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Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 2 – Assassinat matinal par Maud-Anne Amaro
– J’ai tout entendu, Confia Béatrice au professeur quand le client fut parti. Tu ne lui as pas demandé pourquoi il voulait faire ça !
– Pourquoi faire ? Si c’est un truc anodin il finira par me le dire, si c’est un truc inavouable, il doit avoir un gros mensonge tout prêt.
– T’es pas con, toi ! N’empêche t’as vu comment il me regardait ce vieux cochon ?
– Le vieux cochon, il doit avoir le même âge que moi.
– Oui mais toi t’es un gentil cochon !
– Et puis tu l’aurais pas provoqué avec ta blouse à moitié ouverte.
– Ben quoi, j’ai chaud !
– Ben enlève-la complétement, on n’est plus que tous les deux !
– Oh, je te vois venir toi !
Mais Béatrice prend le vieux professeur au mot et se retrouve devant lui en culotte et soutien-gorge et le nargue :
– Et maintenant on fait quoi ? Demande-t-elle d’un air faussement candide.
– On peut faire des tas de choses !
– Un Monopoly, un scrabble ?
– Non, quelque chose de plus coquin !
– Une turlutte ?
– Par exemple !
– Alors d’accord, sors-moi ta bite que je m’en occupe.
– Tu ne retires pas ton soutif ?
– Tu ne les connais pas encore par cœur, mes nénés ?
– Si, mais je ne m’en lasse pas !
Béatrice envoya valser le soutien-gorge et la culotte par la même occasion tandis que le professeur baissait son pantalon dégageant une bite demi-molle.
– Bon dis donc, toi, faudrait voir à bander un peu mieux quand je te montre mes nichons !
– Eh, c’est que j’ai plus 18 ans !
– Moi non plus ! Enlève ta chemise, je vais t’arranger ça !
Effectivement, après que Martinov eut retiré sa chemise blanche, Béatrice vint lui pincer et lui tortiller les tétons ce qui eut pour effet de redresser Popaul de façon spectaculaire.
– C’est quand même mieux comme ça ! Dit-elle en se baissant pour placer ce chibre tendu dans sa bouche et d’effectuer quelques savants pompages.
Elle ne prolongea pas longtemps sa fellation, et l’excitation venant en suçant, elle eut envie de faire davantage de choses qu’une pipe vite fait et proposa au professeur de continuer ce petit jeu sur son lit douillet.
– Et tu vas me faire quoi ?
– Plein de choses que tu aimes ! Mais toi tu as intérêt à bien me lécher !
Dans la chambre, après s’être déshabillé, le professeur se plaça spontanément en levrette.
– Ben qu’est-ce que tu fais, comme ça, à me montrer ton cul ?
– Je me disais que tu allais peut-être me mettre un gode dans le cul ?
– Ben voyons, là où y’a de la gêne, il n’y a pas de plaisir ! Ben moi j’aurais préféré que tu t’occupes d’abord un peu de moi !
– Mais ce n’est pas un problème, il suffit de demander, ma chère !
Et Béatrice s’étale sur le lit, cuisses écartées.
– Allez, au boulot Martinov ! Et si tu veux que je t’encule avec le gode, t’as intérêt à me faire jouir comme il faut !
– J’arrive !
Depuis le temps qu’ils font des coquineries ensemble, le professeur sait parfaitement comment sa belle assistante fonctionne.
La langue du professeur se met à pratiquer de larges balayages sur le sexe de son assistance et se régale de ses sucs.
Lorsque Béatrice commence à geindre très légèrement, il pourrait porter l’estocade en lui suçant son petit bouton d’amour, mais il préfère faire durer le plaisir. Alors il mouille son doigt, lui introduit dans le rectum et le fait aller et venir avec énergie.
– Ah ! Oui ! C’est bon ! Continue à me doigter le cul. Mets un deuxième doigt ! Aaaah !
Le sang commence à affluer au visage de la jeune chimiste. Martinov active maintenant deux doigts et attaque cette fois le clitoris, provoquant un orgasme fulgurant et fort humide de sa jolie partenaire.
Le professeur la regarde avec beaucoup de tendresse. Ses seins perlés de gouttes de transpiration lui apparaissent magnifiques et son visage respire le bonheur et la plénitude.
Martinov et Béatrice ne se sont jamais considérés comme amant et maîtresse, mais il existe entre eux depuis le début de leur collaboration une saine complicité érotique.
Il est donc assez rare que Martinov éprouve le désir d’embrasser son assistante sur la bouche, mais aujourd’hui il le fait et Béa accepte de bon gré ce baiser.
Ils contemplent tous les deux le dessus de lit, trempé.
– On a encore oublié de poser une serviette ! Se désole-t-il
– J’apporterais ça au pressing ! Oh mais dis-moi t’es tout dur, toi ?
Effectivement, en ce moment notre bon professeur bande comme un bout de bois.
– Allez, maintenant, Martinov, gare à ton cul ! En levrette, cul tendu !
Béatrice encapote le godemiché, mais l’introduit pas de suite prenant un malin plaisir à titiller de sa petite langue le trou du cul du professeur lequel comme vous vous en doutez se tortille d’allégresse. Et tout d’un coup sans prévenir la jeune femme se mouille un doigt et l’enfonce dans le fondement de son vieux complice.
– A mon tour, de te doigter le cul ! Il n’y a pas de raison, non ?
– Oui, mais moi je t’en avais mis trois !
– Ne sois pas trop gourmand, attention je suis où il faut là ? Demanda-t-elle en pointant l’extrémité du gode sur son anus.
– Vas-y ! Aaaaah !
– C’est bon ?
– Enfonce le bien, fait le vibrer !
– C’est tout, tu veux pas que je mette un peu de musique pendant qu’on y est ?
– Aaaah, c’est bon, continue !
– J’arrête pas !
Et tout d’un coup Béatrice retire le gode !
– Aaaah, que c’est bon ! Mais tu ne continues pas ?
– Mais si, je vais le remettre ! Tiens voilà t’as vu comme il glisse bien dans ton cul !
– Oh là là, tu me gâtes aujourd’hui !
– Pourquoi « aujourd’hui » ? Je te gâte toujours !
Bref ce petit jeu sur l’air de « Je rentre, je sors » dura quelques minutes, mais comme tout à une fin, même les bonnes choses) elle retira définitivement le gode.
– Je vais te finir ?
– Finis-moi !
– A moins que tu veuilles une petite goutte de mon pipi.
– Tu sais bien que je suis toujours partant !
– Cochon !
– Mais tu aimes bien t’amuser avec ton vieux cochon !
– Ais-je dis le contraire, mon cher ?
– On va dans la salle de bain !
– Pas la peine, je vais te faire juste une goutte, directo dans la bouche !
Martinov étant allongé sur le dos, Béatrice vint poser sa chatte sur sa bouche et se laissa aller. Effectivement, son envie de pipi était bien pauvre, mais elle combla néanmoins notre coquin de professeur, qui bandait toujours comme un jeune homme.
– Ne bouge pas, lui dit-elle, en sortant une capote de la table de chevet et en la déroulant sur sa bite, je vais m’enculer sur toi.
C’est ainsi que Béatrice rejoua la chevauchée des Walkyries mais sans la musique, faisant coulisser la bite tendue du professeur dans son joli petit cul. Elle en tarda pas à manifester son émotion en criant des « Oh » et des « Ah », tandis que Martinov, incapable de se retenir davantage explosait sa jouissance.
– Ça fait du bien ! Commenta la jolie blonde avant de se diriger vers la salle de bain afin de prendre une bonne douche.
Le professeur, lui s’assoupit quelques instants, Béa le laissa dormir.
L’après-midi, Achille revint afin de conduire le professeur Martinov chez lui, enfin pas tout à fait chez lui, puisqu’arrivé sur place, il l’invita à l’attendre à l’intérieur de sa cabane de jardin.
– Ma femme ne doit pas être au courant de ce qu’on fabrique, à cette heure-là elle fait sa sieste, je vais chercher la pendule.
Martinov se contenta de regarder comment on pouvait retirer le mécanisme du boîtier, il prit des photos et nota quelques cotes.
– Ça me parait faisable, je regarde ça de plus près et je vous envoie un devis.
– Non, non rien par la poste.
– Par mail alors ?
– Non par téléphone ! C’est moi qui appellerai, je n’ai pas de portable. Bon je vais remettre la pendule à sa place et je vous raccompagne.
Mercredi 27 mars
Huit jours plus tard, le professeur Martinov avait bricolé un quadruple mécanisme dont il était fort fier, il ne restait plus qu’à aller le fixer.
Achille n’avait fait aucune difficulté pour le prix et avait réglé la prestation en espèces.
Il y a environ deux ans, une série de cambriolages avait troublé la paisible vie des habitants des Hauts-Bois, Peu rassuré, Achille avait alors acheté aux puces et « sous le manteau » un pistolet assorti de trois chargeurs, en rentrant il l’avait essayé dans la forêt, puis dissimulé sous sa table de chevet. Quand les cambrioleurs finirent par se faire pincer, il remisa arme et chargeurs dans un coin de sa cabane de jardin. Il n’informa jamais son épouse de cette acquisition.
Ce matin, il a ressorti le pistolet de sa cachette et l’a de nouveau essayé contre un tronc d’arbre qui n’avait rien demandé.
Il est ensuite allé chercher le professeur Martinov qui substitua le mécanisme d’origine de l’horloge par le sien.
Jeudi 28 mars
Comme toutes les nuits, Achille se lève afin de satisfaire un petit besoin naturel, il en profite pour avancer la montre de sa femme et la pendule de la cuisine d’une heure, puis se recouche.
A 7 heures, alors que toutes les pendules marquent 8 heures. Achille se lève prend sa douche, fait chauffer le café pendant que madame se lève.
Il y a dans la cuisine, un vieux poste de radio à cassettes, la veille, il a enregistré la radio entre 8 heures et 9 Heures. Quand sa femme s’installe dans la cuisine, il déclenche discrètement le vieux lecteur de cassettes.
Mal réveillée, sa femme ne se rend pas compte que le poste débite les mêmes âneries que la veille.
A 8 heure 45, heure des pendules, Achille s’en va comme tous les jours chercher son journal.
Sauf qu’aujourd’hui il n’ira pas chercher le journal, il a pris celui de la veille et le rapportera comme s’il venait de l’acheter !
Il enfourche son vélo et fonce vers le quartier de « beau soleil » qui jouxte le village, il sait parce que l’intéressé le répète assez souvent qu’à cette heure-là Arnaud Torre sort balader son chien, juste après le bulletin d’information de la radio.
Il l’aperçoit, le double, fait le tour du pâté de maison et quand il estime qu’il peut agir sans témoin, il lui tire dans le dos une balle de son 7,65, à dix mètres de distance. Torre s’écroule, Achille arrive à sa hauteur et lui loge une nouvelle balle dans la tête. On n’est jamais trop prudent ! Puis il pédale comme un sprinter pendant que le chien dont la laisse est coincée autour des jambes de la victime aboie à tue-tête.
Il rentre tranquillos à la maison, il profite du fait que sa femme fasse le ménage pour remettre les pendules à l’heure. La grosse pendule quant à elle va le faire automatiquement. (Merci Professeur Martinov !)
« Tout s’est passé au poil, personne ne m’a vu ! Cet après-midi j’irais jeter le flingue et la cassette dans la Seine, et demain Martinov reviendra remettre le mécanisme d’origine ! »
Sauf qu’Achille se trompe lourdement. Au premier coup de feu, Stéphanie Vaudeux qui s’apprêtait comme chaque matin à téléphoner à sa mère est venue à sa fenêtre et a pris une photo du cycliste en fuite avec son smartphone !
– Putain, un meurtre sous mes fenêtres, j’appelle les flics ! C’est quoi le numéro ? Viens voir, Agnès !
Mais quelque chose la retient de téléphoner :
– J’ai déjà vu ce vélo violet et jaune avec le petit panier sur le porte bagage, je l’ai déjà vu quelque part mais où ? Il y a peut-être du fric à se faire ?
– Du fric ? S’étonne Agnès, sa compagne.
– Ben, oui, on protège le mec en racontant des conneries aux flics, et en échange on lui demande une petite rente.
– On peut essayer !
– Faudrait trouver le mec, pas évident ! On va faire les choses dans l’ordre »
Alors Stéphanie appelle la police qui arrive sur les lieux dans les cinq minutes et constate la mort par balles d’Arnaud Torre.
Evidemment Stéphanie est interrogée et se livre à une description fantaisiste de l’agresseur:
– Il était à peu près 8 Heures… Oui, je téléphone toujours à ma mère de ma fenêtre… une habitude comme ça… Oui en vélo, un vélo rouge, un mec avec un ciré breton.
– Jaune ?
– Le ciré, pas le vélo, le vélo il était rouge !
On interroge les riverains, tout le monde a entendu les coups de feu, mais le cycliste n’a été vu que de loin.
« Ce vélo » Répète Stéphanie, « je suis persuadée de l’avoir vu quelque part ! Mais où ? C’est quand même étrange, ça de se souvenir d’un vélo ? »
Ça y est Stéphanie se souvient : c’était sur les côtes des « Hauts-bois », le cycliste avait crevé son boyau, elle, elle faisait son jogging, seule ce jour-là. Ils avaient juste échangé quelques mots :
– J’ai rien pour réparer, heureusement, j’habite pas loin !
– Bonne journée, il va faire chaud.
« Il ne doit pas être trop difficile à trouver, j’irais faire un tour cet après-midi ! »
La police se met rapidement au travail.
– Monsieur Torre avait-il des ennemis ? Demande l’inspecteur Frémont
– C’était quelqu’un d’entier, caractériel, imprévisible, il était fâché avec beaucoup de gens mais de là à l’assassiner ! Lui confie la veuve éplorée en sanglotant à moitié.
– Avait-il reçu des menaces de mort ?
– Pas que je sache, il me disait pas tout !
– Excusez-moi de vous demander ça, mais il faut bien que je fasse mon enquête : votre mari était-il fidèle ?
– Vous en connaissez beaucoup, vous, des maris fidèles ?
– Parce que l’hypothèse d’un crime passionnel… Bredouille l’inspecteur.
– Ecoutez, je ne me faisais aucune illusion, mais il n’allait pas jusqu’à me faire des confidences.
– Mwais ! Il se disputait souvent avec les gens ?
– Ça lui arrivait !
– Il usait de violence physique ?
– Rarement, mais il s’était battu au moins deux fois avec un gars des « Haut-bois ».
– Et vous avez son nom !
– Achille !
– Achille comment ?
– J’en sais rien !
– Savez-vous si cet individu possède un vélo ?
– Bien sûr qu’il a un vélo, c’est même pour ça qu’ils se sont bagarrés !
– Pour un vélo ?
– Arnaud avait signalé à ce monsieur Achille qu’il garait son vélo n’importe comment… le ton a monté…
L’inspecteur Frémont se dit qu’il tenait peut-être une piste. Une rapide enquête de voisinage l’emmène chez Achille Després.
Ce dernier balise, il avait envisagé l’éventualité d’une visite de la police, mais pas si vite !
– Monsieur Després, j’aimerais vous poser quelques questions, connaissiez-vous Monsieur Arnaud Torre ?
– Je ne le connais pas plus que ça, c’est un client des « Ailes de France », je n’ai aucune affinité avec ce monsieur !
– Nous croyons savoir que vous avez eu des mots avec lui ?
– Ben oui, on s’est engueulé, on s’est un peu bousculé, ce sont des choses qui arrivent !
– A quel propos vous êtes-vous disputés !
– Des conneries, je le rappelle même plus, vous savez : un mot en entraîne un autre et comme ce con veut toujours avoir raison.
– J’avais cru comprendre que la dispute était au sujet de votre vélo ?
– Mon vélo ? Qui vous a raconté ça ?
– La veuve de Monsieur Torre !
– Comment ça la veuve ?
C’est qu’il est malin Achille ! Ou plutôt il se croit malin !
– Monsieur Torre a été assassiné ce matin à 8 heures par un cycliste.
Cette fois Achille a du mal à conserver sa contenance, et l’inspecteur qui s’en aperçoit jubile.
– Vous pourriez me montrer votre vélo ?
« Merde, heureusement qu’il me reste l’alibi des pendules ! »
Mais Frémont déchante quand il découvre le vélo ! Il n’est pas rouge, pas rouge du tout même !
– C’est votre seul vélo ?
– Oui !
– Maintenant montrez-moi votre ciré jaune !
– Mais je n’ai pas de ciré jaune !
– Vous vous en êtes débarrassé !
– Non mais attendez, vous êtes en train de m’accuser gratuitement là ! A quelle heure il a été tué, Torre ?
– 8 heures 5, 8 heures 10, nous avons des témoins.
« Mais qu’est-ce qu’il me raconte, le poulet, c’est quoi cette histoire de ciré et de deuxième vélo ? Il bluffe, mais je ne comprends pas son jeu ! »
– Vous étiez où à 8 heures ?
– Chez moi, vous n’avez qu’à demander à ma femme.
Evidemment Jeannette Després confirma l’emploi du temps de son mari.
– Mais pourquoi vous me posez toutes ces questions ? Finit-elle par demander ?
– Je vous l’ai déjà dit : parce que Arnaud Torre a été assassiné ce matin à 8 Heures par un cycliste.
– Donc vous soupçonnez tous les cyclistes, c’est ça ? ? Et moi je vous répète qu’à 8 heures on était là tous les deux !
– Oui et le vélo n’est pas rouge ! Je vous laisse, c’est bizarre toit ça !
L’inspecteur Frémont est dubitatif :
« Quelque chose cloche ! Ce mec n’est pas clair, mais comment s’y retrouver ? Admettons que le témoin soit complice, seulement ce n’est pas le seul témoin même si la fille est la seule à l’avoir vu de près. Il y a bien eu un crime tout de suite après 8 heures ! La femme de Després n’est pas complice ou alors elle est trop bonne comédienne. On va réfléchir ! »
En début d’après-midi Stéphanie et Agnès prennent toutes les deux, place sur la moto de la première afin de partir en reconnaissance dans les Hauts-bois.
Elles entamèrent un quadrillage systématique de la citée pavillonnaire. Ce ne fut pas bien long :
– Tiens c’est là !
Effectivement devant la maison, accoté à une baraque de jardin, était garé le vélo violet et jaune équipé d’un petit panier en osier sur le porte bagage, qu’elle avait vu au moment du crime.
– Voyons voir la boite aux lettres : « Achille et Jeannette Després « , tu notes ?
– C’est fait ! Répondit Agnès
– Bon on va attendre qu’on puisse le voir seul, on se relaie ?
– Oh regarde le voilà qui sort de sa maison, mais qu’est-ce qu’il fabrique avec cette pendule dans les bras ?
– Va savoir ? Oh ! Il l’emporte dans la petite baraque.
– On fait quoi ?
– On attend qu’il sorte et on l’aborde.
Un quart d’heure plus tard, Achille ressortait de la cabane, toujours avec sa pendule sous le bras et se dirigeait vers le pavillon.
– J’y vais ! Dit Stéphanie.
Elle descend de moto mais stoppe son geste, elle vient d’apercevoir un nouveau personnage sortir de la cabane et se diriger vers la sortie.
– Qui c’est ce mec ?
Ce mec, c’est le professeur Martinov qui est revenu replacer dans la pendule, le dispositif d’origine.
Et voilà qu’Achille sort de nouveau de son pavillon, sans pendule cette fois, il rejoint Martinov, monte avec lui dans sa voiture et démarre.
– On les suit ? Propose Stéphanie.
– Ça mange pas de pain.
Trente minutes plus tard la voiture s’arrêtait à Louveciennes devant la maison du professeur Martinov, celui-ci descendit de voiture et entra chez lui pendant que la voiture d’Achille faisait demi-tour.
Stéphanie s’approcha de la plaque dorée posé à l’extérieur.
– Professeur Martinov ? Professeur de quoi ?
Une petite recherche sur Internet lui permit d’apprendre que ce dernier réparait des mécanismes anciens entre autres activités.
– Hum ! Fausse piste se désola Stéphanie ! A tous les coups, ce mec lui a juste réparé sa pendule !
– En un quart d’heure ? S’interroge Agnès.
– Pourquoi pas ?
– Et pourquoi il aurait fait ça dans sa cabane de jardin ?
– Qu’est-ce que j’en sais, moi ? Mais c’est vrai que c’est bizarre.
– On n’a qu’à lui demander !
– O.K. Tu me laisses faire, je prends la sacoche, viens !
– Attention de ne pas foirer le truc quand même.
A suivre
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