Samedi 28 mai 2016 6 28 /05 /Mai /2016 07:35

Pr Martinov 16 - Le Fidèlitas 16 par Maud-Anne Amaro

Gs2

16 - Garde à vue

 

Vendredi 3 janvier

 

Oscar s'adresse à Monsieur Liou dans sa boutique de la rue Montgallet.

 

- J'aimerais acheter un "Fidélitas".

- Bien sûr, je reviens.

 

Il se dirige vers l'arrière-boutique puis revient avec un emballage rouge et jaune.

 

- Voilà !

- Non, "Fidélitas", je vous ai dit !

- C'est la même chose, on a juste changé le nom. Maintenant c'est "Adultère-stop".

- Dans ce cas... Vous pouvez me faire un paquet cadeau, c'est pour offrir.

- Ah ! Je n'en ai plus ! Vous comprenez avec les fêtes...

 

Il passe alors chez les Framboisert. Romain est parti au travail, mais Edith est bien là.

 

- Super ! Romain contrôlera ce soir si c'est bien la même chose. Comment vous remercier ?

- Un petit câlin ?

- Vous êtes gonflé, vous !

- Je plaisantais !

- C'est bien vrai, ce mensonge ?

- Je plaisantais, je vous assure.

- Je ne vous crois même pas, je vous offre un café ?

- Le café du pauvre ?

- Mais vous n'êtes pas sage !

- Si je ne suis pas sage, punissez-moi !

- Ben justement, la punition ce sera que vous restiez tranquille !

- Bien, je n'insisterais pas. Euh, j'ai envie de faire pipi mais je n'aurais pas l'outrecuidance de vous demander de me tenir la bite.

- Vous êtes décidemment impayable.

- Admettez que si je vous le demandais, ce ne serait pas grand-chose.

- Ben voyons ! La bite dans la main c'est le doigt dans l'engrenage !

- Certains engrenages ne sont-ils pas délicieux ?

- Taisez-vous donc !

- Si vous ne me la tenez pas, je risque de faire pipi à côté !

- Et bien, vous nettoierez !

- Oui, je nettoierai tout et si ce n'est pas bien fait, vous me punirez.

- Décidemment, c'est une idée fixe. Mais dites-moi pourquoi me vouvoyez-vous aujourd'hui ?

- C'est vous qui avez commencé, ma chère…

- Je n'en ai pas le souvenir. Mais qu'importe, va donc pisser, ça te calmera.

- Ça va être difficile, je suis en pleine érection.

- Menteur !

- Vérifie !

 

Est-ce alors par réflexe ou par jeu qu'Edith lui mit la main à la braguette ?

 

- Ben non, ça ne bande pas !

- Pourtant j'aurais cru…

 

Oscar sort alors sa queue, demi molle.

 

- Ah, et bien t'as raison, elle ne bande pas !

- Donc tu peux aller pisser.

- En combien de temps serait-tu capable de la faire bander ?

- J'en sais rien, disons deux minutes !

- Chiche !

 

Edith qui n'était pourtant pas "partante" commence à se prendre à ce jeu, et s'empare de la bite d'Oscar qu'elle branle un petit peu avant de la mettre en bouche.

 

Quelques coups de langue bien placés, quelques mouvements de lèvres efficaces et notre Oscar eut tôt fait de bander fort correctement.

 

- Qu'est-ce qu'elle est bonne ta bite !

- Tu l'aimerais bien dans ton cul, je suis sûr !

- Elle y serait heureuse, mon cul aussi !

- Ce n'est pas un problème.

- Alors, maintenant on fait quoi ? Demanda-t-elle.

- C'est que, avant toute chose, il faut quand même que j'aille faire pipi, j'ai toujours envie !

- Alors allons-y

- Il me vient une envie folle, un fantasme, une fantaisie cochonne…

- Oui, bon ben ça va j'ai compris, tu veux me pisser dessus ?

- Quelle perspicacité !

- T'as vue, hein ! En fait c'est un truc qui me branchait plus trop, c'est Béatrice qui me l'a fait redécouvrir récemment. J'avoue que c'est délicieusement pervers…

- Béatrice, elle est délicieuse.

- N'est-ce pas ? Mais je n'ai pas encore été jusqu'au bout…

- Le bout ? Quel bout ?

- Je t'expliquerai…On va peut-être se mettre à poil…

 

Ce qu'ils firent. 

 

Oscar ne se lassait pas d'admirer le corps et les courbes d'Edith. Celle-ci par pure provocation s'amusa à faire bouger ses seins à la manière des strip-teaseuses.

 

- Hum, ce que tu peux être bandante, toi !

- Bof ! Il y a tellement de choses qui te font bander !

- Que veux-tu, il paraît que je suis un pervers polymorphe.

- C'est quoi ça, ça mord ?

- Non, c'est très gentil, très doux, très affectueux...

- Alors ça va ! Viens avec moi.

 

Elle l'entraina dans la salle de bain et s'assit par terre...

 

- Putain il est gelé, ce carrelage !

- Oui mais tu as les fesses si chaudes que ça devrais s'arranger !

- Ben voyons ! Bon, ça va être une première, je n'ai jamais encore pris de l'urine dans ma bouche, je ne sais pas si je vais aimer, mais j'ai envie d'essayer. Alors tu vises mes seins et tu remontes, mais tu ne m'en fais boire juste un petit peu.

 Martinov16P1.jpg

Oscar fit comme elle souhaitait, le jet d'urine lui mouilla d'abord les seins…

 

- Hummm, c'est chaud, c'est agréable !

 

…puis remonta et visa la bouche ouverte. Edith déglutit.

 

- C'est spécial ! C'est pas franchement mauvais, c'est pas désagréable. Tu m'en donne encore un peu.

 

Mais cette fois, Oscar lui en envoya de trop dans le gosier, elle toussa et en recracha.

 

- Vas-y plus doucement Allez redonne-moi ta bonne pisse…! Glups !

 

Elle en avala une bonne lampée !

 

- En fait je n'arrive pas à savoir si c'est bon, mais ce que je sais c'est que c'est délicieusement pervers, ça me plait bien. Y'en a plus ?

- Non ! Mais tu peux me nettoyer la bite si tu veux !

- Hé dis donc ! Tu me prends pour qui ?

- Pour une belle coquine !

- Dans ce cas… Répondit-elle en engloutissant la bite d'Oscar dans sa bouche, la nettoyant de l'urine imprégnée sur son gland et la faisant rebander comme il se doit.

- Quelle suite, maintenant ?

- Comme on a dit !

 

Edith se positionna en levrette sur le carrelage, le cul très relevé, sa rosette brune bien visible, magnifique et obscène. Oscar ne peut résister à la tentation d'aller embrasser tous ces trésors, sa langue s'en allant virevolter à l'entrée du trou du cul en un ballet infernal.

 

- T'as des capotes !

- Dans la table de chevet, à gauche !

- Bouge pas, je reviens !

 

Une fois de retour il eut la surprise de voir Edith faire aller et venir dans son petit trou ce qui ressemblait à un tube de déodorant corporel.

 

- Ben, tu fais quoi ?

- Je m'occupe en t'attendant !

 

La bite d'Oscar remplaça donc avantageusement le produit en tube. Il pilonna la belle tel un damné et cinq minutes plus tard, ils s'écroulèrent l'un sur l'autre, exténués, en nage, mais ravis d'avoir si bien jouis

 Martinov16P2.jpg

Le soir, après avoir contrôlé les puces sur son ordinateur, Romain Framboisert eut la confirmation que "Fidélitas" et "Adultère-stop" étaient comme blanc bonnet et bonnet blanc. Il savait ce qui lui restait à faire…

 

Michael Dereine 

 

Michael Dereine avait tenté de revoir Edith Framboisert, mais en vain. Il l'avait harcelé au téléphone mais jamais elle ne répondait. Un jour il appela d'une cabine. Edith piégée, conserva son calme, et voulant mettre un terme à cette situation, accepta le rendez-vous qu'il lui fixa dans un bistrot près des Halles. 

 

- Mais ce sera juste cinq minutes !

- Peu importe, répondit-il le cœur rempli d'espoir.

 

Elle entra, le vit attablé. Quand il l'aperçut, il se leva pour l'accueillir et l'embrassa chastement. Voilà qui n'était pas prévu mais il n'entrait pas dans les intentions d'Edith d'humilier le jeune homme.

 

- Qu'est-ce que tu prends ?

- Rien ! Lis-ça ! C'est pour toi et après je m'en vais, dit-elle en lui tendant une enveloppe non cachetée :

 

Il ouvrit découvrant une photo portrait d'Edith au format carte postale, il la retourna et lut.

 

"Seule la passion t'empêche de comprendre que ce que nous avons vécu ensemble ne peut avoir de suite. De cette aventure j'en ai retiré beaucoup de plaisir et ne cherchais rien du tout d'autre. Ce moment fut aussi un échange, pendant lequel je t'ai offert tout ce que je savais pouvoir t'offrir. Il y a des pages qu'il faut maintenant que tu saches tourner. Tu ne m'as pas perdu puisque je suis toujours dans ton souvenir mais ne refait pas l'erreur de me chercher ailleurs. Adieu.

 

Michael regarda Edith, les yeux hagards en proie à une véritable confusion mentale.

 

- Adieu, Michael ! Dit-elle simplement en partant sans se retourner.

 

Il faillit la traiter de salope, mais aucun son ne put sortir de sa gorge. Il réussit à retenir ses larmes quelques secondes, attendant qu'Edith soit sortie du bistrot pour ouvrir les vannes.

 

Mardi 7 janvier

 

En fin de matinée, Robert Perronoux reçu un paquet apporté par un coursier. L'identité de l'expéditeur ne lui disait rien du tout. Il déballa le paquet et commença à s'énerver en découvrant le nom du produit. Cet "adultère-stop" ressemblait trop au "Fidélitas". Il lut le petit mot d'accompagnement tapé sur ordinateur :

 

"Tu seras probablement ravi d'apprendre que ce produit rapporte une fortune à celui qui le commercialise." et c'était signé "Daniel". 

 

Il ne voyait pas qui pouvait être ce Daniel qui en plus le tutoyait, mais ce n'était pas le plus important. Il s'empara de son téléphone portable et composa le numéro de la boutique de Monsieur Liou : 

 

- Bonjour, on m'a dit que vous auriez en magasin le produit "Fidélitas" ?

- Il nous en reste quelques exemplaires.

- Ce qui m'intéresse c'est le vrai "Fidélitas", parce qu'on m'a dit qu'il y aurait des contrefaçons.

 

Monsieur Liou qui avait oublié d'être idiot devint soudain méfiant.

 

- Non, c'est bien le vrai Fidélitas, je vais vérifier s'il nous en reste en stock, ne quittez pas.

 

Deux minutes plus tard…

 

- Désolé, on a vendu le dernier, et nous n'en aurons pas d'autres.

- Vous n'avez rien qui y ressemble ?

- Non monsieur.

 

Perronoux prend sa veste et ses chaussures, une demi-heure plus tard il était rue Montgallet.

 

- Bonjour vous me reconnaissez ?

- Oui monsieur !

- Et ça vous connaissez ? Hurla-t-il en exhibant l'emballage contenant "Adultère-stop".

- Non monsieur !

- Tu te fous de ma gueule ?

- Non monsieur !

 

Alors Perronoux sorti son flingue...

 

- Allez, on va aller faire un tour derrière, on verra bien si tu mens.

- Vous ne devriez pas faire ça, monsieur ! Proteste Monsieur Liou en appuyant avec son pied sur un petit bouton discret.

- Allez, avance !

 

Monsieur Liou avance, Perronoux le suit en le braquant, il n'a pas vu l'imposant cousin du propriétaire des lieux, ni sa latte de base-ball, il vit seulement trente-six chandelles.

 

Trois heures plus tard

 

Perronoux reçoit une cuvette d'eau froide sur le visage, il est ligoté et bâillonné dans ce qui semble être une cave. Devant lui trois personnages : Monsieur Liou entouré de deux types qu'il n'a jamais vu : l'énorme cousin et son air bovin et un autre portant lunettes et moustaches ainsi qu'une évidente expression de méchanceté sur son visage.

 

- Bon, t'es réveillé, conard ? Demande le méchant. 

- Hummpf, hummpf

- Alors écoute-moi bien, conard : on aurait pu te donner aux flics pour agression à main armée, mais c'est pas le genre de la maison. On va te libérer, mais si on te reprend à fouiner dans nos affaires on te coupe en petits morceaux !

- A la scie électrique ! Ajoute Monsieur Liou, en commençant par tous les doigts de la main, hi, hi !

 

Et Perronoux quitta le magasin avec un horrible mal de crane, une énorme bosse, et un irrésistible besoin de vengeance.

 

Mercredi 8 janvier

 

2 heures et demi du matin : Robert Perronoux gare sa voiture sur le trottoir d'en face du magasin de Monsieur Liou. Il en sort avec un bidon d'essence à la main. Le magasin est protégé par un rideau de fer, mais jouxte une porte en bois qu'il asperge d'essence avant d'y mettre le feu.

 

Jeudi 9 janvier


Perronoux dont le véhicule a été identifié grâce aux caméras de télésurveillance est interpelé à l'heure du laitier. Il ne peut nier, explique avoir eu un différend avec le gérant du magasin, mais s'avère incapable de prouver que ce dernier l'a grugé.


- Finalement vous avez foutu le feu à tout un immeuble, il y a des innocents qui ont failli y rester et qui ont tout perdu, et tout ça à cause d'une affaire dans laquelle vous n'avez pas raison, vous êtes une belle ordure !

- J'ai pété les plombs.

- C'est ce que disent tous les connards.

- Vous risquez 10 ans de prison, je vous souhaite bien du plaisir…


Vendredi 10 janvier


Devant la juge d'instruction, Perronoux commence à faire la grimace, il n'admet pas que ce genre de poste puisse être occupé par une femme et qui plus est, par une femme dont il pourrait être le père. Après avoir répondu à ses questions il lui demande :


- Si je vous livre des informations inédites sur une affaire non élucidée, est-ce que ça pourra arranger ma situation ?

- Je ne peux rien vous promettre, mais en principe, il est d'usage de tenir compte de ce genre de comportement, répond fort diplomatiquement madame la juge. 


Alors Perronoux lui raconte une drôle d'histoire :


- Figurez-vous que j'avais l'intention d'écrire un roman policier, un truc assez classique, un casse qui se termine mal...

- Vous pourriez abréger ?

- Pour que mon histoire soit plausible, j'avais besoin de la description authentique d'un système de sécurité...

- Ça va être long ?

- Alors je résume : un type, en fait une relation de travail à qui je demandais des tuyaux, parce que c'était son ancien métier, m'a refilé par écrit la description du système de sécurité du coffre de la bijouterie Brougnard, il m'a aussi fourni des précisions complémentaires que j'ai enregistrées avec son accord. Il n'était pas dans mes intentions évidement de retranscrire tout ça à l'exact dans mon roman. 

- Et alors ?

- Ben alors, quelques semaines plus tard, la bijouterie Brougnard était braquée, il y a eu trois morts. La presse a rapporté que l'un des gangsters tenait encore à la main la description du système de sécurité du coffre.

- Et ensuite ?

- Ensuite ce sera à la police de déterminer pourquoi cet individu a quitté l'entreprise qui a sécurisé la bijouterie, en emportant des documents confidentiels... 

- Bien, je vais en référer à qui de droit…

- Je vais vous indiquer les coordonnées de la personne en question, mais il y a un petit problème.

- Quoi encore ?

- Il a disparu !

- Il a disparu ? 

- Ben oui, Madame la juge, la culpabilité sans doute…

- Et comment savez-vous qu'il a disparu.

- J'étais en relation de travail avec lui, je ne peux plus le joindre, sa femme ne sait pas où il est passé, bref il a disparu de la circulation.


Perronoux est satisfait de son coup. Pour la police, la disparition de Framboisert ne pourrait que renforcer sa présomption de culpabilité. Et si on le retrouve, il aurait du mal à s'expliquer et si on ne le retrouvait pas... et bien si on ne le retrouvait pas, la police aura un coupable par contumace et lui une probable remise de peine après sa condamnation.


La juge demande à son greffier de rechercher le dossier du casse de la Bijouterie Brougnard. Elle prend contact avec le confrère qui a instruit le dossier, le récupéré et demande à la police un complément d'enquête…


La perquisition chez Perronoux permit de découvrir les instructions de sécurité du sas de la salle du coffre de la bijouterie Brougnard, l'enregistrement qu'il avait réalisé à l'insu de Romain Framboisert et un roman policier inachevé constitué d'une trentaine de feuilles saisies sur ordinateur et imprimées.


- Quelque chose ne colle pas, lui dit le commissaire. La fameuse feuille d'instruction trouvée chez vous n'est pas identique à celle trouvée sur le lieu du casse.

- Ah ? Fit semblant de s'étonner Perronoux, qui le sachant fort bien s'attendait à cette question. Il m'aurait donné une feuille d'instruction inventée de toute pièce, tout ça pour faire le malin !


Le commissaire laissa passer un silence avant de rétorquer :


- Non, ce n'est pas ça ! Il n'y a que la présentation qui est différente, les instructions sont les mêmes, elles sont même plus claires. Mais dites-moi : la phrase manuscrite sur votre exemplaire, vous savez ce que c'est ?

- Je n'ai pas bien compris, une formule mathématique, je n'ai pas creusé, ça n'avait rien d'indispensable pour mon roman.

- C'est l'écriture de qui ?

- Framboisert ! Du moins, je suppose.


Samedi 11 janvier


A 6 heures du matin, les flics tambourinent à la porte de l'appartement des Framboisert en gueulant des "Police, ouvrez !", histoire que tout le monde entende bien ce qu'ils étaient en train de faire.


Framboisert ouvre...


- Romain Framboisert ?

- Oui, qu'est-ce qui se passe ?

- Habillez-vous, on vous emmène.

- Mais, attendez dites-moi ce qui se passe ?

- Vous êtes en garde à vue pour complicité de vol à main armée en bande organisé…

- Mais c'est une erreur…

- Ta gueule, on a un mandat d'amener, alors maintenant tu fermes ta gueule et tu te magnes, on n'a pas que ça à faire !


Framboisert comprend qu'il est inutile d'essayer de discuter avec ces types et se dirige vers la chambre pour s'habiller. Deux flics le suivent.


- Vous aller me regarder m'habiller ?

- Oui !

- Qu'est-ce qui se passe s'écrie Edith qui vient de se réveiller et qui ne comprend rien.

- On embarque votre mari !

- Mais pourquoi ?

- Vous le saurez plus tard, alors ça y est ? T'as pas besoin de cravate, on y va. Mets-toi tes mains derrière le dos !

- Vous n'allez pas me passer les menottes, tout de même !

- On va se gêner ! Les mains derrière le dos, on a dit et arrête de nous faire chier !


Romain n'est pas croyant, mais il prie le ciel de ne pas rencontrer quelqu'un dans l'escalier. Raté, la bonne femme du premier trouve intelligent de sortir son chien juste à ce moment-là !


- C'est une erreur judiciaire ne vous inquiétez pas ! Lui lance-t-il en rougissant


Il comprend qu'elle n'est pas sortie par hasard mais qu'elle a été alertée par le bruit. Demain tout l'immeuble sera au courant.


Au commissariat, on lui demande s'il désire être assisté d'un avocat, il refuse n'en voyant pas la nécessité car il est persuadé qu'il va s'en sortir rapidement. Il reste menotté pendant deux heures après un radiateur. On lui accorde tout de même une pause pipi. (Sans doute pour qu'il ne fasse pas des "saletés" par terre.)


Le commissaire Filippi le fait asseoir, c'est un type bedonnant, rouge de figure, le genre à trop bouffer et peut-être à trop boire aussi. Framboisert va enfin savoir pourquoi il est là !


- Ça tu connais ? Demande Filippi en lui exhibant la feuille d'instruction qu'il avait confiée à Perronoux.

- Non ! Répond-il par réflexe.


Son cerveau fonctionne à toute vitesse. Perronoux a parlé, mais il ne sait dans quelles circonstances, l'incendie de la rue Montgallet n'a pas fait les grands titres des journaux et il n'est pas au courant. Il comprend que le commissaire ne croit pas sa réponse, il faut qu'il trouve quelque chose.


- T'es vraiment sûr ? S'énerve Filippi.

- Je n'ai jamais vu ce document, mais je sais de quoi il s'agit.

- Ah ! C'est déjà mieux ! Et c'est quoi ?

- Des instructions pour le service de maintenance sur un sas de sécurité.

- Et tu sais ça comment ?

- J'ai travaillé dans une boite qui s'occupait de ça !

- Hum ! Evidemment ! Et vous affirmez que vous n'avez jamais eu accès à ce document ? Demanda le commissaire, en revenant au vouvoiement.

- Chacun s'occupait de ses propres projets, ce n'est pas un des miens, je ne les présente pas comme ça et là en marge, ce n'est pas mon écriture.

- C'est l'écriture de qui ?

- Jenner, un ancien collègue de chez Duvallès-sécurité.

- Et c'est quoi ce charabia ?

- Un machin mnémotechnique pour se souvenir du code à indiquer ici. Sans ce code cette feuille ne sert à rien.

- Une supposition, admettons qu'une personne vous présente cette feuille et vous en demande le mode d'emploi, que feriez-vous ?

- Il n'y a pas besoin de mode d'emploi, ça ne se passe pas comme ça ! La feuille sert à programmer un serveur vocal qui va guider le technicien de maintenance. Les manips neutralisent la sécurité du sas. Pour quelqu'un qui veut juste entrer ça suffit, sinon le cahier de maintenance, c'est beaucoup plus compliqué.

- Ça vous arrivait souvent d'emporter du travail à la maison ?

- Jamais ! C'était interdit !

- Hum, hum ! Et pourquoi avez-vous quitté cette entreprise ?

- Pour créer la mienne !

- Et ça a marché ?

- Faut pas se plaindre.

- Votre entreprise est sur le même créneau que l'autre ?

- Pas du tout, on crée des applications électroniques.

- Ah oui, racontez-moi.


Framboisert se demanda le pourquoi de cette digression.


- On a d'abord travaillé pour le ministère de la défense, maintenant on ferait plutôt dans les clôtures automatiques.

- Le ministère de la défense ? Ils vous demandaient quoi ?

- Des trucs bizarres, des machins pour les manœuvres militaires...

- Quoi encore ?


Cette fois Framboisert avait compris, le flic entamait une conversation "anodine" afin d'endormir sa méfiance. D'un moment à l'autre il reviendrait à "l'affaire".


- Un jour on nous a demandé une fausse dent à mécanisme, c'est sensible à la voix, il suffit de prononcer un code, ça s'ouvre et ça libère une gélule de cyanure.

- Quel intérêt ?

- Un soldat capturé qui a peur de parler sous la torture, il prononce le code et trois secondes après il est mort.

- Mais c'est dangereux ! S'il prononce le code par hasard ?

- Aucun danger, c'est un double code, par exemple : il doit dire "clavicule", le système se met en attente et la personne a deux minutes pour prononcer le second code.

- Très intéressant !


Le flic reprit alors la feuille d'instruction de la bijouterie Brougnard.

 

- Revenons un peu en arrière : quelqu'un qui ne comprend pas bien ce mode d'emploi et vous le présente, vous faites quoi ?

- La situation est tellement improbable…

- Imaginons !

- Vous m'embarrassez, je suppose que tout dépendrait du degré d'intimité que j'ai avec cette personne...

- Robert Perronoux, ça vous dit quelque chose ? Coupa Filippi.


"Nous y voilà !" Se dit Romain.


- Perronoux, c'est un client de ma boite, en fait c'est un courtier du ministère de la défense.

- Et quelle étaient vos relations avec lui ?

- De simples relations client-fournisseur, très correctes au début, et puis c'est devenu un peu compliqué, je l'ai viré.

- Parce que ?

- Incompatibilité d'humeur ! Je l'ai supporté tant que j'avais besoin de ses commandes, quand j'ai réorienté l'activité vers les grilles électriques, j'en ai profité pour couper les ponts.

- Aurait-il une raison de vous en vouloir ?

- Oui !

- Parce que ?

- Parce que je lui ai foutu un pain.

- Robert Perronoux est actuellement accusé d'avoir mis le feu à un immeuble rue Montgallet. Vous auriez une idée de la raison pour laquelle il a fait ça ?


C'était donc ça ! Quand Framboisert avait envoyé "Adultère-stop" à Perronoux, il souhaitait simplement provoquer une grosse embrouille entre lui et Monsieur Liou. Jamais il ne lui serait venu à l'idée que les choses puissent aller aussi loin !


- Ça vous laisse sans voix, on dirait ?

- On ne connait jamais les gens ! Et pour répondre à votre question, non je n'ai aucune idée.

- Perronoux était-il au courant de ce que vous faisiez dans votre ancienne boite ?

- Oui, juste comme ça, il nous est arrivé d'en parler mais sans rentrer dans les détails.

- Vous êtes bien sûr ? Parce qu'on est tous pareils, une fin de repas bien arrosé, et on raconte parfois des choses qu'on n'aurait pas dû raconter.


"Mais où peut-il en venir ?"


- Bref, il est exclu selon que vous auriez pu commenter avec Perronoux le contenu de cette feuille d'instructions ? Reprend Filippi.


Framboisert sent venir le piège.


- C'est pire que ça, ça ne tient pas debout.

- O.K. Je vais vous faire écouter un petit truc.


Le piège se referme. Framboisert entend sa voix, il ne peut s'empêcher de rougir.


"L'enregistrement ! Je n'y pensais plus à ce truc ! Quelle ordure ce Perronoux !"


Et puis soudain il constate que l'enregistrement n'est pas complet. Perronoux y a fait des coupures. Devant un tribunal, cet enregistrement n'aura aucune valeur, mais il se garde l'argument en réserve pour l'instant. Son visage s'éclaire, il est maintenant certain de pouvoir s'en sortir.


- Ce n'est pas moi, c'est un imitateur !

- Tu te fous de ma gueule ou quoi ? Tu devrais choisir un autre système de défense, je t'ai pourtant tendu la perche tout à l'heure avec la soirée arrosée.

- Désolé, c'est une machination, faites expertiser l'enregistrement. 

- Bon on va te garder au chaud, ça te permettra de réfléchir, mais je te préviens : le collègue qui va reprendre l'interrogatoire est loin d'avoir ma patience.


Et le voilà en cellule, sans lacet, sans ceinture, sans montre avec un compagnon parfumé à la vieille serpillère.  


Plusieurs heures plus tard


- Bon, annonça l'inspecteur Lafargue, on n'a pas de temps à perdre avec des mecs comme toi. Alors le mieux que tu ais à faire, c'est de te mettre à table. De toute façon, tu finiras par le faire, alors autant gagner du temps.


Framboisert dévisagea le flic, tête d'œuf et regard de sadique.


- Oh ! Je te parle !

- J'ai rien à dire !

- Tu préfères que je m'énerve ?

- Ça ne changera rien !

- Je vais te dire : être obligé d'interroger des mecs comme toi, ça me dégoute, j'ai l'impression d'avoir un tas de merde en face de moi, parce que c'est tout ce que tu es un gros tas de merde et un fils de pute en plus.

- Maintenant je veux la présence d'un avocat.

- Trop tard, fallait le demander avant.


Et sans crier gare, le flic le gifla deux fois de suite et pas gentiment.


- Bon alors t'accouches ou t'en veux d'autres ?

- J'irais raconter vos méthodes à IGPN...


Deux autres gifles et celles-ci font encore plus mal.


- Merci, fallait pas !

- C'est ça, continue à faire le malin, j'en ai maté des plus durs que toi !


Framboisert se retint de répondre une vacherie, il avait eu sa dose de gifles et sa tête lui faisait mal. Il fallait qu'il s'en sorte sinon cette brute était capable de le passer à tabac pour de bon.


- Vous pourriez repassez l'enregistrement ?

- Et pourquoi faire ?

- Parce que il contient quelque chose de bizarre.

- Si c'est encore pour nous dire que ce n'est pas toi, c'est pas la peine !

- Non, c'est pour vous dire autre chose.

- Pfff ! Qu'est-ce qu'on peut perdre comme temps !


L'enregistrement se déroula de nouveau...


- Stop, vous avez entendu ?

- Entendu quoi ?

- Il y a un décrochage !

- Et alors ?

- Ben alors, ça veut dire que c'est un enregistrement bricolé, aucun juge ne versera ça au dossier.

- C'est ça, oui !


Mais le flic, dubitatif, écouta l'enregistrement jusqu'au bout.


- C'est quoi ce bordel ! Refoutez-moi ce mec en cellule, j'ai des choses à vérifier.


Trois heures plus tard


- Pose ton cul, on va rigoler ! Ordonne Lafargue à Framboisert.


Et voilà qu'on lui bande les yeux. 


- Vous n'avez pas le droit !

- Ta gueule.


Pour Framboisert, c'est clair on va le tabasser, et le bandeau c'est pour l'empêcher d'identifier ses agresseurs. Il entend du bruit, des gens entrent.


- Enlevez les bandeaux ! Ordonne l'inspecteur aux deux poulets qui se trouvaient là.

- Vous ! Ne peut s'empêcher de crier Perronoux.


Framboisert ne répond que par une expression de mépris.


- Vous l'avez retrouvé ? Insiste Perronoux.


Le flic ne répond pas. 


- Perronoux, tu vas répéter devant Framboisert ta version des faits.

- Ben, il m'a montré cette feuille...

- Non, depuis le début... Il t'a montré cette feuille à quelle occasion ?

- Il y avait eu un premier casse chez Brougnard, on en parlait à table et Framboisert, de fil en aiguille m'a confié qu'il avait travaillé sur la sécurité de leur coffre. Je lui ai demandé des précisions et il s'est vanté d'avoir chez lui tout le détail des instructions de sécurité. Comme j'étais en train d'écrire un polar...

- Oui, bon ! Framboisert tu en dis quoi ?

- Double mensonge : D'abord cette conversation n'a jamais eu lieu !

- Menteur, j'ai tout enregistré !

- Tais-toi, Perronoux ! Intervint Lafargue

- Et l'autre mensonge, c'est que je n'ai jamais travaillé sur le dossier Brougnard, renseignez-vous auprès de la boite, ils vont vous le confirmer.

- Pas la peine, ce deuxième point est exact, c'est indiqué dans le dossier ! Répond l'inspecteur.


La tronche de Perronoux ! 


- Je suis de bonne foi, Framboisert m'a fait croire qu'il travaillait sur le dossier.

- Bon résumons-nous, intervint Lafargue en s'adressant à Perronoux : un jour vous papotez au restau, Framboisert te raconte qu'il a travaillé sur le projet de sécurité de la bijouterie Brougnard, déjà là il y a quelque chose qui ne va pas, tu lui racontes que tu écris un polar et tu lui demandes des précisions qui sont prétendument enregistrés.

- Comment ça prétendument ?

- Tais-toi quand je parle ! Le lendemain, il t'apporte des instructions écrites auxquels il ne devrait pas avoir accès et te les refiles gentiment ! Puis tu reprends l'enregistrement et tu fais des coupes... Pourquoi ces coupes d'abord ?

- Je n'ai gardé que ce dont j'avais besoin.

- Ben voyons, il y en a ici au moins un qui se fout de notre gueule, peut-être deux. Pour Framboisert on va aller jusqu'au bout de la garde à vue, emmenez-le, je garde Perronoux pour l'instant. Et puis non, emmenez-le aussi


Ces moments d'extrême nervosité étaient un signe chez ce flic. Il se savait tout près de la solution, il manquait juste quelque chose pour que le puzzle s'assemble. Mais quoi ?


- Le roman qu'écrivait Perronoux, il est chez nous ?

- Oui, je vais vous le chercher.


Lafargue pris le temps de lire les trente feuilles espérant y trouver quelque chose. Le style était primaire, les fautes nombreuses, et la présentation étrange avec cette manie de faire un très léger retrait à droite à chaque début de paragraphe...


Le déclic !


- Putain ! La feuille qu'on a récupérée dans le sas, il me la faut !


Les mêmes retraits paragraphes ! Il pourrait demander une analyse comparative des encres d'imprimantes, mais cela risquait d'être long, il pourrait demander aussi une analyse du disque dur de Perronoux, incluant les zones effacées. Mais il ne le fera pas, il croit avoir trouvé et se fie à son intuition. Perronoux, il va l'avoir au bluff.


- Bon, Perronoux, il est temps de cracher le morceau : le papelard récupéré dans le sas de chez Brougnard vient de ton ordinateur.

- Non ! Répond l'intéressé tout de même peu rassuré.

- La marque d'imprimante est la même que la tienne.

- Et alors ? Canon doit posséder 30% du marché...

- C'est non seulement la même marque, mais c'est le même modèle.

- Coïncidence !

- Et le fichier qu'on a retrouvé sur ton disque dur, c'est une aussi une coïncidence, connard ?


Perronoux soupira, il ne laissait rien trainer sur son disque dur et savait pertinemment qu'il avait effacé ce fichier.


- Cet interrogatoire est illégal, mon avocat n'a pas été prévenu.

- Ne t'inquiètes pas on sait ce qu'on fait. Alors t'accouche, on n'a pas que ça à faire !


- Vous bluffez, je suis joueur de poker, quand on bluffe, je le sais.

- Et ça c'est du bluff ? S'écria Lafargue en giflant deux fois de suite Perronoux. 

- Passez-moi à tabac puisque c'est votre distraction favorite.

- Parce que tu te figures que je vais avoir des scrupules avec une ordure comme toi ? Est-ce que tu sais au moins que quand on efface un fichier sur un ordinateur, on peut quand même le retrouver.


- Touché ! Se dit le flic en observant la mine, soudain déconfite de Perronoux.


Et contre toute attente Lafargue quitta la pièce, dix minutes plus tard Filippi le remplaçait :


- Bon, alors t'es coincé, on dirait. On peut prolonger la séance le temps d'avoir les rapports d'expertise complets pour l'ordinateur et l'imprimante. Mais à quoi bon ? Alors t'avoue ?

- Ben, oui j'avoue !

- Et bien voilà ! Maintenant tu nous racontes tout ça en détail !

- Je sais pas !

- Tu ne sais pas quoi, tu préfères que ce soit mon collègue qui s'en occupe.

- Je ne sais plus où j'en suis, laissez-moi souffler cinq minutes.

- Pfff, d'accord mais pas une de plus !


Perronoux s'efforça de réfléchir. Avec son plan tordu, il avait sous-estimé le professionnalisme des policiers, il fallait donc arrêter de raconter n'importe quoi. Continuer à enfoncer Framboisert se retournerait contre lui : Déjà sous le coup de deux graves inculpations il ne fallait surtout pas que l'affaire du Bois de Louveciennes vienne aggraver son cas. Il avait deux solutions : se taire, mais il n'aurait pas la force de tenir, il n'avait donc pas d'autre choix que d'impliquer Framboisert mais il faudrait qu'il en minimise le rôle.


Perronoux présenta donc sa version. Framboisert continua de tout nier, il y eut donc une seconde confrontation et Perronoux raconta de nouveau cette version :


- Suite à un casse chez Brougnard, j'expliquais à Framboisert que l'affaire m'intéressait comme point de départ d'un polar que je voulais écrire, il m'a alors confié qu'il avait travaillé sur leur système de sécurité, et a accepté de m'en fournir les détails. L'idée du casse m'est venu après, je me suis dit qu'au lieu d'écrire un roman, pourquoi ne pas le vivre ?

- A quel moment, Framboisert a-t-il été au courant de votre projet de cambriolage ?

- Jamais ! Je ne l'ai jamais mis au courant.


Framboisert est sur le cul ! Il se dit qu'il doit y avoir un piège.


- Pourquoi avoir monté cette accusation sur Framboisert. Faut vraiment être con, si vous n'aviez rien dit on n'aurait jamais rouvert le dossier.

- Je ne l'ai jamais accusé ! J'ai simplement expliqué qu'il avait sorti de son entreprise un document sensible...

- Répondez à la question !

- Je voulais me venger du fait qu'il m'avait cassé la gueule, et puis j'espérais que la justice apprécierait ma collaboration !

- Autre chose concernant Framboisert ?

- Non j'ai tout dis !

- Pourquoi tu le couvres ?

- Je ne le couvre pas, il est coupable de violation de secret professionnel et de divulgation de secrets de fabrication industriel 

- Ce n'est pas à toi de dire de quoi il est coupable. Bon maintenant plus un mot ! Framboisert, c'est à toi !

- Vous savez déjà que je n'ai jamais travaillé sur ce dossier.


Lafargue explosa :


- Tu commences à nous faire chier ! La feuille d'instruction n'est pas venue toute seule dans les pattes de Perronoux, c'est bien quelqu'un qui lui a refilé ! Et c'est pas la femme de ménage, c'est quelqu'un qui connaissait le code caché. C'est soit Jenner, soit Duvallès, le patron de la boite, sinon c'est toi !

 - Et bien c'est pas moi ! Et arrêtez de me secouer comme un prunier, si je vous dis que c'est pas moi, c'est que c'est pas moi.

- Bon, reprit Filippi, on va être obligé de rechercher si par hasard Jenner ou Duvallès ont eu un contact direct ou indirect avec Perronoux, ça ne va pas être facile, mais on sait faire et on y arrivera, et si on trouve rien, il ne restera plus que toi.

- Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?

- Je te signale que Perronoux t'a disculpé de toute complicité dans l'affaire Brougnard. Au pire tu seras juste poursuivi pour divulgation de secrets professionnels. Quoique pour ça il faudrait que le patron de la boite soit au courant, et comme il n'est pas au courant…


Framboisert se demande le pourquoi de cette perche. 


- Et puis poursuit Filippi, il y a l'enregistrement, on sait que comme pièce à conviction, ça ne vaut rien, mais si l'analyse de la voix prouve que c'est bien la tienne, cela resserrera l'enquête, on fouillera partout jusqu'à ce qu'on trouve quelque chose qui te fasse tomber.


Framboisert est fatigué, il en a marre, il se dit que si c'est un piège, tant pis.


- O.K., c'est moi qui lui ait donné la feuille !

- Et t'as fait comment ?

- C'est tout bête, inventa Framboisert, un jour j'étais dans le bureau de Jenner avec un dossier, j'étais un peu sur la touche depuis qu'il était là et je me demandais s'il n'avait pas inventé un petit truc génial dans ses procédures. Et ce jour-là sur un coin de son bureau il y avait cette feuille, posée sur un tas d'autres papelards, j'ai posé mon dossier sur les feuilles, je l'ai embarqué, j'ai photocopié le truc et je suis revenu chez Jenner en lui disant "j'ai embarqué" tout ça par erreur', je te le ramène", ça ne l'a pas perturbé plus que ça...

- Et le code ?


Il expliqua.


- J'ai fait ça par jeu !

- Ben voyons ! Bon on va vous faire signer vos dépositions et vous conduire chez le juge d'instruction.


- Framboisert est complice, t'es bien d'accord ? Indique Lafargue à Filippi.

- Tout à fait ! Mais c'est du petit gibier, on n'va pas perdre notre temps avec ça, l'essentiel est d'avoir coincé Perronoux et d'avoir une version de l'affaire qui tient la route. En haut lieu on sera content.

- Si on était dans un polar, on se mettrait à plein temps là-dessus et on coincerait Framboisert.

- Ou, mais on a tellement d'autres affaires plus urgentes.


Quelques heures plus tard, Framboisert sortait libre, sa mise en examen pour vol de secret industriel étant subordonnée à l'éventualité d'un dépôt de plainte de la part de Duvallès-sécurité. Avant de quitter les lieux Lafargue ne put s'empêcher de se faire menaçant :


- Ne te crois surtout pas sorti d'affaire. Duvallès portera plainte, et si ce n'est pas déjà fait on lui demandera de le faire. Et tu vas écoper un maximum. C'est du moins ce que j'espère de tout mon cœur !


"Il me faudra un bon avocat ! se dit alors Romain Framboisert, j'en parlerais à Oscar, avec ses relations, il en connait peut-être un de très bon ?"


- Prépare-moi un dossier argumenté, avec ta version des faits, tous les détails et je m'occupe de ça ! Lui proposa Oscar.


"Embourbé comme il est dans cette affaire, je ne sais pas si un avocat suffira, mais j'ai comme une autre idée…"

à suivre

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 28 mai 2016 6 28 /05 /Mai /2016 07:30

Pr Martinov 16 - Le Fidèlitas 15 par Maud-Anne Amaro

stamp partouz

15 - Réveillon porno

 

En ressortant de la douche l'agressivité que Parma avait manifestée en se présentant au domicile de Martinov semblait avoir complètement disparue.

 

- Bon alors si j'ai bien compris vous n'êtes pas les vrais inventeurs de ce "Fidélitas" à la con.

- Je vous dis, on a juste réalisé l'étui, on ne savait pas trop à quoi servirait ce machin !

- Et l'inventeur vous savez qui c'est ?

- L'inventeur a travaillé sous la menace. Le véritable instigateur de ce produit est un dénommé Perronoux, on peut vous donner ses coordonnées, mais c'est quelqu'un de très dangereux. A votre place je laisserais tomber.

- Bon, ben tant pis pour moi, je vais vous laisser… Vous êtes inventeur alors ?

- En quelque sorte !

- C'est bien, ça comme métier ! Moi je suis dans le spectacle, mais personne veut de moi, je ne suis pas assez bonne comédienne. C'est n'importe quoi, qu'il parait. Bien sûr pour des rôles de composition, j'aurais peut-être un peu de mal, mais pour jouer les femmes fatales, les vamps, j'ai tout ce qu'il faut, non ? Enfin bref… Vous ne connaissez personne dans le spectacle par hasard.

- Je peux vous donner un nom, mais c'est sans garanti.

 

Martinov griffonna les cordonnées d'Oscar Lichtenberg sur un bout de papier.

 

- Ah ! Il s'appelle Oscar, votre gars ! Je suis sûre que ça va me porter chance.

 

Mercredi 31 Décembre

 

Ce sera sans chichis avait précisé Edith qui reçut ses visiteurs vêtue d'un simple jeans, et d'un débardeur grenat mettant en valeurs ses jolies épaules. Quant au soutien-gorge, elle l'avait volontairement oublié, ce qui faisait que ses tétons dardaient sous le tissu. 

 

Martinov qui de toute sa vie n'était jamais parvenu à décontracté sa tenue, avait sortie de la naphtaline un costard trois pièces qui devait être à la pointe de la mode... il y a trente ans. Le tout étant ponctué d'un nœud papillon rouge d'une absolue désuétude.

 

On sonna à la porte :

 

-  Romain, je suppose ? Je suis Oscar, et je vous présente Maria Baule, productrice de télévision. 

- Entrez, entrez, installez-vous.

 

Si Oscar était venu en jeans et chemise rose, Maria, elle se fit remarquer quand elle enleva son manteau de fourrure, non pas par son pantalon noir chic et classique, mais par le haut en voile transparent qui ne pouvait rien cacher de sa poitrine puisqu'à l'instar d'Edith, elle n'avait rien mit pour la soutenir.

 

Les nouveaux venus embrassent tout le monde, font mettre où il convient les bouteilles qu'ils ont apportés et jaugèrent la petite assemblée (que voulez-vous, c'est instinctif). La seule inquiétude de Maria Baule concernait le vieux professeur :

 

"Pas trop sexy, celui-là ! Mais bon, on verra bien !"

 

Quant aux autres, si la première impression en voyant débarquer Maria fut une certaine déception eu égard à son âge, la transparence de son haut contribua à les rassurer. 

 

- Donnez-moi vos manteaux. Installez-vous, asseyez-vous ! Réitéra Edith. On va commencer par boire un petit apéro, ça nous permettra de faire connaissance.

 

Tout était déjà prêt sur la table basse et Edith n'eut plus qu'à remplir les verres.

 

- Vous travaillez à la télé, alors ? Demanda Edith. 

 

Question idiote puisqu'elle le savait déjà, mais ça permettait de lancer la conversation.

 

- Je produits des émissions à la con, ce n'est pas très valorisant, mais ça paye plutôt bien.

 

Maria remarqua alors que si tous les regards convergeaient vers elle, ce n'était pas pour ce qu'elle répondait, mais pour son haut provocant.

 

- Euh, c'est peut-être un peu trop transparent. Demanda-t-elle avec malice !

- C'est très sexy, moi j'aime beaucoup ! Intervint Edith, tandis que Romain approuvait ses propos en opinant du chef.

 

Maria croisa alors le regard de Martinov et de Béa, qui d'un léger sourire qui se voulait complice semblait signifier qu'ils n'y voyaient pas problème.

 

- J'en profite pendant que je peux encore, ajouta Maria, dans dix ans je ne pourrais plus, il sera trop tard. Evidemment, ils ont été refaits, mais c'est du bon boulot !

- Ils m'excitent ! Intervint Edith.

- Je prends ça comme un compliment. Si tu veux toucher...

- Maintenant ?

- Quand tu veux !

 

Alors Edith se leva de son siège, attendit une éventuelle réflexion de la part de l'assistance, mais celle-ci se contentait d'attendre la tournure des événements.

 

Ses mains se posèrent sur le fin tissu du top de Maria, puis saisie d'une irrésistible pulsion, elle passa ses mains au-dessus et se mit à caresser la peau nue de ses gros nénés.

 

Maria attira alors le visage d'Edith contre le sien et les deux femmes se roulèrent un patin.

 

- Ça commence fort ! Commenta Oscar en se tripotant la braguette, non pas parce qu'il bandait (il en avait vu tellement d'autres), mais parce il lui semblait que ce geste était de nature à "lancer la conversation". Effectivement, Romain Framboisert qui était à ses côtés commença par lui adresser un petit sourire complice avant de lui poser sa main sur la braguette accompagné d'une demande de permission gentiment hypocrite :

 

- Vous permettez ?

- Avec plaisir !

 

L'endroit se mit à gonfler à force de manipulations. Romain mit la main sur l'ardillon de la fermeture-éclair, et après avoir recueilli une mimique approbative d'Oscar dézippa la chose, enfouit sa main dans le calfouette et en fit sortir un joli cylindre de chair en pleine bandaison, qu'il commença à masturber doucement.

 

- Vous avez une bien belle bite, cher Monsieur !

- Profitez-en, elle est à votre disposition.

 

Oscar en homme poli qu'il était tint à rendre la réciproque à son voisin et bientôt les deux hommes se livrèrent à une jolie branlette mutuelle, tandis que devant eux Edith et Maria se pelotaient à qui-mieux-mieux.

 

- Ils ne perdent pas de temps ! Bougonna Martinov.

- Humm t'as goûté aux toasts aux œufs de saumon ? C'est divin ! Répondit Béatrice, la bouche pleine.

- On est largué comme deux andouilles !

- Pas bien grave, la soirée ne fait que commencer, et puis j'aime bien regarder, pas toi ? Prend un toast, je te dis.

- Je peux te caresser un peu les nichons ?

- Mais bien sûr mon petit professeur.

 

Sa main se balade alors sous le tissu du haut de la jeune chimiste…

 

- Tiens tu n'as pas mis de soutif ?

- Non, je ne savais pas lequel mettre, alors je n'en ai pas mis…. Hum, j'aime bien quand tu me pinces les tétons. Hum, ça te fait bander, hein ?

- Tu me fais toujours bander !

- Tu me connais pourtant par cœur !

- Mais je ne m'en lasse pas.

- T'es un amour !

 

Romain s'était à présent baissé et engloutissait la bite d'Oscar en de larges mouvements de bouche.

 

- Hummm, tu suces bien, toi, tu es un bon suceur de queues !

- Humpf, humpf !

 

Un moment Romain qui avait quelques douleurs dans le dos se releva.

 

- Si on se mettait à l'aise ? Proposa-t-il.

 

Oscar n'avait rien contre et bientôt nos deux joyeux libertins se retrouvèrent à poil, l'un devant l'autre.

 

- Humm t'as des beaux tétons, toi ! Constata Romain en découvrant le torse épilé d'Oscar.

- Tu peux t'amuser avec, si tu veux, j'adore qu'on me les tripote.

 

Les deux hommes s'amusèrent donc pendant quelques instants à se tirer les bouts de seins. Très proche l'un de l'autre, leurs bites bandées se frôlaient et se chevauchaient dans un insolite ballet au pouvoir érotique fulgurant. N'y tenant plus les deux hommes se roulèrent un patin d'enfer au terme duquel chacun se demanda comment il allait gérer la suite.

 

C'est alors qu'Oscar, apercevant le professeur faisant banquette, une banquette active, mais une banquette tout de même), l'interpella.

 

- Mais, Dédé, viens donc nous rejoindre ! On peut vous l'enlever cinq minutes, Béatrice ?

 

Cette dernière n'allait quand même pas jouer les rabat-joie et ne protesta pas. Elle jeta un coup d'œil vers ces dames, mais leur duo n'offrait pour l'instant aucune ouverture : Edith et Maria débraillées à l'extrême étaient, collées l'une à l'autre sur le canapé, se pelotant chattes et nichons en se roulant des pelles à répétition.

 

"Je fais quoi, je prends un magazine ?" Marmonna-t-elle.

 

Le professeur qui venait de se déshabiller prestement s'approcha du duo, et bientôt les trois hommes se plotèrent réciproquement, la bite, les tétons, les culs. Tout était bon pour la caresse.

 

Bien sûr, tout ce petit monde bandait un maximum et notre vert professeur commençait à saliver à voir et à tripoter les jolies bites de ses joyeux compagnons de débauche.

 

Aussi se baissa-t-il pour satisfaire ses lèvres, il convoita celle de Romain, mais elle n'était pas disponible, Oscar l'ayant bien en main. Qu'importe il sucerait donc Oscar.

 

Il prit la bite en bouche et la fit coulisser quelques instants pour s'imprégner de sa texture et de son goût, puis se mit à donner de brefs petits coups de langue sur le gland d'où une goutte de liquide spermatique ne tarda pas à darder.

 

Romain passa derrière le professeur et commença par lui peloter… le derrière.

 

- Qu'est-ce qu'il est beau ton cul ! Le flatta-t-il.

 

Le couple Framboisert qui se douterait bien que la soirée serait chaude avait prévu sur la table basse entre les noisettes et les cacahuètes, une jolie coupelle remplie de préservatifs et de dosettes de gel intime. Romain en serait donc le premier utilisateur, la capote pour sa bite et le gel pour le trou du cul convoité. Mais avant, il tint à lécher l'endroit dont il adorait la texture particulière et son parfum légèrement âcre. Et puis c'est tellement "pervers !

 

Le cul fut tellement bien humecté qu'il s'entrouvrait, Romain ajouta néanmoins une noisette de gel pour que l'introduction soit parfaite. Elle le fut et bientôt notre vert professeur fut honoré par deux belle bites, une dans le cul, une autre dans la bouche. Inutile de vous dire qu'il jubilait. Le seul inconvénient c'est que les coups de boutoir à l'arrière l'empêchaient de se concentrer comme il aurait voulu sur sa fellation. Mais Oscar ne s'en plaignait pas. Ce dernier était d'ailleurs au bord de l'extase, le visage levé en arrière et rougi par l'excitation. Il n'eut même pas le temps de se reculer et éjacula dans la bouche de son fellateur.

 Martinov16O1.jpg

Si la bite d'Oscar se mit alors à débander, l'homme restait néanmoins en forme et il vint admirer le charmant tableau que formaient ses deux compagnons.

 

- Hummm. Tu l'encules bien ! C'est bon, hein Dédé !

- Super !

- C'est la fête, hein ! Deux bites pour toi tout seul !

- Et des belles !

 

Oscar se mit à branler le professeur, tandis que Romain qui aurait voulu se retenir de jouir pour ménager la suite, en fut incapable tant son excitation était grande et déchargea dans un râle avant de déculer avec un curieux bruit de goulot qui se débouche.

 

Le professeur un peu groggy laissa Oscar continuer à le masturber tandis que Romain vint lui rouler une pelle tout en lui pinçant les tétons. Il ne tarda pas à jouir à son tour.

 

C''est à ce moment que d'un mouvement spontané, nos trois coquins se dirigèrent vers la salle de bain et pour se faire ils passèrent devant Edith et Maria dont les effusions avaient quelque peu baissées d'intensité.

 

- Messieurs, si vous voulez que je vous nettoie la bite, j'adore faire ce genre de chose ! Proposa Maria Baule.

 

Ils furent bientôt tous les quatre dans la salle de bain.

 

- Par qui je commence ? Demanda Maria, qui déjà approchait sa bouche de la bite de Romain. Mais celui protesta (plutôt mollement d'ailleurs)

 

- Attends, faut que je fasse pipi !

- Pisse-moi dessus, j'adore ça ! Attend j'enlève mes bas.

 

Romain n'avait rien contre, le problème, c'est qu'il avait beau essayer, ça ne venait pas.

 

- Je crois que moi, je vais pouvoir, dit alors Oscar qui visa le ventre de Maria de son jet d'urine.

 

La coquine se baissa alors et ouvrit une large bouche. Le spectacle dut débloquer Romain qui se mit à pisser à son tour. Martinov regardait fasciné, il n'avait pas très envie et soudain saisi d'une incontrôlable pulsion, il alla se placer aux côté de Maria et profita ainsi du jet dru d'Oscar.

 

C'était la deuxième fois que Martinov se faisait pisser dessus par un homme ! Il y a toujours une deuxième fois. Et tandis que Maria nettoyait de sa bouche la bite de Romain imbibée de sperme et d'urine, le professeur faisait exactement la même chose avec celle d'Oscar. 

 

- J'ai aussi une petite envie, ça intéresse quelqu'un ? Demanda Maria.

 

L'instant d'après elle pissait d'abondance sur Martinov et Oscar qui s'étaient couchés sur le carrelage et qui avalaient ce qu'ils pouvaient. Pendant ce temps Romain lui léchait les tétons, mais quand Martinov se proposa afin de lécher sur sa chatte les dernières gouttes de pipi, elle s'y opposa.

 

- Ce sera pour ces dames, si ça les intéresse ! 

 

Et elle sortit de la salle de bain sans se rincer.

 

Dans le living, Edith et Béatrice, restées seules ne pouvaient faire autrement que de se rapprocher et cette dernière était en train de butiner l'extrémité des nénés de son hôtesse. Maria arriva comme un cheveu sur la soupe :

 

- Ça va, les filles ? J'ai fait un gros pipi, mais j'ai complétement oublié de m'essuyer ! Où ais-je la tête en ce moment ?

 

Il vint un moment à Béatrice l'idée d'envoyer promener cette emmerdeuse ou du moins la snober, mais ne souhaitait pas "plomber" la soirée, et comme Edith n'était que très moyennement intéressée par cette proposition indirecte, elle se dévoua.

 

Ce ne fut d'ailleurs pas une corvée, les jeux de pipi, c'était vraiment son truc à Béatrice et elle ne s'en lassait pas, Elle laissa donc sa langue se frayer un chemin dans la chatte poilue de Maria Baule, puis une fois l'urine convenablement lapée, se dit qu'elle aurait mauvaise grâce à ne pas continuer à profiter de l'endroit. Le clito de Maria plutôt gros et en pleine forme n'attendait que l'on s'occupe de lui, Béatrice l'attaqua provoquant une jouissance fulgurante à sa partenaire.

 

Après cet intermède, Béatrice et Edith reprirent leurs ébats, tendres câlins, douces caresses, baisers audacieux qui se terminèrent par un soixante-neuf d'enfer.

 

Les hommes revinrent, personne ne se rhabilla, mais le sexe fut mis provisoirement de côté et on trinqua joyeusement, tandis que l'horloge se mit à signaler qu'on venait de changer d'année.

 

- Tout le monde se souhaite une bonne année, on s'embrasse, on s'enlace, on se bisouille, on vide les verres et on les remplit de nouveau.

 

Evidemment, pendant le repas fut évoqué l'affaire du "Fidélitas" et les mésaventures de Michael Dereine.

 

- Quand je pense que c'est moi qui l'ai lancé ! Se lamenta Maria.

- Il a vraiment du talent ? Figure-toi que je ne l'ai jamais entendu chanter ! Demanda Edith.

- Du talent ? Pas plus qu'un autre, mais il se débrouille et puis surtout il est beau, alors je lui ai donné un petit "coup de pouce". C'est grâce à moi que ce petit con a gagné le concours, uniquement grâce à moi, pas grâce à son talent. Et pour me remercier, cet abruti ne trouve rien de mieux à faire que de se laisser entortiller par un impresario véreux.

 

L'auditoire qui ignorait cette partie de l'histoire est passionné, à l'exception toutefois du professeur Martinov qui s'en fout un peu.

 

- Mais on ne me fait pas des coups comme ça à moi ! J'ai un peu manœuvré pour le rendre jaloux, avec l'aide d'Oscar...

- Tu parles ! Ce jour-là j'ai failli prendre un pain dans la tronche... 

 

Il raconte l'anecdote.

 

- Et comme je lui avais parlé du "Fidélitas", il a cavalé en acheté un ! Je pensais lui faire une vacherie, mais je ne pensais pas que ça irait aussi loin ! Il est complètement cramé maintenant. Pour lui ça doit être terrible, mais bon, je ne pouvais pas ne pas réagir. Enfin bref, tout cela n'est pas fondamental.

- Moi ce qui m'embête... commença, Romain 

- ...Enfin, j'étais loin de me douter qu'un jour, je me ferais bouffer la chatte par l'inventeur du "Fidélitas". Continue Maria.

 

Eclat de rire général.

 

- Ben justement... Tente une nouvelle fois Romain.

- Quelle idée d'aller inventer un truc pareil, aussi ! 

- Ce n'était pas mon idée, c'est bien plus compliqué que ça. Mais justement...

- Ben raconte nous ! Intervient Maria le coupant pour la troisième fois.

 

Et Romain Framboisert raconte alors à l'attention de ceux qui ne connaissent pas l'histoire ses démêlés avec Perronoux. En fait il la raconta à sa façon remplaçant l'affaire du casse de la bijouterie Brougnard par une anodine affaire de faux en écritures comptables.

 

- Alors, OK, c'est une invention débile, mais là où j'ai les boules...

- Oui dis-nous où t'aurais les boules, plaisante Maria.

 

Rires de l'assemblée.

 

- Maria, laisse-le donc continuer, s'irrita Oscar.

- Je disais donc que cette affaire ne m'a pas rapporté un rond, et qu'en ce moment un petit malin se fait probablement du fric avec ça en ayant changé le nom du produit.

- T'as appris ça comment ? Demande Oscar.

- C'est notre ami Martinov qui m'a informé...

 

Et comme personne n'est au courant à part Romain, quatre paires d'yeux se tournent vers Martinov qui se trouve "obligé" de raconter.

 

-  Quand Dereine est venu nous casser les pieds, il a oublié un porte-cartes… dedans il y avait un bon pour un massage gratuit…

- Ah ! Oh ! 

- Ben quoi ?

- Un massage érotique ?

- Oui, un massage érotique…

- Ah ! Oh ! Faut nous raconter…

- J'y reviendrais, si vous êtes sage, mais ce que je voulais dire c'est que dans une pièce mitoyenne il y avait au moins un carton plein de faux "Fidélitas".

- En voilà une coïncidence !

- Ce n'en ai pas vraiment une. Dereine a dû aller raller au magasin où il avait acheté son truc, il se trouve que le magasin devait être aussi l'importateur. Après on peut supposer n'importe quoi, par exemple des menaces de Dereine ou de Perronoux qui les ont incité par prudence à modifier le nom du produit.

- Mais pour être sûr, il faut s'en procurer un ! Ajouta Framboisert

- Ben, il est où est le problème ? Demanda Maria

- Si j'y vais, je suis grillé, ils vont me dire qu'ils n'en ont pas…

- Ben un autre d'entre vous, André, peut-être.

- Je veux bien essayer pour rendre service, mais franchement, à mon âge, est-ce que j'ai une tête à aller acheter un "Fidélitas ?

- Donnez-moi l'adresse, j'irais vendredi, proposa alors Oscar.

- Super !

 

La température ambiante et le vin firent que personne n'eut froid, la joyeuse assemblée était donc restée à poil pendant tout ce temps. Après le diner, ils passèrent au salon pour le café.

 

- Bon Dédé, intervint alors Maria, qui s'était mise près du professeur, tu nous le racontes ton massage ?

- En fait, il s'agit d'un bordel clandestin, quand je suis arrivé on m'a demandé de choisir deux filles, j'ai choisi la plus belles des chinoises et la tenancière m'a dit à ce moment-là qu'il avait aussi un travesti, j'ai demandé à voir. Il est venu et m'a exhibé son sexe de suite.

- Oh ! Et il était comment ? Demande Maria.

- Très joli ! Plus sombre que le reste de son corps, avec un très beau gland.

- Humm, c'est quand même fabuleux, ça, un homme qui nous décrit la bite d'un autre homme. Qu'est-ce que ça m'excite ! Tu l'as sucé je suppose ? Tu as dû te régaler ?

- Oui, et ma foi, ce n'était pas désagréable !

- T'aimes ça, sucer des bites, hein ?

- En fait je ne cherche pas, mais quand j'en ai l'occasion, pourquoi pas ?

- Et toi, il t'a sucé ?

- Non, c'est vrai, ça maintenant que j'y pense, personne ne m'a sucé !

- Et ça s'est terminé comment ?

- La fille m'a demandé si je voulais me faire prendre par le travesti, je n'avais rien contre, mais lui ne bandait pas assez. Elle a donc été chercher un charmant jeune homme qui s'est chargé de la tâche !

- Il t'a bien enculé, alors !

- Ce n'était pas mal, je dois dire

- Une bonne expérience alors ?

- Oui, je ne vais pas dire le contraire, sauf que tout cela était très impersonnel, mécanique, sans chaleur….

- N'empêche que de raconter tout ça, ça te fait bander.

 

Et Maria prend alors dans sa main la bite du professeur et lui imprime quelques lents mouvements de masturbation.

 

- En voilà une chose ravissante ! Je crois que je vais la sucer. Objection ?

- Aucune objection.

 

La partie était donc repartie et tandis que Maria Baule se régalait la bouche avec la bite du professeur Martinov. Béatrice se leva et alla provoquer Oscar. Il y avait dans son attitude une part de stratégie, elle n'avait rien contre Romain Framboisert qui était par ailleurs un homme charmant, mais que voulez-vous ce n'était pas trop son genre, alors quand on peut choisir…

 

- Tu veux que je m'occupe de toi ?

- Bien sûr !

- Reste assis, je vais te faire un truc ! Peut-être faudrait-il un peu de musique disco...

 

Edith s'occupa de la musique et Béatrice s'assit à califourchon sur les cuisses d'Oscar et lui faisant face et commença à se tortiller au rythme de la musique tout en lui agaçant les tétons du bout de ses doigts.

 

- Une laps dance ? Tu as appris ça où ?

- J'étais stripteaseuse dans une vie antérieure ! Plaisanta Béatrice !

- Non, sérieusement !

- On n'est pas là pour être sérieux, hummm, tu bandes bien on dirait ! Tu sais ce que t'es toi ?

- Qu'est-ce que tu vas me dire ?

- Que tu es un suceur de bites !

- Tout à fait occasionnel !

- Et mon cul, il est occasionnel ? Occasionnel ou pas tu n'es qu'un suceur de bites, et moi j'adore sucer les suceurs de bites.

- Dans ce cas, on est fait pour s'entendre.

 

Et trente seconde plus tard, Béatrice faisait coulisser la bite d'Oscar dans sa bouche.

 

Edith et Romain Framboisert se sentent largués. Edith se demande quel couple elle va rejoindre. Elle aime bien Martinov, mais préfère Oscar, elle s'approche donc de la chaise où ce dernier se fait sucer. Du coup Romain décide d'aller rejoindre l'autre couple.

Martinov16O2.jpg 

Et là, dilemme : parce que arrivé au niveau de Martinov qui se fait sucer par Maria, il ne sait quelle attitude adopter, Sucer ou se faire sucer ? Certes l'un n'empêche pas l'autre, mais on commence par quoi ? Mais Maria prit la décision à sa place en lui attrapant la bite et en commençant à la lui branler d'autorité. Elle passait de l'une à l'autre avec une joyeuse gloutonnerie et un moment s'amusa à les mettre l'une sur l'autre en position horizontale de façon à ce qu'elles se frottent mutuellement. Nos deux larrons apprécièrent cette petite fantaisie.

 

- Ah, vous êtes bien des pervers ! Vous aimez ça que je vous frotte vos bites ? Vous n'êtes que des suceurs de bites !

- En fait nous ne sommes pas que cela ! Ironise Romain.

- Oui, je sais vous êtes des enculés aussi !

- Tout de suite les grands mots…

- Oh ! Ça me donne une idée, on va faire un truc, mettez-vous à genoux sur le canapé, l'un a côté de l'autre, là comme ça… et maintenant relevez bien vos fesses…Mieux que ça…

 

Alors Maria se mouille les deux index et les enfonce simultanément, le gauche pour Romain, le droit pour Martinov et se met à les faire aller et venir. Le spectacle de ses deux hommes se faisant doigter en cadence à quelque chose de fascinant.

 

- Voua aimez ça, hein mes salauds ?

- Oui, oui ! Répond timidement Romain 

- Plus fort je veux vous entendre !

- Oui, encore ! Reprend Romain.

 

Martinov se contente de grogner, il a l'air satisfait mais sa réponse est inaudible.

 

- Bon puisque vous ne parlez pas assez fort, je vais vous faire crier un peu ! Dit alors Maria en retirant ses doigts.

 

Et la voilà qui se met à taper du plat de ses mains sur les fesses des deux hommes qui semblent trouver le jeu à leurs gouts.

 

A quelques mètres de là se jouait un étrange concerto pour deux langues et une bite, Béatrice et Edith gratifie Oscar d'une fellation à deux bouches fort bien menée. Les deux femmes se passent et se repassent la bite comme deux collégiennes qui se partageraient un esquimau phallique. Parfois, elles sucent ensemble, multipliant les variations, une sur le gland, l'autre sur la verge, ou encore une sur les couilles, une ailleurs, mais le top du top, c'est deux sur le gland, un plaisir rare pour l'homme, de ceux qu'il faut avoir gouté au moins une fois dans sa vie car il est impossible d'y résister.

 

Oscar se tend, il sent le plaisir proche. Edith s'en aperçoit la première et referme ses lèvres sur l'extrémité de sa queue pendant que celle-ci crache son sperme.

 

- Quel festival ! C'était super ! commente Oscar.

 

Mais les deux femmes ne l'entendent pas, Edith offre sa bouche pleine de sperme à Béatrice, quoique peu fervente de cette pratique s'en amuse néanmoins.

 

La suite va très vite, les deux femmes se caressent et se pelotent avec frénésie. Béatrice se baisse un moment pour rendre visite au minou de sa partenaire, mais celle-ci se baisse à son tour. Voilà nos deux coquines sur la moquette. Edith, elle aussi veut bouffer de la chatte et les deux femmes se retrouvent bientôt en soixante-neuf.

 

Romain Framboisert et le professeur ont à présent le cul bien rouge. Maria complétement déchainée et les cuisses en nage continue de taper. Mais "trop c'est trop, et trop ce n'est pas bien" comme disait Lao Tseu. (il a tout dit, Lao Tseu !)

 

- C'est bon, là ! Dit Romain en se retournant. Ça suffit comme ça !

 

Du coup le professeur l'imite.

 

- Mauvais joueurs ! Bougonne Maria. Vous n'êtes que des enculés. Tu sais ce que j'aimerais bien ? Demande-t-elle à Martinov.

- Non, mais je sens que qu'on ne va pas tarder à le savoir !

- Tu vas me lécher la minette :

- Mais avec grand plaisir !

- Et pendant ce temps-là, Romain va t'enculer !

- Ce sera également avec grand plaisir.

 

Quelques préparatifs, le gel, la capote… et le trio se met en place. Voici donc notre cher professeur Martinov qui se fait sodomiser par Romain Framboisert pour la seconde fois de la soirée, tandis qu'il se régale de la chatte baveuse de la mature délurée.

 

Bientôt l'appartement s'emplit de cris de jouissance, Béatrice, Edith, Maria, tout cela dans le désordre mais en un laps de temps assez rapproché tout de même. Romain, lui n'a pas crié, il a juste grogné.

 

Seul notre gentil professeur reste en plan, mais Edith s'approche de lui.

 

- Permettez professeur !

 

Et son expérience de la pratique de la pipe fit venir Martinov en quelques cinq minutes.

 

Quand elle le sentit prêt, elle se débrouilla pour recevoir le sperme sur ses seins et se l'étala vicieusement. Martinov trouva que l'effet produit était fort joli et en complimenta sa partenaire.

 

- Il paraît que c'est bon pour la peau, plaisanta-t-elle.

 

à suivre

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 28 mai 2016 6 28 /05 /Mai /2016 07:26

Pr Martinov 16 - Le Fidèlitas 14 par Maud-Anne Amaro

cochon

 

14 - De Marianne à Parma

 

Vendredi 20 Décembre

 

La complicité de Betty semblait assurée. Grave erreur ! Car en arrivant au clandé, elle s'empressa de rapporter à la tenancière la conversation qu'elle avait eue au téléphone avec Framboisert :

 

- Bizarre ce qu'il m'a demandé, je ne sais pas trop ce qu'il cherche exactement, mais comment peut-il savoir ce qu'il y a dans cette pièce, il n'y est jamais entré !

- Comment ça ?

- On lui a proposé une douche, il a répondu qu'il en prendrait une en arrivant chez lui.

 

La tenancière tint alors à prévenir Monsieur Liou.

 

- On est tombé sur un fouille-merde ! Pas bien grave, on ne fait rien d'illégal, aucun brevet n'a jamais été déposé pour ce truc-là. Faudrait quand même savoir à qui on a affaire ? J'ai pas envie que la mondaine vienne fourrer son nez dans nos affaires. Arrange toi pour déplacer les cartons et passe-moi Betty.

 

- Il t'a dit son nom ?

- Non juste le prénom, c'est Romain.

- Connais pas ! Répondit Monsieur Liou qui ignorait le prénom de Framboisert.

- Tu peux me le décrire ?

- La quarantaine, assez bel homme, pas mon genre…

 

"Framboisert bien sûr !" Se dit Monsieur Liou.

 

- Mais tu me dis qu'il n'a pas vu les cartons, c'est impossible !

- Il n'a pas pris de douche, il n'a pas été pissé, il s'est rhabillé devant moi et je l'ai accompagné jusqu'à l'escalier.

- Bon, il faut que l'on en sache plus, voilà ce que tu vas faire ! Tu vas lui porter le truc, tu l'emmènes boire un coup, tu l'embobines, tu le fais parler, quoi... 

- Non !

- Comment ça "non" ?

- Je ne fais rien du tout ! Ces affaires-là ce ne sont pas mon problème !

- Mais enfin, je ne te demande pas la lune.

- Ecoute moi bien mon petit Liou, je suis venue dans ton bordel parce que c'était le fantasme de mon mari de me voir faire la pute, et que de mon côté ça m'excitait. Alors, d'accord, je suis ta pute, mais je ne suis pas ton agent secret, faut pas tout mélanger.

- Je crois que je ne vais pas te garder !

- Et bien, ne me garde pas ! Je n'avais pas de toute façon l'intention de faire ça trop longtemps. Mais t'es quand même gonflé, je t'ai fait prévenir par gentillesse alors que rien ne m'y obligeait. T'as une drôle de façon de me remercier !

- OK ! On laisse tomber.  S'il te rappelle tu dis quoi ?

- Je laisse sonner !

- Il va te harceler, dis-lui juste que le carton n'est plus là.

- O.K.

 

Framboisert fit le pied de grue devant la mairie du 13ème pendant une demi-heure au terme de laquelle il téléphona à Betty. 

 

- J'ai pas trouvé ton truc, tu sais les cartons ici, ça va, ça vient. Au fait j'aimerais que tu effaces mon numéro de ton carnet d'adresses, j'ai parlé à mon mari, ça l'intéresse pas. Allez, je te laisse, bisous !

 

Et elle raccrocha.

 

"Et merde !"

 

Dans le métro qu'il emprunta pour rentrer chez lui, il réfléchit :

 

"Si la caisse n'est plus là, c'est sans doute qu'elle est partie au magasin, du coup ça va devenir plus simple !"

 

Plus simple ? Pas tant que ça, pourtant. Framboisert ne se voyait pas retourner au magasin de Monsieur Liou. Il ne voyait pas non plus à qui demander de le faire à sa place.

 

Lundi 23 Décembre

 

A 10 heures Luis Portillo est venu chercher Parma Schuller à sa sortie de l'hôpital Elle est surprise de le voir. Pendant son séjour il n'est venu la visiter qu'une seule fois et ne lui a jamais téléphoné.

 

- Tiens, te voilà, toi !

- Surprise ?

- Oui ! Tu me paies à boire ?

- C'était justement mon intention.

 

Au bistrot, Portillo prit une profonde inspiration.

 

- Je suppose que tu aimerais savoir comment Dereine t'a piégé ?

- Oui, parce que je n'ai rien compris.

- Il y avait un gadget caché dans ta culotte ?

- Pardon ?

 

Il lui explique alors ce qu'il sait du "Fidélitas"…

 

- Ce con a dû confier à quelqu'un qu'il avait acheté ce gadget, les médias l'ont appris dans la foulée de ton agression. Ils en ont fait leurs gorges chaudes. Tout était prêt pour la curée, non seulement ce mec se révélait violent et macho mais en plus il faisait confiance à des gadgets idiots. Le souci c'est qu'ils n'ont rien compris, le gadget n'avait rien d'idiot et a parfaitement fonctionné, mais je ne pouvais pas leur dire, déjà pour ne pas te compromettre, et puis leur expliquer que le "Fidélitas" était plus malin que le détective privé, ce n'était pas tenable. 

- Un gadget dans ma culotte je n'y crois pas ! Il est vraiment dérangé ce mec !

- Oui ! J'ai d'abord essayé de limiter les dégâts jusqu'à ce que je m'aperçoive que non seulement il était brûlé, mais que je mettais ma réputation en jeu si je restais avec lui.

- Et alors ?

- Ben je l'ai laissé tomber ! 

- Ouf ! Soupira-t-elle.

- Quoi "Ouf" ?

- J'ai cru un moment que tu allais me demander d'essayer de me remettre avec lui !

- Non, j'ai joué un gros coup, j'ai perdu, ça ne fait rien, moi, je m'en remettrais…

 

Il laissa volontairement le reste de sa phrase en suspens.

 

- Toi tu t'en remettras, mais moi : je coule, c'est ça ? A moins tu aies un coup tordu à me proposer ?

- Non, je t'ai apporté le solde de tes indemnités. Il y a même un petit peu plus. Notre collaboration est terminée. Je suis désolé…

-  Oui, bon, ça va, il y a combien là-dedans ? J'espère qu'il y a assez pour rembourser mes frais d'hospitalisation, je n'ai pas de mutuelle.

- Tu leur dois combien ?

- 400 euros !

- Donne-moi ta facture, je m'en occupe !

- T'es un chou !

- On va se dire adieu !

- On ne se reverra plus ?

- Je ne pense pas non !

- Je pensais que...

- Je sais ce que tu vas me dire… Ecoute : le milieu de show-biz est saturé. Il y a trop de monde derrière les portes. Je pourrais te laisser de faux espoirs, je ne suis pas comme ça.

- Et je vais faire quoi ?

- Trouve-toi un mec qui t'entretiendra… Il va falloir que je te laisse, j'ai un rendez-vous aux Batignolles. Adieu Parma et bonne chance.

- C'est ça, on lui dira.

 

Un adieu sans bisou, ni même une poignée de main… Parma attendit qu'il fut sorti de l'établissement pour ouvrir l'enveloppe. Au moins il avait été généreux, c'était toujours ça, puis elle sortit un stylo et un petit carnet sur lequel elle prenait des notes et inscrivit le mot "Fidélitas"… Comme ça pour s'en rappeler. 

 

Curieusement, l'attitude de Portillo ne la choqua pas, elle pensait ne plus le revoir, il était venu, lui avait apporté de l'argent, il avait été régulier "à sa façon", ce n'était déjà pas si mal. Du coup elle se commanda une grosse omelette au gruyère, histoire de se changer un peu de la bouffe hospitalière.

 

Après cela elle regagna le petit studio qu'elle avait conservé, Porte d'Orléans, releva son courrier et rechargea son téléphone portable. Vers 15 heures elle parvint à joindre Dereine et lui demanda à quelle heure elle pouvait passer rechercher ses affaires.

 

- Quand tu veux ! Je suis à la maison, je ne bouge pas.

 

Dereine avait d'ors et déjà entassé les affaires de Parma dans des sacs. Son passage en serait d'autant plus bref, il le regretta, avec un peu de temps il aurait peut-être pu s'expliquer…

 

- Tout est là, mais j'ai peut-être oublié des trucs, si tu veux faire un tour dans l'appart, tu peux.

- Y'a les bijoux ?

- Oui ! Euh, tu peux m'écouter cinq minutes…

- Non !

- Juste une minute !

- Non !

- Tout cela est un malentendu !

- Un malentendu qui m'a valu trois semaines d'hôpital, un gentleman aurait essayé de me joindre, m'aurait adressé un mot, mais tu ne seras jamais un gentleman.

- J'y ai pensé, mais je n'ai pas osé !

- Par contre allez foutre des conneries dans mes culottes, ça tu as osé.

- Je le regrette !

- Ça me fait une belle jambe tes regrets ! 

- On m'a vendu un truc pourri ! Et tu ne vas pas me croire, mais j'ai retrouvé l'inventeur et j'ai été lui dire ma façon de penser…

- Hein ! Tu connais l'inventeur !

- Oui, c'est Martinov à Louveciennes, y'a l'adresse sur Internet.

- OK ! Écoute-moi bien connard ! Ce que je te reproche ce n'est pas tellement de m'avoir foutu des gadgets débiles dans ma culotte, c'est de m'espionner. Tu aurais dû vivre au moyen-âge, tu t'es trompé d'époque.

 

Elle sortit les clés de sa poche et les jeta à l'autre bout de la pièce. Et pendant qu'il s'éloignait pour les ramasser, elle disparut de l'appartement et de sa vie.

 

En bas de l'escalier, elle ressortit son petit carnet et indiqua : "Martinov, Louveciennes".

 

Mardi 24 Décembre

 

La période des fêtes était arrivée à grande vitesse et Béatrice était allée fêter Noël chez sa maman à La Rochelle. 

 

A 10 heures le téléphone sonna chez le professeur Martinov.

 

- Bonjour, je voudrais prendre rendez-vous, ce serait possible à quelle heure ?

- Il faudrait déjà me dire pourquoi, il y a des choses que nous ne faisons pas, autant ne pas vous déranger pour rien si…

- C'est pour retaper un vieux phonographe à manivelle. Il manque des pièces.

- Ah ! Alors d'accord ! Jeudi ? Quelle heure vous conviendrait ?

- 14 heures ?

- D'accord, c'est quel nom ?

- Parma Schuller.

 

"Encore une année de foutue !" soupira le professeur Martinov qui n'appréciait pas trop cette période de l'année mais qui faisait "avec". Comme tous les ans, ou du moins depuis qu'elle était libre, il passerait le réveillon de Noël avec Marianne, la veuve du grainetier. Un bon petit repas au champagne et aux chandelles avec ce qu'il fallait d'huîtres, de foie gras, de dinde aux marrons, de bûches glacée et autres boustifailles de circonstances. Et comme tous les ans, la partie de jambes en l'air était programmée pendant qu'au même moment à Rome, le pape célébrait la messe de minuit. Et comme tous les ans, ils n'en firent rien, vaincus par la bouffe et l'alcool et allèrent se coucher bien gentiment...

 

Par contre, le lendemain matin...

 

Mercredi 25 Décembre

 

Le professeur se réveilla avec la trique et une forte envie d'uriner. Il se leva donc. "Pisser quand on bande n'est point chose aisée !" disait le poète. Il attendit donc que la bête se calme. En se soulageant il se fit la réflexion qu'il n'avait jamais parlé d'uro avec Marianne. En fait il n'osait pas ! Et puis si la chose l'amusait (et l'excitait), il n'en faisait pas non plus une obsession.

 

Sa petite vidange accomplie, il regarda avec une certaine déception son membre devenu flaccide. Cinq minutes plus tôt il fantasmait sur un tas de situations et maintenant tout cela s'était envolé ! Mystère insondable des libidos matinales !

 

Il se recoucha, se demanda si Marianne allait tarder à se réveiller et eut très vite la réponse :

 

En effet la main de cette dernière vint à la rencontre de sa bite et la branla de telle sorte qu'elle ne tarda pas à retrouver une rigueur de bon aloi.

 

Le professeur Martinov qui avait le sens des civilités, lui rendit la politesse en envoyant sa propre main taquiner la minette de sa compagne de lit.

 

Mais ces travaux manuels ne durèrent pas longtemps.

 

- Attache-moi, attache-moi les mains !

- Tu es sûre !

- Oui, j'ai envie qu'on fasse comme ça…

 

Et elle se retourna, Martinov compris que Marianne souhaitait être sodomisée. Il n'avait rien contre mais regrettait n'avoir pas eu droit à une petite pipe préalable.

 Martinov16N1.jpg

- Je voudrai te demander un truc ! Ajouta-t-elle 

- Dis-moi !

- C'est juste un fantasme, ne te fous pas de moi !

- Mais non ! C'est quoi ?

- Je voudrais que tu me traites de tous les noms pendant que tu m'encules.

- Ah ?

- Tu ne veux pas ?

- Je veux bien essayer, mais c'est pas trop mon truc !

- Essaie, on verra bien !

 

Et Martinov après s'être encapoté comme il se doit se mit à ramoner le cul de la veuve du grainetier. 

 

- Allez insulte-moi !

- Tiens chienne ! Tiens salope !

- Ça manque de conviction !

- Grosse salope !

- Je ne suis pas grosse !

- Vilaine, femme de mauvaise vie, pécheresse, catin ! Reprit le professeur changeant complétement de style littéraire.

- Ça ne va pas, fais comme si tu voulais m'humilier !

- Mais enfin, Marianne…

- Mais c'est un jeu, Dédé !

- T'aimes ça que je t'encule, hein poufiasse ? T'aimes ça les bites les bites bien baveuses ?

- Ouiiii !

- Je vais jouir dans ton troufignon, c'est ça que tu voulais, ma salope !

- Ouiii !

- Tu mériterais que je te pisse dessus !

Ça lui avait échappé !

- Oh, oui fais le moi !
- Tu aimerais ça ?
- Je ne sais pas, mais j'ai envie d'essayer.

 

Elle mouillait, elle gémissait et le professeur, désireux de la rejoindre dans son extase, accéléra le mouvement, éjacula violemment et s'écroula sur elle.

 

- Oh, mon Dédé, quelle fougue ! Tu peux peut-être me détacher maintenant !

- Tu m'as fait dire de ces choses…

- Ben quoi, on s'est bien éclaté, c'est le principal, non ?

 

Et après qu'elle fut détachée, ils s'embrassèrent avec la même passion que deux adolescents découvrant l'amour.

- Tu m'avais fait une petite promesse…

- Quelle promesse ?

- Il était question de pipi…

- Ah, c'était juste pour le fun.

- Tu sais j'essaiera bien !

- J'ai fais pipi en me levant…

- Juste une goutte, pour essayer.


Martinov approcha sa bite de la bouche grande ouverts de Marianne qui en position accroupie attendait l'offrande. Il réussit à se concentrer et à sortir un tout petit jet.


- Hum, c'est rigolo ! on est cochon, Hein ?


Puis un peu plus tard :

 

 

- Il a des restes, on peut les finir ensemble à midi, si tu veux ! Proposa Marianne.

 

...comme tous les ans...

 

Et alors qu'ils finissaient de déguster leur entrée, la veuve du grainetier prit soudain un ton fort sérieux :

 

- J'ai un aveu à te faire ! 

- C'est grave ?

- Non ! Tu sais ton client avec le vélo bizarre ?

- Oscar ?

- Parce que tu l'appelles par son prénom ?

- Il a un nom un peu compliqué !

- Ben j'ai couché avec !

- Tu le regrettes ? Demanda Martinov, pas plus surpris que ça.

- La question n'est pas là ! Mais autant que les choses soient claires entre nous.

- Mais Marianne, tu es une femme libre, tu fais ce que tu veux, ça ne me regarde pas !

- Tu n'es même pas un peu jaloux, un petit peu, juste un petit peu ?

 

La conversation prenait un tour déplaisant. Martinov ne voyait pourtant pas quelle carte abattre sinon celle de la franchise :

 

-  Non Marianne, je ne suis pas jaloux !

- Tant pis !

- Pourquoi "tant pis" ?

- Peut être que ça m'aurait fait plaisir que tu sois un peu jaloux !

 

Martinov resta bouche bée, ne sachant que répondre, alors Marianne non sans difficultés en rajouta une couche :

 

- C'est vrai que tu serais plutôt mal placé pour être jaloux !

- Mais enfin, Marianne, où veux-tu en venir ?

- Moi je ne cache rien ! J'ai couché avec Oscar, je te le dis. Maintenant à ton tour !

 

Marianne n'aurait pas eu des larmes dans les yeux, Martinov serait probablement parti sur le champ. Oui mais voilà, Marianne avait des larmes dans les yeux.

 

- Vas-y déballe tout ce que tu as sur le cœur et après on causera, je ne veux pas que tu sois malheureuse.

- Ta blondinette, tu couches bien avec ?

 

Martinov pousse un long soupir avant de répondre.

 

- Je ne sais pas qui fait courir ce bruit, ni dans quel but. Personne ne peut rien prouver…

- Je sais bien que personne ne peut rien trouver, mais tu couches avec ou pas ?

- Oui !

 

Et la Marianne se met à chialer comme une madeleine.

 

Et le professeur Martinov ne sait plus où se foutre et se demande ce qu'il fait là ! Alors il attend que ça se passe.

 

- Je suis vraiment conne de pleurer pour ça ! Après tout ce n'est pas mon problème, tu ne m'appartiens pas. Tu ne vas pas me dire que tu es amoureux d'elle ?

- Bien sûr que non, je suis lucide ! On a une telle différence d'âge ! Disons qu'il nous arrive de nous amuser ensemble, mais c'est purement sexuel, il n'y a rien d'autre.

- Mais comme est-ce possible ? Comme tu as fait pour la draguer.

- Je ne l'ai pas dragué, c'était en 2001, on expérimentait un truc pour augmenter la fertilité des lapins, en fait on avait trouvé un aphrodisiaque, on ne savait pas trop comment le tester, on l'a testé sur nous. (voir Professeur Martinov et le "lapin dur"). On s'est rendu compte qu'on s'était bien amusé, c'était un jeu, il y a treize ans qu'on joue.

- Et c'est purement sexuel ? T'es vraiment sûr ?

 

Martinov réprima l'envie de lui demander ce que ça "pouvait bien lui foutre", mais notre vert professeur n'usait de vulgarité qu'avec parcimonie 

 

- Ben oui !

- Tu n'as pas le moindre sentiment pour elle ?

- Elle occupe une petite place dans mon cœur et je pense que c'est réciproque, mais ce n'est pas de l'amour.

- Quand tu vas prendre ta retraite, tu ne la verras plus !

- Je sais.

- Et ça te fait quoi ?

- Rien, c'est la vie !

 

Martinov mentait. Un jour, il serait trop vieux et trop endolori pour continuer à travailler et la perspective de cette situation qui verrait Béatrice s'éloigner le rendait malade.

 

- En plus, elle doit bien avoir un petit ami, ta Béatrice ?

- Ce n'est pas ma Béatrice ! 

- Ça ne répond pas à la question.

- Il y a des gens qui n'aiment pas se fixer. J'en fais partie, elle aussi.

- Tu crois vraiment qu'elle ne couche qu'avec toi ?

- Elle couche avec qui elle veut !  

- Une "Marie-couche-toi-là" !

- Marianne, tu commences à m'énerver ! S'emporte alors Martinov !

 

Surprise de sa réaction, elle se mordit les lèvres par crainte d'envenimer les choses.

 

- O.K. On en parle plus ! Excuse-moi, je dois être un peu zinzin ! Conclu-t-elle.

 

Sur ces mots elle se leva de table afin d'aller chercher le reste de dinde. En revenant, elle parla de tout autre chose. Martinov eut quelque mal à se remettre d'une certaine nervosité provoquée par cette discussion, mais au dessert tout semblait redevenu normal. C'était mal connaître Marianne qui l'air de rien en remit une nouvelle couche.

 

- Je ne souhaite pas qu'on revienne sur les conneries que j'ai sorti tout à l'heure, mais je voudrais te demander juste un truc :

 

Le professeur se retient de soupirer d'exaspération.

 

- Quand tu auras pris ta retraite, et que ta blondinette ne sera plus là, on pourrait peut-être…

 

Elle hésite à continuer, le regard de Martinov ne lui dit rien que vaille.

 

- Enfin, je dis ça comme ça, on pourrait peut-être se mettre ensemble.

- On en n'est pas là !

- Je te demande juste d'y réfléchir.

 

Martinov compris alors que la discussion allait repartir de plus belle, alors refusant l'affrontement il mentit effrontément.

 

- J'y ai déjà réfléchi !

- Ah bon ? S'étonna Marianne.

- C'est une éventualité que je ne repousse pas du tout !

- Oh ! Dédé ! Viens que je t'embrasse !

 

Jusqu'à la fin du repas le professeur craignit qu'elle ne remette ça une troisième fois, mais elle ne le fit pas.

 

- On se revoit pour le réveillon du jour de l'an ? Demanda-t-elle au moment où ils allèrent se séparer.

- Non pas cette année !

- Tu es fâché ?

- Est-ce que j'ai l'air fâché ? Non, je suis invité ! On ne peut pas toujours refuser les invitations, et puis, je ne crois pas que ce sera une corvée, ce sont des gens intéressant que j'ai connu par le boulot.

- Début janvier alors ?

- Sans problème.

 

"Et voilà ! Deux mensonges à gérer !" Se dit Martinov en se dirigeant vers sa maison.

 

Le premier mensonge ne portait pas à conséquence, Il n'avait aucune envie de s'arrêter de travailler, et si un jour il devait prendre sa retraite il trouverait bien un prétexte pour qu'on lui foute la paix. Elle était gentille la Marianne, mais vingt-quatre heures sur vingt-quatre sur son dos, il savait qu'il ne pourrait la supporter.

 

L'autre mensonge était plus compliqué, personne ne l'avait invité et il n'avait invité personne, il avait simplement besoin de prendre du recul avec Marianne, ne souhaitant pas qu'elle continue de le tanner avec ses problèmes de jalousie mal placée.

 

Alors le soir du 31 décembre, il disparaîtrait de chez lui, la Marianne étant bien capable de se déplacer jusqu'à son domicile pour vérifier s'il était là.

 

"Si j'allais faire un tour à Bruxelles ? Il y a longtemps que j'ai pas été à Bruxelles ?"

 

Mais il n'eut pas à se donner cette peine :

 

Jeudi 26 Décembre

 

C'est fort incidemment que le professeur Martinov aborda son emploi du temps du 31. Il pestait ce jour-là si fort après son ordinateur que Béatrice arriva à la rescousse :

 

- Qu'est-ce qu'il t'arrive, mon petit professeur ?

- J'essaie de prendre des places de train, ça ne marche pas !

- Attends, je vais t'aider ! Tu veux aller où ?

- A Bruxelles !

- D'accord ! Date de départ ?

- 31 décembre

- Ah, bon ? Tu pars avec Marianne ?

- Non justement, je la fuis.

- Vous êtes fâchés ?

- Non, mais elle devient collante, je te raconterai.

- Et tu vas faire quoi à Bruxelles ?

- J'ai rien prévu, j'improviserai, je trouverai bien quelque-chose à faire.

- Tu sais que les Framboisert m'ont invité pour le réveillon ? Ils voulaient t'inviter mais je leur ai expliqué que tu n'étais jamais libre pour les fêtes. J'ai peut-être fait une gaffe. Tu veux que j'arrange le coup.

- Ma foi, pourquoi pas ?

 

Béatrice "arrangea donc" le coup.

 

- On sera six, il y aura un autre couple, sympa et décontracté, parait-il.

- Ça me plaît pas trop, qu'il y ait un autre couple ! Bougonna le professeur qui avait le sentiment de s'être fait piéger. Je me demande si je ne vais pas laisser tomber.

- Fait pas ton vieux ronchon.

 

Un peu plus tard

 

- Allô André ! C'est Oscar, tu vas bien ?

- Faut pas se plaindre !

- J'ai trouvé aux puces une draisienne miniature, en fait c'est une espèce d'automate, mais il ne fonctionne pas, tu saurais réparer ?

- Les automates c'est pas trop mon truc, mais si c'est pas trop compliqué, je peux me débrouiller.

- O.K. Je te l'apporterais un de ces soirs, après les fêtes, tu fais quoi toi le 31 ?

- Je suis invité, mais je ne sais pas si je vais y aller, il y aura des gens que je ne connais pas.

- T'es un sauvage, toi ! Moi ça me gonfle tout ça, je n'ai pas besoin d'un jour spécial pour faire la fête ! Alors j'ai rien de prévu, si ça te dis de venir bouffer des huîtres avec moi, fait moi signe.

 

Le professeur Martinov était dubitatif, la proposition d'Oscar ne lui déplaisait pas trop, mais d'un autre côté laisser Béatrice aller seule chez les Framboisert l'embêtait un peu, étant donné qu'elle avait eu la gentillesse de lui faire cette proposition. Et puis il y avait autre chose, Oscar avait tendance à devenir collant et Martinov n'envisageait absolument pas que leur relation se transforme en liaison. Que faire ? Mais que faire ?

 

- J'ai reçu un coup de fil d'Edith Framboisert, l'informe Béatrice un peu plus tard, le couple d'amis avec qui on devait passer le réveillon s'est décommander. Ça a l'air de les embêter !

- Pourquoi donc ? 

- Je ne sais pas, ils m'ont même demandé si on ne connaissait pas un couple "comme eux". Vas trouver ça, toi, à cinq jours du réveillon !

- Je vais essayer un truc !

 

Alors Martinov rappelle Oscar, lui expliqua rapidement la situation :

 

- ... C'est un couple bisexuel super sympa, et très libéré..."

- Tu sais dans mon milieu, les couples bisexuels super sympas, et très libérés, ce n'est pas ça qui manque !

- Oui, mais c'est toujours un peu les mêmes ? Là t'aurais vu des nouvelles têtes !

- T'es un malin, toi ! Bon j'ai compris, ça te ferait plaisir que je vienne. Alors d'accord, je vais venir.

- Sauf qu'il y a un petit problème.

- Ah ?

- C'est un couple qu'ils cherchent !

- Alors, ce n'est plus un problème !

 

14 heures

 

- Il y a une nana qui va passer avec un phono, ça ne devrait pas être bien long ! Prévint Martinov

- O.K. Je te laisserai avec elle, c'est quoi cette boite ?

- C'est l'usine du "Lapin dur" (voir Martinov et le lapin dur) qui me propose un nouveau conditionnement, c'est moins cher à la fabrication, mais je trouve ça pas trop pratique qu'est-ce que tu en penses, toi ?

- La couleur : c'est pas terrible, on dirait une boite de cachous ! Répondit-elle en ouvrant la boite avec une involontaire brusquerie. Du coup quelques pilules s'éparpillèrent sur le bureau.

 

Et alors qu'elle s'apprêtait à les ramasser, la sonnette de l'entrée retentit et elle alla ouvrir

 

- Je suis Parma Schuller, j'ai rendez-vous…

- Entrez, mais je ne vois pas le phono ?

- C'est normal, vous êtes madame Martinov ?

- Non sa collaboratrice, mais le voilà qu'il arrive, il va vous recevoir…

- Bonjour, chère Madame ! Commence ce dernier, subjugué comme vous pouvez bien le penser par le charme fou que dégage cette belle jeune femme brune aux formes voluptueuses. Euh, vous m'aviez parlé d'un phonographe.

- On s'en fout du phonographe, je voulais vous rencontrer…

- Mais...

- Laissez-moi parler ! Ce ne sera pas long ! Vous avez brisé ma carrière avec votre invention à la con…

- Quelle invention ?

- Le "Fidélitas" !

- Ah ! Non ! Hurlèrent ensemble le professeur et Béatrice

- Quoi non ? Alors de deux choses l'une ou bien je porte plainte, ou alors vous acceptez l'arrangement à l'amiable que je vais vous proposez.

- Mademoiselle vous êtes dans l'erreur…

- Non pas du tout ! Vous permettez que je prenne un cachou !

- Non ! Crièrent une nouvelle fois en chœur Martinov et Béatrice.

 

Mais il était trop tard, Parma venait de mettre dans sa bouche une pilule de "lapin dur". Et ça fondait très vite sur la langue.

 

- Recrachez, c'est dangereux !

- Comment ça, c'est dangereux !

- Ce ne sont pas des cachous !

 

Elle regarde la boite !

 

- A ben non c'est pas des cachous ! C'est quoi ?

- Un aphrodisiaque !

- N'importe quoi, vous voulez faire une diversion pour vous éviter de me répondre, vous êtes malins, vous !

 

Martinov et Béatrice se regardent, se demandant comment gérer la situation. Dans 20 minutes leur visiteuse risque de développer une crise d'érotomanie aigue et il n'existe pas d'antidote. Béatrice reprend la boite et ramasse les pilules éparpillées sur le bureau.

 

- Ne bougez pas, je vous demande une seconde, on revient ! Dit alors le professeur entrainant Béatrice dans le laboratoire. On fait quoi ?

- Faut surtout pas qu'elle sorte, elle va vouloir baiser avec tout le monde et nous faire un scandale.

- O.K. Je verrouille la porte, pendant que tu essaies de prolonger la discussion avec elle.

- Et après ?

- Je crains qu'il nous faille assumer, je vais prévoir des préservatifs

- Et encore après, quand elle sera calmée ?

- J'en sais rien, j'en sais rien du tout !

 

- Mademoiselle, asseyez-vous, je vais vous expliquer…

- Attendez, êtes-vous d'accord ou non pour un arrangement ?

- Mais bien sûr qu'on va s'arranger mais laissez-moi parler. Je ne suis pas l'inventeur du "Fidélitas". Voyez-vous, un jour on m'a présenté une puce sans me dire à quoi elle servirait et on m'a a demandé de fabriquer un étui de protection. J'ai accepté mais au moment de la livraison du prototype j'ai exigé de mon client qu'il me dise à quoi servirait son invention. Il a refusé et il m'a volé le prototype. Vous me suivez ?

- Qui me dit que vous me dites la vérité ?

 

"Et dire qu'on ne peut pas la foutre dehors !" se lamentait le professeur.

 

- D'autant que ce que vous me racontez, vous ne l'avez pas dit à Michael Dereine.

- C'est un ami à vous ?

- C'est mon mari, et il m'a largué à cause de votre invention à la con.

- Monsieur Dereine est un individu violent, il n'a pas été possible de discuter avec lui, il a fallu qu'on le maîtrise, on voulait le livrer à la police, mais il nous a promis de nous foutre la paix, on l'a laissé partir.

- Tiens, j'ai eu un son de cloche assez différent.

- Et qu'est-ce qu'il dit votre son de cloche ?

- Il fait chaud, tout d'un coup, vous ne trouvez pas ?

 

"Déjà ! Elle a pris combien de pilules ?"

 

- Vous savez Monsieur Martinov, c'est dommage que nous soyons en conflit, parce que je trouve que vous avez un charme fou !

- A vous trouvez ?

- En plus j'adore les barbus ! Je n'ai jamais fait l'amour avec un barbu sauf dans mes rêves, j'aimerai bien essayer en vrai !

- Est-ce que vous réalisez que vous êtes sous l'effet d'un aphrodisiaque ?

- Mais pas du tout, je n'ai pas besoin d'aphrodisiaque. Voulez-vous voir mes gros nichons, professeur ?

- Non, non, enfin, sauf si vous insistez.

 

Béatrice revient et fait signe au professeur qu'elle vient de déposer deux préservatifs sur le bureau. 

 

- Tu sais que t'es vachement mignonne, toi ! J'aime pas les femmes, c'est pas du tout mon truc, mais avec toi je ferais bien une exception.

- Si tu me promets de ne pas être violente, je suis à ta disposition.

- Je ne veux pas de violence, je veux du sexe, je veux de la bite, de la chatte, du cul !

 

- On fait comment ? Demande Béatrice au professeur !

- Il nous faut nous sacrifier pour calmer cette pauvre enfant !

- Tu parles d'un sacrifice, je parie que tu bandes comme un sapeur !

- Penses-tu ! Se moqua-t-il

- Tenez mademoiselle, vérifiez donc ! Lui dit alors Béatrice

- Parma ! Je m'appelle Parma

 

Il ne fut pas nécessaire de lui dire deux fois, Parma en deux temps trois mouvements a déjà déculotté notre vert professeur et mis sa queue en bouche pour lui pratiquer une fellation frénétique.

 

- On se calme, on se calme ! 

 

Béatrice qui est loin d'être insensible à la plastique de la jolie brune vient la caresser. Mais ce n'est pas de caresses dont Parma a besoin.

 

- Viens me bouffer la chatte pendant que je lui bouffe la bite !

 

La fellation qu'elle pratique au professeur est d'une telle intensité qu'il sent déjà son plaisir monter. Et presque sans crier gare le voilà qu'il éjacule prématurément dans la bouche de Parma qui avale tout avec un curieux sourire de contentement.

 Martinov16N2.jpg

- J'ai soif ! J'ai trop soif ! Déclare-t-elle.

- J'y vais ! Se propose le professeur qui oubliant qu'il a son pantalon sur les chevilles se mélange les pieds et dégringole par terre.

 

Béatrice abandonnant le sexe de Parma se précipite à son secours. Plus de peur que de mal, mais il se relève un peu péniblement.

 

- Ben alors, vous m'abandonnez ? Rouspète Parma. Où est-ce qu'on peut boire ?

- Bouge pas j'y vais ! Répond Béatrice.

 

La déshydratation est le principal effet secondaire connu provoqué par le "lapin dur". Béatrice se précipite dans la cuisine et prend une bouteille d'eau dans le frigo, puis se dirige vers la chambre où elle s'empare du godemichet rangé dans le tiroir de la table de chevet.

 

Parma boit un grand coup à même la bouteille. Le spectacle qu'elle renvoie est insolite, complétement nue, trempé de sueur et l'entre-jambe inondé de mouille, les yeux hagards… Une bête de sexe prête à se jeter sur ses proies.

 

Elle se rend bien compte qu'elle a mis le professeur hors service, alors elle se précipite contre Béatrice, l'enlace et l'embrasse avec une fougue incontrôlée que la petite chimiste essaie en vain de canaliser.

 

Cette dernière profite d'un court moment de répit pour lui tendre le godemichet.

 

- Mets le moi ! Dit alors Parma.

 

Béatrice s'apprête alors à introduire l'olisbos dans la chatte de la brune, mais celle-ci objecte :

 

- Non, pas là ! Fous le moi dans le cul ! Dans mon cul de salope !

 

Qu'à cela ne tienne, Béa introduit le sex-toy dans l'anus de la belle, il y entre comme une enveloppe dans une boite aux lettres. Elle le fait aller et venir et active le vibrator intégré ce qui lui provoque des orgasmes à répétitions

 

- Hummm ! Que c'est bon, d'avoir le cul rempli ! Suce-moi en même temps.

 

Béa obtempère se demandant ce qu'elle peut lui apporter de plus, la belle brune ne cessant d'orgasmer, de couler et de crier.

 

- Viens là, toi, ne reste pas dans ton coin !

 

Martinov s'approche, elle tente de le faire rebander à l'aide de ses lèvres pulpeuses, mais n'y parvient pas, elle change alors de tactique.

 

- Lèche moi les nichons !

 

Voilà le genre de proposition que notre vert professeur ne saurait refuser. Et il se régale bien sûr de ces jolis seins terminés par des tétons arrogants.

 

Parma exprime de nouveau le besoin de se désaltérer et finit la bouteille d'eau. Il y en a plus, si elle a encore soif, ce sera l'eau du robinet.

 

Cela faisait presque une heure que Béatrice et le professeur Martinov s'épuisaient auprès de Parma quand enfin elle lâcha dans un souffle

 

- On va arrêter, je fatigue un peu.

 

L'effet de l'aphrodisiaque semblait enfin terminé.

 

- Qu'est ce qui m'est arrivé ? Je n'ai jamais été dans un état pareil.

- C'est le cachou ! Sauf que les cachous n'étaient pas des cachous.

- Et ben, vous parlez d'un truc, ça se vend où, votre truc ?

- Dans les sex-shops, mais permettez-moi de vous en offrir un flacon ! Proposa Martinov.

- C'est trop aimable, j'en ferais bon usage, croyez-moi ! Euh, je peux prendre une douche ?

- Bien sûr, on va vous montrer où c'est…

 

à suivre

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 28 mai 2016 6 28 /05 /Mai /2016 07:20

Pr Martinov 16 - Le Fidèlitas 13 par Maud-Anne Amaro

Massage2.jpg

13- le salon de massage

 

Mardi 17 Décembre

 

Le professeur Martinov et Béatrice passèrent une partie de leur journée à tester le modèle de "Fidélitas" que Romain Framboisert leur avait confié. Sachant à présent à quoi il servait, les simulations de situations étaient facilitées. En fait les tests ne démontrèrent rien de spécial, le gadget ne se déréglait que dans des positions extrêmes, peu probables dans la vie courante.

 

Le soir Béatrice passa comme convenu chez les Framboisert avec les résultats des tests.

 

- Voilà, tout ça fonctionne comme prévu, la seule situation où ça a déconné, c'est en présence d'un électro-aimant.

- Je ne pense pas que la copine de Dereine ait été se balader à côté d'un électro-aimant ! On en trouve où ?

- Dans les cimetières de voitures par exemple ! 

- Ah !

- Non, ton mari s'obstine pour rien à mon sens, Dereine est tombé sur une puce défectueuse qui a enregistré n'importe quoi, pas la peine d'aller chercher plus loin. 

- Mais comment être sûr ?

- Je ne vois pas comment, à part tester les puces de Dereine !

- Humm, s'il ne les a pas foutus à la poubelle, je peux peut-être essayer de les récupérer. Faut que je réfléchisse un peu.

- Et Romain, il n'est pas là ?

- Il m'a dit qu'il rentrerait tard, tu fais quoi, toi ?

- Rien de vraiment prévu ! Répondit Béatrice qui la sentait venir !

- J'ai besoin de réfléchir, ça te dirait de me masser, c'est bien ça, un massage pour réfléchir, non ?

- Tu veux réfléchir ou tu veux t'envoyer en l'air ?

- On peut faire tout ça mais pas en même temps ! Alors d'accord tu me masses ?

 

Et sans attendre de réponse elle se déshabilla, puis s'en alla chercher une grande serviette de bain qu'elle étala sur le canapé.

 

- Je suppose que je me déshabille aussi ? Fit remarquer Béatrice en commençant à le faire.

- Non, pas tout de suite !

- Ah, bon !

- Ben oui, ça risque de m'empêcher de réfléchir.

- Ah d'accord... Mais je te masse avec quoi, de l'huile, du talc.

- J'ai de l'huile de massage, je vais aller la chercher.

- Si j'utilise de l'huile je ne peux pas rester habillée ! Ou alors il faut que tu me files une blouse.

- Evidemment ! Bon, ben d'accord, mets-toi à poil, je fermerai les yeux.

 

Béatrice improvisa donc, réalisant un message relaxant, travaillant les épaules et le dos et évitant de trop regarder ce petit cul rebondi qui le narguait. 

 

Edith se laissait faire, la tête enfouie dans le canapé, sans doute partie dans ses pensées.

 

Le massage s'éternisait un peu et Béatrice se demanda comment dans ces conditions la situation pouvait évoluer vers d'autres choses plus coquines, mais se dit qu'après tout, elle n'était pas venue pour ça. Le souci c'est qu'elle commençait à fatiguer.  Ben oui, un massage, c'est physique, qu'est-ce que vous croyez ?

 

- C'est bon, ou je continue ?

- C'était bon, mais tu as oublié de me masser les fesses.

- Comme ça ? Répondit Béatrice en les triturant de façon énergique.

- Tu peux mieux faire !

 

Alors Béatrice écarta les deux hémisphères, faisant apparaître l'anus brun et étoilé et commença par y déposer ses lèvres avant de le titiller de l'extrémité se sa langue.

 

- T'aimes ça, hein qu'on te tripote ton petit trou ?

- J'adore ! Continue à me le bouffer !

- Si tu te retournais, je pourrais te sucer autre chose !

- Mets-moi un doigt !

- Tu veux un doigt dans le cul ?

- S'il te plait !

- Ça ne t'empêche pas de te tourner.

 

Edith en convint et se retourna offrant sa minette à la langue gourmande de la jeune chimiste, tandis que le doigt lui forait l'anus. 

 

Edith Framboisert s'abandonna, les yeux fermés, invoquant on ne sait quels fantasmes secrets et mouillant d'abondance son entrecuisse tandis que Béatrice se régalait de cette chatte bouillante de désir, elle ne retarda pas le moment fatidique faisant miauler puis crier sa partenaire, objet un court moment d'un intrigant soubresaut.

 

La jeune chimiste ne la laissa pas reprendre ses esprits et se penchant sur le corps trempé de sueur d'Edith, elle l'embrassa affectueusement sur les lèvres avant de venir lui lécher ses jolis tétons érigés.

 

- Arrête, tu vas me faire repartir !

- Tu ne veux pas ?

- Si... Répondit-elle dans un souffle.

- Attends, je vais me mettre autrement.

 

Béatrice se positionna alors au-dessus d'Edith Framboisert de telle façon que cette dernière puisse lui lécher le minou pendant qu'elle lui agaçait la pointe des seins de l'extrémité de ses doigts.

 

La main d'Edith se dirigea instinctivement sur son sexe, et plus précisément sur son petit bourgeon qui réclamait un "bis".

 

Bientôt le séjour d'Edith s'emplit d'halètements et de gémissements puis de bruits d'extases, elles ne jouirent pas simultanément mais se suivirent rapidement dans la montée au ciel.

 

- Je suppose que tu n'as pas eu le temps de réfléchir ! Plaisanta Béatrice.

- Ben, pas vraiment ! Je me demande si je ne devrais pas me pointer chez lui ! Le problème c'est que je n'ai pas l'adresse…

 

A peu près à la même heure, Romain Framboisert se dirigeait vers le salon de massage dont les coordonnées lui avaient été communiquées par Monsieur Liou.

 

- Oh ! Vous êtes un client V.I.P. ! S'écria la tenancière des lieux. On va vous gâter, mais ça ne se passe pas ici. Tenez… poursuivit-elle en griffonnant quelques lignes sur un bout de papier, c'est dans le 13ème, en métro vous y serez dans un quart d'heure.

- Ah, bon ! Mais pourquoi ne m'a-t-on pas donné la bonne adresse tout de suite ?

- Question de sécurité, la loi française est un peu compliquée, on est très prudent !

- Ah, je vois…

- Sur place demandez Alice et présentez votre invitation.

 

Le voyage dura quand même un plus longtemps qu'un quart d'heure. L'adresse était celle d'une sorte d'entrepôt. On entrait par un local ou s'entassait des cartons de nouilles chinoises et autres conserves de litchis. 

 

- Je viens voir Alice ! S'annonça Framboisert en montrant son carton d'invitation.

- 3ème étage, au fond du couloir. Lui répondit un type pas vraiment aimable.

 

Au troisième étage, il y avait un grand couloir, plusieurs portes, aucune indication, il alla au fond, frappa sans obtenir de réponse, et se décida à entrer.

 

Une pièce vide avec encore des cartons ! Framboisert commença à se demander s'il n'était pas tombé dans un traquenard. Il remarqua l'interphone en évidence :

 

- Allo ! J'ai une invitation, je viens voir Alice.

- Au fond de la pièce, il y a une porte, faites le 35-45 avec le digicode, attention il est placé tout en bas et la porte est un peu basse.

 

Effectivement c'était peu bas.

 

Changement complet d'ambiance : de belles couleurs, des draperies, des coussins, des rideaux, et une femme "chinoise" d'une fort belle prestance s'avance, examine le carton.

 

- Bienvenue ! Je vais faire venir ces dames ! Elles ne seront pas toutes là, deux d'entre elles sont occupées en ce moment. 

 

Arrivèrent alors quatre femmes, trois asiatiques plutôt jolies et souriantes et une européenne, qui devait avoir dépassé la quarantaine mais qui se tenait fort bien.

 

- Pour vous ce sera à quatre mains précisa la tenancière, vous pouvez choisir deux filles.

 

Romain choisit la plus belle des asiatiques qui répondait au nom de Lan et la française mature qui disait s'appeler Betty.

 

On l'accompagna dans une petite pièce adjacente où il fut invité à se déshabiller, puis à se coucher sur le ventre sur une vraie table de message. Les deux femmes se déshabillèrent. Tous les différenciaient, la peau, l'origine, l'âge, l'allure, mais elles étaient toutes deux fort belles.

 

Les mains s'attardèrent d'abord sur les épaules et le haut du dos pour la chinoise et sur les cuisses et les mollets pour Betty, et de temps en temps elles permutaient. Le massage était très agréable mais finissait par s'éterniser et un certain ennui gagna peu à peu Romain qui commençait à se demander quand interviendrait la suite qu'il pensait inéluctable.

 

Et bien, justement…

 

La main de Lan finit par passer entres les fesses de Romain pour atteindre ses testicules. Il se souleva légèrement pour lui faciliter le passage. Cette fois c'était parti, ça devenait sexuel. La main de la chinoise s'aventure jusqu'à la base de la verge, Romain bande. Mais patatras, voilà ces dames qui permutent de nouveau. Betty lui pétrit les fesses, mais ne semble pas avoir l'intention de passer "en-dessous".

 

C'est que son intention est ailleurs : son doigt frôle l'anus de Romain qui ne proteste pas.

 

- Tu aimes si je te mets un doigt ?

 

Miracle elle parle ! 

 

- Oui ! Répondit Romain sans hésiter une seconde.

- Comme ça ? Bien profond ?

- Oui !

 

Betty faisant maintenant aller et venir son doigt dans le fondement de Framboisert qui se pâmait d'aise.

 

- Tu aimes ce que je te fais ?

- Oui, oui, continue !

- Et si je te mettais un gode, ce serait mieux que mes doigts, non ?

- Pourquoi pas ?

 

Elle s'en alla farfouiller dans un coffret en sortit deux godes très réalistes, en mis un de côté et introduisit l'autre là où il le fallait avant de brancher le vibrator.

 

- C'est bon, hein ma salope ? Demanda Betty qui avait dû apprendre ses répliques dans un film porno

- Ouiiii !

- T'as l'impression d'avoir une vraie bite dans le cul ?

 

Romain ne répond pas. Que voulez-vous qu'il réponde ?

 

- T'as déjà essayé avec une vraie bite ?

- Non mais j'aimerai essayer au moins une fois, mentit Romain.

- T'as raison, faut tout essayer ! Imagine que c'est une bonne bite qui te défonce le cul, une bonne bite que tu aurais bien sucé avant.

 

Cette évocation rend la queue de Framboisert toute raide. Il sent que la séance ne devrait pas s'éterniser. 

 

- Occupe-toi de son cul ! Moi je vais devant ! indique alors Betty à Lan.

 Martinov16M2.jpg

Lan prend alors le relais tandis que Betty se saisissant du second gode le lui fait sucer.

 

- C'est bon, hein de sucer de la bite !

- Ooumpf !

- J'ai un mari qui adore faire ça, parfois à la maison on fait des petites parties, il suce des bites il se fait enculer, ça me plait bien de le voir faire tout ça !

- Ooumpf !

 

Romain finit par cesser de lécher le gode qu'elle lui faisait sucer, non pas parce que le jeu lui déplaisait, mais parce qu'il avait une envie folle de lécher les gros seins de Betty, Mais comme il était très courtois il en demanda la permission. Il put ainsi se régaler quelques minutes de ces tétons arrogants.

 

- Un de mes fantasmes ça a toujours été de faire la pute. Comme mon mari connait le patron du salon de massage, je viens ici une ou deux fois par semaine, quand ça me prend. Tu as une de ces triques, dis-moi ! Tu voudrais jouir comment ?

- Ben tu proposes quoi ?

- Tu veux m'enculer ?

- Ah, oui, bien sûr !

- Et Lan va continuer à s'occuper de ton petit cul pendant que tu t'occupes du mien.

- Ça ne va pas être très pratique.

- Fais-nous confiance, on est des pros !

 

Lan sortit le gode du cul de Romain et s'en alla chercher un chapelet de boule de geisha. Pour lui c'était une première mais il ne comprenait pas bien la finalité de l'opération.

 

Toujours est-il qu'après s'être encapoté, et que Betty se soit mis en levrette, exhibant une croupe à faire damner les douze apôtres, il pénétra la belle mature en cadence.

 

Derrière Lan donnait de petits mouvements de la main afin de faire bouger les boules. Bientôt la jouissance se fit proche. Romain accéléra. Au moment même où il jouissait, Lan tira un coup sec sur la corde faisant sortir les boules de l'anus et décuplant son plaisir. Rarement il avait pris un tel pied. On lui tendit des lingettes pour se nettoyer, puis il alla pour récupérer ses vêtements. 

 

- Mais le massage n'est pas terminé ! Annonça Lan fort hypocritement.

- Ça va, c'est bon !

- Vous voulez prendre une douche ?

 

Il refusa, cela lui aurait sans doute fait du bien, mais il rechignait à laisser ses affaires et donc son portefeuille sans surveillance.

 

En se rhabillant, Romain brancha Betty :

 

- Ça vous dirait une rencontre chez moi, entre couples ? Puisqu'apparemment nous avons des goûts communs. 

- Pourquoi pas en effet, je vous laisse mon numéro.

 

Mercredi 18 Décembre

 

- Alors Béatrice, tu as vu les Framboisert ?

- Juste Edith ! Evidemment, elle est déçue des résultats des tests. Mais c'est une vraie tète de lard, elle s'est mise dans l'idée d'aller récupérer le "Fidélitas" de Dereine... Mais comme elle ignore l'adresse... 

- Les gens qui ont des idées fixes, il faut les aider à s'en débarrasser, l'adresse on va lui donner !

- Tu l'as ?

- Non, mais je crois savoir comment faire !

 

Martinov téléphona à Oscar, lequel se renseigna auprès de Maria Baule. Bref une demi-heure plus tard Edith Framboisert était en possession de l'adresse du jeune premier déchu.

 

Edith décida de s'y rendre en début d'après-midi. Il habitait dans le 15ème dans un immeuble moderne d'une laideur architecturale absolue.

 

"Faut vraiment avoir des goûts de chiottes pour habiter dans un truc pareil. Bon, pourvu qu'il soir-là."

 

Elle avait volontairement omis d'annoncer sa venue, escomptant que l'effet de surprise pourrait l'aider. Anxieuse, elle appuya sur le bouton de l'interphone.

 

- Ouais ?

- C'est Edith Framboisert, je peux monter vous voir cinq minutes ?

- Edith Fram..., mais qui vous a donné mon adresse ?

- Je vous raconterai, je peux monter ?

- Je ne suis pas très présentable, je viens de me lever et l'appartement est en bordel.

- On ne va pas se faire des manières entre nous. Vous n'êtes pas content de me voir ?

- Si, si bien sûr, c'est au troisième, porte 34.

 

Pas rasé depuis un bon bout de temps, pas lavé depuis probablement la même période, l'haleine puant l'alcool et vêtu d'une robe de chambre pas très nette, le chanteur avait triste allure. Quant au séjour, c'était une catastrophe, des bouteilles vides, des cendriers débordant de mégots, des emballages vides de biscuits pour apéritifs, de gâteaux secs, de chips et de chocolats.

 

- Ça n'a pas l'air d'aller fort ?

- Pas trop non ! J'ai un peu bu, mais j'ai pas l'habitude. Je suis assez surpris de vous voir.

- Oui ! En fait quand vous êtes passé me voir l'autre jour, vous m'avez touché. Je n'aime pas voir les gens dans le malheur. Alors je le suis dit que je pouvais peut-être faire quelque chose pour vous.

- Pfff !

- Vous avez toujours votre "Fidélitas" ?

- Je l'avais gardé pour le divorce, mais mon avocat m'a conseillé de ne pas en parler. Je ne comprends pas pourquoi !

- Parce que vous n'avez pas choisi un bon avocat. Je connais quelqu'un qui pourrait tester votre article, c'est un expert, si le produit est défectueux, il vous le dira !

- A quoi bon ? Je le sais bien qu'il est défectueux.

- Réfléchissez, vous portez plainte contre le fabricant, vous arrivez devant le juge avec un rapport d'expertise prouvant que le produit est pourri, vous évoquez les retombées sur votre vie de couple et sur votre carrière. Voilà un procès gagné à tous les coups... Et je ne vous dit pas le montant des dommages et intérêts ! Voilà qui devrait vous permettre de vous ressourcer.

- J'avais exposé l'idée à mon avocat, il n'était pas chaud. Répéta-t-il

- Changez d'avocat ! Insista-t-elle.

- Bon, je vous fais confiance, je vais vous chercher le machin. Vous voulez toutes les puces qui vont avec ?

- Oui, s'il vous plaît, toutes !

 

Edith regardait Framboisert, il était vraiment beau, con mais beau.

 

- Michael !

- Oui !

- Je ne suis pas trop pressée. Si vous preniez une douche !

- Je verrai ça ce soir !

- Ce soir, je ne serais plus là !

- Ah ! D'accord ! Répondit Dereine qui venait enfin de comprendre ce que souhaitait sa visiteuse.

 

Il enleva sa robe de chambre sans aucune gêne, se dirigea vers sa salle de bain, puis saisi d'un éclair de coquinerie proposa sans ambages :

 

- La douche, on pourrait la prendre ensemble.

 

Voici une proposition qui embarrassa la belle Edith. Ce Michael était un baiseur nul et n'avait pas inventé l'eau chaude, mais d'un autre côté, il était si sexy ! Son embarras ne dura donc pas très longtemps.

 

Ils se déshabillent, Michael règle la température de l'eau, l'eau coule et instinctivement il porte ses mains sur la poitrine d'Edith qui se laisse faire. Il est alors surpris du contact. Il ignorait que l'eau n'est pas l'amie des caresses et qu'elle rend le sens du toucher compliqué. Edith Framboisert vole à son secours.

 

- Où est le savon ?

- Y'a du gel-douche là !

- O.K. Savonne-moi ! 

 

Cette fantaisie plait bien à Michael qui savonne le corps de sa complice de douche avec jubilation : les seins, les cuisses, à nouveau les seins, le ventre, les bras, encore les seins. Elle se tourne un moment pour qu'il s'occupe de son dos et de ses fesses, et se penche autant que l'étroitesse du lieu le lui permet. C'est la fameuse position de la savonnette, juste ici destinée à lui en fourrer plein la vue. D'ailleurs Michael est loin d'y être insensible mais ne sait trop quoi faire sinon savonner l'endroit. 

 

Puis Edith lui fait de nouveau face, Bientôt les deux corps se frôlent et se frottent en un étrange body-body. Edith sent la queue du chanteur contre son ventre, elle se recule un peu, lui emprunte le gel douce et s'empare de sa bite bandée, la presse de ses mains, passe sous les testicules, franchit le périnée, s'introduit entre les deux fesses et lui fait entrer un doigt dans le cul. L'autre main branle énergiquement la bite.

 

Et bientôt Michael Dereine éjacule, il aurait sans doute préféré plus, mais Edith n'avait pas cette intention. Ce qu'elle voulait, c'est être, sans doute pour la dernière fois, en contact avec ce jeune homme qu'elle trouvait si beau.

 

Dereine se débarrasse de son sperme en se savonnant, puis ils se rincent, C'est alors que Dereine pousse une exclamation de surprise.

 

- Tu… tu pisses ! Ne peut-il s'empêcher de balbutier.

- Oui, pourquoi, c'est interdit ? Répondit-elle provocante.

- Non, non, je disais ça comme ça !

 Martinov16M1

"Quand même, une femme aussi distinguée, pisser debout dans la douche… ça ne se fait pas !" Marmonna-t-il tout seul dans son coin en s'essuyant. Il se retourna un moment afin malgré son trouble de regarder la miction se terminer, l'urine dégoulinait sur les cuisses d'Edith, se mélangeant à l'eau de la douche. "Non, ça ne se fait pas, c'est dégoutant… quelle idée de faire des choses pareilles !"

 

- Je te renverrai par la poste le gadget avec le résultat des analyses.  N'essaie pas de me revoir, ça ne servirait à rien.

- On, on s'embrasse pas ?

- Si tu veux mais ce sera un baiser d'adieu.

 

Il fut très chaste au grand dam de Michael.

 

Jeudi 19 Décembre

 

Béatrice était passée tôt dans la matinée récupérer le "Fidélitas" de Dereine chez les Framboisert et commença les tests dès son arrivée à Louveciennes.

 

Ce jour-là, le professeur Martinov devait se rendre à Paris afin d'y acheter quelques bricoles nécessaires à ses travaux en cours. Comme il le faisait souvent, il quitta Béatrice vers 11 heures afin d'arriver vers midi. Il déjeuna rapidement dans un restaurant où il avait ses habitudes, puis décida de se distraire un peu avant de procéder à ses emplettes.

 

Muni de la carte récupérée dans les papiers de Michael Dereine,  il se rendit au salon de massage indiqué. Se répéta alors exactement la même procédure qu'on avait fait suivre à Romain Framboisert, à cette différence qu'il lui fallut demander "Sophie" et non point "Alice". Nos deux joyeux drilles ignoraient bien sûr, que ce prénom faisait office de mot de passe et qu'il changeait régulièrement.

 

La tenancière des lieux lui présenta trois belles jeunes filles asiatiques en lui précisant qu'il pouvait en choisir deux, et que les autres étaient occupées.

 

- Aujourd'hui, nous avons aussi un très joli travesti, si vous êtes amateur !

- Ah, oui ? Pourquoi pas ?

 

La tenancière l'appela, le travesti était très grand, mais possédait un visage très féminin. Il était vêtu d'une nuisette transparente et d'une culotte assortie, il l'écarta pour exhiber sa queue. Martinov n'hésita pas.

 

- Il s'appelle Jiang ! Précisa la tenancière.

- Bonjour ! Dit le travesti d'une voix un peu rauque.

- Lan restera avec vous, Jiang ne parle pas bien le français.

 

Dans la petite salle de massage tout le monde se déshabilla. Martinov trouva Lan fort mignonne, mais c'est sur le travesti qu'il flashait, Son corps était lisse sans un seul poil, pas de seins mais de gros tétons bruns, quant à sa bite, c'était une promesse. 

 

- Il a une jolie bite ! Commenta Lan en rigolant.

- Oui !

- Tu aimes les bites ?

- Oui ! Parfois.

- Tu voudras le sucer ?

- Pourquoi pas ? Oui, je veux bien.

 

S'en suit un dialogue en chinois entre Lan et Jiang au bout duquel la première demande à Martinov.

 

- Si vous voulez, on peut sauter le massage et faire tout de suite les choses coquines.

 

Martinov compris alors que cette proposition n'avait pour but que de leur faire économiser une demi-heure de travail. Mais malgré son désir de passer aux choses concrètes, il se dit qu'un massage, du moins un vrai ne pouvait lui faire que du bien. Il proposa alors que l'on coupât la poire en deux et demanda un massage "court".

 

Nouveau conciliabule entre les deux asiatiques. Martinov s'allonge sur le ventre et tandis que Lan s'attaque de suite à ses fesses, Jiang, juste devant lui, vient lui travailler les épaules.

 

L'insolite de la chose c'est que la bite de Jiang est juste devant le visage du professeur. Evidemment il pourrait baisser la tête pour éviter de regarder, mais mettez- vous à la place de cet homme…

 

- T'as envie de le sucer ? Hein ? Dit Lan se faisant provoquante.

- Oui, mais…

- Suce-le, suce sa bonne bite !

 

Et tout en disant ça, la petite chinoise a passé sa main sous ses fesses et lui branle la verge. Il en est tout tourneboulé notre vert professeur.

 

Il se rend compte alors que le demi-massage qu'il réclamait risque de ne jamais avoir lieu, quoiqu'il lui suffise de ne pas succomber à la tentation...

 

Le professeur Martinov, baisse la tête, ferme les yeux, mais la situation est intenable, entre Jiang qui masse n'importe comment et Lan qui lui masturbe la bite, et après avoir résisté une petite minute, il rouvre les yeux approche ses lèvres de la queue du travesti et la fourre dans sa bouche

 

"Humm qu'est-ce c'est bon !" Se dit-il en la dégustant entre ses lèvres et en lui imprimant des allers et retour énergiques afin de la faire bander correctement.

 

Il y parvient, il constate le résultat et en éprouve une certaine fierté. Il taquine alors le gland du bout de la langue avant de lécher la verge de bas en haut, puis de haut en bas. 

 

Comme vous le pensez bien, notre vert professeur bande un maximum et s'est aidé des genoux afin que Lan puisse continue de le branler. C'est donc ce qu'elle fait de sa main droite, tandis que l'index de la gauche coulisse dans l'anus dans lequel il s'y est introduit subrepticement.

 

Cette affaire risque donc de se terminer assez vite.

 

- J'aimerais bien l'avoir dans le cul ! Finit-il par dire.

 

Pas de réponse, Il se souvient alors que le travesti ne parle pas bien notre langue, il reformule sa question en s'adressant à Lan.

 

Nouveau conciliabule en chinois au terme duquel elle résume la situation.

 

- Pas possible !

- Tant pis, je demandais ça comme ça !

- Lui bande pas assez, précisa-t-elle !

 

Evidemment si la raison est mécanique, que voulez-vous dire ?

 

- Si tu veux je vais chercher (ici un mot que Martinov ne comprend pas) pour t'enculer ! D'accord ?

- D'accord ! Répond le professeur.

 

Ce dernier supposait alors qu'elle reviendrait avec un gode. Aussi fut-il fort surpris de la voir revenir accompagnée d'un jeune asiatique revêtu d'une robe de chambre qu'il enleva aussitôt.

 

Lan masturba quelques instants le sexe du nouveau venu lequel fit bientôt preuve d'une rigueur tout à fait intéressante.

 

- Tu peux le sucer un peu avant !

 

Notre coquin de professeur ne vit aucune raison de refuser cette proposition inattendue et engouffra la bite dans sa bouche, sa deuxième bite de la journée.

 

Il aurait volontiers prolongé assez longtemps cette fellation, mais Lan en "bonne ordonnatrice" demanda au professeur de se placer dans une position permettant l'introduction anale. Le jeune homme s'encapota et après avoir forcé le passage, se mit à effectuer de vigoureux va-et-vient. Il pilonnait si fort que le professeur avançait de plusieurs centimètres, mais qu'importe, pour lui ce qui comptait c'est la délicieuse sensation qui s'emparait de son cul.

 

Lan avait glissé sa main sous Martinov et le branlait. Tout allait bien et notre professeur aurait bien complété le tableau en suçant le travesti, mais celui-ci avait disparu de la circulation !

 

"Lâcheur !"

 

Grognement du jeune homme qui a jouit, (ou qui a fait semblant de jouir, allez savoir ?) et qui se retire. Lan accentue le rythme de sa branlette et fait cracher la semence du professeur qui reste groggy pendant quelques secondes.

 

- Si vous désirez prendre une douche, c'est au fond de la porte à droite.

 

Martinov accepta, on lui assura que ses effets personnels ne risquaient rien et il s'y rendit donc à poil, il fallait donc franchir une pièce encombrée de cartons et portant des inscriptions en chinois. Il revint quelques minutes plus tard dans le même appareil. En traversant la pièce son regard fut attiré par le contenu d'un carton ouvert. Par curiosité, il en sortit l'un article. 

 

Stupéfaction !

 

Le produit s'intitulait "Adultère-Stop", et à part ce changement d'appellation, le dessin et la description ressemblaient comme deux gouttes d'eau au "Fidélitas".

 

"C'est Framboisert qui va être furieux quand il va apprendre ça !" Se dit Martinov. Il fut d'abord tenté d'en chiper un, mais comment faire quand on est à poil ? Il en aurait peut-être l'occasion un peu plus tard...

 

Mais il n'eut pas cette occasion. En rentrant à Louveciennes, il appela Framboisert, lui expliqua.

 

- … curieux quand même, cette découverte, ce ne peut pas être une coïncidence, il y a quelque chose que je ne comprends pas.

- Ce n'est pas une coïncidence, figures- toi que je connais les lieux, j'y suis allé Mardi, j'avais moi aussi une invitation. Ces salopards se font du fric avec notre invention, il faudrait être sûr que c'est une copie du Fidélitas. Oh mais j'ai une idée, explique moi bien précisément où ils se trouvent dans les locaux, j'en fais mon affaire, et je te tiens au courant.

- L'autre information, c'est que Béatrice a testé l'intégralité des puces du "Fidélitas" de Dereine. Elle n'a détecté aucune anomalie de fonctionnement.

- Enfin une bonne nouvelle ! On pourra reprocher ce qu'on veut au "Fidélitas" y compris et à juste titre que c'est un gadget d'un autre âge, mais on ne pourra me reprocher d'avoir créé un truc qui ne fonctionne pas ! Quant à Dereine, il s'est donc bel et bien fait berner par sa copine.

 

Pensant qu'elle était occupée l'après-midi, Romain Framboisert attendit 20 heures pour joindre Betty au téléphone.

 

- Allô, Betty, c'est Romain...

- Romain ?

- Oui, le monsieur que tu as massé avant-hier, tu m'as donné ton numéro de téléphone !

- Ah, oui ! Je n'ai pas encore parlé de votre proposition à mon mari...

- Oui, mais ce n'est pas pour ça que je vous appelle, j'aurais besoin que vous me rendiez un petit service, contre rétribution, bien entendu.

- Dites toujours !

 

Il lui demanda alors de lui "procurer" un exemplaire de "l'Adultère-Stop" en lui expliquant où ils devaient se trouver.

 

- Pour 50 euros, ça vous irait ?

- Parce qu'en magasin, ça coûte combien ?

 

Oups ! Il n'y avait même pas pensé ! Pourquoi en effet ne pas tout simplement aller acheter un exemplaire de ce truc en magasin. Voilà qui était bien plus simple ! Mais maintenant qu'il était lancé…

 

- Bien plus cher ! Vous pourriez me l'avoir pour quand ?

- Demain soir à 19 heures, Place d'Italie devant la mairie du 13ème.

- C'est parfait à demain !

 

Le soir venu, Romain Framboisert estima pour le moment inutile de parler à son épouse de l'affaire du "clandé" et de ses étranges emballages. Par contre l'autre information l'intéressait.

 

- Martinov a testé le "Fidélitas" de Dereine. Il n'a détecté aucune anomalie.

- Donc, elle a bien retiré sa culotte, ça veut dire qu'elle est allée s'envoyer en l'air quelque part ! Et le détective n'aurait rien vu ? S'étonna Edith

- Il a dû être soudoyé ! Dereine va péter les plombs quand il va apprendre ça !

- On n'est pas obligé de lui dire !

- Faut bien qu'on lui dise quelque chose !

- Tu voulais juste savoir si ton machin avait bien fonctionné, maintenant t'es rassuré. Les histoires de cul de Dereine, ce n'est pas notre problème, on s'en tape. Mais bon, c'est un pauvre mec, un peu primaire, pas mal même, il a beaucoup de défauts, mais c'est pas la peine de l'enfoncer. .

- O.K. Je ne m'en mêle plus !

 

à suivre

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 28 mai 2016 6 28 /05 /Mai /2016 07:14

Pr Martinov 16 - Le Fidèlitas 12 par Maud-Anne Amaro

bi stamp

12 - Nouvelle partie carrée

 

Dereine 

 

Michel Dereine est troublé, la façon dont s'était déroulé sa visite chez Edith Framboisert avait quelque chose de déroutant. D'abord parce qu'il n'avait pas l'impression de s'être vengé de quoi que ce soit, mais surtout parce qu'il avait une envie folle de revoir cette femme. Or elle avait bien spécifié qu'il n'en était pas question.

 

"Bof ! Elle dit ça mais elle est comme toutes les femmes, quand elles disent non, ça veut dire oui, il suffira de trouver un prétexte !"

 

Mais de prétexte, il avait beau se creuser le ciboulot, il n'en trouvait pas. Il pensa bien y retourner sans raison particulière, mais se dit que cela était sans doute prématuré. 

 

Il lui fallait un dérivatif : il envisagea un moment de se rendre dans ce salon de massage où Monsieur Liou lui avait offert une prestation gratuite, mais sa vengeance inassouvie le travaillait davantage. Et il n'avait plus qu'une adresse à visiter : celle de ce professeur Martinov. Il s'en alla déjeuner, puis prit sa voiture : direction Louveciennes.

 

L'après midi

 

On sonne à la porte du professeur, ce dernier occupé à tenter de réparer un vieux poste de radio à lampes que lui a confié un collectionneur, s'étonne.

 

- On attend quelqu'un ?

- Non, je ne crois pas. 

- Tu peux aller voir, Béatrice ?

- Bien sûr, mon petit professeur.

 

Michel Dereine qui n'était pas très malin étaient bourré d'idées reçues et de préjugés. Ainsi n'aimait-il pas les blondes. Prenant les plaisanteries les concernant au premier degré il les considérait comme des ratés de l'intelligence, appliquant ainsi le principe qui veut que les sots s'obstinent à trouver sots plein d'autres qu'eux. Et puis son truc c'était les brunes, son fantasme absolu c'était, nous l'avons dit : Pénélope Cruz.

 

Mais quand même, lorsqu'il a Béatrice devant lui, il se souvient de l'aphorisme bien pratique selon lequel toute règle possède ses exceptions et se met à saliver comme le loup de Tex Avery.

 

- C'est pourquoi ? Demande Béatrice agacé de voir ce bellâtre la déshabiller du regard.

- Je voudrais voir le professeur Martinov.

- En principe il ne reçoit que sur rendez-vous, il est très occupé, c'est pourquoi ?

- Une réclamation.

- Une réclamation de quoi ?

- Je lui expliquerai.

- Si vous voulez un rendez-vous, faut être plus précis que ça !

- Il est là ou pas ? S'énerve Dereine.

- Changez de ton, monsieur, s'il vous plaît !

- Bon, on n'va pas y passer la nuit...

 

Et voilà que Dereine oubliant ses bonnes résolutions force le passage et se retrouve dans la salle à manger du professeur.

 

- Veuillez sortir immédiatement ou j'appelle la police ! Hurle Béatrice.

 

Alerté par les cris, Martinov accoure.

 

- Qu'est-ce que vous faites ici ? Veuillez déguerpir sur le champ !

- C'est vous Martinov ?

- On vous a dit de dégager !

 

Mais Dereine ne l'entend pas de cette oreille, attrape le professeur par le colbac et se met à le secouer comme un prunier.

 

- C'est toi ou c'est pas toi, Martinov ?

- Mais lâchez-moi, espèce d'abruti !

 

Béatrice cherche un objet contondant, avise un gros cruchon verni et s'en sert pour frapper le crâne de Dereine qui s'écroule par terre.

 

- Mais c'est qui ce connard ? Balbutie Martinov.

 

Le "connard" n'a pas été assommé mais il est pas mal estourbi et son crâne lui fait horriblement mal. Béatrice qui s'est éclipsée un moment revient avec une bombe de lacrymo et en menace Dereine.

 

- Maintenant, tu vas nous raconter ce que tu venais foutre ici, et t'as intérêt à être convainquant sinon, j'appelle les flics.

- Appelez-les, je commence à en avoir l'habitude, mais ça ne m'empêchera pas de revenir.

- Pour quoi faire ?

- Pour lui casser la gueule à lui !

- Comme ça sans raison ?

- Comment ça, sans raison, ma carrière foutue, mon couple foutu, ma vie foutue... Et tout ça à cause de cet incapable.

- Mais bon dieu ! De quoi parlez-vous ? Vous êtes sûr que vous vous n'êtes pas trompé d'adresse ?

- Le "Fidélitas" c'est bien lui ? Non !

 

Martinov et Béatrice croisent leur regard et poussent un soupir d'exaspération. 

 

- Qui vous a donné notre adresse ?  Vocifère Martinov. 

- Qu'est-ce que ça peut vous foutre ?

- Appelle les flics, Béatrice.

 

Elle va pour sortir son portable, et c'est à ce moment-là que la sonnette d'entrée retentit, mais le vacarme est tel que personne ne l'entend.

 

Machinalement, Oscar pousse la porte qui n'a pas été refermée après que Dereine soit entré.

 

- Oh ! Mais qu'est-ce qui se passe ici ? Mais je le connais cet abruti !

- Vous le connaissez ?

- Ben, oui c'est Dereine.

- Dereine ?

- Oui, le type dont je vous parlais ce matin !

- Mais comment il a trouvé notre adresse ?

- Ah ben ça, faut lui demander. 

 

- Tu entends connard ? Qui c'est qui t'as refilé notre adresse. S'énerve Béatrice

- Attendez, je peux me relever, oh, ma tête ! 

- Tu réponds, ou j'appelle les flics ! On n'a pas que ça à faire !

- Non, pas les flics ! Le gars qui m'a donné l'adresse, c'est Perronoux.

- Encore ce con ! Donne-nous son adresse.

- Vous me laisserez repartir après ?

- Si tu nous promets de ne jamais revenir !

- Je voulais juste discuter !

- Et bien la prochaine fois que tu voudras discuter, tu prendras des leçons de bonnes manières. Alors cette adresse ?

 

Il cherche sur son portable, donne l'adresse.

 

- Je peux me passer une compresse sur le visage avant de partir ?

- Oui, mais magne-toi, dans trois minutes, je veux que tu sois dehors.

- Vous n'êtes pas très charitables ! Conclut Dereine qui du coup s'en va directement en maugréant.

 

- Et bien, en voilà une drôle d'histoire ! Commente Oscar. J'étais passé pour vous demander quelques aménagements sur la draisienne. Euh, est-ce que la selle est amovible ?

- Non, mais ça peut se faire ! Répondit Martinov.

- OK, vous pouvez me faire ça rapidement.

- Pas de problème !

- Voyez-vous j'aimerais qu'on puisse adapter à la place de la selle, un petit gadget un peu érotique…

 

Oscar en disant cela, guette la réaction du professeur… 

 

- Mais je ne sais pas trop ou m'adresser pour ce genre de chose…

- Et bien adressez-vous à nous ! Répondit Martinov.

- Ah, bon, vous pourriez…

- Mais bien sûr, décrivez-moi exactement ce que vous souhaitez.

- Mademoiselle ne risque pas d'être choquée ?

- Mademoiselle en a entendue d'autres ! Répond l'intéressée.

- Et bien disons qu'il s'agirait d'un godemichet au lieu et place de la selle. Ce qui serait bien c'est que les mouvements de pédales provoquent des mouvements de va-et-vient…

- Je vois, je vois, je vais pouvoir vous faire ça, mais l'introduction, elle sera anale ou vaginale ?

- Ah ?

- Ben oui, pour la disposition, c'est un peu différent !

- On ne peut pas faire quelque chose de mixte ?

- Je peux vous dessiner et vous soumettre quelques prototypes, dès la semaine prochaine. Vous me fournirez le gode ?

- D'accord, je vous en amènerai un, j'en ai un très réaliste...

- Je vois, je vois…

- Que voulez-vous, je suis un épicurien. La vie est courte, je ne vois pas pourquoi je me priverais de ses plaisirs.

- Vous avez bien raison ! Répond Martinov, goguenard.

- Je reviens vous chercher à 19 heures pour le restau…

- C'est impossible pour moi, ce soir je vais au théâtre avec une amie ! S'excusa Béatrice.

- Pas de chance, nous remettrons ça à une autre fois… Mais professeur dites-moi, vous avez quelque chose de prévu ce soir ? Je suis sûr que nous pourrions avoir une conversation intéressante autour d'une bonne table. Et nous nous reverrons avec Béatrice dès que possible.

- Ben…

- Allez, on se fait un restau entre hommes, je repasse tout à l'heure.

 

Martinov ne sut pas comment refuser et se retrouva piégé.

 

Au restaurant Oscar se révéla être un compagnon de table jovial et intéressant, monopolisant quasiment la conversation en narrant des anecdotes surprenantes et faisant preuve d'un humour de bon aloi. Ce n'est qu'au moment du café que le propos dévia.

 

- Ça ne me regarde pas, mais vous avez toujours été célibataire ?

 

Effectivement cela ne le regardait pas, mais les bonnes manières font que l'on n'envoie pas promener un si agréable compagnon.

 

- Je ne me suis jamais senti fait pour la vie en couple.

- C'est donc un point que nous avons en commun. Vous butinez, donc ?

- On va dire ça comme ça !

- Les femmes ?

- Oui ?

- Uniquement ?

- Vous posez de drôles de questions ? Ne soyez pas trop indiscret, mon cher ! 

- Veuillez me pardonner, je voulais juste vérifier une théorie, mais j'avoue avoir été maladroit. Parlons d'autre chose.

- Quelle théorie ? Demanda Martinov dont la curiosité était constamment en éveil.

- C'est très empirique en fait, mais on aurait constaté qu'il existe un pourcentage important de bisexuels parmi les hommes célibataires.

- C'est la première fois que j'entends une telle chose !

- Et bien, n'en parlons plus.

- Vous avez lu ça où ?

- Je n'en sais rien, on a dû m'en parler, mais dans mon milieu ça se vérifie.

- Vous êtes dans quoi ? 

- Le show bizz !

- Ah !

 

Les pensées de Martinov s'égarèrent : "Il essaie de me draguer où quoi, ce mec ? Il est bel homme, sympa, correct mais qu'est-ce qu'il peut bien me trouver ?"

 

- Parce-que vous, vous êtes bisexuel ? Finit par demander Martinov.

- Un peu. Sur les bords. En fait je suis très épicurien. La vie est courte, pourquoi laisser passer des occasions ! Vous voyez je vous réponds franchement.

 

Martinov finit par piquer son fard.

 

- Alors que moi, je ne vous ai pas répondu...

- Mais si !

- Mais non !

- Je pourrais vous reposer la question, mais je ne voudrais pas que ce soit un sujet de discorde.

- C'était quoi la question ? Reposez-là, vous verrez bien, répondit Martinov avec un sourire énigmatique.

- Vois butinez uniquement les femmes ?

- Et j'ai répondu quoi ?

- Que c'était indiscret, ce que je peux comprendre, mais j'en ai déduit que vous ne disiez pas oui !

- Il m'aurait fallu mentir. Parfois le mensonge diplomatique a ses avantages. Je n'ai pas eu le réflexe de l'employer.

- "Acte manqué" aurait dit le docteur Freud

- Peut-être ! Répondit le professeur pendant que le garçon arrivait avec sa machine à cartes bleues...

 

- Je vous dépose chez vous, Monsieur Martinov ?

- Volontiers ! Répondit ce dernier.

 

"Mais pourquoi, je lui ai répondu ça ? D'autant que 500 mètres à pied m'auraient fait grand bien."

 

Ils y furent en quelques minutes.

 

- Je vous offre une vieille prune ?

- Pas prudent pour la route, j'ai déjà bu pas mal.

- Sinon, j'ai de la camomille ! Ou de l'eau !

 

Martinov était à présent parfaitement lucide. Il s'attendait à ce que d'une façon ou d'une autre, Oscar le "relance". S'il devait refuser ce serait maintenant, pas après. Il alla chercher deux verres qu'il remplit d'eau gazeuse, Oscar but le sien rapidement, il avait grand soif.

 

"Et si je ne lui laissais pas l'initiative ?"

 

- Et avec les hommes, vous êtes plutôt actif ou passif ? Demanda alors brusquement Martinov.

- Actif, mais je m'adapte !

- Nous sommes donc complémentaires.

 

Le professeur attendait maintenant qu'Oscar fasse le pas suivant, le pas décisif. Ce dernier réalisa que le plus dur était fait. Martinov avait accepté ce dernier verre, oh, combien symbolique.

 

Alors sans un mot, Oscar dégrafa sa ceinture, puis ouvrit sa braguette. Martinov se contenta d'un léger sourire approbateur. Alors se sentant encouragé, il dévoila son sexe.

 

Martinov s'en empara aussitôt et lui imprima quelques mouvements de masturbation avant de se le mettre en bouche. 

 

Etant donné l'heure tardive, la bite avait un goût un peu fort, mais cela ne gênait en aucune façon notre coquin de professeur qui léchait suçait et pourléchait à tout va.

 

Il s'arrêta néanmoins un moment pour contempler le résultat et eu fut fort satisfait.

 

- Elle est belle ! Constata-t-il

- Elle te plaît ?

- Superbe !

- T'aimerai l'avoir dans ton cul ?

- Je crois qu'elle y serait très bien, mais on a le temps. Non ?

- Tu te mets à poil ?

- J'ai peut-être envie de pisser.

- Humm, déshabille-toi d'abord, on va faire des cochonneries.

 

Les deux hommes se déshabillèrent en même temps. Quand ils furent nus, Oscar se mit à genoux, bouche ouverte.

 

- Vas-y, pisse !

- T'es vraiment un cochon, toi ! Moi je veux bien, mais on va en mettre partout !

 

Ils gagnèrent la salle de bain où Oscar se remit en position, Martinov laissa sa vessie se vider tandis qu'Oscar en avalait de longues rasades.

 

- On nettoiera tout à l'heure…

 

ils s'approchèrent instinctivement l'un de l'autre, alors Oscar saisit les tétons du professeur et se mit à les pincer.

 

- Oui, vas-y ! 

- Humm, ça te fait bien bander, ce truc on dirait ! En voilà une belle bite ! A mon tour de te sucer ! Assis-toi sur le fauteuil, je pourrais te tripoter les tétons en même temps.

 

Oscar était un bon suceur, sa langue experte allait partout où il convenait qu'elle fut, ne se contentant pas de coulisser la verge entre ses lèvres, mais agaçant le gland, excitant le frein, puis descendant jusqu'aux couilles avant de reprendre le chemin inverse. 

 

Notre bon professeur stimulé de main de maître allait proposer à son partenaire de se mettre en 69, mais celui-ci ne lui en laissa pas le temps.

 

- Tourne-toi !

- Que je me tourne !

- J'ai envie de goûter à ton cul.

- D'accord, vas-y lèche moi le cul ! Approuva Martinov en se retournant.

 

La langue d'Oscar était diabolique et eu tôt fait de forcer le petit trou à s'ouvrir. Quand Oscar estima que sa feuille de rose avait bien préparé le troufignon de son compère, c'est son doigt qui vint lui travailler l'œillet.

 

Il y en avait peut-être un, il y en avait peut-être deux, Martinov ne savait plus, on ne peut pas à la fois se pâmer et compter.

 

- Je vais t'enculer, on va sur le canapé ?

 

Le professeur se mit en position, attendant l'assaut, mais il ne vint pas tout de suite, Oscar vint devant lui et de nouveau lui présenta sa bite.

 

- Suce là encore un peu, qu'elle soit bien raide.

 

Voilà qui n'avait rien d'une corvée et Martinov engloutit de nouveau le membre de son partenaire.

 

Martinov se demanda quelle raideur il devait ajouter à cette bite qui en possédait déjà une d'assez remarquable. Bien décalottée, le gland tirant vers le violet, il n'avait de cesse de l'admirer entre deux goulées.

 

- Elle est trop belle ! Répétait-il bêtement.

- Hé, hé, elle plaît bien !

 

Il s'en régala encore pendant quelques (trop) courtes minutes, puis Oscar s'encapota, et vint se placer derrière le professeur.

 

- Ecarte-toi bien, je vais te préparer encore un peu !

 

La langue d'Oscar opérait à présent d'étranges chatouillis sur l'anus professoral qui finirent par le faire s'entrouvrir de nouveau.  

 

- Attention on y va !

 

La première tentative échoua mais la seconde fut bonne. Après une petite période d'accoutumance toujours un peu gênante, le plaisir ne tarda pas à s'installer. Oscar était un gentleman, et était loin de se conduire comme une bête en rut. Il aimait le plaisir mais aimait en donner aux autres. Il ponctuait ses assauts de "Ça va ?" répétitifs auxquels Martinov ne savait répondre que par des "Ouiii" fort lascifs.

 Martinov16L1.jpg

Au bout d'un certain temps (impossible de dire combien dans ces cas-là le temps ne s'écoule plus normalement !), Oscar décula, manifestant le désir fort compréhensif de faire une pause.

 

- On va changer de position, si tu te mettais, voyons… sur la table... tu veux bien grimper sur la table !

- Sur la table, tu me demandes de ces trucs à mon âge !

- Oui, tu te couches sur la table, sur le dos, tu relèves les jambes, et on repart pour un tour !

 

Ils le firent et la position permettait à l'homme de masturber le professeur pendant qu'il l'enculait.

 

Cette fois l'excitation d'Oscar ne connaissait plus de frein, il accéléra la cadence provoquant d'étranges hululement chez le professeur, puis finit par jouir dans un souffle.

 

Malgré la main de son partenaire, la bite du professeur s'était ratatinée.

 

- On va t'arranger ça ! Allonge-toi et ferme les yeux, je m'occupe de tout.

 

Alors Oscar se mit à pincer les tétons du professeur qui ne tarda pas rebander. Dès que la bite fut bien raide, il la prit dans sa bouche tout en en masturbant la base. Martinov cracha son plaisir dans un râle.

 

- Ça va ?

- Bien sûr !

 

Oscar approcha ses lèvres pour l'embrasser. Voilà une pratique que le professeur goûtait fort peu, ne s'estimant pas assez bisexuel pour apprécier ce genre de choses, mais dans les circonstances présentes il ne pouvait se permettre de faire un affront à un si délicieux camarade de jeu.

 

- Je peux coucher là, je me sens pas trop en forme pour prendre la route.

- J'ai un grand lit, mais je ronfle !

- On fera avec !

- T'as un pyjama à me prêter ?

- Non, je dors à poil… et je ne vais pas tarder à y aller, je suis crevé.

- Je te suis.

 

Dimanche 15 décembre

 

Ce n'est qu'une fois Oscar reparti que Martinov remit le fauteuil du salon à sa bonne place. L'une des poches de Michael Dereine s'était vidée sur le tapis. Le professeur ramassa un briquet, un paquet de kleenex entamé et une pochette plastique dont il déballa le contenu : quelques cartons de restaurants, trois cartes de visites d'illustres inconnus et un bon pour un massage gratuit.

 

"Tiens, tiens, pourquoi pas ?" se dit le professeur en empochant la carte.

 

Lundi 16 décembre

 

- On fait quoi, maintenant qu'on a la bonne adresse de Perronoux ? Demanda Martinov.

- Rien ! On laisse tomber, ce mec est dangereux. Mais gardons-la sous le coude, on ne sait jamais.

 

Dans la matinée, le professeur reçut un coup de fil de Romain Framboisert, il en informa Béatrice.

 

- Il va passer vers 18 heures, avec Edith, il a un truc à nous demander et ils veulent en profiter pour nous faire un bisou ! Vu l'heure, ça sent le restaurant, et les bonnes manières voudrait qu'on les invite. T'as quelque chose contre ?

- Non, j'aurais même quelque chose pour !

 

- Ah ! Il y a du nouveau ! Commença Edith, après les bisous d'usage (qui furent fort chaleureux), j'ai eu la visite d'un chanteur à la mode dont je n'avais jamais entendu parler...

- Dereine ? Demanda Martinov !

- Ah, vous connaissez ?

- On ne connaissait pas, mais il est venu nous casser les pieds.

- Il est venu quand même, ce con ! Je pensais pourtant l'avoir persuadé de vous laisser tranquille.

- Pardon ?

 

Chacun raconte alors ce qu'il sait de l'histoire qui donc se reconstitue.

 

- En fait précisa Romain Framboisert, je ne comprends pas la version de Dereine, l'idée de ce gadget est peut-être une idiotie, mais quand j'ai testé le prototype, tout fonctionnait. Je suis allé en acheter un l'autre jour et je l'ai fait tester par Edith : il fonctionne parfaitement ! Si j'ai fait une connerie, j'aimerais bien le savoir. Vous de votre côté l'étui ?

- Testé, le seul test qu'on n'a pas fait, c'est le champ magnétique.

- Alors ?

- Alors, il a dû tomber sur un modèle défectueux... 

- Je n'y crois pas, coupa Framboisert, dans ce cas-là, on aurait eu un tracé plat sur l'ordinateur, pas des sursauts de température !

- Où alors sa femme a réussi à le bluffer en lui racontant n'importe quoi !

- Il y avait un détective qui la suivait, je crois... Reprend Framboisert

- Ah, oui, c'est vrai ! Et, il se serait planté ?

- En principe ces mecs-là connaissent plutôt bien leur métier.

- Bizarre !

- Ce que j'aurais voulu, c'est que vous fassiez des tests poussés afin de voir ce serait susceptible de dérégler le gadget, j'ai apporté le mien. Tenez, je vous ai même apporté l'emballage, pas très discret, je trouve, et le mode d'emploi, sans doute traduit en chinois, puis en anglais, puis en français, c'est assez rigolo.

- Moi je veux bien, mais...

 

En fait il voulait bien rendre service aux Framboisert, mais était sceptique quant à l'utilité de ces tests.

 

- Vous serez payé en conséquence...

- Mais non, mais non !

- Mais si, mais si ! 

- On vous emmène au restaurant ? Conclut le professeur Martinov en guise de conclusion.

- C'est gentil ! Répondit Edith, mais si je peux me permettre une suggestion : vous n'auriez pas un traiteur qui pourrait nous livrer... Une soirée pizza, ça pourrait être sympa, non ?

 

Ni le professeur Martinov, ni Béatrice n'étaient dupes, il était pour eux bien évident qu'en faisant la dînette à la maison, tout cela risquait de se terminer en partouze comme la dernière fois, mais ils n'avaient rien contre.

 

- Ah ! Repris Edith, nous vous avons apporté des petits cadeaux...

 

Il s'agissait pour le professeur d'une jolie boite de très bons cigares, quand à Béatrice elle déballa son paquet pour découvrir un très joli porte-jarretelles bleu-cendré. Malgré le fait qu'elle ne portait jamais ce genre d'accessoire, elle apprécia et le geste et la qualité du produit.

 

On se remercie, on se bisouille.

 

- Faut que tu l'essaye ! 

- Maintenant ou après la pizza ?

- Maintenant. Minauda Edith.

- Alors on y va !

 

Béatrice se débarrassa alors de son jeans.

 

- Hum ! Avec cette culotte là, ça ne va pas le faire.

- Autrement dit faut que je la retire ?

- Oui, ce serait mieux !

- Bande de vicelards ! Plaisanta-t-elle.

 

Tout cela était un jeu, et Béatrice le savait bien. Les Framboisert n'avaient nul besoin du prétexte du porte-jarretelles pour initialiser la partouze, mais ajouter un peu de piquant à la situation ne peut que la rendre plus agréable.

 

Béatrice passa le porte-jarretelles et exécuta un petit tour sur elle-même.

 

- Et bien voilà, c'est super, merci encore ! Evidemment ce serait mieux avec une paire de bas.

- J'en ai apporté, c'est du "2", c'est bien ta taille ! 

- En voilà une attention délicate. Je vais m'asseoir pour les enfiler, je vais vous faire ça à la Marlène Dietrich.

 

C'était de jolis bas couleur chair en lycra. Elle commença à se gainer la jambe droite en prenant tout son temps, effectuant pour ainsi dire un strip-tease à l'envers, puis l'attacha aux jarretelles. Après avoir fait de même avec l'autre jambe, elle se releva et virevolta de nouveau devant la petite assistance.

 

- C'est vrai que ça fait des jolies jambes ! Admit-elle.

- Et ça met bien en valeur ton petit cul ! Ajouta Edith qui en profita pour le flatter de la main.

- Bon, je peux remettre mon jeans, maintenant ?

- Pourquoi t'es mignonne comme ça, le cul à l'air !

- Oui mais je suis la seule à être à moitié à poil… ça me gêne un petit peu.

- Et si je t'embrasse très tendrement, ça te gêne aussi ?

- Non, vas-y !

 

Les deux femmes se lancèrent alors dans un roulage de pelle bien baveux. Romain Framboisert se dit que la partouze allait peut-être démarrer mais ne voyait pas trop comment s'y incorporer.

 

- Quelle fougue ! Fit-il remarquer. Mais notre cher professeur va être jaloux !

- Mais pas du tout ! Protesta l'intéressé.

- J'arrive, professeur, j'arrive ! Annonce Edith.

 

Et laissant Béatrice en plan, elle enlace notre vert professeur, lui "viole" carrément la bouche tandis que sa main ouvre sa braguette, farfouille à l'intérieur et en extrait une bite en excellente forme.

 

Sitôt sortie, sitôt branlée !

 

Mais cette queue, Edith la veut dans sa bouche. Légère flexion des genoux et elle se retrouve juste devant l'organe convoité qu'elle n'a plus qu'à introduire dans sa bouche gourmande.

 

Martinov, vous vous en doutez bien, est aux anges. Quand Edith abandonne un instant ses mouvements de va-et-vient buccaux pour venir jouer de l'extrémité de sa langue, Romain qui guettait ce moment intervient aux côtés de son épouse. Martinov a maintenant deux langues qui frétillent comme des abeilles sur son membre viril.

 

Du coup, Béatrice est larguée. 

 

La scène est quand même surréaliste : Romain et Edith sont restés habillés, Martinov est juste débraguetté et elle, elle est là le cul à l'air.

 

Un peu embêtée qu'Edith ne s'occupe plus d'elle elle décide de se déshabiller complètement avant d'interpeller ses camarades de jeu.

 

- Vous voulez vraiment rester habillés ?

- T'as raison, répond Edith en se redressant, mettons-nous à l'aise !

 

Ils le font et ça dure un certain temps, ces messieurs dames étant quelque peu maniaques et s'évertuant à poser leurs vêtements dans leurs plis.

 

Et quand la chose fut faite, les époux Framboisert ne trouvèrent rien de mieux que de rejoindre de nouveau Martinov et de jouer avec son zizi.

 

"Bon, on va faire banquette, en attendant !" Se résigna Béatrice en s'affalant dans un fauteuil.

 

C'est que Romain avait une envie soudaine et irraisonnée de sodomiser le professeur, tandis qu'Edith aurait bien vu la queue de Martinov dans son propre cul !   

 

Le professeur lui n'avait aucune idée préconçue, il était, vous le pensez bien, très attiré par le corps magnifique d'Edith Framboisert, mais n'avait rien non plus contre le principe d'une bonne introduction dans son intimité postérieure.

 

Alors tandis qu'Edith avait repris sa fellation, Romain était passé de l'autre côté et préparait le trouffignon professoral, d'abord de la langue, puis du doigt. Béatrice sachant où Martinov rangeait ses préservatifs s'en alla les chercher et les déposa à proximité du trio :

 

- Je vous ai apporté des capotes, au moins comme ça j'ai l'impression de servir à quelque chose !

- T'inquiètes pas ma bibiche, on va bientôt s'occuper de toi ! Répondit Edith.

- Faudrait peut-être un peu de gel ! Ajouta Romain.

- Hé, ho ! Faudrait pas confondre, je ne suis pas la servante du château.

 

Elle alla néanmoins en chercher.

 

On ne sait trop comment le professeur Martinov se retrouva en levrette, mais il s'y retrouva. Edith protesta auprès de son mari que cette position était peu compatible avec ses projets immédiats. 

 

- Mais enfin Didith, y'a pas le feu, il y en aura pour tout le monde…

 

Alors tandis que Romain tartine le postérieur du professeur Martinov, "Didith" vient faire un câlin à Béatrice.

 

- Tiens, te voilà, toi !

- Ben oui, me voilà !

 

Béatrice se laissa embrasser sur la bouche sans problème, mais le baiser ne dura pas bien longtemps.

  Martinov16L2.jpg

- Regarde-moi ces deux gros cochons ! Regarde ce qu'ils vont se faire ! Commente alors Edith. Romain va lui foutre sa bite dans le cul !

- Ça t'excite, hein ?

- Bien sûr que ça m'excite, mais toi aussi tu m'excites.

 

Les deux femmes se pelotent à qui mieux-mieux tandis que Romain est en train d'effectuer d'impressionnants va-et-vient dans le cul du professeur qui gémit de plaisir.

 

Romain aurait bien voulu se retenir, mais l'excitation est trop forte et il finit par s'effondre sur Martinov.

 

Les deux hommes mettent un petit moment pour reprendre leurs esprits. Et tandis que Romain s'en va s'assoir, Edith tel une diablesse sortant de sa boite se précipite à la rencontre du professeur, lui met la main à la bite et le supplie :

 

- Prends-moi ! Prend moi maintenant !

- Chère Madame, vos désirs sont des ordres.

 

Trente secondes plus tard, Martinov la sodomisait hardiment. Cinq minutes plus tard Edith braillait comme un putois tandis que Martinov exténué par toutes ces galipettes déculait sa bite encapotée et juteuse et s'en allait s'assoir à son tour.

 

Béatrice attend, elle est bien sûr excitée, mais surtout frustrée, ce porte-jarretelle offert en cadeau qui devait faire d'elle la reine de la soirée ne lui a pas porté chance. Et d'ailleurs ce porte-jarretelle, qu'est-ce qu'elle va en faire, il y a toutes les chances du monde pour qu'il finisse sa courte carrière enfoui au fond d'un tiroir. 

 

- Ah, ben dis-donc ce professeur Martinov, il gagne vraiment à être connu ! Commente Edith en revenant près d'elle.

- Tu ne voudrais pas me lécher ?

 

Elle voulut bien. Béatrice fut un peu longue à venir, allez savoir pourquoi, mais la jouissance fut néanmoins explosive.

 

- Bon alors ces pizzas, on les commande ? Demanda Edith en sortant des cuisses de la jeune chimiste. C'est que j'ai faim, moi !

- Veut-tu rester là, j'ai un petit cadeau à t'offrir ! Protesta Béatrice.

- Salope !

- Tu ne veux pas !

- Si, bien sûr ! 

- Ouvre bien la bouche, il y en a pas beaucoup, mais ça devrait être délicieux, c'est du concentré !

 

Quelques secondes d'attente et un très léger filet d'urine se faufila dans le gosier d'Edith. Elle se redressa alors avec un sourire vicieux et vint embrasser goulument sa coquine partenaire

 

à suivre

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Recherche

Images Aléatoires

  • Stoffer412
  • zyzybande
  • Chanette21E2
  • Mast stamp
  • Massage3
  • Chanette19L2

Derniers Commentaires

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés