Vendredi 27 mai 2016 5 27 /05 /Mai /2016 18:51

Pr Martinov 16 - Le Fidèlitas 3 par Maud-Anne Amaro

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3 - Parma et Michael 

 

Et le soir même, Parma Schuller, bien briefée par Portillo se laissa draguer par Michael Dereine au cours d'un cocktail. Elle avait mis une petite robe noire assez moulante mais au décolleté modeste. Un seul échange de regard près du buffet déclencha tout. 

 

- Bonsoir !

- Bonsoir, vous êtes Michael Dereine !

- Et, oui c'est moi !

- Vous êtes encore plus mignon qu'à la télé !

- Et vous, vous avez des yeux magnifiques, je ne pense pas vous connaitre, c'est dommage d'ailleurs !

- Personne ne me connait, j'ai bien un imprésario, mais il ne m'a pas encore trouvé de travail.

- Dans la chanson ?

- Non au cinéma !

- Avec votre physique vous devriez faire une jolie carrière.

 

Il n'en peut plus, Dereine, il devant lui la femme de sa vie, brune, bien faite, le visage en fête. Elle respire la joie de vivre et la bonne humeur, et en plus son parfum est envoutant.

 

- Si nous sortions sur la terrasse ?

- Volontiers !

 

Trois minutes plus tard, ils s'échangeaient un baiser fougueux.

 

- Vous êtes seule dans la vie ? Osa-t-il demander.

- J'ai rompu avec mon petit ami, il y a deux mois, alors, effectivement, je suis seule dans la vie.

- J'aimerais vous connaitre davantage.

- Suis-je si intéressante que ça ?

- Pour moi, oui, je vous trouve… comment dire…

- Embrassez-moi encore !

 

Serrés l'un contre l'autre, Parma sentit le sexe de Michael durcir. Il fallait jouer serré, profiter de la situation sans passer pour une fille facile. Elle fit en sorte que le baiser se prolonge longtemps puis finit par s'écarter.

 

- Il faut peut-être mieux qu'on en reste là, sinon je sens que je serais capable de faire des bêtises.

- Si je vous disais qu'il y a des années que je rêve d'une femme comme vous ! 

- Vous ne me connaissez pas !

- Mais je vous répéte : je ne demande qu'à vous connaitre davantage.

- Pourquoi pas ? Après tout vous êtes plutôt bel homme et vous me paressez fort correct.

- Quittons ces guignols, je vous emmène chez moi.

- Et que fera-t-on chez vous ?

- Connaissance !

- Jolie réponse, alors c'est d'accord.

 

"Bingo ! Acte 1 réussi" se dit Parma. "L'acte 2 ce sera le plumard".

 

- Je vous offre le champagne, il sera meilleur qu'au cocktail. Proposa Michael une fois qu'ils furent dans son appartement.

- Volontiers !

 

Il servit deux coupes.

 

"Ne pas relâcher la pression, ne pas commencer à raconter ma vie, l'objectif c'est le plumard" se répéta la jeune femme 

 

- On trinque à quoi ?

- A notre rencontre, bien sûr !

- Vous connaissez le baiser au champagne ! Demanda Parma.

- Non !

- On avale un peu de champagne, mais on en laisse un peu dans la bouche, et on s'embrasse, il paraît qu'en faisant ça on se porte bonheur mutuellement et en plus ça permet de connaître les pensées de l'autre.

- Alors essayons !

 

Ils s'embrassent, collées l'un à l'autre, Parma sent son sexe qui bande de nouveau. Elle attend qu'il prenne l'initiative d'aller plus loin. Mais ça ne vient pas, alors elle se lance.

 

- Michael, je ne voudrais pas qu'il y ait d'ambiguïté entre nous ? Je ne voudrais pas que vous me preniez pour une fille facile, je ne le suis pas.

- Mais…

- Chut ! Mais il y a des moments dans la vie où le corps parle à notre place ! Je vous désire, Michael, je vous désire physiquement, je voulais que vous le sachiez.

- Et bien voyez-vous, moi c'est pareil…

- Alors c'est quand vous voulez ?

- Maintenant ?

- Oh oui !

 

Et Michael Dereine prit Parma Schuller par la main et la conduisit dans sa chambre 

 

Pour la première fois il tenait dans ses bras une femme pour qui il avait eu un coup de foudre.

 

Au lit ils se débraillèrent mutuellement dans la plus grande confusion. Et après d'inévitables pelotages Dereine pénétra Parma en position du missionnaire, il voulait lui prouver qu'il était un homme et non pas un impuissant, et profita de son érection exceptionnelle en se démenant tel un beau diable à tel point qu'il cracha son plaisir au bout d'à peine cinq minutes.

 

Parma ne put que simuler, mais elle s'en foutait, elle était en mission commandée et Michael était sans doute mignon dans son genre mais n'était pas vraiment son genre d'homme.

 

L'après coït est généralement le temps de la cigarette, mais aussi parfois celui des grandes déclarations et Michael n'en fut pas avare et débitait des serments d'amour à la louche à tel point que Parma se demanda si cette affaire n'allait pas trop loin.

 

Le lendemain devant le café crème, Michael renouvela ses déclarations de la veille et affirma qu'il avait passé là la plus belle nuit d'amour de sa vie…

 

"Il appelle ça une nuit d'amour, à peine cinq minutes de rentre dedans pendant lesquelles je n'ai rien senti ! Un peu barge, le mec !"

 

- Tu fais quoi aujourd'hui ? Demanda-t-elle.

- Rien de spécial, tu veux qu'on reste ensemble ?

- Je veux bien, mais faudra que je te laisse pendant une heure, je dois voir mon imprésario pour un truc.

- A quelle heure ?

- Faut que je lui téléphone, mais j'y pense tu n'as qu'à venir avec moi, tu verras c'est un type formidable.

- Un type formidable ?

- Oui, mais ne soit pas jaloux, il a 60 ans, je ne suis pas attiré par les vieux, et puis je suis une fille sérieuse. D'accord je t'emmène ?

- Je sais pas !

- C'est un mec qui a énormément d'influence dans le show-biz, ça peut peut-être t'aider pour ta carrière.

- Je suis déjà bien conseillé, tu sais !

- Je n'en doute pas mais deux avis valent toujours mieux qu'un.

 

Parma manœuvra si bien qu'ils se rencontrèrent tous trois au restaurant. Luis Portillo expliqua alors à Dereine qu'il appréciait son talent et son travail qu'il se faisait fort de doubler ses cachets… quant aux contrats signés avec Maria Baule, ce n'était pas un problème, il suffirait de les faire dénoncer par son cabinet juridique. Dereine fut impressionné par le charisme et le bagout de Portillo et intéressé voire alléché par ses propositions mais demanda néanmoins à réfléchir, ne souhaitant pas faire de peine à Maria Baule. 

 

Parma Schuller fut donc invitée à augmenter la pression, ce qu'elle accepta de faire sans rechigner. 

 

Ce ne fut pourtant pas si évident. Si Dereine s'était sérieusement amouraché. Parma s'ennuyait avec lui, ses centres d'intérêt comme le culturisme ou le football, n'était pas les siens. Ils rencontraient des gens, ils allaient en boite, et Parma avait à chaque fois l'impression qu'il la baladait comme un gadget genre : "Regardez la bimbo que je me suis dégoté, mais attention pas touche, elle est à moi !" 

 

Au plumard les choses se dégradaient en ce qui concerne Michael. Sa vigueur "bitale" des premiers émois ne dura pas bien longtemps et ses troubles de l'érection recommencèrent à se manifester de façon de plus en plus fréquentes 

 

Elle s'en ouvrit auprès de Portillo.

 

- Alors on est en où ? Lui demande ce dernier.

- Stand bye ! Le changement de son imprésario n'est pas vraiment sa préoccupation première en ce moment.

- Et tu sais pourquoi ?

- Oui, il ne bande plus !

- Il y a une raison ?

- J'en sais rien, il y a eu une première période où ça marchait plutôt bien, pour lui j'entends ! Ensuite une autre où ça partait en couilles, mais je faisais celle qui ne m'en rendais pas compte, jusqu'au jour où ça n'a plus été possible. Et maintenant, c'est bien simple, il me dit qu'il ne veut plus baiser. Et il commence à me tenir un discours du genre "Je ne pourrais jamais te rendre heureuse, reprend ta liberté…"

- Tu lui a conseillé de consulter !

- C'est une vraie tête de mule, il se persuade que le problème est uniquement psychologique, mais qu'il en a déjà consulté un et que ça n'a pas donné les résultats qu'il espérait.

- Cette situation, est-ce qu'elle a des répercussions sur ses activités professionnelles.

- Plutôt, oui ! Il ne fout plus rien et son imprésario se désespère !

- Comment tu le sais !

- Il me l'a présenté, c'est Maria Baule, une nana de la télé, elle m'a même pris à part pour me demander de le "secouer" !

- Pourquoi tu ne lui ferais pas pendre du viagra en douce ?

- Il ne peut pas, il prend des médicaments pour le cœur !

- O.K. Donc la sagesse nous conseille de laisser tomber ! Mais rêvons cinq minutes, admettons que tu arrives à le sortir de cette situation, à ce moment-là, il sera fou de joie et il ne pourra plus rien te refuser, je reprends ses contrats, et j'empoche le pactole.

- Oui, mais comme je n'ai pas de pouvoir surnaturels, je préfère laisser tomber… J'ai fais ce que j'ai pu… On fait les comptes maintenant, ou il faut que je revienne ?

- Parma si tu y arrive, je te triple ta prime.

- Mais enfin, ce n'est pas possible !

- Essaie ! On se donne encore une semaine, juste une semaine.

- C'est reculer pour mieux sauter !

- Moi aussi j'ai parfois des difficultés pour bander, tu veux t'exercer avec moi !

- Ça va pas non ? Euh, je veux dire… en fait je ne sais pas ce que je veux dire…

- La dernière fois avec Berthier, t'avais apprécié, me semble-t-il ? Lui rappelle-t-il.

 

"C'est vrai qu'il m'avait fait mouiller, ce con !"

 

Et tout en disant ça, la main droite de Luis Portillo se porte sur le sein droit de Parma Schuller. Elle ne proteste pas.

 

"Comment lui faire comprendre qu'il faudrait qu'il m'oblige ?"

 

- La dernière fois j'étais excitée parce que tu faisais des trucs avec ton collègue.

- Tu veux que je l'appelle ?

- Non, enfin, je ne sais pas, tu fais d'autres choses avec lui ?

- Comment ça ?

- D'autres choses que… que sucer ?

- Ah, la petite coquine ! Tu voudrais savoir si on s'encule ?

- Je me demandais juste…

- Et t'aimerais regarder ça ? T'aimerais voir la bonne bite de Berthier rentrer dans mon cul ?

 

Il s'aperçoit que la jeune femme est énormément troublée par ses propos.

 

- Je suis sûre que tu mouilles !

 

Elle en répond pas, elle n'est pas maître de la situation, alors elle se lance et d'une voix tremblante elle lui dit :

 

- Fais-moi ce que tu veux, fais-moi faire ce que tu veux ! 

- Faudrait savoir ! D'abord tu me suggères de me faire enculer par Berthier et maintenant tu joues les soumises.

 

Elle ne répond pas, complétement déboussolée.

 

- Et puis le but du jeu c'est de me faire bander, ne nous éloignons pas du sujet…

- Je dois me déshabiller ?

- Oui, et je vais faire pareil.

 

C'est la deuxième fois que Portillo voit Parma intégralement nue. Sa bite est demi-molle, il est persuadé qu'il lui suffit de caresser quelques instants la jeune femme pour avoir une érection correcte, mais ce n'est pas le but de l'opération, ça le frustre un peu mais il se dit qu'il se rattrapera après.

 

- Dommage que Berthier soit absent, la prochaine fois qu'on en aura l'occasion, je me ferais enculer devant toi !

- Oui ! 

- T'en meurs d'envie, hein ?

- C'est de la curiosité !

- Tu parles d'une curiosité ! Mais avant tu me prépareras mon petit cul !

 

Un flash ! La dernière fois, elle avait refusé de lécher le cul de Portillo quand Berthier le lui avait suggéré.

 

- Si tu m'obliges à le faire, je le ferais !

- Tu me feras quoi ?

- Ben je te lécherais le cul !

- Mais tu veux qu'on t'oblige !

- Oui, enfin, comme ça par jeu !

- Tu ne serais pas un peu maso sur les bords, toi ?

- Juste comme ça !

- Alors tu vas m'obéir !

 

"Enfin !" se dit-elle.

 

- Je suis sûr que tu mouilles ! Ecarte-moi ta chatte que je regarde !

 

La jeune femme s'exécuta sans problème, effectivement, elle mouillait. Portillo résista à la tentation d'aller lui fourrer son doigt.

 

- Approche-toi de moi, et fais-moi les seins !

- Comme l'autre fois ?

- Allez ! Commence doucement, je vais te guider ! Non plus fort que ça, maintenant tu les tires et tu les tords, un peu plus fort, c'est presque ça, continue, comme ça, oui comme ça ! Oh, c'est bon ! Continue ! Tu me fais bien bander, salope !

 

Parma vérifia ! Effectivement la zigounette de Portillo était devenue aussi raide qu'un barreau de chaise.

 

- Encore, encore, j'adore ça ! Oui comme ça tu tournes et t'appuies. Bon petite pause !

 

Et fou d'excitation Portillo se mit à caresser et à embrasser compulsivement la belle brune sur tout son corps. Cette fois son doigt s'aventura dans la chatte et y effectua quelques va-et-vient ponctués par un curieux bruit de floc-floc.

 

Il finit par se dominer un peu

 

- Bon j'explique, pour les tétons des mecs, personne à fait de statistiques mais la plupart aime ça. Maïs pas tous, il y en a ça ne leur fait rien du tout, et d'autres qui ne supportent pas. En tous cas, faudra que tu essaies avec Dereine. D'accord ?

- Il faudra déjà qu'il se déshabille…

- Je te fais confiance, tu trouveras bien un truc. Maintenant on va parler cul. Il y a plusieurs choses à essayer. La fessée, il y a beaucoup d'hommes qui aiment ça, tu verras bien, tu essaie, tu commences doucement, tu verras bien la réaction. Plus hard maintenant, le trou du cul ! Est-ce que tu as déjà regardé un trou du cul de près ?

- Euh, non pas de près. 

- C'est une grave erreur ! Extérieurement un trou du cul c'est un trou du cul que ce soit un trou du cul de femme ou un trou du d'homme. Certains sont très moches, mais beaucoup sont charmants. A l'intérieur c'est différent pour les hommes, il y a la prostate…

 

Bref il lui fit un véritable, cours d'anatomie sexuelle qu'il est inutile de rapporter ici dans son intégrité.

 

- …Alors évidemment la plupart des hommes refusent d'admettre le plaisir anal, ils ont l'impression que l'on fait une atteinte à leur virilité… et pourtant au temps de bordels, la feuille de rose était très prisée.

- La feuille de rose ?

- C'est comme ça qu'on appelle le léchage de l'anus. Bon et maintenant assez causé, lèche moi le cul !

- Michael Dereine ne voudra jamais que je lui fasse ça…

- T'en sais rien ! On ne connaît jamais les gens ! Alors tu me lèches ou t'attends la chute des feuilles ?

 

Alors Parma se lança ! Elle commença par mettre sa langue en contact avec les bords plissés et y délecta un goût acre qui ne perdura pas. Puis elle effectua des cercles concentriques, sa langue se rapprochant de plus en plus de la cible, pour finir par en quémander l'ouverture. L'anus s'entrouvrit et elle continua à lécher provoquant d'étranges miaulements chez Portillo.

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- Maintenant le doigt !

 

Elle le doigta quelques minutes, puis Portillo sortit d'on ne sait où un joli godemiché.

 

- Bon, ça tu sais ce que c'est, où il faut que je t'explique !

- Quand même !

 

Il lui tendit le gadget.

 

- Tu veux que je me l'introduise !

- Non tu vas me l'introduire dans mon cul ! Dans mon cul à moi.

- T'es vraiment un gros cochon, toi alors !

 

Mais elle ne se déroba pas, bien au contraire, car si elle avait accompli les gestes précédents par souci de perfectionnement voire par esprit de soumission, introduire un gode dans le cul d'un mec, cela l'excitait, allez savoir pourquoi ?

 

Elle y alla donc de bon cœur à ce point que Portillo qui avait prévu une suite, ne put la mettre en pratique, son sexe redevenu flaccide s'étant mis à s'inonder d'un étrange liquide incolore. Il se mit alors sans plus s'occuper de Parma à rechercher des lingettes corporelles dans ses tiroirs.

 

Parma n'avait pas pris son plaisir, elle n'osa pas solliciter Portillo et se rhabilla en silence.

 

- Je te laisse y aller, et n'oublie pas si tu réussis, je triple la prime ! 

 

Le soir même, Parma avait rendez-vous avec Dereine rue de la Boétie près des Champs-Elysées. Elle avait pris le temps de faire quelques emplettes afin qu'elle soit habillée sexy mais non provocante, exactement comme l'aimait le chanteur. Elle se maquilla savamment et ne lésina sur la quantité de parfum qu'elle s'envoya sur la tronche.

 

- Et bien ! T'es de plus en plus belle, toi ! Qu'est-ce qui t'arrive ?

- Rien de spécial, mais comme je te sens un peu déprimé en ce moment, j'ai voulu te faire plaisir...

 

S'il était vrai que cette vision idyllique ravissait Dereine, elle lui compliquait aussi sérieusement son projet de la soirée : il avait en effet l'intention de lui annoncer la rupture définitive de leur relation.

 

- On va manger des fruits de mer ? Proposa-t-il

- Tu ne préférais pas autre chose, j'ai envie d'une bonne viande rouge bien saignante avec un bon pinard ?

- C'est comme tu veux, il y a un bon resto tex-mex un peu plus loin…

 

Ils y allèrent donc. Et quand le loufiat s'enquit des boissons de ses "messieurs-dames", Parma qui avait un plan commanda une bouteille de Gevrey-Chambertin.

 

- Mais tu ne vas pas boire une bouteille entière ? Protesta Dereine.

- C'est pour nous deux et c'est moi qui la paie !

- Mais tu sais bien…

 

Oui, elle savait bien : Dereine buvait peu d'alcool, une bière de temps en temps, du champagne pour les occasions, mais rarement du vin. 

 

- Tu goûteras, tu ne vas quand même pas boire du coca-cola avec une côte de bœuf !

 

Le loufiat revint se livrer au cérémonial de la bouteille : présentation de l'étiquette, service d'une lichée dans le verre de Monsieur et attente de son verdict dans une attitude constipée.

 

- J'y connais pas grand-chose, faite goûter à Madame.

 

Madame apprécia 

 

- Je vais t'expliquer un truc, pour retrouver la forme rien de tel qu'un bon apport en protéines et en vin rouge.

- Mais enfin, ce n'est pas mon truc !

- Ça fait rien, on trinque ! Alors c'est comment ?

- Je ne suis pas amateur !

- Evidemment tu bois ça comme du coca, c'est pas comme ça qu'il faut faire. D'abord tu le renifles, le vin ça se goûte aussi avec le nez. Après, tu en prends une gorgée dans ta bouche, tu ne l'avales pas tout de suite, tu le mâches et tu l'avales lentement.

 

Il s'exécuta sans grande conviction.

 

- Non décidemment, je n'apprécie pas !

- Mais ça va venir, il y a des choses qui ne sont pas innées, il faut les apprendre… et après on est récompensé.

 

Bref, Parma le saoula tellement de paroles qu'il avala malgré ses réticences, deux verres de vin. L'objectif était atteint, il fallait qu'il soit juste un peu pompette. Juste un peu !

 

Et de ce fait, éméché et excité, Michael Dereine, se dit alors que sa déclaration de rupture pourrait peut-être attendre un jour ou deux.

 

Il aurait bien terminé la soirée de façon coquine, mais il était à présent tenaillé entre la crainte de l'échec et son envie de faire quelques cabrioles.

 

- On va chez toi ? Demanda Parma, prenant ainsi les devants.

- Oui, mais, je crois qu'on ne fera pas grand-chose, tu m'as fait boire, c'est pas bon pour moi, ça !

- Ce n'est pas grave, j'ai juste envie de dormir contre toi !

- Alors dans ce cas, viens !

 

Et à peine arrivée chez Dereine, Parma se déshabilla intégralement.

 

- Tu fais quoi ?

- J'ai chaud ! Et puis tu aimes tellement me voir à poil…

- Tu sais bien que je ne suis pas en forme en ce moment.

- Et alors ? Ça ne t'empêche pas de regarder et de me caresser, non !

- Non bien sûr !

- Alors mets-toi à poil aussi, moi aussi, j'ai envie de te caresser.

 

Il se déshabilla et elle l'entraina dans la chambre, une fois sur le lit ils s'embrassèrent avec passion. Dereine avait maintenant un début d'érection, mais Parma savait qu'elle ne persisterait pas.

 

Les doigts de la jeune femme s'attardèrent alors sur les tétons du chanteur essayant de les pincer malgré leur très maigre relief.

 

- Tu fais quoi ?

- Je m'amuse !

 

Elle continua mais dû bientôt constater que ce traitement ne lui faisait ni chaud, ni froid.

 

"Merde ! Je m'y prends mal ou pas ? On va essayer autre chose, si ça marche pas je peux dire adieu à ma triple prime !"

 

- Retourne-toi Michael !

- Pourquoi faire ?

- Je vais te masser !

- Pourquoi faire ?

- T'as pas bientôt fini de me demander sans arrêt "pourquoi faire" ? Laisse-moi m'occuper de toi, ça va te détendre.

- J'ai pas besoin de…

- C'est pas interdit d'essayer, non ? Allez, tourne-toi !

 

Parma lui massa le dos et les épaules pendant quelques minutes, mais l'objectif était ailleurs. Et bientôt elle lui malaxa les fesses.

 

- On t'avait déjà dit que tu avais des belles fesses ?

 

Pieu mensonge, car elles étaient fort quelconques.

 

- Non, mes fesses, c'est à moi, je ne les montre pas à tout le monde !

- Et quand je te les tripote comme ça tu aimes !

- C'est marrant !

 

Les mains s'approchent de plus en plus du trou du cul du chanteur. Un doigt commence à fureter sur les plis entourant l'entrée. Dereine ne proteste pas.

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Parma hésite : la langue ou le doigt. Son absence de réaction semble indiquer qu'il n'est pas contre ce qu'elle lui fait, reste à savoir s'il acceptera la suite. Elle décide donc de zapper la feuille de rose, qui de toute façon ne lui disait pas grand-chose, elle mouille son index, donne une légère pression. Toujours pas de protestation. Le doigt entre dans le cul.

 

- Qu'est-ce que tu fais ?

 

Mais la protestation manque de conviction.

 

- Un petit truc spécial !

 

Le doigt s'agite.

 

- Mais arrête ! Marmonne-t-il mollement.

- Laisse-moi faire !

 

De son autre main, Parma passe en dessous des cuisses, lui enserre un moment les testicules, puis remonte.

 

"Bingo, pour l'instant, ça marche !"

 

- Tu bandes, tourne-toi je vais te sucer !

 

Et tout en le suçant, elle lui remet son doigt dans le cul. La bite de Michael reste bien droite. Pour Parma il faut maintenant aller vite, le résultat psychologique en dépend. Pas de fioriture, pas de fantaisie, juste de l'efficacité. Et tandis que son index gauche continue de lui limer le fondement, sa main droite enserre fortement la base de la verge en la masturbant, la langue s'active ciblant la base du gland en des titillement infernaux.

 

A ce régime, Michael Dereine ne tient pas longtemps, son corps se raidit, le sang afflue au-dessus des pectoraux. Il pousse un petit râle. Parma sort la bite de sa bouche pendant qu'il lui inonde la main de son sperme.

 

- Alors mon chéri, c'était bon ?

- Je t'aime ! Répondit-il.

 

Parma n'en revient pas d'avoir réussie. 

 

- Et bien voilà, on sait ce qu'il faut faire maintenant.

- J'ai quand même un peu honte qu'on soit obligé de faire ça pour que j'y arrive !

- Honte de quoi ? Tu crois que tu es le seul mec qui se fait mettre un doigt ? Tout le monde le fait, mais c'est vrai que personne ne le crie sur les toits.

 

"Et il n'y ira pas vérifier, de toute façon." Ajoute-t-elle in petto.

 

Ils ne tardent pas tous deux à sombrer dans le sommeil pour une nuit calme et tranquille

 

Quelques semaines passèrent et ce qui devait arriver arriva : Non seulement Michael Dereine n'envisageait plus de rupture, mais il s'amourachait pour de bon…

 

à suivre

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 27 mai 2016 5 27 /05 /Mai /2016 18:20

Pr Martinov 16 - Le Fidèlitas 2 par Maud-Anne Amaro

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2 - Parma l'aventurière 

      

Une fois seul, Dereine essaya de faire le tri dans ses pensées. Le curé sexologue lui avait donc raconté des conneries, il pouvait jouir dans une relation uniquement sexuelle. La solution n'était pas psychologique mais technique. Ce qui l'embêtait c'était justement les détails de cette technique, qu'on soit obligé de solliciter son cul pour y arriver lui déplaisait, mais il chassa l'idée se disant que la pratique n'était sans doute nécessaire que de façon thérapeutique et donc provisoire. Quant à sa relation avec la productrice, si elle perdurait, il était bien conscient qu'elle ne pouvait que faciliter ses chances de passer un jour à la télévision.

 

Et c'est ce qui se produisit.

 

Il passa ainsi avec succès le cap des présélections, puis des éliminatoires, parvint en finale et gagna le concours. Il savait que Maria lui avait donné un coup de pouce, mais ne pouvant croire que la productrice avait tout arrangé jusqu'à la finale uniquement pour sa belle gueule, il s'imagina sincèrement qu'il avait du talent. D'autres le crurent aussi puisque son premier disque bien sirupeux et bénéficiant d'une campagne promotionnelle outrancière à la télévision fit un tabac.

 

Maria Baule prit le soin de lui choisir un imprésario et un directeur artistique dans son propre entourage afin de le garder sous la main. Si en plus ça lui rapportait du fric, pourquoi se gêner ?

 

Michael Dereine se retrouva du jour au lendemain avec un tel lot d'admiratrices qu'il n'avait que l'embarras du choix, mais il n'en profitait que peu.

 

En fait en tant que mâle dominant, son plaisir était d'amener la fille dans la chambre, de la voir nue, de la peloter un peu, puis sans autres préliminaires de la sauter rapido presto. Mais la pénétration échouait à chaque fois, et comme il ne se voyait pas demander à ces demoiselles de lui doigter l'anus, il s'excusait platement, invoquait la panne "qui n'arrive jamais, il fallait que ça tombe sur toi…", puis il virait la fille en évoquant la fatigue, certaines cependant proposaient leur bouche, mais en vain. A ce petit jeu, les filles n'y revenaient pas deux fois et Michael Dereine acquit rapidement dans le milieu la réputation d'être "un mauvais coup". Bien sûr avec Maria Bale, les choses allaient complètement différemment : forcement, puisque c'est elle qui menait la barque et se servait de son pénis comme d'un sex-toys. Mais de tout ça, il s'en foutait, lui ce qu'il attendait, c'était le grand amour.

 

Le grand amour il le rencontra au cours d'un cocktail… Mais le hasard n'y fut pas pour grand-chose…

 

Parma Schuller

 

Parma Schuller est brune, grande et belle, genre italienne. Elle avait eu une scolarité moyenne, n'avait obtenu son Bac que par "miracle", puis avait alterné les périodes de chômage avec des emplois peu intéressants comme caissière ou serveuse. Elle faisait pas mal de bêtises, et si on était indulgent avec elle c'était en raison de son physique, du moins c'était ses supérieurs masculins qui raisonnaient de la sorte, les supérieurs féminins ayant au contraire tendance à l'enfoncer. Avec les hommes, elle allait jusqu’à user de son sexe sans que cela lui pose de problèmes. Elle ne tardait pas alors partout où elle passait à trimbaler une réputation de "Marie couche-toi-là" dont elle se fichait complétement à ceci près que les relations avec les autres femmes devenaient exécrables.

 

La dernière boite où elle avait travaillé faisait dans l'import-export, elle comprit assez vite que le poste qu'on lui confiait ne consistait qu'à être très gentille avec les partenaires commerciaux. Elle s'acquittait de cette tâche avec sérénité et efficacité. Le soir elle regardait des sites pornos sur internet non pas parce que cela l'excitait mais parce qu'elle pensait y apprendre de quoi se perfectionner. Tout allait bien jusqu'à ce qu'on fasse l'erreur de la nommer commerciale à part entière. Ce fut une catastrophe et on la licencia.

 

Alors elle s'était dit pourquoi ne pas se lancer dans le show-biz ?

 

Luis Portillo

 

Luis Portillo dit avoir 50 ans mais en a peut-être plus. Yeux bleus comme la mer calme, épaisse chevelure blanche coiffée à la diable, moustache tombante, grand nez et menton volontaire. Il est imprésario de son état. Flairant le bon coup, il s'était juré de prendre Michael Dereine dans son "écurie". Afin de rendre le coup imparable il se renseigna sur les goûts féminins du chanteur, on lui rapporta qu'il appréciait les grandes brunes, genre italiennes ou espagnoles.

 

Il se trouve qu'il venait de rencontrer une fille aux formes parfaites, recommandée par une personne se prétendant de ses amis. Il l'avait donc auditionné et le constat avait été catastrophique, on ne s'improvise pas actrice, c'est un métier et ça s'apprend. Il lui aurait bien demandé de se mettre à poil, juste histoire de se rincer l'œil, mais en fait ces filles qui venaient sur recommandation avaient tendance à l'agacer et il n'en fit rien.

 

- Je suis désolé, vous avez sans doute des capacités, mais pas suffisamment pour envisager une carrière.

 

La fille ne se démonta pas, elle était prête à tout et joua sans ambages la carte "cul".

 

- Dites-moi franchement, Monsieur Portillo avant que je m'en aille : Comme femme, est-ce que je vous plais ?

- Ah, ça vous êtes bien foutue…

- Vous voudriez en voir plus !

- Ecoutez, je vais vous parler franchement, la jeune fille qui vous a précédé vient de me faire une superbe pipe, alors voyez-vous, comme j'ai le cœur un peu fragile, nous allons en rester là.

 

Sans un mot, alors la fille se leva et ramassa ses affaires et se dirigea vers la porte en tortillant du cul, par pure provocation. Et Portillo qui pourtant en avait vu resta idiot l'espace d'une seconde avant de se reprendre.

 

- Mademoiselle !

- Oui !

- Laissez-moi vos coordonnées, on ne sait jamais, mais je ne veux pas vous laisser de faux espoirs, si je ne vous ai pas appelé d'ici demain soir, c'est que… bon vous avez compris.

 

- Qu'est-ce que je pourrais bien en faire ? S'était demandé Portillo sans trouver de réponse. Et soudain le flash ! Il se précipite sur son interphone.

- La réception ? Il y a une nana, une grande brune qui s'apprête à sortir. Bloquez là et demandez-lui de remonter me voir.

- Comment elle s'appelle

- On s'en fout, euh Parma, Parma Schuller !

 

- Vous avez oublié de me dire quelque chose ? demanda Parma.

- En fait j'ai une proposition à vous faire, asseyez-vous !

- Je vous écoute.

- Dans le milieu de show-biz, il y a plusieurs façons pour se faire connaître, il y en même plein mais on ne va pas les énumérer, l'une d'entre elles consiste à avoir une liaison médiatisée avec quelqu'un de connu et que la presse-people couvrira. En principe ça peut être le début de la célébrité… et pour la suite, il vous faudra la gérer mais on n'en est pas là. Ça vous intéresse ?

- En fait j'étais venu passer une audition, j'ai été nulle et vous me proposez comme lot de consolation de me refiler à je ne sais pas qui, c'est ça ?

- Ce n'est pas n'importe qui, c'est Michael Dereine !

- Bof ! C'est vraiment pas mon genre d'homme ! C'était ça votre proposition ?

- Tout à fait !

- Alors c'est non !

- Et bien au revoir Mademoiselle, désolé de vous avoir retardé.

- Attendez, si j'acceptais je devrais faire quoi exactement ?

 

Portillo commençait à s'agacer, cette fille ne savait pas ce qu'elle voulait, il tapa du poing sur la table.

 

- Je vais tout vous expliquer, mais un : vous me laisser parler et deux : vous allez vous déshabiller s'il vous plait, allez-y !

- Je croyais que vous aviez le cœur fragile ?

- Bon, je vous en prie !

- Je… Je me déshabille à l'arrache ou vous préférez que je vous fasse un strip-tease ?

- Non, pas de strip-tease, c'est juste un contrôle de routine, il y a des filles qui ont des… comment dire… des défauts cachés.

- Vous croyez vraiment que j'ai des défauts cachés !

- Je ne crois rien du tout, ou plutôt je ne crois que ce que je vois, allez, à poil, mademoiselle !

 

Elle fut bientôt en sous-vêtement. Portillo n'en croyait pas ses yeux, cette fille était vraiment canon, et pourtant il en voyait…

 

- J'enlève tout ?

- Ben oui, à poil, c'est à poil !

 

Le soutien-gorge retiré laissa apparaitre deux magnifiques globes magnifiquement arrondis et terminés par des pointes arrogantes légèrement brunâtres.

 

- Pas mal !

 

Elle retira son string et spontanément se retourna afin de faire admirer ses fesses.

 

- Superbe, magnifique ! Commenta Portillo qui commençait à bander. Si vous pouviez écartez votre chatte !

- Pardon ?

- Vous avez parfaitement entendu !

- C'est indispensable ?

- Non, mais ça me ferait plaisir.

- Dans ce cas ! Dit-elle en écartant ses grandes lèvres.

 

C'est à ce moment qu'on frappa à la porte.

 

- C'est qui ?

- Berthier ! Je peux entrer !

- Non ! Reviens dans cinq minutes.

 

Mais l'homme est déjà entré…

 

- C'est juste pour t'apporter le… Oh ! Pardon ! Je te laisse.

 

Parma essaie de dissimuler sa nudité comme elle le peut.

 

- Non, non, reste, c'est toujours bien d'avoir un autre avis ! Comment tu la trouves ?

- Superbe ! Dommage qu'on ne voit pas tout !

- Mais enfin mademoiselle, retirez vos mains !

 

Parma se demande si elle n'est pas tombée dans un traquenard mais retire ses mains.

 

- Elle est trop bandante ! Commente Berthier en se touchant la queue au travers de son pantalon.

- C'est vrai ça ? Demande Portillo en lui mettant la main sur la braguette. Mais c'est vrai qu'on dirait bien qu'il bande, vous voulez vérifier, Mademoiselle ?

- Non, non, je vous crois sur parole.

- Vous avez tort, je vais regarder ça de plus près.

 

Et devant les yeux médusés de Parma, Portillo ouvre la braguette de son collègue et en extrait une jolie bite bien raide qu'il masturbe quelques instants…

 

Ce n'est pas le fait que ce qui se passe en ce moment risque d'un instant à l'autre de tourner en orgie qui inquiète Parma, mais le fait que Portillo ne lui a pas encore précisé quel serait son rôle auprès de Michael Dereine, et que si orgie il y a, ce ne soit pas pour rien.

 

- Je peux me rhabiller ! Demande-t-elle.

- Non, mais asseyez-vous, le test n'est pas tout à fait terminé, pour la mission que je pense vous confier, il faut que je m'assure de vos… comment dire… de vos capacités techniques.

- Ça va peut-être un peu trop loin !

- Pas pour l'instant !

- Alors c'est quoi ce test technique ?

- On le fera si vous acceptez le principe de la mission.

- Oui, dites-moi donc ! Et si ce monsieur pouvait arrêter de se tripoter devant moi…

- Ce monsieur ne vous fait aucun mal. Vous n'êtes même pas obligé de le regarder. Bon alors en deux mots, vous vous arrangez pour vous faire draguer par Dereine, vous couchez avec lui, et une fois qu'il sera bien accro, on passera à la phase 2.

- C’est-à-dire ?

- C’est-à-dire qu'il faudra lui expliquer qu'en signant un contrat avec moi, il gérera bien mieux sa carrière qu'avec la personne qui le chapote en ce moment, mais on reparlera de ça en temps voulu.

- Et c'est comme ça que je vais devenir célèbre ? J'ai du mal à comprendre.

- Ça c'est la phase 3 qui consistera à médiatiser votre relation avec lui. En principe je fais ça très bien !

- Autrement dit, vous me demandez de faire la pute, sans être payée en plus…

- Qui vous a dit que vous ne serez pas payée ?

 

Parma n'osa pas demander combien.

 

- Et pour ce que vous appelez la phase 3, je suis obligé de vous faire confiance ?

- Absolument ! Alors c'est oui ou c'est non ?

- D'accord, je veux bien essayer !

- Alors on passe à la technique !

- Concrètement ?

- Concrètement, vous allez sucer Berthier !

- C'est ça le test technique ?

- Je ne peux pas prendre le risque de jeter dans les bras de Dereine une personne qui ne saurait pas faire une fellation.

- Bon d'accord je vais sucer Berthier ! Convint-elle mais sans bouger de son siège.

 

Le dénommé Berthier baisse alors son pantalon et arbore un sourire idiot. La main de Portillo branle quelques instants la bite de son collègue.

 

Parma écarquille les yeux. Elle croyait pourtant en avoir vu des vertes et des pas mures en matière de sexe, mais c'est la première fois qu'elle voit deux hommes se tripoter devant elle…

 

"Et pourtant, ils ne sont pas gays !" se dit-elle, puisqu'ils fantasment sur mon corps…"

 

- Allez venez, Mademoiselle, c'est ici que ça se passe. ! Regardez-moi cette belle queue ! Attend Berthier je vais te la sucer un peu, ça me fait trop envie, et après je laisse la place à mademoiselle.

 

Parma s'est levée, attendant que la place soit libre, parce que pour l'instant Portillo a pris le sexe de son collègue dans la bouche et ne semble pas vouloir le lâcher.

 

- A vous de jouer ! Finit-il par dire à la jolie brune en se redressant.

 

Sans un mot Parma s'accroupit et commença à branlotter la bite de Berthier. C'est qu'elle en avait vu des bites, mais celle-ci lui plaisait bien, bien droite, la peau plutôt claire, une grosse veine serpentant de tout son long, le gland lisse, brillant et plus coloré que la verge. Les couilles pendantes mais sans exagération. Elle utilisa sa méthode habituelle, d'abord engloutir la verge afin que l'homme se sente pris, puis quelques mouvements obligatoires de va-et-vient. Suivent quelques fantaisies comme le léchage des testicules et de la hampe avant de passer à sa botte secrète. Sa langue se met alors à titiller la base du gland, puis en une spirale diabolique remonte jusqu’au méat ou sa langue se met à virevolter.

 

- Ooooh !

 

Elle continue mais...

 

- On fait une petite pause ! Indique Berthier.

 

Parma est bien obligée d'accepter.

 

- Je peux te caresser ! Continue-t-il.

 

Et sans attendre de réponse, voilà qu'il lui tripote les seins.et les malaxe comme si c'était de la pâte à modeler.

 

Parma n'aime pas trop qu'on la tripote, mais elle s'est habitué à ce genre de comportement et le supporte avec philosophie.

 

- Je peux les embrasser ! Demande Berthier en désignant les tétons de la belle.

- Oui mais doucement !

 

"Au moins il a la délicatesse de demander !" remarque-t-elle.

 

Elle se laisse faire avec passivité dans un premier temps avant de se souvenir qu'elle est en train de passer un "test technique". Alors elle change d'attitude.

 

- Humm, tu caresses bien, toi, caresse-moi encore.

 

Evidemment l'autre, encouragé ne se le fait pas dire deux fois, il caresse, il pelote, il embrasse, il lèche et ce qui devait arriver arriva : sa bouche vient à la hauteur de sa chatte, il pose les doigts sur les grandes lèvres, n'entend pas de protestation, écarte tout ça et y fourre sa langue.

 

Voilà qui va poser un problème à la jeune femme. Elle s'est vite aperçu aux cours de ses dernières expériences qu'elle ne jouissait pas toujours, soit parce que l'homme ne savait pas faire, soit parce que la relation était purement mécanique.

 

Elle avait trouvé la réponse sur internet. Avant la relation, elle filait dans la salle de bain et s'imbibait la zézette de gel intime. L'effet marchait à tous les coups et les types étaient alors tout fiers d'avoir fait jouir et mouiller leur partenaire quand elle simulait son plaisir.

 

Mais aujourd'hui, le carré de gel était bien dans son sac à main, mais elle ne voyait pas très bien comment aller le récupérer puis aller aux toilettes…et d'ailleurs elles étaient où, les toilettes ?

 

Berthier poussait tellement avec sa langue qu'il la déséquilibrait.

 

- Je peux me mettre sur le fauteuil ! Proposa-t-elle.

 

Et pendant que Portillo se mettait à poil à son tour, Elle écarta les cuisses et subit donc le cuni dans cette position. Berthier ne tarda pas à venir chatouiller son clitoris de la langue, sans que celui-ci ne réagisse.

 

"Il ne va pas y arriver ! Si je simule, alors que je suis sèche, ça ne va pas le faire !"

 

Mais les miracles existent parfois !

 

Berthier sans doute atteint d'une crampe à la mâchoire se redressa.

 

- Tu veux que je te relaie ? Demanda alors Portillo.

- Tu ne bandes pas fort ! constata son collègue !

- Pas besoin de bander pour faire ça !

- Si ! C'est mieux !

- Et bien fais-moi bander !

 

Alors Berthier s'empara des bouts de seins de Luis Portillo et se mit à les tortiller, à les pincer, à les serrer. L'effet sur la queue de l'imprésario fut spectaculaire : en moins d'une minute il bandait comme un mulet.

 

"C'est quoi ce truc ? Je n'ai jamais vu ça sur Internet". Se dit Parma.

 

- J'aime quand tu me fais ça, mon biquet ! Tu le fais si bien !

- Tu vois, maintenant, elle bien raide !

- Peut-être un petit coup de langue…

 

Et Berthier se mit à sucer quelques instants la bite de Portillo, pas bien longtemps mais suffisamment quand même pour que, contre toute attente la situation excite Parma.

 

C'est Portillo qui vient maintenant entre les cuisses de la brune, il lèche mieux que son collègue et en plus elle commence à mouiller. Et pendant qu'il s'active Berthier s'est positionné à ses côtés et se fait sucer.

 

- J'avale pas ! Prévint-elle par réflexe.

 

Avec Berthier, ça ne dura pas bien longtemps, sentant son plaisir monter, il se retira de sa bouche et jouit dans ses paumes. Portillo, lui continuait à s'activer. Alors Parma ferma les yeux s'imagina qu'on l'attachait, qu'on la fouettait, qu'on l'enculait, qu'on…

 

- Aaaaah !

 

- T'as une de ces langues, toi, lui dit-elle après quelques instants de répit.

- Oui, mais j'ai pas joui.

- Tu veux que je t'arrange ça ! Intervint Berthier.

- Tu vas faire quoi ?

- Laisse-moi faire, toi, euh c'est comment ton prénom ?

- Parma !

- Parma, c'est joli ça ! Donc tu vas lui faire les seins et après on va s'occuper de son cul. Vas-y commence !

 

"Hein, mais j'ai jamais fait ça, moi !" Se dit-elle.

 

Elle attrape les bouts de seins de Portillo se demandant s'il convient de faire fort ou moins fort, mais heureusement ce dernier la guide.

 

- Pas les ongles !

- Oh ! Pardon !

 

Ça marche, Portillo rebande de nouveau.

 

- Je vais le sucer ! Dit Berthier. Occupe-toi de son cul.

- Attend, je suis un peu dans les vapes, tu veux que je fasse quoi.

- Ben tu lèches, tu doigtes !

 

"Hein ?"

 

Martinov16bEncore des pratiques qu'elle n'a pas lues sur Internet, elle n'a pas dû aller sur les bonnes pages !

 

- Que je lèche le cul ?

- Ben, oui !

- Désolé, je ne fais pas ça !

 

Elle s'en est voulu de cette réponse, elle risque de, passer pour une gourdasse. Dans un autre contexte, elle aurait accepté, mais il aurait fallu qu'on la domine, qu'on joue à l'obliger à le faire… Mais ces pratiques ne sont restées chez elle que des fantasmes, une seule fois un type l'a attaché sur un lit, c'était bien.

 

- Ben, doigte-le !

- Je veux bien mais je n'ai jamais fait ça ! Je n'aime pas tout ce qui est "cul".

- Essaie ! Tu mouilles ton doigt, tu lui fous dans le cul et tu fais aller et venir.

 

"Mon Dieu !"

 

Mais elle le fit, fermant les yeux, s'imaginant qu'un maître invisible l'obligeait à exécuter cette pratique.

 

Cinq minutes plus tard, Portillo jouissait dans un spasme.

 

- Bon alors, je suis embauchée, ou il y a encore des tests ?

- Tu es engagée pour la mission ! Berthier occupe-toi de la paperasse.

 

à suivre

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 27 mai 2016 5 27 /05 /Mai /2016 18:08

Martinov 16 - Professeur Martinov et le Fidélitas par Maud Anne Amaro

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1 - Prologues

 

Prologue

 

Romain Framboisert est grand, brun, les tempes légèrement grisonnantes, c'est un bel homme élégant, souriant et charmeur, la quarantaine lui va plutôt bien. Il est divorcé et remarié avec une très belle femme prénommée Edith.

 

Cinq ans avant les événements qui vont être narrés dans cette histoire, Romain Framboisert travaillait comme ingénieur chez Duvalès-Sécurité, une boite spécialisée dans les systèmes de sécurité sophistiqués. L'entreprise en question fut un jour contactée par la Bijouterie Brougnard qui souhaitait un dispositif original et performant pour sécuriser ses coffres. Framboisert avait longtemps été considéré comme le meilleur élément de l'entreprise avant qu'il ne commette une bévue (qui n'en fait pas ?). Il s'était fait à cette occasion réprimander avec une violence verbale démesurée, et le dossier de la bijouterie ne lui fut pas confié, ce qu'il considéra comme une humiliation. Il chercha un moyen de se venger, manqua d'abord d'idées, mais dix jours plus tard, profita d'un soir d'heures supplémentaires pour photocopier le projet Brougnard, que Jenner, l'un de ses collègues aux dents longues venait juste de finaliser et d'enfouir dans le tiroir de son bureau (fermé à clé, mais vous pensez bien qu'une serrure de bureau...) 

 

En feuilletant chez lui le dossier, Framboisert y trouva quelques "astuces " de sécurité auquel il n'aurait sans doute jamais pensé. Il en fut terriblement dépité. 

 

Le lendemain Jenner fut surpris de découvrir ses tiroirs non verrouillés, mais n'y attacha aucune importance supposant qu'il avait tout simplement oublié de les fermer.

 

Les soucis professionnels ne sont jamais statiques, soit ils s'arrangent, soit ils s'aggravent. En ce qui concerne Framboisert, ils s'aggravèrent logiquement : on ne travaille pas correctement en situation de stress. A ce point que notre homme finit par donner sa démission, non sans avoir traité son patron de "pauvre connard" et comme il possédait quelques fonds propres, il fonda sa propre entreprise, "Framboisert-électronique". 

 

Il fut démarché quelques mois plus tard par un dénommé Robert Perronoux dont les relations lui permettaient d'avoir ses entrées au ministère de la défense auprès duquel il servait en quelque sorte de courtier.

 

Perronoux était pour ainsi dire l'antithèse de Framboisert. Bedonnant, binoclard et dégarni, et doté d'une élocution désagréable, cet éternel célibataire ne faisait rien pour s'améliorer. Costume cravate, certes, mais costume cravate pas très nets.

 

Mais peu importe la présentation, cette rencontre permit à Framboisert de fournir quelques dispositifs au ministère. Les affaires marchaient plutôt bien du moins au début, puis l'activité baissa.

 

Un jour qu'ils devaient déjeuner ensemble pour parler affaires, Framboisert arriva en retard au restaurant alors que Perronoux patientait en lisant un journal.

 

- Désolé, je suis venu en bus, j'ai été coincé dans les embouteillages.

- Ce sont des choses qui arrivent. J'étais en train de lire un truc amusant, tenez :

 

"Echec aux cambrioleurs ! En pleine nuit trois hommes ont réussi à pénétrer dans la salle des coffres de la bijouterie Brougnard où un ingénieux système les y a enfermés. La police alertée automatiquement n'a plus eu qu'à les cueillir le plus simplement du monde."

 

- Sont vraiment cons, ces mecs, ils n'ont même pas coupé le courant ! Commenta Perronoux.

- C'est pas ça ! Le système qui les a coincé produit sa propre électricité, et il se trouve à l'intérieur du coffre, c'est imparable.

- Vous avez l'air bien renseigné ! Mais c'est vrai que vous avez travaillez là-dedans.

- Pour tout vous dire j'ai même travaillé sur leur système de sécurité, à la bijouterie Brougnard ! Mentit-il.

- Ah, bon ? Les employés entrent comment ?

- Digicode plus reconnaissance de l'empreinte digitale. Ça désactive toutes les alarmes pendant quelques secondes. 

- Sécurité absolu alors ?

- Pfff ! Il n'existe pas de sécurité absolue ! 

- C'est quoi la faille ?

- Vous voulez faire un casse, Monsieur Perronoux ? Ironisa Framboisert.

- Le sujet me passionne, voyez-vous !

- La maintenance peut entrer sans reconnaissance digitale, juste en effectuant une manip spéciale. C'est une société extérieure à la boite qui s'en occupe….

- La manip est compliquée ? 

- Disons qu'il faut connaître.

- Mais, vous, vous savez faire ?

- Si nous changions de conversation ?

 

Perronoux n'insista pas, mais le vers était dans le fruit. Les deux hommes se revirent la semaine suivante.

 

- Je repensais à cette bijouterie Brougnard… Admettons, (pourquoi ne pas rêver ?) que j'organise tout, vous nous fournissez la procédure pour entrer dans la salle des coffres sans déclencher d'alarme, et on vous laisse un quart du butin.

- Ce genre de butin n'est pas facilement négociable ! 

- Mais si !

- Bon on parle d'autre chose ?

 

Un silence gêné s'établit entre les deux hommes.

 

Quel con, il avait été d'avoir été se vanter bêtement d'avoir travaillé sur le dossier Brougnard ! Il se demandait si pour Perronoux, ce casse était juste une lubie passagère ou une idée qui risquait de devenir obsessionnelle ? Dans ce second cas, il ne serait pas tranquille, l'autre reviendrait à la charge quels qu'en soient les moyens. D'un autre côté, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'un tel casse serait une vengeance tout à fait délectable envers Eric Duvallès, son ancien patron. L'enquête y aboutirait forcement et ne pourrait manquer d'y créer un joyeux bordel sans que l'on puisse sérieusement le soupçonner, lui.

 

- Me lancer là-dedans, c'est jouer trop gros, on me retrouverait ! Temporisa Framboisert. 

- Toute action comporte sa part de risque !

 

"Il est presque nul le risque, mais il n'a pas besoin de le savoir, faisons monter les prix."

 

- Pour 5 millions en cash, je marcherais peut-être.

- On ne sait même pas ce qu'il y a dans le coffre.

- Au moins 10 fois plus.

- On ne me rachètera pas les bijoux à leurs valeurs réelles, vous le savez bien.

- Faites-moi une offre !

- Un million !

- Trois... 

 

Ils tombèrent d'accord sur deux et demi !

 

- On le fait pour de vrai ?

- Faisons-le !

 

Le lendemain Framboisert photocopia la feuille d'instruction destinée au service de maintenance. Elle décrivait la procédure dont auraient besoin les cambrioleurs. Il fit ça à la poste, les mains protégées par des gants qu'il venait d'acheter, puis remit la copie à Perronoux.

 

- Tout est dans cette enveloppe, ça tient sur une page. Je n'ai laissé aucune empreinte, ne laissez pas les vôtres.

 

Perronoux ouvrit l'enveloppe, se protégea les doigts avec un kleenex et jeta un regard circonspect sur la feuille.

 

- C'est hard !

- Evidemment ! Vous êtes en train de tout lire à la fois ! Il suffit de respecter les instructions ligne par ligne et ça devient simple comme bonjour…

- Et cette indication manuscrite en bas, c'est peut-être gênant ? C'est votre écriture ?

- Oui ! Mentit-il. Si la police retrouve ce document, elle va identifier mon écriture. Du coup, je serais disculpé, ils ne me penseront jamais assez con pour avoir laisser filler un truc avec mon écriture.

- Pas con, mais c'est quoi ?

- Ça fait partie des instructions, mais ne vous faites pas de soucis, ça dissimule un code !

- Vous le connaissez ?

- Non, mais, je peux essayer de vous l'obtenir pour 1000 euros en liquide.

- Je n'ai pas cette somme !

- Alors pas de code !

- 500 euros ?

- Non 1000 !

- D'accord !

 

"jjmmaa birth - Fib" Telle était l'indication manuscrite.

 

Il était d'usage dans cette boite d'utiliser des lignes codées, afin de se parer de toute curiosité extérieure, mais Duvallès, le patron exigeait que ce genre de ligne lui soit accessible. Ce était donc pas trop difficile "jjmmaa birth" était la date de naissance de Jenner, un coup de fil à la boite en se faisant passer pour la sécurité sociale lui permit d'obtenir ce renseignement, Fib signifiait suite de Fibonacci, une suite de nombre où chacun était la somme des deux précédents. A chaque intervention de la maintenance, la suite s'incrémentait. Pour avoir le code en vigueur il fallait donc connaître le nombre d'interventions. 

 

Framboisert téléphona à la société de maintenance à partir d'une cabine téléphonique !

 

- Allô, ici le service comptable de la Bijouterie Brougnard, on est en train de faire un pointage, vous pourriez me préciser combien de fois vous êtes intervenus chez nous ?

- Depuis le début ?

- S'il vous plaît !

- O.K. je vous rappelle !

- C'est-à-dire, nous avons les commissaires aux comptes, si vous pouviez regarder maintenant.

- Un instant… Une fois pour le test préliminaire et ensuite, sept fois. 

- Sûr ? Moi j'en ai que 6… bluffa-t-il

- Je recompte, non c'est bien 7 après le test, vous voulez les dates ?

- S'il vous plaît !

 

Un petit coup d'Excel et le code se dévoila.

 

L'écriture sur le document était celle de Jenner, son ex-collègue aux dents longues. Même si le casse se passait bien, les caméras enregistreraient la feuille d'instruction. La présence de l'inscription manuscrite disculperait la maintenance (car elle disposait d'une version propre et spécialement formatée), et Jenner et le directeur seraient considérés comme les deux principaux suspects. Comme on ne pourrait évidemment rien prouver, ils ne seraient pas inculpés, mais la boite aurait du mal à s'en remettre aussi bien du point de vue de son organisation interne que par la mauvaise image qu'elle renverrait au client. Paradoxalement, la perspective de cette situation enchantait davantage Framboisert que l'appât du gain. 

 

Perronoux voyait les choses autrement, en cas de problèmes, il fallait élargir au maximum le champ des suspects. Pas question donc de laisser cette inscription manuscrite qui ne semblait pas gêner Framboisert... Sans doute était-il tellement sûr de son coup. Aussi recopia-t-il la feuille sur son ordinateur domestique avant de l'imprimer. Quant à la photocopie que lui avait confiée Framboisert, il la garda au chaud. Ce genre de choses pouvant toujours servir ! 

 

Il pensait trouver des cambrioleurs facilement, il dut déchanter. Dans les milieux qu'il lui arrivait de côtoyer, on préfère jouer de la gâchette plutôt que de creuser des tunnels. Et à force de solliciter des personnes louches, il finit par se faire remarquer...

 

C'était un samedi soir et Perronoux, en bon célibataire endurci se faisait réchauffer une boite de cassoulet quand on frappa à sa porte. L'inconnu avait des faux airs d'un Dean Martin acnéique à qui on aurait cassé le nez.

 

- C'est vous le petit Robert ?

- C'est mon prénom ! A qui ais-je l'honneur ? Répondit l'intéressé par l'entrebâillement de la porte.

- On m'appelle Tony, c'est au sujet de ça ! Précise-t-il en exhibant un bout de papier sur lequel figurait un simple nom : "Brougnard". Je peux entrer cinq minutes ? Faudrait pas que les voisins entendent.

 

Une fois dans les lieux, Tony poursuivit :

 

- Parait que t'as un tuyau sûr pour casser leur coffre.

- Mais, enfin, comment avez-vous eu mon adresse ?

- Si on te demande... Alors ce tuyau ?

- C'est à dire... En fait, les choses ne sont pas si simples que ça ! 

- Elles vont l'dev'nir ! Moi je connais un receleur qui reprend tous les bijoux. On s'associe ?

- Euh…

- Si, si ! On s'associe !

- L'opération est délicate. On se ne sait pas quel chemin a pris la bande qui s'est fait pincer, mais il faudra en prendre un autre, plus difficile.

- J'ai juste besoin du tuyau pour qu'on ne se fasse pas serrer comme les autres, le reste c'est mon affaire !

- Je suis désolé mais ce n'est pas du tout comme ça que je vois les choses. Une affaire comme ça, ça se prépare ensemble et minutieusement...

- Bon ça va ! En en parlant à trop de monde, t'as pris le risque de tomber sur des indics, ça c'est ta première erreur, la seconde, c'est d'avoir précisé d'emblée qu'il s'agissait de la bijouterie Brougnard, c'est pas très malin. Alors quand on fait des conneries comme ça, on ne la ramène pas pour prétendre m'apprendre mon métier.

- Je... Je...

- Bon, on est associé ou pas ? De toute façon, je ne repartirai pas d'ici sans ton tuyau.

- Dans ce cas...

- Bon, pour le partage, tu veux combien, un million ?

- J'ai promis 3 millions à la personne qui m'a fourni les plans...

- Faut jamais promettre avant ! Encore une erreur, tu les accumules, toi !

- Cette personne a pris des risques énormes.

- Ce n'est pas mon problème.

 

Perronoux était blême, l'affaire était en train de lui échapper de façon stupide. Et puis, qu'allait-il raconter à Framboisert ? Il en était malade.

 

- Ma part n'est pas...

- Oui, bon, ça va. On va dire un million et demi parce que c'est mon jour de bonté, mais on arrête de discuter de ça ! Alors ces plans ?

 

Perronoux, la mort dans l'âme alla lui chercher non pas un plan, il n'y avait pas de plan, mais la feuille d'instructions saisi sur son ordinateur qui précisait les manipulations à effectuer dans le sas du coffre. Il avait pris le soin de la protéger sous une pochette plastique.

 

- Voilà, je vous laisse retirer le plastique. 

- T'inquiète pas, papa ! Putain, c'est quoi cette usine à gaz ? S'écria Tony.

 

La procédure réservée à la maintenance indiquait qu'il fallait saisir un code de 18 chiffres, comportant des intervalles, après cela, on pouvait dévisser le boîtier sans provoquer l'alarme, le manipulateur disposait ensuite de trois minutes pour ordonnancer dix plots d'une certaine façon.

 

- Y'a vraiment pas plus simple ? Ils entrent comment les employés de la bijouterie ? 

- Digicode personnalisé et reconnaissance digitale.

- Et si j'en prends un en otage, ce serait pas plus simple, non ?

- Impossible, le sas est très étroit, on ne peut faire entrer qu'une personne à la fois...

- Et si je lui grimpe sur les épaules.

- Y'a pas la place ! Même une personne obèse ne pourrait pas entrer...

- Et pour sortir, faut refaire le même cirque ?

- Non, la sortie est libre, mais par contre, il faudra arracher le boîtier et le faire disparaître.

- Parce que ?

- Pas la peine de laisser des indices aux enquêteurs.

- Ah ! T'es un malin, toi ? Bon, on te préviendra quand on aura du nouveau !

 

Perronoux commença à se demander s'il verrait un jour la couleur de son million et demi. Il se consola en se disant que si Tony avait vraiment voulu le doubler, il n'aurait pas été aussi intransigeant sur sa part. On se réconforte comme on peut.

 

La suite, Perronoux et Framboisert l'apprirent chacun de leur côté en lisant le journal, trois semaines plus tard.

 

"Hold-up sanglant, chez Brougnard. La bijouterie Brougnard a été victime d'un hold-up sanglant hier en fin d'après-midi. Alors qu'ils allaient procéder à la fermeture de l'établissement, les deux employés encore présents ont été maîtrisés, ficelés et bâillonnés par deux malfaiteurs qui sont ensuite entrés dans le sas, alors que la police prévenue par l'alarme automatique se dirigeait sur les lieux. Les malfaiteurs ont répondu aux sommations des forces de l'ordre en ouvrant le feu. Dans cet échange le brigadier Michel, père de deux enfants a laissé sa vie. Les deux malfaiteurs ont été abattus.

 

La police eut tôt fait de reconstituer ce qui s'était passé. C'est l'alarme de nuit, programmée automatiquement à partir de 20 h 05, et sensible aux déplacements, qui avait alerté la police. Quand celle-ci était arrivée, Tony finissait de bricoler le boîtier du sas alors que son complice attendait. Dans un réflexe de panique, il actionna la porte d'entrée du sas et tira sur les flics, blessant mortellement le premier d'entre eux. La riposte fut évidemment fatale pour les deux cambrioleurs amateurs. Tony était mort avec la photocopie fournie par Perronoux à la main. L'enquête se dirigea tout naturellement vers l'entreprise d'électronique qui avait fourni le système de sécurité. 

 

- Monsieur Jenner comment expliquez-vous que ce document dont vous êtes l'auteur soit parvenu en si mauvaises mains ? Demanda l'inspecteur de police Filippi.

- Je ne me l'explique pas.

- Il y avait combien d'exemplaires de ce document ?

- Mais je n'en sais rien, j'ai rédigé et adressé un exemplaire à la maintenance, mais ce n'est pas celui-là. Indiquer un code en clair n'a aucun sens !  D'autant qu'il change toit le temps !

- Vous nous aviez dit que vous rangiez vos documents de travail dans votre tiroir de bureau fermé à clé.

- Absolument !

- Et vous le fermez à chaque fois que vous quittez votre bureau.

- Je le ferme chaque soir, dans la journée ce n'est pas nécessaire, si je vais aux toilettes, je ne vois pas qui se permettrait de fouiller dans mes affaires sans se faire remarquer.

- Il n'y a pas une seule fois où vous auriez oublié de le fermer ?

- Non pas une seule fois ! Je ne rigole pas avec les règles de sécurité.

 

Jenner se souvint alors de cette fois où il avait trouvé son bureau non verrouillé, mais il n'allait pas aller leur dire, et risquer de se faire engueuler, voire plus par son patron. D'autant que pour lui personne ne pouvait savoir qu'il avait commis cet oubli.

 

- Qui possède les doubles des clés de votre bureau ?

- Monsieur Duvallès, le directeur. 

- Vous vous rendez compte qu'en fait vous êtes le suspect n°1 ?

- Et bien mettez moi en examen, mais vous vous plantez complètement ! Le code est indiqué en clair, or seule la société de maintenance possède les éléments pour le reconstituer, c'est de leur côté qu'il faut chercher...

 

Il expliqua en détail, laissant l'inspecteur Filippi dubitatif.

 

- Mais en théorie, ce renseignement, la maintenance pourrait vous le communiquer ?

- Je ne pense pas qu'ils en aient le droit, et puis sous quel prétexte ?

- Oh, vous savez les prétextes on en trouve toujours !

 

Filippi interrogea ensuite le responsable de la société de maintenance :

 

- C'est impossible : nos techniciens quand ils partent en intervention ignorent le code et la façon dont il est calculé. Je vous explique. A leur départ on active un logiciel en mode dépannage, Dans le sas, l'intervenant active un premier code qu'il connaît et qui ouvre un boîtier, à ce moment il est mis en relation avec une boite vocale qui lui communique le second code. 

- Ces programmes sont développés par qui ?

- Par Duvalès-Sécurité. !

- Et vous n'avez personne dans votre personnel qui ressemble à un hacker.

- Non, nos techniciens sont des électroniciens.

- Vous avez bien un responsable informatique ?

- Non, on se débrouille.

 

Agacé, Filippi revint vers Jenner

 

- Vous m'aviez dit que théoriquement, la boite de maintenance pouvait fournir les codes, ils m'affirment le contraire.

- J'aurais mieux fait de me taire, vous allez me soupçonner davantage. Ils ignorent que le code dépend du nombre d'interventions de la maintenance, il suffit soit de craquer nos programmes soit tout simplement de leur demander.

- Et vous en pensez quoi, vous ?

- Je ne crois pas au craquage informatique, ça suppose une organisation sérieuse, or ce casse a été fait par des bras cassés qui ont été jusqu'à oublier qu'il y avait une alarme de nuit.

 

Filippi aurait volontiers embarqué Jenner en garde à vue en le cuisinant jusqu'à ce qu'il craque. Mais il fut sensible à ce dernier argument, si Jenner était dans le coup, il n'aurait pas omis de fournir ce détail aux malfaiteurs.

 

- Alors ?

- Alors j'en sais rien, mais une personne de la maintenance est forcément complice.

 

Filippi se retourna une dernière fois vers la maintenance. Il s'avéra que tout un tas de monde pouvait fournir ce genre de renseignements. Le directeur, le coordinateur, la secrétaire, la comptable. Il procéda à des interrogatoires de routine.

 

La secrétaire se garda bien de rapporter au policier le coup de fil qui lui demandait le nombre d'interventions chez Brougnard, elle ne pensait pas que cela porterait à conséquence mais on pouvait l'accuser de faute professionnelle. 

 

Pour la police il devint évident que le coup avait pour origine soit Jenner soit Duvallès. Les deux hommes se soupçonnaient d'ailleurs mutuellement d'être impliqués dans l'affaire. La police fit suivre tous les employés, interrogea tout le monde, les mit sur écoute, fouilla leur emploi du temps et finit par rendre l'ambiance de la boite irrespirable. Les anciens employés furent aussi interrogés, filés et tracés. Mais la police ne trouva aucun indice nulle part… Ils ne trouvèrent rien non plus parmi le personnel de la maintenance, ni dans celui de la bijouterie

 

Les photocopies originales disparurent de chez Framboisert dans un grand bruit de chasse d'eau. Framboisert et Perronoux s'évitèrent quelques temps, mais reprirent inévitablement leurs contacts pour des raisons professionnelles.

 

- Je suis vraiment confus pour ce qui s'est passé ! Commença Perronoux sur un ton obséquieux. 

- Et moi donc !

- J'ai été abusé ! La personne que j'avais contactée me semblait répondre à toutes les garanties...

- Vous savez les garanties, dans ce genre de milieux.

- Je trouverais le moyen de vous dédommager.

- Vous dites n'importe quoi. Laissez tomber !

- Non, non, j'ai même une petite idée.

- Je vous ai dit de laisser tomber ! Martela Framboisert en tapant du poing sur la table.

- J'ai eu quelques échos de votre ancienne boite. Un abruti de journaliste a lâché son nom dans la presse. Résultat : tous leurs clients risquent d'aller ailleurs.

- Enfin une bonne nouvelle !

 

Jeudi 25 juillet

 

Perronoux et Framboisert n'évoquèrent plus l'affaire de la bijouterie Brougnard, mais un jour :

 

- J'ai réussi à garder le secret jusqu'ici, mais autant vous l'annoncez, Monsieur Framboisert. Sur ma proposition, le colonel Schmitt est intervenu auprès du ministre afin que vous obteniez l'ordre national du mérite.

- Qu'est-ce que vous voulez que j'en fasse ?

- Vous la méritez amplement. Je me suis battu pour vous l'obtenir !

- Et vous voulez que je vous remercie ? Je ne vous ai rien demandé, vous n'avez qu'à vous la foutre dans le cul votre médaille de merde !

- Quelle humeur ! Je repasserais quand vous serez calmé.

- Ecoutez-moi bien, Monsieur Perronoux, je ne vous le répéterai pas une deuxième fois, j'entends que désormais nos rapports se limitent strictement à nos activités professionnelles.

- C'est comme vous le sentez, Monsieur Framboisert, je vais donc me mettre en quête d'une autre officine d'électronique, vous n'êtes pas seul sur le marché, l'auriez-vous oublié ?

- Allez vous faire foutre !

 

Mais Perronoux avait raison, sans les commandes du ministère, son entreprise n'irait pas loin. Alors il adopta un profil bas, s'excusa platement auprès de Perronoux, invoquant le stress, des ennuis personnels et des douleurs d'estomac. L'autre accepta du bout des lèvres les excuses à la façon d'un marquis consentant à pardonner à son palefrenier.

 

Il dut donc accepter cette remise de médaille et offrir le couvert chez lui à tout un tas de pète-secs du ministère, Perronoux fut également invité. Pouvait-il faire autrement ?

 

Bon maintenant revenons un peu en arrière et intéressons-nous à un autre personnage clé de cette drôle d'histoire

 

Michael Dereine

 

En voilà un qui avait attrapé la grosse tête. Chauffeur-livreur et beau gosse, sportif et bagarreur à ses heures, il chantait occasionnellement dans un petit orchestre en imitant les rockers des années 1960. On lui conseilla un jour de s'inscrire dans une agence de casting. L'idée lui plut car il se serait bien vu faire de la pub pour des savonnettes ou de l'après rasage. 

 

C'est grâce à cette agence que Maria Baule, la productrice de l'émission télévisé "New Youngs Stars" lerepéra et le recruta. 

 

Le lendemain Maria Baule fêtait ses 55 ans (alors qu'elle en avait 60) avec un jour d'avance en mettant Michael Dereine dans son lit : 

 

Ils sont debout tous les deux, Maria vient de le faire entrer dans son bureau… Le bureau est très large, ultra moderne en bois exotique et en verre, au mur l'inévitable tableau abstrait, il y a bien sûr deux fauteuils en cuir noir et un canapé.

 

Elle avait méticuleusement préparé son coup, s'était minutieusement maquillée, discrètement parfumée et habillée d'un petit haut au décolleté provocant puisqu'il permettant d'apercevoir, pourvu que le regard ose s'y attarder, le sommet de ses aréoles. 

 

Maria Baule paraissait 10 ans de moins que son âge (merci la chirurgie esthétique !) malgré ses cheveux décolorés et coiffés en bouclettes qui lui donnait un look de "vieille poule". Il arrivait à Michael Dereine qui préférait les femmes plus jeunes de fantasmer sur les femmes mûres. Certes, celle-ci dépassait la tranche d'âge qui le faisait rêver, mais il n'était pas de bois et la vision qui s'offrait à lui était loin de le laisser indifférent.

 

Il s'excitait facilement et avait des érections conséquentes. Jeune homme, il s'était vite persuadé qu'il serait un champion au lit. Il lui avait fallu vite déchanter, la conclusion charnelle de son premier flirt fut un véritable fiasco. Son érection n'avait pu se maintenir une fois la fille déshabillée. Et leurs tentatives pour faire "redémarrer la machine" furent vaines. Il avait mis cet échec sur le compte d'un tas de choses : la boisson, le stress, le fait que ce soit la première fois... 

 

La seconde fois, il ne but aucune goutte d'alcool, mais le résultat fut le même. Il n'insista pas, s'excusa auprès de la fille en lui disant que ce devait être les "médicaments" et s'enfuit la queue basse.

 

Depuis, il n'avait plus dragué ; aux filles qui devenaient collantes il la jouait "ringard" en affirmant qu'il n'était pas libre, comme avec cette blonde la semaine dernière :

 

- Tirer un coup ça n'engage à rien, elle n'en saura rien ta nana !

- Pétasse ! Avait répondu Michael qui avait un sens aigu du dialogue.

 

Quand même vous pensez bien que cette situation le "travaillait". Le problème était soit psychologique soit physiologique. Il se souvint alors avoir entendu parler d'un curé qui donnait des consultations de sexologie. Il alla le voir et ce dernier lui expliqua que ce qui lui arrivait était normal, et que c'était bien ainsi, car faire l'amour sans amour est le propre de l'animal, le jour où il rencontrerait l'amour, le véritable amour, ses problèmes sexuels n'existeraient plus. Il fut convaincu par le "saint homme", le remercia et paya le prix de la consultation : 100 euros non remboursable par la sécurité sociale.

 

- Vous n'avez pas les yeux dans votre poche ? Lui lança Maria Baule sur le ton de la plaisanterie en le faisant sortir de sa rêverie.

- Je suis désolé… Vous êtes une très belle femme.

- Ne soyez pas désolé, j'apprécie le fait que ça ne vous laisse pas indiffèrent !

 

Michael ne sait pas quoi répondre et fait un sourire idiot.

 

- Pour être tout à fait franche, reprend Maria, vous ne m'êtes pas indifférent non plus.

 

Nouveau sourire idiot ! Maria se rapproche, elle n'est plus qu'à quelques centimètres de lui. Son parfum l'envahit.

 

- Vous aimez mon parfum ?

- Beaucoup !

 

Elle lui attrape la main et la lui fait poser sur la partie décolleté de son sein gauche.

 

- Caressez-moi, j'en ai envie !

 

Cette fois, ça y est Dereine bande ! 

 

- Allez-y carrément, personne ne nous dérangera !

 

La main ose plonger dans le décolleté, Maria n'a pas de soutien-gorge, ses gros seins étant astucieusement maintenus par le bustier de son top. La poitrine se libère d'un coup tel un diable qui sortirait de sa boite.

 

- Je… je…

- Continuez, vous en mourez d'envie !

 

Alors les dernières résistances tombent, Michael caresse, tripote et pelote et sans demander aucune permission embrasse les fruits offerts et en lèche les tétons avec gourmandise.

 Martinov16a1.jpg

- Venez-là bas ! Dit-elle en désignant le canapé. Ben oui, j'ai un canapé dans mon bureau, je passe beaucoup de temps ici et parfois j'ai besoin de me reposer… ou de le détendre.

 

Michael la suit comme un zombie. Ses résolutions de chasteté jusqu'à la rencontre du grand amour sont carrément remises au placard pour le moment. Normal quand on bande, on ne raisonne plus avec son cerveau, mais avec sa bite !

 

N'empêche que la peur de l'échec revient le tenailler, il tente de ne pas y penser tandis que le pelotage devient de plus en plus débraillé. Maria est torse nu et la jupe descendue, quant à la bite de Dereine, elle est allée la chercher dans sa cachette et la branle avec application 

 

Soudain Maria se lève et se dirige vers son bureau.

 

- Bouge pas, je reviens !

 

Il ne cherche pas trop à comprendre, mais panique à l'idée que ce contretemps puisse le faire débander. Maria s'empare de l'interphone.

 

- Sylvie, je ne dois plus avoir de préservatif. Tu peux m'en apporter ? Et vite, ça urge !

 

Maria revient vers le canapé en se déhanchant de façon à faire bouger ses seins, voilà un petit spectacle que Dereine apprécie, sa bite aussi 

 

La petite partie de "pelotage et branlette" continue quelques instants, jusqu'à ce que Maria décide qu'il est temps de mettre cette jolie bite entre ses lèvres. 

 

Pour Michael, il s'agissait donc de la seconde fellation de sa vie, mais celle que lui prodiguait Maria n'avait rien à voir avec l'amateurisme de la première. Sa langue allait partout, pourléchant le gland, agaçant la couronne, titillant le méat, savourant la colonne et se permettant même de gober les testicules, avant de remonter et de tout prendre dans sa palais en d'efficaces allers et retousr. Bref, c'était divin !

 

- C'est Sylvie, je peux entrer ! Dit la voix à travers la porte.

- Entre !

 

Michael panique, se recule, porte instinctivement ses mains sur son sexe pour le cacher.

 

- Mais arrête de faire ta chochotte, Sylvie ne va pas te manger.

 

Sylvie est jeune blackette très souriante et particulièrement bien roulée.

 

- Tu as vu ce jeune homme comme il est beau ! Indique Maria.

- Pas mal en effet ! Mais il me cache des choses, on dirait…

- Michael, je crois que cela ferait plaisir à Sylvie que vous enleviez vos mains de devant votre queue.

- Mais… balbutie l'intéressé.

- Vous êtes timide, alors ? Murmure la jolie blackette.

 

Le sourire de Sylvie est tellement désarmant que Dereine enlève ses mains.

Martinov16a2.jpg 

- Jolie, mais ça bandouille ! Commente-t-elle. 

- Je vais la faire redurcir, ne t'inquiète pas, répond Maria.

- O.K. Amuse toi bien !

- A moins que tu veuilles y goûter ?

- Juste un peu alors, parce que je suis overbookée. 

- Vous n'y voyez pas d'inconvénient, Michael ? Demande Maria.

 

Il ne sait quoi répondre mais Sylvie s'est déjà penchée pour prendre le sexe dans sa bouche et lui imprimer de délicieux va-et-vient qui eurent tôt fait de lui faire retrouver sa rigidité.

 

Sylvie se recule, et constate le résultat avec une satisfaction non dissimulée.

 

- Bon, faut que j'y aille, c'est dommage, je l'aurais bien vu dans mon cul, cette bite.

- Reste donc, tu n'es quand même pas à dix minutes près.

- Puisque tu insistes ! Répondit-elle fort hypocritement.

 

Et sans autre préavis, Sylvie se déshabilla.

 

Dereine était un peu raciste sur les bords, mais pouvait faire des exceptions. Il restait scotché devant la plastique de la belle blackette, de ses seins défiant la pesanteur, de son cul cambré et des reflets chocolatés de son corps de gazelle.

 

Sylvie avait été recrutée il y avait de cela trois ans par Maria Baule qui l'avait mise dans son lit avant de tenter de la lancer grâce à l'aide de l'émission "New Youngs Stars". Le problème c'est qu'on peut truquer tant qu'on veut une émission, il y a tout de même des limites. Sylvie éblouissait de sa plastique et de son sourire, mais chantait comme une casserole. Maria eut alors l'idée de lui offrir le poste d'assistante de réalisation comme lot de consolation.

 

Mais nous nous égarons, revenons donc dans le bureau de Maria Baule. Michael Dereine a été invité à se déshabiller à son tour, il le fait en ne cessant d'admirer les formes et les courbes de la jolie Sylvie. Et pour l'instant ça va, son érection tient le coup. Maria qui a retiré sa jupe et sa culotte s'affale sur le canapé, jambes écartées dans une position que Dereine trouve obscène. 

 

Déjà, il débande, mais quand Maria lui demande de venir le sucer, il panique complètement, d'abord parce que ça ne lui dit pas grand-chose, mais surtout parce qu'il n'a jamais fait ça et qu'il ne sait pas faire.

 

Il s'approche, se baisse, se demande comment il va s'en sortir, quand il sent tout d'un coup les pointes des seins de Sylvie lui effleurer le dos.

 

Il n'a a pas à dire : ça stimule !

 

La langue de Michael entre en action. Il est perdu, il ne sait pas comment lécher, il ne sait pas où lécher, et la crainte de passer pour un incompétent n'est pas faite pour arranger les choses.

 

Maria a compris qu'elle avait affaire à un quasi puceau. Elle aurait pu le jeter, mais que voulez-vous, elle s'était entiché de sa tronche de play-boy de banlieue et de ses gros biscotos. Alors elle le guide avec patience.

 

- Plus haut, plus bas, plus doucement, plus vite.

 

Maria comprend qu'elle n'y arrivera pas comme ça, elle simule donc son plaisir au grand étonnement de Michael qui ne comprend pas trop ce qui se passe. 

 

- C'était délicieux, tu as encore quelques progrès à faire mais tu es vraiment doué ! Quelle langue ! 

 

Je ne vous dis pas l'effet sur l'ego de Michael Dereine !

 

- Bon tu vas me baiser maintenant ! Tu le prépares un peu, Sylvie.

 

Sylvie reprend en bouche le sexe de Michael et entreprend de le faire bien rebander. Elle y parvient assez rapidement, et lui place une capote. Maria s'est placée en levrette et attend l'assaut.

 

Le spectacle n'est pas sans charme, mais n'excite pas trop Dereine, alors il la pénètre en fermant les yeux, appelle ses fantasmes à la rescousse et commence à la baiser en s'imaginant qu'il est en compagnie de Pénélope Cruz.

 

Il lime, il lime, mais commence à s'inquiéter, malgré un bon commencement sa bite donne déjà des signes de débandade, et il sait qu'il ne tiendra pas la distance. Et c'est la spirale, la crainte de l'échec va contribuer à l'échec. Il va être obligé de sortir une excuse bidon et de repartir la queue entre les jambes…

 

- Ton doigt ! Dit alors Maria à Sylvie.

 

Son doigt, elle le mouille rapidement avant de l'enfoncer dans le cul de Dereine.

 

- Mais qu'est-ce que… Non pas ça !

- Tais-toi continue ! L'interrompt Maria.

 

Trop de chose à la fois ! Dereine est en pleine confusion mentale. Jamais on n'avait touché à son cul. Pour lui ce genre de chose est un truc de "pédés", et il n'aime pas les "pédés", c'est viscéral. Mais il dû bien admettre que la sensation n'était pas désagréable, et puis surtout il rebandait. Il décida de remettre à plus tard l'analyse de la situation et se concentra sur son coït qu'il conclut brillamment avec une accélération finale qui fit grimper Maria au septième ciel, car cette fois elle ne simula pas. 

 

Au moment même où il jouissait, Sylvie retira brusquement ses doigts de son cul (oui, ses doigts car elle était allé jusqu'à trois) multipliant ainsi son orgasme. 

 

- Bon, ben ça fait du bien une petite détente, maintenant on va parler boulot, Sylvie je te laisse retourner à ton travail.

 

Dans cette affaire, Sylvie n'avait pas joui, elle n'avait participé que pour faire plaisir à Maria, car en fait Dereine ne l'intéressait pas du tout.

 

à suivre

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 27 mai 2016 5 27 /05 /Mai /2016 17:59

Pr Martinov 15 - Le chronoscope de Télius 6 par Maud-Anne Amaro

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6 - Le chronoscope englouti

 

Lundi 17 décembre

 

Il est presque midi, Amanda sonne au domicile de Désiré Macherot.

 

- Bonjour, je peux entrer cinq minutes ?

- Oui bien sûr !

 

Le chien s'approche, il remue la queue non pas en signe de contentement mais en signe de confusion. Cette personne lui rappelle des souvenirs contradictoires. Il tourne son regard vers son maitre, attend un ordre.

 

- Couché le chien !

 

Ça lui suffit.

 

- J'avais à faire dans le quartier, alors je me suis dit que j'allais passer vous dire bonjour ! Vous avez du café ?

- Du réchauffé ! Sinon du thé !

- Le café me conviendra très bien ! Je me suis dit que vous aimeriez peut-être avoir recours à mes services ! Je dis ça comme ça, ça ne vous engage à rien !

- Euh...

- Si ça ne vous dit rien aujourd'hui, on fera ça un autre jour, ce n'est pas grave. Dans ce cas, je bois mon café, je fais pipi et je vous laisse. Euh, je me défais un peu, c'est pour ne pas attraper un chaud et froid !

 

Sous son manteau, Amanda est en jupe assez courte. Bas ou porte-jarretelles ? Macherot se pose la question mais c'est surtout le haut qui l'intéresse : Oh, rien de bien compliqué, un petit pull couleur crème à manches courtes, mais très moulant et pas mal décolleté. Tout à fait ce qu'il faut pour réveiller sa libido ! Malgré tout, il reste sur ses gardes et tout en servant le café, il lui lance au débotté :

 

- Le cadran, il vous intéresse toujours ?

- Non ! Absolument pas !

 

Et elle prononce ça avec une telle détermination que Macherot n'en revient pas.

 

- Comprenez ma surprise !

- Je la comprends parfaitement. Et je vais vous expliquer en deux mots : Lorsque vous avez dégoté ce cadran dans la rue, vous avez été abordé par un couple, vous vous souvenez ?

 

Macherot commence à comprendre.

 

- C'était vous ?

- Mon petit ami de l'époque était très intéressé par ce truc, et je m'étais dit que si j'arrivais à le récupérer, il serait fou de joie ! En plus, cela m'amusait… Mais j'ai rompu avec ce type, il est beau mais vraiment trop con, sa mentalité est pourrie. Alors le cadran, voyez-vous, il ne m'intéresse plus !

 

Elle repose sa tasse vide et se passe sensuellement sa langue sur les lèvres.

 

Macherot commence à se troubler. Une image lui traverse l'esprit : celle d'Amanda faisant l'amour avec lui alors qu'il s'est travesti. Aura-t-il le courage de lui avouer tous ses fantasmes ? Si seulement elle avait annoncé sa venue au lieu de se pointer à l'improviste, il aurait pu imaginer un scénario, par exemple : passer des bas et un string féminin en-dessous de son pantalon, ce qui aurait permis de lancer la conversation…

 

- On rêve ?

- Un peu oui !

- Des beaux rêves !

- Forcément puisque vous êtes dedans !

- Flatteur ! Et je fais quoi dans votre rêve ?

- Si vous saviez !

- Dites-moi !

- Non, c'est des bêtises !

- Fait chaud chez vous ! Dit-elle en enlevant son petit pull.

 

La voici en soutien-gorge, un joli modèle couleur prune. Les yeux de Désiré Macherot ont du mal à rester dans leurs orbites.

 

- On fait ? Demande-t-elle avec un fort joli sourire de circonstances.

- Oui !

- Alors tu me donnes mon petit cadeau et tu te fous à poil, mon petit biquet !

- Vous voulez un cadeau ? Bredouille-t-il, ne pouvant s'empêcher de songer au cadran.

- Mais non, le cadeau, ce sont les sous ! C'est une expression.

- Ah ! J'espère que j'ai un peu de liquide.

 

Il en avait ! Du coup Amanda se débarrasse de son soutien-gorge, exhibant sa jolie poitrine devant Désiré.

 

- Que c'est beau !

- Ben, touche, tu en meurs d'envie !

 

En plein trouble, le pauvre Macherot alla jusqu'à confondre toucher et embrasser, et il se mit à lécher avec frénésie et gourmandise les seins de la jeune fille, qui se laissa faire avant de calmer le jeu

 

- Bon, faudrait peut-être te déshabiller maintenant ! Tu aimerais qu'on fasse quoi !

- Comme l'autre fois, non ?

- Si tu veux, ça tombe bien, j'ai justement une petite envie.

 

Et puis une idée vint à Désiré, comme ça… il ne va pas se déshabiller, il va lui dire de repasser dans une heure et quand elle reviendra, il aura mis ses sous-vêtements féminins. Oui, il trouve que c'est une très bonne idée, une idée qui l'excite.

 

- Euh ! Vous ne pourriez pas repasser dans une heure, ça m'arrangerait. Mais gardez l'argent…

- Moi ça ne m'arrange pas vraiment, et puis je ne vais pas pouvoir me retenir de faire pipi pendant une heure !

 

"Alors mon scénario de travestissement, ce sera pour une autre fois !" Se dit-il, quelque peu dépité.

 

- On va juste faire comme l'autre fois, alors ? Proposa-t-il.

 

Curieuse réplique qui interpella Amanda.

 

- Parce que si on avait fait ça plus tard, ça n'aurait pas été comme l'autre fois ?

- Si ! Euh... Si, si ! Balbutia-t-il en rougissant.

- Tu es sûr que tu n'aurais pas un autre petit fantasme secret ?

- Juste des bêtises !

- Des bêtises qui demandent une petite préparation, humm, je peux essayer de deviner ?

- Oui ! Répondit Désiré ravi du cours que prenait la conversation.

- Du fétichisme ?

- Ça a un rapport.

- Tu te déguises ?

- Juste un peu.

- En esclave ?

- Non

- En soubrette ?

- Non.

- En infirmière ?

- Non, y'a pas d'uniforme

- En bébé ?

- En bébé ! Quelle drôle d'idée ! Non, c'est bien plus simple.

- En femme ?

- Ben oui ! En fait j'aime bien porter de la lingerie féminine.

- Et bien d'accord, on peut faire avec, ça ne me dérange pas du tout ! Tu veux te passer des sous-vêtements de femme ? Vas-y, je ne suis pas à cinq minutes.

- Vous n'allez pas vous moquer de moi ?

- Toutes les fantaisies sexuelles sont respectables du moment que ça ne nuit pas à autrui, mon cher ami. Répondit-elle doctement.

 

Rassuré, il s'en alla chercher ce qu'il fallait dans l'armoire de sa chambre. Dans son coin le chien s'étire et observe la femme avec curiosité

 

- Voilà, j'ai juste ça, le problème ce sont les bas : ça file sans arrêt, je suis obligé d'aller en acheter à l'autre bout de Paris.

 

Amanda comprit : il avait peur d'acheter des bas dans un endroit où il était connu, ne serait-ce que de vue. Voilà qui en disait long sur le pouvoir de regard de "l'autre" et sur la difficulté de banaliser ses fantasmes.

 

"Quelle société de coincés et d'hypocrites !" Pensa-t-elle.

 

Il se déshabilla prestement et s'empressa d'enfiler un petit string rouge, qui avait du mal à dissimuler sa bandouillante virilité.

 

Amanda était une personne fort tolérante, mais elle eut du mal à vaincre une folle envie de fou rire. Désiré était sans doute quelqu'un de fort sympathique et de surcroit inoffensif, mais pour le moment elle ne pouvait s'empêcher de le trouver ridicule. Elle se mordit les lèvres pendant qu'il se gainait les jambes de bas autofixants.

 

- T'as de jolies jambes pour un homme !

- J'ai fait du vélo quand j'étais plus jeune...

- Du yoyo ?

- Non du vélo !

- Ah !

 

Il fallait bien qu'elle trouve un prétexte pour faire éclater son rire.

 

- J'aime bien votre rire ! Lui dit-il.

- Tant mieux, j'ai toujours associé le sexe avec la rigolade ! Bon alors, tu veux que je te pisse dessus comme l'autre jour ?

- Oui ! Je vais chercher une serviette.

 

Pendant ce temps Amanda finit de se déshabiller. Le chien se lève et sans agressivité s'approche de la fille.

 

- Qu'est-ce que tu fais toi ?

 

Il est maintenant tout proche, son mufle touche le pubis d'Amanda qui se recule.

 

- Couché ! Sale bête !

 

Miracle il le fait !

 

- Mais dis donc, il est vicieux ton chien ! Il est venu me renifler la chatte !

- Ben alors, le chien, qu'est ce qui t'as pris ?

- Tu crois vraiment qu'il te comprend ? Laisse le tranquille et allonge-toi !

- J'aimerais bien quelques gouttes sur mon string et après on finira comme l'autre fois.

- D'accord ! Dis-moi, quand tu mets de la lingerie féminine comme ça, tu fantasmes sur quoi ? Tu t'imagines que tu es une femme je suppose ?

- Oui !

- Et elle fait quoi cette femme, elle est lesbienne ou elle va avec les hommes ?

- Justement je ne sais pas trop, tout ça est un peu confus.

- Tous les hommes ont une part de féminité en eux, elle ne s'exprime pas toujours de la même façon.

- Ah vous croyez ?

- Tu as déjà eu une expérience avec un mec ?

- Non, non !

 

Mais malgré cette réponse réflexe, certaines images lui remontent en mémoire, Amanda n'est pas dupe.

 

- Raconte-moi, ça va m'exciter !

- C'est pas très passionnant !

- Raconte !

- Un jour je suis allé dans un cinéma porno, ça faisait bien vingt ans que je n'avais pas mis les pieds dans une salle comme ça, c'est vrai maintenant avec les DVD qu'on peut acheter ou regarder dans des cabines avec l'avance rapide et tout ça, pourquoi aller au cinéma ? C'était de la curiosité. Le film était nul avec des actrices hideuses, mais c'est dans la salle qu'il y avait le vrai spectacle, des mecs se branlaient sans se cacher, d'autres se branlaient entre eux, et il y en avait même qui se suçaient !

 

Amanda constata que ces évocations maintenaient la bite de Macherot en belle érection et qu'elle dépassait outrageusement du string

 

- Et toi qu'est-ce que tu as fait ?

- Rien, j'ai fini par partir, mais j'étais très troublé.

- Tu avais mis ta lingerie féminine ?

- Non, jamais quand je sors !

- Et pourquoi ?

- Ben si j'ai un malaise, je ne veux pas qu'on me trouve avec ça !

 

"Encore la dictature du regard de "l'autre" !"

 

- Tu ne t'es pas branlé ?

- Non pas cette fois !

- Parce que tu y es retourné ?

- Oui, tout cela m'avait troublé, je me suis dit : puisque c'est toléré, pourquoi ne pas le faire ? Alors la fois d'après, j'ai sorti ma queue et j'ai commencé à me masturber. Mais quand un mec à côté de moi a voulu me toucher la bite, je me suis sauvé.

- Et tu n'y es plus retourné ?

- Si, juste une troisième fois, je m'étais rendu compte que de voir des mecs se donner du plaisir entre-eux me troublait. Et puis je me suis dit aussi que j'avais été con de ne pas laisser le gars me toucher, l'expérience aurait peut-être été intéressante. Donc la fois d'après, je me suis branlé mais très doucement attendant qu'un mec s'intéresse à moi. Au bout de dix minutes, un gars s'assoit à côté de moi, et sort sa queue, un truc énorme, il tend la main vers ma bite, il me la touche, me la branle, mais ce con me fait mal, il a les ongles qui accrochent. Je lui ai dit de me laisser, il a grogné je ne sais plus quoi, je n'ai rien compris, mais il n'avait pas l'air content. J'ai pris peur, je me suis levé et je suis parti…

- Tu es tombé sur un con ! Ça arrive, moi aussi, ça m'est arrivé de tomber sur des cons ! Allez assez discuté, attention je t'arrose le zizi !

 

Un jet dru lui dégringola sur son string, qui devint trempé comme une soupe.

 

- Tu vas boire le reste ?

- Oui, oui !

- Tu te branles en même temps ou tu voudras que je le fasse ? Et rassure-toi je n'ai pas les ongles qui accrochent.

- D'accord je vous laisserai faire !

- On ouvre la bouche !

- Oumpf !

 

Pour s'être trop longtemps retenue, Amanda ne parvint pas à contrôler correctement son débit. Le "pauvre" Désiré, bien incapable d'avaler tout ça, en laissait dégouliner la moitié sur la serviette. Mais il apprécia ce qu'il put boire !

 

- Alors c'était bon ?

- Super !

- On va se mettre en soixante-neuf, toi tu vas me nettoyer la chatte et moi je vais te palucher.

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Et pendant qu'Amanda branlait Désiré Macherot, ce dernier usait de sa langue. Le récit de l'homme avait un peu excité la jolie brune et quand elle sentit le bout de sa langue frôler son clitoris elle se dit "pourquoi pas ?"

 

- Laisse ta langue où elle était, sur mon clito ! Non remonte ! Non pas dans ce sens-là, plus haut, encore un peu, allez vas-y.

 

Macherot n'avait jamais léché son épouse, ça ne lui disait rien, aussi manquait-il cruellement d'expérience. Il essayait de faire de son mieux, mais quand il sentit le plaisir monter dans sa bite, il se mit à agiter sa langue de façon si frénétique qu'Amanda se mit à jouir bruyamment alors que Macherot éjaculait.

 

Le chien intrigué par tout ce bordel se mit à grogner.

 

- Couché le chien !

 

Il se calma en voyant les deux amants se relever.

 

- Tu m'as bien fais jouir, mon salaud !

 

On ne jouit pas avec un client, lui avait dit une fille rencontrée dans une boite de nuit et qui elle aussi se prostituait occasionnellement, ce sont des choses qui ne se font pas… Mais Amanda n'en avait cure des us et des usages. Une fille libre ne doit-elle pas faire ce dont elle a envie ?

 

- Ah ! Au fait pour le cadran, je l'ai envoyé à un expert, il ne me l'a pas rendu, il paraît que c'est un machin très dangereux.

- Ah, il vous a téléphoné ?

- Non il m'a écrit une lettre, vous voulez la lire ?

 

Il accepta par pure politesse :

 

"Cher Monsieur,

 

L'appareil que vous m'avez confié pour examen a l'apparence d'un dispositif à cadrans multiples, mais dissimule en fait une machine infernale. A titre d'exemple des combinaisons de mouvements simples (deux doigts, deux clés, un doigt et une clé) peuvent se révéler d'une dangerosité extrême. Ainsi lors du déballage une probable pression des doigts à un endroit particulier liée à un mouvement de l'autre main a provoqué l'ouverture d'un fin canon à ressort libérant une ampoule de verre remplie de curare. Comme vous le savez sans doute, le démontage de ces mécanismes est extrêmement difficile et parfois impossible. Si on y ajoute la dangerosité, vous comprendrez que j'ai préféré abandonner l'examen de cet objet ! Je me refuse par ailleurs à faire de nouveau voyager ce dispositif par la poste en raison des risques pour le personnel. Si vous souhaitez le récupérer, je le tiens à votre disposition en nos locaux de Louveciennes… Je ne vous facture rien."

 

- Vous allez y aller ?

- C'est trop loin, je n'ai plus de voiture et puis j'ai mon chien !

- Si vraiment vous souhaitez le récupérer, je peux vous y conduire.

 

Amanda tenait là un prétexte en or pour revoir Béatrice !

 

- Pourquoi pas ?

- Tu verras, ce professeur Martinov est quelqu'un de très sympathique... Un sacré coquin en plus ! Et il a une assistante, je te dis pas, une superbe blonde, aussi coquine que lui !

- Ah ! Oh !

 

Après avoir quitté Désiré, Amanda s'empressa de téléphoner à Béatrice.

 

- Hello, figure-toi que Macherot m'a demandé de l'accompagner pour récupérer son cadran. On peut passer quand ?

- Vendredi à 11 heures ? Proposa-t-elle après avoir consulté l'agenda du professeur.

- Ça colle, j'ai hâte de te lécher de nouveau le minou !

- Avec Macherot ! Ça risque d'être compliqué !

- Pas tant que ça ! Bisous ma puce !

 

Amanda avait donc une arrière-pensée ?

 

Vendredi 21 Décembre

 

A 10 heures, Amanda passe prendre Désiré.

 

- On y va ?

- Je suis prêt !

- Tu as mis ton string et tes bas ?

- Non pourquoi ?

- Tu devrais ?

- Expliquez-moi !

- Fais-moi confiance !

- Mais s'il m'arrivait quelque chose…

- Il ne t'arrivera rien ! Avec moi tu es en sécurité, d'ailleurs, j'ai un brevet de secouriste !

 

Il accepta donc de se changer mais quand il revint, le chien se mit à s'agiter en se dirigeant vers la porte d'entrée.

 

- Sage le chien ! Mais non, je ne t'emmène pas !

 

Il sautille en remuant la queue.

 

- Emmène-le, il fait beau et il y a une belle forêt dans le coin, en revenant on pourra aller y faire un tour, ça lui fera du bien et nous ça nous fera une balade.

 

Martinov et Béatrice attendaient leurs visiteurs pour 11 heures, ils furent ponctuels et les reçurent dans le laboratoire.

 

- Voilà l'objet ! Evidemment il est à vous, vous pouvez le reprendre, mais comme je vous l'ai écrit, il est dangereux.

 

Macherot hésita, le chronoscope lui paraissait soudain moins beau !

 

- Je vais vous l'emballer de façon à ce que ça ne soit pas dangereux, j'ai un gros carton assez épais et on va le coincer avec du polypropylène...

 

Béatrice avait d'abord pensé s'habiller pour l'occasion avant d'estimer que sa tenue de travail habituelle, c'est à dire en sous-vêtements sous une blouse blanche avait un petit côté insolite qui ne manquait pas de piquant. Elle se demandait d'ailleurs comment Amanda pourrait tenir sa "promesse". Sans doute fallait-il se donner du temps. Ça, elle savait faire...

 

- Vous n'allez pas nous quitter comme ça, c'est l'heure de l'apéritif ! Proposa-t-elle.

 

Ils passèrent au salon, Amanda s'assit sur le canapé.

 

- Viens t'asseoir à côté de moi ! Proposa-t-elle à Béatrice.

- Garde-moi la place au chaud, je vais faire le service.

 

Elle revint rapidement avec des bouteilles et des verres et entreprit de servir la petite assemblée. Ils trinquèrent de joyeuse humeur.

 

Un silence s'installa, Martinov le rompit :

 

- Alors Amanda, qu'est-ce que vous devenez ?

- Célibataire et chômeuse. Et je fais quelques extras…

 

Le professeur eut la délicatesse de ne pas demander de précisions sur les extras en question.

 

- Mais avant d'être au chômage… ?

- J'ai une licence de lettres. Ça ne me sert à rien, j'ai aussi pris des cours de danse, j'ai un peu végété et par connaissance, je me suis fait engager dans un club de strip-tease. Mais bon j'ai eu une embrouille avec un client, je suis partie.

- Une embrouille ?

- Oui dans ce genre d'endroits, il est bien précisé qu'il est interdit d'avoir des relations sexuelles avec les clients, sinon l'établissement tomberait pour proxénétisme, mais ça c'est la théorie. En fait ça se pratique de façon plus ou moins discrète, mais on ne nous oblige pas. Seulement un jour j'ai comparé ce que je gagnais avec ce que gagnaient celles qui acceptaient ce genre de choses. Du coup j'ai franchi le pas. Ça ne m'a d'ailleurs pas posé trop de problèmes. Sauf qu'un jour je me suis engueulée avec un client, et manque de chance c'était une relation du patron, bref on m'a virée. Il se trouve que j'avais déposé depuis quelques temps un CV dans une agence de casting. On m'a convoquée pour un film de vampires, j'ai été retenue. C'est là que j'ai connu toute la bande, Grégorio, Tristan, Karen… le film n'a jamais été tourné mais des liens se sont créés. Je suis devenue la maîtresse de Grégorio et il a commencé à délirer grave sur les vampires, moi je n'y faisais pas trop attention, l'amour est aveugle. Voilà, voilà.

- Intéressant.

- Vous trouvez ça intéressant, vous ? Répliqua-t-elle sur le ton de la plaisanterie.

- Ben...

- Si cela vous intéresse que je vous fasse profiter de mes talents de strip-teaseuse, c'est possible ! Ajouta-t-elle sur le même ton.

- Tu faisais des numéros toute seule ou aussi en duo ? Demanda Béatrice l'air de rien.

- Des duos féminins, bien sûr ! J'adorais ça ! Ça vous intéresse messieurs ?

 

Les messieurs ne répondent pas, mais se gardent bien de dire non.

 

- Tu serais d'accord pour me servir de partenaire ? demande Amanda à Béatrice.

- Si tu veux !

- Alors les garçons d'accord, on vous en fout plein la vue ?

- Si Monsieur Macherot est d'accord... Répond Martinov qui sentait bien qu'Amanda avait besoin d'une petite approbation.

- Pourquoi-pas ! Répondit l'intéressé.

- Seulement c'est donnant donnant, il y une condition ! Reprend Amanda.

- Et c'est quoi la condition ?

- Que vous sortiez vos bites et que vous vous branliez en nous regardant !

- Oh ! Mais c'est très osé, ça ! Fait mine de protester le professeur.

- En effet, mais soyons fous, on ne vit qu'une fois ! Alors d'accord. On va commencer à se peloter, et quand je lèverai le pouce je veux voir vos bites, d'accord ?

- Ça me convient, je suis très joueur ! Répond Martinov.

- Et toi, Désiré ?

- Euh, je ne sais pas…

- Tss, tss, bien sûr que tu es d'accord.

 

Mais ce charmant échange fut soudain interrompu par les aboiements du chien dans la voiture.

 

- Il a peur. Il ne comprend pas ce qu'il fait tout seul dans la voiture ! On ne va pas pouvoir rester ! Déclare Macherot.

- Il est méchant ? Demande Béatrice.

- Non, c'est un bon chien de garde, mais c'est une brave bête.

- Allez le chercher, il se mettra dans un coin.

- Tiens Désiré, prends mes clés de voiture !

 

Quelques instants plus tard, le chien étant couché sous un fauteuil, Béatrice resservit une tournée d'apéro. On trinqua de nouveau.

 

- Je suis prête, Amanda, c'est quand tu veux ! Annonça Béatrice.

 

Amanda ne se le fit pas dire deux fois, sauta au cou de la jeune chimiste et les deux femmes s'échangèrent un patin d'enfer. Puis Béatrice se releva pour mettre un peu de musique, elle ne perdit pas son temps à choisir : Mozart ferait parfaitement l'affaire.

 

Les deux femmes se font face, Amanda chuchote des instructions à Béatrice tout en la caressant et en lui faisant des bisous dans le cou. Le pantalon et le petit haut d'Amanda sont rapidement retirés, la blouse de Béatrice s'ouvre… Les deux femmes sont en sous-vêtements.

 

Puis sur un signe d'Amanda les deux coquines s'avancent vers les hommes en se déhanchant. Béa vers Macherot et la brune vers Martinov.

 

C'était bien la première fois que Béatrice exécutait une lap dance, aussi jetait-elle des regards vers sa complice afin de voir comment elle procédait. Elle en comprit rapidement le principe. Assise sur les cuisses de Macherot, elle se déhanchait en approchant ses seins du visage de l'homme. Quand Amanda dégrafa son soutien-gorge pour offrir ses seins magnifiques aux lèvres du professeur Martinov, elle en fit de même et se laissa un moment sucer les tétons par Macherot.

 

Amanda tripotait à présent la braguette de Martinov, elle en fit donc autant sentant le membre bien dur à travers le tissu du pantalon.

 

Puis elles se dégagèrent, l'une face à l'autre, elles firent glisser leurs culottes, puis se rapprochèrent de nouveau des hommes afin que ceux-ci puissent bénéficier d'une vue rapprochée de leur intimité.

 

- Vous en avez de la chance, les mecs : deux belles salopes rien que pour vous ! Et gratuites en plus ! Lança Amanda.

 

Béatrice faillit dire quelque chose, quelque chose qui aurait temporisé quelque peu ces propos mais l'inspiration ne lui vint pas, et puis, après tout, pourquoi ne serait-elle pas une belle salope comme ça, de temps en temps ? Hein, après tout ?

 

Et c'est à ce moment-là qu'Amanda leva le pouce.

 

Martinov, complétement dans le trip n'hésita pas une seconde, délogea sa bite de sa braguette et se mit à se branler mollement. Macherot sembla hésiter, mais Amanda l'invectiva.

 

- Tu ne vas pas te dégonfler quand même ?

- Non, non ! Balbutia-t-il en sortant à son tour son engin.

- Mieux que ça messieurs, baissez un peu vos pantalons, ou retirez-les carrément ce sera plus pratique... Et plus esthétique.

 

Macherot hésite encore une fois

 

- Alors, tu ne veux pas montrer ce que tu as en-dessous, tu as tort, ça va tous nous exciter ! Allez un peu de nerf, retire moi ce pantalon.

 

Le professeur n'était absolument pas excité par les accoutrements vestimentaires de son voisin mais lorgnait ostensiblement vers sa bite qu'il trouva jolie et troublante. Son regard concupiscent n'échappa pas à Amanda, qui connaissait ses penchants bisexuels.

 

- Tu as vu comme il a une belle bite !

- Oui, elle est très jolie !

- Tu aimerais bien la sucer, hein, mon cochon ?

- Il faudrait pour cela que Monsieur soit d'accord.

- Bien sûr qu'il est d'accord.

 

Macherot se sent pris au piège, mais il est aussi excité comme un pou. Amanda passe derrière lui et lui fait des bisous sur la nuque.

 

- Laisse toi faire mon biquet, il va bien te sucer la bite. Viens André, viens le sucer.

 

Martinov s'approche, s'empare du sexe de Macherot et le masturbe un moment, puis il s'accroupit et se met à le lécher avant de l'engloutir dans sa bouche.

 

- Tu aimes ça, sucer des bites, hein mon salaud ! Le nargua Amanda.

- Humpf ! Humpf ! Répondit le professeur qui avait la bouche pleine.

- Je suis sûr que tu aimerais bien l'avoir dans ton cul, cette bite !

- Tant qu'à faire ! Approuva Martinov en interrompant un moment sa sucette.

- Tu entends, Désiré, ce gentil monsieur aimerait que tu l'encules !

- Ça va pas, non ? Je ne suis pas pédé ! Protesta l'intéressé.

- Tout de suite les grands mots ! Mais j'ai tout compris ! Bien sûr que tu ne veux pas l'enculer, ce serait inverser les rôles. Dans tes fantasmes, tu es bien une femme non ?

- Les fantasmes c'est des fantasmes !

- N'empêche que dans tes fantasmes, tu suces des bites !

- Mais...

- Mais quoi ? Une bonne bite, tu en as une juste devant toi ! Alors vas-y lance-toi, fais pas ton timide !

- Il ne faut jamais laisser passer une occasion, après on regrette toujours ! Ajoute Béatrice.

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Il faut croire que l'argument porta, Désiré reprit sa respiration, tripota quelques instants la bite de Martinov, y approcha les lèvres, imprima un chaste baiser sur la verge, fit quelques timides mouvements de l'extrémité de sa langue, puis estimant sans doute que ces préliminaires avaient assez duré, il ouvrit une large bouche et engloutit la bite avant de la faire aller et venir comme il se doit.

 

- Et bien, voilà ! C'est bon, hein petite salope ! L'invectiva Amanda.

- Humm, humm !

- Attention les dents ! S'inquiéta le professeur qui ne se sentait pas si bien sucé.

 

Macherot s'efforça de rectifier le tir. Sans être génial, c'était déjà mieux.

 

- Continue, je vais m'occuper de ton cul ! Commenta la jolie brune.

- Hon ! Hon !

 

Et pendant que Béatrice s'en alla chercher le godemiché du professeur, Amanda glissa son doigt mouillé dans l'orifice de Désiré lequel n'éleva aucune protestation.

 

- On va essayer avec un petit gode ! Proposa Béatrice. Mais on va mettre un petit peu de gel pour que ça passe mieux !

 

Les filles furent plutôt surprises qu'il se laissa faire sans broncher. C'est que, mais il s'était bien gardé de le dire, Désiré Macherot n'était plus vraiment vierge de ce côté. Il avait, plusieurs semaines auparavant remarqué en sex-shop un joli gode très réaliste, il fantasma pas mal dessus et finit par l'acheter. Il fut au début assez déçu de l'effet produit par son utilisation : certes ce n'était pas désagréable, mais pas non plus de quoi fouetter un chat. Mauvais produit ? Gadget non fait pour lui ? Jour sans ? Joujou à utiliser à deux ? Il ne savait dire et avait remisé l'objet jusqu'au jour où le ressortant pour une petite mise en scène solitaire, il avait cette fois hautement apprécié l'objet… mais ces séances étaient si courtes….

 

Et aujourd'hui la façon dont Béatrice faisait aller le gode dans son cul lui convenait parfaitement.

 

- Humm, ça te plait qu'on t'encule ? Demande Amanda.

 

Il ne répond pas, il n'ose pas répondre. Il venait de lâcher la bite du professeur Martinov qui s'était un peu éloigné, il le regrettait maintenant : ayant la bouche pleine, cela lui aurait donné un prétexte pour ne pas répondre.

 

- Réponds ! Fais pas ton timide ! Assume ce que tu fais, il n'y a pas de mal à se faire du bien !

- Oui !

- Oui quoi ?

- Ça me plait !

- Mieux que ça, je veux entendre "Ça me plait de me faire enculer !"

- Oui, ça me plait de me faire enculer ! Mon Dieu, j'ai honte !

- Tu n'as pas de honte à avoir, tu ne fais de mal à personne. C'est bon ? Je continue ? Intervient Béatrice.

- Oui, encore un peu, s'il vous plaît !

- Tu sais, je vais te dire un truc : un gode dans le cul c'est vachement bon, mais une vraie bite, c'est génial.

 

Ce n'était pas vraiment une proposition, mais Désiré l'anticipa et répondit quasiment par réflexe.

 

- Non, non, une autre fois !

- Ce sera quand l'autre fois ?

 

Il ne répondit pas, Béatrice continua à jouer avec le gode pendant qu'Amanda suçait le professeur Martinov afin qu'il soit prêt pour la suite.

 

- Voilà, Dédé est prêt, regarde cette bite comme est belle ! Reprends-la un peu dans ta bouche.

 

Il n'hésita pas. A quoi bon ? On attendit quelques instants, puis Béatrice retira la gode. Le professeur Martinov vint se placer derrière Désiré, s'encapota et profita du chemin ouvert et encore lubrifié pour le pénétrer avec beaucoup de précaution.

 

- Oumpf !

- Et voilà t'as une bite dans le cul, tu vois, tu n'en es pas mort !

- J'ai honte !

- Mais non t'as pas honte ! C'est bon ?

- Oh, là, là qu'est-ce que vous m'avez fait faire ?

- On t'a fait faire une bonne chose !

 

Il serait complétement erroné d'aller affirmer que le professeur Martinov était excité par le postérieur de Désiré Macherot. Non pas du tout ! C'est la situation et l'ambiance qui l'excitaient. Aussi au bout de cinq minutes d'aller et venue dans le cul du retraité, il accéléra subitement la cadence et jouit dans un grognement avant de se retirer.

 

Béatrice eut alors l'intelligence de ne pas laisser sombrer Macherot dans on ne sait quel stress post sodomite et s'empara immédiatement de sa bite, qu'elle se mit à sucer avec application. Amusée, Amanda vint la rejoindre dans cette noble tâche et notre Désiré put en ce qui le concerne conclure cette orgie en étant doublement sucé. Il ne tarda pas à jouir arrosant de son sperme les jolies poitrines de ces demoiselles qui se mirent à rire aux éclats avant de s'embrasser tendrement.

 

Il ne restait donc à ces coquines particulièrement excitées qu'à se diriger vers une conclusion que le lecteur devinera aisément du moins dans ses grandes lignes… Mais un intrus vint modifier quelque peu ce plan final.

 

Le chien intrigué par toutes ces odeurs corporelles auxquelles il n'est pas habitué, se lève de son coin et décide d'aller y voir d'un peu plus près.

 

Les deux hommes étant allés faire un brin de toilette intime, le toutou se dirige vers les deux filles qui se bécotent debout et vient se mélanger dans leurs jambes.

 

- Ben le chien ! S'offusque Amanda.

 

Elle s'offusque encore plus quand, pas gêné du tout, il entreprend de lécher sa cuisse sur laquelle sa mouille a dégouliné.

 

- Mais quel chien vicelard !

- T'as jamais fait ? Demande Béatrice.

- Jamais fait quoi ?

- Regarde !

 

Béatrice porte sa main à la chatte, l'imbibe de ses sucs et la tend à plat au chien qui vient la lécher.

 

- Et ben, on peut dire que tu n'as pas peur toi !

- Peur de quoi ? Une fois je me suis même fait lécher la foufoune par un labrador ! (voir professeur Martinov et la soucoupe volante)

- Non !

- Si !

- Tu le referais ?

- C'est pas vraiment mon truc, mais je peux te montrer !

- Chiche !

 

Béa refait la même opération, et tandis que le chien lui lèche sa main, elle la rapproche doucement de sa chatte. Le chien y dirige ensuite son mufle et se met à lécher !

 

- Waaa ! Quelle langue !

- J'essaierais bien ! Dit alors Amanda.

 

Elle reproduit alors les mêmes gestes que Béatrice et se mit à haleter quand le chien vint poser sa large langue sur sa chatte. La jouissance fut fulgurante.

 

- Déjà ? S'étonna Béatrice.

- Ce doit être "dans la tête" ! Tu sais j'ai lu un jour que sucer la bite d'un chien, ça portait bonheur !

- Sans blague ? Rigola Béa, qui ne croyait pas aux porte-bonheurs.

- Tu l'as fait ?

- Non ! Mentit la jeune chimiste.

 

Elle n'avait pas envie de raconter sa vie. Oui, elle avait connu cette expérience, mais la bête n'était pas la même, il s'était agi d'un labrador, chien paisible et débonnaire aux allures de gros nounours, ce qui n'était pas le cas de ce chien sans nom.

 

Amanda semblait aux prises avec une grande excitation, elle semblait prête à franchir le pas, sans trop savoir comment s'y prendre. Mais le retour des deux hommes mit fin à ses fantasmes particuliers.

 

- Non, non, ne vous rhabillez pas. Messieurs asseyez-vous, on vous avait promis un spectacle et il n'est pas fini.

 

Et tandis que les deux hommes s'assoient, Amanda s'en va trifouiller dans son sac et en extrait un paquet cadeau qu'elle offre à Béatrice.

 

- Oh ! C'est quoi ?

 

Elle le déballe et en sort un chapelet de deux boules argentées.

 

- Des boules de geisha ! Elles sont trop jolies. Bisous ?

 

Encore un prétexte pour se rouler un patin !

 

- Tu veux que je te les enfonce dans ton petit cul ? Propose Amanda.

- Bien sûr ! Répond Béa en lui présentant son joli postérieur.

- Faut mettre un peu de gel ou ça va entrer tout seul ?

- Ça devrait rentrer !

 

Amanda présenta la première boule argentée à l'entrée de l'anus de Béa et entreprit de la pousser.

 

- Ouvre-toi mieux ! Encore, encore !

 

Et tout d'un coup comme par magie, l'œillet absorba la boule.

 

- C'est parti pour la deuxième !

 

Dans leurs fauteuils, les deux hommes, fascinés par cette scène torride se branlaient, dans un premier temps chacun sa bite, avant que le professeur tende la main vers celle de son voisin, lequel ne put faire autrement que de lui rendre la politesse.

 

La seconde boule entra plus facilement dans le cul de Béatrice, et tout en ne lâchant pas la ficelle du chapelet Amanda se mit à lécher la chatte toute humide de sa partenaire.

 

- Tu te rends compte que je te suce après le chien ?

- Hi ! Hi ! Attends j'ai envie de pisser.

- Vas-y j'ai la bouche ouverte.

- Ben non, pas là, on va en mettre partout, viens aux toilettes avec moi. Euh, les garçons, soyez sages on revient tout de suite.

 

Sages, ils ne l'étaient pas vraiment car le professeur ne regardait plus, il s'était remis à sucer gloutonnement la bonne bite de Désiré, qui n'en revenait pas d'être d'aussi grande forme aujourd'hui.

 

Béatrice s'assit sur le rebord de la cuvette, dont elle ne souleva pas l'abatant, elle écarta les jambes et Amanda se positionna devant sa bouche comme si elle avait fait ça toute sa vie. Beatrice appuya sur son pubis afin que le jet puisse jaillir horizontalement. Et bientôt l'urine bouillonna dans la bouche de la brune, qui avala ce qu'elle put, le reste dégoulinant sur son corps.

 

Quelques bisous, quelques rires, quelques coups de serviette (mais Béatrice se garda bien de s'essuyer la foufoune) et elles reviennent au salon où elles ont la surprise de découvrir les deux hommes couchés sur le tapis en train de se gober mutuellement la bite en position de soixante-neuf.

 

- Quels cochons ! Plaisante Amanda.

- Mais dans le cochon tout est bon !

 

La brune reprit son lèche-minou, s'attachant dans un premier temps à récupérer les gouttes d'urine qui s'y trouvaient, puis elle lance une main en avant attrape un téton qu'elle enserre fortement de ses doigts.

 

"Et l'autre ?" se demande Béatrice.

 

C'est que l'autre main est occupée à tenir la ficelle du chapelet de boules de geisha. La respiration de Béatrice devient vite saccadée. Amanda la sent prête et accentue la pression de sa langue sur son clitoris. Et soudain elle gueule sa jouissance. C'est à ce moment-là que la brune tire d'un coup sec sur la ficelle, faisant ressortir les deux boules et provoquant un nouveau cri.

 

Du coup les deux hommes, curieux, se relèvent, s'interrogent.

 

- Whaa ! Comment elle m'a fait jouir, cette salope ! Versez-moi à boire je n'ai même plus la force de le faire.

 

Epilogue

 

Désiré Macherot ne déballa jamais le chronoscope de son carton. Une nuit vers 3 heures du matin, accompagné de son chien, il remonta la rue du Temple, jusqu'à l'Hôtel de Ville, s'engagea sur le pont d'Arcole et jeta le carton par-dessus le parapet. La Seine le recueillit avec un gros plouf. Il se demanda alors mais un peu tard si le carton coulerait ou flotterait.

 

Les anciens amis de Grégorio ne se revirent jamais, l'activité occasionnelle d'Amanda ne tarda pas à devenir son activité principale. Elle voyait régulièrement Désiré Macherot qui devint son plus fidèle client et une certaine complicité se créa entre eux deux à ce point qu'il leur arrivait de sortir ensemble au restaurant ou au cinéma en tout bien tout honneur. Mais un jour...

 

Tristan passe chez le teinturier récupérer un veston qu'il avait donné à nettoyer.

 

- Voilà ! Ah oui, vous aviez laissé un papier dans une poche, on vous l'a remis là où il était.

 

Chez lui il découvrit ce fameux papier, un simple ticket de supermarché… sauf que derrière, il y avait un nom et une adresse, celle de Macherot, Boulevard Voltaire…

 

"Pourquoi ne pas essayer ?"

 

Il était 18 heures quand il sonna à sa porte...

 

- Bonjour Monsieur Macherot, je suis Tristan Couver, je suis collectionneur d'objets anciens. Je sais que vous avez des pièces rares et j'achète à bon prix.

- Désolé, je n'ai rien à vendre !

 

Macherot dévisageait son interlocuteur, lui trouvant un charme fou et c'est peut-être pour cette raison que quand ce dernier lui suggéra de le faire entrer "juste cinq minutes" il ne s'y opposa pas.

 

- En fait j'irai droit au but, je suis intéressé par la copie du chronoscope de Télius en votre possession...

- Je ne sais pas de quoi vous parlez !

- Un système multi cadran...

- Je n'ai pas ça ! Répondit Macherot qui commençait à comprendre mais n'avait pas envie d'en dire plus.

- Mais si ! Je vais vous montrer !

 

Tristan avait recopié sur son téléphone portable la photo du "cadran" prise par Amanda.

 

- Voilà ! C'est cet objet !

- Mais qui vous a donné cette photo ?

- Je l'ai trouvée sur Internet, on trouve tout sur Internet.

- Elle a été prise chez moi !

 

Macherot nota mentalement qu'il faudrait qu'il interroge Amanda à ce sujet lors de leur prochaine rencontre

 

- Je m'en rends bien compte ! Donc c'est cet objet que je me propose de vous acheter !

- Je ne l'ai plus !

- Il a été vendu ?

- Non, je l'ai foutu dans la Seine !

- Dans la Seine, mais pourquoi ?

- Je ne vois pas pourquoi je devrais vous répondre !

- Mais je ne vous oblige pas !

- Je l'ai fait expertiser, en fait c'est une machine infernale avec des ampoules de poisons et tout ça ! Je n'allais pas le garder.

 

- Vous vous souvenez où vous l'avez jeté ?

- Pont de Sully ! Mentit Macherot.

- Coté rive gauche, coté rive droite ?

- Pourquoi ? Vous voulez plonger ?

- Pourquoi pas !

 

Une idée germa dans le cerveau de Tristan : il connaissait quelqu'un qui travaillait à la brigade fluviale, s'il pouvait se débrouiller pour qu'on drague la Seine à l'endroit où le cadran avait été jeté...

 

- Rive droite, en aval !

- Il a coulé à pic ?

- J'en sais rien, y f'sait nuit, c'était dans un carton avec du polypropylène, ça a pu flotter et dériver !

- Et ben tant pis ! Je crois que vous n'avez pas frappé à la bonne porte, il y a des gens qui savent réparer et restaurer ce genre de trucs. Dernièrement un dispositif analogue a été adjugé 78.000 euros chez Christy !

- Qui c'est Christy ?

 

Tristan lui expliqua.

 

- 78.000 euros ! S'exclama Macherot qui n'en croyait pas ses petites oreilles.

- Oui, ça fout la rage, hein ?

- Plutôt ! J'ai bien envie de me servir un whisky pour m'en remettre. Je n'en bois jamais, mais là... Vous en voulez un coup ?

- Volontiers !

 

Après un moment de silence pendant lequel ils éclusèrent leur premier verre de whisky, Désiré demanda :

 

- Vous me l'auriez repris combien ?

- Au moins 20.000 mentit effrontément Tristan.

- Eh ben ! Je vous ressers ?

- Oui, il est bon.

 

Le second verre fut bien tassé et nos deux hommes commençaient à ressentir les effets de l'alcool.

 

- Quand je pense que Martinov n'a rien vu !

- C'est un enculé !

- Ah ! Attention, hein, faut pas critiquer les enculés !

- T'as raison, moi les enculés, je les encule !

- On dit ça !

- Tu te fais enculer, toi ?

- Ben, ouais, j'voulais pas mourir idiot.

- Souvent ?

- Une seule fois !

- Ah ben alors, t'es pas un vrai enculé !

- Mais j'recommencerais bien !

- T'es un cochon !

- Ouais, mais j'm'en fous !

- Tu veux que j't'encule ?

- Ah ben, moi j'veux bien !

- Allez on y va, j'vais t'enculer ! T'as des capotes ?

- Ah, non j'ai pas d'capotes !

- Ben, c'est pas sérieux !

- J'pouvais pas d'viner que j'allais me faire enculer aujourd'hui !

- Moi, j'en ai toujours une dans mon portefeuille, j'suis malin, moi !

- Ben alors tu vas pouvoir m'enculer !

 

Sans répondre, Tristan se débarrassa de son pantalon et de son caleçon à fleurs.

 

- Ça va pas être évident, ma bite est demi-molle.

- C'est pas de bol !

- Tu fais des rimes ?

- Hein ?

- T'es un poète sans le savoir, toi ! Faudrait que tu me la suces, ça va la redresser.

- On va essayer !

 

Désiré n'hésita pas une seconde et engloutit la bite du jeune homme dans sa bouche. Pour Tristan, ce fut sans doute la pire pipe qu'on lui ait prodigué, et pourtant il y en avait des hommes et des femmes qui l'avaient sucée cette bite, et tiens même des travelos ! C'est que Désiré Macherot manquait cruellement d'expérience. Il s'en était bien sorti l'autre fois chez Martinov mais n'avait pas comme aujourd'hui ingurgité plusieurs verres de whisky. Eh oui, il ne faut pas confondre pipe et pompage de bite. Car si tout le monde peut pomper, une fellation c'est comme le crochet, ça s'apprend !

 

"Et en plus on sent ses dents" se désespérait Tristan qui les yeux clos invoquait ses fantasmes les plus secrets.

 

Et miracle de la sexualité chez les buveurs de whisky, les fantasmes de Tristan furent plus efficaces que la turlutte de Désiré et sa queue se mit à bander de jolie manière.

 

- T'as vu je t'ai fait bien bander ! Se vanta Macherot.

- Tu parles ! Allez, à poil que je t'encule !

 

Macherot ne se le fit pas dire deux fois et fut bientôt aussi nu qu'un fil électrique dans les doigts d'un réparateur de réverbère.

 

- T'as un beau cul, pour un vieux ! Le flatta Tristan en lui tapotant les fesses.

- T'as vu ça, hein ?

 

Tristan lui écarta les fesses, faisant apparaître son anus.

 

- Whaa ! Il est trop serré ton machin, ça va jamais rentrer !

- Si c'est rentré une fois, ça peut rentrer deux fois.

- Faut lubrifier, sinon je vais te casser le cul !

- Ah, ben non, j'veux pas que t'me casse le cul. J'y tiens moi à mon cul, j'en ai pas d'autres.

- Ben donne-moi du lubrifiant !

- J'ai… j'ai pas…

- T'as pas de beurre, t'as pas d'huile !

- De l'huile d'olives !

- C'est très bien ça, l'huile d'olives.

 

Et c'est ainsi que quelques minutes plus tard Tristan Couver enculait Désiré Macherot en cadence sur l'air de "Ça rentre, ça sort, ça fait du sport !"

 

- Décidément j'y prends goût ! Commenta Désiré après que Tristan eut joui et déculé.

- Y'a pas de mal à se faire du bien !

- Faut que je me branle, j'peux pas rester comme ça !

- Je vais t'sucer, ce sera plus cool !

 

Le whisky et ces quelques ébats sexuels avaient considérablement rapproché les deux hommes, qui finirent par se rouler un patin. Ils finirent aussi la bouteille de whisky.

 

Vers 23 heures, le chien demandant à sortir, Désiré se leva de son lit et fit effectuer au quadrupède une promenade hygiénique minimum. Il fut surpris de trouver Tristan dans son lit en train de ronfler…

 

"Après tout pourquoi pas ?"

 

Mais quand il se réveilla le lendemain matin, le bel éphèbe avait disparu.

 

"C'est ça maintenant les jeunes, ils nous enculent et ils s'en vont !"

 

Et Grégorio ? Eh bien, il n'a pas retrouvé de travail, il a été obligé de changer d'appartement et a sombré dans la boisson et la folie. La nuit on le voit errer dans les rues de Paris où il inspecte les poubelles. Il est équipé d'une sorte de bouclier décoré de dessins bizarres.

 

- Tu cherches quoi, mec ? L'apostrophe un clochard à moitié ivre

- Un cadran !

- Et le bouclier, c'est pourquoi faire ?

- Pour me protéger des mayas ! Ils lancent des flèches au curare, ils ont déjà failli m'avoir une fois.

- Qu'est-ce qu'ils te veulent, les mayas ?

- Ils n'aiment pas les vampires.

- T'es trop grave toi, viens gouter à ma bouteille, tu vas me raconter ça en détail…

- T'es sûr que t'es pas un maya, toi ?

- Juré !

- Alors d'accord !

 

Fin de l'épisode.

 

© Tous droits réservés Maud Anne Amaro et Vassilia.net

 

 

La Rochelle septembre 2013

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 27 mai 2016 5 27 /05 /Mai /2016 17:54

Pr Martinov 15 - Le chronoscope de Télius 5 par Maud Anne Amaro

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5 - Les déboires de Grégorio

 

Même avec le journal cachant l'objet, Grégorio ne voulut pas prendre le risque qu'un collègue trop curieux lui pose des questions embarrassantes. Il avait jusqu'ici toujours réussi à ce qu'à son travail on ignore tout de ses activités extra-professionnelles. Il aurait l'air fin si un jour on découvrait que l'un des principaux responsables du marketing de Global-Flash se déguisait en adorateur de vampires la nuit ! Il s'empressa donc d'acheter un sac de sport dans la rue de Rivoli toute proche et dissimula le cadran à l'intérieur, puis s'acheta un sandwich.

 

Arrivé au bureau, il dut prendre sur lui pour ne pas commencer à examiner l'objet. Si seulement il n'avait pas cette réunion à 14 heures avec les gens de la Lynch Company, réunion qu'il ne pouvait manquer à aucun prix. Il rentrerait chez lui tout de suite après en déclinant l'inévitable invitation au restaurant. Il vérifia néanmoins son planning sur son ordinateur afin d'être certain de se trouver libre en fin de réunion. Et il faillit s'étouffer... Il appela sa secrétaire :

 

- La réunion avec Lynch Company, ce n'était pas à 14 heures ?

- Ils nous ont demandé de modifier l'heure ! Ils ne peuvent pas être là avant 17 heures

- Ils ne se font pas chier ! A cette heure-là je suis pris.

- Mais vous n'aviez rien sur votre planning...

- Faites changer l'heure de cette réunion.

- Je ne pense pas que ce soit possible, les gens de chez Lynch repartent pour les Etats-Unis demain matin.

- Putain ! Comment faire ?

- Peut-être pourriez-vous vous faire remplacer ?

- Par qui ? Non, j'ai une autre idée, je serai là à 17 heures, mais avant je vais passer chez moi, si on me cherche vous direz que j'ai une obligation familiale.

- Bien monsieur !

 

Et c'est ainsi qu'à 15 heures, Grégorio était déjà chez lui !

 

Karen, Tristan et Béatrice avaient convenu d'attendre Grégorio en bas de son immeuble, rue de Turenne à partir de 17 heures.

 

- On ne peut pas le manquer, il se rend à pied à son bureau, ce n'est pas très loin, c'est rue de Rivoli. Précisa Karen.

- Sauf s'il a décidé de passer la soirée avec des collègues ou avec une nana… Objecta Béatrice.

- Ça m'étonnerait, ce serait plutôt le genre à limiter au strict minimum les relations avec ses collègues. Ça peut se comprendre, t'imagines la scène : Un gars lui propose un tennis, il répond, "non ce soir je me déguise en vampire !"

- Pardon ? Demanda Béatrice, quelque peu larguée dans la discussion.

- Ça lui a monté à la tête, il est réellement schizophrène, mais en même temps il est beau gosse et possède un certain charisme, ce qui fait qu'on ne s'en aperçoit pas tout de suite. C'est le syndrome d'appartenance...

- Ça vous dérangerait de m'expliquer mieux ? Insiste Béa.

- Au départ on a été plusieurs personnes à répondre à une agence de casting qui cherchait des gens de moins de 30 ans pour participer à un film de vampires. Il y avait des critères physiques très précis à remplir, disons pour faire simple, qu'il ne fallait pas : ni être moche, ni coincé côté cul, explique alors Karen. Moi ça m'intéressait, faire du cinéma, ça a toujours été un rêve de gamine ! On a commencé à répéter, à faire des bouts d'essais, ça a duré une quinzaine de jours, il y avait une super ambiance sur le plateau, on s'entendait bien et déjà Grégorio qui jouait le rôle de Dracula commençait à prendre de l'ascendant sur le groupe. Et puis du jour au lendemain, le projet a été abandonné. Plus rien ! Alors on a décidé de continuer à se voir entre nous, pas tous mais presque. On organisait des soirées un peu… spéciales, mais ce n'était qu'un jeu… du moins au début… Grégorio a commencé à s'intéresser à l'ésotérisme, à acheter des bouquins, à fréquenter des gens inquiétants, à nous donner des ordres… puis le groupe a évolué, certains sont partis, d'autres sont arrivés, ça n'a pas arrangé les choses !

- Et le cadran dans tout ça ?

- Ben justement on ne sait pas trop. Il a toujours des tas de projets en cours qu'il ne réalise pas souvent, je suppose que ça s'inscrit dans ce cadre, mais sinon…

 

Le temps s'était horriblement couvert et une petite pluie glacée commençait à tomber sur la capitale. Cela faisait maintenant une heure qu'ils patientaient avec deux parapluies pour trois.

 

A 18 heures, Béatrice reçut un appel du professeur Martinov, elle ne répondit pas, mais envoya un message sibyllin : "

 

Ne t'inquiète pas je te rappelle !"

 

A 18 heures 30, Karen lève distraitement les yeux vers l'appartement de Grégorio.

 

- Tristan ? Ce ne sont pas ses fenêtres qui sont allumées ?

- Euh, je ne sais pas !

- Moi, je crois que si ! Regarde on voit même sa plante à la con sur le rebord !

- Il est donc rentré chez lui plus tôt que prévu !

- Merde !

- On fait quoi ?

- Ben on monte !

 

La porte avait un digicode, il leur fallut patienter un quart d'heure avant de pouvoir entrer, le temps qu'une personne se décide à sortir.

 

A l'étage, ils sonnèrent, ils frappèrent, mais personne ne répondit. Alors ils tambourinèrent, mais sans plus de résultats.

 

- Il ne doit pas être là, il aura tout simplement oublié de fermer ses lumières ! Se lamenta Karen.

- Ou alors il roupille ! T'as son numéro de téléphone ?

- Il déteste qu'on l'appelle !

- On s'en fout, Béatrice, tu veux faire le numéro, il ne saura pas d'où ça vient...

 

Aucune réponse. Mais Karen est soudain saisie d'un doute.

 

- On dirait bien que… refais le numéro !

 

Elle colle son oreille contre la porte.

 

- C'est son téléphone qu'on entend, il est là, mais il ne répond pas.

- Il a la trouille, il nous a vu monter ?

- On va employer les grands moyens ! Décrète Tristan qui se met à tambouriner.

- Ouvrez, sinon nous appelons la police !

 

Aucune réaction si ce n'est que le voisin d'en face entrebâille sa porte pour la refermer aussitôt.

 

- Bon, ben on laisse tomber !

- Si quelqu'un avait la clé ?

- Amanda l'avait… avant !

- Elle ne lui a peut-être pas rendu !

- Béatrice, tu l'appelles, tu lui demandes ?

 

En quelques mots, elle lui résume la situation.

 

- ... Il parait que tu as les clés de chez lui ?

- Mwais, on arrive, ça risque d'être un peu tendu, Karen n'est pas spécialement ma copine. On sera là dans une demi-heure. Ne raccroche pas Monsieur Martinov veut te parler.

- Allô, Béatrice ! Mais qu'est-ce que tu fabriques ? Je suis mort d'inquiétude.

- Mon téléphone déconne un peu, tout va bien, on va récupérer ce cadran et après toute cette histoire sera terminée, on pourra aller faire la fête au restau, à tout de suite mon petit professeur, je t'embrasse !

 

Grégorio

 

Grégorio a installé le dispositif à cadran sur la table de sa salle à manger. Il a auparavant relevé dans sa boite aux lettres le rapport qu'il avait demandé à Kévin Duchemin. Ce dernier s'est rendu à la Bibliothèque Nationale et a essayé de trouver des documents sur le chronoscope de Télius. Il y a dans l'enveloppe trois photocopies dont une représentant un schéma de l'appareil.

 

La seconde feuille reproduisait la page de garde d'un ouvrage édité à Lausanne en 1882 : "Faits et gestes à Paris dans les dernières années du règne de Louis XVI par Auguste Lebœuf."

 

La troisième recopiait une page du livre : "On rapporte qu'un certain Honoré Letellier qui se faisait appeler Télius tenait baraque sur le Pont Neuf. Cet ancien horloger et créateur d'automates qui était aussi astrologue, attirait le chaland avec une machine de son invention baptisée "chronoscope" permettant de déterminer la position des sept planètes connues à cette époque. Il abusait de la crédulité des badauds en trichant sur l'emplacement des planètes, s'arrangeait pour qu'elles soient presque alignées et prédisait l'alignement complet pour dans quelques mois, ce qui devait provoquer la fin du monde. Seraient préservés de la catastrophe ceux qui se seraient réfugiés sur le plateau de Satory au sein du domaine royal de Versailles dans des refuges appropriés dont il convenait de financer la construction. Son pouvoir de conviction était dit-on fort grand car il recueillait à chacune de ses représentations de fortes sommes d'argent en échange d'un bon de réservation dont il était précisé qu'il ne devait pas être utilisé avant le 23 juin 1775, jour du solstice d'été. Télius qui fut aussi chansonnier et auteur de poésies licencieuses disparut du Pont Neuf du jour au lendemain et aurait été guillotiné pendant la Terreur non pas en raison de son escroquerie, mais de ses sympathies royalistes.". Duchemin avait annoté sa photocopie : "Rien trouvé d'autre. Lebœuf ne cite pas ses sources".

 

- Intéressant ! Très intéressant ! Se dit Grégorio.

 

Il se prit à rêver quelques instants. Duchemin n'avait pas cherché dans la bonne direction. Le chronoscope de Télius avait récemment fait l'objet d'un article et d'un croquis dans la revue britannique "Paranormal Evidence", après qu'un exemplaire ait été mis aux enchères chez Christy. L'article avait circulé parmi les habitués des soirées de Grégorio. Il expliquait que cette machine était capable de prévoir l'alignement des planètes grâce à son système d'horlogerie réglable. Et pourquoi réglable ? Parce que, selon la revue, la présence d'un élément perturbateur était de nature à modifier les positions actuelles et les vitesses de l'ensemble des astres.

 

Grégorio avait fantasmé là-dessus, il s'était vu en tribun tenant la vedette dans une immense salle, expliquant et démontrant que l'alignement des planètes prévu pour le 22 décembre serait une réalité cataclysmique. Aussi quand il avait vu ce Macherot extraire cet objet parmi un tas de vieilleries, il avait immédiatement reconnu les sept cercles ! L'objet de ses rêves les plus fous était là à sa portée ! Une copie bien sûr, mais qu'importe, il avait été prêt à tout pour le récupérer, et aujourd'hui, il l'avait devant lui !

 

Seulement voilà : cet objet ne correspondait pas à l'exact ni au croquis de la revue anglaise, ni à celui de la photocopie ! C'était plus une inspiration de l'orignal plutôt qu'une véritable copie.

 

Il lui faudrait donc du temps pour apprendre à le manipuler. A l'aide d'une petite pince, il parvint à faire bouger les clés correspondant aux sept aiguilles. Ce qui l'intriguait, c'était les deux petits cadrans annexes, si l'un représentait une horloge classique dont les deux aiguilles manquaient, le second, également sans aiguille était gradué de zéro à 90 dans le sens inverse du mouvement des pendules !

 

Il se mit à tout tripoter avec frénésie avant de comprendre au bout d'un bon moment que la clé réglant le cadran "90" agissait de façon imperceptible sur la position des aiguilles indiquant les planètes.

 

"J'ai compris, ce cadran "90" est un compte à rebours. Il faut le mettre sur zéro, aligner les planètes, puis le mettre sur... On est le combien aujourd'hui ? Le 7 ! Donc 22 moins 7, le mettre sur 15 ! Génial ! Récapitulons, d'abord faire ce réglage, ensuite trouver le remontoir, il est où le remontoir ? Après je réunis mon groupe, on s'occupe de la logistique : louer une salle, préparer la démo, vendre des bons de réservations pour... Pour où ça ? Bon on trouvera bien. On est limite dans le temps, il faudra faire très vite, il faut que tout soit réglé pour lundi…"

 

Allons-y pour les réglages.

 

Un quart d'heure plus tard, le compte à rebours étant sur zéro et les planètes alignées, il recula lentement jusqu'au point 15.

 

- Maintenant le remontoir ! Mais il est où ? Sans doute planqué sous une des plaques de cuivre. Si au moins je pouvais ouvrir ce truc ?

 

Il appuya partout, posa ses doigts de différentes façon, rien n'y faisait.

 

- Peut-être en faisant un mouvement simultané avec deux doigts ? Comme ça ? Ah, peut-être comme ça ? Merde ça pique ! Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Aargh !

 

A 19 heures 30, Martinov et Amanda rejoignirent le petit groupe. Après avoir échangé quelques mots, ils montèrent tous les cinq à l'étage, frappèrent à la porte et n'obtenant toujours aucune réponse, l'ouvrirent avec le double de clé que possédait Amanda.

 

- Le cadran est là sur la table ! S'exclama Karen.

- Mais... Grégorio… Il est là par terre ! Il a dû faire un malaise : Venez m'aider s'affole Amanda.

- Y'a du sang !

- Il s'est blessé à la main !

 

Tout le monde entoure le corps inanimé de Grégorio, à l'exception de Tristan qui observe le cadran avec un air dubitatif.

 

Le professeur Martinov, intrigué se baisse pour écouter le cœur de l'homme.

 

- Euh, le cœur bat faiblement ! Que quelqu'un appelle les pompiers ! Mais pas avec vos portables, avec le téléphone d'ici… s'il y en a un. Je ne comprends pas ce qui lui est arrivé.

- C'est quoi qui sort du cadran ? Demande Tristan.

- On dirait un truc en verre qui s'est cassé !

- Je crois que j'ai compris : le mécanisme devait contenir une ampoule de verre avec un poison, du curare ou quelque chose comme ça !

- Les pompiers seront là dans 10 minutes !

- OK, on se casse et on laisse la porte ouverte ! Reprend Martinov

- On ne les attend pas ?

- Non ! Après les pompiers, ce sera la police, on va leur expliquer quoi ? Comment le cadran est arrivé ici ? Le temps qu'ils démêlent tout et qu'ils vérifient ce qu'on va leur dire, on en a pour la nuit ! Nous ne sommes pour rien dans ce qui arrive à cet homme ! Allez, on s'en va ! Propose Martinov.

- Et le cadran ? Demande Béatrice.

- On le laisse là ! C'est dangereux, il reste peut-être d'autres ampoules de verre à l'intérieur. Répond Karen.

- Pour qu'il puisse en profiter, une fois qu'il ira mieux ? Pas question, on l'embarque, cet objet ne lui appartient pas. Je vais chercher de quoi l'envelopper. Proteste Béatrice.

- Si vous voulez, je me charge de le mettre en sécurité ! Propose Tristan.

- Non !

 

Elle dégote une grande serviette de toilette dans la salle de bains. Le chronoscope de Télius est enveloppé avec, puis déposé dans un sac de voyage tout neuf qui avait eu la bonne idée d'être abandonné là. Ils s'apprêtent à quitter les lieux, mais sont stoppés par des bruits de bottes se rapprochant. Les pompiers sont déjà là.

 

- C'est où ?

- C'est là !

 

Pendant que deux pompiers examinent le malade, un autre demande ce qui s'est passé.

 

- Et bien, nous étions invités chez ce Monsieur, répond le professeur Martinov et nous l'avons trouvé comme ça !

- Ah ! Mais qui vous a ouvert ?

- Ce n'était pas fermé ! Précise Amanda.

- On aura besoin de l'identité du malade et de ses papiers !

- Grégorio Sénéchal, sa veste est là, je suppose que ses papiers sont dans son portefeuille.

- On va l'emmener à l'hôpital Lariboisière.

 

Et voilà deux fonctionnaires de police qui s'amènent et qui reposent les mêmes questions tandis que Grégorio est évacué sur une civière.

 

- On va prendre vos identités, messieurs dames.

 

Pas moyen d'y louper !

 

- Putain quelle journée de merde ! S'exclame Béatrice une fois les formalités terminées. Bon on va manger un morceau, ça nous changera les idées.

- Moi je vous laisse, je rentre ! Intervient Karen.

- Restez avec nous ! C'est moi qui paie ! Répond Béatrice.

- Non, non, je préfère rentrer de mon côté.

- Il y a quand même un problème, c'est que si cette affaire à une suite, il vaut mieux qu'on raconte tous la même chose ! Et pour ça, faut qu'on se parle ! Intervint Martinov.

- Dans ce cas, je vous suis !

 

Et le petit groupe s'en alla déguster des fruits de mer près de la place de la Bastille. Le problème, c'est qu'ils n'arrivaient pas à monter une histoire cohérente, la version d'une invitation apéritive ne tiendrait plus une minute dès que Grégorio aura retrouvé ses esprits, et parler du cadran tout en évitant d'évoquer le hold-up de Karen s'avérait assez compliqué.

 

Quelques verres de Chablis détendirent néanmoins l'atmosphère, Amanda et Karen après quelques vannes mutuelles finirent chacune par admettre que les raisons de leur détestation réciproque n'étaient plus de mise et la conversation devint assez débridée. Le professeur Martinov, lui n'en pouvait plus d'être au milieu de trois superbes femmes et d'un très beau jeune homme. Tristan tentait de faire la reconquête d'Amanda tandis que Béatrice sympathisait de plus en plus avec celle qui pas plus tard que ce matin la tenait en respect avec un révolver. Bref, quand Karen proposa qu'on aille chez elle boire le dernier verre, il y eut bien quelques hésitations hypocrites, que le professeur Martinov fit taire en évoquant le fait que la version qu'ils devraient éventuellement présenter à la police n'était pas encore prête !

 

- J'ai toujours une bouteille de Champagne au frais ! Précisa Karen, installez-vous, j'arrive !

 

Martinov alla pour s'assoir sur le canapé, il y remarqua alors quelques objets incongrus qui avaient oubliés d'être rangés : un martinet dont le manche évoquait la forme d'un phallus, un gode ceinture, une boite de préservatifs.

 

- En voilà des choses intrigantes ! Fit-il remarquer l'œil égrillard.

- Ce sont des outils de plaisir ! Précisa Béatrice.

- J'entends bien, mais je ne me souvenais pas avoir déjà vu un tel modèle de martinet.

 

Il prend l'objet dans la main et le manipule tandis que Béatrice et Amanda s'assoient de part et d'autre, à ses côtés.

 

- Intrigant, n'est-ce pas ? Le taquine Karen qui revient avec les coupes.

- On ne sait pas par quel bout le prendre !

- Vous voudriez l'essayer ?

 

Le professeur se contente de sourire, sans lâcher l'objet. Karen retourne en cuisine et quand elle revient, il l'a toujours en main.

 

- Il va vraiment falloir que vous l'essayiez ! Insiste Karen sur le ton de la plaisanterie.

- Vous êtes amateur de ce genre de choses ? Lui lance Tristan.

- Je suis amateur de plaisirs divers et variés ! Répond Martinov d'un ton sentencieux.

- Divers et variés ! Belle façon de présenter les choses. Je la ressortirai à l'occasion. Moi aussi, j'aime varier les plaisirs.

- Eh bien qu'est-ce que tu attends pour la ressortir et nous présenter la chose ? Lui lance Karen sur le ton de la vanne.

- Oh, Karen ! Répondit-il en piquant son fard.

 

Karen avait versé le champagne dans les coupes.

 

- Alors trinquons aux plaisirs divers et variés !

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Ce qu'ils firent tous. Impossible à ce stade de savoir combien d'entre-eux nourrissaient des arrière-pensées libidineuses... tout en parlant de tout à fait autre chose.

 

- Il ne reste plus beaucoup de Champagne mais j'ai un excellent whisky...

 

C'est Tristan qui relança les "hostilités"

 

- Je peux vous poser une question indiscrète, monsieur Martinov ?

- Appelez-moi donc André !

- Je peux ?

- Posez toujours !

- Les bites en plastiques vous fascinent, mais qu'en est-il des vraies ?

- Dites-donc tous les deux, ne vous gênez surtout pas, faites comme si vous étiez tous seuls ! Intervint Karen.

- On dirait que Tristan à envie de se faire sucer la bite par un homme un peu mature ! Ajouta Amanda.

- Tout à fait ! Demande lui donc carrément au lieu de tourner autour du pot. Reprit la rousse.

 

Tristan écarta les bras d'un geste embarrassé.

 

- Je dois faire quoi ?

- Faire ce que vous conseille Karen ! Répondit Martinov.

- Vous ne le prendrez pas mal ?

- Promis !

- Alors : est-ce que vous aimeriez me sucer la bite ?

- Encore eut-il fallu que je la visse !

- Pardon ?

- Je crois que vous avez compris !

- J'espère que je ne vais pas choquer ces dames !

- Bon t'as fini de faire des manières, tu vas te décider à la sortir, ta bite, oui ou non ? Intervient Amanda.

 

Alors Tristan se lève de son fauteuil, ouvre sa braguette, farfouille à l'intérieur et en extrait sa pine, il effectue quelques mouvements de masturbation afin de la raidir comme il se doit, et s'approche du professeur Martinov.

 

- Alors qu'est-ce que tu en dis ?

 

Martinov ne répond d'abord pas, la vue de cette jolie queue bien raide le fascine et l'excite. Car c'est vrai qu'elle est belle, pas exceptionnelle mais belle, bien raide, le gland bien dessiné et luisant.

 

Il finit par faire signe au jeune homme de se rapprocher davantage et s'accroupit devant lui. Il ouvre la bouche. Ça y est, il lui suce la queue et s'en régale, en appréciant la texture, le goût légèrement salé.

 

- Il se régale ce vieux cochon ! Commente Karen avant de se lever et de se diriger derrière Tristan.

 

Elle lui dégrafe son pantalon et le fait glisser sur ses chevilles, ainsi que son boxer, puis elle lui flatte les fesses avant de lui introduire un doigt dans le fondement et de le faire aller et venir.

 

Amanda excitée par le spectacle, a fait glisser son jean sur ses cuisses et a commencé à se masturber. Béatrice s'est approchée d'elle et lui prodigue le plus profond des baisers.

 

- Qu'est-ce que tu suces bien, toi ! Commente Tristan.

 

Pourtant, Martinov a connu charnellement au cours de sa vie bien plus de femmes que d'hommes ! Des hommes, il n'en a pas sucé tant que ça ! Mais combien ? Il faudra qu'un soir où il n'arrive pas à dormir, il s'amuse à les compter… c'est quand même plus rigolo que les moutons.

 

- T'aimerais que je t'encule ? Finit par proposer Tristan.

- Est-ce bien raisonnable ?

- Ce n'était qu'une suggestion !

- Ça me parait une très bonne suggestion ! Répond Martinov du tac au tac.

 

Du coup Tristan ne sait plus ce qu'il doit faire : continuer à sucer, ou se préparer pour après. Il choisit de continuer sa fellation laissant à son partenaire le soin décider de la suite des événements.

 

- On pourrait peut-être... Commence Martinov.

- Défais-toi, je vais te prendre ! Répond Tristan qui n'a pas besoin qu'on lui fasse un dessin. Euh on va peut-être s'isoler ?

 

Un concert de protestations féminines s'élève alors. Ces demoiselles veulent regarder !

 

- Vox fémini ! Vox dei ! Commente Martinov qui a fait un peu de latin dans sa jeunesse.

 

Martinov se débarrasse à la hâte de ses vêtements, mais conserve ses chaussettes.

 

Karen excitée comme une puce vient le narguer. Elle s'est emparée du gode-martinet.

 

- Tu aimes ça, te faire enculer, hein ? Dit-elle en faisant mine de le menacer de son joujou.

- Eh oui !

- Et si je te fouettais, pour t'apprendre ?

- Pour m'apprendre quoi ?

- Euh… Rien ! Pour t'apprendre !

- Dans ce cas, ça tombe bien, j'ai toujours adoré apprendre !

- Mais il se fout de moi, celui-ci ! Répond Karen en faisant claquer le martinet sur le derrière du professeur.

- Pas trop fort, s'il vous plait, ça m'embêterait de ne plus pouvoir m'asseoir !

 

Et il prononce ça sur un tel ton que ça fait rigoler tout le monde de bon cœur.

 

- Ça te fait rire toi ? Réplique Karen à l'adresse de Tristan.

- Ben oui !

 

Et sans crier gare, elle passe derrière lui et lui administre un coup de martinet.

 

- J'ai une idée. Les filles, on va leur rougir les fesses à tous les deux. Reprend Karen.

- Moi je préférerais les regarder s'enculer ! Intervient Amanda.

- Mais l'un n'empêche pas l'autre…

- Dans ce cas, vas-y on te regarde !

- OK ! Vous les mecs, mettez-vous à quatre pattes, l'un à côté de l'autre.

 

Ils obtempèrent tous les deux sans un mot et Karen se met à les flageller à la volée. Elle frappe plutôt modérément le cul du professeur et de façon plus appuyée celui de Tristan.

 

- Humm, ça m'excite tout ça ! Commente-t-elle.

- On a avait remarqué ! Ose Béatrice.

- Et en plus j'ai envie de pisser.

- Pisse leur dessus, ce sont des esclaves ! Suggère Béatrice qui elle aussi est de plus en plus remontée.

- C'est vrai, je peux ?

- Je vous en prie, faites comme chez vous, répond Martinov.

- Et toi, Tristan.

- Ai-je vraiment le choix ?

 

Karen pousse le tapis afin de dégager le carrelage et fait allonger les deux hommes côte à côte, les enjambe, puis sans transition leur pisse sur la bite.

 

- Je peux gouter ? Demande Martinov.

- Mais t'es un vrai cochon, toi !

- J'ai soif !

- Je n'ai jamais fait ça encore !

 

Elle s'avance, mais le jet rate sa cible.

 

- Il faut t'accroupir, lui explique Béatrice.

- Ah, bon ! Je vois que tu es une spécialiste !

- Hi ! Hi !

 

La jolie chatte de Karen, maintenant à quelques centimètres au-dessus de la bouche de notre coquin de professeur déverse son jet doré dans son gosier. Il en avale un peu, pas tout, ça va trop vite, c'est impossible.

 

Elle se déplace ensuite vers Tristan, qui manifeste son refus de l'offrande en conservant bouche cousue.

 

- Veux-tu m'ouvrir cette bouche !

 

Il remue la tête en signe de dénégation.

 

- Ça ne se fait pas de refuser un cadeau ! Vanne Amanda.

- Une autre fois ! Dit Tristan croyant l'affaire terminée.

 

Elle ne l'était pas. Karen ne pissait plus, mais elle s'assit carrément sur le visage de Tristan.

 

- Nettoie ma chatte !

- Hummmpffff

- Bon tant pis pour toi, tu ne sais pas ce que tu perds ! Commenta-t-elle en se relevant. Ça intéresse quelqu'un.

- Nous on est trop occupées ! Répondit Amanda qui à force de caresses et de pelotages avec Béatrice était désormais dans un état de débraillement spectaculaire.

 

Du coup Karen, s'accroupit au-dessus de la bouche du professeur Martinov qui comme vous le pensez bien, ne refusa point ce petit supplément si gentiment proposé.

 

- Oh, mais, se désola Karen en se redressant, Tristan ne bande plus !

- Et notre petit spectacle, alors ? Protesta Amanda.

- On va essayer d'arranger ça ! Intervint Martinov en introduisant une nouvelle fois cette jolie bite dans sa bouche.

 

Le fait que Karen ait pissé dessus ne fait que donner du piquant à la chose, et bientôt sous les coups de langue savamment prodigués du professeur, la bite redevient aussi raide que la justice.

 

- Et voilà ! Conclut-il, satisfait de sa prestation. Maintenant on va pouvoir passer à la suite.

- Tu la veux vraiment dans le cul, toi ?

- Bien sûr que je la veux !

 

Martinov se positionne en levrette tandis que Tristan se place derrière lui après s'être encapoté. Le passage est d'autant plus facile que notre vert professeur s'est déjà fait défoncer l'endroit par le godemiché d'Amanda en fin de matinée, la bite a donc tôt fait d'entrer totalement dans l'étroit conduit.

 

Tristan commence alors une série d'allers et venues ponctués de "Hi" et de" Han", tandis que Martinov râle de plaisir. Au bout de cinq minutes il ralentit le rythme, mais c'est pour mieux redémarrer et cette fois avec un rythme d'enfer. Un cri de jouissance, les deux hommes s'écroulent l'un sur l'autre pendant que les trois filles applaudissent.

 

Karen se cherche un ou une partenaire mais il n'y en a pas de disponibles : Amanda et Béatrice après ce court intermède se sont mises en soixante-neuf et se gamahuchent à tour de langues, et les hommes sont devenus hors service. Qu'importe ! Elle s'empare du manche en gode du martinet et se branle avec.

 

Petit moment de décompression. Martinov s'est endormi et ronfle fort peu discrètement avachi dans un fauteuil, Béatrice et Amanda somnolent dans les bras l'une de l'autre, Karen est en train de piquer du nez, les jambes écartées et dégoulinantes. Seul Tristan ne semble pas atteint par le sommeil. Il se lève pour aller se chercher un verre d'eau, revient...

 

Et son regard est soudain attiré par le sac de sport qui contient le cadran.

 

"Je tente le coup, ou pas ?"

 

Il commence par déplacer le sac dans l'entrée. Personne ne voit rien. Il récupère ses vêtements, ce n'est pas évident, il y en a partout et il ne retrouve pas ses chaussettes.

 

Ses gesticulations finissent par réveiller Karen :

 

- Qu'est-ce tu fous ?

- Faut que je rentre ! Je ne retrouve pas mes chaussettes.

- Fais moins de bruit.

 

Tant pis pour les chaussettes, il fera sans, il se précipite dans l'entrée, se saisit du sac et disparaît dans l'escalier.

 

Une fois dehors, alors qu'il tombe une petite pluie glaciale, il zigzague volontairement dans les petites rues au cas où on le poursuivrait, se retrouve sur une artère principale et attend un taxi. La chance : il en arrive un de suite et se fait conduire chez lui, porte d'Orléans.

 

Il est dans le taxi, bien au chaud et peut enfin réfléchir. Il se rend compte alors qu'il vient de faire une connerie. On va évidemment tout de suite savoir que c'est lui qui s'est emparé du sac contenant le cadran. Karen et Amanda connaissent son adresse. Bref la meilleure chose qu'il a peut-être à faire, c'est de rebrousser chemin.

 

- J'ai changé d'avis, on retourne rue de Rennes !

- Bien chef !

 

Sinon que faire ? Nier et faire porter le chapeau à Amanda ou à Karen ? Ça ne tiendra pas cinq minutes ! Se mettre quinze jours au vert en province ? Son budget ne le lui permet pas. Assumer son vol et faire front, en s'assurant la complicité d'Amanda qu'il se faisait fort de bien baratiner ? Pourquoi pas ? Que pourrait bien faire ce Martinov, il n'allait quand même pas jouer les James Bond à son âge, ni porter plainte pour un vieux cadran démantibulé.

 

- J'ai encore changé d'avis, on va Porte d'Orléans !

- Bien chef !

 

Karen ne s'est pas rendormie, elle entreprend de ranger un peu les verres et les bouteilles. Du coup tout le monde se réveille. Martinov part à la recherche de son slip.

 

- Je vais peut-être rentrer ! Dit-il à l'adresse de Béatrice.

- Tu ne vas pas rentrer à Louveciennes à cette heure-là, je vais t'héberger chez moi.

- Volontiers

- Mais, tu essayeras de ne pas ronfler, d'accord mon petit professeur ?

- Je ne te promets rien...

 

Tout le monde se rhabillait sauf Karen puisqu'elle était chez elle.

 

- Où qu'est passé Tristan ? Demande Amanda.

- Il est parti, ça m'a réveillée !

 

Et ce n'est qu'au moment des adieux que Béatrice réalisa que le sac de sport avait disparu.

 

- A tous les coups, c'est Tristan qui a dû l'embarquer ! Suggère Karen.

- Quel con !

- On fait quoi ? demande Béatrice.

- On va se coucher, on verra ça demain ! Propose Martinov.

- Il n'habite pas bien loin, intervient Karen, en mob j'en ai pour dix minutes, je vais vous le récupérer votre machin, je t'emmène Béatrice ?

- Euh, oui !

- Vous deux, gardez la maison, d'ici une demi-heure on sera revenues, ne faites pas de bêtises.

 

Et du coup elle se rhabilla à son tour...

 

Martinov et Amanda se retrouvent de nouveau seuls.

 

- Je vais prendre une douche ! Annonce cette dernière.

- Oui

- Tu viens ?

- Non vas-y !

- Tu ne veux pas me tenir compagnie ?

- Te tenir compagnie ?

- Ben oui on fera la causette !

 

De causette, il n'y en eut point, du moins au début, Amanda s'enferma dans la cabine de douche pendant que Martinov était assis sur l'abattant des toilettes se demandant ce qu'il faisait là.

 

Au bout de 10 minutes la jolie brune finit par sortir, et s'entoura le corps d'une grande serviette.

 

"Dommage, il n'y a plus rien à voir !"

 

- Voilà, je n'ai pas été trop longue ?

 

Elle s'essuie, puis pose sa serviette, elle est à nouveau toute nue devant les yeux de Martinov qui malgré le fait qu'il ait eu le loisir de la contempler à deux reprises depuis ce matin ne se lasse pas d'admirer les courbes parfaites de son corps. Quelques idées que d'aucuns qualifieraient de libidineuses lui viennent à l'esprit. Oui mais voilà ! Deux éjaculations dans la même journée pour un homme de son âge, c'est beaucoup… Mais Andrej Martinov n'est-il pas l'inventeur de "Lapin dur", (voir cet épisode) le super remède contre les bites flaccides ? Et il en a presque toujours un petit flacon dans la poche de son veston. Il indique donc à la belle "qu'il revient de suite" et s'en va ingurgiter en douce son élixir de bandaison.

 

Amanda n'en finit pas de se lisser les cheveux :

 

- Je sais pas où elle range son séchoir... Je ne vais pas fouiller partout... J'aurais pas dû me mouiller les cheveux. Tu fais quoi ? Ah, tu me regardes, tu te rinces l'œil !

- On ne se lasse pas des belles choses !

- Gros coquin ! Et ça t'a plu cette petite sauterie ?

- Ma foi...

- Tu te fais souvent sodomiser ?

- J'aime bien les godes, pour le reste c'est une question d'occasion, je ne cherche pas spécialement.

- T'as chaud on dirait !

- Un peu, oui !

 

Les premiers effets de l'aphrodisiaque.

 

- C'est de te regarder qui me donne chaud !

- Flatteur !

- Non, c'est vrai !

- Tu ne vas pas me dire que tu as encore envie ?

- Je crois bien que si !

- Menteur !

- Tu peux venir constater !

 

C'est ce qu'elle fit !

 

- Et ben, mon cochon !

 

A son désespoir, Amanda s'éloigna et s'empara d'une serviette propre dans laquelle elle s'enturbanna les cheveux.

 

- Tu me trouve sexy avec ce machin ?

- T'es TOUJOURS sexy ! Mais dis donc, qu'est-ce que tu transpires ! Tu es sûr que ça va ?

- Je dois faire une crise de priapisme, il faudrait que je me soulage !

- Mon pauvre lapin ! Mets-toi donc à l'aise, je vais te dépanner.

 

En deux temps, trois mouvements, le vert professeur fut de nouveau à poil, la queue dressée comme une fusée Ariane avant le décollage.

 

- Eh ben quel épieu !

- Quel épieu qui croyait prendre !

- Hein ?

- Laisse tomber, je délire.

- Humm, une raideur pareille, je la veux dans mon cul !

- Faudrait peut-être une capote !

- Il doit en rester dans la boite à côté !

  Martinov15e2.jpg

Effectivement, il en restait. Mais auparavant, Amanda tint à sucer cette fort jolie chose.

 

- On ne bouge plus ! Gloups !

 

Et hop la bite du professeur est aspirée par la bouche d'Amanda qui la fait aller et venir à un rythme frénétique, tout en balayant le gland de grands coups de langue.

 

- Pas si vite, pas si vite ! Proteste le professeur.

 

Amanda se retire, encapote délicatement le zizi de Martinov, et se positionne en levrette.

 

Martinov, ivre d'excitation rentre sa queue dans le fondement de la belle au pas de charge et la pilonne comme un damné. La pénétration ne dura que deux minutes chrono, mais envoya Amanda dans les nuages et le professeur à moitié dans les vapes.

 

- Je suis désolé, j'ai été trop vite !

- Pas grave, l'essentiel c'est que tu m'as fait jouir, viens donc m'embrasser mon vieux cochon !

 

Le professeur Martinov ne s'attendait pas à ce qu'Amanda lui roule une pelle, il en fut tout chose. Ils restèrent enlacés un moment avant de se mettre à somnoler de concert.

 

- J'ai le code, on monte ! Proposa Karen quand les deux femmes furent parvenues porte d'Orléans !

- T'as un plan ?

- Pas la peine !

 

Ils sonnent.

 

- Qu'est-ce que c'est ? Gueule-Tristan à travers la porte.

- Karen !

 

Il entrouvre la porte sans réfléchir. Découvre que Béatrice est là également.

 

- Qu'est ce qui se passe ? Bredouille-t-il.

- On est venu récupérer le cadran, tu as dû l'embarquer par erreur.

 

En même temps, elle a bloqué la porte avec son pied droit.

 

- Quel cadran ?

- Allez donne !

- Mais je ne l'ai pas !

- Tu veux qu'on appelle les renforts ?

- Les renforts ?

 

D'un geste brusque, Karen pousse la porte surprenant Tristan, qui ne peut l'empêcher d'entrer. Elle se dirige avec Béatrice vers la salle de séjour. Le chronoscope est là, déballé, en évidence sur la table.

 

- C'est ça qu'on vient chercher !

- J'avais envie de l'avoir chez moi un jour ou deux...

- Ben voyons...

- Je l'aurais rendu...

- Fallait demander !

- Vous dormiez !

- Bon, il est où le sac ?

- Là-bas ! Soyez sympa, laissez le moi quelques jours.

- C'est dangereux et c'est pas à toi...

- On peut peut-être s'arranger...

- Et tu serais prêt à lâcher combien pour un arrangement ?

- 1000 euros !

 

Béatrice commence à s'irriter de la tournure que prend la conversation.

 

- Cet objet nous a été confié par un client. Je n'ai pas l'habitude de négocier ce qui ne m'appartient pas ! Intervint-elle.

- Tout de suite les grands principes ! Tout a un prix ! Répond-il.

- Dans ce cas, 1000 euros ce n'est pas assez.

- Dites votre prix.

 

Imperceptiblement, Tristan s'approche d'un petit meuble, sa main se pose sur une poignée de tiroir... Il l'ouvre, y plonge la main.

 

Puis tout va très vite. Rapide comme l'éclair, Karen lui fonce dessus et d'un superbe coup de savate enfonce le tiroir en coinçant un moment la main de Tristan qui hurle de douleur en chutant au sol.

 

Karen ouvre le tiroir, en extrait un révolver.

 

- Tu nous aurais vraiment tiré dessus ? T'es vraiment malade !

- J'ai mal !

- On va appeler les pompiers, ils vont te soigner, on te laisse, on reprend le cadran, et on confisque le flingue.

- Salopes !

- Ah ! Tu trouves ?

 

Samedi 8 décembre

 

Grégorio se réveille incrédule sur un lit d'hôpital, ses yeux parcourent la chambre dans laquelle un autre patient entubé semble dormir.

 

"Entubé ! Moi aussi je suis entubé, mais bon sang qu'est-ce qu'il m'est arrivé ?"

 

Il sonne l'infirmière !

 

- Qu'est-ce que je fais là ? Et je suis où d'abord ? Grogne-t-il

- Bonjour monsieur ! Répond-elle simplement.

- Je vous ai posé une question ! Grogne-t-il

- Et moi, je vous ai dit bonjour.

 

Il explose !

 

- Non mais, vous vous prenez pour qui ? J'ai quand même le droit de savoir ce qui m'est arrivé !

- Vous avez aussi le droit d'être poli !

- Va te faire foutre, pétasse !

- Arrêtez de crier, vous aller réveiller l'autre monsieur.

- Rien à foutre.

 

Il retomba dans l'inconscience et une autre infirmière entra dans la chambre une heure plus tard.

 

- Bonjour Monsieur, je vais vous faire une prise de sang.

- Non !

- Vous ne sentirez rien, je suis très douce !

- Dites-moi plutôt ce que je fais ici !

- Vous avez eu un empoisonnement du sang, vous êtes à l'Hôpital Lariboisière.

- Un empoisonnement ? Je ne comprends pas !

- Le docteur passera tout à l'heure, il vous expliquera.

- Comment ça tout à l'heure ! Je veux le voir tout de suite !

- Je pense que vous êtes capable de comprendre que vous n'êtes pas tout seul ici ! Serrez votre poing que je puisse vous faire la prise de sang.

- Je veux voir le docteur tout de suite sinon je fais un scandale !

- Si vous faites un scandale, j'appelle mes collègues, ils vous feront une piqure ! Serrez votre poing, s'il vous plait !

- On vous a déjà dit que vous aviez des beaux nichons ?

- Arrêtez de rêver, ils ne sont pas pour vous.

- Si vous me montrez vos nichons, je me laisse faire. Aïe ! Vous faites quoi ?

- Une prise de sang !

- Vous n'avez pas le droit !

- Taisez-vous !

- Pétasse !

 

Grégorio fit un énorme effort de mémoire pour se souvenir de ce qui s'était passé avant. Il y avait cette réunion avec les gens de la Lynch Company, mais il ne se remémorait ni ce qui y avait été dit, ni les visages des participants. Et avant ? Ben avant, il avait dû aller déjeuner comme d'habitude en solitaire au "Faitout bleu" d'un steak tartare et d'un crème brûlée ? Et avant ? Il retomba dans le sommeil jusqu'à l'arrivée du docteur :

 

- Monsieur Sénéchal, s'il vous plait ?

- Hein ? Quoi ?

- Je suis le docteur Martin, vous devriez nous remercier : On vous a sauvé la vie. Au lieu de cela, j'apprends que vous êtes odieux avec le personnel.

- Mais…

- Laissez-moi terminer ! Que vous vous amusiez à tripoter des poisons chez vous sans prendre les précautions nécessaires, c'est déjà limite, mais que vous vous figuriez avoir tous les droits cela dépasse les bornes.

- J'ai passé l'âge de recevoir des sermons, si vos infirmières ne sont pas capables de supporter une réflexion, qu'elles changent de métier.

- Bon écoutez-moi ! Vous avez été victime d'un empoisonnement au curare. Vous êtes tiré d'affaire, et vous sortirez lundi. Je ne veux plus entendre parler de vous, vous me débectez !

 

Grégorio répondit d'une mimique méprisante, il ne comprenait pas cette histoire d'empoisonnement. C'était absurde, ils avaient dû se tromper de dossier…

 

Encore une fois, il fait un effort de mémoire, il n'arrive toujours pas à se souvenir de ce qui s'est passé pendant cette réunion. Et après ? Rien ! Le trou noir ! Et avant... Ah oui, il avait demandé à Karen de récupérer le chronoscope. Il lui semblait même qu'il avait rêvé qu'il le récupérait place du Chatelet et qu'il avait été obligé de le dissimuler dans un sac de sport ! On va chercher de ces trucs parfois…

 

Dimanche 9 décembre

 

Grégorio rêve ! Il est en train de prononcer son discours sous un immense chapiteau. Soudain alors qu'il montre le doigt au ciel, une flèche atteint son doigt, c'est une flèche empoisonnée, il entend le rire d'un maya emplumé avant de se réveiller en sueur.

 

Bien sûr que c'est un rêve, mais c'est aussi un message, il a voulu jouer avec la prédiction des mayas, et ceux-ci n'admettent pas qu'il puisse leur faire de l'ombre. Mais comment seraient-ils au courant ? Quelqu'un de son entourage aurait donc été indiscret : Amanda ? Karen ? Duchemin ? Il lui faudra éclaircir ce mystère...

 

Lundi 10 décembre

 

Après avoir accompli les formalités de sortie, Grégorio rentre chez lui. Son programme est simple : Prendre connaissance de ses messages téléphoniques, se raser, prendre une douche, puis se rendre au bureau.

 

De messages, il n'y en a qu'un seul, il date du vendredi 7, à 17 h 25 mais il le laisse pantois.

 

"Grégorio, j'espère qu'il ne vous est rien arrivé, les gens de chez Lynch Company vous attendent depuis 20 minutes. Nous allons être obligés d'improviser si nous n'avons pas de nouvelles de vous d'ici 5 minutes. Merci de nous rappeler d'urgence."

 

Ainsi son problème a eu lieu avant la réunion, voilà pourquoi il ne pouvait s'en souvenir.

 

Il n'avait aucun message de Karen au sujet du chronoscope, son portable indiquait qu'elle lui avait téléphoné vendredi en fin de matinée, mais il ne se souvenait plus pourquoi. Cette conasse avait donc échoué, il restait désormais trop peu de temps pour organiser le meeting qu'il projetait dans ses fantasmes. Il lui ferait payer très cher cet échec !

 

Il arriva de fort méchante humeur au bureau en fin de matinée. Le grand patron le reçut immédiatement.

 

- Nous sommes contents de vous revoir, qu'est-ce qui vous est arrivé ?

- J'ai reçu une flèche empoisonnée dans la main ! Répondit-il le plus sérieusement du monde. Vous voyez, j'ai encore un petit pansement.

- Et ça vous est arrivé comment ? Demanda son interlocuteur, époustouflé par cette réponse incongrue.

- Des mayas probablement, enfin leurs descendants.

- Vous êtes vraiment sûr d'être en état de reprendre le travail ?

- Oui, mais je vais vous demander de me fournir une protection rapprochée !

- C'est cela, oui ! Soupira le boss avec agacement.

 

Grégorio eut un sourire niais et se mit à regarder par la fenêtre, l'esprit ailleurs.

 

- Je pensais que vous seriez impatient de savoir au sujet de Lynch Company. Reprit le boss

- Ah oui ? Comment vont-ils ?

- Très bien merci ! Ils étaient très énervés, j'ai été obligé de de vous faire remplacer au pied levé par Giraud...

- Ce con !

- Ce con, comme vous dites, a réussi l'exploit de renverser la situation et de leur faire signer le contrat, nous lui devons une fière chandelle. Il aura droit à une promotion. Monsieur Sénéchal j'aimerais vous poser une question, où étiez-vous exactement vendredi après-midi ?

- Je ne sais pas, j'ai un trou de mémoire, je suppose que les mayas m'ont agressé pendant la pause de midi.

- Arrêtez vos délires. Ça devient pénible ! Vois avez eu un entretien avec votre secrétaire en rentrant de déjeuner, vous l'avez alors informée que vous aviez une obligation familiale et que vous seriez là pour la réunion. Elle vous a vu sortir du bureau avec un sac de sport à la main !

- Vous êtes sûr ? Ça ne tient pas debout !

- C'est pourtant ce qui s'est passé !

- Je comprends, ce sont les mayas qui m'ont tendu un piège !

- Arrêtez avec ça, c'est ridicule ! Vous savez ce que je pense ? C'est que vous êtes en train de jouer les amnésiques pour mieux masquer vos agissements. En n'étant pas présent à la réunion avec Lynch Company, nos chances de leur faire signer le contrat devenaient quasi nulles. C'est un miracle que Giraud s'en soit sorti !

- Pfff, c'est un con !

- Monsieur Sénéchal, je vous soupçonne d'avoir tenté de saboter en toute connaissance de cause la signature de ce contrat !

- Quelle drôle d'idée ! Et pour quelle raison, je vous prie ?

- Quelqu'un vous aurait peut-être, comment dire... suggéré de le faire !

- C'est une machination des mayas !

- Foutez-moi la paix avec vos mayas ! Expliquez-moi ce que vous avez fabriqué vendredi après-midi ! Démontrez-moi que vous n'avez pas séché l'entretien avec Lynch Company en toute connaissance de cause !

- Vous ne pouvez pas comprendre !

 

Le boss ne répond rien, il prend son téléphone :

 

- Odile, préparez moi une lettre de licenciement pour Grégorio Sénéchal, et faites lui verser les indemnités correspondantes... Ou plutôt non, pas d'indemnités, sortez-moi une lettre de révocation pour faute grave !

 

C'était du bluff, mais Grégorio ne broncha pas.

 

- Alors ? S'impatienta le boss.

- Alors, vous ne pouvez pas comprendre, vous êtes trop con !

- Disparaissez, Sénéchal ! Je ne veux plus vous voir. Vous êtes dispensé d'accomplir votre mois de préavis ! Dehors !

 

Le professeur Martinov a mis des gants de sécurité et un casque de soudeur afin de tenter d'examiner le chronoscope. Béatrice est parvenue à analyser le produit resté collé dans les débris de l'aiguille de verre projetée par un fin canon. Du curare ! La remise en place du mécanisme s'avère impossible. Il tente alors de démonter l'objet. En vain. En accord avec son assistante, il abandonne et écrit une lettre à Désiré Macherot.

 

à suivre

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Pr Martinov
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