Pr Martinov

Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 18:59

Martinov 22 – Univers parallèles – 4 – Une détective très spéciale par Maud-Anne Amaro

 

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Mercredi 5 Mars

 

Béatrice se rend donc à l’agence Zampano, dans le quartier des Halles, une officine de détectives privés tenue par Brigitte Silverberg (voir Martinov 17 – L’élixir du docteur Lidenbrock). Un gros lard l’informa que Madame Silverberg ne pouvait la recevoir faute d’avoir pris rendez-vous, mais que ses collaborateurs se feraient un plaisir… (air connu)

 

– Dites-lui que c’est la part de Béatrice Clerc-Fontaine et que j’en ai que pour cinq minutes.

– Je veux bien essayer, mais je ne vous promets rien. Répondit le gros lard.

 

Et trois minutes plus tard Brigitte faisait entrer Béatrice dans son bureau.

 

– Je ne voulais pas te déranger…

– Penses-tu, j’ai tout mon temps, alors voyons, je pense que tu vas me demander un truc impossible ! J’adore les trucs impossibles… mais ça a un prix.

– Je vais t’expliquer et tu me feras un devis.

– Un devis ou autre chose ! Tu sais que tu es toujours aussi craquante, je m’offrirai bien une petite séance d’amour vache avec toi !

– Tout le plaisir sera pour moi !

– Alors battons le fer quand il est chaud.

 

Brigitte active l’interphone :

 

– Jean-Pierre, je m’absente jusqu’en début d’après-midi, j’ai un rendez-vous à 11 heures, vous recevrez le bonhomme à ma place et s’il n’est pas content vous décalerez.

 

Elle se lève, invite Béatrice à la suivre.

 

– Mais on va où ?

– Chez moi !

– Tu ne veux pas que je te raconte l’affaire avant ?

– Tu me raconteras dans la voiture.

 

Sur place après avoir bu le verre de politesse, Brigitte commença de suite les hostilités.

 

– A poil, ma grande !

– Euh…

– Euh, quoi, tu étais d’accord, non ? Alors à poil, je te domine, je suis la maîtresse, tu es mon esclave, et je ne veux pas t’entendre rouspéter.

– D’accord, entièrement d’accord, mais j’aurais bien aimé un gros bisou avant de commencer !

 

Brigitte ne répond pas, mais son visage s’éclaire d’un large sourire et elle fait signe à Béatrice de s’approcher. Les deux femmes s’étreignent et s’embrassent avec fougue.

 

Après cette petite mise en bouche (c’est le cas de le dire) Béatrice se déshabilla.

 

– Hum, toujours aussi bien foutue, attends-moi sans bouger, je reviens je vais me changer.

 

Quand Brigitte revient, Béatrice a devant elle une véritable apparition. La détective privée s’est passé un corset noir à bretelles, soulignant la rondeur et la beauté de ses seins, elle n’a pas de culotte et quelques poils taillée en un long ticket de métro lui décore la minette, ses jambes sont gainées de bas résilles noir et ses longs cheveux noirs sont attachés en queue de cheval.

 

– Ça va, tu vas t’en remettre ?

– Tu me fais mouiller !

– J’espère bien ! Et à propos de mouillé, j’ai comme une grosse envie de pipi, tu imagines comment je vais gérer ça !

– Tout à fait ! Ce ne sera pas une corvée !

– Tant mieux ! N’empêche que tu es mon esclave et que pour l’instant tu n’as pas l’air d’une esclave, mais je vais arranger ça !

 

Brigitte farfouille dans un tiroir et en extrait un collier de chien qu’elle passe autour du cou de sa soumise avant de le relier à une laisse. Elle s’empare ensuite de deux pinces à seins qu’elle fixe sur les tétons de Béatrice.

 

– Ça fait mal, j’espère !

– Ça ira !

– Alors maintenant à quatre pattes, je t’emmène promener jusqu’aux chiottes.

 

Et là, Brigitte au lieu de se servir de la laisse pour faire avance la jeune chimiste, lui tire les cheveux

 

– Non, non, pas les cheveux !

– Pardon, j’ai mal entendu.

– Je n’ai rien dit.

– Il me semblait pourtant avoir entendu quelque chose.

– Non, non !

– Mais quelle menteuse, mets ta tête en arrière et ouvre la bouche.

 

Brigitte lui crache alors sa salive plusieurs fois de suite.

 

– Avale !

– Glups ! C’est fait.

 

Béatrice ressent un étonnant plaisir masochiste à se faire ainsi cracher dessus.

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La brune vient ensuite lui palper la chatte :

 

– On dirait que ça te fait mouiller, tout ça !

– Ben oui c’est l’ambiance !

– Je croyais que c’était moi.

– C’est toi aussi !

– Bon allez, on y va !

 

Dans la salle de bain, Brigitte s’assoit que le bord de la cuvette de façon à ce que sa chatte soit devant le visage de Béatrice.

 

– Attention, ça vient !

 

Elle ne bluffait pas quand elle disait qu’elle avait une grosse envie. Béatrice se régale, mais le jet est tellement abondant qu’elle manque de s’étouffer.

 

– On se calme on se calme, je me retiens un peu, et je vais te faire encore deux ou trois gouttes.

– Qu’est-ce qu’il est bon ton pipi ! S’exclame Béa en absorbant avec gourmandise ce petit supplément.

– T’aimes ça, la pisse, hein ma salope !

– J’adore !

 

Béatrice attend que sa partenaire lui demande de lui nettoyer la chatte, mais l’ordre ne vient pas. Brigitte ferme les yeux, semble se concentrer.

 

« Qu’est-ce qu’elle fout ? »

 

Mais elle croit comprendre.

 

– Je vais peut-être chier, tu veux regarder ? Tu n’es pas obligée.

 

Béa est tétanisée, la scato est pour elle une expérience relativement récente qu’elle n’a eu l’occasion de pratiquer que dans des moments de très grande excitation quand la fascination l’emporte sur la répulsion.

 

– Je vais essayer ! Répond-elle timidement.

 

Brigitte se retourne en restant toujours accroupie sur la lunette de la cuvette.

 

– Je suis gentille, je t’offre une vue imprenable sur mon cul ! Tu le trouves comment mon cul ?

– Divin !

– Ça ne vient pas, lèche-moi un peu la rondelle, ça va aider !

– C’est-à-dire…

– C’est-à-dire quoi ? Tu ne te rends pas compte de l’honneur que je te fais !

 

Un peu anxieuse, Béatrice se met à léchouiller l’anus de sa partenaire, qui s’ouvre très timidement.

 

– Mets moi un doigt, attends, t’as pas les ongles trop longs ? Non ? Vas-y, mais doucement !

 

Béatrice après avoir mouillé son doigt, l’enfonce dans l’étroit conduit. Elle sent la présence d’une masse molle.

 

« Putain, qu’est-ce qu’elle me fait faire ? »

 

– Allez, enfonce !

– C’est-à-dire… je crois qu’il y a quelque chose qui est prêt à sortir.

– C’est pas grave, continue de doigter, ça va aider !

– Juste un peu, alors !

 

Quelques va-et-vient que Brigitte semble hautement apprécier puis le doigt ressort… pollué.

 

– Ben quoi, c’est juste un peu de caca ! Donne-moi ton doigt, je vais le nettoyer.

 

Ce qu’elle fit avec un regard vicieux, et à ce moment Béa regretta presque de ne pas l’avoir fait elle-même.

 

– Non, ça ne veut pas venir, je ressaierai tout à l’heure, je te ferais un gros caca rien que pour toi !

– C’est trop d’honneur !

– Tu te fous de moi, là ?

– Juste un peu.

– Je vais être obligée de fouetter tes jolies fesses. Rassure-toi je ne vais pas te massacrer !

– Vas-y !

– Mets-toi en levrette sur le lit et cambre bien ton petit cul de petite salope, tu vas déguster.

– Maman, j’ai peur ! Se moque Béatrice.

– C’est ça fait l’andouille, dans cinq minutes tu rigoleras moins.

 

Brigitte revient avec une cravache et sans autre préalable en assène un bon coup sur les fesses de la jeune chimiste. Laquelle étouffe un cri de douleur.

 

– Ça fait mal, ma salope, hein ?

– Ne tapes pas plus fort !

– Comme ça ?

– Aïe !

– T’as raison, gueule, ça m’excite ! Et quand j’aurais fini de de fouetter, je t’enculerais avec un bon gode que je te ferais lécher après !

– Tout ce que tu veux ! Aïe !

– Tiens, trainée, morue, gourgandine.

– Quelle poésie ! Aïe, aïe, aïe.

– Tiens, je te dis pas ton cul, il a pris des couleurs.

– Oulala, j’ai mal, Brigitte !

– J’arrête, alors ?

– Non ! Encore un peu, juste un peu.

 

Brigitte lui donna encore trois coups puis lâcha sa cravache.

 

Béatrice se redresse en soufflant, elle fait une drôle de tête mais garde le sourire.

 

– Oh lala, mais je t’ai fait pleurer, ma pauvre bibiche, fallait me dire d’arrêter avant, regarde-moi ça, ton Rimmel a foutu le camp, viens m’embrasser !

 

Les deux femmes s’embrassent tendrement et se caressent.

 

– Tu sais, ce n’était pas désagréable, je crois que je me découvre des penchants un peu masos.

– On continue alors ?

– Si tu veux !

– Tu vas te mettre par terre et tu vas me lécher les pieds.

 

Voilà qui ne constitue pas une corvée pour notre chimiste préférée qui adore pratiquer ce genre de fantaisie.

 

Et c’est vrai qu’ils sont jolis les pieds de la détective, tout lisse, les ongles parfaitement vernis d’un joli rouge cerise.

 

Alors Béatrice les lèche, le dessus, mais surtout les orteils qu’elle porte en bouche avec gourmandise, s’acharnant sur le pouce qu’elle suce comme s’il s’agissait d’un pénis trapu.

 

– Et ben dis donc, pour toi, c’est pas vraiment une punition ce truc !

– Pas du tout !

– Qu’est-ce que je pourrais bien te faire ? Si j’appelais le gardien de l’immeuble pour que tu lui suces la bite ?

– Bof ! Si ça t’amuse, mais t’as pas autre chose à me proposer ? Tu m’avais parlé d’un gode !

– Ah, oui c’est vrai, j’en ai un tout neuf, transparent, mais si je te mets le gode, il y a une condition.

– Que je le lèche après usage.? C’est ça ?

– Tu ne dégonfleras pas ?

– Disons que je vais essayer de ne pas me dégonfler.

 

Brigitte fouille dans son tiroir et en extrait un « Doc Johnson » spécial anal de 15 centimètres en verre transparent.

 

– Allez en levrette, la chimiste ! Je vais te le mettre comme ça, il est propre !

– Vas-y !

 

Brigitte lui crache sur le trou du cul pour faciliter l’introduction, puis fait pénétrer le sex-toy dans l’étroit orifice, jusqu’à la garde.

 

– C’est bon ?

– Oui, j’aime bien être rempli comme ça !

 

La brune fait alors coulisser l’objet de toute sa longueur, en cadence. A chaque poussée Béatrice pousse un râle de plaisir.

 

– Ah, c’est bon, tu m’encules bien !

 

Brigitte n’arrête pas et accélère ses mouvements, et de façon fulgurante, elle se met à jouir, Brigitte n’arrête pourtant pas ses mouvements.

 

– Enlève-le, enlève-le.

 

Brigitte tiens le gode dans sa main, on ne peut pas dire qu’il soit exagérément pollué, mais il n’est pas net non plus.

 

– Viens lécher !

 

Béatrice regarde l’objet, respire un grand coup et d’un geste de défi, lèche l’extrémité de l’objet. Ça se passe bien mieux que ce qu’elle craignait, Elle tend le gode à sa complice :

 

– Tu en veux un peu !

– Avec plaisir.

 

Et les deux coquines se mettent à sucer le sex-toys ensemble en rigolant comme des bossues, puis elles s’embrassent tendrement.

 

– Alors, j’ai été une bonne esclave ?

– Oui, et une belle cochonne, mais maintenant je suis excitée comme une puce, il va falloir que tu me lèches l’abricot.

– Allonge-toi et écarte tes cuisses, je vais te faire sauter aux rideaux !

 

Excitée comme Brigitte l’était, il ne fallut pas longtemps pour la mener à l’orgasme, Béatrice prit néanmoins le temps se lécher la bonne mouille qui dégoulinait de la chatte de sa partenaire avant que quelques savants coups de langues sur le clitoris, la fasse fondre de plaisir.

 

– Maintenant je peux aller faire mon petit caca ! Déclara la jolie détective.

 

Elle ne demanda pas à Béatrice de la suivre, ce qui fait que notre jeune chimiste se demanda quelle attitude adopter, elle hésita une bonne minute puis rejoignit sa camarade de jeu.

 

– Ah, tu venais voir ? Ben tu arrives trip tard, c’est fait ! Par contre je ne me suis pas essuyé le cul…

– Retourne-toi, je m’en occupe.

 

On fit une petite pause, bières et cigarettes avant d’évoquer de nouveau le cas Beautilleux

 

– Avec la plaque de la camionnette, on va te la trouver, ton adresse. Lui assura Brigitte

 

Vendredi 7 mars

 

Effectivement l’entreprise de location retrouva l’historique de la mission, le camion s’était rendu avec sa charge dans un hangar situé au kilomètre 34 de la RD16. La prestation avait été payée en liquide.

 

Lundi 10 mars

 

Béatrice eut du mal à trouver le hangar en question, dont la porte était fermée d’un simple cadenas.

 

Brigitte enquêta, le propriétaire des lieux était en maison de retraite, sa mémoire semblait défaillante, mais il jura ses grands dieux n’avoir loué son hangar à personne et ne connaissait aucun Leloup, ni aucun Beautilleux.

 

Mercredi 12 mars

 

Béatrice et Brigitte décidèrent alors de revenir sur les lieux et de faire sauter le cadenas. A l’intérieur outre un tenace odeur de renfermé et un incroyable fouillis, ils ne trouvèrent aucune cabine.

 

– Pas con le mec, il s’est servi du hangar comme relais. On ne peut plus le pister. Se lamenta Béatrice.

– Mais si, il dû faire prendre la cabine par un transporteur pour l’apporter ailleurs. On a le lieu d’enlèvement, une fourchette de dates, il suffit de se renseigner auprès de tous les transporteurs du coin, il n’y en a pas tant que ça !

– On est certaines maintenant que ce mec trafique quelque chose de louche, mais qu’est-ce qu’on eut bien faire de louche avec une cabine d’ascenseur ?

 

Vendredi 14 mars

 

Il fallut tout de même pas mal de pugnacité et de graissage de pattes afin que Brigitte trouve le renseignement souhaité.

 

Un enlèvement avait effectivement eu lieu le lendemain sur la RD 16, la destination était à Rambouillet dans les Yvelines chez une certaine Mathilde Descloseaux.

 

Lundi 17 mars

 

Munis de l’adresse, le professeur Martinov et Béatrice se rendent sur place…. Et ne trouvèrent personne !

 

Nouvelle intervention de Brigitte qui découvre qu’il s’agit bien d’un pavillon appartenant à Mathilde Descloseaux qui le loue, mais pour l’instant il est vide. Elle récupère l’adresse parisienne de la propriétaire et la communique à Béatrice..

 

– Voilà ! dit Brigitte; maintenant je te laisse te débrouiller.

– Tu me diras combien je te dois ?

– Vu le temps que j’ai passé, je crois que ça mérite un nouveau gros câlin, j’ai très envie de te bouffer la chatte.

– Quand tu veux !

– On se téléphone, on se fera une bouffe et après on se fera une touffe.

– Whaaa !

– Et si t’as encore besoin de moi n’hésite surtout pas !

 

Mardi 18 mars

 

Et cette fois c’est Avenue Victor Hugo devant un immeuble cossu, que Béatrice et Martinov sonnent à l’Interphone.

 

– Qu’est-ce que c’est ?

– Je suis la personne qui a aménagé la cabine d’ascenseur qui a été livré à Rambouillet…

– Quoi ? Montez c’est au deuxième, je vous ouvre.

 

« Mais comment ces zigotos m’ont-ils trouvé ? On avait pourtant bien brouillé les pistes, c’est cet abruti de Beautilleux qui a dû déconner… »

 

Il nous faut à ce stade du récit décrire sommairement la dame, puisque son rôle dans cette histoire sera loin d’être négligeable.

 

Mathilde a probablement dépassé la cinquantaine, mais elle est remarquablement bien conservée, joli visage quoique légèrement carré, cheveux auburn coupés au carré avec petite mèche rebelle sur le front, lunettes à grosses montures, rouge à lèvres couleur cerise et sourire carnassier. Quant au chemisier imprimé à fleurs, il paraît bien rempli.

 

– En fait commence Martinov, nous cherchons à rencontrer Monsieur Daniel Leloup ?

– Connais pas !

– Il se fait parfois appeler Jean-Louis Beautilleux !

– Ah ?

– Ça vous parle ?

– Disons que c’est une vague relation de travail.

– Si nous pouvions avoir ses coordonnées, et après nous vous laisserons.

– Vous m’embarrassez. Pour quelle raison vous donnerais-je ce renseignement ?

– Ce monsieur nous doit de l’argent !

– Comment ça il vous doit de l’argent ?

– Il nous a payé avec des chèques en bois.

 

Martinov cru devoir préciser la falsification du chèque de banque.

 

Mathilde est en train de comprendre que Beautilleux a déconné et que son comportement risque de planter l’escroquerie qu’ils s’apprêtaient à monter. Il lui faut désamorcer tout ça et elle n’a pas trente-six solutions.

 

– Ecoutez, monsieur Beautilleux est en déplacement à l’étranger. Combien vous doit-il ? Je vais vous rembourser sa dette ?

– 7 000 euros !

– Quoi ?

– Ben oui !

– Le salaud ! Lâcha Mathilde spontanément ! Oh ! Excusez-moi tout cela est de ma faute, ça m’apprendra à faire confiance aux gens ! Je vais vous faire un chèque, à moins que vous préfériez un virement ?

– Si ça ne vous dérange pas, ce serait plus pratique !

– Allons-y ! Je vais vous faire ça de suite sur l’ordinateur.

 

Cinq minutes plus tard nos deux sympathiques chercheurs sortaient de chez Mathilde

 

– L’incident est clos, commenta Béatrice mais tu as oublié de parler du chèque de la Marianne !

– Je lui en ferais cadeau de ses 50 balles !

 

Beautilleux est tranquille chez lui, il a assuré fin février, la livraison de la cabine à Rambouillet et pour l’instant Mathilde n’a plus besoin de lui. Celle-ci lui avait viré 10 000 euros pour négocier l’agencement de la cabine. L’aubaine était trop tentante, une impression en haute définition à partir d’une image Internet légèrement bricolée et voilà un joli chèque de banque que seule une observation attentive pourra démasquer, mais les gens ne regardent jamais de très près ce genre de choses surtout quand on porte de grosses lunettes. Les 10 000 euros, il les a gardés pour lui, et Mathilde n’en saurait jamais rien. Il pourrait ainsi mener la grande vie quelques temps, grands restaurants, escort girls et casino. Quant à l’argent qu’il devait à la Marianne, un vieux chéquier qu’il avait oublié de rendre à son ancien banquier lui avait fait faire une économie, quand on peut grappiller, on grappille.

 

Flash-back

 

Joueur compulsif, Beautilleux, alias Leloup n’avait jamais un sou devant lui. Enfin, façon de parler, puisque fin gourmet, il prenait souvent son repas méridien dans un petit restau du Quartier Latin où il se complaisait à reluquer le décolleté plongeant de la belle serveuse blonde qui devait se croire en permanence à la fête de la bière.

 

Marié et divorcé très tôt, il ne s’était jamais remarié, mais sa position de chef de service dans une grosse boite d’assurances lui facilitait la tâche, il y a toujours des nanas volontaires pour coucher avec le chef de service !

 

Mais maintenant qu’il était en retraite, il n’avait plus de partenaire et se trouvait trop vieux pour draguer, et son budget grevé par sa passion du jeu ne lui permettait pas de bénéficier des services des professionnelles.

 

Mercredi 15 janvier

 

Revenons au restaurant que nous avons évoqué plus avant :

 

L’inconvénient du lieu c’est la promiscuité des tables : sur sa droite deux personnages intrigants échangent des propos bizarres : le plus gros des deux annonça en toute simplicité a son vis-à-vis :

 

– L’autre jour au bistrot j’ai rencontré un mage, il m’a décrit l’enfer avec une précision diabolique !

– Et c’était comment ?

– C’était chaud !

 

Le reste de la discussion se perdit dans le brouhaha, mais Beautilleux fut surpris par la capacité des gens à dire et à gober n’importe quoi.

 

Rentré chez lui, il se précipita sur son ordinateur et commença à écrire un long texte sur l’enfer, puis il se dit que l’idée n’était peut-être pas si judicieuse que ça. Comment se faire du fric avec l’enfer ? Il lui fallait un autre thème. Il se mit alors à écrire un petit opuscule sur les univers parallèles. Il y passa l’après-midi, puis la nuit, se reposa un peu, et le lendemain soir, l’ouvrage était prêt.

 

Il relit tout cela, conscient d’avoir écrit n’importe quoi. Il se rendit ensuite dans une librairie ésotérique qu’il connaissait de vue, là il eut la surprise de voir à la caisse l’un de ses voisins de table du restaurant, pas celui à qui on avait décrit l’enfer mais l’autre.

 

– J’ai écrit ça…

 

Le type jette un œil sur le début du manuscrit, il semble intéressé, il regarde au milieu, puis à la fin.

 

– Je vais lire ça à tête reposée, repassez demain, je vous dirais,

 

Et le lendemain :

 

Vendredi 17 janvier

 

– Je vais faire éditer votre truc, il y a quelques corrections mineures à faire, je les ai indiqués en marge, je vous laisse regarder.

 

Beautilleux approuva les corrections sans discuter, trop content de se faire publier.

 

– Ça tombe bien ! Reprit le libraire, nous n’avons pas grand-chose sur les univers parallèles. Le bouquin sera prêt d’ici 15 jours, disons le 31, que diriez-vous si nous le lancions lors d’une conférence ? Ça ne vous fait pas peur de parler en public ?

– Non, non !

 

Beautilleux était aux anges, il n’en espérait pas tant.

 

Vendredi 31 janvier

 

Et le jour de la conférence, il fut brillant, du moins c’est ce qu’on lui laissa entendre, il dédicaça son opuscule à tour de bras à des bourgeoises mémérisées. L’une d’elle lui confia sa carte en lui proposant de la rappeler : Une prénommée Mathilde, cheveux auburn, la cinquantaine, bien conservée, joli visage, fines lunettes

 

Le lendemain, il lui téléphona.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 18:55

Martinov 22 – Univers parallèles – 3 – Le petit fantasme de Marianne par Maud-Anne Amaro

 

Stamp mature

Lundi 24 février

 

Le lundi soir un camion de location doté d’un hayon élévateur s’arrêta devant le pavillon de Marianne. Après l’avoir déposé sur une palette à roulettes, Beautilleux accompagna les livreurs jusqu’au garage de Marianne qui, prévenue de leur arrivée, les attendait.

 

Une fois l’objet en place, Beautilleux congédia les deux livreurs qui repartirent avec le camion.

 

– Vous ne repartez pas avec eux ? Demanda Marianne qui avait l’habitude de se mêler de ce qui ne la regardait pas.

– J’ai quelques mesures à prendre, ça ne sera pas long, et ensuite je rentrerais par le train, vous serez gentille de m’indiquer le chemin de la gare.

 

Beautilleux sortit de sa poche un double centimètre rétractable et se mit à prendre des mesures complètement imaginaires. En fait il ne mesurait rien, il réfléchissait :

 

« Cet endroit est idéal, la vieille me parait inoffensive et naïve. Et puis non, c’est trop près de chez Martinov. Dommage, vraiment dommage ! »

 

– Je peux vous demander un verre d’eau avant de partir.

– Venez avec moi !

 

Marianne le fit entrer dans le pavillon et s’en alla chercher un verre d’eau fraîche dans le frigo. Et soudain Beautilleux la trouva à son goût !

 

« Je la baiserais volontiers ! »

 

– Vois connaissez bien le professeur Martinov ? Demanda-t-il histoire de lancer la conversation.

– C’est un ami !

– Je l’ai trouvé très sympathique, lui et sa collaboratrice.

– Elle, je ne la connais pas, je ne la sens pas cette nana !

– Ah ! Remarquez, elle ne m’attire pas, je préfère les femmes plus mures !

 

« Il va me draguer, ce con ! »

 

– Vous par exemple je vous trouve très belle…

– On se calme !

– Si, si, chaque âge possède sa beauté et de plus vous avez un très beau sourire.

 

« C’est ça il me drague ! S’il croit que je vais me laisser faire ! Et d’ailleurs, il est moche avec son crâne d’œuf ! »

 

– Rechercheriez-vous une aventure, cher monsieur ?

– Ma foi, pourquoi pas ?

– Alors, restons-en là, monsieur !

– On a que le bon temps qu’on se donne !

– Sans doute, mais je vais vous demander de disparaître de chez moi, j’ai du travail.

– Et si je vous donnais un petit billet ?

– Me prendriez-vous pour une pute ?

– Tout de suite les grands mots…

– Dehors, ducon !

 

Et là tout d’un coup un vieux fantasme resurgit dans le cerveau de Marianne : « Etre si désirable qu’on irait jusqu’à me proposer de me payer pour pouvoir me baiser »

 

– Revenez ! Lui lança-t-elle

– Oui ?

– Approchez, je ne vais pas vous mordre !

 

Beautilleux s’approcha en se demandant si elle n’allait pas le gifler.

 

– Vous me donneriez combien ?

– Je ne sais pas moi, 50 balles ?

– C’est pas assez, ou alors ce sera juste un petit coup vite fait.

– 100 balles ? Proposa l’homme

– Pour un quart d’heure, vingt minutes alors, Et pas de violence, je n’aime que la douceur !

 

Bref la négociation se conclut rapidement et Marianne conduisit l’homme jusque dans sa chambre :

 

– Déshabillez-vous, j’arrive tout de suite !

 

Marianne s’en alla dans la salle de bain se faire une rincette sur la minette, c’est alors que l’esprit d’escalier l’envahit !

 

« Ce mec est-il propre ? Je ne vais pas sucer la bite d’un mec dégueulasse ! Quoi que je peux toujours le faire avec des préservatifs ! Je crois que Martinov en a laissé une boite dans le tiroir du buffet… Et mon cul ? Les marques sont presque parties mais pas complètement, je vais passer pour qui ? »

 

Il y avait justement une culotte assez large qui séchait, elle l’enfila, se débarrassa du reste de ses vêtements et rejoignit l’homme.

 

– Ben oui, c’est pas la première jeunesse ! Annonça-t-elle avec fatalisme.

– Chaque âge possède ses beautés ! Répondit l’homme qui se répétait et devait servir ses répliques à toutes les mémères qu’il enfilait. Et puis ces seins…

 

Et le voilà qui s’approche les mains en avant.

 

– On se calme, vous allez pouvoir les caresser, mais je voulais vous demander, vous ne souhaitez pas prendre une douche avant ?

– Non c’est pas la peine !

– On fait tout avec préservatif, vous êtes bien d’accord ?

– Pas la pipe !

 

« Aïe ! »

 

– Ben si ! Sinon on annule !

– Bon alors pas de pipe, tu me fais une branlette et après je t’encule.

– Non tu ne m’encules pas, tu me baises par devant ! Par contre tu peux me caresser tant que tu veux si c’est fait avec douceur.

– Ça vaut pas 100 balles, tout ça !

– Alors barre toi !

 

Beautilleux hésite.

 

– Je peux te faire un massage aussi ! Propose la Marianne.

– Ah, oui, c’est une idée, ça ! Un massage érotique bien sûr ?

– Ça va de soi ! Allez ! Sur le plumard, mon gars !

 

Beautilleux se couche sur le ventre, Marianne prend tout son temps et met un CD de musique classique, du piano. Puis elle commence à masser l’homme en haut du dos avec les mains et les coudes.

 

– C’est pas trop érotique, ça ! Bougonne Beautilleux.

– Freinez votre impatience, cher monsieur, chaque chose en son temps.

 

Elle continue à masser, descend jusqu’à la taille, remonte, recommence et avant que l’homme ne se mette à rouspéter, elle lui effleure le dos avec la pointe de ses seins.

 

Elle descend ensuite s’occuper de ses fesses qu’elle malaxe sans réelle douceur. Elle écarte les globes ses doigts s’approche de l’anus, qu’elle n’a aucune intention d’explorer.

 

– Mets-moi un doigt !

– Un doigt dans le cul ?

– Bien sûr, pas dans l’œil !

 

« Après tout si ça l’amuse ! »

 

Elle mouille donc son doigt et lui enfonce dans le troufignon, ce qui fait pâmer d’aise Monsieur Beautilleux.

 

– T’aimes ça, hein, petit cochon ?

– Evitez les commentaires, s’il vous plait !

– Bien dans ce cas, je serais muette comme une carpe, mais avouez que ce n’est pas facile pour dialoguer.

 

Elle lui pilonne le cul en cadence, ose enfoncer un doigt supplémentaire. La main gauche de Marianne est passé sous le périnée et atteint les testicules qu’elle palpe quelques instants, avant de remonter encore et de saisir la verge. Branlé par devant et par derrière Beautilleux devient fou d’excitation.

 

Mais Marianne se lasse de ce doigtage et demande à l’homme de se mettre sur le dos.

 

Martinov22cSa queue magnifiquement bandée montre le ciel.

 

Alors Marianne la coince entre ses deux nibards et commence une branlette espagnole.

 

Puisque l’homme en souhaite pas qu’elle parle, elle ne lui demande pas s’il veut jouir de cette façon, mais fait en sorte que cela se passe de cette façon.

 

C’est ainsi qu’après plusieurs allée et venues entre ses gros seins, l’homme se mit à décharger arrosant la poitrine de la Marianne et étouffant un cri de jouissance.

 

– Monsieur est-il satisfait ?

– Ça va !

 

Après cette petite séance, Beautilleux paraissait épuisé :

 

– Pas trop envie de prendre le train à cette heure-là, vous ne connaitriez pas un bon hôtel restaurant dans le coin ?

– Si, devant la gare !

– C’est loin ?

– Vingt minutes !

– Il n’y a pas de bus ?

– Non !

– Et les rues sont sûres à cette heure-là ?

– Ma foi, je n’en sais rien.

– Hum, si je vous demandais de m’y conduire en voiture, contre rétribution évidemment.

– A propos de rétribution…

– Oui, je sais ! Où-ais-je la tête ? Je vous dois des excuses… Répondit l’homme en ouvrant son portefeuille.

– Ce sont des choses qui arrivent…

– Je crains de ne pas avoir assez de liquide, je peux vous faire un chèque ?

– Ça m’embête un peu !

– Vous n’avez pas confiance ?

– Je ne vous connais pas.

– De toute façon, on va se revoir quand je reviendrais chercher ma cabine.

– Ecoutez, je n’ai plus de voiture, je ne me déplace qu’en vélo, je ne peux donc pas vous accompagner. Je vous propose ceci : je vous héberge pour la nuit, vous pourrez coucher dans le canapé. Si vous avez faim, je peux vous faire une omelette et une salade.

– C’est trop gentil, je crois que je vais accepter.

– Je vous facture tout ça 50 balles, et demain matin, je vous accompagne à pied à la gare, vous prendrez de l’argent au distributeur sur le chemin.

– Parfait !

 

Quand, à table, Beautilleux demanda si la Marianne avait du vin, elle déboucha une bouteille de rosé. Il but le premier verre d’un trait comme s’il s’agissait d’une limonade, puis quelques autres dans la foulée.

 

Marianne voulut alimenter la conversation, mais l’homme se montra peu volubile.

 

Et soudain, son téléphone portable sonna. Il le sortit de sa poche, mais ne prit pas la communication.

 

– Une emmerdeuse ! Dit-il en guise de commentaire.

 

Cette mystérieuse correspondante rappela une seconde fois, pus une troisième.

 

– Qu’est-ce qu’elle à me harceler comme ça, cette pétasse ?

 

Et cette fois il répondit.

 

– Excusez-moi, je suis chez des amis ! C’est grave ? C’est urgent ? Parce-que là je ne peux pas rester pendu au téléphone, c’est une question de politesse.

 

Marianne ne sut pas ce que la dame racontait à l’autre bout, mais Beautilleux paraissait avoir un mal de chien à s’en débarrasser et semblait parfois gêné pour répondre.

 

– Ecoutez, je vais être obligé d’écourter… Non pas avant la semaine prochaine… Je vous rappelle demain… Non il n’y a aucun risque… Mais je ne peux pas parler librement… Le secret professionnel, madame, le secret professionnel !

 

La communication avait bien duré quinze minutes et Marianne se demandait ce que le bonhomme pouvait bien fabriquer

 

Beautilleux paraissait contrarié par cet entretien téléphonique, les yeux dans le vague, sa main se tendit vers la bouteille de rosé.

 

– Je peux ?

– Je vous en prie !

 

Il s’en servit un grand verre qu’il avala d’un trait.

 

« Quelle descente ! »

 

– Votre omelette va être froide, voulez-vous que je la fasse réchauffer au micro-onde ?

– Non, ça va aller.

 

Poussée par la curiosité, Marianne tenta de lancer la conversation.

 

– Alors comme ça, vous êtes inventeur ?

– Non, physicien !

– Ah ! Et cette cabine ?

– Un sas inter-dimensionnel.

– Ah ? Mais en clair ?

– En clair, c’est « secret professionnel ». Il est excellent votre petit rosé, dommage que la bouteille soit vide.

– Je vais en ouvrir une autre.

 

En revenant avec une nouvelle bouteille, Marianne le relança :

 

– Dites-moi, ce n’est pas dangereux au moins votre truc ? Martinov m’avait dit qu’il s’agissait d’une attraction foraine.

– Une attraction foraine ! Bien sûr que c’est une attraction foraine ! Vous êtes bien balancée, quand même !

 

« Il est à moitié bourré, mais il sait très bien changer de conversation ! »

 

Marianne n’insista pas !

 

L’homme refusa la salade, mais accepta un bout de camembert.

 

– Je vais me coucher, j’ai dû boire un peu trop de rosé.

 

« Tu parles ! Une bouteille et demie ! »

 

– Le canapé est là-bas, je vais vous chercher une couverture.

– Je ne pourrais pas coucher avec vous, je veux dire dans votre lit ?

– Non !

– Et pourquoi donc ?

– Je ne pense pas avoir à me justifier.

 

Et tandis que Beautilleux se dirigeait en titubant vers le canapé, Marianne débarrassa la table.

 

Après avoir fait la vaisselle, elle alla voir comment son hôte était installé.

 

En fait il était couché n’importe comment et ronflait comme un bienheureux. Il s’était débarrassé de sa veste qui gisait en tampon sur le plancher.

 

En la ramassant, le portefeuille s’échappa d’une des poches intérieures. Poussée par on ne sait quel facétieux démon, elle l’ouvrit et là elle ne comprit pas :

 

« 300 euros ! Il avait largement de quoi me payer ! Ça veut dire quoi ? »

 

Le reste du contenu ne lui parut pas intéressant, il y avait une collection de cartes d’un peu de tout, y compris sa carte bancaire, tous au même nom « Daniel Leloup ». Facile à retenir.

 

Mardi 25 février

 

Quand le lendemain matin, Marianne se réveilla, elle enfila une robe de chambre et se rendit dans le salon.

 

L’homme n’y était plus et n’était pas non plus dans la salle de bain. Sur la table de la salle à manger trônait un bout de papier :

 

« Obligé de partir de bonne heure, je vous donnerais ce que je vous dois mercredi en fin d’après-midi en récupérant ma cabine. Merci encore pour tout ! »

 

« Le salaud, il ne me paiera jamais ! » Rouspéta-t-elle. Et je croyais qu’il ne connaissait pas le chemin de la gare ?

 

Et très énervée elle téléphona à Martinov :

 

– Dis donc ton Leloup, il ne m’a pas l’air bien clair !

– Leloup, qui c’est Leloup ?

– Ben ton client, celui de la cabine d’ascenseur !

– Il s’appelle pas Leloup !

– Ben si, j’ai vu sa carte bleue !

 

Martinov ne poussa pas l’indiscrétion jusqu’à lui demander en quelles circonstances.

 

– Bof, il y a des gens comme ça qui donnent de fausses identités, pas bien grave, je ne vois pas ce qu’on peut faire de louche avec une cabine d’ascenseur ! L’essentiel c’est que je sois payé !

– Ben justement, lui il a oublié de me payer !

– De te payer quoi ? Il n’a pas besoin de te payer. C’est moi qui te réglerais la location du garage !

– Non c’est pas ça, il avait la flemme de prendre le train et il cherchait un hôtel, alors je lui ai proposé de l’héberger.

 

Elle n’allait tout de même pas dire à Martinov qu’elle avait fait la pute !

 

– Il est parti au petit matin, il m’a laissé un mot en me disant qu’il me payerait mercredi. Ça ne tient pas debout, il avait de l’argent sur lui.

– Comment tu peux être sûre ?

– Son portefeuille est tombé de sa veste et s’est ouvert ! C’est comme ça que j’ai vu sa carte bleue.

– Ah, bon !

 

Ce même matin, Béatrice, après être passée prendre les circuits chez Framboisert, les apporta à Martinov, celui-ci installa tout ce fourbi suivant les directives de Beautilleux avec bien plus de facilité que prévu à ce point que tout était prêt en fin de journée.

 

Tandis qu’il travaillait dans son garage, Marianne passait de temps en temps pour lui apporter un café ou un jus de fruits, elle en profitait pour ressasser ses récriminations envers Beautilleux.

 

Mercredi 26 février

 

Ce dernier vint rechercher sa cabine le mercredi soir, il félicita Martinov pour son travail.

 

– C’est au-delà de mes espérances, votre sous-traitant a fait un travail remarquable, si vous pouviez me donner ses coordonnées, juste au cas où j’aurais besoin de quelques réglages.

 

Ne voyant aucune malice dans cette demande Martinov lui indiqua les cordonnées de Romain Framboisert. Beautilleux les ajouta dans son carnet d’adresses, il adorait posséder les références d’un tas de gens.

 

Marianne se demandait ce que le type attendait pour la régler. Quand il fut sur le point de prendre congé elle l’interpella :

 

– Vous êtes sûr que vous n’oubliez rien ?

– Ah ! Bien sûr ! Où avais-je la tête ?

 

Il ouvre son portefeuille et en extrait un chèque préalablement préparé.

 

– Je vous avais demandé du liquide !

– Je n’en ai pas sur moi !

– Vous auriez pu prendre vos précautions.

– Vous avez raison, je suis parfois d’une indécrottable distraction.

– Vous êtes distrait pour penser à prendre de l’argent, mais vous ne l’êtes plus pour préparer un chèque.

– Ben oui, je me suis rappelé pendant le transport que je vous devais des sous, aussi ai-je préparé un chèque.

 

Marianne pris le chèque et le plia en quatre

 

« Ce con a réponse à tout, s’il me fait marron avec un chèque en bois, je ne pourrais même pas porter plainte. »

 

Et saisie d’une indéfinissable intuition, elle mémorisa la plaque d’immatriculation du camion de location.

 

Jeudi 27 février

 

Le jeudi, Béatrice procéda à l’encaissement du chèque de banque tandis que Marianne déposait le sien.

 

Vendredi 28 février

 

Le vendredi, le directeur de la petite agence bancaire dans laquelle le professeur Martinov avait son compte lui téléphona :

 

– Si vous pouviez passer d’urgence, on a un petit problème avec le chèque de banque que vous avez déposé hier !

– Quel problème ?

– C’est un peu compliqué, je préfère vous en parler de visu, je vous attends, monsieur Martinov.

– J’arrive…

 

Après avoir prévenu Béatrice, le professeur se rendit donc à la banque où on lui apprit que le chèque de banque était faux.

 

– Faux ?

– Archi faux ! Ce n’est même pas une bonne imitation, vous vous êtes fait avoir ! On va monter un dossier pour notre service contentieux. Avez-vous les coordonnés de la personne qui vous a abusé ?

– Je crains que non !

– Je vous engage à porter plainte.

– Vous croyez vraiment que ça va servir à quelque chose ?

– Sait-on jamais !

 

Martinov dû poireauter plus d’une heure au commissariat du coin où un fonctionnaire de police, manifestement peu motivé enregistra sa déclaration. En revenant il mis Béatrice au courant

 

– On va faire quoi ? Demanda cette dernière.

– On ne peut pas faire grand-chose, on s’est fait faire marron, et il va falloir qu’on paie Framboisert de notre poche !

– On peut prendre un détective privé ? Je peux demander à Brigitte ! (voir les épisodes 17 et 19)

– Avec quelle piste ?

 

Mardi 4 mars

 

C’est le mardi suivant que Marianne, furibarde, téléphona à Martinov.

 

– Le chèque de ton client, il est revenu impayé !

– Le salaud ! Ils t’ont rendu le chèque ?

– Pas encore ! J’ai vu ça sur mon relevé en ligne, Mais j’avais fait une photocopie avant de le déposer.

– Donc t’as l’adresse ?

 

C’est ainsi que sans attendre, Béatrice se pointa rue du Départ dans le quartier Montparnasse, puisqu’il s’agissait de l’adresse indiquée sur le chèque.

 

Elle eut du mal à entrer et l’examen des boites aux lettres ne lui apprit rien : il n’y avait ni Leloup, ni Beautilleux ! Elle rechercha le gardien qui à ses questions répétait d’un air suffisant qu’il n’était pas une agence de renseignements.

 

– Même contre un petit billet ? Demanda Béatrice en lui tendant 20 euros.

– Foutez-moi le camp !

 

Béatrice ne sentit pas la petite lueur dans le regard du bonhomme qui lui aurait permis de surenchérir, il ne devait rien savoir, inutile d’insister.

 

Le professeur Martinov demanda à son conseiller bancaire de se mettre en rapport avec la banque de Leloup. Celle-ci répondit que ce compte avait été clôturé depuis longtemps et que l’adresse indiquée sur le chèque de Marianne était la dernière connue.

 

– Reste le détective privé ! Se lamenta le professeur

– On a perdu quoi exactement dans cette affaire ?

– Une journée de travail, plus ce qu’on doit à Framboisert et à Marianne. Tu crois que ça vaut le coup d’engager un détective privé ?

– Je peux toujours demander un devis à Brigitte Silverberg, avec peu de pot elle nous fera un prix, j’irais la voir demain

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 18:50

Martinov 22 – Univers parallèles.- 2 – Une bonne fessée pour Marianne par Maud-Anne Amaro

 

Spanking

Marianne fut fort étonnée de voir arriver Martinov en plein milieu de la semaine, et en plus sans prévenir, ce qui n’était guère dans ses habitudes.

 

– Ben qu’est-ce qu’il t’arrive, ta pétasse t’a laissé tomber ? T’aurais pu me téléphoner !

– Je viens juste te demander si tu peux me prêter ton garage deux ou trois jours ?

– Pourquoi,? Tu t’es acheté une bagnole ?

– Non, faut que je travaille sur une cabine d’ascenseur !

– N’importe quoi !

 

Il lui expliqua…

 

– Tu sais bien que je ne peux rien te refuser.

– T’es un amour.

– C’est vraiment bête de ne pas m’avoir prévenu, je t’aurais fait une petite bouffe ! Remarque, j’ai des œufs frais, je peux nous faire une bonne omelette !

 

Le professeur n’osa pas la contrarier.

 

– Un petit câlin d’abord ?

 

Marianne n’avait rien d’une bête de sexe, mais Martinov appréciait sa gentillesse et ses rondeurs, quand ils faisaient l’amour c’était souvent à la papa, la pipe et la pénétration quelque fois en levrette mais souvent en missionnaire. Mais parfois les fantasmes de soumission de la dame reprenaient le dessus. Martinov n’était pas contre le fait de la dominer si elle était demanderesse

 

Et c’est exactement ce qui se passa aujourd’hui.

 

– J’ai envie que tu me fasses des petites misères !

– Y’avait longtemps !

– Une fessée ! Je veux que tu me flanques une fessée sur mon gros cul.

– Eh bien retire le bas, je vais t’arranger ça.

 

Marianne ne retire pas que le bas et se met complètement à poil.

 

– Attache-moi, maintenant les mains et les pieds !

– Si je t’attache les mains, ça ne va pas être pratique pour te donner la fessée.

– Attache-les moi par devant !

– Non, je vais me débrouiller.

 

Martinov louchait sur les grosses mamelles de sa maîtresse, il avait beau les connaitre par cœur, il ne s’en lassait pas.

 

– Tu les aimes, mes nichons, hein ?

– Tu le sais bien.

– Ils sont trop gros et ils commencent à tomber.

– N’exagérons rien !

– Alors elle vient cette fessée ? Mais si tu as envie de maltraiter les nichons avant, vas-y, ne te gêne pas.

 

Martinov n’a rien d’un sadique, mais puisque la chose est un jeu, il joue, et s’emparant des tétons de la Marianne, il les serre dans ses doigts, les tortille, les tiraille.

 

– Tu me fait mal !

– Oh pardon ! Dit-il en relâchant sa pression.

– Mais je ne t’ai pas dit d’arrêter, c’était bien !

– Ah bon ! Alors on reprend !

– Insulte moi !

– J’aime pas trop tu sais bien !

– Fais pas ta chochotte !

– Tiens, grosse truie, fille à soldat, radasse !

– Tu vois quand tu veux…

– Tourne-toi maintenant que je m’occupe de ton gros cul !

– Oui, mais si tu te mettais à poil, ce serait plus fun !

 

Martinov se demande d’ailleurs pourquoi ce n’est pas déjà fait, et se débarrasse de ses vêtements en les posant précautionneusement sur le dossier d’une chaise, mais il garde ses chaussettes.

 

– Ben dit donc, tu bandes comme un cochon ! Viens là que je te suce cette bonne bite.

– Plus tard, pour l’instant c’est la fessée !

– Homme cruel !

– Faudrait savoir ce que tu veux ?

– Je veux une fessée.

 

Martinov relève un peu les poignets attachés de Marianne pour avoir mieux accès à ses fesses et commence à taper.

 

– Plus fort ! Je ne suis pas en sucre.

– Oh, mais si tu veux que je tape fort, je vais taper fort, ça va te faire drôle !

– Je veux que tu me marques, je veux avoir les fesses toutes rouges.

 

Martinov se met à taper comme un forcené, à ce point qu’il finit par en avoir mal aux mains.

 

– Ça va comme ça ? Demande-t-il.

– J’en aurais bien pris encore un peu !

– Je ne peux plus, c’est moi qui me fais mal.

– Prend un objet !

– Un objet ?

– Je ne sais pas, moi, ta ceinture ?

– Mais Marianne, tu veux vraiment des coups de ceinture ?

– On peut essayer.

– Tu me fais faire de ces trucs, bon, tu vas te mettre à genoux contre le canapé, tu relèves bien tes bras

 

Martinov se demande si sa maîtresse n’a pas pété un câble, mais quelque part la situation l’excite même s’il se défend d’être amateur de ce genre de pratiques

 

Il lève sa ceinture et la dirige vers le cul déjà bien rougie de la Marianne, le coup laisse une belle trainée rougeâtre. La femme pousse un petit cri, mais maintient la position.

 

– Ça va ? Demande le professeur !

– Ecoute, Dédé, tu ne vas pas me demander à chaque fois si ça va ? Quand ça n’iras plus je te ferais signe. Je veux dix coups, allez vas-y et insulte-moi comme tout à l’heure.

 

– Tiens salope, tiens morue, tiens suceuse de bites, tiens enculée !

Martinov22b

Le pauvre Martinov a en la matière un répertoire peu varié et répète sans arrêt les mêmes mots, tout en cinglant durement sa victime consentante dont le cul vire maintenant au cramoisi.

 

– Voilà ça fait dix, tu devrais aller voir ton cul dans le miroir, il a une vilaine couleur.

– Ah bon ! Détache-moi, tu seras gentil !

– Bien sûr que je suis gentil !

– Parce que moi je suis vilaine, et j’aime bien qu’on me punisse quand je suis vilaine !

 

« En plein dans son délire, la Marianne ! »

 

Celle-ci s’en va se regarder dans le miroir de sa salle de bain et revient avec un gant d’eau froide.

 

– Tiens applique-moi ça sur le cul, ça va me faire du bien !

 

Martinov se prête volontiers à ce petit intermède, bien qu’il soit toujours énormément excité.

 

– On mettra un peu de pommade tout à l’heure. Pour l’instant je vais bien te sucer la bite et après tu vas m’enculer.

– Mais avec plaisir ma chère !

 

Marianne est une bonne suceuse de bites. Martinov ignore où elle a appris ça, il croit savoir qu’il est son seul amant, mais un voile recouvre son passé dont elle évite toujours de parler.

 

« Et puis on s’en fiche de son passé, du moment qu’elle me prodigue des bonnes pipes ! »

 

Sa bouche gourmande vient happer la bite du professeur, ses lèvres l’enserrent et la langue virevolte autour du gland turgescent.

 

– C’est bon, tu suces bien. Continue c’est trop bon

– Ne me jouis pas dans la bouche, c’est dans mon cul que je veux qu’on finisse !

– Alors tourne-toi ! On va le faire !

 

La femme se retourne exhibant de nouveau son fessier meurtri.

 

– Non pas comme ça ! Dit le professeur.

– Comment ça : pas comme ça ?

 

Martinov ne sait pas comment lui dire qu’il ne souhaite pas la sodomiser avec l’image de ce cul meurtri.

 

– Mets-toi sur le dos et lève tes jambes, je vais t’enculer comme ça !

– Mais ça ne va pas, j’ai déjà mal aux fesses…

– Tu voulais être punie, considère ça comme une punition.

– Alors d’accord.

– Et puis c’est pas si mal, je peux te regarder te palucher en même temps et je peux mater tes jolis seins.

– Bon, alors tu m’encules ou tu nous fais un discours.

 

Martinov approche sa bite, la Marianne a tellement mouillée pendant la flagellation que même son cul est imbibé. Et après qu’elle se soit mise dans la position adéquate, Martinov la pénètre avec une facilité déconcertante.

 

L’affaire ne traine pas, aussi excité l’un que l’autre, la sodomie se déroule à un rythme infernal, la bite entre et sort comme un piston de locomotive. Marianne piaille, gémit et finit par hurler, Martinov accélère et jouit comme une bête en rut.

 

Ils tombent ensuite dans les bras l’un de l’autre mélangeant leurs langues.

 

– Ça ne te dérange pas de me faire une petite course, je n’ai pas trop envie de sortir ?

– Non, tu veux quoi ? De l’homéoplasmine chez le pharmacien, je vais te marquer le nom.

– Mais ça va être fermé !

– Non ils ferment à 20 heures, t’as juste le temps

– C’est pourquoi faire ?

– Pour me pommader le cul !

 

Jeudi 20 février

 

C’est donc le lendemain en fin de matinée que Beautilleux repassa au domicile du professeur Martinov.

 

– On va pouvoir faire affaire ! Annonça ce dernier, j’ai trouvé un sous-traitant pour les circuits et un local pour la cabine.

– O.K ! Vous aurez les circuits quand ?

– Mardi matin ! Ma collaboratrice les récupère chez le sous-traitant et je pourrais travailler dessus dans la journée.

– Parfait, je déposerais la cabine lundi soir, donnez-moi l’adresse !

– Voilà, c’est indiqué sur ce petit carton.

– Ce sera donc terminé mardi soir ?

– Soyons raisonnable, donnons-nous un délai, on va dire mercredi en fin d’après-midi. Euh pour le paiement…

– Je passe à la banque demander un chèque de banque, je vous le déposerais dans votre boite aux lettres cet après-midi.

 

C’est alors que Béatrice intervint :

 

– Simple curiosité, mais vous allez présenter votre attraction dans quel cadre ?

– Je suis en négociation avec Disneyland et le parc Astérix !

– Un monde parallèle chez les gaulois ?

– Ben oui, pourquoi pas ?

 

En fin d’après-midi, Martinov eu la curiosité de regarder sa boite aux lettres. Il y avait effectivement une enveloppe contenant un chèque de banque de 7 000 euros auquel était joint un petit carton : « le chèque est daté de jeudi prochain, merci de ne pas l’encaisser avant cette date ». Il s’en étonna auprès de Béatrice.

 

– Un chèque de banque antidaté, c’est la première fois que je vois ça ! C’est légal au moins ?

– J’en sais rien, mais si c’est un gros client…

– Hum…

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 18:29

Martinov 22 – Univers parallèles - 1 – Béatrice en trio par Maud-Anne Amaro

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Mercredi 19 février

 

– T’as besoin de moi pour le rendez-vous de 10 heures ? Demande Béatrice.

– Je sais pas, c’est quoi ? Répond le professeur Martinov.

– Un mec qui veut une espèce de cabine futuriste pour une attraction foraine.

– Comme tu veux ! Mais autant que tu sois là, tu aurais peut-être des idées, t’as toujours des bonnes idées…

– Bien, mon petit professeur.

 

Un petit rappel pour ceux qui n’ont pas lu les précédentes (et passionnantes) aventures du professeur Martinov. Ce dernier est un chercheur indépendant, sexagénaire, sorte de Géo Trouvetout. Un jour on lui demanda de trouver un produit augmentant la fertilité des lapins, (voir Martinov et le Lapin dur) Débordé, et un peu juste sur les questions de biologie, il embaucha Béatrice une jeune diplômée sortant tout droit de l’école de chimie et de plus de trente ans sa cadette. Vraie blonde, souriante et bien faite. En testant le produit sur eux-mêmes, ils furent tous deux atteint d’une frénésie sexuelle imprévue qui eut plusieurs conséquences : la première fut que le produit fut commercialisé en sex-shop comme une bon substitut au Viagra, la seconde fut qu’ils firent fortune, la troisième fut que la complicité sexuelle entre eux deux s’installa sans qu’ils ne se considèrent pour autant comme amant et maîtresse. L’action se passe à Louveciennes, localité cossue des Yvelines, non loin de Paris.

 

On entre maintenant dans le vif du sujet :

 

– Jean-Louis Beautilleux, physicien retraité ! S’annonce l’individu, costume gris clair élimé, polo Lacoste blanc, grosses lunettes et pas un poil sur le caillou.

– André Martinov, et voici ma collaboratrice Béatrice Clerc-Fontaine ! Alors expliquez-nous un peu tout ça !:

– Comme je vous l’ai dit, c’est une attraction foraine. La personne entre dans une cabine, et à la sortie elle est censée se retrouver dans un monde parallèle, alors évidement faut que ce soit ludique, je veux juste que la cabine soit remplie de boutons, de cadrans lumineux, il devra y avoir aussi des messages vocaux, je vous en laisse les textes, et je vous ai dessiné un petit schéma, le voilà. Ah, il me faudrait aussi un casque, un casque futuriste genre bande dessinée des années 30 avec des fils métalliques qui sortent en tortillons.

 

Le professeur jeta un coup d’œil d’un air perplexe, en fait la chose s’avérait relativement complexe, il ne s’agissait pas seulement d’allumer où d’étreindre des cadrans à l’aide de boutons, mais de programmer des messages lumineux ou vocaux en fonction des instructions des utilisateurs.

 

– Je suis désolé, mais l’électronique ce n’est pas trop mon fort, nous ne ferons malheureusement pas affaire ! Annonça Martinov en se levant déjà de son siège afin de mettre un terme à l’entretien.

– Ecoutez, je suis pressé et je ne souhaite pas avoir affaire à trente-six interlocuteurs.

– Mais…

– Je vous propose 5 000 euros, avec ça vous serez maître d’œuvre, ce que vous ne savez pas faire, sous-traitez-le. Puis vous finaliserez la chose en fixant les cadrans et en me faisant quelque chose de joli !

– Hum !

 

Béatrice griffonne un nom sur un papier et le tend à Martinov :

 

« Framboisert »

 

Evidemment l’idée est bonne, l’homme ainsi désigné est ingénieur en électronique, lui et son épouse sont devenus de joyeux complices de Martinov et de Béatrice. Encore faudrait-il qu’il accepte !

 

– Je réserve ma décision, je vous appelle demain.

– Je n’ai pas de portable, je suis allergique à ces machins-là, je passerais en vitesse demain pour avoir votre réponse.

– Comme vous voulez, si je prends l’affaire, il faudra que je me déplace où ça pour travailler dans votre cabine ?

– Eh bien, dans votre atelier, non ? Je vous la ferais livrer dès que j’aurais votre accord.

– Elle est grande comment votre cabine ?

– C’est une cabine d’ascenseur que j’ai acheté en brocante !

– On trouve des cabines d’ascenseur en brocante ?

– Eh oui !

– Je n’ai pas la place, pourquoi ne pas faire ça chez vous ?

– Pour des raisons personnelles ! Avec la somme que je vais vous verser, vois pouvez bien trouver un hangar ou un garage…

– C’est que justement, j’ai peur que la somme soit un peu juste.

– 7 000 ? Je ne peux pas plus !

– Ça ira !

 

Le type parti, Martinov et Béatrice décidèrent de se répartir les rôles : Béa se rendrait chez les époux Framboisert, le professeur pour sa part essaiera de convaincre la Marianne de lui prêter son garage pour quelques jours.

 

Il nous faut donc parler un peu de cette Marianne. C’est la veuve du grainetier et plus ou moins la maîtresse de Martinov lequel se rend chez elle le vendredi soir ou le samedi soir. Elle lui mitonne un bon petit repas et ça se termine dans le plumard. Le problème de Marianne c’est qu’elle est jalouse comme une tigresse, et à ce propos ne peut pas encadrer Béatrice ce qui fait que les deux femmes s’évitent et ne se sont rencontrées que fort rarement. Elle soupçonne évidemment la jeune chimiste de coucher avec le professeur. Pourtant Béa et Martinov sont discrets, mais que voulez-vous, la rumeur publique…

 

« – Vous vous rendez compte, ce pourrait être sa fille !

– Même sa petite-fille !

– C’est de la pédophilie ! »

 

Que voulez-vous, personne n’empêchera jamais les gens de jaser, et on n’empêchera jamais les gens d’être cons !

 

Romain et Edith Framboisert constitue un couple de joyeux partouzeurs. En annonçant sa venue, Béatrice savait pertinemment que sa visite risquait de tourner en trio lubrique. Cela ne la dérangeait pas outre mesure, ces gens étant aussi sympathiques que corrects, et elle appréciait tout particulièrement le charme mature de la belle Edith.

 

Celle-ci avait dépassé la quarantaine. Très brune, cheveux frisottant en cascade, joli visage, yeux bleu vif, lunettes à montures noires, sourire carnassier, belle silhouette.

 

Romain, directeur d’une entreprise d’électronique, la branchait moins, ce sont des choses qui ne se commandent pas, mais que voulez-vous parfois pour avoir la femme, il faut se farcir le mari, ainsi va la vie.

 

Elle arrive, bisous, bisous ! Edith lui roule quasiment un patin, celle-ci a peaufiné son maquillage et revêtu un chemisier quasi transparent sur sa poitrine nue ! C’est ce qui s’appelle afficher la couleur.

 

– Qu’as-tu fait de Martinov ? Lui demande Romain.

– Il avait quelqu’un à voir ce soir ! Il vous transmet ses amitiés. Alors voilà ce qui m’amène, un client veut nous faire travailler sur une attraction foraine, on n’a pas dit oui, on n’a pas dit non, le souci c’est qu’il y a beaucoup d’électronique…

 

Bref, elle raconte toute l’histoire et présente les schémas à Framboisert.

 

– Ça m’a pas l’air si compliqué que ça, je peux vous bricoler ça à temps perdu, il n’est pas pressé votre gars au moins ?

– Ben si justement, mais il paye bien, tu fais un petit devis et tu peux le multiplier par deux !

– Je peux demander 1 000 balles ?

– Oui et tu mettrais combien de temps ?

– Une petite journée, je peux m’arranger pour faire faire ça par un de mes gars à l’usine…

 

Bref l’affaire fut conclue

 

– Euh les messages vocaux, ils sont où?

– Nulle part, on a juste les textes, il faut les enregistrer !

– Qui va faire ça ?

– Pourquoi pas Edith ?

– C’est quoi les textes ?

– Essaie de lire celui-là ! Lui dit son mari, prends un ton d’hôtesse de l’air :

– « Dans un instant, la porte va s’ouvrir sur un monde parallèle. Soyez sans crainte, votre sécurité est assurée ». C’est n’importe quoi ?

– N’empêche que c’est impressionnant, on s’y croirait !

– Et toi Béatrice, qu’en penses-tu ?

– Tu as fait ça très bien !

– Alors viens m’embrasser !

 

Evidemment, Béatrice ne saurait refuser, reste à savoir comment va être ce bisou ? Un petit poutou amical ou bien un roulage de pelle ? Dans ce dernier cas la chose risquait de se terminer sur le canapé et Romain viendrait y ajouter son grain de sel, ou plutôt sa virilité.

 

En fait Edith enlace si fortement Béatrice qu’elles basculent toutes deux sur le canapé en se tordant de rire.

 

– Tu t’accroches à quoi, exactement, là ? Lui demande Edith.

– A tes nichons, on dirait ! Je ne t’ai pas fait mal au moins ?

– Non mais pour te faire pardonner, tu vas me les caresser.

– Devant ce vilain monsieur ? Se gausse-t-elle en narguant Romain.

– Ce vilain monsieur a le droit de nous regarder, mais c’est tout pour l’instant !

– Et est-ce que j’ai le droit de me branler ? Demande l’homme entrant volontiers dans le jeu de ces dames.

– Qu’est-ce que tu en penses, Béatrice ? Demande Edith.

– Ne soyons pas vache, on va dire oui ! Mais qu’il recule d’un mètre.

 

Après avoir retiré leurs pantalons, les deux femmes s’embrassent tendrement, Edith s’attardant sur les jolies cuisses de sa partenaire, puis la faisant se coucher sur le dos, elle lui dégage les seins en faisant sauter les bonnets du soutien-gorge et se met à lécher les tétons avec frénésie.

 

Au bout d’un moment, Edith enlève son haut et invite sa complice à lui rendre la politesse en lui offrant ses seins. Mais la brune est gourmande et c’est la chatte de Béatrice qu’elle veut, elle plonge entre ses cuisses et commence à laper tandis que Béa se tire les bouts de seins. Elle procède par de longs, savants et rapides balayages sur les chairs intimes s’imprégnant de leur jus.

 

Un jus de chatte qu’elle garde en bouche pour le partager avec sa partenaire en un fougueux baiser.

 

Il vient ensuite à Béatrice l’idée un peu perverse de lécher les doigts de pieds d’Edith. Elle s’en régale, joignant les deux pieds l’un près de l’autre avec ses mains, elle a pour s’occuper dix orteils qu’elle suce et lèche les uns après les autres, mais en s’attardant plus particulièrement sur les pouces qu’elle travaille en bouche comme elle le ferait d’une petite bite trapue.

 

Et après les pieds c’est la minouche, c’est donc au tour de Béatrice de faire de l’entrecuisse avec sa langue, tandis qu’Edith a relevé ses jambes sur elle afin de lui faciliter la tâche.

 

Béatrice est coquine et descend sa langue un peu plus bas de façon à s’occuper de l’anus de sa complice.

 

– Il est comment mon cul ?

– Il est beau, pourquoi ?

– Oui, mais il ne sent pas un peu fort ?

– Si, mais justement, c’est encore meilleur, c’est aphrodisiaque !

– Alors continue, ma petite chérie

 

Bien sûr qu’elle continue, s’amusant à faire aller et venir sa petite langue sur ce mignon petit trou étoilé qui semble la narguer

 

– Mets un doigt ! Implore Edith.

– Je vais même t’en mettre deux.

 

Béatrice s’en mouille deux et les enfonce dans le troufignon de la brune où ça entre comme dans du beurre.

 

– Ça glisse tout seul !

– Hé, hé ! Continue c’est bon !

 

Et pendant ce temps-là, Romain qui a retiré boxer et pantalon, s’approche à pas feutrés, se prenant pour un gros matou !

 

– Toi, tu restes à ta place, on t’appellera si on a besoin de toi ! Lui dit son épouse.

– C’est trop cruel !

– Justement, j’aime bien !

 

Béatrice continue de doigter le dargeot de sa partenaire, mais que voulez-vous, les doigts fatiguent aussi !

 

Elle les retire.

 

– Suce-les! Lui dit Edith.

– Non mais dis donc ?

– Tu te dégonfles ?

– Mais pas du tout ! Répond-elle en les portant en bouche.

– Il a bon goût aujourd’hui mon cul ?

– Il est délicieux, ma chère !

– On se met un peu comme ça ? Propose Edith en faisant un curieux geste des mains, voulant signifier par-là qu’un soixante-neuf serait le bienvenu.

 

Aussitôt dit, aussitôt fait, Béatrice en dessous, Edith au-dessus, les deux filles alternent les léchages et les frotti-frotta avec les mains.

 

Et bientôt ça geint, les respirations deviennent haletantes, les corps transpirent, sans se concerter les deux femmes titillent le clitoris qu’elles ont à portée de langue, et c’est bientôt l’explosion.

 

Moment calme, gros bisous, cigarette.

 

– Et moi, je fais quoi ? Demande Romain

– On fume notre clope, après on verra…

– Mais je ne tiens plus, moi !

– Branle toi à fond, si tu ne peux plus tenir !

– Méchantes !

– Et d’abord, faut que j’aille pisser ! Déclare Edith, tu viens Béa ?

 

Les deux femmes ont déjà joué à ces jeux plusieurs fois, mais elles ne s’en lassent pas et d’ailleurs c’est le péché mignon de Béatrice.

 

– On fait comment ? Demande Béa.

– Allonge toi par terre, je vais mettre une serviette.

 

Edith s’accroupit alors de façon à ce que sa chatte soit à dix centimètres de la bouche ouverte de Béatrice.

 

Le pipi jaillit, Béa en boit un peu, le reste coule sur sa poitrine et sur la serviette.

 

– Alors ?

– Délicieux !

– T’as envie toi ?

– Je peux essayer de t’en faire une goutte

– Alors allons y pour la goutte !

 

Les deux femmes permutent leur position, Bea parvient à offrir quelques gouttelettes à sa partenaire.

 

– Je ne peux pas plus, je suis désolée !

– Pas grave, il n’y avait pas la quantité, mais il y avait la qualité !

 

Les deux femmes se redressent et s’embrassent, un baiser au gout bien particulier comme vous vous en doutez !

 

Sur le pas de la porte, Romain mate, la queue superbement bandée.

 

– Qu’est-ce qu’il fout là, celui-ci ? Fait mine de s’indigner Edith, retourne à côté et attend-nous.

 

Une mini douche, vraiment mini et les deux femmes nues comme des grenouilles reviennent au salon.

 

– Qu’est-ce qu’on lui fait à lui ! Demande Edith.

– Je sais pas, on le suce à deux ?

– Oui, mais on pourrait l’enculer avant ? Je vais chercher le gode ceinture.

Martino22a

Elle revient avec l’objet, le passe à Béatrice qui s’harnache. Romain qui en fait n’est pas un homme compliqué se positionne spontanément en levrette sur le tapis. On recouvre le gode d’un préservatif et d’une noisette de gel intime.

 

Béatrice s’approche du fessier dressé et écarté, un coup de rein, et hop, ça entre, il ne reste plus qu’à pistonner. Romain pousse des hi et des han.

 

– Insulte-le, il adore ! Dit Edith

– Ça te plait de te faire enculer, vieille pédale !

– J’adore !

 

Et pendant ce temps-là Edith insatiable vient se régaler une fois encore des seins de la jeune chimiste.

 

Au bout de dix minutes, peut-être plus, peut-être moins le temps s’écoule bizarrement quand on baise, Béatrice qui fatigue un peu sort le toy du cul de Romain.

 

– Fais lui une pipe, ça lui fera plaisir ! Lui dit Edith.

– Je ne peux pas t’enculer ? Rétorque l’homme.

– Mais c’est qu’il est gourmand, pépère ! S’exclame son épouse

– Allez vas-y.! Concède Béatrice qui a son tour se met en levrette.

 

L’assaut est bref, forcément, avec tant d’excitation accumulée, la jouissance ne demandait qu’à venir.

 

– Ah ! Ça fait du bien dit-il en ressortant du cul de la blonde.

 

Béatrice se garda bien de lui dire qu’elle n’avait pas senti grand-chose.

 

– Tu restes diner avec nous, on peut commander des pizzas ! Propose Edith.

– D’accord, mais je boirais bien un petit coup d’abord.

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 18:23

Martinov 21 – Sex-machines – 10 – Toutes en scène par Maud-Anne Amaro

stamp partouz

 

Vendredi 22 février

 

Arrive enfin le grand moment :

 

Ce soir dans le cadre de l’exposition aux Tuileries doit avoir lieu la démonstration privée des trois machines de Camille Laviron.

 

Le dépliant de présentation de l’artiste se garde bien de parler de machines, lui préférant le terme d’installation vivante et dynamique, et les nomme pompeusement de noms abscons de la mythologie grecque : Alecto, Tisiphoné et Megaira. En partant du principe que plus c’est abscons, plus ça plait à la critique.

 

Gérard Petit-Couture a peaufiné son idée avec les trois filles, chacune connaît son rôle.

 

Il y a en fait trois séances : 21 heures, 22 heures et 23 heures, cette dernière étant réservée au V.I.P.

 

En se faisant passer pour un critique d’art moderne, Gérard s’est débrouillé pour envoyer quelques invitations bien ciblées : deux journalistes de la presse people pas très malins mais toujours friands de new salaces dont les écrits seront bien relayés sur Internet, mais aussi une militante féminine « pure et dure » connue pour ses prises de positions sans nuances. Il leur était précisé qu’ils ne seraient pas déçus.

 

Les trois femmes sont nues en bas, le haut étant dissimulé par un petit caraco sexy. Elles saluent la petite assistance et rejoignent chacune leur machine respective qui pour l’occasion ont été copieusement végétalisées..

 

Une voix off diffuse alors en boucle un message qui se veut pertinent : « Non, Dame nature ne sera pas vaincu par la société de consommation qui voudrait tout merchandiser et robotiser y compris le sexe ! » sur fond d’une musique concrète stridente et glougloutante

 

Laviron met en marche la première machine, le piston se met à ramoner en cadence la chatte de Sonia qui en rajoute en poussant des cris de chatte en chaleur, la seconde machine démarre à son tour, et Béatrice râle comme si elle avait vraiment très mal. Et sur la troisième machine Anne-Lise nous fait un numéro de simulation.

 

Les gens se regardent, certains sont visiblement gênés, d’autres crient au génie. Quant aux trois « invités », ils se demandent ce qu’ils font là, bien que les deux journalistes s’en mettent plein les mirettes, la féministe outrée réfléchit déjà à l’article vengeur et inquisiteur qu’elle ne manquera pas de rédiger et de diffuser sur ses réseaux.

 

Le spectacle ou plutôt « l’installation vivante et dynamique » puisqu’il s’agit « d’art moderne », étant terminé, les trois filles viennent saluer la petite assemblée qui applaudit poliment.

 

Et à ce moment-là, Sonia intervient !

 

– Juste deux mots, messieurs dames :

 

Et en disant cela les trois filles enlèvent leurs nuisettes sous lesquelles apparaît marqué au feutre rouge sur leurs seins : « Le travail du sexe c’est bien, mais quand c’est bien payé c’est encore mieux ! »

 

Certains croient que cette intervention fait partie du spectacle,, mais c’est la stupéfaction qui gagne Laviron qui ne sait comment réagir.

 

– Messieurs dames, on va maintenant passer dans les rangs…

– Mais taisez-vous Sonia ! Messieurs dames, c’est un malentendu ! La séance est terminée, veuillez nous excuser pour ce léger incident.

 

Mais ces dernières paroles se perdent dans le brouhaha !

 

– Laissez la parler ! Lance Gérard d’une voix ferme et tonitruante.

– Oui, oui, laissez-la parler, reprennent d’autres personnes.

– Je disais donc que nous allons passer parmi vous faire la quête parce que Camille Laviron, c’est pas pour dire, mais il a des oursins dans son porte-monnaie.

 

Rires dans l’assistance qui prépare généreusement les billets, à l’exception de quelques inévitables radins.

 

Laviron trépigne de rage et vocifère des « vous allez me le payer ! » Mais personne ne l’entend.

 

Le lendemain un article de la presse people titrait sur Internet :

 

« Un obscur artiste contemporain ridiculisé par un trio de call-girls » un autre « Le flop d’un artiste autoproclamé ».

 

L’information fut suffisamment relayée pour que Laviron se sente obligé d’annuler les représentations privées des jours suivants.

 

L’objectif était atteint et suffisant, mais eu des séquelles imprévues :La présence de la militante féministe était une erreur, allant trop loin elle broda l’événement, accusa carrément Laviron de harcèlement sexuel et de proxénétisme. Ces gens-là n’ont aucun sens des nuances.

 

Sonia fut harcelée, on la pressa de porter plainte, bref l’affaire fit quelques bruits à ce point que la féministe souhaita entraîner Sonia sur un plateau télé. Elle refusa dans un premier temps puis sur les conseils avisés de Gérard, elle finit par accepter.

 

Vendredi 8 mars, journée de la femme

 

– Donc, Mademoiselle Sonia, débite l’animateur de service, vous voilà au centre d’un scandale sexuel dont vous avez été la victime, nous n’avons pas encore eu l’occasion d’entendre votre version des faits.

– Eh bien voilà : Il n’y a aucun scandale sexuel. A aucun moment Monsieur Laviron ne m’a harcelé sexuellement et jamais Monsieur Laviron n’a proposé mes services à d’autres personnes, les accusations qu’on voudrait que je lui porte sont de pures calomnies.

– Vous dites que…

– Ah ! Laissez-moi terminer ou je quitte le plateau ! Monsieur Laviron est méprisant, invivable et colérique, c’est pas bien mais ce n’est pas un délit, sinon il nous a payé avec des queues de cerises, et c’est cela uniquement qu’on lui reproche ! Notre revendication était uniquement salariale. Sinon, madame la féministe, vous qui avez la prétention inouïe de vouloir parler au nom de toutes les femmes, je vous signale que je fais ce que je veux de mon corps et que je vous emmerde. Et cela dit, je vous laisse déblatérer dans le vide.

 

– Ouf ! j’ai été bonne ? Demande-t-elle à Gérard qui était dans le public et qui sortit avec elle.

– Excellente, ma chère ! Excellente !

 

Et tout ce petit monde se retrouva pour faire la fête dans la garçonnière des Petit-Couture.

 

Un traiteur avait livré de quoi faire un buffet froid, il y avait bien sûr du Champagne et du bon vin.

 

Evidemment tout le monde sait que cette petite réunion amicale va tourner en partouze et il n’est nul besoin de sauvegarder les apparences.

 

Certains ont des désirs particuliers, ainsi Florentine rêve de s’isoler ne serait-ce qu’un quart d’heure dans les doux bras de Sonia.

 

Mais Sonia a elle aussi quelques pensées coquines, ce que lui a dit Gérard la dernière fois n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde.

 

– Dis-moi Gérard, tu m’avais promis de me montrer quelque chose ? L’apostrophe-t-elle.

– Quoi donc ? Mes jolis dessins ? Mais ils ne sont pas ici, mais tu es invitée à venir les regarder à la campagne, cela nous fera plaisir !

– Allons, allons ! Il ne s’agit pas de ça ! Veux-tu que je te rafraichisse la mémoire.

– Oh, oui, rafraichis-moi !

– Quand Florentine, la dernière fois m’a confié que tu aimais sucer les bites, j’ai répondu que j’aimerais bien voir ça…

– Mais t’es vraiment coquine, toi ?

– N’est-ce pas !

– N’empêche que ça ne se fait pas de demander des choses pareilles ! Plaisante-t-il.

– On va être obligé de la punir ! Intervient Anne-Lise.

– Absolument, mais avant on peut lui faire plaisir ! Viens Martinov, on va se faire un petit truc tous les deux.

 

Le professeur n’a rien contre, vous vous en doutez bien, mais il temporise, comme ça, pour le principe.

 

– Comme ça tout de suite ?

– Ces dames sont impatientes de nous regarder faire, il ne faut jamais faire attendre les dames !

– Dans ce cas…

 

– On se met tous à poil ! Propose Florentine qui joignant le geste à la parole se débarrasse de ses vêtements en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

 

Les filles se déshabillent et s’assoient, Florentine s’est arrangée pour être à côté de Sonia et commence déjà à la peloter. De leurs côtés Béatrice et Anne-Lise se caressent gentiment les cuisses.

 

Et voilà notre vert professeur face à face avec l’ancien ministre, ils sont nus tous les deux. Gérard attrape les tétons de Martinov et se met à les tortiller ce qui a pour effet de le faire bander quasi instantanément.

 

Le professeur allait se baisser pour mettre la bite de son partenaire en bouche, mais ce dernier est plus rapide que lui. Et le voilà qui se met à sucer goulument la queue de Martinov, la langue va partout, le gland, la hampe et même les couilles.

Martinov21J

– Regardez-moi ces deux vieux pédés, ça m’excite toujours de voir ça ! Commente Florentine les doigts dans la chatte de Sonia.

– Oh ! Tes doigts ! Mais qu’est-ce qu’ils font, là ?

– Ben, ils explorent ! Oh regarde, ils échangent leur rôle, maintenant c’est Martinov qui suce ! Regarde-moi ce vieux cochon comme il se régale.

– Oh ! Ne retire pas tes doigts, continue ! Tu crois qu’ils vont s’enculer ?

– S’ils ne le font pas, on va leur demander !

 

Elles n’eurent pas besoin. Spontanément le professeur se mit à quatre pattes.

 

– Non, pas comme ça, ce n’est pas confortable ! Lui suggéré Gérard, mets- toi sur le canapé, les genoux dessus, la tête sur l’accoudoir, et moi j’arrive derrière. Poussez-vous un peu les filles qu’on puisse faire ça à l’aise.

 

Martinov fit comme indiqué !

 

– Wha ! Quel cul tu te paies ! Un vrai cul de jeune homme, un bon cul d’enculé. S’extasie Gérard.

– On se calme ! On se calme !

 

Gérard est un méticuleux et avant de faire pénétrer son membre dans le trou du cul professoral, il prend soin de l’humecter de sa langue, puis d’y faire aller un peu les doigts.

 

– Ils vont être H.S après ça, il ne va plus rien rester pour nous ! Se désole Sonia.

– Penses-tu ! Martinov a toujours ses petites pilules miracles sur lui, tu ne savais pas ?

– Ben non !

 

Et ça y est, la bite de Gérard Petit-Couture est dans l’anus du professeur Martinov et va et vient à une cadence infernale, qui lui fait pousser d’étranges petits cris.

 

– Qu’est-ce que c’est beau une bite qui coulisse dans un trou du cul ! S’extasie Sonia.

– T’avais jamais vu ?

– Deux hommes ensembles ? Pas en vrai !

– Remets-toi !

– Si, si, je trouve ça très beau !

– T’as qu’à écrire un poème !

– Pourquoi pas ?

 

Gérard tente de se contrôler, mais l’excitation est trop forte, alors il se laisse aller et finit par éjaculer dans la capote encapuchonnant sa queue.

 

Il souffle comme un bœuf, après avoir échangé un sourire complice avec Martinov, il s’en va s’affaler au bout du canapé, tout près de Béatrice.

 

Le professeur affiche un sourire béat devant ces dames, et alors qu’il ne s’y attendait pas du tout, Sonia se défait de l’étreinte de Florentine et se précipite sur sa bite pour la mettre en bouche.

 

– Mais elle est déchaînée ! Commente le professeur, qui évidemment se laisse faire, d’autant que voici Anne-Lise qui accoure à son tour

 

Ce qui fait que c’est maintenant deux magnifiques jeunes femmes qui s’occupent de sa queue, soit en même temps, soit alternativement.

 

– On se calme, les filles, je en vais pas pouvoir tenir !

 

Mais elles ne l’écoutent pas, et bientôt les deux filoutes se retrouvent avec le sperme du professeur sur le visage. Pas bien grave, elles nettoient tout ça de leurs langues en rigolant comme des bossues.

 

Béatrice s’est levée pour se servir à boire, elle aperçoit sur la table un joli godemichet, elle s’en empare et s’en va narguer Gérard qui se remet à peine de ses émotions.

 

– Regarde ce que j’ai trouvé sur la table !

– Oh, comme c’est curieux !

 

Ayant actionné le vibrateur, elle caresse les boules de l’homme avec l’objet.

 

– M’enfin !

– C’est rigolo, non ?

– Ça change !

– Tu le voudrais dans ton cul !

– Tant qu’à faire, je préfèrerais la bite de Martinov !

– Oui, mais là faut attendre un peu, il est H.S.

– Dommage, je t’aurais bien enculé avec !

– La soirée est à peine commencée, on a le temps, mais dis donc et si c’était moi qui te le foutais dans le cul ?

– On peut faire comme ça aussi !

– Allez, montre-moi tes jolis fesses !

 

Béatrice se retourne, offrant son beau cul à la vue de son partenaire et se cambrant de façon obscène.

 

– Hum, que c’est attendrissant tout ça, il faut que je lèche !

– Vas-y, je me laisse faire !

 

Gérard fit travailler sa langue tant et si bien sur le trou du cul de la belle que l’anus finit par bailler.

 

– Ton trou du cul a un goût divin ! Commente-t-il

– Me serais-je mal essuyé le derrière ! Répond-elle sur le ton de la plaisanterie.

– Je ne veux pas le savoir, mais c’est délicieux !

– Alors régale-toi, mon grand !

– Je vais mettre un doigt, s’il ne ressort pas net, tu auras un gage, d’accord ?

 

Evidemment, Gérard affirma que le doigt n’était pas propre, et Béatrice, très joueuse ne démentit pas. Gérard se leva et alla chercher le martinet.

 

– Mets-toi en position, je vais te faire rougir le cul !

– Qu’est-ce qu’elle a fait ? Demanda Florentine.

– Elle m’a cochonné mon doigt quand je lui ai foutu dans le cul !

– Oh, la vilaine fille !

– Ça mérite bien dix coups ! Reprit Gérard.

– Seulement dix ? Le nargua Béatrice.

– Alors quinze !

 

Gérard frappa, ce n’était pas une brute et de plus il n’était pas sadique, mais du martinet, c’est quand même du martinet et les fesses de la pauvre Béatrice ne tardèrent pas à tourner au rose foncé.

 

Ce petit divertissement eut pour effet de faire rebander la bite de Gérard qui envisagea alors d’enculer la belle.

 

Mais Florentine s’interposa voulant à son tour gouter au cul de la jeune chimiste.

 

– Hum, quel parfum subtil, quel fumet ! Commenta-t-elle.

– Je te dis ! J’ai dû oublier de m’essuyer !

– Justement, c’est ce qui fait le charme !

– Florentine, t’es une cochonne !

– Je sais.

 

Pendant ce temps Gérard s’encapote le zizi.

 

– Florentine laisse-moi la place que j’encule cette charmante personne.

– Faudrait peut-être me demander mon avis ! Fais mine de protester l’intéressée.

– Tu as raison, j’attendrais que tu me le demandes !

– Encule-moi, mon Gérard, fous-moi ta bonne bite dans le cul !

 

C’est donc ce qu’il fit tandis que Florentine passée devant-elle offrait son trou du cul à lécher.

 

– Il a quel goût mon trou du cul ? Demanda Florentine se faisant provocatrice.

– Un goût d’andouille de Guéméné !

– N’importe quoi !

– Si, si je t’assure !

 

Et Béatrice toujours secouée par les coups de butoir de son enculeur, attrapa le gode qui trainait à côté et sans crier gare, l’introduisit dans l’anus de la belle mature !

 

– Mais c’est quoi cette chose qui me rentre dans le trou du cul ?

– Tais toi ! Chienne lubrique !

– Oh, oui, je suis une chienne lubrique, une morue, une dépravée, une salope….

 

Et la suite fut inaudible, les trois membres du trio se mettant à crier leur jouissance dans le désordre.

 

Spontanément Florentine et Béatrice s’embrassèrent goulument, un peu plus loin Anne-Lise et Sonia finissaient de se gamahucher en soixante-neuf avec une fougue qui faisait plaisir à voir.

 

Quant à notre bon professeur, il s’était endormi, la main sur la bite.

 

Anne-Lise qui venait de jouir sons la langue de Sonia passa devant Martinov et saisi d’une idée salace, lui déplaça la main, puis se mit à uriner sur sa bite. Du coup l’homme ouvrit un œil et se mit à rebander timidement. Sonia arriva à son tour et ne put résister à l’envie de prendre en bouche cette bite trempée de pisse !

 

Et la soirée ne faisait que commencer, nous allons quant à nous les laisser continuer à prendre du plaisir et mettre un terme à cet épisode qui je l’espère vous aura amusé.

 

FIN

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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