Chanette

Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 17:38

Chanette 26 – Les manuscrits de Sacha – 13 – Marie-Josèphe se console par Chanette

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– Vous serait-il possible de demander à votre détective de s’en occuper. Je lui aurais bien demandé moi-même mais il ne m’a pas laissé ses cordonnées et puis…

– Ne continuez pas, Honoré, je vais vous rendre ce service ! Lui répondis-je

 

Je suis parfaitement consciente de m’être engagée trop vite. Si Max ne peut pas faire, je vais être mal, mais d’un autre côté si je ne rends pas ce service à Honoré je risque de le perdre comme client. Il faut le comprendre je lui ai demandé un énorme service pour le compte d’Anna-Gaëlle, il l’a fait sans rechigner alors que rien ne l’y obligeait. Il me demande maintenant un retour.

 

A moi de savoir amadouer Max !

 

Coup de bol, Gauthier-Normand, le patron de Max est en déplacement en Ecosse. La chose est donc possible.

 

Après un entretien téléphonique avec le marquis, Max a tôt fait d’analyser la situation. Retrouver quelqu’un n’est pas si compliqué sauf s’il est en planque, il suffit d’enquêter du côté de sa famille, de ses proches, voir avec ses adresses, le téléphone portable est aussi une opportunité, il permet la géolocalisation. Le fait que son patron ne soit pas là l’empêchera d’avoir accès à certaines sources mais il se débrouillera autrement.

 

Il demande à Honoré des photos des deux olibrius : Pas de photo de Julien et pas de photos récentes de Madame.

 

« C’est dingue, le mec qui n’a pas de photo de sa bergère, mais bon je l’ai vu une fois, je saurais la reconnaître !

 

Il récupère néanmoins le numéro de portable de Julien et les autres renseignements recueillis lors de son embauche ainsi qu’une brève description physique de l’individu.

 

Mais avant de se lancer dans ce genre d’investigations, il se dit qu’il y a sans doute plus simple à faire. Si la dame a embarqué les manuscrits c’est soit par pure vacherie, soit pour pouvoir les négocier, les deux hypothèses ne sont d’ailleurs pas incompatibles… Or pour les négocier, elle connait l’endroit… Mais lui aussi !

 

« Allons-y, on ne sait jamais ! »

 

Alors, il se rend à la librairie tenue par Daniel Lamboley.

 

– Vous revoilà, vous ?

– Ben oui, je passais dans le quartier, j’ai vu de la lumière, à tout hasard, vous n’auriez pas racheté une nouvelle fois ces fameux manuscrits…

– Non, et je voudrais bien qu’on me foute la paix avec ça ! Hurle Lamboley.

– Comment être sûr ! Insiste Max.

– Foutez le camp !

– Je peux voir votre livre d’entrée ?

– De quel droit ?

– Du droit que vous êtes un receleur et que je peux toujours aller raconter des choses à la maréchaussée. Alors ce livre ?

– Vous commencez à me les briser, cette cinglée est effectivement venue ici, je l’ai viré de ma boutique.

– Elle était seule ?

– Dans la boutique, oui, mais après elle a rejoint un jeune bellâtre.

– Comment vous pouvez savoir ça ?

– Ça m’intriguait, je suis sorti pour voir ! Vous en avez encore beaucoup des questions comme ça ?

– Hum, vous me le montrez, votre livre d’achat ?

– Vous allez m’énervez longtemps ? Le voilà le bouquin !

 

Lamboley lui mit sous le nez le registre vide de toute transaction au nom de la marquise.

 

– Pas celui-ci, l’autre !

– L’autre quoi ?

– Vous n’êtes quand même pas assez con pour enregistrer des objets de recel sur un vrai document comptable !

– Pfff ! Vous allez me harceler jusqu’à quelle heure ? Tiens je vous propose un truc : je sais où est allé la bonne femme et son gigolo en sortant d’ici, c’est 50 euros le tuyau !

– S’il est percé, je vais revenir de très mauvaise humeur !

– Ils sont entrés à l’Hôtel des deux trèfles, un peu plus loin sur la gauche !

 

« Si c’est vrai, c’est trop la chance » comme disait le vicomte de la Courtebranche ! »

 

Max envisage un plan, s’il ne fonctionne pas, il en a d’autres en réserve, mais autant commencer par quelque chose de simple !

 

L’Hôtel des deux trèfles est un modeste établissement de seize chambres. Max en loue une. Il attend cinq minutes puis repère les lieux, dix chambres au premier, six au second… C’est donc les chambres pour deux personnes.

 

Il monte, frappe à la première porte, un grand black lui ouvre.

 

– Je dois me tromper de chambre, je cherche Marie-Josèphe.

– Y’a pas de mal !

 

« Pourvu qu’ils ne soient pas partis ! »

 

La deuxième porte ne répond pas, la troisième s’ouvre sur un Allemand à moitié endormi.

 

Quatrième porte :

 

– Je dois me tromper de chambre, je cherche Marie-Josèphe.

– Hein ? Marie-Josèphe comment ?

– De la Villandière !

– C’est moi, mais qui êtes-vous ?

– Max Minet, détective privé, je peux entrer, juste cinq minutes ?

– On s’est déjà vu, me semble-t-il ?

– Effectivement !

 

Sans qu’il y soit convié, Max s’assoit sur le rebord du lit.

 

– C’est mon mari qui vous envoie ?

– Tout à fait ! Il souhaite récupérer ses manuscrits !

– Comment vous avez fait pour me retrouver ?

– Détective, c’est un métier, ma petite dame ! Alors ces manuscrits ?

– Ils sont dans mon sac, maintenant je m’en fous, je vais vous les donner !

– S’il vous plait !

 

Et elle les lui tendit.

 

Max n’en revenait pas, cette récupération s’était déroulée avec une facilité déconcertante. Le marquis ne lui avait rien demandé d’autre que de récupérer les manuscrits, c’était donc chose faite, et il aurait pu s’en aller sur le champ, mais la tristesse du visage de Marie-Josèphe l’interpella alors il feinta :

 

– Vous pourrez rassurer le monsieur qui vous accompagne, aucune plainte ne sera déposée, mon client souhaitait uniquement récupérer les manuscrits.

– Je vais avoir du mal à le rassurer, ce voyou m’a laissé tomber en embarquant toutes mes économies !

 

Et hop, c’est la crise de larmes, les grandes eaux de Versailles et les chutes du Niagara.

 

Max, bon prince, la prend par l’épaule et tente de la calmer avec des mots idiots :

 

– Faut pas pleurer comme ça, ma petite dame !

– Snif !

– Si vous avez envie de parler, je peux vous écouter, ça ne me dérange pas.

 

Et la marquise se mit à raconter :

 

– Je suis restée coincée pendant des années, le sexe me répugnait et puis je ne sais plus trop comment c’est arrivé mais Julien m’a décoincé, faut dire qu’il était si beau, si doux, si correct, jamais je n’aurai pu deviner que… bouh, bouh, snif

– On se calme !

 

Et elle se remet à pleurer, répétant plusieurs fois la même chose.

 

– Vous avez de jolis yeux, c’est dommage de les faire pleurer.

– Je ne pleure plus.

– Comment pourrais-je vous consoler ?

– Je n’en sais rien, je vais finir par rentrer au château mais qu’est-ce que je vais devenir, je ne me vois pas retourner à la paroisse après cette aventure idiote !

 

– Souhaitez-vous que je retrouve ce Julien pour essayer de récupérer votre argent ?

– N’en faites rien, qu’il aille au diable, ce qu’il a fait ne lui portera pas bonheur ! Répondit-elle en laissant couler une larme.

 

Une réponse qui arrangeait bien Max, peu motivé par ce genre d’investigation.

 

– Tenez voilà un kleenex, séchez-vous !.

 

Et de manière furtive, Max lui massait l’épaule par-dessus son pullover..

 

– Votre main… chuchote-t-elle

– Vous voulez que je l’enlève ?

– Non, laissez-ça me fait du bien.

– Vous vouliez dire quoi ?

– Des bêtises…

 

Se sentant encouragé, Max augmente sa pression, puis l’air de rien fait glisser sa main dans la légère échancrure de son chemisier.

 

– Je crois que vous vous égarez, cher monsieur.

– C’est bien possible en effet ! Est-ce un reproche ?

– Non, vous m’amusez !

– Je peux ouvrir ce bouton, là !

– Pourquoi ? Il vous gêne ?

– Ce serait plus joli.

– Si vous le dites !

 

Et hop, le bouton saute, ce qui permet à la main de Max de descendre jusqu’à la naissance des seins. La marquise se contente de sourire malicieusement.

 

Persuadé qu’il a maintenant le champ libre, Max, fait passer ses doigts entre le soutien-gorge et les seins de Marie-Josèphe, il atteint le téton et le presse avec délicatesse.

 

– Vous êtes un coquin, monsieur !

– Vraiment ?

– Je dirais même que vous avez un toupet monstre !

 

Max ne répond pas et lui pelote maintenant carrément les deux seins. L’excitation de madame la marquise monte inexorablement.

 

– Ah ! Oh ! Ah ! Arrêtez, sinon nous allons faire des bêtises.

– Est-ce si grave ?

– J’avoue ne plus savoir, mais vous êtes en train de me mettre dans un drôle d’état. Et puis j’ai l’air de quoi là, toute débraillée avec les seins à l’air, alors que vous, vous restez en costard.

– Qu’à cela ne tienne, je veux bien me déshabiller, mais cela risque de nous entrainer dieu sait où !

– Laissez Dieu en dehors de tout ça, s’il vous plait !

– Oh pardon !

– Ne vous déshabillez pas, mais soyez gentil, j’aimerai voir votre… votre… j’ai du mal à prononcer le mot « bite »

– Ben si, vous venez de le faire !

– Alors montre-moi ta bite, Max, je vais te la sucer et après tu vas me la foutre dans le cul !

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Oups !

 

Et voilà ce que c’est de provoquer un ouragan sexuel !

 

Effectivement, madame la marquise est dans un état d’excitation maximale et se précipite sur le sexe de Max qu’elle embouche sans autre forme de procès.

 

« Ma deuxième bite extraconjugale ! J’espère qu’en enfer je trouverais des copines ! »

 

Max se fait sucer mais à hâte de passer à autre chose, en effet la fellation de la marquise est fort médiocre.

 

Quel est le con qui a dit que la pipe n’avait pas besoin de s’apprendre ?

 

– Tourne-toi ma belle, que je t’encule !

 

Aussitôt dit, aussitôt fait, la marquise se met en levrette et frétille du croupion.

 

Max a toujours des capotes sur lui, il se protège donc mais s’aperçoit que l’entrée et étroite, et de gel, il n’en a point.

 

Mais Max a de la ressource, il déballe un second préservatif, y introduit deux doigts et vient ainsi préparer l’anus de Marie-Josèphe. Une lubrification sommaire mais qui se révèle efficace puisqu’après quelques tentatives infructueuses, la bite finit par entrer.

 

– Whah, oulala, attention, doucement !

 

Max attend que la marquise s’habitue à la présence de l’organe dans son conduit intime puis entame ses va-et-vient.

 

– Marie-Josèphe ne part pas au quart de tour mais presque, provoquant l’étonnement de Max qui se voyait partie pour un limage au long cours. Il continue provoquant des miaulements continus de sa partenaire.

 

– Arrête, arrête, je n’en peux plus !

 

Max accélère, jouit et décule, laissant la marquise en sueur et complètement H.S. Dans un geste de tendresse il lui passe la main sur l’épaule, puis attire sa bouche contre la sienne afin de l’embrasser.

 

Même pour ça, elle se laisse conduire, consciente de son inexpérience.

 

Il lui vient une larme.

 

– Mais qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce qu’on a fait ? S’exclame Marie-Josèphe en cachant sa nudité.

– On s’est donné du plaisir, on n’a fait de mal à personne.

– Mais qu’est-ce que je suis devenue ?

– C’était pas bien ?

– Je ne sais plus où j’en suis. Je vais devenir folle, je le suis peut-être déjà.

– Vous n’êtes pas folle, vous savez ce qui vous arrive ? Vous venez de découvrir votre corps, c’est aussi simple que ça !

– Ça ne me dis pas ce que je vais devenir ?

– Vous ne pourrez plus vivre comme avant, c’est clair. Maintenant je ne sais pas, je ne suis pas à votre place, vous voulez qu’on en discute ? Je vous paye le restau, ça vous fera du bien de manger un peu.

 

Elle accepta. Les deux amants du jour s’attablèrent dans un petit restaurant tout près.

 

– Je suppose que je ne vous verrais plus ? Demande timidement la marquise.

– En principe, non ! Mais sait-on jamais. Je vous donne mon numéro.

– Vous me conseillez quoi ?

– Séparez-vous de votre mari, louez-vous un appart, et sortez, baladez-vous, vous finirez bien par trouver un compagnon.

– Et si j’essayais de reconquérir mon mari ?

– Vous avez le droit d’essayer, mais vous n’y arriverez pas, il a pris des habitudes sur lesquelles il ne reviendra pas.

– Faudra bien pourtant que je lui parle !

– Lui parler, oui !

 

Et Max cru pertinent de dévier la conversation et lui fit parler d’elle, de sa vie, de ses goûts…

 

– Les voyages ?

– Je me rends à Lourdes tous les ans avec les dames de la paroisse.

– Ah ? Et vous en pensez quoi ?

– C’est du commerce ! Admit-elle

– Et les miracles ?

– Ils existent.

– Et le fait que ce soit toujours les mêmes maladies qui guérissent, vous en pensez quoi ?

– Vous n’êtes pas croyant, on dirait ?

– Non !

 

Max se rendit compte qu’elle n’était pas prête à abandonner sa foi, la foi ne se perd pas comme ça et tout ne peux pas arriver en même temps, avoir pris conscience de son corps était déjà énorme, surtout à son âge, il dévia de nouveau la conversation. Elle lui parla de ses lectures, essentiellement des polars à énigmes.

 

– Vous avez des amies !

– J’en avais une, elle est partie en Bretagne.

– Et les dames de la paroisse ?

– J’ai mis plusieurs années avant de me rendre compte que ce n’était pas les saintes femmes que je croyais, mesquineries, vacheries, cancans, ragots des unes sur les autres, ces derniers temps je n’avais plus trop le cœur à participer à leurs activités, j’étais sur le point de claquer la porte, mais elles ont pris les devants en me faisant comprendre mais sans me le dire ouvertement que la conduite de mon mari faisait tâche… .

– Ça a coïncidé avec vos premiers… Comment dire…

– Je n’ai pas fait le rapprochement de suite, ça devait être inconscient, mais je me suis dit que puisque personne n’était parfait… Et qu’il fallait mieux se tripoter que de dire du mal de son voisin.

 

Un ange passe, ils commandent le café.

 

– Puisqu’on ne se verra sans doute plus, est-ce que je peux vous demander une faveur ?

– Dites ! Répondit Max

– En sortant du restaurant, quand nous allons nous séparer, j’aimerais que vous m’embrassiez comme tout à l’heure.

– Mais avec grand plaisir, Marie-Josèphe !

 

Et c’est exactement ce qui se passa, les deux amants occasionnels s’étreignirent en un long et profond baiser.

 

– Dommage que vous soyez pressé ! Regrette la marquise

– Je ne le suis pas tant que ça !

– On remonte dans la chambre ?

– Pourquoi pas ?

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 17:29

Chanette 26 – Les manuscrits de Sacha – 12 – La fuite de madame la marquise par Chanette

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Yolande est dépitée, elle s’est rendue à Gouley-le-château, difficilement accessible par les transports en commun à ce point qu’elle du terminer le parcours en taxi.

 

– Bonjour. Je souhaitais rencontrer monsieur de la Villandière

– Vois aviez rendez-vous ? Lui demande Elodie en toisant l’inconnue.

– Non, c’est pour la place de cuisinière ou de femme de ménage !

– Ah ? Monsieur est allé à Paris, j’ignore à quelle heure il reviendra, laissez-moi votre numéro de téléphone, il vous rappellera.

 

« Et voilà ! Galère pour rentrer, et puis le petit refrain « laissez vos cordonnées, on vous rappellera », merci, j’ai déjà donné ! »

 

En fin de matinée Marie-Josèphe sonna Julien.

 

– Julien je voudrais vous parler franchement: Etes-vous satisfait de faire le domestique ?

– Pourquoi cette question la place est bonne et puis vous êtes là !

– Mais nous pourrions rester l’un près de l’autre tout en étant ailleurs, non ?

– Je ne comprends pas bien.

– On s’en va tous les deux, on peut faire ça rapidement, il me suffit d’appeler un taxi, à Paris nous prendrons une chambre d’hôtel, le temps de voir venir et de s’organiser un peu, ensuite, nous pourrions prendre un petit pied à terre, j’ai l’argent pour le faire…

– De l’argent ?

– Oui nous avons des comptes séparés, mais avant j’ai ce qu’il faut pour nous débrouiller, j’ai mon petit trésor secret.

 

Du coup Julien qui avait tendance à considérer la proposition de la marquise comme farfelue commençait à voir les choses

 

– J’ai une valise en haut de l’armoire, vous pouvez me l’attraper, je vais la remplir, et après j’appelle la taxi.

– C’est peut-être un peu précipité, non ?

– Non ! En ce moment j’ai le courage de partir, je ne l’aurais peut-être pas tout à l’heure, ni demain, profitions de l’opportunité.

 

Julien descendit la valise, dubitatif, il la regarda la remplir, vêtements, sous-vêtements, mais aussi un missel, un crucifix, un chapelet… Surréaliste !

 

– Allez faire la vôtre, Julien, on se retrouve en bas.

 

Les choses vont trop vite pour l’e cerveau de pauvre Julien pris dans des sentiments contradictoires, mais l’idée de vivre au crochet d’une vieille bourgeoise qui en pince pour lui le tente irrésistiblement, alors il rassemble ses propres affaires.

 

Un peu plus tard :

 

– Il y a là un taxi… Commence Elodie qui ne comprend rien, d’autant que Julien et Marie-Josèphe sont là à attendre.

– Ou c’est pour nous ! Que monsieur le marquis ne s’inquiète pas, nous quittons le château.

– Je… je…

– Oui, je sais vous ne comprenez rien, de toute façon vous ne comprenez jamais rien, nous partons, c’est un départ définitif, et si je reviens ce sera uniquement pour venir chercher mes affaires.

– Bien madame !

 

A 17 heures Honoré de la Villandière rentra :

 

– Bouh ! Je suis crevé, sers-moi donc un petit whisky, Elodie !

– Bien sûr, monsieur, mais il faut que je vous informe qu’il vient de se passer quelque chose d’extraordinaire !

– Quoi donc ?

– Madame a quitté le château avec Julien !

– Allons bon ? Ils sont allés se promener ?

– Non, ce n’est pas ça, je crains qu’ils soient partis définitivement

– Mais, enfin, ça n’a aucun sens !

– Monsieur ignorait sans doute que Madame et Julien avait des rapports, comment dire, un peu intimes ?

– N’importe quoi !

 

Par réflexe, Honoré monte dans la chambre de son épouse. Il y avait sur le lit un beau bordel, manifestement le reste d’un tri de vêtements sur le mode « j’emporte, j’emporte pas ». Il cherche une lettre, ou quelque chose qui motiverait cet inexplicable départ, mais ne trouve rien !

 

– Bon débarras ! Mais de quoi vont vivre ces deux idiots ?

 

Et soudain, pris d’une impulsion subite, il se précipite à sa bibliothèque

 

– Les manuscrits, cette salope a embarqué les manuscrits de Sacha Guitry ! Bon pas de panique, mon whisky, Elodie !

– Tout de suite, Monsieur !

– Et servez-vous à boire, on va trinquer !

 

Elodie revint avec un whisky pour Honoré et un jus d’orange pour elle.

 

– Vous en pensez quoi de tout ça, Elodie ?

– C’est surprenant ! Julien m’avait laissé entendre qu’il avait une liaison avec Madame, mais je pensais pas qu’ils iraient jusqu’à partir ensemble. Et puis le vol dont vous me parlez… J’ai vu plusieurs fois Julien en présence d’objet de valeurs qu’il aurait pu subtiliser facilement, ben non, il n’y touchait pas. Je me sens un peu coupable, après tout c’est moi qui vous l’ai recommandé.

– Bof, on ne connaît jamais les gens !

– Mais quand même comment une femme complètement sexophobe a pu se transformer à ce point ?

– Il parait que ça arrive.

 

« Cette fille est honnête ! Quand je pense qu’elle va me quitter, je ne trouverais jamais l’équivalent. »

 

– Elodie, si je vous augmentai de 50 %, vois resteriez ?

– Oui, monsieur et avec grand plaisir !

– Alors affaire conclue !

– Monsieur souhaite-t-il que je le détende un peu ?

– Je ne sais pas, peut-être, mais il faut que je vérifie quelque chose !

 

Honoré se dirige vers son coffre, un modèle ancien, dénué de sophistication, il l’ouvre et ne constate aucun manque. Il jette ensuite un regard circulaire sur les étagères de la bibliothèque où trône quelques petits bronzes du 18ème siècle et d’autres bricoles. Apparemment tout est en place.

 

– Pourquoi n’avoir pris que les manuscrits de Guitry ? Ça n’a aucun sens !

 

Et puis il se souvint que son épouse conservait dans sa chambre une cassette d’argent liquide, probablement des fonds en rapport à ses anciennes activités paroissiales, Honoré remonte, trouve facilement la cassette qui se ferme avec une serrure « bas de gamme », genre boite aux lettres. Mais là elle est ouverte… Et vide !

 

– Bien joué, elle est partie avec son fric à elle, je ne peux pas porter plainte !

– Les manuscrits quand même ! Objecte Elodie.

– Les flics ne vont pas se bouger pour ça !

– Bon, on l’a fait cette petite détente ?

– T’as le droit d’essayer !

– Alors si Monsieur veut bien se mettre à poil !

– Attends, on ne va pas faire ça sur le lit de madame ? Ça sent l’eau bénite et l’hypocrisie !

– Alors on redescend !

 

Elodie s’assoit sur le canapé, enlève tout son haut et fait signe à son patron de venir le rejoindre

 

– Venez Monsieur, je vais bien vous sucer la bite et après vous pourrez me prendre par le petit trou.

 

Les nichons d’Elodie, Honoré les connait par cœur, mais il y a des choses dont on ne se lasse jamais

 

Il vient à ses côtés et lui lèche le téton droit avec une telle frénésie que bientôt sa braguette devient trop étroite pour sa bite. Du coup il se déshabille à l’arrache.

 

Elodie en profite pour faire de même et se met en levrette, en cambrant bien le popotin.

 

– Holà, jeune fille, serais-tu pressée de recevoir ma bite dans le cul ?

– Pas du tout, mais puis-je suggérer à Monsieur de me lécher le troufignon, il est possible que je me sois mal essuyé tout à l’heure !

– Mais tu es vraiment une salope !

– Oui, monsieur !

 

Le marquis approcha son visage du cul de la belle, effectivement quelques très légères traces de merde décoraient son anus.

 

– Vous êtes dégueulasse, Elodie !

– Oui, monsieur !

– Et tu crois vraiment que je vais te lécher le cul ans cet état ?

– C’est comme monsieur voudra !

– Alors je vais dire, tu m’excites tellement avec ton joli cul que je m’en voudrais te le laisser dans cet état.

 

Et Honoré lécha les petites tâches.

 

– Mais c’est délicieux tout ça !

– Je suis content que Monsieur apprécie !

– Suce-moi un peu et après je vais t’enculer !

 

Elodie s’empara de la bite du marquis, la caressa quelques instants car elle en appréciait la douce texture, puis lui imprima quelques mouvements de masturbation avant de la pendre en bouche. Elle la fit entrer complètement, mais n’ayant pas effectué de stage d’avaleuse de sabre, ce n’est point dans sa gorge qu’elle la logea, mais plus prosaïquement au fond des joues.

 

Elle procéda ensuite à plusieurs mouvements de va-et-vient en prenant soin de bien presser l’organe entre ses lèvres purpurines, puis s’amusa à faire courir la pointe de sa langue sur le gland turgescent.

 

– Arrête, Elodie tu vas me faire jouir !

– Monsieur désire-t-il que je m’occupe un peu de son trou du cul, cela lui reposera la bite !

 

Le marquis acquiesça et se positionna en levrette.

 

– Oh, le joli cul ! S’écria Elodie ! Monsieur désire-t-il que je me lâche ?

– Lâche-toi, vas-y !

 

La soubrette appréciait tout particulièrement ce moment où elle devenait la domina du marquis.

 

– Tiens pédale ! T’es bon qu’à montrer ton gros cul à tout le monde ! Commença-t-elle en lui giflant fermement le postérieur de ses petites mains.

 

Elle lui introduit ensuite un doigt dans le cul qu’elle fit aller et venir frénétiquement.

 

– T’aimes ça qu’on te ramone le cul, hein pédé ?

– Bien sûr que j’aime ça ! Mets-moi le gode !

– Monsieur est gourmand, dommage qu’on ait plus de vraie bite pour pouvoir t’enculer ! Il est où le gode ?

– Ben dans le tiroir !

– Je le trouve pas !

– Bizarre !

– Il est peut-être sous le lit, je n’ai pas passé l’aspirateur, ce matin.

 

Effectivement il était sus le lit !

 

– Bon reprenons ! Un peu de gel, une capote et j’encule la pédale. Attention !

 

Le gode de taille modeste entra facilement dans le fondement du marquis.

 

– C’est bon, hein ma salope ?

– Oh oui, oh oui !

 

Elodie le ramona pendant plusieurs minutes avant de trouver la chose un peu monotone. Et puis, – ce n’était pas toujours le cas dans ses séances avec son patron, mais ça l’était aujourd’hui – elle était tout excitée.

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– Monsieur désire-t-il finir dans ma bouche ?

– Ça me paraît une très bonne idée !

– A moins que monsieur veuille m’enculer ? Je me sens très salope aujourd’hui et avoir votre bonne bite dans mon trou du cul me comblerais d’aise.

– Tu causes bien pour une salope !

– Je suis une salope avec un bac plus trois.

– Alors en position, j’arrive.

 

Une capote lubrifiée, la bite s’approche du trou de balle et y pénètre hardiment.

 

Elodie se sent remplie et ne tarde pas à commencer par haleter de plus en plus bruyamment, à ce point qu’Honoré excité par ce joli bruit de fond accélère la cadence et décharge un peu prématurément.

 

– Ne t’arrête pas, ne t’arrête pas ! Braille Elodie, oubliant toute convenance.

 

Mais le marquis n’est pas chien , il s’efforce de continuer un peu, permettant ainsi à sa soubrette de le rejoindre dans la jouissance.

 

– Je suis désolée, Monsieur le marquis je vous ai tutoyé de façon inopportune.

– Faut pas t’inquiéter pour ça, viens me faire un bisou !

 

– Vu les circonstances, j’ai omis de dire à Monsieur, qu’une personne s’est présentée en postulant un poste de femme de chambre , sans doute pour me remplacer !

– Hein ? Et comment cette personne a-t-elle pu savoir qu’il y avait une place vacante ?

– Je n’en sais rien ! Ici, seul Julien était au courant !

– Ça devient le « Château de tous les mystères » ici ! S’il y avait un rapport entre cette nana et la fuite de Madame ?

– Allez savoir !

– Convoque-la moi pour demain, on verra bien ! Au fait elle est comment ?

– Canon !

– Je vais te dire un truc, Elodie, la fuite de ma femme je m’en fous, l’attitude de Julien, j’en ai rien à cirer, d’autant qu’apparemment il ne m’a rien volé, mais la disparition des manuscrits c’est de la vacherie pure et simple, ça a été fait uniquement pour m’emmerder, et je ne vais pas laisser passer ça !

– Mais comment allez-vous faire ?

– J’ai une petite idée, mais je verrais ça après avoir reçu ton canon !

 

Marie-Josèphe avant de partir a subtilisé une fois de plus les manuscrits de Sacha Guitry, un peu parce que cela lui procurera un supplémente d’argent de poche, mais surtout pour énerver son époux.

 

Elle a fait arrêter le taxi devant le libraire, rue de Vaugirard.

 

– Ah, il y a un hôtel qui l’air correct là-bas, attend moi devant la porte, nous irons y louer une chambre, en attendant j’ai une petite corse à faire dans cette boutique.

 

Daniel Lamboley affichait déjà une grosse stupéfaction quand il vit entrer dans sa librairie Marie-Josèphe de la Villandière, mais quand elle lui déballa les manuscrits de Sacha Guitry, il devint rouge comme une tomate, proche de l’apoplexie.

 

– Mais vous vous foutez de ma gueule : Vous allez me les vendre combien de fois vos merdes ? Disparaissez de mon magasin et ne revenez plus y remettre vos pieds, pauvre cinglée !

 

Un peu surprise de cette violence verbale, la marquise s’en alla sans demander son reste.

 

Mu par on ne sait quel réflexe, à moins qu’il ne crû flairer une embrouille, Lamboley sortit sur le pas de sa porte. Il y vit la marquise rejoindre un jeune homme, s’éloigner avec lui sur la droite, puis cent mètres plus loin pénétrer à « l’hôtel des deux trèfles ».

 

En chambre, la marquise embrassa longuement son jeune amant

 

– C’est la première fois que vais baiser dans une chambre d’hôtel, mon amour ! J’ai l’impression d’être une pute, mais ça n’a aucune importance, je suis avec toi et plus rien ne nous séparera. Je vais prendre une petite douche et je te rejoins. A tout de suite mon amour !

 

Julien n’est pas un voleur, tout simplement parce que ce n’est pas son truc. Mais parfois, on devrait dire souvent, c’est l’occasion qui fait le larron.

 

Pendant que Marie-Josèphe se douche, il regarde dans son sac, il y a une grosse somme d’argent, il ne la compte pas, mais sait qu’il y a de quoi vivre peinard un bon moment, il s’empare de tout ça à l’exception de quelques billets et sort discrètement de la chambre.

 

Il s’en veut un peu, conscient de la peine qu’il va faire à la marquise, mais d’un autre coté il sait très bien que cette liaison n’a aucun avenir, alors un peu plus tôt, un peu plus tard, autant sauter sur l’occasion.

 

Marie-Josèphe ressort toute guillerette de la salle de bain, et ne comprend pas l’absence de Julien. Elle pense qu’il est peut-être aller chercher quelque chose au bar, mais au bout d’un quart d’heure il n’est toujours pas revenu, elle descend donc à la réception.

 

– Je cherche le monsieur qui a loué la chambre avec moi !

– Je l’ai vu sortir il y a vingt minutes !

– Il n’a rien dit !

– Non !

 

Elle remonte, déboussolée, puis saisie d’un horrible doute vérifie son sac !

 

« Le salaud ! Dieu vient de me châtier pour mes turpitudes ! »

 

Et très vite c’est la crise de larmes et elle dure un certain temps

 

« Et maintenant que vais-je faire ? Comme disait Gilbert Bécaud » Revenir, fermer cette parenthèse qui s’est transformé en fiasco ? »

 

Mais comment va-t-elle supporter le regard de son mari ? Elle a beau se dire qu’il est particulièrement mal placé pour la juger, l’idée la panique.

 

Elle se dit qu’il lui faudrait parler à quelqu’un. Mais à qui ? Ses anciennes collègues de l’amicale paroissiale seront assurément incapables de la comprendre ! Alors un prêtre ? Oui pourquoi pas ? Elle s’habilla, chercha une église et s’installa dans un confessionnal.

 

– Mon père, j’ai commis le péché d’adultère.

 

Et voilà que l’ensoutané lui débite un refrain convenu et standard qu’elle n’écoute même pas.

 

– C’est plus compliqué que ça… Commence-t-elle

– Ne vous cherchez pas de fausses excuses, ma fille, un adultère est un adultère et n’est jamais excusable.

– Je suis profondément croyante et j’ai aidé ma paroisse pendant des années…

– Dieu vous a mis à l’épreuve…

– Et pourquoi me mettre à l’épreuve ?

– Les desseins de dieu sont impénétrables.

– C’est ça, au revoir !

– Mais ma fille !

 

Mais Marie-Josèphe est déjà dehors, encore plus désemparée qu’auparavant. Elle cherche une autre église non pas pour faire une tentative avec un autre prêtre, mais simplement pour prier.

 

Mais la prière ne l’aide pas, elle ne parvient pas à se concentrer, la réflexion du curé sur la « mise à l’épreuve » lui paressant à la fois débile et injuste. Elle ressort et déambule dans les rues parisiennes .

 

– Je vais attendre d’être prête à affronter mon époux, puis je rentrerai .

 

Et en attendant je fais quoi ?

 

On peut toujours s’occuper à Paris, les musées, les balades, les cinémas… Elle s’achète des bouquins, des polars pas trop compliqués où il faut chercher le coupable.

 

En voyant son visage se refléter dans le miroir d’une vitrine, elle se trouve affreuse. C’est vrai que le stress et les larmes n’ont jamais embelli personne.

 

Avant sa liaison avec Julien, elle négligeait son apparence, depuis elle s’efforçait d’y faire un peu attention, mais aujourd’hui c’était la cata.

 

En passant devant un institut d’esthétique elle surprit une affiche : « relookez-vous ! »

 

Deux heures après, elle ressortait avec des cheveux blonds ondulés et un maquillage de star.

 

– Je deviens folle !

 

Elle chemina jusqu’au jardin du Luxembourg et s’assois sur un banc dans une petite allée ombragée et peu fréquentée. Sans doute par acte manqué, elle ne s’assit pas en plein milieu mais complètement à gauche, laissant ainsi la place à un éventuel péquin.

 

Et justement un péquin s’installa. Bien propre sur lui et rasé de près, costume cravate.

 

– Bonjour ! Dit-il en posant son cul

– Bonjour !

– Je ne vous dérange pas ?

– Pas pour le moment.

– Recherchez-vous une aventure ?

– Non ! Répondit Marie-Josèphe après avoir dévisagé l’individu.

– C’est dommage, je suis très doux ! Et j’aime procurer du plaisir aux femmes.

– Bon ça va ! Répond-elle sèchement.

– Et puis j’ai une belle bite ! Ajouta le malotru, qui pensant sa tentative de drague échouée, la jouait maintenant « provoc ».

– Eh bien montrez-là moi, ça me fera une distraction.

 

Le type se demande si c’est du lard ou du cochon, il se lève, jette un regard circulaire sur l’environnement où il n’y a pas un chat. Il se lève, se poste devant Marie-Josèphe, se débraguette et sort son engin qu’il masturbe un peu pour le rendre raide.

 

La marquise est tétanisée, incassable du moindre geste et de la moindre parole.

 

– T’aimerais bien la sucer, hein salope !

 

La bite est maintenant à vingt centimètres de son visage, elle ne saurait dire comment elle s’est retrouvée dans sa bouche mais toujours est-il qu’elle y est bel et bien..

 

Elle sent fort, beaucoup plus que celle de Julien. La voilà qui repense à Julien. Du coup elle lâche l’affaire, se relève et s’éloigne du lieu tandis que l’inconnu la couvre d’injures

 

– Je deviens folle, il faut que je me calme !

 

Laissons la marquise pour l’instant car mon portable sonne, c’est Honoré, je décroche.

 

– Chère Chanette, je vous ai rendu un grand service et je l’ai fait bien volontiers. Puis-je à mon tour vous solliciter afin que vous m’en rendiez un ?

 

Je n’aime pas trop ça mais je l’écoute.

 

– Figurez-vous que ma femme a quitté le château avec l’un de mes domestiques. ça m’aurait fait une belle jambe si elle n’avait pas embarqué les manuscrits que vous savez.

 

Je le sens venir…

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 17:27

Chanette 26 – Les manuscrits de Sacha – 11 – Partouze au château par Chanette

soubrette stamp

Julien se pointe, Elodie a bien sûr eut le temps de lui souffler ce qui risquait de se passer. Il serait faux de dire que Julien flashe sur Max, non pas du tout, mais il sait qu’il y a une bonne prime à la clé, alors il incline protocolairement la tête.

 

– Je suis à la disposition de Monsieur.

– Cher Monsieur, si vous désirez bénéficier des largesses d’Elodie et de Julien… Considérez cela comme un cadeau. Ajoute le marquis

– Vous m’embarrassez !

– Je ne vous embarrasse pas, puisque vous ne dites pas non ! Amusons-nous, Elodie va s’assoir sur vos genoux, nous verrons bien comment la chose évoluera !

– Sera-t-elle d’accord ?

– Si elle n’invoque pas je ne sais quelque migraine, c’est qu’elle sera d’accord, n’est-ce pas Elodie ?

– Monsieur suggère-t-il que je chauffe Monsieur.

– C’est cela, Elodie, chauffez, comme vous dites !

 

Elodie grimpe sur les genoux de Max et sans autre préambule, lui tripote la braguette de telle façon que la bite ne tarde pas à devenir dure comme du bambou.

 

Les doigts agiles dézippent la fermeture éclair, pénètrent dans le pantalon et finissent par sortir la jolie bite du faux détective.

 

Et tandis qu’Elodie imprime, au mâle organe quelques mouvements de masturbation, pour le fun, les mains de Max sont parties à l’assaut du décolleté de la soubrette et ont tôt fait de lui dégager les seins.

 

– Peut-être pourrions-nous mettre à l’aise ? Suggère Elodie qui sans attendre une quelconque approbations se relève et entreprend de se dévêtir.

 

Max après quelques secondes d’hésitation se déshabille à son tour. Sur un signe de son patron, Julien retire le bas et exhibe fièrement son chibre puis s’approche de Max.

 

Celui-ci ne sait où donner de la tête, la plastique splendide d’Elodie versus la bite de Julien. Que choisir ? Non la question est mal posée, il n’a pas besoin de choisir, il sait qu’il aura les deux, mais la bonne question est donc : Par qui commencer ?

 

Ses réflexions sont brutalement interrompues par Elodie qui le pousse dans le fauteuil en rigolant, se positionne devant lui et lui pinces les tétons. Julien s’avance, sa bite est désormais à quelques centimètres de la bouche de Max.

 

Max ouvre la bouche, l’instant d’après il suce le domestique pendant qu’Elodie sans lâcher la pression sur ses tétons embouche la sienne.

 

Le marquis ne perd pas une miette du spectacle, s’est levé, a sorti popaul de sa cachette et se masturbe sans précipitation.

 

Les doigts d’Elodie ont maintenant quitté les tétons, et l’index gauche entame une petite visite très près de l’anus. La suite va de soi, on mouille le doigt, on le pose sur l’œillet, on fait entrer et on bouge.

 

– T’aimes mon doigt ?

– Foufouf ! Répond Max qui n’entend pas lâcher la bite de Julien.

 

Alors elle en met un deuxième.

 

– Si tu aimes, je peux aller chercher un petit gode… à moins que tu préfères la bite de Julien.

– Mais vous êtes une bande de pervers ! Répond Max en rigolant comme un bossu.

– Ça vous dit ? Demande Julien

– Soyons fou !

– Elodie, où sont les préservatifs ? demande Juline

– Sur la table, binoclard !

– Cher monsieur, si vous voulez bien vous déplacer sur le canapé, ce sera plus commode pour vous sodomiser.

 

Eh oui, depuis son embauche, Honoré a appris les bonnes manières à Julien !

 

Max se positionne en levrette à l’endroit indiqué, Julien le pénètre facilement et commence à le pilonner, Elodie vient devant et lui donne sa petite chatte à lécher, il se régale.

 

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Mais voici que le marquis prend la place d’Elodie et présente sa bite à sucer. Max failli protester, mais les règles de la politesse étant ce qu’elles sont, il se contente d’emboucher cette bite qu’il ne trouve pas déplaisante même si elle ne vaut pas celle de Julien.

 

Et puis tout se termina très vite, trop vite diront d’aucuns, Honoré se retira de la bouche de Max pour éjaculer dans ses mains, Elodie proposa aux sodomites de changer de position, donc Max sur le dos et jambes relevées, ceci afin qu’elle puisse avoir un accès facile à sa bite qu’elle reprit en bouche à grand coups de langue et de lèvres. A ce régime notre bon Max ne tarda pas à jouir, la bite douloureuse et le cul béant.

 

– C’était bien agréable, ça mérite un petit pourboire ! Déclara Max en sortant deux billets de son portefeuille.

 

Julien remercia Max et ne s’éternisa pas.

 

– Monsieur est trop gentil, mais laissez, cela n’a pas été une corvée ! Répondit pour sa part très hypocritement la belle Elodie en espérant qu’il ne reprendrait pas ses sous.

– Si, si, j’insiste !

 

– Elle est adorable, dommage qu’elle me quitte à la fin de ce mois. Répéta Honoré, Je vais la regretter, j’aurais sans doute du mal à retrouver quelqu’un ayant ses qualités.

 

Anna ayant des obligations professionnelles ce jour-là, Max devait passer chez moi pour me rendre « une visite de politesse ». Je supposais qu’il me faudrait satisfaire ses envies sexuelles, mais il m’expliqua qu’il avait déjà donné beaucoup chez Honoré et qu’il était un peu crevé. Je me faisais fort de le remettre en forme, mais non… Il préféra me faire la causette et me raconter tout ça.

 

– Dommage que cette Elodie s’en aille je ne sais où à la fin du mois sinon j’aurai bien trouvé un prétexte pour y retourner ! Me confia-t-il avec une pointe de nostalgie dans la voix

 

Lundi 8 avril

 

J’ai reçu un message de Yolande, elle me demande si ça ne me dérange pas si elle passe chez moi cinq minutes en fin d’après-midi.

 

Ben si ça me dérange, mais comment lui dire ? On aurait pu se rencontrer au bistrot, le lieu permettant d’écourter les entretiens, mais bon puisqu’elle écrit que ce ne sera que cinq minutes.

 

Bisous, bisous, elle s’amène avec une bouteille de vin rosé. Est-ce qu’on apporte du vin rosé pour une visite de cinq minutes ?

 

– J’ai des angoisses ! J’ai peur que Francis me retrouve…

– Ça m’étonnerait, il a essayé de piquer une nouvelle fois le contenu du coffre d’Anna, elle s’est fait aider par un copain un peu costaud pour les récupérer, le gars lui a flanqué une trouille bleue, il va être sage maintenant.

– Il sera sage avec Anna, pas avec moi. Tu sais Paris est un village, on rencontre toujours des gens qu’on ne voudrait pas rencontrer, alors je n’ose pas sortir, je n’ai plus de vie sociale, je ne sors plus, ça ne va plus du tout.

– Il ne faut pas rester toute seule, tu ne vas pas me dire que foutue comme tu es, tu ne peux pas te trouver un mec ?

– Me remettre en couple ? Non merci ? J’aimais Francis, mais il cachait bien son jeu, sa vraie nature, elle n’est pas belle à voir ! Alors les mecs, j’ai déjà donné, merci !

– Faut pas généraliser, non plus !

– Pas de mec !

– Une femme alors ?

– Je ne suis pas gouine, avec les femmes c’est juste des passades. Et puis faudrait que je trouve du travail ! Dans la restauration ils cherchent toujours du monde, j’ai été serveuse il y a quelques années ! Mais comment je fais puisque je n’ose pas sortir de chez moi ?

– Pars en Province !

– Je ne connais personne !

– Et ici tu connais qui ?

– Toi !

 

Evidemment

 

Et puis soudain l’idée ! Mais comment elle va prendre ça.

 

– Je connais un mec, en fait c’est un client, il est plein aux as, il a un château dans les Yvelines, il emploie du personnel de maison…

– Attends, t’as rien d’autre…

– Laisse-moi finir, c’est très bien payé et tu sais pourquoi c’est bien payé ?

– Non !

– Parce qu’en plus du ménage, de la cuisine, il faut satisfaire à ses caprices sexuels.

– N’importe quoi !

– Tu pourrais faire ça cinq, six mois, le temps de voir venir…

– Non merci… Euh il est comment ce mec ?

– C’est loin d’être un Appolon, mais il est correct, respectueux, gentil.

– Il baise bien ?

– Ça je n’en sais rien.

– Tu ne l’as même pas sucé ?

– Non, mais je l’ai fait sucer par un autre de mes clients.

– C’est un cochon alors ?

– Il aime le sexe, on va dire.

– Je peux toujours allez voir !

– Ben voilà, tu vas voir !

– On débouche la bouteille que j’ai apporté ?

– Il est pas frais !

– T’as bien des glaçons !

 

Ben oui j’ai des glaçons, alors on a bu un premier verre, puis comme j’avais un petit creux, je lui ai proposé un en-cas.

 

Yolande est redevenue calme ! Calme et belle ! Si je lui propose un gros câlin, je pense qu’elle ne défilera pas.

 

– Tu m’embrasses ? Lui demandais-je.

– Petit bisou ou gros bisou ?

 

Je ne réponds pas, j’approche mes lèvres des siennes, elle ouvre la bouche, on se roule un patin magistral. En même temps je lui pelote les seins par-dessus son petit haut.

 

– Je t’excite, hein ? Balbutie-t-elle

– On dirait !

– Tu veux que je me déshabille ?

– J’aimerais bien, oui.!

 

Elle le fait en tournoyant sur elle-même ! Qu’est-ce qu’elle est belle. Je mets à poil aussi un peu jalouse ne pas être aussi canon qu’elle.

 

– J’ai pas un peu grossi ? demande-t-elle

– Mais non !

– Faut que j’aille pisser, on fait comme l’autre jour ?

 

J’adore, mes lecteurs le savent bien, les jeux uros, mais bizarrement sa proposition me gêne, tout simplement parce que je ne souhaite pas que ce soit elle qui mène la barque… et puis il y a ses tendances un peu scatos qui ne me branchent pas trop… Mais comment dire non ?

 

Elle m’attrape la main et m’emmène vers les toilettes…

 

– Tu vas te régaler, j’ai bu du thé au jasmin ! M’indique-t-elle.

 

Comme l’autre fois, elle se positionne, les pieds sur la cuvette. Je me place devant sa chatte, ça dégouline de suite et j’avale ce que je peux. Elle avait raison, son urine est excellente.

 

Evidemment je m’en fous partout, sur les seins, le ventre et même les cuisses.

 

J’avise une serviette, mais la voilà qui se radine langue en avant et qui me lèche, les tétons bien sûr, le cou, elle m’embrasse goulument se fichant de l’arrière-goût de pisse qui persiste dans ma bouche.

 

Mon excitation est maintenant terrible, je mouille comme une fuite d’eau.

 

Yolande se relève, tout sourire, les jambes écartées comme si elle me défiait.

 

– Tu me lèches ?

 

Bien sûr que je la lèche, je me précipite entre ses cuisses, lape les dernières gouttes de pipi puis je continue à me régaler de son sexe en le balayant de ma langue.

 

– Vicieuse ! Me dit-elle.

– Ta gueule ! Répondis-je sans réfléchir.

– T’es qu’une goudou vicelarde !

 

Je ne réponds, je crois savoir comment gérer la suite, l’extrémité de ma langue vient titiller son clito. Bingo, elle se laisse faire, sa respiration change de rythme, son corps se tétanise, je lèche de plus en plus vite.

 

La voilà qui retombe le cul sur la cuvette des chiottes, m’obligeant à m’interrompre.

 

Qu’est-ce qu’elle fout ?

 

– Viens, viens, continue !

 

Ah, c’est donc ça, mademoiselle ne veut pas jouir debout et veut son petit confort ! Quelle chochotte !

 

Je reprends donc ce que je faisais, j’ai à peine le temps de m’installer que la voilà qui prend son pied en faisant un barouf du diable.

 

Bon j’aimerais bien jouir à mon tour…

 

– Viens sur le plumard !

 

Elle me suit sans discuter.

 

– Lèche-moi le cul ! Me demande-t-elle, à peine installée

– Après ! Fais-moi jouir, je n’en peux plus !

 

Elle n’insiste pas, rampe jusqu’au milieu de mes cuisses.

 

– Ben dit donc, y’a de quoi lécher ! Commente- t-elle.

 

Ben oui, moi quand je mouille, je mouille ,je ne fais pas semblant.

 

– La langue, les doigts, un gode ? Demande-t-elle.

– Comme tu veux, mais fait moi jouir je t’en prie, sinon je vais me démerder toute seule !

 

Elle ouvre le tiroir de mon chevet, faut surtout pas se gêner ! Elle en ressort mon godemiché et va pas pour me le faire sucer.

 

– Non, pas là !

 

Elle farfouille encore, trouve une capote et du gel et m’enfonce le machin dans le trou du cul, puis en actionne le vibrateur.

 

C’est terrible, je ne vais pas tenir longtemps d’autant que devant elle me lèche tout en introduisant ses doigts dans ma grotte, c’est tellement mouillé là-dedans que ça fait floc-floc.

Ma jouissance a été fulgurante.

 

Moment calme, on se caresse sensuellement en fumant une clope. Je m’amuse à lui tripoter les tétons, cette fille est trop belle.

 

– Alors ma proposition ?

– Je t’ai dit, je vais aller voir

 

A suivre

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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 17:22

Chanette 26 – Les manuscrits de Sacha – 10 – Le retour des manuscrits par Chanette

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La dernière fois que nous nous sommes retrouvés tous les trois, Anna faisait sa « jeune fille », aujourd’hui elle aurait plutôt l’esprit libidineux.

 

Et c’est vrai que ça a commencé au quart de tour. A peine arrivé Max demandait les toilettes.

 

– Pissez-moi donc dessus, mon cher Max !

– Ah, oui comme ça tout de suite ?

– Ça me dirait bien !

– On va se déshabiller, alors ?

– Ce serait mieux !

 

Anna se jette sur la bouche de Max et lui roule un patin d’enfer.

 

– Tu vas me pisser dessus et après je vais bien t’enculer avec mon gode.

– Hum ! j’en frétille d’avance !

 

Et nos deux rigolos se déshabillent à la vitesse grand V. je m’en voudrais de jouer les rabat-joie et je les imite.

 

Et tout le monde prend la direction de la salle de bain. Anna et moi, nous accroupissons dans le carré à douche. Max se concentre en fermant les yeux attendant que les vannes daignent s’ouvrir.

 

Et hop, c’est parti, son jet doré nous atterrit sur les seins et sur le visage. Son pipi est délicieux et comme monsieur avait une grosse envie, nous voici complètement douchées. Anna me tend ses lèvres, on s’embrasse, un gros patin au goût d’urine…

 

On se sèche sommairement et on file dans la chambre.

 

– Tournez-vous, Max, lui dit Anna, j’ai envie de vous !écher derrière.

 

L’homme tend son cul, Anna tend sa langue et lui titille le troufignon avec une énergie qui fait plaisir à voir.

 

Un moment, elle me passe le relais. Allons-y, cette rosette est bien agréable et finit pas s’entrouvrir sous mes assauts linguaux.

 

Du coup, je me mouille un doigt que j’introduis dans son conduit anal, je le fais aller et venir, provoquant des ondes de plaisir chez Max.

 

Anna arrive à la recousse avec son gode qu’elle a préparé, capote et gel.

 

Et tandis qu’elle le sodomise en cadence en ayant activé le vibrateur, je passe de l’autre côté et je lui embouche la bite.

 

Il bande comme un bout de bois et j’ai l’impression qu’à ce rythme-là pépère ne va pas tenir longtemps.

 

Chanette26J

Je ne sais pas ce qu’il m’arrive tout d’un coup, mais je suis excitée comme une puce, je suis en train de mouiller comme une éponge et je me régale de cette bonne bite.

 

Pourtant des bites j’en vois tous les jours, même s’il est rarissime que je les suce, dans le cadre de mon job, je m’entends, mais aujourd’hui… enfin ne cherchons pas à comprendre, on a que le plaisir qu’on se donne et se sentir chienne de temps en temps n’a jamais fait de mal à personne. Cette bite, je la veux dans mon cul, mais il ne faudrait pas qu’Anna me brule la politesse. Quoique tout cela reste gérable, enfin j’espère…

 

Je fais signe à Anna de faire une petite pause. Elle abandonne le cul de Max pour venir se blottir dans mes bras et me sucer les nichons. Je ne vais pas m’en plaindre, elle fait toujours ça très bien.

 

Max nous regarde, puis pose sa main sur mon cul, l’approche du sillon, se rapproche de mon anus. A tous les coups, il va me mettre un doigt. Eh, oui le voilà le doigt, il est rentré et il bouge. Ça me fait un bien fou, mais maintenant c’est sa bite que je veux.

 

Je fais signe à Anna de sortir les capotes. Du coup c’est elle qui encapuchonne la bite Max. Je me positionne prestement en levrette en faisant des effets de cul pour bien exciter le mâle. L’instant d’après son gland venait quémander l’entrée de mon petit trou. Un coup de rein, et hop, le voilà entré.

 

Je crois que j’ai déjà eu l’occasion de le dire, mais qu’est-ce qu’il encule bien, ce type, sans brutalité mais avec énergie. Je sens bientôt les spasmes du plaisir m’envahir, Max s’en rendant compte accélère un peu je jouis en beuglant dans un torrent de mouille,

 

Max décule, me laissant groggy, il change la capote et cela va être au tour d’Anna de se faire défoncer la rondelle. L’affaire ne traine pas, excités comme ils étaient tous les deux, ils jouissent pratiquement de conserve en moins de cinq minutes.

 

Moment calme, caresses softs et cigarettes.

 

– On fait un beau trio d’enculés ! commente Anna dans un grand élan romantique.

 

Vendredi 29 mars

 

– Vous savez, Honoré, je vous trouve très sympathique, j’ai l’autre jour refusé votre invitation au restaurant, parce qu’il est rare que je fasse ce genre de chose avec mes clients, mais si vous me renouvelez cette proposition, il est possible que je l’accepte !

– Ce sera avec grand plaisir ! Ce soir ?

– Pourquoi pas ! Mais que les choses soient bien claires, je ne veux pas vous mener en bateau, il s’agira uniquement d’une sortie amicale entre deux personnes qui s’estiment, mais rien d’autre.

– C’est bien comme ça que je voyais les choses.

– Alors, on s’attend à 19 heures à la sortie du métro Trinité !

 

Un coup de fil à Max afin que je ne commette aucun impair, puis je répète mon rôle devant la glace, je suis prête !

 

Honoré était à l’heure, évidemment ! Il me dit qu’il a réservé une table, je ne sais où, mais je crois deviner qu’il s’agit d’un genre de restau pour rupins avec table ronde, nappes blanches et une armée de larbins encombrants. Non merci ! Je lui dis que j’aurais préféré bouffer une brochette au Quartier Latin.

 

Pas chiant l’Honoré ! Il décommande son restau chicos et en avant pour les brochettes.

 

J’attends que la petite serveuse prenne les commandes, puis après quelques banalités, j’attaque en soignant mon sourire :

 

– Honoré, j’aimerais que vous me rendiez un petit service !

– On ne se tutoie plus ?

 

Une réaction plutôt encourageante !

 

– Si, avec grand plaisir ! Je précise de suite que ça ne te coûtera pas un centime, qu’il n’y a pas de piège et que c’est tout à fait innocent.

– Mais qu’est-ce donc ?

– Tu as eu quelques soucis récemment avec des manuscrits de Sacha Guitry…

– Quoi ? Mais comment tu peux savoir ça ?

– Je vais tout t’expliquer ! Sans que tu le soupçonnes, un détective privé s’est occupé de cette affaire…

– C’est moi qui l’ai engagé, il est nul !

– Eh non, ça ne doit pas être le même !

- Ah ?

– Je disais que l’affaire est bien plus compliquée que ce que ta femme a pu t’en dire, pour la bonne raison qu’elle ne sait pas tout non plus ! Tu ne manges pas ?

– Si, si, mais imagine ma surprise !

– Voilà ce qui s’est passé : Tu as acheté les manuscrits aux enchères, pour une raison inconnue ta femme te les pique et les revend à un libraire, celui-ci les dépose chez son frère qui est antiquaire, ce dernier ne trouve rien de mieux que de les placer en nantissement d’une dette chez mon amie Anna qui est galeriste.

– C’est incroyable !

– Surtout que ce n’est pas fini ! Anna se fait piquer les manuscrits, soupçonnant qu’il s’agit d’un recel, elle ne prévient pas la police mais fait appel à mon client détective. Il retrouve le voleur, mais trop tard, il a, et ce moment, ce n’est qu’une coïncidence, refilé le manuscrit au libraire d’origine, et sur ce ta femme vient le récupérer, pour une raison aussi obscure que celle qui l’a fait les déposer.

– Mais comment as-tu sus pour moi ?

– Le détective nous a raconté l’histoire il a cité ton prénom, je me suis dit que c’était peut-être toi !

– Le monde est petit !

– Minuscule !

– Et qu’attends-tu de moi ?

– Anna ne peut pas rendre les manuscrits à l’antiquaire !

– Qu’importe, puisqu’ils ne sont pas à lui !

– Mais sa dette ne sera pas remboursée !

– Je croyais qu’il ne serait pas question d’argent ?

– Je le confirme ! Voilà ce à quoi je pensais : Tu me prêtes les manuscrits, tu me diras leur valeur et je te ferais un chèque de banque en nantissement, Anna les refile à l’antiquaire, puis le détective les récupère et on te les rend, tu me restitues mon chèque et l’opération sera terminée.

– Et la récupération se fait comment ?

– Le plus simplement du monde, le détective se pointe chez le libraire, il lui fait croire qu’il s’agit du produit d’un recel et lui propose soit de les rendre et d’en rester là, soit de le donner aux flics.

– Hum ! Et j’ai quoi en échange de ce service ?

– Je sais pas, peut-être une séance gratuite ?

– Non, Chanette, je ne suis pas comme ça, je vais te rendre ce service gratuitement.

– T’es un amour ! Trinquons !

 

Ça va pour l’instant, ça a été très facile, j’espère qu’il ne va pas tiquer pour le reste.

 

– Il faudrait que tu me signes un papelard : « J’autorise Monsieur Max Minet à agir en mon nom afin de récupérer… Etc., etc ». Il me faudra aussi la photocopie de ta carte d’identité et du certificat d’achat !

– Que de paperasserie !

– Autant faire les choses bien !

– T’as raison, je te ressers un peu de vin ?

– Volontiers, il est fameux !

 

Vendredi 5 avril

 

Anna a donc « rendu » les manuscrits à Daniel Lamboley. Max le suit afin de savoir s’il va les déposer chez lui ou à son magasin.

 

Mais l’antiquaire prend un tout autre chemin et se pointe chez son frère, Jean-Pierre Lamboley, le libraire !

 

« Ça va être encore plus facile… Et plutôt amusant ! » se dit Max.

 

Daniel Lamboley n’en revient pas de voir revenir la cassette en marqueterie des mains de son frère. Mais la surprise est à son comble quand il découvre les manuscrits à l’intérieur !

 

– Non mais attends, ça sort d’où tout ça ?

– De mon magasin, pourquoi ?

– Les manuscrits aussi ?

– Ben oui !

– Ils leur seraient arrivés quelque chose d’imprévu, tu me le dirais ?

– Ben oui, pourquoi ?

– J’ai revendu exactement les mêmes à une bonne femme qui me les avait laissés en dépôt !

– Il y a peut-être deux exemplaires ?

– Comment ça ?

– Un authentique et un contrefait.

– Bien sûr, je suis idiot de ne pas y avoir pensé !

 

Daniel Lamboley quitte le magasin de son frère, Max attend cinq minutes pour y entrer.

 

– Monsieur ?

– Le monsieur il est mandaté pour récupérer des manuscrits qui ne vous appartiennent plus !

– Pardon ?

– Voilà la paperasse : le mandat, le certif, la carte d’identité du propriétaire.

– Mais c’est quoi ce cirque ?

– Des lettres d’amour, monsieur, des lettres d’amour ! C’est beau l’amour !

– Ce sont donc les originaux ? Balbutie Jean-Pierre Lamboley.

– Bon, vous me les rendez ? Insiste Max qui n’avait aucune de taper la discut.

– Mettez-vous à ma place… tente le libraire.

– Justement à votre place, sachant que vous les avez déjà revendus une fois, vous n’allez quand même pas espérer les revendre une seconde fois !

– Mais comment pouvez-vous savoir ?

– Réfléchissez, vous trouverez ! Bon, je suis un peu pressé, Monsieur Lamboley.

– Je suppose que je n’ai pas le choix !

– Vous supposez fort bien.

 

Samedi 6 avril

 

Et muni des manuscrits, Max se rendit à Gouley-le-château chez Monsieur le marquis.

 

C’est l’accorte Elodie qui vint lui ouvrir, provoquant chez Max une réaction que n’aurait pas renié le loup de Tex Avery.

 

– Je suis Max Minet et je viens rendre en mains propres des manuscrits qui lui appartiennent à Monsieur le Marquis. S’il n’est pas là, je repasserai…

– Monsieur le Marquis est là, suivez-moi, je vais vous annoncez.

 

Et Elodie le précéda en dodelinant du popotin.

 

Le marquis se pointa en blazer bleu marine et pantalon de flanelle, un foulard bleu logé dans la chemise en guise de cravate.

 

– Encore vous ?

– Oui, je vous dois une explication, je me suis présenté en tant qu’officier de police la dernière fois, c’était un subterfuge. En fait je suis le détective privé mandaté par madame d’Esde, je veux dire par Madame Chanette, je suis ici pour vous rapporter les manuscrits que vous nous avez gentiment confiés

 

Honoré prit les manuscrits et se livra à une petite vérification.

 

Il s’était en effet livré à un minuscule marquage au crayon de papier afin de s’assurer qu’on lui rendrait les originaux et non des falsifications.

 

Rassuré, il proposa un Cognac à son visiteur.

 

– Les gens ne boivent plus de Cognac, ils préfèrent le whisky, ça me désole !

 

Et quand Elodie fit le service, Max sentit à nouveau ses yeux s’écarquiller et ne parlons pas du reste.

 

– Elle est charmante, n’est-ce pas, c’est un sacré numéro, elle va malheureusement quitter mon service à la fin du mois, je la regretterais, efficace, compétente et peu farouche.

– Une perle, alors ?

– Comme vous dites ! Je suis contente de l’avoir, ma vie conjugale est un désert… alors…

– Je comprends !

– Cher monsieur, vous ne m’avez pas laissé le temps de vous remercier au nom de Madame… euh disons Madame Chanette et de son amie.

– Ah ! Chanette ! Quelle femme adorable ! Vous la connaissez bien, je suppose ? Demande Max uniquement par malice, car il savait la réponse.

– Disons que nous avons d’excellents rapports de complicité !

– Je vois ! Quand je vais la voir, elle me fait faire de ces choses ! Mais avec un tel savoir-faire ! C’en est divin !

– Des choses très coquines ?

– On peut le dire, pouvons-nous parler librement ? Je n’ai pas si souvent l’occasion d’échanger sur ce sujet,

– Mais je vous en prie cher monsieur. je vous écoute avec attention.

– Figurez-vous que l’autre fois il y avait deux messieurs dans son studio, Chanette les a obligés à se faire une fellation ! C’est dingue voir ça, c’était très excitant, et après ils se sont sodomisés. Rien que d’y penser j’en ai la trique. N’est-ce pas Elodie ?

 

Elodie pas gênée pour un sou porte alors la main à la braguette du marquis.

 

– Je confirme, monsieur le marquis est en pleine érection !

– Belle coquine, va ! Je poursuis donc : l’un des types a quitté les lieux, Chanette m’a alors demandé de sucer celui qui restait ! Humm, c’était bon.

– Vous êtes bisexuel ?

– Je ne sais pas ce que je suis, j’adore les femmes, mais j’aime bien les bites.

– J’avoue que je me trouve dans des dispositions identiques. Ça ne fait pas si longtemps d’ailleurs.

– Bienvenue au club, alors, voyez-vous j’aime sucer et me faire prendre. Mon domestique me rend ce service parfois, mais bon ce n’est pas pareil que chez Chanette, question d’ambiance, comprenez-vous. Ah, voulez-vous que je vous le présente ?

– Pourquoi pas !

– Je vais le faire venir ! Elodie allez donc me chercher Julien.

 

Max est bien conscient du traquenard, mais laisse venir, après tout cette Elodie est loin de lui déplaire, et si le marquis veut partouzer, il ne saurait jouer les rabat-joie.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 17:19

Chanette 26 – Les manuscrits de Sacha – 9 – Orgie au donjon par Chanette

Chanette2

La semaine suivante, Honoré me confirma sa venue, j’en profitais pour lui suggérer d’arriver une dizaine minutes en avance. Ce qu’il fit.

 

– Dépêche-toi de te déshabiller, je vais te montrer quelque chose qui va te plaire. En fait, il y a du monde, si tu le souhaites je te mets une cagoule.

 

Il accepte la cagoule, mais avant, il se fout à poil après m’avoir donné ma petite enveloppe, je lui passe un collier de chien muni d’une laisse, lui fixe des pinces sur ses tétons, lui ligature les couilles, lui envoie quelques claques et lui crache dessus pour faire bonne mesure et l’entraine dans le donjon.

 

Sur place, il découvre deux soumis non masqués, l’un deux est Nœud-pap l’autre est Didier Remiremont, un détective privé rencontré lors d’une de mes aventures rocambolesques, ces deux-là ont d’ailleurs eu l’occasion de se rencontrer (voir Chanette – 20 la clé)… Ils sont à genoux tous les deux, l’un à côté de l’autre. Je ne me livre évidemment à aucune présentation.

 

J’attache Honoré en lui clipsant les poignets à l’aide d’une double poulie descendant du plafond. Puis je m’approche des deux soumis, et leur tortille les tétons ce qui ne tarde pas à les faire joliment bander

 

– Alors, Honoré, qu’est que tu en penses de ces bites ?

– Elles sont belles !

– T’aimerais bien les sucer, hein ?

– Oui, maîtresse !

 

– Allez-y, les pédés faites ce que je vous ai demandé. Demandais-je à mes deux soumis.

 

Les deux hommes se levèrent et se positionnèrent face à face, Nœud-pap effectua une flexion des genoux et se retrouva le visage contre la bite de Didier. Et sans autre forme de procès se la mit en bouche.

 

– T’as vu ce qu’ils font ces deux pédales ? Ça t’excite, hein ?

– Oui, maîtresse !

 

Et étant donné l’état de sa bite, il ne mentait pas.

 

– Et attends, ce n’est pas fini, ils vont s’enculer devant nous !

 

Je me déplaçais pour recouvrir la queue de Didier d’une capote. Nœud-Pap se mit en levrette et écarta ses fesses offrant son trou du cul aux assauts de Didier.

 

– Regarde comme c’est beau, une bite qui rentre dans un cul !

– Oui, oui ! Répond Honoré, les yeux exorbités.

 

Et pendant qu’il regarde, je passe derrière lui et lui flanque quelques bons coups de martinet sur ses fesses.

 

C’est toujours curieux ces séances collectives, et puis ce n’est jamais pareil, il y a parfois de grands timides qui une fois le fantasme réalisé, ne savent plus où se foutre, se cache la queue et regarde partout s’il n’y a pas une lingette qui traine. Il y a ceux qui sont pressés de partir.

 

Aujourd’hui c’est différent, Nœud-Pap assume complètement son fantasme sans l’ombre d’une quelconque honte. Personne ne pourrait deviner cependant que ce commerçant en salles de bains, bien propre sur lui vient chaque semaine se faire faire des petites misères et quand l’occasion se présente jouer avec la bite d’un autre soumis !

 

Didier c’est différent, je le vois moins souvent, mais parfois ça lui prend, il est plein d’humour et parfois il vient accompagné de sa secrétaire, Tanya, une belle blackette peu farouche et à la peau de satin.

 

Les coups de boutoir de Didier se font de plus en plus rapides, il a maintenant le visage congestionné tandis que Nœud-Pap pousse de petits cris de satisfaction.

 

Et puis tout d’un coup, ça se termine, Didier en nage jouit dans le fondement de son partenaire, puis décule laissant l’anus de Nœud-Pap béant.

 

– Ça m’a fait du bien de t’enculer ! Commente Didier en embrasant Nœud-Pap dans un grand élan de tendresse.

 

Je me marre parce que Nœud-Pap n’est pas vraiment friand de ce genre de privauté.

 

Didier sort du donjon, je le raccompagne et on échange quelques mots.

 

Quand je reviens, Nœud-Pap s’est assis sur une chaise, et il attend la suite, comme beaucoup de mes soumis ses tendances bisexuelles sont prioritairement passives, mais il sait que pour recevoir il faut aussi parfois savoir donner.

 

Tout à l’heure Nœud-Pap enculera Honoré, mais il n’y a pas le feu, il a payé pour une heure, je vais lui en donner pour son argent..

 

Je le libère de ses liens et lui présente mes petites fesses.

 

– Allez, esclave, viens me lécher le trou du cul !

– Oui, maîtresse !

 

Il a une façon assez atypique de faire ça, il est en train de me chatouiller l’anus, ce con !

 

– Alors, il a quel goût mon cul ?

– Il est délicieux, maîtresse !

 

Ils disent tous la même chose, ça doit être vrai, il faudrait que j’y goûte, mais je ne suis pas assez souple !

 

Je me livre ensuite à quelques figures imposées, coups de martinet sur les fesses; pinces sur les tétons et évidemment histoire de lui donner un avant-gout de ce qu’il l’attend in fine, gode anal .

 

Le temps passe vite dans ce moment-là, je promène Honoré en laisse, l’amène devant Nœud-pap.

Chanette26I

– Allez, suce cette bite ! Elle est à toi !

 

Alors là, il n’en peut plus, on dirait un gosse à qui on vient de donner un gros rocher Suchard

 

Il gobe, il lèche, il suce, sa bite tendue comme un arc laisse perler quelques gouttes de pré jouissance. Quant à Nœud-pap il ferme les yeux, invoquant je ne sais quels fantasmes.

 

– Doucement les pédales, il ne s’agit pas de jouir trop vite ! Honoré, arrête de sucer, mets-toi en levrette et écarte bien ton gros cul.

 

J’encapote Nœud-pap, qui a toujours eu du mal à le faire lui-même, je remets du lubrifiant sur le cul d’Honoré… et c’est parti mon kiki.

 

Honoré a pris toute la queue de son partenaire dans le cul, il ânonne de plaisir, je fous des claques sur les fesses de Nœud-pap pour le stimuler. Honoré se touche le zizi, je l’en empêche.

 

Je pensais que ce petit divertissement durerait plusieurs minutes, mais en fait Nœud-pap s’excite tout seul, accélère, devient rouge comme une pivoine, accélère encore, jouit dans la capote et décule laissant l’anus d’Honoré béant.

 

Nœud-pap sort du donjon pour aller se rhabiller. J’ordonne à Honoré de se coucher par terre.

 

– Je vais te pisser dessus, tu as le droit de te branler pendant ce temps-là.

 

J’ouvrais les vannes et visait sa bouche, il avala mon urine comme un glouton tandis que sa main branlait sa queue. Il finit par jouir dans râle.

 

– Merci maîtresse !

– C’était exceptionnel, je n’aurais pas trois soumis à chaque fois… mais de temps en temps… Bon tu veux prendre une douche ?

 

Bref, j’avais fidélisé ce bonhomme qui n’était pas trop chiant et qui payait bien.

 

Retour au samedi 23

 

Le soir, Max rend compte à Anna :

 

– Ça se complique ! J’ai récupéré la cassette avec le caillou qui, entre parenthèse est en zirconium, mais en ce qui concerne les manuscrits, ils sont retournés chez leur propriétaire légal !

– Comment ça ?

 

Il lui explique ce qu’il a appris.

 

– Donc je ne peux pas les restituer à Lamboley ! Commente Anna

– Je ne vois pas comment ?

– Bon, je te remercie, Max, je vais me débrouiller

– Ce Lamboley, si tu te fâches avec lui, c’est grave ?

– J’aimerais mieux éviter, c’est un gros client, il connaît plein de monde et il est assez influent dans le marché de l’art !

– Tu vas faire quoi ?

– Je vais payer de ma poche ! Que faire d’autre ?

– Je ne me vois pas, les piquer chez la marquise, ça ne les priverait pas beaucoup, mais ça me parait vraiment trop compliqué ! Mais je vais quand même enquêter du côté de ce Lamboley, donne-moi son adresse.

 

Mardi 26 mars

 

Max est retourné chez son patron le dimanche et le lundi et lui a tout expliqué et indiqué qu’il reviendrait à Paris le mardi afin de tenter de finaliser l’affaire.

 

Sans plan précis mais comptant sur son sens de l’improvisation Max se rendit à « La Balustrade » le magasin d’antiquités de Jean-Pierre Lamboley

 

– On m’a dit que vous vendiez des manuscrits…

– Ah, non, vous confondez, les gens se trompent souvent, c’est à cause d’Internet, c’est mon frère Daniel qui vend des manuscrits, je vais vous donner sa carte !

 

Il n’en revient pas, Max ! Et il s’en va s’assoir dans un bistrot afin de réfléchir un peu.

 

« Rue de Vaugirard ! Ce mec est le frère du libraire, mais qu’est-ce qu’ils fabriquent tous les deux ? N’empêche qu’on peut désormais reconstituer le circuit : le libraire confie les manuscrits à son frère qui les refile à Anna à titre de gage, laquelle se les fait piquer deux fois par Francis Larive qui les revend au libraire lequel les restitue à la marquise ! Quelle salade ! Cela dit je ne suis pas plus avancé, Anna devra mettre de sa poche ! »

 

La mission de Max étant terminée, celui-ci fut invité au restaurant par Anna qui sachant pertinemment comment ça risquait de se terminer, m’invita également.

 

La conversation allait bon train et Max se faisait un plaisir de narrer ses pérégrinations en les enjolivant volontiers

 

– Des châtelains de caricature ! Marie-Josèphe et Honoré de la Villandière ! On n’a pas idée de s’appeler comme ça !

– Pourquoi pas ? Balzac s’appelait bien Honoré ! Répondis-je histoire de sortir ma science.

– C’est vrai, mais n’empêche que c’est démodé.

– Pas si, sûr, j’ai un client qui s’appelle comme ça !

– Tu ne vois pas que ce soit le même ?

– Qui sait ?

– Il est comment ton client ! Demande Max, décidément bien curieux.

– Très correct, pourquoi ?

– Je veux dire : il ressemble à quoi ? Il est comment ?

– Genre aristo.

– Il n’aurait pas une grosse verrue au milieu du front par hasard ?

– Si !

 

Max exulte :

 

– Putain, c’est le même ! C’est quoi tes relations avec lui ?

– Correctes, sympas, mais ça reste très professionnel.

– Ça ne va plus loin ?

– Je ne cherche pas à ce que ça aille plus loin !

– Et lui ?

– Lui, il ne dirait pas non, il a voulu me payer le restau, j’ai refusé, par principe.

 

Deux mots d’explications à ce propos : si j’apprécie comme il se doit de manger à une bonne table, m’y rendre avec un parfait inconnu qui ne partage pas obligatoirement mes opinions et mes centres d’intérêt est pour moi une véritable corvée, alors je zappe.

 

– Eventuellement, tu pourrais le manipuler ?

– Sauf que je ne manipule pas les gens qui ne m’ont rien fait !

– Même si ton client ne subirait aucun dommage ?

– Comment ça ?

 

Et Max expliqua son plan, un machin assez tordu.

 

Si la seconde partie du plan me semble « gonflée », la première qui me concerne directement m’apparaît parfaitement jouable et même amusante. Et puis je peux bien faire ça pour Anna.

 

Evidemment ce qui devait arriver arriva, Anna nous proposa le traditionnel « dernier verre » chez elle

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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