Pr Martinov

Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 17:18

Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 8 – Partie carrée à Louveciennes par Maud-Anne Amaro

 

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– On se donne une heure, d’accord ? Annonce Agnès se voulant très directive.

 

Et sans autre préambule, les deux filles entreprennent de se déshabiller, invitant tacitement le professeur et Béatrice à en faire de même !

 

– Whaouh, t’es pas mal gaulée toi ! Tu me plais bien ! S’exclame Stéphanie à l’adresse de Béatrice, je vais commencer par m’occuper de toi pendant que ma copine s’amuse avec Martinov.

– Te gêne surtout pas, fais comme chez toi, la vanne Agnès.

– On permutera après, pleure pas ! Allez, tout le monde sur le plumard !

 

Le professeur et Béa subjugué par le culot, mais aussi par le charme de ses demoiselles, ne bronchent pas et se couchent l’un à côté de l’autre sur le grand lit moelleux.

 

L’instant d’après, Stéphanie léchait la chatte de Béatrice tandis qu’Agnès suçait avec application la queue de notre cher professeur.

 

Il est un peu déçu, Martinov, non pas par la pipe que lui prodigue la jolie rousse, mais parce que la prestation fait trop professionnelle, la fois précédente avec le petit duo lesbien suivi de la laps-dance était autrement plus émoustillante et érotique à son sens.

 

Béatrice aurait préféré Agnès qu’elle trouve plus piquante que sa camarade mais puisqu’après il y aura permutation, elle se dit qu’il lui suffira de patienter.

 

Mais patienter en faisant quoi ? En regardant les arabesques du papier peint de la chambre ! C’est bien mal connaître la Stéphanie qui n’a rien d’une amputée de la langue et qui s’en sert pour titiller bien comme il le faut le délicieux abricot de la jeune chimiste, et afin d’être encore davantage efficace, elle n’hésite pas à introduire un doigt et le faire aller et venir. Du coup Béatrice se laisse aller et commence à mouiller.

 

– T’aimes ça, ma salope ! Lui dit la brune qui connait bien le vocabulaire du romantisme.

– Continue, continue, c’est toi la salope, tu vas me faire jouir, continue, continue.

 

Martinov de son côté apprécie maintenant la prestation de sa fellatrice qui non seulement le suce consciencieusement, mais en profite pour lui tortiller les tétons.

 

Un moment, il lui indique qu’il aimerait bien lui embrasser ses seins. Agnès y consent et notre vert professeur s’en régale. Mais voilà que sa partenaire lui encapote la bite et sans lui demander son avis le chevauche telle une walkyrie de fête foraine.

 

– Doucement, doucement, indique le professeur qui veut, et c’est tout de même la moindre des choses, en avoir pour son argent.

– T’inquiète, on a dit une heure, on fera une heure ! Le rassure Agnès.

 

Juste à sa gauche, Béatrice commence à gémir, Stéphanie, sentant sa cliente (ben, oui c’est sa cliente) proche de la jouissance redouble d’efforts y allant de ses doigts et sa langue et bientôt la jeune chimiste hurle son plaisir en se tétanisant, puis en s’affaissant comme une chiffe molle.

 

– Tu pars vite, toi dis donc ! Lui dit Stéphanie.

– Faut dire que tu sais y faire !

– Normal, j’ai pris des cours de langue vivante.

 

Agnès proposa alors de permuter, cette dernière vint donc embrasser et caresser Béatrice avant de lui proposer de se retourner afin de voir ses fesses.

 

– Oh ! Le joli cul ! S’exclama-t-elle en lui claquant la fesse droite.

– Eh ben ?

– Tu n’aimes pas les petites fessées ?

– Si, si ! Tu peux y aller, mais pas trop fort quand même.

– Comme ça ?

– Oui ! Vas-y ! Une tout petit peu plus fort quand même !

 

Agnès frappa du plat de sa main, mais s’arrêta après une vingtaine de coups, ayant scrupule à abîmer ce si joli cul qui commençait à virer au rose foncé.

 

Stéphanie demanda à Martinov s’il voulait conserver la même position ou bien en changer.

 

– Si tu te mettais en levrette ? Lui proposa-t-il.

– Gros coquin, comme ça tu vas pouvoir mater mon gros cul !

 

La fille se mit dans la position demandée, et il faut dire que ce cul était aussi charmant qu’excitant. Martinov demanda s’il pouvait se laisser aller à lécher tout ça ? Il avait la permission !

 

La vue de son cul ! L’odeur de son cul et maintenant le goût de son cul ! Voilà de quoi faire bien bander notre professeur, mais il bandait déjà. Sa langue s’immisça dans la rosette de la jolie brune qui en frétillait d’aise.

 

– T’es un sacré lécheur, toi !

 

Martinov se demande si la belle serait d’accord pour faire des choses plus hard, ça ne coute rien de demander.

 

– Je peux te mettre un doigt ?

– Non ?

– Je suppose que je ne peux pas te sodomiser non plus ?

– Tu supposes très bien !

 

Le professeur est un gentleman et n’insiste pas, mais Agnès malgré qu’elle soit très occupée avec Béatrice a tout entendu et se moque d’elle.

 

– Qu’est-ce que t’as à faire ta chochotte, il ne va pas te le démolir ton cul !

– J’ai le droit de pas vouloir, non ?

– Bien sûr que t’as le droit, mais quand on fait la pute, on fait pas des chichis !

– Parce que refuser de se faire enculer, c’est du chichi ?

– Parfaitement mademoiselle !

– T’as qu’à le faire toi !

– Bien sûr que je peux le faire !

– Ben viens, prend ma place !

– Tu ne vois pas que je suis occupée avec cette charmante personne, non !

 

Moment surréaliste, Martinov est là à attendre que ces demoiselles aient fini de s’envoyer des vannes.

 

– Ecoutez, vous n’allez pas vous disputer ! Intervient-il, je demandais juste ça comme ça, je n’en fais pas un problème.

– On ne se dispute pas, on échange des points de vue ! Réplique Agnès. Bon mais puisque ce n’est pas un problème n’en parlons plus.

 

Du coup le professeur s’est encapoté et s’introduit dans la chatte de Stéphanie où il s’y trouve fort bien, il a beau aimer les petites perversions, il n’est pas si compliqué pour autant.

 

Agnès a repris ses échanges de câlins avec Béatrice. Elle a plus ou moins l’intention de la faire jouir à son tour mais ne se presse pas, et puis caresser la douce poitrine de la jeune chimiste lui procure du plaisir, alors, pourquoi s’en priver ?

 

– Elle est chiante, ma copine ne pas vouloir se faire enculer ! Lui confie-t-elle, C’est pourtant pas désagréable !

– Oui, quand c’est bien fait !

– Ah, tu vois on est d’accord !

 

Puis s’adressant à Stéphanie.

 

– Tu vois, Béatrice, elle est moins coincée que toi, elle aime bien se faire enculer !

– Tu ne vas pas recommencer, non ?

– C’était juste un aparté !

 

Martinov sent son plaisir monter, il tente de se maîtriser, mais quand on ne peut pas, on ne peut pas et il finit par lâcher sa purée et se dégager. Il s’affale, épuisé, sur le lit !

 

– Y’a pas une bouteille d’eau qui traine ? Demande-t-il.

– Je peux aller voir dans ton frigo ? Lui demande Stéphanie

– Oui, y’a du jus d’ananas, et prend quatre verres en même temps

 

Agnès en profite pour s’approcher du professeur.

 

– Je te laisse se reposer cinq minutes, et après je viendrais te voir, moi, tu pourras m’enculer, je n’ai rien contre !

 

Martinov répond d’un sourire béat.

 

Stéphanie revient avec de quoi se désaltérer. Courte pause dans une ambiance bon enfant.

 

Et la voilà qui caresse négligemment le torse du professeur, la main d’Agnès en fait de même mais sur ses testicules. Béatrice par jeu lui frôle la verge.

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– Ben dis-donc, c’est ta fête aujourd’hui, trois jolies nanas pour toi tout seul. Lui dit Agnès.

– Hé, hé !

– Bon, on va essayer de le faire rebander cet homme-là ! Stéphanie, pince-lui ses tétons, moi je vais lui faire un truc spécial.

 

Le truc spécial en question n’est rien d’autre que le doigt de la jolie rouquine, préalablement lubrifié qui s’introduit dans l’anus du professeur.

 

– C’est bon, hein !

– J’aime bien !

 

A ce régime-là, Martinov retrouve quasiment sa vigueur d’antan. Un petit coup de branlette avec l’autre main pour consolider tout cela et le voilà prêt pour la suite

 

– Allez, encule-moi, Martinov, Lui dit Agnès en lui tendant une capote.

 

Il ne va pas se le faire dire deux fois, mais tient préalablement à lui butiner l’anus à coup de langue.

 

– T’aime ça sucer les trous du cul, hein mon cochon ?

– Ma foi, c’est exquis !

– Surtout que je ne sais pas si je me suis bien essuyé le cul, ce matin, le taquine-t-elle.

– C’est pour ça que ça sent l’andouillette ! Répondit le professeur refusant de la croire, mais entrant dans son jeu.

 

Quelques instants plus tard, il se met à pilonner le mignon petit cul de la jolie rousse à grand coups de bite ! Il sait aussi qu’il va pouvoir maintenir son érection pendant quelques minutes, mais ne surestime pas ses possibilités, bientôt il débandera et ne jouira pas une seconde fois, c’est qu’il n’a plus vingt ans, notre vieux coquin de chercheur.

 

Stéphanie est revenue vers Béatrice et lui propose un remake de sa jouissance de tout à l’heure. Notre blonde chimiste n’est pas contre, mais elle voudrait bien lui lécher de la moule. Facile de régler ce genre de problème, il suffit de s’installer en soixante-neuf. Béatrice se laissa lécher sans problème et cela jusqu’à la jouissance, mais pour la réciproque, Stéphanie en fut réduite à simuler assez maladroitement, d’ailleurs elle mouillait à peine.

 

« D’accord, c’est de la prostitution, la fille ne me désirait pas, normal qu’elle n’ait pas joui, mais mécaniquement j’ai quand même fait ce qu’il fallait, en fait j’ai dû manquer de temps… »

 

Les filles ne sont pas vaches, elles n’ont pas regardé leurs montres, mais l’heure est maintenant dépassée. Martinov décule, l’extra-balle n’a pas fonctionné, mais il est néanmoins satisfait de cette petite séance.

 

Béatrice aurait préféré passer plus de temps avec Agnès, mais elle aussi a trouvé la prestation agréable.

 

– Si vous voulez des choses un peu spéciales, faudra nous le dire, on n’a pas beaucoup de tabous, à part cette andouille qui ne veut pas se faire enculer ! Leur dit Agnès.

– Ah, toi, ça va, on va régler ça à la maison ! Répond Stéphanie.

– Absolument, je vais encore être obligée de te punir !

 

Une question démange Béatrice :

 

– Vous êtes vraiment lesbiennes ?

– A quoi bon les étiquettes ? Répond simplement Agnès.! Ou sont les toilettes ? J’ai comme une envie de faire un petit pipi !

– Pisse-moi dessus, si tu veux ! Intervint Béatrice avec un sourire malicieux.

– Tu serais pas un peu vicieuse, toi ?

– A quoi bon les étiquettes comme tu viens de le dire ! J’adore ce genre de choses… alors comme je sais que ça ne te dérange pas…

– Bien sûr que ça ne me dérange pas, mais normalement l’heure est passée, on va dire que c’est un cadeau de la maison ! Allez viens, je vais te faire les chutes du Niagara !

 

Béatrice s’installe dans le carré à douche, accroupie, visage relevé, Agnès l’enjambe à moitié de façon à ce que sa chatte soit à proximité du visage de la jeune chimiste. Quelques petites secondes de concentration, et c’est partie. Un vrai torrent, Béa en avale quelques rasades, manque de s’étouffer et reçoit tout le reste sur le corps et s’en badigeonne

 

Le professeur Martinov qui matait dans l’embrasure de la porte n’en perd pas une miette :

 

– Vous êtes vraiment deux belles cochonnes.

 

On se dit aurevoir, bisous, bisous, le trip sexuel s’est bien passé et les photos compromettant Achille Després ont été détruites, Tout va bien pour Martinov et Béatrice.

 

– Attend je ne comprends pas, t’as quelle heure, toi ? demande Stéphanie alors qu’elle s’apprête à enfourcher sa mobylette.

– 16 h 30 ! Déjà !

– J’ai pas vu le temps passer !

– Le temps passe plus vite quand on baise, c’est ça la relativité !

– N’empêche que tu n’avais pas à insister comme ça, quand je n’ai pas voulu me faire enculer ! Tu crois vraiment que toutes les putes se font enculer ?

– Je voulais simplement le fidéliser, maintenant c’est fait, on voulait gagner un client, on a un couple de clients !

– Quand je pense que tu ne voulais pas faire la pute, et que maintenant c’est presque toi qui mènes la barque !

– Fallait pas me donner l’idée !

 

En rentrant chez elles, le fait que l’ordinateur soit resté allumé ne les étonna pas plus que ça, chacune mettant ça sur le compte de l’étourderie de l’autre.

 

Lundi 22 avril

 

Achille Després déprime, après l’euphorie de sa libération, il angoisse désormais un maximum. Il sait son alibi fragile, il sait aussi que l’inspecteur Frémont ne va pas lâcher l’affaire.

 

Effectivement Frémont cherche… sans rien trouver, mais il lui vint une idée.

 

« Admettons qu’il ne se soit rien passé le jour du crime entre Després et Michel Tanseau ! Ce dernier lui sert juste d’alibi, Mais c’est bien sûr ! Et un alibi de cet acabit ça se paye, très cher même. »

 

Branle-bas de combat !

 

Fremont demande les relevés bancaires des deux protagonistes qui ne révèlent rien de suspect.

 

« Le paiement a dû s’effectuer autrement : un bijou, un objet de valeur, ou alors, un échange de service ? »

 

Frémont se déplaça à Paris, là où habitait l’individu lequel jura ses grands dieux qu’il n’avait jamais vu Després et qu’il était victime d’un quiproquo. L’inspecteur n’en tira rien d’autre, mais se fit communiquer par Internet les dossiers d’enquêtes de ses précédents forfaits.

 

Les rapports précisaient les deux boites gays qu’il fréquentait. A aucun moment il n’était question de l’Hamilton-sauna qu’avait mentionné Després.

 

« Evidemment ça ne prouve rien, mais c’est bizarre quand même ! »

 

Il se mit ensuite à relire les déclarations de Després.

 

« Voyons voir ! Le mec aurait dit à Després qu’il habitait dans le coin, c’est faux, il habite Paris, ça ne prouve rien non plus, il a pu mentir… Continuons… Le mec lui a arraché son portefeuille… Bingo ! »

 

Mardi 23 avril

 

Fremont se rend au flanc chez Després, il n’y est pas, il se rend ensuite au café des « Ailes de France », le voit et l’aborde en se voulant rassurant.

 

– Juste une question, vous pouvez sortir une minute ?

 

Blême, Després suit l’inspecteur sous les yeux sarcastiques des habitués du lieu.

 

– Passez-moi votre portefeuille !

– Mon portefeuille ?

– Oui, non, videz-le ! Gardez ce qu’il y a à l’intérieur, je veux juste le portefeuille, on vous le rendra bientôt ! Je vous laisse.

 

Després reviens à sa place en s’efforçant de paraître décontracté. Et soudain il comprend…

 

« Ils vont chercher d’autres empreintes que les miennes… Je suis cuit, je pourrais toujours raconter que le mec avait des gants, mais bon… Ça veut dire qu’ils sont en train de fouiller dans tous les coins, mon alibi va s’écrouler ! Je fais quoi ? Prendre le maquis ? A tous les coups je suis surveillé ! Il doit pourtant y avoir une solution ? »

 

Fremont a tôt fait de faire inspecter les empreintes digitales laissées sur le portefeuille. Evidemment, il n’y a que celles de Després !

 

« Et cette conne de juge d’instruction qui l’a libéré ! »

 

Il s’en va lui expliquer…

 

– Mais toutes ces vérifications, vous ne les aviez pas faites auparavant ? S’étonne Madame la juge.

– Ben non ?

– Pour moi, il était implicite que vous les aviez faites ! Vous vous rendez compte de la bévue que vous m’avez fait faire ? Eructe-t-elle.

– Ça y est, ça va être de ma faute !

– Evidemment que c’est de votre faute. Vous me mettez en porte à faux, heureusement encore que l’affaire n’ait pas été médiatisée, on va rectifier vos bêtises….

 

Paniqué, Després, lui est allé chez son avocat à Saint Germain en Laye.

 

– Plaidez coupable, je ne vois pas d’autres solutions, je plaiderais les circonstances atténuantes, ça ne va pas être évident, il y a eu préméditation.

 

Dépité, il rentre chez lui, une voiture de police l’attend devant sa grille d’entrée et on l’embarque.

 

Jeannette prévenue est folle de rage et se rend chez les deux filoutes en s’assurant qu’elle n’est pas suivie, elle leur glisse un mot dans leurs boites aux lettres

 

« II y a du nouveau, je voudrais vous voir rapidement »

 

Puis prise d’une impulsion subite elle monte à leur appartement et sonne.

 

– On arrive, on arrive !

 

« Elles ne travaillent jamais, ces deux pétasses ? »

 

– Bon, ça ne va pas du tout, Achille est de nouveau en garde à vue, je viens d’avoir l’avocat au téléphone, l’alibi s’est écroulé…

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 17:15

Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 7 – Monsieur et Madame Sarriette reçoivent par Maud-Anne Amaro

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Eugène Sarriette fut ravi du coup de fil du professeur et lui proposa de venir diner le soir même en compagnie de Béatrice.

Cette dernière se montra réticente :

– Non, non, ça va encore se terminer en partouze cette affaire-là !

– On est jamais obligé.

– Et puis le père Sarriette, merci !

– Tu n’avais pas dit non, la dernière fois !

– J’étais prise dans l’ambiance et j’avais bu un coup et j’avais des raisons très particulières.

– Mais avec Fanny, ça ne c’était pas trop mal passé, non ?

– Oui, mais ce n’est pas une raison, vas-y tout seul !

– Tu ne veux pas me faire plaisir ?

– T’es chiant !

– Je te préviens, si Sarriette me touche, je prétexte une migraine.

– D’accord, d’accord.

 

Volontairement Béatrice n’avait fait aucun effort de toilette : Jeans délavés et gros pullover blanc pas moulant pour deux ronds.

 

Quand ils arrivent, Fanny Sarriette les reçut dans une tenue extravagante, en bas une minijupe imitation panthère qui lui arrive à mi-cuisses, en haut un cache cœur couleur de châtaigne révélant le sillon de sa jolie poitrine.

 

Martinov qui pourtant l’a fréquenté de très près s’en écarquille les yeux comme des boutons de bottine, tandis que Béatrice commence à se dire qu’elle n’aurait peut-être pas dû venir.

 

Tout le monde s’embrasse, y compris les messieurs…

 

– Comment tu la trouves ma femme, habillée comme ça, elle fait un peu pute, mais moi j’aime bien ! Commence Eugène Sarriette

 

Silence gêné de Martinov et de Béatrice.

 

– Tu sais Martinov, reprend l’homme, elle a un petit faible pour toi, alors si tu veux la baiser, moi ça ne me dérange pas du tout !

– Pour être très franc, Répond Martinov, nous ne sommes pas venus pour faire des galipettes.

– Et bien tant pis, prenons l’apéro ! Propose alors Sarriette. Fanny va donc nous chercher des glaçons ! Demande-t-il à cette dernière en lui administrant une grande claque sur les fesses.

 

– M’enfin ! Fait-elle semblant de s’offusquer.

 

Un ange passe, puis Fanny revient et fait le service. En servant le Martini de Béatrice, elle lui masse coquinement l’épaule à travers son pullover.

 

– C’est dommage qu’on ne puisse pas s’amuser cinq minutes ! Lui chuchote-t-elle.

– Ben…

– Ben quoi ? Embrasse-moi, ça ne prête pas à conséquence !

 

Béatrice est embarrassée, comment faire comprendre à Fanny qu’elle n’a rien contre ses avances, mais que celles-ci seront forcément le prélude à une partouze où elle sera de fait plus ou moins « obligée » de faire des trucs avec Sarriette

 

Mais le souci, c’est que pour l’instant Fanny est en train de lui rouler une pelle.

 

– On va peut-être s’arrêter là ! Lui dit Béatrice à contre cœur.

– C’est dommage, tu te souviens, la dernière fois comme on avait bien émoustillé ces messieurs ?

– Si on buvait l’apéro au lieu de dire des bêtises !

– Tiens je te donne un glaçon ! Dit soudain Fanny en prenant le petit cube glacé entre ses mains.

– Non merci je le prends sans glace.

 

Alors Fanny écarte légèrement son cache cœur et se passe le glaçon dans le sillon des seins, puis écarte encore un tout petit peu plus faisant apparaitre un téton. Le glaçon passe dessus érigeant l’endroit. L’œil de Fanny est de plus en plus coquin.

 

« Elle aurait pu se mettre un soutif, cette pétasse » Se dit Béatrice. Mais l’appel de la chair est le plus fort et ce qui devais arriver, arriva, notre coquine chimiste se jette sur le téton de la brune et le gobe.

 

« Me voilà piégée, si je dois sucer Sarriette, après tout je n’en mourrais pas »

 

Fanny est désormais complètement dépoitraillée et Béatrice passe du téton droit au téton gauche et du téton aux lèvres avec une belle frénésie. Dans le mouvement elle a retiré son gros pullover et c’est sa partenaire qui s’est chargée de lui dégrafer son soutien-gorge.

 

– Si on allait chauffer les garçons ? Propose Fanny.

– Pourquoi faire ? Avec ce qu’on est en train de faire devant eux, ils vont bien se chauffer tous seuls.

 

Effectivement, Sarriette pas gêné pour un rond, s’est sorti le zigouigoui et se l’astique en cadence. Martinov hésite encore un peu à entrer dans la danse.

 

– Allez, Martinov, lâche-toi, ce soir c’est la fête !

– Y’a pas le feu !

 

Mais Martinov ne sait plus où donner de la tête, entre les deux coquines qui n’arrêtent pas de se lécher les nénés à qui mieux mieux et la bite de Sarriette droite comme un gourdin qui sort malicieusement de sa braguette.

 

Il sait que dans un moment cette belle bite va atterrir dans sa bouche, mais allez donc savoir pourquoi, il temporise.

 

Sarriette, lui, ne perd pas une minute, il retire son pantalon et son caleçon, dévoilant ses grosses couilles poilues, puis s’avance vers le professeur. Ce dernier n’a plus qu’à ouvrir la bouche, comme quoi, parfois les choses deviennent simples !

 

– Regarde-moi ces deux pédés ! Plaisante Fanny.

– Quels cochons ! Renchérit Béa.

– Oui, mais on les aime bien, nos vieux cochons !

– Et nous on est des cochonnes ?

– Un peu salopes, même !

– Si tu le dis ! Oh ! Mais tu n’as mis de culotte !

– Non, à la maison, j’aime bien avoir la chatte à l’air !

– Enlève ta jupette que je vois ta minette.

 

Non seulement elle l’enlève, mais la voilà maintenant complètement nue. Elle entraine Béatrice sur le canapé et s’y couche, s’y offre.

 

Ne voulant pas être en reste, Béatrice finit de se déshabiller avant de venir prendre place entre les douces cuisses de la belle Fanny.

 

– Whah ! Tu mouille comme une soupe !

– T’as raison je vais chercher une serviette de bain !

 

Elle s’en va vers la salle de bain en faisant tortiller son popotin.

 

– Elle va où, elle est fâchée ? Demande Eugène, surpris de la voir quitter le champ de bataille.

– Elle est parti chercher un parapluie ! Plaisante Béa. Et arrêtez de regarder mes nichons, vous allez me faire rougir.

– Un parapluie ! Répète bêtement Eugène qui n’a rien compris.

 

Mais Fanny est vite revenue, elle se met la serviette de bain sous les fesses et reprend la position.

 

La langue de Béa s’agite sur les chairs intimes de sa partenaire, tandis que ses doigts vont et viennent dans sa chatte en faisant un étrange bruit de floc-floc.

 

– Humm, c’est bon tout ça ! Je me régale !

– Tu voudrais que je te fasse un petit pipi tout à l’heure.

– Bien sûr que je veux !

– Attends, écarte ta bouche, je vais essayer de te faire une petite goutte tout de suite.

 

Quelques secondes d’attente et un mince filet d’urine vient remplir la bouche de Béatrice, toujours gourmande de ce genre de chose.

 

– Humm, délicieuse ta pisse !

 

Elle reprend son travail de langue sur la jolie chatte humide de Fanny, tout en portant ses mains en avant afin de titiller les jolis tétons bruns de sa partenaire.

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De son côté, Martinov se régale de la bonne bite d’Eugène Sarriette.

 

– Elle est bonne ta bite ! Commente-t-il dans un bel élan d’originalité et en reprenant son souffle.

– Tu voudrais que je te la foute dans le cul, hein ?

– Avec plaisir !

– Mais pour l’instant je voudrais te sucer à mon tour. On va se mettre à poil on sera mieux.

 

Les deux hommes se font face, Martinov fait signe à Sarriette qu’il aimerait bien qu’on lui tortille les tétons. Ils le font donc mutuellement, ce qui consolide leur érection. Puis Sarriette se baisse et engloutit la bite du professeur dans sa bouche.

 

« Putain, qu’est-ce qu’il suce bien, ce con, mais je ne vais pas lui dire, il va avoir les chevilles qui vont enfler ! »

 

– Ne jouis pas ! Lui demande Eugène, moi aussi je voudrais que tu m’encules ! Ça lui plait tellement à Fanny quand je me fais enculer devant-elle !

 

Un cri strident envahit, la pièce, c’est Fanny qui vient de prendre son pied fort peu discrètement après que Béatrice lui ait bien léchouillé le clitounet.

 

Les deux filles s’embrassent, Béatrice est maintenant aussi trempée que sa partenaire et réclamant son dû, elle s’apprête à prendre la position qui était jusqu’ici celle de sa partenaire, laquelle a un autre plan.

 

– Donne-moi ton cul, un petit peu !

 

Béatrice se met en levrette, le cul relevé, les cuisses écartées, dans une position volontairement obscène, tous ces trésors bien en vue.

 

– Oh que c’est beau ! S’exclame Fanny.

– Vas-y régale-toi ma bibiche !

 

La « bibiche » n’y va pas, elle fonce ! Et sa langue vient de suite butiner l’œillet brun qui semble la narguer. Elle se régale de cette saveur acre et du léger fumet qu’il dégage, avant de se décider à lui enfoncer un doigt qu’elle fait ensuite aller et venir en cadence.

 

Béatrice miaule de plaisir !

 

– T’aime ça, hein, ma belle salope !

– Oui, mets deux doigts !

 

En fait elle en mit trois, mais Béatrice complètement déchainée en voulait encore plus :

 

– T’a pas un gode ?

– Si ! Mais je peux te proposer la bite d’Eugène, ce sera encore mieux ! Tu veux ?

 

Voilà qui n’était pas, mais alors pas du tout dans les intentions de départ de Béatrice, mais ne dit-on pas que l’excitation fait parfois voir les choses différemment.

 

« Et puis se dit Béatrice, qu’est-ce que ça peut foutre, s’il m’encule, je ne verrai pas sa tronche ! »

 

– Oui, oui, je veux qu’il m’encule ! S’entendit-elle supplier.

 

Du coup Eugène abandonne la bite de Martinov et s’en va on ne sait trop où chercher des préservatifs.

 

– Ne t’inquiète pas je vais revenir ! Précise-t-il à son camarade de débauche.

 

Béatrice ne bouge pas, attendant l’assaut !

 

– Merci Béatrice de m’accorder cette faveur ! Lui dit l’homme qui connait les bonnes manières.

– C’est bien naturel ! Encule-moi comme une salope !

– C’est parti !

 

Sarriette pilonne à tout va, tandis que Béatrice gémit de plus en plus fort !

 

Pendant ce temps Fanny s’est approché de Martinov et joue négligemment avec sa bite.

 

– Il ne sait pas qu’on se voit ! Lui dit-elle, ne lui en parle surtout pas !

– J’ai du mal à suivre ! Répond-il en lui pelotant les nichons.

– Il est comme ça, les partouzes, il aime bien et me permet de tout faire, mais ça ne l’empêche pas d’être jaloux !

– Tu crois qu’il se gêne lui !

– Peu importe ! Il est comme ça ! Je te suce un peu ?

– Je vais pas dire non.

 

Incapable de se retenir plus longtemps, Eugène jouit comme une bête au bout de cinq minutes, et se retire du cul de la belle Béatrice en soufflant comme un bœuf.

 

Il retire s’en va se faire une mini toilette dans la salle de bain en disant à Martinov :

 

– C’est la mi-temps ! On va attendre un peu pour repartir. Elle te suce bien, Fanny ?

– Super !

– Normal, c’est une bonne pute !

 

Petit temps calme pendant lequel on boit un peu l’apéro en grignotant des cacahuètes. On convient tacitement de ne parler d’hypnose que plus tard. Puis au bout d’un quart d’heure Eugène se lève de son siège.

 

– Dis-moi, Martinov, elle ne t’a pas sucé à fond, Fanny ?

– Non !

– Alors vas-y Fanny, fais-le rebander, et quand il sera bien raide il va m’enculer.

 

Fanny s’approche de nouveau du professeur, les doigts sur les tétons qu’elle tortille, la bouche sur la bite qu’elle fait aller et venir quelques instants dans son palais. A ce régime-là, Martinov est vite raide (du moins sa bite).

 

Eugène se met en levrette sur la moquette après avoir passé une capote au professeur.

 

L’introduction se déroule sans problème. Notre coquin de Martinov aurait aimé qu’on commence par le contraire, s’il jouit dans le fondement de son collègue, il va se trouver démotivé pour se faire sodomiser à son tour. Que voulez-vous, on ne fait pas toujours ce qu’on veut ! Evidemment il pourrait toujours se retenir, mais c’est parfois plus facile à dire qu’à faire… Et pour l’instant il pilonne tandis que le père Eugène paraît ravi comme un pape.

 

Les deux filles tendrement enlacées, jouissent du spectacle en se caressant voluptueusement.

 

Eugène ne peut s’empêcher de se branler pendant qu’il se fait mettre. Incapable de se retenir il explose de la bite et du cul dans un grognement indescriptible.

 

Fanny se précipite pour lui nettoyer la queue, se régalant de son sperme

 

Du coup voilà Eugène hors service ! Il a joui deux fois, il serait étonnant qu’il le fasse une troisième fois. Martinov en est fort marri, si seulement il avait apporté ses petites pilules miracles, mais à l’origine il n’était pas venu pour partouzer.

 

– Bon, ben si je comprends bien, tu m’enculeras une autre fois ! Dit-il à son partenaire.

– Ben oui, on n’a plus 18 ans !

– Je vais peut-être arranger ça ! Intervient Fanny qui disparaît de la pièce quelques instants.

 

Et la voilà qui revient harnachée d’un magnifique gode ceinture.

 

– Amène ton cul, Martinov, j’ai apporté ce qu’il faut, et c’est du bon plastique, ça ne débande pas !

 

« C’est quand même pas tout à fait la même chose, surtout sur le plan psychologique, mais ça compense bien ! » Se dit le professeur tandis que Fanny lui bourre le cul avec une énergie qui fait plaisir à voir.

 

Après ce moment de folie, on passa à table, Martinov expliqua à Eugène Sarriette ce qu’il souhaitait faire sans toutefois entrer dans les détails.de l’affaire.

 

– Pour la première partie c’est assez simple, le plus difficile sera selon moi d’obtenir l’accord du sujet, en principe on n’hypnotise pas quelqu’un s’il n’en est pas d’accord, du moins c’est compliqué et sans garantie. On ne peut pas non plus lui faire faire des choses qui en temps normal le révulserait ou le révolterait, mais si c’est juste des photos à effacer, ça devrait le faire.

– Mais la seconde partie ?

– C’est plus compliqué parce que à ce moment-là intervient la notion du temps, le mieux serait d’aller chez ces personnes…

– Ça me paraît compliqué !

– Parce que sinon, le temps de trajet c’est quoi ?

– Une demi-heure maximum.

– Ça reste jouable…

 

Jeudi 18 avril

 

Martinov se demandait quand et comment contacter les filles. A la limite il pourrait toujours demander leurs coordonnées à Després en lui téléphonant sur sa ligne fixe, puisque ce monsieur n’avait pas de portable.

 

Mais parfois, l’offre et la demande se rejoignent. C’est ainsi que ce jour-là, le professeur Martinov reçu un coup de fil qui tombait à pic :

 

– Bonjour Monsieur Martinov, on est dans le coin, ça vous dirait qu’on vienne vous faire un bisou.

– Mais très certainement ! Je m’en réjouis d’avance

– Vous nous donnerez un peu de sous ?

– Cela va de soi !

 

Le professeur Martinov se concerte avec Béatrice.

 

– On va essayer de faire ça tout de suite, il faut que tu m’aides, elles sont un peu goudou, ça ne devrait pas être trop compliqué.

 

Une demi-heure plus tard les deux aventurières étaient là.

 

– Ah, je suis content de vous voir, je ne pense pas vous avoir présenté Béatrice, mon assistante, vous l’avez juste aperçu comme ça… je lui ai parlé de vous, ça vous dirait qu’elle participe ?

– Bien sûr : Répondit Stéphanie, ça sera juste un tout petit peu plus cher.

– Bien sûr, bien sûr, on est à vous tout de suite, le temps de ranger un truc… J’étais en train de faire une répétition pour ce soir, j’ai une séance d’hypnose.

– Ah ? Répond Stéphanie

– Ça vous dirait de me servir de cobaye, juste cinq minutes, pour voir si je suis au point ?

– Hi ! Hi ! Ce n’est pas dangereux au moins ?

– L’hypnose n’est jamais dangereuse.

– Ça doit être marrant d’essayer ! Dit Stéphanie à sa compagne.

– Vas-y, je te regarde !

 

« Trop facile ! » se dit Martinov qui la fait assoir, lui fait le baratin habituel et l’endort.

 

– Voilà dit-il à Agnès, votre amie est sous hypnose, on lui fait faire quoi ?

– Je sais pas, moi, retirer sa petite culotte par exemple.

– Stéphanie, retirez votre petite culotte et donnez-là moi.

 

Stéphanie est donc obligée de retirer son pantalon, puis peut alors enlever sa culotte et la donner au professeur qui la porte à ses narines afin d’en humer les bonnes senteurs.

 

– Martinov, t’es un cochon ! Commente Béatrice

– Vous pouvez remettre votre pantalon maintenant, la culotte je la garde en souvenir !

 

– C’est magique, hein ! Voulez-vous essayez à votre tour Agnès ?

– Pourquoi, vous faites collection de culottes ?

– C’est rigolo, non ?

– Allez-y, je me laisse faire !

– Je vous hypnotise, puis je vais réveiller Stéphanie afin qu’elle vous regarde.

 

Evidemment, le professeur se garda bien de réveiller Stéphanie.

 

– Stéphanie, dites-moi où vous conservez les photos qui compromettent Achille Després.

– Sur mon téléphone !

– Vous en avez fait des copies ?

– Oui !

– Elles sont stockées où ?

– Il y a une copie sur le portable d’Agnès et une autre sur notre ordinateur.

– Pas d’autres copies ?

– Non !

 

Il interroge ensuite Agnès qui lui confirme qu’il n’y a pas d’autres copies.

 

– Pourquoi ne les avez-vous pas détruites ?

– Je ne sais pas !

 

Il repose la même question à Stéphanie

 

– Parce qu’on peut en avoir besoin un jour.

– O.K. Maintenant donnez-moi les clés de votre voiture, on va tous monter dedans, vous à l’arrière, c’est Béatrice qui va conduire. Donnez-nous votre adresse.

 

Une fois chez elles, Martinov, ordonna :

 

A présent détruisez toutes les copies des photos impliquant Achille Després.

 

Moment surréaliste, Stéphanie sort son téléphone portable et supprime de sa galerie les quatre photos compromettantes. Agnès qui avait des copies de sauvegardes en fait autant sur son appareil. Stéphanie allume ensuite son ordinateur sur lequel existe aussi une sauvegarde et place les fichiers dans la corbeille. Puis les deux femmes restent figées, attendant probablement une nouvelle instruction.

 

– Ça ne suffit pas ! dit Béatrice qui intervenant à son tour sur l’ordinateur procède au vidage complet de la corbeille.

 

A présent tout ce petit monde pouvait retourner à Louveciennes.

 

Clac clac

 

– Stéphanie réveillez-vous, je vous ai fait retirer votre culotte. Je vais maintenant demander à Agnès de me donner la sienne.

 

Une fois Agnès réveillée à son tour, le professeur invita les deux filoutes à monter dans sa chambre.

 

– Je ne sais pas ce que j’ai, je suis toute bizarre, on dirait que je viens de me réveiller ! Déclara cette dernière en baillant comme une truite.

– Forcement, c’est l’hypnose ! Répondit Martinov !

– Vous ne nous avez pas fait faire des choses bizarres, j’espère ?

– Devant Béatrice, pensez-vous, ce n’est pas mon genre, j’ai juste confisqué vos culottes.

– Bon, on vous suit !

– Tu montes aussi, Béatrice ? Lui demande le professeur.

– Yes !

 

« Evidemment puisque c’est payé… »

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 17:10

Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 6 – Pipi dans les bois

par Maud-Anne Amaro

pisse stamp

Jeudi 11 avril

On ne lui emmena ce Michel Tanseau que le lendemain.

 

– Bouclez-le pour l’instant et allez me chercher Després, ne le menottez que s’il résiste !

 

Il ne résista pas mais n’en menait pas large pour autant.

 

 » Qu’est-ce qu’ils ont pu trouver encore ? »

 

Une fois dans les lieux on fait asseoir Achille Després dans une grande pièce devant un mur blanc. Cinq hommes arrivent et se positionnent dos au mur.

 

– Est-ce que tu reconnais ton agresseur ? Lui demande l’inspecteur.

 

« C’est quoi ce piège à la con ? »

 

– Non !

– O. K. Ne bouge pas, c’est pas fini !

 

Les cinq bonhommes quittent la salle, cinq autres prennent leur place.

 

Il faut à ce moment du récit savoir autre chose sur Achille Després, Il y a longtemps, avant de prendre sa retraite il a fait partie d’un club de poker ! Oh, pas pour l’argent, les mises étant ridicules, mais pour le plaisir d’essayer d’entrer dans l’esprit des gens. Avec le temps il avait appris à déceler le stress du bluffeur, les imperceptibles ridelles de plaisir de celui qui a un bon jeu, le très léger mouvement de maxillaire de celui qui se découvre un jeu pourri. Ça ne marchait pas à tous les coups, mais ça marchait souvent et Achille en retirait une énorme satisfaction.

 

Devant les cinq nouveaux arrivants, il aurait pu encore une fois ne reconnaître personne, ce qui était après tout la vérité. Mais imperceptiblement un homme se détachait du lot, pour plusieurs raisons, il était beau, sa coupe de cheveux ne faisait pas « flic » et puis ce très léger mouvement de lèvres signifiait un état de stress.

 

« Je vais jouer gros, mais si je gagne, je gagne gros ! »

 

Un coup de poker en quelque sorte !

 

– C’est lui ! Dit-il en désignant Michel Tanseau.

– C’est moi quoi ? proteste l’intéressé.

– C’est toi, qui a essayé de me tirer mon portefeuille.

– Non, mais, ça va pas, je n’ai jamais vu ce type-là !

– Souhaitez-vous porter plainte, Monsieur Després ?

– Pourquoi faire ? Il ne m’a rien pris.

– Bon, je ne vous retiens pas vous êtes libre.

 

L’inspecteur fulmine.

 

« Je n’y croyais pas, j’ai fait ça comme ça pour voir, par acquis de conscience et voilà que son alibi sort renforcé »

 

– Qu’est-ce qu’ils te voulaient ? Lui demande Jeannette.

– Juste me faire signer un papelard !

 

Vendredi 12 avril

 

Achille est retourné aux « Ailes de France ». Personne ne bronche à son arrivée. Mais ça chuchote grave, jusqu’à ce qu’un grand escogriffe ose :

 

– J’ai appris que les flics vous ont interrogé, sont vraiment cons, les flics !

– Ils sont pas cons, ils font leur boulot. Répondit Achille d’un ton péremptoire.

– Quand même une garde à vue, ça ne doit pas être évident.

– Ça n’a pas été évident du tout, mais maintenant si vous me le permettez j’aimerais bouquiner un peu tranquille.

 

Le souci c’est qu’il n’arrivait pas à se concentrer sur sa lecture, ses pensées qui parasitaient tout le reste allaient toutes dans le même sens : comment neutraliser ces deux pétasses qu’il n’avait jamais rencontrées, et en finir avec leurs photos qu’il n’avait jamais vu ?

 

Ses réflexions sont interrompues par l’arrivée de Claire, la jolie serveuse blonde avec son joli décolleté, elle tient un plateau sur lequel est disposé une grande chope de bière. Tous les yeux de l’assistance convergent vers elle.

 

– Oh ! On se calme, les garçons ! Je ne vais pas me mettre à danser.

 

Sourires mi-gênés, mi-amusés des consommateurs.

 

Claire se baisse suffisamment en posant sa mousse sur la table d’Achille que celui-ci se retrouve pratiquement le nez sur la naissance de ses seins. L’érection est immédiate. Mais la raison du geste de Claire est ailleurs, la position, lui permettant de chuchoter à son client :

 

– Quels bande d’hypocrites, ils me dégoutent ! Demain matin comme d’habitude ?

– Oui !

 

« Ça me fera du bien ! »

 

– On a fait une connerie ! Se lamenta Stéphanie !

– Quelle connerie ? De quoi tu parles demanda Agnès.

– On s’est emballé, les chantages ça finit toujours mal. Ça peut devenir dangereux pour nous.

– On n’a pas fait de chantage !

– Non mais on était bien parties pour !

– Je te comprends pas !

– Les Després savent qu’on a les photos…

– Et alors ? Si on s’en sert pas ? Objecta Agnès.

– Imagine que dans six mois, dans un an, je ne sais pas, on soit dans la merde, la tentation sera grande…

– On a qu’à les détruire !

– Oui bien sûr ! Je pense qu’ils nous croient incapables de faire ça, mais on s’en fout, ça éloigne le danger.

– On le fait maintenant ?

– Y’a pas le feu !

– Et pour les virements ?

– Faut pas déconner, on s’est quand même décarcassé pour mettre au point l’alibi de Després, ça vaut bien une petite rente, non ? Martela Stéphanie.

– Certes !

– Au bout d’un an on verra !

– Ouais, faudra trouver une autre façon de se faire de l’argent de poche.

 

Stéphanie laissa passer un moment avant de répondre :

 

– On a peut-être déjà trouvé !

– Je ne vois pas ! Répondit Agnès

– On a fait quoi chez Martinov, l’autre jour ?

– Attends, tu veux qu’on fasse les putes ?

– Tout de suite les grands mots ! Je ne veux rien, je lance juste une idée !

– Moi, c’est non !

– Attend, on ne va pas se mettre à faire le trottoir non plus, on choisit juste quelques clients réguliers, ils nous payent et ça nous fait une rente, c’est juste un peu de sexe contre du fric ! Tout le monde y trouve son compte et ça ne fait de mal à personne.

– C’est une façon de voir les choses !

– Pour moi, c’est la bonne façon ! Et ta façon à toi c’est quoi ?

– Euh…

– Ben oui, tu ne sais pas quoi dire !

– Il y a tellement de préjugés contre les putes.

– Les préjugés, c’est pas des arguments !

– Euh…

– Si on retournait voir Martinov ! Il est sympa non ?

– Avec Martinov je veux bien ! Consentit Agnès

 

Samedi 13 avril

 

Le lendemain, Achille rencontrait la pulpeuse Claire au carrefour des Fleurettes.

 

– Monte, on va aller là-bas comme les autres fois. Il faut que je te dise deux choses : les flics m’ont cuisiné pour savoir si on baisait ensemble, en fait ils prêchaient le faux pour savoir le vrai, j’ai préféré leur dire, sans préciser que tu me payais, je ne suis pas folle non plus. Les clients du bistrot, eux ne peuvent rien savoir c’est impossible, ils se font leur cinéma.

– O.K.

– La seconde chose c’est que les clients du bistrot, c’est tous une bande d’hypocrites, tu verrais le sucre qu’ils t’ont cassé sur le dos pendant que tu étais en garde à vue ! Les deux les plus dégueulasses, c’est Grandjean et Beaufils.

– O.K. Je ne me faisais aucune illusion de toute façon.

– Tu veux un câlin ?

– Bien sûr !

 

Achille sorti deux billets de 20 euros

 

– Tiens, aujourd’hui je te donne un peu plus

– Tu aurais pu arrondir ? Minauda-t-elle comme ça je pourrais être encore plus coquine

 

Achille ressorti 10 euros

 

– Je vais faire un petit pipi d’abord ! Dit Claire en ouvrant la portière.

– Je peux regarder ?

– Ben, oui comme d’habitude ! Bien sûr que tu peux regarder, mon biquet !

– Je veux dire : regarder de plus près !

– Bien sûr, fallait me le dire que tu aimais les jeux de pipi.

– Je veux juste regarder !

– T’as jamais vu ta femme en train de faire pipi.

– Si mais ça la gêne !

– Et on t’a déjà pissé dessus ?

– Tu rigoles ?

– T’as vu des photos sur Internet ?

– Oui, comme ça !

– Et ça t’as fait bander ?

– Où tu veux en venir là ?

– Nulle part, je me renseigne sur ce qui te ferait plaisir. Allez regarde-moi.

 

Claire baisse sa petite culotte et s’accroupit dans l’herbe, elle se concentre quelques instants avant de faire jaillir sa petite source dorée. Puis l’air de rien, elle mouille l’un de ses doigts avec le pipi et le porte à sa bouche !

 

– Hum, c’est bon ! Tu veux goûter ?

– Non, non ?

– Allez quoi, tu ne vas pas mourir idiot, juste une petite goutte, pour me faire plaisir !

– Non !

– Et puis c’est excitant de faire des choses un peu perverses, tu ne trouves pas, allez suce mon doigt et après je te montrerais mes gros nénés.

– Ça a quel goût ?

– Une bière sans alcool, légèrement salée, moi j’aime bien et en plus ça a des vertus thérapeutiques.

– N’importe quoi !

– Lèche !

 

De guerre lasse il accepte de le faire !

 

– Ben voilà, tu vois que c’est bon ?

– Ça ne vaut pas un bon Beaujolais.

– On peut aimer les deux ! Dis donc ça te dirait de me lécher la foufoune ?

– Oui bien sûr !

– Je ne m’essuie pas alors ?

– Ben…

– Essaie comme ça et si tu veux que je m’essuie, ben je prendrais un kleenex.

– Non, essuie-toi !

– Essaie comme ça, juste pour me faire plaisir ! Insiste-t-elle.

 

Martinov20F

 

Alors Claire alla chercher une serviette dans la voiture et l’étala sur l’herbe avant de s’allonger le haut relevé, les seins libérés, les cuisses ouvertes, la chatte offerte…

 

Achille y alla de sa langue rencontrant un bouquet qu’il n’identifia pas bien, se persuadant que la blonde mouillait légèrement, couvrant ainsi le gout de son urine. Peu versé dans l’art du cunnilingus, il s’efforça cependant de bien faire et quand la langue donna des signes de fatigue, il se concentra sur le petit clitoris décapuchonné. En quelques secondes, Claire pris son pied, en en étant la première surprise.

 

– Si t’as une capote, tu peux me prendre ! Lui dit-elle.

 

Il n’en avait pas, alors elle lui fit une bonne pipe, mais sans avaler le sperme et le pria de prévoir des préservatifs pour la prochaine fois.

 

– Alors c’était bon ? Demanda-t-elle.

– Bien sûr, tu es une gentille fille !

– Hi, hi ! Mais je voulais dire, mon pipi ?

– Hé, ma foi ! On y prendrait goût, hein !

– Tu vois !

 

Le flic chargé de la filature en est réduit à jouer les voyeurs, cela fait partie des à-côtés agréables du métier. Il est tout excité et bande comme un taureau. Il gardera les images en mémoire, il se les resservira ce soir quand il couvrira bobonne.

 

Claire avait bien déstressé son client, mais après qu’elle fut partie, l’angoisse envahit de nouveau Després. Comment neutraliser ces deux nanas ? Et soudain il eut une idée, une idée tordue, Achille collectionnait les idées tordues. Mais aujourd’hui on était Samedi, il lui fallait laisser passer le week-end.

 

Lundi 15 avril

 

Le matin, Achille Després prend le volant de sa voiture et se rend à Louveciennes chez le professeur Martinov. C’est Béatrice qui lui ouvre :

 

– Je voudrais voir le professeur Martinov, c’est juste une visite de courtoisie, ça n’excédera pas cinq minutes.

 

Elle le fait entrer puis asseoir dans le salon. Martinov est grandement surpris de le voir.

 

– Professeur, je voulais simplement vous remercier ! Votre bricolage de pendule m’a permis de me sortir d’une très mauvaise passe…

– Oui, bon… mais ce n’était pas la peine de vous déplacer pour ça.

– Si ! Je vous ai payé, mais permettez-moi de vous offrir en plus ce petit cadeau, un ouvrage de la Pléiade, Montherlant, tout Montherlant !

 

« Est ce que j’ai une tronche à lire du Montherlant ? Et c’est même pas revendable ».

 

– Merci, fallait pas.

– Juste une question avant de vous laisser !

– Oui ?

– Pratiquez-vous l’hypnose ?

– Si c’est encore pour un plan tordu, on va peut-être en rester là, Monsieur Grandprès.

– Després !

– Pardon.

– Non, ça n’a rien de tordu, c’est juste de la curiosité.

– Je me suis un peu amusé à ça dans ma jeunesse, je ne sais pas si je saurais refaire.

– Vous prendriez combien pour essayer de m’hypnotiser ?

– Je ne sais pas, 100 euros et sans garantie de réussite. Et puis une fois que vous seriez sous hypnose, je vous fais faire quoi ?

– Ben vous me demanderez pourquoi je vous ai posé cette question sur l’hypnose.

– Parce que ce n’est pas plus simple de me le dire comme ça ?

– Ben non !

 

Et Achille sortit de son portefeuille deux billets de 50 euros.

 

– Hé ! Je n’ai pas dit que j’étais d’accord.

– Ça va vous prendre 10 minutes.

 

– Bon, j’essaie, mais si ça foire vous ne viendrez pas pleurer.

 

Martinov ferma les rideaux et alla chercher une lampe de bureau

 

– Voilà, regardez fixement la lampe, mais pas en plein milieu, vous allez vous faire mal aux yeux, mais juste un point fixe sur le côté ! Vous êtes prêt ?

– Oui !

– Alors c’est parti, fixez bien le point, vos paupières deviennent lourdes vous allez vous endormir. Quand je taperais dans mes mains vous m’obéirez et vous répondrez à mes questions, quand je taperais dans les mains une seconde fois, vous vous réveillerez sans vous souvenir de ce que je vous ai demandé.

 

– Clap-clap !

 

« Bon, il roupille, ou il simule ? Facile à vérifier ! »

 

– Monsieur Després, ouvrez votre braguette !

 

Béatrice jusqu’ici, silencieuse dans son coin se retient d’éclater de rire

 

Le type, tel un zombie fait glisser le zip de sa fermeture éclair.

 

– Sortez votre sexe, personne ne vous regarde.

 

Il le fait ! Martinov, satisfait du test lui demande de ranger son sexe mais oublie de lui faire refermer sa braguette.

 

– Maintenant, expliquez-moi pourquoi vous vouliez savoir si je pratiquais l’hypnose ?

– Je voudrais que vous hypnotisiez deux personnes pour leur faire détruire des documents compromettants.

– Et qui sont ces deux personnes ?

– J’ignore leurs noms de famille, leur prénom c’est Stéphanie et Agnès.

 

Le professeur non plus, mais il a parfaitement compris qu’il s’agissait des deux jeunes femmes qui lui avait extorquées une idée d’alibi à l’aide d’arguments très spéciaux.

 

– Et les documents compromettants, c’est quoi ?

– Deux photos sur leur téléphone ! Mais je suppose qu’elles ont aussi une sauvegarde sur leur ordinateur

 

Et là encore Martinov compris d’autant mieux que ces fameuses photos elles les lui avaient montrées lors de leur première visite.

 

– Qui est au courant pour ces photos ?

– A ce que je sache, à part mon épouse, personne d’autre ne les a vu !

– Et votre avocat ?

– Il est courant mais il ne les a pas vu.

 

« Est-ce bien sûr ? Elles me les ont bien montrées, à moi, et il l’ignore ! »

 

– En admettant que j’accepte, Il faudrait donc que je me rende chez elles pour faire ce que vous me demandez ?

– Oui !

 

Clap Clap

 

Achille à l’air à moitié ahuri.

 

– Ça a marché ?

– Oui ! Mais pour ce qui est d’aller hypnotiser vos deux nénettes, vous pouvez aller vous rhabiller. J’ai déjà participé dans un moment de grande faiblesse, croyez le bien, à une opération destinée à vous innocenter d’un crime, d’un crime réel ! Maintenant vous me demandez de supprimer des preuves, faut pas poussez non plus !

 

Achille apprit ainsi que l’idée de l’alibi venait de Martinov, mais cette révélation ne lui apportait rien.

 

– C’est ma vie qui est en jeu, monsieur Martinov, et ma vie ça n’a pas de prix, dites-moi le vôtre.

– Non, c’est non !

– Et pour 5.000 euros c’est encore non ?

– C’est encore non, mais pour 10.000 euros je peux me laisser corrompre. Bluffa le professeur

– Vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère !

– Mais puisque votre vie n’a pas de prix !

– 6.000 !

– Non, non !

 

C’est alors que Béatrice passa un petit bout de papier plié en quatre au professeur Martinov. Ce dernier le déplie négligemment, puis invite Achille Després à s’assoir à côté pendant qu’il se concerte avec sa « collaboratrice »

 

– J’ai deux solutions ! Commence-t-elle, la première : tu l’envoie chier !

– J’y pensais justement !

– La seconde on peut gagner facilement au moins 6.000 euros.

– Impossible, c’est trop l’usine à gaz !

– Pas forcément, écoute-moi : Si ces nanas sont venues te voir pour te demander une idée d’alibi, c’est pour essayer de le sauver, non ?

– Certes !

– Si elles avaient voulu l’enfoncer, elles auraient sorti ces fameuses photos qu’apparemment la police n’a jamais vu !

– Donc on peut faire simple : sous hypnose on va persuader les filles que garder ces photos est néfaste et on va leur demander de les détruire

– On peut faire ça ?

– On va se renseigner !

– Mais dis donc, Béatrice tu ne m’avais pas dit l’autre fois qu’on avait tout intérêt à se tenir éloignés de cette affaire… Enfin, je dis ça comme ça, moi !

– On ne va pas cracher sur 6.000 euros, non ? D’ailleurs c’est un prix plancher.

 

On fit revenir Després et on lui annonça que la chose serait sans doute faisable mais plus compliquée que prévu et qu’il aurait une réponse définitive dans quelques jours.

 

– Et ce sera 10.000 euros ! Ajouta Béatrice.

– Mais enfin, vous allez me ruiner, je n’ai pas cette somme.

– Trouver-là sinon, on ne fait rien.

 

Ils se mirent finalement d’accord pour 8.000 euros.

 

– Dernière précision ! Si vous acceptez le travail, quelle preuve aurais-je qu’il aura bien été effectué ?

– Ma parole devra vous suffire, Monsieur Després.

– Elle ne me suffira pas !

– Dans ce cas, allez voir ailleurs, Monsieur Després, il y a plein d’hypnotiseurs sur les pages jaunes.

– Nous pourrions faire ceci : lorsque l’enquête m’aura définitivement blanchi, nous pourrions organiser une petite réunion avec les deux filles et en ma présence. Elles pourraient ainsi confirmer que les photos ont été détruites.

– Mais c’est une excellente idée ! Répondit du tac au tac le professeur qui trouva la proposition de Després stupide, mais il avait déjà une idée derrière la tête..

– Ça va être plus cher ! Intervînt Béatrice.

– Mais non ce sera 8.000 tout compris que vous me verserez après cette réunion. On ne va pas vous ruiner tout de même.

 

En sortant Achille constata qu’il avait la braguette ouverte :

 

« Qu’est-ce qui m’arrive ? Aurais-je des absences ?

 

« Mais comment faire pour aller chez elles ? » se demanda Martinov.. « On n’a même pas leurs coordonnées ! »

 

Béatrice, pour sa part, était intriguée

 

– Tu ne m’avais jamais dit que tu avais fait de l’hypnose ? S’étonne-t-elle

– J’ai pratiqué un peu ça dans ma jeunesse. Mais j’ai comme un doute, je me demande si j’ai bien fait d’accepter parce qu’avec Després, c’était assez simple avec deux nanas, ça risque d’être plus compliqué !

– Tu ne connais pas quelqu’un qui s’y connait ?

– Ah, si ! Sarriette, il sait faire (voir Pr Martinov, l’élixir du Dr Lidenbrock), j’ai bien envie d’aller le voir.

– Ce vieux fou !

– Il s’est calmé, j’ai rencontré Fanny, sa femme, il y a quelques semaines…

– Une rencontre rapprochée ?

– T’es bien curieuse !

– Mais attends, tu vas faire comment ? On ne peut pas hypnotiser deux personnes de force et puis les nanas vont se demander ce que fout Sarriette avec nous !

– Ce n’est pas comme ça que ça va se passer : je vais demander à Sarriette de m’apprendre, enfin de me perfectionner, et de m’expliquer ce qu’on peut faire et ce qu’on ne peut pas faire, et puis je lui demanderais de faire un test devant lui.

– Ah ?

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 17:06

Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 5 – L’avocat au sauna par Maud-Anne Amaro

 

gay stamp

– Alors c’était bien ? Lui demande-t-elle.

– Ben oui, mais…

– Mais quoi ?

– Je vous dois combien ?

– On t’avais dit ce qu’on cherchait, c’est ça qu’on veut !

– En fait vous me demandez de trouver un alibi à un assassin, franchement, c’est gênant, c’est même plus que gênant. Objecta le professeur.

– Ce n’est pas un assassin, c’est juste un pauvre mec qui a été pris dans un engrenage et qui pété les plombs. Intervient Stéphanie

– On dit toujours ça !

– Et puis on ne te demande pas de fabriquer un alibi ni encore moins de t’y impliquer, on veut juste des idées.

– Là tout de suite, j’en ai pas !

– Tu as une petite dette envers nous, je te le rappelle. Je sais, tu peux nous payer, mais une idée c’est pas compliquée ça d’avoir des idées, t’es inventeur, non ? Un inventeur c’est un mec qui a des idées.

Allez donc savoir pourquoi, Martinov changea alors brusquement d’attitude. En fait il avait trouvé ces deux canailles bien sympathiques et l’idée de les aider un tout petit peu ne le dérangeait pas tant que ça. Lui qui se régalait parfois d’énigmes tordues en lisant des polars, il avait devant lui un challenge qui l’interpellait. Pourquoi ne pas essayer de l’affronter. Du coup il se mit à réfléchir. Pour quelle raison avancer les aiguilles d’une pendule ? Hein ? D’abord ?

 

– Le voyageur de Langevin ? Proposa-t-il.

– C’est qui celui-là ?

– C’est un scientifique qui a popularisé la théorie de la relativité et quelques-unes de ces conséquences, il explique par exemple que pour un type qui voyagerait à la vitesse de la lumière, le temps s’écoule plus vite que pour celui qui est resté dans le référentiel de départ…

– Euh ! Tu n’aurais pas plus simple ?

– Plus simple ? Je ne sais pas moi, il peut dire qu’il a voulu faire une farce à sa femme, ou l’obliger à se lever plus tôt, un truc dans le genre…

– Mais non, dans ce cas on va lui demander pourquoi il ne l’a pas dit de suite, il faudrait trouver une raison un peu « honteuse ».

– Inventons-lui un rendez-vous avec une prostituée à l’orée du bois ? Propose le professeur.

– On brûle ! Dit Stéphanie, maintenant faudrait peaufiner les détails.

– On peut même faire plus inavouable, par exemple un rendez-vous avec un prostitué gay…

– Ouais ! Martinov t’es un génie !

– Tu parles !

– Maintenant on peut vraiment peaufiner !

– C’est ça, peaufinons !

– On va tout noter !

– C’est toi qui notes, je ne tiens pas à ce qu’on retrouve mon écriture.

 

Pendant presque une heure, ils échafaudèrent un scénario en tentant de n’oublier aucun détail. Il ne fallait pas que la rencontre avec le prostitué gay soit fortuite, Després était donc supposé avoir rendez-vous avec un beau mâle rencontré dans un sauna…

 

« Me voilà fournisseur d’alibi, maintenant, et tout ça pour une partie de cul avec deux aventurières. J’ai honte ! Mais bon, elles étaient bien mignonnes mes aventurières, la chair est faible et on ne vit qu’une fois, bon la musique s’est arrêtée, je vais remettre le CD. Putains elles ont raison, je ne pourrais plus écouter Berlioz sans repenser à ce qu’elles m’ont fait ! C’est malin ! »

 

Vendredi 5 avril

 

– Tu sais Béatrice, je crois que j’ai fait une belle connerie ! Commença Martinov dès l’arrivée matinale de son assistante.

– Ah, bon, raconte !

– Tu sais, les deux nanas des photos, elles sont revenues me voir hier après ton départ…

 

Et il raconte : la demande d’idée pour un alibi, la méthode des filles pour arriver à leur fin, et bien sûr le contenu de l’alibi.

 

– Ben, alors, mon petit professeur, on ne peut plus te laisser tout seul cinq minutes sans que tu fasses des bêtises !

– Je ne suis pas trop fier de moi, tu sais !

– Bof, t’as rien de fait de mal, tu leur as juste donné une idée ! T’es pas impliqué personnellement dans l’alibi ?

– Pas du tout !

– Ben alors, il est où le problème ?

– J’ai fourni une idée d’alibi pour un mec qui en a trucidé un autre.

– Oui ben premièrement, personne ne nous demande d’être parfait en ce bas monde, Tu ne l’es pas, moi non plus, ni personne ! Et puis réfléchit, les flics connaissent leur boulot, l’alibi ils vont le vérifier, et il finira par s’écrouler. Bon t’as du café de prêt ?

– N’empêche que je ne comprends pas, les deux nanas, d’abord elles essaient de faire du chantage, et ensuite elles l’aident ! Comment t’expliques ça toi ?

– Je m’en fous et moins on n’en saura sur cette affaire mieux on se portera ! Tu ne m’as pas répondu pour le café ?

– Il est prêt !

 

En fin d’après-midi, une rencontre entre les deux filoutes et Maître Bouchy fut organisée chez Jeannette Després.

.

– Non ça ne va pas votre truc, objecta l’avocat, les flics vont lui demander le jour et l’heure de sa visite au sauna gay, puis ils vont contrôler les points de bornes de son téléphone portable…

– Achille n’a pas de téléphone portable. Il dit que ça ne sert à rien ! Précisa Jeannette.

– Alors c’est jouable ! Mais il va falloir que je dégote un sauna gay pour voir comment c’est foutu, parce qu’ils vont lui demander des détails à Achille. Vous vous rendez compte : m’envoyer dans un sauna gay ! J’aurais tout fait dans ma vie ! Tout ça, ça va alourdir ma note de frais !

 

Samedi 6 avril

 

C’est ainsi que Maître Bouchy se retrouva le lendemain à l’Hamilton-sauna, à poil et ceint d’une jolie serviette rose bonbon.

 

Son intention était juste de faire un bon repérage des lieux et d’observer ce qui s’y passait sans s’y attarder.

 

Il déambule et pénètre dans une salle de projection, le film est gay, évidemment, mais le spectacle est dans la salle, aménagée en gradins.

 

Il se doutait bien qu’en ces lieux se passait des choses qui n’ont rien à voir avec les dessins animés de Walt Disney, mais à ce point. :

 

Il y a six hommes dans la salle, quatre d’entre eux sont assis sur les gradins et ont laissé tomber la serviette, deux se masturbent énergiquement en matant le film, un troisième se fait sucer la bite par un quatrième, les deux autres viennent apparemment de pénétrer dans la salle et déambulent. Le premier s’en va s’assoir à côté d’un des branleurs. Sa main se pose sur sa cuisse, devant l’absence de réaction il se fait plus entreprenant et s’empare du sexe qu’il se met à branler quelques instants avant de le mettre en bouche. Le dernier à rester debout choisi le dernier branleur comme cible, mais il se fait rabrouer. Il s’en va donc rejoindre son compère de tout à l’heure afin de l’assister dans sa fellation l’heureux homme se fait maintenant sucer par deux langues.

 

Et Maître Bouchy dans tout ça, il n’est pas là pour se rincer l’œil, mais pour faire du repérage des lieux, mais n’empêche qu’il bande et que ça se voit à travers sa serviette.

 

Maître Bouchy est hétéro et coureur de jupons, mais quand il était étudiant, il a participé à quelques orgies où la bisexualité masculine n’y était pas exclu, il a donc à cette période sucé quelques bites et s’il ne s’est pas fait sodomiser, c’est d’abord parce qu’il ne se sentait pas motivé, puis quand il s’était dit qu’il ne fallait pas mourir idiot et qu’il offrit ses fesses au gars qu’il venait de sucer, ce dernier ne parvint jamais à le pénétrer.

 

Et en ce moment tous ces souvenirs plus ou moins enfouis remontent à la surface.

 

« Si je reste trop longtemps, je vais faire des bêtises ! »

 

Mais il ne bouge pas, appliquant la fameuse mauvaise tactique consistant à se dire sans cesse « encore 5 minutes ». Cinq minutes qu’on ne cesse pas de renouveler, bien entendu !

 

Il ne regarde pas le film qui ne l’intéresse pas du tout, et qui montre des moustachus californiens super musclés en train de s’enfiler dans le cadre d’une salle de sport. Non ce qui l’excite c’est de voir des « monsieur tout le monde » dans la salle se faire des trucs, des « monsieur tout le monde » comme lui…

 

Et justement dans la salle les choses évoluaient, l’un des suceurs avait fini par offrir son cul à son partenaire lequel avait entrepris de le pilonner en bonne cadence. Et voici que la moitié de la salle se trouva une vocation de voyeur et se rapprochait des deux bougres afin d’y voir mieux de plus près.

 

L’inconvénient c’est que Maître Bouchy n’y voyait plus rien. Qu’à ne cela ne tienne, il se rapprocha du groupe en se disant qu’après ce spectacle ultime il faudrait bien qu’il se décide à partir. A côté de lui, ça se branlait solitairement ou mutuellement. Il se dit alors qu’il serait bien bête de ne pas lui aussi s’astiquer un peu le jonc, ça n’a jamais fait de mal à personne ! Et du coup il défit sa serviette qu’il jeta sur sa nuque.

 

L’instant d’après une main se posait sur sa bite.

 

– Non, non… balbutia-t-il

 

L’autre n’insista pas, dans ces lieux on est (en principe) entre gentlemen, on accepte le refus des autres sans discuter.

 

Il se dit aussitôt qu’il venait d’être bien bête de refuser cette main secourable, puisqu’il n’y a jamais de mal se faire faire du bien. Et puis que diable, on n’est dans un sauna gay, ici, et non pas au Couvent des Bernardins !

 

« Le prochain qui me touche, je le laisse faire ! » se promit-il.

 

Mais ce prochain tardait à venir, peut-être son refus récent avait-il été interprété par le groupe comme venant d’un type ne souhaitant pas de contacts..

 

Alors, saisi, d’une pulsion irrésistible, c’est lui qui tendit la main vers la bite d’un de ses voisins, un homme bien mûr de belle prestance. Ce dernier lui fit un petit signe d’encouragement, et voici Maitre Bouchy avocat au barreau et hétéro convaincu en train de branler une bite qui n’est pas la sienne !

 

– Tu me suces ? Proposa l’inconnu !

 

Bouchy ne se demanda qu’un instant s’il était en état de refuser. Oh ! Il avait toujours le choix, il pouvait toujours dire non, il pouvait aussi se dire que les cinq minutes à répétition étant dépassées depuis bien longtemps, il serait temps de terminer sa mission de reconnaissance des lieux sans se laisser distraire par toutes les bites qui s’y exposaient. Ben non, il se baissa et engloutit la bite du bonhomme.

 

Martinov20EIl retrouvait ses sensations d’étudiants, le gout de la bite, la texture de la bite, la troublante impression de faire quelque chose de déviant, de braver la normalité. En fait il se régalait.

 

– Tu suces bien ! Tu veux que je t’encule ?

– Pas ici ! Répondit Bouchy comme par réflexe.

 

Le subconscient nous joue de ces tours, parfois, il avait bien dit « Pas ici ! » et non pas « Non merci ! ». Alors l’autre pas démonté pour deux ronds lui fit la réponse qui convenait.

 

– T’as raison, on va prendre une cabine, on sera peinard.

 

Et Bouchy se surprend à suivre le bonhomme comme un toutou, en se disant qu’il peut tout arrêter à n’importe quel moment !

 

Tu parles !

 

Ils pénétrèrent dans une petite cabine aménagée où un matelas en mousse les attendait, au fond un distributeur de capotes un autre pour le gel, il y a aussi des lingettes et une petite corbeille ! Tout le confort quoi !

 

– On verrouille ou on laisse ouvert ? lui demande l’homme. Moi je m’en fous, j’aime bien qu’on me regarde et puis parfois il y a un troisième larron qui se pointe…

– Non, on verrouille !

– T’as pas trop l’habitude, toi ?

– Ça se voit tant que ça ?

– Oui, mais c’est pas grave, tu verras je suis très doux, je vais t’enculer comme un chef ! Suce-moi encore un peu et pince moi les tétons pour que je sois bien raide !

 

Pour l’instant tout se passait bien, et Bouchy se régala à nouveau de cette bonne bite.

 

– Mets-toi en levrette que je te prépare !

 

Bouchy ne pensait même plus à partir, l’engrenage avait fait son travail, ses atermoiements n’étaient plus de mise, il avait maintenant réellement envie de se faire enculer.

 

– Oh là là, c’est serré tout ça ! T’es puceau du cul ?

– Non, mais je fais pas ça souvent ! Se justifia Maître Bouchy.

 

L’homme tartina le trou du cul de l’avocat avec du gel, puis pénétra d’abord un doigt, puis deux, puis trois.

 

– On essaie, ça ne va peut-être pas le faire du premier coup ! Détends-toi, relâche-toi ! Fais-moi confiance. Attention, on y va !

 

Raté !

 

– On y était presque, relâche toi mieux… Et hop !

 

Raté !

 

– Laisse tomber, on ne va pas y arriver !

– Mais si je vais pousser plus fort, ça peut te faire un peu mal au début, mais après, je t’assure que ça va être super

 

Et à la troisième tentative, la bite entra dans le cul de l’avocat.

 

– Aïe !

– Ce n’est rien dans une minute tu vas hurler de plaisir !

– Non, non !

– Si, si !

 

La bite de l’homme avança, et avança encore jusqu’à s’introduire jusqu’à la racine des couilles. Bouchy éprouvait en ce moment une curieuse sensation de rempli, comme si son anus voulait se débarrasser de cet intrus. Puis l’homme commença ses va-et-vient sans brusquerie.

 

Bouchy ne tarda pas à trouver cette sensation délicieuse !

 

– C’est bon, c’est trop bon !

– Je te l’avais dit, tu vois que j’ai eu raison d’insister.

– Continue, continue !

– Humm, bien sûr que je continue ! Quel plaisir de baiser un joli cul de pédé comme le tien !

 

Le sénior finit par prendre son pied et se retira.

 

– Ça t’a plu ?

– Oui, j’ai un peu mal au cul !

– Allez, salut, moi je me rentre.

 

L’avocat reste là un moment sur la couchette, avec cette drôle d’impression d’avoir le cul qui refuse de se refermer. Il tâte sa bite, toute visqueuse alors qu’il ne s’est pas senti jouir, un orgasme prostatique, mais c’était bien, il n’est pas mécontent.

 

« Bon, ce n’est pas tout ça, je suis venu pour faire un repérage des lieux ! » se dit il en renouant sa serviette rose autour de sa taille, et en sortant de la cabine. Il déambula et nota dans sa tête quelques petits détails qui feront vrais quand on interrogera Desprès.

 

Lundi 8 avril

 

Ce matin Maître Bouchy s’entretient avec Achille Després dans une pièce du commissariat.

 

– Bon on a trouvé un truc pour justifier l’avance de la pendule. On va dire que vous aviez rendez-vous avec un homosexuel…

– Mais vous êtes malade ! Protesta Achille.

– Pas du tout, vous direz que vous ne vouliez pas dévoiler ça, d’abord parce que vous aviez honte et surtout parce qu’avec votre femme ce serait le divorce direct.

– Ça va être le cas !

– Même pas, votre femme est au courant de l’alibi. Surtout, il vous faut mémoriser la topologie du sauna…

– Le sauna ?

– Je vais vous expliquer…

 

Achille écrivait à ses heures perdues des petits polars dont certains avaient été publiés sous pseudonyme, il savait donc fort bien écrire des histoires et les ornementer de tous ces petits détails qui font vécu. Assimiler l’alibi proposé par son avocat ne lui posait donc pas de problèmes particuliers.

 

Achille demanda en conséquence à être entendu par le juge d’instruction ou plutôt par la juge puisqu’il s’agit d’une femme.

 

Mardi 9 avril

 

Véronique Jiquelle doit avoir la cinquantaine, visage bovin, menton en galoche, cheveux bruns coiffés courts et frisottants, et respirant la vacherie et l’abus de pouvoir trois kilomètres à la ronde.

 

– Alors on se met à table ?

– Je voudrais vous expliquer pourquoi j’ai fait avancer la pendule !

– Je vous écoute.

– Le problème c’est que ce que je vais vous dire constitue un motif de divorce avec mon épouse.

– Ce n’est pas mon problème.

– Je suis innocent du crime dont on m’accuse et si je me justifie je risque un divorce, c’est surréaliste.

– Monsieur Després, je vous rappelle que l’instruction est secrète ! Martèle la juge, maintenant dites-moi ce que vous avez à me dire ou alors on arrête, je n’ai pas que ça à faire.

– J’ai fait avancer la pendule parce que je voulais m’aménager une plage horaire pour rencontrer un prostitué gay.

– Ses coordonnées ?

– Je ne les ai pas !

– Pour prendre rendez-vous vous avez fait comment ? Internet, téléphone ?

– Non, je l’ai rencontré dans un sauna gay et comme il habitait dans mon coin…

– Vous êtes donc en train de me sortir un alibi invérifiable.

– Je n’y peux rien, moi si c’est invérifiable !

– Vous me prenez pour une imbécile ! Nous avons la copie de la facture de la prestation de Monsieur Martinov. Vous voulez me faire croire que vous avez dépensez tout cet argent pour une simple passe ?

– C’est un coup de folie, madame la juge, j’ai eu un véritable coup de foudre, ce mec était tellement beau. Je me suis dit qu’une fois, une seule fois dans ma vie…

– C’est tout ?

 

La juge feuilleta le dossier d’instruction, en fait elle cherchait un argument pour renvoyer Achille dans ses cordes.

 

– Je lis que plusieurs consommateurs du café « les ailes de France », prétendent que vous auriez eu une liaison avec Claire Brougnard, la serveuse de l’établissement.

– Merci la discrétion !

– C’est exact ou pas ?

– On s’est un peu amusé, mais de là à parler de liaison ! Et quel rapport avec le reste ?

– Peu importe, vous sautez les filles de bar et après vous me racontez que vous êtes gay !

– Je ne suis pas gay, madame la juge, je suis bisexuel !

– Ah !

 

La juge semble soudain circonspecte.

 

– Vous deviez le revoir votre type après ce prétendu rendez-vous ?

– Certainement pas !

– Parce que ?

– Parce que c’est un voleur, il a voulu me dépouiller.

– Racontez !

– Quand j’ai sorti mon portefeuille pour le payer, il me l’a arraché des mains, et là c’est un peu confus parce que ça s’est passé très vite, j’ai poussé le type, il est tombé par terre, j’ai ramassé mon portefeuille et j’ai enfourché mon vélo.

– Bon, j’ai noté tout ça ! L’entretien est terminé.

 

Véronique Jiquelle était une méticuleuse, elle n’avait pas cru un mot de ce qu’avait raconté Achille, mais l’enfoncer n’était pas pour lui déplaire et casser cet alibi tiré par les cheveux ne pouvait que renforcer la culpabilité de Després dans l’affaire du meurtre d’Arnaud Torre, elle demanda en conséquence un complément d’enquête à l’inspecteur Frémont

 

– Je vous envoie un compte-rendu résumé de ce que m’a raconté Després, je veux que vous le fassiez parler sur ses prétendues habitudes gays, vérifiez aussi le contenu de son ordinateur à ce propos.

 

Maitre Bouchy avait parfaitement briefé son client.

 

– Le sauna, je n’y suis allé que deux fois, ça me démangeait depuis longtemps, mais je n’avais pas osé franchir le pas…

– Tu pourrais me décrire l’endroit ? Demanda Frémont

– Oui !

– Et le prix de l’entrée ?

– 20 euros je crois.

– Et tu vas sur les sites pornos gay sur Internet.

– Ça m’est arrivé, mais j’efface !

 

Et surprise, parce que ça, l’avocat ne l’avait pas prévu, mais on trouva des traces de visite de quelques sites gays sur l’ordinateur d’Achille.

 

Quand Maître Bouchy sollicite une demande de liberté provisoire. Véronique Jiquelle est dubitative.

 

« D’accord, on a prouvé qu’il est à moitié gay, mais ça ne valide pas son alibi, d’un autre côté, on n’a aucune preuve, juste une énorme suspicion puisque l’avance de sa pendule lui permettait de réaliser son crime à 8 heures sans éveiller les soupçons de son épouse. »

 

Mercredi 10 avril

 

La juge d’instruction accepta sa libération provisoire assortie d’un contrôle judiciaire, mais aussi et bien sûr Achille l’ignorait, d’une mise sur écoute de sa ligne téléphonique fixe, de la surveillance de son courrier électronique et d’une filature constante.

 

– Tu peux me remercier, ta libération nous a coûté une fortune. Lui dit la Jeannette.

– Viens avec moi à la cave, on va choisir une bonne bouteille pour arroser ça !

– Vas-y je t’attends !

– Non ça me ferait plaisir que tu descendes avec moi !

– Ah bon ?

 

La cave était verrouillée par un cadenas, non pas parce que Després avait peur des voleurs, mais sans le cadenas la porte s’acharnait à rester grande ouverte et il avait horreur des portes récalcitrantes.

 

– Euh, il faut qu’on prenne quelques précautions. Pendant mon absence qui est venu ici ?

– Pourquoi…

– Parce que j’ai peur qu’on ait posé des micros ou des caméras.

– Les flics pour la perquisition, ton avocat et deux nanas bizarres, faut que je t’en parle.

– Bon, mettons-nous d’accord, on ne parle de l’affaire qu’à la cave, dans le jardin ou dehors en faisant les courses !

– Tu deviens parano !

– Possible ! C’est qui ces deux nanas ?

– J’en sais rien, elles m’ont montré deux photos, l’une du cadavre de Torre rue Beausoleil, l’autre de toi de dos en vélo toujours rue Beausoleil, les deux photos sont prises à une minute d’intervalle. Elles n’ont jamais montré ces photos à la police.

 

Després devient rouge comme une tomate.

 

– Et elles veulent quoi ?

– Elles m’ont proposé de t’aider, ce sont elles qui ont échafaudé cet alibi à la con, l’avocat, il n’a fait que suivre.

– Je suppose que ce n’a pas été gratuit ?

– Elles m’ont fait signer un ordre de virement permanent… Plus les faux frais, le déplacement de l’avocat…

– Quoi ? Et si la police examine nos comptes ?

– Les virements ne commenceront que quand l’enquête sera enterrée.

– Donc on a leurs coordonnées aux filles ?

– Oui, au départ c’était du chantage pur et simple, elles me menaçaient de filer les photos aux flics. C’est ton avocat qui m’a conseillé, il m’a expliqué que ce genre de photos n’était jamais une vraie preuve. Et il m’a proposé de leur demander de te fabriquer un alibi !

– On est pas près de s’en débarrasser de ces nanas, les maîtres chanteurs, ils sont toujours là et ils en veulent toujours plus.

– Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse, tu ne vas pas les tuer ?

– Non !

– Bon, alors maintenant que les choses soient bien claires entre nous : Tu as bien tué Arnaud Torre ?

– Oui ! Une pulsion ! Je ne sais pas ce qui m’a pris.

– C’est pas une pulsion, c’est un crime prémédité, l’avocat m’a montré la facture de la pendule !

– Après la bagarre au bistrot, j’ai eu envie de le tuer, une envie irrésistible !

– Tu aurais dû m’en parler ?

– Ben oui, c’est facile de dire après ce qu’il aurait fallu faire avant ! Mais bon, je te remercie de tout ce que tu as fait pour moi, je ne pensais pas que tu m’aimais à ce point.

 

Des larmes lui virent aux yeux et les deux époux s’étreignirent.

 

– On va faire quoi maintenant ? Demanda Jeannette.

– On va essayer de vivre comme avant comme si de rien était, il faut que tu retournes au bistrot, ça va leur faire drôle à ces connards de constater que tu es innocent !

 

L’inspecteur Frémont est déboussolé, il ne comprend pas que la juge d’instruction ai fait libérer son suspect.

 

Que faire à présent ? Trouver un autre suspect ? Pas d’indices, pas de pistes, rien ! Attendre que Després commette une faute ? Démonter cet alibi stupide ?

 

« C’est peut-être le plus facile, faut trouver la faille ! »

 

Il a alors l’idée de regarder dans les fichiers de la police s’il est question quelque part d’un escroc qui agresse ses clients homosexuels.

 

Et il tombe sur ça :

 

« Michel Tanseau, né le…. Agressions multiples d’homosexuels dont une avec coups et blessures suite à rendez-vous dans les bois… 18 mois de prison ferme… Libéré… »

 

Il a alors une idée :

 

– Sortez-moi les activités carte bleue de ce Michel Tanseau et les bornes de son téléphone pour ces deux journées

 

On lui indiqua un peu plus tard que les jours en question, l’homme ne s’était pas servi de sa carte bancaire et que son téléphone portable était resté chez lui.

 

– Ah ! Méfiant le mec ! Allez me le cueillir, je veux l’entendre comme témoin.

 

A suivre

 

PS : le passage au sauna a été écrit avec la collaboration de’Enzo que je tiens ici à remercier

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 17:03

Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 4 – A la recherche d’un alibi par Maud-Anne Amaro

Martinov

 

– Je pense à un truc ! Dit soudain Agnès. Ce Martinov, la police ne doit pas savoir qui il est ?

– Bof, c’est juste un réparateur de pendules ! Il n’avait vraiment pas l’air stressé quand il a vu les photos

– Il est peut-être bon comédien, je pensais qu’il pouvait être complice, mais c’est peut-être mieux que ça, c’est peut-être lui qui a commandité le crime ?

– Avec quel mobile ?

– J’en sais rien !

– Tu regardes trop de mauvais polars !

– Faudrait creuser quand même !

– C’est ça creuse, quand t’auras fini, tu me diras !

Lundi 1er avril

 

Chabadababa !

 

Ça c’est la sonnerie du téléphone portable et au bout c’est l’inspecteur Frémont qui demande à Stéphanie de passer au commissariat « pour une signature ».

 

– Non, ce n’est pas un poisson d’avril et si vous venez pas on vient vous chercher !

– Bon, bon…

 

– Font chier ! J’aime pas ça. Rouspéta-t-elle.

 

Sur place on l’a fit patienter une demi-heure sur un banc inconfortable avant qu’un képi vienne la prier de le suivre.

 

On la fait entrer dans le bureau de Frémont assis à sa place, Carli à ses côtés. Un homme est assis devant. Evidemment elle le reconnaît, c’est Achille ! Elle ne dit rien mais ne peut cacher son trouble. Achille pour sa part ne manifeste aucune réaction particulière.

 

– O.K. Asseyez-vous dans le couloir, on revient vous chercher dans cinq minutes.

 

« Quel cirque ! »

 

– Tu la connais ? Demande Frémont.

– Vous n’êtes pas obligé de me tutoyer ! Répond Achille Després.

– Je te signale que t’es en garde à vue ! Et que l’un comme l’autre on a aucun intérêt à perdre du temps, alors cette réponse ?

– Je vous répondrais quand mon avocat sera arrivé.

– Bon écoute, on ne va pas faire de la procédure, on est en « off » pas d’enregistrement, pas de de compte rendu, on veut juste savoir un truc.

– Et mon droit au silence ?

– Bon de deux choses l’une ou je demande au procureur de renouveler ta garde à vue ou tu nous répond gentiment. Alors ?

– Connais pas ! Pas du tout !

– Jamais vu ?

– J’ai peut-être dû la croiser, comme on croise beaucoup de gens.

– Vous vous souvenez de toutes les personnes que vous croisez ?

– Quand c’est une belle femme, oui !

 

Frémont demande alors au planton de conduire Achille dans la pièce contiguë.

 

– Després ne la connaît pas, mais elle, à tous les coups, elle le connaît ! Confie Frémont à son adjoint. T’es d’accord avec moi ?

– Tout à fait ! Répond Carli.

 

On fait de nouveau entrer Stéphanie.

 

– Connaissez-vous la personne qui était assise là, il y a cinq minutes ?

 

« Quel con, il m’aurait posé la question tout à l’heure, j’aurais merdé, mais là, j’ai ma réponse toute prête. »

 

– Je le connais pas, mais je l’ai déjà vu !

– Dans des circonstances particulières ?

– Il avait crevé en vélo, moi je faisais mon jogging, on a échangé deux ou trois mots et j’ai coupé court, je n’aimais pas trop la façon dont il m’avait regardé mais je me faisais peut-être des idées.

 

« Merde », se dit Frémont, « on n’avance pas !

 

– Feriez-vous un rapport entre cet homme et l’individu que vous déclarez avoir vu s’enfuir en vélo après avoir tiré mortellement sur Arnaud Torre ?

– Impossible, le mec en vélo, je ne l’ai vu que de dos !

– Avec un ciré jaune !

– Ben oui !

– Quand vous avez rencontré ce type avec son vélo crevé, vous vous souvenez comment était le vélo ?

– Pas du tout !

– Bon, vous pouvez rentrer chez vous.

 

« Després est en garde à vue, mais ils n’ont rien pour l’inculper, donc ils vont le libérer, donc ça change tout ! »

 

– On patine ! Se désole Frémont, on va garder ce guignol vingt-quatre heures, on ne sait jamais, mais s’il ne craque pas faudra bien qu’on le libère.

– Je demanderais bien un mandat au juge d’instruction pour une perq, je suis sûr que la pendule à quelque chose à nous dire. Et puis il y a son téléphone et son ordi…

– Bon, bon…

 

Mardi 2 avril

 

Effectivement !

 

Les policiers avaient recueilli les empreintes digitales des époux Després. Or les empreintes laissées sur le boitier de la pendule n’appartenaient à aucun des deux !

 

– C’est qui qui a laissé des empreintes sur cette putain de pendule ?

– Ça ne vous regarde pas, ça n’a rien d’illégal et ça ne concerne pas la police.

– Tu aggraves ton cas, connard !

 

Mais Frémont avait déjà probablement la réponse, l’interrogatoire ne revêtait qu’un aspect formel, l’ordinateur domestique d’Achille avait d’ores et déjà révélé que ce dernier avait effectué une recherche sur les « bricoleurs de mécanismes » et que son choix s’était porté sur un certain Martinov à Louveciennes.

 

– On va aller y faire un tour ! Décida Frémont.

 

Sur place, malgré ses réticences de principe, Martinov ne put faire autrement que de collaborer avec les policiers. Il leur expliqua ce que lui avait demandé Després, ce qu’il avait réalisé ainsi que les deux procédures de remplacement.

 

– Et vous n’avez pas trouvé ça bizarre ? Demanda Frémont, limite agressif.

– Il ne m’a rien demandé d’illégal ! Répondit sèchement Martinov.

 

Carli, lui, estimant que désormais l’affaire était pliée, n’intervenait pas et n’avait d’yeux que pour l’échancrure de la blouse de travail de la jolie Béatrice.

 

Celle-ci répondait aux œillades de Carli par un sourire énigmatique. Elle se disait que dans cette affaire où ils avaient été un peu légers, se mettre un flic dans la poche pouvait être utile, d’autant que l’inspecteur Carli était assez joli garçon.

 

– Et cette femme, ça vous dit quelque chose ? Demanda Frémont exhibant une photo de Stéphanie.

 

Martinov la reconnait, mais, allez donc savoir pourquoi, n’en souffle mot à l’inspecteur.

 

– Rien du tout !

– Et vous non plus ? Repris le policier se tournant vers Béatrice.

– Jamais vu !

 

Béatrice attendit que les deux policiers soient sortis pour poser la question qui lui brûlait les lèvres.

 

– Pourquoi tu leur as dit que tu n’avais jamais vu cette nana ?

– Parce que je n’avais pas envie de leur dire.

– Et pourquoi ?

– Va savoir ?

– Parce qu’elle a des gros nichons ?

– Oh ! Béatrice ! Fit-il semblant de s’offusquer ! Et puis je te fais remarquer que toi aussi tu leur as dit que tu ne l’avais jamais vu !

– Evidemment je n’allais pas dire le contraire de toi !

 

Revenu vers leur suspect, les deux inspecteurs avaient désormais la tâche facile :

 

– De deux choses l’une, ou tu nous donnes une raison valable pour laquelle ce Martinov a bricolé ta pendule et on te libère ou alors on t’emmène chez le juge d’instruction.

 

Achille Després choisit temporairement de faire valoir son droit au silence.

 

Si certains fait divers criminels sont ultra médiatisés, d’autres ne le sont jamais parce que trop banals, pas assez vendeurs ou ne surgissant pas au bon moment… et toujours est-il qu’aucun média ne parla du meurtre d’Arnaud Torre.

 

Stéphanie et Agnès sont persuadées qu’Achille a été libéré au terme de ses 24 heures de garde à vue. Aussi se pointent-elle comme des fleurs à son domicile en fin de matinée. C’est une Jeannette Després complètement effondrée qui leur ouvre la porte.

 

– Encore vous ? Mon mari n’est pas rentré. Et puis je croyais que vous vous étiez trompées d’adresse ?

– En fait, non, c’est la bonne adresse. Mais, c’est quoi le problème ? Il n’a rien à se reprocher, votre mari !

– Le problème c’est qu’on l’accuse d’avoir assassiné un bonhomme, je viens d’avoir son avocat au téléphone, c’est une machination, ça ne tient pas debout, Achille est incapable de faire du mal à une mouche ! Bon je vous raconte ça mais je ne sais toujours pas qui vous êtes !

 

Bref échange de regard entre les deux jeunes femmes qui ont bien conscience que leur présence ici ne sert plus à rien,

 

– Bon, je vous souhaite bon courage, pour votre mari, ce ne peut être qu’un quiproquo, ça va s’arranger.

– Vous n’avez toujours pas répondu à ma question ?

– Nous voulions lui présenter un produit ! Répond imprudemment Agnès.

– Un produit ? Quel produit ?

– Secret professionnel !

– Vous ne vous foutez pas un peu du monde, vous vous faites passer pour des représentantes et vous me parlez de sa garde à vue ! Vous me prenez pour une conne ?

– Pas du tout mais on ne peut pas tout vous dire ! Le secret professionnel, madame, le secret professionnel !

 

Les deux jeunes femmes quittèrent les lieux, fort énervées et se dirigèrent vers le café en face des « Ailes de France ».

 

– Bon, c’est foutu une seconde fois ! On laisse tomber ! Se désola Agnès.

 

Ce ne fut pas la nuit qui porta conseil à Stéphanie, mais l’absorption d’une mousse bien fraîche.

 

Elle en fit part à sa complice puis elles retournèrent sonner chez Jeannette Després.

 

– Encore vous, ça devient pénible ! Vous ne pouvez pas me foutre la paix ?

– On vient de changer les règles !

– Quelles règles ? Les règles de quoi ?

– On va jouer cartes sur table et vous expliquer notre rôle !

– Y serait temps. Je vous écoute !

– On peut entrer ?

– Juste cinq minutes, j’ai pas que ça à faire.

 

Sans qu’on ne les ait invités à le faire, les deux filoutes s’assirent :

 

– Voilà, on peut aider votre mari à s’en sortir !

– C’est très intelligent d’essayer de profiter de la situation, mais si vous cherchez un pigeon, c’est pas ici !

– Attendez…

– Non ! Foutez le camp d’ici !

 

Alors Stéphanie sortit son téléphone portable et activa la galerie de photos :

 

– Regardez ça et après on s’en va !

 

La photo était celle montrant Achille de dos s’enfuyant en vélo dans la rue de Beau Soleil.

 

– C’est horodaté dans les propriétés de l’image…et l’heure, c’est l’heure du crime.

 

Jeannette devint livide. Stéphanie lui montra alors une deuxième photo prise quelques secondes après la première et montrant le corps sans vie d’Arnaud Torre gisant sur le trottoir.

 

– L’heure du crime ? Mais ça ne tient pas debout, à cette heure-là on prenait notre petit déjeuner. C’est une coïncidence, c’est quelqu’un avec un vélo comme celui de mon mari !

– Ben voyons, dans la région, il y a plein de vélos jaunes et violets avec un panier en osier derrière…

– Ou alors c’est quelqu’un qui lui a piqué le vélo…

– Il est entré chez vous, il a piqué le vélo et il est venu le remettre ? Parce que votre entrée n’est pas verrouillée ?

 

La Jeannette commence à perdre pied.

 

– Mais l’horaire, l’horaire…

– Et s’il avait tripoté les pendules. D’ailleurs c’est quoi ces petites cachoteries avec Monsieur Martinov dans la cabane de jardin ?

– Hein, mais de quoi parlez-vous ? Je ne connais pas ce… comment vous dites ? Mais comment savez-vous tout ça ?

– Le hasard, ma petite dame, le hasard !

 

Jeannette ne comprend pas tout mais réalise néanmoins la raison pour laquelle les deux inspecteurs s’intéressaient tant à la belle pendule d’époque. Elle s’effondre !

 

– C’est pas vrai, il a vraiment fait ça ? Pleurniche-t-elle.

– Sauf que la police ne connaît pas ces photos. Si les flics tombent dessus, votre mari est cuit.

 

Jeannette attendit quelques longues secondes avant de réagir.

 

– Et vous comptez nous aider de quelle façon ?

– En faisant en sorte que ces photos ne tombent pas aux mains de la police.

– C’est du chantage !

– Tout de suite les grands mots ! Appelons ça un petit arrangement.

– Et en échange ?

– Juste un petit virement permanent sur un compte PayPal. Nous ne sommes pas trop cher.

– C’est dégueulasse !

– Ma pov’dame, il faut bien qu’on gagne notre vie.

– Je peux avoir un petit délai de réflexion ?

– 48 heures ? Proposa Stéphanie.

– O.K. Maintenant débarrassez-moi le plancher.

 

En sortant Stéphanie ne cachait pas sa satisfaction

 

– Elle va faire quoi pendant 48 heures demanda Agnès.

– Elle va se demander si elle peut refuser notre proposition !

– Elle ne peut pas la refuser !

– Sauf si elle veut se débarrasser de son mari !

– Ah, non, elle ne va pas nous faire ça !

 

Mais Jeannette n’est absolument pas dans cet état d’esprit, elle avait beau cocufier son mari à tour de bras, il avait beau parfois l’agacer, elle y tenait à son Achille.

 

Elle contacta Maître Bouchy, l’avocat de son mari, celui-ci n’ayant pas le temps de se déplacer proposa à Jeannette de la rencontrer brièvement lundi matin dans son bureau à Saint-Germain en Laye.

 

Mercredi 3 avril

 

Jeannette parla donc à son avocat des photos.

 

– Une photo n’est jamais une preuve, aujourd’hui avec le numérique on bricole tout ce qu’on veut, et croyez-moi il y en a des artistes !

– Donc je ne cède pas ?

– Attendez, il y a un autre élément qu’il faut prendre en compte, c’est le bricolage de la pendule. Achille garde le silence là-dessus, mais le dossier est accablant, donc pour l’instant, il n’est pas en situation de s’en sortir, alors les photos, dans la mesure où elles seraient prises en considération ne servent pas à grand-chose.

– Donc je ne cède pas ? Répéta Jeannette.

– Je peux peut-être vous conseiller quelque chose, ça n’a que peu de chance de marcher, mais autant tout essayer…

 

Jeudi 4 avril

 

Stéphanie et Agnès revinrent comme prévu

 

– Alors, vous avez réfléchi, madame Després, il s’agit de sauver votre mari.

– Vous êtes au courant pour la pendule ?

– Ben oui, c’est nous qui vous en avions parlé !

– Y compris les détails ?

– Peut-être pas, non !

 

Alors Jeannette leur expliqua ce que lui avait rapporté Maître Bouchy au sujet du bricolage effectué par le professeur Martinov.

 

– Cet élément suffit pour le faire condamner, donc vos photos n’ajouterons rien.

– C’est donc un refus ?

– Disons que j’ai une contre-proposition : si vous voulez vraiment aider mon mari, trouvez-moi une justification à ce tripotage de pendule qui ne soit pas liée au meurtre.

– Ah ! Vous permettez qu’on se concerte ?

– C’est ça, concertez-vous ! Je suis à côté.

 

Mais de sa cuisine, grâce à un miroir, Jeannette pouvait observer les faits et gestes des deux aventurières.

 

« J’entends rien de ce qu’elles racontent, mais je ne voudrais pas qu’elles me piquent quelque chose ! »

 

– On peut essayer ? Dit Stéphanie.

– Essayez quoi ?

– Faut retourner voir ce Martinov !

– Il va nous jeter !

– Pas s’il est tout seul, on attendra que sa secrétaire soit barrée, après on essaiera de l’avoir au charme !

– Toutes les deux ?

– Bien sûr, toutes les deux !

 

– Bon, on ne dit pas oui, on ne dit pas non, on vous tient au courant rapidement ! Déclara Stéphanie à Jeannette Després

 

A 16 heures, les deux filoutes, en perruques blondes et lunettes noires, se mettent en planque devant la maison bourgeoise où le professeur Martinov exerçait ses talents. A 17 h 30 Béatrice quittait les lieux. Quand celle-ci eut disparu de leur champ de vision, Stéphanie sonna.

 

– Qu’est-ce que c’est ?

– Le cabinet Dugommier…

– Je n’ai besoin de rien !

– C’est au sujet de l’affaire Després, on a juste besoin d’une précision.

 

Martinov n’est pas insensible aux charmes de ces demoiselles, de plus il ne les reconnaît pas, sinon, il leur aurait claqué la porte au nez, cependant il n’est pas si rassuré que ça

 

– Vous ne pourriez pas revenir demain matin, là je suis un peu débordé…

– Si on peut toujours revenir, mais c’est urgent, nous sommes là et on en a que pour cinq minutes.

– Bon, vous patientez deux minutes et je vous fais entrer.

 

Martinov se saisit d’une petite bombe au poivre et la met dans sa poche, on n’est jamais trop prudent. Puis les fait assoir dans le salon.

 

– Voilà c’est simple, ce Monsieur Després à qui vous avez bricolé une pendule est dans de sales draps, en fait il est accusé de meurtre…

– Stop ! Jamais au grand jamais, je n’ai demandé à Després le pourquoi de ce bricolage, comme vous dites, je m’en suis d’ailleurs expliqué avec la police. Je ne vois donc pas l’intérêt de cet entretien.

 

Et tout en parlant, notre vert professeur ne peut d’empêcher de reluquer les décolletés peu pudiques des deux filoutes.

 

– Je vais vous expliquer, pour des raisons qui nous sont propres, on veut sauver Després, or pour l’instant cette histoire de pendule le condamne. Ce qu’on aimerait c’est trouver une bonne histoire qui serve d’alibi !

– Ça va être dur ! Répond Martinov sarcastique.

– Nous aimons bien ce qui est dur ! Répond Agnès.

– Pardon ?

– Faites pas attention, nous sommes un peu coquines !

– Oui bon, ben laissez-moi vos coordonnées, si j’ai une idée, je vous la communiquerais.

– Hum ! Et vous ne nous communiquerez rien du tout ! On peut peut-être réfléchir ensemble, vous n’aimez pas notre compagnie ?

– Si, vous êtes de très belles femmes….

– Et vous aimez les belles femmes ? demanda Stéphanie

– La question n’est pas là !

 

Alors Stéphanie se lève de son siège et plaque sa main sur la braguette du professeur.

 

– En fait la question est là ! Plaisante-t-elle.

– Mais c’est quoi ces manières ?

– Ce sont de bonnes manières ! Y’a deux jolis petits lots qui sont prêt à s’envoyer en l’air avec toi pour que tu nous aides à sauver Després.

– Mais arrêtez, vous perdez votre temps, je n’aurais pas d’idée pour ça !

– Tu en as pas pour le moment, mais après une bonne séance de baise, ton cerveau va être boosté et tu vas nous trouver un truc !

– Et si je ne trouve pas ?

– Impossible !

– Voulez-vous laisser ma braguette tranquille !

– Je sens quelque chose de dur à l’intérieur.

– Vous perdez cotre temps !

 

Stéphanie a désormais dézippé la braguette du professeur qui ne proteste que formellement, une minute après la bite était sortie, une autre minute après, la fille le suçait.

 

– Elle est comment cette bite ? Demanda Agnès.

– Pas mal, pas mal un bon goût de bite, tu veux goûter ?

– Oui, pousse-toi !

– Pourquoi ? On peut le sucer à deux

 

Deux langues pour sa bite ! Imaginez l’état de notre vert professeur qui n’aurait jamais imaginé une telle chose en cette fin d’après-midi de printemps !

 

Stéphanie se régalait, elle avait beau être surtout attirée par les femmes, sucer une bonne queue restait pour elle un plaisir d’autant plus appréciable qu’il était rare, elle y mettait donc toute son ardeur et son savoir-faire, mettant tout en bouche avant de la repasser à sa camarade, puis se livrant de sa langue à un étrange ballet le long de la verge et autour du gland.

 

Le professeur Martinov était excité et bandait en continu mais ne paraissait pas prêt à jouir.

 

Initialement, dans l’esprit de nos deux coquines, les choses devaient aller assez vite ! Mais elles comprirent rapidement qu’il leur fallait faire dans la durée, et se dégagèrent un moment laissant Martinov reprendre ses esprits.

 

Cela ne les gênait pas outre mesure, au départ c’était une petite corvée sans grande importance, à présent elles étaient excitées par la situation, surtout Stéphanie d’ailleurs.

 

– Attends, ce n’est pas fini ? Lui dit Agnès on va t’en foutre plein la vue !

 

Stéphanie croyant comprendre l’intention de sa compagne, fit le geste de commencer à se déshabiller, mais Agnès la stoppa en lui adressant un clin d’œil complice fort peu discret.

 

– Regarde un peu ce qu’on va faire devant toi ! Reprit cette dernière. Le spectacle est gratuit !

 

Les deux nanas se font face. Agnès enlace sa copine, leurs visages se rapprochent et elles se roulent une pelle bien baveuse devant notre vert professeur qui se régale du spectacle et qui devine un peu la suite.

 

Effectivement, quelques instants plus tard, après s’être bien pelotées par-dessus leurs vêtements, les deux donzelles commencèrent à s’effeuiller mutuellement.

 

Et bientôt Martinov a devant lui deux magnifiques paires de seins. Magie de contrastes, d’un côté les gros seins laiteux de la grande brune Stéphanie et de l’autre les charmants obus couleur de caramel au lait de l’espiègle Agnès. Notre vieux coquin ne sait donc plus à quel sein se vouer ! Mais pour l’instant on ne lui demande rien, il reste les petites culottes, elles s’en vont rapidement. Et voilà que ces deux demoiselles exhibent leur petite chatte à notre vert professeur émoustillé comme un jeune poulain.

 

La situation les amuse et les excite de plus en plus. Agnès allait se diriger vers le professeur afin de s’en occuper un peu, mais Stéphanie attirée par les tétons de sa compagne, qu’elle connait pourtant par cœur, ne peut s’empêcher de se pencher pour le léchouiller d’abord gentiment puis plutôt goulument.

 

Martinov se masturberait bien volontiers, mais il espère secrètement que les filles finiront par se rapprocher de lui, aussi reste-t-il sage, mais la bite fièrement dressée.

 

Stéphanie se penche un peu plus cherchant à aller voir du côté de la chatte de sa comparse, mais cette fois celle-ci objecte :

 

– Tss, tss ! Retournons voir ce charmant monsieur… Mais ce n’est pas vrai qu’il est encore à moitié habillé, ce garnement ! Veux-tu te mettre à poil, pépère qu’on s’occupe bien de toi !

 

Dans d’autres circonstances notre gentil professeur se serait offusqué qu’on l’appelle « Pépère », mais présentement il s’en fiche, se déshabille, se demande un moment s’il doit conserver ses chaussettes et les enlève.

 

– Rassied-toi, on va te faire ça comme en Amérique.

 

Il ne comprend pas bien ce que les américains viennent faire là-dedans, mais peu importe, il prend place et aussitôt Agnès se met à califourchon sur lui.

 

– Faudrait un peu de musique ! Intervient Stéphanie. T’as un CD dans ton lecteur !

– Je crois oui !

 

Elle le met en marche !

 

– C’est quoi ce truc, du classique ?

– La symphonie fantastique de Berlioz.

– C’est pas mal on dirait de la musique de film !

– T’es vraiment ignare, lui réplique Agnès. Tu vois Martinov, à partir d’aujourd’hui tu ne pourras plus écouter la symphonie fantastique sans penser à nous, à nos jolis nichons et à tout ce qu’on va te faire ! C’est pas bien ça de coller des images sur la musique ?

– Si, si c’est très original ! Répond le professeur qui ne veut contrarier personne.

Martino20d

Agnès tout en se déhanchant, se débrouille alors pour que son téton vienne effleurer les lèvres du professeur.

 

– Tu peux lécher, mais doucement ! Lui précise-t-elle.

 

Et il ne s’en prive évidemment pas, un téton, puis l’autre, avant que la coquine lui roule carrément un patin.

 

La bite de Martinov est coincée contre le pubis de la belle qui continue de se déhancher. Il se demande combien de temps il va pouvoir tenir à ce rythme. D’autant qu’Agnès vient de se rendre compte que notre homme est sensible des tétons et s’amuse à les lui tortiller avec énergie.

 

Et tout d’un coup, sans prévenir, elle se dégage, mais c’est pour inviter Stéphanie à la relayer. D’autres seins à lécher, une autre bouche à goûter. Le professeur sent la jouissance monter, le sang commence à affluer dans les parties supérieures de son corps. La grande brune s’en aperçoit, quitte la position, prend le sexe en bouche et le conduit vers l’orgasme.

 

Au moment de jouir, elle se retire et reçoit le sperme sur ses seins.

 

– Oh ! Pardon ! S’excuse le professeur !

– Il n’y a pas de mal, c’est bon pour la peau ! Rétorque-t-elle en se l’étalant comme elle aurait fait avec une crème de beauté.

– T’es vraiment une cochonne ! Lui dit Agnès !

– C’est pour ça que tu m’aimes !

 

Martinov encore un peu vaseux cherche de quoi s’essuyer, Agnès s’approche et lui octroie un savant nettoyage buccal.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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