne vais pas au restaurant avec les salopes !

 

Je lui dis ça mais le cœur n’y est plus, le jeu de rôle semble un peu loin désormais.

 

Elle disparaît quelques minutes dans la salle de bain pour rectifier son maquillage qui en avait grand besoin. Pendant ce temps-là, je me remets « en civil »

 

– Tu peux quand même venir prendre un café avec moi ? Juste un café ! Dit-elle en revenant ! Un petit café avec une salope ! Insiste-t-elle avec un sourire craquant.

 

Un café, ce n’est pas si long ! J’acceptais, puisqu’il fallait bien que je sache ce qu’elle avait dans le ventre, tout en la prévenant que je n’aurais pas plus d’un quart d’heure à lui consacrer.

 

Ben non, il n’y avait pas de plan tordu, elle m’a redemandé de laisser Laurent tranquille, c’est tout. Je me faisais donc des idées… et la voilà qui me fais une proposition étrange :

 

– Tu sais, si je peux faire quelque chose pour toi, je le ferais volontiers. T’es sûre d’en avoir fini avec les gens qui voulaient que tu portes plainte ? Me demande-t-elle.

– Oui ! Enfin, j’espère !

 

Cette fois, elle ne me demande pas de raconter, peut-être par crainte de se faire envoyer bouler une nouvelle fois ! On pourrait se quitter maintenant puisqu’elle n’a rien d’autre à me proposer qu’une aide bien éventuelle.

 

Du coup, je ne sais pas ce qui m’a pris : Je me suis excusée et me suis éloigné quelques instants afin de faire semblant de téléphoner puis en revenant je l’ai surprise en lui disant :

 

– La personne que je devais voir ce soir à un empêchement, du coup je suis libre, alors si tu veux toujours me payer le restaurant…

 

Mais pourquoi je fais ça ?

 

Elle est toute contente la fifille, la soirée s’est bien passée, on a été bouffer un bon plat de linguines aux crevettes, arrosé d’un excellent vin d’Italie. Elle a évité d’être indiscrète et c’est surtout elle qui a causé, elle m’a parlé de Laurent et de ses activités mafieuses dans le milieu du football dont il s’est fait une sorte de spécialité : achat d’arbitres ou de gardiens de but adverses, potion magique pour rendre indisponible un joueur… Je ne pensais pas que ce milieu était pourri à ce point. Elle m’a raconté qu’elle était journaliste, spécialisée dans le sport féminin, qu’elle n’exerçait plus mais qu’elle avait conservé sa carte de presse.

 

Le repas avait considérablement modifié mon opinion sur elle. Oui, elle avait été salope ! Ce sont parfois des choses qui arrivent ! Questions de circonstances ! Mais au fond d’elle-même elle ne me semblait pas bien méchante. On allait se quitter maintenant, peut-être définitivement. Quelle image conserverait-elle de moi ? Probablement pas celle ce restaurant italien, mais celle beaucoup plus forte de cette séance de domination ou je me suis montré abominable ! Il y a peut-être moyen de faire autrement, non ? Et c’est à ce moment de mes réflexions que j’ai eu envie de la baiser !

 

Donc au moment de se séparer à la sortie du restaurant…

 

– Bon, ben, au revoir… me dit-elle en me tendant la main.

– On peut s’embrasser, non ?

 

Elle pensait que ça allait être un petit bisou dans le vide, ben non, je me suis arrangée pour que mes lèvres se retrouvent devant les siennes, et ma langue dans sa bouche.

 

Elle est d’autant plus surprise que ce baiser, je le lui avais refusé quand elle venait avec Laurent. Mais elle est loin de le repousser, elle embrasse bien, elle m’excite, elle m’excite…

 

– Tu veux qu’on s’envoie en l’air ? Lui demandais-je, certaine de sa réponse.

– Oui, mais plus d’amour vache !

– Non, que de la douceur, des caresses !

 

J’espère ne pas faire une connerie en l’emmenant chez moi ? Pourquoi est-ce que je deviens anxieuse comme-ce, moi en ce moment ?

 

A peine arrivées chez moi, mon vrai chez-moi, pas mon studio, Ingrid me demande le chemin des toilettes.

 

– Je peux regarder ! Demandais-je.

– Bien sûr, mais je me dépêche, je vais faire dans ma culotte.

 

Elle entre, baisse son falzar, s’assoit, et lâche les vannes.

 

– Je ne vois pas grand-chose ! Lui fais-je observer.

– Ben rapproche-toi ! Je peux encore en faire une goutte

– Non, rapproche-toi- toi, avance sur la cuvette ! J’ai envie de boire ton pipi.

 

Et en disant cela je me mets en position

 

– Tu l’aura voulu !

 

Effectivement, il ne lui restait pas grand-chose à pisser, mais c’est délicieux, j’adore ça, j’en garde un petit peu dans ma bouche.

 

– On s’embrasse ?

– Avec mon pipi dans ta bouche ?

– Ben, oui !

– T’es trop, toi !

 

Je ne sais pas si je suis « trop », mais nous voici de nouveau enlacées comme les reines des gouines. C’est une vraie furie, j’ai du mal à me dégager

 

– Viens, je vais te montrer mon lit ! Lui dis-je enfin.

Chanete25F

Nous voilà dans la chambre, on se déshabille toutes les deux à la vitesse grand V. Je saute sur le plumard la première, elle me rejoint et biens me bouffer les seins, j’avais oublié que mademoiselle faisait une fixation sur les nénés.

 

Je me laisse faire, je devrais même dire « j’ai envie de me laisser faire ». C’est vrai ça en étant dominatrice c’est toujours moi qui mène la barque, alors inverser les rôles, être un peu passive pour changer, voilà qui est apaisant.

 

Putain, ses lèvres sur mes tétons, qu’est-ce que c’est bon ! Je mouille comme une soupe, Ingrid passe sans arrêt d’un sein à l’autre et tout d’un coup elle fait une pause et je me retrouve avec son téton à elle devant ma bouche.

 

Qu’auriez-vous fait à ma place, j’ouvre mes lèvres et gobe ce fruit magnifique à la texture si douce. Et comme je ne suis pas différente des autres, quand j’en ai assez du téton droit, je joue la même chanson avec le gauche. C’est la valse des tétons !

 

On se caresse, on se bisouille, je suis sur le dos, j’écarte bien les cuisses, si elle ne comprend pas le signal, c’est qu’elle est neuneu ! Mais non, la voici qui arrive !

 

– Oh ! là, là ! T’aurais dû mettre une serviette !

– C’est facile de dire après ce qu’il fallait faire avant !

– Je vais me régaler !

 

J’aime bien quand on annonce la couleur de cette façon !.

 

La langue d’Ingrid se faufile dans le fouillis de mon sexe, procédant au nettoyage de tout ce qui y coule, c’est bon, elle me lèche bien, je commence à frémir, elle ne fait pas trainer les choses et me glisse un doigt dans le cul qui s’agite comme un lézard, je m’abandonne, je sens qu’elle me tripote le clito, j’halète, je me retiens un peu, et je me lâche. C’est trop bon !

 

– Hé, hé ! Commente Ingrid.

 

J’ai connu plus subtil comme commentaire !

 

– Alors je suis toujours ta salope ? Demande-t-elle.

– Evidemment ! En ce moment on est salope toutes les deux ! Allez, à mon tour de te lécher !

 

Je lui ai donc rendu la pareille, une affaire qui n’a pas trainé. Puis nous sommes câlinées tendrement.

 

Je suppose qu’elle va souhaiter dormir ici, je ne suis pas contre. Et puis d’abord je suis crevée.

 

– Je n’ai pas goûté à ton cul ! Me dit-elle alors que j’allais retirer le dessus de lit qui va être bon pour le pressing !

– Alors vas-y, mais vite fait parce qu’après : dodo !

– Juste un peu, ça me plaît l’idée de m’endormir avec le goût de ton cul dans ma bouche.

 

Elle est un peu barge !

 

Le lendemain, je me réveillais à l’heure habituelle, mademoiselle ronflait à mes côtés comme une bienheureuse

 

– Réveille-toi, mémère ! Moi je vais prendre ma douche.

 

Pas de sexe ce matin, mais pendant que grignote ma tartine je demande à Ingrid à brule-pourpoint :

 

– Au fait ton Laurent, il a un compte Facebook ?

– Oui !

– Dis-moi à quel nom ?

– Non ! J’aimerais autant que tu le laisses tranquille.

– Je vais le laisser tranquille, je te le promets, je veux juste regarder quelque chose.

– Dis-moi quoi ?

– Non, je te dirais quand je saurais.

– Bon, d’accord !?

 

Un petit tour sur Internet sur le compte du Monsieur, ça n’a pas loupé entre une multitude de post illustrés sur le football, il a fallu que Laurent envoie une photo où il frime avec sa nouvelle bagnole. Je n’y connais rien mais ça n’a vraiment pas l’air d’être une casserole même si c’est une occasion ! Donc à priori Ingrid ne m’a pas menti, l’argent de l’enveloppe ou du moins une partie a servi à cet achat.

 

C’est la semaine suivante que d’autres bizarreries sont intervenues, j’ai eu trois prises de rendez-vous pour la même journée.

 

Etrangement, ces appels se ressemblaient beaucoup, certes les voix étaient différentes, mais les demandes étaient quasi identiques, ces messieurs désiraient qu’on les fouette, qu’on les marque et qu’on les traite en esclave. J’ai plusieurs méthodes pour tenter de démasquer les mauvais plaisants : la proposition de contre-appel immédiat en est une plutôt efficace, le farceur étant décontenancé ne répond pas au contre-appel.

 

Mais dans le cas présent les contre-appels avaient fonctionné. Au troisième bonhomme, étant intriguée, je lui demandais si c’était la première fois qu’il prenait rendez-vous avec une domina, il me répondit qu’oui, que c’était un fantasme tenace etc… etc… Je répliquais très professionnellement :

 

– Ne crains rien, j’aime bien m’occuper des petits nouveaux, j’adore ça même, je vais de gâter. T’as quel âge ?

– 25

– Et ton prénom ?

– Hubert.

 

Je ne percevais pas derrière mon interlocuteur, ces petits bruits divers et ricanements étouffés qui sont le lot des groupes de farceurs. Mais ça ne prouve rien, les farceurs solitaires, ça existe aussi ! Je notais donc le rendez-vous et bloquais la tranche horaire.

 

J’avais donc le lendemain trois rendez-vous en cascade : 14 heures, 15 heures et 16 heures. Tout cela me paraissait bizarre mais limite plausible, après tout : la loi des séries ça existe. Je ne retins pas l’éventualité d’un coup fourré, les types ayant laissé leur numéro de téléphone.

 

Le souci, c’est que j’ai dû refuser la visite d’un bon client occasionnel, le genre qui paie bien, qui monte à Paris quelquefois et qui a un emploi du temps surbooké. Certains acceptent la présence d’un autre soumis. Pas lui !

 

Comme le lecteur l’aura deviné, ces trois rendez-vous se transformèrent en lapins. Des lapins, j’en ai inévitablement eu mais aujourd’hui ce n’est plus un lapin, c’est carrément un clapier.

 

J’avais mémorisé les numéros de ces imbéciles sur ma liste de contacts téléphoniques : « con n°1 », « con n°2?…

 

Le lendemain matin je reçois un coup de fil. Le correspondant s’affiche comme étant le con n°3.

 

– Oui, c’est Hubert, je voudrais m’excuser pour hier…

– C’est avant qu’il fallait me prévenir !

– Oui, je sais mais je me suis trouvé dans l’impossibilité de le faire.

– Comme c’est dommage ! Ironisais-je

– Pourrions-nous reprendre rendez-vous ?

– Non !

– Ecoutez, je vous dédommagerai pour le rendez-vous raté.

 

Je ne suis pas superwoman et je n’ai pas toujours l’attitude qu’il faudrait face aux situations compliquées. Mais là, il ne faut pas déconner. Ce mec ne me connaît même pas en photo, et il veut me dédommager, plus improbable tu meurs ! J’aurais donc pu le vanner ! Mais je n’en fais rien ! Il me prend pour une conne, alors jouons les connes, il sera toujours temps d’aviser ensuite.

 

– Evidemment si tu me dédommages, c’est différent…

– On prend rendez-vous alors ?

– Demain 14 heures ?

– C’est parfait !

– Tu dois avoir beaucoup de sous, dis donc ? Glissais-je.

– Je ne me plains pas !

– T’es dans quoi ?

– Les affaires.

 

Une demi-heure après j’avais un nouveau coup de fil, un nouveau qui voulait se faire fouetter pour la première fois

 

– D’accord 15 heures demain et si tu as un empêchement fais le moi savoir, j’ai horreur qu’on me pose des lapins.

 

Je note le rendez-vous mais ne bloque pas la tranche horaire.

 

Je reçu encore une autre demande de rendez-vous du même acabit.

 

Les choses sont claires maintenant, je ne suis pas en face d’une bande de mauvais plaisantins, mais devant une tribu de gens qui ont décidé de me faire chier.

 

Est-ce que cela a un rapport avec l’affaire Golfen ? Je ne vais pas tarder à le savoir !

 

Cette nuit, j’ai mis mon réveil à sonner à 3 heures du matin et applique l’astuce que m’a apprise Max (voir l’épisode : Chanette et la mallette noire). J’ai cinq numéros de téléphone à appeler, ce que je fais après avoir pris soin de masquer mon propre numéro :

 

Premier appel : je tombe directo sur le répondeur mais le type a un nom tellement compliqué que je ne sais pas l’orthographier.

 

Deuxième appel : répondeur mais sans identité.

 

Troisième appel ! Le mec répond ! Je raccroche aussi sec. Dingue, ça, ces mecs qui roupillent avec leur téléphone sur leur table de chevet !

 

Quatrième appel ! Ça sonne, ça ne répond pas et le message arrive : « Vous êtes bien sur le répondeur de Jean-René Tailleur et patati et patata… Bingo !

 

Le cinquième appel ne m’apprit rien, j’aurai pu me recoucher mais je voulais absolument savoir. Il n’y a pas trente-six façon d’écrire « Tailleur », je recherche sur mon ordinateur si le mec a une page Facebook. Re-bingo !

 

Sa page est une compilation de messages à connotation plus ou moins anarchistes assez effrayants de manichéisme primaire, je déroule, je déroule, tombe sur un article surréaliste intitulé « Le lobby du football protège les violeurs ».

 

Ça va, j’ai compris ! Je déroule encore et tombe sur un message d’un dénommé « Juge Dread » avec en photo jointe, la carte d’identité de Golfen, le petit mot manuscrit qui m’était destiné et surtout les trois photos de la tentative de viol, photos où l’auteur a tout de même eu la « délicatesse » de couper mon visage. C’est donc l’une des copies du message initial de Laurent et Ingrid.

 

Je sais donc à peu près à qui j’ai affaire, demain j’aviserais.

 

Je n’ai pas réussi à retrouver le sommeil, j’attends 9 heures, je téléphone à Krupz et lui raconte tout ça. Il a l’air franchement désolé :

 

– On s’était mis pourtant d’accord pour qu’on vous laisse tranquille, il s’agit peut-être d’une initiative personnelle de Geneviève Caruso.

 

Je sors alors mon joker :

 

– L’un des types s’appelle Tailleur, Jean-René Tailleur, ça te parle ?

– Non, mais je peux vérifier quelque chose, je vous rappelle dans cinq minutes.

 

Pourvu qu’il le fasse ! Il l’a fait !

 

– C’est bien ce que je pensais, Tailleur est un gars de la troupe de Geneviève Caruso.

– La troupe ?

– Oui, elle dirige une petite troupe de théâtre, c’est elle qui écrit les pièces.

– Des pièces qui parlent de quoi ?

– Ça parle du combat des femmes…

– J’aurais dû m’en douter, et ça marche ?

– C’est subventionné…

– Ben voyons… Il y a combien de mecs dans sa troupe ?

– Pas beaucoup, il y a surtout des femmes. Des hommes, il doit y en avoir quatre ou cinq en comptant les remplaçants.

– Donc on devrait en avoir fait le tour ?

– Je ne sais pas, Voulez-vous que j’intervienne en quoi que ce soit ?

– Non pas pour le moment, n’hésite pas à m’appeler si tu apprends des choses.

– Pas de problème, j’ai hâte de vous revoir !

– Ce sera avec plaisir, petit coquin :

 

Bon, je fais quoi ? Normalement je ne devrais plus avoir de coups de fil,

 

Raté !

 

Nouvelle proposition de rendez-vous ! Le truc c’est que je sais parfaitement reconnaître une voix ! Ce gars-là m’a déjà appelé mais à partir d’un autre numéro. J’avais oublié qu’on pouvait avoir plusieurs téléphones, j’en ai bien deux, moi ! Je continue donc à faire la conne. C’est à court terme la meilleure tactique, si j’envoie bouler tous ces idiots, la mère Caruso trouvera une autre façon de me pourrir la vie.

 

J’ai encore eu plusieurs appels, les voix sont à peu près les mêmes, reconnaissables malgré la volonté de les maquiller. Mais d’où sortent tous ces numéros, ces mecs ont piqué un carton de cartes SIM ou quoi ? Ça commence à me les briser menu-menu, cette affaire-là !

 

J’ai alors l’idée de téléphoner à Ingrid, dès fois qu’elle ait une idée, on se voit au bistrot et je lui raconte tout ça,

 

– Je crois que je peux faire quelque chose…

– Attention, rien qui ne puisse lui permettre de porter plainte.

– Non, mais faudrait peut-être que tu me prêtes un peu de matériel.

– Du matériel ?

– Ben oui : une cravache, un martinet, des menottes.

– Tu vas faire quoi ?

– Fais-moi confiance, c’est pas garantie à 100 %, mais si ça rate, j’aurais quelques variantes !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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