Partager l'article ! Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 12: Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 12 – Hubert et Nœud-Pap ...
Vendredi 21 mai
Tanya m’avait prévenu qu’elle viendrait me chercher plus tôt que d’habitude car elle doit partir à Lyon. Pas bien grave, cela me permettra de faire un peu de ménage dans le studio.
– Et ce soir, me dit-elle, je vais rentrer un peu tard, attend moi vers 20 heures.
Par précaution Brunet alias Adam-Claude s’est installé dans un bistrot proche de mon studio, au cas où le ministre vérifierait sa géolocalisation.
Et précis comme un coucou suisse, le ministre téléphone à 9 heures pile.
– Bonjour, on peut parler ? Vous êtes où ?
– Dans un bistrot.
– Vous avez eu les renseignements.?
– Oui ! On fait comment, vous voulez un compte rendu détaillé, parce qu’elle m’en a dit des choses…
– Est-ce qu’elle utilise des caméras ?
– Elle m’a assuré que non !
– Elle ment ! Et sa sécurité alors ?
– Elle m’a répondu « qu’en cas de mauvais coup, la caméra ne la sauvera pas »
– Elle avait l’air sincère ?
– Oui, quand j’ai abordé le sujet des caméras, elle avait vraiment l’air très sûre d’elle.
– Ouais. Vous l’avez cuisiné sur ses clients connus.
– Elle m’a dit qu’elle ne connaissait que ceux qu’elle avait reconnu à la télé.
– Et les femmes ?
– De rares clientes, elle m’a dit.
– Ce n’est pas ça la question, est-ce qu’elle a reconnu quelqu’un dans ses clientes femmes.
– Elle m’a dit non. Elle m’a même dit qu’elle avait une cliente en ce moment mais qu’elle se foutait de savoir qui c’était.
– Bon, eh bien je vais faire avec tout ça !
– Ma mission est finie, alors ?
– Ben oui qu’est-ce que vous voulez que je vous demande de plus. Si vous voulez la revoir, vous paierez vos séances tout seul. Bon, on ne se connait plus, on ne s’est jamais parlé. Salut !
– Au revoir, monsieur ! Répondit Brunet, mais le ministre avait déjà raccroché.
Il téléphone comme convenu à Remiremont.
– Ça n’a même pas duré cinq minutes ! En fait il vouait savoir si Chanette utilisait ou avait utilisé des caméras.
– C’est tout ? Demande le détective
– Oui ! En fait j’ai l’impression qu’il cherchait les traces d’une femme qui fréquenterait le studio de Chanette.
– Vous allez le revoir, « Moustache » ?
– A priori, non, il m’a dit que ma mission était terminée, je suis soulagé, vous savez !
– Je m’en doute bien !
– O.K. Donc normalement pour moi aussi l’affaire est terminée. Vous allez pouvoir déstresser !
– Et comment, donc !
Remiremont m’a téléphoné dans la foulée, pour me confirmer la bonne nouvelle.
– …et d’accord pour l’apéro lundi soir rue des Saulniers ! Conclue-t-il.
Et le téléphone sonne de nouveau, cette fois c’est Brunet.
– Ah, j’étais inquiet, ça ne répondait pas…
– J’étais en communication !
– Je voulais vous dire que ça s’est très bien passé, mais je voudrais vous voir, oh pas longtemps, juste un quart d’heure.
– Je vous rappelle !
Je me méfie, l’hypothèse selon laquelle, il reviendrait pour me faire la fête après avoir raconté des conneries à Remiremont ne peut être exclue.
J’appelle Didier
– Comment ça il veut te voir ? Le téléphone ça ne suffisait pas, bizarre cette affaire, j’espère qu’il n’est pas en train de nous la faire à l’envers ! Les filles sont à Lyon pour la journée et
moi j’ai un gros rendez-vous, envoie le chier.
– Non, je n’ai pas envie de faire ça, et puis s’il a de mauvaises intentions ça ne servira à rien.
– Dis-lui que tu es surbookée et que tu te feras une joie de le recevoir lundi à 11 heures et je viendrais avec Tanya.
– D’accord.
J’ai dit d’accord, mais je le regrette, j’en ai marre de toutes ces angoisses, je veux que la situation soit définitivement décantée. J’ai alors l’idée d’appeler Hubert. Il est tout content de venir m’aider et me dit qu’il peut être là à 11 heures. Je rappelle le gigolo et lui donne rendez-vous à 11 heures 30.
Il va falloir que je rétribue Hubert, il a cru qu’il m’avait sauvé la vie, il ne pouvait pas savoir la vérité, moi non plus d’ailleurs.
Et à 11 heures 30, Brunet sonne. Il a un énorme bouquet de fleurs dans les bras. Hubert ouvre, peu rassuré, ma bombe de lacrymo dans sa main cachée dans le dos.
Je me retrouve avec son gros bouquet dans les bras, je le pose sur la table.
– Je voulais… Je voulais… Cette fois c’est fini, je ne voulais pas vous quitter comme ça.
Le voilà qui m’étreint, et qui chiale comme un gosse, c’en est touchant.
– On se calme !
– Je suis si content que ce soit terminé comme ça, je voulais juste vous le dire !
– Je comprends ! Répondis-je histoire de dire quelque chose.
– Je m’en veux de vous avoir effrayé…
– Je m’en remettrai.
– Je peux vous embrasser ? Et après je vous laisse.
– Mais bien sûr !
Et Adam-Claude est sorti de ma vie.
Me voilà seul avec Hubert, comme je l’ai dit je me dois de le récompenser, mais je n’ai aucune idée de ce qu’il faudrait que je lui donne.
– Bon, j’espère que cette fois ce connard de ministre ne va plus me pourrir la vie.
– De toute façon, Fiona essaiera de le surveiller.
– Tu as été super dans cette affaire, ça mérite une récompense.
– Je ne l’ai pas fait pour ça…
C’est ce qu’on dis toujours dans ces cas-là lorsqu’on est bien élevé.
– C’est une question de principe et de politesse, qu’est ce qui te ferais plaisir ?
– Non, non rien, juste un dédommagement pour mes faux frais ?
Ses faux frais ? Quels faux frais ?
– Et ça fait combien ?
– 200 balles !
A tous les coups, il m’aurait bien demandé plus, mais il n’a pas osé.
– Ecoute, je vais te donner 300, pas maintenant, je ne les ai pas sur moi, mais je les aurais tout à l’heure. Et en plus je t’offre une séance gratuite.
– Là maintenant ?
– Si tu veux je n’ai pas beaucoup de rendez-vous aujourd’hui, à moins que je te fasse quelque chose de très spécial.
– C’est-à-dire ?
– J’ai un client très sympa qui va venir en milieu d’après-midi.
– Je ne veux pas…
– T’as pas confiance en moi ?
– Si, si, mais…
– Mais quoi ? T’as bien aimé l’autre fois quand tu t’es fait sucer par Marguerite.
– C’était un coup de folie.
– Heureusement qu’on a des coups de folie, sinon la vie serait bien triste
– C’était un travesti, ce n’est pas comme si j’avais fait ça avec un vrai mec.
– Une bite, c’est une bite quand tu l’auras dans la bouche tu ne verras pas la différence.
– C’est vite dit !
– Ecoute, passe à 15 h 30, on verra bien, de toute façon je ne vais pas te forcer à faire quelque chose qui ne te branche pas
Il est revenu, à à l’heure.
Je le fais se déshabiller et après lui avoir passé un collier de chien munie de sa laisse, je le conduis dans le donjon dans lequel Nœud-Pap est attaché à poil sur une croix de Saint-André.
– Voilà, on dit bonjour au monsieur !
– Bonjour Monsieur ! Murmure Hubert, peu motivé pour le moment.
– Bonjour ! Répond Nœud-pap qui se voit déjà avec la bite d’Hubert dans la bouche.
– Allez, approche-toi de lui !
Et je conduis Hubert devant Nœud-pap.
– Regarde sa bite, dis-moi comment tu la trouves ?
– Je ne sais pas quoi dire !
– Je vais t’aider, alors.
Je tortille sans ménagement les tétons de mon soumis préféré, qui du coup se met à bander comme un jeune homme.
– C’est mieux comme ça ? Non ?
– Oui bien sûr !
– Tu la trouves comment alors ?
– C’est une belle bite !
– Ben suce là !
– Ah, non ?
– Elle va pas te manger, ce n’est qu’une bite !
– Je ne suis pas pédé !
– On ne te demande pas de devenir pédé, on te suggère simplement de mettre ce bel organe que tu as trouvé joli, dans ta bouche.
– Non !
– Tu as tort, je t’aurais donné un Bounty.
La vielle méthode consistant à dire n’importe quoi pour déstabiliser.
– Caresse-la au moins ! Insistais-je.
Alors, il ose toucher ! Juste un instant.
– C’est doux, n’est-ce pas ?
– Euh…
– Je n’ai pas dit de la lâcher ! Branle-le un peu !
– Mais enfin, vous me faites faire de ces trucs !
– Ben quoi, on s’amuse ! Tu ne vas pas me dire que tu n’aimes pas jouer !
– Juste un peu, alors.
Il reprend la bite de Nœud-Pap dans la main et la branlotte un petit peu. Je passe derrière lui et lui tord les tétons histoire de l’encourager et d’accroitre son excitation.
– Et maintenant tu vas lui faire un bisous sur le gland, juste un petit bisou du bout des lèvres.
– Non !
– Je vais chercher la cravache alors, ça va te motiver.
– C’est ça, motivez-moi.
Impertinent en plus !
Je le fais appuyer contre le chevalet afin qu’il me présente ses fesses et je tape en cadence et lui zèbre le cul. Il rouspète, normal, ça fait mal, mais il encaisse. J’arrête ma flagellation au bout de quelques courtes minutes.
– Et maintenant tu vas être un gentil
garçon, et tu vas lui sucer la bite ! Et après comme récompense je lui demanderai de t’enculer.
– Quoi ?
– Il y a un problème ?
– Mais je suis pas pédé !
– Tu me l’as déjà dit ! T’as aimé l’autre fois quand je t’ai foutu un gode dans le cul, alors sache qu’une vraie bite c’est bien mieux, c’est vivant, c’est chaud.
– Humm…
– Et en récompense, tu pourras décharger sur ma jolie poitrine…
– Si vous pouviez me sucer…
– Tu sais bien que je ne suce pas !
(oh, la menteuse !)
– Juste un peu !
Et puis je me suis dit que je lui devais bien ça ! Alors je lui en fait la promesse. Du coup il s’est précipité sur la bite de Nœud-pap et l’a embouché. Un spectacle qui fait plaisir à voir, il est comme un gosse qui découvre une nouvelle pâtisserie.
Je finis par lui dire d’arrêter, et je l’emmène sur le chevalet, je lui immobilise les bras et laisse ses jambes pendantes et écartées. Je lui tartine le trou du cul, je le doigte un peu, Puis je libère Nœud-Pap et l’encapote afin qu’il vienne sodomiser Hubert.
Celui-ci après avoir grogné dans les premiers minutes, pousse de « Hi » et des « Han » de satisfaction. J’arrête les frais au bout de cinq minutes ne souhaitant pas que Nœud-pap qui me paie toujours grassement jouisse si vite.
A présent je vais faire plaisir à tout le monde ! Après tout je suis aussi là pour ça, non ?
– Nœud-Pap va te sucer un peu et après je prendrais le relais.
Hé oui, c’est ça son truc à Nœud-Pap, c’est de sucer des bites, je ne vais pas lui en priver. Il se régale donc de la bite d’Hubert puis me la confie.
Je pompe à fond le père Hubert, utilisant toute ma technique dont je ne me sers pourtant que très peu. Mais ma petite langue n’a rien oublié, titillement du gland, léchage de la verge, allers et retour à pleine bouche et même gobage des testicules.
Quelques soubresauts. Ce gros cochon me jute dans la bouche, il se recule avec un air ravi. Je dégage mes seins et y étale le sperme que je viens de recracher.
– Merci Chanette, c’était très bien !
– T’es un enculé maintenant !
– Ben oui ! Qui aurait cru ça !
Il est parti, bisous, bisous.
Je vais maintenant m’occuper de Nœud-pap, ce qui ne sera pas une corvée,
– Tu as vu comme je l’ai bien sucé l’autre soumis ! Je suis sûr que tu aimerais bien que je te fasse la même chose ?
– Oui, maîtresse !
Ben oui, il ne va pas dire non, il a d’ailleurs bénéficié au moins une fois de cette gâterie. (voir Chanette 22 – soirées bunga-bunga) Et aujourd’hui vu les circonstances je me sens moralement obligé de le faire.
– C’est une faveur, ne t’attend pas à ce que je te le fasse à chaque fois !
– Je sais maîtresse ! Vous êtes une bonne maîtresse !
Bien sûr que je suis une bonne maîtresse !
Le soir, je suis rentrée chez moi, estimant que les risques n’existaient plus, et puis je ne vais pas non plus rester planquée toute ma vie sous prétexte qu’un sous-ministre a besoin d’un examen psychiatrique !
J’ai donc envoyé un message à Tanya.
– Tout va bien ! Brunet est passé me raconter, tout s’est bien passé, fin de l’affaire. Pas la peine de venir me chercher, ce soir je rentre chez moi. Bisous et encore merci pour tout. PS : Si Didier en est d’accord on peut se tous se retrouver à mon studio lundi à 18 heures pour boire un pot…
Et j’étais toute contente de retrouver mon chat !
Et c’est comme ça que se termine l’histoire ? Ben non, pas tout à fait…
Lundi 24 mai
A 18 heures nous avons trinqué dans la bonne humeur et après quelques plaisanteries et banalités d’usage, Didier Remiremont m’a tenu un fort étrange discours :
– J’ai un peu réfléchi à cette affaire, elle est apparemment terminée…
– Comment ça « apparemment » ?
– Je m’explique : D’une part ce mec est du genre à ne pas lâcher une affaire, il vit dans un monde où il n’admet pas autre chose que ce qu’il croit être sa vérité…
– Hein ?
– Pour les caméras, il commence par envoyer un barbouze, ça aurait pu s’arrêter là s’il avait été un peu intelligent, non il a fallu qu’il m’embauche pour enquêter, et encore une fois ça ne lui a
pas suffi, il a fallu qu’il nous sorte un espion-coucheur…
– Qui n’a jamais couché !
– Non, mais c’était bien sa mission. Alors qu’est-ce qu’il va nous trouver d’autre le ministre ?
– T’es rassurant, toi !
– Deuxième façon d’aborder le problème, c’est de se demander pourquoi il s’agite autant ? On a compris qu’il s’agissait de sa bourgeoise. Or ce n’est pas une histoire de cul; d’après ce que tu
nous en a dit, Chanette, il s’agit d’un couple libre, il faudra d’ailleurs creuser cette affaire.
– Mais creuser pourquoi ? Tu as vraiment peur qu’il…
– Sa femme, personne ne la connait, c’est une bourgeoise lambda. Alors pourquoi le ministre s’inquiéterait de savoir si des photos d’elle à poil pourrait se balader sur Internet ?
Un ange passe, on en profite pour grignoter les petits fours que je suis allé acheter.
– Super bon, ces petits fours, ils viennent d’où ?
– D’en bas, c’est une excellente pâtisserie !
– Donc trois hypothèses me sont venues à l’esprit ! Reprend le détective. La première : La dame a un passé trouble, très trouble même, et le ministre craint qu’une vieille histoire refasse
surface. A creuser, mais je n’y crois pas trop. La deuxième, elle est toute simple, le ministre estime qu’une publication des photos de sa femme dans des poses compromettantes pourrait mettre en
péril sa carrière de ministre. Si c’est ça il est vraiment con, il y a eu une histoire comme ça avec la femme de Pompidou quand il était premier ministre. Il a fait dire partout que c’était un
sosie et ça n’a pas nui à sa carrière, il s’est même fait élire président de la République !. Non ce que je crois c’est que si les photos de madame apparaissait, il craint que la presse
fouille-merde viennent éplucher la vie du couple et y trouve des choses que les lecteurs aiment bien lire.
– Conclusion ?
– Moi je pense qu’il faut en apprendre plus. En trouvant ses motivations, on éliminera définitivement le danger que ce gars représente. Je peux m’investir dans ce genre d’enquête, d’ailleurs
j’adore ça ! Seulement il y a un petit hic !
– Oui ?
– Le hic, c’est que ça un prix. Pour l’affaire Brunet, je t’ai aidé gratuitement…
– Oui, j’ai compris, je te fais confiance, je sais que si tu as des craintes, c’est qu’elles sont justifiées. Donc vas-y je te paierai, mais il faut fixer des limites, je ne vais pas me ruiner,
non plus !
– Ce sera au tarif d’amis. Et j’essaie de boucler ça sur un mois. Mais c’est toi qui va amorcer l’enquête !
– Moi ?
– Ben oui tu dois la revoir, sa bourgeoise ?
– J’ai rendez-vous demain !
– Elle parle facilement ?
– Ça lui arrive, oui !
– Alors débrouille-toi pour la faire parler ? Quand a-t-elle connu son mari, dans quelles circonstances, est-ce qu’il parle de son passé ? Tout ça !
– Je vais noter…
– Je t’ai photocopié la plaquette du ministère, tiens lit juste le début.
« Charles-Paul Manet-Carrier, secrétaire d’état auprès du ministre de l’industrie, chargé des capacités. logistiques environnementales…. Après de brillantes études au Lycée Henri IV de Paris, il intègre l’école des Hautes Etudes Commerciale et obtient son diplôme. Il est ensuite sollicité pour devenir fondé de pouvoir au sein d’une important société agro-alimentaire. Entré en politique, il se fait rapidement remarquer par ses qualités d’organisateur et devient rapidement l’un des vice-présidents du Parti du Centre… »
– J’aimerais bien savoir ce qu’est cette société agro-alimentaire ? Tu lui demanderas !
– J’aborde comment le problème ?
– Tu y vas carrément, tu lui dis que le ministre continue à te faire chier. Tu lui expliques qu’il t’as envoyé un détective privé complètement nul et un gigolo idiot. Tu sauras faire ?
– Je crois bien !
– Allez on se reboit un petit verre !
A suivre
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