Samedi 28 mai 2016 6 28 /05 /Mai /2016 07:20

Pr Martinov 16 - Le Fidèlitas 13 par Maud-Anne Amaro

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13- le salon de massage

 

Mardi 17 Décembre

 

Le professeur Martinov et Béatrice passèrent une partie de leur journée à tester le modèle de "Fidélitas" que Romain Framboisert leur avait confié. Sachant à présent à quoi il servait, les simulations de situations étaient facilitées. En fait les tests ne démontrèrent rien de spécial, le gadget ne se déréglait que dans des positions extrêmes, peu probables dans la vie courante.

 

Le soir Béatrice passa comme convenu chez les Framboisert avec les résultats des tests.

 

- Voilà, tout ça fonctionne comme prévu, la seule situation où ça a déconné, c'est en présence d'un électro-aimant.

- Je ne pense pas que la copine de Dereine ait été se balader à côté d'un électro-aimant ! On en trouve où ?

- Dans les cimetières de voitures par exemple ! 

- Ah !

- Non, ton mari s'obstine pour rien à mon sens, Dereine est tombé sur une puce défectueuse qui a enregistré n'importe quoi, pas la peine d'aller chercher plus loin. 

- Mais comment être sûr ?

- Je ne vois pas comment, à part tester les puces de Dereine !

- Humm, s'il ne les a pas foutus à la poubelle, je peux peut-être essayer de les récupérer. Faut que je réfléchisse un peu.

- Et Romain, il n'est pas là ?

- Il m'a dit qu'il rentrerait tard, tu fais quoi, toi ?

- Rien de vraiment prévu ! Répondit Béatrice qui la sentait venir !

- J'ai besoin de réfléchir, ça te dirait de me masser, c'est bien ça, un massage pour réfléchir, non ?

- Tu veux réfléchir ou tu veux t'envoyer en l'air ?

- On peut faire tout ça mais pas en même temps ! Alors d'accord tu me masses ?

 

Et sans attendre de réponse elle se déshabilla, puis s'en alla chercher une grande serviette de bain qu'elle étala sur le canapé.

 

- Je suppose que je me déshabille aussi ? Fit remarquer Béatrice en commençant à le faire.

- Non, pas tout de suite !

- Ah, bon !

- Ben oui, ça risque de m'empêcher de réfléchir.

- Ah d'accord... Mais je te masse avec quoi, de l'huile, du talc.

- J'ai de l'huile de massage, je vais aller la chercher.

- Si j'utilise de l'huile je ne peux pas rester habillée ! Ou alors il faut que tu me files une blouse.

- Evidemment ! Bon, ben d'accord, mets-toi à poil, je fermerai les yeux.

 

Béatrice improvisa donc, réalisant un message relaxant, travaillant les épaules et le dos et évitant de trop regarder ce petit cul rebondi qui le narguait. 

 

Edith se laissait faire, la tête enfouie dans le canapé, sans doute partie dans ses pensées.

 

Le massage s'éternisait un peu et Béatrice se demanda comment dans ces conditions la situation pouvait évoluer vers d'autres choses plus coquines, mais se dit qu'après tout, elle n'était pas venue pour ça. Le souci c'est qu'elle commençait à fatiguer.  Ben oui, un massage, c'est physique, qu'est-ce que vous croyez ?

 

- C'est bon, ou je continue ?

- C'était bon, mais tu as oublié de me masser les fesses.

- Comme ça ? Répondit Béatrice en les triturant de façon énergique.

- Tu peux mieux faire !

 

Alors Béatrice écarta les deux hémisphères, faisant apparaître l'anus brun et étoilé et commença par y déposer ses lèvres avant de le titiller de l'extrémité se sa langue.

 

- T'aimes ça, hein qu'on te tripote ton petit trou ?

- J'adore ! Continue à me le bouffer !

- Si tu te retournais, je pourrais te sucer autre chose !

- Mets-moi un doigt !

- Tu veux un doigt dans le cul ?

- S'il te plait !

- Ça ne t'empêche pas de te tourner.

 

Edith en convint et se retourna offrant sa minette à la langue gourmande de la jeune chimiste, tandis que le doigt lui forait l'anus. 

 

Edith Framboisert s'abandonna, les yeux fermés, invoquant on ne sait quels fantasmes secrets et mouillant d'abondance son entrecuisse tandis que Béatrice se régalait de cette chatte bouillante de désir, elle ne retarda pas le moment fatidique faisant miauler puis crier sa partenaire, objet un court moment d'un intrigant soubresaut.

 

La jeune chimiste ne la laissa pas reprendre ses esprits et se penchant sur le corps trempé de sueur d'Edith, elle l'embrassa affectueusement sur les lèvres avant de venir lui lécher ses jolis tétons érigés.

 

- Arrête, tu vas me faire repartir !

- Tu ne veux pas ?

- Si... Répondit-elle dans un souffle.

- Attends, je vais me mettre autrement.

 

Béatrice se positionna alors au-dessus d'Edith Framboisert de telle façon que cette dernière puisse lui lécher le minou pendant qu'elle lui agaçait la pointe des seins de l'extrémité de ses doigts.

 

La main d'Edith se dirigea instinctivement sur son sexe, et plus précisément sur son petit bourgeon qui réclamait un "bis".

 

Bientôt le séjour d'Edith s'emplit d'halètements et de gémissements puis de bruits d'extases, elles ne jouirent pas simultanément mais se suivirent rapidement dans la montée au ciel.

 

- Je suppose que tu n'as pas eu le temps de réfléchir ! Plaisanta Béatrice.

- Ben, pas vraiment ! Je me demande si je ne devrais pas me pointer chez lui ! Le problème c'est que je n'ai pas l'adresse…

 

A peu près à la même heure, Romain Framboisert se dirigeait vers le salon de massage dont les coordonnées lui avaient été communiquées par Monsieur Liou.

 

- Oh ! Vous êtes un client V.I.P. ! S'écria la tenancière des lieux. On va vous gâter, mais ça ne se passe pas ici. Tenez… poursuivit-elle en griffonnant quelques lignes sur un bout de papier, c'est dans le 13ème, en métro vous y serez dans un quart d'heure.

- Ah, bon ! Mais pourquoi ne m'a-t-on pas donné la bonne adresse tout de suite ?

- Question de sécurité, la loi française est un peu compliquée, on est très prudent !

- Ah, je vois…

- Sur place demandez Alice et présentez votre invitation.

 

Le voyage dura quand même un plus longtemps qu'un quart d'heure. L'adresse était celle d'une sorte d'entrepôt. On entrait par un local ou s'entassait des cartons de nouilles chinoises et autres conserves de litchis. 

 

- Je viens voir Alice ! S'annonça Framboisert en montrant son carton d'invitation.

- 3ème étage, au fond du couloir. Lui répondit un type pas vraiment aimable.

 

Au troisième étage, il y avait un grand couloir, plusieurs portes, aucune indication, il alla au fond, frappa sans obtenir de réponse, et se décida à entrer.

 

Une pièce vide avec encore des cartons ! Framboisert commença à se demander s'il n'était pas tombé dans un traquenard. Il remarqua l'interphone en évidence :

 

- Allo ! J'ai une invitation, je viens voir Alice.

- Au fond de la pièce, il y a une porte, faites le 35-45 avec le digicode, attention il est placé tout en bas et la porte est un peu basse.

 

Effectivement c'était peu bas.

 

Changement complet d'ambiance : de belles couleurs, des draperies, des coussins, des rideaux, et une femme "chinoise" d'une fort belle prestance s'avance, examine le carton.

 

- Bienvenue ! Je vais faire venir ces dames ! Elles ne seront pas toutes là, deux d'entre elles sont occupées en ce moment. 

 

Arrivèrent alors quatre femmes, trois asiatiques plutôt jolies et souriantes et une européenne, qui devait avoir dépassé la quarantaine mais qui se tenait fort bien.

 

- Pour vous ce sera à quatre mains précisa la tenancière, vous pouvez choisir deux filles.

 

Romain choisit la plus belle des asiatiques qui répondait au nom de Lan et la française mature qui disait s'appeler Betty.

 

On l'accompagna dans une petite pièce adjacente où il fut invité à se déshabiller, puis à se coucher sur le ventre sur une vraie table de message. Les deux femmes se déshabillèrent. Tous les différenciaient, la peau, l'origine, l'âge, l'allure, mais elles étaient toutes deux fort belles.

 

Les mains s'attardèrent d'abord sur les épaules et le haut du dos pour la chinoise et sur les cuisses et les mollets pour Betty, et de temps en temps elles permutaient. Le massage était très agréable mais finissait par s'éterniser et un certain ennui gagna peu à peu Romain qui commençait à se demander quand interviendrait la suite qu'il pensait inéluctable.

 

Et bien, justement…

 

La main de Lan finit par passer entres les fesses de Romain pour atteindre ses testicules. Il se souleva légèrement pour lui faciliter le passage. Cette fois c'était parti, ça devenait sexuel. La main de la chinoise s'aventure jusqu'à la base de la verge, Romain bande. Mais patatras, voilà ces dames qui permutent de nouveau. Betty lui pétrit les fesses, mais ne semble pas avoir l'intention de passer "en-dessous".

 

C'est que son intention est ailleurs : son doigt frôle l'anus de Romain qui ne proteste pas.

 

- Tu aimes si je te mets un doigt ?

 

Miracle elle parle ! 

 

- Oui ! Répondit Romain sans hésiter une seconde.

- Comme ça ? Bien profond ?

- Oui !

 

Betty faisant maintenant aller et venir son doigt dans le fondement de Framboisert qui se pâmait d'aise.

 

- Tu aimes ce que je te fais ?

- Oui, oui, continue !

- Et si je te mettais un gode, ce serait mieux que mes doigts, non ?

- Pourquoi pas ?

 

Elle s'en alla farfouiller dans un coffret en sortit deux godes très réalistes, en mis un de côté et introduisit l'autre là où il le fallait avant de brancher le vibrator.

 

- C'est bon, hein ma salope ? Demanda Betty qui avait dû apprendre ses répliques dans un film porno

- Ouiiii !

- T'as l'impression d'avoir une vraie bite dans le cul ?

 

Romain ne répond pas. Que voulez-vous qu'il réponde ?

 

- T'as déjà essayé avec une vraie bite ?

- Non mais j'aimerai essayer au moins une fois, mentit Romain.

- T'as raison, faut tout essayer ! Imagine que c'est une bonne bite qui te défonce le cul, une bonne bite que tu aurais bien sucé avant.

 

Cette évocation rend la queue de Framboisert toute raide. Il sent que la séance ne devrait pas s'éterniser. 

 

- Occupe-toi de son cul ! Moi je vais devant ! indique alors Betty à Lan.

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Lan prend alors le relais tandis que Betty se saisissant du second gode le lui fait sucer.

 

- C'est bon, hein de sucer de la bite !

- Ooumpf !

- J'ai un mari qui adore faire ça, parfois à la maison on fait des petites parties, il suce des bites il se fait enculer, ça me plait bien de le voir faire tout ça !

- Ooumpf !

 

Romain finit par cesser de lécher le gode qu'elle lui faisait sucer, non pas parce que le jeu lui déplaisait, mais parce qu'il avait une envie folle de lécher les gros seins de Betty, Mais comme il était très courtois il en demanda la permission. Il put ainsi se régaler quelques minutes de ces tétons arrogants.

 

- Un de mes fantasmes ça a toujours été de faire la pute. Comme mon mari connait le patron du salon de massage, je viens ici une ou deux fois par semaine, quand ça me prend. Tu as une de ces triques, dis-moi ! Tu voudrais jouir comment ?

- Ben tu proposes quoi ?

- Tu veux m'enculer ?

- Ah, oui, bien sûr !

- Et Lan va continuer à s'occuper de ton petit cul pendant que tu t'occupes du mien.

- Ça ne va pas être très pratique.

- Fais-nous confiance, on est des pros !

 

Lan sortit le gode du cul de Romain et s'en alla chercher un chapelet de boule de geisha. Pour lui c'était une première mais il ne comprenait pas bien la finalité de l'opération.

 

Toujours est-il qu'après s'être encapoté, et que Betty se soit mis en levrette, exhibant une croupe à faire damner les douze apôtres, il pénétra la belle mature en cadence.

 

Derrière Lan donnait de petits mouvements de la main afin de faire bouger les boules. Bientôt la jouissance se fit proche. Romain accéléra. Au moment même où il jouissait, Lan tira un coup sec sur la corde faisant sortir les boules de l'anus et décuplant son plaisir. Rarement il avait pris un tel pied. On lui tendit des lingettes pour se nettoyer, puis il alla pour récupérer ses vêtements. 

 

- Mais le massage n'est pas terminé ! Annonça Lan fort hypocritement.

- Ça va, c'est bon !

- Vous voulez prendre une douche ?

 

Il refusa, cela lui aurait sans doute fait du bien, mais il rechignait à laisser ses affaires et donc son portefeuille sans surveillance.

 

En se rhabillant, Romain brancha Betty :

 

- Ça vous dirait une rencontre chez moi, entre couples ? Puisqu'apparemment nous avons des goûts communs. 

- Pourquoi pas en effet, je vous laisse mon numéro.

 

Mercredi 18 Décembre

 

- Alors Béatrice, tu as vu les Framboisert ?

- Juste Edith ! Evidemment, elle est déçue des résultats des tests. Mais c'est une vraie tète de lard, elle s'est mise dans l'idée d'aller récupérer le "Fidélitas" de Dereine... Mais comme elle ignore l'adresse... 

- Les gens qui ont des idées fixes, il faut les aider à s'en débarrasser, l'adresse on va lui donner !

- Tu l'as ?

- Non, mais je crois savoir comment faire !

 

Martinov téléphona à Oscar, lequel se renseigna auprès de Maria Baule. Bref une demi-heure plus tard Edith Framboisert était en possession de l'adresse du jeune premier déchu.

 

Edith décida de s'y rendre en début d'après-midi. Il habitait dans le 15ème dans un immeuble moderne d'une laideur architecturale absolue.

 

"Faut vraiment avoir des goûts de chiottes pour habiter dans un truc pareil. Bon, pourvu qu'il soir-là."

 

Elle avait volontairement omis d'annoncer sa venue, escomptant que l'effet de surprise pourrait l'aider. Anxieuse, elle appuya sur le bouton de l'interphone.

 

- Ouais ?

- C'est Edith Framboisert, je peux monter vous voir cinq minutes ?

- Edith Fram..., mais qui vous a donné mon adresse ?

- Je vous raconterai, je peux monter ?

- Je ne suis pas très présentable, je viens de me lever et l'appartement est en bordel.

- On ne va pas se faire des manières entre nous. Vous n'êtes pas content de me voir ?

- Si, si bien sûr, c'est au troisième, porte 34.

 

Pas rasé depuis un bon bout de temps, pas lavé depuis probablement la même période, l'haleine puant l'alcool et vêtu d'une robe de chambre pas très nette, le chanteur avait triste allure. Quant au séjour, c'était une catastrophe, des bouteilles vides, des cendriers débordant de mégots, des emballages vides de biscuits pour apéritifs, de gâteaux secs, de chips et de chocolats.

 

- Ça n'a pas l'air d'aller fort ?

- Pas trop non ! J'ai un peu bu, mais j'ai pas l'habitude. Je suis assez surpris de vous voir.

- Oui ! En fait quand vous êtes passé me voir l'autre jour, vous m'avez touché. Je n'aime pas voir les gens dans le malheur. Alors je le suis dit que je pouvais peut-être faire quelque chose pour vous.

- Pfff !

- Vous avez toujours votre "Fidélitas" ?

- Je l'avais gardé pour le divorce, mais mon avocat m'a conseillé de ne pas en parler. Je ne comprends pas pourquoi !

- Parce que vous n'avez pas choisi un bon avocat. Je connais quelqu'un qui pourrait tester votre article, c'est un expert, si le produit est défectueux, il vous le dira !

- A quoi bon ? Je le sais bien qu'il est défectueux.

- Réfléchissez, vous portez plainte contre le fabricant, vous arrivez devant le juge avec un rapport d'expertise prouvant que le produit est pourri, vous évoquez les retombées sur votre vie de couple et sur votre carrière. Voilà un procès gagné à tous les coups... Et je ne vous dit pas le montant des dommages et intérêts ! Voilà qui devrait vous permettre de vous ressourcer.

- J'avais exposé l'idée à mon avocat, il n'était pas chaud. Répéta-t-il

- Changez d'avocat ! Insista-t-elle.

- Bon, je vous fais confiance, je vais vous chercher le machin. Vous voulez toutes les puces qui vont avec ?

- Oui, s'il vous plaît, toutes !

 

Edith regardait Framboisert, il était vraiment beau, con mais beau.

 

- Michael !

- Oui !

- Je ne suis pas trop pressée. Si vous preniez une douche !

- Je verrai ça ce soir !

- Ce soir, je ne serais plus là !

- Ah ! D'accord ! Répondit Dereine qui venait enfin de comprendre ce que souhaitait sa visiteuse.

 

Il enleva sa robe de chambre sans aucune gêne, se dirigea vers sa salle de bain, puis saisi d'un éclair de coquinerie proposa sans ambages :

 

- La douche, on pourrait la prendre ensemble.

 

Voici une proposition qui embarrassa la belle Edith. Ce Michael était un baiseur nul et n'avait pas inventé l'eau chaude, mais d'un autre côté, il était si sexy ! Son embarras ne dura donc pas très longtemps.

 

Ils se déshabillent, Michael règle la température de l'eau, l'eau coule et instinctivement il porte ses mains sur la poitrine d'Edith qui se laisse faire. Il est alors surpris du contact. Il ignorait que l'eau n'est pas l'amie des caresses et qu'elle rend le sens du toucher compliqué. Edith Framboisert vole à son secours.

 

- Où est le savon ?

- Y'a du gel-douche là !

- O.K. Savonne-moi ! 

 

Cette fantaisie plait bien à Michael qui savonne le corps de sa complice de douche avec jubilation : les seins, les cuisses, à nouveau les seins, le ventre, les bras, encore les seins. Elle se tourne un moment pour qu'il s'occupe de son dos et de ses fesses, et se penche autant que l'étroitesse du lieu le lui permet. C'est la fameuse position de la savonnette, juste ici destinée à lui en fourrer plein la vue. D'ailleurs Michael est loin d'y être insensible mais ne sait trop quoi faire sinon savonner l'endroit. 

 

Puis Edith lui fait de nouveau face, Bientôt les deux corps se frôlent et se frottent en un étrange body-body. Edith sent la queue du chanteur contre son ventre, elle se recule un peu, lui emprunte le gel douce et s'empare de sa bite bandée, la presse de ses mains, passe sous les testicules, franchit le périnée, s'introduit entre les deux fesses et lui fait entrer un doigt dans le cul. L'autre main branle énergiquement la bite.

 

Et bientôt Michael Dereine éjacule, il aurait sans doute préféré plus, mais Edith n'avait pas cette intention. Ce qu'elle voulait, c'est être, sans doute pour la dernière fois, en contact avec ce jeune homme qu'elle trouvait si beau.

 

Dereine se débarrasse de son sperme en se savonnant, puis ils se rincent, C'est alors que Dereine pousse une exclamation de surprise.

 

- Tu… tu pisses ! Ne peut-il s'empêcher de balbutier.

- Oui, pourquoi, c'est interdit ? Répondit-elle provocante.

- Non, non, je disais ça comme ça !

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"Quand même, une femme aussi distinguée, pisser debout dans la douche… ça ne se fait pas !" Marmonna-t-il tout seul dans son coin en s'essuyant. Il se retourna un moment afin malgré son trouble de regarder la miction se terminer, l'urine dégoulinait sur les cuisses d'Edith, se mélangeant à l'eau de la douche. "Non, ça ne se fait pas, c'est dégoutant… quelle idée de faire des choses pareilles !"

 

- Je te renverrai par la poste le gadget avec le résultat des analyses.  N'essaie pas de me revoir, ça ne servirait à rien.

- On, on s'embrasse pas ?

- Si tu veux mais ce sera un baiser d'adieu.

 

Il fut très chaste au grand dam de Michael.

 

Jeudi 19 Décembre

 

Béatrice était passée tôt dans la matinée récupérer le "Fidélitas" de Dereine chez les Framboisert et commença les tests dès son arrivée à Louveciennes.

 

Ce jour-là, le professeur Martinov devait se rendre à Paris afin d'y acheter quelques bricoles nécessaires à ses travaux en cours. Comme il le faisait souvent, il quitta Béatrice vers 11 heures afin d'arriver vers midi. Il déjeuna rapidement dans un restaurant où il avait ses habitudes, puis décida de se distraire un peu avant de procéder à ses emplettes.

 

Muni de la carte récupérée dans les papiers de Michael Dereine,  il se rendit au salon de massage indiqué. Se répéta alors exactement la même procédure qu'on avait fait suivre à Romain Framboisert, à cette différence qu'il lui fallut demander "Sophie" et non point "Alice". Nos deux joyeux drilles ignoraient bien sûr, que ce prénom faisait office de mot de passe et qu'il changeait régulièrement.

 

La tenancière des lieux lui présenta trois belles jeunes filles asiatiques en lui précisant qu'il pouvait en choisir deux, et que les autres étaient occupées.

 

- Aujourd'hui, nous avons aussi un très joli travesti, si vous êtes amateur !

- Ah, oui ? Pourquoi pas ?

 

La tenancière l'appela, le travesti était très grand, mais possédait un visage très féminin. Il était vêtu d'une nuisette transparente et d'une culotte assortie, il l'écarta pour exhiber sa queue. Martinov n'hésita pas.

 

- Il s'appelle Jiang ! Précisa la tenancière.

- Bonjour ! Dit le travesti d'une voix un peu rauque.

- Lan restera avec vous, Jiang ne parle pas bien le français.

 

Dans la petite salle de massage tout le monde se déshabilla. Martinov trouva Lan fort mignonne, mais c'est sur le travesti qu'il flashait, Son corps était lisse sans un seul poil, pas de seins mais de gros tétons bruns, quant à sa bite, c'était une promesse. 

 

- Il a une jolie bite ! Commenta Lan en rigolant.

- Oui !

- Tu aimes les bites ?

- Oui ! Parfois.

- Tu voudras le sucer ?

- Pourquoi pas ? Oui, je veux bien.

 

S'en suit un dialogue en chinois entre Lan et Jiang au bout duquel la première demande à Martinov.

 

- Si vous voulez, on peut sauter le massage et faire tout de suite les choses coquines.

 

Martinov compris alors que cette proposition n'avait pour but que de leur faire économiser une demi-heure de travail. Mais malgré son désir de passer aux choses concrètes, il se dit qu'un massage, du moins un vrai ne pouvait lui faire que du bien. Il proposa alors que l'on coupât la poire en deux et demanda un massage "court".

 

Nouveau conciliabule entre les deux asiatiques. Martinov s'allonge sur le ventre et tandis que Lan s'attaque de suite à ses fesses, Jiang, juste devant lui, vient lui travailler les épaules.

 

L'insolite de la chose c'est que la bite de Jiang est juste devant le visage du professeur. Evidemment il pourrait baisser la tête pour éviter de regarder, mais mettez- vous à la place de cet homme…

 

- T'as envie de le sucer ? Hein ? Dit Lan se faisant provoquante.

- Oui, mais…

- Suce-le, suce sa bonne bite !

 

Et tout en disant ça, la petite chinoise a passé sa main sous ses fesses et lui branle la verge. Il en est tout tourneboulé notre vert professeur.

 

Il se rend compte alors que le demi-massage qu'il réclamait risque de ne jamais avoir lieu, quoiqu'il lui suffise de ne pas succomber à la tentation...

 

Le professeur Martinov, baisse la tête, ferme les yeux, mais la situation est intenable, entre Jiang qui masse n'importe comment et Lan qui lui masturbe la bite, et après avoir résisté une petite minute, il rouvre les yeux approche ses lèvres de la queue du travesti et la fourre dans sa bouche

 

"Humm qu'est-ce c'est bon !" Se dit-il en la dégustant entre ses lèvres et en lui imprimant des allers et retour énergiques afin de la faire bander correctement.

 

Il y parvient, il constate le résultat et en éprouve une certaine fierté. Il taquine alors le gland du bout de la langue avant de lécher la verge de bas en haut, puis de haut en bas. 

 

Comme vous le pensez bien, notre vert professeur bande un maximum et s'est aidé des genoux afin que Lan puisse continue de le branler. C'est donc ce qu'elle fait de sa main droite, tandis que l'index de la gauche coulisse dans l'anus dans lequel il s'y est introduit subrepticement.

 

Cette affaire risque donc de se terminer assez vite.

 

- J'aimerais bien l'avoir dans le cul ! Finit-il par dire.

 

Pas de réponse, Il se souvient alors que le travesti ne parle pas bien notre langue, il reformule sa question en s'adressant à Lan.

 

Nouveau conciliabule en chinois au terme duquel elle résume la situation.

 

- Pas possible !

- Tant pis, je demandais ça comme ça !

- Lui bande pas assez, précisa-t-elle !

 

Evidemment si la raison est mécanique, que voulez-vous dire ?

 

- Si tu veux je vais chercher (ici un mot que Martinov ne comprend pas) pour t'enculer ! D'accord ?

- D'accord ! Répond le professeur.

 

Ce dernier supposait alors qu'elle reviendrait avec un gode. Aussi fut-il fort surpris de la voir revenir accompagnée d'un jeune asiatique revêtu d'une robe de chambre qu'il enleva aussitôt.

 

Lan masturba quelques instants le sexe du nouveau venu lequel fit bientôt preuve d'une rigueur tout à fait intéressante.

 

- Tu peux le sucer un peu avant !

 

Notre coquin de professeur ne vit aucune raison de refuser cette proposition inattendue et engouffra la bite dans sa bouche, sa deuxième bite de la journée.

 

Il aurait volontiers prolongé assez longtemps cette fellation, mais Lan en "bonne ordonnatrice" demanda au professeur de se placer dans une position permettant l'introduction anale. Le jeune homme s'encapota et après avoir forcé le passage, se mit à effectuer de vigoureux va-et-vient. Il pilonnait si fort que le professeur avançait de plusieurs centimètres, mais qu'importe, pour lui ce qui comptait c'est la délicieuse sensation qui s'emparait de son cul.

 

Lan avait glissé sa main sous Martinov et le branlait. Tout allait bien et notre professeur aurait bien complété le tableau en suçant le travesti, mais celui-ci avait disparu de la circulation !

 

"Lâcheur !"

 

Grognement du jeune homme qui a jouit, (ou qui a fait semblant de jouir, allez savoir ?) et qui se retire. Lan accentue le rythme de sa branlette et fait cracher la semence du professeur qui reste groggy pendant quelques secondes.

 

- Si vous désirez prendre une douche, c'est au fond de la porte à droite.

 

Martinov accepta, on lui assura que ses effets personnels ne risquaient rien et il s'y rendit donc à poil, il fallait donc franchir une pièce encombrée de cartons et portant des inscriptions en chinois. Il revint quelques minutes plus tard dans le même appareil. En traversant la pièce son regard fut attiré par le contenu d'un carton ouvert. Par curiosité, il en sortit l'un article. 

 

Stupéfaction !

 

Le produit s'intitulait "Adultère-Stop", et à part ce changement d'appellation, le dessin et la description ressemblaient comme deux gouttes d'eau au "Fidélitas".

 

"C'est Framboisert qui va être furieux quand il va apprendre ça !" Se dit Martinov. Il fut d'abord tenté d'en chiper un, mais comment faire quand on est à poil ? Il en aurait peut-être l'occasion un peu plus tard...

 

Mais il n'eut pas cette occasion. En rentrant à Louveciennes, il appela Framboisert, lui expliqua.

 

- … curieux quand même, cette découverte, ce ne peut pas être une coïncidence, il y a quelque chose que je ne comprends pas.

- Ce n'est pas une coïncidence, figures- toi que je connais les lieux, j'y suis allé Mardi, j'avais moi aussi une invitation. Ces salopards se font du fric avec notre invention, il faudrait être sûr que c'est une copie du Fidélitas. Oh mais j'ai une idée, explique moi bien précisément où ils se trouvent dans les locaux, j'en fais mon affaire, et je te tiens au courant.

- L'autre information, c'est que Béatrice a testé l'intégralité des puces du "Fidélitas" de Dereine. Elle n'a détecté aucune anomalie de fonctionnement.

- Enfin une bonne nouvelle ! On pourra reprocher ce qu'on veut au "Fidélitas" y compris et à juste titre que c'est un gadget d'un autre âge, mais on ne pourra me reprocher d'avoir créé un truc qui ne fonctionne pas ! Quant à Dereine, il s'est donc bel et bien fait berner par sa copine.

 

Pensant qu'elle était occupée l'après-midi, Romain Framboisert attendit 20 heures pour joindre Betty au téléphone.

 

- Allô, Betty, c'est Romain...

- Romain ?

- Oui, le monsieur que tu as massé avant-hier, tu m'as donné ton numéro de téléphone !

- Ah, oui ! Je n'ai pas encore parlé de votre proposition à mon mari...

- Oui, mais ce n'est pas pour ça que je vous appelle, j'aurais besoin que vous me rendiez un petit service, contre rétribution, bien entendu.

- Dites toujours !

 

Il lui demanda alors de lui "procurer" un exemplaire de "l'Adultère-Stop" en lui expliquant où ils devaient se trouver.

 

- Pour 50 euros, ça vous irait ?

- Parce qu'en magasin, ça coûte combien ?

 

Oups ! Il n'y avait même pas pensé ! Pourquoi en effet ne pas tout simplement aller acheter un exemplaire de ce truc en magasin. Voilà qui était bien plus simple ! Mais maintenant qu'il était lancé…

 

- Bien plus cher ! Vous pourriez me l'avoir pour quand ?

- Demain soir à 19 heures, Place d'Italie devant la mairie du 13ème.

- C'est parfait à demain !

 

Le soir venu, Romain Framboisert estima pour le moment inutile de parler à son épouse de l'affaire du "clandé" et de ses étranges emballages. Par contre l'autre information l'intéressait.

 

- Martinov a testé le "Fidélitas" de Dereine. Il n'a détecté aucune anomalie.

- Donc, elle a bien retiré sa culotte, ça veut dire qu'elle est allée s'envoyer en l'air quelque part ! Et le détective n'aurait rien vu ? S'étonna Edith

- Il a dû être soudoyé ! Dereine va péter les plombs quand il va apprendre ça !

- On n'est pas obligé de lui dire !

- Faut bien qu'on lui dise quelque chose !

- Tu voulais juste savoir si ton machin avait bien fonctionné, maintenant t'es rassuré. Les histoires de cul de Dereine, ce n'est pas notre problème, on s'en tape. Mais bon, c'est un pauvre mec, un peu primaire, pas mal même, il a beaucoup de défauts, mais c'est pas la peine de l'enfoncer. .

- O.K. Je ne m'en mêle plus !

 

à suivre

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 28 mai 2016 6 28 /05 /Mai /2016 07:14

Pr Martinov 16 - Le Fidèlitas 12 par Maud-Anne Amaro

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12 - Nouvelle partie carrée

 

Dereine 

 

Michel Dereine est troublé, la façon dont s'était déroulé sa visite chez Edith Framboisert avait quelque chose de déroutant. D'abord parce qu'il n'avait pas l'impression de s'être vengé de quoi que ce soit, mais surtout parce qu'il avait une envie folle de revoir cette femme. Or elle avait bien spécifié qu'il n'en était pas question.

 

"Bof ! Elle dit ça mais elle est comme toutes les femmes, quand elles disent non, ça veut dire oui, il suffira de trouver un prétexte !"

 

Mais de prétexte, il avait beau se creuser le ciboulot, il n'en trouvait pas. Il pensa bien y retourner sans raison particulière, mais se dit que cela était sans doute prématuré. 

 

Il lui fallait un dérivatif : il envisagea un moment de se rendre dans ce salon de massage où Monsieur Liou lui avait offert une prestation gratuite, mais sa vengeance inassouvie le travaillait davantage. Et il n'avait plus qu'une adresse à visiter : celle de ce professeur Martinov. Il s'en alla déjeuner, puis prit sa voiture : direction Louveciennes.

 

L'après midi

 

On sonne à la porte du professeur, ce dernier occupé à tenter de réparer un vieux poste de radio à lampes que lui a confié un collectionneur, s'étonne.

 

- On attend quelqu'un ?

- Non, je ne crois pas. 

- Tu peux aller voir, Béatrice ?

- Bien sûr, mon petit professeur.

 

Michel Dereine qui n'était pas très malin étaient bourré d'idées reçues et de préjugés. Ainsi n'aimait-il pas les blondes. Prenant les plaisanteries les concernant au premier degré il les considérait comme des ratés de l'intelligence, appliquant ainsi le principe qui veut que les sots s'obstinent à trouver sots plein d'autres qu'eux. Et puis son truc c'était les brunes, son fantasme absolu c'était, nous l'avons dit : Pénélope Cruz.

 

Mais quand même, lorsqu'il a Béatrice devant lui, il se souvient de l'aphorisme bien pratique selon lequel toute règle possède ses exceptions et se met à saliver comme le loup de Tex Avery.

 

- C'est pourquoi ? Demande Béatrice agacé de voir ce bellâtre la déshabiller du regard.

- Je voudrais voir le professeur Martinov.

- En principe il ne reçoit que sur rendez-vous, il est très occupé, c'est pourquoi ?

- Une réclamation.

- Une réclamation de quoi ?

- Je lui expliquerai.

- Si vous voulez un rendez-vous, faut être plus précis que ça !

- Il est là ou pas ? S'énerve Dereine.

- Changez de ton, monsieur, s'il vous plaît !

- Bon, on n'va pas y passer la nuit...

 

Et voilà que Dereine oubliant ses bonnes résolutions force le passage et se retrouve dans la salle à manger du professeur.

 

- Veuillez sortir immédiatement ou j'appelle la police ! Hurle Béatrice.

 

Alerté par les cris, Martinov accoure.

 

- Qu'est-ce que vous faites ici ? Veuillez déguerpir sur le champ !

- C'est vous Martinov ?

- On vous a dit de dégager !

 

Mais Dereine ne l'entend pas de cette oreille, attrape le professeur par le colbac et se met à le secouer comme un prunier.

 

- C'est toi ou c'est pas toi, Martinov ?

- Mais lâchez-moi, espèce d'abruti !

 

Béatrice cherche un objet contondant, avise un gros cruchon verni et s'en sert pour frapper le crâne de Dereine qui s'écroule par terre.

 

- Mais c'est qui ce connard ? Balbutie Martinov.

 

Le "connard" n'a pas été assommé mais il est pas mal estourbi et son crâne lui fait horriblement mal. Béatrice qui s'est éclipsée un moment revient avec une bombe de lacrymo et en menace Dereine.

 

- Maintenant, tu vas nous raconter ce que tu venais foutre ici, et t'as intérêt à être convainquant sinon, j'appelle les flics.

- Appelez-les, je commence à en avoir l'habitude, mais ça ne m'empêchera pas de revenir.

- Pour quoi faire ?

- Pour lui casser la gueule à lui !

- Comme ça sans raison ?

- Comment ça, sans raison, ma carrière foutue, mon couple foutu, ma vie foutue... Et tout ça à cause de cet incapable.

- Mais bon dieu ! De quoi parlez-vous ? Vous êtes sûr que vous vous n'êtes pas trompé d'adresse ?

- Le "Fidélitas" c'est bien lui ? Non !

 

Martinov et Béatrice croisent leur regard et poussent un soupir d'exaspération. 

 

- Qui vous a donné notre adresse ?  Vocifère Martinov. 

- Qu'est-ce que ça peut vous foutre ?

- Appelle les flics, Béatrice.

 

Elle va pour sortir son portable, et c'est à ce moment-là que la sonnette d'entrée retentit, mais le vacarme est tel que personne ne l'entend.

 

Machinalement, Oscar pousse la porte qui n'a pas été refermée après que Dereine soit entré.

 

- Oh ! Mais qu'est-ce qui se passe ici ? Mais je le connais cet abruti !

- Vous le connaissez ?

- Ben, oui c'est Dereine.

- Dereine ?

- Oui, le type dont je vous parlais ce matin !

- Mais comment il a trouvé notre adresse ?

- Ah ben ça, faut lui demander. 

 

- Tu entends connard ? Qui c'est qui t'as refilé notre adresse. S'énerve Béatrice

- Attendez, je peux me relever, oh, ma tête ! 

- Tu réponds, ou j'appelle les flics ! On n'a pas que ça à faire !

- Non, pas les flics ! Le gars qui m'a donné l'adresse, c'est Perronoux.

- Encore ce con ! Donne-nous son adresse.

- Vous me laisserez repartir après ?

- Si tu nous promets de ne jamais revenir !

- Je voulais juste discuter !

- Et bien la prochaine fois que tu voudras discuter, tu prendras des leçons de bonnes manières. Alors cette adresse ?

 

Il cherche sur son portable, donne l'adresse.

 

- Je peux me passer une compresse sur le visage avant de partir ?

- Oui, mais magne-toi, dans trois minutes, je veux que tu sois dehors.

- Vous n'êtes pas très charitables ! Conclut Dereine qui du coup s'en va directement en maugréant.

 

- Et bien, en voilà une drôle d'histoire ! Commente Oscar. J'étais passé pour vous demander quelques aménagements sur la draisienne. Euh, est-ce que la selle est amovible ?

- Non, mais ça peut se faire ! Répondit Martinov.

- OK, vous pouvez me faire ça rapidement.

- Pas de problème !

- Voyez-vous j'aimerais qu'on puisse adapter à la place de la selle, un petit gadget un peu érotique…

 

Oscar en disant cela, guette la réaction du professeur… 

 

- Mais je ne sais pas trop ou m'adresser pour ce genre de chose…

- Et bien adressez-vous à nous ! Répondit Martinov.

- Ah, bon, vous pourriez…

- Mais bien sûr, décrivez-moi exactement ce que vous souhaitez.

- Mademoiselle ne risque pas d'être choquée ?

- Mademoiselle en a entendue d'autres ! Répond l'intéressée.

- Et bien disons qu'il s'agirait d'un godemichet au lieu et place de la selle. Ce qui serait bien c'est que les mouvements de pédales provoquent des mouvements de va-et-vient…

- Je vois, je vois, je vais pouvoir vous faire ça, mais l'introduction, elle sera anale ou vaginale ?

- Ah ?

- Ben oui, pour la disposition, c'est un peu différent !

- On ne peut pas faire quelque chose de mixte ?

- Je peux vous dessiner et vous soumettre quelques prototypes, dès la semaine prochaine. Vous me fournirez le gode ?

- D'accord, je vous en amènerai un, j'en ai un très réaliste...

- Je vois, je vois…

- Que voulez-vous, je suis un épicurien. La vie est courte, je ne vois pas pourquoi je me priverais de ses plaisirs.

- Vous avez bien raison ! Répond Martinov, goguenard.

- Je reviens vous chercher à 19 heures pour le restau…

- C'est impossible pour moi, ce soir je vais au théâtre avec une amie ! S'excusa Béatrice.

- Pas de chance, nous remettrons ça à une autre fois… Mais professeur dites-moi, vous avez quelque chose de prévu ce soir ? Je suis sûr que nous pourrions avoir une conversation intéressante autour d'une bonne table. Et nous nous reverrons avec Béatrice dès que possible.

- Ben…

- Allez, on se fait un restau entre hommes, je repasse tout à l'heure.

 

Martinov ne sut pas comment refuser et se retrouva piégé.

 

Au restaurant Oscar se révéla être un compagnon de table jovial et intéressant, monopolisant quasiment la conversation en narrant des anecdotes surprenantes et faisant preuve d'un humour de bon aloi. Ce n'est qu'au moment du café que le propos dévia.

 

- Ça ne me regarde pas, mais vous avez toujours été célibataire ?

 

Effectivement cela ne le regardait pas, mais les bonnes manières font que l'on n'envoie pas promener un si agréable compagnon.

 

- Je ne me suis jamais senti fait pour la vie en couple.

- C'est donc un point que nous avons en commun. Vous butinez, donc ?

- On va dire ça comme ça !

- Les femmes ?

- Oui ?

- Uniquement ?

- Vous posez de drôles de questions ? Ne soyez pas trop indiscret, mon cher ! 

- Veuillez me pardonner, je voulais juste vérifier une théorie, mais j'avoue avoir été maladroit. Parlons d'autre chose.

- Quelle théorie ? Demanda Martinov dont la curiosité était constamment en éveil.

- C'est très empirique en fait, mais on aurait constaté qu'il existe un pourcentage important de bisexuels parmi les hommes célibataires.

- C'est la première fois que j'entends une telle chose !

- Et bien, n'en parlons plus.

- Vous avez lu ça où ?

- Je n'en sais rien, on a dû m'en parler, mais dans mon milieu ça se vérifie.

- Vous êtes dans quoi ? 

- Le show bizz !

- Ah !

 

Les pensées de Martinov s'égarèrent : "Il essaie de me draguer où quoi, ce mec ? Il est bel homme, sympa, correct mais qu'est-ce qu'il peut bien me trouver ?"

 

- Parce-que vous, vous êtes bisexuel ? Finit par demander Martinov.

- Un peu. Sur les bords. En fait je suis très épicurien. La vie est courte, pourquoi laisser passer des occasions ! Vous voyez je vous réponds franchement.

 

Martinov finit par piquer son fard.

 

- Alors que moi, je ne vous ai pas répondu...

- Mais si !

- Mais non !

- Je pourrais vous reposer la question, mais je ne voudrais pas que ce soit un sujet de discorde.

- C'était quoi la question ? Reposez-là, vous verrez bien, répondit Martinov avec un sourire énigmatique.

- Vois butinez uniquement les femmes ?

- Et j'ai répondu quoi ?

- Que c'était indiscret, ce que je peux comprendre, mais j'en ai déduit que vous ne disiez pas oui !

- Il m'aurait fallu mentir. Parfois le mensonge diplomatique a ses avantages. Je n'ai pas eu le réflexe de l'employer.

- "Acte manqué" aurait dit le docteur Freud

- Peut-être ! Répondit le professeur pendant que le garçon arrivait avec sa machine à cartes bleues...

 

- Je vous dépose chez vous, Monsieur Martinov ?

- Volontiers ! Répondit ce dernier.

 

"Mais pourquoi, je lui ai répondu ça ? D'autant que 500 mètres à pied m'auraient fait grand bien."

 

Ils y furent en quelques minutes.

 

- Je vous offre une vieille prune ?

- Pas prudent pour la route, j'ai déjà bu pas mal.

- Sinon, j'ai de la camomille ! Ou de l'eau !

 

Martinov était à présent parfaitement lucide. Il s'attendait à ce que d'une façon ou d'une autre, Oscar le "relance". S'il devait refuser ce serait maintenant, pas après. Il alla chercher deux verres qu'il remplit d'eau gazeuse, Oscar but le sien rapidement, il avait grand soif.

 

"Et si je ne lui laissais pas l'initiative ?"

 

- Et avec les hommes, vous êtes plutôt actif ou passif ? Demanda alors brusquement Martinov.

- Actif, mais je m'adapte !

- Nous sommes donc complémentaires.

 

Le professeur attendait maintenant qu'Oscar fasse le pas suivant, le pas décisif. Ce dernier réalisa que le plus dur était fait. Martinov avait accepté ce dernier verre, oh, combien symbolique.

 

Alors sans un mot, Oscar dégrafa sa ceinture, puis ouvrit sa braguette. Martinov se contenta d'un léger sourire approbateur. Alors se sentant encouragé, il dévoila son sexe.

 

Martinov s'en empara aussitôt et lui imprima quelques mouvements de masturbation avant de se le mettre en bouche. 

 

Etant donné l'heure tardive, la bite avait un goût un peu fort, mais cela ne gênait en aucune façon notre coquin de professeur qui léchait suçait et pourléchait à tout va.

 

Il s'arrêta néanmoins un moment pour contempler le résultat et eu fut fort satisfait.

 

- Elle est belle ! Constata-t-il

- Elle te plaît ?

- Superbe !

- T'aimerai l'avoir dans ton cul ?

- Je crois qu'elle y serait très bien, mais on a le temps. Non ?

- Tu te mets à poil ?

- J'ai peut-être envie de pisser.

- Humm, déshabille-toi d'abord, on va faire des cochonneries.

 

Les deux hommes se déshabillèrent en même temps. Quand ils furent nus, Oscar se mit à genoux, bouche ouverte.

 

- Vas-y, pisse !

- T'es vraiment un cochon, toi ! Moi je veux bien, mais on va en mettre partout !

 

Ils gagnèrent la salle de bain où Oscar se remit en position, Martinov laissa sa vessie se vider tandis qu'Oscar en avalait de longues rasades.

 

- On nettoiera tout à l'heure…

 

ils s'approchèrent instinctivement l'un de l'autre, alors Oscar saisit les tétons du professeur et se mit à les pincer.

 

- Oui, vas-y ! 

- Humm, ça te fait bien bander, ce truc on dirait ! En voilà une belle bite ! A mon tour de te sucer ! Assis-toi sur le fauteuil, je pourrais te tripoter les tétons en même temps.

 

Oscar était un bon suceur, sa langue experte allait partout où il convenait qu'elle fut, ne se contentant pas de coulisser la verge entre ses lèvres, mais agaçant le gland, excitant le frein, puis descendant jusqu'aux couilles avant de reprendre le chemin inverse. 

 

Notre bon professeur stimulé de main de maître allait proposer à son partenaire de se mettre en 69, mais celui-ci ne lui en laissa pas le temps.

 

- Tourne-toi !

- Que je me tourne !

- J'ai envie de goûter à ton cul.

- D'accord, vas-y lèche moi le cul ! Approuva Martinov en se retournant.

 

La langue d'Oscar était diabolique et eu tôt fait de forcer le petit trou à s'ouvrir. Quand Oscar estima que sa feuille de rose avait bien préparé le troufignon de son compère, c'est son doigt qui vint lui travailler l'œillet.

 

Il y en avait peut-être un, il y en avait peut-être deux, Martinov ne savait plus, on ne peut pas à la fois se pâmer et compter.

 

- Je vais t'enculer, on va sur le canapé ?

 

Le professeur se mit en position, attendant l'assaut, mais il ne vint pas tout de suite, Oscar vint devant lui et de nouveau lui présenta sa bite.

 

- Suce là encore un peu, qu'elle soit bien raide.

 

Voilà qui n'avait rien d'une corvée et Martinov engloutit de nouveau le membre de son partenaire.

 

Martinov se demanda quelle raideur il devait ajouter à cette bite qui en possédait déjà une d'assez remarquable. Bien décalottée, le gland tirant vers le violet, il n'avait de cesse de l'admirer entre deux goulées.

 

- Elle est trop belle ! Répétait-il bêtement.

- Hé, hé, elle plaît bien !

 

Il s'en régala encore pendant quelques (trop) courtes minutes, puis Oscar s'encapota, et vint se placer derrière le professeur.

 

- Ecarte-toi bien, je vais te préparer encore un peu !

 

La langue d'Oscar opérait à présent d'étranges chatouillis sur l'anus professoral qui finirent par le faire s'entrouvrir de nouveau.  

 

- Attention on y va !

 

La première tentative échoua mais la seconde fut bonne. Après une petite période d'accoutumance toujours un peu gênante, le plaisir ne tarda pas à s'installer. Oscar était un gentleman, et était loin de se conduire comme une bête en rut. Il aimait le plaisir mais aimait en donner aux autres. Il ponctuait ses assauts de "Ça va ?" répétitifs auxquels Martinov ne savait répondre que par des "Ouiii" fort lascifs.

 Martinov16L1.jpg

Au bout d'un certain temps (impossible de dire combien dans ces cas-là le temps ne s'écoule plus normalement !), Oscar décula, manifestant le désir fort compréhensif de faire une pause.

 

- On va changer de position, si tu te mettais, voyons… sur la table... tu veux bien grimper sur la table !

- Sur la table, tu me demandes de ces trucs à mon âge !

- Oui, tu te couches sur la table, sur le dos, tu relèves les jambes, et on repart pour un tour !

 

Ils le firent et la position permettait à l'homme de masturber le professeur pendant qu'il l'enculait.

 

Cette fois l'excitation d'Oscar ne connaissait plus de frein, il accéléra la cadence provoquant d'étranges hululement chez le professeur, puis finit par jouir dans un souffle.

 

Malgré la main de son partenaire, la bite du professeur s'était ratatinée.

 

- On va t'arranger ça ! Allonge-toi et ferme les yeux, je m'occupe de tout.

 

Alors Oscar se mit à pincer les tétons du professeur qui ne tarda pas rebander. Dès que la bite fut bien raide, il la prit dans sa bouche tout en en masturbant la base. Martinov cracha son plaisir dans un râle.

 

- Ça va ?

- Bien sûr !

 

Oscar approcha ses lèvres pour l'embrasser. Voilà une pratique que le professeur goûtait fort peu, ne s'estimant pas assez bisexuel pour apprécier ce genre de choses, mais dans les circonstances présentes il ne pouvait se permettre de faire un affront à un si délicieux camarade de jeu.

 

- Je peux coucher là, je me sens pas trop en forme pour prendre la route.

- J'ai un grand lit, mais je ronfle !

- On fera avec !

- T'as un pyjama à me prêter ?

- Non, je dors à poil… et je ne vais pas tarder à y aller, je suis crevé.

- Je te suis.

 

Dimanche 15 décembre

 

Ce n'est qu'une fois Oscar reparti que Martinov remit le fauteuil du salon à sa bonne place. L'une des poches de Michael Dereine s'était vidée sur le tapis. Le professeur ramassa un briquet, un paquet de kleenex entamé et une pochette plastique dont il déballa le contenu : quelques cartons de restaurants, trois cartes de visites d'illustres inconnus et un bon pour un massage gratuit.

 

"Tiens, tiens, pourquoi pas ?" se dit le professeur en empochant la carte.

 

Lundi 16 décembre

 

- On fait quoi, maintenant qu'on a la bonne adresse de Perronoux ? Demanda Martinov.

- Rien ! On laisse tomber, ce mec est dangereux. Mais gardons-la sous le coude, on ne sait jamais.

 

Dans la matinée, le professeur reçut un coup de fil de Romain Framboisert, il en informa Béatrice.

 

- Il va passer vers 18 heures, avec Edith, il a un truc à nous demander et ils veulent en profiter pour nous faire un bisou ! Vu l'heure, ça sent le restaurant, et les bonnes manières voudrait qu'on les invite. T'as quelque chose contre ?

- Non, j'aurais même quelque chose pour !

 

- Ah ! Il y a du nouveau ! Commença Edith, après les bisous d'usage (qui furent fort chaleureux), j'ai eu la visite d'un chanteur à la mode dont je n'avais jamais entendu parler...

- Dereine ? Demanda Martinov !

- Ah, vous connaissez ?

- On ne connaissait pas, mais il est venu nous casser les pieds.

- Il est venu quand même, ce con ! Je pensais pourtant l'avoir persuadé de vous laisser tranquille.

- Pardon ?

 

Chacun raconte alors ce qu'il sait de l'histoire qui donc se reconstitue.

 

- En fait précisa Romain Framboisert, je ne comprends pas la version de Dereine, l'idée de ce gadget est peut-être une idiotie, mais quand j'ai testé le prototype, tout fonctionnait. Je suis allé en acheter un l'autre jour et je l'ai fait tester par Edith : il fonctionne parfaitement ! Si j'ai fait une connerie, j'aimerais bien le savoir. Vous de votre côté l'étui ?

- Testé, le seul test qu'on n'a pas fait, c'est le champ magnétique.

- Alors ?

- Alors, il a dû tomber sur un modèle défectueux... 

- Je n'y crois pas, coupa Framboisert, dans ce cas-là, on aurait eu un tracé plat sur l'ordinateur, pas des sursauts de température !

- Où alors sa femme a réussi à le bluffer en lui racontant n'importe quoi !

- Il y avait un détective qui la suivait, je crois... Reprend Framboisert

- Ah, oui, c'est vrai ! Et, il se serait planté ?

- En principe ces mecs-là connaissent plutôt bien leur métier.

- Bizarre !

- Ce que j'aurais voulu, c'est que vous fassiez des tests poussés afin de voir ce serait susceptible de dérégler le gadget, j'ai apporté le mien. Tenez, je vous ai même apporté l'emballage, pas très discret, je trouve, et le mode d'emploi, sans doute traduit en chinois, puis en anglais, puis en français, c'est assez rigolo.

- Moi je veux bien, mais...

 

En fait il voulait bien rendre service aux Framboisert, mais était sceptique quant à l'utilité de ces tests.

 

- Vous serez payé en conséquence...

- Mais non, mais non !

- Mais si, mais si ! 

- On vous emmène au restaurant ? Conclut le professeur Martinov en guise de conclusion.

- C'est gentil ! Répondit Edith, mais si je peux me permettre une suggestion : vous n'auriez pas un traiteur qui pourrait nous livrer... Une soirée pizza, ça pourrait être sympa, non ?

 

Ni le professeur Martinov, ni Béatrice n'étaient dupes, il était pour eux bien évident qu'en faisant la dînette à la maison, tout cela risquait de se terminer en partouze comme la dernière fois, mais ils n'avaient rien contre.

 

- Ah ! Repris Edith, nous vous avons apporté des petits cadeaux...

 

Il s'agissait pour le professeur d'une jolie boite de très bons cigares, quand à Béatrice elle déballa son paquet pour découvrir un très joli porte-jarretelles bleu-cendré. Malgré le fait qu'elle ne portait jamais ce genre d'accessoire, elle apprécia et le geste et la qualité du produit.

 

On se remercie, on se bisouille.

 

- Faut que tu l'essaye ! 

- Maintenant ou après la pizza ?

- Maintenant. Minauda Edith.

- Alors on y va !

 

Béatrice se débarrassa alors de son jeans.

 

- Hum ! Avec cette culotte là, ça ne va pas le faire.

- Autrement dit faut que je la retire ?

- Oui, ce serait mieux !

- Bande de vicelards ! Plaisanta-t-elle.

 

Tout cela était un jeu, et Béatrice le savait bien. Les Framboisert n'avaient nul besoin du prétexte du porte-jarretelles pour initialiser la partouze, mais ajouter un peu de piquant à la situation ne peut que la rendre plus agréable.

 

Béatrice passa le porte-jarretelles et exécuta un petit tour sur elle-même.

 

- Et bien voilà, c'est super, merci encore ! Evidemment ce serait mieux avec une paire de bas.

- J'en ai apporté, c'est du "2", c'est bien ta taille ! 

- En voilà une attention délicate. Je vais m'asseoir pour les enfiler, je vais vous faire ça à la Marlène Dietrich.

 

C'était de jolis bas couleur chair en lycra. Elle commença à se gainer la jambe droite en prenant tout son temps, effectuant pour ainsi dire un strip-tease à l'envers, puis l'attacha aux jarretelles. Après avoir fait de même avec l'autre jambe, elle se releva et virevolta de nouveau devant la petite assistance.

 

- C'est vrai que ça fait des jolies jambes ! Admit-elle.

- Et ça met bien en valeur ton petit cul ! Ajouta Edith qui en profita pour le flatter de la main.

- Bon, je peux remettre mon jeans, maintenant ?

- Pourquoi t'es mignonne comme ça, le cul à l'air !

- Oui mais je suis la seule à être à moitié à poil… ça me gêne un petit peu.

- Et si je t'embrasse très tendrement, ça te gêne aussi ?

- Non, vas-y !

 

Les deux femmes se lancèrent alors dans un roulage de pelle bien baveux. Romain Framboisert se dit que la partouze allait peut-être démarrer mais ne voyait pas trop comment s'y incorporer.

 

- Quelle fougue ! Fit-il remarquer. Mais notre cher professeur va être jaloux !

- Mais pas du tout ! Protesta l'intéressé.

- J'arrive, professeur, j'arrive ! Annonce Edith.

 

Et laissant Béatrice en plan, elle enlace notre vert professeur, lui "viole" carrément la bouche tandis que sa main ouvre sa braguette, farfouille à l'intérieur et en extrait une bite en excellente forme.

 

Sitôt sortie, sitôt branlée !

 

Mais cette queue, Edith la veut dans sa bouche. Légère flexion des genoux et elle se retrouve juste devant l'organe convoité qu'elle n'a plus qu'à introduire dans sa bouche gourmande.

 

Martinov, vous vous en doutez bien, est aux anges. Quand Edith abandonne un instant ses mouvements de va-et-vient buccaux pour venir jouer de l'extrémité de sa langue, Romain qui guettait ce moment intervient aux côtés de son épouse. Martinov a maintenant deux langues qui frétillent comme des abeilles sur son membre viril.

 

Du coup, Béatrice est larguée. 

 

La scène est quand même surréaliste : Romain et Edith sont restés habillés, Martinov est juste débraguetté et elle, elle est là le cul à l'air.

 

Un peu embêtée qu'Edith ne s'occupe plus d'elle elle décide de se déshabiller complètement avant d'interpeller ses camarades de jeu.

 

- Vous voulez vraiment rester habillés ?

- T'as raison, répond Edith en se redressant, mettons-nous à l'aise !

 

Ils le font et ça dure un certain temps, ces messieurs dames étant quelque peu maniaques et s'évertuant à poser leurs vêtements dans leurs plis.

 

Et quand la chose fut faite, les époux Framboisert ne trouvèrent rien de mieux que de rejoindre de nouveau Martinov et de jouer avec son zizi.

 

"Bon, on va faire banquette, en attendant !" Se résigna Béatrice en s'affalant dans un fauteuil.

 

C'est que Romain avait une envie soudaine et irraisonnée de sodomiser le professeur, tandis qu'Edith aurait bien vu la queue de Martinov dans son propre cul !   

 

Le professeur lui n'avait aucune idée préconçue, il était, vous le pensez bien, très attiré par le corps magnifique d'Edith Framboisert, mais n'avait rien non plus contre le principe d'une bonne introduction dans son intimité postérieure.

 

Alors tandis qu'Edith avait repris sa fellation, Romain était passé de l'autre côté et préparait le trouffignon professoral, d'abord de la langue, puis du doigt. Béatrice sachant où Martinov rangeait ses préservatifs s'en alla les chercher et les déposa à proximité du trio :

 

- Je vous ai apporté des capotes, au moins comme ça j'ai l'impression de servir à quelque chose !

- T'inquiètes pas ma bibiche, on va bientôt s'occuper de toi ! Répondit Edith.

- Faudrait peut-être un peu de gel ! Ajouta Romain.

- Hé, ho ! Faudrait pas confondre, je ne suis pas la servante du château.

 

Elle alla néanmoins en chercher.

 

On ne sait trop comment le professeur Martinov se retrouva en levrette, mais il s'y retrouva. Edith protesta auprès de son mari que cette position était peu compatible avec ses projets immédiats. 

 

- Mais enfin Didith, y'a pas le feu, il y en aura pour tout le monde…

 

Alors tandis que Romain tartine le postérieur du professeur Martinov, "Didith" vient faire un câlin à Béatrice.

 

- Tiens, te voilà, toi !

- Ben oui, me voilà !

 

Béatrice se laissa embrasser sur la bouche sans problème, mais le baiser ne dura pas bien longtemps.

  Martinov16L2.jpg

- Regarde-moi ces deux gros cochons ! Regarde ce qu'ils vont se faire ! Commente alors Edith. Romain va lui foutre sa bite dans le cul !

- Ça t'excite, hein ?

- Bien sûr que ça m'excite, mais toi aussi tu m'excites.

 

Les deux femmes se pelotent à qui mieux-mieux tandis que Romain est en train d'effectuer d'impressionnants va-et-vient dans le cul du professeur qui gémit de plaisir.

 

Romain aurait bien voulu se retenir, mais l'excitation est trop forte et il finit par s'effondre sur Martinov.

 

Les deux hommes mettent un petit moment pour reprendre leurs esprits. Et tandis que Romain s'en va s'assoir, Edith tel une diablesse sortant de sa boite se précipite à la rencontre du professeur, lui met la main à la bite et le supplie :

 

- Prends-moi ! Prend moi maintenant !

- Chère Madame, vos désirs sont des ordres.

 

Trente secondes plus tard, Martinov la sodomisait hardiment. Cinq minutes plus tard Edith braillait comme un putois tandis que Martinov exténué par toutes ces galipettes déculait sa bite encapotée et juteuse et s'en allait s'assoir à son tour.

 

Béatrice attend, elle est bien sûr excitée, mais surtout frustrée, ce porte-jarretelle offert en cadeau qui devait faire d'elle la reine de la soirée ne lui a pas porté chance. Et d'ailleurs ce porte-jarretelle, qu'est-ce qu'elle va en faire, il y a toutes les chances du monde pour qu'il finisse sa courte carrière enfoui au fond d'un tiroir. 

 

- Ah, ben dis-donc ce professeur Martinov, il gagne vraiment à être connu ! Commente Edith en revenant près d'elle.

- Tu ne voudrais pas me lécher ?

 

Elle voulut bien. Béatrice fut un peu longue à venir, allez savoir pourquoi, mais la jouissance fut néanmoins explosive.

 

- Bon alors ces pizzas, on les commande ? Demanda Edith en sortant des cuisses de la jeune chimiste. C'est que j'ai faim, moi !

- Veut-tu rester là, j'ai un petit cadeau à t'offrir ! Protesta Béatrice.

- Salope !

- Tu ne veux pas !

- Si, bien sûr ! 

- Ouvre bien la bouche, il y en a pas beaucoup, mais ça devrait être délicieux, c'est du concentré !

 

Quelques secondes d'attente et un très léger filet d'urine se faufila dans le gosier d'Edith. Elle se redressa alors avec un sourire vicieux et vint embrasser goulument sa coquine partenaire

 

à suivre

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 28 mai 2016 6 28 /05 /Mai /2016 07:09

Pr Martinov 16 - Le Fidèlitas 11 par Maud-Anne Amaro

Mat Stamp

11 -Les caprices de Marianne

 

- Ah, au fait, j'ai cru comprendre que vous aviez l'intention de vous rendre chez Monsieur Martinov. C'est pour la même affaire ?

- Vous le connaissez ?

- C'est un ami !

- Parce que, en fait le gadget aurait deux inventeurs, votre mari et ce Martinov.

- Permettez-moi de vous dissuader de lui rendre visite. Je ne connais pas les détails techniques de ce gadget, mais je suis persuadé que ça ne vous apporterait rien.

- Si le gadget a déconné, il y a bien une raison.

- Et si c'était tout simplement un défaut d'usine ?

 

Dereine rejeta mentalement cette explication qui cadrait mal avec son schéma de pensée, mais n'en dit mot. Il irait chez Martinov mais s'efforcerait de rester correct.

 

- Vous avez sans doute raison !  Dit-il simplement. 

- Evidemment, on ne se connait plus, on ne cherchera pas à se revoir, et d'ailleurs on ne s'est jamais vu. J'ose espérer que vous tiendrez votre promesse, celle de laisser mon mari tranquille.

- Une parole est une parole ! Répondit-il doctement. 

 

Le soir, Edith brancha son mari :

 

- J'ai eu de la visite, un dénommé Michael Dereine, ça te dit quelque chose ?

- Rien du tout !

- Il parait que c'est un chanteur à la mode. Il est beau, mais il est con.

- Et qu'est-ce qu'il te voulait ?

- A moi, rien, c'est toi qu'il cherchait ?

 

Elle raconta.

 

- Et je suppose qu'il va revenir ?

- Non !

- Je ne comprends pas !

- J'ai fait ce qu'il fallait pour qu'il nous foute la paix.

- Humm ! J'espère que ça n'a pas été une corvée ?

- Je n'ai pas l'air traumatisée, à ce que je sache !

- Si je comprends bien cette enflure de Perronoux est en train de se faire du fric avec un truc que j'ai inventé.

- J'ai bien l'impression, oui !

- On ne peut pas le laisser faire ça !

- C'est un gros truc ?

- J'en sais rien, et d'ailleurs je m'en fous, ce que je ne supporte pas, c'est qu'il se fasse du pognon sur mon dos.

- Je crains que tu ne puisses pas faire grand-chose.

- Pas si sûr ! T'as ses cordonnées au chanteur ?

- Il m'a laissé sa carte.

- Tu peux me rendre un petit service ?

- Si c'est pas trop compliqué !

 

- Allo, Monsieur Dereine ?

- Oui !

- C'est Edith Framboisert

- Oh ! Quelle bonne surprise ! Répond le chanteur, incapable de dissimuler sa joie. Je croyais que nous ne devions plus nous contacter.

- Disons que j'ai juste oublié de vous demander une petite précision.

- Oui ?

- L'adresse de Perronoux vous l'avez obtenu de quelle façon ?

- J'ai fait appel aux services d'un professionnel...

- J'entends bien, mais qui vous a donné son nom ?

- Le vendeur.

- C'est la précision que j'aimerais obtenir.

- Humm, je pourrais la monnayer...

- Oui, mais vous n'en ferez rien parce que vois êtes un gentleman !

- Certes, le magasin s'appelle Extra-Plus, c'est rue Montgallet, je n'ai pas l'adresse exacte mais vous pourrez trouver...

- Merci mon biquet !

 

Elle l'avait appelé "mon biquet" ! Dereine était aux anges.

 

La parution de la presse people eut des conséquences fâcheuses, non pas sur la carrière de Michael Dereine, déjà définitivement compromise, mais sur les ventes du "Fidélitas" qui chutèrent vertigineusement. A ce point que Monsieur Liou avait souhaité rencontrer Perronoux. Son coup de fil était donc tombé à pic.

 

- Je n'en veux plus, après ce qui s'est passé plus personne ne veut acheter ça !

- On en a vendu combien ?

- 97 ?

- C'est tout !

- Ben oui, vous voulez voir le stock restant ?

 

Perronoux, méfiant par nature, contrôla effectivement le stock, il en restait 403. Il fit un rapide calcul, avec 50 € de bénéfice brut par unité, cela faisait 5000 € qui deviendraient 2500 après impôts et 1250 après le partage avec Liou. Un fiasco donc.

 

Il ignorait que le stock en question ne résultait pas de la première commande, mais de la dernière. Liou en avait vendu près de 2100 réalisant un bénéfice de plus de 100.000 euros.

 

- Je vais vous demandez un service, reprit Perronoux, si on vient vous emmerdez en vous demandant le nom de l'inventeur, ne donnez pas mon nom, je vais vous donner les coordonnées des deux concepteurs, ou plutôt non, juste un, puisque l'un des deux semble avoir disparu… voilà... : c'est Martinov à Louveciennes. 

- Comptez sur moi, Monsieur Perronoux. 

 

Un quart d'heure plus tard, Romain Framboisert pénétrait dans la boutique de Monsieur Liou.

 

- Bonjour, c'est vous qui vendez des "Fidélitas" ?

- Heu, nous n'en n'avons plus beaucoup, répondit prudemment Monsieur Liou qui subodorait au ton de son interlocuteur que celui-ci ne venait pas pour acheter.

- C'est fabriqué où ?

- En Chine, hi, hi.

- Et la société qui l'importe ?

- C'est moi ! Vous êtes de la police ? Il n'y a rien d'illégal dans ce produit !

- Pas si sûr ! Vous avez vérifié si cette invention était brevetée ?

- C'est mon associé dans cette affaire qui s'occupe de ça.

- Perronoux ?

- Ah ! Vois connaissez Monsieur Perronoux !

- Oui ! Il vous a dit qu'Il était l'inventeur du "Fidélitas" ?

- Oui, oui !

- C'est pas lui l'inventeur, c'est moi !

- Ah ! Vous êtes Monsieur Martinov ?

- Non je suis Monsieur Framboisert.

- Hi, hi, Monsieur Perronoux m'avait dit que vous aviez disparu.

- Monsieur Perronoux dit n'importe quoi !

 

Monsieur Liou prit une profonde inspiration :

 

- Cette affaire est un mauvais plan, les ventes avaient bien démarrées, mais maintenant ça ne marche plus. En plus, j'ai eu des plaintes, ce ne serait pas bien au point. Je vais donc arrêter la vente, j'en ai d'ailleurs informé Monsieur Perronoux !

- Et qu'est-ce qu'il a dit ?

- Rien ! Quand une affaire ne marche pas, elle ne marche pas !

- Ah ! J'espère que ce ne sont pas des paroles en l'air, parce que si je devais apprendre que la vente se poursuivait, je me verrais dans l'obligation de porter plainte.

- Rassurez-vous, j'aimerais faire un geste pour vous dédommagez, est-ce qu'il a quelque chose qui vous intéresserait dans la boutique ?

- Je crains que non !

- Je possède aussi un petit salon de massage dans le coin. Que diriez-vous d'une séance gratuite ? Un massage royal, bien entendu ?

- Pourquoi pas ?

 

Monsieur Liou griffonna quelques idéogrammes sur une carte et la tendit à Framboisert.

 

- Voilà, vous pourrez y aller quand vous voudrez.

- Merci, je vais vous prendre un exemplaire du "Fidélitas", je voudrais vérifier un truc. 

- Tenez, c'est cadeau.

 

Agacé de toutes ces tracasseries, monsieur Liou fit rédiger par une des relations un communiqué qu'il adressa aux agences de presse.

 

"La société Export-plus, assurant la commercialisation du produit appelé "Fidélitas" ne saurait être tenue pour responsable des dysfonctionnement ce produit dont elle a décidé de stopper la vente suite à plusieurs plaintes de sa clientèle". N'étant pas à l'origine de ce produit il est inutile de nous demander des précisions d'ordre technique que seul le concepteur serait apte à vous fournir et dont nous vous fournissons les coordonnées : André Martinov x rue xxx à Louveciennes (Yvelines)".

 

Evidemment personne ne passa le communiqué, mais les journalistes de la presse people avait une adresse en main et se faisait fort de l'exploiter dans un article à scandales comme ils en ont le secret.

 

C'est ainsi que malgré l'heure tardive, le professeur Martinov ne reçut pas moins de quatre sollicitations d'interview. Sans chercher plus avant, il envoya promener ce petit monde déclarant qu'il n'avait rien à raconter d'intéressant sur aucun sujet et qu'il entendait qu'on lui fouta la paix.

 

Qu'à cela ne tienne, nos journaleux savent assez bien faire des papiers à partir de rien. Se propulsant dans Louveciennes, ils firent chacun de leur côté le tour des commerçants, restaurateurs et bistrotiers ouverts afin de tenter d'en apprendre davantage sur cet énigmatique personnage.

 

Jeudi 12 décembre

 

Rien bien sûr ne parut dans la presse quotidienne, mais les pages internet des magazines peoples décrivirent l'inventeur du Fidélitas comme un personnage énigmatique, méprisant, flanquée d'une secrétaire qui aurait pu être sa fille, voire sa petite fille et surtout refusant de s'expliquer après avoir lancé sur le marché un produit fantaisiste responsable de la séparation de plusieurs couples !

 

Vendredi 13 décembre 

 

Oscar Lichtenberg paraissait préoccupé. Il s'affala dans le fauteuil réservé aux visiteurs en affichant un sourire forcé.

 

- Voilà ! Indiqua Martinov en tendant une grande photo à son vis-à-vis.

- Stupéfiant ! Mais pourquoi cette photo ? Où est l'original ?

- Je l'ai stocké chez une amie, je n'avais pas la place ici pour faire des essais, elle a un petit jardin, vous pourrez l'essayez, elle nous attend, je l'ai prévenu.

- D'accord ! Vous n'avez pas eu trop de mal ?

- Disons que pour la grande roue, ce n'était pas évident...

- Mais vous vous en êtes bien sorti.

- Je pense...

- Vous l'avez essayé ?

- En fait c'est mon assistante qui l'a essayé.

- Ah ! Et elle va venir avec nous ?

- Si vous le souhaitez.

 

Martinov appelle Béatrice, rapides présentations au cours desquelles Oscar la déshabille du regard. Elle en a l'habitude.

 

- Félicitations, mademoiselle, vous êtes charmante.

- Charmante et libérée, mais très sélective ! Répond-elle avec un sourire désarmant.

 

Oscar cherche une bonne réplique mais n'en trouve pas. Du coup il prend un air contrit pour aborder la suite :

 

- J'aimerais qu'aucune publicité ne soit faite sur la réparation de cet engin. Je vous ai apporté un petit avenant que j'aimerais que vous me signiez.

 

Martinov prit le papelard :

 

"Je soussigné... déclare m'engager par la présente à m'abstenir d'évoquer par écrit, enregistrement ou tout autre procédé, la prestation de service effectuée pour le compte de Monsieur Oscar Lichtenberg, ainsi que la simple mention de l'identité de ce dernier..."

 

- C'est pour le moins vexant ! Vous me l'auriez demandé comme ça, entre quatre yeux, je ne dis pas, mais là, non ! S'indigne le professeur.

- Je suis désolé...

- Et si je ne signe pas, vous faites quoi ? Vous allez me laissez votre engin sur les bras, vous en avez payé déjà payé la moitié si je ne m'abuse ?

- Votre travail sera payé conformément au contrat d'origine. Et je vous offre 500 euros de plus si vous acceptez de me signer cet avenant.

- Non, mais faudrait peut-être nous expliquer, on n'a pas la gale, à ce que je sache ! Intervient Béatrice d'un ton assez énervé. 

- Je dois vraiment me justifier ? Je pensais que vous comprendriez...

- Qu'on comprendrait quoi ? Pour l'instant on ne comprend rien du tout.

- Si je vous suis bien, l'affaire Dereine ne vous dérange pas ?

 

Martinov et Béatrice ouvrirent de tels yeux qu'Oscar ne put que réitérer ses propos.

 

- Ben oui, l'affaire Dereine... C'est bien de vous qu'il s'agissait, non ? 

- Ben, je ne crois pas, non !

 

Il est de plus en plis perplexe, Oscar !

 

- Et le "Fidélitas", ça vous parle ?

- Non ! C'est quoi ?

- Bon, je n'y comprends plus rien. Vois n'avez pas eu Michael Dereine comme client ?

- Ce nom ne me dit rien, mais parfois les gens qui viennent ici dissimulent leur véritable identité.

- Nous y voilà ! Je suppose que vous ne lisez pas les pages people sur Internet ?

- Ben, non !

- Vous auriez un homonyme ?

- Première nouvelle ! Mais si vous nous disiez ce qu'est cette affaire comment déjà ?

- Dereine. Il s'appelle Dereine. Un type a acheté un dispositif, le "Fidélitas", c'est un gadget qui s'adapte sur la culotte des dames et qui est censé enregistrer les différences de températures, le conjoint peut analyser le gadget sur son ordinateur, les périodes de chute de températures c'est quand la dame a enlevé sa culotte, donc suspicion d'adultère...

 

Martinov et Béatrice croisent leur regard, ils viennent de comprendre.

 

- Je vois ce que c'est, sauf que je ne suis pas l'inventeur de ce gadget, répond le professeur, nous nous sommes contentés de bricoler un simple étui de protection contre les lavages en machine ! 

 

La tronche d'Oscar !

 

- N'empêche que ça ne marche pas... 

 

Et Oscar raconte la version de Dereine arrangé par la presse people.

 

- On a pourtant fait des tas de tests, mais on ne peut jamais être sûr à 100 %. D'autant qu'on nous a dissimulé le véritable usage du dispositif, on nous a fait croire qu'il s'agissait d'une mystérieuse application paramédicale. Et en plus le type ne nous a même pas payé...

 

Et Martinov déballe toute l'histoire.

 

- Mais comment mon nom a pu apparaître ? S'étonne-t-il en conclusion.

- Je n'en sais rien, mais tapez "Martinov" sur un moteur de recherche et toute l'affaire apparaît dans les premiers résultats.

- C'est ce connard de Perronoux ! Intervient Béatrice. 

- Qui est-ce ? demande Oscar.

- Le client voleur, nous ne sommes pas arrivés à retrouver sa trace. Reprend-elle.

- Mais pourquoi balancer notre nom ? S'interroge Martinov.

- Il se défausse, et comme il croit Framboisert inaccessible, c'est sur nous que ça retombe. 

 

Oscar tire une drôle de tronche.

 

- Je ne voyais pas du tout l'affaire de cette façon. Dit-il en déchirant son projet d'avenant. Je ne sais pas trop quoi faire pour me faire pardonner mon attitude. Déjà, je vous paie le restaurant à midi, il doit y avoir de bons restaurants dans le coin, non ?

- Laissez tomber. On va aller chercher votre joujou...

 

La draisienne avait été stockée dans le grand jardin de "la Marianne", la jolie veuve du grainetier. Celle-ci avait tendance à se considérer comme la maîtresse exclusive du professeur Martinov. Ce dernier s'était toujours arrangé pour que Béatrice et Marianne ne se rencontrent pas, mais quand il avait voulu essayer la Draisienne dans les allées du jardin, il s'avéra incapable de tenir en équilibre sur ce machin. Et comme Marianne n'avait aucune envie de servir de cobaye, il fallut bien solliciter Béatrice.

 

Comme le craignait le professeur Martinov, Marianne avait accueilli fort froidement Béatrice, lui faisant sentir qu'elle n'était pas la bienvenue. Et aujourd'hui ça risquait de recommencer...

 

Béatrice prit Martinov à part :

 

- Tu récupères le vélo et on fait la démo ailleurs, pas chez Marianne.

- Allons, allons, le client va trouver ça bizarre. 

- Attends, qu'est-ce que je lui ai fait à ta Marianne ? On dirait qu'elle veut me bouffer !

- C'est juste l'affaire de cinq minutes.

- Pfff !

 

Ils s'engouffrèrent dans la voiture d'Oscar et débarquèrent donc tous les trois chez Marianne. Celle-ci les accueillit plutôt cordialement sans cacher un subit intérêt envers Oscar Lichtenberg dont le physique de play-boy sur le retour ne la laissait pas indifférente.

 

- Suivez-moi c'est par là ! Indiqua Marianne en tortillant du croupion.

 

Elle conduit le petit groupe vers une cabane à outils. Sur le seuil un magnifique chat roux ronflait comme un bienheureux.

 

- Oh ! Le joli chat ! S'exclama Oscar !

- C'est une chatte, cru bon de préciser Marianne.

- Ah ! J'adore les jolies chattes ! Répondit-il, quasiment par réflexe.

 

Echange de regards entre Marianne et Oscar. La femme rougit légèrement en imprimant un léger sourire. L'homme fait une petite mimique complice. Tout cela n'a duré quelques secondes.

 

On sort le vélo, Béatrice grimpe dessus et fait un bref aller-retour dans l'allée. Oscar est satisfait. L'affaire est donc terminée... C'est alors que Lichtenberg s'adresse à Marianne.

 

- J'ai un vieux tonton qui habite dans le coin, je vais passer voir s'il est là, je vais lui faire la surprise. Si vous en êtes d'accord, je viendrais prendre le vélo après.

- Mais c'est comme vous le voulez, cher monsieur, répond l'intéressée. 

- Je vous laisse, Monsieur Martinov. Et je vous prie d'accepter de nouveau mes excuses pour ce que vous savez...

- Heu, le règlement...

- Le voici, l'enveloppe était prête. Je vous dois un restaurant...

- Mais, non...  

- Mais si, d'ailleurs j'ai une petite commande supplémentaire à vous proposer, il faut que je vous en parle. Voulez-vous que je vous raccompagne ?

- Non, non, on va marcher à pied !

- Au revoir professeur, au revoir Mademoiselle, votre sourire va ensoleiller ma journée.

 

La voiture démarra.

 

- Quel phénomène ! Le coup du vieux tonton... C'est vraiment n'importe quoi ! Il a carrément envie de sauter Marianne. S'amusa Béatrice.

- Oui, et je crois bien qu'elle n'est pas contre !

- Ça a l'air de t'embêter mon petit professeur ?

- Mais pas du tout, je serais assez mal placé pour être jaloux !

- N'empêche que ça t'embêtes un peu quand même !

- Oh ! Mais tu m'énerves, tu cherches la fessée !

- C'est plutôt toi qui en mérite une !

- Et pourquoi donc ?

- Pour m'avoir obligée à venir chez Marianne.

- D'abord, je ne t'ai pas obligé, ensuite, elle n'a pas été désagréable avec toi...

- Evidemment, elle était occupée à mater ce vieux beau. Si je te dis que tu mérites une fessée, c'est que tu mérites une fessée.

- Autrement dit, c'est inutile que je discute.

- Absolument inutile !

 

A peine rentrée chez Martinov, Béatrice se débarrassa de son pantalon et de son string.

 

- On dirait que tu es vraiment pressée que je te rougisse les fesses.

- Oui, ça m'amuse et puis je suis toute excitée !

- Et on peut savoir pourquoi ?

- Ben la situation, le mec qui invente un stratagème d'étudiant pour baiser la Marianne, et toi qui n'ose pas t'avouer que tu es jaloux.

- Tu exagères, c'est de la provocation ! 

- Oui, mais j'assume !

- Je te préviens, je risque de frapper fort !

- Oh ! J'ai peur ! 

 

Martinov s'assit sur une chaise et ordonna à Béatrice de se coucher sur ses cuisses. Et il commença à taper à la volée.

 

- Tiens, mauvaise fille !

- Hi ! Hi !

- Et ça te fais rire en plus ! Tiens !

- Aïe !

- Tant que tu me supplieras pas d'arrêter, je vais continuer !

- Tu peux te brosser pour que je te supplie !

 

Les coups continuaient de pleuvoir, mais Béatrice y trouvait son plaisir et si le cul vira rapidement à un rouge de plus en plus foncé, sa chatte répondait en produisant une mouille abondante qui finit par humidifier le pantalon du professeur.

 

- Mais tu me pisses sur le pantalon ?

- Je ne pisse pas, je mouille !

- Mais enfin…

- Ben tu changeras de pantalon, tu en as d'autres, non ?

 

Martinov fit se relever Béatrice puis en fit de même. Il retira son pantalon, pendant que la jeune chimiste recherchait un miroir pour vérifier l'état de son postérieur.

 

- J'y ai été un peu fort, non ? S'excusa le professeur.

- C'est de ma faute, j'aurais dû te dire d'arrêter, mais j'étais trop excitée, d'ailleurs je le suis encore, tu me finis avec ta langue, je te ferais une pipe après.

 

Martinov plongea alors sa langue dans la chatte baveuse.

 

- Vite, vite fais-moi jouir !

- Y'a pas le feu !

- Si ! Y'a le feu !

 

Puisqu'il y a urgence, il la léchera plus longuement une autre fois ! Sa langue titille et aspire le clito. La jouissance de Béatrice est fulgurante, elle hurle… mais de ça Martinov en a l'habitude.

 

Il se redresse, attend bêtement qu'elle le rejoigne. Il se sent un peu ridicule, en veste, chemise et nœud papillon en haut, et rien du tout en bas.

 

Béatrice le rejoins enfin, s'approche. Ils s'échangent alors le plus doux des baisers. Martinov est à ce moment-là le plus heureux des hommes, il ne pense même plus à la pipe qui lui a été promise.

 

- Ah ! Mon petit professeur ! Quelle chance j'ai eu de te rencontrer ! T'es un sacré bonhomme !

- J'ai un petit creux, je suppose que tu vas prendre une douche avant de manger.

- Absolument ! 

 

Et elle s'amuse à lui tripoter sa verge, maintenant demi-molle, mais qui reprend rapidement de la vigueur.

 

- Mais d'abord la pipe promise ! Ajoute-t-elle en se mettant en position.

 Martinov16k1.jpg

Oscar revint chez Marianne au bout d'un petit quart d'heure, après avoir acheté des capotes dans une pharmacie voisine.

 

- Déjà ! Votre tonton n'était donc pas là ?

- Non, il doit être parti aux champignons !

- En cette saison ? Il ne risque pas d'en trouver beaucoup.

- Certes, j'avoue avoir utilisé un stratagème très cavalier, je sais bien sûr que vous n'êtes pas dupe. Alors soit je prends mon vélo et on ne se reverra plus, soit...

- Soit quoi...

- Vous voulez ou pas ?

- J'ai le droit d'hésiter ?

- Je constate que vous ne dites pas non !

- Vous allez me prendre pour qui ?

- Je ne vous connais pas, et je ne juge pas les gens que je ne connais pas. Mais je ne vois pas pourquoi j'aurais un jugement négatif envers une femme qui n'a rien contre le plaisir.

- Vous savez parler aux femmes, vous !

 

Marianne se recula instinctivement alors qu'Oscar se rapprochait. Il resta sur place se contentant d'éclairer son visage d'un sourire charmeur.

 

- Depuis la mort de mon mari, je n'ai pas connu beaucoup d'hommes...

 

Elle allait continuer, lui dire qu'elle avait une liaison, sans lui dire avec qui, mais se dit que raconter sa vie en ce moment avait quelque chose d'incongru. Elle soupira un grand coup avant de prononcer son accord.

 

- Je suis à vous !

- Non, vous n'êtes pas à moi, nous allons être l'un à l'autre pendant une heure ou deux.

- Vous... Vous voulez que je me déshabille ?

- C'est comme vous voulez, mais autant être à l'aise, non ?

- Vous risquez d'être déçu !

- Non, parce que vos yeux et votre sourire ne m'ont pas déçu.

- Baratineur !

- Allez à poil... S'il vous plaît !

- J'apprécie votre courtoisie, mais ne vous gênez pas avec moi, demandez et je ferais.

 

Oscar comprit alors que Marianne aimait être dominée, voilà qui allait ajouter du piquant à cette rencontre.

 

Marianne s'était débarrassée de son haut et de son soutien-gorge, dévoilant ses gros sens laiteux que les outrages du temps s'étaient contentés d'alourdir quelque peu.

 

- J'enlève tout ?

- Non reste comme ça pour le moment. Tu aimes sucer ?

- Oui !

 

Elle se rendit compte alors que sa réponse pouvait être interprétée comme trop timide, alors elle reformula.

 

- Oui, j'aime sucer les bites !

 

Effectivement ces propos formulés avec les yeux brillants ne pouvaient qu'ajouter à l'excitation d'Oscar. Sans se presser, il se déshabilla, il prit bien soin de laisser son pantalon dans ses plis en le posant sur un dossier de siège. Il enleva aussi ses chaussettes.

 

"Pourquoi faire ?" S'en étonna Marianne.

 

- Maintenant suce ! Suce-moi la bite ! 

 

Elle attendit quelques instants avant de sortir sa langue, elle la regardait, la caressait, la cajolait avec un vif regard de contentement.

 

- Elle est belle ! Finit-elle par dire.

- Tu es gentille !

 

Enfin sa langue vint lécher légèrement la base du prépuce avant de s'engager sur le gland jusqu'au méat.

 

- C'est bon ! Commenta Oscar dans un soupir !

 

La bite est maintenant dans la bouche, Marianne prodigue une fellation classique en va-et-vient mais appliquée. Elle ne se sert pas de la profondeur de son palais préférant serrer la verge de ses lèvres.

 

Sa main gauche ne reste pas inactive et flatte ses testicules.

 

- C'est bon ! Tu suces bien ! Murmure Oscar, agréablement surpris par la qualité de la prestation.

 

Le compliment touche Marianne. Oscar est un gentleman et elle sait qu'il n'osera pas lui demander combien elle a eu d'amants. Pourtant elle aurait pu lui répondre qu'elle n'en avait eu que très peu et que feu son mari avait autant de raffinement au lit qu'un lapin reproducteur. Elle aurait aimé lui répondre que ce qu'elle savait faire, elle l'avait appris avec un seul homme et même qu'en ce moment elle n'avait absolument pas l'impression de le tromper puisque ce trip n'était que purement physique.

 

- Je suppose que vous ne souhaitez pas en rester là ! Lui suggéra-t-elle en se redressant.

- Hé ! Répondit Oscar d'un ton égrillard.

- La chambre est par là !

 

D'autorité elle finit de se déshabiller en adressant ses plus beaux sourires à ce partenaire imprévu. Elle le regardait, c'était un bel homme, charmant, bien foutu, distingué, correct, en plus il sentait bon et avait une bien jolie bite. Le genre de bonhomme qui ne devait avoir aucun mal à tomber les filles. Qu'est-ce qui lui avait donc trouvé de si extraordinaire pour qu'il la drague ainsi ? Une tocade ! Rien qu'une tocade ! Dans une heure, il partirait, disparaissant définitivement de sa vie.

 

Elle grimpa sur le lit, Oscar en fit de même et commença à s'intéresser à sa chatte.

 

- Il y a un truc que j'aime bien... Commença-t-elle.

- Oui ? 

- Vous allez me prendre pour une tarée.

- Je ne pense pas, j'ai les idées très larges.

- C'est quand même spécial.

- Ha l Ha ! Alors c'est quoi ?

- J'aime bien qu'on m'attache !

- Ce n'est pas un problème ! On fait ça tout de suite ?

- C'est comme vous voulez... Mais en fait j'aimerais bien tout de suite.

- On fait ça avec quoi ?

 

Sans répondre, Marianne se pencha de façon à ce que sa main droite puisse atteindre le dessous du lit d'où elle dénicha deux foulards.

 

- Il n'y en a que deux ! Fit remarquer Oscar.

 

Elle le savait bien, avec le professeur Martinov, elle demandait à se faire bondager à l'aide de cordelettes qu'elle conservait dans une boite en osier (voir Pr Martinov et le gaz de soumission) mais n'osait pas aller jusque-là avec son amant du jour.

 Martinov16k2

- Oui, c'est juste pour les mains. Une à chaque coin.

- D'accord, on va faire comme ça ! Et après ?

- Après tu me fais ce que tu veux, je suis ta chose, ta salope, ta putain…

- Tout ça !

- Ben, oui, on peut délirer, non ?

 

Avec le professeur Martinov, elle se faisait attacher mais n'avait jamais osé lui demander de la traiter de toute une collection de noms d'oiseaux !

 

Oscar lui attacha donc les mains et la contempla ainsi soumise pendant quelques instants.

 

- Vas-y baise-moi ! Supplia Marianne, complétement déchaînée.

- Pourquoi être si pressée, tu ne veux pas que je te lèche la minette avant !

- Si, si mais il y a un petit problème.

- Un problème ? S'étonna Oscar soudain un peu inquiet.

- Oui, tu vas être gentil, tu vas aller dans la salle de bain, c'est juste à droite, et tu vas rapporter une grande serviette de bain, c'est sous le lavabo !

- Une grande serviette ? 

- Ben oui, j'ai pas envie d'inonder le lit !

- Ah ! Dit alors Oscar qui venait de comprendre.

 

Il installa donc la serviette sous les fesses de la Marianne et pu alors commencer à lui taquiner le bourgeon de sa langue gourmande.

 

Oscar adorait le goût des foufounes, lorsqu'elles répandaient leurs sucs intimes au léger goût de miel, et là il était servi, la dame coulait beaucoup. Quant à son clito, il se mit à pointer de manière si effronté qu'Oscar ne put faire autrement que le pourlécher vaillamment. Il y mit une telle frénésie que bientôt la veuve du grainetier poussa des cris de chatte de gouttière en chaleur et fit jaillir de son sexe beat un geyser de mouille.

 

Oscar qui pourtant en a vue d'autres en reste tout impressionné.

 

Tout en sifflotant une chansonnette qu'il doit être le seul à connaitre, il enfile un préservatif et fait gaillardement pénétrer sa bite dans la trappe d'amour de sa partenaire provoquant d'incongrus bruits de floc-floc.

 

- Encule-moi, encule-moi ! Supplie alors la Marianne.

 

L'idée n'est pas pour déplaire à Oscar qui se demande cependant quelle position il va bien pouvoir adopter. Supposant que sa partenaire ne souhaite pas être détachée (puisqu'elle ne l'a pas demandé), il lui fait alors relever les jambes…

 

"Voilà pourquoi elle ne voulait pas qu'on lui attache les pieds !"

 

Oscar n'a aucun mal à entrer, et au comble de l'excitation pilonne Marianne avec l'ardeur d'un marteau-piqueur. Celle-ci rouge comme une tomate dégoulinante de sueur et de mouille se met à crier comme une damnée. Le plaisir d'Oscar monte, il continue, tandis que le sang lui monte au visage et jouit en poussant un râle.

 

Il s'effondre, il s'écroule sur Marianne qui repose ses jambes brusquement, puis il lui fait plein de petits bisous. Oscar est un sentimental.

 

- T'as dû me prendre pour une vraie salope ! Intervint-elle, D'habitude, je ne suis pas comme ça.

- Ne t'inquiètes pas ma bibiche, on s'est donné du plaisir, c'est le principal, le reste on s'en tape !

 

Oscar en galant homme souhaita emmener Marianne au restaurant. Elle refusa mais proposa à son amant du jour de partager un reste de coq au vin et d'ouvrir une "bonne bouteille". Il accepta.

 

- Je suppose que nous ne nous reverrons plus ! Annonça-t-elle avec une pointe de dépit.

- Si, peut-être une fois. Si vous en êtes d'accord je vais laisser mon vélo ici, il faut que je retourne chez Martinov pour lui demander quelques améliorations, je le récupérerais après.

- Bien sûr !

- J'ai un de ces coups de barre, moi !

- Si vous désirez faire une sieste... mon lit est encore à votre disposition.

- Ça ne vous dérange pas ?

- Mais non !

 

à suivre

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 28 mai 2016 6 28 /05 /Mai /2016 07:02

Pr Martinov 16 - Le Fidèlitas 10 par Maud-Anne Amaro

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10 - Michael déniaisé par une femme mature

 

Mardi 19 novembre

 

Le mode d'emploi était assez simple mais Michael mit bien deux heures à en comprendre le fonctionnement. Le coffret acheté rue Montgallet contenait 20 puces, un lecteur muni d'une clé USB et une télécommande.

 

Les puces étaient pré-chargées, Michael Dereine en initialisa la date et en fixa dix sur autant de petites culottes de Parma Schuller qu'il put en dénicher...

 

Samedi 23 novembre

 

Michel Dereine a récupéré trois puces sur les petites culottes sales de Parma Schuller. 

 

Avec fébrilité, il incorpore la première dans le lecteur, le logiciel s'active automatiquement, le graphique montre une différence de température entre 14 h 15 et 15 h 40. La seconde puce ne révéla aucune anomalie, la troisième une chute de température de près de 2 heures à partir de 14 h 30.

 

Il est tout pâle, Michael Dereine !

 

Vendredi 29 novembre

 

Luis Portillo avait prévenu Parma qu'il serait libre jusqu'au début de l'après-midi. Ils déjeunèrent au restaurant, puis en faisant une promenade digestive, Parma fut attirée par un modèle de robe en vitrine d'un grand magasin de prêt à porter. Ils rentrèrent donc au grand désespoir de Portillo qui détestait ce genre de choses.

 

Heureusement pour ce dernier, Parma semblait certaine de son choix et après avoir demandé la bonne taille, la vendeuse les accompagna jusqu'aux cabines d'essayages. Celles-ci étaient spacieuses et le rideau fermait bien.

 

- Vous pouvez rentrer avec madame ! Indiqua la vendeuse, si vous le souhaitez tous les deux.

 

Portillo n'hésita pas. Parma retira son jeans et son haut. Elle était belle comme ça en sous-vêtement blancs… A ce point que Portillo se mit à bander.

 

Saisit d'une pulsion irrésistible il sortit son membre tout raide.

 

- Vas-y ! Suce-moi en vitesse !

- T'es fou, pas ici !

- Si, si, c'est excitant !

- Juste un peu, alors ! Consentit-elle en opérant une flexion du torse de façon à amener sa bouche au niveau du membre viril de son amant.

 

Elle le suça pendant deux ou trois minutes, et c'est sans doute l'insolite de la situation qui fit que rapidement la bite de Portillo se mit à mouiller.

 

- Tourne-toi, je vais te prendre !

- T'es dingue !

- Ça ne va pas être long…

- Mets-toi au moins une capote !

- C'est prévu ma chérie ! Répondit-elle en plongeant dans sa poche !

- Toujours prêt, hein ? Se moqua-t-elle en faisant descendre sa culotte jusqu'aux genoux.

- J'ai été scout étant gosse, ça laisse des traces !

- Idiot ! Hé, doucement, sois discret, bordel !

 

Discret, Portillo ne le fut pas trop, et une personne passant devant les cabines pouvait légitimement se demander si la personne qui y était à l'intérieur n'était pas en train d'essayer une armure du 12ème siècle.

 Martinov16j1.jpg

Mais l'assaut fut rapide, Portillo s'efforça tant bien que mal d'étouffer son râle de plaisir. Quant à la pauvre Parma, elle n'avait rien senti.

 

"Si maintenant il se met à baiser comme Dereine, je suis mal partie, moi !"

 

Parma ramasse la culotte qui était tombé sur ses chevilles pendant l'assaut et la range dans son sac. Quelques minutes plus tard, ils quittaient l'établissement bras dessus bras dessous, la nouvelle robe dans un sac bien voyant à l'enseigne du magasin.

 

Portillo était partagé, furieux d'avoir dépensé une fortune pour "un bout de chiffon", mais satisfait de son petit coït ultra rapide.

 

Elle prit congé rapidement de Portillo qui avait à faire et continua à se promener seule. Elle se rendit compte rapidement que l'absence de culotte lui irritait la foufoune, elle entra donc dans les toilettes d'un café afin la remettre.

 

Samedi 30 novembre 

 

Dereine, voulant en avoir le cœur net, avait réengagé le détective privé pour une semaine. Celui-ci toujours de mèche avec Portillo et Parma avait conclu son rapport hebdomadaire par un R.A.S. Pourtant les puces indiquaient le contraire, notamment une baisse de température la veille à partir de 14 h 30...

 

Excédé, et persuadé de l'incompétence du détective, il fit une scène à son épouse le soir même.

 

- Tu peux me dire où tu étais hier à partir de 14 heures 30 ?

 

Parma rougit ! Comment pouvait-il savoir ? Le détective privé faisait-il double jeu ?

 

- Qu'est-ce que ça peut te foutre ?

- Tu me trompes avec qui ?

- Si on te demande, tu diras que tu n'en sais rien !

 

Elle ne vit pas venir la gifle qui fut d'une violence inouïe, Parma se retrouva au sol, la bouche en sang et la mâchoire en feu. Elle hurla de douleur. Ne décolérant pas, Dereine se saisit de divers objets qui lui tombaient sous la main et en bombarda son épouse. Le visage ensanglanté, elle hurla de douleur et de terreur...

 

Dereine en pleine crise de rage, attrape Parma par les cheveux et la tire sur le palier. Et tandis qu'elle se tord de souffrance, qu'elle pleure et gémit, il lui balance ses robes, ses chaussures, ses sacs, ses bijoux...

 

Alertés par le vacarme les voisins finirent par appeler la police. On embarqua Dereine au poste et on conduisit Parma à l'hôpital, on diagnostiqua des contusions multiples, dont une arcade sourcilière éclatée et deux dents manquantes. 

 

Bien sûr, elle porta plainte et l'affaire s'ébruita. La presse people en fit ses gorges chaudes, "Michel Dereine emmené au poste après avoir tabassé sa femme !", voilà le genre de titre qui s'affichait à la une.

 

Mercredi 4 décembre

 

Evidemment les médias cherchèrent à rencontrer Dereine afin de connaître sa version des faits. Celui-ci demanda alors conseil à Luis Portillo, son imprésario et agent. 

 

Ce dernier était dubitatif, cet incident non seulement arrivait trop tôt mais ne correspondait pas à ses plans. On peut toujours traiter une séparation ou même un divorce sur le ton du romantisme, mais pas une scène de ménage ayant entraînée des blessures suivie d'un dépôt de plainte. Retourner la situation en faveur de Dereine relevait de la gageure.

 

- Racontez-moi votre version, on verra ce qu'on pourra dire à la presse.

- Parma me trompait...

- Tout le monde trompe tout le monde.

- Elle m'avait juré fidélité.

- Pfff. Vous êtes vieux jeu, mon vieux, et quelle preuve aviez-vous ?

- J'ai acheté un "Fidélitas" et...

- Un quoi ?

 

Michel Dereine se lança alors dans une explication détaillée du fonctionnement du "Fidélitas" et de ses enregistrements de différences de température, notamment pour la journée du 29 novembre.

 

"Merde ! C'est quoi ce machin ?"

 

- Vous n'allez pas me faire croire que vous croyez à ces conneries ?

- Ce ne sont pas des conneries.  

- C'est compliqué votre situation ! Je réfléchis et je vous rappelle. Temporisa Portillo.

 

Ce dernier était assez mal placé pour faire un quelconque reproche à Parma, car le 29 novembre, il l'avait belle et bien sauté dans cette cabine d'essayage. Il était vrai qu'elle était comme on dit "un bon coup" et n'avait quasiment aucun tabou. Ainsi le "Fidélitas" avait donc réussi à fournir à Dereine le renseignement que le détective privé, soudoyé par ses soins, lui avait caché.

 

La première stratégie qui lui vint à l'esprit consistait à minimiser ce qu'avait fait Dereine, cela voulait dire lui imposer des excuses publiques, de plus il faudrait passer sous silence cette affaire de "Fidélitas" qui ne faisait pas très sérieux. Cela voulait dire aussi enfoncer Parma et lui attribuer tous les torts. Cela faisait beaucoup de choses, et le dernier point l'embêtait un peu mais il estima que c'était jouable. Il rappela, c'était occupé. 

 

- Allo, Michael ! C'est Maria Baule ! J'ai appris ce qui c'était passé, la presse est dégueulasse, il faut faire quelque chose.

- Je suis justement en train de voir avec mon impresario.

- Vous pensez qu'il va savoir vous tirer d'affaire ?

- J'en sais rien, il doit me rappeler.

- Mais que s'est-il passé, exactement ?

 

Et Dereine raconta tout avec force détails, (et donc en parlant du "Fidélitas") pendant que Maria Baule enregistrait la conversion. Bien évidemment il minimisa sa brutalité et prétendit qu'il n'avait fait que se défendre face à son épouse en furie.

 

Maria Baule s'empressât ensuite de faire suivre l'enregistrement aux différents magazines people.

 

Jeudi 5 Décembre

 

Portillo a réservé le premier étage d'une grande brasserie pour y installer la conférence de presse de Michael Dereine. Il n'y a pas grand monde, mais la presse people est là ainsi que deux chaînes de télé.

 

- Regrettez-vous votre geste ?

- Bien évidemment ! Répond Dereine.

- Qu'est-ce qui s'est passé exactement ?

- J'ai eu la preuve que ma femme me trompait, elle a cru que j'allais la battre et elle s'est jetée sur moi. J'avoue m'être défendu un peu violemment...

 

Les regards sceptiques de l'assistance, l'énervent. 

 

- Vous ne me croyez peut-être pas, mais c'est pourtant la vérité... 

- Comment avez-vous eut cette preuve ?

 

Dereine et Portillo l'avaient prévue celle-là !

 

- Je passe cette question !

- On chuchote que vous avez utilisé un gadget électronique, vendu sous le nom de "Fidélitas" ?

 

Dereine est déstabilisé, il se demande qui a parlé aux journalistes : Portillo ? Maria Baule ? La police ?

 

- Je passe cette question !

 

"Quel con ! Fulmine Portillo, il fallait démentir avec aplomb et non pas passer."

 

- Vous connaissiez l'existence de ce "Fidélitas"

- Je passe cette question !

- Si vous ne répondez à aucune question, qu'est-ce qu'on fait là ? S'énerve un journaliste.

- Ce n'est pas moi qui suis venu vous chercher ! C'est bien l'un d'entre vous qui a souhaité avoir ma version de l'affaire, non ?

- Ce n'était qu'une question par téléphone, vous n'y avez pas répondu et vous convoquez une conférence de presse qui ne nous apprend rien. 

- Confirmez-vous ou démentez-vous avoir utilisé un "Fidélitas" ?

 

Dereine est au bord de l'apoplexie, complètement dépassé par la tournure des événements. Il se tourne vers Portillo qui reste impassible. Il se lève.

 

- Bon, c'est terminé, désolé pour le dérangement.

- Mais enfin, ce n'est pas sérieux ! On est venu perdre notre tems ! 

 

Il s'en suit un impossible brouhaha. Portillo comprend alors que si Dereine vient de se ridiculiser et de se déconsidérer peut-être définitivement, il se trouve dans le même bain que lui. Il lui faut, pour s'en sortir, réagir de suite et il sait que ça va faire mal :

 

- Messieurs, messieurs, j'ai moi quelque chose d'important à vous dire. Des révélations inédites. Rasseyez-vous Michael !

 

Le calme revient peu à peu.

 

- Parma Schuller se savait suivie dans ses déplacements quotidiens, sur mes conseils elle a engagé un agent de protection...

- Quoi ? S'exclame Dereine.

- Laissez-moi continuer s'il vous plaît. Il s'est vite avéré que le personnage qui la suivait travaillait pour une agence de détective privé. Ne voulant pas me mêler de ce qui ne me regardait pas, je n'ai pas informé Parma Schuller de ce fait. Vous vous demandez pourquoi je vous raconte ça ? Vous allez comprendre : Pour des raisons que j'ignore, Michael Dereine s'est effectivement procuré le produit "Fidélitas"...

- Mais… tente d'intervenir Dereine.

- Attendez, laissez-moi finir ! Le rapport du "Fidélitas" montrait les tranches horaires pendant lesquelles Parma Schuller s'était prétendument déshabillée. Cela a mis Michael Dereine hors de lui avec les conséquences que vous savez.

 

Dereine ne comprend pas l'attitude de son impresario. Les journalistes boivent ses paroles comme du petit lait, et prennent des notes, ils vont pouvoir broder et faire de croustillants articles. Mais Portillo n'avait pas terminé :

 

- Le seul problème c'est que ce jour en question, le détective la suivait. J'ai pu, par des moyens, disons, un peu particuliers, me procurer une copie de son rapport de filature. Restaurant seule, puis un long après-midi de shopping, les seuls moments où elle s'est déshabillée, c'est quand elle a essayé des fringues dans des cabines d'essayages... Mais je vais vous décevoir, messieurs les journalistes, le détective n'a pas été vérifier si pour ce faire, elle enlevait sa culotte.

 

Rire amusé de l'assistance.

 

- C'en est trop ! A quoi jouez-vous ? S'exclame Dereine.

- Attendez donc que je termine, voyons ! Toujours est-il que c'est probablement à ce moment-là que le "Fidélitas" s'est déréglé ! Cela en dit long sur la fiabilité de ce genre de gadgets !  Quant à Michael Dereine, il a préféré le jugement d'un gadget pour gogos aux conclusions d'un détective intègre. Après tout c'est son choix, mais je ne l'approuve pas...

- Salaud !

 

Michael Dereine se jette sur Luis Portillo, les deux hommes roulent à terre. Portillo ne fait pas le poids et reçoit une volée de coups. Les journalistes interviennent, séparent les deux hommes. Le personnel intervient à son tour et le gérant de la brasserie appelle la police.

 

Dereine est de nouveau en garde à vue. Portillo s'en tire avec quelques contusions légères. Son premier geste en sortant des urgences est d'envoyer un communiqué aux agences de presse. L'information n'intéressa pas forcement grand monde, mais ainsi la profession fut de suite au courant. Il a joué gros cet après-midi, quand il s'est rendu compte que le sauvetage de son poulain s'avérait impossible et il n'a pas hésité à l'enfoncer afin de préserver sa propre réputation.

 

Quand la presse rendrait compte des derniers événements, elle sonnerait par là-même le glas de la carrière de Dereine. Et puis, se dit Portillo, non sans une bonne dose de satisfaction : "Même Maria Baule n'en voudra plus." Il ignorait bien sûr que celle-ci en avait de toute façon aucunement l'intention, et qu'elle savourerait avec un plaisir sadique la descente aux enfers de son ancien protégé.

 

Vendredi 6 Décembre   

 

La garde à vue, ça fait réfléchir, ça fait gamberger aussi. Comme beaucoup de gens psychorigides, il n'aimait pas admettre d'avoir tort, quitte à déformer la réalité, quitte à ne pas voir les évidences. Ce qu'avait déclaré Portillo à la fin de la conférence de presse renforça donc sa conviction première. Parma se sachant suivie réussissait donc à tromper la vigilance du détective privé qui n'allait bien sûr pas s'en vanter, ce con ! Les histoires de cabines d'essayages n'étaient que des inventions soit de Portillo, soit du détective. 

 

Sauf qu'en rentrant chez lui, il lui prit l'envie de faire un peu de ménage et de rassembler dans un coin les affaires de Parma puisque ce qu'il avait balancé sur la pallier avait été rentré après l'intervention de la police.

 

Un sac en papier attire son attention, il provient d'un grand magasin de prêt à porter de la rive gauche, il regarde à l'intérieur, découvre une jolie robe rouge. Il y a aussi un ticket d'achat, il est horodaté 

 

"29-11-2013 15:05"

 

Ce qui correspondait à la tranche horaire détectée par le "Fidélitas". Ces certitudes s'écroulèrent comme un château de cartes. Ce salaud de Portillo avait raison. Le gadget s'était donc déclenché à son entrée dans la cabine, mais avait enregistré des résultats aberrants quant à la durée !

 

"Parce que, enfin merde, on ne reste pas une heure dans une cabine ! Cet appareil n'est qu'une grosse merde."

 

Il s'effondre

 

"J'ai tout gâché à cause d'un appareil à la con qui enregistre n'importe quoi, ma femme, ma carrière, tout ! "

 

Il a envie de casser quelque chose, il prend un cendrier et le jette violemment par terre en le brisant en mille morceaux.

 

Il s'en veut à mort de son attitude et pique une crise de nerfs.

 

Plusieurs minutes après il tente de joindre Parma, qui évidemment ne répond pas. Il essaie de rédiger un message dans lequel il s'excuse platement, mais en le relisant, ne le trouve pas bon, il remet cet envoi à plus tard quand il sera moins énervé.

 

Il tente de joindre Maria Baule qui ne lui répond pas. 

 

"C'est à cause de cette salope que j'ai acheté cette saloperie."

 

Il n'ose pas téléphoner à Portillo. Mais il a bien conscience que sans lui son projet de nouvel album tombe à l'eau. Il passe plusieurs coups de fils qui ne lui apportent rien. Il se rend à l'évidence, il n'a plus d'ami, sa femme est partie et sa carrière compromise. Du point de vue finances, il pourra tenir plusieurs mois en faisant attention, mais après ? L'idée lui vient de faire un procès au fabricant du 'Fidélitas", coup de fil à son avocat qui ne comprend pas tout, qui a un mal fou à s'en débarrasser mais qui le dissuade de faire une chose pareille. Il lui vient alors à l'idée de se rendre chez Extra-Plus, le magasin de Monsieur Liou et de faire un scandale. Mais pas aujourd'hui, il est trop fatigué.

 

Lundi 9 décembre

 

Dereine s'est offert les services de deux accompagnateurs musclés et se rend dans la boutique de Monsieur Liou avec la ferme intention de faire un clash.

 

- Vous m'avez vendu une merde ! Commence Dereine particulièrement remonté.

- Si un article vous a posé problème, nous pouvons en discuter entre gens intelligents. Répond Monsieur Liou, très calme.

- Le "Fidélitas", c'est une merde...

- Absolument ! Et nous envisageons d'en stopper la vente, nous avons eu plusieurs réclamations...

 

En fait, Monsieur Liou récitait toujours le même refrain bien huilé en de telles circonstances.

 

- Attendez, vous n'allez pas vous en tirer comme ça...

- Nous allons vous rembourser et vous dédommager...

- Dans cette affaire, j'ai perdu ma femme et ma réputation...

- C'est encore plus grave que je croyais, souhaitez-vous que je vous fournisse l'adresse de l'inventeur ?

- Il est en France ?

- A Paris, oui ! Voici l'adresse, je vous rembourse le produit, et voici un petit cadeau, je possède un petit salon de massage près de la Gare de Lyon, un massage royal, ça vous dirait ?

- Vous êtes trop aimable ! Répondit Dereine complètement déstabilisé, en empochant le carton que venait de lui donner Monsieur Liou.

 

Et nos trois hommes se rendirent alors à l'adresse de Perronoux où on leur indiqua qu'il n'habitait plus là !

 

Mercredi 11 décembre 

 

Dereine a changé de détective privé, et lui a demandé de retrouver l'adresse de Robert Perronoux. Une heure après il avait le renseignement. 

 

- Déjà ! Mais comment avez-vous fait ?

- Secret professionnel ! Il y a deux Robert Perronoux à Paris, l'un est né en 1956 l'autre en 1947. Je vous donne les deux adresses ?

- Oui, je me débrouillerai.

- Si ni l'un, ni l'autre ne sont votre homme, je peux élargir la recherche en banlieue, il vous suffira de me rappeler.

 

Flanqué de ses gorilles, Dereine sonne à la première adresse dans un immeuble cossu du 16ème arrondissement.

 

- Monsieur n'est pas là ! Qui le demande ?

- Si Monsieur n'est pas là, on va parler avec Madame !

- Qui dois-je annoncer ?

- Barbevilain ! Improvisa Dereine.

- Comme le chanteur ?

- C'est ça, comme le chanteur.

 

- Que puis-je pour vous demanda Mémère Perronoux, peu rassurée par la vue des gorilles.

- On recherche un Robert Perronoux qui serait inventeur de gadgets électroniques.

- Des bracelets ?

- Parce qu'il a aussi inventé des bracelets ?

- Il n'en est pas l'inventeur... 

- C'est qui l'inventeur ?

- Mais je n'en sais rien, ça vient des Etats-Unis, je crois.

- On nous a indiqué qu'il serait à l'origine d'un gadget commercialisé sous le nom de "Fidélitas".

- Jamais entendu parler, mon mari est en retraite, il ne s'occupe plus de ça.

- Il ne vous dit peut-être pas tout...

- Ecoutez, je crois comprendre, mon mari préconisait le port de bracelets électroniques pour les prisonniers en liberté conditionnelle, mais il aurait été bien incapable d'en expliquer le fonctionnement. Vous vous trompez d'adresse, messieurs !

- Hein ? Il faisait quoi votre mari ?

- Ben vous le savez bien, non ?

- On a comme un doute...

- Juge d'application des peines.

- OK, on s'en va, vous lui direz bonjour de ma part...

- Je n'y manquerai pas.

 

La seconde adresse était beaucoup plus modeste, un studio au premier étage au fond d'une cour dans le quartier de la Roquette.

 

- C'est pourquoi ?

- Le "Fidélitas" tu connais ?

- Oui, pourquoi ? Répondit Perronoux sans trop réfléchir mais peu rassuré de découvrir les deux costauds.

 

Du coup, Dereine et ses acolytes forcent le passage et pénétrèrent dans l'appartement.

 

- Alors écoute, connard, tu sais ce qui m'est arrivé avec ton gadget de merde ?

- Mais...

- Ta gueule, connard, ton gadget raconte n'importe quoi. Résultat : j'ai viré ma femme alors qu'elle n'avait rien fait, et ma carrière est foutue. Tu peux être fier de toi, connard !

 

Perronoux est livide, tente de balbutier quelque chose mais les mots ne sortent pas. Dereine l'attrape par le col et commence à le secouer comme un prunier.

 

- Alors t'as rien à dire, connard ? Je ne vois pas ce que tu pourrais dire d'ailleurs. Tiens voilà un acompte, le reste viendra après.

 

Et sur ces mots, Dereine balance un direct magistral en pleine face et lui éclate le nez qui se met à pisser le sang.

 

- Allez-y, messieurs, cassez tout ! Ordonne-t-il à ses gorilles.

- Non ! Parvient à hurler Perronoux.

- Ta gueule ! 

- C'est pas moi ! Arrêtez !

- C'est pas toi quoi ? C'est bien toi qui a inventé cette merde, non ?

- Mais non ! Je vous jure, c'est pas moi !

- C'est qui alors ? C'est le pape ?

 

Perronoux a du mal à s'exprimer, il tente de limiter l'hémorragie nasale avec un kleenex.

 

- Laissez-moi parler.

- Qu'est-ce que tu vas bien pouvoir nous sortir ?

- Je ne suis qu'un intermédiaire, je n'ai rien inventé, j'en suis bien incapable, je n'y connais rien, c'est pas mon métier.

- Alors c'est qui ?

- Framboisert, je vais vous donner ses coordonnées.

- C'est où ?

- Dans mon téléphone portable, je vais le chercher.

- On t'accompagne.

 

Perronoux se rendit compte alors que diriger ces types vers Framboisert n'était pas une très bonne idée, celui-ci étant introuvable, alors il rectifia le tir :

 

- En fait, ils sont deux, Framboisert et Martinov, je vous donne les deux adresses. Framboisert semble avoir disparu de la circulation, mais bon, il est peut-être revenu, Martinov, lui vous le trouverez à coup sûr.

- On va aller voir, et pas d'entourloupe sinon on revient, et tu t'en souviendras.

 

Perronoux, mit bien une heure à récupérer. Les images de son agresseur se répètent en boucle dans son cerveau sans qu'il ne puisse s'en débarrasser. Appliquant le vieux précepte disant que lorsqu'on gamberge, la solution, c'est de passer à l'action, il décroche son téléphone et appelle Monsieur Liou.

 

- Dites-donc, Monsieur Liou, c'est vous qui vous amusez à balancer mon nom à n'importe qui ?

- Croyez bien que si j'ai fait ça, c'est contraint et forcé. Je me permets quand même de vous préciser qu'à aucun moment vous m'aviez indiqué que cette information était confidentielle.

- Mais enfin, ça va de soi, non ?

- Pas quand on est menacé par individu prêt à vous envoyer à l'hôpital, d'ailleurs faut qu'on cause, vous pouvez passer au magasin ?

- J'arrive.

 

- C'est pourquoi ? Demande Edith Framboisert.

- On voudrait parler à Monsieur Framboisert.

- De la part ?

- Barbevilain !

- Il n'est pas là, c'est pourquoi ?

- Une affaire privée.

- Il n'est pas là !

- On peut vous parler alors ?

- J'arrive !

 

Edith aurait pu répondre qu'elle ne s'occupait pas des affaires "privées" de son mari, ce qui était d'ailleurs parfaitement exact, mais elle était curieuse et méfiante. Elle fit entrer les inconnus dans le hall de l'immeuble et vint les rejoindre. La vision des deux gorilles ne lui inspira rien que vaille, mais elle décida de faire front et s'adressa d'autorité à Dereine.

 

- Monsieur, j'ignore qui vous êtes, mais si vous voulez qu'on cause, comme vous dites, veillez demander à vos anges gardiens de vous attendre à l'extérieur de cet immeuble.

 

Dereine dévisagea Edith puis la déshabilla du regard. Il était subitement scotché, cette femme était la personnalisation de son idéal féminin : brune, un peu mûre, un visage intéressant, de jolies formes. Il réalisa qu'effectivement ses gorilles étaient inutiles.

 

- Messieurs, je vous libère, leur dit-il. Vous pouvez m'accompagnez demain chez Martinov ?

 

Edith en entendant le nom de "Martinov" devient attentive. Et puis, il lui semble avoir déjà vu ce bellâtre quelque part, elle le trouve mignon.

 

- Demain, on est pris ! Répondit le plus costaud des deux costauds

- Tant pis, je me débrouillerai tout seul.

 

Michael s'est aperçu qu'Edith Framboisert ne le trouvait pas indifférente, alors il lui vient une idée : la meilleure façon de se venger de Framboisert ne serait-elle pas de le faire cocu ?

 

Edith a accumulé les désillusions avec les hommes, mais rien ne lui interdit de s'amuser pendant une heure. Elle fait monter Dereine dans l'appartement. Elle verra bien.

 

- Je ne me suis pas présenté !

- Si...

- Non, je suis Michael Dereine. Précise-t-il en sortant cérémonieusement une carte de visite de ses poches.

- Ah ! Répond Edith pour qui ce nom n'évoque rien.

- J'ai été le gagnant de l'émission "New Youngs Stars" au début de l'année.

- Ah ! Mais c'est formidable, ça ! Répondit Edith qui s'en foutait complètement.

- Disons que ça a été formidable au début, j'avais tout ce que je voulais, de l'argent, une belle bagnole, le succès et puis tout s'est écroulé, savez-vous pourquoi ?

- Ce que je voudrais surtout savoir, c'est l'objet de votre visite.

- J'y venais. Figurez-vous que je me suis procuré un "Fidélitas" !

- C'est quoi ça ?

- Vous n'êtes pas au courant ?

- Non, c'est quoi ?

- Votre mari ne vous informe pas de ses inventions ?

- Non !

- Ah ! Et bien figurez-vous que si je venais le voir, c'est parce qu'il m'a mis sur la paille.

- Voilà, autre chose !

- C'est comme je vous le dit !

- Racontez-moi.

 

Edith ouvrait de grands yeux au fur et à mesure que Michael avançait dans ses explications. Romain Framboisert ne lui avait jamais confié les ultimes détails du chantage de Perronoux et elle ne faisait pour l'instant pas le rapport avec le récit de son interlocuteur.

 

- Mais qu'est-ce que mon mari vient faire dans cette histoire ?

- On m'a dit que votre mari en serait l'un des inventeurs.  

- C'est qui "on" ?

- Un monsieur Perronoux !

 

Edith poussa un soupir d'agacement, elle comprenait mieux à présent.

 

- Et il vous a dit que vous le trouveriez ici ?

- En fait, il m'a fait comprendre qu'il ne serait peut-être pas là, mais je suis passé voir quand même.

- Et dans quel but ?

- Lui dire ma façon de penser, à ma manière.

- Ça veut dire lui casser la gueule ?

- Non, non !

- Allons, je connais les gens comme vous, vous êtes un impulsif, vous analysez les situations comme ça vous arrange et vous croyez tout régler en jouant les durs.

 

Dereine resta bouche bée, manquant de répartie, il avait cru avoir quelques chances avec cette femme vu la façon dont elle l'avait regardé, mais à présent cela semblait bien compromis.

 

- Bon, je vais vous laisser.

- Non, j'ai une proposition à vous faire.

- Ah ?

- Asseyez-vous une seconde, et on va prendre un verre, ce sera mieux pour causer. Whisky ?

- Euh, je préfèrerais quelque chose de plus léger !

- Jus de carottes ?

 

Elle servit la boisson avec une lenteur toute calculée, désormais c'est elle qui mènerait la barque !

 

- Je vous propose un deal ! Annonça Edith avant de s'envoyer une bonne gorgée de whisky.

- Un deal ?

- Oui un deal ! Ça vous dirait de passer une heure avec moi ?

- Soyez plus précise ! Répondit Dereine qui craignait d'avoir compris de travers.

- Vous voulez que je vous fasse un dessin ? Votre façon de me regarder trahit vos pensées.

- Vous vous méprenez...

- Ça vous tente ou pas ? On peut faire ça maintenant, la chambre est là-bas sur la gauche.

 

Michael Dereine est dubitatif, quelque chose le gène...

 

- Vous aviez parlé d'un deal...

- Je vais vous en parler ! Bon, allez suivez-moi, il ne faut jamais laisser passer les occasions. Vous n'allez pas me dire le contraire ?

 

Dereine suit Edith comme un toutou.

 

- Mettez vos affaires sur la chaise là !

 

Il n'en fait rien et observe, subjugué, Edith Framboisert retire son pull-over et son jeans et apparaître en sous-vêtements devant lui. Il n'en peut plus, il transpire et il bande comme un collégien.

 

- Ben alors, vous attendez quoi, pour vous déshabiller ? La révolution prolétarienne ? Ah, voudriez-vous avoir le privilège de me retirer mon soutien-gorge ?

 

Il s'avance comme un zombie.

 

- Halte ! Avant il faut que je vous précise le deal.

- Ah, oui, le deal.

- Dans une heure, vous allez me quitter, je veux que vous me promettiez de laisser mon mari tranquille.

- Pas de problème ! Répondit-il sans réfléchir car en ce moment, il se fichait complètement de Romain Framboisert.

- Vous êtes jeune, probablement plein de fougue….

- Ben…

- Il se trouve que j'ai probablement plus d'expérience que vous, laissez-moi vous en faire profiter.

-  C'est-à-dire…

-  C'est-à-dire que c'est moi qui mènerais la barque ! Vous ne le regretterez pas ! D'accord on marche comme ça ?

- D'accord, je suis à votre disposition.

- O.K. alors maintenant vous pouvez m'enlevez mon soutien-gorge !

 

Le souci c'est que Michael Dereine n'avait pas demandé ce privilège, et qu'au grand jamais on ne lui avait proposé de sa vie de faire ce genre de chose.

 

La peur d'être ridicule avec ce sous-vêtement diabolique se conjugua alors avec celle, bien plus grave, de l'être avec le fonctionnement de son pénis ! Autrement dit, il était très mal !

 

Il était encore habillé, il n'y avait rien de fait, il pouvait inventer n'importe quoi et fuir. Il regarda Edith, s'apprêta à lui dire quelque chose mais aucun son ne sortit de sa bouche.

 

- Ben alors ?

- Je préfèrerais que vous l'enleviez-vous-même !

- A bon, moi qui pensais vous faire plaisir… Mais dites donc, on a bien dit que c'est moi qui menais la barque, non ?

- Oui, mais…

- Michael, enlevez-moi ce soutien-gorge, je vous prie, c'est un ordre !

 

"Tu es un homme, Michael, tu ne vas pas te dégonfler parce qu'une bonne femme te demande de lui retirer son soutif !" Se dit-il.

 

Alors prenant son courage à deux mains, il porte ses doigts sur les bretelles du soutien-gorge et les fait glisser sur les épaules d'Edith, conscient qu'il s'agit là de la partie la plus facile. Puis il écarte le dos du soutif, se demandant ce qu'il va pouvoir inventer s'il n'y arrime pas…. Et miracle les agrafes se décrochent. Il n'en revient pas d'avoir réussi. Du coup il est tout guilleret.

 

- Il se défait facilement ! Dit-il bêtement.

- Ben évidemment, c'est un soutien-gorge, ce n'est pas une armure.

 

Et en disant cela elle se retourne faisant admirer sa magnifique poitrine à Michael qui en reste bouche bée.

 

- Vous aimeriez toucher, je suppose ?

- Oui !

- Ben qu'est-ce que vous attendez ?

 

Il s'avance, mais Edith se recule, il ne comprend pas.

 

- Mettez-vous à poil, après vous pourrez toucher.

 

Michael s'exécute bien que pour lui cet ordre vient trop tôt, il ne bande pas.

 

Edith est légèrement déçue, Michael est exagérément musclé, et ce n'est pas vraiment son truc. Quant à la bite, elle est classique et en ce moment peu vigoureuse.

 

"Ouais, bof, Heureusement qu'il a une belle gueule !" Se dit-elle.

 

Elle avance sa main sur le membre, le tripote un peu, provoquant un léger redressement.

 

La panique s'empare de nouveau de Michael, il se dit qu'il vaut sans doute mieux arrêter de suite les frais.

 

- Je suis un peu fatigué en ce moment, faudrait que je consulte mon toubib...

- Tss tss ! Moi je ne trouve pas que tu sois fatigué ! Tu as juste un problème émotionnel ! Je sais gérer, fais-moi confiance.

 

C'est le terme "problème émotionnel" qui l'interpella. Peut-être était-ce là clé qui lui permettrait de mener une vie sexuelle "normale". Il accepta donc mentalement de s'en remettre à cette femme.

 

Edith le suçait à présent avec application. Ses coups de langues et ses mouvements de lèvres eurent tôt fait de mettre la verge du chanteur dans un état de bonne rigidité.

 

"Et voilà, ce n'était pas si compliqué, il suffisait de savoir-faire !" se félicita Edith.

 

Mais elle dû vite déchanter, la bistouquette devenait flaccide, elle redoubla d'efforts mas en vain, tout cela débandait irrémédiablement.

 

"Ben, v'la autre chose !"

 

Elle se souvint alors de Guillaume, l'un de ses anciens amants, plus tout jeune, qui obligé de se soigner pour le cœur avait dû arrêter du jour au lendemain de prendre du viagra. Sa bandaison devenait compliquée, et c'est lui-même qui lui avait fourni la solution.

 

"Alors pourquoi ne pas faire pareil aujourd'hui ?"

 

Alors elle mouilla son index et lui enfonça dans le fondement. Michael rougit mais ne broncha pas, sachant que ce geste allait le remettre sur de bons rails.

 

Effectivement, ça allait beaucoup mieux. Le problème pour Edith était que la pipe ne pouvait être une fin en soi. Elle voulait baiser avec ce beau jeune homme, et devait convenir que le faire en lui maintenant un doigt dans le cul était un peu compliqué.

 

Mais, elle ne manquait pas d'idées et plantant là pendant quelques instants son partenaire, elle farfouilla dans le tiroir de sa table de chevet et en sortit un joli godemichet.

 

La tronche de Dereine !

 Martinov16j2.jpg

- Tu veux faire quoi ?

- Ben, te le mettre dans le cul, mon ami !

- Ça va pas non ! Proteste-t-il.

- On avait bien dit que c'était moi qui dirigeais les opérations. Fais-moi confiance.

- Je ne veux pas de ce truc-là !

- Quand je t'ai mis un doigt, tu n'as rien dit, un gode ou un doigt c'est pareil, sauf que le gode c'est plus pratique !

- C'est un truc de pédé !

- Je vais t'expliquer un truc, tu aimes les frites, le camembert, le saucisson ?

- Oui, pourquoi ?

- Ben les pédés, comme tu les appelles, ils aiment aussi les frites, le camembert et le saucisson, tu vois : tu as plein de points communs avec eux, alors un de plus, un de moins !

- Mais c'est débile !

- Couche-toi sur le dos, Michael, je vais venir sur toi.

 

Il s'exécuta, croyant alors qu'Edith avait renoncé à l'emploi de son gadget farfelu.

 

Celle-ci lui plaça une capote sur sa bite de nouveau demi-molle. De nouveau elle suça et doigta. Dès qu'il fut rebandé elle prit un ton énergique.

 

- Ecoute, j'ai pas envie de te chevaucher en te laissant mon doigt, alors je veux bien qu'on essaie comme ça ! A toi de me dire si tu vas tenir la distance.

- On ferait mieux d'arrêter !

- Maintenant que tu m'as bien excitée ? Mais c'est que j'ai envie de jouir, moi, j'ai envie d'avoir du plaisir avec toi ! Tu peux comprendre ça, ou non ?

- Mais…

- Y'a pas mai ! Ouvre ton cul, et ait confiance, je ne raconterais rien à personne et si ça se trouve, ça t'ouvrira des horizons.

- Non, écoute…

- Ah ! Ça va ! Fais le pour moi !

 

Et de guerre lasse, Dereine poussa un grand soupir.

 

- C'est bien pour te faire plaisir !

 

"Tu parles !"

 

Du coup elle prit son temps pour le préparer, capote et gel, puis introduction suivi de vigoureux va-et-vient 

 

- Ça va ?

- Oui, je crois !

- Moi aussi je crois ! Confirma-t-elle en lorgnant vers sa queue de nouveau raide. Maintenant je vais mettre le vibrator. Passe ta main sous tes fesses et maintien le bien enfoncé !  

- Pardon ?

- Ben, oui, sinon, il risque de foutre le camp.

 

Dereine obéît comme un zombi, alors Edith le chevaucha telle une Walkyrie, montant et descendant sur la verge qui restait droite comme une quille, à ce point qu'elle manifesta au bout d'un certain temps le désir de, changer d'orifice.

 

Cela faisait longtemps que Michael n'avait pas joui au cours d'une pénétration, il en fut bien évidement satisfait tout en se demandant comment il s'y prendrait pour expliquer à ses futures partenaires qu'il conviendrait de l'engoder…

 

Quand même, il ne put s'empêcher de poser la question qui lui taraudait les lèvres.

 

- Mais pourquoi t'as ça ? Demanda-t-il en désignant le gode qu'Edith venait juste de dépouiller de sa protection de latex.

- Pourquoi j'ai ça ? Pourquoi j'ai ça ? Et pourquoi j'ai un grille-pain, un téléphone portable et un congélateur ? Faut vivre avec son temps, la technologie a ses bons côtés, non ? A cette différence près que les godes ne sont pas des inventions récentes, on en a retrouvé sur des sites où vivaient des hommes préhistoriques !

- Avec les piles ? S'amusa Dereine qui avait pourtant peu d'humour.

- Ce n'est juste qu'une amélioration technique.

 

Mais Edith n'avait pas répondu à sa question, et il trouva inconvenant de la reformuler.

 

Quant à Edtih elle avait fait l'amour avec un mec beau comme un dieu, tout en réussissant à le dominer Elle garderait un bon souvenir de cet-après-midi !

 

à suivre

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 28 mai 2016 6 28 /05 /Mai /2016 06:56

Pr Martinov 16 - Le Fidèlitas 9 par Maud-Anne Amaro

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9 -Cocktail orgiaque

 

Lundi 11 Novembre

 

Comme la veille, Perronoux s'est mis en planque devant le domicile des époux Framboisert à partir de midi. Il y est resté jusqu'à 18 heures, il n'a vu Edith Framboisert ni entrer, ni sortir. Il serait resté 10 minutes de plus, il aurait eu l'énorme surprise d'apercevoir Romain Framboisert allant chercher du pain chez le boulanger du coin.

 

Perronoux était perplexe, le fait qu'Edith Framboisert ne se rende pas à l'hôpital pouvait signifier plusieurs choses : que Framboisert venait de mourir ou aussi qu'il était hospitalisé à domicile.

 

Béatrice a averti le professeur Martinov qu'elle se rendrait chez Perronoux avant de venir travailler. L'adresse que lui a donnée Edith correspond à un immeuble ancien, peu élevé et passablement délabré du Faubourg Saint-Antoine. Elle est stupéfaite du nombre de boites aux lettres accrochées dans le hall. Certaines débordent de prospectus et semblent abandonnées. Comment autant de gens peuvent habiter ici ? L'une des boites est effectivement étiquetée au nom de Perronoux, rien n'y déborde signe qu'il relève bien son courrier, mais aucune indication d'étage ou d'escalier ne figure sur l'étiquette. Il y a une loge de gardienne, elle se renseigne. La dame a un look de camionneuse au long cours et toise Béatrice de toute sa hauteur :

 

- Il n'a pas de Monsieur Perronoux dans l'immeuble ! Répond-elle avec une moue de mépris.

- Attendez, j'ai vu la boite aux lettres...

- C'est une domiciliation, c'est juste pour le courrier !

 

Le procédé est classique, mais toujours efficace. (Cela lui rappelle une situation vécues dans une précédente aventure - voir Pr. Martinov et le droit piquet).

 

- Et je suppose évidemment que vous ne connaissez pas sa véritable adresse.

- Je ne suis pas une agence de renseignements.

- Il vient quand relever son courrier ?

- Vous êtes de la police ?

- Ce n'est pas une réponse.

- Je vous ai dit que je n'étais pas une agence de renseignements. Vous ne comprenez pas le français ?

- Vieille peau !

- Va te faire enculer ! Sale pute ! Répondit la mégère.

 

Mardi 12 Novembre

 

Monsieur Liou prévient Perronoux que les "Fidélitas" sont arrivés et qu'il en commence la vente et la publicité dès aujourd'hui.

 

Le soir même Perronoux était invité à un cocktail avec des gens du show-biz. Il détestait ce milieu, mais y avait été introduit par une journaliste revêche dont le frère était comédien et qui partageait sa passion pour l'Histoire et plus particulièrement celles des "Grandes batailles". 

 

Il s'y rendit donc, estimant que ce milieu pourrait être réceptif aux avantages de son "Fidélitas" et qu'il pourrait y prodiguer une publicité discrète.

 

Perronoux restait tout seul comme un con devant le buffet, son verre de champagne à la main. Personne ne s'intéressait à lui et il maudissait tout ce monde où il ne voyait que snobisme, intrigues, suffisances, médiocrité, extravertisme, sans parler du sexe et de la coke. A cette pensée il se mit à rougir comme un puceau.

 

Mais voilà qu'un type assez agité le bouscule et lui fait renverser son verre.

 

- Oh ! Je suis désolé !

- Pas bien grave.

- Je vous ai déjà rencontré, vous ! Vous n'êtes pas ingénieur du son ?

- Non, non, je ne suis pas ingénieur du son, je suis inventeur.

- Ah, oui ? Et vous avez inventé quoi ?

- Je viens de sortir le Fidélitas, c'est un petit dispositif qui se fixe sur la culotte des dames et qui permet de contrôler leur fidélité.

 

L'homme faillit lui rire au nez et puis il eut une idée qui lui sembla lumineuse :

 

- Mais c'est génial cette idée ! Et comment ça marche ?

- C'est sensible aux températures, et ça les enregistre. Si une femme quitte sa culotte, son mari le saura en incorporant la puce dans l'ordinateur, il apprendra à quelle heure ça s'est passé et pendant combien de temps !

 

L'homme fait un effort surhumain pour s'empêcher d'éclater de rire.

 

- Wha ! Trop génial ! Les détectives privés vont faire faillite avec votre truc !

- Tant pis pour eux !

- Ecoutez, vous avez de la chance de me rencontrer, vous êtes libre demain soir ?

- A priori, oui ! Mais pourquoi ?

- J'ai un ami qui travaille dans la pub, je crois bien que ça devrait l'intéresser.

- Je n'ai malheureusement pas les fonds nécessaires pour me payer une campagne de pub.

- Mais qui vous parle d'argent ?

- Il ne va pas me faire ça gratuitement ?

- Mais qui vous parle de campagne de pub ? C'est à une tout autre idée à laquelle que je pensais. 

- Dites-moi !

- Ne vendons pas la peau de l'ours, préparez un petit exposé pour demain soir, on mettra un paperboard à votre disposition, si vous avez une démo, des graphiques, apportez tout ça ! Vous viendrez n'est-ce pas ? 

- D'accord !

- Echangeons nos coordonnées, je m'appelle Oscar... 

 

Oscar jubilait, au diner de cons de demain soir, avec un tel con, il aurait un succès fou. Il lui faudrait décommander son collectionneur de scoubidous filandreux, pas bien grave.

 

Mercredi 13 novembre

 

Les rapports du détective privé rassurèrent Michael Dereine pendant un mois complet, le temps sa mission. Il fut ensuite convenu que ce dernier se livrerait ensuite à trois jours de filatures fortuites mensuelles. Parma et Portillo s'en fichaient puisque le détective toucherait son bakchich !

 

Une qui l'avait mauvaise, c'était Maria Baule ! Elle s'était d'abord réjouie du fait que les médias ne s'intéressaient presque plus à Michael Dereine et par conséquent du flop qu'avait subi Luis Portillo en pariant sur ce "mauvais cheval". Mais voilà qu'il se chuchotait dans les milieux du show-biz que le prochain album du bellâtre allait cartonner... Et cela, elle ne le supporterait pas.

 

Comment l'atteindre ? Il paraissait amoureux fou de Parma Schuller, et on le disait jaloux comme un tigre, ce qui n'empêchait pas le tout Paris de jaser sur les coucheries réelles ou supposées de la jeune femme.

 

"Lui montrer la réalité en face était sans doute une bonne façon de lui saper le moral et de mettre en péril le lancement de son album de merde ?" se dit Maria.

 

Mercredi 13 novembre

 

Pendant un quart d'heure, Perronoux lu le petit exposé qu'il avait préparé devant la petite assistance. Piètre orateur, il se rendit compte que son auditoire avait des réactions inattendues, visiblement peu passionné et prenant tout ça à la rigolade. Il en fut fortement affecté. Puis vinrent les questions :

 

- Vous ne craignez pas d'être inquiété pour atteinte à la vie privée ?

- J'assume ! Répondit Perronoux, sérieux comme un pape.

 

Il y eu d'autres questions souvent farfelues, jusqu'à ce que Maria Baule l'interpelle d'un ton goguenard.

 

- Et si la dame ne porte pas de culotte...

- Mais enfin, ce genre de situation n'existe pas !

 

L'assemblée éclata de rire, Perronoux décidément bien lourd cru qu'on se moquait de Maria Baule et non de lui, et afficha un sourire niais.

 

- Si je soupçonne ma femme de faire des pipes à mes amis, comment votre gadget va-t-il m'en informer ? Lança quelqu'un.

 

Perronoux est soudain mal à l'aise, cherche une réplique intelligente, mais n'en trouve pas... Il reste muet.

 

C'est Kathy Lyon qui lui porta le coup fatal.

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- C'est nul votre truc et je vais vous le prouver :

 

Elle s'avança avec sa chaise jusqu'à la hauteur du paperboard, puis retira son pantalon. Et tandis que Perronoux devenait rouge de confusion, Kathy demanda à Maria Baule de venir la rejoindre. Alors elle écarta sa culotte dévoilant sa chatte rasée et demanda à sa partenaire de la lécher, ce que cette dernière comprenant le but de l'opération accepta avec malice.

 

- Et dans ce cas, elle enregistrerait quoi ma culotte ?

 

L'assemblée est hilare, Perronoux est au bord de l'apoplexie. Il vient (enfin) de réaliser qu'il s'est fait inviter à un diner de cons.

 

- Bande de salauds ! Fulmine-t-il. Faisant redoubler les rires.

 

Il cherche Oscar, lui lance un doigt accusateur.

 

- Toi mon salaud, je vais te faire regretter ce que tu as fait, et ce ne sont pas des paroles en l'air !

 

Les rires moqueurs redoublaient.

 

- Maria tu peux arrêter de lécher Kathy, la démonstration était parfaite, lança quelqu'un.

- Je n'arrête rien du tout, je termine toujours ce que j'ai commencé.

 

La soirée allait probablement tourner en partouze, mais Perronoux n'en verrait rien, il était déjà dehors partagé entre la rage et la honte.

 

Cette petite plaisanterie eut des conséquences inattendues, on se la raconta et on se la répéta en la déformant, en l'embellissant, en l'exagérant, mais du coup les ventes du "Fidélitas" furent boostées. Des magasins de province, de Belgique et de Suisse réclamèrent des exemplaires en nombre à Monsieur Liou, qui craignant la rupture de stock faxa une nouvelle commande en Chine, en oubliant de prévenir Perronoux (on ne peut pas penser à tout, n'est-ce pas ?)

 

Vendredi 15 novembre

 

Le professeur Martinov et Béatrice ont rencontré au cours de leurs aventures certains personnages "bien placés". C'est ainsi que Gérard Petit-Couture. (voir Professeur Martinov et le grimoire magique) put leur fournir à l'aide du numéro de téléphone de Perronoux, l'adresse qu'il avait indiquée au moment de l'achat. 

 

Béatrice s'y rendit sans plan précis, mais surtout sans trop de motivation. S'il s'agissait au début de cette affaire de récupérer des fonds chez un petit escroc à la manque, ce qu'elle avait depuis appris du personnage était plutôt inquiétant, l'homme était violent et ne semblait pas lésiner sur les moyens, (n'avait-il pas laissé Romain Framboisert comme mort ?) Elle décida donc de se livrer à une mission minimum, celle de vérifier l'adresse, ensuite, elle aviserait.

 

Sur place, on l'informa que Perronoux ne résidait plus là depuis longtemps et qu'il n'avait pas laissé d'autre adresse. 

 

Elle décida donc de laisser tomber les recherches. Après tout, cette affaire était assez agaçante, mais n'avait rien non plus de fondamentale. 

 

Perronoux a mis une journée à se remettre de l'humiliation que lui a fait subir Oscar. Il a cherché par quel moyen il pourrait se venger, mais n'a encore rien trouvé. Il a besoin d'un dérivatif. Il a donc l'idée de téléphoner chez Romain Framboisert sans se douter que celui-ci a repris son travail dans son entreprise.

 

- Je désirerai parler à Monsieur Framboisert.

 

Perronoux a eu beau maquiller sa voix, il est mauvais comédien et Edith Framboisert le reconnut de suite.

 

- Qui le demande ?

- C'est la sécurité sociale, c'est au sujet de ses derniers remboursements.

- Je suis sa femme, je vous écoute.

- Nous avons instructions de ne parler qu'à l'assuré lui-même.

- Il n'est pas là pour le moment !

- A quelle heure pourrais-je rappeler ?

- Je n'en sais rien, il n'a pas remis les pieds ici depuis plus d'un mois.

- Ah ! Je vous remercie.

 

Voilà qui excluait pas mal d'hypothèses, mais Perronoux n'y comprenait plus rien. 

 

"Son coup sur la tête a dû lui faire péter les plombs, et à sa sortie de l'hôpital il a quitté le domicile conjugal, me voilà bien avancé."

 

Lundi 18 novembre

 

Oscar Lichtenberg est une sorte de dandy, dragueur infatigable, partouzeur assidu et bisexuel affirmé, il dilapide à tout va l'héritage de son père, accumulant les projets farfelus et les réalisations foireuses. Il s'est récemment lancé avec plus ou moins de bonheur dans la production cinématographique et aujourd'hui il a organisé un cocktail pour fêter le lancement de son nouveau film : "Les amants du Mans". 

 

Quand elle reçut le carton d'invitation, Maria Baule eut une idée et téléphona à Oscar.

 

- Je vais te demander un petit service, ça t'embêterai d'envoyer un carton à une personne dont je vais te donner les coordonnées.

- Tu es consciente qu'avec les gens que j'invite, ça va finir en partouze ?

- Je le sais bien, c'est sans doute pour ça que je suis sur la liste des invités, non ?

- On ne peut rien te cacher.

- Alors ce service ?

- Mais ma bibiche tu sais bien que je ne peux rien te refuser… mais explique moi pourquoi.

- Un type avec qui j'ai un petit compte à régler, je n'arrive pas à le rencontrer, ça m'en fournira l'occasion.

- Faut que tu me racontes.

- Quand tu veux. D'ailleurs faut que je te demandes un autre petit truc en plus, rien de bien compliqué tu verras...

 

Michael Dereine était de moins en moins invité dans les réceptions et cocktails du show-biz, mais il ne montra aucun signe d'étonnement quand il reçut le carton. Cet Oscar Lichtenberg ne lui disait rien, mais il avait rencontré tellement de gens...  Très flatté, il s'y rendit accompagné de son épouse. Evidement les hasards des bonjours bonsoirs et des salamalecs d'usages eurent tôt fait de les séparer. Maria qui n'attendait que cette occasion fonça dans sa direction.

 

Elle arbora un large sourire, genre, l'ex compréhensive et pas rancunière pour deux sous.

 

- Tiens ! Vous ici ! Quelle surprise ! Ça me fait plaisir de vous revoir !

- Le monde est petit ! Répondit Michael dans un grand élan d'originalité.

- En effet ! Vous avez fait un beau mariage, votre épouse est charmante. 

- Merci !

- Vous ne l'avez pas amené ?

- Si, je vais vous la présenter...

 

Il la chercha du regard sans l'apercevoir.

 

- Je ne la vois plus !

- Elle ne doit pas être bien loin. Vous me la présenterez tout à l'heure. Il est vraiment dommage que des imbéciles colportent tous ces ragots !

- Les ragots, quels ragots ?

- Vous n'êtes pas au courant ? Remarquez c'est peut-être aussi bien, parce que franchement ces racontars, ça aurait plutôt tendance à déshonorer leurs auteurs.

- Mais enfin, de quels ragots parlez-vous ?

- Bof, les trucs habituels, faut toujours qu'on fasse coucher tout le monde avec tout le monde.

- Et on ragote sur ma femme ?

- Oui, on "ragote" !

- Je vais vous dire, je suis très tranquille de ce côté-là ! Il n'y a pas plus fidèle que ma femme !

- C'est bien ! Remarquez : on n'est quand même jamais sûr de l'autre à 100 % !

- En l'occurrence, moi j'en suis sûr à 100 %.

- Je peux vous demander la raison de cette certitude ?

- Au début, j'avais des doutes, je l'ai fait suivre par un détective privé.

 

Michael marque un point, Maria se demande si elle n'est pas en train de perdre son temps. Elle est prête à laisser tomber, mais décide de continuer... par jeu...

 

- Les détectives privés, c'est cher et ce n'est pas toujours fiables, et croyez-moi, je sais de quoi je parle ! Et en plus c'est dépassé, il y a bien plus simple aujourd'hui !

- Bien plus simple ?

- Et moins cher !

- Et c'est quoi ?

- Vous avez entendu parler du "Fidélitas" ?

- Non !

- C'est une puce minuscule que vous collez avec un velcro sur la culotte de la dame. La culotte enregistre la température de la peau, si elle l'enlève la température devient celle de l'ambiance.

- Je ne comprends pas !

- Quand on fait lire la puce par un ordinateur on obtient les heures où madame a enlevé sa culotte et les heures où elle l'a remise. Si l'écart est de 5 minutes, elle a fait pipi, si l'écart dépasse le quart d'heure...

- J'ai compris, on trouve ça où ?

- Chez les marchands de gadgets électroniques. Allez rue Montgallet, vous trouverez. Ah excusez-moi il faut absolument que je parle à quelqu'un…

 

Maria s'éclipsa et se dirigea vers Oscar, elle était satisfaite et pouvait passer à la phase 2 de son plan.

 

- Ca y est ? Tu lui as dit ce que tu voulais lui dire ?

- Oui, à toi de lui porter l'estocade. 

- Compte sur moi !

- Tu vas produire un autre film après celui-là ?

- J'en sais rien, je n'ai pas de projet pour l'instant, mais j'ai envie d'organiser une expo pour présenter ma collection de bicyclettes anciennes.

- Depuis le temps que tu en parles...

- Je sais mais j'ai tout le temps des nouveautés, là je viens d'acquérir une draisienne d'époque complètement démantibulée. J'ai trouvé un mec qui va me la restaurer. Le professeur Martinov, il s'appelle, ça fait très film de série B, mais, bon, il est sympa, tu verrais son assistante, un vrai canon.

- Tu l'as dragué ?

- Pas eu l'occasion...

- Oh ! Tu peux peut-être y aller, regarde.

 

Dereine était seul devant le buffet en train de s'empiffrer, à trois mètres de lui donc à portée de voix, deux types faisait la causette. Un gros bedonnant et un petit maigrichon 

 

"Laurel et Hardy !" s'amusa Oscar

 

Oscar s'apprêta donc à rendre à Maria Baule le petit service qu'elle lui avait demandé. Il s'approcha de "Laurel" et de "Hardy".

 

- Ça va, tout se passe bien ?

- Impeccable.

- Tu la connais, la belle brune au fond ?

- Non, mais elle est bien gaulée, c'est qui ? Demanda "Laurel"

- Parma Schuller...

 

En entendant le nom de son épouse, Dereine prête l'oreille.

 

- ... Il parait que c'est un bon coup ! Poursuit Oscar. Une super suceuse !

 

Et le service demandé par Maria devait se terminer sur ces paroles. Le but était de jeter la suspicion sur Parma afin que Dereine la surveille, et qu'à court terme le ménage éclate, compromettant ainsi gravement la carrière du chanteur.

 

Mais le problème c'est que Dereine est un impulsif. Le voilà qui se précipite vers Oscar d'un air menaçant :

 

- C'est de ma femme que tu parles, connard ?

- Pardon ?

- Quand on sait pas de quoi on parle, on ferme sa gueule.

- Je ne sais pas qui vous a invité ici, c'est probablement une erreur, mais maintenant vous allez me foutre le camp, et en vitesse.

 

Mais c'est que Dereine ne s'en laisse pas conter, il s'agrippe après la veste d'Oscar et commence à le secouer. Il est heureusement vite maîtrisé.

 

- Dehors ! Lui adjoint Oscar.

 

Même si peu de personnes en ont compris l'origine, l'incident a jeté un froid, Dereine est la proie de tous les regards, il ne sait plus où se foutre. Rouge de honte et de dépit, il se dirige vers la sortie. Dans un geste dérisoire il fait signe à Parma qui est à l'autre bout de la salle, de le suivre. Elle hésite, ne comprend pas.

 

- Qu'est ce qui s'est passé ? Demande-t-elle à son vis à vis.

- Une chamaillerie, ça ne m'a pas l'air bien grave.

 

Dereine n'a donc pas attendu Parma, il fulmine et vient de décider qu'il allait s'empresser d'acheter le produit venté par Maria Baule.

 

Oscar remis de ses émotions revint vers Maria.

 

- Il est un peu nerveux, ton bonhomme, un peu plus, il m'en collait une !

- Ça m'aurait embêté !

- Et moi donc ! Ça mérite bien un gage un coup pareil.

- C'est comme tu le sens. Tu pensais à quoi ?

- Une bonne fessée par exemple.

- Pas en public quand même ?

- Juste un petit public...

- Maintenant ?

- Non, on va attendre que l'ambiance chauffe un peu.

 

"Laurel" n'a rien d'un play-boy mais son humour et sa "tchatche" font qu'il arrive souvent à draguer avec succès (le syndrome Groucho Marx)

 

- Bonjour, dit-il simplement en arrivant à la hauteur de Parma.

 

Cette dernière esquissa un vague sourire.

 

- Vous avez l'air de vous ennuyer !

- Je vais partir. Qu'est-ce qui vient de se passez là à l'instant ?

- J'ai cru comprendre que vous étiez le sujet d'une dispute.

- Moi ? Mais comment ça ?

- L'un disait des choses assez osées sur votre compte, le second a été choqué par les propos du premier.

- Le second comme vous dites, c'est mon mari !

- Oh ! Fit Laurel, faussement surpris.

- Je vais m'en aller !

- Dommage vous auriez pu éclairer cette soirée.

- Arrêtez donc votre baratin !

- Ce n'est pas du baratin, si vous saviez comme vous m'excitez !

- Vous vous en remettrez.

- Manifestement vous ne me croyez pas ! Mais je vous assure que vous me faites bander !

 

Surprise par la crudité du propos, Parma s'esclaffa.

 

- Je vous autorise à vérifier par vous-même ! Renchérit Laurel.

- Vous ne manquez pas d'un certain culot, vous !

- Vérifiez donc, j'insiste.

 

Allez savoir pourquoi, Parma jeta un regard circulaire parmi l'assemblée, sur sa droite une géante rousse se faisait sucer un sein par une femme en tailleur aux cheveux ultra courts. Un peu plus loin, une blonde anorexique se faisait peloter les fesses sans retenue par un type. L'ambiance devenait chaude. Cela arrivait parfois dans des réceptions auxquelles elle avait été conviée avec Michael, et c'est à ce moment-là qu'ils filaient à l'anglaise, ce dernier ne supportant pas ce genre de choses.

 

Mais en ce moment, Michael n'était plus là, et le champagne aidant, l'envie de s'amuser fut la plus forte. Voulant prouver à son interlocuteur qu'elle pouvait le dominer dans la grivoiserie, elle lui mit carrément la main à la braguette.

 

- Menteur, vous ne bandez pas !

- Parce que vous avez retiré votre main trop vite, remettez-là vous verrez la différence.

- Vous ne manquez décidément pas de toupet !

- S'entendre dire ça d'une femme qui vous tripote la braguette est amusant. Je crois plutôt que nous sommes fait pour nous entendre… enfin je veux dire juste le temps de faire un peu plus connaissance. Remettez votre main s'il vous plaît !

- Et qu'est-ce que je gagne ?

- Rien, ça vous fera un souvenir que vous garderez pour vous ou que vous raconterez aux copines.

- Parce que vous vous croyez sans doute inoubliable, pincez-moi, je rêve !

-  Je vous pincerais, c'est promis, mais remettez votre main, la vie n'est qu'un jeu, alors jouons !

 

On ne voyait plus bien ce que la géante rousse et sa partenaire fabriquaient, mais ce qui était sûr c'est qu'elles étaient collées l'une à l'autre, entourés de quelques voyeurs et voyeuses. L'un des voyeurs avait cru bon de sortir son sexe de sa braguette et se masturbait mollement en regardant le spectacle. De l'autre côté, la grande blonde était en train de faire descendre le pantalon de son peloteur.

 

Parma posa une nouvelle fois sa main sur la braguette de Laurel, mais cette fois la laissa, elle put effectivement sentir la queue grossir sous le tissu...

 

- J'ignore si c'est ce que vous vouliez, mais quand on joue à ce genre de jeu avec moi, on en supporte les conséquences. Dit-elle en se baissant pour dézipper la braguette.

 

Laurel incrédule, se laisse faire, comme il laisse la main de Parma aller chercher sa bite derrière son caleçon et l'extraire.

 

- Elle a l'air en forme !

- Ma foi !

 

Elle masturba quelques instants le sexe de Laurel tandis qu'un cercle de curieux de formait autour d'eux.

 

- Et maintenant, tu voudrais que je fasse quoi, que je te suce ?

- Cela me paraîtrait une bonne idée ?

- C'est beau de rêver !

- La vie n'est qu'un rêve !

 

L'un des voyeurs avait sorti son sexe, un engin de bonne dimension. Parma lui fit signe d'approcher et emboucha aussitôt son membre, au grand dam de Laurel, qui se sentit frustré.

 

Il y avait donc dans la salle au moins trois points chauds et Oscar se dit qu'il était temps d'en ouvrir un quatrième, il "récupère" Maria Baule et d'une voix peu discrète lui ordonne :

 

- A poil, Maria ! Je t'ai promis une fessée, tu vas l'avoir !

- Là maintenant, tout de suite ?

- Et plus vite que ça !

- Bon, ben il ne me reste plus qu'à m'exécuter.  

 

Maria avait toujours été très joueuse !

 

Un faux blondinet s'approche tout près d'Oscar pendant que la jolie mature se déshabillait sans aucune gêne.

 

- Qu'est-ce que tu vas lui faire ?

- Je vais lui faire ce que t'aimerais bien que je te fasse ! Répond Oscar.

- Oh ! Tu vas l'enculer ?

- Obsédé !

- Autant que toi !

- Va donc me chercher une chaise !

- Une chaise ?

 

Il l'apporta, et Oscar s'y installa et fit signe à Maria de se coucher sur ses cuisses. Sans préambule, il commença à la fesser du plat de sa main provoquant chez sa victime d'étranges petits gémissements. Bientôt le cul de Maria vira au rouge. Un petit groupe s'était formé autour d'eux. Le faux blondinet ne tarda pas à sortir sa bite de sa braguette et à se masturber. Hardy qui faisait partie des curieux avança sa main jusqu'à cette bite. Blondinet accepta le contact et se laissa branler par son voisin, lequel se baissa rapidement afin de mettre en bouche ce joli membré bien bandé.

 

Oscar jugea que le cul de Maria avait assez souffert et qu'il convenait désormais de passer à autre chose.

 

- Tu veux me sucer, maintenant ?

- Mais avec grand plaisir !

 

La soirée s'était donc transformée en festival de la pipe. Maria suçait Oscar, Hardy suçait Blondinet, Parma suçait un inconnu, quant à Laurel il attendait son tour en trépignant d'impatience.

 Martinov16i2.jpg

Le gars que suçait Parma devait être un éjaculateur précoce, il fut bientôt saisi de spasmes et fit gicler son sperme dans la bouche de la belle avant que celle-ci eut le temps de se retirer.

 

- T'aurais pu prévenir ! Proteste-t-elle.

- Ta gueule, grosse pute ! Répondit le goujat.

 

Elle l'aurait volontiers giflé mais il s'était déjà fondu dans la foule. Elle recracha le sperme encore dans son palais dans un kleenex, puis ne voulant pas rester sur une mauvaise impression se choisit l'une des bites qui la narguait autour d'elle. Laurel fut une nouvelle fois déçu, ce ne fut pas la sienne !

 

Parma s'appliqua à prodiguer cette deuxième pipe de la soirée, mais en même temps, son excitation grandissait et comme disait quelqu'un (Non ce n'était pas Lao-Tseu !) "Faire turlutte ne calme pas les émois mais appelle les ébats". 

 

Sa fellation achevée, avec tact de la part du monsieur, cette fois, Parma se redresse et lance un regard circulaire dans la salle. La configuration est devenue singulière, que des cercles de gens dont elle n'aperçoit pas ce qu'ils entourent.

 

La meilleure façon est donc d'aller y voir de plus près ! Elle quitte donc son petit groupe au grand désespoir de Laurel. Lequel décide néanmoins de la suivre. Parma s'en va rejoindre un groupe au milieu duquel la grande blonde suceuse de tout à l'heure est maintenant en train de chevaucher son partenaire dans la position du Duc d'Aumale.

 

"Puisque ça se fait, faisons-le !" Se dit Parma, elle choisit la première queue qui traîne, la branle un petit peu, regarde la tronche de son possesseur et ne trouvant point moche, opère une gracieuse flexion des genoux afin d'être à bonne hauteur de bite. Le type a alors un geste de recul.

 

"Je ne dois pas être à son goût à celui-là, on ne peut pas plaire à tout le monde."

 

Mais elle n'a nul besoin de se redresser, une autre bite est là devant elle quémandant la pipe qu'elle s'empresse de prodiguer avec art et manière.

 

Et après avoir bien turlutté la chose, mais la laissant inachevée, elle se relève et glisse au bonhomme une franche proposition :

 

- Tu veux qu'on baise ?

- Oui, mais pas ici !

- Et toi ça t'intéresse ? Demande-t-elle au voisin.

- Ben…

- Ben quoi ? Prendre du plaisir ça vous savez faire, mais en donner c'est autre chose, hein ?

- Mademoiselle, je suis à votre disposition ! Dit alors Laurel.

- Viens mon biquet, je vais bien m'occuper de toi !

 

Qu'est-ce qu'il est aux anges, Laurel !

 

- Depuis le temps que t'attendais que je te la suce…

- J'ai su me montrer patient !

- Je te la remets bien en forme et après tu viendras sur moi !

- Comme vous voulez !

 

Le problème c'est que la queue de Laurel, sans doute lassée d'attendre son tour a du mal à redémarrer.

 

Parma connaît maintenant quelques trucs à employer dans ce genre de circonstances, l'un d'eux consiste à titiller les tétons de l'homme, mais elle en choisit un autre moins évident mais plus facile à réaliser dans la position qu'elle occupe.

 

Tout en continuant à pomper, elle dégrafe la ceinture de Laurel, fait glisser le pantalon et le caleçon, se mouille le doigt, cherche le chemin du petit trou et l'introduit d'un geste sec.

 

- Oh ! Oui ! Murmure Laurel !

 

"Bingo !" 

 

Bientôt la bite fut grosse. Parma se redresse et se demande comment elle va s'installer dans le peu de place que leur laisse les voyeurs. C'est alors que Laurel, tout penaud avoue :

 

- Je n'ai pas de capotes !

- C'est malin ! Bon ! Quelqu'un a une capote ?

 

Un type a l'extrême bonté d'en offrir une à Laurel qui s'en recouvre prestement tandis que Parma testant le sol craint que la position risque d'être inconfortable et s'installe en levrette. Laurel a tôt fait de la pilonner et pendant qu'il va et qu'il vient, un autre homme vient présenter sa bite à la belle qui n'hésite pas une seconde à la prendre en bouche. 

 

Laurel s'interrompt un moment, ressort son engin, puis le positionne à l'entrée de l'anus.

 

- Heu, tu fais quoi ? Demande Parma en relâchant sa proie.

- Par là, je peux ?

- Oui, mais vas-y doucement.

 

Mais Laurel est un homme délicat et c'est en douceur qu'il l'encule. Parma peut reprendre sa fellation interrompue, mais il lui semble que la bite a changé. Evidemment, un petit malin a réussi à se placer à la place du précédent. 

 

- Toi, t'attendras ton tour, lui balance Parma

- Pétasse ! Répond le type qui s'en va voir ailleurs.

 

Elle reprend donc ce qu'elle faisait tout en gardant un œil sur les autres quéquettes sorties de leur braguette. L'une d'entre elle lui plait bien, elle alterne donc ses sucettes, passant d'une bite à l'autre puis à une troisième jusqu'à ne plus savoir où elle en est.

 

Puis tout d'un coup elle se recule, se met à haleter, puis à gémir, puis à crier. Laurel l'a fait jouir par le cul. Il se retire. Un autre veut prendre la place, mais elle lui fait signe qu'elle ne veut pas. Elle se relève, des mains la touche, la pelote.

 

- Bon, c'est fini, maintenant ! O.K. !

 

Et il y en a, on a beau leur dire que c'est fini, ils n'entendent rien et continuent.

 

- On ne me touche plus, ou je distribue des baffes.

- Ben quoi on s'amuse !

 

Il n'a pas vu venir la gifle !

 

- Quand on est un gentleman on sait s'arrêter. Lui dit-elle.

- Salope ! 

- T'en veux une autre ?

 

Et Parma, pas mécontente de ses exploits décida de quitter les lieux, non sans avoir fait une nécessaire halte aux toilettes les plus proches

 

En se dirigeant vers la sortie, elle jeta un regard amusé sur la salle où l'orgie continuait. Maria après s'être régalée de quelques bonnes bites s'était acoquinée avec une petite jeune qui lui léchait la chatte en lui pelotant les fesses. Quant à Oscar, les mains agrippées sur une table il recevait dans son fondement les mâles assauts du gros sexe de Blondinet en proférant des "han han" fort peu discrets.

 

à suivre

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Pr Martinov
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