Pr Martinov

Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 09:13

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 27- Une petite virée à Chantilly par Maud-Anne Amaro

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Il est midi et la vieille Madeleine Mornay-Sauvignac n’en peut plus.

 

– Mais enfin, il est passé où cet abruti de Romuald ? Et vous, ne restez pas là comme ça sans rien faire, dites-moi quelque-chose !

– Je voudrais bien, mais… Pourquoi vous ne lui téléphonez pas ? Suggère Ninotchka la soubrette

– Justement, j’allais le faire.

 

Mais à l’autre bout du fil, Romuald reconnaissant le numéro de sa patronne se garde bien de répondre.

 

– Ce n’est pas normal, je vais vous donner son adresse, vous allez y aller ! Ordonne Madeleine.

– Moi ?

– Ben oui, vous, c’est bien à vous que je parle, non ?

– J’irais après vous avoir servi votre déjeuner !

– J’ai pas faim !

– Mais moi, si !

– Vous mangerez un sandwich.

 

« Vieille peau ! »

 

N’ayant nulle envie de se fatiguer, Ninotchka, une fois à l’extérieur, eut l’idée de téléphoner à Romuald.

 

Ce dernier est dans un fast-food à Orly avec Amalia, il voit le numéro s’afficher. Il hésite, quand on fait le mort, on fait le mort et cela ne souffre d’aucune exception, mais d’un autre côté il se dit que ça peut être important et décroche.

 

– La vieille s’inquiète, théoriquement je suis censé être allé voir chez toi…

– Eh bien, dis-lui tu ne m’as pas trouvé ! Je raccroche.

 

Romuald est un angoissé, il réfléchit. Il ne faudrait pas non plus que la vieille soupçonne quelque chose et prévienne la police. Il rappelle Ninotchka :

 

– Dis-lui que tu as vu le gardien de mon immeuble et qu’il t’a dit que j’ai dû partir d’urgence pour une affaire de famille.

 

Ninotchka s’en va lécher les vitrines et reviens une heure après rendre sa réponse à la vieille Madeleine laquelle devient furieuse.

 

– Quel toupet ! Il aurait pu me prévenir. Il va être absent combien de temps ?

– J’en sais rien !

– Vous ne vous êtes pas renseignée.

– Si le gardien ne sait pas, je fais comment ?

– Arrêtez de vouloir toujours avoir le dernier mot ! Ça frise l’insolence.

– Bien, madame !

– Qui va le remplacer pendant son absence ?

– Vous faites comment quand il est en vacances ?

– Romuald rattrapait le retard en revenant et en attendant Amalia s’occupait du courrier et du téléphone. Vous pourriez faire comme elle.

– Vous croyez que je n’ai pas assez de travail comme ça ?

– Ce que je crois, c’est que si vous continuez sur ce ton, je vais demander votre remplacement.

– Bon, bon, on se calme, je vais faire comme vous avez dit !

– Vous avez plutôt intérêt !

 

« Vieille vache ! »

 

Le soir Ninotchka retrouve Louis Gringola.

 

– Y’a du nouveau : Romuald s’est enfui…

– Quoi ?

– Il m’a avoué qu’il renseignait ton neveu Herman.

– Autre chose ?

– Oui, j’en ai ma claque de ce job. Je rends mon tablier.

– Patiente quelques jours.

– Non, je n’en peux plus, la vieille, je vais la trucider.

– Vu ce qu’il y a au bout, ça vaut quand même le coup de s’accrocher, non ?

– Pour toi, c’est facile à dire, t’as le cul dans ton fauteuil, c’est pas toi qui te fais humilier à longueur de journée.

– Bon, je te promets de me débrouiller pour faire avancer les choses. En attendant je vais te donner une petite prime. Je te prépare une enveloppe.

 

Ce même soir Maria-Ines faisait choux-blanc au domicile de Romuald.

 

« Merde, ce con est sorti, on verra demain. »

 

Mercredi 16 octobre

 

Maria-Ines

 

La nuit porte conseil. En prenant son petit déjeuner Maria-Ines interpelle Herman.

 

– J’ai un pressentiment ! Si Romuald n’était pas chez lui hier soir c’est peut-être qu’il se planque, dans ce cas, ça veut dire qu’il s’est mis en congé de la mère Mornay. On va attendre un peu et tu vas essayer de le joindre chez la vieille.

 

10 heures du matin. Herman téléphone.

 

– Oui, bonjour mademoiselle, je voudrais parler à Monsieur Romuald Leroyou.

– Monsieur Leroyou n’est pas là en ce moment ! Répond Ninotchka

– Je pourrais le joindre vers quelle heure ?

– Je l’ignore Monsieur !

– Y’a-t-il un moyen de le joindre, c’est très important !

– Je l’ignore, Monsieur !

– Mais enfin il va revenir ou pas

– Je l’ignore Monsieur.

– Vous ne savez dire que ça ?

– Oui, Monsieur

– Pétasse !

– Connard !

 

– C’était qui ? Demande la mère Mornay-Sauvignac.

– Un monsieur qui voulait parler à Romuald.

– Vous n’avez pas été très polie !

– C’est lui qui a commencé, madame !

– Ce n’est pas une raison, et c’était qui ?

– Il ne s’est pas présenté

– Fallait lui demander ?

– Je n’y ai pas pensé, Madame.

– Evidemment vous ne pensez jamais à rien !

 

– Bon ! dit Maria-Ines, pour le manuscrit on se met en stand-by, On va se concentrer sur la bonne. Tu t’en occupes, mais attention, tu nous fais ça en douceur. Cette fille est forcément vénale, donc tu lui propose du fric…pour commencer…

– Je saurais faire !

– J’espère, tu m’as déjà traumatisé Romuald et la copine à Martinov. Je n’ai pas envie que tu nous fasses avoir des ennuis.

 

Dans l’après-midi, Herman sonne au domicile de sa grande tante, Madeleine Mornay-Sauvignac. Ninotchka lui ouvre la porte :

 

– Oh, pardon, je me trompe d’étage !

 

Il voulait simplement mémoriser le visage de la petite bonne, voilà qui est fait !

 

Ninotchka quitte son service à 18 heures. Herman s’apprête à la suivre. Ce qu’il fait sur une cinquantaine de mètres.

 

Il a le choix, la suivre jusque chez elle, et la faire parler, il y sera en position de force, sauf si elle n’habite pas seule. Sinon, la coincer en pleine rue, c’est la solution qu’il choisit.

 

Herman la rattrape, se plante devant elle.

 

– Qu’est-ce qui vous prend, vous ?

– Je l’appelle Herman Gringola, ça vous cause ?

– Pourquoi, ça devrait ?

– J’ai une proposition intéressante à vous faire, on peut en discuter ?

– Allez vous faire foutre !

– Pourquoi cette agressivité, je veux juste discuter.

– Vous me laissez passer ou je fais un scandale !

– Je ne vous le conseille pas !

 

Herman n’a pas vu arriver la gifle.

 

– Et que je t’y reprenne à me foutre tes sales pattes sur moi, mocheté.

 

Les gens s’attroupent, Herman vexé et déstabilisé s’enfuit en courant et se perd dans la foule.

 

On entoure Ninotchka, on lui pose mille questions, ça l’agace.

 

– Vous devriez porter plainte ! Lui lance une grande perche à lunettes.

– Bon, il m’a juste touché les seins, je l’ai giflé par réflexe, c’est tout, je ne suis pas morte.

– C’est une agression sexuelle inadmissible ! Ajoute la grande saucisse.

– Pourquoi « inadmissible » ? Parce que ça ne risque pas de vous arriver ?

– Mais c’est incroyable d’entendre ça ! S’égosille la saucisse à lunettes

– Bon, je rentre chez moi, je suis pressée…

 

Herman fulmine, plus que l’échec, c’est le fait d’avoir été traité de mocheté qu’il n’a pas supporté, désormais, avec Ninotchka c’est une affaire personnelle.

 

Demain, il la suivra, et si elle est seule chez elle, il se promet de se venger de cet affront.

 

A 18 heures 15, le professeur Martinov et Gérard Petit-Couture profitent de la sortie d’un occupant pour pénétrer dans l’immeuble de Madeleine Mornay-Sauvignac. Ils montent à l’étage et sonnent. Gérard exhibe sa carte de police devant la douairière.

 

– Police ! Rassurez-vous il n’y a rien de grave, on peut rentrer ?

– C’est à propos de Romuald ?

– Romuald, non pas du tout. Qui est donc ce Romuald ?

– Mon secrétaire, il a disparu !

– Ah ! Nous ne venons pas pour ça. Vous avez acquis récemment une table tournante, on voudrait voir la facture !

– La facture ? Est-ce que je sais où elle est la facture, moi ? C’est Romuald qui classe mes papiers.

– Y’en avait une, de facture ?

– Comment voulez-vous que je m’en souvienne, puisque je vous dis que je ne m’occupe pas de la paperasse ?

– C’est ennuyeux parce que nous soupçonnons cette table d’être le produit d’un recel. On peut la voir ?

 

La vieille se souvient alors que la table a été livrée un samedi, jour de congé de Romuald. Une facture ? Elle se dit qu’il devait y en avoir une…

 

– Je ne sais plus où je l’ai mise ?

– Vois ne vous souvenez plus où vous avez mis la table ?

– Vous me prenez pour une débile mentale ou quoi ?

– On peut voir la table ?!

– C’est par là.

 

Martinov et Gérard jouèrent alors la petite scène qu’ils avaient préparée.

 

– Ça ressemble ! Commença Gérard.

– Pas si sûr ! Répondit Martinov en regardant le dessous du plateau.

– On va faire un contrôle, on ne sait jamais.

– Ce ne sera pas bien long.

– Madame, pouvez-vous nous laisser seuls quelques minutes, s’il vous plait ?

– Vous cherchez quoi ?

– On vous dira.

 

Martinov fait glisser son index sur les quatre faces du pied central de la table sans rien ressentir de particulier.

 

– Rien ?

– Non, mais je vais le faire plus délicatement.

 

Il recommence mais cette fois moins vite et avec l’ongle de son pouce. Il ne trouve rien sur la première face, entame la deuxième, il sent une très légère aspérité.

 

– C’est là !

– Attendez ! Lui dit Gérard.

– Quoi ?

– Il y a une caméra, faudrait pas que la vieille voit ce qu’on est en train de faire.

– Masquez-là avec un kleenex.

– Hum, il y a un micro aussi !

– Grattez-le avec votre ongle sans vous arrêter, la vieille n’entendra rien.

 

Martinov reprend son examen, découvre une seconde aspérité.

 

– Il y a un boitier ici, ça devrait s’ouvrir en appuyant, comme ça, non pas comme ça, alors comme ça, non, qu’est-ce que c’est que ce truc ? Bon, on ne s’énerve pas…

 

Martinov tripote l’emplacement du boitier en tous sens et tout d’un coup, ça s’ouvre.

 

– Comment vous avez fait ?

– A vrai dire je ne sais plus trop, voyons voir, ça marche à piles et en plus c’est télécommandé.

– On en sait assez ?

– Oui, j’ai tout compris. On remet tout en place.

 

Les deux hommes sortent du lieu.

 

– C’était une fausse piste ! Indique Gérard à la vieille. Cette table n’est pas celle que nous cherchons.

– Ça me rassure parce que quand même…

– Mais des tables tournantes, il n’y en pas tellement sur le marché, peut-être que votre magicien pourrait nous mettre sur une piste ? Suggère Gérard le plus innocemment du monde.

– Vous voulez quoi, son téléphone ?

– Nous l’avons mais il ne répond pas.

– Moi, il me répond.

– Il sélectionne ses correspondants, il y a des gens comme ça ! Vous avez son adresse ?

– Non !

– On essaiera de discuter avec lui à la fin de sa prochaine séance, on peut se cacher quelque part chez vous ?

– Pourquoi vous cacher ?

– La présence de policiers pourrait troubler son travail, ce serait dommage, autant que nous n’intervenions qu’après !

– A ce moment-là, vous pourriez attendre dans la cuisine ?

– Ben voilà ! On attendra dans la cuisine. Euh, c’est une caméra qu’il y a dans le coin en haut ?

– Pourquoi ? C’est défendu ?

– Non, c’est juste une question !

– Bien obligé, avec le personnel de maison de maintenant, je n’ai pas envie de me faire voler mes objets.

– Et il est où l’écran ?

– Là-bas sur l’étagère de la bibliothèque.

– C’est quand la prochaine séance ?

– Après-demain à 18 heures

– Bon, on vous laisse, désolé pour le dérangement.

 

Jeudi 17 octobre

 

A 6 heures tapantes, Gérard Petit Couture et Florentine sonnent à la grille de la villa d’Herman Gringola à Chantilly. Florentine s’est coiffée en queue de cheval, chaussée de lunettes à grosses montures et s’est revêtue d’un blouson de cuir. Ainsi parée, elle fait très fliquette en mission. Mais comme elle n’est absolument pas coutumière de ce genre d’opération, il a été convenu que seul Gérard mènerait la barque.

 

Herman et Maria-Ines dorment dans le même lit, un très grand lit, la sonnerie les a réveillés. Herman se lève en maugréant et actionne l’interphone.

 

– C’est quoi ?

– Police, ouvrez !

– Police, mais on n’a rien fait.

– Ouvrez-nous et tout se passera bien.

– Cinq minutes, on arrive !

 

Maria-Ines affolée, rejoint Herman.

 

– Les fics ! Qu’est-ce qu’ils veulent ?

– J’en sais rien, ce doit être la pétasse à Martinov qui a porté plainte. Passe-toi une robe de chambre, je vais leur ouvrir.

 

Herman descend, ouvre la grille donnant sur la rue, puis la porte d’entrée. Gérard exhibe sa carte barrée de tricolore :

 

– Lieutenant Gérard Petit-Couture, Direction de la Sécurité Générale du territoire, Vous êtes Herman Gringola ?

– Oui ! Mais c’est une erreur…

– Vos papiers !

– Je vais les chercher.

– Non, dites-moi où ils sont.

– Dans mon blouson sur le fauteuil près de la fenêtre.

– On va aller voir ça ! Et vous, vous êtes Madame ?

– Maria-Ines Hernandez.

 

Gérard ne s’attendait pas à avoir devant lui une aussi belle femme et un homme si peu gâté par la nature. Cela le déstabilisa mais juste l’espace d’un instant

 

– La pute de Monsieur ? Je suppose ?

 

La fausse question est juste destinée à les à déstabiliser, mais si Herman sent monter l’adrénaline, Maria-Ines ne se démonte pas.

 

– Je suis la petite amie de Monsieur.

– Il vous paie bien j’espère ?

– C’est pour nous poser ce genre de questions que vous venez nous réveiller à 6 heures du matin ?

 

Gérard attendait une occasion comme celle-ci et Maria-Ines ne vit pas arriver la gifle et lui rendit un regard remplit de haine. Il s’en voulu de frapper ainsi une aussi jolie femme, mais l’objectif qu’il s’était fixé devait absolument être atteint.

 

– Et vos papiers à vous, ils sont où ?

– Dans mon sac à main.

– Et le sac à main, il est où ?

– Là-bas, à côté !

– On y va !

 

Ils avancèrent tous les quatre dans le salon.

 

– Ne bougez pas, on s’occupe de tout !

 

Gérard se dirigea vers le blouson d’Herman et en vida toutes les poches, puis vida le portefeuille en s’attardant sur la carte d’identité.

 

En même temps, Florentine s’emparait du sac à main de Maria-Ines en renversa le contenu sur la table.

 

– Eh, doucement, il y a des choses fragiles là-dedans !

– Ta gueule ! Répondit Florentine.

– Vous faites quoi comme métiers tous les deux ? Demanda Gérard.

– Je suis directeur de société ! Répondit Herman avec suffisance.

– Une société de quoi ?

– Bateaux de plaisance, équipements nautiques.

– Et madame ?

– Secrétaire de direction.

– Dans l’entreprise de monsieur ?

– Oui !

– Un emploi fictif ?

– Croyez ce que vous voulez !

– On aimerait tout de même savoir de quoi on est soupçonné ? Demanda Herman qui reprenait un petit peu du poil de la bête.

– Une minute !

 

Puis Gérard demanda à parler en tête à tête avec Maria-Ines, et ils se dirigèrent vers la cuisine.

 

– Bon ! Commença-t-il, ce n’est pas joli, joli ce que vous faites !

 

Maria-Ines ne répondit pas ne voyant pas trop ou le faux flic voulait en venir.

 

– Je vois qu’il faut vous mettre les points sur les i ! Vous michetonnez Herman Gringola, la seule chose qui vous intéresse chez lui c’est son fric.

– Un : c’est faux, et deux : même si c’était vrai, ce n’est pas interdit, et en plus…

– En plus quoi ?

– Non rien !

– Vous mourez d’envie de le dire, alors dites-le !

– Herman est un garçon intelligent, il a souffert depuis son enfance de son physique ingrat. Je suis probablement la première à lui avoir apporté un peu de bonheur. Mais ça, vous êtes incapable de le comprendre.

 

Gérard ne fut pas insensible à l’argument, mais n’en montra rien et continua d’enfoncer le clou.

 

– Ce qui vous intéresse chez lui ce n’est pas sa société de bateaux qui n’est pas si mirobolante que ça, nous nous sommes renseignés, mais la perspective de recevoir une belle part de l’héritage de sa tante. Seulement sur ce coup vous vous fourrez le doigt dans l’œil jusqu’au genou, il n’y aura pas d’héritage. Après notre départ, si on vous laisse en vie, vous allez pouvoir faire vos valises et rechercher un autre pigeon. Maintenant, revenons à côté.

– Comment ça « si on nous laisse en vie ? »

 

Gérard s’abstint de répondre.

 

On fit asseoir Maria-Ines devenue toute pâle, puis Gérard reprit la parole :

 

– Voilà je vais vous montrez de nouveau ma carte, regardez bien, nous ne sommes pas la police mais la DGST, la différence c’est que quoique nous fassions, nous serons couverts. Cela s’entend y compris pour ce qui concerne les personnes trop curieuses.

 

Herman et Maria-Ines ne comprennent rien mais commencent à baliser sérieusement en attendant la suite.

 

– Il était dans nos intentions de vous supprimer purement et simplement. En principe on fait ça très bien et en douceur. Soit la personne meurt de mort naturelle, soit elle disparait à jamais, tout cela avec quelques variantes….

– Vous vous trompez de personne ! Parvint à balbutier Herman.

– Pas du tout, il se trouve que pour l’instant, je dis bien pour l’instant, votre élimination n’est plus prioritaire. J’en arrive aux faits : les activités et les biens de Madeleine Mornay-Sauvignac sont classés « secret défense ». A son décès ses biens seront placés sous séquestre et l’Etat fera valoir son droit de préemption. En clair cela veut dire qu’il est inutile de magouiller autour de son héritage puisqu’il n’y en aura pas.

 

Les tronches de Maria-Ines et d’Herman !

 

– Si toutefois, il vous prenait la folie de persister dans votre travail de fouine, il ne vous sera pas compliqué de deviner à quoi vous vous exposez.

– On peut discuter ? Tente Herman.

– Non on ne peut pas, nous allons repartir mais auparavant vous allez me rassembler sur cette table tous ce qui ressemble à un téléphone portable, à un ordinateur ou à une arme à feu. Et ne tentez rien d’irréparable, nos supérieurs savent où nous sommes et nous sommes très bien entrainés.

 

Comme des zombis, Herman et Maria-Ines accomplirent ce qu’on leur demandait.

 

– On confisque aussi les clés de bagnole et les cartes bancaires ? Demande Florentine répétant une réplique convenue à l’avance.

– Inutile, je crois qu’ils ont compris, bon on s’en va. Je boirais bien un petit café, moi !

 

– Tu y a été fort ! Lui reprocha Florentine.

– Je sais ! Mais quelque part ce sont des escrocs. Répond Gérard.

– Je vais te dire ce que je pense : Tu n’avais pas à la traiter de pute. Moi aussi j’ai été pute, tu l’as oublié ?

– Mais Floflo…

– Laisse-moi parler, moi aussi j’ai manœuvré auprès de toi, ce n’est pas pour ça que j’ai été une salope !

– Mais….

– Et tu as vu la tronche de cet Herman, c’est une horreur, cette fille elle le manipule peut-être mais je suis sûr qu’avec elle il a un peu de réconfort.

– C’est exactement ce qu’elle m’a dit !

– Alors tu vois ! Il va se retrouver comme un con, ce pauvre gars… Et tout ça pour faire plaisir à Thérèse. Qu’est-ce qu’elle a de plus que Maria-Ines, ta Thérèse ?

– Ce n’est pas ma Thérèse !

– Et mon œil ?

 

N’empêche que Florentine avait visé juste et Gérard était atteint. Mais pouvait-il avouer à sa compagne qu’il était secrètement amoureux de Thérèse ?

 

Un amour bien encombrant ! Florentine et Gérard formait un couple très libre et très libéré, mais ils avaient mis une barrière valable pour les deux : Des aventures, des coucheries, des partouzes, oui, mais jamais de liaison !

 

– T’es fâchée ? demanda-t-il

– Non, je t’ai dit ce que j’avais à te dire.

– On n’en parle plus ?

– Sauf que je me demande ce qu’on est, venu foutre ici ? A part le bordel ?

– T’as peut-être raison, mais on ne peut pas revenir en arrière.

 

« Si on pouvait toujours, mais ce serait catastrophique ! » Se dit-il.

 

– Ce qui est fait est fait !

 

Quelques instants plus tard, l’automobile de Florentine et Gérard longeait un bois.

 

– Tu te goures de direction, là !

– Non je vais fais faire un arrêt pipi, j’ai une grosse envie !

– J’en profiterais aussi.

 

L’automobile emprunte pendant une centaine de mètres un petit chemin de terre avant de s’arrêter cinquante mètres derrière un camping-car. Gérard sort et Florentine lui emboite le pas.

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- Tu fais quoi ? Demande ce dernier

– Je vais te la tenir ! Répond Florentine, ça me rappellera des souvenirs. Quand t’était amoureux fou de moi et qu’il n’y avait pas Thérèse.

– Floflo, arrête avec ça !

 

Gérard se débraguette, et aussitôt sa compagne lui attrape la bite.

 

– Attends ! Si tu me fais bander, je vais avoir du mal à pisser.

– Justement c’est rigolo ! Laisse-toi faire !

 

Quelques mouvements de masturbation et la queue de Gérard ne tarde pas à montrer le chemin des cieux.

 

– Bonjour les amoureux, ne vous gênez pas pour moi, je ne fais que passer !

 

Florentine et Gérard dévisagent l’importun, ou l’importune, parce que dans ce cas on ne sait trop à quel genre il faut accorder les mots. En effet il s’agit d’un travesti, mais le travesti avec lequel il ne peut y avoir d’ambiguïté, habillé sexy, superbement maquillé mais on voit bien qu’il s’agit d’un homme.

 

– A moins que ma présence vous intéresse ! Reprend l’inconnu, je ne prends pas trop cher et je suis très docile.

 

Par réflexe, Gérard a rangé son sexe. La situation lui paraît extravagante.

 

– On s’était juste arrêté pour faire pipi ! Croit-il devoir préciser.

– Un pipi coquin alors ?

– On va dire ça comme ça !

– Bon, je vous laisse, si vous changez d’avis, je serais au bord de la route.

– Tu tapines dans le coin !

– Tous les matins sauf le samedi et le dimanche. C’est bien le matin, les clients sont frais, sobres, il n’y a pas de loubard.

 

Et il s’éloigne.

 

– Bon, je vais peut-être pouvoir pisser, maintenant ? Dit Gérard en sortant de nouveau sa bite de sa braguette.

– Tu veux qu’on s’amuse avec lui ? demande Florentine qui s’est accroupie pour faire son petit pipi.

– Avec le travelo, tu rigoles ? Répond Gérard tout en arrosant la végétation.

– Arrête, je suis sûr que ça te plairait ! Et d’abord je le trouve mignon !

– Dans ce cas…

– Dans ce cas, quoi ?

– Ben si tu le trouve mignon, on peut s’amuser un quart d’heure. Rappelle-le !

– Attends je n’ai rien pour m’essuyer la minette !

– Pas bien grave !

 

– Oh ! Hé ! Crie Florentine en faisant signe au travesti de revenir vers eux.

– Vous avez raison, la vie est courte, autant profiter des bonnes choses. Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ? En principe je suis passif, mais je suis ouvert à la discussion.

– On se suce un peu et après je t’encule ? Propose Gérard

– Pas de soucis et Madame ?

– On improvisera ! Je suppose que tu n’as jamais de femmes comme cliente ?

– A cette heure-là, jamais, quand je faisais le soir il m’arrivait d’avoir des couples. Bon ça se passe dans le camping-car. Amenez la monnaie s’il vous plait.

 

Le véhicule n’offre qu’un confort que très relatif, une couchette, pas vraiment prévue pour trois personnes, deux sièges.

 

– Alors ? qu’est-ce qui vous ferait plaisir ?

– Montre-nous ta bite ! Demande Gérard.

– Ça va me changer, d’habitude, c’est mon cul que les gens veulent voir, mais on va vous montrer tout ça. Au fait je m’appelle Lucette.

 

Lucette enlève son petit string rouge et le tend à Gérard

 

– Sentez-moi ça ! L’odeur de mon cul, l’odeur de ma bite !

– Hé, hé !

 

Puis elle enlève sa petite jupette.

 

– Voilà ! Devant ça bandouille, mais je compte sur vous pour arranger ça, et derrière, ben derrière, c’est comme ça, en principe j’ai un cul qui plaît ! Vous savez il en est passé des bites là-dedans ! Des petites, des grosses, des blanches, des noires… j’enlève pas le haut, ce sont des faux seins… sauf si vous insistez…

– Non, non, ça ira ! Répond Gérard ! Je peux te sucer !

– Mais bien sûr, Milord ! Et vous Milady ?

– Pour l’instant je regarde…

 

Gérard a pris la bite de Lucette dans la bouche. Quelques savants coups de langues et de lèvres et l’organe trouve rapidement bonne taille et bonne raideur.

 

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– Ben dit donc, tu suces comme un dieu, toi ! Tu m’as l’air d’un sacré coquin ! Madame ne doit pas s’ennuyer avec toi !

 

Gérard ne répond pas, sa maman lui ayant appris qu’il était inconvenant de s’exprimer la bouche pleine.

 

– Humm, tu me fais bien bander ! Je suis tout raide ! Reprend Lucette.

– Tu veux gouter ! Propose Gérard à Florentine.

 

Elle veut bien ! Et les voilà tous les deux en train de se régaler de cette bonne bite bien droite dont les couilles ont été soigneusement épilées.

 

– Tu peux m’enculer ? Lui demande Gérard.

– Ça devrait le faire ! Et si ça le fait pas j’ai un joli gode. En levrette ou par devant ?

– Par devant, j’ai envie de te regarder !

– Pourquoi ? Je te plais ?

– Hé !

 

Gérard s’installe sur la couchette, les jambes en l’air. Lucette lui tartine le trou du cul d’une dosette de gel intime, puis s’encapote.

 

– C’est parti !

 

C’est même rentré, à vrai dire !

 

– Ben dis-donc, toi, le passage est bien dégagé, tu dois aimer ça te faire enculer ?

– Je ne vois pas pourquoi je me refuserais ce plaisir !

 

Et pendant que Lucette bourre le cul de l’ancien ministre, Florentine lui pince le bout de ses seins, ajoutant ainsi à son plaisir.

 

Mais au bout de quelques minutes, Lucette débande et se retire.

 

– Désolé, mais j’ai déjà joui ce matin, j’ai du mal à tenir la distance… je te mets un gode ?

– Non, non, c’était court mais c’était bon, maintenant, c’est moi qui vais t’enculer !

– Mais avec grand plaisir mon bon monsieur. Le client est roi, enculez-moi, mon cul est à vous !

– Je mets du gel ?

– Un petit peu !

 

Lucette se met en levrette et Gérard introduit sa quéquette. Excité comme une puce, il sodomise le travesti à grand coups de reins. Florentine se contente de regarder, la main dans la culotte. Le spectacle est court, Gérard ne tardant pas à exploser dans le fondement qu’il labourait.

 

– Je vais vous redonner un petit billet ! Lui dit Florentine ! Je suppose que vous n’avez rien contre le fait de faire jouir une femme ?

– Mais ce sera avec grand plaisir ! Montrez-moi votre petite chatte, je vais vous la lécher bien comme il faut !

– Ce sera une première ! Je ne me suis jamais fait lécher par un travesti.

– Il y a toujours une première fois !

 

Florentine se déculotte et s’allonge sur la banquette afin que Lucette la rejoigne.

 

– Hum, ça sent bon !

– Hé ! c’est que je suis excitée ! Oh, j’y pense j’ai fait pipi, je ne me suis pas essuyée…

– Ça n’en sera que meilleur.

 

Et quelques courtes minutes plus tard, Lucette envoyait Florentine au septième ciel tutoyer les anges.

 

– Bravo, vous êtes un artiste !

– Merci Madame, on aurait pu arroser cette première fois, mais je n’ai pas de champagne, qu’un Muscadet entamé et des verres en plastique…

– Eh bien pourquoi pas ? Répond Florentine. J’ai une petite soif.

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 09:08

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 26 – Romuald dans tous ses états par Maud-Anne Amaro

 

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Lundi 14 octobre

 

– Bon alors cette adresse ? Demande Maria-Ines, passablement énervée.

– Ça n’a pas marché, j’ai essayé de me faire passer pour la sécurité sociale, il a raccroché. Répond Herman.

– Alors on fait comment ?

– Je vais le suivre quand il quittera son boulot…

– Ha, ha ! Se moqua Maria-Ines, c’est vrai que tu es le roi de la filature, si tu fais ça aussi bien qu’avec la prêteuse sur gages…

– Je te fais remarquer que pour la copine de Martinov, j’ai été bon !

– Oui, mais t’as déconné après !

– Rien à voir avec la filature, il sera en mobylette, je le suivrais avec ma bécane.

– Ça ne coute rien d’essayer…

 

Alors Herman suivit Romuald jusqu’à la porte de Bagnolet, ce dernier effectua plusieurs haltes, le boulanger, le marchand de primeur, le tabac. Arrivé enfin en bas de chez lui, il actionna le code d’un porche et entra, sa mobylette à la main.

 

– Allo Maria-Ines, ça y est, il est chez lui, c’est rue Belgrand, tu es loin ?

– Non, j’arrive, attends-moi, on peut se garer facilement ?

 

Ils attendirent un petit moment que la porte d’entrée se débloque, puis entrèrent, localisèrent l’appartement et y montèrent.

 

– Tu me laisses faire ? Demande Herman à sa complice.

– Je peux faire ça très bien !

– Sauf qu’avec moi, on va gagner du temps, tu me fais confiance ?

– Pas de conneries, hein ?

– Mais non !

 

La tronche de Romuald quand il découvre Maria-Ines et Herman sur le pas de la porte.

 

Ces derniers entrent sans y avoir été invités et s’assoient sur le petit canapé.

 

– Viens t’assoir avec nous, on va causer.

– Qu’est-ce qui se passe ? S’affole Romuald, complètement paniqué.

 

Evidemment, il subodore alors que cette visite qui s’annonce peu amicale a un rapport avec ce que lui a confié Amalia à la fin de la semaine précédente et cherche déjà ce qu’il va bien vouloir raconter.

 

– Bon, on va faire simple, on n’en a plus que marre que tu nous mènes en bateau, que tu joues un double jeu et que tu nous caches des trucs. Commence Herman avant de laisser passer un silence stratégique.

 

Romuald ne bronche pas, il est livide et attend la suite.

 

– Alors écoute bien, reprit Herman en prenant des poses à la « Al Pacino », on s’en voudrait de devoir avoir recours à la violence, j’ai horreur de ça, Maria-Ines aussi. Alors tu vas être très gentil, et nous expliquer tout ce que tu sais sur ce mystérieux manuscrit. Allez accouche !

 

Il est sur le cul, Romuald !

 

– Le manuscrit ? Quel manuscrit ?

– Tu la veux tout de suite ta baffe ? Tu finiras par parler, alors gagnons du temps.

– Si vous me brutalisez, je porte plainte ! Répond Romuald qui croit pouvoir s’en sortir ainsi.

– T’as le droit d’essayer ! Les plaintes pour coups et blessures ne vont jamais bien loin, la police à autre choses à foutre. Je connais un type, il est en fauteuil roulant suite à un petit différent, il n’y a jamais eu de procès. Alors maintenant tu accouches, et c’est le dernier avertissement avant que je m’énerve.

– Et quand il s’énerve, il est vraiment très méchant ! Ajouta Maria-Ines qu’on n’avait pas encore entendue.

 

« Gagner du temps, il faut que je gagne du temps » panique Romuald.

 

– Expliquez-moi de quel manuscrit il s’agit, et je vais essayez de vous répondre.

– Tu le sais très bien ! Hurle Herman en s’avançant et en balançant une gifle magistrale au malheureux Romuald.

– C’est pas la peine de s’énerver comme ça… Balbutie ce dernier.

– Le manuscrit du pape ! Intervient Maria-Ines qui vient sans le savoir au secours de sa victime.

 

« La vieille aurait un manuscrit du pape, pourquoi ils recherchent ça ? Ça ne doit quand même pas atteindre des sommes fabuleuses ! »

 

– Ah, oui, le manuscrit du pape, la vieille m’a dit qu’elle en avait un ! Bluffe-t-il

– Tu vois quand tu veux !

– Le vrai, il est où ?

 

L’idée !

 

– Dans son coffre à la banque, évidemment !

 

Maria-Ines et Romuald se regardent, ils ne s’attendaient pas à cette réponse pourtant empreinte de logique élémentaire

 

– Y’a longtemps que tu le sais ?

– Non !

– Comment tu le sais ?

– Ben, elle me l’a dit !

– Quand t’es allé voir Martinov, tu croyais que tu avais l’original ?

 

« Mais c’est quoi cette salade ? »

 

– Martinov ? S’étonne-t-il réalisant qu’il aurait dû continuer à bluffer.

– Fais pas le malin, on sait tout, Martinov a fait de toi une description très ressemblante ! Intervient Maria-Ines.

– Les sosies, ça existe ! Réplique-t-il, perdant complètement pied.

– Y’a un sosie de toi qui travaille chez la vieille ? Tu te fous de notre gueule ! S’énerve Herman en éclatant le nez du malheureux Romuald.

 

Hébété, choqué, impuissant, il se met à saigner du nez.

 

– Laisse-le tranquille, intervient Maria-Ines, on sait l’essentiel.

– Ecoute moi bien Romuald, Reprend Herman, on va trouver un moyen de lui faire ouvrir son coffre, s’il s’avérait qu’il n’y est pas, tu peux déjà penser à t’acheter un fauteuil roulant. Renseigne-toi sur fauteuil.roulant.com. Quelque chose à ajouter ?

 

Romuald fait un signe de dénégation de la tête.

 

Herman et Maria-Ines quittent l’appartement. Cette dernière est visiblement énervée.

 

– Qu’est-ce qu’il y a ? Tu fais la gueule, Demande Herman.

– Ecoute-moi bien mon petit bonhomme, je n’aime pas la tournure que prend cette affaire. On pouvait lui foutre la trouille sans lui casser la gueule.

– Je n’ai pas tapé fort ! Tu sais un nez ça saigne beaucoup.

– Bon arrête ! Tu sais ce qu’on est en train de faire en ce moment, on est en train d’essayer de récupérer le magot de ta grande tante. On ne fait rien de mal, si c’est pas nous qui en profiterons, c’est je ne sais pas qui, alors autant que ce soit nous. D’accord ?

– Oui, et alors ?

– Ben alors on n’est pas des gangsters.

– Bon, bon, on va dire que je me suis un peu énervé !

 

Mardi 15 octobre

 

Romuald n’a pas dormi de la nuit, il ne tenait pas Herman en haute estime, mais ne pensait pas qu’il irait jusqu’à user de violence physique. Il réalise qu’il n’est plus en sécurité. Il faut qu’il déménage, ne serait-ce que provisoirement, mais aussi qu’il quitte son emploi. Sa première idée est de taper une lettre de licenciement qu’il signera en lieu et place de Madame Mornay-Sauvignac, mais cela signifie aussi qu’il devra rechercher du travail, mais d’un autre côté, la vieille n’étant pas éternelle, il se trouvera forcément un jour où l’autre dans cette situation.

 

« Bon, on va faire les choses dans l’ordre ! »

 

Il ne prend pas de petit déjeuner, juste un café vite fait, il se douche en vitesse, s’habille puis commence par rédiger sa lettre de licenciement sur son ordinateur portable, puis l’imprime en plusieurs exemplaires. Ça c’est la première chose !

 

Il connaît par cœur les codes d’accès aux comptes de sa patronne, il exécute trois virements en faveur de lui-même pour un total de 300 000 euros, puis après réflexion en exécute un quatrième de 20 000 euros. Ça c’est la deuxième chose !

 

Et troisième chose : Ninotchka

 

« Pourvu que ce soit elle qui réponde ! »

 

Ça sonne chez Madeleine Mornay-Sauvignac.

 

– Mais enfin, où est Romuald ? S’agace cette dernière

– Je ne sais pas, je ne l’ai pas vu ce matin. Répond Ninotchka.

– Eh bien répondez ! Vous ne savez pas vous servir d’un téléphone ?

– Si madame, allo, allo, ça a raccroché.

– Evidemment, si vous aviez fait preuve d’un peu de présence d’esprit. Si ça sonne de nouveau, répondez, que diable !

– Oui madame ! Allo ! Allo ! Une seconde !

 

La vieille Madeleine continue de parler empêchant Ninotchka de répondre.

 

– Romuald ne vous n’a rien précisé de spécial hier soir ?

– Non Madame !

– Il a dû me dire un truc que j’ai oublié, j’ai des petits trous de mémoire de temps en temps.

 

Romuald a raccroché et attend un quart d’heure avant de faire une nouvelle tentative. Cette fois Ninotchka répond normalement.

 

– Allo !

– Ne prononcez pas mon nom. La vieille vous écoute ?

– Oui !

– Notez mon numéro de portable, et rappelez-moi discrètement dès que vous pourrez.

– Oui, je prends un stylo… Allez-y ! OK, c’est noté au revoir, monsieur.

– C’était qui ? Demande la vieille.

– C’était pour moi, personnel.

– De quoi ? Qui vous a autorisé à recevoir des communications personnelles sur mon téléphone ? Eructe la mère Mornay.

– C’est l’hôpital, ma mère est mourante.

– Vous n’avez pas de portable ?

 

Ninotchka ne répond pas, se chausse et met son blouson.

 

– Je pars en courses, vous avez besoin de quelque chose de spécial ?

– Non ! Restez ici !

– Pardon ?

– Attendez l’arrivée de Romuald, je ne veux pas rester seule !

– Pff, c’est comme vous voulez !

 

Ninotchka dû attendre un bon quart d’heure avant de pouvoir s’isoler.

 

– Allo ! Qu’est-ce qui se passe ?

– Je voulais juste vous dire un truc : la personne à qui je fournissais des renseignements, c’est Herman Gringola, méfiez-vous, il est très dangereux.

– Vous êtes où ? Allo ! Allo !

 

Mais l’homme avait raccroché. Elle essaya de nouveau, en vain.

 

« Pendant qu’ils vont s’étriper entre eux, ils me foutront peut-être la paix » se dit Romuald. « Et maintenant, Amalia ! »

 

Il lui donna rendez-vous à 11 heures dans une brasserie du quartier latin qu’il avait fréquenté autrefois.

 

– J’aurais une excellente nouvelle à t’annoncer !

– Dit !

– Non, tout à l’heure !

 

Puis il remplit un sac de voyage d’effets personnels sans oublier son ordinateur portable. Il prépara enduite un mot pour la gardienne.

 

« Je pars quelque temps aux Etats-Unis, merci de me garder mon courrier, je vous communiquerais ultérieurement une adresse pour le faire suivre. »

 

Quand Amalia arriva dans le café, Romuald y était déjà installé. Elle remarqua le visage tuméfié de l’homme, puis son sac de voyage. Romuald lui tendit la main.

 

– On ne s’embrasse pas ?

– Si ! Si !

– Tu pars en voyage ? Des ennuis ?

– Je vais t’expliquer. J’ai mon ordi sur moi, tu vas me donner ton numéro de compte et je vais te faire un virement de 20 000 euros.

– Quoi déjà ? Ça a marché ?

 

Elle est sur le cul, Amalia !

 

– J’ai joué un coup difficile, mais ça m’a couté ma place et ça me mets en danger.

– Raconte-moi !

– Je te raconterais. Donc tu peux avoir les 20 000 euros de suite, c’est inespéré, non ?

– Disons que je n’y croyais plus trop !

– Je ne suis plus en sécurité chez moi. Est-ce que tu peux m’héberger quelques temps

– Pas si évident.

– Tu refuses, alors ?

– Je réfléchis.

 

Amalia se mit à touiller son café-crème en regardant le plafond. Romuald la dévisageait.

 

« Elle me fait bander cette salope ! »

 

– Je veux que tu me dises pourquoi tu serais en danger. Après j’aurais peut-être une solution.

– C’est extrêmement compliqué, et puis je ne peux pas tout te dire.

– Bon on va faire autrement, je suppose que c’est ton contact qui te met en danger.

– Pas bien difficile…

– Et tu lui as expliqué le changement de bonne à tout faire !

– Oui !

– Donc, il peut théoriquement remonter jusqu’à moi ?

 

Romuald n’avait pas pensé à cet aspect des choses.

 

– Merde, tu as raison !

– Donc, je suis autant en danger que toi ! C’est quoi le danger ?

 

Romuald lui montra son visage tuméfié !

 

– J’avais remarqué !

– Ces gens-là sont prêts à tout, il y a tellement de fric en jeu !

– C’est qui ?

– Moins tu en sauras, mieux ça vaudra !

– Admettons ! Tu sais ce qu’on va faire ? On va aller chez moi, tu vas me faire ton virement, je vais déchirer la reconnaissance de dette et après je prépare une valise et on se barre en voyage tous les deux.

– En voyage ?

– Ben oui, on sera en sécurité tous les deux.

– On va où ?

– Pour l’instant on va chez moi, ne perdons pas de temps, allez, on y va !

 

Maria-Ines

 

– On a deux pistes : la boniche et le coffre de la vieille ! Résuma Maria-Ines.

– Quelle boniche, l’ancienne ou la nouvelle ?

– C’est la même chose, quelqu’un a dégagé l’ancienne pour pouvoir infiltrer la vieille avec la nouvelle, donc on cible la nouvelle, ce sera plus facile !

– On fait comment ? Demanda Herman.

– Pour le coffre, j’ai une idée, on va demander à Romuald de faire une fausse lettre à l’entête de la banque qui demandera à la vieille d’inventorier son coffre. Il devra ensuite lui proposer de l’accompagner. Il piquera le manuscrit et voilà !

– Génial !

– Je ne te le fais pas dire ! Mais je vais le briefer seule, s’il te voit il va criser.

– Dommage, ça m’aurait amusé ! Et pour la bonne ?

– Romuald doit avoir ses coordonnées dans ses archives, il va me les donner, ça fera d’une pierre, deux coups. J’irais chez lui ce soir.

 

Romuald

 

L’appartement où réside Amalia est petit, les meubles sont encombrés d’un nombre inimaginable de bibelots en tout genres, les murs occupées par des photos de familles, des reproductions de tableaux, des miroirs. Très fouillis, mais propre, constate Romuald

 

– Voilà le virement est validé, il sera sur ton compte demain au plus tard.

– Super ! Je te rends la reconnaissance de dette, tu peux en faire des papillotes.

 

Amalia s’étonna du silence de Romuald.

 

– Ben tu ne me demandes rien ?

– Si, on va où ?

– Non, ce n’est pas ça !

– Je ne vois pas !

– Les 20 000 euros c’était bien en échange d’un renseignement, non ?

– Oui, mais maintenant, je m’en fous, à la place je voulais te les échanger contre un hébergement.

– Quelle générosité !

– Je peux me permettre !

– Toi tu me caches quelque chose ! Tu n’as pas trucidé la vieille, j’espère ! Demanda Amalia soudain inquiète.

– Tu n’as qu’à téléphoner, tu verras bien.

– Bonne idée !

– Tu n’as pas confiance ?

– Mets-toi à ma place ! Rappelle-moi le numéro.

 

Ninotchka décroche.

 

– Bonjour, je voudrais parler à Madame Mornay-Sauvignac.

– De la part.

– Le syndic, c’est pour les fenêtres.

 

Elle répète à sa patronne.

 

– Je ne suis pas là ! S’énerve cette dernière.

– Elle n’est pas là !

– C’est juste pour un problème de signature.

 

Ninotchka va pour répéter, la vieille s’énerve.

 

– Je vous ai dit de dire que je n’étais pas là, vous êtes bouchée ou quoi ? Hurle-t-elle.

 

– Oui, allo, j’ai compris, vous pourrez lui faire une commission ?

– Oui, bien sûr !

– Dites-lui d’aller se faire enculer !

– Je transmettrais !

– Il y a quoi à transmettre ? Demande la vieille après que Ninotchka eut raccroché.

– La dame vous souhaitait une bonne journée.

– Pas moyen d’être tranquille !

 

– Bon apparemment, elle est bien vivante et toujours aussi chiante ! Constate Amalia.

– Comme si j’avais une tête à assassiner les gens !

– Pourquoi, ils ont une tête spéciale, les assassins ? Je suis quand même confuse d’avoir douté de toi, qu’est-ce que je pourrais bien faire pour me faire pardonner ?

– Laisse tomber !

– Une petite pipe ?

– Pourquoi petite ?

– Baisse ton pantalon, je vais t’arranger ça !

 

Mais au lieu de retirer son pantalon, Romuald soulève sa chemise.

 

– Ah, j’ai compris tu veux que je t’excite tes bouts de seins. T’es vraiment maso grave, toi !

– Et alors ? C’est mon truc !

– Tu sais à quoi on jouera quand on sera au vert ?

– On va jouer ?

– Oui, je serais ta maîtresse et toi tu seras mon esclave.

– Super, mais il faudra définir les règles !

– Définir, définir, on improvisera… C’est bon quand je te les serre comme ça

– Ouuuuuui

– Baisse ton pantalon que je vois si je te fais bien bander

– Voilà, voilà !

 

Effectivement la bite de Romuald montre fièrement le chemin du ciel. Amalia la prend dans ses mains et la décalotte avant de la branler un peu.

 

– Continue à me pincer !

– Eh ! Oh ! Je n’ai pas quatre mains, je ne suis pas un poulpe.

– Dommage !

– Enlève tes fringues, et allonge-toi sur le lit, je vais te faire une figure de style.

– Tu ne te déshabilles pas, toi ?

– Mais si, tu vas les voir mes grosses doudounes.

 

Une fois nus tous les deux, Amalia demanda à Romuald de se coucher sur le dos dans le canapé. Elle vint ensuite le rejoindre, sa tête entre les cuisses de l’homme, la bouche gobant la bite tandis qu’elle allongeait les bras de façon à lui attraper ses tétons qu’elle se mit à tortiller. Toute une technique !

 

Elle lui gobe ensuite les testicules, elle est surprise de la propreté de cet homme, ces couilles ne sentant pas la transpiration, du coup elle ose :

 

– Tourne-toi, je vais te lécher le cul ?

 

Mais il ne bouge pas, se sentant tellement bien pour le moment.

 

– Tu n’aimes pas ça ?

– Si, mais bon !

– « Mais bon » quoi ? mon ex il adorait que je lui lèche son petit trou.

– Ah ?

– Oui j’adore lécher les trous du cul !

– Chacun son truc !

– Et puis quand je l’avais bien léché, je lui mettais un doigt, parfois deux et je les faisais aller et venir, ça ne tente pas.

– Je ne sais pas trop ! Temporisa Romuald qui ne se décidait pas à lui avouer de nouveau ses penchants pour le sexe anal.

– On va essayer ! Allez tourne-toi et montre mon ton petit cul comme l’autre fois

 

Il finit par obtempérer.

 

– Hum, il est beau ton cul ! Tous les mecs n’ont pas des jolis culs, il y en a qui sont moches, mais moches, le tien il est beau !

– Et bien tant mieux, je suis content qu’il te plaise !

– Et puis regarde-moi ça comme c’est bien rebondi, tout ça ! Un cul comme ça, ça appelle la fessée ! Tu voudrais une petite fessée ?

– Pas trop fort, alors ?

 

Alors Amalia se met à taper en cadence sur les fesses de Romuald, celle-ci ne tarde pas à virer cramoisie.

 

– On va peut-être arrêter !

– Ah ! C’est dommage, ça m’excitait bien ! Ne bouge pas, reste comme tu es, je vais chercher quelque chose !

 

Elle revint quelques instants plus tard avec un magnifique gode dans la main, en fait une bite en latex très réaliste laissant même voir une grosse veine défiler le long de la verge.

 

– Il est beau, hein ?

– Tu as ça, toi ?

– Pourquoi, c’est défendu ?

– Je disais ça comme ça !

– Suce-le !

– Que je le suce ?

– Ben oui ! Que tu le suce, montre-moi comment tu suces des bites.

– Je…

– Parce que tu en as déjà sucé des bites, ne me dit pas le contraire…

– Deux ou trois…

– C’est ça tu ne te rappelles plus si c’est deux ou si c’est trois, tu veux que je t’apprenne à compter. A mon avis tu en as sucé plus que ça.

– Oui, bon…

– Faudra tout me raconter ! Moi j’adore les histoires cochonnes avec des mecs qui se sucent la bite.

– Amalia !

– Ben quoi ? Allez, raconte-m’en une ! Ça va me faire mouiller ma chatte ! Tu ne veux pas me faire mouiller ma chatte ?

– Je ne sais pas raconter !

– Mais si !

 

Alors Romuald osa raconter :

 

– Un jour j’étais allé été boire un coup dans un café près de la Gare du Nord, j’ignorais que ce café était fréquenté par des homos. Je suis descendu aux toilettes pour pisser, et là il y avait un mec qui se faisait sucer par un autre. J’étais stupéfait, j’ai fait celui qui n’avais rien vu et je me suis enfermé dans une cabine. Mais je bandais tellement que je n’arrivais pas à pisser. Je suis sorti, les deux mecs étaient toujours là. Je suis resté quelques instants à les regarder comme un con, puis celui qui se faisait sucer m’a fait signe de le rejoindre. J’ai hésité, mais un mec descendait l’escalier, j’ai été obligé de me rapprocher du couple pour le laisser passer. Le nouveau s’est mis à regarder la scène tout en sortant sa bite et en se branlant, il m’a fait signe à son tour. Il avait vraiment une jolie bite et il bandait bien. Alors je ne sais pas ce qui m’a pris, je me suis baissé, j’ai pris sa bite dans la bouche et voilà !

– Et c’est tout ?

– Ben c’est déjà pas mal, non ?

– Tu l’as sucé à fond ?

– Non, c’est lui qui a arrêté, je suppose que je ne le suçais pas très bien, alors je suis remonté… avec mon envie de pisser.

 

Amélia lui présente alors le gode à proximité de sa bouche.

 

– Je suppose qu’ensuite tu as fait des progrès ?

– Oh ! Amalia, on arrête avec ça ! Je ne suis pas pédé, c’est juste des petits divertissements comme ça, pour changer.

– Alors montre-moi comment tu suces ! prend le gode dans ta bouche !

– Amalia !

– Allez fais-moi plaisir, on ne fait rien de mal, on s’amuse !

 

Alors Romuald lui fit une « démo », lui montrant comment il léchait le gland, avec la langue sortie, comment il trichait en faisant semblant de faire une gorge profonde, alors qu’il envoyait la bite au fond de ses joues.

 

– Whah ! Tu suces comme une vraie pute ! mon ex aussi il suçait bien les bites, mais je t’ai déjà raconté, mais moi aussi j’ai plein d’histoires, on se racontera toutes nos histoires, d’accord Romuald ?

– Si tu veux !

– Et tu t’es déjà fait enculer ?

– Une fois ou deux !

– Ça recommence ! « Une fois ou deux », ça ne veut rien dire…

– Bon, écoute, je ne suis pas chez le sexologue…

– Oh ! Mais c’est une super bonne idée, ça ! On pourrait jouer au sexologue et à la patiente et de temps en temps on alternerait les rôles. Oh ! je crois qu’on ne va pas s’ennuyer tous les deux ! Bon allez, assez causé, le gode je vais te le foutre dans le cul, et ne rouspète pas, je vais te faire ça doucement… doucement mais sûrement ! Mets-toi en levrette, cambre-toi, écarte tes miches, j’arrive !

 

Amalia revêtit le gode d’un préservatif, mais bien que celui-ci soit lubrifié, le cul de Romuald refusait de laisser entrer la bite en plastique.

Martinov18z2

– J’aurais dû prévoir du gel. Mais ça fait rien je vais aller chercher quelque chose dans la cuisine.

 

Amélia revint avec une bonne bouteille d’huile d’olives.

 

– C’est de la bonne, je l’achète chez un épicier portugais.

 

C’est magique ! Pourquoi aller acheter du gel en sex-shop dont on ignore la composition alors que de la bonne huile d’olive fait parfaitement l’affaire. Sauf que ça tache, mais Amalia en bonne ménagère prévenante avait aussi apporté une serviette éponge :

 

Cette fois le gode entra facilement et la petite portugaise le fit aller et venir dans le fondement de celui qui était hier encore le secrétaire particulier de Madame Mornay-Sauvignac.

 

Ces petites réjouissances durèrent bien plusieurs minutes pendant lesquelles Romuald se pâmait d’aise. Amalia y mit fin, d’une part parce que son poignet fatiguait et d’autre part parce qu’elle souhaitait passer à autre chose.

 

Mais Amélia était une artiste, ne croyez pas qu’elle retira brusquement le gode pour le mettre dans un coin ? Non cela ne se passa pas comme ça ! Elle fit semblant de le retirer une première dois en faisant doucement, puis l’enfonça de nouveau dans le cul de son partenaire ! Romuald en était tout chose d’autant qu’elle répéta cinq ou six fois la même opération, laissant l’homme dans un état second.

 

– Allez tu te retournes !

 

Il fut bien obligé de le faire, mais il avait eu beau prendre un véritable plaisir à ces jeux insolites il ne bandait que fort mollement !

 

– Et alors ? On fait comment maintenant ?

– Je suis désolé…

– Et moi donc ? Dès qu’on pourra je t’emmène chez le toubib et il te prescrira du Viagra.

– Euh, tes pieds…

– Quoi, mes pieds ? Ah, tu voudrais te branler sur mes petits ripatons ! Et moi alors qu’est-ce que je deviens dans tout ça ? Si tu ne peux pas me baiser, tu peux peut-être me sucer, allez exécution, laisse-moi la place, je vais m’allonger.

 

Nous l’avons vu, Romuald était loin d’être un champion du cunnilingus. Il commença timidement à lécher l’endroit inondé de cyprine.

 

Amalia se concentra, elle projetait de le laisser lui lécher la chatte pendant quelques minutes avant de le guider vers son clitoris. Sauf qu’une envie de faire pipi commençait à la tenailler.

 

– Stop ! Arrêt d’urgence !

– Mais que…

– Ne t’inquiète pas c’est juste une interruption, il faut que je pisse, vient avec moi !

 

Comme un zombi, Romuald suivit Amalia jusqu’au toilettes.

 

– Tu vas me regarder, tu vas voir comme il est beau mon pipi !

– Je pourrais gouter ?

– Oh ! Tu m’avais caché ça, non seulement tu suces des bites et tu te fais enculer, mais en plus tu bois de la pisse, t’es vraiment le roi des cochons.

– Je demandais ça comme ça…

– Ben voyons ! Allez, approche-toi, de ma chatte, je vais t’en offrir une bonne rasade

 

C’est ce qu’il fit et comme la grenouille de la fable, il ouvrit une large bouche afin de recueillir dans son gosier ce chaud et délicat breuvage.

 

– Alors c’est bon ?

– Délicieux !

– C’est pas n’importe quoi, c’est de la bonne pisse portugaise ! Je ne m’essuie pas, tu me lècheras tout ça ! Allez, on retourne là-bas.

Martinov18z1

Evidemment le goût de la chatte avait changé, mais cela convenait très bien à Romuald qui du coup s’enhardissait.

 

– Et maintenant ta langue sur le clito, si tu sais lécher un gland, tu sais lécher un clito, c’est jamais que la même chose en miniature !

 

Amalia ferma les yeux attendant l’orgasme, Romuald s’appliqua et quand sa partenaire cria sa jouissance son égo en fut satisfait, il savait maintenant donner du plaisir à une femme ! Après tout mieux vaut tard que jamais !

 

– C’est bien mon petit Romuald tu as bien fais jouir Amalia, tu as le droit maintenant de te branler sur mes jolis petits pieds-pieds.

 

Et bientôt trois grosses giclées de sperme atterrirent sur les jolis pieds de la femme.

 

Amalia avait dégoté une croisière de quinze jours aux Antilles à un prix raisonnable.

 

– Le voyage jusqu’à Pointe-à-Pitre est à notre charge, la croisière c’est dans huit jours, mais on va partir maintenant, on séjourna à l’hôtel en attendant le départ. On a un avion à 8 h 55 demain matin, on part tout de suite, il y a des hôtels à Orly, réserve-nous une chambre. Je fais mon sac et on y go, appelle un taxi pour dans une heure.

– Oui Bwana ! Répond Romuald, légèrement irrité par le ton directif de sa charmante acolyte.

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 09:04

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 25 – La galerie du sous-sol par Maud-Anne Amaro

 

stamp partouz

Béatrice se lança alors dans le récit de ses péripéties, son interview avortée avec la vieille héritière, sa rencontre avec Ninotchka, et surtout ses mésaventures avec l’affreux, Herman Gringola.

 

– Je ne sais pas qui c’est ? Un membre de la famille, je suppose ?

– Moche comme un pou ? Intervient Thérèse.

– Assez laid en effet !

– C’est bien Herman Gringola, mon neveu. Je ne l’ai vu qu’une fois, pas vraiment sympa comme garçon !

 

Gérard prend des notes, le professeur Martinov prend le relais de Béatrice, évite de raconter comment il s’est laissé fouiller son portefeuille par Ninotchka et édulcore le récit de la visite de Louis Gringola.

 

– Louis Gringola paraissait au courant pour le contrat que nous avons signé avec Thérèse, il semblait juste avoir besoin d’une confirmation…

 

Puis se tournant vers cette dernière :

 

– Je suppose que c’est vous qui l’avez mis au courant ?

– Moi ? Mais pas du tout !

– Alors j’ignore comment il a fait pour me trouver.

– Attendez, reprend Thérèse, vous lui avez confirmé pour le contrat ?

– Non pas du tout, mais il l’a deviné, je veux dire il en a déduit….

 

Martinov déteste mentir et en ce moment il est rouge de confusion, il enchaine avec la visite de la mystérieuse jeune femme brune.

 

– C’est Maria-Ines ! Intervient Thérèse.

– C’est qui ?

– La petite amie d’Herman.

 

Martinov n’en croit pas ses oreilles.

 

– Ce n’est pas possible !

– Bien sûr que c’est possible, cette nana est probablement une coureuse de dot.

– Et Herman, il gobe ?

– Je suppose tout simplement qu’il y trouve son compte ! Conclut Thérèse.

 

Gérard relit ses notes.

 

– Résumons-nous, je parlais tout à l’heure de l’aspect dangereux de l’affaire, je le prends à ma charge : de deux façons : D’abord dès que je le pourrais, je vais me rendre chez Herman muni de ma carte de flic, je vais leur foutre la trouille de leur vie et à mon avis, ils ne nous feront plus chier. Mais je vais faire encore mieux que ça, j’ai toujours un appartement de fonction à Paris dans le 16ème, je le mets à votre disposition, le temps que l’affaire se décante. Ainsi personne ne vous trouvera. Il faudra vous mettre en vacances, reporter vos rendez-vous et désactiver la géolocalisation de vos téléphones. Ça vous convient ?

 

Martinov dubitatif se tourne vers Béatrice.

 

– Donc nous n’avons plus aucun rôle dans cette affaire ? Demande-t-elle.

– Eh si ! Peut-être pas toi Béatrice, mais seul le professeur reste en mesure de percer le mystère de la table.

– Et je vais l’examiner comment ? Demanda ce dernier.

– Ah, ah ! Voici mon plan…

 

Personne ne trouva rien à dire.

 

– Ça ne va pas bruler ? Demanda Gérard à sa compagne.

– Non, le couscous, plus ça mijote, meilleur c’est.

– Alors à moins que vous mouriez de faim, je vous propose de visiter ma seconde galerie au sous-sol.

 

Il n’y eut pas d’objection mais Béatrice ne put s’empêcher de vanner.

 

– On se déshabillera sur place ou on commence ici ?

– Sur place, voyons ce sera plus fun. Répond Gérard sans se démonter.

 

Pour être hard, la galerie l’était véritablement, déjà les tableaux ne faisaient pas dans la dentelle : une scène de fellation juteuse, quelques jeunes femmes bondagées, une autre enchainée et fouettée et le reste à l’avenant. Le mur s’ornait également de chaines, de plusieurs instruments fouetteurs et d’une croix de Saint-André.

 

– Oui, le petit matériel, c’est pour le fun. J’ai organisé ici un petit vernissage il y a plusieurs mois, j’ai loué les services de quelques demoiselles que j’ai attachées et peinturlurées. J’ai quelques photos de l’évènement, je vous les montrerai. La pièce attenante contient aussi quelques tableaux, mais c’est surtout une pièce de confort, on peut s’y reposer, fumer, boire un verre, se détendre…

– …Baiser, faire des pipes… Ajoute Béatrice avec malice.

– Aussi, oui !

 

Thérèse, très excitée reste scotchée devant la croix de Saint-André.

 

– Ça te rend songeuse, on dirait ? Lui dit Gérard.

– Je me demande si j’aimerais être attachée après ce truc ?

– Tu veux qu’on t’attache pour essayer ?

– Pourquoi pas ? Oui ! je veux bien !

 

Elle a dit « oui » mais ne bouge pas.

 

– Si tu veux qu’on t’attache, il faut te déshabiller, Thérèse !

– J’entends bien, mais on n’est pas pressé.

– C’est une sensation exquise, imagine-toi attachée, livrée sans défense à tous ces hommes et ces femmes qui vont te toucher, te caresser, t’embrasser, te lécher et te faire tout un tas de petites misères si agréables.

– Tu sais trouver les mots qu’il faut, toi !

– Tu peux poser tes vêtements sur ce petit fauteuil, là.

 

Martinov et Béatrice sont quelque peu déçus, ils ne s’attendaient pas à ce que la party promise tourne en séance sado-maso.

 

Gérard et Florentine attachent Thérèse sur la croix.

 

– Elle est quand même super mignonne ! Chuchote le professeur à l’oreille de Béa.

– Elle te fait bander ?

– Hé !

– Qui veut opérer ? demande Gérard.

– Moi ! Répond Florentine.

 

Voilà qui est de bonne guerre ! Florentine n’est pas jalouse, mais un tout petit peu quand même et se porte volontaire pour faire des petites misères à celle qui tourne un peu trop en ce moment autour de son compagnon attitré.

 

Une situation qui contrarie encore davantage Martinov et Béatrice, voyant l’objet de leur convoitise occupée.

 

Florentine se déshabille entièrement, elle pivote sur elle-même afin que chacun puisse admirer ses courbes que l’âge n’a pas dégradées.

 

Puis elle s’approche du professeur et lui met la main à la braguette, le rendant tout chose, elle se poste ensuite devant Béatrice, attire son visage vers elle et lui roule une pelle.

 

Instant magique, notre couple de chercheurs est maintenant requinqué et confiant pour la suite.

 

Florentine se ceint ensuite d’un corset en latex noir qu’elle est allée chercher dans une petite armoire au fond de la pièce. Elle y a pris aussi une petite mallette de laquelle elle extrait de jolies pinces en acier.

 

Gérard fait assoir Martinov à sa droite et Béatrice à sa gauche sur le petit canapé face à la croix.

 

Florentine s’approche de sa victime consentante, lui gifle les seins, lui pinces les tétons avec les doigts avant d’y accrocher les pinces. Thérèse semble s’accommoder parfaitement de la souffrance provoquée.

 

La main de Gérard s’aventure sur la braguette du professeur.

 

– Vous permettez que je vous dégage la bite ?

– Mais avec plaisir, mon cher ami, faites comme chez vous ! Répond Martinov.

 

Gérard lui sort sa bite demi-molle que quelques mouvements manuels ne tardent pas à faire bander bien comme il faut !

 

– Elle est bien jolie votre bite !

– Content qu’elle vous plaise…

 

Anticipant les intentions de son voisin, Gérard ouvre son pantalon et dégage sa bite à son tour

 

– La votre n’est pas mal non plus ! Elle me plait beaucoup ! Commente le professeur.

 

Et comme s’il s’agissait de la chose la plus naturelle du monde, les deux hommes commencent à se branler mutuellement.

 

Florentine continue de tourmenter sa victime consentante, et après les pinces aux seins ce sont les lèvres vaginales de la nonne défroquée qui sont maintenant la proie des petites mâchoires d’acier, ce qui provoque chez la soumise une jolie grimace.

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Béatrice se demandait si elle n’allait pas être complètement larguée dans ces petits jeux. Eh bien non ! Gérard a aussi une main gauche, et il la pose sur les seins de la jeune chimiste. Celle-ci, non seulement se laisse faire mais est toute prête à participer, aussi enlève-t-elle prestement son sweet-shirt laissant à son partenaire le soin de se débrouiller avec son-soutien-gorge.

 

Ce dernier ne s’embarrasse pas et plutôt que de tenter de le retirer avec une seule main (l’autre étant toujours occupée à branler la bite de Martinov), il en fait sauter les bonnets, il a ainsi accès aux tétons qu’il titille gentiment.

 

Gérard approche son visage de celui de la jeune fille, cette dernière ne refuse pas le baiser et les voilà partis tous les deux pour un joyeux roulage de pelle.

 

Quelle ambiance, mes amis, quelle ambiance !

 

Florentine constatant que sa soumise s’accommodait trop facilement de ses sévices, s’en alla chercher des poids qu’elle fixa après les pinces qui mordaient ses mamelons.

 

Cette fois, elle a vraiment mal !

 

– Je vais être encore plus méchante ! Lui promet-elle. Si tu veux arrêter, tu dois dire deux fois « baobab »

 

Et elle s’en va fouiner dans le petit placard pour revenir avec une cravache.

 

Sans crier gare, elle lui assène plusieurs coups sur le ventre qui laissent de belles marques cramoisies, elle vise ensuite les seins en prenant gare de ne pas atteindre les bouts. Non pas pour les épargner, mais elle se les gardent pour le « dessert ».

 

Les coups font bouger les pinces entrainant dans leur mouvement de balancier les chairs des tétons meurtris. Thérèse grimace et piaille, mais tient le coup.

 

Devant sur le canapé ça continue à s’exciter, à se tripoter, à se branler mais pas autre chose car personne ne veut rater le spectacle même si ce genre de jeu n’est la tasse de thé ni du professeur ni de Béatrice.

 

Et voilà que Florentine vise le téton gauche de Thérèse, sous le coup la pince munie de son poids se détache et provoque un cri de douleur de la jeune femme. Puis vient le tour du téton droit. Mais le coup mal appuyé se contente de faire bouger la pince sans la détacher. Nouveau cri de douleur. Florentine regarde sa victime prête à arrêter si celle-ci le demande. Mais elle ne le fait pas.

 

Nouveau coup ! La pince vole en l’air ! Thérèse crie et ses yeux se remplissent de larmes.

 

Florentine estimant que cela suffit retire les pinces du bas à la main puis détache sa victime. Les deux femmes excitées comme des puces se jettent dans les bras l’une de l’autre, et vont toutes deux rejoindre le second canapé à gauche de la croix.

 

La perspective de passer un moment coquin en compagnie de Florentine s’éloigne aussi bien pour Martinov que pour Béatrice, et ils en prennent leur partie. Aussi quand Gérard demande au professeur :

 

– Et si tu me suçais comme tout à l’heure ?

 

Ce dernier n’hésite pas une seconde, vient entre les genoux de l’ancien ministre, lui descend un petit peu le pantalon et le boxer afin que son service trois pièces soit mieux accessible puis se met à gober tout ça avec grande gourmandise.

 

Et notre cher professeur met tellement de cœur à cet ouvrage que la bite de Gérard Petit-Couture ne tarde pas à devenir raide comme un bâton.

 

– Tu suces comme un dieu, Martinov !

– Parce que tu t’es déjà fait sucer par un dieu ? Plaisante le professeur en interrompant quelques seconde sa turlutte.

– Ma foi, non ! Mais ça peut être marrant comme fantasme, regarde : dans la mythologie grecque on trouve plein d’histoires où les dieux et les déesses font l’amour avec des humains.

– Ils étaient moins coincés que nous les grecs antiques.

– Tu sais à quoi je pense, Martinov ?

– Pas vraiment !

– Tu aimes qu’on te sodomise ?

– Ma foi…

– On le fait ?

– On le fait !

 

Les deux hommes finissent de se déshabiller.

 

– Tu sais qu’il est pas mal ton cul ! Commente Gérard.

– Il est vieux !

– Penses-tu, il n’a pas une ride ! Et il est bien potelé.

 

Gérard s’en va fouiller dans le petit placard et revient avec une capote qu’il s’enfile et une dosette de gel avec laquelle il tartine le trou du cul du professeur.

 

– Tu te mets sur le dos ? Demande Gérard.

– Non, ce n’est plus de mon âge prends-moi en levrette.

 

Gérard Petit-Couture introduit son doigt dans l’anus de son partenaire afin de faciliter l’introduction ultérieure. De longues allées et venues qui font se pâmer d’aise notre vieux coquin.

 

« Après le doigtage vient l’enculage » comme disait le sage.

 

La bite entre plutôt facilement dans l’étroit conduit, Gérard pousse à fond, Martinov est ravi, tout va bien. Accélération, mise en cadence, c’est parti et ça continue.

 

Et pendant ce temps-là que font les femmes ? Tout à l’air d’aller pour le mieux du côté de Florentine et de Thérèse qui n’en finissent pas de se peloter, de se lécher, de s’embrasser et se mélanger. En revanche Béatrice ronge son frein :

 

« Personne ne s’occupe de moi ! C’est quand même incroyable ! Qu’est-ce que j’ai ? Je suis devenu moche ? J’ai des bourrelets ? Je louche ? Je sens le pâté ? J’aurais mieux fait de rester à Paris. Ras le bol de tous ces cornichons ! »

 

Bien sûr elle pourrait s’approcher des filles, ne dit-on pas que quand il y en a pour deux, il y en a pour trois. Mais ce n’est pas le genre de Béatrice qui a horreur de s’imposer. Alors elle se fait provocatrice, et se déshabille entièrement, puis se met la main dans la chatte en simulant des cris de jouissance essayant par-là d’attirer l’attention des deux nanas qui continuent de se gouiner comme si elles étaient seules au monde.

 

Mais rien n’y fait, alors se disant qu’il y a des circonstances où il vaut mieux être seule que mal accompagnée, elle se lève pour aller fouiller dans le petit placard à trésor, en extrait un joli gode tout noir et entreprend de se branler avec.

 

Elle ferme les yeux, laisse venir son plaisir et le crie en se fichant des autres. Quand elle reprend ses esprits, c’est pour voir ces dames quitter la pièce, ruisselantes de sueur…

 

« Elles ont mignonnes comme ça, de dos, jolis culs ! »

 

Elle regarde les deux mâles qui n’en finissent pas de s’enculer, la bite de Gérard procédant par de longs va-et-vient, remplissant de bonheur notre coquin de professeur.

 

Et soudain, l’ancien ministre accélère, le sang lui monte à la tête, dans un râle il vient de jouir, et décule, laissant le professeur pantelant et le trou du cul béant… mais la bite toujours au garde-à-vous.

 

– Eh bien, toi quand tu bandes, tu ne fais pas semblant ! Lui dit-il. Tu veux que je te finisse ?

– Je veux bien !

– Tu sais ce qu’on va faire, on va monter se doucher, on fera ça là-haut.

 

Et pendant que ces messieurs ramassent leurs affaires, Béatrice qui s’est rhabillée regagne le rez-de-chaussée.

 

La douche est occupée, par Florentine et Thérèse, on ne sait pas trop ce qu’elles fabriquent, mais elles rigolent comme des bossues.

 

– Hé, les nanas, on voudrait bien la place ! Proteste Gérard.

 

Du coup elles sortent, Martinov et Gérard s’installent et font couler l’eau.

 

– Tu sais ce qu’on va faire, on va jouer à la savonnette ! Propose Gérard.

– C’est quoi ?

– Tu ne connais pas l’histoire, deux gars prennent leur douche ensemble, l’un deux fait tomber sa savonnette, il demande à son copain de la ramasser, et pendant qu’il est baissé et le cul en l’air, l’autre l’encule !

– Ah !

– Tiens, j’ai apporté un « préserv », enfile-le, et moi, je vais ramasser la savonnette !

– Mais quelle savonnette ? Je ne vois pas de savonnette.

– On va dire que c’est une savonnette imaginaire.

 

Gérard se baisse offrant ainsi son cul à Martinov qui d’un coup, d’un seul le pénètre de sa bite toute raide.

 

Cinq minutes plus tard, les deux hommes ressortent de la douche, content d’eux. Béatrice souhaitant se doucher s’impatientait en les attendant.

 

– Ben, les garçons, vous en avez mis du temps ?

– On ne retrouvait plus notre savonnette ! Répond Martinov

 

On passe à table, le couscous est délicieux, et le vin gouleyant. Immanquablement la conversation s’oriente sur les activités du professeur Martinov. La petite assistance le presse de raconter quelques-unes des anecdotes insolites lié à son activité. Et le professeur, en pleine forme et le vin gai se lance, exerçant un véritable talent de conteur.

 

Béatrice, elle, s’emmerde et commence à se demander si elle ne va pas se mettre à jouer l’air de la migraine afin de mettre fin à son ennui.

 

Vient le dessert, des profiteroles probablement surgelées mais fort correctes.

 

C’est après avoir dégusté sa part que Florentine se lève et se pose derrière Béatrice.

 

– Tout va bien ?

– Un peu fatiguée, mais ça va !

– Vous êtes bien partis tous les deux pour rater le dernier train, mais rassure-toi nous avons préparé deux chambres d’amis. Nous vous raccompagnerons à la gare demain matin.

– D’accord !

 

Et sans crier gare, Florentine lui plaque les mains sur ses seins, elle cherche les pointes par-dessus le tissu et se met à les agacer.

 

– On va prendre le café dans le salon, reste à côté de moi, on se fera des câlins.

 

« Enfin ! Allons-y pour la séance de rattrapage ! N’empêche que la Florentine elle préférait la Thérèse ! Qu’est-ce qu’elle a de plus que moi, cette cornette évaporée ? Mais voilà que je mets à être jalouse, tu as bu un coup de trop, ma fille !

 

Béatrice se régale des lèvres sensuelles de sa partenaire, de sa langue qui joue avec la sienne. Elles ne tardent pas à se débrailler, seins à l’air et culottes envolées.

 

« Je vais me donner à fond ! La Thérèse je vais la faire crever de jalousie ! »

 

Alors bien sûr, elle jette un petit coup d’œil afin de voir ce qu’elle fabrique, et là grosse surprise :

 

« Quelle salope ! »

 

Pour comprendre revenons quelques instants en arrière :

 

Thérèse qui bien que très occupée avant le repas a entre-aperçu Gérard se livrer à d’étranges galipettes en compagnie du professeur Martinov s’approche de ce dernier dans l’intention de le narguer gentiment.

 

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– On m’avait dit que vous étiez coquin, mais à ce point je n’aurais jamais cru !

– J’espère ne pas vous avoir choquée ! Répondit Martinov.

– Mais pas du tout. C’est très excitant de voir deux hommes qui s’enculent.

– Alors tout va bien.

– Vous êtes encore excité ? Demande-t-elle en lui flanquant sa main sur la braguette.

 

Eh, oui ! Ce que Thérèse ignore, c’est qu’au milieu de repas, notre cher professeur, présumant que la party reprendrait après le dessert s’est avalé une de ses petites pilules miracles qui lui ont fièrement redressé la zigounette.

 

– D’après vous ?

– On dirait bien que ça bande ! Quelle santé !

 

La main de Thérèse ne reste pas sur le pantalon, ses doigts se mettant à lui caresser le torse jusqu’à ce qu’elle trouve les tétons sous sa chemise. Elle les pinça.

 

– Et ça tu aimes !

– J’adore !

– Mets-toi à l’aise ! Ce sera plus cool !

 

Notre bon Martinov, ouvre sa chemise, et baisse son pantalon afin que la belle puisse œuvrer.

 

– Et si tu me montrais tes nichons ?

– Tous les mêmes, les bonhommes, les nichons, les nichons, il n’y a pas que ça dans la vie ! Plaisante-t-elle.

– Y’a pas que ça, mais ça compte !

– Tu vas pouvoir les voir, les caresser, les embrasser, j’aime qu’on s’occupe de mes seins.

 

Et donc Béatrice découvrait la Thérèse, dépoitraillée entre les cuisses du professeur Martinov et lui pompant la bite avec vigueur, tandis que Gérard passé derrière elle, lui flattait le popotin.

 

Les deux femmes continuent de s’embrasser, de se caresser, de tripoter. Florentine ne tient pas en place.

 

– Je voudrais te lécher la chatte ! Lui dit Béatrice.

– Vas-y, fais-moi jouir !

 

« Il suffisait de demander ! »

 

C’est tout mouillé par-là ! Voilà qui tombe bien, Béa se régale des sucs intimes de sa partenaire.

 

– Arrête de lécher, je crois que je peux faire quelques gouttes de pipi !

– Humm, je vais me régaler !

 

C’est qu’elle adore, ça, cette petite gourmande de Béa ! Elle avale et se pourlèche les babines.

 

– Humm, tu peux m’en faire encore une ‘tite goutte ?

– J’essaie !

– Humm, qu’est-ce c’est bon !

– Petite vicieuse !

– Embrasse-moi !

– Avec le goût de ton pipi dans la bouche ?

– Tu n’aimes pas ?

 

Florentine ne répondit pas mais lui offrit sa bouche en un long baiser baveux.

 

– Tu continues à me lécher ?

 

Béatrice replongea alors vers la chatoune de Florentine. A la saveur de miel de ses sucs intimes se mélangeait maintenant celle de l’urine fraiche, et la jeune femme s’en enivrait.

 

– Le clito ! Le clito ! Quémanda Florentine.

 

Il aurait été indélicat de faire attendre une femme qui souhaite jouir et Béatrice vint butiner cette petite chose impertinente. Une petite minute après Florentine prenait son pied de façon fulgurante.

 

Alors après les deux femmes s’enlacent en un ballet passionné, s’embrassant qui mieux-mieux, se léchant les seins, se caressant, mettant leurs doigts partout !

 

– Mais c’est mon cul, ça ! Fait mine de protester Béatrice.

– Non, je n’aurais pas cru ! Plaisante Florentine. Et quand je fais comme ça, ça te fait quoi ? Continue-t-elle en se livrant à quelques impénitentes allées et venues, d’abord avec un doigt, puis avec deux.

– Du bien !

– Oh ! Mais c’est quoi ces petites traces marrons sur mes doigts ? Feint de s’étonner Florentine en ressortant ses doigts.

– Donne, je vais les nettoyer !

– Quelle cochonne ! Et si je t’enfonce un gode dans le cul, tu le nettoieras aussi ?

– J’en suis capable !

– Tu fais des trucs scatos, parfois ?

– Non, ce n’est pas mon truc, mais il n’y a pas si longtemps une nana m’a entrainé dans un petit trip scato, je n’irais pas jusqu’à dire que ça m’a converti, mais j’ai trouvé ça marrant, alors quand je suis bien excitée je peux faire des choses que je n’aurais pas faites avant.

– Et là, t’es très excitée, alors ?

– Ben oui !

– Tu veux que je te chie dessus ?

– Non, mais je veux bien te regarder faire.

– Je vais te chier sur le ventre, tu verras mieux.

 

Florentine chevauche Béatrice qui se demande si elle ne va pas s’enfuir en courant.

 

Mais pour l’instant elle n’a d’yeux que pour le magnifique fessier rebondi de sa partenaire.

 

Et quand l’anus s’ouvre pour délivrer l’étron qui s’apprête à en sortir, c’est la fascination qui l’emporte sur la répulsion. Béatrice trouve que l’acte est enchanteur, et quand tout cela lui dégringole sur le ventre, elle en est ravie.

 

– Tu vas me nettoyer le cul, maintenant ?

– Oui !

 

Béatrice se surprend à se délecter de cette tâche, elle lèche tout ce qu’il y a à lécher, pas grand-chose en fait, et s’étonne de regretter qu’il n’y en ait pas davantage.

 

Béatrice se laisse faire quand Florentine lui barbouille les seins avec la matière, puis les lui lèche avec avidité. Et c’est avec les lèvres et la langue maculées de matière qu’elle vient quémander un baiser profond à Béatrice qui ne le refuse pas.

 

– Alors elle est comment ma merde ?

– Délicieuse, ma chère ! Mais je dois être complètement folle pour avoir fait ça…

– Mais non !

 

A l’autre bout de la pièce, le trio s’est organisé. Martinov s’est couché de tout son long sur le canapé et Thérèse continue de lui pomper la bite en de savantes circonvolutions tandis que Gérard s’occupe de son cul en le léchant et en le doigtant, ceci dans l’attente d’un plaisir bien plus hard.

 

Thérèse demande à Gérard où sont les capotes. Ce coquin lui en tend une, il l’avait dans la main.

 

Donc Thérèse s’empale sur la bite du professeur et commence des mouvements de yoyo. Gérard quémande alors le petit trou sans y parvenir.

 

– On ne va pas y arriver ! Dit-elle.

– Mais si, baisse-toi un peu et ne bouge plus que je puisse rentrer, après ça va le faire.

 

Ça le fit, ce fût donc la première « double-péné » de Thérèse qui s’en trouva fort aise. Le trio se mit en branle avec une belle énergie faisant transpirer tout son monde. Gérard jouit le premier et se retire, fourbu. Martinov éjacule si fort que son visage paru congestionné tandis que Thérèse pousse des cris de tigresse en chaleur.

 

Sur le canapé opposé Florentine après avoir fait aller et venir un petit gode dans le trou de Béatrice, finit par le retirer, lui fit nettoyer en l’état, puis se jeta langue en avant sur sa chatte mettant ainsi un terme à cette folle partie orgiaque.

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 08:58

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 24 – La galerie du rez-de-chaussée par Maud-Anne Amaro

 

 

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Samedi 12 octobre

 

Béatrice s’en voulait d’avoir accepté ce déplacement à Amiens. D’abord parce que cela bousillait son week-end et ensuite parce qu’elle était persuadée que les époux Petit-Couture allait entortiller le professeur Martinov afin de le décider à continuer à travailler sur l’affaire de la table tournante. Elle s’était cherché un prétexte de dernière minute pour se défiler, mais y avait renoncé, se disant qu’elle était la seule à pouvoir tirer le professeur du mauvais pas qu’il risquait de franchir. Ce déplacement s’apparentait donc à une corvée.

 

Aussi fit-elle à moitié la gueule pendant le voyage en train. Martinov eut le tact de ne pas tenter de la dérider.

 

Elle n’avait fait aucun effort particulier de toilette : jeans, veste en cuir bien chaude et sweet-shirt marin.

 

A la gare d’Amiens un taxi réservé par Gérard les conduisit jusqu’à la coquette villa de ce dernier, à la limite de la ville.

 

Le professeur Martinov s’était fendu d’un magnifique bouquet de fleurs pour Florentine et d’un vieux whisky pour Gérard.

 

– Soyez les bienvenus, ça me fait plaisir de vous revoir, ça fait combien de temps ? Dix ans, non ? Comme le temps passe ! Vous n’avez pas changé, vous êtes rayonnante Béatrice !

– Merci ! Répondit cette dernière en forçant un sourire.

– Entrez ! Oh, le joli bouquet, Florentine adore les fleurs. Florentine, nos invités sont là.

 

Florentine sort de sa cuisine, elle n’est pas seule, Thérèse Gringola la suit. Elles ont toutes deux un petit tablier à carreaux.

 

– Bonjour, bonjour ! On ne va pas tarder à vous rejoindre, nous sommes en pleine cuisine, comme nous allons parler de choses un peu confidentielles nous avons préféré donner congé à notre petite bonne.

 

« Tu parles ! Se dit Béatrice ! Ils souhaitent surtout partouzer en paix ! Etonnant parce que la dernière fois leur bonne n’était pas bégueule, mais depuis le temps ils ont dû en changer »

 

Florentine embrasse Martinov avant de se présenter devant Béatrice avec un merveilleux sourire complice.

 

Béatrice est fascinée, les souvenirs de leurs étreintes passées lui reviennent en mémoire avec une précision diabolique, le parfum subtil qui enveloppe Florentine la fascine.

 

« Elle ne doit pas être bien loin de la cinquantaine maintenant, mais elle est toujours aussi belle ! »

 

Effectivement, grande, brune aux cheveux mi longs, un magnifique visage ovale avec des lèvres magnifiquement ourlées, un joli nez et un sourire enjôleur, elle fait bien dix ans de moins que son âge réel.

 

– Béatrice ! Que de souvenirs !

 

L’intéressée ne répond pas mais offre à sa vis à vis un magnifique sourire, son premier vrai sourire de cette fin d’après-midi.

 

Les visages se rapprochent, ni l’une ni l’autre ne cherchent à empêcher le baiser de se faire sur les lèvres.

 

Et ce qui devait arriver arriva, les bouches s’entrouvrent, laissant passer la langue. Pas assez long pour qualifier ce baiser de roulage de pelles, mais Béatrice le ressentit comme une délicieuse promesse.

 

– Je ne vous présente pas Thérèse, je crois que Gérard en est tombé amoureux, c’est un vrai gamin. Je ne suis pas jalouse mais je n’ai pas envie de le perdre. Donc ce soir on va faire une chose tous ensemble, on va voir de quelle façon on peut l’aider à se débarrasser du type qui cherche à filouter sa tante. D’accord ?

– On va en parler… Répond prudemment Béatrice qui ne voit pas le rapport en le début et la fin des propos de Florentine

– En échange du service que nous allons lui rendre, Thérèse renoncera à rencontrer Gérard, ça me semble être la moindre des choses, n’est-ce pas Thérèse ?

– Pas de soucis !

 

« Florentine me parait bien naïve sur ce coup-là ! » Ne peux s’empêcher de penser Béatrice.

 

– Bon on finit de préparer la bouffe, on vous rejoint dans un quart d’heure.

– Euh, je peux aider ? Proposa Béatrice.

– C’est gentil, merci mais on risque de se bousculer, Thérèse m’aide bien.

 

En fait, Florentine s’amusait de la situation, elle se défendait d’être jalouse, ne l’était pas sur le plan sexuel (elle aurait été à cet égard plutôt mal placée), mais l’était sur le plan sentimental. Le souci, c’est que si le couple qu’elle formait avec Gérard était libre, ce dernier était un romantique, il tombait amoureux de façon chronique et cessait de l’être comme on se débarrasse d’un rhume.

 

Florentine quand elle en avait l’occasion aimait à jouer avec les conquêtes de Gérard. Celles-ci ballotées entre les propos de complaisance et les petites piques de jalousie avaient du mal à y voir clair. Et si on y ajoute les avances peu dissimulées que Florentine tentait auprès de ces femmes, qu’elles y soient sensibles ou pas, la confusion atteignait son paroxysme.

 

Arrivée une heure avant Martinov et Béatrice, Thérèse avait été aussitôt embauchée en cuisine par Florentine.

 

– Je vais vous passer un tablier, ce serait dommage de tâcher votre belle robe.

 

Thérèse pris le tablier et commença à l’attacher.

 

– Non ! Enlevez la robe, ce sera plus prudent… on ne va pas se gêner, on est entre femmes !

 

Thérèse flairait le traquenard. Mais il ne vint pas, la maitresse de maison tenta de centrer la conversation sur les vacances mais Thérèse n’était pas partie en vacances depuis son adolescence, idem en ce qui concerne le cinéma puisqu’elle n’avait pu regarder aucun film pendant ses années de cloitre.

 

– Vous n’aimez pas le cinéma ? S’était étonné Florentine.

– Si, mais Gérard ne vous a pas dit ?

– Quoi donc ?

– Je suis restée dix ans dans un couvent !

– Non ?

– Si ! J’y suis entrée sur un coup de tête et j’en suis sortie sur un coup de queue. L’important c’est que j’en sois sortie, mais j’ai l’impression d’avoir perdu 10 ans de ma vie.

– T’as dû t’emmerder ?

– Le pire c’est que pour ne pas devenir folle, on finit par s’adapter. J’ai même failli devenir bigote.

– Et le sexe ?

– Quand j’étais novice, j’ai flashé sur une fille, mais à part les bisous c’est resté platonique alors je me débrouillais toute seule, et puis la vie nous a séparé, j’ai pris le voile, pas elle.

– Elle embrassait bien ?

– Oui elle était très douce, très câline, très chatte.

 

Alors sans crier gare, Florentine colle brusquement ses lèvres sur celle de Thérèse. Cette dernière est évidemment surprise mais ne proteste pas.

 

– Elle t’embrassait comme ça !

– Pas que comme ça ?

– Comme ça alors ?

 

Cette fois la surprise ne joua pas, Thérèse ouvrit ses lèvres et accueillit la langue virevoltante de Florentine. En même temps cette dernière lui pelotait les fesses, les mains dans la culotte.

 

Puis les mains changèrent de place et virent peloter les seins à travers le tissu du soutien-gorge.

 

– Ça m’a l’air bien joli tout ça ! Tu me fais voir ?

– Tu veux voir mes nénés ?

– Oui, juste un peu !

 

Thérèse se débarrassa du tablier, puis de la façon la plus naturelle du monde, elle dégrafa son soutien-gorge.

 

– Et voilà !

– Humm, faut que je les embrasse !

– Vas-y, je me laisse faire.

 

Florentine pelotait, léchait et suçait et Thérèse se pâmait d’aise.

 

– Je peux voir les tiens ? Demanda cette dernière

– Mais bien sûr, tu as le droit de tout voir ! Répondit Florentine tout en se déshabillant prestement. T’es d’accord pour qu’on fasse une petite pose coquine pendant cinq minutes ?

– Pourquoi pas, mais il faut que j’aille faire pipi avant !

– Je pourrais regarder !

 

La question n’était pas innocente ! Suivant sa réponse et le ton de celle-ci, Florentine saurait si elle pouvait aller plus loin dans cette fantaisie.

 

– Bien sûr répondit Thérèse comme s’il s’agissait de la chose la plus naturelle du monde. C’est où les toilettes ?

– Au fond du couloir mais on peut aussi faire autrement !

– C’est-à-dire ?

– C’est-à-dire, on peut s’amuser ! Répondit Florentine en sortant du buffet de cuisine un saladier en verre transparent. Si tu pissais là-dedans…

– En voilà une idée ! Pisser dans un saladier, je n’ai jamais fait ça ! Donne, on va rigoler.

 

Thérèse se demanda comment placer le saladier, sur le sol, puis s’accroupir pour uriner, ou alors rester debout en tenant le saladier entre ses cuisses. Elle opta pour cette seconde solution.

 

Un jet abondant ne tarda pas à venir remplir le saladier d’un liquide jaunâtre. Florentine y trempa l’index et le majeur de sa main droite, puis se mit à lécher.

 

– Cochonne ! S’amusa Thérèse

– Je ne te choque pas, j’espère ? Demanda Florentine uniquement pour la forme car elle voyait bien qu’elle ne la choquait pas.

– Alors là, pas du tout ! J’aime bien les jeux de pipi depuis mon adolescente.

– Avant ça choquait pas mal, maintenant c’est presque devenu à la mode dans les milieux un peu libertins, ce doit être l’influence d’Internet…

 

Florentine pris alors le saladier qui devait maintenant contenir plus qu’un quart de litre d’urine, le porta à ses lèvres en bu une bonne rasade, puis en absorba une seconde mais qu’elle n’avala pas entièrement.

 

De la main, elle fit signe à Thérèse de s’approcher en mimant un baiser avec ses lèvres. Les deux femmes s’embrassèrent alors, Florentine renvoyant dans la bouche de sa partenaire l’urine qu’elle avait gardée dans la sienne.

 

– On est des vraies cochonnes ! Conclut Florentine.

 

Conclusion ? Mais non !

 

Florentine vint s’assoir sur le plan de travail, les cuisses ouvertes, et s’écarta les lèvres de sa chatte.

 

– Je suis toute excitée maintenant, si tu venais me lécher ?

– Avec plaisir !

 

Thérèse vint se placer entre les douces cuisses de sa partenaire mature et plongea sa langue dans sa chatte gluante de plaisir.

 

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Ce mélange d’odeurs, et cette combinaison de saveurs excitèrent considérablement la nonne défroquée qui sentait son entrejambe se mouiller inexorablement.

 

Elle lécha donc consciencieusement tout ça, puis se concentra sur le clitounet de sa partenaire en ne tarda pas à l’envoyer au ciel.

 

– Je suis désolée ! Dit Thérèse ! Mais il faut que tu me rendes la politesse !

– Ce ne sera pas une corvée !

 

Il en fut donc fait ainsi.

 

– Si tu veux on pourra reprendre tout à l’heure.

– Je veux bien ! Répondit Thérèse.

– D’abord toutes les deux. Puis avec Gérard… Et avec les autres aussi.

– Les autres ? Le vieux aussi ?

– Si ça te gêne, tu ne feras rien avec lui, il n’insistera pas, c’est quelqu’un de très correct.

– Non, ça ne me dérange pas, mais je ne le voyais pas en train de faire ce genre de choses.

 

Fin de ce petit flash-back et retour au présent :

 

– Nous allons attendre ces dames pour prendre l’apéro, pour le moment je vous propose de visiter ma petite galerie privée, si vous voulez bien me suivre !

 

La galerie en question est constituée d’une pièce tout en longueur. Sur les murs sont accrochées une vingtaine de toiles.

 

– Voilà, c’est une partie de ma production, il y beaucoup de nus, c’est du figuratif, je ne sais pas faire des nus abstraits, par contre le fond est non figuratif, en fait c’est un peu n’importe quoi mais ça fait gloser les critiques d’arts.

– Ça se vend bien ? Demanda Béatrice.

– En France assez mal, mais aux Etats-Unis j’ai des acheteurs réguliers, les américains sont peut-être cons mais ils sont moins snobs. Presque toutes les toiles qui sont là sont vendues, ce que vous voyez ce sont des reprographies.

– C’est Florentine sur celui-ci ? Demanda le professeur.

– Oui, elle est réticente maintenant pour poser, elle dit qu’elle trop vieille, qu’elle idée stupide, n’est-ce pas ? moi je trouve que la maturité lui va très bien.

– Les femmes ne sont jamais contentes de leurs corps ! Dit alors Martinov sur un ton philosophe. Mais vos autres modèles sont magnifiques.

– Oui celle-ci c’est Manon, impressionnante, n’est-ce pas ! Regardez-moi cette poitrine de rêve ! Et puis je vais vous confier un secret : je couche toujours avec mes modèles, après je les peins mieux,

– Ça se fait beaucoup, Renoir faisait pareil, Botticelli aussi, et plein d’autres ! Précise Béatrice qui a lu des choses sur le sujet.

– Et bien vous voyez, je perpétue la tradition. Béatrice, voudriez-vous poser pour moi ?

 

Elle éclate de rire.

 

– Je n’ai rien contre le principe, mais je ne suis vraiment pas motivée.

– Ce serait un cadeau, le tableau je vous l’offrirai.

– C’est gentil, mais c’est non.

– Dommage, je fantasmais déjà ! J’avais une idée de mise en scène, vous veniez de vous masturber et vous aviez joui intensément, les yeux clos et vos mains griffant les draps…

– Pas très pratique pour prendre la pause ! Se gaussa Béatrice.

– Laissez-moi simplement espérer que ce « non » ne sera pas définitif.

– On verra…

 

Et, allez savoir pourquoi, Béatrice lorgna à ce moment précis sur la braguette de Gérard.

 

– Vous regardez quelque chose ? Demande ce dernier.

– Excusez-moi, mon regard s’égare.

– A moins qu’il ne s’agisse là d’un acte manqué !

– Vous êtes incorrigible, Gérard !

– Vous m’excitez, Béatrice.

– Mais non.

– Mais si, rendez-vous en compte par vous-même !

 

Et ce disant, Gérard attrape la main de Beatrice et la guide jusqu’à sa braguette. Béatrice, plus amusée qu’autre chose ne proteste pas, et quand l’homme a retiré sa propre main, elle s’amuse à tripoter l’endroit qui se met à durcir.

 

– Une belle érection qu’il y a là dessous.

– Ouvrez ma braguette, vous verrez mieux.

– Ben voyons, et après je vais vous branler, ensuite vous sucer, vous aller jouir et vous serez hors course pour la petite partie que vous projetez.

 

Gérard allait répondre (un peu hypocritement) qu’il ne projetait rien du tout, mais que si les circonstance étaient réunis (air connu), mais le professeur intervint comme un cheveu sur la soupe :

 

– Vous ne serez pas hors course, j’ai apporté mes petites pilules !

– C’est malin ! Lui lance Béatrice, faussement courroucée.

– J’ai dit une bêtise ? Demande innocemment Martinov.

– Pas grave ! Répond la jolie chimiste.

 

Et par jeu, elle fait glisser la fermeture de la braguette de Gérard et se met à farfouiller dans le caleçon afin d’en extraire la bite.

 

Celle-ci bande comme il se doit, et Béatrice ne perdant aucune seconde se lance dans l’action en se la mettant dans la bouche, tandis que le professeur d’abord amusé et même excité, n’ayons pas peur des mots, par le spectacle, se demande si les bonnes manières ne devraient pas le conduire à s’éloigner quelque peu.

 

Mais au lieu de s’éclipser discrètement, Martinov, décidément un peu gaffeur en ce moment, le signale :

 

– Je vais vous laisser.

– Mais personne ne vous chasse, mon bon professeur !

– Mais oui tu peux regarder ! Renchérit Béatrice abandonnant pour quelques instants sa fellation. Elle est bien jolie, la bite de Gérard.

– Ma foi… je ne vais pas dire le contraire.

 

Martinov est incapable de détourner son regard de ce qu’il voit. Cela amuse Petit-Couture qui l’interpelle :

 

– Venez donc plus près, attendez Béatrice, juste une seconde, Professeur je peux vous poser une question un peu indiscrète ?

– Posez toujours, je ne vous promets pas d’y répondre.

– Avez-vous déjà été tenté par une expérience bisexuelle.

– Pour être très franc, j’ai dépassé depuis assez longtemps le stade de la tentation.

– Et bien alors, bienvenue au club ! Si vous me suciez tous les deux en même temps ?

– Parce que…

– Ce n’est qu’une suggestion professeur !

 

Il en est tout chose Martinov.

 

– Comment dire…

– Ne dites rien… on en parlera éventuellement tout à l’heure, pour l’instant sucez-moi la queue, mes amis ! Allez Martinov, tu en meurs d’envie, tes yeux parle à ta place…

 

Une petite souris qui passerait par-là aurait été très surprise de la scène : Martinov et Béatrice, non déshabillés ni même débraillés suçant de conserve la bite juste sortie de sa braguette, du maître de maison.

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Mais toute scène étant faite pour évoluer et faire place à la suivante, les choses ne restèrent pas ainsi.

 

Béatrice n’aime pas trop les bites qui sortent des braguettes, elle trouve qu’il s’agit là d’une situation qui ne les valorise pas. Elle entreprend en conséquence de défaire complétement le pantalon de Gérard afin qu’il dégringole sur ses chevilles. Reste le boxer qui prend le même chemin en obéissant aux lois de la pesanteur.

 

– C’est quand même mieux, comme ça on voit les couilles ! Commente Béa qui ne détestait pas parfois faire preuve d’un brin de vulgarité.

– Et si vous me montriez vos trésors ! Répondit Gérard.

– Moi je veux bien, mais la pipe, alors ?

– Martinov s’en acquitte fort bien !

– Dans ce cas. Mais c’est le haut ou le bas qui vous intéresse ?

– Tout !

– Autrement dit, vous voudriez me voir à poil ?

– Disons que cela me comblerait d’aise ! Mais… Oh ! oh…. Qu’est-ce que tu me suce bien Martinov !… Non, non, ne dit rien, continue, je te dirais d’arrêter.

 

Béatrice s’est prestement débarrassée de son haut, a dégrafé son soutien-gorge et se déhanche de façon à faire bouger ses seins, faisant baver d’excitation l’ancien ministre.

 

Elle s’approche très près de lui, il pense alors qu’elle lui offre ses seins afin qu’il les caresse. Et c’est d’ailleurs ce qu’il fait, mais les intentions de la jeune chimiste se révélèrent bien plus perverses. Elle lui déboutonna sa chemise afin d’avoir accès à ses tétons qu’elle se mit à tortiller

 

– Arrêtez ! Arrêtez tous les deux, vous allez me faire jouir !

 

Béatrice retire ses doigts, Martinov dégage sa bouche. Petit-Couture se retrouve comme une andouille.

 

– Deux solutions ! Je me calme ou bien je jouis ?

 

Le professeur et son assistante se regardent dubitatifs.

 

– On fait quoi ? demande Martinov

 

Béatrice ne répond pas, mais se débarrasse de son jeans et de sa culotte, puis se positionne en levrette sur le sol, les cuisses écartées, le croupion relevé.

 

– Viens Gérard, mets-toi une capote et viens m’enculer !

 

Comment voulez-vous qu’il refuse une telle proposition. !

 

Mais ce cul il a d’abord envie de l’embrasser, et il ne s’en prive pas, ses lèvres et sa langue sont partout, mais finissent par s’approcher du petit trou qu’ils butinent à qui mieux-mieux.

 

Bon prince, Martinov lui tend une capote, (il en a parfois une dans son portefeuille) il l’enfile et tel un chevalier partant à la bataille Gérard pénètre la jolie blonde d’un puissant coup de dard dans le dargeot.

 

Excité comme il l’est quelques pilonnages suffiraient à libérer son foutre qui ne demande que ça depuis quelques instants. Mais l’homme a du savoir vivre et ne veut point passer pour un rustre auprès de cette belle femme qu’il prendrait bien comme modèle, aussi ralentit-il la cadence, du moins il essaie. Béa de son côté sent des ondes de plaisir la gagner. Gérard tente de trouver le bon rythme, pas trop vite pour ne pas jouir prématurément et pas trop lentement pour que la belle jouisse.

 

Vous croyez que c’est facile, vous ! Il se contrôle, il se contrôle et puis il ne se contrôle plus et lâche sa purée trop tôt alors que le plaisir de Béatrice montait.

 

Alors en parfait gentilhomme et au lieu de se retirer comme un rustre il reprend son pilonnage faisant monter la jeune chimiste au paradis des enculées.

 

– Béatrice vous êtes magnifique quand vous jouissez ?

– Qu’en savez-vous ? Vous ne m’avez pas vu de face !

– Et ce miroir là- bas ?

– Ma foi, je ne l’avais pas vu, alors j’accepte le compliment ! Et à moi de vous complimenter à mon tour, vous m’avez très bien enculé !

 

Gérard regarde alors Martinov, l’air ennuyé :

 

– Je suis désolé professeur, parfois les choses se passent de façon incontrôlable.

– Ne vous inquiétez pas pour moi.

– Si je puis vous faire une confidence, Florentine a conservé un très bon souvenir de vous et… enfin vous voyez ce que je veux dire, n’est-ce pas ?

– Je vois, je vois…

– Et la sodomie, vous appréciez ?

– J’aime bien, j’avoue !

– Aurais-je alors le plaisir de vous enculer tout à l’heure ?

– Tout le plaisir sera pour moi ! répondit le professeur.

– Quand nous nous sommes rencontrés pour la première fois, il y a une dizaine d’année j’étais dans des dispositions d’esprit assez spéciales, n’est-ce pas, vous vous souvenez professeur ?

– Oui, bien sûr !

 

(Voir Professeur Martinov et le grimoire magique)

 

– Je ne me trouvais pas dans des conditions qui me permettait de dévoiler ma bisexualité, d’ailleurs à l’époque elle n’était que latente. Reprend Gérard.

– Il me semblait pourtant que vous m’aviez fait une avance, mais c’est peut-être ma mémoire qui me joue des tours.

– Bref, tout ça pour vous dire qu’aujourd’hui je n’ai plus de complexe en ce domaine, je suis bisexuel et pas du tout honteux de l’être.

– Confidence pour confidence, en ce qui me concerne, j’ai commencé à assumer ma bisexualité quelques mois après notre rencontre ici…

 

(Voir Professeur Martinov et la Vierge de Cardillac)

 

– En fait, précise Gérard, cette galerie n’est que la partie soft de mon œuvre, je me propose de vous faire visiter la partie chaude un peu plus tard.

– Je m’attends au pire ! Intervient Béatrice sur le ton de la plaisanterie.

– Tenez, une de mes petites pilules miracle ! A prendre vingt minutes avant le, la, enfin vous avez compris, Précise le professeur Martinov.

 

Et comme vous pouvez l’imaginer, en s’installant autour de la table basse afin de prendre l’apéritif tout ce petit monde est fort excité ! Gérard prend alors un air grave.

 

– Si vous le voulez bien, nous allons parler un petit peu de choses sérieuses, faisons-le maintenant parce que j’ai un peu peur qu’après, on ne soit plus trop en état. Des objections ?

 

On sent l’ancien ministre habitué à diriger des réunions compliquées.

 

– Donc reprend-il, j’ai décidé de donner un coup de main à Thérèse Gringola. Ne me demandez pas pourquoi, de toute façon, je n’ai pas à me justifier, disons simplement que me donner le beau rôle dans une action un peu chevaleresque, m’amuse énormément. Ça va tout le monde suit ?

– Justement… Veut dire Béatrice.

– Béatrice soit gentille, laisse-moi finir, tu pourras t’exprimer quand j’aurais fini de parler.

– Excusez-moi ! Répond-elle ne sachant plus s’il convient de tutoyer ou de vouvoyer son interlocuteur.

– Dans un premier temps, je me suis contenté de donner à Thérèse vos coordonnées, mon cher professeur Martinov, sans connaître l’affaire, mais il s’est vite avéré que les choses étaient bien plus compliquées qu’au premier abord, pour deux raisons : La première est l’accès à cette fameuse table tournante, je vais y revenir. La seconde c’est la présence de petites frappes que la perspective de toucher l’héritage rend nerveuses voire dangereuses. Euh Florentine, si tu faisais le service ? Je ne peux pas parler pendant que je sers.

 

Et tandis que la compagne de Gérard sert les apéritifs, ce dernier s’en va fouiller dans un tiroir de la bibliothèque.

 

– Un whisky, professeur !

– Plutôt un Martini, s’il vous plait.

 

Florentine se penche de tel façon pour servir que notre vert professeur est infiniment troublé par le décolleté plongeant de son hôtesse. (Le professeur Martinov est toujours troublé par les décolletés, avez-vous remarqué ?) Du coup quand elle lui propose des glaçons, il ne sait refuser, profitant une nouvelle fois de ce charmant spectacle.

 

– Gros coquin ! Lui souffla-t-elle.

– On ne se refait pas !

 

Gérard revient avec un porte-carte qu’il ouvre, et pose sur la table, il contient une carte plastifiée munie d’une photo et barrée de tricolore.

 

– La photo, ça ira, je n’ai pas tant vieilli que ça, les cheveux peut-être, je me ferais une coloration.

 

Evidemment ces propos provoquèrent l’incompréhension de l’assistance.

 

– J’explique, reprend-il. Avant d’être ministre j’ai été agent de la DGST, ce n’est pas un truc que l’on chante sous les toits, mais bon c’était il y a plus de dix ans, il y a prescription maintenant. Quand j’ai été nommé ministre, personne ne m’a demandé de rendre mes cartes, je les ai donc conservées. Donc ça peut être utile. Maintenant on va creuser le sujet, Béatrice si vous pouviez me résumer un peu ce que vous avez découvert au sujet de l’affaire qui nous occupe, en y incluant les événements qui vous ont poussé à envisager de tout laisser tomber.

– Je n’en suis plus au stade d’envisager, je laisse tomber !

– O.K. J’entends bien, mais racontez moi tout de même !

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 08:55

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine –23 – Maria-Inès et Martinov par Maud-Anne Amaro

stamp brune

Maria-Ines

 

Maria-Ines avait attendu en vain toute la journée que Romuald se manifeste. La crise était donc plus profonde que ce qu’avait escompté Herman. Demain il lui faudrait prendre une décision au sujet de cette affaire de fausse bonne.

 

En fin d’après-midi, elle prit la direction de Louveciennes et gara sa voiture devant la petite maison bourgeoise du professeur Martinov, et attendit patiemment que Béatrice en sorte.

 

A 18 heures elle n’était toujours pas sortie. Il fut bientôt 18 heures 15 puis 18 heures 30, puis 18 heures 45, puis 19 heures.

 

« C’est anormal ! Ou elle va passer la soirée avec lui ou elle a pris son après-midi ou sa journée ! On va y aller au flan ! »

 

Elle téléphone à Martinov qui décroche.

 

– C’est Madame Mercier, j’avais eu une dame, elle devait me rappeler.

– Mercier ? Ça ne me dit rien…

– Vous pouvez me passer la dame, elle est au courant ?

– Vous demandez bien le cabinet du professeur Martinov ?

– Oui !

– Mon associée n’est pas là aujourd’hui…

– Bon, ben je rappellerais lundi.

– Je peux peut-être vous renseigner, allo, allo !

 

Maria-Ines avait raccroché, la voie était libre, elle s’accorda néanmoins un quart d’heure de battement, puis s’en alla sonner à la porte du professeur.

 

Celui-ci, surpris regarde par le carreau de la fenêtre voisine, aperçoit une élégante jeune femme brune. Il ouvre.

 

– Monsieur le professeur Martinov ?

– Oui.

– Excusez cette visite tardive, mais… Je vais vous expliquer. Je suis la tutrice légale de ce jeune homme.

 

Elle sort son téléphone portable et montre au professeur une photo du visage d’Herman Gringola alias Danone.

 

– Nous le pensions guéri, apparemment il a rechuté, m’accorderez-vous quelques minutes ?

 

Martinov qui n’est tout de même pas né de la dernière pluie, flaire quelque chose de louche, mais subjugué par le charme fou de sa visiteuse et confiant (trop ?) en lui-même, il l’a fait entrer, asseoir et lui propose même un verre.

 

– Je prendrais bien quelque chose de fort, j’ai besoin de me « remonter ».

– Martini ? Scotch ?

– Je veux bien un scotch !

– J’ai justement là un petit truc pas mal du tout qu’un client m’a ramené d’Ecosse… Avec des glaçons ?

– Non sec !

 

Il se rend compte malgré tout que son naturel de vieux baratineur remonte à la surface et qu’il ferait mieux de rester sur ses gardes.

 

Et pendant que Martinov verse le whisky, Maria-Inès commence son petit numéro en déboutonnant son imperméable, laissant ainsi apparaitre un avantageux décolleté.

 

– Je viens pour deux choses, commence-t-elle, d’abord pour vous prier d’accepter mes excuses pour la conduite inqualifiable du jeune homme dont je suis la tutrice légale.

– Il s’en est vanté ?

– Il parle beaucoup, ça fait partie de son syndrome.

– L’essentiel c’est que les choses puissent s’arranger, il a littéralement terrorisé ma collaboratrice. Si vous m’assurez qu’il va maintenant la laisser tranquille, on va dire que l’incident est clos.

– Je m’y engage !

– Alors trinquons !

 

Martinov fait des efforts surhumains pour éviter de lorgner dans le décolleté de sa visiteuse, mais c’est très dur (et derrière la braguette aussi, ça devient dur !).

 

– La deuxième chose est bien plus terre à terre, Thierry vous a confié un objet, je crois ?

– Thierry ?

– Oui, la personne en question. Une longue vue.

– Oui, je l’ai dégrippé, mais vu les circonstances, je n’ai pas commandé l’optique.

– L’optique ?

– Oui, il aurait fallu remplacer un verre.

– J’aimerais la récupérer, bien sûr je vais vous dédommager… Propose-t-elle en sortant son portefeuille. 50 euros, ça va ?

– On dire que ça va ! Je reviens, je vais vous chercher la longue-vue.

 

Martinov est tout content, l’incident est donc clos. Il se voit déjà annoncer par téléphone la bonne nouvelle à Béatrice. Et puis du coup, cette affaire de table tournante, peut-être pourrait-il la mener à bien ?

 

Il revient, en principe l’entretien devrait être terminé, sauf que Maria-Ines qui ne s’est toujours pas présentée n’a pas fini son verre de whisky. Les règles de bienséance imposent donc qu’elle le terminât.

 

– Vraiment délicieux, ce whisky ! Commente-t-elle.

– Je ne suis pas trop amateur, mais c’est vrai qu’il est bon !

– Ça fait du bien ! Vous savez, ce Thierry c’est un fardeau ! Si j’avais su ça je n’aurais jamais accepté la tutelle.

– Je comprends ! Répondit Martinov qui n’en avait pas grand-chose à faire et lorgnait toujours dans le joli décolleté.

– Comme tous les grands dépressifs, il est mythomane et schizophrène. Il voit des complots partout, autour de lui, de ses proches, des gens qu’il connait, bref il me saoule. Je suppose que vous avez compris que sa longue-vue ce n’était qu’un prétexte pour venir fouiner chez vous ?

– Oui, enfin, je n’ai pas trop cherché non plus.

– En gros, il a appris je ne sais pas trop comment que vous étiez en contrat avec Madame Mornay-Sauvignac.

 

« Oh ! Les gros sabots ! » Se dit Martinov. » Si elle croit qu’elle va me manipuler avec ses gros nichons, elle se fout le doigt dans l’œil, je crois que je vais bien m’amuser ! »

 

– Le secret professionnel, chère madame, le secret professionnel !

– Oui, je comprends, mais je ne cherchais pas à en savoir davantage.

– C’est tout à votre honneur, Madame euh, je ne me souviens plus de votre nom, la mémoire à mon âge, ce n’est plus ça, vous savez !

– Julie Lemoine, mais vous pouvez m’appelez Julie. Je ne voudrais pas qu’il y ait d’ambiguïté, je ne vous demande rien, je vous ai expliqué l’objet de ma visite et tout cela s’est passé entre personnes raisonnables. Mais c’est justement en prenant acte de votre courtoisie que je me suis dit que vous pourriez éventuellement m’aider à démêler le vrai et le faux dans les élucubrations de Thierry. Je ne vous demande de trahir aucun secret professionnel, mais peut être qu’un mot, un indice enfin un petit quelque chose qui me permettrait de lui dire : « Thierry, tu fais fausse route ». Voilà ma requête, monsieur Martinov, je ne vous demande pas grand-chose mais si vous refusez, je le comprendrais, je n’insisterais pas et nous en resterons là !

 

Elle agite ostensiblement son verre vide et demande d’un air éploré :

 

– Si vous aviez un verre d’eau ?

– Vous ne voulez pas reprendre un scotch ? Demande le professeur par pure politesse.

– Je crois que je vais abuser de votre gentillesse

– Toujours pas de glaçons ? Ironisa Martinov.

 

Il resservit sa visiteuse et s’enferma dans un silence qui intrigua cette dernière.

 

– Vous ne me répondez pas ?

– Je réfléchis.

– Donc, vous ne dites pas « non » !

– Je suis embarrassé.

– Je peux peut-être vous aider ? Il s’agissait d’un objet je crois ?

 

Une table étant généralement qualifiée de meuble, plutôt que d’objet, le professeur en conclut qu’elle ne soupçonnait rien, à moins qu’elle ne prêchât le faux afin de savoir le vrai. A ce petit jeu, il savait parfois exceller.

 

– Un objet si on veut !

– Un truc qui se collectionne mais qui n’est pas vraiment un objet ?

– On va dire ça comme ça.

– Un tableau ?

– Non, ce n’est pas ma partie, je n’y connais pas grand-chose. Mais bon, je vous en ai déjà trop dit. Vous vouliez un indice, vous l’avez.

 

« Ça l’étonnerait que ça lui suffise, il faut que je l’embobine davantage si on veut avoir la paix, mais maintenant, c’est à elle de jouer ! »

 

Alors, effectivement elle joua.

 

– Waouh ! Je crois que j’ai un peu la tête qui tourne, c’est le whisky. Oh là là !

– Vous voulez un verre d’eau ?

– Non, non, ne vous inquiétez pas, je n’ai pas l’alcool mauvais, ça aurait plutôt tendance à me rendre amoureuse.

 

« Nous y voilà ! », s’amusa le professeur.

 

– Je crois que je vais partir avant que je dise des bêtises.

 

« Attention pour le faux départ ! »

 

Maria-Ines se lève et se rassoit aussi sec.

 

– Oh là là ! Ça tourne ! Vous m’accordez cinq minutes ? Ça va passer !

– Je vous en prie !

– Vous êtes vraiment charmant ! Si, si ! En fait j’apprécie la compagnie des hommes mûrs, les jeunes me fatiguent.

 

« Dans combien de temps va-t-elle me sauter dessus ? »

 

– Mon décolleté, vous ne le trouvez pas trop osé ? Demande-t-elle innocemment.

– Ne dit-on pas que les jolies choses sont faites pour être montrées ? Répond Martinov entrant maintenant carrément dans son jeu.

– Oui, mais je ne montre rien !

 

« Ça va venir ! »

 

– Disons que la suggestion est plaisante.

– Vous auriez aimé en voir plus ? Ah, c’est bien les hommes, ça tous des cochons, mais je les aime bien moi mes petits cochons. Vous savez quoi ?

– Non, je ne « sais pas quoi » ?

– Je voudrais vous demander un truc ?

– Je vous écoute !

– Ça vous ferait plaisir que je vous fasse un bisou ?

 

Martinov ne peut pas s’empêcher de ricaner tellement il voyait arriver un truc dans le genre. Mais il a reflexe de faire semblant de rectifier le tir.

 

– Non ce n’est pas sérieux, vous savez quel âge que j’ai ?

– Et si ça me fait plaisir à moi ?

– Dans ce cas, comment résister ?

 

L’instant d’après elle lui roulait une pelle, tandis que sa main se dirigeait sans hésitation vers sa braguette.

 

– T’as envie, hein ?

– Vous êtes une sorcière !

– Ça ne répond pas à la question.

– De savoir si j’ai envie ? Ben je ne suis pas de bois.

– Tu veux me voir à poil ?

– Comme ça, gratuitement ? Ou en échange de quelque chose ?

– Ce n’est pas comme cela qu’il faut voir les choses. Etre gentille avec toi ne seras pas une corvée et je ne te demande rien.

– Comprenez ma perplexité.

– C’est très simple quand une femme s’est donnée gentiment, si l’homme est un gentleman, il saura la récompense étant bien entendu qu’il n’est pas question d’argent.

– Je vois !

 

C’est ce qui s’appelle jouer « cartes sur table » !

 

« Pas con, la môme, mais à ce petit jeu-là, je peux être plus malin qu’elle ! »

 

Maria-Ines se déshabilla de façon très professionnelle, restant un moment en sous-vêtement et virevoltant et paradant à la manière d’une strip-teaseuse.

 

– Tu veux m’enlever mon soutien-gorge ?

 

A ce genre de sollicitation il serait inconvenant de répondre par la négative, et de ce genre d’exercice, le professeur Martinov en est maintenant familier depuis qu’il travaille avec Béatrice.

 

– Quels merveilles ! Je peux toucher ?

– Bien sûr ! Ils sont à toi !

 

Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, même si notre déluré professeur devient un peu dur d »oreille sur ses vieux jours. Et le voilà qui pelote et qui repelote à qui mieux mieux.

 

– Je peux les embrasser ?

– Les embrasser, les sucer, les lécher… du moment que tu ne me les manges pas !

 

Martinov n’en peut plus, il donne de la langue et des lèvres, se régale de ses jolis tétons, passe de l’un à l’autre et de l’autre à l’un en un ballet infernal.

 

« Faut que j’arrive à me contrôler, c’est moi qui doit l’embobiner et non pas le contraire »

 

– Déshabille-toi donc, tu bandes tellement que tu vas craquer ton pantalon !

 

Le professeur se débarrasse de ses vêtements à vitesse grand V.

 

– Et ben dis donc, toi quand tu bandes, tu ne fais pas semblant ! Voyons voir la bête !

 

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Et Maria-Ines s’empare de sa bite, la tripote et la caresse quelques instants, puis prenant notre professeur par la main, elle l’entraine vers le canapé et s’y assoit. Elle a ainsi le visage à la hauteur de sa bite et peut donc l’engloutir dans sa jolie bouche.

 

Remarquant que les tétons du professeur sont très développés, elle subodore qu’ils aimeraient être pincés. Et c’est ce qu’elle fait, les deux bras en avant tout en continuant sa fellation.

 

– Ça te plait, hein, mon cochon ?

– Continue !

– On a le temps ! Dis-moi, je suis sûre que tu dois aimer plein de choses, toi ?

– Ben…

– Tu me dis ou j’essaie de deviner ?

– Vas-y devine !

– Les petites fessées peut-être ?

– Pas plus que ça !

– Dommage ! Les godes alors ?

– Oui !

– T’en as un ?

– Dans ma chambre !

– Rien d’autre ?

– Si j’aime bien le pipi !

– J’ai peut-être une petite envie, tu veux me regarder.

 

Et les voilà parti aux toilettes.

 

– Tu veux juste regarder ou t’a envie d’autre chose.

– J’aime bien goûter !

– C’est pas un problème, je vais rester debout, colle-toi la bouche contre ma chatte, attention, il n’y aura pas la quantité mais il aura la qualité.

 

Ça a un peu de mal à venir, mais ça vient, juste quelques petites gouttes tombent dans le gosier du professeur Martinov mais il apprécie et s’en régale.

 

– Tu veux me nettoyer la chatte, maintenant ?

– Bien sûr.

 

Maria-Ines s’assoit sur la cuvette en écartant les jambes de façon à ce que le professeur vienne y butiner. Il farfouille la chatte offerte avec sa langue piégeant les gouttes de pipi qui y sont restées.

 

Du pipi mais rien d’autre et Martinov n’est point sot :

 

« Elle simule ! Elle n’aurait jamais dû me demander de la lécher ! Elle me prend pour un con ! Mais si je veux la bluffer, il ne faut pas que je la mette en difficulté… »

 

Aussi le professeur lui demanda-t-il de se retourner afin qu’il puisse lui lécher le petit trou.

 

– Oh, vas-y met moi bien ta langue dans mon petit trou de salope ! J’adore ça !

 

Voilà qui tombait bien, Martinov adorait prodiguer des feuilles de roses et retrouver la saveur légèrement âcre de l’endroit.

 

Maria-Ines proposa ensuite à son partenaire de continuer dans la chambre. Sur place, elle demanda le gode et s’amusa à faire une série d’allers et retours dans le derrière du professeur qui appréciait la chose comme il se doit.

 

– T’aimes, ça qu’on t’encule, hein mon cochon !

– C’est bon, continue !

 

Ce qu’elle fit…

 

– Garde le gode dans ton cul et couche toi sur le dos !

 

La jolie brune vint alors s’empaler sur sa bite et se mit à coulisser de haut en bas jusqu’à ce que le professeur éjacule dans un spasme. Maria-Ines quant à elle simula son plaisir, mais Martinov n’en avait cure. Il avait baisé avec une femme magnifique et arborait un visage des plus réjouis.

 

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Après ce moment de pure folie, le professeur Martinov resta allongé sur le lit sans rien dire, son sexe se ramollissant dans sa capote pleine de jus. Il était épuisé mais réfléchissait, l’heure des confidences était imminente, il ne lui fallait commettre aucune erreur.

 

– Tu veux quelque chose à boire ? Un verre d’eau ? Lui proposa Maria-Ines.

– Je vais me lever !

– Repose-toi cinq minutes, je reviens.

 

Et sans se rhabiller, la voilà qui se lève et se dirige vers la porte en ondulant du popotin.

 

« Quel cul, mais quel cul ! Je ne regrette pas ce super moment ! Mais elle est partie où ? Aux chiottes bien sûr ! Ou à la salle de bain pour se rincer la foufoune. »

 

Il attend quelques instants.

 

« Qu’est-ce qu’elle fout ! Elle se croit chez elle ? »

 

Il se lève, constate qu’elle n’est ni aux toilettes, ni dans la salle de bain, en profite pour se débarrasser de sa capote et s’essuyer la zigounette, puis descend.

 

Il la retrouve dans la cuisine en train d’inventorier le frigo.

 

– Je me suis permise ! J’allais t’apporter un jus d’ananas.

 

« Putain, qu’elle est belle ! Si elle reste à poil je vais perdre tous mes moyens »

 

– Tu m’as bien fait jouir mon biquet, c’était super !

 

« Quelle baratineuse ! »

 

– C’est parce que tu es trop belle.

– Tu peux peut-être m’en dire un peu plus maintenant, je mérite bien ça !

– Tu sais y faire, toi ?

– Ça n’a pas été une corvée. On recommence quand tu veux. Allez raconte-moi des choses !

– Je ne peux pas tout te dire.

– C’est quoi cet objet qui n’est pas un objet ?

– Bof ! Un manuscrit ! Répondit le professeur qui venait de trouver ce gros mensonge.

– Un manuscrit de qui ?

– Saint-Augustin !

– Qui c’est celui-là ?

– Un docteur de l’église comme on dit, pas vraiment un rigolo !

– Et ça vaut cher ?

– Pas un clou, c’est un faux, on s’est contenté d’analyser l’encre, c’est une copie récente.

– Ah !

 

Maria-Ines réfléchit, le puzzle n’arrive pas à se reconstituer complétement. Elle profite donc de l’état de « bonne volonté » du professeur Martinov pour en savoir davantage.

 

– Herman semblait persuadé que…

– Herman ?

– Thierry, pardon ! Il pensait que ça avait un rapport avec la magie.

 

« La salope, elle en sait plus que ce qu’elle dit ! »

 

– Ça en a un ! Reprit Martinov satisfait d’avoir trouvé une astuce. Ce genre de chose est vendu comme un talisman par des charlatans qui se prétendent magiciens.

– Ah ! Mais ton rôle là-dedans ?

– Expertiser le document, je te dis : c’est un faux.

– Tu vas me trouver lourde, mais je ne comprends pas, c’est Madame Mornay-Sauvignac qui t’as confié ce travail.

 

« Ça devient compliqué, pourvu que je ne m’emberlificote pas dans mes mensonges ! » Se dit le professeur.

 

– Tu la connais ? Biaisa-t-il afin de gagner du temps.

– C’était une amie de ma mère ! Elle a beaucoup gâté Thierry quand il était gosse.

 

« Quelle salade ! »

 

– Ce n’est pas elle qui t’as confié le boulot, alors ?

– Non ! C’est un type qui m’a donné une fausse identité.

– Comment il était ?

– Enfin, Julie !

– Je ne te demande pas son identité puisque tu ne l’as pas, juste une vague description pour voir si ça me parle !

– Bof ! Quelconque, entre deux âges, des lunettes. Improvise-t-il.

 

Tilt

 

– Légèrement dégarni, genre balai dans le cul ? Continue-t-elle sans se rendre compte qu’elle vient de voler au secours du baratin de Martinov.

– Exactement !

– Mais il t’a dit pourquoi il voulait faire expertiser ce truc ?

 

« Faut que j’arrête, je vais me couper ! »

 

– J’ai cru comprendre que c’était un proche de la dame dont tu parles, et qu’il soupçonnait quelqu’un d’avoir remplacé le vrai par une copie.

– Ah ?

– Si vraiment cet original s’avère ne pas être un autre faux, sa valeur serait inestimable. Reprend Martinov.

– D’accord, d’accord, et il n’a rien demandé d’autre ?

– Si, quand il revenu chercher le faux manuscrit, il a échafaudé l’hypothèse selon laquelle cette Madame Corset-Montagnard…

– Mornay-Sauvignac !

– Si tu veux ! Selon laquelle ce serait elle qui aurait fait faire ce faux par sécurité. Il m’a demandé alors si on ne pouvait pas aller chez la dame et la bluffer pour essayer de vérifier cette hypothèse. Ce n’est pas notre métier, on a d’abord refusé, mais vu la somme d’argent qu’il nous proposait, on a accepté.

– Et alors ?

– Ben alors, on a échoué lamentablement,

– O.K. O.K. Eh bien, c’est très bien tout ça, je vais pouvoir expliquer à Thierry qu’il est encore parti dans des délires… Bon n’en parlons plus.

 

Le professeur pousse un « ouf » de soulagement. Il n’en peut plus d’inventer des balivernes avec cette déesse qui le nargue avec son corps de déesse et ses seins de rêve… Il faut qu’il se calme.

 

Maria-Ines avait projeté de demander au professeur Martinov la permission de prendre une douche, mais elle préféra, maintenant qu’elle avait obtenu les renseignements qu’elle désirait, prendre la poudre d’escampette le plus vite possible afin de pouvoir rassembler toutes ces informations tranquillement.

 

Elle s’habilla donc en silence pendant que Martinov se passait une robe de chambre.

 

– Bon, c’était très sympa tout ça, mais là faut que je rentre !

 

Le professeur se contenta de répondre d’un énigmatique sourire.

 

– J’ignore si on se reverra, ajoute-t-elle, mais ça nous fera un joli souvenir, pas vrai ? Bisou ?

 

Il fut très chaste. Martinov tout content d’avoir bien embobiné sa jolie visiteuse se mit à noter toutes les élucubrations qu’il lui avait servies, histoire de ne rien oublier et de ne pas se couper si l’affaire devait connaitre des suites.

 

Maria-Ines dès qu’elle eut repris la route s’empara de son téléphone et appela Herman.

 

– Ça y est j’ai les renseignements. Je t’expliquerai en détail mais ce salopard de Romuald joue un double jeu. Il faut qu’on arrête ça, tu as son adresse ?

– Son adresse ? Non ! On n’en a jamais eu besoin.

– Tu peux la trouver ?

– Je fais comment ?

– Ben t’y réfléchis.

– C’est quoi qu’ils cherchent ?

– Un manuscrit d’un pape, le pape Augustin.

– Et ça vaut cher ça ?

– Un bras ! Je te laisse, on en parle tout à l’heure.

 

Puis comme saisie d’un doute elle se gare sur le bas-côté de la route de Saint-Germain. Elle estime qu’il lui faut un peu rassembler les informations qu’elle a recueillies afin d’en examiner la cohérence. S’il manque quelque chose c’est maintenant qu’il faudra retourner vers le professeur, plus tard ses bonnes dispositions pourraient avoir disparues.

 

« C’est boiteux, mais ça se tient : Il y a donc deux parties :

Première partie : la vieille Madeleine gage un manuscrit de grande valeur (mais le vrai ou le faux ?). La prêteuse qui finit par connaître la vieille croit qu’il y a un coup à faire et monte un plan mais l’affaire se barre en couille. Vraiment pas clair cet épisode et ce n’est pas Martinov qui peut m’aider, mais à la limite je m’en fous.

Partie 2 : On ne sait pas comment, Romuald entre en jeu, il a accès au manuscrit, se demande s’il est authentique, le fait expertiser par Martinov mais est persuadé que le vrai existe, caché quelque part chez la vieille, d’où sa seconde requête chez Martinov.

Beaucoup de coins sombres, mais pour la seconde partie, Romuald nous dira tout ! Je n’ai pas perdu mon temps ! »

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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