Chanette

Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 09:54

Chanette 23 – La mallette noire par Chanette – 22 – Final au donjon

 

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Pradier

 

L’entretien entre Daniella et Jacques Pradier se passa très bien, il reçut la jolie journaliste chez lui autour d’un bon whisky. Il n’était pas seul.

 

– Gabrielle, une amie !

– Enchantée.

 

La Gabrielle s’amusait des regards appuyés dont Jacques gratifiait la journaliste, elle n’était pas jalouse, peut-être un petit peu quand même.

 

– Et bien voilà, merci pour toutes ces précisions, j’ai maintenant de quoi écrire un truc passionnant !

– Vous avez pu rencontrer tous les acteurs de cette histoire ?

– Ceux qui pouvaient m’apporter quelque chose, oui, à deux exceptions près, le mec de la D.S.G.E. Je crois que ce n’est pas la peine d’essayer…

– Je dois le rencontrer demain pour signer un papelard, notez-moi sur un papier ce que vous voudriez savoir, j’essaierai de causer avec lui, mais je ne vous garantis rien.

– C’est gentil…

– Et l’autre personne.

– C’est la secrétaire de Grondin, je vais aller la voir.

– Vous ne la trouverez pas ! Ironise Gabrielle.

– Et pourquoi donc ?

– Parce qu’elle n’est pas chez elle ! S’esclaffe-t-elle.

– Je ne suis pas pressée, je finirais bien par la rencontrer… Mais vous la connaissez ?

– C’est moi !

– Pardon ?

– Je suis Gabrielle Vorimore.

– Le monde est petit !

– N’est-ce pas ! Et en quoi puis-je vous être utile, parce que je n’ai, en ce qui me concerne, rien à voir avec toute cette affaire.

– Je sais, mais la presse va donner des détails scabreux sur la mort de Grondin, je voulais savoir ce qu’il y a de vrai là-dedans.

– Qu’est-ce que j’en sais ! On ne connaît jamais les gens. J’ai plusieurs fois eu l’occasion d’accompagner Grondin dans des soirées qui se sont terminées en orgies. Ça sert parfois pour obtenir des signatures. Grondin ne crachait pas dans la soupe, mais ce n’était pas son truc, il n’a jamais flashé sur les jeunes femmes, il les préférait matures !

– Mais ces orgies comme vous dites, ils avaient quelque chose de spécial ?

– Pensez-vous ma chère, du classique, que du classique !

– Grondin abusait-il de sa position pour vous faire des propositions ?

– Il n’abusait pas, puisque j’étais d’accord et que je m’y retrouvais financièrement.

– C’était quel genre d’homme dans ces moments là ?

– On va dire que ça dépendait de son humeur, il était plutôt nounours, mais je l’ai aussi connu odieux.

– Mais pourquoi ces détails sordides dans la presse ?

– Pour le discréditer, notre époque n’a jamais été aussi hypocrite en matière de sexe. Ah ! Elle est loin la révolution sexuelle ! Aujourd’hui un fétichiste du pied, c’est un pervers dégoutant, un type qui couche avec une nana de 17 ans et demi, c’est un pédophile et j’en passe et des meilleures… Dès qu’on sort du sexuellement correct, c’est la curée avec la meute des féministes en tète suivi de leurs lèche-culs.

– Ne vous énervez pas, je serais plutôt d’accord avec vous

– Et bien tant mieux, on va arroser ça ! Jacques, tu n’as pas une bonne bouteille qui traine ?

– Si, j’y vais ! Répond l’intéressé qui reste néanmoins à sa place.

– Donc OK, on a voulu discréditer Grondin mais dans quel but ? Reprend Daniella.

– Il n’y a que le gars de la D.S.G.E. qui pourra me dire conclut Pradier en se levant pour aller chercher la bouteille.

 

Furet

 

Furet gamberge, il a déposé des C.V. un peu partout sans obtenir de réponses. Sa femme n’a pas pris de décision définitive, elle réfléchit… chez sa mère ! Daisy le bat froid.

 

Il a l’idée d’aller fouiner chez cette galeriste, son idée c’est de tenter de recueillir des renseignements pour les rapporter à Daisy, cela lui fera un prétexte pour renouer contact.

 

– Bonjour ! vous me reconnaissez, on s’est aperçus chez Daisy Rollin, elle m’a donné l’adresse de votre galerie, alors comme je suis curieux, je suis venu faire un tour.

– Eh bien, ne vous gênez pas, tous ces tableaux sont faits pour être regardés, et aussi pour être achetés.

 

Sans véritable plan, Furet se met à regarder les toiles d’un air idiot.

 

« Mais qu’est-ce qu’il vient foutre ici, ce con ? »

 

Et puis elle réalise que Daisy doit garder un petit doute sur ses motivations, attitude parfaitement normale au demeurant.

 

« De toute façon, cette Daisy est bien mignonne, mais je n’ai pas l’intention de me taper une liaison avec elle, donc ce que je vais faire sera sans conséquence, sauf que Furet, il va être sur le cul. »

 

Alors Anna prend son téléphone potable, fait semblant de composer un numéro et se met à parler bien fort pour que Furet n’en loupe pas une :

 

– Allo, Chanette, comment tu vas ma chérie ? Ce soir ? Oui si tu veux, je passe te prendre à quelle heure ? D’accord, bisous !

 

Au début de la fausse conversation Furet est devenu tout blanc, à la fin il avait quitté la galerie.

 

« Une copine de Chanette qui mène une enquête parallèle ! Pas le genre de truc à aller raconter à Daisy… »

 

Dépité, il est retourné au sauna gay mais en est reparti vingt minutes après, quand le cœur n’y est pas, le cœur n’y est pas.

 

Pourtant, un petit trip sexuel lui aurait permis de déstresser. Une visite dans un salon de massage s’avéra décevante. Alors ? Chanette ? Trop peur de se faire éconduire ! Surtout après sa visite à la galerie. Daniella, mais il lui faudrait un prétexte, il en trouve un, il téléphone :

 

– Bonjour, c’est Nicolas Furet !

– Bonjour, qu’est-ce qui vous amène ?

– Un petit renseignement à vous demander.

– Dites !

– On peut peut-être en parler dans un troquet.

– Je suis à Bruxelles, là !

 

Déception ! Alors pour ne pas perdre la face, il demande son renseignement.

 

– Les coordonnées du détective, bien sûr, je vous dois bien ça ! Mais ne dites pas que c’est moi qui vous les ai données, vous trouverez bien quelque chose.

 

« Qu’est-ce que j’en ai à cirer des coordonnées de ce mec ! Quoi que, après tout, qu’est-ce que je risque ? »

 

Furet a pris rendez-vous avec Pradier dans un bistrot en bas de chez lui, en lui précisant qu’il n’abuserait pas de son temps. Jacques a accepté, c’est un éternel curieux, sans doute par déformation professionnelle.

 

– Voilà ce qui m’amène, je pense avoir fait beaucoup de tort à votre cliente…

– Ma cliente ?

– Chanette, je ne connais pas son vrai nom.

– Humm !

– Je voudrais réparer, je ne sais pas si c’est possible…

– Vous n’y êtes pas allé de main morte, elle n’a pas pu travailler pendant plusieurs jours…

– Ils l’ont battu ?

– Amochée on va dire, sans compter les menaces, la trouille.

– J’ai fait une connerie, je ne pensais pas que ça prendrait une telle tournure.

– Des conneries tout le monde en fait, mais vous, vous avez fait fort.

– Ça a été plus loin que ce que je pensais !

– Trois morts quand même !

– Trois ?

 

Il lui explique sommairement. Grondin, Cordoba, Jimenez…

 

– Jimenez est mort aussi, ça alors !

– C’était moi ou lui ! Explique Pradier

– Vous l’avez…. Vous l’avez tué ?

– Non, disons que j’ai provoqué sa mort, un concours de circonstances, mais je ne souhaite pas épiloguer là-dessus

– Oui, mais moi, je n’y suis pour rien !

– Directement non ! Mais indirectement, il y a bien eu comme un effet papillon.

 

Le propos est maladroit et Furet l’accepte mal.

 

– Non, puisque vous en êtes à me traiter d’assassin, je vais vous laisser…

– Je n’ai pas dit ça, mais je ne vous retiens pas ! Juste un conseil malgré tout, : En ce qui concerne Chanette, laisser tombez ! Eventuellement faites lui une lettre d’excuse… par correction !

 

Furet qui avait l’intention de demander à Pradier d’intercéder en sa faveur, se retrouva avec une boule de haine une fois dans l’escalier.

 

« Connard de poulet ! »

 

Il est 15 heures 30, je suis avec un client. On sonne, je vais ouvrir et me retrouve avec un énorme bouquet de roses rouges dans les bras, il y a une enveloppe jointe, je verrai ça tout à l’heure, je donne un pourboire au livreur et retourne au travail.

 

Le client est parti, je n’ai plus de rendez-vous, je vais enfin m’occuper de ce magnifique bouquet de fleurs.

 

Mais auparavant je consulte mon téléphone sur lequel Jacques Pradier m’a adressé un message sibyllin :

 

« Furet et venu me trouver, il voulait te recontacter, je l’ai envoyé promener ! Bisous. »

 

– Mais de quoi, il se mêle, Jacques, il va trop loin, je suis assez grande fille pour régler toute seule ce genre de problème. Cela dit ce Nicolas Furet, je n’ai vraiment pas envie de le revoir.

 

J’ouvre l’enveloppe, regarde la signature : « Nicolas », je lis.

 

« Je crains que rien de ce que je puisse faire serais de nature à ce que vous m’accordiez votre pardon. J’ai fait une connerie en vous laissant cette mallette, je n’en ai pas mesuré les conséquences. Vous présentez mes excuses est facile et dérisoire, je le fais cependant sans illusions, mais si d’aventure vous pouviez me fournir l’occasion de réparer mes bêtises cela pourrait soulager ma conscience.

Votre obligé. »

 

Suivait la signature et un numéro de téléphone

 

Conard !

 

Je fais une boule avec son papelard et le jette à la corbeille.

 

Je fais quoi des fleurs, elles sont jolies, je n’ai pas de vase assez grand pour les garder ici, je vais les emporter à la maison.

 

L’esprit d’escalier, c’est terrible cet esprit d’escalier qui nous pousse à remonter le temps et pourquoi faire ? Toujours est-il que me voici en train de ramasser le papelard de l’autre cinglé afin de le défroisser et de le relire.

 

Dans le métro, en rentrant chez moi, j’ai dû lire vingt fois, son truc. Un tel message ne se compose pas en trois minutes. Je suppose que le type l’a lu, relu et corrigé, pesant le poids et le sens de chaque mot. De tels efforts méritent autre chose qu’une corbeille à papier ! Mais quoi ?

 

J’ai des règles de vie assez simples, je suis agnostique et ne m’embarrasse pas de trucs et machins qu’on qualifie de judéo-chrétien. Ma morale est simple, du moment que l’on ne force personne, on est libre de faire ce qu’on veut. Mais comment faire entrer le « cas Furet' » dans ce schéma ! Je pense aussi que personne sur cette terre ne saurait être parfait, la sainteté n’existe que dans les fantasmes des arrières boutiques du Vatican. Tout le monde fait des erreurs, y compris des grosses et des involontaires, et moi la première ! Au nom de quoi ne pardonnerais-je pas à ce type, après tout qui suis-je pour me permettre de le juger ? Il veut que je lui pardonne, alors d’accord, je saurais me montrer magnanime, mais pardonner ne veut pas dire oublier ! Faut pas déconner non plus !

 

Alors je lui ai répondu très philosophiquement que « Errare humanum est, perseverare diabolicum » ce qui dans ma traduction toute personnelle veut dire qu’il est permis à tout le monde de se planter pourvu qu’on en tire les leçons.

 

On a pris rendez-vous, j’ai exprès choisi la dernière tranche horaire de la journée. Mais quand il est arrivé, l’idée de faire une séance avec lui m’est apparue insupportable. Il a posé l’argent sur la table.

 

– Garde tes sous ! On ne fait rien aujourd’hui et on ne fera jamais plus rien ensemble ! Mais je veux bien qu’on discute.

 

Il n’a pas repris ses sous, mais il s’est confié, il m’a touché par ce qui m’a semblé être de la sincérité.

 

Il est parti et a disparu de ma vie.

 

En rentrant chez lui, il se décide à relever le courrier, il a deux lettres recommandées à aller chercher à la poste, il ne sait pas encore que si la première lui signifiait sa révocation, la seconde l’annulait.

 

Je pensais que l’idée de Pradier d’organiser une partouze avec sa copine avait été lancée en l’air comme ça. Ben non !

 

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J’ai donc fixé une date et demandé à Nœud-pap, mon fidèle client et complice occasionnel de se joindre à nous. Jacques me présente Gabrielle, le courant passe bien. Je l’entraine à l’écart pour régler quelques détails pratiques. Nous serons toutes deux les dominatrices. Elle a apporté une tenue et s’en va se changer dans la salle de bain. Elle a fait simple, un bustier très échancré en cuir noir avec un slip assorti et des bas auto-fixants. Moi j’ai ma guêpière. On entre tous les quatre dans le donjon.

 

– Tu me laisses commencer ? Me demande Gaby.

– Si tu veux !

– Alors les mecs : à poil en vitesse et à genoux devant nous.

 

Deux minutes plus tard, les soumis étaient en position.

 

– On va s’embrasser, ça va bien les exciter, me propose Gaby.

 

Pourquoi pas ?

 

Elle embrasse diablement bien, la coquine, et elle en profite pour me peloter les seins et la chatte par-dessus ma tenue.

 

Elle demande à Nœud-pap de se mettre debout.

 

– Alors toi, il paraît que tu aimes sucer des bites ?

– Oui, maîtresse !

– Ça tombe bien, l’autre lopette aussi, mais il manque un peu d’expérience, vous devriez pouvoir bien vous entendre ! N’est-ce pas lopette ?

– Oui, maîtresse ! Répond Pradier.

 

Gaby attrape les tétons de Nœud-pap et les pince fortement, l’homme fait une vilaine grimace mais sa bite réagit immédiatement en se mettant à bander fièrement.

 

– Tu aimes ça, petite salope, on dirait !

– Oui, maîtresse !

– Dis donc ! M’interpelle-t-elle ! Qu’est-ce qu’il bande joliment, il est toujours comme ça ?

– Quand il est en forme !

– Et toi ? Qu’est-ce que tu en pense ? Demande-t-elle à Pradier, tu la trouves comment cette bite ?

– Elle est très belle !

– T’aimerais bien la sucer ?

– Oui maîtresse !

 

Gabrielle me fait signe de m’occuper un peu de Jacques. C’est formidable, c’est elle qui mène la barque, c’est reposant !

 

A mon tour de torturer les tétons de l’autre soumis qui lui aussi se met à bander.

 

– Eh bien voilà, nos deux suceurs de bites sont prêts à l’emploi. Mais il y a un temps pour chaque chose, n’est-ce pas lopette ?

 

Et sur ces mots Gaby gifle Nœud-pap et lui crache dessus. il ne s’y attends pas et reste bouche fermée. Alors en bon soumis, il ouvre une large bouche…

 

– T’en veux encore, lopette ! Tiens avale !

 

Elle est déchaînée la nana ! Elle s’empare d’un martinet.

 

– Je lui en donne combien ! Me demande-t-elle

– 20

 

J’ai un peu peur mais elle a l’intelligence de ne pas frapper comme une dingue, ça m’aurait embêté d’être obligé d’intervenir.

 

Gabrielle sort de son sac un gode ceinture avec lequel elle s’harnache. Je prends l’un des miens, un de taille moyenne.

 

On est mignonne toutes les deux, comme ça avec nos bites en plastique.

 

– Allez, les esclaves, venez nous lécher la bite.

 

Là on est dans la routine, ces gestes, aussi bien Jacques que Nœud-pap, ils les ont faits cent fois, mais il faut croire qu’ils ne s’en lassent pas.

 

– Et maintenant on les encule ? Propose Gaby !

– Enculons, enculons !

 

Nos deux rigolos sont invités à se positionner en levrette, cuisses écartées, cul cambré. On encapote nos godes, on les enduit de gel et c’est parti ! J’encule Jacques tandis que Gaby pilonne le cul de Nœud pap.

 

Le rythme de Gaby est hallucinant ! Ce n’est pas possible, elle a dû prendre des fortifiants. Au bout de dix minutes, on est en nage, on s’arrête épuisées laissant nos deux lascars le cul béant.

 

– Et maintenant vous allez vous sucer ! Leur dit Gabrielle. Allongez-vous par terre… non pas comme ça, toi dans ce sens-là, et toi dans l’autre sens. Allez c’est parti !

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Et voilà que nos deux bonhommes n’en peuvent plus, ils se gobent la bite mutuellement en position de soixante-neuf avec une fougue à peine croyable.

 

Miss Gaby n’en perd pas une miette !

 

– Putain, qu’est-ce que ça peut m’exciter, je mouille comme une éponge, me souffle-t-elle.

 

Et avant que je réponde quoi que ce soit, la voilà qui me roule un patin d’enfer. Je ne le refuse pas.

 

Elle me met la main à la culotte, semble étonnée que je ne sois pas plus excitée, il faut peut-être que je lui explique que c’est mon métier… cela dit si elle continue à me draguer comme elle le fait, je ne vais pas tarder à m’exciter moi aussi.

 

– Bon stop ! Vous vous êtes assez sucés comme ça ! Dit Gaby.

 

La suite me semble évidente mais j’interroge ma complice du regard :

 

– J’aimerais que Jacques y passe en premier, me chuchote-t-elle.

 

Je n’ai pas d’objection, d’autant que je sais Nœud-pap saura se contrôler afin de profiter ensuite des assauts de Pradier.

 

Et tandis que Nœud-pap encule Jacques Pradier, Gaby a envoyé valser sa culotte et se tripote la minouche en miaulant.

 

– Que ça m’excite, deux hommes qui s’enculent ! Tu me prêtes ta main, dit ?

 

Quand c’est demandé gentiment…

 

Je lui fourre la main dans la chatte et la branle. Elle est partie dans ses fantasmes et ne contrôle plus ce qui se passe devant elle, je fais donc alterner les rôles des deux soumis, Jacques pénètre alors Nœud-pap avec une telle fougue qu’il lui jouit dans le cul en moins de deux minutes, tandis que Gaby se met à hurler comme une dingue.

 

Quelle ambiance mes amis, quelle ambiance !

 

Nœud-pap n’a pas joui, je me tourne vers Gaby :

 

– On lui montre nos seins, il va se branler en les regardant… où alors on lui pisse dessus ?

– Non ce sera les seins, ton pipi, tu me le réserves ! Répond-elle

 

Ah bon ?

 

Comme il le fait souvent, Nœud-pap se masturbe et comme il est gentleman il jouit dans ses mains afin de ne pas en mettre partout.

 

– Bon les mecs, rhabillez-vous à côté et attendez-nous ! C’est où tes toilettes, Chanette ?

 

Je suis assise sur la cuvette des chiottes, les cuisses écartées, Gaby est à mes pieds et je lui pisse dans la bouche, elle boit tout ce qu’elle peut, puis une fois ma miction terminée, entreprend de me faire un nettoyage de chatte. Sa langue diabolique ne tarde pas à trouver le chemin de mon bouton de plaisir. Je jouis ! Je n’aurai pas cru.

 

On s’est quitté, contents, Gaby voulait payer le restau à tout le monde, mais, Nœud-pap ne pouvait pas s’attarder et puis je préférais qu’on se quitte comme ça avec Jacques, le souvenir n’en serait que plus fort.

 

Epilogue

 

Le petit flirt entre Anna-Gaëlle et Daisy Rollin n’a pas perduré, cette dernière s’étant mis en ménage avec Chauvière. Elle a été réintégrée dans les effectifs de la Banque de l'Atlantique sud mais n'est plus la secrétaire de Nicolas Furet qui s'est vu attribué un autre poste. J’ai donc retrouvé ma complice. Gaby Vorimore est toujours secrétaire de direction, elle officie désormais aux côtés de Pottier, le nouveau PDG et elle a sollicité auprès de lui la réintégration de Moussa, injustement licencié sur un caprice de Grondin. La liaison entre Jacques Pradier et Gaby continue toujours, tant mieux pour eux, tant mieux pour moi, ainsi va la vie !

 

Fin

 

Chanette © Mai 2018

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 09:50

Chanette 23 – La mallette noire par Chanette – 21 – Mauvaise surprise et bonnes rencontres

Chanette

 

Muller

 

A cette distance l’émetteur est imprécis. Prétextant un rendez-vous professionnel à l’extérieur, Muller quitte les locaux de son entreprise et se rend jusqu’à la mairie du XIIème, puis contrôle son récepteur. L’appareil localise la mallette devant un magasin manifestement inoccupé depuis des mois.

 

« C’est quoi ce cirque ? »

 

Il fait les cent pas, constate que le récepteur localise un caddie de clochard. Muller secoue le poivrot à moitié endormi et lui exhibe une carte barrée de tricolore.

 

– Police ! Vous avez une mallette là-dedans ?

– Non, mon prince je n’ai pas de mallette.

– Tu veux que je m’énerve ?

– Je vais regarder quand même, dès fois, j’ai des trous de mémoire. Mais, attention tous ce qui est là-dedans c’est à moi, je ne vole rien, je ramasse !

– Bon alors cette mallette ?

– Ce serait-y ça ?

 

Muller la prend, constate qu’apparemment, personne n’a tenté de l’ouvrir, il ne comprend rien.

 

– Où tu l’as trouvé ?

– Là-bas avec les encombrants.

– Combien t’en veux ?

– Je sais pas, moi, 20 balles.

 

Muller les lui donne.

 

– Vous n’êtes pas de la police, alors ? Remarque le clochard

– Si on te demande…

 

Et gai comme un pinson, Muller s’en va chez le premier serrurier du coin avec sa mallette noire sous le bras.

 

– On tourne un film là-bas sur le boulevard, cette mallette est pleine de billets factices, mais la serrure est bloquée, ça retarde tout le tournage.

– Non, non je ne fais pas ça. Répond l’homme de l’art, méfiant.

 

Le deuxième et le troisième serrurier ne « faisaient pas ça » non plus. Le quatrième fut plus compréhensif.

 

– Si vous me donnez une dizaine de vos faux billets, je peux essayer, c’est pour les gosses, ils vont s’amuser avec.

 

L’opération en elle-même ne fut pas très compliqué, à peine trois minutes plus tard, la mallette s’ouvrait. Muller est au bord de l’attaque, il n’en croit pas ses yeux. Il n’y a que des vieux bouquins, il cherche la carte émettrice, la trouve sous un livre de poche, il n’y a pas d’erreur c’est bien la bonne mallette.

 

– Salaud de Grondin ! Il nous a tous manipulé !

– Pardon ? Demande le serrurier qui a du mal à suivre

– Mais à vouloir faire le malin, il en mort ce con ! Bien fait pour sa gueule.

– Vous êtes sûr que ça va, monsieur ?

– Le monsieur, il en a marre, il rentre chez lui.

– Oui, mais faut me payer !

– Gardez la mallette, ça vous fera un souvenir.

– Humm, elle est bien jolie ! Mais pourquoi vous m’aviez dit qu’il y avait des billets ?

– Ben, non il y a pas de billets ! Vous voyez bien qu’il n’y a pas de billets ! J’ai dû avoir une hallucination.

 

Devant un verre de bière, François Muller réécrit l’histoire à sa façon :

 

« J’ai compris ! Un mec de la banque fait chanter Grondin, histoire de brouiller les pistes, il obtient la complicité de barbouzes latino-américains qui ont eux aussi un contentieux avec Grondin Il récupère la mallette, la garde dans son bureau à la banque, puis l’emporte chez lui, ou plutôt l’emporte dans un endroit où on peut en scanner l’intérieur. Il s’aperçoit qu’il s’est fait faire marron et de dépit, il jette la mallette. »

 

Bref, il n’a rien compris, Muller !

 

Daisy et Jérémie

 

Trop de choses dans sa tête à cette « pauvre » Daisy ! Déjà cette manne inespérée qui lui tombe du ciel, Chauvière qui lui apporte la nouvelle de sa réintégration et le flirt tout à fait imprévu avec ce dernier

 

Avec le recul elle le trouve décidemment gentil, prévenant, correct…

 

« Et en plus il est assez bel homme ! »

 

Jérémie Chauvière a deux heures à tuer avant son rendez-vous avec Daisy. Un moment il se demande s’il ne va pas annuler mais il se dit qu’il faut qu’il lui rende son pull-over.

 

Il a bien aimé coucher avec Daisy, le problème c’est que c’est avec Pauline qu’il rêvait de forniquer. Daisy n’est pour lui qu’une sorte de Pauline de substitution. Il sait qu’à chaque fois qu’il baisera avec elle, l’image de Pauline viendra s’intercaler.

 

« Et alors ? C’est un arrangement comme un autre ? »

 

Au restaurant Daisy se fit chatte, elle sondait l’homme qui se révélait intéressant sur des sujets de conversation comme le cinéma, la littérature ou la cuisine.

 

C’est un peu pompette, qu’ils parvinrent en bas du domicile de Daisy.

 

– Un dernier verre ? Proposa Daisy, par jeu.

– J’ai déjà bu un peu de trop !

– Eh bien tu boiras de la flotte !

 

En haut Chauvière s’affale dans le fauteuil, tandis que Daisy va se mettre en nuisette.

 

– Tu m’excites ! Dit-il.

– J’espère bien !

– J’aime bien tes seins !

– Regarde les bien, je vais enlever ma nuisette et toi pendant ce temps-là tu vas sortir ta bite de ta braguette, j’ai envie de te faire une bonne pipe.

 

L’instant d’après Daisy était entre les cuisses de Chauvière, mettant tout son savoir-faire à lui prodiguer cette fellation.

 

– Faut que je fasse un break, j’ai une de ces envies de pisser ! Dit-elle soudain en se relevant.

– Moi aussi ! Dit l’homme !

– Déshabille-toi on va faire ça ensemble !

– Comment ça ensemble ?

– Je vais te montrer.

 

Une fois l’homme nu, elle l’entraine jusque dans le carré à douche et lui fait face.

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– On ne va pas pisser ici ?

– Mais si, justement !

– Je vais me tourner, alors !

– Non tu pisses devant moi !

– Mais je vais t’asperger !

– Asperge-moi Jérémie, soyons fou !

– T’as de ces idées, toi alors ! Attention j’y vais !

 

Curieusement, alors qu’il n’a jamais pratiqué ce genre de chose, Jérémie se prend au jeu et asperge sa partenaire en rigolant, lui arrosant les cuisses et le ventre.

 

– A mon tour, mais il va falloir que tu t’accroupisses !

– Tu ne vas pas me pisser dessus, tout de même !

– Y’a pas de raison, tu m’as pissé dessus, je te pisse dessus, allez descend.

– T’es un peu spéciale toi ?

– On ne fais de mal à personne !

– Allez, je me laisse faire. Soyons fous !

 

Ne voulant pas brusquer les choses, Daisy l’arrosa en prenant soin d’éviter le visage. Elle fut néanmoins surprise de la bonne volonté de l’homme qui finit par prendre cette petite fantaisie à la rigolade.

 

Ils laissèrent ensuite couler l’eau tiède sur leur corps et se savonnèrent mutuellement, avant de se rincer.

 

Puis Daisy se retourna, s’arbouta après la paroi de la cabine de douche et demanda à son amant de l’enculer.

 

– Sans capote ? S’étonna l’homme.

– Non, t’as raison, lèche-moi le trou et on finira sur le lit.

 

Et c’est ainsi qu’après lui avoir bien lubrifié le trou de balle, les deux amants s’en furent dans la chambre où Jérémie pu s’encapoter avant qu’une vigoureuse sodomie les emporte tous deux au paradis des plaisirs.

 

Après quelques instants calmes, ils échangèrent quelques paroles anodines mais Daisy ne retint que celle-ci

 

– J’ai bien aimé ce qu’on a fait sous la douche, c’était rigolo ! Avait dit Jérémie.

 

Un large sourire éclaira le visage de Daisy qui se dit alors que cet homme était bien plus large d’esprit que ce qu’elle avait d’abord supposé.

 

– Je pourrais rester dormir là ? Demanda Jérémie

– J’allais te le proposer.

 

Et le lendemain Chauvière apportait ses affaires chez Daisy.

 

« Réintégrée dans la banque et un amant copain avec le nouveau directeur, elle n’est pas belle la vie ? »

 

Chanette

 

Une nana ! J’ai rendez-vous avec une nana ! C’est rare mais ça arrive, et ça m’a aussi valu quelques mésaventures, mais comme je suis curieuse comme une vieille chatte j’ai accepté la rencontre. Aujourd’hui j’ai enfilé une guêpière noire et des bas résilles

 

Elle est là :

 

La quarantaine, brune, très brune même, mais teint clair et yeux mordorés, lunettes à grosses montures, joli nez légèrement pointu, lèvres gourmandes et sourire « commercial », bien foutue, une belle femme quoi !

 

Elle me regarde bizarrement, je sens comme un trouble. Tant mieux !

 

– Comment tu t’appelles ?

– Daniella ! Je vous paie une heure ?

– Oui ! Dites-moi ce que vous voulez exactement ?

 

Elle ne répond pas et pose les billets sur la table.

 

– Je veux juste vous parler.

– Non !

– Pardon ?

– Reprenez votre argent, je ne fais pas ça !

– Mais pourquoi ?

– Je n’ai pas à me justifier. Au revoir madame.

 

« Si ce qu’elle à me dire est si important que ça, elle va finir par me le dire, c’est fatal ! »

 

– Bon ! Alors, changement de programme, faites-moi ce que vous voulez, mais réservez-moi juste cinq minutes à la fin pour que je vous demande un truc.

– Arrêtez ! Vous m’avez l’air autant soumise que moi bonne sœur !

 

C’est vrai, ça ! Je sais bien que certaines personnes ont une double personnalité, mais son physique renvoie l’image d’une femme dynamique, énergique, entreprenante, qui sait ce qu’elle veut, tout le contraire d’une femme soumise.

 

– Et si j’ai envie d’essayer ?

– Il risque d’être court, l’essai !

 

Et si je m’amusais un peu ?

 

– On essaie, on verra bien ! Réplique-t-elle.

– Alors à poil !

– Là, maintenant, tout de suite ?

– Evidemment que c’est tout de suite, pas la semaine prochaine !

– Enfin, c’est un peu bête, je voudrais juste un renseignement et je ne suis pas sûre que vous allez accepter de me le donner.

 

Pas folle la guêpe ! Elle s’attend à ce que quasiment par réflexe, je réplique : « Quel renseignement ? ». Mais je n’en fais rien malgré une énorme curiosité.

 

– J’ai dit : « à poil ! »

– Bon, bon !

 

Elle se déshabille sans aucune gêne ! Bien foutue ! Les seins sont moyens terminés par de gros tétons bruns. Je vais regarder un peu de l’autre côté, le cul est ferme et bien rebondi.

 

J’avise un martinet, et voilà que Mademoiselle se précipite de l’autre côté de la pièce.

 

– Bon, c’est pas un peu fini, ce cirque ?

– Non, on arrête !

– On arrête quoi ? On n’a même pas commencé.

– Je…

 

Manifestement, elle ne trouve plus ses mots.

 

– Ecoute, je connais mon métier, je n’ai jamais blessé personne et je sais comment m’y prendre avec les novices.

– C’est peut-être pas nécessaire.

 

Elle m’énerve. J’ai fait une erreur en brandissant mon martinet, je change de tactique :

 

– Tu sais que tu m’excites, toi ?

– Qui moi ?

– Ben oui, toi, il n’y a personne d’autre ici. Je pose le martinet, t’as déjà léché une chatte ?

– Ça m’est arrivé !

– Alors tu vas me lécher la mienne !

 

Et sans autre préambule, je retire ma culotte. La tête de la nana qui est en train de se demander où elle est tombée.

 

– Vous voulez que je vous lèche le sexe ?

– Oui, puisque t’es mon esclave.

– Je ne voyais pas vraiment les choses comme ça !

 

Je ne réponds pas, je m’assoie, ouvre les jambes et écarte les lèvres de ma chatte.

 

– Bon, ben alors ?

– Ben alors allons-y ! Mais faudra que j’écrive mes mémoires un jour.

 

Je cru un moment que les digressions allaient continuer, mais non, mademoiselle approche gentiment sa langue de mon minou et commence à me lécher tout ça.

 

Elle le fait plutôt bien, mais je me rends subitement compte de l’absurdité de la situation. Je ne jouis pour ainsi dire jamais pendant mes prestations professionnelles. Quand je demande à un soumis de me lécher, il me prend parfois l’envie de simuler, dupe ou pas, l’esclave est là pour jouer le jeu. Sauf que là c’est une femme qui me suce, que je la trouve jolie, et que je m’accorderai bien une petite détente.

 

Mais pour cela il faudrait que mon excitation monte et ce n’est peut-être pas en jouant à ce petit jeu où l’esclave lèche la maîtresse que je vais y arriver.

 

– Arrête !

 

Elle ne comprend pas, mais elle obtempère.

 

– Tu sais que tu m’excites ? (Je sais, je l’ai déjà dit)

 

Elle me regarde avec de grands yeux étonnés, de très beaux yeux, mais ne répond pas.

 

Je retire ma guêpière afin d’exhiber ma poitrine, j’espère au moins que ça l’intéressera. En fait oui, je le vois bien au regard qu’elle y porte ! C’est toujours ça de gagné.

 

– Ils sont beaux, mes nichons ?

– Oui !

– Embrasse-les, suce-moi les tétons, mais pas trop fort.

 

Elle le fait bien, on voit bien que ce n’est pas sa première fois. Je ferme les yeux, tente de m’abandonner en profitant des bonnes léchouilles de la nana. Pas si facile !

 

Je change de tactique et c’est maintenant moi qui m’occupe de lui sucer ces gros tétons. C’est doux, c’est bon, ça me convient très bien et même que je commence à mouiller.

 

La Daniella commence à haleter, et je sais qu’elle ne simule pas. Si on commence déjà à partir toutes les deux, ça va se passer super.

 

On continue un peu nos léchages alternés, puis je l’entraine dans le donjon.

 

La tronche qu’elle fait !

 

– Couche-toi là-dessus ! Lui demandais-je en désignant une petite banquette. Non pas dans ce sens-là, j’ai envie de voir tes fesses !

 

Voilà un joli cul bien rebondi ! Du coup j’ai bien envie de reprendre juste un petit peu mon rôle de dominatrice, parfois je ne sais pas trop ce que je veux.

 

– Je vais te rougir les fesses, juste un peu !

– Non !

– On essaie ! Juste un peu ! Si ça le fait pas, on arrête !

– Pas trop fort, alors !

 

Alors je prends le martinet et je tape doucement, ce n’est plus du spanking, c’est de la caresse. J’augmente légèrement la pression.

Chanette23u2

– Aïe !

– Faut pas déconner, c’est pas fort !

– Pas plus alors !

 

Tout le jeu consiste alors à augmenter insensiblement la force de frappe à chaque coup. Ça rougit un peu, mais manifestement elle en a marre, je n’insiste pas, je pose le martinet et lui embrasse les fesses, elles sont douces, j’en écarte les globes, lui dégage le trou du cul et je pointe ma langue. J’aime bien embrasser le trou du cul des femmes. Elle se laisse faire, je continue.

 

– Si tu me léchais devant ? Propose-t-elle.

 

La monde à l’envers, c’est elle qui me demande des trucs, maintenant !

 

Elle se retourne, me voilà entre ses cuisses en train de lui butiner la chatte. Elle mouille déjà et pas qu’un peu ! Je suis à présent bien excitée, je m’applique sachant qu’elle ne pourra que me rendre la pareille dans un moment, ma langue balaye son clitounet, tandis que mes doigts agrippent ses tétons et les pinces, elle se pâme, et jouit dans un spasme.

 

– A toi !

 

Inversion des rôles, la revoilà en train de lécher. Elle fait aussi rapide que moi, je mouille, je crie, je jouie.

 

Et spontanément on s’est retrouvée enlacées, elle cherche ma bouche, je ne me dérobe pas, elle embrasse bien. Drôle de fille !

 

– Je vais faire pipi, me dit-elle, c’est où ?

– Là-bas ! T’aurais aimé que je te pisse dessus ?

– Oh ! Oui ! J’adore ! je l’ai déjà fait avec des mecs, mais jamais avec une femme.

– On aura peut-être l’occasion de se revoir.

– Je l’espère !

 

Coup d’œil sur la pendule, j’ai un client dans cinq minutes, c’est con, je serais bien restée dans ses bras.

 

– Euh, j’attends quelqu’un.

– OK, je me rhabille, euh, mon renseignement ?

– C’est quoi ?

– Je voudrais les coordonnées de ton détective privé. !

– Hein ? Mais je n’ai pas de détective privé !

– On m’avait dit…

 

Et voilà qu’on sonne, c’est mon client.

 

– Ecoute, je dois travailler, tu peux revenir dans une heure, après ce client, je n’ai plus personne, on pourra causer.

 

« C’est quoi encore cette salade ? »

 

Une heure plus tard, elle m’expliquait : l’affaire Grondin, la Banque machin-chose…

 

– Et comme ça, ce conard de Furet, s’est autorisé à te donner mon nom ?

– Je ne le connais pas plus que ça, mais sur ce coup-là, il s’est montré très correct, il m’a expressément demandé de ne pas citer tes coordonnées. Je ne l’aurais pas fait de toute façon.

– Admettons, je vais appeler la personne, il me dira s’il est d’accord pour te rencontrer.

– T’es un amour !

 

C’est bien vrai, ça !

 

Jacques ne fit aucune difficulté, j’eu même l’impression que la perspective de voir ses exploits couchés sur le papier flattait son égo.

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 09:46

Chanette 23 – La mallette noire par Chanette – 20 – L’inspecteur se console

 

feet flag

Daisy est passée à la banque, elle n’a pas pu entrer mais l’agent de sécurité tenait à sa disposition la mystérieuse mallette que lui avait confié Cordoba. Elle a un peu d’appréhension, le barbouze ne lui avait-il pas dit qu’il ne fallait surtout pas que cette mallette sorte de la banque.

Elle chemine une centaine de mètres et se met à secouer la mallette.

 

« A priori, rien de métallique ! Y’a quoi là-dedans ? Des documents dont je n’ai rien à foutre ? Du fric ? Si c’était du fric ? »

 

Mais elle sait aussi que si une mallette contenant de l’argent est ouverte par une main inopportune, une poudre ou une autre saloperie peut se répandre sur les billets et les rendre inutilisables.

 

« Il me faudrait un complice ! Je vais le trouver où ? »

 

En récupérant cette mallette, Daisy n’avait pas conscience qu’elle prenait un risque énorme…

 

Muller, le gérant de Sécurimax a conservé près de lui le récepteur de la mallette de Grondin… au cas où…

 

Par curiosité il regarde de temps en temps, si parfois la mallette ne se serait pas déplacée.

 

« Putain, elle est partie dans le nord de Paris ! Le gars qui a fait le coup l’a emporté chez lui ! Si j’allais voir ? Qu’est-ce que je risque ? Je vais y aller au flan ! »

 

Jeudi 21 janvier

 

Chauvière

 

Chauvière a un mal fou à essayer de rencontrer Gilbert Pottier, son ancien chef et désormais directeur de l’établissement. Il décide d’y aller au culot

 

– Je voulais juste vous féliciter… euh on se tutoie toujours ?

– Mais oui ! Chauvière, mon vieux, je suis débordé, je n’ai plus une minute à moi, je ne sais pas si je vais rester longtemps à ce poste, tout le monde braille, on a des gros clients qui foutent le camp, j’ai des nominations à valider, des gens qui veulent me rencontrer… bref c’est le bordel.

– Juste un mot, si tu permets !

– Vite fait alors, y’a un mec qui m’attend dans l’antichambre, je ne sais même plus qui c’est !

– Avant de partir, Mourillon a fait virer de la boite quelques personnes de façon tout à fait arbitraire…

– Ah, von ? Qui ça ?

– Nicolas Furet et Daisy Rollin.

– Ah ?

– Rollin n’est coupable de rien et Furet a juste été victime de circonstances malheureuses…

– Bon, tu voudrais que j’arrange ça…

 

Pottier prend son téléphone et joint Couderc, le DRH

 

– Tu peux me faire annuler les licenciements de Nicolas Furet et Daisy Rollin, c’est Mourillon qui a abusé de son pouvoir.

– Je m’en occupe tout de suite, euh, il y avait un troisième nom.

– Qui ça ?

– Blondberger.

– Celui-là qu’il aille au diable, mais versez-lui des bonnes indemnités, qu’il ne nous fasse plus chier !

 

Il n’en revient pas, Chauvière que ce fut si facile.

 

– Je te remercie, Monsieur le directeur, c’est très chic…

– Bon excuse-moi mon vieux, mais faut que je reçoive l’autre guignol…

 

En attendant qu’un nouvel inspecteur général soit nommé, Chauvière n’a plus de chef, et donc plus de mission, mais il sait comment occuper sa journée.

 

Il passe d’abord au secrétariat du personnel et demande copies des lettres de réintégration. Et ce n’est pas à Nicolas Furet qu’il va annoncer la bonne nouvelle, mais à sa femme Pauline, la simple perspective d’entendre sa douce voix au téléphone le met dans un état de quasi félicité.

 

– Madame Furet ?

– Oui !

– Jérémie Chauvière, je sais que nous avions convenu de ne plus nous contacter, mais là c’est très important.

– Je vous écoute.

– Attention, je ne vous demande rien en échange…

– Si vous en veniez au fait ?

– J’ai obtenu, difficilement mais j’ai obtenu la réintégration de votre mari.

– La réintégration ?

– Ben, oui !

 

Eh, oui, elle tombe du placard, Pauline, on lui annonce que Nicolas est réintégré alors qu’elle ne savait même pas qu’il était viré. Elle en sait plus où elle en est !

 

– Souhaitez-vous que l’on se rencontre ?

– Je suis à Chartres en ce moment !

– Ah ?

– Oui.

– Je pensais que vous étiez rentrée…

– Je suis rentrée mais je suis repartie, j’ai très mal vécu cette garde à vue humiliante.

 

Et soudain, Pauline réalise qu’il ne va pas la lâcher…

 

« Il est même capable de prendre le train et de débouler »

 

– Jérémie, j’ai votre numéro, je vous remercie de m’avoir prévenu, il faut que je fasse un peu le point, que je trie tout ce que j’ai dans la tête. Je vous rappellerais, c’est promis.

– Mais…

– Non, on fait comme ça, je vous embrasse ! A bientôt. Je tiens toujours mes promesses.

 

« Ras le bol de ces histoires ! » Soupire-t-elle tandis que les espoirs de Jérémie Chauvière tombent à l’eau.

 

Alors presque par dépit, il prend son téléphone et appelle Daisy.

 

– Jérémie Chauvière, inspecteur à La banque de l’Atlantique Sud, vous vous souvenez de moi ?

 

Elle a une envie folle de l’envoyer promener mais, allez savoir pourquoi, craint qu’il y ait un problème avec la mallette.

 

– Bien sûr que je me souviens…

– Etes-vous visible ?

– Pardon !

– Je suis porteur d’une nouvelle qui devrait vous faire plaisir, est-ce que je peux passer pour vous l’annoncer ?

– Parce que par téléphone, ce n’est pas possible ?

– Il y a un document qui va avec !

– Pfff ! Soupire-t-elle

– C’est juste l’affaire d’une minute, je vous remets le document et je me sauve !

– Bon, admettons, j’ai des courses à faire, mais je veux bien vous attendre, vous serez là quand ?

 

Une demi-heure, plus tard, il était là !

 

Il fait chaud chez Daisy, et elle est simplement vêtue d’un jeans et d’un débardeur rose un peu décolleté et qui met en valeur ses jolies épaules

 

– Je peux entrer ?

– Vite fait !

– Donc voilà ! Je résume parce que c’est assez compliqué, mais disons que j’ai obtenu que votre révocation soit annulée.

– Pardon ? S’exclame Daisy qui n’en revient pas.

– La Banque pour l’Atlantique Sud a une nouvelle direction et j’ai usé de mon influence pour que votre révocation ainsi que celui de Monsieur Nicolas Furet soient annulées.

– Et qu’est ce qui m’a valu une telle faveur ?

– Vous le saurez peut-être un jour, mais pas aujourd’hui ! Voici le document qui atteste de cette annulation, c’est une copie, vous recevrez l’orignal par courrier recommandé, vous pouvez bien sûr faire un appel à la banque si mes propos… enfin je veux dire si vous doutez de ma parole.

 

En pleine confusion mentale, Daisy téléphona donc, et on lui confirma les dires de Chauvière.

 

– Et bien ça alors ! J’ai presque envie de vous embrasser ! Lui dit-elle en lui sautant au cou.

 

Un bisou très chaste, mais attendez la suite…

 

– Pour une fois que je porte une bonne nouvelle à quelqu’un !

– J’ai envie d’arroser ça ! Vous voulez trinquez avec moi ?

– Pourquoi pas ?

– J’ai de la Téquila, c’est mon chef qui me l’a donné, ce devait être un cadeau d’un de ses clients.

 

Ils trinquent, Daisy aborde le problème qui lui tient à cœur.

 

– On vous a informé que j’avais un contentieux avec Monsieur Blondberger ?

– Monsieur Blondberger ne fait plus partie de l’établissement.

– Il a démissionné ?

– Non, viré !

– Ben c’est vraiment la fête alors ? Dommage que ma copine ne soit pas libre aujourd’hui… Et vous vous allez faire quoi en me quittant ?

– Rien de prévu !

– On s’en ressert un coup ! Venez sur le canapé à côté de moi, on sera plus à l’aise.

 

Trois minutes plus tard, l’air de rien, Chauvière pose une main sur la cuisse de Daisy. Celle-ci ne protesta pas, alors la main monte, très légèrement. Un petit échange de sourires…

 

– Deviendriez-vous entreprenant, Monsieur Chauvière ?

– Vous pouvez m’appelez Jérémie.

– Ça ne répond pas à la question !

– Alors, je vais répondre, en fait c’est un réflexe, je suis bien installé, en train de boire un verre, dans un canapé moelleux à côté d’une jolie femme, alors ma main s’est un peu baladée, mais je vais la retirer, bien sûr… A moins que vous ne me demandiez pas de le faire !

– Vous me faites rire !

– Alors je fais quoi avec cette main ?

– Laissez-là, elle ne me dérange pas ! Mais si je vous faisais la même chose ?

– Ce serait de bonne guerre !

 

Alors Daisy posa sa main sur la cuisse de Jérémie…

 

– Nous jouons à un jeu dangereux, non ?

– Où y aurait-il un danger ?

– Là ! Répond Daisy en lui mettant carrément la main sur la braguette.

 

Chauvière est presque choqué car il aurait souhaité que ce jeu du chat et de la souris dure plus longtemps et puis aussi parce qu’il vient de perdre l’avantage de la situation. Mais bon.

 

– Et après, vous allez faire quoi ? Vous n’allez tout ce même pas m’ouvrir la braguette ?

– Non, j’aurais peur de la démolir, mais ouvrez-là donc vous-même votre braguette, et ensuite j’irais peut-être trifouiller à l’intérieur.

– Euh…

– Et ne me traitez pas de femme facile dans votre petite tête, ce n’est pas moi qui aie commencé !

 

Alors Chauvière ouvre sa braguette.

 

– Je vous en prie, trifouillez !

 

Et ça pour trifouiller, elle trifouille tant est si bien qu’elle en extrait une bite presque bandée.

 

– Et voilà ! Elle est bien jolie !

 

Non, elle est comme beaucoup d’autres, mais les hommes adorent qu’on les complimente sur leur bite.

 

Et l’instant d’après Daisy suçait le braquemard au goût salé de Jérémie Chauvière.

 

– Vos seins, montrez-moi vos seins ! Psalmodie l’inspecteur bancaire.

– Je vais te les montrer, mais pour l’inchtant, che suche !

 

Mais elle se reprend, ne voulant surtout pas frustrer ce gentil monsieur avec une fellation trop rapide. Sa main après avoir caressé et soupesé les testicules, s’égare un peu derrière, juste à l’entrée de l’anus, et l’air de rien son doigt se fait entreprenant.

 

– Tu aimes un doigt ?

– Euh…

 

Elle l’enfonce.

 

– Non !

 

Un petit « non », mais elle n’insiste pas et accepte le baiser qu’il quémande. Long, profond, baveux…

 

« Quand je pense que l’autre fois, je l’ai poussé tellement fort, qu’il s’est retrouvé le cul par terre ! »

 

Le débardeur vole jusqu’à l’autre bout de la pièce, rejoint vingt secondes plus tard par le soutien-gorge.

 

Chauvière se jette sur les nénés de la secrétaire comme la pauvreté sur le monde. Il lèche, il suce, il caresse, il bave, il est comme fou. Et évidemment il bande comme un bout de bois.

 

– On peut peut-être se mettre à l’aise ? Propose Daisy.

 

Daisy n’a que le bas à retirer et est nue en quelques secondes. Ce n’est pas le cas de Chauvière qui en homme méticuleux met trois heures pour retirer ses fringues et les poser bien en plis sur une chaise accueillante.

 

Ce break lui permet de revenir un peu sur terre. Il est venu ici un peu par dépit, se disant sans trop y croire qu’à défaut de baiser Pauline, il baiserait Daisy.

 

« Mais est-ce bien raisonnable ? Je devrais m’en aller… »

 

Et puis soudain son regard est attiré par les pieds de la femme.

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– Sont jolis, vos pieds !

– C’est des pieds ! J’ai même pas mis de vernis.

– Non, je les trouve très beaux.

– C’est ton truc, les pieds ?

– Je ne sais pas si c’est mon truc, mais j’ai envie d’embrasser les vôtres.

– Vas-y mon biquet embrasse-moi les pieds, mais pas en-dessous, je suis chatouilleuse.

 

Alors, Jérémie Chauvière ne se contrôle plus, il lèche le dessus du pied, mets les orteils dans sa bouche et quand il s’est bien occupé d’un pied, il s’en va voir l’autre.

 

Daisy qui se lasse un peu des activités podo-fétichistes de son partenaire décide de faire diversion

 

– T’as des capotes !

– Ah oui, j’en ai acheté ce matin.

 

Lapsus, quand tu nous tiens !

 

« Il avait donc plus ou moins prévu de me baiser ! Mais pourquoi ? »

 

– Tu veux me prendre ?

– J’ai trop envie !

 

Les deux amants se rendent dans la chambre. Daisy se met en levrette sur le lit et attend l’assaut

 

– Tu te mets comme ça ? Demande Chauvière, Voulant dire par là qu’une autre position aurait eu davantage son agrément.

– Ben quoi ? Il n’est pas beau mon cul ?

– Si, mais… t’as raison on va faire comme ça.

 

Jérémie approche sa bite.

 

– Si l’autre trou t’intéresse, ne te gêne pas, moi, j’aime bien !

 

Voici une suggestion qui requinque notre inspecteur bancaire.

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– J’ai du gel dans le tiroir ! Précise Daisy.

 

Bref, quelques instants plus tard, Chauvière enculait la belle en cadence. Par on ne sait pas très bien quel mystère de la sexualité féminine, la pénétration anale lui excitait le clito, et elle ne tarda pas à pousser de grands râles de plaisir, tandis que l’homme s’activait, le visage congestionné, les yeux clos rêvant qu’il baisait Pauline Furet.

 

– Ah ! Pauline !

– Non, je m’appelle Daisy ! Et toi ?

– Jérémie.

– Ah, oui c’est vrai.

 

Après la jouissance, vint le calme, Chauvière ne fumait pas, Daisy si !

 

– Je suis content que ce soit passé comme ça, ça m’a détendu !

 

Daisy trouve la réflexion étrange, incongru même.

 

– Pourquoi ? Tu étais stressé ? T’avais besoin de détente.

 

Et souvent alors qu’ils ont en encore la bite gluante de sperme, les hommes se mettent à parler comme si l’intimité du coït avait créée des liens magiques basés sur la confiance réciproque. Comportement bien connu des réseaux d’espionnages qui savent en profiter.

 

– Je ne voudrais pas passer pour un salaud, autant vous dire…

– On ne se tutoie plus ?

– Si mais après !

– Après quoi ?

– Après ce que je vais dire : Dans le cadre de ma mission, je suis tombé amoureux de la femme de Nicolas Furet, vous la connaissez ?

– Pas du tout !

– Elle a plus ou moins usé de ses charmes afin que je minimise le rôle de son mari dans l’affaire Diaz. Je suis entré dans son jeu. Quand j’ai appris que Mourillon l’avait fait révoquer, j’ai usé de mes bonnes relations avec le nouveau directeur pour faire annuler cette injustice. Evidemment pour faire bonne mesure, il fallait que je réclame aussi votre propre réintégration…

– Eh bé !

– Je suis allé tout de suite prévenir Madame Furet, il se trouve qu’elle n’est pas à Paris en ce moment, elle a été très gentille, elle m’a remercié, mais je me suis senti frustré, en fait j’attendais un remerciement plus… comment dire plus…

– Plus charnel ?

– Si vous voulez.

– Alors, je suis venu vous voir ! C’est pas très joli, hein ?

 

Et le voilà qui chiale à moitié, c’en est touchant !

 

– Vous savez, personne n’est parfait ! Mais j’apprécie votre sincérité à sa juste valeur. Vous êtes probablement un type bien.

– Tu parles !

– Ben voilà, on se retutoie ! Pour ma part j’ai passé un moment très agréable en votre, en ta, pardon, compagnie.

– On se reverra ?

– On ne se connait pas ! On ne sait même pas si nous avons des gouts communs, des idées communes… Tout cela n’était que purement physique ! Remarque : on peut en discuter. Tu me paies le restau ce soir ?

 

Mais voilà qu’on frappe…

 

Daisy va ouvrir et se retrouve face à face avec… Philippe Blondberger.

 

Sans dire un mot celui-ci force le passage. Affolée elle hurle :

 

– Jérémie !

 

Ce dernier accoure, reconnait l’ancien responsable de la sécurité de la Banque.

 

– Qu’est-ce que vous venez faire ici ?

– C’est pas vous que je viens voir, c’est l’autre pute ! Et d’abord vous êtes qui, vous ? Un de ses clients ?

– Je vous donne vingt secondes pour foutre le camp sinon, ça va mal se passer !

– Tu crois que tu me fais peur, connard !

 

Jérémie Chauvière s’approche, menaçant. Mais Blondberger est une force de la nature, il pare le coup et éclate le nez de l’inspecteur qui sous le choc, se retrouve au sol.

 

– C’est pas ce petit con qui va m’emmerder ! Maintenant, toi la pute, tu t’es débrouillée pour me faire foutre à la porte ! Comment tu t’es débrouillée ? T’as sucé Bourillon, c’est ça, avoue-le que tu as sucé Bourillon !

 

Le matin, Daisy avait eu besoin d’un marteau, elle avait oublié de le ranger. Elle l’a maintenant dans sa main. Elle en assène un bon coup sur le crâne de l’importun, qui surpris, tombe carrément dans les pommes.

 

Moment de panique, Daisy se demande si elle n’a pas tué Blondberger. Non il respire, Chauvière pisse le sang mais essaie de se rendre utile.

 

– On va le réveiller et le foutre dehors.

 

On l’asperge d’eau, il revient à lui.

 

– Oh ma tête !

 

Pendant qu’il se relève, Daisy, par précaution se saisit d’une petite bouteille de gaz lacrymogène

 

– Qu’est-ce qui m’est arrivé ? demande Blondberger

– J’en sais rien, mais tu te barres et en vitesse !

– Mais je suis où, là ? Je me souviens de rien ! Qu’est ce qui m’est arrivé ?

– C’est pas grave, tu descends l’escalier, tu sors dans la rue, et le métro c’est sur la gauche.

– Non sur la droite, rectifie Daisy.

– Vous êtes qui, vous ?

– Peu importe, dépêchez-vous il y a quelqu’un qui vous attend dehors !

– Qui ça ?

– Vous verrez bien !

– Ah bon, alors aurevoir Msieurs’dames ! Vous n’auriez pas un cachet j’ai un de ces maux de tête.

– Non, il y a une pharmacie juste en bas !

 

Blondberger était devenu subitement amnésique suite au coup de marteau qu’il avait reçu sur la tête. On ne sait si cette situation perdura puisqu’on n’entendit plus parler de lui et que personne ne s’inquiéta de son sort.

 

Chauvière lui tentait de stopper son hémorragie nasale et était en train d’user tout le stock de kleenex et de coton-disque de Daisy.

 

– Comment je vais faire, je ne vais pas sortir comme ça, je suis plein de sang.

– Je vais te prêter un pullover qui fait un peu unisexe, laisse ta chemise ici je te la laverais. Tu passes me prendre à 19 heures pour le restau ?

 

Daisy était parfois sujette à des crises d’angoisses subites, et une fois Chauvière parti, elle se mit à gamberger.

 

« Et si Chauvière n’était pas sincère, si tout ce cirque avait un rapport avec cette mallette ? Il y a peut-être un piège quelque part ? Non, je me fais certainement des idées… N’empêche que je ferais mieux de la planquer la mallette, mais où ? »

 

Machinalement elle tripota les crans permettant de composer un code d’ouverture.

 

« Je suppose que c’est comme les cartes SIM, le code par défaut c’est 0000.  »

 

Mais ce n’était pas ça !

 

« Alors 1111 ? Non ? 1234 peut-être ?  »

 

Un léger déclic ! La mallette s’entrouvre. Daisy dégage le couvercle et stupéfaite, découvre le contenu !

 

« Des billets de 50 dollars ! Les numéros sont différents, ce sont des vrais ! Il y en a combien ? »

 

Elle compte. Il y six « briques » de 1 000 billets soit 300.000 dollars

 

« Bon, ne nous emballons pas, faut que je sois prudente, les numéros ont peut-être été relevés, demain je louerai un coffre dans une banque, je laisserai dormir tout ça quelques mois, puis je les écoulerai petit peu par petit peu en faisant le tour des boutiques de change. »

 

N’en croyant pas encore ses yeux elle feuillette rapidement chaque liasse. C’est pendant cette opération qu’elle découvre coincée entre deux billets, une carte d’abonnement à un club de fitness.

 

« C’est quoi ce truc ? » Se demande-t-elle ne pouvant imaginer qu’il s’agit en fait d’un émetteur.

 

Ne voyant pas l’utilité de la chose elle balance la carte dans la mallette, puis entasse les liasses dans une boite à chaussures qu’elle planque provisoirement sous son lit. Quant à la mallette, elle décide de s’en débarrasser, et sur le champ ! Après l’avoir rempli avec quelques vieux livres de poche qu’elle ne relirait jamais et deux ou trois chiffons, elle la referme en brouillant le code par simple amusement.

 

Elle marche 50 mètres dans la rue quand elle aperçoit un tas d’objets hétéroclites en attente d’enlèvement, elle se dit que la mallette serait très bien en compagnie de ce fouillis.

 

Mickey est un clochard, il aime bien fouiner dans les encombrants (les petits, pas les gros), prend ce qu’il l’intéresse pour les revendre pour trois fois rien à un « pote » qui fait les puces à la porte de Montreuil.

 

Il ramasse la mallette, tente en vain de l’ouvrir, puis la fourre dans un sac en plastique et l’entrepose dans son caddy de super marché avant d’aller rejoindre le coin où il a l’habitude de cuver son mauvais vin.

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 09:28

Chanette 23 – La mallette noire par Chanette – 19 – Furet en galère

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Après une mauvaise nuit, Furet résolut de mettre l’ordre dans sa vie. Après le grand déballage policier, il lui importait de savoir quel sort la Banque de l’Atlantique sud lui réservait. Ses différentes tentatives pour joindre Mourillon au téléphone n’aboutirent pas et il se décida à se rendre sur place dans la matinée.

 

Il entre dans le hall, présente son badge au portillon automatique qui se met à clignoter en rouge et lui refuse le passage, il appelle le garde chiourme de service.

 

– Mon machin doit être démagnétisé…

– Je regarde.

 

Le type va dans sa guérite, revient rapidement.

 

– Votre nom n’est plus dans la base !

– Bon ce doit être un bug informatique, vous m’avez déjà vu, non ?

– Je ne peux pas vous faire entrer…

– M’enfin…

– Désolé.

 

Furet se recule et téléphone au secrétariat.

 

– Ah ! Monsieur Furet ! J’ai appris que vous aviez été licencié…

 

C’était prévisible, mais il avait encore un petit espoir.

 

– Je pourrais au moins récupérer mes affaires personnelles ?

– C’est-à-dire… On ne m’a pas donné d’instructions.

– Laissez tomber !

 

Il marche au hasard des rues pendant quelques temps. Puis décide de se rendre chez Daisy, comme ça sans prévenir… Pour lui faire une surprise.

 

Il sait pourtant qu’il ne faut jamais faire ce genre de choses entre amants, mais que voulez-vous, personne n’est parfait !

 

Daisy met un certain temps à lui ouvrir la porte, elle est en robe de chambre et plutôt décoiffée.

 

– Toi !

– Je te dérange peut-être ?

– Je ne suis pas seule !

– O.K. Je te laisse, je t’appellerais !

– Rien de grave, j’espère ?

– Je suis viré de la banque et ma femme est partie, les gosses aussi. A part ça rien de grave. Ça va ?

– Merde ! Et moi, ils m’ont viré aussi ?

– Je n’en sais rien !

– Comment savoir ?

– Téléphone !

– Bon rentre cinq minutes ! Assis-toi là je reviens.

 

Daisy entre dans la chambre où Anne-Gaëlle l’attend complétement nue sur le lit.

 

– On va faire un break, c’est mon chef qui se pointe comme une fleur, ils l’ont viré de la boite, à tous les coups, je suis dans la même charrette, ça me pendait au nez, mais j’aimerais bien savoir !

– Je fais quoi ? J’attends là ?

– C’est comme tu veux ?

– D’un autre côté, j’aimerais bien voir sa tronche à ton chef !

– Ben, viens, on va rigoler !

– Je me rhabille un peu et j’arrive.

 

Daisy revient dans le salon, cherche son téléphone portable.

 

– Sers-toi à boire, je téléphone… Allo, ici Daisy Rollin, il m’intéresserait de savoir si je fais toujours partie du personnel ? Ah bon, je vais recevoir une lettre… Vous êtes désolée ? Ben, pas autant que moi !

 

Elle allait raccrocher mais la voix au téléphone s’empresse d’ajouter :

 

– Pour vos affaires personnelles, on voulait vous les envoyer par la poste, mais il y en a beaucoup, si vous pouviez les récupérer demain à l’accueil ?

– Je n’ai pas tant d’affaires que ça…

– Ben si dans votre vestiaire il y a une grosse mallette.

– Vous avez ouvert mon vestiaire ?

– Ben, oui !

– Mais c’est interdit !

– Je n’ai fait qu’obéir aux ordres.

– Je vais porter plainte !

– Si vous voulez !

– De toute façon, ce licenciement est abusif, je ne vais pas me laisser faire…

– Euh, Madame Rollin, il ne s’agit pas d’un licenciement mais d’une révocation pour faute grave.

– Faute grave ! Ça va pas la tête, qu’est-ce que j’ai fait de si grave ?

– Je l’ignore !

– Mais ça ne va pas du tout, la procédure n’a pas été respectée !

– Elle est en cours, vous aller recevoir une convocation pour vous rendre devant le conseil de discipline.

– Fabuleux !

 

Daisy raccroche très énervée, tandis qu’Anne-Gaëlle fait son apparition.

 

– C’est Anna ma nouvelle copine ! Elle est galeriste.

 

Précision explicite puisque Nicolas Furet devait se renseigner…

 

« C’est vrai, j’ai complétement zappé ce truc, mais ce n’est pas la nana qui est venu chez moi, c’est qui alors ? »

 

– Enchanté ! Répond-il par politesse en venant de se rendre compte que les deux donzelles fricotaient de conserve au moment où il avait sonné à la porte.

 

« On en apprend tous les jours. Elle ne m’avait jamais dit qu’elle faisait dans le gazon ! »

 

Anna reconnait Furet, mais lui ne l’a jamais vu.

 

– T’as entendu, Nicolas, je suis révoquée ! On est révoqué tous les deux !

– J’ai fait une connerie, je la paie !

– Ils t’ont coincé ?

 

Furet réalise alors que Daisy ne sait rien, et pour cause, au sujet de l’intervention de la DSGE. Il lui fait un bref résumé.

 

– Mais moi ? Qui a pu savoir ? Tu ne me pas balancé au moins ?

– Non, j’ai été emmerdé quand on m’a demandé comment j’avais fait pour pister Cordoba devant le siège de la banque, j’ai répondu que je donnerais ma réponse qu’en privé.

– Bravo !

– J’étais lessivé après ma garde à vue, je voulais minimiser ton rôle. Mais il se trouve que cet entretien privé n’a jamais eu lieu. Quelque chose m’a échappé, c’est comme si à part de connaitre les circonstances de l’assassinat de Grondin, le reste ne les intéressait pas.

– Alors qui m’a enfoncé ?

– Probablement Blondberger, il te déteste !

– Mais pourquoi ?

– J’en sais rien !

– Tu crois que ça vaut le coup que je me présente devant le conseil de discipline ?

– C’est une formalité obligatoire, mais ça ne sert à rien, ils ne reviendront pas sur leur décision. Je ne pensais pas qu’ils me révoqueraient, je croyais plutôt qu’ils me pousseraient à la démission. Maintenant pour retrouver du boulot, ça va être coton !

– Plutôt, oui !

– Bon, je vais vous laisser, on pourra se revoir ?

– Peut-être bien qu’oui, peut-être bien que non ! Téléphone avant, ne te pointe pas comme une fleur !

– Bon, j’ai compris !

– Je ne sais pas si t’as compris. L’autre jour on devait passer la soirée ensemble et partir, tu m’as fait faux bond, tu ne t’es pas demandé dans quel état ça m’avait mise ?

– Ne m’accable pas !

– Je t’ai dit ce que j’avais à te dire, maintenant laisse-nous.

– D’accord, je vous laisse.

 

Et Furet s’en alla sans un mot. Plus de boulot, plus de femme et maintenant plus de maitresse…

 

« Cet après-midi j’irais voir si cette galeriste en est bien une, ça me promènera ! »

 

– Bon, ça ne s’arrange pas tes petites affaires, on dirait ? Dit Anna.

– Je m’y attendais… Mais on a beau s’y attendre, quand ça te tombe dessus pour de vrai, ça fait mal ! Répond Daisy.

 

Anna ne sait que dire, embarrassée par la situation.

 

– Bon reprend Daisy, on ne va pas se laisser abattre, je vais pisser un coup et après on retourne dans la chambre se faire un câlin.

– T’as raison, pisser, ça déstresse !

 

Daisy interprète mal la réflexion d’Anna et se dit qu’il y a peut-être là une ouverture vers l’un des fantasmes préférés

 

– Tu veux me regarder pisser ? Demande-t-elle sur le ton de la fausse plaisanterie.

– Pourquoi pas ?

– Ah ! Tu aimes bien ?

– Oui, oui !

– Moi aussi, c’est un de mes petits trucs secrets.

– T’aime qu’on te regarde ?

– Oui j’aime regarder, dès fois je vais même un peu plus loin.

– Tu te fais pisser dessus ?

– Oui, ça m’est arrivée, je suis cochonne, hein ?

– Ça ne fait de mal à personne ! Moi aussi j’aime bien ces jeux-là.

– Tu veux que je te pisse dessus ?

– Oui !

 

Du coup, Anna se redéshabilla et fut invitée par sa complice du moment à s’assoir dans son carré à douche.

 

Daisy se mit en position, se concentra quelques instants avant de libérer son jet qui arrosa les seins de la galeriste. Cette dernière ouvrit une large bouche signifiant par-là qu’elle en boirait bien quelques gorgées. Voilà qui émoustillait fortement Daisy qui pensait déjà à la réciproque toute proche.

 

– Il est délicieux ton pipi ! Commenta Anna.

– Un petit goût de café, peut-être ? J’en avais déjà bu un, il y a une heure !

– Et, oui, maintenant que tu le dis ! Y’en a plus ?

– Je sais pas, je vais essayer d’en faire encore une goutte !

 

Quelques petites gouttes, effectivement qu’Anna dégusta comme il se doit.

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– Et maintenant à toi de me donner à boire !

 

Inversion des rôles et Daisy s’avère être une véritable gloutonne.

 

– Et bien, toi au moins, on peut dire que t’apprécie !

– C’est pas si courant de rencontrer des partenaires qui aiment ça !

– Détrompe-toi, il y en a plus que tu crois, mais beaucoup n’osent pas l’avouer !

– Tu sais une fois, il y a pas mal de temps, j’étais en boite, j’étais un peu torchée et je suis entré par erreur dans les toilettes des hommes, je ne me souviens plus de tout, mais il y a deux mecs qui m’ont pissé dessus et après je leur ai sucé la bite.

– Ils t’ont forcé ?

– Non, j’aurais pu refuser, mais ils m’ont considéré comme la reine des salopes, mais j’m’en fous.

– Ta seule expérience ?

– Non ! Mais pas grand-chose ! Le mec qui s’est pointé tout à l’heure, il aimait ça, mais bon, j’espère que je ne le reverrai plus, celui-là.

– Et avec des femmes ?

– Jamais, t’es la première ! En fait je suis très hétéro et un tout petit peu bi et toi ?

– Moi je serais plutôt très bi, et un peu hétéro. T’as jamais été en couple.

– Je suis divorcée, un type doux mais con et jaloux, un jour il a appris que je le trompais, il est parti comme ça tout d’un coup. Les mecs sont bizarres, je n’avais pourtant pas signé un contrat d’exclusivité sexuelle !

 

Toute cette conversation s’est tenue pendant que les deux femmes se rinçaient et se séchaient. A présent elles rient de bon cœur de leurs petites confidences.

 

– On va un peu sur le lit ! Propose Daisy.

– Bien sûr !

– Tu vas me bouffer la chatte ?

– Ça c’est sûr ! Mais après tu me boufferas la mienne.

 

Alors bien sûr qu’elles le firent, mais pas de suite, l’amour entre femmes ne se résume pas à des broutages de minous et a des jeux de godes. Parce qu’il y a aussi les caresses, la douceur d’une peau, le galbe d’un sein ou d’une fesse, ou tout simplement la sensation de se sentir bien en compagnie d’une jolie et gentille partenaire.

 

Furet erre dans les rues, complétement sonné, il finit par entrer dans un bistrot et commande un whisky au comptoir comme dans les polars américains. Il engloutit le breuvage cul-sec et s’apprête à en demander un autre mais il a la volonté de ne pas le faire.

 

« Je vais quand même pas me mettre à boire et d’ailleurs il est dégueulasse ce whisky ! »

 

Et puis soudain l’idée, il sort son portable, mais ne trouve pas ce qu’il cherche. Il hèle un taxi et rentre chez lui.

 

Il met un temps fou à retrouver la petite carte mais finalement la retrouve.

 

– Allo ! Vous êtes bien Daniella Plankaert ?

– Oui !

– Ici Nicolas Furet ! J’ai réfléchi depuis votre visite l’autre soir, je suis maintenant prêt à vous rencontrer et j’ai un tas de choses intéressantes à vous dire.

– On se voit où ?

– Vous êtes où ?

– A l’hôtel de la Lune, Place des fêtes…

 

Daniella avait d’abord plus ou moins projeté de se rendre très rapidement chez Furet. N’avait-elle pas oublié son foulard en ce sens ? Mais l’un de ses contacts l’avait branché sur une toute autre affaire qui en fait s’était révélé sans grand intérêt. Ce coup de fil tombait à pic.

 

En attendant son visiteur, elle consulte Internet, histoire de bien préparer l’entretien.

 

« Scandale à la Banque de l’Atlantique Sud, le corps sans vie du directeur de l’établissement retrouvé nu près de Versailles après avoir subi des sévices sexuels… »

 

Plus loin l’article évoque le transfert de fond frauduleux avec le Nueva-Costa.

 

« Trop la chance, avec ce que m’a confié Muller, j’en sais déjà pas mal, ce Furet va m’en apprendre davantage. »

 

– Bonjour monsieur Furet. Je suis ravie que vous ayez changé d’avis, j’espère que nous allons nous entendre…

– Stop ! Avant de continuer, j’ai une question préalable !

– Je vous en prie !

– Comment avez-vous trouvé mon nom ?

 

La réponse était prête !

 

– Par hasard ! J’étais dans un bistrot, un type venait de libérer une banquette, je m’assois à sa place et m’aperçoit qu’il a oublié un sac en plastique, je l’appelle, il presse le pas sans me répondre. J’ai ouvert le truc, il y avait un portefeuille et un portable appartenant à un certain Grondin, directeur de banque. J’ai essayé de le contacter pour lui rendre tout ça mais ça a été impossible. Alors j’ai fouillé à droite et à gauche, y compris sur son téléphone, un téléphone d’appoint à n’en pas douter, avec très peu de numéros de correspondants en historique, mais il y avait le vôtre !

– N’importe quoi, je n’ai jamais téléphoné à Grondin…

 

Et tout d’un coup il vient de comprendre, mais il veut être sûr.

 

– Et vous avez fait mon numéro ?

– Oui, mais ça ne répondait pas, alors je vous ai cherché autrement.

– Ce téléphone m’a été dérobé, ce n’est pas moi qui ais eu Grondin au téléphone.

– Mais c’est intéressant ce que vous me racontez là !

– Et vous cherchez quoi ?

– Au départ, je flairais juste un truc bizarre, je ne savais pas trop où je mettais les pieds, je comptais sur mon flair et mon expérience pour trouver quelque chose. Seulement depuis ma dernière visite, la donne a changé, Grondin est mort, je me verrais bien écrire un bouquin là-dessus. Vous pourriez m’aider ?

– Je ne suis pour rien dans la mort de Grondin !

– Je m’en doute bien, sinon vous ne seriez pas en liberté, mais vous pouvez m’apprendre des choses ou pas ?

– Je peux !

– O.k. On fait ça maintenant ?

– Si vous voulez !

– Mais vous ne m’avez pas dit ce qui avait provoqué ce revirement ?

– L’autre jour je ne voulais plus entendre parler de cette histoire qui m’a empoisonnée la vie ! Aujourd’hui j’ai décidé de me venger. Et la banque pour l’Atlantique sud, j’espère que vous allez bien l’aligner.

– S’il y a matière à le faire, je n’hésiterais pas.

 

Daniella ouvre son ordinateur portable et branche le micro.

 

– Allez-y, racontez-moi tout ça, essayez de respecter la chronologie des faits. Il est possible que je vous interrompe de temps en temps, mais en principe je réserve mes questions pour la fin.

 

Alors Furet raconte tout, s’autorisant seulement trois « pieux » mensonges. Le sauna gay devient un sauna mixte et moi je suis à nouveau remplacée par une voyante tantrique… Quant à la taupe, il se garda bien de préciser qu’il s’agissait de Daisy, sa secrétaire et maîtresse, aujourd’hui ex- secrétaire et ex maitresse.

 

Elle n’en revient pas, Daniella ! Elle a la matière à écrire un bouquin à scandale, mais le récit des transferts de fonds frauduleux n’est pas à lui seul trop vendeur. Les mésaventures mafieuses de Furet le sont davantage, mais le public réclamera du sexe, comme annoncé dans la dépêche de l’agence de presse. Or Furet, et pour cause ne parle pas du tout de ça. !

 

Furet n’avait pas tout dit, par formation, Daniella savait pertinemment que les gens ne sont jamais sincères à 100%. C’est souvent sans importance sauf que là, ça cachait des zones d’ombres qui l’intéressaient.

 

– Super intéressant votre récit ! Lui lança-t-elle. J’ai noté deux ou trois questions. Au sujet des frasques de votre patron, vous pouvez dire quoi ?

– Rien, je ne faisais pas partie de son premier cercle et je n’ai jamais entendu quoi que ce soit.

– Sa secrétaire était présente à la table ronde de la DSGE, elle était intime avec Grondin ?

– Vous savez, les bruits de chiottes font coucher tout le monde avec tout le monde. Certains types ont une réputation de coureur de jupons, Ce n’était pas le cas de Grondin.

– Bizarre tout ça, vous dites qu’elle s’appelait comment sa secrétaire ?

– Gabrielle Vorimore

– Je passerais lui dire bonjour. Je reviens sur cette taupe que vous avez identifiée, vous ne pouvez pas m’en dire plus ?

– C’est hors de question ! Tout mais pas ça !

– Vous la protégez ?

– Pensez ce que vous voulez.

– Faudra bien que j’écrive quelque chose ?

– Vous inventerez !

– D’accord j’inventerai, n’empêche que je ne comprends pas bien pourquoi vous couvrez une personne qui, si j’ai bien compris, a contribué à vous empoisonner la vie.

 

Furet se contente de faire un geste des mains signifiant qu’il n’entend pas épiloguer sur ce point. Mais Daniella était une pro et fit une fausse diversion.

 

– Sincèrement, vous pensez en avoir fini avec les gens du Nueva-Costa ?

– C’est ce que je m’efforce de croire, Jimenez a eu ce qu’il voulait et Cordoba a probablement été éliminé.

– Comment avez-vous su son nom à ce Cordoba ?

– Dans la voiture, quand j’ai accompagné Jimenez jusqu’à Versailles.

– Ah, oui ! Donc ce n’est pas pour des raisons de sécurité que vous couvrez la taupe ?

– On passe à autre chose, s’il vous plait ?

– Si je ne peux pas reconstituer toute l’histoire, pourquoi vous êtes-vous confié ?

– N’inversez pas les rôles, c’est vous qui êtes venu me chercher !

– Pas la deuxième fois.

– Je voulais me venger des gens de cette banque, ils m’ont jeté comme une vieille chaussette alors qu’ils ne valent pas mieux que moi.

– Mais les flics vous ont interrogés sur cette taupe ?

– Décidemment, vous insistez. J’ai botté en touche en leur disant que je leur expliquerai ça en privé, je ne savais pas trop ce que je leur aurais dit, mais ce n’est pas revenu sur le tapis.

– Bizarre, ça !

– En fait j’ai eu comme l’impression que le gars de la D.S.G.E était pressé de boucler le dossier et que les détails annexes, il s’en foutait.

 

Daniela maque une pause et relit les notes prises pendant l’enregistrement

 

– O. K. Et ce détective privé, vous avez ses coordonnées ?

– Non, je ne me souviens pas du tout de son nom !

– Mais votre masseuse cartomancienne, elle pourrait me le donner ?

– Vous avez le droit d’essayer. Répondit Furet en ricanant.

– Bien sûr que je vais essayer.

– Parce que en fait c’est son protecteur !

– Comment ça ?

– Je vous explique : dans votre livre, il faudra parler d’une cartomancienne, mais dans la réalité cette nana a une tout autre activité.

– Laquelle donc ?

– C’est une pute, enfin une dominatrice professionnelle.

– O.K. Et vous étiez son client ?

– Un petit peu !

– Vous êtes un adepte de ce genre de rencontres tarifées ?

– Ça ne fait de mal à personne !

– Mais je ne vous juge pas, chacun fait ce qu’il veut de son corps, je suis très tolérante !

– Merci !

– Confidence pour confidence, quand je fais l’amour, j’aime bien dominer les hommes.

– Ah !

 

Du coup Furet la regarde autrement.

 

– Si ça vous tente, je ne suis pas contre ! Reprend-elle.

– Jouons cartes sur table, si vous espérez me soutirer des renseignements inédits sur l’oreiller, pas la peine d’essayer.

– Vous êtes spécial, vous, je vous propose carrément un petit trip sexuel, et vous êtes en train de vous défiler…

– Je ne me défile pas !

– Alors, évidemment, je n’ai pas de tenue, je n’ai pas d’accessoires, mais vous pouvez être mon petit esclave quand même, on va se débrouiller !

 

Finalement, cette proposition n’est pas pour déplaire à Furet, le rapport sexuel va être complétement faussé, il est évident que Daniella n’a pas l’intention de prendre son pied mais de lui soutirer des confidences. De plus dans ce genre de rapport, ses problèmes d’éjaculation difficiles n’auront pas grande importance.

 

– Alors, tu rêves, ou tu te mets à poil ?

– Maintenant, tout de suite ?

– Ben oui !

 

Furet se déshabille mais s’étonne que Daniella n’en fasse pas autant. Il le lui fait remarquer.

 

– T’as raison, je vais me défaire un peu.

 

N’empêche qu’elle ne déshabille pas complétement conservant son soutien-gorge et sa culotte, un bien bel ensemble en dentelles grise.

 

Il n’ose pas lui demander pourquoi elle conserve ses dessous, mais se promet de le faire un peu plus tard.

 

– Allez, approche-toi, esclave ! Elle te plaît ta maîtresse ?

– Vous êtes très belle !

– Je me défends ! Dis donc tu ne bandes pas beaucoup !

– C’est l’émotion !

– Rigolo, va !

 

Et sans crier gare, Daniella lui pince et lui tortille les tétons, et c’est magique Furet se met à bander !

 

– Ben, voilà, quand tu veux ! Je continue ?

– Oui ! Oui !

– Elle te fait ça aussi, ta pute ?

– Oui !

– Et elle te fait quoi d’autres ?

– Elle me fouette, elle me gode !

– Tiens donc ! Tu ne serais un peu pédé, par hasard ?

– Non, j’aime trop les femmes !

– Mauvaise réponse ! Ce n’est pas forcément incompatible !

 

Voici une réflexion qui laissa Furet dubitatif.

 

– Tourne-toi et montre-moi voir ton cul ! Reprend Daniella. Humm, pas mal ce petit cul ! Dommage que je n’aie pas un gode, je t’aurais enculé bien comme il faut. Parce que t’es un enculé, c’est bien ça ?

– Si tu veux !

– T’es pas contrariant toi au moins ! T’as déjà fait des trucs avec des hommes ?

– Non ! Mentit Furet.

– Ça ne t’a jamais tenté ?

– Je suis obligé de répondre ?

– Non, c’est moi qui suis trop curieuse, c’est de la déformation professionnelle. Allez penche-toi, je vais t’enfoncer un doigt.

 

L’homme se penche comme demandé et frétille sous l’action de Daniella qui lui fait ça dans les règles de l’art.

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Goût de trop peu car la femme finit par fatiguer du doigt et enchaine en lui administrant de grandes claques sur les fesses. Et même que ça commence à lui faire mal.

 

– C’est un peu fort !

– Fais-moi donc confiance, bientôt tu vas en redemander.

 

En redemander c’est peut-être aller loin en besogne mais il est vrai que la douleur finit par se transcender et envahir l’homme d’un plaisir trouble.

 

Ce que n’avait pas vraiment prévue Daniella, c’est que cette petite séance l’exciterait. En fait elle commence à mouiller sévère. Elle va chercher une capote dans ses affaires et la tend à Furet.

 

– Maintenant, je veux que tu me baises !

– Euh…

– Un problème ?

– C’est que je suis sous médicament…

– Qu’est-ce que tu me racontes ? Tu bandes bien, non ?

– Oui, mais je ne tiendrais pas la distance.

 

« Ben voilà autre chose ! Surtout ne pas le vexer, ce serait contre-productif. »

 

– Tu ne veux pas essayer, juste essayer, si ça ne le fait pas je t’en voudrais pas.

 

Mais en voyant l’embarras de l’homme elle change de programme.

 

– Tu sais ce qu’on va faire, tu vas bien me lécher pour me faire jouir et après je vais bien m’occuper de toi.

 

Furet n’est ni un grand amateur et encore moins un spécialiste du broute minou, mais il ne saurait refuser cette proposition et alors que Daniella se couche sur le bord du lit, jambes pendantes et cuisses écartées, et après qu’elle eut retiré son string, il vient lui lécher la chatte.

 

Ça mouille d’abondance et ces odeurs corporelles sont loin de lui déplaire, après avoir léché abondamment, il vise le petit clitoris fièrement érigé, en priant le dieu de la baise qu’il puisse l’emmener au paradis.

 

Mais, ses craintes étaient infondées, Daniella commence à réagir en poussant des soupirs de plus en plus explicites, de plus en plus rapprochés avant d’orgasmer peu discrètement.

 

Du coup, il est tout content, Furet, il vient de faire jouir une belle femme et sur le coup il est au moins certain qu’elle n’a pas simulé.

 

– Tu t’es débrouillé comme un chef !

 

Il ne répond pas, il est tout confus.

 

– Allez, à mon tour de te donner du plaisir !

 

Elle retire son soutien-gorge, permettant à l’homme d’admirer sa belle poitrine, puis elle s’empare de sa bite qu’elle masturbe en cadence avant de la prendre en bouche, elle y met tout son savoir-faire, alternant de longs allers et retours dans son palais avec des titillements de la langue sur le bout du gland.

 

Mais ça ne veut pas le faire.

 

– On va y arriver ! Dit-elle se voulant rassurante, suce un peu mes seins.

 

Furet s’en régale, il lèche, il suce, il tète…

 

– O.K. Maintenant tu regardes mes seins ! Mes seins pas autre chose !

 

Daniella reprend la bite et entreprend de la masturber de nouveau en cherchant la bonne cadence.

 

– Si je vais trop vite, tu me dis !

– Non, c’est bon ! Continue !

 

Une goutte de préjouissance finit par perler au somment du gland. C’est bon signe, elle fatigue un peu mais change de main. Le sang commence à affluer au visage de Furet, elle reprend sa main droite et accélère.

 

– C’est bon, ça vient !

 

Et le voilà qui jouit en braillant !

 

– Et bien voilà ! Oh, mais qu’est ce qui t’arrive ?

 

Furet à les larmes aux yeux.

 

– Ben, mon grand, faut pas te mettre dans des états pareils.

– Non tu ne peux pas comprendre, mais ce que tu m’as fait, ça m’a fait un bien fou, Je ne sais pas trop tes motivations mais après tout je m’en fous, en ce moment je ne vais pas fort, ma femme fait la gueule, ma copine me snobe. Toi t’as été gentille avec moi.

– Bien sûr que je suis gentille. Je suis toujours gentille, mais bon tu es assez intelligent pour comprendre qu’on ne va pas commencer une liaison tous les deux ?

– Ben oui !

– Ça ne nous empêche pas d’être copains. Et sans arrière-pensées. Tu me payes le restau ?

 

Et un peu plus tard, Furet livrait à Daniella une nouvelle version non expurgée de ses mésaventures, y compris le chantage au sauna gay.

 

– Tu suçais des bites, alors ?

– Ben oui !

– Et tu aimes ça !

– Ma foi, ce n’est pas désagréable !

– Et puis ça ne fait de mal à personne.

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 09:24

Chanette 23 – La mallette noire par Chanette – 18 – Maîtresse Gabrielle

 

Stamp secretaire

– Oh ! Vous êtes partie où ?

– Nulle part ! Répond Jacques Pradier, sortant de sa rêverie.

– Menteur ! Répond Gabrielle en pouffant de rire.

– Menteur, moi ?

– Vous êtes amusant !

– Je n’y peux rien.

– Une question ? Dites-moi, vous avez bien une vilaine cicatrice au bras gauche ?

– Alors c’était bien moi !

– Vous jouez toujours à ces petits jeux ?

– Pourquoi cette question ?

– D’après vous ?

– On est sur un terrain glissant.

– La vie est courte, il faut profiter des occasions. Je suis toujours pratiquante, mais on finit par se lasser, toujours les mêmes gens, les mêmes scènes, les mêmes gestes. Ce qui m’excite c’est la nouveauté, les nouvelles rencontres, les surprises. Je suis assez claire où il faut que je vous fasse un dessin ?

 

Pradier est pris à son propre jeu, parce qu’il ne draguait pas, activité qu’il avait cessé de pratiquer depuis des lustres, mais avait joué à ce petit jeu par pure curiosité.

 

– Non, non, c’est clair, au moins vous êtes directe ! Répondit-il

– Alors, on laisse tomber le restau, on file à l’hôtel, il y a en a un juste en face, on le voit d’ici, et à 14 heures, je serais au boulot et-vous à votre rendez-vous.

– Ben…

– A moins que vous ne me trouviez trop moche ?

– Mais pas du tout, voyons !

– Alors on y va.

– Juste une bonne heure, on ne va pas avoir le temps de faire grand-chose, et puis je n’ai pas ma tenue, mes accessoires, tout ça… mais bon c’est une prise de contact, si ça marche on refera ça mieux !

– Il n’est pas question d’argent ?

– Non, nous paierons l’hôtel à deux !

– Laissez-moi ce plaisir !

– Monsieur est un gentleman !

 

« Oui, parfois ! »

 

Et bien sûr une fois en chambre, Gabrielle posa la question qu’il ne fallait pas :

 

– Tu te faisais faire quoi au Cap ?

– Pas grand-chose, je regardais surtout !

– Ah ! Répond Gabrielle, soudain embarrassée, Mais tu n’as aucune expérience, alors ?

– Si, je vais voir régulièrement une domina qui me fait des trucs…

– Ah ! Je préfère ! Bon, tu te mets à poil ?

– Oui ! Et toi ? Demande-t-il en commençant de se déshabiller

– Moi, je ne sais pas, je vais voir. Toi, t’aimerais bien voir, bien sûr ! Tous les hommes sont pareils… bon allez, on n’a pas toute la journée, oh, mais ils sont bien sortis tes tétons, toi, tu dois avoir l’habitude de te les faire pincer ?

– Je t’ai dit : je vais voir régulièrement une copine que je paie.

– Mwais ! Je vais regarder si tu pourrais être mon petit esclave !

– Hein ?

– Cherche pas à comprendre, bonhomme ! Tu aimes quand je te les pince comme ça ? Pas la peine de me répondre je vois bien que tu aimes, t’as déjà la bite qui se redresse.

 

Après quelques minutes de ce traitement, Gaby fait se retourner l’homme. Elle n’a pas d’objet contondant et n’en cherche pas, c’est donc avec les mains qu’elle entreprend de faire rougir les fesses de Pradier.

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Il se laisse faire, excité et surpris de s’être laisser entrainer dans cette relation. C’est sans doute la première fois qu’il se fait fesser à mains nues, et la chose n’est pas pour lui déplaire.

 

– Maintenant tu vas te mettre à quatre pattes et te promener devant moi.

 

Pradier la regarde avec un air ahuri.

 

– Ben oui j’aurais un collier et une laisse, c’aurait été plus facile, je t’aurais baladé comme un toutou. Mais là faute de matériel, le gentil toutou à sa mémère il va se balader tout seul !

 

Ne voulant surtout pas contrarier cette charmante personne, notre Pradier obtempère et se met à cheminer d’un coin à l’autre de la modeste chambre.

 

« Encore heureux, qu’elle ne me demande pas d’aboyer ! Est-ce que je l’aurais fait ? Pourquoi pas, ça ne mange pas de pain ! »

 

Et pendant ce temps-là, Gabrielle Vorimore qui a dégrafé son pantalon sans le retirer, se paluche allègrement.

 

« Où y’a de la gêne, il n’y a pas de plaisir  »

 

– Tu sais que t’as un beau cul, pour un mec ! Finit-elle par lui dire.

– C’est possible, on me l’a déjà dit !

– Et je peux savoir qui donc t’as complimenté sur ton cul ?

– Cette nana que je vais voir de temps en temps…

– Elle te mets un gode dans le cul ?

– Oui !

– Tu aimes ça ?

 

Pradier est embêté, Gaby le teste, il ne faut pas que la réponse qu’il va faire soit différente de celle qu’elle attend. Mais d’un autre côté pourquoi tricher, s’ils sont amenés à se revoir autant que les choses soient franches et claires.

 

– Oui, j’aime bien ça !

– Elle te le fais sucer avant ?

– Oui !

– T’es vraiment un petit cochon, toi ! Et une vraie bite, tu as essayé ?

– Oui ! Murmure-t-il

– Souvent ?

– Non pas souvent ! Juste une fois, enfin deux fois, mais la première fois ça ne compte pas, c’était il y a très longtemps.

– T’as fait quoi ? T’as touché ? T’as sucé ?

– J’ai sucé !

– T’as aimé ?

– Oui, beaucoup ! Tu vas me trouver spécial.

– Pas du tout ! Tu recommenceras, alors ?

– Si j’ai l’occasion, pourquoi pas ?

– Qui sait ? Je pourrais peut-être t’arranger ça ! Dis-moi, t’as juste sucé ou t’as fait autre chose ?

– Disons que ça a été l’engrenage, je me suis fait sodomiser, je n’en suis pas mort, j’ai même trouvé ça agréable.

– Chez ta domina ?

– Non avec un travesti.

– Bien, bien, bien, tu commences à me plaire, toi ! Reste comme tu es, attends-moi.

 

Alors Gaby retire ses chaussures puis son pantalon, mais conserve son string, un joli string gris perlé plutôt chic. Elle enlève ensuite ses fines chaussettes et la voilà toute fière d’exhiber à la vue de Jacques Pradier ses jolis petons.

 

– Ils te plaisent mes petits pieds ?

– Sont mignons ! Répond l’homme.

 

Le fétichisme du pied ne fait pas partie du catalogue des fantasmes de Pradier, cela dit, il n’a rien contre non plus, il devine qu’elle va lui demander de les lui lécher, il sait qu’il le fera.

 

– Lèche, lèche les pieds de ta maîtresse.

 

Et voilà notre homme dans la situation d’une poule qui vient de trouver un couteau.

 

« On fait ça comment ? »

 

Il balaye alors de la langue le dessus du pied avant que Gaby lui fasse corriger le tir.

 

– Les orteils ! Suce mes orteils ! Voilà comme ça, le gros orteil, mets le bien dans ta bouche, tu le suces comme si c’était une petite bite.

 

Du coup, l’idée lui plait bien, il se met à suçailler alternativement les deux gros orteils de la femme, tout en espérant que la chose ne s’éternisera pas.

 

Gaby finit par ôter sa culotte, dévoilant une chatte relativement poilue.

 

– Viens sentir ma chatte, attention, juste sentir, tu ne touches pas.

 

Pradier hume les effluves que dégagent le sexe de la secrétaire de direction, mélange de transpiration, de mouille, peut-être d’urine aussi.

 

– Tu aimes l’odeur de ma chatte ?

– Oui, bien sûr !

 

Gaby relève un peu ses fesses afin de dégager son anus.

 

– Maintenant renifle mon trou du cul !

 

Odeur légèrement âcre, mais non désagréable.

 

– Celui-là, tu as le droit de le lécher !

 

Puisqu’elle lui en donne le droit, il le prend et se plait à butiner ce petit œillet brun.

 

– Bon le temps passe ! Tu vas m’aider à jouir, mais avant il faut que je fasse un petit pipi ! Amateur ?

– Pardon ?

– Le pipi, ça te branche un peu !

– Oui !

– Au moins t’es pas contrariant, toi ! Viens !

 

Gaby s’assoit sur la cuvette des toilettes et se met à pisser en fermant les yeux. Un moment, elle place ses doigts sur la trajectoire du jet, puis tend sa main ainsi imbibée de son urine à Jacques.

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– Lèche ! Lèche ma bonne pisse !

 

Il le fait trouvant à ce curieux breuvage un insolite arrière-gout de café.

 

– Maintenant tu me nettoies la chatte, tu me lèches bien et tu te débrouilles pour me faire jouir.

 

Lui qui n’est pas trop amateur de cunnilingus, voilà la deuxième fois qu’on le sollicite. Mais il se dit que s’il a réussi à faire jouir Anna-Gaëlle, pourquoi ne pourrait-il pas faire jouir Gabrielle Vorimore ?

 

Cette dernière ferme les yeux, partie dans on ne sait quels fantasmes secrets, elle se pince les tétons tandis que la langue de Jacques Pradier virevolte autour de son clitoris érigé.

 

Gaby gémit de plus en plus fort avant d’exploser tandis qu’un torrent de mouille inonde ses cuisses.

 

– Tu m’as bien fais jouir, mon salaud !

 

Jacques ne répond pas, mais est flatté dans son égo.

 

– T’es marié ?

– Célibataire !

– A part le sexe, t’aimes quoi dans la vie ?

– La bouffe, le bon pinard.

– Mais les loisirs ?

– Promenade, lecture

– Musique ?

– J’aime bien le jazz

– Pas le classique !

– Si, aussi !

– Et le théâtre ?

– Il y a une éternité que je n’y ai pas mis les pieds, sinon j’aime bien

– Il y a un bout de temps que je cherche un partenaire un peu comme toi. Ça te dirait qu’on fasse un bout de chemin ensemble ?

 

Il a du mal à réaliser, Pradier !

 

– Ben, c’est-à-dire ?

– Oui ou non ?

– Je veux bien, mais concrètement…

– Concrètement on improvisera, on ne va pas se mettre en ménage, mais on peut passer de longs moments ensemble, on jouera à la maitresse et à l’esclave, on ira au restaurant et au théâtre. Ça te dirait comme programme.

 

« Je rêve ! »

 

– Bien sûr que ça me dirait !

– Alors voilà mon adresse et mon téléphone, tu me retrouves demain soir, chez moi j’ai un peu de matériel pour mieux jouer.

 

La perspective fait bander Pradier.

 

– Il va falloir qu’on y aille, mais tu voudrais peut-être jouir ? Tu veux que je te suce ?

– Je peux te demander de me montrer tes seins, je vais me branler en les regardant.

 

Ils sont bien jolis les nichons de Gabrielle Vorimore, assez gros, laiteux et fermes, terminés par de larges aréoles brunes.

 

En d’autres circonstances il lui aurait demandé la permission de les lécher, mais il a déjà son lot de bonheur, alors il se masturbe avec frénésie.

 

– Jouis dans ta main, ne m’arrose pas, on est un peu juste en temps, chez moi tu pourras le faire.

 

Pradier se lave les mains, se rhabille, ils sortent de l’hôtel se séparent avec un bisou sur les lèvres mais chaste.

 

Quelques instants plus tard Pradier se surprenait à siffloter comme un pinson.

 

Une quinzaine de gendarmes accompagnés de chiens sont mobilisés pour battre le bois des Gonards. On retrouve l’endroit où la voiture de Jiménez s’est arrêtée, Les chiens reniflent les traces de pas, parviennent à la clairière où il se mettent à tourner en rond. On investit la cabane de Napoléon sans rien trouver, on repère l’endroit où la terre a été remué, mais on ne trouve rien. Un maitre-chien crie :

 

– Un cadavre ici !

 

On se précipite, on prend des photos et à la surprise générale un autre chien découvre rapidement un second corps sans vie. On fouille encore dès fois qu’il y en ait un troisième.

 

Dès le transfert des corps à Paris, Grondin est identifié immédiatement grâce à sa photo, Jimenez un peu plus tard avec ses empreintes digitales.

 

Tout va ensuite très vite, la caméra de surveillance située devant l’hôtel de l’Aiglon permet d’identifier Pablo, le comparse de Jimenez, on trouve son numéro de portable dans la liste de contact du téléphone de ce dernier et on le géolocalise en Belgique. Mais on n’en saura jamais davantage sur son sort.

 

L’enquête est rapidement refermée. On laisse fuiter dans la presse le fait que Grondin a été victime d’un règlement de compte entre partisans et opposants du général Diaz. Cela étant la conséquence de la violation des recommandations du quai d’Orsay relatives aux transfert de fonds en provenance du Nueva-Costa.

 

Pradier est revenu me rendre visite pour me narrer les derniers développements de l’affaire

 

– Je n’en sais pas plus ! Me dit-il et je pense que je n’en saurais jamais plus.

– L’essentiel c’est que ces abrutis ne viendront plus m’emmerder !

– Ça, ça ne risque pas !

– Je ne sais pas comment te remercier ?

 

En fait, si, je le sais, mais je lui proposerai après

 

– Bof, ça n’a pas été une corvée, ça m’a amusé, sauf que j’ai quand même tué un mec.

– Quand tu étais flic, tu n’as jamais tué personne.

– Juste une fois, une poursuite qui s’est mal passée, j’aurais dû tirer dans les jambes d’un type, un voleur qui s’enfuyait, j’ai visé trop haut, j’ai été disculpé, mais j’ai trainé cette scène comme un boulet toute ma vie, toute ma carrière. Je ne suis pas un assassin, et là j’ai tué pour toi !

 

Et le voilà qui sanglote ! Manquait plus que ça !

 

– Bon on se calme, c’était lui ou toi, non ?

– Je sais bien, mais ça fait drôle quand même !

– T’es vraiment un brave type ! J’aimerais bien te récompenser…

– Tu l’as déjà fait !

 

C’est vrai qu’il a eu droit à une séance gratuite chez moi, mais la récompense est faible eu égard au service rendu.

 

– Ce n’était pas grand-chose.

– Laisse tomber, si j’ai fait tout ça, c’est parce que ça me faisait plaisir et que ça m’amusait.

– Ça me quand même plaisir de t’offrir quelque chose !

 

En fait je crois que ce qui lui ferait vraiment plaisir, c’est qu’il devienne mon amant ! Mais cela, il n’en est pas question ! Mais je le crois assez intelligent pour ne pas solliciter une demande aussi incongrue

 

– Alors ?

– Laisse tomber !

– Même pas une grande table ou une autre séance à l’œil ? Une plus longue… très longue… avec quelques participants en plus…

– Si j’osais…

 

Qu’est-ce qu’il va me sortir ?

 

– J’ai rencontré une drôle de nana chez les flics, c’était la secrétaire de Grondin…

– Oui ?

– Elle est assez délurée et aime bien les jeux SM mais comme domina…

– Er tu voudrais l’inviter à une partouze dans mon studio ?

– Avec un autre soumis ce serait envisageable ?

– Bien sûr que c’est envisageable !

 

Du coup me voici d’excellente humeur, déjà parce que cette historie sordide est arrivée à sa conclusion, mais aussi parce que Jacques s’étant dégoté une copine, le risque de le voir me coller aux basques s’éloigne considérablement.

 

Furet

 

Revenons à Nicolas et Pauline Furet qui quittent ensemble les locaux de la police dans un silence de mort.

 

– Bon, ça se termine bien ! Finit par lâcher Nicolas, juste histoire de briser le silence oppressant.

– Et tu te figures que je vais rester avec toi avec un coup pareil.

– Quel coup ? Ils se sont trompés sur notre compte, on est libre, on n’est inculpés de rien du tout, encore heureux.

– Tu n’aurais pas fait le con, on ne se serait pas tapé une garde à vue : Tu te rends compte : une garde à vue ! Dans une cellule pourrie avec une cinglée qui sentait le vomi.

– J’ai fait une connerie, tout le monde a le droit à l’erreur.

– Ben, voyons !

– On est encore sous le choc, il ne faut jamais prendre de décisions précipitées. On fait quoi ? On prend un taxi ? On va manger quelque part ?

– J’ai besoin d’être seule, de réfléchir.

– Bon, ben à ce soir ! Je vais marcher un peu.

– C’est ça !

 

Et en rentrant à la maison, Pauline monta directement dans la chambre conjugale et se mit à remplir une valise.

 

Furet adopta une attitude philosophe, se disant qu’elle finirait probablement par revenir, et que la dernière chose à faire serait d’envenimer les choses à moins que…

 

« A moins qu’elle ait un amant, un vrai, pas une passade, et qu’elle foute le camp avec lui… »

 

Il la laissa donc partir, avec l’impression qu’une partie de son monde s’écroulait…

 

Mercredi 20 janvier

 

La banque

 

Mourillon sait qu’il a une carte à jouer avant la réunion du conseil d’administration qui devra choisir un successeur au président Grondin. Il commence par envoyer un communiqué aux agences de presse.

 

« Tout le personnel de la Banque de l’Atlantique Sud salue la mémoire du président Jean-Michel Grondin, lâchement assassiné parce qu’il avait refusé de céder aux exigences des ennemis de la démocratie… etc etc… »

 

Dans la foulée, il fait procéder à la révocation pour faute grave de Nicolas Furet et de Daisy Rollin, estimant qu’ils ont trahis la confiance que l’entreprise mettait en eux. Et pour faire bonne mesure, il licencie également Blondberger qu’il n’a jamais pu blairer, pour « incompétence ». Il se livre ensuite à un lobbying téléphonique intensif auprès des membres influents du conseil d’administration en leur certifiant qu’il maitrise la situation, etc etc…

 

Mais personne ne relaie son communiqué dont tout le monde se fiche. La presse n’aime que le glauque et le croustillant et le lendemain livrait un tout autre son de cloche.

 

« Le corps de Grondin retrouvé : Les corps dénudés, torturés, violés et assassinés de deux hommes dont celui de Jean Michel Grondin, PDG de la Banque pour l’Atlantique Nord ont été retrouvé dans le bois des Gonards près de Versailles. Affaire de mœurs ou règlement de compte lié à des transferts de fond frauduleux en provenance d’Amérique centrale ? Sans doute les deux puisque l’enquête en cours met en lumière le rôle d’une mystérieuse call-girl ainsi que plusieurs complicités au sein de la banque… »

 

Euh ! C’est moi la mystérieuse call-girl ? J’espère qu’un connard ne va pas se mettre à dévoiler mon identité ! Je m’en inquiété auprès de Pradier qui me promet de se renseigner au plus vite.

 

Pradier réussit à joindre Furet au téléphone

 

– Excusez-moi de vous déranger, je suis Monsieur Pradier, on s’est vu chez les flics et…

– Foutez-moi la paix, je en veux plus entendre parler de cette affaire.

– Ça tombe bien, moi non plus, j’ai juste une question et vous n’entendrez plus parler de moi.

– Vous me faites chier !

– Je veux juste savoir si vous avez communiqué les coordonnées de Madame D’Esde aux enquêteurs ?

– Qui c’est celle-là ?

– Chanette !

– Et en quoi ça vous regarde ?

– Je suis l’ami de Chanette

– Alors la réponse est « non » !

– On ne vous les a pas demandés !

– Non !

– J’ai votre parole, j’espère ? Parce qui si vous mentez, je le saurais ! Et les conséquences seraient ennuyeuses.

 

Furet analyse de travers la démarche de Pradier. Mais quelque part il est rassuré :

 

« Chanette a donc un maquereau dans la police ! On en apprend tous les jours ! Heureusement que l’autre abruti de poulet ne m’a pas demandé ses coordonnées sinon c’aurait été ma fête ! Mais là ouf, je m’en sors bien ! Trop la chance ! »

 

– Vous avez ma parole ! C’est le genre de précisions que j’aurais pu donner au lieutenant Roland en privé, il devait d’ailleurs me recevoir pour je lui donne des détails qui ne regardent que moi. Vous avez du bien remarqué qu’il ne m’a pas fait sortir de la salle après mon intervention.

 

J’ai poussé un grand ouf de soulagement quand Pradier m’a rassuré en me racontant son entretien téléphonique

 

Le procureur de la république voulant se distinguer et affirmer son esprit d’indépendance, donne une conférence de presse dans laquelle il affirme qu’au stade où en est l’enquête, on ne peut rien affirmer. Et que ceux qui font fuiter des informations tendancieuses pour servir leur intérêt personnel en violant le secret de l’instruction, ne mérite que son profond mépris. Refrain connu.

 

C’est donc Mourillon qui était visé, alors qu’il n’y était pour rien. (on ne peut pas avoir tous les défauts). Les administrateurs réunis dans l’urgence lui reprocheront ce qu’ils considérèrent comme de l’indélicatesse.

 

Un gros patapouf en profita pour reprocher à l’inspection générale de la banque d’avoir été légère sur cette affaire. Piqué au vif, Gilbert Pottier, l’inspecteur général se leva lança simplement ce commentaire glaçant :

 

– Comment vouliez-vous Messieurs, que nous empêchions ce scandale quand le principal acteur en était notre propre directeur ?

 

Il ne s’attendait pas à ce qu’on l’applaudisse pour cette sortie, ni qu’on le congratule, ni qu’un bonhomme assez discret mais fort influent déclare tout simplement :

 

– Messieurs, nous recherchions l’homme de la situation, il me semble bien que nous l’ayons trouvé !

 

C’est ainsi que Gilbert Pottier se retrouva de façon tout à fait inattendue propulsé à la tête de Banque de l’Atlantique Sud

 

Quant à Mourillon, il démissionna et décida d’aller présenter son CV à qui en voudra.

 

Anna

 

Depuis Vendredi dernier, Anna-Gaëlle se demandait quel prétexte elle pourrait bien trouver pour rencontrer de nouveau Daisy Rollin, et puis elle se dit que puisque cette dernière lui avait dit qu’elle n’était pas contre une nouvelle rencontre charnelle, autant y aller « au flanc »

 

– Allo, c’est Anna, dis donc, je suis dans ton quartier ce matin, tu ne voudrais pas m’offrir un café ?

– Si tu veux, je te donne le code pour entrer.

 

Daisy s’en voulu d’avoir accepté si vite.

 

« Mon subconscient me joue des tours, il est évident qu’elle monte pour me sauter, bof, je pourrais toujours lui dire que j’ai ma migraine ! A moins qu’elle veuille savoir quelque chose, mais quoi ? Furet m’a dit que c’était une journaliste. Alors journaliste ou galeriste ? Il devait se renseigner… On verra bien !

 

Trois minutes plus tard sa disposition d’esprit avait déjà changée, il n’était plus question de migraine et Daisy avait bien l’intention de ne pas se laisser manipuler, elle alla se passer une nuisette bleue transparente afin d’attendre sa visiteuse.

 

« Et c’est moi qui vais mener la barque ! »

 

– Alors, c’est quoi ? demande Daisy avec un air canaille en ouvrant la porte, Une pulsion subite ?

– Appelons ça comme ça !

 

Et pour le moment le dialogue s’arrêta là, les deux femmes s’embrasèrent baveusement, pendant qu’Anna caressait les seins de Daisy sous la nuisette

 

– J’ai très envie d’être cochonne ! Annonça Anna

 

– Va te mettre à l’aise dans la chambre, on boira le café sur le lit, je vais le préparer.

 

Anna ne se le fit pas dire deux fois et se déshabilla entièrement avant d’être rejointe par sa partenaire

 

Et elles étaient là à siroter un café trop chaud quand on frappa à la porte…

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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