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Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 24 – La galerie du rez-de-chaussée par Maud-Anne Amaro
Samedi 12 octobre
Béatrice s’en voulait d’avoir accepté ce déplacement à Amiens. D’abord parce que cela bousillait son week-end et ensuite parce qu’elle était persuadée que les époux Petit-Couture allait entortiller le professeur Martinov afin de le décider à continuer à travailler sur l’affaire de la table tournante. Elle s’était cherché un prétexte de dernière minute pour se défiler, mais y avait renoncé, se disant qu’elle était la seule à pouvoir tirer le professeur du mauvais pas qu’il risquait de franchir. Ce déplacement s’apparentait donc à une corvée.
Aussi fit-elle à moitié la gueule pendant le voyage en train. Martinov eut le tact de ne pas tenter de la dérider.
Elle n’avait fait aucun effort particulier de toilette : jeans, veste en cuir bien chaude et sweet-shirt marin.
A la gare d’Amiens un taxi réservé par Gérard les conduisit jusqu’à la coquette villa de ce dernier, à la limite de la ville.
Le professeur Martinov s’était fendu d’un magnifique bouquet de fleurs pour Florentine et d’un vieux whisky pour Gérard.
– Soyez les bienvenus, ça me fait plaisir de vous revoir, ça fait combien de temps ? Dix ans, non ? Comme le temps passe ! Vous n’avez pas changé, vous êtes rayonnante Béatrice !
– Merci ! Répondit cette dernière en forçant un sourire.
– Entrez ! Oh, le joli bouquet, Florentine adore les fleurs. Florentine, nos invités sont là.
Florentine sort de sa cuisine, elle n’est pas seule, Thérèse Gringola la suit. Elles ont toutes deux un petit tablier à carreaux.
– Bonjour, bonjour ! On ne va pas tarder à vous rejoindre, nous sommes en pleine cuisine, comme nous allons parler de choses un peu confidentielles nous avons préféré donner congé à notre petite bonne.
« Tu parles ! Se dit Béatrice ! Ils souhaitent surtout partouzer en paix ! Etonnant parce que la dernière fois leur bonne n’était pas bégueule, mais depuis le temps ils ont dû en changer »
Florentine embrasse Martinov avant de se présenter devant Béatrice avec un merveilleux sourire complice.
Béatrice est fascinée, les souvenirs de leurs étreintes passées lui reviennent en mémoire avec une précision diabolique, le parfum subtil qui enveloppe Florentine la fascine.
« Elle ne doit pas être bien loin de la cinquantaine maintenant, mais elle est toujours aussi belle ! »
Effectivement, grande, brune aux cheveux mi longs, un magnifique visage ovale avec des lèvres magnifiquement ourlées, un joli nez et un sourire enjôleur, elle fait bien dix ans de moins que son âge réel.
– Béatrice ! Que de souvenirs !
L’intéressée ne répond pas mais offre à sa vis à vis un magnifique sourire, son premier vrai sourire de cette fin d’après-midi.
Les visages se rapprochent, ni l’une ni l’autre ne cherchent à empêcher le baiser de se faire sur les lèvres.
Et ce qui devait arriver arriva, les bouches s’entrouvrent, laissant passer la langue. Pas assez long pour qualifier ce baiser de roulage de pelles, mais Béatrice le ressentit comme une délicieuse promesse.
– Je ne vous présente pas Thérèse, je crois que Gérard en est tombé amoureux, c’est un vrai gamin. Je ne suis pas jalouse mais je n’ai pas envie de le perdre. Donc ce soir on va faire une chose tous ensemble, on va voir de quelle façon on peut l’aider à se débarrasser du type qui cherche à filouter sa tante. D’accord ?
– On va en parler… Répond prudemment Béatrice qui ne voit pas le rapport en le début et la fin des propos de Florentine
– En échange du service que nous allons lui rendre, Thérèse renoncera à rencontrer Gérard, ça me semble être la moindre des choses, n’est-ce pas Thérèse ?
– Pas de soucis !
« Florentine me parait bien naïve sur ce coup-là ! » Ne peux s’empêcher de penser Béatrice.
– Bon on finit de préparer la bouffe, on vous rejoint dans un quart d’heure.
– Euh, je peux aider ? Proposa Béatrice.
– C’est gentil, merci mais on risque de se bousculer, Thérèse m’aide bien.
En fait, Florentine s’amusait de la situation, elle se défendait d’être jalouse, ne l’était pas sur le plan sexuel (elle aurait été à cet égard plutôt mal placée), mais l’était sur le plan sentimental. Le souci, c’est que si le couple qu’elle formait avec Gérard était libre, ce dernier était un romantique, il tombait amoureux de façon chronique et cessait de l’être comme on se débarrasse d’un rhume.
Florentine quand elle en avait l’occasion aimait à jouer avec les conquêtes de Gérard. Celles-ci ballotées entre les propos de complaisance et les petites piques de jalousie avaient du mal à y voir clair. Et si on y ajoute les avances peu dissimulées que Florentine tentait auprès de ces femmes, qu’elles y soient sensibles ou pas, la confusion atteignait son paroxysme.
Arrivée une heure avant Martinov et Béatrice, Thérèse avait été aussitôt embauchée en cuisine par Florentine.
– Je vais vous passer un tablier, ce serait dommage de tâcher votre belle robe.
Thérèse pris le tablier et commença à l’attacher.
– Non ! Enlevez la robe, ce sera plus prudent… on ne va pas se gêner, on est entre femmes !
Thérèse flairait le traquenard. Mais il ne vint pas, la maitresse de maison tenta de centrer la conversation sur les vacances mais Thérèse n’était pas partie en vacances depuis son adolescence, idem en ce qui concerne le cinéma puisqu’elle n’avait pu regarder aucun film pendant ses années de cloitre.
– Vous n’aimez pas le cinéma ? S’était étonné Florentine.
– Si, mais Gérard ne vous a pas dit ?
– Quoi donc ?
– Je suis restée dix ans dans un couvent !
– Non ?
– Si ! J’y suis entrée sur un coup de tête et j’en suis sortie sur un coup de queue. L’important c’est que j’en sois sortie, mais j’ai l’impression d’avoir perdu 10 ans de ma vie.
– T’as dû t’emmerder ?
– Le pire c’est que pour ne pas devenir folle, on finit par s’adapter. J’ai même failli devenir bigote.
– Et le sexe ?
– Quand j’étais novice, j’ai flashé sur une fille, mais à part les bisous c’est resté platonique alors je me débrouillais toute seule, et puis la vie nous a séparé, j’ai pris le voile, pas elle.
– Elle embrassait bien ?
– Oui elle était très douce, très câline, très chatte.
Alors sans crier gare, Florentine colle brusquement ses lèvres sur celle de Thérèse. Cette dernière est évidemment surprise mais ne proteste pas.
– Elle t’embrassait comme ça !
– Pas que comme ça ?
– Comme ça alors ?
Cette fois la surprise ne joua pas, Thérèse ouvrit ses lèvres et accueillit la langue virevoltante de Florentine. En même temps cette dernière lui pelotait les fesses, les mains dans la culotte.
Puis les mains changèrent de place et virent peloter les seins à travers le tissu du soutien-gorge.
– Ça m’a l’air bien joli tout ça ! Tu me fais voir ?
– Tu veux voir mes nénés ?
– Oui, juste un peu !
Thérèse se débarrassa du tablier, puis de la façon la plus naturelle du monde, elle dégrafa son soutien-gorge.
– Et voilà !
– Humm, faut que je les embrasse !
– Vas-y, je me laisse faire.
Florentine pelotait, léchait et suçait et Thérèse se pâmait d’aise.
– Je peux voir les tiens ? Demanda cette dernière
– Mais bien sûr, tu as le droit de tout voir ! Répondit Florentine tout en se déshabillant prestement. T’es d’accord pour qu’on fasse une petite pose coquine pendant cinq minutes ?
– Pourquoi pas, mais il faut que j’aille faire pipi avant !
– Je pourrais regarder !
La question n’était pas innocente ! Suivant sa réponse et le ton de celle-ci, Florentine saurait si elle pouvait aller plus loin dans cette fantaisie.
– Bien sûr répondit Thérèse comme s’il s’agissait de la chose la plus naturelle du monde. C’est où les toilettes ?
– Au fond du couloir mais on peut aussi faire autrement !
– C’est-à-dire ?
– C’est-à-dire, on peut s’amuser ! Répondit Florentine en sortant du buffet de cuisine un saladier en verre transparent. Si tu pissais là-dedans…
– En voilà une idée ! Pisser dans un saladier, je n’ai jamais fait ça ! Donne, on va rigoler.
Thérèse se demanda comment placer le saladier, sur le sol, puis s’accroupir pour uriner, ou alors rester debout en tenant le saladier entre ses cuisses. Elle opta pour cette seconde solution.
Un jet abondant ne tarda pas à venir remplir le saladier d’un liquide jaunâtre. Florentine y trempa l’index et le majeur de sa main droite, puis se mit à lécher.
– Cochonne ! S’amusa Thérèse
– Je ne te choque pas, j’espère ? Demanda Florentine uniquement pour la forme car elle voyait bien qu’elle ne la choquait pas.
– Alors là, pas du tout ! J’aime bien les jeux de pipi depuis mon adolescente.
– Avant ça choquait pas mal, maintenant c’est presque devenu à la mode dans les milieux un peu libertins, ce doit être l’influence d’Internet…
Florentine pris alors le saladier qui devait maintenant contenir plus qu’un quart de litre d’urine, le porta à ses lèvres en bu une bonne rasade, puis en absorba une seconde mais qu’elle n’avala pas entièrement.
De la main, elle fit signe à Thérèse de s’approcher en mimant un baiser avec ses lèvres. Les deux femmes s’embrassèrent alors, Florentine renvoyant dans la bouche de sa partenaire l’urine qu’elle avait gardée dans la sienne.
– On est des vraies cochonnes ! Conclut Florentine.
Conclusion ? Mais non !
Florentine vint s’assoir sur le plan de travail, les cuisses ouvertes, et s’écarta les lèvres de sa chatte.
– Je suis toute excitée maintenant, si tu venais me lécher ?
– Avec plaisir !
Thérèse vint se placer entre les douces cuisses de sa partenaire mature et plongea sa langue dans sa chatte gluante de plaisir.
Ce mélange d’odeurs, et cette combinaison de saveurs excitèrent considérablement la nonne défroquée qui sentait son entrejambe se mouiller inexorablement.
Elle lécha donc consciencieusement tout ça, puis se concentra sur le clitounet de sa partenaire en ne tarda pas à l’envoyer au ciel.
– Je suis désolée ! Dit Thérèse ! Mais il faut que tu me rendes la politesse !
– Ce ne sera pas une corvée !
Il en fut donc fait ainsi.
– Si tu veux on pourra reprendre tout à l’heure.
– Je veux bien ! Répondit Thérèse.
– D’abord toutes les deux. Puis avec Gérard… Et avec les autres aussi.
– Les autres ? Le vieux aussi ?
– Si ça te gêne, tu ne feras rien avec lui, il n’insistera pas, c’est quelqu’un de très correct.
– Non, ça ne me dérange pas, mais je ne le voyais pas en train de faire ce genre de choses.
Fin de ce petit flash-back et retour au présent :
– Nous allons attendre ces dames pour prendre l’apéro, pour le moment je vous propose de visiter ma petite galerie privée, si vous voulez bien me suivre !
La galerie en question est constituée d’une pièce tout en longueur. Sur les murs sont accrochées une vingtaine de toiles.
– Voilà, c’est une partie de ma production, il y beaucoup de nus, c’est du figuratif, je ne sais pas faire des nus abstraits, par contre le fond est non figuratif, en fait c’est un peu n’importe quoi mais ça fait gloser les critiques d’arts.
– Ça se vend bien ? Demanda Béatrice.
– En France assez mal, mais aux Etats-Unis j’ai des acheteurs réguliers, les américains sont peut-être cons mais ils sont moins snobs. Presque toutes les toiles qui sont là sont vendues, ce que vous voyez ce sont des reprographies.
– C’est Florentine sur celui-ci ? Demanda le professeur.
– Oui, elle est réticente maintenant pour poser, elle dit qu’elle trop vieille, qu’elle idée stupide, n’est-ce pas ? moi je trouve que la maturité lui va très bien.
– Les femmes ne sont jamais contentes de leurs corps ! Dit alors Martinov sur un ton philosophe. Mais vos autres modèles sont magnifiques.
– Oui celle-ci c’est Manon, impressionnante, n’est-ce pas ! Regardez-moi cette poitrine de rêve ! Et puis je vais vous confier un secret : je couche toujours avec mes modèles, après je les peins mieux,
– Ça se fait beaucoup, Renoir faisait pareil, Botticelli aussi, et plein d’autres ! Précise Béatrice qui a lu des choses sur le sujet.
– Et bien vous voyez, je perpétue la tradition. Béatrice, voudriez-vous poser pour moi ?
Elle éclate de rire.
– Je n’ai rien contre le principe, mais je ne suis vraiment pas motivée.
– Ce serait un cadeau, le tableau je vous l’offrirai.
– C’est gentil, mais c’est non.
– Dommage, je fantasmais déjà ! J’avais une idée de mise en scène, vous veniez de vous masturber et vous aviez joui intensément, les yeux clos et vos mains griffant les draps…
– Pas très pratique pour prendre la pause ! Se gaussa Béatrice.
– Laissez-moi simplement espérer que ce « non » ne sera pas définitif.
– On verra…
Et, allez savoir pourquoi, Béatrice lorgna à ce moment précis sur la braguette de Gérard.
– Vous regardez quelque chose ? Demande ce dernier.
– Excusez-moi, mon regard s’égare.
– A moins qu’il ne s’agisse là d’un acte manqué !
– Vous êtes incorrigible, Gérard !
– Vous m’excitez, Béatrice.
– Mais non.
– Mais si, rendez-vous en compte par vous-même !
Et ce disant, Gérard attrape la main de Beatrice et la guide jusqu’à sa braguette. Béatrice, plus amusée qu’autre chose ne proteste pas, et quand l’homme a retiré sa propre main, elle s’amuse à tripoter l’endroit qui se met à durcir.
– Une belle érection qu’il y a là dessous.
– Ouvrez ma braguette, vous verrez mieux.
– Ben voyons, et après je vais vous branler, ensuite vous sucer, vous aller jouir et vous serez hors course pour la petite partie que vous projetez.
Gérard allait répondre (un peu hypocritement) qu’il ne projetait rien du tout, mais que si les circonstance étaient réunis (air connu), mais le professeur intervint comme un cheveu sur la soupe :
– Vous ne serez pas hors course, j’ai apporté mes petites pilules !
– C’est malin ! Lui lance Béatrice, faussement courroucée.
– J’ai dit une bêtise ? Demande innocemment Martinov.
– Pas grave ! Répond la jolie chimiste.
Et par jeu, elle fait glisser la fermeture de la braguette de Gérard et se met à farfouiller dans le caleçon afin d’en extraire la bite.
Celle-ci bande comme il se doit, et Béatrice ne perdant aucune seconde se lance dans l’action en se la mettant dans la bouche, tandis que le professeur d’abord amusé et même excité, n’ayons pas peur des mots, par le spectacle, se demande si les bonnes manières ne devraient pas le conduire à s’éloigner quelque peu.
Mais au lieu de s’éclipser discrètement, Martinov, décidément un peu gaffeur en ce moment, le signale :
– Je vais vous laisser.
– Mais personne ne vous chasse, mon bon professeur !
– Mais oui tu peux regarder ! Renchérit Béatrice abandonnant pour quelques instants sa fellation. Elle est bien jolie, la bite de Gérard.
– Ma foi… je ne vais pas dire le contraire.
Martinov est incapable de détourner son regard de ce qu’il voit. Cela amuse Petit-Couture qui l’interpelle :
– Venez donc plus près, attendez Béatrice, juste une seconde, Professeur je peux vous poser une question un peu indiscrète ?
– Posez toujours, je ne vous promets pas d’y répondre.
– Avez-vous déjà été tenté par une expérience bisexuelle.
– Pour être très franc, j’ai dépassé depuis assez longtemps le stade de la tentation.
– Et bien alors, bienvenue au club ! Si vous me suciez tous les deux en même temps ?
– Parce que…
– Ce n’est qu’une suggestion professeur !
Il en est tout chose Martinov.
– Comment dire…
– Ne dites rien… on en parlera éventuellement tout à l’heure, pour l’instant sucez-moi la queue, mes amis ! Allez Martinov, tu en meurs d’envie, tes yeux parle à ta place…
Une petite souris qui passerait par-là aurait été très surprise de la scène : Martinov et Béatrice, non déshabillés ni même débraillés suçant de conserve la bite juste sortie de sa braguette, du maître de maison.
Mais toute scène étant faite pour évoluer et faire place à la suivante, les choses ne restèrent pas ainsi.
Béatrice n’aime pas trop les bites qui sortent des braguettes, elle trouve qu’il s’agit là d’une situation qui ne les valorise pas. Elle entreprend en conséquence de défaire complétement le pantalon de Gérard afin qu’il dégringole sur ses chevilles. Reste le boxer qui prend le même chemin en obéissant aux lois de la pesanteur.
– C’est quand même mieux, comme ça on voit les couilles ! Commente Béa qui ne détestait pas parfois faire preuve d’un brin de vulgarité.
– Et si vous me montriez vos trésors ! Répondit Gérard.
– Moi je veux bien, mais la pipe, alors ?
– Martinov s’en acquitte fort bien !
– Dans ce cas. Mais c’est le haut ou le bas qui vous intéresse ?
– Tout !
– Autrement dit, vous voudriez me voir à poil ?
– Disons que cela me comblerait d’aise ! Mais… Oh ! oh…. Qu’est-ce que tu me suce bien Martinov !… Non, non, ne dit rien, continue, je te dirais d’arrêter.
Béatrice s’est prestement débarrassée de son haut, a dégrafé son soutien-gorge et se déhanche de façon à faire bouger ses seins, faisant baver d’excitation l’ancien ministre.
Elle s’approche très près de lui, il pense alors qu’elle lui offre ses seins afin qu’il les caresse. Et c’est d’ailleurs ce qu’il fait, mais les intentions de la jeune chimiste se révélèrent bien plus perverses. Elle lui déboutonna sa chemise afin d’avoir accès à ses tétons qu’elle se mit à tortiller
– Arrêtez ! Arrêtez tous les deux, vous allez me faire jouir !
Béatrice retire ses doigts, Martinov dégage sa bouche. Petit-Couture se retrouve comme une andouille.
– Deux solutions ! Je me calme ou bien je jouis ?
Le professeur et son assistante se regardent dubitatifs.
– On fait quoi ? demande Martinov
Béatrice ne répond pas, mais se débarrasse de son jeans et de sa culotte, puis se positionne en levrette sur le sol, les cuisses écartées, le croupion relevé.
– Viens Gérard, mets-toi une capote et viens m’enculer !
Comment voulez-vous qu’il refuse une telle proposition. !
Mais ce cul il a d’abord envie de l’embrasser, et il ne s’en prive pas, ses lèvres et sa langue sont partout, mais finissent par s’approcher du petit trou qu’ils butinent à qui mieux-mieux.
Bon prince, Martinov lui tend une capote, (il en a parfois une dans son portefeuille) il l’enfile et tel un chevalier partant à la bataille Gérard pénètre la jolie blonde d’un puissant coup de dard dans le dargeot.
Excité comme il l’est quelques pilonnages suffiraient à libérer son foutre qui ne demande que ça depuis quelques instants. Mais l’homme a du savoir vivre et ne veut point passer pour un rustre auprès de cette belle femme qu’il prendrait bien comme modèle, aussi ralentit-il la cadence, du moins il essaie. Béa de son côté sent des ondes de plaisir la gagner. Gérard tente de trouver le bon rythme, pas trop vite pour ne pas jouir prématurément et pas trop lentement pour que la belle jouisse.
Vous croyez que c’est facile, vous ! Il se contrôle, il se contrôle et puis il ne se contrôle plus et lâche sa purée trop tôt alors que le plaisir de Béatrice montait.
Alors en parfait gentilhomme et au lieu de se retirer comme un rustre il reprend son pilonnage faisant monter la jeune chimiste au paradis des enculées.
– Béatrice vous êtes magnifique quand vous jouissez ?
– Qu’en savez-vous ? Vous ne m’avez pas vu de face !
– Et ce miroir là- bas ?
– Ma foi, je ne l’avais pas vu, alors j’accepte le compliment ! Et à moi de vous complimenter à mon tour, vous m’avez très bien enculé !
Gérard regarde alors Martinov, l’air ennuyé :
– Je suis désolé professeur, parfois les choses se passent de façon incontrôlable.
– Ne vous inquiétez pas pour moi.
– Si je puis vous faire une confidence, Florentine a conservé un très bon souvenir de vous et… enfin vous voyez ce que je veux dire, n’est-ce pas ?
– Je vois, je vois…
– Et la sodomie, vous appréciez ?
– J’aime bien, j’avoue !
– Aurais-je alors le plaisir de vous enculer tout à l’heure ?
– Tout le plaisir sera pour moi ! répondit le professeur.
– Quand nous nous sommes rencontrés pour la première fois, il y a une dizaine d’année j’étais dans des dispositions d’esprit assez spéciales, n’est-ce pas, vous vous souvenez professeur ?
– Oui, bien sûr !
(Voir Professeur Martinov et le grimoire magique)
– Je ne me trouvais pas dans des conditions qui me permettait de dévoiler ma bisexualité, d’ailleurs à l’époque elle n’était que latente. Reprend Gérard.
– Il me semblait pourtant que vous m’aviez fait une avance, mais c’est peut-être ma mémoire qui me joue des tours.
– Bref, tout ça pour vous dire qu’aujourd’hui je n’ai plus de complexe en ce domaine, je suis bisexuel et pas du tout honteux de l’être.
– Confidence pour confidence, en ce qui me concerne, j’ai commencé à assumer ma bisexualité quelques mois après notre rencontre ici…
(Voir Professeur Martinov et la Vierge de Cardillac)
– En fait, précise Gérard, cette galerie n’est que la partie soft de mon œuvre, je me propose de vous faire visiter la partie chaude un peu plus tard.
– Je m’attends au pire ! Intervient Béatrice sur le ton de la plaisanterie.
– Tenez, une de mes petites pilules miracle ! A prendre vingt minutes avant le, la, enfin vous avez compris, Précise le professeur Martinov.
Et comme vous pouvez l’imaginer, en s’installant autour de la table basse afin de prendre l’apéritif tout ce petit monde est fort excité ! Gérard prend alors un air grave.
– Si vous le voulez bien, nous allons parler un petit peu de choses sérieuses, faisons-le maintenant parce que j’ai un peu peur qu’après, on ne soit plus trop en état. Des objections ?
On sent l’ancien ministre habitué à diriger des réunions compliquées.
– Donc reprend-il, j’ai décidé de donner un coup de main à Thérèse Gringola. Ne me demandez pas pourquoi, de toute façon, je n’ai pas à me justifier, disons simplement que me donner le beau rôle dans une action un peu chevaleresque, m’amuse énormément. Ça va tout le monde suit ?
– Justement… Veut dire Béatrice.
– Béatrice soit gentille, laisse-moi finir, tu pourras t’exprimer quand j’aurais fini de parler.
– Excusez-moi ! Répond-elle ne sachant plus s’il convient de tutoyer ou de vouvoyer son interlocuteur.
– Dans un premier temps, je me suis contenté de donner à Thérèse vos coordonnées, mon cher professeur Martinov, sans connaître l’affaire, mais il s’est vite avéré que les choses étaient bien plus compliquées qu’au premier abord, pour deux raisons : La première est l’accès à cette fameuse table tournante, je vais y revenir. La seconde c’est la présence de petites frappes que la perspective de toucher l’héritage rend nerveuses voire dangereuses. Euh Florentine, si tu faisais le service ? Je ne peux pas parler pendant que je sers.
Et tandis que la compagne de Gérard sert les apéritifs, ce dernier s’en va fouiller dans un tiroir de la bibliothèque.
– Un whisky, professeur !
– Plutôt un Martini, s’il vous plait.
Florentine se penche de tel façon pour servir que notre vert professeur est infiniment troublé par le décolleté plongeant de son hôtesse. (Le professeur Martinov est toujours troublé par les décolletés, avez-vous remarqué ?) Du coup quand elle lui propose des glaçons, il ne sait refuser, profitant une nouvelle fois de ce charmant spectacle.
– Gros coquin ! Lui souffla-t-elle.
– On ne se refait pas !
Gérard revient avec un porte-carte qu’il ouvre, et pose sur la table, il contient une carte plastifiée munie d’une photo et barrée de tricolore.
– La photo, ça ira, je n’ai pas tant vieilli que ça, les cheveux peut-être, je me ferais une coloration.
Evidemment ces propos provoquèrent l’incompréhension de l’assistance.
– J’explique, reprend-il. Avant d’être ministre j’ai été agent de la DGST, ce n’est pas un truc que l’on chante sous les toits, mais bon c’était il y a plus de dix ans, il y a prescription maintenant. Quand j’ai été nommé ministre, personne ne m’a demandé de rendre mes cartes, je les ai donc conservées. Donc ça peut être utile. Maintenant on va creuser le sujet, Béatrice si vous pouviez me résumer un peu ce que vous avez découvert au sujet de l’affaire qui nous occupe, en y incluant les événements qui vous ont poussé à envisager de tout laisser tomber.
– Je n’en suis plus au stade d’envisager, je laisse tomber !
– O.K. J’entends bien, mais racontez moi tout de même !
à suivre
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