Pr Martinov

Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 13:26

Professeur Martinov 19 – Le drone, la nièce et la masseuse 16 – Savourey dans la tourmente par Maud-Anne Amaro

Trio2

 

– J’ai bien une idée ! Proposa Brigitte, elle est amusante, mais elle n’est pas gratuite.

– C’est quoi ?

– Faudrait affiner, mais on pourrait lancer Savourey sur une piste bidon, j’ai un copain comédien qui me rend parfois quelques services… Mais bon, qui va financer ça ?

– Ce sera un investissement, une avance sur la prime que te donnera Savourey.

– La prime, c’est du poker, il vous a fait marron, il peut me faire la même chose ! Pas envie de perdre du fric !

– Ce n’est pas nous qui paierons ! Prévient Martinov.

– J’entends bien, mais si nous impliquions le vrai responsable ?

– C’est une piste à creuser.

 

Béatrice ne possédait pas les coordonnées d’Octave, mais Roland Framboisert les avait. Le jeu l’amusait et elle s’en alla sonner chez Heurtebise.

 

Par politesse elle avait annoncé sa visite par téléphone et l’homme avait accepté de la recevoir sans trop réfléchir.

 

– Ah ! Béatrice, quel bon vent vous amène, je suis heureux de vous revoir.

 

C’est toujours un peu gênant de se retrouver en tête à tête avec un bonhomme avec lequel on a partouzé, d’autant qu’Octave ne se gêne pas pour la déshabiller du regard.

 

– Je suis venue pour vous prévenir que Savourey avait engagé un détective privé.

– Mais comment l’avez-vous su ?

– Le détective lui a fait lister tous les gens qu’il avait rencontré pendant ses petites aventures…

– Mais je suppose que vous n’avez rien dévoilé, n’est-ce pas ?

– Rien qui ne puisse vous nuire, rassurez-vous, mais la question n’est pas là ! Il se trouve que par le plus grand des hasards nous connaissons très bien ce détective privé, d’ailleurs c’est une dame ! Je lui ai dit tout le mal que je pensais de Savourey et elle n’est pas contre le fait de truquer le résultat… moyennant pépettes, Madame est un peu vénale…

– Pépettes ?

– Une contribution financière, je veux dire.

– Que je devrais débourser, je suppose, vous avez une idée de la somme ?

– Ça n’excédera pas 1 000 euros

– Ah ? Alors tout va bien !

– Oui, mais on peut aller plus loin…

 

Et elle lui expliqua l’esquisse de plan échafaudé avec Brigitte Silverberg.

 

– Ça demande réflexion, je vais voir ! Répondit Octave en consultant sa montre. Euh, j’attends Vanessa, elle devrait arriver d’une minute à l’autre…

– Je vais vous laisser alors, on se tient au courant !

– Non, non, je ne vous chasse pas ! Pas du tout, mais au sujet de mes rapports avec Vanessa, je ne voudrais pas qu’il y ait d’ambiguïté.

– C’est à dire ?

– C’est une bonne amie, elle est charmante et très gentille, mais disons que je l’entretiens.

 

« Il croit vraiment que je ne m’en suis pas aperçue ! »

 

– Ça ne me regarde pas, ça ne me choque pas, il n’y a aucun problème.

– Mais autant que vous le sachiez !

– D’accord !

 

Et justement la voilà, Vanessa n’est pas contrariée de la présence de Béatrice mais elle est surprise.

 

Octave demande à Béatrice de répéter devant Vanessa ce qu’elle vient de lui dire.

 

– Et tu dis que la détective a un acteur à sa disposition ?

– Oui, le problème c’est que ce monsieur se fait payer, ce qui est parfaitement normal.

– Hum ! Il me vient une vague idée, mais il faut que je creuse ! Dit Octave. On emmène Béatrice au restaurant ?

– Mais avec plaisir, si vous êtes d’accord, Béatrice ?

– Avec plaisir !

 

Au restaurant Vanessa profita d’une absence-pipi d’Octave au moment du café pour brancher Béatrice :

 

– Bon, tu me dis oui ou non ! Octave a un petit plan cul dans la tête : Il voudrait qu’on se tripote devant lui, juste toutes les deux, lui il regarde, et quand il sera bien chaud, je le finirais toute seule.

– Humm !

– Oui ? Non ?

– Je suppose qu’il y aura une petite enveloppe de prévue ?

– Evidemment ! Alors ?

– Je me tâte !

– Ne te tâte pas trop longtemps, le voilà qui revient !

 

Octave s’assoit.

 

– J’ai parlé à Béatrice de ton petit plan ! Commence Vanessa.

– Qu’en pensez-vous ma chère ? Demande l’homme. C’était juste une idée que je lançais en l’air, n’y voyez aucune malice !

– Eh bien en ce qui me concerne, la malice, je la vois, mais cela ne me gêne pas et je crois que je vais être d’accord ! Répond Béa.

 

Inutile de vous dire qu’Octave était pressé de rentrer.

 

– Asseyez-vous toutes les deux sur le canapé, je vais me mettre en face dans le fauteuil. Voulez-vous boire quelque chose avant de commencer ?

– Non, merci Répondit Béatrice, avez-vous des instructions spéciales à nous donner où devons-nous improviser ?

– Improvisez, mes chéries, improvisez.

 

Béatrice décida de laisser Vanessa conduire la manœuvre. Après tout, la pro, c’est elle !

 

Alors l’escort-girl vient chercher les lèvres de la jeune chimiste et les deux femmes se roulent un long patin, tandis que les mains pelotent et caressent.

 

La main de Vanessa ne tarde pas à se frayer un chemin sous la petite jupe de Béatrice, celle-ci se laisse faire mais l’action reste cachée.

 

– On n’est pas toutes seules ! lui chuchote la belle rousse, il faut qu’Octave puisse voir ce qui se passe.

 

Béatrice rectifie la position écarte les jambes et retrousse sa jupe, Octave peut ainsi regarder les doigts de Vanessa lui agacer la moule. Excitée par la situation, Béatrice mouille abondamment et le doigtage s’accompagne d’un insolite bruit de floc-floc. Après quelques minutes de ce traitement, l’escort enlève le caraco de la jeune chimiste et lui chuchote de s’occuper d’elle.

 

Pas évident de faire exactement la même chose puisque Vanessa est en pantalon, elle choisit donc de commencer par le haut et déboutonne son chemisier blanc. Sa jolie poitrine est enfermée dans un magnifique soutien-gorge de marque orné d’un entrelacement de broderie, et sous le voile duquel d’impertinents tétons se font jour.

 

Béatrice ne peut faire autrement que de libérer ces deux globes laiteux. Le soutien-gorge valse, la bouche vient téter le téton.

 

– C’est bon continue, mais n’oublie pas Octave ! Chuchote la rouquine.

 

Béa fit alors en sorte que le voyeur puisse voir à la fois sa langue et la gougoutte qu’elle léchouillait.

 

Vanessa finit par se lever, faisant signe à sa partenaire de lui baisser son pantalon, puis de le retirer.

 

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Que faire à présent ? Elles auraient été seules, le chemin du sexe aurait été la direction naturelle, mais un cuni est difficilement objet de voyeurisme à moins d’y venir voir de près, ce qui n’était pas dans les conventions de départ.

 

En revanche, un léchage de cul ! Voilà un beau sujet pour un voyeur. Vanessa demanda donc à Béatrice de se mettre à genoux sur le canapé en se retournant, offrant ainsi sa jolie croupe aux regards concupiscents d’Octave. Tout l’art de la chose consistait maintenant pour l’escort-girl à lécher ce cul sans boucher la vue de l’homme.

 

Octave qui bandait dur depuis un bon moment, ne se contient plus il dégrafe son pantalon, le fait glisser sur ses genoux, le caleçon prend le même chemin, et le voilà qui s’astique la bite à qui mieux-mieux.

 

– Il est chaud ! Indiqua Béatrice à sa complice, qui elle ne pouvait voir l’homme tout occupé qu’elle était à se régaler du joli petit cul de la chimiste.

– Je vais aller le finir, reste là et fais semblant de t’astiquer… à moins que tu veuille venir avec moi… il n’est pas radin, Octave, tu sais.

– Non je reste là !

 

Béatrice se retourna et enfonça ses doigts dans sa chatte que l’insolite de la situation avait rendu humide, tandis que Vanessa avançait vers Octave avec une démarche de panthère en chasse.

 

Cette dernière ne tarda pas à venir entre les jambes de son client et à lui gober la bite.

 

Béatrice ne pouvait voir l’action et curieusement cela la contraria quelque peu. Alors prise d’une impulsion subite, elle s’approcha du couple, s’agenouilla à côté de Vanessa et elles se livrèrent à une fellation partagée. La présence de Béatrice augmenta l’excitation d’Octave qui se mit à décharger en grognant pendant qu’elle le suçait, elle eut le temps de se dégager et recueillit le sperme sur sa poitrine.

 

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Et tandis qu’Octave, repus s’en allait se rincer la zigounette, nos deux gazelles s’en retournent sur le canapé, Vanessa se chargeant d’éteindre l’incendie qui dévorait la chatte de la jeune chimiste

 

Brigitte Silverberg fait téléphoner l’une de ses collaboratrices à Savourey, lui demandant de passer au bureau afin d’y entendre le résultat de sa requête. Bien évidement il se précipite :

 

– Ah monsieur Savourey, nous avons de bonnes nouvelles, nous avons identifié votre tourmenteur. Commence la belle Brigitte.

– Bravo ! Et c’est qui ?

– Je vais tout vous dire ! Auparavant, je souhaiterais vous rappeler que nous n’avions assorti le règlement de la prestation à aucune obligation de résultat.

– Oui ?

– Il est cependant de coutume que lorsque le résultat est là, de recevoir une prime de la part du client.

– Il eut fallu le dire avant !

– C’était implicite !

– Je n’ai pas eu cette impression.

– Je n’insisterai pas, mais vous pourrez bientôt mesurer les conséquences de votre attitude.

– Mon attitude ? Quelle attitude ? C’est la meilleure, ça ! Nous avons signé un contrat, je m’en tiens là.

– C’est comme vous voulez ! Voici ce que nous avons trouvé au domicile de la personne : les documents originaux qui ont servi de support pour son article sur internet et des notes sur la fabrication du drone, nous avons photographié tout ça ! Je vous laisse regarder mais je les conserve, nous avons obtenu ces clichés par des méthodes un peu en marge, comprenez-vous ?

– Mais qui est ce bonhomme ?

– Il se nomme Denis Rivière.

– Denis Rivière ? Ça ne me dit rien du tout ! Vous avez d’autres renseignements sur lui ?

– Ça ne faisait pas partie de notre contrat, vous vouliez savoir qui ! Vous avez la réponse.

– C’est son vrai nom ?

– Oui !

– Vous avez ses cordonnées au moins ?

– Les coordonnées, oui, je vais vous les fournir. Voilà, tout est sur cette feuille.

– Si je vous donne un petit supplément, vous pourriez me fournir une photo et, me communiquer des renseignements sur lui ?

– Non, nous avons pris de gros risques en pénétrant chez cet individu, ça suffit comme ça ! Remarquez bien que si vous auriez consenti à nous octroyer la prime dont je parlais tout à l’heure, je vous aurai sans doute fourni ces informations gratuitement ?

– Bon je vais réfléchir, je vous laisse !

 

Savourey est dubitatif, il a beau fouiller dans ses souvenirs, il ne voit pas qui peut-être ce Denis Rivière. Il téléphone, comme ça au flan et tombe sur un répondeur. Il ne laisse pas de message. Alors il se rend sur place.

 

L’entrée de l’immeuble était libre le jour, mais Savourey ne trouve aucune mention du dénommé Rivière sur les boites aux lettres du hall, il ressort, craignant de s’être trompé d’immeuble, constate que ce n’est pas le cas.

 

Dépité il retourne s’entretenir avec Brigitte Silverberg.

 

– Y’a comme un souci, votre bonhomme n’habite pas où vous m’avez indiqué.

– Je peux pourtant vous assurer que si !

– Ecoutez, j’en reviens…

– Sortez donc votre chéquier, vous saurez tout !

– Et si je n’arrive pas à le contacter ?

– Vous y arriverez !

– Je n’ai aucune garantie !

– Je n’encaisserais le chèque que lorsque vous m’aurez signifié que vous l’aurez rencontré.

 

Bref, Savourey régla donc le paiement de la prime.

 

– Alors voilà : Monsieur Rivière fait dans le négoce d’engins de chantiers et de matériel agricole, c’est peut-être une couverture mais nous n’avions aucune raison de creuser cet aspect des choses. Il est souvent absent de chez lui, mais pour des raisons obscures, il y est toujours, le vendredi entre 16 et 18 heures, du moins quand il n’est pas en voyage. Il habite au troisième étage, porte 33. D’autres questions ?

– Non, mais je pourrais avoir une photo ?

– Je vais vous la montrer, mais je ne vous la donne pas.

– Mais pourquoi ?

– Admettons que vous fassiez une bêtise et qu’on trouve cette photo sur vous, on vous demandera d’où ça vient…

– Humm…

 

Evidemment la photo que lui montra la détective ne lui dit rien du tout !

 

– Ah, je serais vous, je ne tarderais pas à le rencontrer, s’il part en voyage vous risquez de poireauter plusieurs mois !

 

Malgré la grosse prime octroyée par l’intermédiaire d’Octave, Pivert, puisque c’était le nom du comédien était réticent, estimant le rôle qu’on voulait lui faire jouer comportait une part de risque non négligeable. Aussi exigea-t-il un garde du corps bien musclé afin de parer à toute éventualité.

 

C’est ainsi que le vendredi suivant, Jean-Jacques Savourey frappe à la porte n° 33. Une montagne de muscles lui ouvre la porte.

 

– Euh, je me suis peut-être trompé, je voulais rencontrer Monsieur Rivière.

– C’est ici ! Z’avez rendez-vous ?

– Non mais c’est urgent et important…

– Je vais voir s’il peut vous recevoir, c’est de la part ?

– Jean-Jacques Savourey.

 

L’instant d’après le costaud revenait :

 

– Monsieur Rivière va vous recevoir, mais je dois d’abord vous fouiller.

– Certainement pas !

– Alors au revoir monsieur !

– Vois voyez bien que je ne suis pas armé !

– Je dois m’en assurer !

 

Enfin, Savourey est en face de Pivert alias Denis Rivière :

 

– Asseyez-vous, Je vous écoute ! mais pas longtemps, j’ai un rendez-vous très bientôt !

– Je suis venu ici dans l’espoir que nous puissions parler d’homme à homme ! Dans le cas contraire je m’en irais en me réservant de donner les suites juridiques qu’il convient à cette affaire.

– Mais de quoi parlez-vous ?

– Des drones que vous avez balancé chez moi, et aussi du message en charabia auquel j’ai eu le malheur de porter crédit et qui m’a valu de me faire ridiculiser. Je voudrais savoir ce que je vous ai fait, je ne vous connais même pas. Si vous avez agi pour le compte d’un tiers, je veux le savoir également, je suis prêt à accepter tout arrangement y compris financier.

 

Pivert attendait une réplique de ce genre pour jouer le rôle qu’il avait appris et répété :

 

– Calmez-vous monsieur Savourey. S’il y a dépôt de plainte, ce sera dossier contre dossier, et le mien et bien plus solide que le vôtre. Je vous rappelle qu’il n’existe aucune loi interdisant l’envoi de message fantaisiste en albanais bricolé, quant à l’utilisation non réglementaire des drones, c’est puni d’une simple amende, et encore, il faudrait que le dossier puisse être instruit.

– Mais…

– Laissez-moi finir, je vous prie ! En revanche, faux en écriture et usage de faux, dans certains cas, c’est la prison ferme !

– De quoi ?

– J’ai ici un dossier avec la copie de deux actes sur papier timbré, sur ces actes vous avez imité la signature de feu votre sœur…

– Mais je ne vous permets pas…

– Le dossier comporte deux analyses graphologiques concordantes. L’original de tout ça a été déposé chez un huissier qui n’attend que mon feu vert pour déposer plainte.

– Et bien, déposez plainte, on ne rigole pas tous les jours !

– Oui, je sais ce que vous pensez, l’affaire va traîner, expertise, contre-expertise, on connaît la chanson, sauf que dans ce cas précis il y a toutes les chances qu’une mise en examen débouche sur une incarcération préventive.

 

Du coup, Savourey ne sait plus très bien quoi dire.

 

– Donc reprend Pivert, alias Rivière, de deux choses l’une : ou vous repartez comme vous êtes venu et la machine va s’enclencher et vous dormirez en tôle à la fin de la semaine ou alors on s’arrange un peu !

– Mais enfin qui êtes-vous ?

– Ça ne vous regarde pas. Je vous propose donc un arrangement qui vous évitera prison, procès et déshonneur. Voilà vous me signez ces deux papiers, nous irons ensuite enregistrer ça chez le notaire, et vous allez me faire un chèque du montant inscrit sur cette feuille.

– Je n’ai pas cette somme !

– Si ! Du moins vous l’aviez hier !

– Mais comment savez-vous…

– Peu importe, donc, non seulement vous allez me faire ce chèque, mais vous allez téléphoner devant moi à votre banque afin de bloquer la provision.

– Vous me ruinez !

– Ce n’est pas mon problème. Mais il vous reste largement de quoi vivre. Et puis vous aurez toujours les rentrées des droits d’auteurs de vos bouquins débiles… quoi qu’après vos déboires vous n’allez peut-être plus en vendre beaucoup.

 

L’allusion était volontairement perfide et Savourey senti une boule de haine envahir sa gorge.

 

– Ce genre de commentaire, c’est peut-être en trop !

– Si ça vous vexe, tant pis pour vous.

– Je vais m’énerver !

– Je ne vous le conseille pas et revenons à notre discussion je vous prie.

– Je peux réfléchir ?

– A quoi ? Vous n’avez pas de solution médiane, c’est l’arrangement ou la tôle !

– C’est ma nièce qui est à l’origine de ce piège ?

– Il n’y a pas de piège ?

– Ben voyons !

– Bon, alors vous signez ou pas ?

– Laissez-moi 24 heures !

– Non !

– Vous êtes un salaud !

– Répétez-le une fois de plus et j’appelle mon garde du corps, il va vous faire une tête au carré !

– Comprenez que je me pose mille questions !

– Je ne suis pas là pour y répondre ! Bon on va peut-être conclure maintenant, appelez votre banque.

 

« Je vais faire bloquer la provision, et la faire débloquer une fois dehors puis je vais transférer les fonds à l’étranger ! Non, si je fais ça ce con va déposer sa plainte.  »

 

Alors, la mort dans l’âme et ne voyant pas d’échappatoire à sa situation, il téléphone à sa banque puis signe ce que son interlocuteur lui présente.

 

Une fois la chose faîte, il reste prostré, les yeux hagards.

 

– Ben alors, ça ne va pas ? Lui dit Pivert, voulez-vous un petit remontant.

– Je me suis fait piéger comme un con, je venais là pour parler des extraterrestres.

– Les choses se passent rarement comme on croit qu’elles vont se passer ! Répond doctement Pivert.

– J’ai plus qu’à me tirer une balle.

– Oui, mais pas ici ! Ça va faire des saletés !

 

Pivert, néanmoins était peu rassuré par cette réflexion, être responsable même indirectement de la mort de quelqu’un, n’est pas chose anodine.

 

– Allez, prenez-le ce petit remontant !

 

Savourey avala cul-sec le whisky pur malt que lui avait servi Pivert.

 

– Y’a vraiment pas moyen de s’arranger ?

– Non, je regrette !

– Je peux vous faire un beau chèque… à votre ordre ! Vous vous arrangerez avec votre commanditaire…

– Ben voyons ! Je vais vous dire un truc, Monsieur Savourey, je ne suis pas un saint et à la limite je suis corruptible comme beaucoup de gens. Seulement dans cette affaire, je ne suis pas seul, si on arrête la procédure, c’est le dépôt de plainte. Vous n’avez aucune marge de manœuvre.

– Conard !

– Non ! Rivière ! Denis Rivière ! Et maintenant foutez-moi le camp !

 

Une fois dehors, Savourey se mit à déambuler au hasard des rues parisiennes, l’esprit en pleine confusion.

 

Au bout d’une heure, ses chaussures commencèrent à lui faire mal aux pieds. Il s’arrêta dans un bistrot, lutta contre l’envie de boire un alcool fort et commanda un diabolo menthe. Et après être resté prostré un quart d’heure à ruminer en boucle, il se fit violence.

 

« Quand une situation est difficile, on la couche sur le papier, et on y voit plus clair ! » Avait-il l’habitude de dire quand il était en activité. »

 

Alors c’est ce qu’il fait, il avait apporté pour sa visite à Rivière, et allez donc savoir pourquoi, un bloc-notes tout neuf dans son attaché-case. Il le sort et commence à griffonner.

 

« Mon but c’était de trouver qui cherchait à me nuire, l’agence de détective a trouvé, mais ce Rivière n’est qu’un exécuteur des basses œuvres, il y a quelqu’un derrière, et ce quelqu’un c’est forcément ma nièce Vanessa. Donc première chose : faire un scandale auprès de l’agence de détective privée qui finalement n’a trouvé qu’un sous fifre, ensuite me venger de cette salope de Vanessa ! Mais comment ? »

 

Savourey se souvint d’un autre de ses principes de management : « Si vous n’avez pas d’idées, ne vous acharnez pas, votre cerveau va travailler en arrière-plan. Souvent c’est le matin au réveil qu’on trouve de bonnes solutions »

 

« Bon quoi d’autre ? Martinov et sa pétasse blonde, si je pouvais leur pourrir la vie ! Et Florelle, cette salope que j’ai tant gâtée et qui maintenant me snobe parce que j’ai un peu dérapé ».

 

Il la revoit alors dans le salon, le cul par terre, au milieu d’un fouillis de graviers et de débris de verre.

 

« Et si c’était elle ? Mais bien sûr que c’est elle, je ne me suis rendu compte de rien parce que j’avais confiance en elle ? Mais dans quel but ? Elle était forcément l’instrument de quelqu’un ? Peut-être de Vanessa ? » Oh j’ai bien fait de m’assoir, j’ai les idées plus claires. »

 

« Et l’autre abruti sur son blog qui supposait que j’étais schizophrène ! Bien sûr que je ne suis pas, sinon j’aurais retrouvé d’autres inscriptions sur le tableau ! Je vais pouvoir annuler mon rendez-vous avec le toubib. »

 

« Donc tout s’explique, dans un premier temps elle fout le bordel dans mon salon en jetant des graviers et en cassant un vase, tout ça pour que je trouve le papier au milieu, moi comme un imbécile, je gobe et j’achète même un tableau Velléda, elle a ensuite soudoyé le jardiner en lui filant du fric ou lui faisant des trucs de pute… j’ai tout trouvé, mais il faut que je sois sûr. »

 

Il téléphone au jardinier et lui raconte qu’il a besoin de lui le lendemain matin pour un problème de tringles.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 13:22

Professeur Martinov 19 – Le drone, la nièce et la masseuse 15 – Brigitte mène l’enquête par Maud-Anne Amaro

Trio2

 

Le soir, Octave en présence de Vanessa mettait la dernière main à son second article.

– Ce que j’aimerais c’est qu’on n’implique pas la masseuse, je peux en avoir besoin ! Tient-elle à préciser.

– Comme tu veux, pour l’arrivée du message ce n’est pas trop difficile, en revanche pour les modifications du tableau, je ne vois pas trop !

– D’après ce que m’a dit Savourey, il n’y avait que le jardiner sur place, je suppose qu’elle a acheté sa complicité mais on ne va pas écrire ça !

– J’ai une idée !

 

Il tapa un petit paragraphe et le montra à Vanessa !

 

– Génial !

 

Et le lendemain, Savourey encore en pyjama, ouvre son ordinateur et consulte son blog.

 

« Le texte « mystérieux » de Savourey, c’est de l’albanais.

 

Suivaient les photos du texte original, de sa traduction en albanais, du remplacement des caractères latins par ceux de l’alphabet inventé, des tripotages pour tromper les logiciels de traduction, et le résultat final écrit de droite à gauche.

 

Nul besoin d’explication, ces documents parlent d’eux-mêmes !

 

La méthode :

 

Le message devait probablement être inclus dans un cylindre de papier très fin et lesté avec du gravier, le contenant éclatant au contact avec le sol ! Le lancement s’est vraisemblablement opéré avec un mortier léger, du type de ceux utilisés pour les feux d’artifices. Inutile de dire que pour réussir à cadrer un tel tir, cela nécessite une expérience balistique assez pointue.

 

Reste le mystère du tableau Velléda, trois hypothèses peuvent être envisagées.

A) l’intervention d’un tiers familier de la maison : cette hypothèse ne tient pas, Savourey ayant précisé que l’original et la copie du « document mystérieux » étaient sous clés, comment une personne aurait-elle pu en reproduire les caractères ? A moins bien sûr que le tiers soit complice du tireur au mortier et qu’il se soit trouvé près du tableau au bon moment… Abracadabrant, non ?

B) Savourey affabule

C) Savourey est en proie à des crises de dédoublement de personnalité.

Quoiqu’il en soit, il n’y a aucun extraterrestre dans cette lamentable pantalonnade ! »

 

Savourey est blême.

 

– Quel est l’enfant de salaud qui m’a fait ça ?

 

Il relit le texte, la première partie ne laisse aucune place au doute.

 

– Et ce connard de linguiste qui n’a rien vu !

 

La seconde partie suggère l’action d’un artificier civil ou militaire.

 

– Je ne me connais aucun ennemi dans ces milieux-là !

 

La troisième partie l’intrigue plus encore !

 

– Je perds la boule ou quoi ?

 

Et là, il se produit quelque chose d’inattendu.

 

Savourey commence par rechercher la bouteille de vodka qu’il a entamé la veille et la vide dans l’évier !

 

« On a voulu m’abattre, je ne me laisserai pas faire ! Ça non, alors ! »

 

Il a de nouveau un but ! Trouver qui lui a fait ça !

 

Il décide donc de prendre plusieurs dispositions qu’il liste sur une feuille de papier

 

1) contacter un détective privé

2) demander à un graphologue s’il peut déterminer si les caractères ajoutés sont de sa main ou de celle du jardinier.

3) prendre rendez-vous avec un spécialiste afin de déterminer s’il est sujet à des crises de schizophrénie.

 

Mais aussi :

 

4) recontacter Florelle et s’excuser platement.

5) s’excuser également, auprès de Vanessa, sa nièce !

 

C’est par ces deux derniers points qu’il commença, or aucune des deux jeunes femmes ne prirent la communication, il laissa donc un message à chacune où il se confondait en excuses en jurant ses grands dieux que son attitude avait été provoqué par des médicaments qu’il ne supportait pas, et que bien sûr cela ne se renouvellerait plus et bla-bla.

 

Florelle appela immédiatement Vanessa.

 

– J’allais t’appeler !

– Je parie que Savourey te présente ses excuses !

– Il ne manque pas d’air ! Il t’a dit la même chose ?

– Ben oui ! C’est une excellente nouvelle, non ?

– Tu vas renouer avec lui ?

– Ça va pas, non ? Je ne suis pas prête d’oublier les saloperies qu’il m’a sorties ! Je vais faire semblant de lui pardonner, le temps qu’on prépare notre coup ! Et de plus je n’ai plus besoin de prétexte pour revenir le voir.

 

Le psychiatre ne pouvait recevoir Savourey que dans six semaines, (bravo, la médecine !) le graphologue était libre de suite, le détective dans l’après-midi.

 

Le professeur Oliver tient cabinet dans l’ouest parisien, sur sa plaque il est indiqué : expert auprès des tribunaux. La requête de Savourey le rend dubitatif, on ne lui a jamais demandé une pareille chose !

 

La graphologie est une « science » empirique. Le graphologue n’eut aucun mal à deviner que son client souhaitait que l’écriture ne soit pas la sienne, mais d’un autre côté, accuser le jardinier pouvait être une source de complication, alors il ne se mouilla pas :

 

– Cette écriture n’est ni la vôtre, ni celle de votre jardinier !

– Ah ?

– Il y a dans votre écriture des microstructures qu’on ne retrouve pas dans les nouveaux caractères, idem pour celle de votre jardinier, c’est donc quelqu’un d’autre.

– Ah ?

– C’est 300 euros !

– Ah !

 

Savourey aurait dû se renseigner avant, mais il ne le fit qu’après. Ce joyeux graphologue avait fait sensation en publiant dans la presse une analyse propre à relancer une vieille et sombre affaire criminelle, cela avait fait grand bruit jusqu’à ce qu’un autre graphologue, lui aussi, se qualifiant d’expert auprès des tribunaux prétende démontrer exactement le contraire.

 

« Bref inutile de perdre du temps avec ces gens-là ! »

 

Dans le quartier des Halles, Savourey repère, l’écriteau inratable, jaune sur fond noir « Zampano Détective privé ».

 

– J’ai rendez-vous avec Monsieur Zampano.

– Monsieur Zampano est décédé depuis 10 ans, vous êtes Monsieur…

– Savourey, Jean-Claude Savourey.

– Madame Silverberg va vous recevoir !

– Madame Silverberg ?

– La responsable de l’agence !

– Ah !

 

On le fait entrer :

 

Le choc : Une brune mature à lunettes au visage envoûtant, un nez droit et régulier, des lèvres gourmandes, un léger rictus du côté gauche lui donnant un air légèrement canaille, un maquillage parfait, le regard droit et volontaire…

 

Et il se trouve que ceux qui ont lu le chapitre 17 des aventures du professeur Martinov la connaisse, puisqu’elle a joué un rôle non négligeable dans cet épisode (Martinov 17 L’élixir du docteur Lidenbrock)

 

– Brigitte Silverberg, enchantée, mais remettez-vous, je vous écoute ! Vous avez fait le bon choix en venant ici, nous nous enorgueillirons d’obtenir un taux de réussite de près de 90 %.

– Ah ? L’affaire Jean-Claude Savourey, ça vous dit quelque chose ?

– Comme ça, je ne vois pas, non !

– Je vous ai apporté un petit dossier avec des coupures de presse et des copies d’Internet…

– Je le lirais si je prends l’affaire, mais si vous pouviez me résumer un petit peu…

– Dans un premier temps, j’ai reçu la visite de drones non identifiés, j’ai eu la faiblesse de croire qu’il s’agissait d’engins extraterrestres.

 

« Manquait plus que ça ! » Se désole la détective.

 

– Dans un second temps j’ai reçu un message en charabia qu’un linguiste a été incapable de déchiffrer, j’ai une fois de plus eu la faiblesse de croire qu’il s’agissait d’un message extraterrestre.

– Humm !

– J’ai publié tout ça sur mon blog, l’affaire a été montée en épingle, plateau télé, interviews, bouquins, bref j’ai eu mon quart d’heure de célébrité.

– Et puis ?

– Et puis le mystificateur a dévoilé la supercherie, preuves à l’appui, tout est expliqué en détail dans le dossier, inutile de vous dire que j’ai été ridiculisé !

– Et vous attendez quoi de moi ?

– Savoir quel est le salopard qui m’a fait ce coup-là ?

 

Brigitte est dubitative. C’est une femme d’argent et là où il y en à prendre, elle le prend, encore faut-il que les choses soient bien claires et pas trop difficiles…

 

– Dans notre métier nous avons en gros quatre sortes de requêtes : les enquêtes de moralité demandées par des boites, c’est facile et sans risques. Les filatures souvent liées à des soupçons d’adultère, c’est aussi très facile, même si on préférerait faire autre chose. Les personnes disparues : c’est intéressant, c’est cher et parfois on ne trouve rien. La dernière catégorie ce sont les corbeaux, c’est un peu la vôtre. Alors je vous explique comment ça se passe. Nous avons un protocole, nous le mettons en place, nous ne garantissons rien et bien sûr c’est payable d’avance.

– C’est si compliqué que ça ?

– C’est affreusement compliqué, dans ce genre d’affaire, la police qui utilise des moyens bien plus sophistiqués que les nôtres se plante bien souvent. Toujours partant ?

– C’est quoi le tarif !

– Ça dépend ! Est-ce que vous avez des ennemis, monsieur Savourey ?

– J’en ai eu dans ma vie professionnelle ! Mais tout ça, c’est du passé ! Et je ne vois pas qui aurait pu conserver une telle haine envers moi au point de m’emmerder de cette façon !

– O.K. Je vais vous faire un devis, mais avant, je vais vous installer un quart d’heure dans la petite pièce à côté et vous allez me lister toutes les personnes que vous avez côtoyé pendant cette affaire, je dis bien toutes, y compris plombier, femme de ménage et représentant en aspirateurs ! Je veux leurs noms et leurs fonctions.

 

Savourey constitua sa liste : Vanessa, Florelle, la femme de ménage, le jardinier, Martinov et sa copine, le linguiste. Et pendant ce temps-là Brigitte parcouru le dossier en lecture rapide.

 

– Sept noms ! Constata Brigitte, nous allons partir d’une hypothèse d’école selon laquelle au moins l’un de ses six personnages en sait plus qu’il n’y parait. L’hypothèse est peut-être fausse mais on va travailler là-dessus. On va se baser sur un forfait de quinze jours d’enquête. Passé ce délai, on fera le point. Ça vous convient ?

 

Il y avait dans les propos de Brigitte une belle part d’esbroufe. Il lui apparaissait évident que le jardinier était complice. Cela, il n’y avait nul besoin d’être détective pour en être convaincu, l’affaire était donc facile, mais elle n’allait pas le dire à un client aussi naïf.

 

– Je vous fait confiance ! Répondit Savourey

– Je vous fait signer un contrat standard, c’est payable d’avance, je prends la carte bleue. Ah, je vous donne notre mail, vous m’enverrez les coordonnées des personnes que vous m’avez listées, adresses et téléphone. Si vous avez des photos, ça nous aiderait également…

 

L’affaire amusa Brigitte qui décida de la prendre personnellement à sa charge.

 

William, le jardinier était un jeune père de famille qui habitait dans le 11ème. Il n’était pas embauché directement par Savourey qui passait par l’intermédiaire d’un prestataire de services.

 

Brigitte sonna chez lui vers 18 heures.

 

– Annie Correte de la société « Service 26 », je souhaiterais m’entretenir avec vous quelques minutes, rien de grave, je vous rassure tout de suite, mais c’est néanmoins confidentiel. Ce ne sera pas bien long.

– Euh ! Répondit Williams, peu rassuré, on peut se voir dans la chambre des gosses.

 

Ils s’y rendirent sous le regard peu amène de Madame William

 

– Voilà : ce que vous avez fait n’a rien de répréhensif, ce n’est pas un délit, mais notre client est un peu déboussolé.

– Pardon ?

– Vous avez écrit des trucs bizarres sur un tableau Velléda :

– Mais pas du tout !

– Allons, allons, une analyse graphologique a été réalisée, c’est bien votre écriture ! Bluffa-t-elle.

– C’était juste un jeu :

– Je le conçois bien, mais qui vous a demandé de faire ça ?

 

William savait baratiner et ne s’en priva pas :

 

– Une nana m’a abordé et m’a donné du fric pour que je fasse ça, elle m’a dit qu’elle voulait faire une farce à Monsieur Savourey. Je ne pensais pas que ça pourrait m’attirer des emmerdes.

– Vois n’aurez pas d’emmerdes, vous pouvez me décrire cette personne ?

– Blonde, la cinquantaine, bien conservée.

 

« Quel menteur ! »

 

– Vois ne l’avez jamais revu ?

– Jamais !

– Nous aimerions retrouver cette personne, si un élément permettant de la retrouver, vous reviens…

– D’accord je vous préviendrais, mais moi je ne vais pas avoir d’ennuis ?

– Mais non, en ce qui vous concerne on va en rester là, il n’y a pas mort d’homme, vous avez été uniquement manipulé à l’insu de votre plein gré !

– Humm…

– Allez, je vous laisse.

 

Sitôt Brigitte partie, William envoie un message à Florelle :

 

« Quelqu’un a été cafter à ma boite, ça m’embête »

 

Florelle se garde bien d’y répondre.

 

Le lendemain matin, Cricri, l’un des détectives privés travaillant pour l’agence Zampano attend que William sorte de chez lui.

 

A 8 heures, William va boire un café au bistrot du coin. Cricri appelle le portable du jardinier, William va pour répondre, puis considère qu’il s’agit d’une erreur et remet son portable en poche.

 

De ses petits doigts agiles, Cricri lui subtilise son téléphone.

 

Brigitte n’a plus qu’à comparer le journal du téléphone de William avec la liste fournie par Savourey ! Hé, c’est que c’est un métier !

 

« Florelle la masseuse, bingo ! Mais maintenant, je fais quoi, si je vais la voir, elle va nier ! Est-ce que ces conclusions vont suffire à Savourey ? Partiellement sans doute, mais juste partiellement parce que je ne vois pas cette masseuse en train de téléguider des drones, ce doit être plus compliqué que ça ! Et si j’allais voir ce Martinov ? »

 

Elle prend donc rendez-vous.

 

– C’est qui le rendez-vous de 11 heures ? demande Martinov.

– Un détective privé ! une femme, j’ai pris le rendez-vous parce qu’on ne sait jamais…mais bon, on ne va perdre notre temps…

– Manquait plus que ça ! Tu t’en occupes ?

– Si tu veux !

 

A 11 heures la stupéfaction est réciproque !

 

– Béatrice !

– Brigitte !

 

Bisous, bisous !

 

Béatrice tient à présenter sa visiteuse au professeur Martinov, lequel est toujours ravi et béat devant une jolie femme.

 

– Alors qu’est-ce qui t’amène ?

– La routine, je suis sur une affaire de harcèlement anonyme, j’ai demandé au type de me faire la liste des gens qu’il avait rencontré récemment…

– Et on était sur la liste ? Demande Béatrice.

– Oui ! Alors le gars s’appelle Savourey…

– Savourey ! S’exclame à l’unisson Béatrice et Martinov.

– Oui, Savourey ! Vous pouvez me raconter des trucs ?

 

Béatrice et Martinov s’échangent un regard de connivence.

 

– C’est que… Intervient Martinov, nous sommes liés par le secret professionnel.

– Oui, mais on peut essayer de s’arranger, Béatrice a dû vous raconter nos exploits (voir Martinov 17 – l’élixir du docteur Lidenbrock).

– Je vais te dire, ce Savourey, on ne le porte pas vraiment dans notre cœur, d’abord il a oublié de nous payer…

– Mais c’est très bien, ça !

– Comment ça « c’est très bien » ? S’étonne Béatrice.

– S’il ne vous a pas payé, ça vous délivre du secret professionnel !

– Peut-être, mais je n’avais pas fini, ce mec a osé me traiter de pétasse et il s’est reçu une gifle en pleine poire !

– Ah !

– Et il t’a demandé quoi, Savourey ?

– Il veut savoir qui le harcèle !

– Eh bien, nous sommes désolés, on ne dira rien, on a pas envie de faire plaisir à ce bonhomme.

– Donc vous avez la réponse ?

– On n’a pas dit ça ! Répondit Béatrice se rendant compte de son lapsus.

 

Brigitte a tout compris, elle sait aussi que Béatrice ne serait certainement pas contre le fait de fêter leurs retrouvailles en s’envoyant en l’air, les confidences sur l’oreiller suivront… C’est une option, mais il y en a d’autres.

 

Alors le professeur Martinov posa la bonne question :

 

– Savourey a-t-il lié le paiement de votre prestation à une obligation de résultat ?

– Non ! Je ne suis pas folle ! Dans ce genre d’affaires on ne trouve pas toujours, d’ailleurs je lui ai dit !

– Ben alors, c’est tout simple ! Vous n’avez rien trouvé chez le professeur Martinov !

– Ça vous arrangerait ?

– Disons que ça nous ferait plaisir !

– Hum ! Vous connaissez un bon restaurant dans le coin ? Je vous invite !

– Avec plaisir ! Répondit Béatrice

– On reste sur nos gardes ! Chuchota le professeur à l’adresse de sa collaboratrice.

– T’inquiètes pas mon petit professeur, je gère !

 

Le repas se passa dans la bonne humeur, mais Brigitte restait dubitative. Certes dans l’affaire Savourey, elle n’avait aucune obligation de résultat, n’empêche qu’en cas de succès, elle se faisait fort de demander à son client une jolie prime ! Or le résultat semblait à sa portée. D’un autre côté, elle n’avait nulle envie de contrarier Béatrice.

 

La question que se posait Brigitte n’était pas : quelle option choisir, mais comment concilier les deux ?

 

Au restaurant, le rosé coula un peu plus que de raison. Brigitte qui se souvenait avoir passé d’agréables moments avec Béatrice cherchait une occasion pour recommencer. Aussi lança-t-elle plusieurs allusions sur la sexualité parfois débridée du professeur Martinov. Ce dernier n’a plus rien d’un play-boy et a parfaitement compris que les deux femmes rêvaient d’un moment intime et rapprochés. Il ne s’imposera donc pas, mais s’il pouvait…

 

Les propos échangés devirent de plus en plus salaces, sauf de la part de Martinov, naturellement réservé. A ce petit jeu, chacun s’y prêtait à sa façon et quand vint le moment de l’addition, il ne manquait plus qu’un prétexte afin que Brigitte revienne chez Martinov.

 

Ce dernier savait parfois être très direct et se passer de protocoles convenus genre « dernier verre ».

 

– On retourne chez-moi ? Proposa-t-il simplement.

 

Brigitte Silverberg est une dominante, voire dominatrice, Béatrice en sait quelque chose (voir Martinov 17 – L’élixir du docteur Lidenbrock), elle a envie de jouer avec ses deux compagnons, elle ignore comment Martinov réagira si elle trop directive, mais ça ne lui fait pas peur, elle a confiance en elle, adore les challenges et sait manipuler les hommes.

 

Sur place les choses commencèrent très vite, Alors que Martinov, politesse oblige proposait des rafraichissements, Brigitte assise sur le canapé avec Béatrice à sa droite proposa au professeur de venir à sa gauche.

 

« Et bien voilà, elle ne me jette pas ! Chic alors ! »

 

L’instant d’après Brigitte roulait une pelle à la jeune chimiste tandis que sa main tripotait compulsivement la braguette du professeur.

 

– Vous alors, vous êtes directe ! Commenta ce dernier.

– Vous n’aimez pas que je sois directe ?

– Ça ne me dérange pas du tout.

– On dirait bien que vous bandez !

– J’ai aussi cette impression !

– Béatrice, si tu veux bien m’aider à déshabiller ce charmant professeur, il sera bien plus à l’aise.

 

Le professeur se retint de dire qu’il était assez grand pour se déshabiller tout seul et se laissa faire

 

– Me voilà tout nu et pas vous, ce n’est pas juste ! S’amusa-t-il.

– Ah, ah ! Tu aimerais bien me voir à poil, hein mon gros cochon ?

– Ben oui !

– Ben pas tout de suite.

– Et pourquoi donc ?

– Parce qu’il n’est pas de meilleur plaisir qu’un plaisir retardé !

– Ça se discute, qui a dit ça ?

– Publilius Syrus

– Qui c’est celui-là ?

– Un poète latin sur lequel je ne sais rien, mais le citer, ça aide à briller en société. L’autre fois j’étais dans une soirée qui a presque tourné en partouze, il y avait un casse pied qui tournait autour de moi, très sérieusement je lui ai parlé de Publilius Syrus, je ne l’ai pas revu de la soirée.

 

Puis Brigitte demande à Béatrice de se déshabiller à son tour, les deux femmes s’embrassent et se pelotent laissant Martinov tout seul et tout nu comme une andouille.

 

– Toi Martinov, j’ai envie de m’amuser avec toi ! Tu t’es déjà fait dominer par une femme ?

– Comme ça pour jouer, oui !

– Bien sûr que c’est pour jouer ! Alors d’accord ?

– C’est comme tu veux !

– Tu sais ce que je leur fais aux hommes que je domine ?

– Non !

– Je les attache, je les fouette, je les pince, je leur fais des tas de petites misères et puis je les encule ! Ça te convient comme programme ?

– Tout à fait !

– Alors mets-toi à quatre pattes, on va s’amuser un peu.

 

Le professeur se prend au jeu et se met dans la position demandée.

 

– Quel beau cul ! Dommage que je n’aie pas un gode, je t’aurais bien enculé.

– On a ce qu’il faut là-haut ! Précise alors Béatrice.

 

Tous ce petit monde se retrouve dans la chambre, par précaution on pose une grande serviette de bain sur le lit, Martinov se met en levrette sur le plumard et cambre bien ses fesses afin que Brigitte puisse bien lui introduire le gode qu’elle a préalablement lubrifié.

 

– Humpf !

– T’aimes ça, hein ?

– Oui, j’aime bien ! Oh ! C’est bon !

– Tu devrais essayer avec une vraie bite !

– Il l’a déjà fait ! Tiens à préciser Béatrice

– Ah, oui ! Et avant il suce ?

– Bien sûr qu’il suce, il adore ça sucer des bites !

– Il a raison, c’est bon les bites ! N’est-ce pas Martinov ?

– Bien sûr que c’est bon ! Mais j’aime bien les chattes aussi et j’aimerais bien voir la tienne.

– Tu la verras c’est promis, juré, tu verras tout, ma chatte, mon cul, mes nénés ! Bon, c’est bon ce que je te fais ?

– Oh, là là !

– Béatrice tu peux me reprendre un peu j’ai la main qui fatigue !

– Moi je veux bien, mais si tu t’occupais un peu de moi ?

– Mais ce n’est pas incompatible ma chère !

 

Et tandis que Béatrice gode notre vert professeur, Brigitte se met à lécher le minou de la jolie Béatrice., et elle la lèche tant et si bien que bientôt elle jouit bruyamment et humidement.

 

La jeune chimiste récupère quelques instants puis se dit qu’elle aimerait bien explorer la chatte de la détective, ce qui est momentanément impossible, celle-ci étant toujours habillée.

 

– Si tu te déshabillais…

– J’ai dit tout à l’heure !

– Non tout de suite !

– Fais gaffe, plaisante Béatrice tu es seule, on est deux, tu n’auras pas le dessus.

– Vous n’allez tout de même pas me déshabiller de force ?

 

Béatrice fait alors un clin d’œil au professeur qui a compris, et qui lui immobilise les mains. Elle se met ensuite à gigoter des jambes en tous sens, Béa les bloque.

 

C’est bien beau tout cela mais il est n’est pas évident d’immobiliser quelqu’un et de le déshabiller, en même temps, il faudrait pour cela un troisième larron… ou alors assommer Brigitte ce qui n’entre évidemment pas dans leurs intentions.

 

Béa de sa main droite peut décrocher la robe de chambre du professeur qui est suspendu à une patère, elle en fait ensuite glisser la ceinture et s’en sert pour lier les jambes de la détective…

 

Du coup, elle peut défaire le pantalon, le faire glisser ainsi que la petite culotte

 

Et voici notre jolie détective la chatte à l’air ! Et sans attendre, Béa s’en va la butiner.

 

– Je fais quoi, moi ? demande le professeur

– Je sais pas, tu improvises !

 

Martinov lâche les mains de Brigitte, comme, ça pour tester sa réaction, mais celle-ci le corps et l’esprit occupé par la langue agile de Béatrice qui lui broute le minou, ne lutte plus.

 

– Vas-y Martinov, fous moi à poil !

 

Vous pensez bien qu’il ne va pas dire non, il déboutonne le chemisier, l’envoie valser, dégrafe le soutien-gorge sans aucune visibilité, s’étonne d’y arriver du premier coup et libère les gros nénés de la jolie brune.

 

– Qu’est-ce qu’ils sont beaux ! S’exclame le professeur !

 

Beaux ? Oui, on peut le dire, Bien ronds et de bonne tenue, de bonne taille dans être gigantesques, juste de quoi remplir la main d’un honnête homme comme disait tonton Rabelais (mais en vieux français). Les aréoles brunes sont plutôt larges, et le téton légèrement arrogant. Fin de la description.

 

– Lèche-les-moi pendant que ta copine me lèche la chatte !

 

Et voilà que la jolie brunette mature se met à haleter, à gémir, à piailler, puis à hurler sa jouissance. Une rapide, la dame ! Tellement rapide que Martinov et Béatrice échangent un regard stupéfait.

 

– Oh ! Quel pied, mes amis ! Quel pied ! Mais ce n’était pas mon programme, on a de changé de salle ! S’amuse-t-elle. Oh ! Dis-moi Martinov, tu ne vas pas rester planté là avec ta bite qui bande comme un pieu ! Viens ! Prends-moi comme une chienne !

 

Et comme la belle ne bouge pas d’un poil (qui ne sont d’ailleurs plus très secs) Notre bon professeur suppose donc que la chose se fera dans la position dite du missionnaire, position qu’il affectionne peu, mais on ne choisit pas toujours non plus. Alors il s’encapote et c’est parti mon kiki !

 

Quant à Béatrice, elle s’installe sur le visage de la détective, lui donnant ainsi sa jolie chatte à lécher. Et tant pis pour Martinov que l’initiative de sa collaboratrice privera du plaisir d’embrasser sa partenaire pendant qu’il la bourre. L’assistante du professeur sent venir son plaisir, mais préfère le retarder en changeant de position et en allant butiner les tétons de la détective privée..

 

Martinov19o1

 

Martinov n’arrive pas à se contrôler et jouit le premier, il a cependant le tact de continuer jusqu’à ce que Brigitte jouisse à son tour. Seul Béatrice est restée en rade. La détective lui fait signe alors de prendre ses aises et s’apprête à reprendre son cuni.

 

– Laisse tomber, je ne vais pas y arriver, j’ai envie de pisser !

– Pisse-moi donc dans la bouche, ma chérie !

– Avec plaisir !

 

Martinov19O3

 

Béatrice entraine sa partenaire jusqu’aux toilettes. Elle s’assoit sur le bord de la cuvette, jambes espacées, puis écarte ses lèvres de façon à diriger le jet dans la bouche de Brigitte. Elle se concentre quelques instants, puis ouvre les vannes. La force du jet surprend la détective qui ne peut tout avaler et qui en met partout. Les deux femmes rigolent de leurs « cochonneries ». Brigitte parvient à en avaler encore un petit peu, puis une fois la source tarie, elle replonge sa langue dans les chairs intimes de sa partenaire qui cette fois se laisse aller.

 

Béatrice traverse le salon sans se rhabiller, elle trouve Martinov qui après être redescendu s’est affalé dans un fauteuil avec un air béat.

 

– Qu’est-ce que t’as fait de ta copine ? demande-t-il

– Elle se douche ! Ça t’a plu ?

– Oui ! Oh, oui ! Oh, là, là !

– Ben faut t’en remettre !

– Et toi tu fais quoi ?

– Je cherche une serpillière !

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 11:50

Professeur Martinov 19 – Le drone, la nièce et la masseuse 14 – Savourey tombe de haut par Maud-Anne Amaro

 

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Le portable d’Octave sonne, c’est le traiteur qui indique qu’il sera là dans dix minutes. Tout ce petit monde se rhabille, on se remaquille, on se rebichonne…

Vanessa s’approche de Béatrice :

 

– Ben toi, alors !

– Ben oui !

– Chapeau, je te félicite !

– Bof, j’ai pas fait grand-chose. Répond la jeune chimiste

– Non mais j’ai apprécié !

– N’en parlons plus !

– O.K. Mais juste une chose, Monsieur Octave est quelqu’un de réglo, il va vouloir te récompenser.

– Ah ? Ah bon ? Oui évidemment…

– Parce que, je ne voudrais pas que ça te vexe !

– Et pourquoi ça me vexerait ?

– Ben je sais pas, je disais ça comme ça !

– Je t’assure qu’il n’y a aucune souci… bisous ?

 

« Ben, oui, j’ai fait la pute… et alors ? »

 

Après avoir obtenu l’accord de principe de sa relation journalistique, Béatrice rédigea elle-même l’article.

 

« Des extraterrestres au Vésinet ?

 

Un paisible habitant du Vésinet, Monsieur S. aurait reçu par trois fois la visite d’un drone entré deux fois par la fenêtre ouverte et la troisième fois en brisant une vitre et en s’échouant. Le propriétaire des lieux l’a photographié sous toutes ses coutures et la fait expertiser. Le constat est sans appel, ce type de drone est absolument inconnu quel que soit le pays de fabrication. Evidemment on pense toujours dans ces cas-là à des expériences militaires secrètes, mais enfin pourquoi des militaires iraient-ils déranger un paisible bourgeois dans son pavillon de banlieue ? L’hypothèse extraterrestre est donc prise très au sérieux par les personnes spécialisées dans ce genre de situations, cela nous a été confirmé par le colonel G. responsable du GEPAN (Groupe d’étude des phénomènes aérospatiaux non identifiés). Malheureusement l’engin se serait enfui de lui-même vers une destination inconnue quand Monsieur S. est revenu le récupérer chez l’expert.

 

Mais il y a un second acte…

 

Nous ne possédons pas assez d’éléments nous permettant d’affirmer que ce qui va suivre à un lien avec ce qui précède, cependant le moins que l’on puisse dire c’est que c’est fort étrange. Alors qu’il buvait un café avec sa kinésithérapeute, Monsieur S. a soudain entendu un bruit sourd, la fenêtre s’est ouverte et le sol s’est retrouvé instantanément jonché de débris de toutes sortes. Parmi ces débris, figurait un texte composé à partir d’un alphabet inconnu. Un expert en linguistique a dû admettre que la traduction en était impossible et que l’hypothèse extraterrestre ne pouvait être écartée.  »

 

A partir de là, le buzz s’alimenta tout seul, les grands médias d’Internet profitèrent d’une actualité peu fournie pour relayer la dépêche sans se donner la peine de vérifier quoi que ce soit.

 

Le GEPAN envoya un démenti par lequel il déclarait n’avoir jamais été informé d’un signalement relatant ces événements et que par conséquent il n’avait pu s’exprimer à leurs propos. Personne ne le publia.

 

Le professeur linguiste Oppelmayer y alla aussi de son démenti, clamant haut et fort que jamais, au grand jamais, il n’avait évoqué une intervention extraterrestre. Il en profita pour menacer Savourey d’un procès, ce qui fit bien rire l’intéressé.

 

Bref tout cela fit causer dans quelques chaumières et Savourey eut même l’honneur d’être l’invité d’un plateau télé où devant le sarcasme des animateurs, il ne cessait de répéter avec le plus grand calme :

 

– Ces drones ne sont répertoriés nulle part ! Dites-moi d’où ils peuvent bien venir ? Anonnait-il

– Un bricoleur du dimanche, tout simplement !

– Et pour quelle raison, serait-il venu m’emmerder ?

– Et pour quelle raison des extraterrestres seraient venus vous importuner ?

– Ils ne m’importunent pas, ils essaient de communiquer, et ça ne marche pas !

– Mais pourquoi vous ?

– Parce que j’y crois ! Parce que j’ai écrit des bouquins là-dessus…

– Donc je récapitule, des extraterrestres débarquent un jour sur la Terre, on ne sait d’ailleurs pas pourquoi… au lieu de s’adresser aux autorités compétentes, ils sélectionnent, on ne sait pas trop par quel moyens, un auteur d’ouvrages sur les Ovnis en lui envoyant des messages incompréhensibles. A qui voulez-vous faire gober des énormités pareilles ?

 

Savourey laissa passer un blanc puis très posément répondit.

 

– Cher monsieur, contrairement à moi, qui ne connaît pas grand-chose aux Ovnis, vous, vous n’y connaissez rien du tout…

– Je ne…

– Laissez-moi terminer, sinon, je quitte ce plateau ! Vous n’y connaissez rien mais vous avez l’outrecuidance de vouloir interpréter leurs actes en faisant preuve d’un anthropomorphisme dérisoire. Je pensais en acceptant votre invitation trouver des interlocuteurs d’un autre niveau.

 

Le public applaudit ! Le public aime bien quand un animateur se fait rembarrer.

 

– Je vous laisse la responsabilité de vos propos ! Bafouille le présentateur.

– Vous en avez beaucoup d’autres des phrases toutes faites qui ne veulent rien dire ?

 

Une pub intervient sur les écrans, pendant laquelle Savourey est invité poliment mais fermement, à quitter le plateau, mais il est heureux, il a gagné la partie.

 

– Tu as été formidable ! Lui dit Florelle en l’embrassant tendrement

 

La prestation de Savourey relança l’affaire avant que les médias se trouvent un autre os à ronger, mais en attendant, les interviews allaient bon train. Les bouquins de Savourey se vendaient tels des petits pains, et les éditeurs renchérissaient pour avoir l’exclusivité de son dernier ouvrage qu’il s’empressait de terminer.

 

Le bonheur de Savourey n’était cependant pas complet, il eut fallu pour cela que les extraterrestres se manifestent de nouveau.

 

Octave laissa passer dix jours avant de passer à l’action. Il opta pour ce faire pour la stratégie du boxeur : un premier coup pour faire mal et déstabiliser en profondeur, mais en faisant semblant de laisser un espoir à l’adversaire. Un second coup pour l’anéantir.

 

Il publia donc une longue série de photos, celle de son appareil dans l’atelier où il travaillait, les photos des plans initiaux, la facture du fournisseur qui lui avait vendu les matériaux, la photo et le schéma interne avec composants, circuits intégrés et tout le bazar et il poussa même le luxe de publier le fichier MP3 que transportait le drone, il y ajouta, rien que pour le fun, un autre enregistrement avec la même voix :

 

« Savourey, t’es vraiment trop con !  »

 

Il écrivit que le prototype de drone – non enregistré à ce stade – puisque non finalisé – avait été emprunté de façon indélicate par son jeune assistant qui s’était « amusé avec » avant qu’il ne le géolocalise et le récupère.

 

Le résultat ne fut pas exactement celui qu’escomptait Octave. Les médias ne reprirent pas son communiqué, c’est bien connu : parler de la venue des extraterrestres, c’est vendeur, en douter y compris preuve à l’appui ne l’est pas !

 

Par contre Savourey, lui était atteint dans son ego, et après une période où il plongea dans le déni genre : « toutes ces pseudos preuves ont été fabriqué par l’armée pour cacher la vérité », il dut se rendre à l’évidence, on l’avait bien manipulé ! Pire, il s’était manipulé tout seul !

 

Bien sûr, Florelle tenta de lui remonter le moral :

 

– Tu sais, moi je crois que ta première idée était bonne, c’est l’armée qui a dû fabriquer des faux documents.

– Non, il y a trop de preuves ! C’est quelqu’un qui cherche à m’emmerder ! Mais qui ? Pourquoi ?

– On fait quoi aujourd’hui ?

– Rien, tu me laisses, prends ton enveloppe sur la cheminée.

 

Néanmoins, Savourey voulut éclaircir un point, dans la série de photos, l’une était celle de la facture d’achat des composants, elle avait été recadrée afin d’y ôter toutes informations personnelles.

 

Mais il reste le numéro de Siret, cela lui permet de localiser un magasin spécialisé situé dans le Faubourg Saint-Martin à Paris.

 

Il a aussi le numéro de facture. Il se rend sur place, bluffe le gérant en se faisant passer pour un agent du fisc, la facture existe bel et bien et il en obtient une photocopie.

 

Le nom et l’adresse de l’acheteur y figurent : un dénommé Cartier à Marseille, boulevard d’Athènes.

 

« Je vais aller voir, ça me fera une ballade ! Et d’abord j’adore prendre le TGV ! »

 

Sauf qu’à l’adresse indiquée, personne ne connaissait ce monsieur.

 

« Bon conclusion : Primo : la facture existe bien et vu la date et le numéro, je ne vois pas comment elle pourrait être fausse. Secundo, il y a un con qui se fout de ma gueule. Tercio : pourquoi personne ne parle plus du message reçu par la fenêtre ?

 

Les médias, répétons-le, firent comme d’habitude : pas question de faire amende honorable suite à la diffusion d’une fausse nouvelle ! Non ce serait mal les connaître, ils se mettent simplement à parler d’autre chose.

 

La thèse extraterrestre n’était plus défendue que par une poignée de farfelus dont les arguments ne plaidaient pas véritablement en sa faveur.

 

Savourey tomba dans la déprime, ne mangeait plus grand chose, abusait de médocs et d’alcool, tout cela au grand dam de Florelle qui ne voyait pas comment redresser cette situation.

 

N’empêche que pour des raisons quelque peu différentes, aussi bien Florelle que Savourey se demandaient pourquoi personne dans les médias n’avaient évoqué l’épisode du message rédigé dans une langue inconnue ?

 

Vanessa en venant voir son oncle le trouva complètement stressé, pas rasé et pas très net sur lui, ce qui n’était pas dans ses habitudes, mais c’était le matin, il était à jeun et elle eut quand même droit à son chocolat.

 

– Je me suis fait ridiculiser par un salopard, je n’arrive pas à savoir qui ça peut être, mais c’est probablement une personne que mes écrits gênaient. On n’écrit pas impunément sur les Ovnis, je le savais pourtant ! j’aurais dû me méfier !

 

« Voilà qu’il devient parano, le tonton ! »

 

– Mais ce message ? Pourquoi personne n’en parle ?

– Bonne question ! Ce serait le gars qui a fabriqué ce drone, il en aurait parlé, donc ce n’est pas lui ! Je ne vois pas pourquoi non plus deux personnes différentes chercherait à me ridiculiser. C’est donc bien les extraterrestres ! Mais qui va me croire ? Si j’en parle, je serais comme le sage qui crie tout seul au milieu du désert !

 

« Putain, il devient grave ! Attention ses chevilles ! »

 

– Qu’est-ce que tu vas faire ? Demande-t-elle.

– Rien, je n’ai plus envie d’écrire. Je n’ai envie de rien. Je suis au fond du gouffre ! Quoi que si, il y a une chose qui me plairait bien, mais c’est une chimère.

– Quoi donc ?

 

Il a envie de dire quelque chose, mais ça ne sort pas.

 

– Non, laisse tomber !

– Si, dis, ça te fera du bien de parler !

 

Le visage de Savourey devient pâle, les yeux s’exorbitent, les lèvres se pincent avant qu’il ne déclare dans un souffle :

 

– J’aimerais coucher avec toi !

– Tonton ! Tu n’as pas honte ?

– Si un peu ! Mais réfléchis-y quand même, ça me ferait du bien…

– Arrête s’il te plaît.

– J’ai encore de beaux restes et puis tu ferais une bonne action !

– Bon, je te laisse, essaie de te reposer ! Et tu ne parles plus de ça, plus jamais, compris ?

– Tu n’as pas de cœur !

– C’est ça, salut !

 

Sitôt sortie, elle s’empresse de téléphoner à Octave.

 

– Ça devient chaud, Savourey m’a carrément dit qu’il voulait me sauter.

– C’était explicite ?

– Plutôt, oui ! Et je n’ai vraiment pas envie de coucher avec lui… Pour tout l’or du monde ! Non pas parce que c’est mon oncle, mais parce que c’est un salaud !

– Tu ne vas pas y retourner ?

– J’en sais rien ! Il serait peut-être temps de publier la deuxième partie de l’article.

– OK, je demande à Martinov les scans de ses documents et on voit ça ensemble ! Quand ?

– Demain.

 

L’après-midi, Florelle sonnait chez Savourey

 

– Oh là là, ça va pas fort, toi, il va falloir que je te booste !

– Florelle, il faut que je te dise une chose : on va arrêter de se voir !

– Ben qu’est-ce qui t’arrive, mon chéri ? Je ne te plais plus ?

– J’ai plus envie, j’ai plus envie de rien !

– Je vais t’arranger ça, ta petite Florelle va bien s’occuper de toi !

– Non ! Laisse-moi s’il te plaît.

– Je vais juste te faire le massage médical !

– Tu me laisses ! Tu comprends le français ou pas ? S’énerve-t-il.

– Oh ! Tu me parles autrement !

– Je te parle comme j’ai envie ! Je t’ai dit de te barrer et toi tu restes collée comme une sangsue !

– Bon je reviendrais un autre jour !

– Non jamais, je ne veux plus te voir !

– On dit ça !

– Tu vas te casser, oui ou merde, ou je te fous dehors à coups de pompes ! Grosse pute ! Sale négresse !

– Pardon ? Je n’ai pas bien entendu !

– Retourne sur ton palmier bouffer des bananes !

 

Florelle ne répliqua pas mais jura de se venger de cet affront.

 

Elle téléphone à Vanessa et demande à la rencontrer d’urgence.

 

– Viens chez-moi si tu veux !

 

Et c’est ainsi que pour la seconde fois Vanessa et Florelle se retrouvent ensemble au domicile de cette dernière.

 

– J’ai besoin de toi ! Lui dit d’emblée Florelle après un échange très chaste de bisous, Savourey vient de me jeter comme une merde, il me faut un prétexte pour qu’il accepte de me faire entrer. Alors j’ai pensé à un truc, je vais te confier un bijou, c’est du toc, mas peu importe, tu vas le laisser chez lui et bon t’as compris, je te paierais ce que tu veux…

– J’aurais pu te faire ça gratuitement, mais le souci, c’est que je n’ai pas vraiment l’intention d’y retourner.

 

Vanessa explique alors sa dernière visite.

 

– Ah ! Ça se complique !

– T’aurais voulu faire quoi en revenant chez lui ?

– Lui piquer des trucs, ça peut être facile, maintenant l’après-midi c’est une véritable éponge, il tient plus sur ses cannes, il roupille à moitié. Si tu veux on peut même faire le coup à deux, on partagera ?

– Mais piquer quoi ?

– Il a des toiles de maître, j’ai repéré un Matisse et un Modigliani… Il m’a affirmé que ce sont des vrais.

– Tu rêves ?

– Non pourquoi ?

– Parce que d’abord ses tableaux sont équipés d’une puce, du moins c’est ce qu’il m’a dit…

– Une puce, ça se retire !

– Peut-être mais après t’en fais quoi des tableaux ? Je suppose que les acheteurs, ils réclament des papiers, un acte de vente, un certificat d’authenticité, tout ça.

– C’est pas un problème, on se débrouillera, il parait qu’en Russie, il y a des acheteurs pas trop regardants.

– Bon, explique-moi ton plan !

 

Florelle avait beaucoup d’imagination et lui exposa un plan qui la laissa dubitatif.

 

– Ça ne me dit trop rien, mais je vais réfléchir de mon côté.

– Mais sur le principe, t’es d’accord pour lui faire une vacherie ?

– Mais oui, ma grande ! Mais dis-moi, tu voudrais pas que je te masse, ça te ferait une détente ? Propose Vanessa

– Je te vois venir, mais ça ne marchera pas !

– Qu’est-ce que t’en sait ! On peut essayer, cinq minutes, si ça ne le fait pas on laisse tomber.

– En fait, t’as envie de revoir mon cul, c’est ça ?

– Ben quoi, il est beau ton cul !

– Bon aller, on va essayer de se détendre…

 

Et en prononçant ces mots Florelle se débarrasse de ses vêtements et de ses sous-vêtements à l’arrache sans la moindre grâce. Du coup Vanessa l’imite pendant que la blackette se couche sur le canapé en relevant sa magnifique croupe.

 

– Voilà ! La vue te plait ?

– C’est quand même plus beau que le Sacré Cœur !

– Allez, tripote-moi les fesses, j’adore qu’on me tripote les fesses…mais un bisous d’abord.

Martinov19N1

Vanessa ne se le fait pas dire deux fois et après un long baiser baveux, commence à lui malaxer le joufflu avec beaucoup d’énergie.

 

– Doucement quand même, ce n’est pas de la pâte à modeler.

 

Vanessa lui écarte alors les globes, dégageant le petit œillet fripon (et fripé)

 

– Tu peux mettre un doigt ! Se croit obligé de préciser Florelle.

 

Voilà qui tombait bien parce que Vanessa se remémorant leur dernière folie en introduisit non pas un mais deux et se mit à lui pilonner l’anus de façon frénétique.

 

– Whaaah, Who ! C’est bon ce que tu me fais, t’arrête pas, continue, c’est bon, c’est bon… Aaaaah.

– Ça détend, hein ?

– Tu m’as fait jouir, ma salope !

– Bouge pas, j’ai oublié le bisou !

– Tu veux… non arrête laisse-moi souffler !

– Juste un bisou !

 

Le lecteur aura sans doute deviné que le bisou en question était destiné au troufignon de la blackette. Florelle plonge sa langue dans l’anus resté légèrement entrouvert suite à son double doigtage et se régale des saveurs âcres qu’il dégage.

 

Quand elle se retire, Florelle quémande un vrai bisou, de celui que l’on se fait sur la bouche.

 

– Il va avoir le goût de ton cul !

– Ben justement, j’aime bien et puis on ne fait pas ça tous les jours.

 

Après qu’elles se furent embrassées goulument tout en se pelotant à qui mieux mieux, Vanessa demanda à sa camarade de jeu de venir éteindre le feu qui couvait entre ses cuisses…

Martinov19N2

Florelle ne se fit pas prier d’autant qu’elle aimait les bonnes manières et devait lui rendre cette politesse. Elle se régala des sucs mielleux qui dégoulinait d’abondance de sa chatte. Elle aimait le contact de sa langue dans ce petit écrin d’amour. Vanessa commençait à haleter à la façon d’un chien mort de soif, la blackette fit alors virevolter sa langue autour du clitoris érigé de l’escort-girl qui ne tarda pas à crier sa jouissance de façon très démonstrative.

 

– Putain c’était trop bon, je suis toute mouillée, il faudrait que je fasse pipi…

– Pisse ma chérie, pisse dans ma bouche, je vais me régaler !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 11:45

Professeur Martinov 19 – Le drone, la nièce et la masseuse 13 – Partouze chez Octave par Maud-Anne Amaro

 

stamp partouz

Revenue auprès d’octave Heurtebise, Vanessa lui rendit compte de sa mission :

– J’ai appris plein de choses mais rien qui puisse nous servir.

– Dit !

– Savourey est amoureux de moi, il a sa photo dans sa chambre. Sa masseuse est en fait une call-girl occasionnelle, très gentille au demeurant que mon oncle entretient généreusement. Pour le reste, je suppose qu’elle est au minimum complice de quelqu’un qui prépare un gros coup chez le tonton, mais je n’en sais pas plus !

– Bon c’est un peu dommage, mais il faut voir le bon côté des choses, cette nana est notre alliée objective. Savourey doit piaffer d’impatience de pouvoir publier tout ça, à mon avis ce ne sera pas long.

 

Effectivement !

 

Savourey laissa passer deux semaines pendant lesquelles aucun ovni ne daigna pointer le bout de son antenne.

 

« J’ai suffisamment de matière pour publier tout ça, on verra bien ce que ça donnera ! »

 

Il publia donc un long article sur son blog, il relata les deux premières visites du drone, précisa qu’il « parlait » et qu’il avait brisé un vase Ming (il n’allait pas écrire qu’il s’agissait d’une imitation tout de même !) et joignit la photo de l’objet brisé. Il relata la troisième visite, celle où l’engin avait brisé une vitre (photo de la vitre brisée) et s’était échoué en brisant son dard d’acier (photo de l’engin), il parla de l’expertise du professeur Martinov (mais sans le nommer, il n’allait pas risquer un procès), et s’insurgea de son « incompétence », réfutant d’un trait de plume l’argument selon lequel les pièces d’origine terriennes avec lesquelles il avait été fabriqué, infirmerait son origine extraterrestre.

 

« Bien au contraire, écrivait-il, si ces visiteurs sont naufragés sur notre planète, ils ont fabriqué un engin avec ce qu’ils ont pu trouver, mais leur technologie est bien extraterrestre, d’ailleurs la fabrication et l’utilisation des drones sont rigoureusement réglementées, or ce type de drone n’est catalogué nulle part ! »

 

Il décrivit également la façon dont le drone lui avait faussé compagnie quand il avait le rechercher chez Martinov.

 

Puis il raconta l’épisode du message en l’illustrant d’une photo du joyeux bordel qu’il avait provoqué, d’une autre du dit message et bien sûr de celle du tableau Velléda.

 

Il publia ensuite deux liens sur des forums de discussions dédiés aux ovnis.

 

Les réactions furent mitigées, scepticisme poli pour la partie « drone », scepticisme sarcastique pour la partie message.

 

Il vous faut savoir, chers lecteurs, que le milieu des passionnés d’Ovnis n’est en rien homogène : Cela va du GEPAN, organisme officiel dépendant de la gendarmerie et qui recense les phénomènes bizarres d’un point de vue rationaliste, jusqu’à de parfaits illuminés genre Raël qui prétendent le plus sérieusement du monde faire la causette avec les aliens en se baladant dans leurs jolis vaisseaux.

 

Au milieu de ça il y a tous les autres, ceux qui vaudraient bien trouver des preuves tangibles de l’existence des Ovnis visiteurs. Or toutes les photos un peu nettes de prétendus engins extraterrestres ont été débunkés, ne reste que des photos floues. Quant aux artefacts, les pauvres ufologues n’ont jamais eu sous la main, le moindre boulon, le moindre morceau de quelque chose ni à fortiori le moindre document. Il y a bien eu l’affaire Ummo qui a défrayé la chronique dans les années 1960, qui a réussi à bluffer un astrophysicien connu du CNRS, mais qui s’est révélé un canular assez lourd.

 

Alors vous pensez bien qu’un type qui sort de son chapeau à la fois un engin volant photographié de très près et un message en charabia… Ben non c’est trop gros.

 

Evidemment, Savourey n’a pas manqué d’informer Florelle et Vanessa d’abord de ses publications, puis de son dépit face aux réactions réservées.

 

– Bon, le poisson est amorcé, maintenant on va faire monter la mayonnaise ! Déclara Octave à sa petite protégée.

 

Octave s’inscrivit sur les forums où avait posté Savourey, et après avoir répondu n’importe quoi à quelques farfelus, histoire de ne pas paraître comme quelqu’un qui arrive comme un cheveu sur la soupe, il se mit en devoir de répondre « très sérieusement » à Savourey.

 

Il argumenta sur le fait qu’effectivement le drone présenté sur la photo ne ressemblait à rien de connu, mais émettait la réserve que la photo pourrait être truquée. Il expliqua ensuite qu’il convenait de dissocier les deux évènements dont avait été témoin Savourey, l’hypothèse d’un mauvais plaisant voulant le décrédibiliser suite à ces premières rencontres ne pouvant être écartée, cependant, il soulignait la ressemblance des caractères utilisés dans ce message avec ceux de l’alphabet runique et avançait de façon absolument gratuite que certaines légendes runiques pouvaient s’interpréter suite à une éventuelle visite de créatures extraterrestres.

 

Les commentaires d’Octave de par leur « sérieux », relancèrent la discussion, Savourey en fut ravi et ragaillardi à tel point qu’il s’empressa de mettre en ligne toute une série de photos du drone : de face, de derrière, de côté, de trois quarts et en plongée. Le doute sur l’authenticité du drone devint ainsi levé !

 

Débat il y avait, mais, il ne dépassait pas le milieu relativement fermé des afficionados des petits hommes verts.

 

– La mayonnaise n’est pas montée assez haute ! Se désola Octave, il faudrait vraiment créer un buzz avant que l’on puisse lui mettre le nez dans son caca ! Mais je ne sais pas faire : Tu sais faire, toi ? Demanda-t-il à Vanessa.

– Non, mais pourquoi on ne demandait pas à Martinov ?

– Ce n’est pas son domaine !

– Mais, Béatrice son assistante sait peut-être, ce n’est pas la même génération !

 

Bref échange téléphonique. Martinov n’était pas chaud, mais Béatrice su le convaincre et rendez-vous fut pris chez Octave.. Les talents de maître de maison de ce dernier, étant proche du néant, c’est Vanessa qui s’était chargé de dresser la table basse pour l’apéritif. Plus tard un traiteur de bonne réputation viendrait livrer la paëlla.

 

– Bon je vais vous montrer le blog de Savourey et ma réponse, vous me direz ce que vous en pensez.

– Mais c’est pas vrai ! S’écrie soudain le professeur en voyant les photos illustrant l’article.

– Y’a un problème ?

– Ce n’est pas vraiment un problème, mais ce message c’est moi qui l’ai composé !

– Quoi ?

– C’est une belle nana qui s’est pointé chez moi, elle m’a dit qu’elle voulait faire une farce à un ami…

– Une blackette ? Demande Vanessa.

– Oui, superbe, elle m’a eu au charme, je le suis laissé faire et puis faut bien avouer que ça m’a amusé !

– Quel hasard quand même !

– Je ne crois pas que ce soit un hasard, une nana avait déjà téléphoné pour me demander de modifier les conclusions du rapport que j’ai fourni à Savourey, je l’ai envoyé promener et elle est revenue en changeant ses plans. Je n’avais pas fait le rapprochement sur le moment.

– Mais attends, je ne comprends plus. Si tu avais changé la conclusion de ton rapport, elle n’aurait pas eu besoin du message ?

– Bonne question !

– Ben alors c’est quoi son plan ?

– Ça ?

– Mais votre message vous l’avez construit comment ? Demande Octave à Martinov.

– J’ai fabriqué un alphabet, après j’ai récupéré un petit texte ésotérique sur le net, je l’ai traduite en albanais, je l’ai codé, j’ai ajouté des caractères un peu partout au hasard pour tromper les logiciels de décodage, j’ai enlevé des lettres aussi, puis j’ai complétement inversé le sens de la lecture.

– Et bien chapeau ! Dommage que vous n’ayez pas conservé les brouillons !

– Si, si ! J’ai tout conservé !

– Super ! Et je pourrais les utiliser ?

– Faut voir, mais à priori, je ne suis pas contre.

– Alors ce buzz, vous sauriez faire ? Demanda Octave à Béatrice

– Ce n’est pas vraiment dans nos compétences ! Fit remarquer la jeune chimiste, mais il faudrait que vous interveniez sur davantage de forums en prenant plusieurs pseudos, il suffit à chaque fois de débrancher ta live-box, et votre numéro d’IP va changer…

– Mon quoi ?

– Votre numéro d’identification internet. Il faut aussi aller sur les sites américains, ils sont bien plus crédules que nous, et bien moins rationalistes., et aussi sur les sites d’astronomie, ils vont bien s’énerver en voyant ce genre de message, mais l’essentiel c’est que l’info fasse boule de neige.

– Ce sera suffisant ?

– On ne peut pas savoir ! Ce qu’il faudrait c’est que ce soit repris par les grands médias sur internet… Oh mais j’y pense je connais une journaliste à l’Agence France-Presse…

 

Bref les choses avançaient bien et fatalement on parla ensuite de toutes autre chose

 

Un moment, Vanessa s’arrange pour être seule avec Béatrice.

 

– Euh, une idée comme, ça, Octave a des fantasmes bisexuels, il a eu une expérience en Thaïlande, mais ici il ne pratique pas, mais si une occasion se présentait…

– Je te vois venir, toi !

– Je crois ça lui ferai plaisir, mais si tu pouvais m’aider à ce que les choses aillent dans ce sens.

– Je veux bien essayer, ça peut être amusant, mais faudrait pas que ça dégénère, il ne me branche pas trop ton Octave.

– T’inquiètes, je gère !

 

Martinov, passionné de livres ne peut qu’être admiratif devant la bibliothèque très fournie d’Octave.

 

– Oui, beaucoup de choses sur l’aviation ! Précise ce dernier.

– Tout là-haut ce ne sont pas des avions ! Ajoute Vanessa.

– Oh, quelques « curiosa », que voulez-vous, j’ai mes faiblesses.

– Si tu en montrais un ou deux à ces messieurs dames, les trésors de bibliothèque ça se partage.

– Mais enfin, Vanessa.

– Si, si, ça nous intéresse ! Intervient Béatrice.

– Ah ! Oui !

 

Béatrice et le professeur se mettent à feuilleter l’ouvrage qu’Octave a descendu de sa bibliothèque, il s’agit d’une compilation de dessins pornos des siècles passées ainsi que des premières photos pornos. Un chapitre est consacré à des représentations gays très suggestives.

 

Béatrice se met à s’exclamer devant une gravure ancienne sur laquelle un vieux bourgeois sodomise son valet alors qu’en arrière-plan un troisième personnage se masturbe allégrement en les regardant faire.

 

– T’as vu celle-là ! Dit-elle à Martinov.

– Pas mal ! Répond l’intéressé un peu gêné et ne comprenant pas clairement le jeu de Béatrice.

– Comme quoi on n’a rien inventé ! Intervient Vanessa.

– Ben, oui, il y a toujours eu des gens qui ont aimé le sexe sans en avoir honte ! Reprend Béa. Vous êtes d’accord monsieur Heurtebise ?

– Ma foi, je ne vais pas dire le contraire.

 

Vanessa se tourne vers Béa comme pour l’embrasser, mais c’est pour lui souffler :

 

– On les chauffe un peu, les garçons ?

– Non, non…

– On ne fera que se peloter toutes les deux, comme l’autre fois, et aujourd’hui c’est gratos.

 

Béatrice décide alors d’entrer dans le trip.

 

– Hum, ça m’a émoustillé ces petites photos, Vanessa, fais-moi un gros bisou ça va me calmer.

 

Du coup Vanessa roule une galoche à la jeune chimiste tout en la pelotant de façon fort peu discrète.

 

– Mais qu’est-ce qu’elles nous font, là, elles sont déchainées ! Commente Heurtebise.

– Déchaînées, mais adorables ! Ajoute le professeur.

 

– Ça vous dirait, les garçons, qu’on se fasse des trucs devant vous, des trucs un peu coquins ? Suggère Vanessa.

 

Octave Heurtebise paraît gêné et tourne son regard vers le professeur Martinov qui répond d’un geste fataliste.

 

– Bon, ben allez-y ! finit par dire Octave.

 

Les deux filles ainsi encouragées (bien mollement, mais ça n’a aucune importance) se débraillent mutuellement comme des sauvages et se retrouvent rapidement avec la poitrine à l’air.

 

Et c’est à qui sucera les tétons de l’autre dans un ballet infernal.

 

Bien sûr le spectacle ravit notre vert professeur qui de toute façon est insatiable en matière de sexe et de coquinerie, mais c’est du côté de la braguette d’Heurtebise qu’il se passe des choses, sa bite devenant raide comme un bout de bois.

 

– On se met la chatte à l’air et après ça devrait être bon ! Souffle Vanessa à Béatrice.

 

Quelques minutes de tripotage de minous et Vanessa interpelle ces messieurs.

 

– Alors les garçons, ça vous plait ?

 

Heurtebise qui n’ose rien dire, fait un sourire idiot, Martinov ne voulons pas ajouter à l’embarras de son hôte ne bronche pas.

 

– Ben restez pas comme ça, les garçons, mettez-vous à l’aise !

 

Heurtebise est complétement tétanisé, la situation lui échappe…

 

– Bon on va vous aider à vous décontracter… Béa, occupe- toi d’Octave, moi je m’occupe du professeur.

 

Béatrice est décontenancée, ce n’est pas du tout ce qui avait été prévu. Elle biaise en s’approchant du professeur, mais Vanessa occupe déjà le terrain. Elle s’en va donc du côté d’Octave, ne voulant pas casser l’ambiance mais se promet d’avoir une explication ultérieure avec la belle escort girl

 

Nos deux coquines sont donc en position rapprochée devant les deux hommes et leur tripotent la braguette… Heurtebise cherche ses mots afin d’élever une protestation (probablement toute formelle), mais quand il aperçoit la bite de Martinov jaillir de sa cachette entre les mains de Vanessa, il ne sait plus ni dire ni faire et se laisse faire, devenant complétement passif.

 

Vanessa a fait lever le professeur afin de l’amener près d’Octave.

 

– Regarde un peu la jolie bite qu’il a ! T’as l’occasion de refaire comme en Thaïlande, n’hésite pas !

 

Octave regarde Martinov quémandant un avis.

 

– Je vous en prie, faite-vous plaisir ! Suggère simplement ce dernier.

 

Octave n’est plus sur Terre, il est quelque part dans ces rêves déjà concrétisés à Bangkok mais qu’il n’a plus assumé depuis dix ans.

 

Alors il reprend les phrases qu’il invoque dans ses songes éveilles :

 

– Quelle est belle ! Balbutie-t-il les yeux scotchés sur la bite de Martinov.

 

Vanessa passe derrière le professeur et lui fait tomber le pantalon et le caleçon.

 

– C’est mieux comme ça, non !

– Je peux… bafouille Octave.

– Vas-y régale-toi ! Répond Martinov qui espère bien que les rôles s’inverseront ensuite.

– Vas-y suce cette belle bite ! L’encourage Vanessa. Elle est belle, n’est-ce pas ?

 

N’exagérons rien, elle n’est pas mal, mais elle n’a rien d’exceptionnelle non plus, c’est de la bonne bite standard, mais bien agréable pour ceux qui sont amateurs.

 

Alors comme s’il faisait une annonce devant un auditoire, Octave déclare :

 

– Vous avez une bien belle bite, Monsieur le professeur !

– Je suis flatté qu’elle vous plaise, mais goutez-là je vous en prie.

 

L’instant d’après le sexe du professeur allait et venait dans la bouche d’Heurtebise. (enfin !) Ce dernier ne suçait pas très bien, mais Martinov n’en avait cure, ce qu’il attendait c’est l’inéluctable réciprocité.

 

Et pendant que ces messieurs sont occupés, Béatrice s’apprête à tancer Vanessa.

 

– Dis donc toi, qu’est-ce que tu m’as fait faire ? C’était pas du tout prévu !

– Tu connais la règle dans la restauration quand il y a divergence ?

– Mais de quoi tu me parles ?

– On continue le service et on s’explique après.

– Alors d’accord on va s’expliquer comme des grandes, mais ne compte plus sur moi pour aller tripoter ton client !

 

Et Beatrice s’en va bouder à l’autre bout de la pièce en remettant de l’ordre dans sa tenue.

 

« Les circonstances aurait été différente, j’aurais pris mes cliques et mes claques, mais puisqu’il paraît qu’on est en réunion de travail, je ne veux pas faire une vacherie a pépé Martinov ! »

 

Octave continue à sucer à s’en fatiguer la mâchoire, un moment il propose au professeur de faire un break afin qu’ils se déshabillent.

 

– Ce sera plus cool, et puis d’abord il fait chaud ! Ajoute-il pour se justifier

 

Mais pourquoi faut-il toujours qu’on se justifie ?

 

C’est en retirant ses vêtements, qu’il aperçoit Béa, bien sage et rhabillée à l’autre bout de la pièce, alors que Vanessa est dans un fauteuil proche, dépoitraillée et la chatte à l’air.

 

– Ça va Béa ? demande-t-il

– Ou, un petit coup de chaud, mais ça va mieux !

 

Pas fou, il se doute bien qu’il s’est passé quelque chose de peu clair, mais se dit que ça ne doit pas être si important que ça… et puis surtout Martinov a devant lui la bite d’Octave et a maintenant l’occasion de sucer à son tour.

 

Mais Octave qui n’est point sourd a entendu le bref échange entre Béatrice et Martinov.

 

– Ah ? un coup de chaud ! C’est vrai que j’ai tendance à surchauffer ici… Vanessa soit gentille emmène notre amie se rafraichir en cuisine, il y a des glaçons dans le frigo…

 

Et tandis que le professeur embouche enfin la jolie bite bien raide d’octave Heurtebise, Vanessa, à peine réajustée, vient au-devant de Béatrice.

 

– Allez viens, je t’emmène dans la cuisine !

– Fous moi la paix !

– Sauvons au moins les apparences.

 

Et les voilà dans la cuisine. Vanessa sort une bouteille de jus d’orange du frigo et deux verres du buffet.

 

– Je te sers ?

– Pas besoin !

– Bon écoute, puisque nous voilà isolées de ces messieurs, on peut peut-être essayer de dédramatiser.

– Je n’ai jamais dit que c’était un drame ! répond Béa.

– Ben alors ?

– Ben alors, tu fais ton métier, je n’ai rien contre tes activités, mais je ne veux pas que tu m’y mêles… et par surprise en plus. C’est clair comme ça ?

– J’ai pas fait un crime !

– Non, mais je n’ai aucune envie de partouzer avec ton Octave.

– Mais je n’ai jamais eu cette intention !

– C’est ce que tu dis…

– Ecoute-moi ma bibiche…

– Je ne suis pas ta bibiche !

– Ecoute-moi quand même ! D’accord ?

– Hum.

– Octave est de loin mon meilleur client, il me gâte énormément, mais je le respecte et il me respecte aussi, il ne me prend pas pour un trou, j’aime bien sa compagnie…

– Et alors ?

– J’ai voulu lui faire plaisir, comme j’ai appris que Martinov était un peu bi, et qu’Octave a aussi ce fantasme, j’ai voulu provoquer ce qui se passe en ce moment. Il va être heureux comme un pape, j’en suis content pour lui et il me récompensera, tout le monde y trouve son compte.

– Et pourquoi avoir fait en sorte que ce soit moi qui aille fouiller dans sa braguette.

– Ça aurait été moi, il aurait arrêté les frais par timidité, et comme je pense que Martinov n’aurait pas sorti sa bite le premier, la situation se bloquait. Là comme c’était toi, il s’est laissé faire, Martinov aussi, et hop, le tour était joué.

– T’aurais pu me prévenir ?

– Oui, je ne pensais pas que ça poserait un problème, je concède que j’ai été un peu limite sur ce coup-là, j’aurais dû t’en parler. Voilà, t’es toujours fâchée ?

– Non puisqu’on s’est expliqué…

– Alors bisous !

– Attends, si Octave me sollicite, je fais quoi ? Je vais être mal !

– Il ne te sollicitera pas… mais il ne faudrait pas non plus qu’il pense qu’il te répugne

– Et je fais comment ?

– Tu sauras faire, tu as un si beau sourire… Alors ce bisou !

– Smack !

 

Un bisou ? Un roulage de pelle, oui !

 

Et Octave qui continue de se faire sucer la bite par Martinov à la surprise de voir nos deux coquines revenir dans le salon, bras dessus, bras dessous un sourire complice affiché sur leurs lèvres, puis s’installer toutes deux sur le fauteuil où elles reprennent leur séance de pelotage rapproché.

 

– Vous pratiquez la sodomie ? Finit par demander Octave au professeur.

– Oui j’aime bien !

– Ça vous dirait ?

– Bien sûr ! Je suis plutôt passif, mais je peux aussi…

– Comme moi alors ! Je vais chercher des capotes…

 

Et pendant qu’Octave s’absente quelques instants, Martinov découvre à son tour les deux donzelles dans une position peu biblique : Vanessa est assise les jambes écartées et se tripote le bout des seins tandis que Béatrice coincée entre ses cuisses se régale en lui léchant la chatte.

 

« Quelque chose a dû m’échapper ? Pas bien grave ! »

 

– Voilà, il y a tout ce qu’il faut ! Dit Octave en revenant avec dans sa main des capotes et du gel. On fait ça ici ?

– C’est peut-être un peu dur par terre, non ?

– T’as raison, allons sur mon lit ! Les filles on va dans la chambre vous nous rejoignez ?

 

Martinov19L1

– Je fini de la lécher et on arrive ! Répond Vanessa

– Et on les rejoint pourquoi ? S’inquiète Béatrice

– Je suppose qu’il veut qu’on le regarde, ne t’angoisse pas ! Mais, on va y aller à poil.

 

Sur le lit, Octave se met en levrette, Martinov ne se met pas de suite la capote, mais demande à son partenaire de le sucer un petit peu afin qu’il soit bien raide. Bien sûr, Octave ne va pas refuser ! Vous pensez bien, une bonne bite comme ça !

 

Malgré l’usage fréquent des godemichés, l’endroit reste étroit et il faut plusieurs tentatives au professeur Martinov pour que sa bite pénètre dans le cul d’Octave. Mais ça finit par le faire, Il s’enfonce jusqu’à la garde puis commence des allers et venues sans aucune brusquerie.

 

Il y a une petite minute de flottement, le corps d’Octave semble lutter contre la présence de ce corps étranger avant de l’accepter et de se laisser aller.

 

– Oh ! tu m’encules bien !

– T’aimes ça, hein ?

– Oh, oui ! Je suis un enculé, un suceur de bites ! Continue, c’est trop bon !

 

Vanessa contourne le lit et viens faire un petit bisou coquin à son client

 

– Alors c’est la fête ?

– Oh ! Là !

 

Au bout de dix minutes (peut-être plus, peut-être moins, la notion du temps à tendance à s’échapper en de tels moments !) Octave n’en peut plus et demande à son partenaire de se retirer.

 

– On inverse les rôles maintenant ou tu préfères attendre un peu ? demande Martinov

– Suce moi un peu et je te prends

 

L’affaire ne dure pas bien longtemps, Octave ayant du mal à maintenir son érection !

 

– Excuse-moi !

– Mais c’est pas grave ! Relativise le professeur.

– Si on allait boire un coup

 

Et tout le monde rejoint le salon. On se sert à boire, on échange quelques mots, et l’air de rien Martinov se met à tripoter la bite d’Octave, qui du coup se met à rebander. Ce dernier ne voulant pas être en reste en fait de même avec la bite du professeur. Et les voilà bientôt tous les deux chacun ave la bite bien bandée de l’autre dans la main.

 

Chacun a de nouveau envie de sucer, mais Martinov offre la priorité à son hôte, lequel entame une nouvelle fellation baveuse.

 

Excité par toutes ces péripéties, Martinov sent venir sa jouissance, il tente de la retarder, mais n’y parvient pas et éjacule dans la bouche d’Octave, qui surpris, avale en trouvant la chose à son gout.

 

Quelques minutes de répit pour notre bon professeur qui cherche un kleenex pour s’essuyer la zigounette, puis qui s’affale dans un fauteuil.

 

– Tu veux boire un coup ? Lui demande Béatrice qui s’approche prévenante avec un verre de jus de fruit dans la main.

 

Vanessa s’approche d’Octave et lui tripote la bite.

 

– Tu veux me baiser ?

– Je ne sais pas, suce-moi un petit peu.

 

Pendant qu’il se fait sucer, le regard d’Octave s’égare du côté de Béatrice, toujours nue. Il lui fait un vague sourire qu’elle s’efforce de lui rendre

 

« Ce vieux cochon va jouir en regardant mes nichons, il a raison, là où il y a de la gêne… »

 

Et puis le regard d’Octave change, Béatrice ne comprend pas, le type paraît plus gêné que troublé. Alors Béa sourit de nouveau et un très court instant le visage d’Octave s’éclaire de nouveau.

 

Déclic

 

« Putain, j’ai compris, ce mec n’a pas été gâté par la nature, il a dû avoir une vie sexuelle de merde, et une collection de râteaux, heureusement il a du fric et Vanessa est gentille avec lui… Mais ce regard qu’il m’a porté, j’ai dû lui rappeler toutes les filles qui l’ont méprisé, tout simplement parce qu’il n’avait eu la chance d’être un beau mec. »

 

Alors Béatrice, se lève et s’approche du couple, elle s’agenouille à côté de Vanessa, qui a du mal à dissimiler sa surprise.

 

– Prête-moi sa bite, je voudrais la sucer aussi !

 

Martino19L2

Vanessa se relève, laissant Béatrice avec la bite d’Octave dans la bouche, puis faisant face à l’homme elle lui tortille les tétons. Il adore ça Octave.

 

Octave est aux anges, sexuellement bien sûr mais aussi et surtout psychologiquement, qu’une belle femme soit venue lui faire une pipe sans contrepartie apparente le remplit de joie à ce point qu’il en a quasiment les larmes aux yeux.

 

Il se laisse aller, Béatrice perçoit un léger tressautement annonciateur de la jouissance proche tandis que le gland se mouille d’un peu de liqueur séminale. Alors elle cesse sa fellation et fait signe à l’homme d’éjaculer sur ses seins. Puis elle se relève et l’embrasse sur le bord des lèvres avant de rejoindre son fauteuil.

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 11:40

Professeur Martinov 19 – Le drone, la nièce et la masseuse 12 – Vanessa et Florelle par Maud-Anne Amaro

 

Anna

Le plan de Vanessa était simple : chopper la masseuse quand elle sortirait de chez Savourey et se faire passer pour une journaliste, le reste serait une question d’improvisation.

A 11 h 45, elle est sur les lieux, elle repère une Clio bleue garée en bordure de trottoir et sur laquelle a été apposé un caducée sur la face intérieure du pare-brise.

 

« La masseuse est là, je n’ai plus qu’attendre qu’elle sorte ! »

 

Mais les choses se passèrent assez différemment :

 

A midi, la grille d’entrée de la villa de Savourey s’ouvre laissant sortir une voiture.

 

« Merde la bagnole du tonton, il ne faut pas qu’il me voit ! »

 

Heureusement l’avenue est bordée de de vieux marronniers et elle peut se dissimuler.

 

La voiture tourne à droite, sans que Vanessa ne puisse en voir l’intérieur.

 

« Mais la masseuse, elle est où ? Il ne l’a pas laissée toute seule à l’intérieur, tout de même ! ».

 

Elle sonne pour voir, le regrette aussitôt.

 

« J’espère qu’il n’est pas là, il pourrait avoir prêté sa bagnole à quelqu’un, dans ce cas, qu’est-ce que je vais raconter ? »

 

Mais personne ne répondit.

 

« Bon, je fais quoi ? Il a dû accompagner sa masseuse quelque part, mais ça n’a aucun sens puisque sa voiture est restée là ! Ou alors elle est en panne ! A part attendre, je ne vois pas trop ! Je vais me caser dans ma bagnole, on verra bien. »

 

A 14 heures, la situation n’avait pas évolué.

 

« J’en ai marre, j’attends encore un quart d’heure et je me casse, je reviendrais un autre jour, puisque tout ça est payé par Octave ! »

 

A 14 h 10, la voiture de Savourey pile devant la grille. Vanessa s’approche subrepticement sans se montrer afin d’essayer de regarder.

 

Une passagère en descend.

 

« C’est qui cette bombe ! Et une black en plus, il me semblait pourtant que le tonton était raciste. Et la masseuse, elle est où ? Elle a dû rester dans la bagnole ? Ça commence à devenir compliqué, cette affaire-là ! »

 

La grille s’ouvre, Savourey franchit la grille tandis que Florelle se dirige vers la voiture au caducée.

 

« Putain, c’est elle la masseuse ! Je commence à comprendre des choses ! Bon, maintenant à l’action, ma fille ! »

 

– Mademoiselle !

– Oui !

– Je peux me permettre de vous importuner cinq minutes, juste cinq minutes, je suis journaliste.

 

Florelle, visiblement mal à l’aise dévisage Vanessa comme si elle avait devant elle quelqu’un qui cherche une embrouille.

 

– Ben, je vous écoute ! Mais je n’ai pas beaucoup de temps.

– Disons que j’ai appris, je ne dévoilerais pas mes sources, que Monsieur Savourey aurait été témoin de manifestations extraterrestres.

 

Florelle ne peut s’empêcher de ricaner, Vanessa en est un moment déstabilisée.

 

– Euh…

– Continuez, je vous en prie !

– En fait j’aimerais votre témoignage.

– Et pourquoi faire ?

– Ça pourrait faire un article

– Et pour quel journal ?

– Celui qui voudra de ma prose, je suis journaliste free-lance.

– J’ignorais que vous étiez journaliste ?

 

Vanessa ne comprend pas le sens de cette réplique.

 

– Je pensais vous l’avoir dit en préalable.

– Et pourquoi n’interviewez pas Monsieur Savourey ?

– Je connais sa version, ce qui m’intéresse c’est un second témoignage.

– Vous l’avez rencontré, Savourey ?

– Non, jamais, je le rencontrerais si nécessaire.

 

« C’est mal barré ! » se dit Vanessa.

 

Très mal barré même parce que voilà que Florelle change complètement d’attitude.

 

– Montez dans ma bagnole, on va causer !

 

« Enfin ! »

 

Une fois installée dans la Clio, Florelle prend une profonde inspiration avant d’attaquer :

 

– Bon, maintenant tu arrêtes tes mensonges et tu me dis carrément ce que tu cherches ?

– Quels mensonges ? A quel moment j’aurais dit un mensonge ?

– T’es la nièce de Savourey !

– Mais non !

 

« Mais comment peut-elle savoir ça ? On ne s’est jamais rencontrées ! »

 

– Mais si ! Ou alors faudra m’expliquer pourquoi Savourey a mis ta photo sur la commode de sa chambre ?

 

« Elle bluffe, je n’ai jamais donné de photo au tonton ! »

 

– C’est une coïncidence !

– Bon, je pourrais te demander ta carte de presse et tu vas me dire que tu l’as oubliée et on s’en sortira pas, alors de deux choses l’une ou on joue cartes sur table ou tu dégages de ma bagnole :

 

Le coup de massue !

 

Jouer cartes sur table sans en référer à Octave ne lui paraissait pas judicieux.

 

– Bon je me casse ! Désolée pour le dérangement !

– Salut poulette !

 

Vanessa sort du véhicule, s’étonnant que la masseuse ne soit pas plus curieuse. En fait, Florelle qui se demande toujours à quel jeu joue la nièce de Savourey escompte bien que l’esprit d’escalier la fasse revenir.

 

Effectivement !

 

Vanessa était dubitative. Elle avait pris sa décision trop vite. Il lui paraissait évident que la masseuse rapporterait cette rencontre à Savourey. Cela serait catastrophique pour Octave. D’un autre coté cela faisait la seconde fois qu’Octave la mettait dans une situation impossible.

 

« Après tout, ce n’est pas mes oignons, Octave je peux le larguer, des bons clients j’en trouverai d’autres… »

 

Pourtant quelque part elle l’aimait bien, son Octave, il était respectueux et ne la prenait pas pour une poupée gonflable, il était gentil… Et si généreux !

 

Alors, que faire ? Et soudain une autre pensée s’imposa à elle :

 

« Si la masseuse parle, c’est aussi ma relation avec le tonton qui sera remise en cause ! Et mon projet de me venger pour ce qu’il a fait à ma mère deviendra compliqué, il faut donc que je me débrouille ! »

 

Florelle laissa passer quelques courtes minutes puis ouvrit sa portière :

 

– Viens ! On va essayer de s’arranger !

 

Vanessa monta de nouveau dans la Clio.

 

– Alors ? On s’arrange ?

– On peut toujours essayer ! Répondit Vanessa !

– T’es toujours journaliste ?

– Je suis sa nièce !

– Au moins, c’est clair, moi je suis sa masseuse… Au sens large !

– Au sens large ?

– Tu veux un dessin ?

– Non, non ! Je comprends… Je suis juste un peu étonné, il est si raciste dans ses propos parfois.

– Pfff, tous les racistes on toujours une copine ou un copain noir ou juif, c’est un cliché social comme disait ma prof de philo.

 

« Elle fait donc à peu près le même métier que moi, mais je ne peux pas lui dire ! Pas pour l’instant  »

 

– Et tu cherches quoi ?

– Mon oncle s’est embarqué dans un délire et j’ai peur que ça le rende vraiment malade.

– C’est curieux ce que tu dis, moi j’ai plutôt l’impression que toutes ces conneries, ça le rend heureux.

– Non c’est un masque ! Je le connais bien, en fait, il est malheureux.

– On a dit qu’on arrêtait de mentir ! Tu ne le connais pas plus que moi, il me parle beaucoup tu sais !

– Bon, admettions que je me fasse des idées ! Je voulais l’avis de quelqu’un qui le côtoie un peu. Donc c’est fait !

 

Sauf que non, le lecteur aura facilement deviné qu’on est en pleine partie de poker menteur. Vanessa ne sait toujours pas si la masseuse est à l’origine de ce prétendu message secret, ni si à fortiori quelles sont ses motivations. Quant à Florelle, elle ne comprend rien à la démarche de Vanessa.

 

Moment de flottement, les deux femmes se dévisagent sans savoir si elles ont encore une carte à jouer.

 

« Elle est vraiment canon cette nana ! Il s’emmerde pas le tonton ! Et qu’est-ce qu’il est allé lui raconter sur moi ? Que j’étais une jeune fille sage et rangée ? Quand je pense que ce connard à une photo de moi dans ma chambre ! Si ça se trouve il me baise dans ses fantasmes ! Décidément, c’est le jour des surprises ! »

 

– Tu me regardes bizarrement ! Lui fit remarquer Florelle.

– Excuse-moi, ce n’est pas de ma faute si tu es très belle !

– Ah ! C’est ça ! Alors tu n’as pas besoin de t’excuser, ça ne me dérange pas !

 

« Elle est peut-être un peu gouine ! Faudrait être sûr ! Et si ça me permettrait de savoir ce qu’elle a dans le ventre ? »

 

Florelle cherche comment orienter la conversation dans ce sens. Pas si facile ! Mais c’est Vanessa qui parle… Et de toute autre chose :

 

– Je vais te laisser, mais je voudrais te demander deux choses :

– Eh bien vas-y, je t’écoute !

– Mon oncle m’a dit que tu étais présente quand son message bizarre est arrivé, c’est vrai, ça ?

 

« Si je réponds « oui », elle va en conclure que c’est moi qui ai fait le coup ! »

 

– Je te répondrais plus tard !

– Parce que ?

– Parce que je ne sais toujours pas exactement ce que tu cherches, alors c’est donnant-donnant.

 

« Donc c’est elle, mais elle ne me le dira pas. Je n’en saurais pas plus ! Reste le plus difficile ! »

 

– Bon, ça fait rien, alors deuxième chose : Est-ce que tu peux me promettre de ne jamais évoquer cette rencontre avec mon oncle ?

 

« Putain, le boulevard qu’elle est en train de m’ouvrir ! Elle ne pouvait sans doute pas faire autrement, n’empêche que maintenant je la tiens, la minette ! »

 

– Non !

– Pardon ?

– Je ne peux pas te promettre une chose pareille, on ne se connaît pas assez, et au risque de me répéter, je ne sais toujours pas ce que tu cherches.

– C’est pas sympa !

– Tu cherches quoi, c’est si difficile à dire ?

 

« Mais qu’est-ce que je pourrais inventer, ce que je cherchais je j’ai trouvé, mais je ne me vois pas lui dire ! Improvisons ! »

 

– Je me demandais si mon oncle ne devenait pas schizophrène, mais schizophrène grave ! Genre personnalité qui se dédouble et que…

– Je sais ce que c’est, la schizophrénie.

– Oui, admettons qu’il ait inventé toute cette histoire, le message et tout ce qui va avec, et qu’il ne se rappelle plus que c’est lui !

– Whah ! Tu t’en vas loin là ! Répond Florelle.

– Si c’est ça, ça m’inquiète beaucoup.

 

« Sauf que si c’était ça, elle n’aurait pas mis trois plombes pour me le dire, donc c’est pas ça ! »

 

– En admettant que tu ais raison, ce ne serait pas si grave, Savourey vit dans ses rêves, il est heureux dans ses rêves ! Pourquoi vouloir lui retirer ?

– T’as peut-être raison, je vais réfléchir, alors tu ne diras rien ? Redemande Vanessa

– Qu’est-ce qui va se passer si je lui dis ?

– Je ne peux pas te répondre !

– Tu vois que tu me caches encore des trucs ? On ne va pas s’en sortir ! Je te propose un truc : je te dis mon secret et tu me diras le tiens.

 

« Mais, putain, je peux pas lui dire ! Tant pis pour moi, j’essaierai de gérer la situation »

 

– Laisse tomber !

– Non, je ne laisse pas tomber ! Je vais t’avouer quelque chose…

 

« C’est ça, raconte-moi ton truc et après je me casse ! »

 

– Je ne suis pas seulement la masseuse de Savourey, je suis aussi sa pute !

 

« C’est ça, son secret ? Tu parles d’un scoop ! »

 

– Je ne voudrais pas te vexer mais je l’avais à peu près compris, d’autant que tu me l’avais laissé entendre !

– Sans déconner ! Ça ne te choque pas plus que ça ?

– Je n’ai rien contre les putes !

– C’est tout à ton honneur ! N’empêche que je me suis confiée, tu pourrais faire un effort !

– On va en rester là, si tu causes, ce sera tant pis pour moi j’ai pris un risque, je l’assumerai.

 

« Elle commence à me faire chier. Je vais jouer le tout pour le tout ! »

 

– C’est dommage, on aurait pu être amies. Reprend Florelle

– Ben, voyons !

– Si tu couches avec moi, je te promets de fermer ma gueule !

– Tu déconnes, là !

– T’as jamais couché avec une femme ?

– Si, enfin non….

– Bref tu te rappelles plus, c’est ça ? S’amusa Florelle.

 

« Si c’est le seul moyen, ce ne sera pas une corvée… En espérant qu’elle ne me fasse pas marron, mais ça va être à moi de l’entortiller ! »

 

– Alors ?

– Alors d’accord !

– Je t’emmène chez moi, c’est à Paris, ça ira ?

– Oui !

– Tu me suis avec ta bagnole…

 

C’est ainsi que les deux femmes se retrouvèrent du côté de la Porte de Vanves.

 

– C’est là ! Un petit deux pièces pas trop mal ! Vue sur la cour, on ne peut pas tout avoir…

– Tu vis seule ici ?

– Oui, je suis assez indépendante. J’ai vécu en couple quelques mois avec un mec, ça a fini au vinaigre, je l’ai viré, alors pour l’instant les mecs je les zappe, mais ça me reprendra un jour… Quand je sors en boite, moi j’aime bien me draguer une nana, une belle blanchette, un peu comme toi, mais ce sont des coups d’un soir, je ne m’attache pas. Tu te demandes pourquoi je te raconte tout ça ?

– Non, je suppose que t’as envie de causer…

– C’est pas tout à fait ça, mais je crois que j’ai répondu à toutes les questions que tu avais envie de me poser.

– Je ne pose pas de questions, moi !

– Ça ne fait rien, t’as quand même les réponses. Tu veux boire un truc, j’ai du jus de fruit ?

– Non, tout à l’heure peut-être.

– Alors on y va ! Déclara Florelle en se tenant devant son hôtesse ! Bisou ?

 

Et comme le lecteur s’en doute le baiser est chaud, humide, sensuel, baveux. Les corps sont collés l’un contre l’autre, les mains tripotent les fesses. Ça commence fort !

 

Mais il faut bien reprendre son souffle, Florelle se recule et entreprend de se déshabiller entièrement devant Vanessa qui n’en régale les yeux.

 

– T’es trop bien foutue, toi !

– Je ne me plains pas ! Mais tu fais quoi, toi ? Veux tu m’enlever tout ça !

– Je vais enlever, mais je vais avoir du mal à soutenir la comparaison.

 

Vanessa retire alors ce qui lui reste de sous-vêtements.

Martino19l1

– Il faudrait que je perde cinq kilos, mais je n’arrive pas à suivre sérieusement un régime.

– Mais arrête, t’es super mignonne comme ça ! Tu n’es pas obèse à ce que je sache !

– Mwais !

– Il y a déjà un homme qui t’as dit que tu étais trop grosse ?

– Non !

– Ben tu vois ! Mais figures-toi qu’en ce moment, j’ai envie de te sucer les seins. Approche-toi, je ne vais pas te manger

– Mange-moi si tu veux ! Répondit Vanessa en se rapprochant de sa partenaire.

– J’aime bien tes tétons !

 

Elle les attrape entre le pouce et l’index.

 

– Je peux serrer !

– Tu leur fais ce que tu veux, mais pas trop fort !

 

Florelle commence par les balayer de la langue avant de les mordiller

 

– Oh, là là, qu’est-ce que tu me fais ? Se pâme Vanessa.

 

Pour toute réponse la blackette se dégage et donne un bref baiser à sa camarde de jeu.

 

– Je ne te fais que des bonnes choses, mais toi aussi tu vas me faire des bonnes choses.

– Bien sûr !

– J’ai envie que tu t’occupes de mon cul !

– Que je le lèche ?

– La langue, le doigt, tout ça, j’ai un gode aussi, j’irais le chercher…

 

Florelle se tourne et exhibe ses fesses.

 

– Alors ? comme tu le trouve mon cul ?

– Magnifique !

– Oui, on me la déjà dit, mais je ne parlais pas de mon fessier, je parlais de mon trou du cul !

– C’est que pour l’instant je ne le vois pas bien !

– Mais qu’est-ce que tu attends pour m’écarter les fesses, ma chérie ? Comme ça tu le verras mieux !

– On y va !

 

Vanessa écarte donc comme il se doit les jolis globes fessiers de la blackette, révélant l’œillet sombre et plissé

 

– Lèche !

 

Elle le fait

 

– Il est comment mon cul ?

– J’aime bien !

– Et le goût ?

– Ben ça a un goût de trou du cul ! Répond-elle en rigolant.

– Je te demande ça, parce que je n’y ai jamais goûté, je ne suis pas assez souple !

– T’es bête !

– Ton doigt, maintenant !

– Attends, je le mouille !

– Tant qu’à faire, mouilles-en deux !

 

Et c’est parti pour un va-et-vient de folie des doigts de Vanessa dans le troufignon de Florelle.

 

– Continue, continue, je suis capable de jouir comme ça !

– Vas-y ma belle, fais toi plaisir !

– Je viens, je viens ! Aaaaah.

– Et ben dis donc, toi tu pars vite !

– J’avais envie ! Viens m’embrasser !

 

Et après un moment calme, Florelle s’en alla fouiner dans un tiroir d’où elle sorti un drôle de gode bleu fluo.

 

– C’est quoi ce truc-là ? Une bite de schtroumpf ?

– Presque je vais te montrer ! Ah ici ça ne va pas le faire, on va aller dans la cuisine !

– Dans la cuisine ?

– Oui à cause du carrelage !

– ???

 

Sur place Florelle mouilla la base du gode et le fixa sur le sol.

 

– Tu vois, ça fait ventouse !

– C’est rigolo !

– Tu veux l’essayer !

 

Vanessa hésite, certes, elle n’est pas contre ce genre de jeu, mais elle préféré les caresses, le contact sensuel d’un autre corps que le sien, l’intimité partagée…rien à voir avec cette bite de schtroumpf.

 

Mais d’un autre côté, elle se dit qu’elle est aussi là pour essayer de soutirer des renseignements à cette décidément drôle de masseuse., ce n’est donc pas le moment de faire sa « jeune fille ».

 

– Je veux bien l’essayer, mais ce serait mieux si tu me caressais en même temps.

– O.K. tu te le rentres où ?

– Un peu gros pour mon cul, je vais le rentrer devant.

– On va lubrifier un peu… Mais on ne va pas le laisser par terre, on va le fixer sur la table.

 

« Quel romantisme ! »

 

Et pendant que Vanessa monte et descend sur le gode bleu, comme si elle était sur les chevaux de bois de la fête foraine, Florelle l’embrasse goulument tout en jouant avec ses tétons.

 

A ce régime, Vanessa ne tarde pas à jouir, voilà qui n’était pas prévu, du moins pas comme ça.

 

Le délire va-t-il s’arrêter là ? Non parce que Florelle prend sa partenaire par la main et l’entraine dans sa chambre. Et là sur le grand lit, les ébats reprennent : on s’embrasse, on se caresse, on se pelote, on met les doigts partout… et tout d’un coup sans presque s’en rendre compte on se retrouve tête bêche, en soixante-neuf.

 

Les langues s’activent dans un fabuleux black and white, chacune veut faire durer son plaisir mais aussi le plaisir de l’autre, mais un moment la montée du désir devient trop forte, les langues attaquent les clitos presque simultanément. Vanessa jouit très vite, Florelle une bonne minute après.

 

Petit moment calme, tendresse et bisous, mais les confidences restent absentes.

 

– J’ai envie de pisser ! Ça t’intéresse ? Demande Florelle avec la même désinvolture que si elle lui avait proposé une limonade.

– Oui !

– Ben viens, tu vas voir comme elle est bonne ma pisse !

– Tu voudras boire la mienne, ensuite ?

– Bien sûr !

– On fait une de ces paires de cochonnes toutes les deux !

– Oui mais des gentilles cochonnes !

– T’as raison !

 

Vanessa s’accroupit dans le carré à douche, bouche ouverte tandis que Florelle debout ouvre les vannes. Elle en reçoit partout, sur les seins, sur le ventre, sur les cuisses et l’étale avec malice. Bien sûr, elle en avale aussi un peu. Florelle n’avait pas menti, son urine est délicieuse, parfumée, subtile.

Martinov19l2

Puis elles invertissent les rôles, Vanessa en haut, la blackette en bas, mais la rouquine n’avait pas une grosse envie.

 

On se relève, on se douche, on se savonne réciproquement, on rigole, on se sèche, on sort de là-dedans où il commence à faire très chaud. On boit un coup…

 

– Alors on est amies maintenant ? Demande Florelle.

– On est copines, on va dire !

– On poursuit peut-être le même but, on peut s’entraider ? Qu’est-ce que t’en penses ?

– Je sais pas trop ! Je suppose que t’essaie de tirer le maximum de Savourey,,. C’est ça ?

– Je serais un peu con de refuser ce qu’il m’offre, et toi, c’est quoi ? Il te gâte aussi ?

– Tu parles ! A part du chocolat chaud et des biscuits !

– Non ?

– Si ! Oh, il m’a bien offert deux trois trucs mais rien de mirobolant.

– Hum !

 

Et puis, allez savoir pourquoi, Vanessa se sent en confiance. La confiance est toujours un choix risqué, un pari sur l’avenir…

 

Et tandis que Florelle lui caresse la cuisse de ses longs doigts, Vanessa lâche timidement. :

 

– Tu sais, je vais te faire un aveu : mon oncle, je ne l’avais pratiquement jamais rencontré, il était fâché avec ma mère sans que je sache pourquoi, quand elle est morte, j’ai regardé dans ses papiers et j’ai compris qu’il l’avait fait marron d’une énorme somme d’argent qui aurait dû lui revenir. Alors je me suis rapproché de lui, j’ai joué à la petite nièce modèle, mais en fait je cherchais un moyen de me venger.

– C’est donc ça ! Donc tu n’es pas une petite nièce modèle ?

– Si tu savais ?

– Si je savais quoi ?

– En fait je fais un peu le même métier que toi, je suis un peu pute !

– Non ?

– Si !

– Ben, oui ! Mais évidemment, quand je viens le voir, je m’habille pas sexy, je ne me maquille pas !

– D’accord, d’accord, et ça ne me dit pas pourquoi tu as voulu me rencontrer ?

 

Et alors Vanessa eut une idée ! Ne dit-on pas que les meilleurs mensonges sont ceux qui comportent une part de vérité ?

 

– Je me demandais qui pouvait bien s’amuser à lui faire croire qu’il était visité par des extraterrestres ! Forcement quelqu’un qui cherchait à lui nuire. Je m’étais dit que si le hasard me ferait rencontrer cette personne, j’aurais un allié pour m’aider dans ma vengeance…

– Je comprends ! Quand Savourey t’as dit que j’étais présente quand le message est arrivé, tu t’es dit que c’était moi…

– C’est toi ou c’est pas toi ?

– Mais Vanessa, je n’ai aucun intérêt à lui nuire, au contraire je veux qu’il continue à me gâter !

– Ah ?

 

Et alors Vanessa croit avoir compris :

 

« C’est elle qui a fait le coup, mais elle doit avoir un complice, un mec a dû lancer le message et les saloperies avec une catapulte ! Et à deux, ils préparent un gros coup ! Alors évidemment, elle ne va pas me le dire, c’est de bonne guerre ! »

 

– Donc, Vanessa, je ne serais pas ton alliée, nos intérêts divergent, toi tu veux le casser, moi, je veux le garder à ma disposition.

– Mwais !

– Mais une promesse est une promesse, je ne te trahirais pas et on peut même s’échanger nos numéros de portable ! Et que la meilleure gagne.

 

Les deux femmes se quittèrent en s’embrassant et sans aucune animosité, mais chacune conservant ses petits secrets.

 

à suivre

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