Samedi 28 mai 2016 6 28 /05 /Mai /2016 07:52

Pr Martinov 16 - Le Fidèlitas 18 Maud Anne Amaro

Brune

18 - Eric Duvallès

 

Parma 

 

Repérer Eric Duvallès n'avait pas été difficile puisque l'homme affichait en toute modestie son portrait sur la page Internet de l'entreprise. Supposant qu'il venait travailler en voiture, le seul créneau favorable pour le rencontrer était le midi. C'était le plan le plus facile, mais encore fallait-il qu'il soit seul ? Dans le cas contraire Parma en avait élaboré d'autres, mais plus compliqués.

 

A 12 heures 15 Duvallès sort des bureaux de Duvallès-Sécurité, boulevard Richard Lenoir, accompagné d'un type. Il est de taille plutôt petite ce que ne laissait pas supposer la photo. Elle les suit jusqu'à une rue adjacente. Là elle les voit monter dans une voiture, qui ne tarde pas à démarrer, Duvallès conduisant.

 

"C'est foutu pour ce midi, mais comme il se gare dans la rue, je vais attendre la sortie des bureaux !" 

 

Et elle s'en va déjeuner dans un bistrot proche.

 

A 17 heures avoir flâné dans le quartier, elle repère la voiture garée dans la même rue que ce midi, il ne lui reste plus qu'à attendre !

 

A 18 heures 15, elle aperçoit enfin Duvallès s'avancer dans la rue, elle attend un tout petit peu et se laisse tomber par terre. Comme ça : Boum !

 

"Merde, je me suis fait mal pour de vrai !' 

 

- Un problème mademoiselle ? Demande Duvallès en lui tendant une main secourable...

- Je sais pas, j'ai dû glisser !

- Prenez ma main.

- Ça va aller, aïe !

- Vous voulez qu'on prévienne les pompiers ?

- Non, non, je vais aller m'asseoir cinq minutes dans un café, après ça ira mieux.

- Je vais vous accompagner.

- Ça ne vous dérange pas ?

- Donnez-moi le bras, ça vous aidera à marcher.

 

Duvallès n'avait rien d'un naïf, et il soupçonnait fortement cette jeune femme d'avoir simulé cette chute afin qu'il lui porte secours. Restait, si cette hypothèse était exacte, à savoir ce qu'elle recherchait, une arnaque, une prise de contact ? Il se dit qu'il ne tarderait pas à le savoir mais qu'il fallait qu'il se tienne sur ses gardes.

 

Au café, la conversation après avoir épuisé les phrases obligées genre "vous devriez aller consulter votre médecin traitant, on ne sait jamais…" se fit plus directe :

 

- Vous habitez le quartier ?

- Non je me baladais.

- Je peux vous raccompagner chez vous…

- Je n'ai plus de chez moi ! Je me suis barré et depuis ce matin, je déambule dans Paris.

- Serait-ce indiscret de vous demander…

- Non, c'est d'une banalité affligeante, mon mari a appris que j'avais une liaison… comme s'il se privait, lui… Les serments éternels c'était bien quand l'espérance de vie était de trente ans, aujourd'hui c'est débile. Vous en connaissez, vous des gens qui n'ont jamais trompé l'autre ?

- Ben oui ça existe !

- Je n'y crois pas !

- Moi, par exemple, je n'ai jamais trompé ma femme !

 

"Merde !" Se dit Parma, "si vraiment il dit vrai, cette affaire est mal barrée !"

 

- Et ça n'arrivera jamais ? Relançât-elle.

- Ça ne m'intéresse pas, non pas par rigidité morale, mais parce que l'infidélité est une source de complication.

- Il y a infidélité et infidélité, si c'est juste une aventure passagère…

- J'ai un physique un peu difficile, je ne suis pas fait pour ce genre d'aventures. Si une femme venait à s'intéresser à moi, elle serait forcément collante.

 

Parma regarda mieux son interlocuteur. Certes, il était loin d'être un play-boy, petite taille, peau portant des séquelles de traitement d'acné, mais il n'avait rien de repoussant non plus, il avait même un assez joli sourire.

 

Elle qui pensait que le contact serait facile, elle se retrouvait dans une situation un peu compliquée, il lui restait quelques cartes à jouer, si ça foirait, et bien ça foirerait, elle n'allait pas le violer tout de même.

 

- Mon psy me disait que tous les hommes ont un fantasme secret ! Lança-t-elle.

- Votre psy ?

- Oui ! Vous n'êtes pas d'accord ?

- Tout le monde a des fantasmes.

- Certains sont inavouables. Tenta-t-elle en espérant que ce ne soit pas le cas et en accompagnant sa réplique d'un merveilleux sourire.

- Certes ! Répondit-il d'un air songeur.

- Quand vous fantasmez, vous êtes encore avec votre épouse ?

- Ça ne vous regarde pas !

- C'est juste pour discuter, je trouve cette conversation intéressante.

 

Duvallès hésita, il avait le choix entre trouver un prétexte pour mettre fin à cette discussion et laisser planter là cette belle inconnue, ou bien faire semblant d'entrer dans son jeu pour tenter de savoir ce qu'elle mijotait.

 

Il choisit la seconde solution, un peu par curiosité mais surtout parce qu'il ne lui était pas arrivé souvent dans sa vie de se trouver en compagnie d'une aussi belle jeune femme.

 

 - Alors, je l'admets : dans mes fantasmes, je ne suis pas avec Madame, je la trompe en pensées.

- Petit coquin ! Et c'est quoi ce fantasme ?

 

Duvallès réfléchit quelques instants. Parma prit cela pour de la timidité.

 

- Allez dites-moi !

- Ça vous amuserait de savoir ?

- Bien sûr !

- Ce serait de faire l'amour avec deux femmes, mais deux femmes très contrastées, par exemple une blanche et une noire, ou une blonde et une brune. Si j'avais ce genre d'occasion, sans doute me laisserais-je aller à faire un écart, mais comme je n'aurais jamais cette occasion....

 

Bigre ! Peut-être bluffait-il mais le coup était brillant, ce mec devait jouer aux échecs ! Quelle très subtile façon de lui dire que si elle avait dans la tête une sorte de plan drague qui pouvait être un prélude à des choses pas très claires, et bien elle pouvait aller se rhabiller…

 

…se rhabiller ou amener une copine !

 

Tout n'était pas perdu, mais il fallait changer de scénario. Quand elle était petite, elle avait appris à se forcer à pleurer. Elle se rappela, se mordit les lèvres, fit semblant de sangloter, appuya ses mains sur les paupières. Quelques vraies larmes apparurent.

 

- Qu'est-ce qui vous arrive ?

- Rien, je ne suis qu'une salope, laissez-moi !

- Pardon ?

- Je vais vous dire, je suis réellement parti de chez moi. Le souci c'est que je n'ai presque pas de liquide et que je n'ai plus de carte bleue…

 

"J'ai compris, se dit Duvallès, elle va me demander de l'argent… elle peut toujours courrier, elle s'est trompé de bonhomme !"

 

- Mais votre banque…

- Je suis débitrice, on avait chacun notre compte mais avec des procurations, mon mari a vidé le mien.

- Je comprends, mais pourquoi vous rabaissez-vous ?

- J'ai repéré votre voiture à midi, je me suis dit ce gars-là doit avoir du fric, alors j'ai fait semblant de tomber. Mon intention était soit de coucher avec vous pour du fric soit carrément de vous voler. Mais je ne ferais rien de tout ça. Excusez-moi de vous avoir fait perdre votre temps.

 

Elle se lève ! Ça passe ou ça casse !

 

- Au revoir Mademoiselle.

 

Il ne fait rien pour la retenir. L'affaire est foutue ? Peut-être pas, il y a des miroirs sur les piliers intérieurs du café, elle y voit Duvallès se redresser après avoir laissé un billet sur la table. Il s'est levé très vite, c'est bon signe…

 

Duvallès hésite. Cette fille était bien une aventurière comme il l'avait pressenti. Il se dit qu'elle était sans doute plus à plaindre qu'à blâmer. Il est là dehors, à la suivre de loin. Il ne sait expliquer pourquoi, il n'a pourtant absolument pas l'âme d'un bienfaiteur et n'a pas l'empathie facile.

 

Parma se demande si l'homme la suit, elle en a l'impression mais ne sait comment vérifier. Elle tourne deux fois à droite pour rejoindre le boulevard et s'assoit sur un banc public. Trois minutes plus tard Duvallès s'asseyait à côté d'elle.

 

- Je peux éventuellement vous aider ! Dit-il.

- Faut pas vous sentir obligé !

- Vous allez dormir où ?

- J'en sais rien.

- Venez avec moi, j'ai une solution.

 

Ils vont jusqu'à la voiture.

 

"J'espère", se dit Parma, "qu'il ne va pas me proposer de passer la nuit dans sa bagnole."

 

- Je possède une garçonnière près de la rue Mouffetard…

 

Parma est sur le cul !

 

- Oh, n'allez pas vous imaginez des choses. J'ai parfois besoin de solitude. Ma femme, mes gosses qui n'arrivent pas à partir de la maison, j'en ai parfois marre, alors je leur dit que je suis en déplacement en province et je viens coucher ici. Ça me fait un bien énorme vous savez.

 

Le parcours en voiture jusqu'au parking du Panthéon n'était pas bien long. Duvallès ne parlait plus, Parma respecta son silence, elle savait que certains conducteurs détestaient parler au volant.

 

- Voilà, c'est à cinq minutes à pied.

 

Elle répondit d'un simple sourire et ils cheminèrent en silence.

 

La garçonnière était petite mais bien équipée, coin cuisine, frigo, micro-onde, bar, cabine de douche et écran de télé. Le canapé était convertible.

 

- Voilà, vous allez pouvoir passer la nuit ici, vous pouvez rester jusqu'à demain matin 7 heures, je reviendrais à ce moment-là.

- Merci, c'est vraiment trop gentil ! Répondit Parma complètement larguée et voyant son plan partir en sucette.

- Ah, oui, je ne crois pas qu'il y ait grand-chose à manger… dit-il en ouvrant le frigo. Je vais vous laisser 50 euros pour faire des courses.

 

Mais Duvallès est méfiant ! Lui laisser les clés, cela veut dire qu'elle peut en faire faire un double… 

 

- Attendez, j'ai une meilleure idée, reposez-vous, je reviens dans un quart d'heure.

 

Il s'apprête à lui effectuer quelques emplettes, quand il se dit qu'il pourrait peut-être faire autrement. Après tout cette fille doit être facile, puisqu'elle était prête à coucher avec lui pour de l'argent. Peut-être qu'avec quelques bons verres de rosé… Une occasion qu'il n'avait jamais rencontré, une occasion qu'il ne rencontrerait peut-être jamais plus... mais Duvallès avons-nous dit, est un éternel méfiant ! Il va pour remonter l'escalier mais ne le fait pas.

 

"Inutile de lui demander si elle accepterait que je dîne avec elle, elle n'est pas en position de pouvoir refuser !"

 

Dans le hall, il possède une boite aux lettres, elle ne lui sert à rien et d'ailleurs son nom n'y est pas indiqué, mais il en a la clé. Il l'ouvre et y dépose ses cartes bancaires ainsi qu'une partie du liquide de son portefeuille. Il dissimule ensuite la clé derrière un tuyau.

 

Il achète du dessert, du fromage, du pain et du vin. Les pizzas il les commandera par téléphone. Il achète aussi une petite bombe lacrymogène, on n'est jamais trop prudent. Ensuite il téléphone à sa femme et lui explique qu'il faut qu'il se rende d'urgence à Londres…

 

Pendant ce temps, Parma se demande quand et comment elle va pouvoir arrêter ce cirque ! Une petite inspection dans la garçonnière ne lui apprend pas grand-chose sur le bonhomme. Une dizaine de romans de gare, des C.D. qui ne la branchent vraiment pas, quelques DVD sans doute pornos extraits de leurs étuis d'origine.

 

- Je ne vais pas vous laisser seule dans l'état où vous êtes, on va manger ensemble, j'ai acheté quelques bricoles et on va commander des pizzas.

 

"La situation évolue", se dit Parma. Un repas peut changer beaucoup de choses. Le souci, ce sera la suite. "Bon on va d'abord le chauffer !"

 

- Je prendrais bien une douche avant ! Dit-elle. Ça ne vous dérange pas ?

- Pas du tout. Allez-y ! Ah ! Je n'ai qu'un peignoir...

- Une grande serviette fera très bien l'affaire.

 

Dix minutes plus tard, elle apparaissait le corps enveloppé de la serviette volontairement mal attachée.

 

Elle tomba, Parma la ramassa et se recouvrit. La scène n'avait duré que 20 secondes, mais restait gravé dans la pupille de Duvallès.

 

- Vous êtes très joueuse !

- Pourquoi dites-vous ça ?

- Parce que vous l'avez fait exprès.

 

"Merde, trop fort, ce mec !"

 

- Vous vous trompez !

- Si c'est un jeu, on peut y jouer à deux ! Répliqua Duvallès.

-  Quelles sont les règles ?

- Je n'en sais rien, c'est votre jeu pas le mien, mais j'en connais la finalité : vous voulez coucher avec moi ?

- En voilà une idée !

- Et comme je suppose que ce n'est pas pour mon physique, je suppose que c'est pour de l'argent. Autant que vous sachiez que j'en assez peu sur moi, d'autant que je viens de faire les courses quand à ma carte bancaire, elle s'est bloqué dans un distributeur et je la récupérerai que demain.

- Ça alors, c'est pas de bol ! Se moqua Parma. Je croyais vous avoir dit que votre argent ne m'intéressait plus... Sauf si vous insistez bien entendu.

- Alors répondez-moi, vous jouer à quoi ?

- Je ne vais pas tarder à vous le dire, mais de votre côté, répondez-moi franchement, ça vous plaît ?

 

Et pour la deuxième fois, Parma fit tomber sa serviette, mais cette fois ne la ramassa pas. Duvallès aurait bien voulu contenir son trouble, mais que voulez-vous les lois de la bandaison sont souvent plus fortes que ceux de la raison. 

 

- Vous voulez quoi ? Bredouilla-t-il.

- Du sexe ! Répondit-elle tout en s'approchant de lui.

 

Et quand elle lui posa la main sur la braguette, il resta tétanisé pendant que sa bite n'en finissait pas de durcir.

 

- Je, je… bredouilla-t-il.

- Quoi "je, je" ? La vie est courte, personne n'en saura rien.

- Il est où le piège ?

- Y'en a pas. Ma journée a été éprouvante, il faut que je me calme. Le sexe est un excellent antidépresseur. Je pourrais me débrouiller toute seule, remarquez-bien, mais puisque j'ai un homme sous la main…

- Je n'y crois pas !

- Votre bite dit le contraire ! J'aimerais que vous me léchiez le minou, c'est tout ce que je vous demande. Si après cela vous avez envie que je vous soulage, je le ferais bien volontiers, mais seulement si vous me le demandez. Je me mets sur le canapé là ?

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Et voilà notre Duvallès au pied du mur, il n'a aucune expérience en la matière, il n'a jamais tenu de statistiques, mais des broutages de minou, il n'en a probablement pas effectué dix dans sa vie. Pourtant il ne veut pas la décevoir et commence à lécher. Le contact de ces chairs lui plaît mais il fait un peu n'importe quoi, 

 

Parma se demande si elle doit simuler ? Faire des petits soupirs n'engage à rien, mais elle a compris qu'elle avait affaire un type intelligent alors elle joue une autre carte, bien plus efficace, elle le déniaise.

 

- Un petit peu plus haut ta langue…, non plus haut…, voilà reste sur le clito…, va un peu plus vite… 

 

La carte était bonne, Duvallès est content qu'elle le guide, ce petit clito que la position l'empêche de voir se dresse maintenant sous sa langue, Parma sent le plaisir monter, elle mouille, elle tressaute.

 

- C'est bon, vas-y, vas-y !

 

Et la voilà qu'elle éclate. Bruyamment.

 

- Viens prend moi, maintenant.

 

L'homme est prêt, petite réticence quand même.

 

- Je n'ai pas de … de…

- De capote ?

 

Elle failli répondre que elle, elle en avait une boite toute neuve dans son sac, mais réalise que le scénario de la fille qui s'en va de chez son mec sans un rond mais avec des capotes dans le sac à main, ça ne fait pas très sérieux.

 

- Tant pis, je vais te sucer, ne me jouis pas dans la bouche, mais quand tu seras prêt à venir tu pourras m'arroser les seins. 

 

Et sans lui laisser le temps de répondre, elle s'empara sa bite et commença à lui prodiguer une fellation d'enfer. Jamais on ne l'avait sucé comme ça, sa femme l'avait un peu sucé au début de leur mariage, parce qu'elle se voulait une "femme moderne" et qu'une femme moderne, ça suce, mais elle se débrouillait si mal qu'il finit par ne plus lui demander. Mais aujourd'hui c'était l'extase et cette langue qui tourbillonnait comme une abeille sur l'extrémité de son gland lui apportait des frissons inconnus. Bientôt la bite fut agitée de soubresauts.

 

- Je… je...

 

Mais Parma avait compris, la main remplace la bouche, et bientôt plusieurs giclées de sperme vinrent atterrir sur la splendide poitrine de la brune.

 Martinov16R2.jpg

Parma savait comme il était important de gérer cet instant, elle colla sa bouche sur celle de Duvallès et ils s'embrassèrent avec fougue pendant de longues minutes.

 

- Tout va bien ? Lui demanda-t-elle simplement.

- Oui, je me demande si je ne suis pas en train de rêver !

- Non, non tu ne rêves pas, d'ailleurs j'ai faim et je mangerais bien un petit truc.

- Je vais commander les pizzas.

 

Ils mangèrent sans se presser. Elle fit le choix de le laisser parler, cela lui évitait de le faire et lui permettait d'en apprendre plus sur le bonhomme. 

 

Duvallès était un solitaire, il n'avait pas d'amis, limitait les fréquentations familiales au strict minimum et s'efforçait autant que possible de refuser les repas d'affaires.

 

Il s'était marié avec l'amie d'une cousine toute contente de quitter son bocage vendéen. Mignonnette mais peu évoluée, malgré un souci de "bien faire" elle se révéla vite ennuyeuse. Ses éclats disparurent dès la première grossesse noyés dans quarante kilos de surpoids. Et plus elle devenait laide, plus elle devenait jalouse.

 

Les "déplacements" de son mari l'intriguaient, mais elle ne commença à s'en inquiéter qu'un jour où celui-ci était prétendument à Lyon. Par erreur (à moins qu'il s'agissait d'un acte manqué) elle lui téléphona sur la ligne fixe de l'entreprise et non pas sur le portable et tomba sur lui. Duvallès se confondit alors en explications aussi embrouillées qu'improbables. Elle engagea alors un détective privé, lui demandant d'agir dès son prochain déplacement. 

 

Celui-ci eut tôt fait de découvrir la garçonnière, mais ne put que constater que personne ne venait la partager. Le cas de figure existait, certains hommes s'offraient des garçonnières afin de concrétiser divers fantasmes solitaires : auto-masochisme, travestissement voire galipettes avec des poupées gonflables. Le détective ne chercha pas à approfondir, Madame Duvallès ne lui ayant pas demandé.

 

Pour le faux déplacement suivant dont il eut à s'occuper, il ne trouva rien d'autre, aussi c'est avec peu d'empressement qu'il accepta une troisième investigation.

 

- Si ! Il se passe forcément quelque chose, ce déplacement à Londres arrive comme un cheveu sur la soupe. Insista Madame Duvallès.

 

Quand le détective arriva sur place, il entendit des bruits de conversation dans le studio. Il brancha sa caméra bracelet, frappa et s'excusa après qu'on lui ait ouvert. Mission accomplie !

 

Parma écoutait son interlocuteur, ne l'interrompant que pour le relancer avec le plus beau de ses sourires. Duvallès, complètement subjugué semblait intarissable, lui qui n'avait jamais raconté sa vie à personne. Elle tentait de chercher la faille dans la carapace du bonhomme. Elle ignorait à ce moment-là que celle-ci était déjà percée. L'homme était atteint du syndrome du plumard, celui qui rend forcement amoureux de la personne avec qui on vient de coucher.

 

Parma s'était inventé une vie fictive d'une banalité affligeante, et quand elle parlait de son prétendu mariage raté, elle jouait les pleurnicheuses, ce qui mettait un terme à ses confidences.

 

Duvallès n'osa pas lui parler de l'éventuel programme du lendemain, ce qui lui arrivait étant déjà assez exceptionnel. Il était toutefois lucide et ne se faisait que peu d'illusions.

 

Mardi 14 janvier

 

Parma a passé une nuit épouvantable, Duvallès a ronflé comme un moteur d'hélicoptère et s'est collé à elle comme une sangsue. Vers 6 heures, il se lève, Parma fait semblant de dormir, elle l'entend remuer dans la salle de bain, puis s'habiller, puis sortir.

 

"Sortir ? Mais pourquoi faire ?"

 

Elle a trop sommeil pour chercher à comprendre et s'endort dans le calme enfin revenu... Pas longtemps...

 

- Paméla !

 

" Qui c'est Paméla ? Ah, oui, le prénom que je lui ai donné. Il ne peut pas me laisser dormir ce con ?"

 

- Il est 7 heures et demi, il va falloir que j'y aille !

- Ah bon ?

- Bien dormi ?

- Comme un loir ! Mentit-elle.

- J'ai acheté des croissants !

- T'es un amour !

 

"Tu parles d'un amour ! Qu'est-ce qu'il faut pas aller raconter ! Fais chier avec ses croissants, Et ma ligne alors ?

 

Après que Parma eut pris sa douche, ils prirent leur petit déjeuner l'un en face de l'autre et Parma baillait comme une baleine.

 

- Quelle qu'en soit la suite, je garderais un souvenir inoubliable de cette soirée ! Déclara doctement Duvallès.

 

Il fallait que Parma reprenne son jeu :

 

- T'es sympa, t'as une bonne bouille.

 

Compliment d'une banalité affligeante, mais il flatte l'ego de l'homme.

 

- Je suppose qu'on ne se reverra pas ! Murmure-t-il tristement.

 

Parma répond par un geste d'impuissance sensé signifier qu'elle n'en sait rien du tout.

 

- Tant pis ! Soupire Duvallès.

- En fait je vais te dire : je n'en sais rien. Je pourrais te remercier de m'avoir hébergé et te dire adieu, et ce serait fini, mais peut-être qu'on se reverra, je ne peux rien promettre.

 

Et Duvallès se raccroche à cet espoir, c'était le but de la manœuvre.

 

- Tu vas faire quoi aujourd'hui ? Demande-t-il

- Je vais essayer de contacter une copine, j'aurais dû le faire hier, mais j'étais trop en galère.

- T'as besoin de sous ?

- Non, non, ne te crois pas obligé !

- Tiens, c'est tout ce qui me reste, faut que je passe à ma banque. Dit-il en lui tendant un billet de 50.

 

"50 euros pour la nuit, il se fout de ma gueule l"

 

- Tu me donnes ton numéro ? Demanda-t-elle.

 

Le cœur de Duvallès se remplit d'un nouvel espoir fou.

 

Ils se quittèrent en bas de l'immeuble, d'un chaste baiser, Duvallès n'osant pas solliciter la bouche de la jolie brune.

 

Il gagna son bureau le cœur léger et passa la matinée ainsi. A midi il téléphone à sa femme afin de l'informer qu'il est rentré de son "déplacement". Ça ne répond pas, il laisse un message. 

 

à suivre

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 28 mai 2016 6 28 /05 /Mai /2016 07:39

Pr Martinov 16 - Le Fidèlitas 17 par Maud-Anne Amaro

Gode stamp

17 - Jeu de rôle

 

Lundi 13 janvier 9 heures du matin

 

La situation de Michael Dereine devenait catastrophique, oublié aussi vite qu'il avait été adulé. L'argent ne rentrait plus, l'anéantissement de ses faux espoirs de liaison avec Edith Framboisert l'avait brisé. Il ne dessaoulait pratiquement plus du matin au soir, vivait dans la crasse et ne sortait que pour acheter du whisky. Ce matin-là en se rendant à la supérette du coin, il eut la mauvaise surprise de voir son paiement par carte refusé par sa banque. Il s'énerva et fit scandale à ce point qu'on dû le sortir manu militari de la boutique. Il se dirigea alors vers le distributeur de billets le plus proche et se fit avaler sa carte. Il appela son comptable au téléphone. Celui-ci eut un mal de chien à lui faire admettre que sa situation financière était totalement dégradée, qu'il lui faudrait vendre la voiture, abandonner cet appartement au loyer exorbitant, et s'inscrire au chômage. Dereine invita alors le comptable "à aller se faire foutre."

 

Il resta assis sur un banc public, prostré, pendant plusieurs heures. Plus de whisky, plus d'argent, plus rien, il allait finir SDF. Qui appeler à son secours ? Il consulta le carnet d'adresse de son téléphone. Portillo ? Il l'appela en masquant son numéro, mais ce dernier ne l'écouta même pas et raccrocha aussi sec. Restait Maria Baule ?

 

- Je suis dans la merde ! Commença-t-il.

- Tu t'y es foutu toi-même, tu n'as cessé de te conduire comme un goujat. Tant pis pour toi.

- Je vous en prie ! Sanglota-t-il.

- La petite frappe qui pleurniche à présent ! C'est amusant je trouve.

- Merci de votre aide, je vais aller me foutre sans la Seine, vous aurez ma mort sur la conscience…

 

Et à ce moment-là, il n'avait pas du tout le ton d'une personne qui bluffait.

 

- Arrête tes conneries !

 

Il avait raccroché !

 

Maria avait bien des défauts, intrigante, machiavélique, parfois méchante, mais là, ça allait trop loin ! Elle le rappela.

 

- Bouge pas, j'arrive…

 

Ces simples mots changèrent du tout au tout l'humeur du chanteur. Maria allait le sauver, il lui fallait arroser ça, il n'avait plus de whisky, mais il lui restait du champagne et du vin à la maison, ça ferait parfaitement l'affaire.

 

10 heures

 

Parma Schuller pénètre dans une sex-shop à Montparnasse. Le vendeur la regarde avec un mélange de concupiscence et de mépris.

 

- Bonjour, je voudrais un gode !

- Vous n'avez que l'embarras du choix ! C'est là-bas !

- Oui mais justement, j'aimerais que vous me conseilliez. 

- C'est pour une introduction anale ou vaginale.

- Anale, c'est pour un monsieur !

- Tout dépend si ce monsieur à l'habitude ou pas…

- Disons qu'il faudrait qu'il ait la taille d'une bite, d'une bite courante, ni trop petite, ni trop grosse.

- Celui-ci ! Avec vibreur intégré.

- C'est un modèle que vous avez essayé ?

- Non, moi, je fais pas ça ! Répond-il d'un air dégoûté.

- Vous ne testez pas vos produits ?

- Non, mais nos clients en sont satisfaits ! Répondit le type qui possédait quand même quelques rudiments de technique de vente.

- Alors je le prends !

- Il vous fallait autre chose ?

- Non, merci !

- Je vous suggère cependant un gel lubrifiant, pour faciliter l'introduction.

- Alors allons-y pour le gel, et pendant que j'y suis mettez-moi une boite de préservatifs et un désinfectant buccal.

 

"Toutes des putes !" Ronchonna le vendeur une fois Parma sortie.

 

Parma se dirige vers le boulevard à la recherche d'un banc public. Il y en a un mais il est occupé par un retraité en costume cravate plongé dans la lecture d'un quotidien du matin, elle en a cure, s'assoit à un bout et commence à extraire le gode de son emballage plastique surdimensionné. Alors que son voisin de banc commence à écarquiller les yeux, elle dégage le vibreur et cherche en vain à l'activer. Elle ouvre le compartiment à piles

 

- Merde ! Il n'y a pas de piles !

- Ne vous gênez surtout pas pour moi ! Finit par proférer le retraité d'un ton courroucé.

- Vous n'auriez pas des piles sur vous ? Lui lance-t-elle par pure provocation.

- Vous devez être un peu dérangée !

- Non je vous demandais : Des piles, vous n'en avez pas ? Insiste-t-elle par jeu.

- Pauvre folle !

 

Parma place le vibro dans le creux du gode, puis enferme tout ça dans une petite pochette vendue avec, elle se lève et balance l'emballage vide entre le vieux monsieur et son journal. Du coup l'homme se met à vociférer un flot de paroles qu'elle n'entend à peine et dont elle se fiche royalement.

 

"Bon faut que je pense à acheter des piles !"

 

11 heures

 

Oscar Lichtenberger est arrivé en retard au bureau, il consulte son agenda, il a rendez-vous avec Parma Schuller. Il ne la connaît que de vue et de réputation, et avait été plutôt amusé par le récit que lui avait fait Martinov de sa petite visite en ses locaux.

 

Il fit donc entrer cette superbe brune qu'il n'avait jamais vu d'aussi près. Ce qui est bien avec Oscar, c'est qu'il n'est jamais blasé, et là il bave comme un crapaud en rut en regardant la jeune femme.

 

- Ça vous plaît, on dirait ? Tout est bon, il n'y a rien à jeter !

- Effectivement, vos parents ne vous ont pas raté ! Vous venez pour quoi ?

- Je cherche du boulot !

- Je ne suis que producteur…

- Ben justement…

- Vous savez jouer la comédie ?

- Ça dépend ce qu'on me fait jouer, les rôles un peu compliqués, il paraît que j'ai du mal, mais je peux jouer les vamps, les femmes fatales, les salopes.

- Je ne sais pas si j'ai des rôles comme ça dans mes projets.

- Et bien changez de projet, je peux même vous en écrire un de scénario, enfin juste une scène.

- Dites toujours !

- Et bien, imaginons un mec genre emmerdeur qui empoisonne la vie d'un type suite à un différend qui s'est envenimé...

- Par exemple ?

- On trouvera bien, une histoire de fric, ou de cul, ou de boulot, ce ne sont pas les motifs d'embrouilles qui manquent ! Bon ! Le type, je veux dire la victime, s'arrange pour lui envoyer une call girl qui lui fait perdre la tête, et elle le manipule jusqu'à ce qu'il arrête de harceler le pauvre type… Vous suivez ou je recommence ?

- Ah, oui, je suis très bien ! C'est quand même pas de la dernière originalité, mais après tout pourquoi pas ? Mais ça ne fera pas toute l'histoire !

- On s'en fout, ce sera le boulot des scénaristes…

- Vous ne manquez pas d'un certain… d'un certain… je ne trouve pas le mot...

- Vous voyez, je suis déjà dans le rôle, je vous fais perdre la tête !

- N'exagérons rien !

- Vous voulez que je vous montre comment je peux jouer cette scène ? Une petite démo ?

- On va peut-être fermer la porte, alors !

- Il faut d'abord que je me change ! reprend Parma, j'ai apporté une robe super sexy, je peux la passer ? 

- Je vous en prie !

 

Parma Schuller prend dans le grand sac qu'elle a apporté une robe en tissu rouge et la pose sur le dossier du fauteuil. Elle retire son petit caraco et son pantalon.

 

- Faut que j'enlève mon soutien-gorge pour pouvoir passer cette robe.

- Faites comme chez vous !

 

Elle se tourne néanmoins pendant l'opération et ne réapparaît de face devant Oscar qu'une fois revêtue de la robe. C'est effectivement du décolleté plongeant à fines bretelles.

 

- Elle vous plaît, ma robe ?

- On va voir ! Continuez !

- OK, alors on va dire que vous êtes un salaud de patron qui a licencié un type, et moi je suis sa copine et je vais essayer de négocier sa réintégration.

- Amusant !

 

Elle s'approche du bureau, se penche :

 

- Bonjour monsieur ! J'ai demandé à vous rencontrer pour une démarche un peu particulière.

- Je vous écoute, je n'ai pas beaucoup de temps, répond Oscar entrant dans son jeu.

- Mais ce temps, on pourrait le trouver, non ? Il n'y a pas que le travail dans la vie, et un peu de détente ça fait tellement du bien.

- Je vous en prie, Mademoiselle, venez-en au fait 

- Je suis assez peu farouche quand l'homme qui est en face de moi me paraît sympathique.

- Mais…

- Parce que vous êtes sympathique, finalement, vous prenez parfois des décisions brutales, vous essayez de jouer les gros durs parce que vous êtes le patron, mais en fait vous êtes un brave homme, vous avez le cœur sur la main, par contre les yeux vous ne les avez pas dans votre poche en ce moment.

- Mais…

- Ne vous offusquez pas, cela ne me dérange pas, j'aime qu'on me regarde. Vous aimeriez en voir un peu plus ?

- Mademoiselle !

- Ne protestez pas, vous en mourez d'envie !

 

Et elle fait glisser les bretelles de sa robe, qui du coup dégringole, laissant apparaître deux magnifiques globes.

 

- Tu peux toucher si tu veux, mais pas trop longtemps ! C'est pas Noël aujourd'hui !

- Je touche pour de vrai ou je fais semblant ? demande Oscar, fort hypocritement car il était sûr de la réponse.

- Touchez ! Monsieur, je vous les offre !

- C'est trop gentil !

 

Il ne s'en prive donc pas. Pourtant Oscar, il en a vu des nanas y compris des canons, il en a vu des nichons y compris de compétition, mais sans doute est-ce l'insolite de la situation, le voilà qui bande comme un collégien.

 

- Je vais venir près de vous, ce sera plus pratique ! Dit-elle en contournant le bureau. 

 

La main prend pour cible la braguette

 

- Oh mais je sens comme quelque chose de dur !

- Mais non, c'est une idée !

- Chic alors, j'adore les belles idées ! Voyons si cette idée saura me plaire.

 

Et bientôt la braguette est ouverte, puis la bite sortie de sa cachette. Parma la branlotte du bout ses jolis doigts manucurés en rouge tomate.

 

- Que faites-vous ?

- J'ai trouvé votre idée, je la développe !

- Bonne idée !

 

Et la voilà qui sans crier gare, se met à sucer ce membre devenu aussi raide qu'un rail de chemin de fer. C'est assez sauvage, c'est plus de l'engouffrement que de la fellation, mais c'est volontaire.

 

- C'est bien la première fois que je suce une idée ! Dit-elle en se relevant. Si vous pouviez vous lever ?

- Mais pourquoi donc ?

- Votre pantalon me gêne, je ne vois pas vos couilles. J'aime beaucoup voir les couilles !

- Alors je vais me lever.

 

Il se lève et retire pantalon et caleçon.

 

- Oh, mais que voilà un bien joli cul. Dit-elle en lui enfonçant subrepticement un doigt préalablement humecté dans le fondement.

Martinov16Q1.jpg

- Surtout ne vous gênez pas ! Faites comme chez vous !

- Ça te plaît, hein mon salaud, d'avoir un doigt dans le cul !

- Quelle familiarité !

- Evidemment, ça ne vaut pas les bites ! Tu aimes ça prendre des bites dans ton cul ?

- Je crois deviner que vous êtes bien renseignée.

- Je vous ai vu faire des choses très coquines à une réception à laquelle vous m'aviez invité.

- Moi, je vous ai invité ?

- J'étais avec Michael Dereine à l'époque.

 

"Ben oui, bien sûr !"

 

- Oui, je me souviens maintenant, vous m'aviez l'air en pleine forme ?

- N'est-ce pas !

- J'ose espérer que les fantaisies auxquelles je me suis livré ce soir-là ne vous ont pas choqué.

- J'étais un peu loin, mais il n'y a pas grand-chose qui me choque ! Euh, vous voulez que je continue avec le doigt, sinon j'ai un petit gode sur moi !

- Vous vous baladez toujours avec un gode dans votre sac à main ?

- Oui, depuis toute petite !

 

La réplique provoqua l'hilarité d'Oscar.

 

- Faites voir !

- Voilà, dit-elle en sortant le petit étui en plastique dont elle ouvrit la fermeture éclair, c'est en deux parties expliqua-t-elle en le dévissant : ça c'est un vibro avec des piles, c'est fait pour vibrer.

- Je m'en doutais un peu…

- Et on le glisse dans ce petit joujou en latex, c'est comme une bite, mais c'est creux. 

- Formidable ! Fit mine de s'étonner Oscar, qui bien sûr connaissait déjà ce genre de modèle.

- N'est-ce pas ? On dirait une vraie bite.

- Humm, regarde comme je mets le bout de ma langue sur le gland… Hum, ça me fait mouiller, tu voudrais toi aussi y mettre ta langue ?

- Parce que, ça t'excite de regarder un mec sucer une bite ?

- Absolument !

- Je le ferais jamais aussi bien que toi !

- On m'avait pourtant assuré que les hommes suçaient mieux les bites que les femmes.

- Je me demande bien qui se livre à ce genre d'études farfelues ? Bon alors voyons voir... C'est vrai qu'il est bien foutu ce gode !

 

Et par jeu, il se met à son tour à lécher le gland de latex en frétillant de la langue.

 

- C'est ça que tu voulais me regarder faire ? 

- Oui, ça m'excite ! Mais ça m'exciterais encore plus si c'était une vraie bite.

- Désolé, je n'en ai pas sous la main.

- Une vraie bite qui te défoncerait bien le cul.

- Je me demande ce que les femmes trouvent à ce genre de spectacle.

- Les hommes aiment bien regarder les femmes ensembles, je ne vois pas pourquoi les femmes n'aimeraient pas regarder des mecs se faire des trucs entre eux. Bon alors ce gode, cher ami, je vous le mets ou je vous le mets pas !

- Mettez-le, ma chère, mettez-le ! Mon trou du cul en frétille d'envie.

- Ah ? vous avez le trou du cul qui frétille, vous ?

 

Oscar se retourna, Parma déposa une noix de gel devant le petit orifice, l'étala en prenant son temps, puis elle s'apprêta à faire pénétrer le gode.

 

- Ah ! Une seconde, j'ai oublié de mettre les piles.

- On s'en passera !

- Non, non ! Soyons perfectionnistes !

 

Parma se rendit compte alors qu'elle n'avait pas acheté les bonnes piles.

 

- Non mais c'est dingue, ça, non seulement ils nous vendent des godes à piles sans les piles mais quand j'achète des piles, c'est pas les bonnes piles !

- Je compatis.

- Vous n'auriez pas des piles, ici !

- Non mais introduisez-moi ce machin et si ça vous amuse je vous ferais le bruit du vibro avec ma bouche.

- Vous êtes rigolo, vous au moins ! Bon tourne-toi Oscar, je vais te le mettre dans le cul mon machin.

- Si tu mettais une capote…

- Et pourquoi donc ? Il n'est pas malade, mon gode !

- Non, mais d'une part, ça va le lubrifier, et ensuite après usage il sera prêt à resservir sans avoir besoin de le nettoyer et de le désinfecter.

- On sent l'homme d'expérience !

- N'est-ce pas !

 

Parma se recula afin de recouvrir le gode d'une capote. Oscar attendait légèrement penchée, ses mains écartant ses fesses.

 

- C'est amusant un homme qui offre son cul comme ça !

- Si vous veniez me le mettre au lieu de disserter !

 

Le gode entra facilement et elle le fit aller et venir. Oscar ne tarda pas à miauler de plaisir.

 Martinov16Q2.jpg

- C'est très bon ça ! Oumpf !

- Ça te plaît, Hein, mon gros cochon ! commenta-t-elle en faisant aller et venir le gode dans l'étroit conduit.

- Je ne suis pas gros !

- Non, mais t'es un cochon !

- Mais j'assume !

- Alors c'est bien ! Je continue ?

- Oui, continue !

- J'aimerais te voir te faire enculer par une vraie bite !

- Tu m'as déjà vu…

- Ça ne compte pas, tu étais trop loin, non moi je veux te voir de près.

- On organisera un petit truc un de ces jours si tu veux !

- Bien sûr que je le veux, c'est moi qui dirigerais les opérations, je ferais venir deux mecs, tu commenceras par les sucer, et quand ils seront bien raides, celui qui a la plus grosse bite te la foutra dans le cul, pendant que tu continueras à sucer l'autre.

- Super ! On s'y croirait !

- Après on fera une pause, et puis pour me punir d'avoir organisé de telles cochonneries, vous pourrez me faire tout ce que vous voulez, m'attacher, me fouetter, me prendre par tous les trous…

- Te pisser dessus…

- Quand on est puni, on ne choisit pas ses punitions !

- Alors d'accord, vous me pisserez dessus.

 

Parma continua jusqu'à en attraper une crampe à la main. Qu'à cela ne tienne, elle en changea. Oscar lui, ne semblait pas près de se lasser de ce traitement et gémissait de plaisir. Elle décida au bout d'un moment de stopper l'affaire.

 

- Tu ne vas pas me laisser comme ça ? Protesta mollement Oscar.

- Bien sûr que non, je suppose que tu veux jouir ?

- Excellente supposition.

- Je suis à ta disposition !

- Je ne pense pas avoir vu tes fesses !

- Elles n'ont rien d'exceptionnelles. Tu connais le proverbe ? Répondit-elle en se retournant.

- Le proverbe, quel proverbe ?

- "Jolis seins, cul moyen"

- Les proverbes mentent souvent ! Penche toi un petit peu, écarte un peu tes fesses… C'est très joli tout ça !

- Maman, j'ai peur, ce vilain monsieur va vouloir m'enculer ! Plaisanta-t-elle.

- Passe-moi donc une capote !

 

Et quelques instants plus tard, Oscar sodomisait la jolie brune qui se mit rapidement à brailler de plaisir, ce qui décupla l'excitation d'Oscar qui accéléra jusqu'à en jouir violemment. Il dût lui plaquer la main sur la bouche pour l'empêcher de prévenir tout l'étage de ce qui se passait dans ce bureau.

 

- Et bien, on peut dire que vous avez un sacré tempérament, vous ! Commenta-t-il en rassemblant ses vêtements.

- Hé !

- Je suppose que vous êtes tout de même consciente du fait que des filles qui baisent pour être engagées, il y en a des tonnes !

- Oui, mais elles ne viennent pas toutes avec un scénario !

- Ah, oui, le scénario ! Mais c'est un scénario de film porno, ça ! Je ne suis pas producteur de films pornos !  

- Pas forcément, on peut rester au niveau de la suggestion.

- Ce n'est pas ce que vous m'avez montré.

- On peut rejouer la scène en soft !

- Non merci ! Pourquoi vous ne vous lancez pas dans le X ?

- C'est la notoriété que je recherche !

- Ah ! Mais voyez-vous le problème c'est que je ne vois pas bien ce que je pourrais vous proposer !

- Tant pis, je m'en remettrais.

- Je vous dois combien pour cette petite séance ?

- Rien, je ne suis pas une pute !

- Nous le sommes tous plus ou moins, surtout dans ce milieu, l'important c'est d'essayer de ne faire du tort ou du mal à personne.

- Dans ce cas c'est 50 euros.

 

Il lui tendit le billet, elle se leva et s'apprêta à partir. C'est à ce moment-là qu'une étrange idée germa dans le cerveau d'Oscar.

 

- Votre scénario, vous le feriez pour de vrai ? Je veux dire dans la vraie vie ?

- Peut-être. Pourquoi ?

- Et si je vous mettais au défi ? Vous seriez rétribuée bien entendu.

- C'est pas ça qui m'apportera la notoriété !

- Non, mais si vous réussissez, je m'engage à vous prendre dans mon prochain film. Ce serait un petit rôle, mais je m'arrangerais pour qu'on vous voie un quart d'heure.

- Un troisième rôle donc !

- Oui !

- J'en ai déjà refusé quelques-uns... Pourquoi pas un second rôle ?

- Vous êtes chiante, ma proposition me semble généreuse, ne me demandez pas la lune !

- Bon, alors c'est d'accord. Faut bien commencer par quelque chose.

- Donc voilà ce qu'il faudrait faire...

 

Au même moment au domicile de Michael Dereine.

 

- Bordel, mais tu t'es vu ? S'exclame Maria Baule.

- Ben quoi ?

- Tu veux que je t'aide ou pas ?

- J'ai plus d'argent !

- Va me chercher un sac en plastique, un grand !

- Pourquoi faire ?

- Tu le verras bien !

- Y'en a un là-bas !

 

Maria fit alors le tour de l'appartement, commença par le frigo qu'elle trouva désespérément vide, puis visita le bar, les placards, la cave à vin. Elle entassa dans le sac toutes les bouteilles pleines ou entamées qui lui tombaient sous la main. Le champagne, la bière, le pinard... 

 

- Mais qu'est-ce que tu fous ?

- Je fais la collecte du verre !

- T'es pas bien !

 

Son tour fini, elle s'approcha de l'évier dans lequel elle vida tout ce qui était entamée.

 

- Voilà, les pleines, je les emporte.

- T'as pas le droit !

- Maintenant écoute-moi bien, je vais revenir demain à 10 heures. Je veux que tu sois lavé, rasé, habillé correctement. Si c'est le cas, je te sors de ta merde, sinon, je te laisse tomber.

- Laisse-moi au moins une bouteille.

- C'est ta dernière chance, Michael, ta toute dernière chance, si tu la laisses échapper t'es foutu ! Définitivement foutu.

- Je suis pas foutu !

- Demain 10 heures ! Répéta-t-elle en claquant la porte. 

 

Dereine tituba jusqu'à sa chambre et s'affala sur le lit où il s'endormit comme une masse.

 

Un quart d'heure plus tard Maria revenait avec un kilo de pommes et un paquet de biscottes. Mais Dereine ne répondit pas malgré son insistance. Dépitée, elle griffonna un petit mot qu'elle laissa avec ses achats sur le pas de la porte.

 

"Pourvu qu'il n'ait pas fait une connerie !" Ne put-elle s'empêcher de penser.

 

à suivre

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 28 mai 2016 6 28 /05 /Mai /2016 07:35

Pr Martinov 16 - Le Fidèlitas 16 par Maud-Anne Amaro

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16 - Garde à vue

 

Vendredi 3 janvier

 

Oscar s'adresse à Monsieur Liou dans sa boutique de la rue Montgallet.

 

- J'aimerais acheter un "Fidélitas".

- Bien sûr, je reviens.

 

Il se dirige vers l'arrière-boutique puis revient avec un emballage rouge et jaune.

 

- Voilà !

- Non, "Fidélitas", je vous ai dit !

- C'est la même chose, on a juste changé le nom. Maintenant c'est "Adultère-stop".

- Dans ce cas... Vous pouvez me faire un paquet cadeau, c'est pour offrir.

- Ah ! Je n'en ai plus ! Vous comprenez avec les fêtes...

 

Il passe alors chez les Framboisert. Romain est parti au travail, mais Edith est bien là.

 

- Super ! Romain contrôlera ce soir si c'est bien la même chose. Comment vous remercier ?

- Un petit câlin ?

- Vous êtes gonflé, vous !

- Je plaisantais !

- C'est bien vrai, ce mensonge ?

- Je plaisantais, je vous assure.

- Je ne vous crois même pas, je vous offre un café ?

- Le café du pauvre ?

- Mais vous n'êtes pas sage !

- Si je ne suis pas sage, punissez-moi !

- Ben justement, la punition ce sera que vous restiez tranquille !

- Bien, je n'insisterais pas. Euh, j'ai envie de faire pipi mais je n'aurais pas l'outrecuidance de vous demander de me tenir la bite.

- Vous êtes décidemment impayable.

- Admettez que si je vous le demandais, ce ne serait pas grand-chose.

- Ben voyons ! La bite dans la main c'est le doigt dans l'engrenage !

- Certains engrenages ne sont-ils pas délicieux ?

- Taisez-vous donc !

- Si vous ne me la tenez pas, je risque de faire pipi à côté !

- Et bien, vous nettoierez !

- Oui, je nettoierai tout et si ce n'est pas bien fait, vous me punirez.

- Décidemment, c'est une idée fixe. Mais dites-moi pourquoi me vouvoyez-vous aujourd'hui ?

- C'est vous qui avez commencé, ma chère…

- Je n'en ai pas le souvenir. Mais qu'importe, va donc pisser, ça te calmera.

- Ça va être difficile, je suis en pleine érection.

- Menteur !

- Vérifie !

 

Est-ce alors par réflexe ou par jeu qu'Edith lui mit la main à la braguette ?

 

- Ben non, ça ne bande pas !

- Pourtant j'aurais cru…

 

Oscar sort alors sa queue, demi molle.

 

- Ah, et bien t'as raison, elle ne bande pas !

- Donc tu peux aller pisser.

- En combien de temps serait-tu capable de la faire bander ?

- J'en sais rien, disons deux minutes !

- Chiche !

 

Edith qui n'était pourtant pas "partante" commence à se prendre à ce jeu, et s'empare de la bite d'Oscar qu'elle branle un petit peu avant de la mettre en bouche.

 

Quelques coups de langue bien placés, quelques mouvements de lèvres efficaces et notre Oscar eut tôt fait de bander fort correctement.

 

- Qu'est-ce qu'elle est bonne ta bite !

- Tu l'aimerais bien dans ton cul, je suis sûr !

- Elle y serait heureuse, mon cul aussi !

- Ce n'est pas un problème.

- Alors, maintenant on fait quoi ? Demanda-t-elle.

- C'est que, avant toute chose, il faut quand même que j'aille faire pipi, j'ai toujours envie !

- Alors allons-y

- Il me vient une envie folle, un fantasme, une fantaisie cochonne…

- Oui, bon ben ça va j'ai compris, tu veux me pisser dessus ?

- Quelle perspicacité !

- T'as vue, hein ! En fait c'est un truc qui me branchait plus trop, c'est Béatrice qui me l'a fait redécouvrir récemment. J'avoue que c'est délicieusement pervers…

- Béatrice, elle est délicieuse.

- N'est-ce pas ? Mais je n'ai pas encore été jusqu'au bout…

- Le bout ? Quel bout ?

- Je t'expliquerai…On va peut-être se mettre à poil…

 

Ce qu'ils firent. 

 

Oscar ne se lassait pas d'admirer le corps et les courbes d'Edith. Celle-ci par pure provocation s'amusa à faire bouger ses seins à la manière des strip-teaseuses.

 

- Hum, ce que tu peux être bandante, toi !

- Bof ! Il y a tellement de choses qui te font bander !

- Que veux-tu, il paraît que je suis un pervers polymorphe.

- C'est quoi ça, ça mord ?

- Non, c'est très gentil, très doux, très affectueux...

- Alors ça va ! Viens avec moi.

 

Elle l'entraina dans la salle de bain et s'assit par terre...

 

- Putain il est gelé, ce carrelage !

- Oui mais tu as les fesses si chaudes que ça devrais s'arranger !

- Ben voyons ! Bon, ça va être une première, je n'ai jamais encore pris de l'urine dans ma bouche, je ne sais pas si je vais aimer, mais j'ai envie d'essayer. Alors tu vises mes seins et tu remontes, mais tu ne m'en fais boire juste un petit peu.

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Oscar fit comme elle souhaitait, le jet d'urine lui mouilla d'abord les seins…

 

- Hummm, c'est chaud, c'est agréable !

 

…puis remonta et visa la bouche ouverte. Edith déglutit.

 

- C'est spécial ! C'est pas franchement mauvais, c'est pas désagréable. Tu m'en donne encore un peu.

 

Mais cette fois, Oscar lui en envoya de trop dans le gosier, elle toussa et en recracha.

 

- Vas-y plus doucement Allez redonne-moi ta bonne pisse…! Glups !

 

Elle en avala une bonne lampée !

 

- En fait je n'arrive pas à savoir si c'est bon, mais ce que je sais c'est que c'est délicieusement pervers, ça me plait bien. Y'en a plus ?

- Non ! Mais tu peux me nettoyer la bite si tu veux !

- Hé dis donc ! Tu me prends pour qui ?

- Pour une belle coquine !

- Dans ce cas… Répondit-elle en engloutissant la bite d'Oscar dans sa bouche, la nettoyant de l'urine imprégnée sur son gland et la faisant rebander comme il se doit.

- Quelle suite, maintenant ?

- Comme on a dit !

 

Edith se positionna en levrette sur le carrelage, le cul très relevé, sa rosette brune bien visible, magnifique et obscène. Oscar ne peut résister à la tentation d'aller embrasser tous ces trésors, sa langue s'en allant virevolter à l'entrée du trou du cul en un ballet infernal.

 

- T'as des capotes !

- Dans la table de chevet, à gauche !

- Bouge pas, je reviens !

 

Une fois de retour il eut la surprise de voir Edith faire aller et venir dans son petit trou ce qui ressemblait à un tube de déodorant corporel.

 

- Ben, tu fais quoi ?

- Je m'occupe en t'attendant !

 

La bite d'Oscar remplaça donc avantageusement le produit en tube. Il pilonna la belle tel un damné et cinq minutes plus tard, ils s'écroulèrent l'un sur l'autre, exténués, en nage, mais ravis d'avoir si bien jouis

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Le soir, après avoir contrôlé les puces sur son ordinateur, Romain Framboisert eut la confirmation que "Fidélitas" et "Adultère-stop" étaient comme blanc bonnet et bonnet blanc. Il savait ce qui lui restait à faire…

 

Michael Dereine 

 

Michael Dereine avait tenté de revoir Edith Framboisert, mais en vain. Il l'avait harcelé au téléphone mais jamais elle ne répondait. Un jour il appela d'une cabine. Edith piégée, conserva son calme, et voulant mettre un terme à cette situation, accepta le rendez-vous qu'il lui fixa dans un bistrot près des Halles. 

 

- Mais ce sera juste cinq minutes !

- Peu importe, répondit-il le cœur rempli d'espoir.

 

Elle entra, le vit attablé. Quand il l'aperçut, il se leva pour l'accueillir et l'embrassa chastement. Voilà qui n'était pas prévu mais il n'entrait pas dans les intentions d'Edith d'humilier le jeune homme.

 

- Qu'est-ce que tu prends ?

- Rien ! Lis-ça ! C'est pour toi et après je m'en vais, dit-elle en lui tendant une enveloppe non cachetée :

 

Il ouvrit découvrant une photo portrait d'Edith au format carte postale, il la retourna et lut.

 

"Seule la passion t'empêche de comprendre que ce que nous avons vécu ensemble ne peut avoir de suite. De cette aventure j'en ai retiré beaucoup de plaisir et ne cherchais rien du tout d'autre. Ce moment fut aussi un échange, pendant lequel je t'ai offert tout ce que je savais pouvoir t'offrir. Il y a des pages qu'il faut maintenant que tu saches tourner. Tu ne m'as pas perdu puisque je suis toujours dans ton souvenir mais ne refait pas l'erreur de me chercher ailleurs. Adieu.

 

Michael regarda Edith, les yeux hagards en proie à une véritable confusion mentale.

 

- Adieu, Michael ! Dit-elle simplement en partant sans se retourner.

 

Il faillit la traiter de salope, mais aucun son ne put sortir de sa gorge. Il réussit à retenir ses larmes quelques secondes, attendant qu'Edith soit sortie du bistrot pour ouvrir les vannes.

 

Mardi 7 janvier

 

En fin de matinée, Robert Perronoux reçu un paquet apporté par un coursier. L'identité de l'expéditeur ne lui disait rien du tout. Il déballa le paquet et commença à s'énerver en découvrant le nom du produit. Cet "adultère-stop" ressemblait trop au "Fidélitas". Il lut le petit mot d'accompagnement tapé sur ordinateur :

 

"Tu seras probablement ravi d'apprendre que ce produit rapporte une fortune à celui qui le commercialise." et c'était signé "Daniel". 

 

Il ne voyait pas qui pouvait être ce Daniel qui en plus le tutoyait, mais ce n'était pas le plus important. Il s'empara de son téléphone portable et composa le numéro de la boutique de Monsieur Liou : 

 

- Bonjour, on m'a dit que vous auriez en magasin le produit "Fidélitas" ?

- Il nous en reste quelques exemplaires.

- Ce qui m'intéresse c'est le vrai "Fidélitas", parce qu'on m'a dit qu'il y aurait des contrefaçons.

 

Monsieur Liou qui avait oublié d'être idiot devint soudain méfiant.

 

- Non, c'est bien le vrai Fidélitas, je vais vérifier s'il nous en reste en stock, ne quittez pas.

 

Deux minutes plus tard…

 

- Désolé, on a vendu le dernier, et nous n'en aurons pas d'autres.

- Vous n'avez rien qui y ressemble ?

- Non monsieur.

 

Perronoux prend sa veste et ses chaussures, une demi-heure plus tard il était rue Montgallet.

 

- Bonjour vous me reconnaissez ?

- Oui monsieur !

- Et ça vous connaissez ? Hurla-t-il en exhibant l'emballage contenant "Adultère-stop".

- Non monsieur !

- Tu te fous de ma gueule ?

- Non monsieur !

 

Alors Perronoux sorti son flingue...

 

- Allez, on va aller faire un tour derrière, on verra bien si tu mens.

- Vous ne devriez pas faire ça, monsieur ! Proteste Monsieur Liou en appuyant avec son pied sur un petit bouton discret.

- Allez, avance !

 

Monsieur Liou avance, Perronoux le suit en le braquant, il n'a pas vu l'imposant cousin du propriétaire des lieux, ni sa latte de base-ball, il vit seulement trente-six chandelles.

 

Trois heures plus tard

 

Perronoux reçoit une cuvette d'eau froide sur le visage, il est ligoté et bâillonné dans ce qui semble être une cave. Devant lui trois personnages : Monsieur Liou entouré de deux types qu'il n'a jamais vu : l'énorme cousin et son air bovin et un autre portant lunettes et moustaches ainsi qu'une évidente expression de méchanceté sur son visage.

 

- Bon, t'es réveillé, conard ? Demande le méchant. 

- Hummpf, hummpf

- Alors écoute-moi bien, conard : on aurait pu te donner aux flics pour agression à main armée, mais c'est pas le genre de la maison. On va te libérer, mais si on te reprend à fouiner dans nos affaires on te coupe en petits morceaux !

- A la scie électrique ! Ajoute Monsieur Liou, en commençant par tous les doigts de la main, hi, hi !

 

Et Perronoux quitta le magasin avec un horrible mal de crane, une énorme bosse, et un irrésistible besoin de vengeance.

 

Mercredi 8 janvier

 

2 heures et demi du matin : Robert Perronoux gare sa voiture sur le trottoir d'en face du magasin de Monsieur Liou. Il en sort avec un bidon d'essence à la main. Le magasin est protégé par un rideau de fer, mais jouxte une porte en bois qu'il asperge d'essence avant d'y mettre le feu.

 

Jeudi 9 janvier


Perronoux dont le véhicule a été identifié grâce aux caméras de télésurveillance est interpelé à l'heure du laitier. Il ne peut nier, explique avoir eu un différend avec le gérant du magasin, mais s'avère incapable de prouver que ce dernier l'a grugé.


- Finalement vous avez foutu le feu à tout un immeuble, il y a des innocents qui ont failli y rester et qui ont tout perdu, et tout ça à cause d'une affaire dans laquelle vous n'avez pas raison, vous êtes une belle ordure !

- J'ai pété les plombs.

- C'est ce que disent tous les connards.

- Vous risquez 10 ans de prison, je vous souhaite bien du plaisir…


Vendredi 10 janvier


Devant la juge d'instruction, Perronoux commence à faire la grimace, il n'admet pas que ce genre de poste puisse être occupé par une femme et qui plus est, par une femme dont il pourrait être le père. Après avoir répondu à ses questions il lui demande :


- Si je vous livre des informations inédites sur une affaire non élucidée, est-ce que ça pourra arranger ma situation ?

- Je ne peux rien vous promettre, mais en principe, il est d'usage de tenir compte de ce genre de comportement, répond fort diplomatiquement madame la juge. 


Alors Perronoux lui raconte une drôle d'histoire :


- Figurez-vous que j'avais l'intention d'écrire un roman policier, un truc assez classique, un casse qui se termine mal...

- Vous pourriez abréger ?

- Pour que mon histoire soit plausible, j'avais besoin de la description authentique d'un système de sécurité...

- Ça va être long ?

- Alors je résume : un type, en fait une relation de travail à qui je demandais des tuyaux, parce que c'était son ancien métier, m'a refilé par écrit la description du système de sécurité du coffre de la bijouterie Brougnard, il m'a aussi fourni des précisions complémentaires que j'ai enregistrées avec son accord. Il n'était pas dans mes intentions évidement de retranscrire tout ça à l'exact dans mon roman. 

- Et alors ?

- Ben alors, quelques semaines plus tard, la bijouterie Brougnard était braquée, il y a eu trois morts. La presse a rapporté que l'un des gangsters tenait encore à la main la description du système de sécurité du coffre.

- Et ensuite ?

- Ensuite ce sera à la police de déterminer pourquoi cet individu a quitté l'entreprise qui a sécurisé la bijouterie, en emportant des documents confidentiels... 

- Bien, je vais en référer à qui de droit…

- Je vais vous indiquer les coordonnées de la personne en question, mais il y a un petit problème.

- Quoi encore ?

- Il a disparu !

- Il a disparu ? 

- Ben oui, Madame la juge, la culpabilité sans doute…

- Et comment savez-vous qu'il a disparu.

- J'étais en relation de travail avec lui, je ne peux plus le joindre, sa femme ne sait pas où il est passé, bref il a disparu de la circulation.


Perronoux est satisfait de son coup. Pour la police, la disparition de Framboisert ne pourrait que renforcer sa présomption de culpabilité. Et si on le retrouve, il aurait du mal à s'expliquer et si on ne le retrouvait pas... et bien si on ne le retrouvait pas, la police aura un coupable par contumace et lui une probable remise de peine après sa condamnation.


La juge demande à son greffier de rechercher le dossier du casse de la Bijouterie Brougnard. Elle prend contact avec le confrère qui a instruit le dossier, le récupéré et demande à la police un complément d'enquête…


La perquisition chez Perronoux permit de découvrir les instructions de sécurité du sas de la salle du coffre de la bijouterie Brougnard, l'enregistrement qu'il avait réalisé à l'insu de Romain Framboisert et un roman policier inachevé constitué d'une trentaine de feuilles saisies sur ordinateur et imprimées.


- Quelque chose ne colle pas, lui dit le commissaire. La fameuse feuille d'instruction trouvée chez vous n'est pas identique à celle trouvée sur le lieu du casse.

- Ah ? Fit semblant de s'étonner Perronoux, qui le sachant fort bien s'attendait à cette question. Il m'aurait donné une feuille d'instruction inventée de toute pièce, tout ça pour faire le malin !


Le commissaire laissa passer un silence avant de rétorquer :


- Non, ce n'est pas ça ! Il n'y a que la présentation qui est différente, les instructions sont les mêmes, elles sont même plus claires. Mais dites-moi : la phrase manuscrite sur votre exemplaire, vous savez ce que c'est ?

- Je n'ai pas bien compris, une formule mathématique, je n'ai pas creusé, ça n'avait rien d'indispensable pour mon roman.

- C'est l'écriture de qui ?

- Framboisert ! Du moins, je suppose.


Samedi 11 janvier


A 6 heures du matin, les flics tambourinent à la porte de l'appartement des Framboisert en gueulant des "Police, ouvrez !", histoire que tout le monde entende bien ce qu'ils étaient en train de faire.


Framboisert ouvre...


- Romain Framboisert ?

- Oui, qu'est-ce qui se passe ?

- Habillez-vous, on vous emmène.

- Mais, attendez dites-moi ce qui se passe ?

- Vous êtes en garde à vue pour complicité de vol à main armée en bande organisé…

- Mais c'est une erreur…

- Ta gueule, on a un mandat d'amener, alors maintenant tu fermes ta gueule et tu te magnes, on n'a pas que ça à faire !


Framboisert comprend qu'il est inutile d'essayer de discuter avec ces types et se dirige vers la chambre pour s'habiller. Deux flics le suivent.


- Vous aller me regarder m'habiller ?

- Oui !

- Qu'est-ce qui se passe s'écrie Edith qui vient de se réveiller et qui ne comprend rien.

- On embarque votre mari !

- Mais pourquoi ?

- Vous le saurez plus tard, alors ça y est ? T'as pas besoin de cravate, on y va. Mets-toi tes mains derrière le dos !

- Vous n'allez pas me passer les menottes, tout de même !

- On va se gêner ! Les mains derrière le dos, on a dit et arrête de nous faire chier !


Romain n'est pas croyant, mais il prie le ciel de ne pas rencontrer quelqu'un dans l'escalier. Raté, la bonne femme du premier trouve intelligent de sortir son chien juste à ce moment-là !


- C'est une erreur judiciaire ne vous inquiétez pas ! Lui lance-t-il en rougissant


Il comprend qu'elle n'est pas sortie par hasard mais qu'elle a été alertée par le bruit. Demain tout l'immeuble sera au courant.


Au commissariat, on lui demande s'il désire être assisté d'un avocat, il refuse n'en voyant pas la nécessité car il est persuadé qu'il va s'en sortir rapidement. Il reste menotté pendant deux heures après un radiateur. On lui accorde tout de même une pause pipi. (Sans doute pour qu'il ne fasse pas des "saletés" par terre.)


Le commissaire Filippi le fait asseoir, c'est un type bedonnant, rouge de figure, le genre à trop bouffer et peut-être à trop boire aussi. Framboisert va enfin savoir pourquoi il est là !


- Ça tu connais ? Demande Filippi en lui exhibant la feuille d'instruction qu'il avait confiée à Perronoux.

- Non ! Répond-il par réflexe.


Son cerveau fonctionne à toute vitesse. Perronoux a parlé, mais il ne sait dans quelles circonstances, l'incendie de la rue Montgallet n'a pas fait les grands titres des journaux et il n'est pas au courant. Il comprend que le commissaire ne croit pas sa réponse, il faut qu'il trouve quelque chose.


- T'es vraiment sûr ? S'énerve Filippi.

- Je n'ai jamais vu ce document, mais je sais de quoi il s'agit.

- Ah ! C'est déjà mieux ! Et c'est quoi ?

- Des instructions pour le service de maintenance sur un sas de sécurité.

- Et tu sais ça comment ?

- J'ai travaillé dans une boite qui s'occupait de ça !

- Hum ! Evidemment ! Et vous affirmez que vous n'avez jamais eu accès à ce document ? Demanda le commissaire, en revenant au vouvoiement.

- Chacun s'occupait de ses propres projets, ce n'est pas un des miens, je ne les présente pas comme ça et là en marge, ce n'est pas mon écriture.

- C'est l'écriture de qui ?

- Jenner, un ancien collègue de chez Duvallès-sécurité.

- Et c'est quoi ce charabia ?

- Un machin mnémotechnique pour se souvenir du code à indiquer ici. Sans ce code cette feuille ne sert à rien.

- Une supposition, admettons qu'une personne vous présente cette feuille et vous en demande le mode d'emploi, que feriez-vous ?

- Il n'y a pas besoin de mode d'emploi, ça ne se passe pas comme ça ! La feuille sert à programmer un serveur vocal qui va guider le technicien de maintenance. Les manips neutralisent la sécurité du sas. Pour quelqu'un qui veut juste entrer ça suffit, sinon le cahier de maintenance, c'est beaucoup plus compliqué.

- Ça vous arrivait souvent d'emporter du travail à la maison ?

- Jamais ! C'était interdit !

- Hum, hum ! Et pourquoi avez-vous quitté cette entreprise ?

- Pour créer la mienne !

- Et ça a marché ?

- Faut pas se plaindre.

- Votre entreprise est sur le même créneau que l'autre ?

- Pas du tout, on crée des applications électroniques.

- Ah oui, racontez-moi.


Framboisert se demanda le pourquoi de cette digression.


- On a d'abord travaillé pour le ministère de la défense, maintenant on ferait plutôt dans les clôtures automatiques.

- Le ministère de la défense ? Ils vous demandaient quoi ?

- Des trucs bizarres, des machins pour les manœuvres militaires...

- Quoi encore ?


Cette fois Framboisert avait compris, le flic entamait une conversation "anodine" afin d'endormir sa méfiance. D'un moment à l'autre il reviendrait à "l'affaire".


- Un jour on nous a demandé une fausse dent à mécanisme, c'est sensible à la voix, il suffit de prononcer un code, ça s'ouvre et ça libère une gélule de cyanure.

- Quel intérêt ?

- Un soldat capturé qui a peur de parler sous la torture, il prononce le code et trois secondes après il est mort.

- Mais c'est dangereux ! S'il prononce le code par hasard ?

- Aucun danger, c'est un double code, par exemple : il doit dire "clavicule", le système se met en attente et la personne a deux minutes pour prononcer le second code.

- Très intéressant !


Le flic reprit alors la feuille d'instruction de la bijouterie Brougnard.

 

- Revenons un peu en arrière : quelqu'un qui ne comprend pas bien ce mode d'emploi et vous le présente, vous faites quoi ?

- La situation est tellement improbable…

- Imaginons !

- Vous m'embarrassez, je suppose que tout dépendrait du degré d'intimité que j'ai avec cette personne...

- Robert Perronoux, ça vous dit quelque chose ? Coupa Filippi.


"Nous y voilà !" Se dit Romain.


- Perronoux, c'est un client de ma boite, en fait c'est un courtier du ministère de la défense.

- Et quelle étaient vos relations avec lui ?

- De simples relations client-fournisseur, très correctes au début, et puis c'est devenu un peu compliqué, je l'ai viré.

- Parce que ?

- Incompatibilité d'humeur ! Je l'ai supporté tant que j'avais besoin de ses commandes, quand j'ai réorienté l'activité vers les grilles électriques, j'en ai profité pour couper les ponts.

- Aurait-il une raison de vous en vouloir ?

- Oui !

- Parce que ?

- Parce que je lui ai foutu un pain.

- Robert Perronoux est actuellement accusé d'avoir mis le feu à un immeuble rue Montgallet. Vous auriez une idée de la raison pour laquelle il a fait ça ?


C'était donc ça ! Quand Framboisert avait envoyé "Adultère-stop" à Perronoux, il souhaitait simplement provoquer une grosse embrouille entre lui et Monsieur Liou. Jamais il ne lui serait venu à l'idée que les choses puissent aller aussi loin !


- Ça vous laisse sans voix, on dirait ?

- On ne connait jamais les gens ! Et pour répondre à votre question, non je n'ai aucune idée.

- Perronoux était-il au courant de ce que vous faisiez dans votre ancienne boite ?

- Oui, juste comme ça, il nous est arrivé d'en parler mais sans rentrer dans les détails.

- Vous êtes bien sûr ? Parce qu'on est tous pareils, une fin de repas bien arrosé, et on raconte parfois des choses qu'on n'aurait pas dû raconter.


"Mais où peut-il en venir ?"


- Bref, il est exclu selon que vous auriez pu commenter avec Perronoux le contenu de cette feuille d'instructions ? Reprend Filippi.


Framboisert sent venir le piège.


- C'est pire que ça, ça ne tient pas debout.

- O.K. Je vais vous faire écouter un petit truc.


Le piège se referme. Framboisert entend sa voix, il ne peut s'empêcher de rougir.


"L'enregistrement ! Je n'y pensais plus à ce truc ! Quelle ordure ce Perronoux !"


Et puis soudain il constate que l'enregistrement n'est pas complet. Perronoux y a fait des coupures. Devant un tribunal, cet enregistrement n'aura aucune valeur, mais il se garde l'argument en réserve pour l'instant. Son visage s'éclaire, il est maintenant certain de pouvoir s'en sortir.


- Ce n'est pas moi, c'est un imitateur !

- Tu te fous de ma gueule ou quoi ? Tu devrais choisir un autre système de défense, je t'ai pourtant tendu la perche tout à l'heure avec la soirée arrosée.

- Désolé, c'est une machination, faites expertiser l'enregistrement. 

- Bon on va te garder au chaud, ça te permettra de réfléchir, mais je te préviens : le collègue qui va reprendre l'interrogatoire est loin d'avoir ma patience.


Et le voilà en cellule, sans lacet, sans ceinture, sans montre avec un compagnon parfumé à la vieille serpillère.  


Plusieurs heures plus tard


- Bon, annonça l'inspecteur Lafargue, on n'a pas de temps à perdre avec des mecs comme toi. Alors le mieux que tu ais à faire, c'est de te mettre à table. De toute façon, tu finiras par le faire, alors autant gagner du temps.


Framboisert dévisagea le flic, tête d'œuf et regard de sadique.


- Oh ! Je te parle !

- J'ai rien à dire !

- Tu préfères que je m'énerve ?

- Ça ne changera rien !

- Je vais te dire : être obligé d'interroger des mecs comme toi, ça me dégoute, j'ai l'impression d'avoir un tas de merde en face de moi, parce que c'est tout ce que tu es un gros tas de merde et un fils de pute en plus.

- Maintenant je veux la présence d'un avocat.

- Trop tard, fallait le demander avant.


Et sans crier gare, le flic le gifla deux fois de suite et pas gentiment.


- Bon alors t'accouches ou t'en veux d'autres ?

- J'irais raconter vos méthodes à IGPN...


Deux autres gifles et celles-ci font encore plus mal.


- Merci, fallait pas !

- C'est ça, continue à faire le malin, j'en ai maté des plus durs que toi !


Framboisert se retint de répondre une vacherie, il avait eu sa dose de gifles et sa tête lui faisait mal. Il fallait qu'il s'en sorte sinon cette brute était capable de le passer à tabac pour de bon.


- Vous pourriez repassez l'enregistrement ?

- Et pourquoi faire ?

- Parce que il contient quelque chose de bizarre.

- Si c'est encore pour nous dire que ce n'est pas toi, c'est pas la peine !

- Non, c'est pour vous dire autre chose.

- Pfff ! Qu'est-ce qu'on peut perdre comme temps !


L'enregistrement se déroula de nouveau...


- Stop, vous avez entendu ?

- Entendu quoi ?

- Il y a un décrochage !

- Et alors ?

- Ben alors, ça veut dire que c'est un enregistrement bricolé, aucun juge ne versera ça au dossier.

- C'est ça, oui !


Mais le flic, dubitatif, écouta l'enregistrement jusqu'au bout.


- C'est quoi ce bordel ! Refoutez-moi ce mec en cellule, j'ai des choses à vérifier.


Trois heures plus tard


- Pose ton cul, on va rigoler ! Ordonne Lafargue à Framboisert.


Et voilà qu'on lui bande les yeux. 


- Vous n'avez pas le droit !

- Ta gueule.


Pour Framboisert, c'est clair on va le tabasser, et le bandeau c'est pour l'empêcher d'identifier ses agresseurs. Il entend du bruit, des gens entrent.


- Enlevez les bandeaux ! Ordonne l'inspecteur aux deux poulets qui se trouvaient là.

- Vous ! Ne peut s'empêcher de crier Perronoux.


Framboisert ne répond que par une expression de mépris.


- Vous l'avez retrouvé ? Insiste Perronoux.


Le flic ne répond pas. 


- Perronoux, tu vas répéter devant Framboisert ta version des faits.

- Ben, il m'a montré cette feuille...

- Non, depuis le début... Il t'a montré cette feuille à quelle occasion ?

- Il y avait eu un premier casse chez Brougnard, on en parlait à table et Framboisert, de fil en aiguille m'a confié qu'il avait travaillé sur la sécurité de leur coffre. Je lui ai demandé des précisions et il s'est vanté d'avoir chez lui tout le détail des instructions de sécurité. Comme j'étais en train d'écrire un polar...

- Oui, bon ! Framboisert tu en dis quoi ?

- Double mensonge : D'abord cette conversation n'a jamais eu lieu !

- Menteur, j'ai tout enregistré !

- Tais-toi, Perronoux ! Intervint Lafargue

- Et l'autre mensonge, c'est que je n'ai jamais travaillé sur le dossier Brougnard, renseignez-vous auprès de la boite, ils vont vous le confirmer.

- Pas la peine, ce deuxième point est exact, c'est indiqué dans le dossier ! Répond l'inspecteur.


La tronche de Perronoux ! 


- Je suis de bonne foi, Framboisert m'a fait croire qu'il travaillait sur le dossier.

- Bon résumons-nous, intervint Lafargue en s'adressant à Perronoux : un jour vous papotez au restau, Framboisert te raconte qu'il a travaillé sur le projet de sécurité de la bijouterie Brougnard, déjà là il y a quelque chose qui ne va pas, tu lui racontes que tu écris un polar et tu lui demandes des précisions qui sont prétendument enregistrés.

- Comment ça prétendument ?

- Tais-toi quand je parle ! Le lendemain, il t'apporte des instructions écrites auxquels il ne devrait pas avoir accès et te les refiles gentiment ! Puis tu reprends l'enregistrement et tu fais des coupes... Pourquoi ces coupes d'abord ?

- Je n'ai gardé que ce dont j'avais besoin.

- Ben voyons, il y en a ici au moins un qui se fout de notre gueule, peut-être deux. Pour Framboisert on va aller jusqu'au bout de la garde à vue, emmenez-le, je garde Perronoux pour l'instant. Et puis non, emmenez-le aussi


Ces moments d'extrême nervosité étaient un signe chez ce flic. Il se savait tout près de la solution, il manquait juste quelque chose pour que le puzzle s'assemble. Mais quoi ?


- Le roman qu'écrivait Perronoux, il est chez nous ?

- Oui, je vais vous le chercher.


Lafargue pris le temps de lire les trente feuilles espérant y trouver quelque chose. Le style était primaire, les fautes nombreuses, et la présentation étrange avec cette manie de faire un très léger retrait à droite à chaque début de paragraphe...


Le déclic !


- Putain ! La feuille qu'on a récupérée dans le sas, il me la faut !


Les mêmes retraits paragraphes ! Il pourrait demander une analyse comparative des encres d'imprimantes, mais cela risquait d'être long, il pourrait demander aussi une analyse du disque dur de Perronoux, incluant les zones effacées. Mais il ne le fera pas, il croit avoir trouvé et se fie à son intuition. Perronoux, il va l'avoir au bluff.


- Bon, Perronoux, il est temps de cracher le morceau : le papelard récupéré dans le sas de chez Brougnard vient de ton ordinateur.

- Non ! Répond l'intéressé tout de même peu rassuré.

- La marque d'imprimante est la même que la tienne.

- Et alors ? Canon doit posséder 30% du marché...

- C'est non seulement la même marque, mais c'est le même modèle.

- Coïncidence !

- Et le fichier qu'on a retrouvé sur ton disque dur, c'est une aussi une coïncidence, connard ?


Perronoux soupira, il ne laissait rien trainer sur son disque dur et savait pertinemment qu'il avait effacé ce fichier.


- Cet interrogatoire est illégal, mon avocat n'a pas été prévenu.

- Ne t'inquiètes pas on sait ce qu'on fait. Alors t'accouche, on n'a pas que ça à faire !


- Vous bluffez, je suis joueur de poker, quand on bluffe, je le sais.

- Et ça c'est du bluff ? S'écria Lafargue en giflant deux fois de suite Perronoux. 

- Passez-moi à tabac puisque c'est votre distraction favorite.

- Parce que tu te figures que je vais avoir des scrupules avec une ordure comme toi ? Est-ce que tu sais au moins que quand on efface un fichier sur un ordinateur, on peut quand même le retrouver.


- Touché ! Se dit le flic en observant la mine, soudain déconfite de Perronoux.


Et contre toute attente Lafargue quitta la pièce, dix minutes plus tard Filippi le remplaçait :


- Bon, alors t'es coincé, on dirait. On peut prolonger la séance le temps d'avoir les rapports d'expertise complets pour l'ordinateur et l'imprimante. Mais à quoi bon ? Alors t'avoue ?

- Ben, oui j'avoue !

- Et bien voilà ! Maintenant tu nous racontes tout ça en détail !

- Je sais pas !

- Tu ne sais pas quoi, tu préfères que ce soit mon collègue qui s'en occupe.

- Je ne sais plus où j'en suis, laissez-moi souffler cinq minutes.

- Pfff, d'accord mais pas une de plus !


Perronoux s'efforça de réfléchir. Avec son plan tordu, il avait sous-estimé le professionnalisme des policiers, il fallait donc arrêter de raconter n'importe quoi. Continuer à enfoncer Framboisert se retournerait contre lui : Déjà sous le coup de deux graves inculpations il ne fallait surtout pas que l'affaire du Bois de Louveciennes vienne aggraver son cas. Il avait deux solutions : se taire, mais il n'aurait pas la force de tenir, il n'avait donc pas d'autre choix que d'impliquer Framboisert mais il faudrait qu'il en minimise le rôle.


Perronoux présenta donc sa version. Framboisert continua de tout nier, il y eut donc une seconde confrontation et Perronoux raconta de nouveau cette version :


- Suite à un casse chez Brougnard, j'expliquais à Framboisert que l'affaire m'intéressait comme point de départ d'un polar que je voulais écrire, il m'a alors confié qu'il avait travaillé sur leur système de sécurité, et a accepté de m'en fournir les détails. L'idée du casse m'est venu après, je me suis dit qu'au lieu d'écrire un roman, pourquoi ne pas le vivre ?

- A quel moment, Framboisert a-t-il été au courant de votre projet de cambriolage ?

- Jamais ! Je ne l'ai jamais mis au courant.


Framboisert est sur le cul ! Il se dit qu'il doit y avoir un piège.


- Pourquoi avoir monté cette accusation sur Framboisert. Faut vraiment être con, si vous n'aviez rien dit on n'aurait jamais rouvert le dossier.

- Je ne l'ai jamais accusé ! J'ai simplement expliqué qu'il avait sorti de son entreprise un document sensible...

- Répondez à la question !

- Je voulais me venger du fait qu'il m'avait cassé la gueule, et puis j'espérais que la justice apprécierait ma collaboration !

- Autre chose concernant Framboisert ?

- Non j'ai tout dis !

- Pourquoi tu le couvres ?

- Je ne le couvre pas, il est coupable de violation de secret professionnel et de divulgation de secrets de fabrication industriel 

- Ce n'est pas à toi de dire de quoi il est coupable. Bon maintenant plus un mot ! Framboisert, c'est à toi !

- Vous savez déjà que je n'ai jamais travaillé sur ce dossier.


Lafargue explosa :


- Tu commences à nous faire chier ! La feuille d'instruction n'est pas venue toute seule dans les pattes de Perronoux, c'est bien quelqu'un qui lui a refilé ! Et c'est pas la femme de ménage, c'est quelqu'un qui connaissait le code caché. C'est soit Jenner, soit Duvallès, le patron de la boite, sinon c'est toi !

 - Et bien c'est pas moi ! Et arrêtez de me secouer comme un prunier, si je vous dis que c'est pas moi, c'est que c'est pas moi.

- Bon, reprit Filippi, on va être obligé de rechercher si par hasard Jenner ou Duvallès ont eu un contact direct ou indirect avec Perronoux, ça ne va pas être facile, mais on sait faire et on y arrivera, et si on trouve rien, il ne restera plus que toi.

- Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?

- Je te signale que Perronoux t'a disculpé de toute complicité dans l'affaire Brougnard. Au pire tu seras juste poursuivi pour divulgation de secrets professionnels. Quoique pour ça il faudrait que le patron de la boite soit au courant, et comme il n'est pas au courant…


Framboisert se demande le pourquoi de cette perche. 


- Et puis poursuit Filippi, il y a l'enregistrement, on sait que comme pièce à conviction, ça ne vaut rien, mais si l'analyse de la voix prouve que c'est bien la tienne, cela resserrera l'enquête, on fouillera partout jusqu'à ce qu'on trouve quelque chose qui te fasse tomber.


Framboisert est fatigué, il en a marre, il se dit que si c'est un piège, tant pis.


- O.K., c'est moi qui lui ait donné la feuille !

- Et t'as fait comment ?

- C'est tout bête, inventa Framboisert, un jour j'étais dans le bureau de Jenner avec un dossier, j'étais un peu sur la touche depuis qu'il était là et je me demandais s'il n'avait pas inventé un petit truc génial dans ses procédures. Et ce jour-là sur un coin de son bureau il y avait cette feuille, posée sur un tas d'autres papelards, j'ai posé mon dossier sur les feuilles, je l'ai embarqué, j'ai photocopié le truc et je suis revenu chez Jenner en lui disant "j'ai embarqué" tout ça par erreur', je te le ramène", ça ne l'a pas perturbé plus que ça...

- Et le code ?


Il expliqua.


- J'ai fait ça par jeu !

- Ben voyons ! Bon on va vous faire signer vos dépositions et vous conduire chez le juge d'instruction.


- Framboisert est complice, t'es bien d'accord ? Indique Lafargue à Filippi.

- Tout à fait ! Mais c'est du petit gibier, on n'va pas perdre notre temps avec ça, l'essentiel est d'avoir coincé Perronoux et d'avoir une version de l'affaire qui tient la route. En haut lieu on sera content.

- Si on était dans un polar, on se mettrait à plein temps là-dessus et on coincerait Framboisert.

- Ou, mais on a tellement d'autres affaires plus urgentes.


Quelques heures plus tard, Framboisert sortait libre, sa mise en examen pour vol de secret industriel étant subordonnée à l'éventualité d'un dépôt de plainte de la part de Duvallès-sécurité. Avant de quitter les lieux Lafargue ne put s'empêcher de se faire menaçant :


- Ne te crois surtout pas sorti d'affaire. Duvallès portera plainte, et si ce n'est pas déjà fait on lui demandera de le faire. Et tu vas écoper un maximum. C'est du moins ce que j'espère de tout mon cœur !


"Il me faudra un bon avocat ! se dit alors Romain Framboisert, j'en parlerais à Oscar, avec ses relations, il en connait peut-être un de très bon ?"


- Prépare-moi un dossier argumenté, avec ta version des faits, tous les détails et je m'occupe de ça ! Lui proposa Oscar.


"Embourbé comme il est dans cette affaire, je ne sais pas si un avocat suffira, mais j'ai comme une autre idée…"

à suivre

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 28 mai 2016 6 28 /05 /Mai /2016 07:30

Pr Martinov 16 - Le Fidèlitas 15 par Maud-Anne Amaro

stamp partouz

15 - Réveillon porno

 

En ressortant de la douche l'agressivité que Parma avait manifestée en se présentant au domicile de Martinov semblait avoir complètement disparue.

 

- Bon alors si j'ai bien compris vous n'êtes pas les vrais inventeurs de ce "Fidélitas" à la con.

- Je vous dis, on a juste réalisé l'étui, on ne savait pas trop à quoi servirait ce machin !

- Et l'inventeur vous savez qui c'est ?

- L'inventeur a travaillé sous la menace. Le véritable instigateur de ce produit est un dénommé Perronoux, on peut vous donner ses coordonnées, mais c'est quelqu'un de très dangereux. A votre place je laisserais tomber.

- Bon, ben tant pis pour moi, je vais vous laisser… Vous êtes inventeur alors ?

- En quelque sorte !

- C'est bien, ça comme métier ! Moi je suis dans le spectacle, mais personne veut de moi, je ne suis pas assez bonne comédienne. C'est n'importe quoi, qu'il parait. Bien sûr pour des rôles de composition, j'aurais peut-être un peu de mal, mais pour jouer les femmes fatales, les vamps, j'ai tout ce qu'il faut, non ? Enfin bref… Vous ne connaissez personne dans le spectacle par hasard.

- Je peux vous donner un nom, mais c'est sans garanti.

 

Martinov griffonna les cordonnées d'Oscar Lichtenberg sur un bout de papier.

 

- Ah ! Il s'appelle Oscar, votre gars ! Je suis sûre que ça va me porter chance.

 

Mercredi 31 Décembre

 

Ce sera sans chichis avait précisé Edith qui reçut ses visiteurs vêtue d'un simple jeans, et d'un débardeur grenat mettant en valeurs ses jolies épaules. Quant au soutien-gorge, elle l'avait volontairement oublié, ce qui faisait que ses tétons dardaient sous le tissu. 

 

Martinov qui de toute sa vie n'était jamais parvenu à décontracté sa tenue, avait sortie de la naphtaline un costard trois pièces qui devait être à la pointe de la mode... il y a trente ans. Le tout étant ponctué d'un nœud papillon rouge d'une absolue désuétude.

 

On sonna à la porte :

 

-  Romain, je suppose ? Je suis Oscar, et je vous présente Maria Baule, productrice de télévision. 

- Entrez, entrez, installez-vous.

 

Si Oscar était venu en jeans et chemise rose, Maria, elle se fit remarquer quand elle enleva son manteau de fourrure, non pas par son pantalon noir chic et classique, mais par le haut en voile transparent qui ne pouvait rien cacher de sa poitrine puisqu'à l'instar d'Edith, elle n'avait rien mit pour la soutenir.

 

Les nouveaux venus embrassent tout le monde, font mettre où il convient les bouteilles qu'ils ont apportés et jaugèrent la petite assemblée (que voulez-vous, c'est instinctif). La seule inquiétude de Maria Baule concernait le vieux professeur :

 

"Pas trop sexy, celui-là ! Mais bon, on verra bien !"

 

Quant aux autres, si la première impression en voyant débarquer Maria fut une certaine déception eu égard à son âge, la transparence de son haut contribua à les rassurer. 

 

- Donnez-moi vos manteaux. Installez-vous, asseyez-vous ! Réitéra Edith. On va commencer par boire un petit apéro, ça nous permettra de faire connaissance.

 

Tout était déjà prêt sur la table basse et Edith n'eut plus qu'à remplir les verres.

 

- Vous travaillez à la télé, alors ? Demanda Edith. 

 

Question idiote puisqu'elle le savait déjà, mais ça permettait de lancer la conversation.

 

- Je produits des émissions à la con, ce n'est pas très valorisant, mais ça paye plutôt bien.

 

Maria remarqua alors que si tous les regards convergeaient vers elle, ce n'était pas pour ce qu'elle répondait, mais pour son haut provocant.

 

- Euh, c'est peut-être un peu trop transparent. Demanda-t-elle avec malice !

- C'est très sexy, moi j'aime beaucoup ! Intervint Edith, tandis que Romain approuvait ses propos en opinant du chef.

 

Maria croisa alors le regard de Martinov et de Béa, qui d'un léger sourire qui se voulait complice semblait signifier qu'ils n'y voyaient pas problème.

 

- J'en profite pendant que je peux encore, ajouta Maria, dans dix ans je ne pourrais plus, il sera trop tard. Evidemment, ils ont été refaits, mais c'est du bon boulot !

- Ils m'excitent ! Intervint Edith.

- Je prends ça comme un compliment. Si tu veux toucher...

- Maintenant ?

- Quand tu veux !

 

Alors Edith se leva de son siège, attendit une éventuelle réflexion de la part de l'assistance, mais celle-ci se contentait d'attendre la tournure des événements.

 

Ses mains se posèrent sur le fin tissu du top de Maria, puis saisie d'une irrésistible pulsion, elle passa ses mains au-dessus et se mit à caresser la peau nue de ses gros nénés.

 

Maria attira alors le visage d'Edith contre le sien et les deux femmes se roulèrent un patin.

 

- Ça commence fort ! Commenta Oscar en se tripotant la braguette, non pas parce qu'il bandait (il en avait vu tellement d'autres), mais parce il lui semblait que ce geste était de nature à "lancer la conversation". Effectivement, Romain Framboisert qui était à ses côtés commença par lui adresser un petit sourire complice avant de lui poser sa main sur la braguette accompagné d'une demande de permission gentiment hypocrite :

 

- Vous permettez ?

- Avec plaisir !

 

L'endroit se mit à gonfler à force de manipulations. Romain mit la main sur l'ardillon de la fermeture-éclair, et après avoir recueilli une mimique approbative d'Oscar dézippa la chose, enfouit sa main dans le calfouette et en fit sortir un joli cylindre de chair en pleine bandaison, qu'il commença à masturber doucement.

 

- Vous avez une bien belle bite, cher Monsieur !

- Profitez-en, elle est à votre disposition.

 

Oscar en homme poli qu'il était tint à rendre la réciproque à son voisin et bientôt les deux hommes se livrèrent à une jolie branlette mutuelle, tandis que devant eux Edith et Maria se pelotaient à qui-mieux-mieux.

 

- Ils ne perdent pas de temps ! Bougonna Martinov.

- Humm t'as goûté aux toasts aux œufs de saumon ? C'est divin ! Répondit Béatrice, la bouche pleine.

- On est largué comme deux andouilles !

- Pas bien grave, la soirée ne fait que commencer, et puis j'aime bien regarder, pas toi ? Prend un toast, je te dis.

- Je peux te caresser un peu les nichons ?

- Mais bien sûr mon petit professeur.

 

Sa main se balade alors sous le tissu du haut de la jeune chimiste…

 

- Tiens tu n'as pas mis de soutif ?

- Non, je ne savais pas lequel mettre, alors je n'en ai pas mis…. Hum, j'aime bien quand tu me pinces les tétons. Hum, ça te fait bander, hein ?

- Tu me fais toujours bander !

- Tu me connais pourtant par cœur !

- Mais je ne m'en lasse pas.

- T'es un amour !

 

Romain s'était à présent baissé et engloutissait la bite d'Oscar en de larges mouvements de bouche.

 

- Hummm, tu suces bien, toi, tu es un bon suceur de queues !

- Humpf, humpf !

 

Un moment Romain qui avait quelques douleurs dans le dos se releva.

 

- Si on se mettait à l'aise ? Proposa-t-il.

 

Oscar n'avait rien contre et bientôt nos deux joyeux libertins se retrouvèrent à poil, l'un devant l'autre.

 

- Humm t'as des beaux tétons, toi ! Constata Romain en découvrant le torse épilé d'Oscar.

- Tu peux t'amuser avec, si tu veux, j'adore qu'on me les tripote.

 

Les deux hommes s'amusèrent donc pendant quelques instants à se tirer les bouts de seins. Très proche l'un de l'autre, leurs bites bandées se frôlaient et se chevauchaient dans un insolite ballet au pouvoir érotique fulgurant. N'y tenant plus les deux hommes se roulèrent un patin d'enfer au terme duquel chacun se demanda comment il allait gérer la suite.

 

C'est alors qu'Oscar, apercevant le professeur faisant banquette, une banquette active, mais une banquette tout de même), l'interpella.

 

- Mais, Dédé, viens donc nous rejoindre ! On peut vous l'enlever cinq minutes, Béatrice ?

 

Cette dernière n'allait quand même pas jouer les rabat-joie et ne protesta pas. Elle jeta un coup d'œil vers ces dames, mais leur duo n'offrait pour l'instant aucune ouverture : Edith et Maria débraillées à l'extrême étaient, collées l'une à l'autre sur le canapé, se pelotant chattes et nichons en se roulant des pelles à répétition.

 

"Je fais quoi, je prends un magazine ?" Marmonna-t-elle.

 

Le professeur qui venait de se déshabiller prestement s'approcha du duo, et bientôt les trois hommes se plotèrent réciproquement, la bite, les tétons, les culs. Tout était bon pour la caresse.

 

Bien sûr, tout ce petit monde bandait un maximum et notre vert professeur commençait à saliver à voir et à tripoter les jolies bites de ses joyeux compagnons de débauche.

 

Aussi se baissa-t-il pour satisfaire ses lèvres, il convoita celle de Romain, mais elle n'était pas disponible, Oscar l'ayant bien en main. Qu'importe il sucerait donc Oscar.

 

Il prit la bite en bouche et la fit coulisser quelques instants pour s'imprégner de sa texture et de son goût, puis se mit à donner de brefs petits coups de langue sur le gland d'où une goutte de liquide spermatique ne tarda pas à darder.

 

Romain passa derrière le professeur et commença par lui peloter… le derrière.

 

- Qu'est-ce qu'il est beau ton cul ! Le flatta-t-il.

 

Le couple Framboisert qui se douterait bien que la soirée serait chaude avait prévu sur la table basse entre les noisettes et les cacahuètes, une jolie coupelle remplie de préservatifs et de dosettes de gel intime. Romain en serait donc le premier utilisateur, la capote pour sa bite et le gel pour le trou du cul convoité. Mais avant, il tint à lécher l'endroit dont il adorait la texture particulière et son parfum légèrement âcre. Et puis c'est tellement "pervers !

 

Le cul fut tellement bien humecté qu'il s'entrouvrait, Romain ajouta néanmoins une noisette de gel pour que l'introduction soit parfaite. Elle le fut et bientôt notre vert professeur fut honoré par deux belle bites, une dans le cul, une autre dans la bouche. Inutile de vous dire qu'il jubilait. Le seul inconvénient c'est que les coups de boutoir à l'arrière l'empêchaient de se concentrer comme il aurait voulu sur sa fellation. Mais Oscar ne s'en plaignait pas. Ce dernier était d'ailleurs au bord de l'extase, le visage levé en arrière et rougi par l'excitation. Il n'eut même pas le temps de se reculer et éjacula dans la bouche de son fellateur.

 Martinov16O1.jpg

Si la bite d'Oscar se mit alors à débander, l'homme restait néanmoins en forme et il vint admirer le charmant tableau que formaient ses deux compagnons.

 

- Hummm. Tu l'encules bien ! C'est bon, hein Dédé !

- Super !

- C'est la fête, hein ! Deux bites pour toi tout seul !

- Et des belles !

 

Oscar se mit à branler le professeur, tandis que Romain qui aurait voulu se retenir de jouir pour ménager la suite, en fut incapable tant son excitation était grande et déchargea dans un râle avant de déculer avec un curieux bruit de goulot qui se débouche.

 

Le professeur un peu groggy laissa Oscar continuer à le masturber tandis que Romain vint lui rouler une pelle tout en lui pinçant les tétons. Il ne tarda pas à jouir à son tour.

 

C''est à ce moment que d'un mouvement spontané, nos trois coquins se dirigèrent vers la salle de bain et pour se faire ils passèrent devant Edith et Maria dont les effusions avaient quelque peu baissées d'intensité.

 

- Messieurs, si vous voulez que je vous nettoie la bite, j'adore faire ce genre de chose ! Proposa Maria Baule.

 

Ils furent bientôt tous les quatre dans la salle de bain.

 

- Par qui je commence ? Demanda Maria, qui déjà approchait sa bouche de la bite de Romain. Mais celui protesta (plutôt mollement d'ailleurs)

 

- Attends, faut que je fasse pipi !

- Pisse-moi dessus, j'adore ça ! Attend j'enlève mes bas.

 

Romain n'avait rien contre, le problème, c'est qu'il avait beau essayer, ça ne venait pas.

 

- Je crois que moi, je vais pouvoir, dit alors Oscar qui visa le ventre de Maria de son jet d'urine.

 

La coquine se baissa alors et ouvrit une large bouche. Le spectacle dut débloquer Romain qui se mit à pisser à son tour. Martinov regardait fasciné, il n'avait pas très envie et soudain saisi d'une incontrôlable pulsion, il alla se placer aux côté de Maria et profita ainsi du jet dru d'Oscar.

 

C'était la deuxième fois que Martinov se faisait pisser dessus par un homme ! Il y a toujours une deuxième fois. Et tandis que Maria nettoyait de sa bouche la bite de Romain imbibée de sperme et d'urine, le professeur faisait exactement la même chose avec celle d'Oscar. 

 

- J'ai aussi une petite envie, ça intéresse quelqu'un ? Demanda Maria.

 

L'instant d'après elle pissait d'abondance sur Martinov et Oscar qui s'étaient couchés sur le carrelage et qui avalaient ce qu'ils pouvaient. Pendant ce temps Romain lui léchait les tétons, mais quand Martinov se proposa afin de lécher sur sa chatte les dernières gouttes de pipi, elle s'y opposa.

 

- Ce sera pour ces dames, si ça les intéresse ! 

 

Et elle sortit de la salle de bain sans se rincer.

 

Dans le living, Edith et Béatrice, restées seules ne pouvaient faire autrement que de se rapprocher et cette dernière était en train de butiner l'extrémité des nénés de son hôtesse. Maria arriva comme un cheveu sur la soupe :

 

- Ça va, les filles ? J'ai fait un gros pipi, mais j'ai complétement oublié de m'essuyer ! Où ais-je la tête en ce moment ?

 

Il vint un moment à Béatrice l'idée d'envoyer promener cette emmerdeuse ou du moins la snober, mais ne souhaitait pas "plomber" la soirée, et comme Edith n'était que très moyennement intéressée par cette proposition indirecte, elle se dévoua.

 

Ce ne fut d'ailleurs pas une corvée, les jeux de pipi, c'était vraiment son truc à Béatrice et elle ne s'en lassait pas, Elle laissa donc sa langue se frayer un chemin dans la chatte poilue de Maria Baule, puis une fois l'urine convenablement lapée, se dit qu'elle aurait mauvaise grâce à ne pas continuer à profiter de l'endroit. Le clito de Maria plutôt gros et en pleine forme n'attendait que l'on s'occupe de lui, Béatrice l'attaqua provoquant une jouissance fulgurante à sa partenaire.

 

Après cet intermède, Béatrice et Edith reprirent leurs ébats, tendres câlins, douces caresses, baisers audacieux qui se terminèrent par un soixante-neuf d'enfer.

 

Les hommes revinrent, personne ne se rhabilla, mais le sexe fut mis provisoirement de côté et on trinqua joyeusement, tandis que l'horloge se mit à signaler qu'on venait de changer d'année.

 

- Tout le monde se souhaite une bonne année, on s'embrasse, on s'enlace, on se bisouille, on vide les verres et on les remplit de nouveau.

 

Evidemment, pendant le repas fut évoqué l'affaire du "Fidélitas" et les mésaventures de Michael Dereine.

 

- Quand je pense que c'est moi qui l'ai lancé ! Se lamenta Maria.

- Il a vraiment du talent ? Figure-toi que je ne l'ai jamais entendu chanter ! Demanda Edith.

- Du talent ? Pas plus qu'un autre, mais il se débrouille et puis surtout il est beau, alors je lui ai donné un petit "coup de pouce". C'est grâce à moi que ce petit con a gagné le concours, uniquement grâce à moi, pas grâce à son talent. Et pour me remercier, cet abruti ne trouve rien de mieux à faire que de se laisser entortiller par un impresario véreux.

 

L'auditoire qui ignorait cette partie de l'histoire est passionné, à l'exception toutefois du professeur Martinov qui s'en fout un peu.

 

- Mais on ne me fait pas des coups comme ça à moi ! J'ai un peu manœuvré pour le rendre jaloux, avec l'aide d'Oscar...

- Tu parles ! Ce jour-là j'ai failli prendre un pain dans la tronche... 

 

Il raconte l'anecdote.

 

- Et comme je lui avais parlé du "Fidélitas", il a cavalé en acheté un ! Je pensais lui faire une vacherie, mais je ne pensais pas que ça irait aussi loin ! Il est complètement cramé maintenant. Pour lui ça doit être terrible, mais bon, je ne pouvais pas ne pas réagir. Enfin bref, tout cela n'est pas fondamental.

- Moi ce qui m'embête... commença, Romain 

- ...Enfin, j'étais loin de me douter qu'un jour, je me ferais bouffer la chatte par l'inventeur du "Fidélitas". Continue Maria.

 

Eclat de rire général.

 

- Ben justement... Tente une nouvelle fois Romain.

- Quelle idée d'aller inventer un truc pareil, aussi ! 

- Ce n'était pas mon idée, c'est bien plus compliqué que ça. Mais justement...

- Ben raconte nous ! Intervient Maria le coupant pour la troisième fois.

 

Et Romain Framboisert raconte alors à l'attention de ceux qui ne connaissent pas l'histoire ses démêlés avec Perronoux. En fait il la raconta à sa façon remplaçant l'affaire du casse de la bijouterie Brougnard par une anodine affaire de faux en écritures comptables.

 

- Alors, OK, c'est une invention débile, mais là où j'ai les boules...

- Oui dis-nous où t'aurais les boules, plaisante Maria.

 

Rires de l'assemblée.

 

- Maria, laisse-le donc continuer, s'irrita Oscar.

- Je disais donc que cette affaire ne m'a pas rapporté un rond, et qu'en ce moment un petit malin se fait probablement du fric avec ça en ayant changé le nom du produit.

- T'as appris ça comment ? Demande Oscar.

- C'est notre ami Martinov qui m'a informé...

 

Et comme personne n'est au courant à part Romain, quatre paires d'yeux se tournent vers Martinov qui se trouve "obligé" de raconter.

 

-  Quand Dereine est venu nous casser les pieds, il a oublié un porte-cartes… dedans il y avait un bon pour un massage gratuit…

- Ah ! Oh ! 

- Ben quoi ?

- Un massage érotique ?

- Oui, un massage érotique…

- Ah ! Oh ! Faut nous raconter…

- J'y reviendrais, si vous êtes sage, mais ce que je voulais dire c'est que dans une pièce mitoyenne il y avait au moins un carton plein de faux "Fidélitas".

- En voilà une coïncidence !

- Ce n'en ai pas vraiment une. Dereine a dû aller raller au magasin où il avait acheté son truc, il se trouve que le magasin devait être aussi l'importateur. Après on peut supposer n'importe quoi, par exemple des menaces de Dereine ou de Perronoux qui les ont incité par prudence à modifier le nom du produit.

- Mais pour être sûr, il faut s'en procurer un ! Ajouta Framboisert

- Ben, il est où est le problème ? Demanda Maria

- Si j'y vais, je suis grillé, ils vont me dire qu'ils n'en ont pas…

- Ben un autre d'entre vous, André, peut-être.

- Je veux bien essayer pour rendre service, mais franchement, à mon âge, est-ce que j'ai une tête à aller acheter un "Fidélitas ?

- Donnez-moi l'adresse, j'irais vendredi, proposa alors Oscar.

- Super !

 

La température ambiante et le vin firent que personne n'eut froid, la joyeuse assemblée était donc restée à poil pendant tout ce temps. Après le diner, ils passèrent au salon pour le café.

 

- Bon Dédé, intervint alors Maria, qui s'était mise près du professeur, tu nous le racontes ton massage ?

- En fait, il s'agit d'un bordel clandestin, quand je suis arrivé on m'a demandé de choisir deux filles, j'ai choisi la plus belles des chinoises et la tenancière m'a dit à ce moment-là qu'il avait aussi un travesti, j'ai demandé à voir. Il est venu et m'a exhibé son sexe de suite.

- Oh ! Et il était comment ? Demande Maria.

- Très joli ! Plus sombre que le reste de son corps, avec un très beau gland.

- Humm, c'est quand même fabuleux, ça, un homme qui nous décrit la bite d'un autre homme. Qu'est-ce que ça m'excite ! Tu l'as sucé je suppose ? Tu as dû te régaler ?

- Oui, et ma foi, ce n'était pas désagréable !

- T'aimes ça, sucer des bites, hein ?

- En fait je ne cherche pas, mais quand j'en ai l'occasion, pourquoi pas ?

- Et toi, il t'a sucé ?

- Non, c'est vrai, ça maintenant que j'y pense, personne ne m'a sucé !

- Et ça s'est terminé comment ?

- La fille m'a demandé si je voulais me faire prendre par le travesti, je n'avais rien contre, mais lui ne bandait pas assez. Elle a donc été chercher un charmant jeune homme qui s'est chargé de la tâche !

- Il t'a bien enculé, alors !

- Ce n'était pas mal, je dois dire

- Une bonne expérience alors ?

- Oui, je ne vais pas dire le contraire, sauf que tout cela était très impersonnel, mécanique, sans chaleur….

- N'empêche que de raconter tout ça, ça te fait bander.

 

Et Maria prend alors dans sa main la bite du professeur et lui imprime quelques lents mouvements de masturbation.

 

- En voilà une chose ravissante ! Je crois que je vais la sucer. Objection ?

- Aucune objection.

 

La partie était donc repartie et tandis que Maria Baule se régalait la bouche avec la bite du professeur Martinov. Béatrice se leva et alla provoquer Oscar. Il y avait dans son attitude une part de stratégie, elle n'avait rien contre Romain Framboisert qui était par ailleurs un homme charmant, mais que voulez-vous ce n'était pas trop son genre, alors quand on peut choisir…

 

- Tu veux que je m'occupe de toi ?

- Bien sûr !

- Reste assis, je vais te faire un truc ! Peut-être faudrait-il un peu de musique disco...

 

Edith s'occupa de la musique et Béatrice s'assit à califourchon sur les cuisses d'Oscar et lui faisant face et commença à se tortiller au rythme de la musique tout en lui agaçant les tétons du bout de ses doigts.

 

- Une laps dance ? Tu as appris ça où ?

- J'étais stripteaseuse dans une vie antérieure ! Plaisanta Béatrice !

- Non, sérieusement !

- On n'est pas là pour être sérieux, hummm, tu bandes bien on dirait ! Tu sais ce que t'es toi ?

- Qu'est-ce que tu vas me dire ?

- Que tu es un suceur de bites !

- Tout à fait occasionnel !

- Et mon cul, il est occasionnel ? Occasionnel ou pas tu n'es qu'un suceur de bites, et moi j'adore sucer les suceurs de bites.

- Dans ce cas, on est fait pour s'entendre.

 

Et trente seconde plus tard, Béatrice faisait coulisser la bite d'Oscar dans sa bouche.

 

Edith et Romain Framboisert se sentent largués. Edith se demande quel couple elle va rejoindre. Elle aime bien Martinov, mais préfère Oscar, elle s'approche donc de la chaise où ce dernier se fait sucer. Du coup Romain décide d'aller rejoindre l'autre couple.

Martinov16O2.jpg 

Et là, dilemme : parce que arrivé au niveau de Martinov qui se fait sucer par Maria, il ne sait quelle attitude adopter, Sucer ou se faire sucer ? Certes l'un n'empêche pas l'autre, mais on commence par quoi ? Mais Maria prit la décision à sa place en lui attrapant la bite et en commençant à la lui branler d'autorité. Elle passait de l'une à l'autre avec une joyeuse gloutonnerie et un moment s'amusa à les mettre l'une sur l'autre en position horizontale de façon à ce qu'elles se frottent mutuellement. Nos deux larrons apprécièrent cette petite fantaisie.

 

- Ah, vous êtes bien des pervers ! Vous aimez ça que je vous frotte vos bites ? Vous n'êtes que des suceurs de bites !

- En fait nous ne sommes pas que cela ! Ironise Romain.

- Oui, je sais vous êtes des enculés aussi !

- Tout de suite les grands mots…

- Oh ! Ça me donne une idée, on va faire un truc, mettez-vous à genoux sur le canapé, l'un a côté de l'autre, là comme ça… et maintenant relevez bien vos fesses…Mieux que ça…

 

Alors Maria se mouille les deux index et les enfonce simultanément, le gauche pour Romain, le droit pour Martinov et se met à les faire aller et venir. Le spectacle de ses deux hommes se faisant doigter en cadence à quelque chose de fascinant.

 

- Voua aimez ça, hein mes salauds ?

- Oui, oui ! Répond timidement Romain 

- Plus fort je veux vous entendre !

- Oui, encore ! Reprend Romain.

 

Martinov se contente de grogner, il a l'air satisfait mais sa réponse est inaudible.

 

- Bon puisque vous ne parlez pas assez fort, je vais vous faire crier un peu ! Dit alors Maria en retirant ses doigts.

 

Et la voilà qui se met à taper du plat de ses mains sur les fesses des deux hommes qui semblent trouver le jeu à leurs gouts.

 

A quelques mètres de là se jouait un étrange concerto pour deux langues et une bite, Béatrice et Edith gratifie Oscar d'une fellation à deux bouches fort bien menée. Les deux femmes se passent et se repassent la bite comme deux collégiennes qui se partageraient un esquimau phallique. Parfois, elles sucent ensemble, multipliant les variations, une sur le gland, l'autre sur la verge, ou encore une sur les couilles, une ailleurs, mais le top du top, c'est deux sur le gland, un plaisir rare pour l'homme, de ceux qu'il faut avoir gouté au moins une fois dans sa vie car il est impossible d'y résister.

 

Oscar se tend, il sent le plaisir proche. Edith s'en aperçoit la première et referme ses lèvres sur l'extrémité de sa queue pendant que celle-ci crache son sperme.

 

- Quel festival ! C'était super ! commente Oscar.

 

Mais les deux femmes ne l'entendent pas, Edith offre sa bouche pleine de sperme à Béatrice, quoique peu fervente de cette pratique s'en amuse néanmoins.

 

La suite va très vite, les deux femmes se caressent et se pelotent avec frénésie. Béatrice se baisse un moment pour rendre visite au minou de sa partenaire, mais celle-ci se baisse à son tour. Voilà nos deux coquines sur la moquette. Edith, elle aussi veut bouffer de la chatte et les deux femmes se retrouvent bientôt en soixante-neuf.

 

Romain Framboisert et le professeur ont à présent le cul bien rouge. Maria complétement déchainée et les cuisses en nage continue de taper. Mais "trop c'est trop, et trop ce n'est pas bien" comme disait Lao Tseu. (il a tout dit, Lao Tseu !)

 

- C'est bon, là ! Dit Romain en se retournant. Ça suffit comme ça !

 

Du coup le professeur l'imite.

 

- Mauvais joueurs ! Bougonne Maria. Vous n'êtes que des enculés. Tu sais ce que j'aimerais bien ? Demande-t-elle à Martinov.

- Non, mais je sens que qu'on ne va pas tarder à le savoir !

- Tu vas me lécher la minette :

- Mais avec grand plaisir !

- Et pendant ce temps-là, Romain va t'enculer !

- Ce sera également avec grand plaisir.

 

Quelques préparatifs, le gel, la capote… et le trio se met en place. Voici donc notre cher professeur Martinov qui se fait sodomiser par Romain Framboisert pour la seconde fois de la soirée, tandis qu'il se régale de la chatte baveuse de la mature délurée.

 

Bientôt l'appartement s'emplit de cris de jouissance, Béatrice, Edith, Maria, tout cela dans le désordre mais en un laps de temps assez rapproché tout de même. Romain, lui n'a pas crié, il a juste grogné.

 

Seul notre gentil professeur reste en plan, mais Edith s'approche de lui.

 

- Permettez professeur !

 

Et son expérience de la pratique de la pipe fit venir Martinov en quelques cinq minutes.

 

Quand elle le sentit prêt, elle se débrouilla pour recevoir le sperme sur ses seins et se l'étala vicieusement. Martinov trouva que l'effet produit était fort joli et en complimenta sa partenaire.

 

- Il paraît que c'est bon pour la peau, plaisanta-t-elle.

 

à suivre

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 28 mai 2016 6 28 /05 /Mai /2016 07:26

Pr Martinov 16 - Le Fidèlitas 14 par Maud-Anne Amaro

cochon

 

14 - De Marianne à Parma

 

Vendredi 20 Décembre

 

La complicité de Betty semblait assurée. Grave erreur ! Car en arrivant au clandé, elle s'empressa de rapporter à la tenancière la conversation qu'elle avait eue au téléphone avec Framboisert :

 

- Bizarre ce qu'il m'a demandé, je ne sais pas trop ce qu'il cherche exactement, mais comment peut-il savoir ce qu'il y a dans cette pièce, il n'y est jamais entré !

- Comment ça ?

- On lui a proposé une douche, il a répondu qu'il en prendrait une en arrivant chez lui.

 

La tenancière tint alors à prévenir Monsieur Liou.

 

- On est tombé sur un fouille-merde ! Pas bien grave, on ne fait rien d'illégal, aucun brevet n'a jamais été déposé pour ce truc-là. Faudrait quand même savoir à qui on a affaire ? J'ai pas envie que la mondaine vienne fourrer son nez dans nos affaires. Arrange toi pour déplacer les cartons et passe-moi Betty.

 

- Il t'a dit son nom ?

- Non juste le prénom, c'est Romain.

- Connais pas ! Répondit Monsieur Liou qui ignorait le prénom de Framboisert.

- Tu peux me le décrire ?

- La quarantaine, assez bel homme, pas mon genre…

 

"Framboisert bien sûr !" Se dit Monsieur Liou.

 

- Mais tu me dis qu'il n'a pas vu les cartons, c'est impossible !

- Il n'a pas pris de douche, il n'a pas été pissé, il s'est rhabillé devant moi et je l'ai accompagné jusqu'à l'escalier.

- Bon, il faut que l'on en sache plus, voilà ce que tu vas faire ! Tu vas lui porter le truc, tu l'emmènes boire un coup, tu l'embobines, tu le fais parler, quoi... 

- Non !

- Comment ça "non" ?

- Je ne fais rien du tout ! Ces affaires-là ce ne sont pas mon problème !

- Mais enfin, je ne te demande pas la lune.

- Ecoute moi bien mon petit Liou, je suis venue dans ton bordel parce que c'était le fantasme de mon mari de me voir faire la pute, et que de mon côté ça m'excitait. Alors, d'accord, je suis ta pute, mais je ne suis pas ton agent secret, faut pas tout mélanger.

- Je crois que je ne vais pas te garder !

- Et bien, ne me garde pas ! Je n'avais pas de toute façon l'intention de faire ça trop longtemps. Mais t'es quand même gonflé, je t'ai fait prévenir par gentillesse alors que rien ne m'y obligeait. T'as une drôle de façon de me remercier !

- OK ! On laisse tomber.  S'il te rappelle tu dis quoi ?

- Je laisse sonner !

- Il va te harceler, dis-lui juste que le carton n'est plus là.

- O.K.

 

Framboisert fit le pied de grue devant la mairie du 13ème pendant une demi-heure au terme de laquelle il téléphona à Betty. 

 

- J'ai pas trouvé ton truc, tu sais les cartons ici, ça va, ça vient. Au fait j'aimerais que tu effaces mon numéro de ton carnet d'adresses, j'ai parlé à mon mari, ça l'intéresse pas. Allez, je te laisse, bisous !

 

Et elle raccrocha.

 

"Et merde !"

 

Dans le métro qu'il emprunta pour rentrer chez lui, il réfléchit :

 

"Si la caisse n'est plus là, c'est sans doute qu'elle est partie au magasin, du coup ça va devenir plus simple !"

 

Plus simple ? Pas tant que ça, pourtant. Framboisert ne se voyait pas retourner au magasin de Monsieur Liou. Il ne voyait pas non plus à qui demander de le faire à sa place.

 

Lundi 23 Décembre

 

A 10 heures Luis Portillo est venu chercher Parma Schuller à sa sortie de l'hôpital Elle est surprise de le voir. Pendant son séjour il n'est venu la visiter qu'une seule fois et ne lui a jamais téléphoné.

 

- Tiens, te voilà, toi !

- Surprise ?

- Oui ! Tu me paies à boire ?

- C'était justement mon intention.

 

Au bistrot, Portillo prit une profonde inspiration.

 

- Je suppose que tu aimerais savoir comment Dereine t'a piégé ?

- Oui, parce que je n'ai rien compris.

- Il y avait un gadget caché dans ta culotte ?

- Pardon ?

 

Il lui explique alors ce qu'il sait du "Fidélitas"…

 

- Ce con a dû confier à quelqu'un qu'il avait acheté ce gadget, les médias l'ont appris dans la foulée de ton agression. Ils en ont fait leurs gorges chaudes. Tout était prêt pour la curée, non seulement ce mec se révélait violent et macho mais en plus il faisait confiance à des gadgets idiots. Le souci c'est qu'ils n'ont rien compris, le gadget n'avait rien d'idiot et a parfaitement fonctionné, mais je ne pouvais pas leur dire, déjà pour ne pas te compromettre, et puis leur expliquer que le "Fidélitas" était plus malin que le détective privé, ce n'était pas tenable. 

- Un gadget dans ma culotte je n'y crois pas ! Il est vraiment dérangé ce mec !

- Oui ! J'ai d'abord essayé de limiter les dégâts jusqu'à ce que je m'aperçoive que non seulement il était brûlé, mais que je mettais ma réputation en jeu si je restais avec lui.

- Et alors ?

- Ben je l'ai laissé tomber ! 

- Ouf ! Soupira-t-elle.

- Quoi "Ouf" ?

- J'ai cru un moment que tu allais me demander d'essayer de me remettre avec lui !

- Non, j'ai joué un gros coup, j'ai perdu, ça ne fait rien, moi, je m'en remettrais…

 

Il laissa volontairement le reste de sa phrase en suspens.

 

- Toi tu t'en remettras, mais moi : je coule, c'est ça ? A moins tu aies un coup tordu à me proposer ?

- Non, je t'ai apporté le solde de tes indemnités. Il y a même un petit peu plus. Notre collaboration est terminée. Je suis désolé…

-  Oui, bon, ça va, il y a combien là-dedans ? J'espère qu'il y a assez pour rembourser mes frais d'hospitalisation, je n'ai pas de mutuelle.

- Tu leur dois combien ?

- 400 euros !

- Donne-moi ta facture, je m'en occupe !

- T'es un chou !

- On va se dire adieu !

- On ne se reverra plus ?

- Je ne pense pas non !

- Je pensais que...

- Je sais ce que tu vas me dire… Ecoute : le milieu de show-biz est saturé. Il y a trop de monde derrière les portes. Je pourrais te laisser de faux espoirs, je ne suis pas comme ça.

- Et je vais faire quoi ?

- Trouve-toi un mec qui t'entretiendra… Il va falloir que je te laisse, j'ai un rendez-vous aux Batignolles. Adieu Parma et bonne chance.

- C'est ça, on lui dira.

 

Un adieu sans bisou, ni même une poignée de main… Parma attendit qu'il fut sorti de l'établissement pour ouvrir l'enveloppe. Au moins il avait été généreux, c'était toujours ça, puis elle sortit un stylo et un petit carnet sur lequel elle prenait des notes et inscrivit le mot "Fidélitas"… Comme ça pour s'en rappeler. 

 

Curieusement, l'attitude de Portillo ne la choqua pas, elle pensait ne plus le revoir, il était venu, lui avait apporté de l'argent, il avait été régulier "à sa façon", ce n'était déjà pas si mal. Du coup elle se commanda une grosse omelette au gruyère, histoire de se changer un peu de la bouffe hospitalière.

 

Après cela elle regagna le petit studio qu'elle avait conservé, Porte d'Orléans, releva son courrier et rechargea son téléphone portable. Vers 15 heures elle parvint à joindre Dereine et lui demanda à quelle heure elle pouvait passer rechercher ses affaires.

 

- Quand tu veux ! Je suis à la maison, je ne bouge pas.

 

Dereine avait d'ors et déjà entassé les affaires de Parma dans des sacs. Son passage en serait d'autant plus bref, il le regretta, avec un peu de temps il aurait peut-être pu s'expliquer…

 

- Tout est là, mais j'ai peut-être oublié des trucs, si tu veux faire un tour dans l'appart, tu peux.

- Y'a les bijoux ?

- Oui ! Euh, tu peux m'écouter cinq minutes…

- Non !

- Juste une minute !

- Non !

- Tout cela est un malentendu !

- Un malentendu qui m'a valu trois semaines d'hôpital, un gentleman aurait essayé de me joindre, m'aurait adressé un mot, mais tu ne seras jamais un gentleman.

- J'y ai pensé, mais je n'ai pas osé !

- Par contre allez foutre des conneries dans mes culottes, ça tu as osé.

- Je le regrette !

- Ça me fait une belle jambe tes regrets ! 

- On m'a vendu un truc pourri ! Et tu ne vas pas me croire, mais j'ai retrouvé l'inventeur et j'ai été lui dire ma façon de penser…

- Hein ! Tu connais l'inventeur !

- Oui, c'est Martinov à Louveciennes, y'a l'adresse sur Internet.

- OK ! Écoute-moi bien connard ! Ce que je te reproche ce n'est pas tellement de m'avoir foutu des gadgets débiles dans ma culotte, c'est de m'espionner. Tu aurais dû vivre au moyen-âge, tu t'es trompé d'époque.

 

Elle sortit les clés de sa poche et les jeta à l'autre bout de la pièce. Et pendant qu'il s'éloignait pour les ramasser, elle disparut de l'appartement et de sa vie.

 

En bas de l'escalier, elle ressortit son petit carnet et indiqua : "Martinov, Louveciennes".

 

Mardi 24 Décembre

 

La période des fêtes était arrivée à grande vitesse et Béatrice était allée fêter Noël chez sa maman à La Rochelle. 

 

A 10 heures le téléphone sonna chez le professeur Martinov.

 

- Bonjour, je voudrais prendre rendez-vous, ce serait possible à quelle heure ?

- Il faudrait déjà me dire pourquoi, il y a des choses que nous ne faisons pas, autant ne pas vous déranger pour rien si…

- C'est pour retaper un vieux phonographe à manivelle. Il manque des pièces.

- Ah ! Alors d'accord ! Jeudi ? Quelle heure vous conviendrait ?

- 14 heures ?

- D'accord, c'est quel nom ?

- Parma Schuller.

 

"Encore une année de foutue !" soupira le professeur Martinov qui n'appréciait pas trop cette période de l'année mais qui faisait "avec". Comme tous les ans, ou du moins depuis qu'elle était libre, il passerait le réveillon de Noël avec Marianne, la veuve du grainetier. Un bon petit repas au champagne et aux chandelles avec ce qu'il fallait d'huîtres, de foie gras, de dinde aux marrons, de bûches glacée et autres boustifailles de circonstances. Et comme tous les ans, la partie de jambes en l'air était programmée pendant qu'au même moment à Rome, le pape célébrait la messe de minuit. Et comme tous les ans, ils n'en firent rien, vaincus par la bouffe et l'alcool et allèrent se coucher bien gentiment...

 

Par contre, le lendemain matin...

 

Mercredi 25 Décembre

 

Le professeur se réveilla avec la trique et une forte envie d'uriner. Il se leva donc. "Pisser quand on bande n'est point chose aisée !" disait le poète. Il attendit donc que la bête se calme. En se soulageant il se fit la réflexion qu'il n'avait jamais parlé d'uro avec Marianne. En fait il n'osait pas ! Et puis si la chose l'amusait (et l'excitait), il n'en faisait pas non plus une obsession.

 

Sa petite vidange accomplie, il regarda avec une certaine déception son membre devenu flaccide. Cinq minutes plus tôt il fantasmait sur un tas de situations et maintenant tout cela s'était envolé ! Mystère insondable des libidos matinales !

 

Il se recoucha, se demanda si Marianne allait tarder à se réveiller et eut très vite la réponse :

 

En effet la main de cette dernière vint à la rencontre de sa bite et la branla de telle sorte qu'elle ne tarda pas à retrouver une rigueur de bon aloi.

 

Le professeur Martinov qui avait le sens des civilités, lui rendit la politesse en envoyant sa propre main taquiner la minette de sa compagne de lit.

 

Mais ces travaux manuels ne durèrent pas longtemps.

 

- Attache-moi, attache-moi les mains !

- Tu es sûre !

- Oui, j'ai envie qu'on fasse comme ça…

 

Et elle se retourna, Martinov compris que Marianne souhaitait être sodomisée. Il n'avait rien contre mais regrettait n'avoir pas eu droit à une petite pipe préalable.

 Martinov16N1.jpg

- Je voudrai te demander un truc ! Ajouta-t-elle 

- Dis-moi !

- C'est juste un fantasme, ne te fous pas de moi !

- Mais non ! C'est quoi ?

- Je voudrais que tu me traites de tous les noms pendant que tu m'encules.

- Ah ?

- Tu ne veux pas ?

- Je veux bien essayer, mais c'est pas trop mon truc !

- Essaie, on verra bien !

 

Et Martinov après s'être encapoté comme il se doit se mit à ramoner le cul de la veuve du grainetier. 

 

- Allez insulte-moi !

- Tiens chienne ! Tiens salope !

- Ça manque de conviction !

- Grosse salope !

- Je ne suis pas grosse !

- Vilaine, femme de mauvaise vie, pécheresse, catin ! Reprit le professeur changeant complétement de style littéraire.

- Ça ne va pas, fais comme si tu voulais m'humilier !

- Mais enfin, Marianne…

- Mais c'est un jeu, Dédé !

- T'aimes ça que je t'encule, hein poufiasse ? T'aimes ça les bites les bites bien baveuses ?

- Ouiiii !

- Je vais jouir dans ton troufignon, c'est ça que tu voulais, ma salope !

- Ouiii !

- Tu mériterais que je te pisse dessus !

Ça lui avait échappé !

- Oh, oui fais le moi !
- Tu aimerais ça ?
- Je ne sais pas, mais j'ai envie d'essayer.

 

Elle mouillait, elle gémissait et le professeur, désireux de la rejoindre dans son extase, accéléra le mouvement, éjacula violemment et s'écroula sur elle.

 

- Oh, mon Dédé, quelle fougue ! Tu peux peut-être me détacher maintenant !

- Tu m'as fait dire de ces choses…

- Ben quoi, on s'est bien éclaté, c'est le principal, non ?

 

Et après qu'elle fut détachée, ils s'embrassèrent avec la même passion que deux adolescents découvrant l'amour.

- Tu m'avais fait une petite promesse…

- Quelle promesse ?

- Il était question de pipi…

- Ah, c'était juste pour le fun.

- Tu sais j'essaiera bien !

- J'ai fais pipi en me levant…

- Juste une goutte, pour essayer.


Martinov approcha sa bite de la bouche grande ouverts de Marianne qui en position accroupie attendait l'offrande. Il réussit à se concentrer et à sortir un tout petit jet.


- Hum, c'est rigolo ! on est cochon, Hein ?


Puis un peu plus tard :

 

 

- Il a des restes, on peut les finir ensemble à midi, si tu veux ! Proposa Marianne.

 

...comme tous les ans...

 

Et alors qu'ils finissaient de déguster leur entrée, la veuve du grainetier prit soudain un ton fort sérieux :

 

- J'ai un aveu à te faire ! 

- C'est grave ?

- Non ! Tu sais ton client avec le vélo bizarre ?

- Oscar ?

- Parce que tu l'appelles par son prénom ?

- Il a un nom un peu compliqué !

- Ben j'ai couché avec !

- Tu le regrettes ? Demanda Martinov, pas plus surpris que ça.

- La question n'est pas là ! Mais autant que les choses soient claires entre nous.

- Mais Marianne, tu es une femme libre, tu fais ce que tu veux, ça ne me regarde pas !

- Tu n'es même pas un peu jaloux, un petit peu, juste un petit peu ?

 

La conversation prenait un tour déplaisant. Martinov ne voyait pourtant pas quelle carte abattre sinon celle de la franchise :

 

-  Non Marianne, je ne suis pas jaloux !

- Tant pis !

- Pourquoi "tant pis" ?

- Peut être que ça m'aurait fait plaisir que tu sois un peu jaloux !

 

Martinov resta bouche bée, ne sachant que répondre, alors Marianne non sans difficultés en rajouta une couche :

 

- C'est vrai que tu serais plutôt mal placé pour être jaloux !

- Mais enfin, Marianne, où veux-tu en venir ?

- Moi je ne cache rien ! J'ai couché avec Oscar, je te le dis. Maintenant à ton tour !

 

Marianne n'aurait pas eu des larmes dans les yeux, Martinov serait probablement parti sur le champ. Oui mais voilà, Marianne avait des larmes dans les yeux.

 

- Vas-y déballe tout ce que tu as sur le cœur et après on causera, je ne veux pas que tu sois malheureuse.

- Ta blondinette, tu couches bien avec ?

 

Martinov pousse un long soupir avant de répondre.

 

- Je ne sais pas qui fait courir ce bruit, ni dans quel but. Personne ne peut rien prouver…

- Je sais bien que personne ne peut rien trouver, mais tu couches avec ou pas ?

- Oui !

 

Et la Marianne se met à chialer comme une madeleine.

 

Et le professeur Martinov ne sait plus où se foutre et se demande ce qu'il fait là ! Alors il attend que ça se passe.

 

- Je suis vraiment conne de pleurer pour ça ! Après tout ce n'est pas mon problème, tu ne m'appartiens pas. Tu ne vas pas me dire que tu es amoureux d'elle ?

- Bien sûr que non, je suis lucide ! On a une telle différence d'âge ! Disons qu'il nous arrive de nous amuser ensemble, mais c'est purement sexuel, il n'y a rien d'autre.

- Mais comme est-ce possible ? Comme tu as fait pour la draguer.

- Je ne l'ai pas dragué, c'était en 2001, on expérimentait un truc pour augmenter la fertilité des lapins, en fait on avait trouvé un aphrodisiaque, on ne savait pas trop comment le tester, on l'a testé sur nous. (voir Professeur Martinov et le "lapin dur"). On s'est rendu compte qu'on s'était bien amusé, c'était un jeu, il y a treize ans qu'on joue.

- Et c'est purement sexuel ? T'es vraiment sûr ?

 

Martinov réprima l'envie de lui demander ce que ça "pouvait bien lui foutre", mais notre vert professeur n'usait de vulgarité qu'avec parcimonie 

 

- Ben oui !

- Tu n'as pas le moindre sentiment pour elle ?

- Elle occupe une petite place dans mon cœur et je pense que c'est réciproque, mais ce n'est pas de l'amour.

- Quand tu vas prendre ta retraite, tu ne la verras plus !

- Je sais.

- Et ça te fait quoi ?

- Rien, c'est la vie !

 

Martinov mentait. Un jour, il serait trop vieux et trop endolori pour continuer à travailler et la perspective de cette situation qui verrait Béatrice s'éloigner le rendait malade.

 

- En plus, elle doit bien avoir un petit ami, ta Béatrice ?

- Ce n'est pas ma Béatrice ! 

- Ça ne répond pas à la question.

- Il y a des gens qui n'aiment pas se fixer. J'en fais partie, elle aussi.

- Tu crois vraiment qu'elle ne couche qu'avec toi ?

- Elle couche avec qui elle veut !  

- Une "Marie-couche-toi-là" !

- Marianne, tu commences à m'énerver ! S'emporte alors Martinov !

 

Surprise de sa réaction, elle se mordit les lèvres par crainte d'envenimer les choses.

 

- O.K. On en parle plus ! Excuse-moi, je dois être un peu zinzin ! Conclu-t-elle.

 

Sur ces mots elle se leva de table afin d'aller chercher le reste de dinde. En revenant, elle parla de tout autre chose. Martinov eut quelque mal à se remettre d'une certaine nervosité provoquée par cette discussion, mais au dessert tout semblait redevenu normal. C'était mal connaître Marianne qui l'air de rien en remit une nouvelle couche.

 

- Je ne souhaite pas qu'on revienne sur les conneries que j'ai sorti tout à l'heure, mais je voudrais te demander juste un truc :

 

Le professeur se retient de soupirer d'exaspération.

 

- Quand tu auras pris ta retraite, et que ta blondinette ne sera plus là, on pourrait peut-être…

 

Elle hésite à continuer, le regard de Martinov ne lui dit rien que vaille.

 

- Enfin, je dis ça comme ça, on pourrait peut-être se mettre ensemble.

- On en n'est pas là !

- Je te demande juste d'y réfléchir.

 

Martinov compris alors que la discussion allait repartir de plus belle, alors refusant l'affrontement il mentit effrontément.

 

- J'y ai déjà réfléchi !

- Ah bon ? S'étonna Marianne.

- C'est une éventualité que je ne repousse pas du tout !

- Oh ! Dédé ! Viens que je t'embrasse !

 

Jusqu'à la fin du repas le professeur craignit qu'elle ne remette ça une troisième fois, mais elle ne le fit pas.

 

- On se revoit pour le réveillon du jour de l'an ? Demanda-t-elle au moment où ils allèrent se séparer.

- Non pas cette année !

- Tu es fâché ?

- Est-ce que j'ai l'air fâché ? Non, je suis invité ! On ne peut pas toujours refuser les invitations, et puis, je ne crois pas que ce sera une corvée, ce sont des gens intéressant que j'ai connu par le boulot.

- Début janvier alors ?

- Sans problème.

 

"Et voilà ! Deux mensonges à gérer !" Se dit Martinov en se dirigeant vers sa maison.

 

Le premier mensonge ne portait pas à conséquence, Il n'avait aucune envie de s'arrêter de travailler, et si un jour il devait prendre sa retraite il trouverait bien un prétexte pour qu'on lui foute la paix. Elle était gentille la Marianne, mais vingt-quatre heures sur vingt-quatre sur son dos, il savait qu'il ne pourrait la supporter.

 

L'autre mensonge était plus compliqué, personne ne l'avait invité et il n'avait invité personne, il avait simplement besoin de prendre du recul avec Marianne, ne souhaitant pas qu'elle continue de le tanner avec ses problèmes de jalousie mal placée.

 

Alors le soir du 31 décembre, il disparaîtrait de chez lui, la Marianne étant bien capable de se déplacer jusqu'à son domicile pour vérifier s'il était là.

 

"Si j'allais faire un tour à Bruxelles ? Il y a longtemps que j'ai pas été à Bruxelles ?"

 

Mais il n'eut pas à se donner cette peine :

 

Jeudi 26 Décembre

 

C'est fort incidemment que le professeur Martinov aborda son emploi du temps du 31. Il pestait ce jour-là si fort après son ordinateur que Béatrice arriva à la rescousse :

 

- Qu'est-ce qu'il t'arrive, mon petit professeur ?

- J'essaie de prendre des places de train, ça ne marche pas !

- Attends, je vais t'aider ! Tu veux aller où ?

- A Bruxelles !

- D'accord ! Date de départ ?

- 31 décembre

- Ah, bon ? Tu pars avec Marianne ?

- Non justement, je la fuis.

- Vous êtes fâchés ?

- Non, mais elle devient collante, je te raconterai.

- Et tu vas faire quoi à Bruxelles ?

- J'ai rien prévu, j'improviserai, je trouverai bien quelque-chose à faire.

- Tu sais que les Framboisert m'ont invité pour le réveillon ? Ils voulaient t'inviter mais je leur ai expliqué que tu n'étais jamais libre pour les fêtes. J'ai peut-être fait une gaffe. Tu veux que j'arrange le coup.

- Ma foi, pourquoi pas ?

 

Béatrice "arrangea donc" le coup.

 

- On sera six, il y aura un autre couple, sympa et décontracté, parait-il.

- Ça me plaît pas trop, qu'il y ait un autre couple ! Bougonna le professeur qui avait le sentiment de s'être fait piéger. Je me demande si je ne vais pas laisser tomber.

- Fait pas ton vieux ronchon.

 

Un peu plus tard

 

- Allô André ! C'est Oscar, tu vas bien ?

- Faut pas se plaindre !

- J'ai trouvé aux puces une draisienne miniature, en fait c'est une espèce d'automate, mais il ne fonctionne pas, tu saurais réparer ?

- Les automates c'est pas trop mon truc, mais si c'est pas trop compliqué, je peux me débrouiller.

- O.K. Je te l'apporterais un de ces soirs, après les fêtes, tu fais quoi toi le 31 ?

- Je suis invité, mais je ne sais pas si je vais y aller, il y aura des gens que je ne connais pas.

- T'es un sauvage, toi ! Moi ça me gonfle tout ça, je n'ai pas besoin d'un jour spécial pour faire la fête ! Alors j'ai rien de prévu, si ça te dis de venir bouffer des huîtres avec moi, fait moi signe.

 

Le professeur Martinov était dubitatif, la proposition d'Oscar ne lui déplaisait pas trop, mais d'un autre côté laisser Béatrice aller seule chez les Framboisert l'embêtait un peu, étant donné qu'elle avait eu la gentillesse de lui faire cette proposition. Et puis il y avait autre chose, Oscar avait tendance à devenir collant et Martinov n'envisageait absolument pas que leur relation se transforme en liaison. Que faire ? Mais que faire ?

 

- J'ai reçu un coup de fil d'Edith Framboisert, l'informe Béatrice un peu plus tard, le couple d'amis avec qui on devait passer le réveillon s'est décommander. Ça a l'air de les embêter !

- Pourquoi donc ? 

- Je ne sais pas, ils m'ont même demandé si on ne connaissait pas un couple "comme eux". Vas trouver ça, toi, à cinq jours du réveillon !

- Je vais essayer un truc !

 

Alors Martinov rappelle Oscar, lui expliqua rapidement la situation :

 

- ... C'est un couple bisexuel super sympa, et très libéré..."

- Tu sais dans mon milieu, les couples bisexuels super sympas, et très libérés, ce n'est pas ça qui manque !

- Oui, mais c'est toujours un peu les mêmes ? Là t'aurais vu des nouvelles têtes !

- T'es un malin, toi ! Bon j'ai compris, ça te ferait plaisir que je vienne. Alors d'accord, je vais venir.

- Sauf qu'il y a un petit problème.

- Ah ?

- C'est un couple qu'ils cherchent !

- Alors, ce n'est plus un problème !

 

14 heures

 

- Il y a une nana qui va passer avec un phono, ça ne devrait pas être bien long ! Prévint Martinov

- O.K. Je te laisserai avec elle, c'est quoi cette boite ?

- C'est l'usine du "Lapin dur" (voir Martinov et le lapin dur) qui me propose un nouveau conditionnement, c'est moins cher à la fabrication, mais je trouve ça pas trop pratique qu'est-ce que tu en penses, toi ?

- La couleur : c'est pas terrible, on dirait une boite de cachous ! Répondit-elle en ouvrant la boite avec une involontaire brusquerie. Du coup quelques pilules s'éparpillèrent sur le bureau.

 

Et alors qu'elle s'apprêtait à les ramasser, la sonnette de l'entrée retentit et elle alla ouvrir

 

- Je suis Parma Schuller, j'ai rendez-vous…

- Entrez, mais je ne vois pas le phono ?

- C'est normal, vous êtes madame Martinov ?

- Non sa collaboratrice, mais le voilà qu'il arrive, il va vous recevoir…

- Bonjour, chère Madame ! Commence ce dernier, subjugué comme vous pouvez bien le penser par le charme fou que dégage cette belle jeune femme brune aux formes voluptueuses. Euh, vous m'aviez parlé d'un phonographe.

- On s'en fout du phonographe, je voulais vous rencontrer…

- Mais...

- Laissez-moi parler ! Ce ne sera pas long ! Vous avez brisé ma carrière avec votre invention à la con…

- Quelle invention ?

- Le "Fidélitas" !

- Ah ! Non ! Hurlèrent ensemble le professeur et Béatrice

- Quoi non ? Alors de deux choses l'une ou bien je porte plainte, ou alors vous acceptez l'arrangement à l'amiable que je vais vous proposez.

- Mademoiselle vous êtes dans l'erreur…

- Non pas du tout ! Vous permettez que je prenne un cachou !

- Non ! Crièrent une nouvelle fois en chœur Martinov et Béatrice.

 

Mais il était trop tard, Parma venait de mettre dans sa bouche une pilule de "lapin dur". Et ça fondait très vite sur la langue.

 

- Recrachez, c'est dangereux !

- Comment ça, c'est dangereux !

- Ce ne sont pas des cachous !

 

Elle regarde la boite !

 

- A ben non c'est pas des cachous ! C'est quoi ?

- Un aphrodisiaque !

- N'importe quoi, vous voulez faire une diversion pour vous éviter de me répondre, vous êtes malins, vous !

 

Martinov et Béatrice se regardent, se demandant comment gérer la situation. Dans 20 minutes leur visiteuse risque de développer une crise d'érotomanie aigue et il n'existe pas d'antidote. Béatrice reprend la boite et ramasse les pilules éparpillées sur le bureau.

 

- Ne bougez pas, je vous demande une seconde, on revient ! Dit alors le professeur entrainant Béatrice dans le laboratoire. On fait quoi ?

- Faut surtout pas qu'elle sorte, elle va vouloir baiser avec tout le monde et nous faire un scandale.

- O.K. Je verrouille la porte, pendant que tu essaies de prolonger la discussion avec elle.

- Et après ?

- Je crains qu'il nous faille assumer, je vais prévoir des préservatifs

- Et encore après, quand elle sera calmée ?

- J'en sais rien, j'en sais rien du tout !

 

- Mademoiselle, asseyez-vous, je vais vous expliquer…

- Attendez, êtes-vous d'accord ou non pour un arrangement ?

- Mais bien sûr qu'on va s'arranger mais laissez-moi parler. Je ne suis pas l'inventeur du "Fidélitas". Voyez-vous, un jour on m'a présenté une puce sans me dire à quoi elle servirait et on m'a a demandé de fabriquer un étui de protection. J'ai accepté mais au moment de la livraison du prototype j'ai exigé de mon client qu'il me dise à quoi servirait son invention. Il a refusé et il m'a volé le prototype. Vous me suivez ?

- Qui me dit que vous me dites la vérité ?

 

"Et dire qu'on ne peut pas la foutre dehors !" se lamentait le professeur.

 

- D'autant que ce que vous me racontez, vous ne l'avez pas dit à Michael Dereine.

- C'est un ami à vous ?

- C'est mon mari, et il m'a largué à cause de votre invention à la con.

- Monsieur Dereine est un individu violent, il n'a pas été possible de discuter avec lui, il a fallu qu'on le maîtrise, on voulait le livrer à la police, mais il nous a promis de nous foutre la paix, on l'a laissé partir.

- Tiens, j'ai eu un son de cloche assez différent.

- Et qu'est-ce qu'il dit votre son de cloche ?

- Il fait chaud, tout d'un coup, vous ne trouvez pas ?

 

"Déjà ! Elle a pris combien de pilules ?"

 

- Vous savez Monsieur Martinov, c'est dommage que nous soyons en conflit, parce que je trouve que vous avez un charme fou !

- A vous trouvez ?

- En plus j'adore les barbus ! Je n'ai jamais fait l'amour avec un barbu sauf dans mes rêves, j'aimerai bien essayer en vrai !

- Est-ce que vous réalisez que vous êtes sous l'effet d'un aphrodisiaque ?

- Mais pas du tout, je n'ai pas besoin d'aphrodisiaque. Voulez-vous voir mes gros nichons, professeur ?

- Non, non, enfin, sauf si vous insistez.

 

Béatrice revient et fait signe au professeur qu'elle vient de déposer deux préservatifs sur le bureau. 

 

- Tu sais que t'es vachement mignonne, toi ! J'aime pas les femmes, c'est pas du tout mon truc, mais avec toi je ferais bien une exception.

- Si tu me promets de ne pas être violente, je suis à ta disposition.

- Je ne veux pas de violence, je veux du sexe, je veux de la bite, de la chatte, du cul !

 

- On fait comment ? Demande Béatrice au professeur !

- Il nous faut nous sacrifier pour calmer cette pauvre enfant !

- Tu parles d'un sacrifice, je parie que tu bandes comme un sapeur !

- Penses-tu ! Se moqua-t-il

- Tenez mademoiselle, vérifiez donc ! Lui dit alors Béatrice

- Parma ! Je m'appelle Parma

 

Il ne fut pas nécessaire de lui dire deux fois, Parma en deux temps trois mouvements a déjà déculotté notre vert professeur et mis sa queue en bouche pour lui pratiquer une fellation frénétique.

 

- On se calme, on se calme ! 

 

Béatrice qui est loin d'être insensible à la plastique de la jolie brune vient la caresser. Mais ce n'est pas de caresses dont Parma a besoin.

 

- Viens me bouffer la chatte pendant que je lui bouffe la bite !

 

La fellation qu'elle pratique au professeur est d'une telle intensité qu'il sent déjà son plaisir monter. Et presque sans crier gare le voilà qu'il éjacule prématurément dans la bouche de Parma qui avale tout avec un curieux sourire de contentement.

 Martinov16N2.jpg

- J'ai soif ! J'ai trop soif ! Déclare-t-elle.

- J'y vais ! Se propose le professeur qui oubliant qu'il a son pantalon sur les chevilles se mélange les pieds et dégringole par terre.

 

Béatrice abandonnant le sexe de Parma se précipite à son secours. Plus de peur que de mal, mais il se relève un peu péniblement.

 

- Ben alors, vous m'abandonnez ? Rouspète Parma. Où est-ce qu'on peut boire ?

- Bouge pas j'y vais ! Répond Béatrice.

 

La déshydratation est le principal effet secondaire connu provoqué par le "lapin dur". Béatrice se précipite dans la cuisine et prend une bouteille d'eau dans le frigo, puis se dirige vers la chambre où elle s'empare du godemichet rangé dans le tiroir de la table de chevet.

 

Parma boit un grand coup à même la bouteille. Le spectacle qu'elle renvoie est insolite, complétement nue, trempé de sueur et l'entre-jambe inondé de mouille, les yeux hagards… Une bête de sexe prête à se jeter sur ses proies.

 

Elle se rend bien compte qu'elle a mis le professeur hors service, alors elle se précipite contre Béatrice, l'enlace et l'embrasse avec une fougue incontrôlée que la petite chimiste essaie en vain de canaliser.

 

Cette dernière profite d'un court moment de répit pour lui tendre le godemichet.

 

- Mets le moi ! Dit alors Parma.

 

Béatrice s'apprête alors à introduire l'olisbos dans la chatte de la brune, mais celle-ci objecte :

 

- Non, pas là ! Fous le moi dans le cul ! Dans mon cul de salope !

 

Qu'à cela ne tienne, Béa introduit le sex-toy dans l'anus de la belle, il y entre comme une enveloppe dans une boite aux lettres. Elle le fait aller et venir et active le vibrator intégré ce qui lui provoque des orgasmes à répétitions

 

- Hummm ! Que c'est bon, d'avoir le cul rempli ! Suce-moi en même temps.

 

Béa obtempère se demandant ce qu'elle peut lui apporter de plus, la belle brune ne cessant d'orgasmer, de couler et de crier.

 

- Viens là, toi, ne reste pas dans ton coin !

 

Martinov s'approche, elle tente de le faire rebander à l'aide de ses lèvres pulpeuses, mais n'y parvient pas, elle change alors de tactique.

 

- Lèche moi les nichons !

 

Voilà le genre de proposition que notre vert professeur ne saurait refuser. Et il se régale bien sûr de ces jolis seins terminés par des tétons arrogants.

 

Parma exprime de nouveau le besoin de se désaltérer et finit la bouteille d'eau. Il y en a plus, si elle a encore soif, ce sera l'eau du robinet.

 

Cela faisait presque une heure que Béatrice et le professeur Martinov s'épuisaient auprès de Parma quand enfin elle lâcha dans un souffle

 

- On va arrêter, je fatigue un peu.

 

L'effet de l'aphrodisiaque semblait enfin terminé.

 

- Qu'est ce qui m'est arrivé ? Je n'ai jamais été dans un état pareil.

- C'est le cachou ! Sauf que les cachous n'étaient pas des cachous.

- Et ben, vous parlez d'un truc, ça se vend où, votre truc ?

- Dans les sex-shops, mais permettez-moi de vous en offrir un flacon ! Proposa Martinov.

- C'est trop aimable, j'en ferais bon usage, croyez-moi ! Euh, je peux prendre une douche ?

- Bien sûr, on va vous montrer où c'est…

 

à suivre

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Pr Martinov
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