Chanette

Samedi 7 décembre 2024 6 07 /12 /Déc /2024 14:00

Chanette 32 – Drogue en stock – 2 – Impertinent poulet !
Ninotchka

Les formalités étant accomplies, je me rendais à l’arrêt du car afin de reprendre le train pour Paris, à Cahors.

Sur la route, une Mercedes-Benz suit un gros camion bleu. Ils font la route depuis Barcelone via Toulouse

Le camion s’arrête à ma hauteur.

– Vous allez où, ma petite dame ? Me demande le gros lard de chauffeur..
– A Cahors, j’attends le car !
– Montez, je vous emmène !
– C’est gentil ! Merci, ça me fera gagner du temps.

Le gars a l’air correct, et de toute façon j’ai toujours une petite bombe au poivre sur moi, je monte.

A bord de la Mercedes, Van Loy, un grand blond filiforme coiffé en brosse de nationalité néerlandaise, interroge son comparse :

– Qu’est-ce qu’il nous fait ? C’est qui cette nana ?
– Je suppose que c’est une pute, il doit avoir envie de se faire sucer ? Répond Ruyters, un autre hollandais déplumé et barbu portant lunettes.
– En roulant ?
– Je suppose qu’ils vont s’arrêter un peu plus loin !

Le routier tout en conduisant me matte avec concupiscence, c’en est gênant.

– Je vous dépose où à Cahors ?
– Devant la gare !
– Vous prenez le train ?
– Ouais.
– Et vous allez où ?
– A Paris !
– C’est là que je vais… si vous voulez je peux vous emmener jusqu’à Paris, ça ne me dérange pas et ça me fera de la compagnie… Je m’appelle Marco.
– Ah ? Moi c’est Christine.

J’ai accepté sa proposition avec soulagement, le trajet en train nécessitant un ou deux changements m apparaissant pénible.

– Seulement vous comprendrez bien que toute peine mérite salaire. Me dit-il avec un sourire gras.

Je le vois venir ce gros cochon.

– Mais en clair ?
– Oh, juste une petite gâterie, je ne suis pas trop exigeant.

J’ai déjà vécu une situation analogue, j’entre donc dans son jeu.

– Moi je veux bien, mais on fera ça quand on aura dépassé Cahors.
– Vous avez peur que je vous largue ?
– Mettez-vous à ma place, je ne vous connais pas…
– Bon d’accord, on va faire comme ça.

Et on roule…

Van Loy au volant de sa Mercedes suit toujours.

On passe par une route faiblement éclairée, je regarde devant moi, un cycliste vient à notre rencontre. Ce con au lieu de tenir sa droite, se balade pratiquement en plein milieu de la route.

Le chauffeur du camion essaie de l’éviter d’un énergique coup de volant. Trop tard, il le percute et l’envoie dans le fossé.

– Connard de vélo ! Bougonne-t-il
– Mais vous ne vous arrêtez pas ? M’étonnais-je.

Le mec ne me répond pas !

– Mais attendez, cette personne doit être blessée, elle a besoin d’aide. Insistais-je.
– Ce n’est pas mon problème.
– C’est bien vous qui l’avez renversé, non ?
– Ce n’est pas de ma faute s’il se baladait au milieu de la route. Et si t’es pas contente tu dégages !
– Ici au milieu de nulle part ?

Moi qui le croyait plutôt sympa… Effectivement j’aurai pu descendre, mais pas là ! Alors je suis restée et j’ai fermé ma gueule, mais en me promettant de jouer un « tour de salaud » à ce répugnant personnage.

Mais le pire dans tout ça c’est que j’ai pu voir dans le rétroviseur qu’une Mercédès nous suivait et qu’elle non plus ne s’est pas arrêtée. Dans quel monde vivons-nous ?

– Putain, il a renversé le cycliste ! S’écrie Van Loy.
– On s’arrête pour voir ? Propose Ruyters..
– On a malheureusement pas le temps !

Dire que mon chauffeur est complétement insensible devant cette situation serait mentir, il fait une drôle de tronche et s’enferme dans le mutisme.

Je me suis endormie malgré cette image de l’accident et de la réaction dégueulasse du chauffeur.

On a juste fait un arrêt pipi dans une station-service, j’en ai profité pour mémoriser le numéro de sa plaque minéralogique.

Puis je me suis rendormi…

Marco le chauffeur en a profité pour fouiller dans mon sac et récupérer mon adresse. (ce que je n’ai réalisé que beaucoup plus tard…)

Il me tape sur la cuisse.

– On arrive à la Porte d’Italie, je vous laisse au métro ?
– Déjà ?
– Oui, vous avez ronflé comme un bébé !
– OK ! Je vais descendre ! Merci.

Étonnant qu’il n’ait plus évoqué la pipe qu’il souhaitait que je lui prodigue. L’accident a dû le traumatiser. Je ne cherche pas trop à comprendre…

La Mercedes-Benz des hollandais est toujours derrière. Qu’est-ce que c’est que ce cirque ?

– La nana descend ! Tu vas la suivre, je veux savoir qui c’est, sa présence n’est pas normale, moi je continue à filer le camion. Indique Van Loy à son comparse.

Ruyter m’a donc filé le train dans le métro sans que je ne me doute de rien. Arrivée dans le hall de l’immeuble, il m’a vu relever le courrier dans la boîte aux lettres à travers la porte vitrée, puis quand je suis montée il ne lui restait qu’à franchir la porte du hall (ces gens-là savent entrer partout), récupérer mon identité et la localisation de mon appartement.

Marco reprend le périphérique jusqu’au boulevard McDonald, Van Loy le suit toujours.

Prévenu de son arrivée, un complice du chauffeur ouvre la lourde porte d’un vieil hangar. Le camion rentre.

– Allô Ruyter ! J’ai l’adresse de la planque, ce con ne s’est aperçu de rien, on revient à trois heures du mat avec du monde. T’as pu suivre la fille ?
– Pas de souci, j’ai tout ce qu’il faut.
– Tu as appris quelque chose ?
– Je ne suis pas monté, je suis un peu crevé, j’irais demain.
– Demain sûr ?
– Mais oui !

J’ai trop dormi dans le camion, je n’ai pas sommeil et me cuisine une petite omelette vite fait.

Le lendemain

Ce n’est vraiment pas dans mes habitudes d’aller dénoncer des gens, mais je ne peux décemment laisser passer l’attitude ignoble de ce camionneur. Je suis donc allé voir les poulets au commissariat de mon quartier

– J’ai été prise en stop par un camion, un quart d’heure après avoir dépassé Cahors, il a renversé un cycliste, il ne s’est pas arrêté…
– Une seconde…
– Attendez je n’ai pas fini, une bagnole était derrière le camion elle a forcément vu l’accident, elle ne s’est pas arrêtée non plus. Je l’ai signalé à Marco, mais j’ai l’impression qu’il n’a rien capté.
– C’est qui Marco?
– Le chauffeur du camion !

Le fonctionnaire de police relit ses notes puis joint par téléphone la gendarmerie de Cahors.

– Effectivement, il y a eu un mort sur la route ! Indique le gendarme
– OK. je voulais juste avoir confirmation.

Il raccroche, j’ai entendu la conversation.

– Il est mort ? Me désolais-je.
– Vous le connaissiez ?
– Pas du tout.
– Vous avez des renseignements sur ce camion.
– Il est bleu…
– Bleu comment ?
– Bleu ciel, Et il y a un trèfle blanc de dessiné sur la carrosserie, sinon j’ai le numéro de la plaque.
– Et l’autre voiture elle vous a suivi tout le temps ?
– Jusqu’à Paris.
– Vous pourriez nous donner des précisions sur cette voiture ?
– Je n’y connais pas grand-chose, une voiture noire ou gris foncé avec le logo de chez Mercedes.
– Est-ce que vous vous êtes arrêté à une station-service ou à une aire d’autoroute ?
– Oui, une station-service mais je ne saurais dire où, j’ai un peu roupillé.
– Et il vous a lâché où ?
– Au métro Porte d’Italie
– On va vérifier tout ça, on vous tient au courant, je vais vous faire signer une déposition. Vous êtes madame ?
– Christine d’Esde
– Comment ça s’écrit ?
– Avec un D apostrophe.
– Vous êtes noble ?
– Ah, non !
– Profession ?
– Voyante.
– C’est bien vrai ça ?
– Pensez ce que vous voulez.

Le flic tapote son ordinateur. Qu’est-ce qu’il fabrique ?

– Et vous procédez comment pour vos séances de voyeurisme ?
– Voyance, pas voyeurisme ! Mais on ne serait pas un petit peu hors sujet, là ?
– C’était juste un aparté, parce qu’entre nous, vous n’êtes pas voyante…
– C’est pourtant ce que j’indique sur ma déclaration d’impôt.

Le type me dévore des yeux, j’ai un ticket ou quoi ?

– Je m’appelle Bernardin, lieutenant de police Julien Bernardin, je vous tiens au courant.

Cette nuit-là à 3 heures du matin, une voiture bélier enfonce la porte du hangar où a pénétré le camion de Marco. Les hollandais en vérifient rapidement le contenu et disparaissent avec.

– Maintenant il faut que nous sachions le rôle de cette nana. Inutile de laisser des choses au hasard ! Indique Van Loy

Après ma journée de travail je suis rentrée à la maison. J’étais à poil et m’apprêtais à prendre une douche quand le carillon de ma sonnette retentit. Je me revêts d’un peignoir et m’en vais voir qui ça peut bien être.

L’œilleton me renvoie le visage d’un Inconnu.

– C’est quoi ? Demandais-je à travers la porte.
– C’est pour la fuite, ça vient de chez vous.
– Quelle fuite ?
– Justement, ça n’arrête pas de couler.

Je ne sais pas pourquoi j’ai ouvert, parfois on fait des choses qu’il ne faudrait pas faire.

Le mec entre, belle prestance pour qui apprécie le genre viking aux yeux bleus.

Et là le mec sort un flingue…

Manquait plus que ça !

– Faut qu’on cause ! Me dit le connard.
– Y’a rien à voler. Répondis-je bêtement.
– J’suis pas un voleur, t’es qui toi ?
– Je ne comprends pas la question.
– T’es la poule de Marco ?
– Je ne connais pas de Marco, vous vous trompez d’adresse.
– Alors qu’est-ce que tu foutais dans son putain de camion ?

Oh là là, voilà que ça se complique !

– Bon, on se calme. Je ne sais pas ce que vous cherchez, mais j’ai été prise en stop près de Cahors par ce Marco dont j’ignorais le nom, si vous en avez après ce type, ce n’est pas mes oignons.
– Tu voudrais nous faire croire que tu serais une autostoppeuse ? Mais ça ne tient pas debout !
– C’est pourtant la vérité.
– Marco n’avait aucune raison de faire ça.
– En fait il voulait que je lui fasse une pipe.
– Ah ? C’est déjà davantage plausible. Et tu lui as fait ça quand ? Pendant qu’il conduisait ?
– Non ! Jamais !
– Mais ça n’a aucun sens !
– Il a provoqué un accident à la sortie de Cahors, il a renversé un cycliste. Il ne s’est même pas arrêté, mais il a fait la gueule.
– Humm… Et tu foutais quoi à Cahors ?
– Je n’étais pas à Cahors mais à côté, à Bourg-La-Rondelle. Une histoire de papier avec le notaire du coin.
– Ben voyons… Et tu pourrais le prouver !
– Vous allez me cuisiner longtemps comme ça ? Je commence à en avoir marre.
– Prouve-moi cette histoire de notaire et je te fous la paix.

Je fouille dans mon sac il y a une bombe au poivre… J’hésite à m’en servir, mais comme il m’a dit qu’il me foutrait la paix si je lui montrais l’acte notarié, je n’en fais rien.

– Ben voilà, monsieur est content ?

Il parcourt l’acte notarié, en constate la date et paraît surpris.

– Ah ! Assis-toi je vais téléphoner.

Il sort son portable, la conversation est en néerlandais ou en flamand, je n’y comprends rien.

Il raccroche et range son arme.

Ouf !

– Bon, j’ai tendance à croire ta version, je vais m’en aller, t’as un verre d’eau à m’offrir ?
– Si vous pouviez arrêter de me tutoyer, ça m’arrangerait.

Pas gêné le type ! D’ordinaire quand quelqu’un réclame un verre d’eau, la politesse veut qu’on lui propose quelque chose de mieux, mais je n’en ferais rien, je fais couler de l’eau du robinet dans un verre et le lui tend.

– Je suis désolé de vous avoir dérangé… Bafouille-t-il avant d’avaler son verre d’eau.

Il me déshabille du regard, ce n’est pas très rassurant.

– Tu sais que t’es bien gaulée, toi ?
– C’est ça, maintenant dégage !

Il se dirige vers la porte, plusieurs questions me taraudent.

– Attendez ! Comment avez-vous trouvé mon adresse ?
– Je ne peux pas vous le dire.

Mais la réponse va de soi, on m’a suivi bien sûr.

– Et vous espériez quoi en venant m’emmerder ?
– Je n’espérais rien, je venais aux renseignements.
– Et plus précisément ?
– Moins vous en saurez, mieux cela vaudra pour votre sécurité.

J’ai compris que j’en apprendrais rien de plus et je l’ai laissé partir

Le capitaine de police Julien Bernardin n’a pas perdu de temps, il s’est fait télécharger les images des télésurveillance des stations-services dans lequel le camion a été susceptible de marquer un arrêt.

Il repère ainsi le camion bleu, (la vidéo est en noir et blanc mais on distingue très bien le trèfle sur la carrosserie) deux personnes en descendent, ma pomme et Marco le chauffeur. Il recherche un plan où le visage de ce dernier est utilisable, puis le passe à la moulinette dans un logiciel de reconnaissance faciale.

« Jean-Marc Tudor… deux condamnations pour complicité de trafic de stupéfiants… Bingo ! Son adresse doit être caduque, mais il suffira d’activer les indics »

Il repère du même coup la Mercedes Benz qui attend à la sortie de la station-service

« Ces cons restent dans leur bagnole pas moyens de les identifier… Voyons maintenant ce qui s’est passé Porte d’Italie… »

Et cette fois la chance lui sourit, il voit un grand barbu sortir de la Mercedes et me filer le train dans l’escalier du métro il peut aussi visualiser la plaque (mais elle est évidemment fausse)

Il obtient une photo utilisable du bonhomme et la passe à la moulinette.

– Que dalle !

Il a alors la présence d’esprit d’utiliser le fichier Interpol… et cette fois ci ça répond :

« Jan Ruyters 34 ans recherché par les polices néerlandaises et belges pour trafic de stupéfiants de synthèse (GHB et méthamphétamine) »

Bingo !

Mais pourquoi tant d’empressement ? Se demandera le lecteur. C’est bien simple, Bernardin a envie de me revoir pour « tenter sa chance », le prétexte est maintenant tout trouvé.

De son côté, Marco cogite.

« Cette nana peut constituer un témoin gênant, et les témoins gênants faut les neutraliser. Mais comment faire ? Je ne suis pas un tueur… je vais aller la voir, j’improviserai. »

A 9 heures, Raphaël Poivrevert prend la direction du hangar, il doit prélever cent doses de méthamphétamine pour les livrer à l’un de ses clients à midi précises Place des fêtes..

Mais arrivé devant le hangar, il ne trouve que porte défoncée et camion volatilisé.

– C’est quoi ce bordel ?

Furibard il téléphone à Marco et lui faut part de sa colère.

– Mais j’en sais rien, moi ! On m’a demandé de livrer alors j’ai livré.
– Mais pauvre con, tu as été suivi et tu n’as rien vu venir !
– Je n’ai pas eu cette impression.

En fait Marco était tellement perturbé par son accident qu’il n’avait pas fait attention à cette Mercedes qui lui filait le train.

– Tu as 24 heures pour retrouver le camion et sa cargaison. Au-delà de ce délai, t’es mort et ce ne sera pas une mort douce.
– Mais…
– Ta gueule !

Marco se demande comment gérer cette situation. Prendre le maquis ? Mais il n’a pas encore touché la prime promise pour le transport et il n’est pas près de la toucher, vu les circonstances. Sinon que faire d’autre ? Il n’en a aucune idée…

« A moins que cette autostoppeuse n’ait pas été là par hasard… j’ai son adresse, j’y vais… »

Il y va et se casse le nez, ben oui à cette heure je travaille (et pas à domicile, j’ai un studio dans le 9ème).

Il se dit qu’il reviendra et s’en va faire un tour, ne donnant plus très cher de sa peau l

Il est 19 heures, je suis rentrée et je viens de prendre une douche. voilà qu’on sonne, je reconnais le visage du flic qui a enregistré la plainte. Qu’est-ce qu’il vient foutre chez moi ?

Je me couvre d’une robe de chambre et j’ouvre.

– Madame d’Esde, excusez cette visite un peu cavalière, mais vous allez comprendre…

Je fais entrer le poulet qui s’assoit d’autorité.

– Voilà, deux choses m’amènent, la première c’est au sujet de votre chauffeur indélicat, vous avez eu beaucoup de chances, c’est un individu dangereux, fiché pour trafic de stupéfiants et autres délits…
– Ah ?
– Quelle a été son attitude à votre égard ?
– Il voulait une pipe.
– Il vous a pris pour… non excusez-moi, vous aviez une attitude provocante ?
– Mais pas du tout, je revenais de chez le notaire du coin.
– Il vous a payé pour cette pipe ?
– Mais enfin, c’est quoi cette question ?
– Vous n’êtes pas obligée de répondre .
– En fait il n’y a pas eu de pipe, après avoir renversé le cycliste, il avait l’esprit ailleurs.
– Vous n’avez rien appris sur lui ou sur sa cargaison ?
– Il n’était pas trop bavard… mais puisque vous êtes là, il faut que je vous signale que j’ai eu la visite d’un monsieur hollandais ou flamand qui cherchait après lui. Il était très menaçant au début, il m’a sorti un flingue…
– Oh ! Mais il voulait quoi ?
– J’ai pas tout capté mais il devait penser que je connaissais ce Marco et quand il a compris que je n’étais qu’une petite autostoppeuse, il s’est calmé et il s’est barré..
– Intéressant, on est en pleine guerre des gangs. Vous pouvez me préciser le jour et l’heure de la visite de cet individu, nous allons faire parler les vidéosurveillances.

Je lui explique tout ça, il prend note et je me demande bien qu’elle est le second motif de sa visite, et justement il y vient.

– Je vais être très direct, je vous trouve très sexy…
– Un peu sur le retour, la belle…
– Non, non… j’avoue qu’il ne me déplairait pas de profiter de vos faveurs…
– Tiens donc !
– Je vous rétribuerais bien évidement, je ne demande aucun passe-droit.
– Vous connaissez donc ma véritable activité ?
– On ne peut rien cacher à la police, chère madame !
– Vous savez donc alors que je ne fais que de la domination ?
– Je n’ai pas noté cette précision…
– Donc, à moins que vous désiriez jouer à l’esclave, ce que vous me demandez n’est pas possible
– Allons, allons, vous n’allez pas me dire que vous ne dérogez jamais à cette posture ?
– Si vous voulez vous ruiner, c’est votre problème.
– C’est si cher que ça ?.
– Vous êtes gentil mais vous êtes chiant.
– 300 balles, ça le ferait ?
– Exceptionnellement ! Prenons rendez-vous.
– Et pourquoi pas tout de suite ?
– Parce que ma journée de travail est terminée.
– Allons, allons, ça va nous prendre vingt minutes, ce n’est pas la mer à boire !
– Est-ce que vous pouvez comprendre que je ne suis pas pute 24 heures sur 24 ?
– Je le comprends parfaitement, mais pourquoi me faire revenir demain alors que je suis là ?

Il devient lourd, pépère. Mais que faire ? Ce type peut m’être utile si les embrouilles devaient se poursuivre, alors autant le conserver dans mes petits papiers.

– Donc vous souhaitez une prestation hors de ma spécialité à un horaire inhabituel, c’est bien ça ?
– N’en parlons plus !
– Je dois vous prévenir que je n’embrasse pas.
– Pardon ?
– Ma chambre est par là, venez !

Il n’en revient pas le poulet !

– Alors on fait dans le classique ? Branlette, pipe et une ou deux positions, ça vous va comme programme ?
– Ça me paraît parfait.
– Vous n’avez pas quelques petites fantaisies particulières que vous aimeriez que je vous fasse ?
– Ça va être plus cher ?
– Pas forcément ! Ça dépend de ce que vous voulez.
– Une sodo, c’est possible ?
– Même pas en rêve !

En fait je réserve cette pratique à quelques rares privilégiés et hors business.

– Tant pis ! Sinon un doigt ?
– Non laissez mon cul tranquille, la seule chose que vous pouvez lui faire c’est de le lécher !
– C’est déjà ça ! Mais quand je parlais du doigt, je ne pensais pas… enfin je veux dire…
– Vous bafouillez, là, mon vieux !
– Non il s’agissait de mon cul à moi !
– Ah ! Ce ne sera pas un problème ! Allez, on se met à poil je ne voudrais pas me coucher trop tard !

Il n’est pas trop mal à poil pour qui aime les piliers de salles de musculation. Mais moi ce n’est pas trop mon genre. Je me suis déshabillée en même temps que lui mais j’ai conservé mon soutif. Maintenant je l’enlève et me livre à quelques effets de poitrine afin de bien l’exciter.

Et ça marche ! Sa bite se redresse lentement mais sûrement. Il paraît hypnotisé par mes seins, il ne regarde que ça. Il est comme tous les bonhommes, quoi !

– Je peux toucher ?
– Vas-y !

Je craignais un peu qu’il me fasse le coup de la pâte à modeler, mais non, Monsieur y va doucement. Ses doigts s’approchent de mes tétons. Il finit par en effleurer un l

– Je peux ?
– C’est déjà fait, non ?
– Je suis désolé, c’était trop tentant !
– Embrasse-les !

Il n’en revient pas, pépère, il est en joie (et en érection) et me titille mes tétés du bout de sa langue. Il fait ça plutôt bien, il va finir par me faire frissonner ce con !

Bon, avançons les choses, je m’empare de sa bite et la masturbe quelques instants, monsieur apprécie. Normal je suis une bonne branleuse (et modeste en plus), puis je l’invite à s’allonger sur le plumard, je n’aime pas sucer accroupie, ça me fait mal aux reins ! Sur le lit au moins je suis à l’aise.

Ce n’est pas si souvent que je suce des bites (ça aussi c’est réservé à quelques privilégiés) mais il paraît que je me débrouille bien, il y a quelques trucs à savoir et je les connais.)

Chanette3202Je lui titille le gland avec le bout de ma langue, je lèche la verge en de longs balayages puis commence une série de va-et-vient en bouche. En même temps je lui flatte les couilles de ma main gauche.

Il n’en peux plus, le poulet, mon intention n’est pas de le faire jouir trop rapidement, si je veux garder de bonnes relations avec lui, il ne faut pas que je le bâcle !

Alors ma main passe sous ses fesses, mon doigt préalablement humecté de ma salive effectue quelques circonvolutions autour de l’anus avant d’y pénétrer et d’effectuer un série d’aller-retour. Bernardin de pâme d’aise.

– C’est bon ?
– Ouiiiii,
– J’en enfonce un deuxième ?
– Hein ? Oui, Ouiiiii.
– Tu aimes ça, hein, petit cochon ?

Il ne répond pas, ça ne doit pas lui plaire qu’on le traite de cochon ! Pas grave je lui enfonce un autre doigt et l’agite frénétiquement…

– J’ai un gode si tu veux, ce sera mieux que les doigts.
– Non, non .

Il dit non, mais ça manque terriblement de conviction

– Juste pour essayer ? Insistais-je
– Si tu veux…

J’ai un joli gode vibrant très réaliste dans mon tiroir de chevet, il ne me sert pas souvent, mais quand je me livre à quelques folies avec la copine Anna, on est bien content de le trouver

Je fais aller et venir l’engin qui est muni d’un petit vibrateur, Bernardin n’en peut plus, j’accélère la fellation, mais en même temps je lui fais le coup de la réflexion piège :

– C’est bon hein ?
– Ouiii
– Mais ça ne vaut pas une vraie bite !

Pas de réponse.

– T’as déjà essayé ?
– Ça va pas, non ?

Je n’insiste pas, mais peut-être que cette question alimentera ses fantasmes nocturnes ?

– Tu veux jouir comment ?
– Une ‘tite levrette ?

Pas de souci, j’aime bien d’autant que ça me permettra de mieux simuler puisqu’il ne verra pas mon visage..

Préservatif, mise en position, ça n’a pas traîné, monsieur avait les couilles en ébullition.

Ouf, ça s’est plutôt bien passé, on se fume une clope en échangeant des banalités.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 7 décembre 2024 6 07 /12 /Déc /2024 13:58

Chanette 32 – Drogue en stock – 1 – Le notaire libidineux
StampFFH

Ceux qui n’ont pas lu mes précédentes aventures (comme c’est dommage !) ignorent donc qui je suis. J’exerce le métier de dominatrice professionnelle… (ben oui, c’est un métier !) Je me prénomme Christine D (Chanette, c’est pour mes clients et quelques très rares intimes), j’ai, disons entre 30 et 40 ans, suis mariée avec un homme de moins en moins présent. Taille moyenne, peau mate, visage ovale, cheveux mi-longs, fausse blonde, pas mal foutue (et modeste avec ça !). Mes récits ne sont pas des récits de domination, mais des récits d’aventures érotiques. Allez, c’est parti !

J’ai dû me déplacer à Bourg-La-Rondelle près de Cahors pour une histoire d’avenant, suite à la vente de la Bergerie (voir Chanette 15, la Bergerie)

Je suis descendue en train ayant horreur des longs trajets en voiture….

Maître Quinballet, le notaire, est plutôt bel homme ce notaire, la quarantaine, très brun, yeux bleu comme la mer un jour de grand calme, costar sur mesure, et cravate triste. (Eh oui chers lecteurs une cravate de notaire peut être triste !)

Et il ne cesse pas de reluquer dans mon décolleté, qui n’est pourtant pas si provoquant que ça !

– Il est indiqué voyante comme profession. Si je peux me permettre cette digression, vous n’en avez pas du tout le look.
– Ou, on me le dit souvent ! Répondis-je.
– Vous savez dans mon étude, je vois un peu de tout. Le fisc a inventé une catégorie professionnelle fourre-tout dans lequel on retrouve beaucoup de professons libérales disons… diverses, comme les diseuses de bonne aventure, les étalagistes, les péripatéticiennes…
– Oui bon ! Si on arrêtais cette digression ! M’agaçais-je.
– Bien sûr ! Mais les lois de la nature étant ce qu’elle sont, je ne peux m’empêcher de vous trouver beaucoup de charme… Non, non ne dites rien, je vous propose de nous accorder un petit moment de détente en échange de quoi je reverrais mes frais de notaire à la baisse.

Et au lieu de l’envoyer bouler, je lui ai demandé à combien s’élèverai cette ristourne

– Voyons voir… disons 500.

J’aurais pu répondre comme je fais parfois que je ne fais que de la domination, mais là allez donc savoir pourquoi, j’ai accepté, parfois il ne faut pas trop chercher à comprendre… Peut-être ses beaux yeux bleus, allez savoir ?

– Vous êtes bi ? Me demande-t-il
– Pourquoi cette question ?
– Parce que j’adore les trios, mais je ne les apprécie que quand les deux femmes se tripotent…
– Disons que je n’ai rien contre.
– Alors je vais appeler Laetitia.
– On reste au même tarif ?
– Vous ne perdez pas le nord, vous, je monte la ristourne à 600.

Et il appelle par l’interphone la dénommée Laetitia.

– Bonjour madame !
– Laetitia, nous allons faire un petit trio comme je les aime bien.
– Avec Madame ?
– Oui !
– Ce ne sera pas une corvée, madame a beaucoup de charme. Dit-elle en verrouillant la porte.

Elle aussi, brune, très légèrement dodue, très souriante, lunettes à grosse monture, chemisier blanc, jupe grise.

– Allez les filles, mettez-vous les nichons à l’air et venez me sucer la bite.

Un grand moment de poésie, quoi !

Donc on se dépoitraille tandis que le notaire s’est affalé dans un fauteuil devant nous après avoir baissé pantalon et caleçon.

On s’approche, je lui caresse sa bite qui commence à bien bander, Laeticia me rejoint et je pensais qu’on allait le sucer à deux, mais elle me fait un signe que je ne saisis pas de suite. Elle approche alors son visage du mien, nos lèvres se touchent et c’est parti pour un roulage de galoche en règle tandis que nos mains deviennent baladeuses.

J’ai toujours eu une réelle fascination pour les jolies poitrines et je ne peux m’empêcher d’embrasser celle de cette délurée secrétaire. Evidemment ma langue s’enroule autour des tétons turgescents. J’adore. Et j’adore encore plus quand la coquine me rend la pareille.

Le notaire bande à présent comme un cerf en rut. De nouveau on s’approche et nos langues viennent lui titiller le gland.Chanette3201

– Mollo, mollo, ne me faites pas jouir ! On n’est pas à cinq minutes ! Implore le notaire.

Ben oui, j’ai bien compris qu’il avait l’intention de me baiser bel et bien !

On calme donc le jeu en faisant de petites interruptions pendant lesquelles nous nous donnons des petits coups de langues mutuels et coquins.

Puis Laetitia abandonne un moment la verge pour s’intéresser aux couilles du notaire qu’elle lèche avec application.

Et moi je fais quoi ?

– Fous lui un doigt ! Me souffle Laetitia

Ce n’est pas un problème, mon doigt se faufile jusqu’au trou du cul notarial et s’y enfonce avant de se livrer à quelques va-et-vient intempestifs.

– Ah, tu m’encules avec ton doigt ! J’adore ça ! Je ne suis qu’un enculé c’est trop bon !

J’adore quand ls mecs se mettent à délirer de la sorte.

Et soudain, changement de scénario.

– Ce n’est pas bien, ça de se faire enculer ! J’ai trop honte, je mérite une punition.

– Tu t’en occupes ? Me propose Laetitia.
– Je lui fais quoi ?
– Tu lui donnes la fessée à ce vilain notaire qui aime trop se faire enculer.

Ça non plus, ce n’est pas un problème, Laetitia invite le notaire à se coucher sur le mes tendres cuisses et je commence à taper du plat de la main.

– Ouin, je suis un vilain garçon, je mérite, une bonne fessée.

Je ne sais pas trop comment il faut taper, je fais donc ni trop fort, ni trop doucement, cela à l’air de convenir au notaire. N’empêche que je commence à avoir mal à mes délicates petites mimines. Laetitia s’en aperçoit et me tend une règle plate en plastique.

OK, mais ça va faire plus mal que les mains nues, mais je suppose que Maître Quinballet est habitué à ce genre de traitement. Je frappe donc, son cul déjà bien rosie par ma fessée, tourne maintenant au cramoisie. J’espère qu’il va tout de même pouvoir s’assoir après cette petite fantaisie !

Il finit par me dire d’arrêter. OK, je ne suis pas là pour le contrarier.

– Oh la la, j’ai le cul en feu ! Si ça passe comme cela en enfer, je prends mon billet de suite ! Mais dites-moi Madame D’Esde, je manque à tous mes devoirs, je ne vous ai pas honoré la moule.

Honoré la moule ! En voilà une expression !

Moi, je veux bien qu’il me broute le minou, le souci, c’est que je ne mouille pas. N’allez pas croire que je suis devenue frigide, vous les savez bien, chers lecteurs, mais il est extrêmement rare que je mouille en situation professionnelle !

Il m’est arrivé en certains cas d’user de subterfuge, comme par exemple enduire ma chatte de gel ou faire quelques gouttes de pipi, mais présentement je ne vois pas trop ce que je pourrais bien faire.

Mais après tout qu’importe, puisqu’il sait que je suis une pute, il n’aura qu’à faire avec !

Et, ça y est, j’ai la langue de Maître Quinballet. Contrairement à ce que j’appréhendais il se débrouille plutôt bien, procédant par de longs balayages avant d’attaquer mon clito. Et là la question est : jouira, jouira pas ? Et comme je connais déjà la réponse je m’apprête à faire la démonstration de mes talents de simulatrice.

Mais putain, il n’est pas manchot de la langue Maître Machin truc, je sens mon plaisir monter. Je me crispe ! Il m’a fait jouir ce con !

– Et maintenant que j’ai honoré votre con, me permettrez-vous d’honorer votre cul !
– Je vous en prie, maître, faite comme chez vous !

Ben oui, il m’a payé, je ne saurais refuser.

Je me retourne donc offrant mon postérieur aux délicatesses de Maître Quinballet, lequel commence par me lécher le trou en me complimentant pour son goût exquis… Tu parles, j’ai transpiré comme une bête dans le train… mais si ça lui convient c’est le principal.

Et après la langue, c’est le doigt ! Faut surtout pas se gêner… mais encore une fois il m’a payé, donc je me laisse faire. Et j’ai bien compris qu’après le doigt ce sera sa bite.

S’il veut le faire san capote, je refuserais, sinon, ben j’ai payé (on va commencer à le savoir !) et sa bite n’ayant rien de monstrueuse, ça devrait bien se passer.

Les tiroirs de Maître Quinballet sont bien remplis, Laetitia sait où se trouvent les capotes et le gel lubrifiant et tend tout ça au notaire.

Respire un bon coup ma fille, il va t’enculer !

– Aie !

Il est entré un peu brusquement mais maintenant ça va. J’espère qu’excité comme il est, ça ne va pas durer des heures…

Effectivement, après quelques sages va-et-vient, il se met à accélérer la cadence à un rythme frénétique et il jouit dans un râle (et dans mon cul)

Il se retire, le visage congestionné, et soufflant comme un bœuf. Et jette négligemment sa capote dans la corbeille à papier révélant une bite gluante de sperme. Que Laetitia n’hésite pas une seconde à nettoyer de sa bouche ! La coquine !

Je me dirige vers mes affaires afin de me rhabiller, mais voilà Laetitia qui me rejoint.

– Ça te dirait qu’on se fasse jouir ? Me demande-t-elle avec un sourire charmeur
– Pourquoi pas ?

Et nous nous sommes retrouvées sur la moquette en position de soixante-neuf en train se de lécher la figue de conserve.

J’ai quand même joui deux fois ! Merci messieurs dames !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 3 octobre 2024 4 03 /10 /Oct /2024 16:21

Chanette 31 – La clairière secrète – 11 – En pleine confusion

bisou1719

Revenue au gîte, Noémie fut abordée par Jacques.

– Alors on revient de balade ?
– Ben oui .
– Ma compagnie ne vous intéresse plus ?
– La question n’est pas là…
– On aurait pu faire un tour aux rochers de Maroisan cet après-midi ?
– Désolée, je m’en vais, mais si vous êtes véhiculé, je veux bien que vous m’accompagniez jusqu’à la gare de Rodez
– Non, désolé .
– Pas grave, je vais appeler un taxi.

A Paris Gare de Lyon, elle prit de nouveau un taxi afin de se rendre à l’adresse indiquée.

– Je suis porteuse d’un message pour votre responsable.
– C’est moi le responsable. Répondit Idriss.

Ce dernier découvre le message et affiche une mine stupéfaite.

– Euh attendez un Instant, je reviens.

Idriss interpelle Moussa, l’un de ses collaborateurs,

– C’est quoi ce cirque, on a deux fois le même message ?
– Il doit y avoir un piège là-dessous. Répond Moussa
– Quel piège ?
– L’une des deux filles n’est pas claire, reste à savoir laquelle ?
– Je pense pouvoir démêler ça.

Idriss revient vers Noémie,

– Nous avons quelques soucis, pouvez-vous nous dire en quelles circonstances on vous a demandé d’être porteuse d’un message.
– Ecoutez, je ne suis pas là pour répondre à un interrogatoire, le deal c’était la transmission du message contre 45 000 euros et point barre.
– Qui est-ce qui vous a contacté pour effectuer cette mission ?
– Mais bon dieu, j’ai fait le boulot qu’on m’avait demandé, maintenant je veux mon fric.
– On ne l’a pas ici, faudra repasser dans une semaine.
– Vous vous foutez de ma gueule ou quoi ?
– Je ne peux pas vous donner ce que je n’ai pas.
– Non mais je rêve j’ai bousillé ma moto, je le suis fait ficeler par des neuneus, enfermée dans un cabinet noir et tout ça pour que dalle ! Et vous croyez que je vais me laisser faire ?
– Soyez plus claire, qui vous a ficelé ?
– Vos copains de la secte de je ne sais pas quoi.
– Vous les avez rencontrés ?
– Evidemment, puisqu’ils m’ont ficelé. Je ne me suis pas ficelée toute seule !
– Alors c’est vous la bonne ? Mais c’est qui l’autre ?
– Mais qu’est-ce que vous racontez ?
– Rien, repassez dans huit jours
– Escroc !
– Mais non. Allez du balais !

Et comme elle ne bouge pas, on la pousse un peu virilement vers la sortie.

Noémie est dépitée, mais ne perd pas tout espoir.

– Si vraiment c’était foutu il ne m’aurait pas proposé de revenir dans huit jours !

Idris a beau retourner le problème en tous sens, cette situation lui paraît incompréhensible, il revient vers Moussa,

– J’aurais bien envoyer Kiko fouiner chez la première fille, mais il est reparti au pays ..
– Tu veux que je m’en occupe ?
– J’allais te le demander. Il faudrait que tu lui foutes la trouille… si on pouvait récupérer le fric qu’on lui a filé…
– Compte sur moi !

Je suis tranquillou à la maison avec mon matou qui se tape une crise d’affection, et voilà qu’on sonne à la porte.

C’est qui encore ?

L’œilleton me fait découvrir un grand black très baraqué.

– C’est pourquoi ? Vous devez vous tromper…
– C’est à propos du message.
– Quel message ?
– Celui que vous avez transmis à Afrique 3000.
– Je ne suis pas au courant.
– Ouvrez-moi, vous n’avez rien à craindre, on va juste discuter.
– Foutez moi le camp !

Cette histoire à la con va me poursuivre jusqu’à quand ?

– Si vous ne m’ouvrez pas, je vais tambouriner jusqu’à ce que vous deveniez raisonnable.
– Je vais ouvrir… juste une seconde.

Le temps de planquer mon flingue et ma bombe au poivre dans la poche de ma robe de chambre…

J’ouvre, le mec entre en me déshabillant des yeux. Je n’aime pas son regard.

– C’est très simple, vous vous êtes servie d’un message qui ne vous était pas destinée, tout ça pour nous piquer 45 000 euros.
– Mais pas du tout…
– Bon ça suffit. Un, vous me rendez le fric. Deux, je veux savoir qui sont vos complices.

Je rêve !

– Ecoutez, vous êtes en train de vous tromper de personne, alors vous allez être gentil de débarrasser le plancher.
– Mon collègue vous a suivi jusqu’à votre porte après que vous ayez quitté notre permanence.
– Vous devriez cesser de raconter n’importe quoi…
– Aboule le fric, grosse pouffe.
– Des insultes maintenant ? Dégage connard.
– Le fric ou je vais m’énerver.
– Des menaces ? Je t’ai demandé de dégager.

Et de façon tout à fait inattendue, ce gros con m’envoie une gifle en pleine poire, et pas la petite gifle, c’est qu’il a la main lourde cet abruti !

Puis tout alla très vite, ma main rentre dans ma poche, je vais pour saisir la bombe au poivre, le type m’envoie un coup de manchette, sur le poignet, je hurle de douleur. Je suis mal.

Il y a des circonstances où le cerveau fonctionne à cent à l’heure. Ce type ne va pas arrêter de me faire chier, la solution c’est peut-être de temporiser en entrant dans son jeu.

– Bon, je vais t’expliquer, le fric, je l’ai déposé à la banque, il me faut deux ou trois jours pour le récupérer…
– Et bien voilà, on devient raisonnable, je repasse dans trois jours.

Je n’en reviens pas qu’il soit parti si vite… j’ai la joue toute rouge, le poignet en compote… Je téléphone à Max… pourvu qu’il soit libre !

Moussa est tout content et narre son « exploit » à Idriss.

– Elle ne m’a pas résisté longtemps, Comment je te l’ai dompté ! On aura le fric dans trois jours.
– Et pour le reste ?
– Elle me racontera tout, je te dis, je l’ai dompté !
– Super !

Max a pu se libérer et le jour fatal nous attendions de pied ferme le gros lard qui avait omis de se présenter.

Il arrive, je le fais entrer, Max est dans la cuisine.

– Z’avez le fric ?
– Oui, mais on dit bonjour quand on est gentleman.
– Bonjour.
– Je vais vous chercher ça…
– Pas d’embrouille, hein ?

Et soudain Max surgit, pistolet au poing.

– Tu bouges plus, tu lèves les mains en l’air, Chanette tu le tiens en respect pendant que je le fouille, s’il fait le con tu lui tires dans les cuisses.

Moussa n’avait aucune arme sur lui, mais une paire de menottes.

– Super on va s’en servir ! Indiqua Max avant de menotter l’individu. Et maintenant tu t’assois, je vais te raconter des choses.

Max commença par lui balancer une gifle.

– Ça c’est parce que tu as été vilain avec Chanette. Mais je peux être moi aussi très vilain, tu sais qui je suis ?
– Non… balbutia Moussa
– On m’appelle Jojo la crème, ça ne te parle pas non plus, je suppose ?
– Non.
– T’es vraiment un cave ! Tu vois je suis le protecteur de cette charmante personne, tu piges ou faut te faire un dessin ?
– Bon ça va…
– Donc je suis comme dirait les poulets, une figure du milieu, et le milieu, je vais t’expliquer ce que c’est, des truands, des voyous, des trafiquants, et des tueurs professionnels. Donc si tu continues à emmerder ma petite protégée, tu sais à quoi tu t’exposes, t’as pigé ducon ?
– Oui

Quel baratineur, ce Max, il est beau dans ses moments-là !

– Donc on va te laisser partir mais tu n’as pas intérêt à te repointer ici, je vais veiller au grain. Reprend-il

Moussa s’en alla sans demander son reste et rendit compte à Idriss, la queue basse.

– La nana est une pute liée au grand banditisme, je suis tombé sur son maquereau…
– Bon on laisse tomber…

En revanche Noémie ne lâcha pas l’affaire et se pointa comme prévu le jour dit à la permanence d’Afrique 3000.

– Bonjour, on m’avait dit de repasser, je viens chercher mon fric.
– On ne l’a pas, on se l’ai fait voler.
– De quoi, on m’avait promis…
– Moi je vous ai rien promis.
– C’est dégueulasse. !
– Vous n’avez qu’à porter plainte !
– N’importe quoi, vous pourriez le regretter j’ai des amis bien placés, bluffa-t-elle

Idriss eût alors une idée machiavélique.

– On a l’adresse de la voleuse, si vous voulez vous arranger avec elle… mais c’est tout ce que je peux faire pour vous.
– Pfff

Mais elle la nota quand même…

Et donc voilà que l’on sonne à ma porte, je commence à en avoir marre de toutes ces visites vespérales.

– C’est quoi ?
– C’est Noémie !
– Connais pas, l’immeuble est interdit aux démarcheurs…
– Je n’ai rien à vendre, c’est juste pour causer.
– Foutez-moi la paix.
– C’est à propos du message ..

Oh, non, ce n’est pas vrai ! Ça va s’arrêter quand ce cirque ? J’ouvre ou je n’ouvre pas ? J’ai la faiblesse de la faire entrer.

– Voilà, vous allez trouver ma démarche singulière…
– Abrégez je vous prie.
– Il y a plusieurs semaines j’ai été abordé par une bonne femme qui m’a proposé une mission bien payée et qui m’a semblé anodine. En fait je devais acheminer un message manuscrit… Or, et je ne cherche pas à savoir pourquoi, le message vous a été remis à vous et par conséquent c’est vous qui avez touché la prime.
– Quelle prime ?
– Ben la prime, quoi !
– Y’avait une prime ?
– Ben évidemment, je n’allais pas faire ça gratuitement… mais pourquoi vous me demandez ça ? C’est bien vous qui l’avez touché, non ?
– Je n’ai rien touché du tout, c’est indiscret de vous demander de quel montant il s’agit ?
– Mais vous bluffez ou quoi ?
– C’est quoi le montant ? Répète-je
– Ben 45 000, vous jouez à quoi, là ?

Je ne sais pas quelle mine j’abordais en ce moment, mais manifestement mon interlocutrice ne comprenait plus rien.

– Putain 45 000, si j’avais su, j’y serais allée moi-même !

Mais pourquoi les deux barbouzes ne se sont pas servis de cet argument pour m’y faire déplacer ? Parce qu’ils devaient ignorer les modalités financières du truc ! Et ça veut donc dire qu’Anne Marie a empoché les sous ! Elle en a fait quoi ? Confié à ses supérieurs ? Ça m’étonnerait ! Versé à une association caritative ? Je n’y crois pas une seconde. Elle a dû garder ça pour elle sans en parler à personne. C’est de bonne guerre, j’aurais sans doute fait la même chose.

– C’est bien vous qui avez porté le message ?
– Qui vous a dit ça ?
– Les gens de chez Afrique 3000, c’est eux qui m’ont communiqué votre adresse.
– Ben. non, ça ne s’est pas passé comme ça.

Je lui résume la situation.

– Mais pourquoi m’ont-ils dit que c’était vous ?
– Ils se sont mélangé les crayons, la barbouze est venue chez moi après avoir porté le message, elle voulait me voir.
– Et pourquoi ? c’est indiscret ?
– Non, elle m’a raconté des conneries, en fait elle essayait de justifier son rôle.
– Pour le fric ?
– Non, elle ne m’a jamais parlé du fric, elle a voulu me faire croire qu’elle luttait contre les trafiquants d’armes, si elle savait comme j’en ai rien à foutre. En fait c’était un prétexte, elle voulait coucher avec moi !
– Oh !
– Je voulais pas vous choquer.
– Il n’y a pas grand-chose qui me choque. Eventuellement on ne peut pas négocier avec cette fille ?
– Négocier avec des agents secrets, faut peut-être pas rêver, et de toute façon j’ignore ses coordonnées.
– Bon ben tant pis, je n’en mourrai pas… je comprends qu’ils aient pu nous confondre, on se ressemble un peu.
– Avec 10 ans de différence !
– Je peux être indiscrète ?
– T’as le droit d’essayer.
– Elle a réussi à coucher avec toi ?
– Et ça va t’avancer à quoi de savoir ça ?
– Juste de la curiosité.
– Ben oui on a baisé.
– Tu vas avec les femmes ?
– Mais tu vas m’interroger longtemps comme ça ?
– Excuse-moi. Je m’égare.
– Remarque si ça t’intéresse, on peut s’arranger.
– Non, non, je vais te laisser…

Et alors je ne sais pas ce qui me prend, envie de m’amuser peut-être mais je trouve que cette fille possède un charme qui ne me laisse pas indifférente.

– T’as mangé ?
– Non, pourquoi ?
– Parce que je n’ai pas encore diné non plus, si tu veux je peux faire une omelette pour deux, c’est moi la reine de l’omelette.
– Ah ? Je veux bien.

Je la laisse parler, elle me raconte un peu sa vie, j’avoue ne pas en avoir grand-chose à cirer. Etudes de sociologie qui ne mène pratiquement nulle part, chômage après une expérience malheureuse en entreprise, vie sentimentale chaotique, grosse déception après que sa meilleure amie se soit marié avec un jeune loup de la finance…

– Une déception ? Pourquoi ? Avec ton amie, les rapports c’était quoi ?
– Des rapports d’amitiés, mais un jour où on avait pas mal picolé, ça a dérapé.
– Et ça a dérapé comment ?
– On s’est envoyé en l’air, moi j’ai bien aimé, je croyais qu’elle aussi mais en fait j’ai eu l’impression qu’elle culpabilisait.
– T’as eu d’autres expériences avec les femmes ?
– Non, enfin si, juste un petit truc… une soirée chez des copains, il y avait une nana qui voulait que je lui embrasse les seins.
– Et tu l’a fait ?
– Ou, ce n’était pas désagréable.
– Et avec moi, tu le ferais ?
– En voilà une proposition ? T’es gonflé de me demander ça !
– C’était juste une question !

Du coup elle me regarde différemment.

– On peut essayer, mais ne m’en veut pas si je suis un peu gourdasse…

Et voilà !

– Approche-toi qu’on se bisouille.

On s’embrasse, et cela ne la répugne pas du tout, bien au contraire, mes mains se baladent sur ses seins que je malaxe à travers le tissu.

– On se met à poil ?

Aussitôt dit, aussitôt fait et nous voilà de nouveau l’une devant l’autre mais débarrassées de nos fringues.

Nouvel épisode de pelotages, elle a l’air l’apprécier mes seins et en lèche les pointes. Bien sûr je lui rends la pareille, et après ces petits préliminaires mammaires je la prends par la main et l’entraine dans ma chambre

On continue à se caresser et à se tripoter sur le plumard… Et puis j’ai eu envie de m’occuper de son petit cul…

chanette3111Après l’avoir fait se mettre en levrette, je l’ai gratifié d’une feuille de rose comme j’aime bien les faire.

– Un gode dans le cul, tu aimerais ?
– S’il n’est pas trop gros !

Il n’est pas gros, il est moyen, je l’ai fait aller et venir dans son fondement en mode vibrateur, elle avait l’air d’apprécier mais pas moyen de la faire jouir de cette façon.

Qu’importe, je ne suis pas avare de moyens, on a laissé tomber le gode et je lui ai doigté la zézette et là elle a commencé à bien mouiller. Ma langue a remplacé mon doigt et après un bon léchage j’ai fait ce qu’il fallait pour l’envoyer au ciel.

Elle est pantelante, elle souffle comme un bœuf et me sourit bêtement.

– A ton tour de t’occuper de moi !

Elle l’a fait, ce ne fut pas la plus douée de mes partenaires mais je voulais jouir, j’ai joui !

Moment calme ! On se fume une cigarette, faudra que je m’arrête un ce ces jours…

– Tu vas faire quoi maintenant ?
– Rien , je me suis fait avoir, je n’en mourrais pas, j’ai quand même empoché 5 000 euros, mais j’espérais bien mieux.
– Et sinon, tu vas chercher du boulot ?
– Oui, mais c’est la galère, on me propose que des stages idiots. Je me demande si je ne vais pas faire la pute.

Je ne réponds pas, je n’ai pas envie de lui dire quel est mon métier, non pas que j’en ai honte, mais ça ne la regarde pas.

– Je l’ai déjà fait très occasionnellement ! Reprend-elle. Mais je en sais pas si je suis si douée que ça !
– Bon, on la bouffe cette omelette ?

On a discuté comme de vielles copines en mangeant et en descendant une bouteille de rosé. Elle m’a ensuite quitté avec un gros bisou baveux.

– Je te dis adieu ! Me dit-elle car je ne pense pas qu’on se reverra.

Effectivement c’est très bien comme ça !

L’aventure s’est terminée là, du moins en ce qui me concerne,

Quelques temps plus tard un article paressait dans la presse « de gauche » signé d’un certain Klakmuf racontant toute l’histoire mais sans faire allusion à ma modeste personne (encore heureux !) et stigmatisant le rôle des services secrets dans cette affaire.

On apprit aussi que la rébellion Tsumila avait été écrasée, l’armée gouvernementale ayant été lourdement armée par du matériel américain. Quant à la permanence d’Afrique 3000, elle a mystérieusement brûlé… que voulez-vous il y a des gens qui jettent leurs mégots n’importe où !

Je n’ai jamais revue Noémie, quant à Anne Marie elle m’a envoyé un message sibyllin.

« Je passerai un de ces jours te faire un bisou… si tu le veux bien… »

Ok, c’est quand elle voudra ! L’odeur de sa chatte ma manque !

Fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 3 octobre 2024 4 03 /10 /Oct /2024 16:17

Chanette 31 – La clairière secrète – 10 – Juste un petit pipi

Stamp uro

Jacques, échaudé par son escapade parisienne a pour le moment remisé son projet d’article choc et s’est remis à écrire des poèmes bucoliques.

Evidemment il n’est pas insensible au joli minois de Noémie, aussi l’a-t-il abordé. Quand on a la drague dans les veines, c’est pour longtemps.

– Alors mademoiselle, on passe ses vacances en solitaire ?
– Bravo pour votre sens de l’observation, répondit-elle sèchement.
– Hi, hi !
– En fait j’attends quelqu’un, voyez-vous !
– Un petit ami ?
– Si on vous demande…
– Je ne voulais pas être indiscret.
– Ben c’est raté.
– Je suis confus, que pourrais -je faire afin de me faire pardonner ?

Noémie dévisagea l’homme, elle le trouva plutôt bel homme et son visage souriant n’était pas pour lui déplaire.

– Je ne connais pas le coin, cet après-midi j’ai envie de faire une grosse balade, Ça vous dirait de m’accompagner. Lui proposa-t-elle
– Mais avec grand plaisir ! répondit Jacques, heureux comme un pinson que les choses se concrétisent si vite

Pas de messager à l’horizon, Noémie déjeuna d’une salade et d’un fromage blanc, attendit patiemment que Jacques termine son cassoulet en solitaire puis l’entreprit.

– On y va ?

Jacques renonça au dessert et au café et se leva de son siège

– Je vous emmène à l’étang ?
– Allons-y pour l’étang !

Après quelques minutes de marche ponctuées des banalités d’usage, Noémie attaqua.

– Vous connaissez bien la région, alors ?
– J’y suis né et j’y habite.
– On m’a dit qu’il y avait des gens bizarres ici ? c’est vrai ?
– Des gens bizarres, il y en a partout, pourquoi cette question ?
– Je suis une faible femme, je ne voudrais pas tomber sur un détraqué.
– Non, il y a bien Simon, le prophète, il est complètement allumé mais il n’est pas dangereux, sinon un peu plus loin, il y a une secte un peu bizarre, le gîte leur fournit tous les jours des paniers repas, ils n’aiment pas qu’on les dérange, il y a trois nanas qui ont eu des petits ennuis en s’approchant de trop…
– Ah ! Et je suppose que ces. nanas ne sont plus là ?
– Si, il reste Frédérique… la belle rousse

Noémie engrangea l’information et le couple chemina jusqu’à l’étang.

– Il faut que je fasse pipi.
– Faites, je vais me tourner
– A moins que…
– A moins que quoi ?
– Rien, je ne voudrais pas passer pour un pervers
– Vous auriez aimé me voir pisser, c’est ça ?
– Ça ne m’aurait pas déplu, mais n’en parlons plus.
– Donnez-moi un petit billet et je vous laisse regarder.
– Seriez-vous vénale ?
– En certaines circonstances.

Jacques sortit son portefeuille et en dégagea un billet qu’il tendit à la fille.

– Alors, attention les yeux !

Chanette2110
Noémie baisse son pantalon et son string, se concentre quelques secondes puis fait jaillir un pipi abondant.

– Que c’est beau ! Commente Jacques en se tripotant la braguette

– Alors ça t’a excité, si tu veux, contre un billet un peu plus gros je peux être encore plus coquine !
– Tu exagères ?
– Si tu ne veux pas, tant pis…
– Je n’ai pas l’habitude de payer pour faire l’amour…
– Oui je sais, je connais ce discours, on n’en parle plus, d’accord ? Mais tu ne sais pas ce que tu rates !
– Je peux faire une petite entorse à mes règles…
– Ben oui, on ne vit qu’une fois, allonge la monnaie.
– Euh, tu me proposes quoi ?
– On peut faire plein de trucs, ça dépend combien tu vas me donner
– Plein de trucs ?
– Je peux te faire une pipe, te doigter le cul et si t’as une capote on peut même baiser… mais je suppose que tu n’en as pas sur toi ?
– Ah si, j’en ai toujours une dans mon portefeuille.
– Quelle organisation ! Alors tu me le donnes ce billet !
– Tu te mettras à poil ?
– Tu me donnes combien ?
– 50 ça va ? Mais tu ne m’as répondu, tu vas te mettre à poil ?
– Mais bien sûr, mon biquet. Mets-toi à l’aise, je vais te sucer un peu pour commencer.

Jacques est un peu déçu par la turlutte, certes agréable mais sans grande imagination. Au bout de cinq minutes il la stoppe.

– Je m’allonge et tu viens sur moi, c’est toi qui fais le boulot.

Ça lui prend un peu la tête à Noémie, elle aurait préféré se faire baiser passivement en attendant que ça se passe, mais elle ne voit pas bien comment refuser ce que propose l’homme.

« Allons-y, ça me fera faire du sport. »

Jacques revêt sa capote, Noémie s’empale sur le mandrin et se met à coulisser en cadence.

« J’espère que ce n’est pas un peine à jouir, parce qu’à ce rythme-là je vais bientôt manquer de souffle ! »

Elle monte, elle descend, elle n’arrête pas…

– On peut peut-être changer de position ? Suggère-t-elle.
– Non, continue, je sens que ça vient !

Elle est à bout de souffle mais trouve de la ressource pour accélérer. Jacques devient congestionné et jouit dans un râle. Noémie n’a pas joui, elle avait l’esprit ailleurs et d’ailleurs ne dit-on pas que les putes (même occasionnelles) ne jouissent pratiquement jamais avec leurs clients. Donc même pas la peine de simuler !

Jacques était un peu dépité, le trip avait été très agréable, mais il recherchait une relation différente des rapports tarifés. On ne peut pas tout avoir.

– Tu fais ça souvent ?
– T’es bien curieux !

En fait Noémie n’avait pratiqué ce genre de chose que de façon tout à fait occasionnelle, moins d’une dizaine de fois, mais cela ne regardait pas Jacques.

Revenue dans la salle commune du gîte, Noémie attendit patiemment que Frédérique et son compagnon rentrent de leur propre balade.

– Je m’excuse de vous déranger, mais je voulais faire un tour vers le chemin de la fouine, mais je le suis laissée dire que vous l’aviez emprunté et que vous aviez eu quelques ennuis.
– Faut toujours qu’il y en ait qui bavent ! C’est l’autre abruti qui vous a raconté ça ?
– Je m’inquiétais juste pour ma sécurité.
– Dans ce cas évitez cette direction.
– C’est indiscret de vous demander ce qu’il vous est arrivé ?
– On est tombé sur des fous furieux, vous vous rendez compte : on nous a ligoté comme des saucissons pendant plusieurs heures, j’ai chopé la trouille de la vie. J’en ai pas dormi de la nuit… et l’autre con là-bas qui n’a pas bougé son gros cul…
– Vous étiez plusieurs ?
– J’étais avec une nana qui est repartie à Paris, elle vous ressemblait un peu, une belle femme… l’autre c’était une espèce de fliquette, je n’ai rien compris à son rôle…

Noémie n’écoute plus…

« Une nana qui me ressemble ! A tous les coups c’est à elle qu’on a refilé le message ! Je fais comment maintenant ? »

Le lendemain à 11 heures, Noémie n’ayant toujours pas vu la couleur d’un éventuel messager décida de prendre la route du chemin de la fouine, aucune certitude mais son intuition lui disait que c’est chez les gens de cette mystérieuse secte qu’elle trouverait la réponse à ses questions… et puis elle n’allait tout de même pas s’assoir sur les 45 000 euros qu’on lui avait fait miroiter !

Alors, évidement elle tomba sur le prophète qui lui barra la route en proférant un incompréhensible discours .

– Pousse-toi de là, gros lard !
– On ne passe pas !
– Bouh !

Surpris par cette réaction puérile, le prophète s’écarta laissant passer Noémie toute contente de son stratagème

Et puis ce fut le panneau indiquant la présence de vipères.

– C’est du bluff, les vipères sont craintives, il suffit de faire du bruit.

Elle se confectionna un bâton rudimentaire avec un branche d’arbre et continua à cheminer en le tapant sur le sol

Et parvenue devant la clairière, elle fut de suite repérée et maîtrisée sans grand ménagement.

– On se calme, je veux parler à votre chef.
– Parler de quoi ?
– Je lui dirais quand je le verrais. Et cessez de me bousculer, je sais marcher toute seule.

Une fois arrivé dans la base, on attacha les mains de Noémie qui ne cessait de protester.

– Mais vous me faites quoi, là ? Je vous dis que je veux parler à votre chef !
– Oui, bon, et bien tu attendras, le mage n’est pas à ta disposition.

« Mage, mon cul ! »

Noémie resta enfermée plus d’une heure dans une sorte de réduit sans lumière.

– Quelle conne j’ai été de me jeter dans la gueule du loup… et tout ça peut être pour des prunes !

On l’a conduit enfin devant le mage Graziello, grand, doté d’un certain charisme mais affublé d’une aube blanche lui allant aussi bien qu’un tablier à une vache laitière.

– Vous vouliez me voir ?
– Oui, enfin, j’espère que je frappe à la bonne porte…
– Pardon ?
– Je devais récupérer un message au gite rural avec une adresse, mais j’ai eu un contretemps…
– De quoi ?
– Ben oui.
– Allez me chercher Bontempi ! Hurle Graziello. Vous, plus un mot pendant que je démêle cette affaire.

Le dénommé Bontempi se pointe, peu rassuré.

– A qui tu as refilé le message ?
– Ben à la personne qui correspondait à la description.
– Tu ne te serais pas un peu trompé, par hasard ?
– Je ne crois pas, non, répondit l’homme, rouge comme une tomate.
– La bonne personne, elle est là devant nous, donc le message tu l’as refilé à n’importe qui ?
– Je ne pouvais pas savoir…
– Tu l’a déjà vu cette fille ?
– Oui, dans la salle du gîte.
– Et ça ne t’as pas mis la puce à l’oreille ?
– J’ai cru à une coïncidence…
– Fous moi le camp, je vais prendre une sanction, je ne sais pas encore laquelle, je vais réfléchir.

Bontempi sorti, le mage rédigea le message sur une feuille de bloc.

– Voilà, transmettez-le de toute urgence, ne tardez pas, on va vous raccompagner jusqu’à l’entrée de chemin.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 3 octobre 2024 4 03 /10 /Oct /2024 16:14

Chanette 31 – La clairière secrète – 9 – Partouze insolite
zoo

Après toute cette agitation on a soufflé un peu en sirotant un jus de fruit.

– Il s’est dit beaucoup de conneries à propos de notre rôle dans cette affaire, je vous dois la vérité… Commença Anne Marie.

Qu’est-ce que j’en ai foutre, mais restons courtois.

– Des gens qui se croient plus intelligents que d’autres ont colportés des fables incohérentes, je pense à Jacques Petit, notamment. En fait nous luttons contre les trafics d’armes. Nous avons donc tendu un piège aux gens de la secte, nous voulions savoir jusqu’où ils allaient aller. Le fameux message devait indiquer l’emplacement d’un dock de stockage avant embarquement et la date de livraison. Sachant cela il nous restait à attendre cette date et pratiquer un grand coup de filet. Les choses sont parfois plus simples que ce qu’on imagine..

C’est ça ma grande, je te crois !

Maintenant continuons à parler de cette affaire sous un autre angle :

Jean Bardon de Treyeux est un jeune fils à papa, il a hérité de l’immense fortune des Ciments Bardon. Il ne s’en occupe pas, laissant la gestion à ses directeurs et autres fondés de pouvoir qui au passage s’en foutent plein les poches.

Admirateur de Mussolini, il a fondé un groupuscule assez violent se donnant pour mission d’assainir le pays. Coupable d’agression contre des SDF, des restaurants exotiques et des salons de massage, ses relations lui ont permis de ne jamais être vraiment inquiété.

Jusqu’au jour où le gérant du restaurant chinois « Le Dragon de Feu » visualisa sur sa vidéo surveillance la plaque d’immatriculation de ses agresseurs.

Remonter jusqu’à Bardon fut d’autant plus facile que le gérant en question était un indic et que la police n’avait aucune raison de lui refuser ce service .

L’expédition punitive fut brève laissant Bardon avec les deux jambes brisées.

Parallèlement un journal satirique se fit fort de dévoiler au grand jour les activités du fils à papa.

La société des Ciments Bardon se fendit d’un communiqué se désolidarisant des agissements du fils à Papa et en profita pour changer d’appellation, SCBC étant plus discret que Ciments Bardon. Le jeune homme restait néanmoins et de loin le principal actionnaire privé de la boîte .

Le leader hospitalisé, le groupuscule se dilata.

Bardon profita de son hospitalisation pour bouquiner une multitude d’ouvrages ésotériques. Assez naïf et doté d’un esprit critique proche du néant, il gobait tout y compris les pires énormités. Mais ce qui l’intéressait le plus, c’était les ouvrages sur les grands anciens il se prit à fantasmer sur ces personnages pleins de sagesse, blonds aux yeux bleus de surcroît. Ceux-ci dégoûtés de la permissivité et du laxisme des terriens, s’en étaient partis voir ailleurs se promettant de revenir quand une organisation digne de ce nom serait capable de les accueillir et de servir de base à la reconquête de la planète.

Programme farfelu, mais Bardon avait pris sa décision, il serait le gourou de la secte qui accueillerait les grands anciens. Et au moins dans cette posture il ne risquait pas de se faire passer à tabac.

Restait à trouver des adeptes, et une base

Grâce à quelques complicités médiatiques Bardon put populariser son utopie. Il sélectionna une quinzaine de personnes, l’une d’elles suggéra une grande baraque abandonnée en pleine forêt du côté de Rodez.

Bardon changea de nom et se fit désormais appeler Graziello. Il fallait ensuite passer à l’action, beaucoup d’entraînement physique et de lectures collectives mais cela ne suffisait pas.

Bardon alias Graziello avait conservé le contact avec son oncle Robert, capitaine dans l’armée de Terre et aussi facho que son neveu.

Celui-ci fut missionné par son supérieur hiérarchique pour une opération spéciale.

– Un convoi militaire va se balader entre Rodez et Aurillac. Je veux que vous vous débrouilliez pour l’intercepter et planquer les armes. Il faudra ensuite gommer toute indication de leur provenance.
– J’ai mon neveu dans la région avec un petit groupe de gens entraînés…
– Il saura faire ?
– Comptez sur moi mon général.

Quinze jours plus tard le capitaine Robert présentait un plan complet au général Tauvron.

– Ça me paraît parfait, vous avez mon feu vert

Mais le général est un homme méfiant. Il se dit que si l’affaire s’éventait les gens de la secte pourraient préférer un client plus généreux que celui qui a les faveurs officieuses de l’armée… il prend donc contact la DGSE et demande qu’on lui fournisse deux agents à disposition.

– Votre mission est simple, un agent de liaison sera dépositaire d’instructions pour une livraison d’armes, vous devrez m’indiquer ces instructions, si elles s’avèrent conformes à ce que nous souhaitons nous laisserons courir, dans le cas contraire vous devrez agir
– De quelle façon ?
– De la façon que nous vous indiquerons si le cas se présente.

Peu de temps après l’attaque du convoi, le général Tauvron sollicita de nouveau Robert afin de savoir si tout se déroulait comme prévu..

Ce dernier téléphona à son neveu.

– On peut se voir à Rodez, mardi au Lapin bleu, c’est devant la gare…

Bardon fut surpris de cette invitation mais ne trouva pas le moyen de la refuser.

– Je tenais à venir te féliciter, l’opération « camion » s’est déroulée de façon parfaite…
– Eh ! C’est que mes hommes ne sont pas des manchots…
– Je vois. Et pour la suite ?
– On gère !
– Surtout, ne laissez aucune trace.
– Pas de souci, on fera comme prévu, c’est un messager qui contactera le client .
– Je t’en ai trouvé un…
– Ouai, des nègres, ça ne me dit pas grand-chose
– Ce n’est pas comme ça qu’il faut voir les choses, les rebelles de Tsumila se disent amis de la France, on pourra donc les manipuler et profiter des richesses du pays..
– Humm.
– J’espère que tu ne vas pas faire d’appel d’offre !

Bardon ne répondit que par un sourire énigmatique….

– En plus ce ne serait pas très prudent, reprit Robert
– Hum
– Et ton agent de liaison, ça va le faire ?
– Oui.
– Quelqu’un de confiance ?
– Ce n’est pas moi qui m’en occupe.
– Ne le dis pas que tu n’es pas au courant…
– On a rien finalisé, on hésite entre un habitué du coin ou une nana sortie de nulle part.

Robert rendit compte à son supérieur

– Impossible de savoir qui est cet agent de liaison !
– Pas bien grave, nos agents sur le terrain sauront faire.

Noémie Galibert est restée huit jours à l’hôpital. Sa moto est bonne pour la casse. Elle loue donc une voiture et prend le chemin du gîte de Mombillac.

– Pourvu qu’il ne soit pas trop tard !

Comme prévu, elle s’installe en salle commune et attend…

A 10 heures, Bontempi vient prendre possession des paniers repas. Il tombe en arrêt devant Noémie.

– Qui c’est celle-là ? Elle correspond à la description, mais alors l’autre ? Putain, à tous les coups je me suis trompé de nana, j’aurais dû réfléchir un peu mieux, elle devait m’attendre dans la salle, qu’est-ce qu’elle foutait donc dans la forêt ? Mais pourquoi la « vraie » n’était pas présente ? un retard ? Autre chose ? N’empêche que j’ai fait une connerie, je ne vais le dire à personne, pas envie de le faire engueuler !

Noémie rongeait son frein au gîte rural et passait ses matinées à attendre un messager qui se faisait désirer

– Il se passe quelque chose ! On n’envoie pas quelqu’un en pleine cambrousse pour rien !

– Bon ce sera peut-être pour demain, je vais manger vite fait et aller faire une ballade.

Elle déjeuna d’une quiche à la croute trop cuite. En essayant de la couper un morceau tomba par terre., elle s’apprêta à le ramasser quand Spirou, le labrador du gite se précipita pour l’avaler.

Et il resta a ses pieds pendant tous le repas ! Cela amusa Clotilde, la fille de la patronne

– Il est très affectueux, il n’est pas méchant.

Pas méchant, mais collant. Et quand Noémie décida d’entamer sa promenade, le chien la suivit.

– Veut tu me foutre la paix, toutou !
– Il a envie de venir avec vous ! Lui indiqua Clotilde. Je le retiens ou vous l’emmenez.
– Je vais l’emmener !

Et arrivé au bord de l’étang Noème tomba sur Rachel et Bertrand qui se faisait bronzer au soleil, complétement nus.

Clotilde voulu les dépasser discrètement, mais voilà que Spirou saisi d’une pulsion incontrôlable se précipite entre les cuisses de Rachel et commence à la lécher.

– Oh ! Mais c’est quoi ! En voilà des manières ! Vilain toutou !
– Spirou laisse les gens tranquille ! S’égosille Noémie. Je suis désolée…
– Laissez-le ce n’est pas désagréable
– Mais enfin c’est un chien !
– Ah, oui, vous avez remarqué. Oh lala c’est trop bon ce qu’il me fait, vous devriez essayer.
– Non mais… vous faites ça souvent ?
– Souvent non, mais je l’ai déjà fait ! Ça vous choque ?
– Un peu !
– Non tu n’es pas choquée tu es fascinée, ça se voit à ton visage.. Alors voilà ce que je te propose : allonge-toi à poil à coté de nous. Et si tu veux profiter de la bite de mon fis, ne te gêne surtout pas.
– Bon je vais vous laisser :
– Et le chien ?
– Ben je vais attendre un peu plus loin !
– Tu sais pas ce que tu perds !

En fait Noémie est en train de planer, la situation est tellement ubuesque. Rendez vous compte un couple à poil qui est en fait une mère et son fils complétement à poil.. et ce chien qui lape la chatte comme s’il s’agissait d’une écuelle de lait.

– T’as peur de te mettre à poil ? Pourtant tu devrais avec ce beau soleil !
– Non mais il y a le chien !
– Mais il ne va pas te faire de mal, le chien et d’abord il est occupé avec moi !

Noémie se décide à se de débarrasser de ses vêtements mais garde son string.

– Enlève-tout ! Lui dit Rachel !
– Pourquoi ?
– Pour le fun !

Elle l’enlève sans trop savoir pourquoi. Et Bertrand que l’on avait pas entendu jusqu’à maintenant intervient .

– Elle te plait ma bite ?
– Une bite c’est une bite !
– Tu ne veux pas me la sucer ?
– Ben non !

Rachel a pris dans ses doigts un peu de sa mouille et l’air de rien porte tout ça dans l’entrejambe de Noème.

– Non mais dis donc !
– Ben quoi t’aimes pas qu’on te tripote ?
– Je ne suis pas lesbienne !
– Moi non plus, juste par intermittence !

Rachel retire sa main, mais voilà que Spirou change de cible et viens pointer sa langue entre les cuisses de Noémie.

– Non mais dis donc…
– Laisse toi faire, ferme les yeux !
– Oh tu me fait faire des choses dégoutantes… Oh quelle langue il a ce clébard !

Et pendant que Noème se fait lécher, la mère et le fils ne reste pas inactifs, Rachel se met à lécher son sein droit, Bertrand s’occupe du gauche.!

Devant tant de sollicitations sexuelles, Noémie se met à jouir en poussant un cri propre à réveiller toute la volaille du voisinage..

Elle se relève, pantelante.

– Vous êtes vraiment des pervers ! Lance-t-elle à ses interlocuteurs, mais sans aucune animosité.
– Non on aime le cul, c’est tout.
– Je voudrais dormir un peu. Vous me laissez tranquille..
– Mais tu n’as même pas goûté à la bite de mon fils.
– Ben non !
– Tu as tort regarde comme elle est bonne…

Et joignant le geste à la parole, Rachel embouche la bite de Bertrand en invitant Noémie à partager ce moment de fantaisie. Ce dernier sollicité par deux langues ne tient pas la distance et son foutre vient gicler sur le visage des deux femmes. Noémie s’essuie sommairement

– Bon, je peux peut-être roupiller cinq minute, maintenant ?
– Fais-moi un gros bisous et je te fous la paix !

Chanette3109
Les deux femmes s’échangèrent un long baiser baveux, puis Noémie tenta de s’endormir, mais en vain, alors elle fit semblant, et ouvrant discrètement un œil elle put voir Rachel à quatre pattes se faire grimper par Spirou après lui avoir sucé le sexe

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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