Pr Martinov

Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 16:58

Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 3 – Agnès et Stéphanie par Maud-Anne Amaro

 

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Frémont

– Bon, cette histoire n’est pas claire, je suis persuadé que ce Després en sait plus qu’il ne veut bien le dire. Commente l’inspecteur Frémont.

– Il a un alibi et le vélo n’est pas le même ! Répond Carli son adjoint

– Un témoignage n’est jamais fiable, la seule chose dont on soit sûr c’est l’heure du crime !

– Et à cette heure-là Després était chez lui !

– C’est peut-être pas lui l’assassin, mais ce pourrait être le commanditaire ou un complice. Je suis sûr qu’il sait quelque chose ! Suppose Frémont.

– Hum !

– On va faire un tour dans ce bistrot des « Ailes de France », on apprendra peut-être des choses.

 

Deux types, au comportement d’habitués discutent à une table de quatre. Les deux policiers s’assoient à leurs côté, Frémont sort sa carte de police provoquant la stupeur des consommateurs.

 

– Juste deux ou trois questions ! Vous êtes au courant pour Arnaud Torre ?

– Ben, oui, les nouvelles vont vites ! Répond Grandjean, le conseiller municipal.

– Il était comment, Torre ?

– Rien de particulier, un peu colérique surtout quand il avait bu un coup ! Un brave homme, très droit.

– Il buvait ?

– Parfois, mais c’était pas un poivrot non plus.

– Et pour ces messieurs ?

 

Les deux fonctionnaires de police découvrent alors une accorte personne blonde au décolleté provocant.

 

– Deux demis ! Répond Frémont. Puis se retournant vers le Grandjean : « on m’a dit qu’il s’était battu ici. »

– Oh, juste une bousculade !

– Avec qui ?

– Bof ! Achille !

– C’est qui Achille ? Demande Frémont, qui le sait très bien !

– Un client d’ici !

 

Grandjean jette un regard circulaire dans la salle :

 

– Tiens, il n’est pas là aujourd’hui !

– Il vient tous les après-midis ?

– Presque, mais pas toujours !

– Et il s’est frotté avec Torre pour quelle raison ?

– Ces deux-là, ils n’ont jamais pu s’encadrer !

– Oui mais de là à se battre ?

– C’est à cause d’elle ! Chuchote le rouquin en désignant la jolie serveuse.

– Mais précisément ?

– Précisément, j’en sais rien, vous savez moi les histoires de cul, ça m’intéresse pas !

 

« Hypocrite ! »

 

– Bon, on va aller voir la petite dame !

 

Frémont et Carli s’approchent du comptoir tenu par Claire, la pulpeuse blondinette

 

– Police, on peut discuter en privé cinq minutes ?

– Moi je veux bien, mais je fais comment pour le service ?

– On s’assoit tous les trois, si quelqu’un vous appelle, vous le servirez.

 

Une fois attablé, Frémont demande :

 

– Je suppose que vous êtes au courant pour Arnaud Torre ?

– Oui !

– Quelles étaient vos relations avec lui ?

– Des relations de serveuse à consommateur ! C’est tout !

– Rien d’autre ?

– Ben non, faut pas déconner, non plus !

– Et il était comment ?

– Un peu lourd, mais bon c’est un bistrot populaire ici, c’est pas le Rotary-club !

– Oh m’a dit qu’il s’était battu à cause de vous.

– Battu, c’est un bien grand mot, Torre a envoyé un pain à l’autre et ça s’est arrêté là.

– Et l’autre, c’est qui ?

– Achille Després. Un peu spécial, mais pas méchant. Tiens, il n’est pas là aujourd’hui ?

– Vous n’avez rien à me dire qui pourrait faire avancer l’enquête ?

– Ben non.

 

Stéphanie et Agnès

 

Les deux jeunes femmes laissent passer cinq minutes puis sonnent chez le professeur Martinov.

 

– On peut vous parler cinq minutes ? C’est urgent et important !

– Ben je vous écoute, Répond Martinov un peu interloqué.

– On peut rentrer ?

 

Martinov ne sent pas trop ces deux amazones.

 

– Béatrice, tu peux venir, on a du monde.

 

Martinov fait installer les deux filles, Béatrice, les rejoint.

 

– C’est que, commence Stéphanie, c’est personnel, très personnel.

– Mettez-moi sur la voie et j’aviserai, mais pour l’instant Béatrice reste là et je vous fais remarquer que vous ne vous êtes pas présentées.

– On allait le faire ! Stéphanie et Agnès, préparatrices en pharmacie. Alors voilà je vous prête mon téléphone, je vais vous demander d’examiner les quatre dernières photos de la galerie, allez les consulter dans un coin, je pense qu’ensuite nous pourrons rester tous les trois pour la suite. Ne tentez pas de les effacer, ça ne servirait à rien on a une sauvegarde.

 

Martinov se demande ce que peuvent être ces mystérieuses photos, et s’en va les examiner dans un coin.

 

Evidemment tout cela commence par la fin : la première photo montre le professeur accompagné d’Achille, sortant du pavillon de ce dernier

 

« Et alors ? »

 

La deuxième montre le vélo d’Achille garé près de sa baraque de jardin.

 

« J’y comprend rien ! »

 

La troisième montre un homme gisant à terre, son chien emberlificoté dans sa laisse à côté de lui ! »

 

« C’est quoi ce cirque ? »

 

La quatrième montre un type en vélo, de dos…

 

« Donc, c’était Després sur le vélo ! Et alors ? »

 

Il revient à sa place

 

– Qu’est-ce que vous essayez de me dire ?

– Si vous recherchez l’horodatage des photos vous constaterez qu’il s’est déroulé moins d’une minute entre les deux dernières photos que vous avez regardé.

– Et alors ?

– Et alors, on va parler de tout ça ! Uniquement tous les trois !

– Non on reste à quatre !

 

Les deux filoutes se concertent du regard.

 

– Bon alors tant pis, on arrête là, je vous téléphone dans dix minutes, pour votre sécurité il vaudrait mieux ne pas mettre le haut-parleur. Donnez-moi votre numéro, ça m’évitera d’aller le chercher sur Internet.

– Bon écoutez, je ne sais pas ce que vous cherchez, mais si vous pouviez aller voir ailleurs, ça m’arrangerait.

 

Les deux femmes s’en vont sans un mot, puis regagnent la moto, mais ne démarrent pas.

 

– On va le laisser mijoter dix minutes !

 

Martinov fait une rapide description des photos à l’attention de Béatrice.

 

– J’y comprends rien, mais ça sent le chantage, à mon avis elle se gourent de client, on va bien voir ce qu’elles vont me dire au téléphone, je laisserais l’ampli

 

– Allô Monsieur Martinov, alors, je vous explique mieux : le gars qui s’enfuit en vélo c’est Achille Després, le cadavre c’est Arnaud Torre !

– Et qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse ?

– Sauf que si j’envoie la photo où l’on vous voit avec Després, il vous faudra une bonne explication.

– C’est tout ? Vous avez autre chose à me dire ?

– Ben, oui, on va négocier un petit virement permanent et on n’en parlera plus.

– Pauvre tarée ! Conclue-t-il en raccrochant.

 

Béatrice ouvre de grands yeux étonnés.

 

– J’ai peut-être pas tout compris, là !

– Apparemment il y a eu du grabuge, Després a peut-être agressé un type ! Qu’est-ce que j’y peux, moi ! D’ailleurs c’est peut-être bidon, puisqu’on ne voit personne à côté du corps.

– En admettant que Després ait fait une bêtise, elles ont cru que t’étais dans le coup ?

– Quelque chose dans le genre, oui !

 

Stéphanie et Agnès sont allées se rafraichir dans un bistrot proche (non pas aux Ailes de France, en face).

 

– On s’est trompé de client ! On fait quoi ?

– Retour au plan A, on fait chanter Després.

– O.K. Demain on attend qu’il sorte et on le branche.

 

L’inspecteur Frémont n’en démord pas, pour lui l’assassin, c’est Després, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un homme de main.

 

– On a le témoignage de sa femme ! Objecta, son adjoint Carli.

– Ça ne vaut pas un clou, c’est sa femme, elle peut même être complice.

– J’ai pas eu cette impression !

– Ben moi, si !

– J’ai bien envie d’y retourner demain matin pour fouiller un peu !

– Sans mandat ? Le juge d’instruction ne marchera jamais avec si peu d’indices.

– On va se bricoler un papelard, il n’y verra que du feu.

 

Le soir avant de se coucher, Després se débarrassa du pistolet et de la cassette audio dans un container à ordures.

 

Vendredi 29 mars

 

Il est 6 heures du matin, Frémont et Carli, aussi mal réveillés l’un que l’autre, sonnent chez les époux Després et les réveillent.

 

– Merde ! C’est qui à cette heure-là ? Bouge pas, je vais voir ! Bougonne Achille.

– Police ! Annonce Frémont par l’Interphone

– A cette heure ?

– C’est l’heure légale, on a un mandat de perquisition !

 

Achille balise et leur ouvre en robe de chambre.

 

– Y’a quoi dans cette baraque sur le côté ? Demande Frémont

– Des outils de jardin.

– On va aller voir !

 

L’inspecteur jette un regard circulaire dans la baraque, ouvre les deux tiroirs de la vieille table en bois qui sert d’établi et sur laquelle le tournevis ayant servi à démonter et à remonter l’horloge a été laissé.

 

– C’est quoi, ça ? Demande l’inspecteur.

– Ça s’appelle un tournevis ! Répondit Després, sarcastique.

– Je le vois bien ! Ce n’est pas un outil de jardin !

– Bravo !

– Et qu’est-ce que ça fout là ?

– Je sais pas ! A moins que ce soit l’arme de mon prochain crime.

– Ça t’amuse de faire le malin, connard !

– Vous pourriez me parler correctement ça m’arrangerait !

– Quand tu seras mis en examen pour le meurtre d’Arnaud Torre, tu feras moins le mariol. Bon on va faire un tour dans le pavillon !

– Faites comme chez vous !

 

Sur place, Frémont ouvre tous les tiroirs et les placards que comportent les pièces d’habitation.

 

– Il y a aussi une cave et un grenier ! Se moque Achille.

– Et ta sœur !

 

– On cherche quoi au juste ? Demanda Carli.

– Des indices !

– Dis, je pense à un truc, s’il avait bricolé les pendules pour asseoir son alibi !

– C’est pas con, ça, mais comment le prouver ?

– On va faire le tour des pendules, on verra bien !

 

C’est ainsi qu’ils arrivèrent devant la vieille pendule d’époque.

 

– C’est joli, ça ? C’est quel style ?

– Rococo ! Répondit Achille en rougissant comme une tomate.

– Oui bien sûr ! Répondit l’inspecteur qui n’y connaissait rien. Mais vous êtes tout rouge !

– Vous n’allez pas me la casser, j’y tiens !

– Mais non !

 

L’inspecteur consulte sa montre, et constate que la pendule est pile à l’heure.

 

« Trop bizarre, ces vieilles pendules retardent toujours ! »

 

– Elle se règle comment ?

 

« Enfin la bonne question ! » se dit Achille. La question qui va les baiser ! »

 

– C’est une vraie galère, quand on change d’heure, j’y passe un temps fou.

– C’est combien, un temps fou ?

– Presque une heure !

– Montrez-moi !

– Je vais chercher un tournevis et une pince.

 

Achille commence alors une longue démonstration, démontage du boîtier, puis action difficile à l’aide de la pince sur une roulette difficile d’accès et pas évidente à manœuvrer.

 

– Faites voir, propose l’inspecteur !

 

Ce dernier finit par se rendre à l’évidence, c’est effectivement une galère.

 

– Bon on s’en va ! Propose Frémont.

– Je peux revoir la cabane de jardin ? Propose Carli.

 

Frémont ne cherche pas à comprendre. Sur place Carli ramasse le tournevis laissé sur la table.

 

– Je vous l’emprunte ! Dit Carli. Vous m’aviez bien dit que ce serait l’arme de votre prochain crime, alors ça vous empêchera de faire des bêtises.

 

Frémont et Achille se demandent alors si Carli ne vient pas de péter un câble.

 

Une fois sorti, ce dernier s’explique en sortant de sa poche deux tournevis, car il a subtilisé aussi celui ayant servi à la démonstration.

 

– T’as vu, les embouts sont les mêmes ?

– Et alors ?

– Et alors, en étant vicelard, on peut imaginer que Després soit venu tripoter sa pendule en cachette dans sa cabane pendant que mémère était occupée.

– T’es pas con quand tu veux !

– Mais comment le prouver ?

– J’ai une idée, on y retourne !

 

Achille Després n’en croit pas ses yeux quand il voit les deux poulets revenir.

 

– On a eu un remord, on vous a rapporté vos tournevis.

– Pardon ?

– Mais tu vas à nouveau ouvrir ta pendule, quelque chose a dû m’échapper.

 

Fébrile, Achille rouvre le boîtier.

 

– Stop ! Pas la peine d’aller plus loin ! Dit Frémont en passant son doigt sur le socle intérieur non amovible de la pendule

– Je fais quoi ?

– T’as vu mon doigt ? Il est plein de poussière !

 

Achille vient de comprendre, cette fois, il ne rougit pas, il blêmît.

 

– Tu nous expliques pourquoi il y a plein de poussière sur le socle et aucune sur le boîtier.

– Parce que le boîtier est protégé de la poussière !

– Hum, replace-le, on va faire un test.

– Mais enfin !

– Ou alors tu avoues que tu as tué Arnaud Torre !

– N’importe quoi !

– Madame Després apportez nous un peu de farine s’il vous plait.

– Mais pourquoi faire ?

– Vous verrez bien, c’est une surprise !

 

Fremont prend un peu de farine dans ses mains et l’applique autour du boitier fermé.

 

– Maintenant tu ouvres !

 

Un peu de farine est passé, pas beaucoup, mais il y en a, donc il y aurait dû avoir de la poussière. CQFD

 

– Bon, on l’embarque, passe-lui les menottes !

– Mais, ça ne va pas, j’ai rien fait ! Proteste Achille.

– Ta gueule ! Embarque-moi aussi cette pendule.

 

Carli souffle alors à son supérieur que ce n’est pas trop légal, puisqu’ils n’ont aucun mandat de perquisition.

 

– T’as raison, on reviendra avec un vrai mandat de perquisition quand ce connard aura avoué son crime, mais lui on l’embarque..

 

Et voilà ! Achille Després se retrouve en garde à vue, cuisiné par les deux inspecteurs,  il adopte une ligne de défense simpliste en trois points, en accord avec son avocat,:

 

– A l’heure du crime, il prenait son petit déj avec mémère.

– Il n’a pas de mobile, la dispute avec Torre n’en constituant pas un.

– Quant au tripatouillage de la pendule, il affirme haut et fort que ça ne regarde pas la police.

 

Et pour le reste il invoque son droit au silence.

 

Samedi 30 mars

 

Stéphanie et Agnès font le pied de grue depuis 8 heures du matin devant le pavillon d’Achille.

 

– Bon, il n’a pas l’air décidé à sortir ! On va entrer !

 

– Monsieur Després n’est pas là ?

– C’est pourquoi ? Demande l’épouse mal réveillée et passablement énervée.

– C’est personnel !

– L’est pas là !

 

Les deux filles n’ont absolument pas prévu cette situation et s’échangent un regard d’impuissance.

 

– On pourra le voir à quelle heure ?

– Mais j’en sais rien ! Vous êtes qui, d’abord ?

– Des copines ! Répond imprudemment Stéphanie.

– Des copines ?

– Oui en fait, des connaissances, quoi ?

– Des connaissances de quoi ?

– Bon, on va vous laisser, on reviendra cet après-midi.

– Mais qu’est-ce que vous lui voulez à mon mari ?

– C’est personnel, on vous dit !

– J’espère que c’est pas vous qui l’avez entraîné dans une sale histoire ?

 

Une nouvelle fois, les deux jeunes femmes sont prises au dépourvu.

 

– Quelle sale histoire ?

– L’histoire que ce matin, les flics sont venus le chercher. Répond Jeannette Després, noyant la fin de sa phrase dans des sanglots.

 

– On s’est trompé d’adresse, on vous laisse ! Dit Stéphanie, entraînant sa complice vers la sortie.

 

Les deux jeunes femmes rentrent chez elles. Stéphanie se veut fataliste :

 

– Les flics sont trop forts, ils l’ont déjà arrêté, j’avais pourtant bien brouillé les pistes

– On laisse tomber, on ne peut pas gagner à tous les coups.

– Sauf que nous on ne gagne jamais !

– Viens donc dans mes bras, je vais te consoler ! Lui propose Agnès

 

Il serait peut-être temps, ami lecteur, que l’auteur vous décrive un peu mieux ces deux aventurières qui vont jouer un rôle important dans cette histoire à dormir debout !

 

Elles ont toutes deux moins de trente ans, et vivent ensemble. Lesbiennes ? Oui, d’ailleurs elles se sont rencontrées dans une boite pour gays et lesbiennes, mais pas exclusives, Stéphanie est une grande brune, jolie visage ovale, cheveux longs et raides, peau très blanche, et sourire carnassier, pas un canon, mais presque. Elle possède deux petits tatouages, une tête de diable sur le bras gauche, un petit cœur sur la fesse droite, à la demande de sa compagne, elle ne se rase pas les aisselles et sa touffe reste… touffue. Agnès est plus petite de bien une tête, cheveux acajou, avec un cul d’enfer, et un pubis taillé en ticket de métro, la peau légèrement mate, petit format mais gros tempérament.

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Quelques câlins réciproques sur les bras, quelques mains aux fesses, un gros bisou baveux et c’est parti. Agnès adore dominer sa compagne durant leurs jeux érotiques et comme Stéphanie est un peu maso, elles se complètent donc fort bien.

 

– A poil, ma salope !

– Hum, qu’est-ce que tu vas me faire ?

– Tu le verras bien, grosse pouffe !

 

Les voilà nues toutes les deux, face à face, un joli contraste entre la grande brune à la peau pâle et aux seins lourds et la petite rousse à la peau couleur de caramel dont la jolie poitrine semble défier les lois de la pesanteur.

 

Agnès pince assez fortement les tétons de sa camarade et les fait rouler sans ses doigts, puis elle s’affale dans le fauteuil.

 

– Mets-toi à genoux devant moi ! Ordonna Agnès. Et viens me lécher mes pieds.

 

Stéphanie commence à balayer le dessus du pied de sa langue avant de s’attarder sur les orteils et principalement le gros qu’elle lèche comme elle le ferait d’une petite bite.

 

– Continue, tu me fais mouiller, grosse salope ! Tiens regarde, je ne raconte pas de bêtises

 

Agnès se releva et s’approcha de Stéphanie de manière à ce que sa chatte vienne se coller à sa bouche.

 

La langue de la brune vint alors fureter dans l’abricot humide de sa compagne.

 

– Hum c’est bon ce que tu me fais, mais arrête un peu je vais pisser.

– Vas-y pisse-moi dans la gueule !

– Je vais me gêner, tiens !

 

Un mince filet d’urine ne tarda pas à jaillir de l’intimité d’Agnès pour aller s’engloutir dans le gosier de Stéphanie.

 

– Alors c’est comment ?

– Hum, délicieux !

– Ça a quel goût ?

– Un petit arrière-goût de café peut-être ! Tu peux m’en faire encore une goutte ?

– Et puis quoi encore ? C’est pas Noël ! Je vais essayer, ne bouges pas, retire tes mains de mes cuisses, je me concentre. Attention ça vient !

– Hum ! Merci ! Qu’est-ce que j’aime ça !

– Maintenant tu vas me lécher le trou du cul !

– Mais ta chatte ?

– Je t’ai dit de me lécher le trou du cul ! Qui c’est qui commande en ce moment ?

– C’est toi, mon Agnès !

 

Elle se tourna, Stéphanie lui écarta ses jolis globes fessiers bien fermes et approcha la langue de l’œillet fripé de sa complice.

 

– Hum ! il est trop bon ton cul !

– Je ne te demande pas quel goût il a ?

– Un léger gout de merde, c’est ça que tu voulais entendre ?

– Peut-être !

– Tu veux un doigt ?

– Je veux plein de doigts !

– C’est parti !

 

Un pour commencer qu’elle mouille abondamment, puis deux autres suivent et se mettent à faire des va-et-vient en un rythme infernal.

 

– Tu vas me faire jouir du cul, ma salope !

– Tu es bien contente de la trouver, ta salope !

– Je ne dis pas le contraire ! Continue ! Continue ! Je vais jouir ! Aaaaah !

 

Stéphanie retire ses doigts et les porte à sa bouche !

 

– Tu fais quoi ? Lui demande Agnès d’un air faussement innocent.

– Tu le vois bien ! Je lèche mes doigts !

– T’es une cochonne !

– Je sais !

– Y’avait du caca ?

– Juste un peu, j’adore !

– Fais-moi voir le tien !

– Si tu t’exprimais clairement, je comprendrais mieux !

– Ton cul ! Andouille !

– Voilà, voilà !

 

Stéphanie se retourne et se met à dandiner du croupion comme une danseuse africaine.

 

– Putain ce cul ! Qu’est-ce qu’il est beau, on dirait une statue grecque !

– C’est nouveau ?

– Les sculpteurs grecs ont sculptés les plus beaux culs du monde, c’était leur truc ! Pour les nichons ils étaient moins balèzes !

– T’as qu’à me faire un cours d’histoire de l’art pendant que tu es !

– Mais c’est qu’elle serait impertinente, cette pétasse !

– Hi ! Hi !

– Ne bouge pas, je vais chercher de quoi te foutre une bonne correction !

– Oh là là ! J’ai peur ! Se moque la belle brune.

 

Agnès s’en va chercher un magnifique martinet qu’elle a acheté en sex-shop et dont le manche est constitué d’un superbe godemiché. Elle le lui présente devant sa bouche !

 

– Vas-y ! Lèche la bite du martinet ! Montre-moi comment tu fais la pute !

 

Stéphanie se prend au jeu et lèche le sex-toy en latex effectuant les mêmes mouvements de langue et de bouche que s’il s’était agi d’un vrai pénis.

 

– Ça te plait, hein grosse pouffe ?

– Ça ne vaut pas une vraie !

– Arrête tes conneries, tu n’aimes pas les hommes.

– J’aime pas les hommes, mais j’aime bien les bites !

– Salope !

– Parfaitement !

 

Agnès lui ôte le joujou de la bouche, contourne son amie et se met à taper en cadence sur son joli postérieur qui ne tarde pas à devenir rouge comme une tomate.

 

La pauvre Stéphanie, râle, rouspète et gesticule, mais comme finalement elle aime ça, elle finit par mouiller son entre-jambe.

 

– Arrête, viens me lécher, je n’en peux plus !

– Ma pauvre bibiche ! Et tu te figures que parce que tu me le demandes, je vais m’empresser de le faire ?

– Si tu le fais pas, je vais me palucher toute seule comme une grande fille !

– Mais, non ! Je vais te la lécher, ta minette !

– Où tu vas ?

– Chercher une serviette !

 

Stéphanie s’est assiste sur le modeste fauteuil, une serviette sous les fesses, les cuisses écartées. Agnès vient entre ses jambes et pointe sa langue dans le fouillis trempé de ses chairs intimes.

 

– Te ne me fais pas une goutte de pipi, toi ?

– Fais-moi jouir, je pisserais après !

 

Mais voilà qu’un intrus se pointe inopinément, l’intru c’est Roxy, leur labrador beige qui sans doute attiré par l’odeur du sexe vient tourner autour d’elles.

 

– Roxy, on ne t’a pas invité ! Rouspète Agnès !

– Laisse-le, il a bien le droit de s’amuser

 

Agnès tente de se concentrer sur la chatte de sa compagne, mais le chien est passé derrière elle et commence à lui lécher le cul.

 

– Comment veut-tu je te lèche dans de tels conditions ! Oh quelle langue, il a ! Il est déchaîné.

– Attend je vais faire diversion ! Annonce Stéphanie qui se décale légèrement. Viens mon gros toutou, viens lécher la chatte de ta maîtresse !

 

Elle imprègne ses doigts de ses jus intimes et les tend vers le chien qui approche son museau. La main se déplace vers la chatte, le chien suit, et hop le voici en train de lécher l’abricot de la jolie brune.

 

– Vas-y mon chien, fait bien jouir ta maîtresse, puisque cette salope d’Agnès m’a laissé en rade !

– T’es gonflée, toi ! Proteste l’intéressée !

– Ben quoi, c’est vrai ! Aaaah, c’est bon ce qu’il me fait !

– On se calme !

 

Et pendant que Roxy continue de lécher, Agnès s’intéresse à sa bite qu’elle a pris en main Elle semble fascinée par ce long machin rose qu’elle connait pourtant fort bien et ne tarde pas à le lécher bien comme il le faut.

 

Stéphanie se met soudain à jouir comme une damnée, puis après quelques secondes de récupération vient aider sa compagne à sucer la bite du chien.

 

– Je suis sûre que t’aimerais qu’il t’encule ! Lui dit Agnès.

– T’as raison, je me mets en position, guide-le !

 

L’instant d’après le chien couvrait littéralement sa maîtresse et la sodomisait en cadence en respirant bruyamment.

 

Et quand il eut fini, il s’en alla !

 

– Ben il nous laisse en plan ?

– Ben, oui c’est un chien, il ne va pas te demander une cigarette.

– Viens me finir, je veux jouir encore !

– J’arrive ma belle !

 

Agnès se régala plusieurs minutes des sucs de sa compagne en la gratifiant de larges coups de langues, puis elle attaqua le clitoris qui n’attendait que ça. A peine fut-il effleuré que Stéphanie hurla son plaisir.

 

Agnès ne bougea pas, resta bouche contre chatte. Elle attendit que sa partenaire reprenne ses esprits puis compris qu’elle libérait sa vessie. La gorgée d’urine qu’elle avala lui parut délicieuse.

 

Elle en conserva une partie en bouche et vient rouler un patin à la grande brune. Cette dernière ne fut pas surprise, ce genre de choses faisait depuis longtemps partie de leur catalogue de fantaisies érotiques.

 

– On fait une sacrée paire de salopes ! Commenta Stéphanie.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 16:55

Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 2 – Assassinat matinal par Maud-Anne Amaro

StampBea

 

– J’ai tout entendu, Confia Béatrice au professeur quand le client fut parti. Tu ne lui as pas demandé pourquoi il voulait faire ça !

– Pourquoi faire ? Si c’est un truc anodin il finira par me le dire, si c’est un truc inavouable, il doit avoir un gros mensonge tout prêt.

– T’es pas con, toi ! N’empêche t’as vu comment il me regardait ce vieux cochon ?

– Le vieux cochon, il doit avoir le même âge que moi.

– Oui mais toi t’es un gentil cochon !

– Et puis tu l’aurais pas provoqué avec ta blouse à moitié ouverte.

– Ben quoi, j’ai chaud !

– Ben enlève-la complétement, on n’est plus que tous les deux !

– Oh, je te vois venir toi !

Mais Béatrice prend le vieux professeur au mot et se retrouve devant lui en culotte et soutien-gorge et le nargue :

 

– Et maintenant on fait quoi ? Demande-t-elle d’un air faussement candide.

– On peut faire des tas de choses !

– Un Monopoly, un scrabble ?

– Non, quelque chose de plus coquin !

– Une turlutte ?

– Par exemple !

– Alors d’accord, sors-moi ta bite que je m’en occupe.

– Tu ne retires pas ton soutif ?

– Tu ne les connais pas encore par cœur, mes nénés ?

– Si, mais je ne m’en lasse pas !

 

Béatrice envoya valser le soutien-gorge et la culotte par la même occasion tandis que le professeur baissait son pantalon dégageant une bite demi-molle.

 

– Bon dis donc, toi, faudrait voir à bander un peu mieux quand je te montre mes nichons !

– Eh, c’est que j’ai plus 18 ans !

– Moi non plus ! Enlève ta chemise, je vais t’arranger ça !

 

Effectivement, après que Martinov eut retiré sa chemise blanche, Béatrice vint lui pincer et lui tortiller les tétons ce qui eut pour effet de redresser Popaul de façon spectaculaire.

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– C’est quand même mieux comme ça ! Dit-elle en se baissant pour placer ce chibre tendu dans sa bouche et d’effectuer quelques savants pompages.

 

Elle ne prolongea pas longtemps sa fellation, et l’excitation venant en suçant, elle eut envie de faire davantage de choses qu’une pipe vite fait et proposa au professeur de continuer ce petit jeu sur son lit douillet.

 

– Et tu vas me faire quoi ?

– Plein de choses que tu aimes ! Mais toi tu as intérêt à bien me lécher !

 

Dans la chambre, après s’être déshabillé, le professeur se plaça spontanément en levrette.

 

– Ben qu’est-ce que tu fais, comme ça, à me montrer ton cul ?

– Je me disais que tu allais peut-être me mettre un gode dans le cul ?

– Ben voyons, là où y’a de la gêne, il n’y a pas de plaisir ! Ben moi j’aurais préféré que tu t’occupes d’abord un peu de moi !

– Mais ce n’est pas un problème, il suffit de demander, ma chère !

 

Et Béatrice s’étale sur le lit, cuisses écartées.

 

– Allez, au boulot Martinov ! Et si tu veux que je t’encule avec le gode, t’as intérêt à me faire jouir comme il faut !

– J’arrive !

 

Depuis le temps qu’ils font des coquineries ensemble, le professeur sait parfaitement comment sa belle assistante fonctionne.

 

La langue du professeur se met à pratiquer de larges balayages sur le sexe de son assistance et se régale de ses sucs.

 

Lorsque Béatrice commence à geindre très légèrement, il pourrait porter l’estocade en lui suçant son petit bouton d’amour, mais il préfère faire durer le plaisir. Alors il mouille son doigt, lui introduit dans le rectum et le fait aller et venir avec énergie.

 

– Ah ! Oui ! C’est bon ! Continue à me doigter le cul. Mets un deuxième doigt ! Aaaah !

 

Le sang commence à affluer au visage de la jeune chimiste. Martinov active maintenant deux doigts et attaque cette fois le clitoris, provoquant un orgasme fulgurant et fort humide de sa jolie partenaire.

 

Le professeur la regarde avec beaucoup de tendresse. Ses seins perlés de gouttes de transpiration lui apparaissent magnifiques et son visage respire le bonheur et la plénitude.

 

Martinov et Béatrice ne se sont jamais considérés comme amant et maîtresse, mais il existe entre eux depuis le début de leur collaboration une saine complicité érotique.

 

Il est donc assez rare que Martinov éprouve le désir d’embrasser son assistante sur la bouche, mais aujourd’hui il le fait et Béa accepte de bon gré ce baiser.

 

Ils contemplent tous les deux le dessus de lit, trempé.

 

– On a encore oublié de poser une serviette ! Se désole-t-il

– J’apporterais ça au pressing ! Oh mais dis-moi t’es tout dur, toi ?

 

Effectivement, en ce moment notre bon professeur bande comme un bout de bois.

 

– Allez, maintenant, Martinov, gare à ton cul ! En levrette, cul tendu !

 

Béatrice encapote le godemiché, mais l’introduit pas de suite prenant un malin plaisir à titiller de sa petite langue le trou du cul du professeur lequel comme vous vous en doutez se tortille d’allégresse. Et tout d’un coup sans prévenir la jeune femme se mouille un doigt et l’enfonce dans le fondement de son vieux complice.

 

– A mon tour, de te doigter le cul ! Il n’y a pas de raison, non ?

– Oui, mais moi je t’en avais mis trois !

– Ne sois pas trop gourmand, attention je suis où il faut là ? Demanda-t-elle en pointant l’extrémité du gode sur son anus.

– Vas-y ! Aaaaah !

– C’est bon ?

– Enfonce le bien, fait le vibrer !

– C’est tout, tu veux pas que je mette un peu de musique pendant qu’on y est ?

– Aaaah, c’est bon, continue !

– J’arrête pas !

 

Et tout d’un coup Béatrice retire le gode !

 

– Aaaah, que c’est bon ! Mais tu ne continues pas ?

– Mais si, je vais le remettre ! Tiens voilà t’as vu comme il glisse bien dans ton cul !

– Oh là là, tu me gâtes aujourd’hui !

– Pourquoi « aujourd’hui » ? Je te gâte toujours !

 

Bref ce petit jeu sur l’air de « Je rentre, je sors » dura quelques minutes, mais comme tout à une fin, même les bonnes choses) elle retira définitivement le gode.

 

– Je vais te finir ?

– Finis-moi !

– A moins que tu veuilles une petite goutte de mon pipi.

– Tu sais bien que je suis toujours partant !

– Cochon !

– Mais tu aimes bien t’amuser avec ton vieux cochon !

– Ais-je dis le contraire, mon cher ?

– On va dans la salle de bain !

– Pas la peine, je vais te faire juste une goutte, directo dans la bouche !

 

Martinov étant allongé sur le dos, Béatrice vint poser sa chatte sur sa bouche et se laissa aller. Effectivement, son envie de pipi était bien pauvre, mais elle combla néanmoins notre coquin de professeur, qui bandait toujours comme un jeune homme.

 

– Ne bouge pas, lui dit-elle, en sortant une capote de la table de chevet et en la déroulant sur sa bite, je vais m’enculer sur toi.

 

C’est ainsi que Béatrice rejoua la chevauchée des Walkyries mais sans la musique, faisant coulisser la bite tendue du professeur dans son joli petit cul. Elle en tarda pas à manifester son émotion en criant des « Oh » et des « Ah », tandis que Martinov, incapable de se retenir davantage explosait sa jouissance.

 

– Ça fait du bien ! Commenta la jolie blonde avant de se diriger vers la salle de bain afin de prendre une bonne douche.

 

Le professeur, lui s’assoupit quelques instants, Béa le laissa dormir.

 

L’après-midi, Achille revint afin de conduire le professeur Martinov chez lui, enfin pas tout à fait chez lui, puisqu’arrivé sur place, il l’invita à l’attendre à l’intérieur de sa cabane de jardin.

 

– Ma femme ne doit pas être au courant de ce qu’on fabrique, à cette heure-là elle fait sa sieste, je vais chercher la pendule.

 

Martinov se contenta de regarder comment on pouvait retirer le mécanisme du boîtier, il prit des photos et nota quelques cotes.

 

– Ça me parait faisable, je regarde ça de plus près et je vous envoie un devis.

– Non, non rien par la poste.

– Par mail alors ?

– Non par téléphone ! C’est moi qui appellerai, je n’ai pas de portable. Bon je vais remettre la pendule à sa place et je vous raccompagne.

 

Mercredi 27 mars

 

Huit jours plus tard, le professeur Martinov avait bricolé un quadruple mécanisme dont il était fort fier, il ne restait plus qu’à aller le fixer.

 

Achille n’avait fait aucune difficulté pour le prix et avait réglé la prestation en espèces.

 

Il y a environ deux ans, une série de cambriolages avait troublé la paisible vie des habitants des Hauts-Bois, Peu rassuré, Achille avait alors acheté aux puces et « sous le manteau » un pistolet assorti de trois chargeurs, en rentrant il l’avait essayé dans la forêt, puis dissimulé sous sa table de chevet. Quand les cambrioleurs finirent par se faire pincer, il remisa arme et chargeurs dans un coin de sa cabane de jardin. Il n’informa jamais son épouse de cette acquisition.

 

Ce matin, il a ressorti le pistolet de sa cachette et l’a de nouveau essayé contre un tronc d’arbre qui n’avait rien demandé.

 

Il est ensuite allé chercher le professeur Martinov qui substitua le mécanisme d’origine de l’horloge par le sien.

 

Jeudi 28 mars

 

Comme toutes les nuits, Achille se lève afin de satisfaire un petit besoin naturel, il en profite pour avancer la montre de sa femme et la pendule de la cuisine d’une heure, puis se recouche.

 

A 7 heures, alors que toutes les pendules marquent 8 heures. Achille se lève prend sa douche, fait chauffer le café pendant que madame se lève.

 

Il y a dans la cuisine, un vieux poste de radio à cassettes, la veille, il a enregistré la radio entre 8 heures et 9 Heures. Quand sa femme s’installe dans la cuisine, il déclenche discrètement le vieux lecteur de cassettes.

 

Mal réveillée, sa femme ne se rend pas compte que le poste débite les mêmes âneries que la veille.

 

A 8 heure 45, heure des pendules, Achille s’en va comme tous les jours chercher son journal.

 

Sauf qu’aujourd’hui il n’ira pas chercher le journal, il a pris celui de la veille et le rapportera comme s’il venait de l’acheter !

 

Il enfourche son vélo et fonce vers le quartier de « beau soleil » qui jouxte le village, il sait parce que l’intéressé le répète assez souvent qu’à cette heure-là Arnaud Torre sort balader son chien, juste après le bulletin d’information de la radio.

 

Il l’aperçoit, le double, fait le tour du pâté de maison et quand il estime qu’il peut agir sans témoin, il lui tire dans le dos une balle de son 7,65, à dix mètres de distance. Torre s’écroule, Achille arrive à sa hauteur et lui loge une nouvelle balle dans la tête. On n’est jamais trop prudent ! Puis il pédale comme un sprinter pendant que le chien dont la laisse est coincée autour des jambes de la victime aboie à tue-tête.

 

Il rentre tranquillos à la maison, il profite du fait que sa femme fasse le ménage pour remettre les pendules à l’heure. La grosse pendule quant à elle va le faire automatiquement. (Merci Professeur Martinov !)

 

« Tout s’est passé au poil, personne ne m’a vu ! Cet après-midi j’irais jeter le flingue et la cassette dans la Seine, et demain Martinov reviendra remettre le mécanisme d’origine ! »

 

Sauf qu’Achille se trompe lourdement. Au premier coup de feu, Stéphanie Vaudeux qui s’apprêtait comme chaque matin à téléphoner à sa mère est venue à sa fenêtre et a pris une photo du cycliste en fuite avec son smartphone !

 

– Putain, un meurtre sous mes fenêtres, j’appelle les flics ! C’est quoi le numéro ? Viens voir, Agnès !

 

Mais quelque chose la retient de téléphoner :

 

– J’ai déjà vu ce vélo violet et jaune avec le petit panier sur le porte bagage, je l’ai déjà vu quelque part mais où ? Il y a peut-être du fric à se faire ?

– Du fric ? S’étonne Agnès, sa compagne.

– Ben, oui, on protège le mec en racontant des conneries aux flics, et en échange on lui demande une petite rente.

– On peut essayer !

– Faudrait trouver le mec, pas évident ! On va faire les choses dans l’ordre »

 

Alors Stéphanie appelle la police qui arrive sur les lieux dans les cinq minutes et constate la mort par balles d’Arnaud Torre.

 

Evidemment Stéphanie est interrogée et se livre à une description fantaisiste de l’agresseur:

 

– Il était à peu près 8 Heures… Oui, je téléphone toujours à ma mère de ma fenêtre… une habitude comme ça… Oui en vélo, un vélo rouge, un mec avec un ciré breton.

– Jaune ?

– Le ciré, pas le vélo, le vélo il était rouge !

 

On interroge les riverains, tout le monde a entendu les coups de feu, mais le cycliste n’a été vu que de loin.

 

« Ce vélo » Répète Stéphanie, « je suis persuadée de l’avoir vu quelque part ! Mais où ? C’est quand même étrange, ça de se souvenir d’un vélo ? »

 

Ça y est Stéphanie se souvient : c’était sur les côtes des « Hauts-bois », le cycliste avait crevé son boyau, elle, elle faisait son jogging, seule ce jour-là. Ils avaient juste échangé quelques mots :

 

– J’ai rien pour réparer, heureusement, j’habite pas loin !

– Bonne journée, il va faire chaud.

 

« Il ne doit pas être trop difficile à trouver, j’irais faire un tour cet après-midi ! »

 

La police se met rapidement au travail.

 

– Monsieur Torre avait-il des ennemis ? Demande l’inspecteur Frémont

– C’était quelqu’un d’entier, caractériel, imprévisible, il était fâché avec beaucoup de gens mais de là à l’assassiner ! Lui confie la veuve éplorée en sanglotant à moitié.

– Avait-il reçu des menaces de mort ?

– Pas que je sache, il me disait pas tout !

– Excusez-moi de vous demander ça, mais il faut bien que je fasse mon enquête : votre mari était-il fidèle ?

– Vous en connaissez beaucoup, vous, des maris fidèles ?

– Parce que l’hypothèse d’un crime passionnel… Bredouille l’inspecteur.

– Ecoutez, je ne me faisais aucune illusion, mais il n’allait pas jusqu’à me faire des confidences.

– Mwais ! Il se disputait souvent avec les gens ?

– Ça lui arrivait !

– Il usait de violence physique ?

– Rarement, mais il s’était battu au moins deux fois avec un gars des « Haut-bois ».

– Et vous avez son nom !

– Achille !

– Achille comment ?

– J’en sais rien !

– Savez-vous si cet individu possède un vélo ?

– Bien sûr qu’il a un vélo, c’est même pour ça qu’ils se sont bagarrés !

– Pour un vélo ?

– Arnaud avait signalé à ce monsieur Achille qu’il garait son vélo n’importe comment… le ton a monté…

 

L’inspecteur Frémont se dit qu’il tenait peut-être une piste. Une rapide enquête de voisinage l’emmène chez Achille Després.

 

Ce dernier balise, il avait envisagé l’éventualité d’une visite de la police, mais pas si vite !

 

– Monsieur Després, j’aimerais vous poser quelques questions, connaissiez-vous Monsieur Arnaud Torre ?

– Je ne le connais pas plus que ça, c’est un client des « Ailes de France », je n’ai aucune affinité avec ce monsieur !

– Nous croyons savoir que vous avez eu des mots avec lui ?

– Ben oui, on s’est engueulé, on s’est un peu bousculé, ce sont des choses qui arrivent !

– A quel propos vous êtes-vous disputés !

– Des conneries, je le rappelle même plus, vous savez : un mot en entraîne un autre et comme ce con veut toujours avoir raison.

– J’avais cru comprendre que la dispute était au sujet de votre vélo ?

– Mon vélo ? Qui vous a raconté ça ?

– La veuve de Monsieur Torre !

– Comment ça la veuve ?

 

C’est qu’il est malin Achille ! Ou plutôt il se croit malin !

 

– Monsieur Torre a été assassiné ce matin à 8 heures par un cycliste.

 

Cette fois Achille a du mal à conserver sa contenance, et l’inspecteur qui s’en aperçoit jubile.

 

– Vous pourriez me montrer votre vélo ?

 

« Merde, heureusement qu’il me reste l’alibi des pendules ! »

 

Mais Frémont déchante quand il découvre le vélo ! Il n’est pas rouge, pas rouge du tout même !

 

– C’est votre seul vélo ?

– Oui !

– Maintenant montrez-moi votre ciré jaune !

– Mais je n’ai pas de ciré jaune !

– Vous vous en êtes débarrassé !

– Non mais attendez, vous êtes en train de m’accuser gratuitement là ! A quelle heure il a été tué, Torre ?

– 8 heures 5, 8 heures 10, nous avons des témoins.

 

« Mais qu’est-ce qu’il me raconte, le poulet, c’est quoi cette histoire de ciré et de deuxième vélo ? Il bluffe, mais je ne comprends pas son jeu ! »

 

– Vous étiez où à 8 heures ?

– Chez moi, vous n’avez qu’à demander à ma femme.

 

Evidemment Jeannette Després confirma l’emploi du temps de son mari.

 

– Mais pourquoi vous me posez toutes ces questions ? Finit-elle par demander ?

– Je vous l’ai déjà dit : parce que Arnaud Torre a été assassiné ce matin à 8 Heures par un cycliste.

– Donc vous soupçonnez tous les cyclistes, c’est ça ? ? Et moi je vous répète qu’à 8 heures on était là tous les deux !

– Oui et le vélo n’est pas rouge ! Je vous laisse, c’est bizarre toit ça !

 

L’inspecteur Frémont est dubitatif :

 

« Quelque chose cloche ! Ce mec n’est pas clair, mais comment s’y retrouver ? Admettons que le témoin soit complice, seulement ce n’est pas le seul témoin même si la fille est la seule à l’avoir vu de près. Il y a bien eu un crime tout de suite après 8 heures ! La femme de Després n’est pas complice ou alors elle est trop bonne comédienne. On va réfléchir ! »

 

En début d’après-midi Stéphanie et Agnès prennent toutes les deux, place sur la moto de la première afin de partir en reconnaissance dans les Hauts-bois.

 

Elles entamèrent un quadrillage systématique de la citée pavillonnaire. Ce ne fut pas bien long :

 

– Tiens c’est là !

 

Effectivement devant la maison, accoté à une baraque de jardin, était garé le vélo violet et jaune équipé d’un petit panier en osier sur le porte bagage, qu’elle avait vu au moment du crime.

 

– Voyons voir la boite aux lettres : « Achille et Jeannette Després « , tu notes ?

– C’est fait ! Répondit Agnès

– Bon on va attendre qu’on puisse le voir seul, on se relaie ?

– Oh regarde le voilà qui sort de sa maison, mais qu’est-ce qu’il fabrique avec cette pendule dans les bras ?

– Va savoir ? Oh ! Il l’emporte dans la petite baraque.

– On fait quoi ?

– On attend qu’il sorte et on l’aborde.

 

Un quart d’heure plus tard, Achille ressortait de la cabane, toujours avec sa pendule sous le bras et se dirigeait vers le pavillon.

 

– J’y vais ! Dit Stéphanie.

 

Elle descend de moto mais stoppe son geste, elle vient d’apercevoir un nouveau personnage sortir de la cabane et se diriger vers la sortie.

 

– Qui c’est ce mec ?

 

Ce mec, c’est le professeur Martinov qui est revenu replacer dans la pendule, le dispositif d’origine.

 

Et voilà qu’Achille sort de nouveau de son pavillon, sans pendule cette fois, il rejoint Martinov, monte avec lui dans sa voiture et démarre.

 

– On les suit ? Propose Stéphanie.

– Ça mange pas de pain.

 

Trente minutes plus tard la voiture s’arrêtait à Louveciennes devant la maison du professeur Martinov, celui-ci descendit de voiture et entra chez lui pendant que la voiture d’Achille faisait demi-tour.

 

Stéphanie s’approcha de la plaque dorée posé à l’extérieur.

 

– Professeur Martinov ? Professeur de quoi ?

 

Une petite recherche sur Internet lui permit d’apprendre que ce dernier réparait des mécanismes anciens entre autres activités.

 

– Hum ! Fausse piste se désola Stéphanie ! A tous les coups, ce mec lui a juste réparé sa pendule !

– En un quart d’heure ? S’interroge Agnès.

– Pourquoi pas ?

– Et pourquoi il aurait fait ça dans sa cabane de jardin ?

– Qu’est-ce que j’en sais, moi ? Mais c’est vrai que c’est bizarre.

– On n’a qu’à lui demander !

– O.K. Tu me laisses faire, je prends la sacoche, viens !

– Attention de ne pas foirer le truc quand même.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 16:52

Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 1 – Aux Ailes de France par Maud-Anne Amaro

 

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Si certaines des aventures du vieux professeur Martinov et de Béatrice, sa pimpante assistante, ont commencé par des demandes extravagantes de la part des personnes venant les consulter celle-ci commença de façon plutôt banale ! Mais lisez plutôt :

Ou plutôt, attendons un petit peu et plantons le cadre, le professeur Martinov attendra un petit peu.

 

Vaumaison (ne cherchez pas sur Google, vous ne trouverez pas) est une petite ville des Yvelines non loin de Saint-Germain en Laye, une ville à l’ancienne, sans urbanisme social composé d’un « village » avec ses commerçants, du moins ceux qui perdurent, ses deux bistrots et sa pharmacie, un peu plus loin quelques pavillons alignés en une rue constituent le quartier de « Beau soleil ». Sur les hauteurs, au lieu-dit « les Hauts-bois, s’est construit dans les années 1960, une cité pavillonnaire dont la plupart des habitants sont aujourd’hui retraités.

 

Une ville sans histoire, petite bourgeoisie où l’on vote à droite et où l’on rouspète après les « étrangers » alors que la ville n’en compte quasiment pas. La France profonde à deux pas de Paris, en quelque sorte !

 

Des deux bistrots, l’un des deux va attirer notre attention, il se nomme pompeusement « Aux Ailes de France » et est décoré d’affiches à la gloire de Louis Blériot, Saint-Exupéry et autres « chevaliers du ciel ». Les époux Ledoux sont les propriétaires du lieu, commerçants standards et sans histoire. Le café y est quelconque et sa « cuvée du patron » est une horrible piquette.

 

La clientèle est essentiellement composée d’habitués, semi-poivrots, joueurs de cartes et philosophes de comptoir.

 

Nous allons nous intéresser à deux de ces habitués :

 

Arnaud Torre est une force de la nature se prétendant caporal-chef en retraite, c’est un braillard bouffi de certitudes, champion des « yaka » et des solutions toutes trouvées dans tous les domaines, pas mal mythomane, il est en réalité beaucoup plus bête que méchant. On fait avec, il fait partie du décor. Il a sa « cour », oh peu de monde, Grandjean, qui siège au conseil municipal (ou plutôt qui y ronfle) et Beaufils, un petit grassouillet qui malgré ses 75 ans n’a jamais abandonné le port du costar-cravate, ensemble, ils ne cessent de refaire le monde. Un drôle de monde !

 

Achille Després, lui; est un instituteur à la retraite habitant aux « Hauts-bois ». Sa femme, Jeannette n’a pratiquement jamais travaillé. Un ménage sans histoire dont les gosses sont casés avec de bonnes situations. Sauf que durant les premières semaines de retraite, Achille s’est aperçu que la cohabitation conjugale devenait difficile. Essayant d’en discuter avec son épouse, elle nia le problème avec une mauvaise foi flagrante. C’est complètement par hasard en surprenant une conversation téléphonique qu’il subodora que Jeannette la trompait. Sur ses gardes, la suspicion se transforma en certitude. Alors évidemment, il la gênait ! Il aurait pu faire un tas choses, il choisit de faire l’autruche en passant ses après-midis au bistrot et en relisant Zola. L’infidélité de sa femme avait pour lui un énorme avantage, elle ne pourrait ainsi pas lui reprocher ses propres écarts.

 

Achille n’est pas un homme très sociable, les premiers temps, certains consommateurs des « Ailes de France » ont tenté de faire la conversation avec lui, mais comme il ne répondait que par monosyllabes, ils l’abonnèrent à sa solitude.

 

Parfais, les propos qu’il entendait autour de lui l’exaspéraient, mais il laissait glisser, appliquant l’antique précepte selon lequel « contre les cons, il n’existe aucun remède ».

 

Lundi 29 janvier

 

Sauf qu’un jour Torre, particulièrement excité, se lança dans une diatribe contre « ces salauds de juifs ».

 

Després oubliant son précepte, apostropha le malotru :

 

– Vous n’avez pas à tenir de tels propos publiquement, vous êtes abject !

– Et ta sœur, elle est abjecte ?

– Vous en avez beaucoup des réponses intelligentes dans ce genre ?

– Je t’emmerde !

 

Després se contrôla et ne répondit plus afin de désamorcer une situation qui ne pouvait lui être favorable. Il ne répondit pas non plus à la pluie de quolibets et d’injures que Torre lui adressa.

 

Désormais une haine tenace s’installa entre les deux hommes. Les jours suivants Torre usa de provocations.

 

– Tu pourrais pas changer de bistrot, ça pue l’intello mal lavé ici ! Clama-t-il provoquant le rire gras de ses deux acolytes

– Monsieur Torre, maitrisez-vous ou quittez l’établissement, vous n’avez pas à agresser la clientèle.

 

C’est Claire l’accorte serveuse du café qui venait d’intervenir.

 

– Ben quoi, je rigole ! Répondit bêtement Arnaud Torre.

 

En fait Torre était vexé de l’intervention de la jolie serveuse.

 

Parlons un peu de cette serveuse, une jolie blonde légèrement dodue, coiffé avec des nattes qui auraient pu faire bonne figure dans une fête de la bière munichoise.

 

Claire outre son sourire désarmant, affichait un décolleté provocant qui faisait, vous vous en doutez bien, tourner toutes les têtes des mâles du bistrot. (pas que les têtes d’ailleurs)

 

Evidemment, je jour où elle débarqua ici, les sollicitations et les propositions ne manquèrent pas. Claire fit rapidement comprendre à cette compagnie de queutards potentiels qu’elle ne mangeait pas de ce pain-là. Mais elle continuait à être gentille, d’afficher son beau sourire et d’exhiber ses décolletés plongeants.

 

Elle acquit rapidement une réputation d’allumeuse, mais pour rien au monde la clientèle n’aurait déserté pour aller en face. Claire était tellement jolie à regarder !

 

Pourtant à y réfléchir, se disait la blondinette, il pouvait y avoir de l’argent à se faire. Quoi de plus facile que d’accepter un rendez-vous avec l’un de ces messieurs, de préférence un bien propre sur lui, puis une fois sur place lui expliquer qu’elle n’avait rien d’une nymphomane mais qu’elle avait des problèmes d’argent et bla-bla-bla. Sauf cas de pingrerie compulsive ou de putophobie incurable, le coup était imparable.

 

Sauf qu’elle avait de sérieux doutes sur la discrétion de ces messieurs. On connaît la chanson : celui à qui on a bien précisé de ne parler à personne, va le faire quand même à l’aide de l’antienne connue : « Je te dit ça parce que j’ai confiance en toi, mais surtout tu ne le répètes à personne ». Et la rumeur s’enchaîne jusqu’à ce que tout le pays soit au courant.

 

Dans ce contexte, Achille faisait figure d’exception. Il ne parlait à personne, mais comme les autres, il la dévorait des yeux. Claire décida de tenter sa chance.

 

L’amorçage se fit en trois coups, sur trois jours :

 

Premier jour : Claire s’approche d’Achille pour servir.

 

– Bonjour Monsieur Achille ! Ça me fait plaisir de vous voir, vous êtes mon moment calme de la journée, ça me change de tous ces braillards.

– Merci, vous êtes gentille.

 

Ce fut tout mais l’ego d’Achille en fut flatté.

 

Mardi 30 janvier

 

– Il est joli, mon décolleté ? Si vous avez envie d’en voir plus, peut-être que c’est possible, sait-on jamais ?

 

Claire n’attendit pas de réponse laissant Achille dubitatif.

 

« Une pute occasionnelle ! Evidemment un moment avec elle, ça ne doit pas être désagréable, mais je ne mange pas de ce pain-là ! Et d’abord la prostitution, je suis contre, question de principe. Non, mais dès fois ! »

 

N’empêche qu’il n’arrive pas à se concentrer sur sa lecture et qu’une heure plus tard son état d’esprit avait considérablement évolué :

 

« Elle ne doit pas prendre bien cher, après tout on ne vit qu’une fois… A moins qu’il y ait une arnaque derrière, mais bon, je suis assez grand pour rester sur mes gardes »

 

Mercredi 31 janvier

 

– Alors, Monsieur Achille, vous avez un peu réfléchi ?

– Et en admettant, on ferait ça où ?

– Avant mon service, à disons 10 h 15 au carrefour des Fleurettes, vous monterez dans ma voiture.

– C’est peut-être pas trop discret ?

– Pensez-vous ! A cette heure-là, il n’y a pas un chat !

 

Jeudi 1er février

 

Le lendemain, Achille qui s’était pour l’occasion parfumé d’eau de toilette, se rendit à pied jusqu’à ce fameux carrefour situé à vingt minutes de son domicile. Obsédé de la ponctualité, il s’arrangea afin d’être juste à l’heure. Il n’eut pas besoin d’attendre, Claire arriva au volant de sa Twingo, et il monta dans sa voiture.

 

Ils roulèrent en direction du bois tout proche et Claire stoppa sa voiture à l’entrée d’une contre-allée.

 

– Bon ! Préalable ! T’es un grand garçon, je suppose que tu avais compris que j’avais besoin d’argent ?

– Ben, oui ! Combien tu veux ?

– Ecoute, c’est une première fois, on ne va pas faire grand-chose, donne-moi juste un petit billet !

 

Achille sortit un billet de 20 euros de son portefeuille

 

– Un tout petit peu plus, quand même !

 

Achille ressorti un autre billet !

 

– J’ai pas de monnaie !

– Je vais te rendre 10 euros.

 

« Quel pingre »

 

– Je te fais une pipe ? Proposa-t-elle.

– Oui bien sûr, mais j’aimerais bien voir tes seins ?

– Mais bien sûr, mon petit chéri !

 

Elle fit passer son pullover par-dessus ses épaules, laissant apparaître un soutien-gorge à larges bonnets qui subjugua Achille.

 

Quand elle libéra son opulente et jolie poitrine, Achille devint comme fou, sa bite devint raide comme un barreau de chaise et il se demanda quelle conduite il devait adopter.

 

– Je peux toucher ?

– Tu ne m’as pas donné grand-chose !

 

Fébrile, Achille ressorti son portefeuille, mais il ne contenait que les 10 euros qu’elle lui avait rendus. Il lui tendit

 

– Non, non, garde ça ! La prochaine fois, prend un peu plus de sous. Touche les juste un peu, c’est mon jour de bonté.

 

C’est ce qu’il fit sans insister.

 

Claire était aux anges, comme elle l’avait pressenti, l’individu était correct et respectueux et surtout elle avait déjà pratiquement réussi à le fidéliser.

 

Elle porta sa main à la braguette de l’homme et constata à travers le pantalon, sa bonne bandaison, elle dézippa la fermeture éclair, envoya sa main fouiller à l’intérieur, laquelle revint avec une jolie bite dans la main.

 

– C’est moi qui te mets dans cet état-là ?

– Ben, oui !

– Descend un peu ton pantalon, ce sera plus pratique.

 

Il le fit dégageant ainsi ses grosses couilles velues.

 

Claire plongea alors vers la bite tendue et offerte. Elle eut un tout petit moment d’appréhension, se demandant si l’homme était complétement « propre sur lui », mais elle fut rassurée, sa bite n’avait qu’un léger goût d’urine qui ne la gênait pas outre mesure.

 

« Ma première bite depuis que l’autre salaud est parti ! » ne peut-elle s’empêcher de penser.

 

Claire était célibataire depuis plusieurs semaines, son apprenti plombier de compagnon étant parti du jour au lendemain vivre avec une dame chez qui il était allé changer un joint. Notre jolie serveuse en fut fort marrie et avait mis alors sa vie sexuelle et sentimentale entre parenthèses.

 

La bite d’Achille était moins grosse que celle de son ex et elle put de suite mettre tout dans la bouche et commencer à coulisser en cadence, provoquant des rauquements de plaisir chez l’homme.

 

Ne souhaitant pas le bâcler, elle fit une petite pause en allant lui gober les testicules, c’est ainsi qu’elle se retrouva avec un poil de couille dans la bouche, ce qui la fit rire.

 

– Qu’est-ce qu’il y a ? S’inquiéta Achille

– C’est rien, j’ai avalé un poil !

 

Du coup Claire se met à lécher la verge, puis s’aventure sur le gland qu’elle titille en faisant frétiller le bout de sa langue.

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Une perle de préjouissance finit par apparaître au bout d’un méat, Claire peut encore retarder un tout petit peu l’inéluctable conclusion, en lui caressant négligeant les testicules, mais quand elle remet l’objet en bouche, la bite de l’homme se met à s’agiter de soubresauts tandis que le palais de la belle se remplit de sperme.

 

Un kleenex, ou plutôt deux kleenex, l’un pour Achille qui s’essuie la bite, l’autre pour Claire qui recrache la semence de l’homme.

 

Achille affiche un sourire béat, Claire l’autorise à lui faire un « tout petit bisou » sur le sein. Imaginez comme notre homme est heureux !

 

Claire sort de la voiture provoquant l’incompréhension de l’homme :

 

– Je vais faire un petit pipi, mais tu peux regarder, ça ne me dérange pas !

 

Subjugué, Achille observe la fille qui se baisse en le regardant, puis qui après avoir dégagé sa culotte se met à arroser la végétation de sa pluie dorée.

 

– Que c’est beau ! Commente Achille !

– Ça t’as plu ? Lui demande-elle

– Oui, t’es très gentille !

– On pourra recommencer, il suffit de me faire signe, mais je compte sur ta discrétion bien entendu, au bistrot il faut qu’on fasse comme si rien ne s’était passé entre nous, je compte sur toi !

– Pas de soucis !

 

Les habitudes se prirent vite, et tous les jeudis suivants, Achille profitait des charmes de Claire, il lui donnait toujours la même somme, elle lui faisait toujours la même chose.

 

Au café, ils s’efforçaient tous deux de se comporter comme de si de rien n’était, mais on a beau chasser le naturel, il revient vite au galop. Certes des petits gestes imperceptibles, mais Arnaud Torre devina bien qu’entre ces deux-là, il se passait quelque chose et il en crevait de jalousie.

 

Il suffisait d’une étincelle pour mettre le feu aux poudres

 

Lundi 11 mars

 

L’étincelle en question fut d’une banalité confondante, ce jour-là, la place qu’occupait habituellement Achille étant occupée, il se plaça ailleurs sans faire attention au fait qu’elle n’était pas libre, son occupant étant parti aux toilettes.

 

– C’est pas libre ici ! S’énerva Torre.

– Je ne vous ai rien demandé ! Répondit imprudemment Achille.

– On prend pas la place des autres ! Moi j’appelle ça de l’impolitesse.

– Bon, ça va, je vais m’assoir ailleurs, mais j’ignorais que vous étiez devenu placier.

– Qu’est-ce qu’il nous chante l’intello avec ses grands mots !

– Ce n’est pas de ma faute si vous êtes inculte !

– Je me branle pas avec des mots, moi, j’ai travaillé jusqu’à 60 ans, pendant que toi t’enculais les mouches.

– Ah, tiens, je vous croyais retraité de l’armée.

– Et alors ? Après l’armée j’ai pris un autre boulot, je ne suis pas une feignasse, moi.

– Bon, vous vous calmez ? Intervint Claire.

– Vous avez bien tort de le défendre, vous avez vu comment il vous regarde, il n’arrête pas de vous déshabiller avec ses yeux de porc ! Ce mec ne respecte pas les femmes, c’est un satyre, un violeur en puissance.

– Un prédateur ! Ajouta le courageux conseiller municipal à qui personne n’avait rien demandé.

 

Le sang d’Achille ne fait qu’un tour, il se lève comme un diable qui sort de sa boite et écrase le nez de Torre qui se met à pisser le sang, mais qui par reflexe riposte d’un direct du droit dans l’arcade sourcilière d’Achille, envoyant celui-ci au sol sous le choc. Torre s’apprête à se jeter sur son adversaire, mais les consommateurs parviennent à calmer le jeu.

 

Achille refuse de l’aide et s’en va chercher de quoi s’arranger à la pharmacie toute proche.

 

Torre prend l’auditoire à témoin sur l’air très scolaire de « c’est lui qui a commencé ». Mais n’obtient pas le succès escompté.

 

– Bon, messieurs dames, intervient Claire, on va dire que c’est une querelle de bistrot, il n’y a pas de morts, il n’y a pas de blessés, l’incident est clos. Mais je ne veux pas de suite.

 

Mardi 12 mars

 

Le lendemain Achille revint au bistrot avec des lunettes noires pour cacher son cocard. Quand il vit Torre attablé avec ses deux acolytes, une bouffé de haine l’envahit.

 

Il comprit alors qu’on pouvait tuer par haine, comme on écrase un serpent malfaisant.

 

Jeudi 14 mars

 

Quand il revit Claire pour sa séance de câlin hebdomadaire, celle-ci le mit en garde.

 

– Méfie-toi de Torre, c’est un ancien militaire, tu n’auras jamais le dessus avec lui. Ce qu’il faut c’est ne jamais lui répondre. S’il avait porté plainte c’est toi qui aurais eu tort, tu as porté le premier coup et ça tout le monde l’a vu.

 

Alors que faire, ? Changer de café ? Achille était trop fier pour faire ça, mais maintenant il estimait qu’au café des « Ailes de France », la présence d’Arnaud Torre était une anomalie qu’il convenait de corriger comme il se doit.

 

Lundi 18 mars

 

Le décor est planté, les personnages sont brossés, rendons-nous maintenant à Louveciennes, là où exerce le Professeur Martinov avec l’aide de Béatrice, sa sémillante collaboratrice blonde et gironde.

 

– Achille Després, instituteur en retraite ! Se présente l’individu.

– Enchanté, j’ai lu votre demande, ça fait un peu usine à gaz, mais ça m’intéresse, vous pouvez me répéter tout ça de vive voix, que je ne commette pas d’impair.

 

Et voilà qu’arrive Béatrice, toute pimpante, en blouse de travail mal boutonnée.

 

– Je vais faire du café, Monsieur en prendra un ? Propose-t-elle.

– Mais certainement ! Répond Achille en suant de grosses gouttes.

– Mon assistante n’assistera pas à l’entretien, tient à préciser le professeur, elle est chimiste, l’horlogerie ce n’est pas son truc.

– Dommage !

 

Ça lui avait échappé, et Martinov eut le tact de ne pas relever.

 

– Allez, refaites-moi un petit topo !

– Je veux que le matin, au réveil la pendule avance d’une heure en accélérant le mouvement des aiguilles, disons à partir de minuit. Ensuite de 8 heures à 10 du matin, les aiguilles devront freiner pour retrouver l’heure normale.

– C’est faisable, mais c’est complexe, en fait il me faut trois systèmes d’horlogerie différents, faudra déjà les caser, et puis un système de relais, en fait un quatrième système. Vous avez apporté l’horloge ?

– Non, juste la photo !

 

Martinov ne put qu’admirer la pendule, un modèle sous cloche de verre avec un support en bronze orné d’angelots peinturlurés en doré.

 

– Jolie pièce, mais la pendule me paraît bien petite, il va falloir que je miniaturise tout ça, Ça risque de vous coûter bonbon !

– Aucune importance, faites-moi un devis.

– Il faudrait que je voie l’horloge.

– Pas de soucis, je vous emmène la voir !

– Mais vous ne pouvez pas me l’apporter ?

– Ben non, c’est impossible !

– Dans ce cas comment voulez-vous que je travaille ?

 

Achille ne répond pas, son regard obnubilé par la vue de Béatrice qui vient d’apporter les cafés.

 

Martinov reformule sa remarque.

 

– J’y ai pensé, Répond Després, je vous propose le protocole suivant : Un : je vous emmène voir l’objet afin que vous puissiez prendre les cotes. Deux, je vous laisse bricoler le mécanisme dont vous venez de me parler, et trois, quand c’est prêt, vous revenez à la maison pour installer tout ça sur la pendule.

– Ça peut se faire, vous êtes loin ?

– A côté de Saint-Germain en Laye ! C’est pas bien loin.

– On irait quand ?

– Cet après-midi si vous voulez ?

– O.K. Mais je vais être obligé de vous facturer un déplacement !

– Normal !

– Euh, ça ne me regarde pas, mais ces petites manips, ce n’était pas possible à la main ?

– Non, c’est trop compliqué, faut ouvrir, dévisser, puis atteindre une espèce de roulette très dure et pas facilement accessible.

– Et pour le passage à l’heure d’été vous faites comment ?

– Ben justement : Je galère pendant une heure !

– Alors faisons simple, au lieu de l’usine à gaz que vous me proposez, je peux juste vous rendre la visse en question plus souple et plus accessible…

– Non, non ! Répond Achille ! D’ailleurs le lendemain de la mise en place du mécanisme, je reviendrais vous chercher pour replacer l’ancien mécanisme.

– Ah, bon ? Je suppose qu’il ne faut pas chercher à comprendre ? S’étonna le professeur.

– Alors d’accord, je viens vous prendre à 14 heures ?

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 13:34

Professeur Martinov 19 – Le drone, la nièce et la masseuse 18 – Partouze finale par Maud-Anne Amaro

stamp partouz

 

Les deux femmes prennent le chemin du retour :

– T’en penses quoi de ce qu’on vient de faire ? Demande Florelle

– Un peu déçue, sur le moment c’était plutôt amusant, mais le résultat, c’est quoi ? Est-ce qu’on est vraiment vengé ? Finalement ce mec ce n’est jamais qu’un pauvre con ! Et qu’est-ce que tu veux qu’on fasse avec un pauvre con ? Ma vraie vengeance c’est d’avoir récupéré mon fric !

– Ouais !

– Pas d’accord ?

– Si, un peu ! Et en plus moi je n’ai rien récupéré, on n’efface pas une insulte.

 

Un silence gêné s’installe quelques minutes.

 

– On fait quoi ? Finit par demander Florelle !

– T’as faim ?

– Pas des masses, mais on peut grignoter un petit truc.

– J’ai envie de voir du monde, de faire la folle, d’oublier nos conneries ! Réplique Vanessa.

– C’est un peu tôt pour aller en boite.

– Je ne pensais pas à ça !

– Ton client qui te chouchoute, c’est un fêtard ? Demande Florelle.

– Pas vraiment, il a d’autres qualités, mais… oh en revanche il a rencontré un couple de chercheurs, le professeur Martinov, il s’appelle, tu verrais le look, super sympa, pépère…on va lui dire de venir chez lui, on va se faire une super teuf…

– Martinov à Louveciennes ?

– Tu connais ?

– Ben oui…

 

Du coup chacune raconta à l’autre ce qu’elle ne savait pas.

 

…et puis j’inviterais bien Framboisert…

– C’est qui, Framboisert ?

– Tu vas voir ! On va se poser cinq minutes dans un, je vais donner quelques coups de fil.

 

Vanessa téléphona d’abord à Framboisert en l’avisant que Martinov serait aussi invité chez Octave puis à Martinov en l’avisant que Framboisert serait aussi convié. Puis termina par Octave Heurtebise qui pratiquement devant le fait accompli, tomba du placard.

 

– Mais, si mais si, ça me fera plaisir… Insiste Vanessa. On va faire la fête, tous ce que j’ai obtenu c’est grâce à toi, non ? Martinov et sa copine tu les connais, pas de problème, Framboisert aussi, quant à Florelle, c’est ma copine…

– Framboisert ? Pourquoi Framboisert ?

– Parce qu’il suce des bites !

– Ah ! Mais je n’aurais jamais le temps de préparer…

– Tu téléphones au traiteur, tu demandes un buffet froid pour sept personnes à 20 heures, et aussi du vin et l’apéro. Tu expliqueras que tu n’as pas besoin d’extra, on fera le service nous-même.

– On peut pas faire ça demain ?

– Non, c’est aujourd’hui qu’on a besoin de déstresser.

 

Les deux filles allèrent ensuite se préparer et se changer dans l’appartement de Florelle.

 

– Je voulais te prêter un truc un peu sexy, mais on ne fait pas vraiment les mêmes mensurations…

 

Qu’à cela ne tienne, il y a un magasin de prêt à porter pas bien loin et les filles allèrent y acheter de quoi être les reines de la soirée.

 

– Ah ! Emporte aussi quelques disques, parce que chez Octave c’est très classique, Wagner, j’aime bien mais pour se trémousser, c’est pas top ! Il nous faudrait aussi quelques sex-toy, j’ai un très beau gode-ceinture mais je ne l’ai pas avec moi.

– Qu’à cela ne tienne on va s’arrêter dans un sex-shop, on va acheter deux ou trois bricoles et on prendra aussi des préservatifs et du gel.

 

Et à 20 heures 15 tous les invités étaient présents dans le salon d’Octave Heurtebise. On fait les présentations, puisque tout le monde ne se connait pas. Florelle vêtue d’une robe vert amande « colle aux fesses » se paie un joli succès. Vanessa porte une petite robe noire a fine bretelle, bien décolletée devant et portée sans soutien-gorge. Edith portait une jolie robe imprimée laissant découverte ses jolies épaules, quant à Béatrice elle avait un petit haut tout fin et tout blanc sous lequel ou pouvait voir ses gentils tétons darder, quant à la mini petite jupe noire, ben, elle était très mini, justement.

 

Quand tout ce petit monde fut assis autour de la table basse, Vanessa servit les apéritifs avant de prendre la parole :

 

– C’est ma copine Florelle et moi-même qui avons eu l’idée de cette petite fiesta, on avait envie de se décontracter, de bouffer, de voir des gens sympas, de s’amuser… parce que, explique Florelle…

– Parce que cet après-midi on a fait un peu des bêtises chez Monsieur Savourey…

 

Stupeur d’Octave

 

– Oh rassurez-vous, rien d’irréparable, rien d’illégal, on avait juste envie Vanessa et moi, de lui donner une leçon et on lui a flanqué une de ses trouilles.

 

Alors elles racontent en faisant de grands gestes, le récit plait beaucoup à Octave qui jubile

 

– Et maintenant, on trinque !

 

Et alors là ! Question : comment la partouze va-t-elle démarrer ? Tout le monde se doute qu’après quelques verres et quelques grignotages, les choses vont devenir de plus en plus osées. Mais les bonnes manières nous enseignent que c’est aux maîtres de maison de donner le coup d’envoi. Or ce n’est pas le genre d’Octave, éternel timide.

 

Alors Vanessa propose à Florelle un petit numéro à deux. Elle met dans le lecteur de CD le thème de la Panthère Rose et ces deux demoiselles commencent à se déhancher, d’abord bien sagement en se faisant de petits bisous sur les lèvres. Puis les petits bisous ne deviennent plus sages du tout

 

Au bout de trois minutes, Florelle fit signe à sa partenaire de descendre la fermeture éclair de sa robe. Celle-ci se retrouva en culotte et en soutien-gorge. Elle s’approcha alors des invités, jeta son dévolu sur Romain Framboisert et lui mit la main à la braguette. L’homme se laissa faire. La belle blackette dézippa sa fermeture éclair et entra sa main dans le pantalon, ne la ressortant qu’avec la bite semi bandée. Elle revint vers Vanessa. Romain, lui se savait trop que faire de son engin inopinément sorti, il ne le rangea pas, mais le cacha de ses mains dans un réflexe de pudeur incongru.

 

La petite robe noire de Vanessa sous laquelle elle n’avait pas de soutien-gorge fut prestement enlevé par sa complice qui lui rendit la politesse en libérant sa belle poitrine chocolatée. Les deux femmes se sucèrent les tétons l’une après l’autre pendant quelques instants et se chuchotèrent des choses (quoi donc ? mots doux ou instructions pour la suite, allez savoir ?) avant de revenir vers le petit groupe.

 

Vanessa se poste devant le professeur Martinov, et Florelle devant Octave Heurtebise. Les filles demandent aux hommes de leur descendre leur culotte, tâche que le professeur exécute avec décontraction et Octave en rougissant comme un collégien.

 

Puis quasi simultanément les deux filles se transforme en exploratrices de braguettes et s’en vont sortir les bites de ces messieurs. Octave n’est plus rouge, il est écarlate.

 

Du coup, voyant que les choses évoluent en joyeuse gaudriole. Roland Framboisert décide de ne plus cacher son sexe et entame une lente masturbation.

 

Attiré par cette jolie chose et sentant qu’elle a un ticket avec l’homme, Florelle abandonne Heurtebise pour venir lui prêter sa main.

 

Octave est un moment désappointé, mais juste un moment parce qu’il a comme voisine Edith Framboisert qui décide d’entrer dans la ronde :

 

– Permettez-vous que je vous branlasse ?

 

Il eut été inconvenant qu’Octave relève cette impardonnable faute de français

 

– Je vous en prie, ce sera un plaisir !

 

Il s’étonna d’avoir répondu sans rougir !

 

– Vous pouvez me pelotez, j’adore ça !

– Les seins aussi !

– Tout ce que vous voulez, débraillez-moi, vous allez voir comme je suis cochonne.

 

Octave s’escrime à tenter de retrousser la robe imprimée, Edith l’aide et retire le soutif dans la foulée. L’homme ne se contient plus et se jette sur les nénés de la belle comme s’il n’en avait pas caressé depuis trois siècles.

 

– Hum, tu les aimes mes gros nichons ? Hein ?

– Humf, Humf !

– T’as raison, régale-toi.

 

Et il continue, il n’arrête pas, passant du droit au gauche et du gauche au droit.

 

– Attends, je vais un peu te sucer la bite ! Oh, mais c’est que tu bandes bien dur, les bites, c’est comme ça que je les aime, tu me la mettras dans le cul tout à l’heure ?

 

Octave est incapable de répondre, cette orgie va trop vite, ne lui laissant ni le temps de souffler, ni le temps de réfléchir et pour l’instant il ne peut qu’apprécier la langue agile d’Edith Framboisert qui virevolte sur son gland turgescent.

 

De son côté le professeur Martinov se fait débrailler par la jolie Vanessa qui a trouvé le moyen de le mettre torse nu et de lui pincer les tétons avec frénésie.

 

Romain et Florelle tendrement enlacés comme de vrais amoureux n’arrêtent pas de se bécoter en se pelotant compulsivement.

 

Et Béatrice dans tout ça ? pour l’instant elle est restée habillée, se demande lequel des trois couples elle pourrait rejoindre, et se dit que décidemment cette Florelle lui plairait bien, mais n’aimant pas s’imposer, elle reste à sa place, et attend le moment propice. Au bout d’un moment elle se dit qu’autant être prête quand l’occasion se présentera et entreprend de se déshabiller en se débrouillant pour que Florelle la remarque.

 

Ça ne rate pas, bref échange de clin d’œil entre les deux jeunes femmes. Florelle dit à Romain qu’elle va revenir, puis part à la rencontre de la jeune chimiste. Mais voilà que Vanessa se pointe à son tour, les deux femmes s’embrassent et Béatrice lui murmure quelque chose à l’oreille, cela à l’air d’amuser l’escort-girl qui s’en va transmettre le message à Octave toujours dans les bras d’Edith Framboisert.

 

Florelle s’approche de Béatrice et lui roule une pelle d’enfer avant de la faire rouler au sol où elles entament un joli soixante-neuf en black and white

 

Léger mouvement de chaises musicales, Octave s’en va s’assoir à côté de Romain qui laisse son épouse aux bons soins de Vanessa.

 

Prenant son courage à deux mains, mais rougissant (Octave rougit souvent) Octave Heurtebise introduit la scène par ces mots magiques :

 

– Vous avez une bien belle bite cher Monsieur !

– Je vous en prie, disposez-en !

– C’est vrai, je peux ?

– Mais puisque je vous le dis !

 

Alors Octave prend la bite et la branle. Sa façon de faire est assez moyenne, mais Romain qui a de l’éducation ne va pas lui dire et préfère l’inviter à le sucer. Vous pensez bien que le père Heurtebise qui n’attendait que ça se jette sur la bite, bouche en avant

 

Le professeur Martinov laissé seul en ce moment présume qu’il va se passer des choses intéressantes entre ces deux messieurs et vient pointer le bout de sa bite.

 

Il préfère sucer que l’être, mais il faut bien commencer par quelque chose et offre sa queue à Romain qui l’engloutit comme bon amateur de bites qu’il est.

 

Curieux spectacle en ce moment de cette partouze où un trio d’hommes se suce tandis que ces dames se gamahuchent et se pelotent deux par deux.

 

– Regarde-moi ces cochons en train de se sucer la bite ! Fais mine de s’offusquer Edith Framboisert.

– Ça t’excite, hein de voir ton mari sucer de la bite ! Lui dit Florelle en lui introduisant un doigt dans le trou du cul !.

– Oh ! Oui ! J’espère qu’il va aussi se faire enculer !

 

Edith ne croit pas si bien dire ! Romain qui a deviné ce que voulait son fellateur lui demande :

 

– Tu veux que je t’encule ?

– Oui ! Répond timidement notre retraité de l’aéronautique.

– Quelqu’un a des capotes ? Demande Romain à vive voix !

– Sur la table à côté des rillettes ! Répond Vanessa.

– Ces coquines ont décidemment pensé à tout !

– C’est pour ça qu’on les aime ! Répond Octave dans un grand élan de tendresse.

 

Octave se met en levrette, Romain vient lui lécher le cul et le doigte un peu afin de le préparer, puis il le tartine de gel et après s’être recouvert de la petite protection obligatoire quémande l’entrée. Ce n’est pas rentré tout de suite, mais c’est rentré. Notre Octave est aux anges.

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– C’est trop bon de se faire enculer ! Clame-t-il à qui veut l’entendre.

– C’est bon, hein mon, biquet, on a bien fait d’organiser cette petite fiesta, et la soirée ne fait que commencer ! Répond Vanessa qui est venue à ses côtés.

– T’es un amour !

 

La belle escort girl s’est emparée du gode ceinture qu’elle a acheté cet après-midi et le passe à Edith.

 

– Encule donc Martinov avec ça, il va adorer !

– Bonne idée ! Viens là Martinov, tu vas passer à la casserole.

 

Et tandis qu’Edith s’harnache, on entend un cri fulgurant, c’est la belle Florelle qui vient de jouir sous les coups de langue de Béatrice.

 

Tous les regards se braquent alors vers la belle blackette, le corps dégoulinant de sueur, entrelacée dans celui de Béatrice. Elle souffle un court moment puis se met en devoir de rendre à la jeune chimiste le plaisir qu’elle vient de lui donner à coup de langue dans la chatte et de doigts dans l’anus.

 

Les deux femmes se relèvent, pantelantes et se dirigent vers la salle de bain afin de s’éponger quelque peu.

 

Edith qui lorgne depuis tout à l’heure sur la belle blackette sans avoir eu l’occasion de l’approcher, se dit que c’est peut-être le moment.

 

– Attend-moi, je reviens ! Dit-elle au professeur, qui s’était déjà mis en position. Il va pour se relever, mais Vanessa, bonne fille lui demande de ne pas bouger, elle s’empare d’un godemiché, un tout simple, sans ceinture, mais assez réaliste et engode notre bon Martinov avec une dextérité de professionnelle (forcément !)

 

Dans la salle de bain, Florelle est entrée dans la baignoire et s’asperge le corps d’eau froide.

 

– Qu’est-ce que tu fous ? Viens me rejoindre ! Dit-elle à Béatrice.

– Faudrait que je fasse pipi !

– Ben, tu pisseras dans la baignoire !

– Je risque de te pisser dessus !

– Mais ce sera un plaisir, ma chère ! D’autant que si je me souviens bien, je t’ai déjà donné ma pisse mais nous n’avions pas fait le contraire.

– Alors j’arrive, ma gourmande, la dernière fois j’avais gouté à ton pipi, il était délicieux.

 

Florelle se cale au fond de la baignoire, bouche ouverte, prête à recevoir le jet doré de sa complice. Béatrice parvient à contrôler son jet de façon à ce que sa receveuse puisse boire par rasade, n’empêche qu’une partie de l’urine vient lui arroser le corps.

 

– Hum, délicieux ! J’en ai plein les nichons ! Tu me les suces ?

 

Bien sûr, Béatrice ne refusa pas et se régala des jolis tétons de la blackette mouillés de sa propre urine.

 

– Dis tu ne voudrais pas me faire plaisir ? Demanda alors Florelle

– Tout ce que tu veux !

– Tu sais de quoi j’ai envie, là tout de suite, c’est d’une bite d’homme qui me pisse dans la bouche, une bite que je pourrais sucer après et que je ferais juter… oh là là que ça m’excite.

– Tu m’as l’air ne pleine forme, toi !

– C’est rien de le dire ! Je suis excitée tu peux pas savoir !

– Ben si, je m’en suis aperçue ! Bon, je vais essayer de te trouver une bite qui traine à côté…

 

Edith qui observait les deux filles, à peine cachée près de la porte, croise donc Béatrice.

 

– Euh, je ne dérange pas ? Demande-t-elle.

– Non, pourquoi tu dérangerais ? Mais tu vas faire quoi avec ton gode ceinture ?

– Des cochonneries !

– Je me disais aussi !

 

Très à l’aise Edith entre donc dans la salle de bain, elle a devant elle le spectacle magnifique du corps de Vanessa mouillé de l’urine de Béatrice.

 

– Hum ! T’es trop belle comme ça ! Lui dit-elle.

– Vas-y ! Fous-toi en plein la vue, c’est gratuit.

– Je peux te caresser ?

– Bien sûr, viens me rejoindre dans la baignoire, ma bibiche, je suis un peu pleine de pisse, ça ne te dérange pas ?

– Non, non, je joue aussi à ces jeux-là !

– Ce doit être à la mode ! Mais dis-moi : ce gode ceinture, c’est pour qui ?

– Pour qui en veux !

– Moi j’en veux bien !

– Qu’à cela ne tienne, mais on peut commencer par quelques douceurs…

 

Les visages se rencontrent les bouches se collent, la belle blackette et la jolie mature se caressent et se pelotent avec passion.

 

– T’as la peau douce, c’est incroyable !

– Hi, hi ! T’avais jamais caressé de femmes blacks.

– Y’a bien longtemps !

– Ta bouche a un petit gout de pipi !

– Ça ne te déplaît pas, on dirait ?

– Non, je suis un peu cochonne.

– Tu m’encules avec ton machin ?

– Ici, dans la baignoire ?

– Mais oui, lèche-moi un peu le trou avant…

 

Edith ne se le fit pas dire deux fois et plongea sa jolie langue dans le troufignard de la blackette.

 

– Tu le trouves comment ?

– A mon goût ! Penche-toi un peu que je m’introduise !

– Encule moi, bien ma chérie, enfonce-moi ton truc bien profond !

 

C’est ce qu’elle fait, et avec tellement d’ardeur qu’elle n’entend pas l’intrus pénétrer dans la salle de bain.

 

– Ciel mon mari ! Plaisante Edith. Mais tu viens faire quoi ?

 

Eh, oui, c’est Romain Framboisert qui fait son apparition, Béatrice ayant accédé à la requête de Florelle en choisissant le seul homme disponible du moment.

 

– On m’avait dit qu’on pouvait avoir besoin de mes services…

– O.K, mais il faut qu’on s’organise un peu. Edith sort de mon cul pour le moment !

– Déjà ?

– On va se mettre autrement… Assis-toi sur le bord de la baignoire, je vais m’empaler sur toi. Et du coup Romain va pouvoir m’arroser !

 

Miracle de la technique érotique : Florelle joue au manège de chevaux de bois en montant et en descendant sur le gode-ceinture d’Edith tandis que Romain lui pisse dans la bouche à plein jet.

 

Quand l’homme eut fini de se soulager, la belle blackette lui goba la bite qui ne tarda pas rebander, et de fort belle façon. Elle le suça tant et si bien qu’il éjacula dans sa bouche en grognant de satisfaction.

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– Il est délicieux le foutre de ton mari !

– Hi, hi !

 

Florelle continua sa « chevauchée fantastique », sa respiration devint saccadée, le sang afflua à son visage, elle tenta de retarder le moment ou son plaisir allait exploser, mais au bout d’un moment n’y parvint plus et jouit dans un râle. Elle se dégagea.

 

– Oh dis-donc tu m’as bien enculé avec ton machin !

– Le machin, il est pas très propre, t’as fait la cochonne.

– Donne, je vais nettoyer ! Répondit Florelle en ouvrant la bouche.

 

Il eut été inconvenant qu’Edith refuse le baiser profond que la blackette lui proposa après cette pette fantaisie, d’autant qu’en la matière (c’est le cas de le dire) Madame Framboisert n’était point novice.

 

Et pas encore rassasiée, elle s’en alla voir Octave et lui tripota la bite !

 

– Je reviens vous voir. Vous êtes un hôte délicieux, mais pour que le souvenir de cette soirée soit complet, il faudrait que vous m’enculiez.

– Ce sera avec grand plaisir !

 

Edith se retourna et la bite entra sans son cul comme dans du beurre, Octave fatigué sentit qu’il ne tiendrait pas la distance mais en galant homme s’évertua à donner du plaisir à sa partenaire. Il décula, la femme retira la capote et le finit en bouche.

 

A côté, Martinov se faisait enculer par Romain à grands coups de bites, tandis que Béatrice et Vanessa se pelotaient et se léchaient frénétiquement. Quant à Florelle momentanément sans partenaire, elle s’était emparée d’un double gode et se ramonait les deux trous en jappant comme une chatte en chaleur.

 

Derniers râles de jouissances, tout ce petit monde marque une pause, on pisse, on boit, on se rince et on commence à faire honneur au buffet. On reste à poil, on est bien, l’orgie reprendra très certainement tout à l’heure. Dans un coin, les époux Framboisert échangent leurs coordonnées avec Florelle. Une jolie kinésithérapeute peu farouche, ça peut servir dans un carnet d’adresses !

 

Le lendemain matin, Savourey après une très mauvaise nuit, décide d’aller faire un petit tour. Arrivé dans la partie commerçante de la ville, il va jusqu’au boulanger, change d’avis, revient sur ces pas, hésite encore, stoppe et semble chercher quelque chose. Il reste là un moment, avance d’un mètre, puis recule. Intrigué un quidam bienveillant l’interpelle !

 

– Vous cherchez quelque chose, monsieur ?

– Oui des extraterrestres !

 

Fin de l’épisode

 

(août 2019)

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 13:30

Professeur Martinov 19 – Le drone, la nièce et la masseuse 17 – La punition de Savourey par Maud-Anne Amaro

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William

 

– William, je vais être très clair, de deux choses l’une, ou vous me dites la vérité, ou bien j’aviserai votre boite que je ne peux plus avoir confiance en vous, avec toutes les conséquences que vous imaginez. Lui déclare Savourey sur un ton solennel.

– Je ne comprends pas ?

– Alors répondez-moi par oui ou par non ! Attention à la réponse, si je vois que vous vous foutez de ma gueule, je mettrais ma menace à exécution ! Alors ?

– Je n’ai pas entendu la question !

– Est-ce vous qui avez écrit des trucs sur mon tableau Velléda ?

 

William choisit alors la bonne tactique, ne rien nier et tout minimiser.

 

– Oui !

– Et c’est tout ce que vous avez à me dire ?

– Vous m’avez demandé de répondre par oui ou par non, je vous ai répondu « oui ».

– Eh bien maintenant vous pouvez commentez votre réponse.

– Je ne pensais pas faire quelque chose de grave, on m’avait parlé d’une simple farce !

– Qui ?

 

William hésite, mais se sent coincé.

 

– C’est mademoiselle Florelle qui m’a dit qu’elle voulait vous faire une farce !

– Et bien voilà, c’est tout ce que je voulais entendre.

 

Savourey aurait bien poussé la perfidie jusqu’à indiquer à William que malgré son aveu, il ne le prendrait plus à son service, mais il ne tient pas à s’affronter avec un homme qui risque de lui envoyer son poing dans la gueule. Alors se croyant dans un film biblique, Savourey prend une allure théâtrale !

 

– Allez part sans crainte, William, tu es pardonné !

– Pardonné, mais je n’ai rien fait de mal ?

 

« Et maintenant, la Florelle, je vais la piéger, je ne sais pas encore comment, mais elle va s’en souvenir de Jean-Claude Savourey. Quant à ma nièce ce sera son tour, juste après ! »

 

Les filles

 

Vanessa s’inquiétait de ne plus avoir de nouvelles de Florelle, aussi fut-elle ravie quand enfin elle la rappela.

 

– J’aimerais bien qu’on se voie !

 

La voix était claire et enjouée, donc à priori pas de problème à l’horizon.

 

– Pas de soucis, c’est quand tu veux !

– Ce soir vers 18 heures ?

– Oui !

– Tu, passes chez moi ?

– Oui !

 

Une invitation à l’odeur de galipettes, mais Vanessa n’avait rien contre, appréciant bien la compagnie de cette jolie blackette. Elle se rendit donc sur place à l’heure dite. Echange de bisous, elles boivent un jus de fruit et Florelle entre de suite dans le vif du sujet

 

– Tu es où avec Savourey ? Demande-t-elle.

– Je ne lui réponds plus, j’ai eu un bol énorme, j’ai récupéré une bonne partie de l’argent qu’il avait piqué à la mère.

– Tu vas arrêter le business alors ?

– Je vais juste garder deux ou trois clients que j’aime bien, ça me fera de l’argent de poche. Et toi ?

– Je ne lui parle plus au téléphone. Je lui ai envoyé un texto en lui disant que j’étais quelque temps à l’étranger pour qu’il me foute la paix. Je cherche toujours un moyen de me venger, mais je sèche un peu. Y’a bien des trucs à voler chez lui mais il risque de se douter que c’est moi !

– Ben alors ?

– C’est un peu pour ça que je voulais te rencontrer, tu n’as pas une idée ?

– Comme ça, non !

– J’ai bien pensé à foutre le feu chez lui, mais je ne m’en sens pas capable.

– Oublie-le, le silence est le plus grand des mépris. Et puis bon, je crois que tu en as bien profité, tu t’es bien payé sur la bête, non ?

– J’aurais préféré un peu moins de cadeaux et un peu plus de respect.

 

Que voulez-vous répondre à ça ?

 

– Dans tes rapports avec lui, il était comment, un peu maso ? Demande Vanessa.

– Oh, non pas du tout, tout le contraire, c’est un gros macho, genre mâle dominant.

– Ben voilà : on le maitrise, on l’attache, on le fouette, on l’encule.

– Hi ! Hi !

– Qu’est-ce que tu en dit ?

– Et s’il porte plainte ? S’inquiète la blackette.

– Ce sera sa parole contre la nôtre, mais il ne portera pas plainte.

– Tu es sûre ?

– Oui, je le vois mal aller au flic et leur dire qu’il s’est fait enculer par deux nanas.

– Alors réglons les détails !

– T’as pas envie d’un gros câlin, d’abord ?

– Pourquoi pas ? Viens m’embrasser, ma salope ! Lui répond Florelle.

 

Les deux filles se roulent une pelle d’enfer, bien baveuse et bien collante, les mains de Vanessa en profitent pour agripper les fesses de sa partenaire.

 

– Tu ne ferais pas une fixation sur mon cul ?

– Hé ! On ne se lasse pas des bonnes choses.

– Baisse-mon pantalon, ce sera mieux !

 

Vanessa ne se le fait pas dire deux fois et elle a bientôt accès au magnifique popotin de la blackette uniquement revêtu de la fine ficelle du string.

 

– Ta langue ou tes doigts ? Demande Florelle en se cambrant.

– Ma main, parce que c’est trop doux !

 

Et la voilà qui se met par jeu à tapoter les fesses de la blackette

 

– Tu es sûr que c’est une caresse, ça ?

– Pas vraiment en fait ! Excuse-moi !

– Mais il n’y a pas de mal, tu peux continuer !

– T’aimes les fessées ?

– Ça dépend avec qui ! Mais toi tu peux y aller !

– Un peu fort ?

– Vas-y !

 

Vanessa lui administra plusieurs claques sur le cul, le jeu était amusant et excitant mais bientôt la belle fut obligée de s’arrêter.

 

– J’ai mal aux mains ! Expliqua-t-elle.

– J’ai un petit martinet dans mon grand sac, va le chercher !

– T’es sûre ?

– Ben oui, juste quelques coups, ça va me faire bien mouiller.

 

Effectivement ! Mais bientôt Vanessa qui elle aussi commençait à mouiller grave souhaita changer de jeu

 

– Ma petite langue, maintenant ! !

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Aussitôt dit, aussitôt fait, et la petite langue de Vanessa se met à farfouiller le trou du cul de la jolie blackette.

 

– Humm, j’aime quand tu me lèches le trou du cul comme ça ! Enfonce tes doigts, maintenant.

 

Attention passage scato :

 

Ce n’était jamais que la troisième fois qu’elles se jouait la scène, mais à la différence des séances précédentes, les doigts de Vanessa ne ressortirent pas très propres.

 

La belle rousse regarde les doigts, mais au lieu de s’offusquer, éclate de rire !

 

– Ben quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Demande Florelle.

– T’as vu mes doigts !

– Je vais te passer un kleenex.

 

Vanessa a alors ce geste fou, de porter ses doigts devant sa bouche et de lécher.

 

– T’es vraiment salope, toi ! Lui dit Florelle, surprise mais pas offusquée le moins du monde.

– Je t’ai choqué ?

– Pas du tout, ça m’est déjà arrivé de faire des trucs un tout petit peu scatos

– Ah, oui, raconte !

– Tu sais j’ai travaillé en milieu hospitalier, avec les internes, les infirmières, les aides-soignantes, parfois ça allait un peu loin…Et toi ?

– Oh, moi, c’est un truc qui m’est resté, qui date du temps on m’envoyait en vacances dans la famille d’une collègue de ma mère. Il y avait là une nana, très délurée, pas mal obsédée, elle s’appelait Catherine. C’est avec elle que j’ai léché ma première chatte. On allait faire des virées dans la campagne, quand elle avait envie de pisser ou de chier, elle faisait devant moi, et comme je ne voulais pas avoir l’air gourde je faisais pareil, ça tournait toujours à la rigolade. Et puis un jour elle a fait ça dans un pré, il n’y avait rien pour s’essuyer, alors elle m’a demandé de venir la nettoyer avec ma langue. Je l’ai envoyé promener et lui ai tendu un kleenex. Elle n’était pas contente de ma réaction, me sortant des trucs du genre « Vous, les filles de la ville vous ne savez pas vous amuser, vous êtes coincées du cul… »,.

– Et alors ?

– Ben nos relations se sont un peu détériorées, je n’ai jamais compris si elle avait attrapé la honte de m’avoir demander ça, ou si elle avait cessé de me trouver intéressante. Mais moi de mon côté je réagissais de façon étrange, je me refaisais la scène dans mes fantasmes et je me disais,: « si elle me le propose une nouvelle fois, je ne me dégonflerai pas ! »

– Il y a une suite ?

– Non, les vacances touchaient à leurs fins et je n’ai jamais revue Catherine. Mais c’est resté un fantasme

– Et tu l’assumes comment ton fantasme ?

– Je ne l’assume pas, ou si peu. Avec mes clients, je refuse ce genre de choses, mais parfois je me fous un doigt dans le cul que je me lèche ou alors un petit gode… Et puis là, aujourd’hui, je ne sais pas ce qui m’a pris…

– Ah ! Les fantasmes ! Tu me les remets dans le cul, tes doigts ?

– Si tu veux, mais tu as toujours ton gode bleu ?

 

Ce ne sont donc pas les doigts de Vanessa qui pénétrèrent le cul de la blackette, mais le joli gode bleu fluo.

 

Quelques mouvements de va-et-vient, et Florelle finit par crier son plaisir. Vanessa ressortit le gode, comme on pouvait s’en douter après l’épisode des doigts, celui-ci était très légèrement maculé et l’escort girl le lécha avec un regard de défi à sa partenaire.

 

Et alors que le goût de son cul était encore présent dans la bouche de Vanessa, Florelle lui tendit ses lèvres et les deux femmes s’embrassèrent profondément.

 

Fin du passage scato

 

L’instant d’après Vanessa entraina la blackette dans le séjour et s’affala jambes écartées sur le canapé. Florelle but une grande gorgée d’eau directement à la bouteille qui se trouvait sur sa table, puis vint entre les cuisses de la belle escort-girl, se régala de ses sucs et ne tarda pas à l’emmener au ciel.

 

– On fait une belle paire de salopes ! Commenta la blackette.

– Et alors, on est bien dans notre peau, on ne fait de mal à personne ! Viens encore m’embrasser !

– Attend, faisons les choses dans l’ordre, c’est à toi de me lécher le minou ! Viens vite, je ne suis pas rassasiée, je mouille comme une éponge, mais avant j’ai comme une petite soif, tu n’as pas un petit pipi en réserve ?

 

Alors Vanessa écarta sa chatte et pissa un petit jet doré dans la bouche de sa complice qui s’en lécha les babines.

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– Et maintenant écarte tes roseaux, ma belle ! Je vais bien te la bouffer ta petite chatte de blackette !

 

Trois jours plus tard

 

Florelle a téléphoné à Savourey, après quelques échanges très froids, elle lui a joué la scène classique : »Nous avons eu des mots malheureux, ce sont des choses qui arrivent… ne leur donnons pas plus d’importance qu’ils en n’ont. Si tu veux on oublie tout ça et on repart comme avant… »

 

Bref, Savourey ne sait pas trop sur quel pied danser et accepte de la recevoir sans savoir d’avance si ça va être la grande réconciliation ou s’il va lui préparer une vacherie. Et rendez-vous fut pris pour 10 h 30.

 

Vanessa s’est coiffée d’un large chapeau qui lui cache partiellement le visage pourvu qu’elle ait la tête penchée.

 

Savourey ouvre la porte et s’interroge.

 

– J’ai amené une copine, elle peut entrer ?

– Tu aurais dû me prévenir avant, là ça m’embête un peu !

 

Florelle sort alors un révolver, en fait une très belle imitation.

 

– Bon tu recules, ou je me sers de mon joujou.

– Mais t’es folle !

– Oh rassure-toi je ne vais pas te tuer, je ne tiens pas à aller en tôle à cause de toi, mais je peux te tirer dans les jambes. Si tu veux finir ta vie en fauteuil roulant, c’est comme tu veux.

 

Savourey se recule, Vanessa se dévoile !

 

– Toi ! Eh bien c’est du joli, c’est la journée des salopes ou quoi ?

– Exactement ! Non, non tu ne bouges pas, t’es très bien comme tu es. On va te passer des menottes, c’est juste pour que tu restes tranquille. Vas-y Vanessa.

– Espèce de salope ! Vocifère Savourey, quand je pense que je t’ai gâté, et que te voilà habillée en pute.

– C’est vrai que ton chocolat n’était pas mauvais ! Répond-elle.

– Il va nous en faire une tasse, mais avec les menottes.

 

Savourey cherche comment s’en sortir, il lui paraît évident que les deux donzelles sont là pour en découdre, s’il veut leur échapper, c’est maintenant, après ce sera trop tard. Alors quand Vanessa s’approche pour le menotter il se laisse tomber lourdement sur le sol surprenant ainsi la jeune femme.

 

Ce que n’avait pas anticipé Savourey c’est que Florelle avait une batte de baseball coincée à l’arrière de sa ceinture et qu’elle lui en assènerait un violent coup sur la cuisse.

 

– Et maintenant tu te relèves ! Sinon je t’en refous une autre.

 

Penaud et endolori, Savourey se redresse et se laisse menotter.

 

« C’est jamais qu’un mauvais moment à passer, je peux toujours essayer de les manipuler… »

 

– On commence par quoi ? Demande Florelle d’un ton innocent.

– On avait parlé d’un chocolat !

– Ah, oui bien sûr, mais avant on va le mettre à poil, ce sera plus pratique pour tout à l’heure.

 

Elles poussent Savourey dans un fauteuil et lui font glisser le pantalon et le caleçon, elles retirent aussi ses chaussettes. Pour le haut c’est plus compliqué à cause des menottes, mais une paire de ciseaux leur permet de s’en sortir aisément.

 

Florelle sort ensuite de son grand sac, un gros feutre et se met à écrire sur la peau de Savourey quelques gentillesses comme « salaud, pauvre mec, raciste, voleur… » Elle lui applique ensuite sur les lèvres un rouge à lèvres de façon volontairement maladroite, et pour parachever le tableau elle lui visse sur le crâne un magnifique bonnet d’âne !

 

– Bon alors maintenant il va nous faire un chocolat ! Déclare Vanessa. Et débrouille-toi pour qu’il soit bon, c’est la dernière fois que tu nous fais un chocolat.

 

Savourey étant pour le moment menotté par devant, il peut faire ce qu’on lui demande, il ne rechigne pas et réagit en bon toutou, il joue le jeu attendant l’occasion éventuelle de pouvoir reprendre la main. Mais intérieurement il bouillonne de haine.

 

Florelle le surveille du coin de l’œil, dès fois qu’il lui vienne l’idée de mettre une saloperie dans le chocolat.

 

Il verse le breuvage dans deux tasses !

 

– Non trois tasses, tu vas en boire aussi ! Et puis on veut des petits gâteaux avec !

 

Il obtempère puis se dit que c’est peut-être le moment de d’essayer quelque chose. Le placard où il range les gâteaux est encombré de plusieurs instruments de cuisine dont certains sont potentiellement dangereux.

 

– Non, tu ne fouilles pas dans le placard, tu nous prends pour des andouilles ou quoi ? Ils sont où les gâteaux ?

– Bon, les filles si vous arrêtiez les conneries, on peut peut-être s’expliquer entre gens intelligents.

– Ta gueule ! Mets-toi à genoux et attend que ça se passe !

 

Les deux femmes prennent leur temps pour boire leur chocolat et croquer quelques gâteaux. Savourey ne touche pas à son chocolat, ça ne lui dit rien.

 

– Bon, maintenant, il nous faut un bon couteau qui coupe bien, on va te couper la bite ! Déclare Florelle le plus sérieusement du monde.

– Mais vous êtes folles ?

– Complétement folles, tu ne savais pas encore ?

 

Elle fouille dans les tiroirs, en extrait un grand couteau-scie.

 

– Il nous faudrait des tabliers, parce qu’on va foutre du sang partout ! Ajoute Vanessa.

– Pas la peine, on se mettra à poil ! Rétorque Florelle.

– D’accord, on fera ça cet après-midi quand on rentrera du restaurant.

 

Du coup Savourey reprend espoir, elles vont donc le laisser seul une bonne heure, il trouvera sans doute le moyen de se détacher et de s’enfuir.

 

– On va pas le laisser tout seul ici ? Demande Vanessa.

– Non, on va l’enfermer dans le coffre de la voiture. On le bâillonnera pour pas qu’il ameute le quartier.

 

Les espoirs de Savourey s’envolent !

 

« Quoi que quand elles vont être garées je pourrais tambouriner pour attirer l’attention. »

 

Florelle finit son chocolat en faisant sa satisfaite.

 

– Super bon ce chocolat ! Tu ne trouves pas, Vanessa ?

– Délicieux !

 

« Elles ne sont pas si méchantes que ça, elles sont juste en train de péter les plombs, mais comment les arrêter ? »

 

– Bon maintenant, on va promener le toutou, t’as ce qu’il faut ?

 

Florelle avait ce qu’il fallait et elle passe un collier de chien auquel est accroché une laisse au cou de Savourey.

 

– Allez, à quatre pattes ! Mauvais toutou !

– Vous ne pourriez pas arrêter ce cirque, ce n’est plus drôle ! Tente de protester Savourey !

– Oh ! Tentative de rébellion, c’est quoi le tarif ?

– 20 coups de martinet !!

 

Florelle s’empare de l’instrument juste à sa portée dans son sac et sans autre préambule commence à fouetter le cul de Savourey qui proteste, qui braille, qui couine.

 

– Arrête de gueuler connard, ou je t’en fous dix de plus.

– Bon, on l’a fait cette promenade, propose Vanessa, une fois la punition accomplie.

 

Tenant Savourey par la laisse, elle le conduit dans le salon, jusqu’au tableau Velléda qui a été blanchi de ses inscriptions.

 

– Tiens, voilà un feutre, tu vas écrire au tableau ce qu’on va te dire.

 

Et le voilà obligé d’écrire « Je ne suis pas quelqu’un d’intéressant » « Je suis un sale raciste et un hypocrite », « J’ai volé l’argent de ma sœur ». « Je suis un être méprisable » Aucune vulgarité, comme vous le constatez.

 

– Et maintenant on l’encule ! Propose Florelle en revenant de la cuisine avec une grosse carotte.

– Non ! Supplie l’intéressé !

– Nouvelle tentative de rébellion ! 20 coups de martinet.

 

Au bord de la crise de nerf, Savourey doit supporter une nouvelle flagellation, A la suite de quoi, Vanessa lui introduit la carotte dans le trou du cul.

 

Il se retient de leur dire que c’est du viol et qu’il portera plainte, craignant qu’on ne le fouette de nouveau, jamais au grand jamais un objet n’a pénétré dans son cul et l’acte se veut bien sûr humiliant.

 

Les deux femmes prennent quelques photos de l’homme, devant derrière, et à côté du tableau.

 

– Bon on met le feu et on va au restaurant ! annonce Florelle.

– O.K. je vais chercher l’essence.

 

Savourey ne comprend pas qu’elles ne font que jouer et balise un maximum.

 

– Pitié ! Finit-il par dire !

– De la pitié, tu en as eu quand tu terrorisais tes petits camarades de classe uniquement parce qu’ils étaient différents et qu’ils ne savaient pas se défendre ? Rétorque Vanessa.

 

Savourey ne comprend pas où elles sont allées chercher ça !

 

– Pitié ! Répète-t-il, je ferais tout ce que vous voudrez !

 

Pour toute réponse Florelle, le gifle plusieurs fois et lui crache au visage.

 

Savourey ne lutte plus, n’implore plus, il est résigné, se demandant juste comment il en est arrivé là et comment son supplice va se terminer.

 

Vanessa qui a trouvé des chiffons les mouille afin d’attacher les pieds de Savourey.

 

– Voilà ! Maintenant on t’a assez vu ! La clé des menottes est sous ton lit, tu te débrouilleras pour la récupérer.

– Allez salut ! Ajoute Florelle ! Et merci pour le chocolat.

– Et passe le bonjour aux petits martiens ! Ajoute Vanessa.

 

Savourey n’en revient pas que son martyre soit terminé, il a l’esprit remplit de haine et de désir de vengeance, mais il doit faire les choses dans l’ordre. Le nœud au torchon qui lui lie les chevilles est particulièrement serré et il perd un temps fou à essayer de le défaire avec ses poignets menottés par devant. Au bout d’un certain temps il a quand même l’idée d’aller chercher une paire de ciseaux en rampant jusqu’à la cuisine. Ses pieds étant déliés, ça devient plus facile, enfin relativement plus facile.

 

Quand enfin il se sent libre il aperçoit avec horreur l’image que lui renvoie son miroir : le rouge à lèvres, les inscriptions, il se dégoute. Il cherche sa vodka, se souvient qu’il n’en a plus, dégote une vielle bouteille de calvados et se met à la siroter jusqu’à ce que l’ivresse l’endorme.

 

Dans ses rêves un petit martien tout vert se moquait de lui en le montrant du doigt. C’est con les rêves !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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