Pr Martinov

Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 07:21

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 17 – Louis et Louisa par Maud-Anne Amaro

 

 

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Vendredi 1er octobre

 

Il avait été convenu que si Martinov obtenait l’adresse de Ninotchka, il la communiquerait par SMS à Béatrice qui pourrait ainsi aller directement aux renseignements. Elle téléphona ensuite au professeur afin d’avoir le maximum de précisions.

 

C’est coiffée d’une perruque brune et chaussée de grosses lunettes noires qu’elle se dirigea vers le lieu indiqué.

 

Le professeur n’ayant pu noter le digicode, Béatrice dû attendre une éternité avant de pouvoir pénétrer dans l’immeuble.

 

Les boites aux lettres vétustes ne portaient pas systématiquement l’indication du logement de leurs occupants. A toute fin utile, Béatrice les photographia à l’aide de son téléphone portable.

 

« Escalier du fond, sixième gauche (sans ascenseur), porte gauche, pas d’indication sur la porte (recouvert de chatterton), paillasson bordé de rouge, lui avait indiqué le professeur.

 

Elle repéra la porte mais s’abstint d’y frapper. Elle redescendit un étage et sonna au hasard. Une mégère en bigoudis et à l’expression revêche lui ouvrit.

 

– Excusez-moi, je cherche une personne au 6ème…

– C’est le 5ème ici !

– Je sais. Mais je me trompe peut-être, je suis la société de recouvrement… On ne connaît que son prénom, Ninotchka, mais c’est peut-être un pseudo. Elle se fait aussi appeler Ida.

– Je ne connais pas les prénoms des gens.

– Une blonde dans les 25 ans, plutôt mignonne, un peu rondelette, belle poitrine…

– Vous croyez que je regarde les poitrines des femmes ?

– Bon, vous n’avez pas envie de m’aider, c’est ça ?

 

La femme referma la porte en marmonnant quelque chose d’incompréhensible. Béatrice remonta au 6ème.

 

« On va faire autrement ! »

 

Elle se dirige vers la porte indiquée par le professeur, tend l’oreille, n’entend aucun bruit.

 

« L’idéal serait qu’il n’y ait personne, sinon je gérerai »

 

Elle frappe, n’obtient aucune réponse, puis sonne à côté. Un type mal rasé lui ouvre.

 

– Je suis assez inquiète, je venais voir Ninotchka, ça ne répond pas. Dit Béatrice en indiquant la porte.

– Ninotchka ?

– Ah, oui, c’est moi qui l’appelle comme ça, je ne me rappelle même plus de son vrai prénom.

– Aline ?

– Je sais plus, ils sont deux dans cet appart, non ?

– Non, ou alors c’est nouveau !

– Une blonde, dans les 25 ans

– Elle n’est pas vraiment blonde.

– Une fausse blonde ?

– Non, je ne sais pas qui vous cherchez, mais Aline elle serait plutôt antillaise.

 

Oups !

 

En rentrant Béatrice fit part de sa désillusion au professeur qui résuma la situation avec résignation.

 

– On est coincé ! Qu’est-ce qu’on peut faire ? Se pointer chez cette Aline et lui proposer de l’argent ? Se faire passer pour des flics ? Ce n’est pas notre métier. On devrait laisser tomber. Ça devient trop compliqué. Résuma-t-elle.

– N’empêche que cette fille joue forcément un rôle, pute occasionnelle le soir et bonne à tout faire la journée ! Quelque chose n’est pas clair. Répondit le professeur.

– Ce qui veut dire que par défaut, on considère la fille comme non fiable ? On ne peut pas la prendre comme complice sans en savoir davantage et on n’en saura sans doute jamais davantage.

– On abandonne, alors ?

– Oui ! Mais pourquoi m’a-t-elle parlé de la table, rien ne l’obligeait ?

– Y’a plein d’hypothèses…

– Le hic, c’est qu’on ne peut plus trouver de prétexte pour examiner la table, la fille nous connaît tous les deux.

– Elle a forcément des jours de repos, reprit Martinov.

– Oui, je peux essayer de savoir !

– On va faire comme ça ! Mais je ne la sens trop plus cette affaire !

 

Sauf que les choses se passèrent tout autrement, puisque pas un seul instant Martinov et Béatrice ne soupçonnèrent que c’est eux qui avaient été manipulé par la belle Ninotchka.

 

Samedi 5 Octobre

 

Louis Gringola

 

Une petite recherche sur Internet permit à Louis Gringola d’avoir quelques renseignements sur les activités du professeur Martinov.

 

« Un mec qui répare des mécanismes anciens. Donc la piste est bonne. Normal qu’il s’intéresse à la table tournante de la vieille ! Maintenant qui lui a commandité quoi ? Ça ne va pas être simple. Mais en partant du principe que le tourneur de table va essayer d’influencer la vieille y compris, pour le testament, ben il faut qu’on sache ! »

 

A 9 heures Louis Gringola sonne au domicile du Professeur Martinov. Ça ne répond pas, il décide d’attendre une heure dans sa voiture avant de faire une nouvelle tentative. Il ignore évidemment qu’à cette heure-là, notre vert professeur vient juste de s’extraire du lit douillet de la Marianne, l’accorte veuve du grainetier (voir les épisodes précédents).

 

À 9 heures 30, Louis remarque un élégant sexagénaire barbichu qui ouvre la porte du domicile de Martinov. Il sort du véhicule, traverse la rue et sonne. Le professeur qui n’attend personne et qui n’a même pas eu le temps de se dévêtir ouvre :

 

– Bonjour Monsieur Martinov, je suis Louis Legrand, improvisa-t-il.

– Oui, c’est pourquoi ?

– Est-ce que vous réparez les vieux flippers ?

– Oui, mais pour que nous en parlions, il vous faudra prendre rendez-vous. Je ne travaille pas le samedi.

– Oh ! C’est dommage, j’avais fait le déplacement exprès.

– Je suis désolé.

– Je ne vous importunerais pas longtemps, juste dix minutes.

 

Le professeur Martinov eut alors la faiblesse d’accepter, il le fit entrer et assoir.

 

– Je vais vous poser une question de déontologie, commença Louis.

 

Le professeur détailla son interlocuteur. Un bel homme dont quelque chose d’indéfinissable dans le comportement laissait à penser qu’il pouvait être gay. Pour sa part Louis remarqua la façon assez particulière avec laquelle le professeur l’observait, mais cette pensée ne persista pas.

 

– Rassurez-vous, je ne vous demanderai pas la facture d’achat de votre flipper.

– Il ne s’agit pas de ça, admettons que je vous propose de l’argent afin de savoir qu’elle est la personne qui vous a confié une certaine mission !

– N’y pensez même pas dans vos rêves ! Et s’il s’agit du véritable objet de votre visite, on va y mettre fin immédiatement.

– Non, non, j’exposais juste une hypothèse d’école.

– Alors venons-en au fait.

– Parce que je n’aimerais pas que quelqu’un apprenne que je vous ai confié une mission.

 

Le professeur soupira de façon peu discrète laissant deviner à son interlocuteur que celui-ci commençait à les lui briser menu-menu.

 

– Bon, votre flipper ?

– C’est un modèle américain, fin des années 50, marque Gottlieb.

– Vous avez apporté une photo ?

– Non, mais je peux passer vous prendre pour l’examiner quand vous pourrez.

 

Louis avait maintenant conscience qu’il était en train de raconter n’importe quoi. Son plan initial partait du postulat selon lequel tout le monde est corruptible. Il en était d’ailleurs toujours autant persuadé, mais la fermeté avec laquelle Martinov l’avait recadré l’avait empêché de continuer dans cette voie. Il lui fallait donc attendre pour relancer le sujet. En attendant il cherchait un plan alternatif. Menacer Martinov jusqu’à ce qu’il fournisse le renseignement qu’il cherchait. Un peu gonflé comme plan, non ? Et pas trop son genre de faire des choses pareilles, Louis Gringola.

 

– Je ne me déplace pas pour ça…

– Ce serait à mes frais bien entendu.

– Vois êtes sur Paris ?

– Oui dans le 11ème.

– Et bien prenons rendez-vous pour la semaine prochaine, un flipper ça rentre à l’intérieur d’une voiture, vous me l’apporterez, ce sera plus simple !

– J’ai pas mal d’argent, je vous dédommagerai largement les heures perdues à cause de ce déplacement.

– Bon on va arrêter là, les dix minutes que vous aviez sollicitées sont largement dépassées. Rappelez-moi, on verra ce qu’on peut faire.

– OK, je m’en vais, m’accorderez-vous la permission d’utiliser vos toilettes ?

– Je vous en prie, c’est au fond là-bas.

 

Une fois enfermé, il sortit de sa poche de veston son étui contenant les lunettes dont il se servait pour lire. Et l’abandonna volontairement sur le sol.

 

Il aurait donc une bonne occasion de revenir, mais il faudrait le faire avec un plan. Il fit démarrer sa voiture et s’arrêta dans une rue adjacente, cherchant l’inspiration.

 

« Complètement allumé, ce mec, dommage il était beau gosse ! Ah ! J’espère qu’il n’a pas saligoté mes chiottes ! »

 

Maniaque, le professeur s’en alla vérifier, et trouva l’étui à lunettes.

 

« Il ne doit pas s’en servir pour conduire, il serait déjà revenu ! »

 

Il déposa l’étui dans un coin du laboratoire avant de changer d’activité. Sa soirée avec la Marianne ne s’était pas trop bien passée. Ils s’étaient disputés pendant le repas à propos de peccadilles. Au lit, démotivé, il n’était pas arrivé à jouir, ayant en plus oublié ses petites pilules miracles. Et ce matin, madame faisait à moitié la gueule. La totale, quoi !

 

Curieusement, cet étrange visiteur avait réveillé sa libido.

 

« Ce beau gosse était à moitié bargeot, mais il m’a excité. Je vais m’offrir un quart d’heure de plaisir solitaire, ça me changera les idées »

 

Il se déshabilla entièrement (non pas entièrement, il conserva ses chaussettes) puis alla chercher son godemichet dans le tiroir de sa table de chevet, il s’empara ensuite d’un ouvrage situé sur la plus haute planche de sa bibliothèque : « Les trois mousquetaires ». Un gros volume !

 

J’en entends déjà qui ricanent : Comment faire pour s’exciter avec Alexandre Dumas ?

 

C’est que de l’ouvrage original, il ne restait bien peu de choses, les dix premières et les dix dernières pages, tout au plus. En fait la couverture du livre dissimulait une dizaine de revues pornos danoises de la fin des années 1960. Tous les fantasmes de notre vieux et sympathique « pervers polymorphe » étaient là-dedans : des gros seins, des transsexuels, de l’uro… Mais ce qu’il l’intéressait en ce moment c’est ce vieux numéro de « Homo Action » qu’il connaissait par cœur mais dont il ne lassait pas. Il ouvrit les pages où l’on voyait trois beaux jeunes hommes assez fins partouzer avec une belle décontraction. Un blondinet moustachu suçait avec gourmandise la bite d’un autre blondinet, à cheveux longs celui-ci, et sur la page suivante, celui-ci sodomisait le moustachu tandis qu’un troisième larron le suçait.

 

Le professeur Martinov prit sa bite en main et commença à se masturber lentement.

 

Louis Gringola avait beau se creuser le ciboulot, il ne trouvait rien de génial. Aussi décida-t-il faute de plan subtil d’employer les grands moyens

 

« Je vais lui proposer du fric, un gros paquet, et s’il n’en veut pas, je vais le secouer comme un prunier et lui foutre la trouille de sa vie, il est vieux, il est seul, c’est très lâche, c’est pas bien mais je n’ai pas le choix ».

 

Il sonne de nouveau chez Martinov.

 

« C’est bien le moment. Qui c’est encore ? »

 

– Une seconde !

 

Le professeur, agacé, file dans la salle de bain se recouvrir d’un peignoir, planque le godemichet dans sa poche, oublie de ranger les revues et s’en va ouvrir :

 

– Encore vous !

– J’ai dû faire tomber mon étui à lunettes.

– Bougez pas, je l’ai ramassé, je vais aller vous le chercher.

 

Le trou de mémoire !

 

« Où je l’ai foutu ? »

 

Il lui semble se rappeler qu’il l’avait entreposé dans le labo, il ouvre tous les tiroirs sans rien trouver, s’énerve, recommence, regarde sur les planches et finit par le découvrir, en plein milieu de son coin de travail.

 

« Je perds la boule ! »

 

Pendant ce temps Louis Gringola s’est introduit dans le salon.

 

« Pourvu qu’il accepte le fric, je me vois mal violenter ce pépère !  »

 

C’est qu’il a beau avoir quelques cotés voyous, Louis, il n’a jamais usé de violence physique envers quiconque, sauf pour se défendre contre des petits cons qui lui cherchaient des noises pendant la récréation quand il était gosse. Il ne va pas commencer aujourd’hui.

 

Et voilà qu’il tombe sur les revues ! Et celle qui s’affiche sous ses yeux est une vieille revue gay, il en mémorise le titre et le numéro puis prend un air détaché en attendant le retour de Martinov.

 

« Changement de tactique, le vieux je vais le baiser, dans les deux sens du terme ! »

 

Le professeur retrouve Louis en plein milieu du salon.

 

– Je ne me souviens pas vous avoir invité à rentrer, voici vos lunettes, la sortie c’est là-bas, aurevoir Monsieur.

– Votre revue, je vous la rachète, vous en voulez combien ?

– Quelle revue ? Je n’ai rien à vendre, débarrassez-moi le plancher !

 

Martinov vient de se rendre compte de quelle revue voulait parler son visiteur. Il devient rouge comme un camion de pompier.

 

– Il y a des années que je cherche ce numéro, il est très rare ! 50 euros.

– Sortez, s’il vous plait !

– 100 euros ! Ou alors vous me le prêtez, je le scanne er vous le rapporte dans huit jours.

– Foutez-moi le camp ! S’il vous plait.

– Ne craignez rien, je ne vous veux aucun mal, je ne suis pas quelqu’un de violent, mais je vais vous faire une confidence, je suis un peu gay et j’adore la compagnie des hommes murs ! On pourrait passer un petit moment ensemble, je suis très doux. Alors vous me foutez toujours à la porte ?

 

Et en disant cela Louis tire sur la ceinture du peignoir du professeur, lequel tétanisé est incapable de réagir. La main de Louis s’aventure sur la bite de Martinov.

 

– Viens, on va le feuilleter à deux, ton bouquin.

– Mais…

– Ben quoi ! Je ne vais te manger ! Je voudrais regarder ta revue ! Tu ne veux vraiment pas me la vendre ?

– Retirez votre main !

– Juste un moment !

 

Martinov paralysé par la situation se laisse tirer par la bite jusqu’à la table où est posée la revue, sa raison ne répond plus et sa queue pointe au plafond.

 

– Humm, quelle belle bite il a celui-ci ! Je suis sûre que tu aimerais en sucer une comme ça, Non ? Commente Louis en feuilletant la revue.

– Je, je…

– Je vais te montrer la mienne si tu veux.

– Mais enfin…

– Quand tu auras fini de rouspétér, tu te laisseras faire, tu en meurs d’envie. De toute façon, je ne vais pas te violer.

– Mais enfin, on ne se connait pas…

– Ben, justement on va faire connaissance, elle te plaît ma bite ?

– Elle est très belle, en effet, mais… s’entend dire le professeur

– T’aimerais bien l’avoir dans ton cul ?

– Je rêve !

– Ben tu ne dis pas non ! Allez, touche ma bite !

 

Alors Martinov poussé par on se sait quel démon, approcha sa main et toucha.

 

Certes ce n’était pas sa première bite, le professeur depuis que sa bisexualité s’était réveillée avait eu l’occasion de faire joujou avec plusieurs d’entre-elles. Et elles étaient toutes différentes.

 

Et il était là en train de branler la bite d’un hurluberlu qui dix minutes auparavant lui parlait de flipper !

 

– Tu me la suces ?

 

Il en mourrait d’envie, ce bon professeur, et comme si la chose allait de soi il se baisse et embouche carrément le membre viril de Louis Gringola. Ce dernier se laisse faire quelques minutes.

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– Attends, je vais me mettre à poil, on sera mieux.

 

Martinov est en fait plus bitophile que bisexuel, ce qui l’intéresse chez les hommes, c’est leur bite et ce qu’il peut faire avec. Cependant il n’est pas insensible à ce corps, fin et bronzé, entièrement glabre, ainsi qu’à ses gros tétons bruns.

 

Louis Gringola sentant le trouble de son partenaire se permet d’en ajouter une couche en effectuant une pirouette afin que le professeur puisse admirer ses fesses

 

« Quel cul ! »

 

– T’es plutôt passif ? Demande Louis.

– Oui ! mais qu’est-ce que ça peut vous faire ? Revanant un moment « sur Terre »

– T’aimerais que je t’encule ?

– On va arrêter ça…

– Tu as tort, il faut saisir les occasions quand elles se présentent, sinon on regrette.

– Mais vous cherchez quoi ?

– Que tu me répares mon flipper, mais je suis aussi intéressé par la revue et maintenant j’aimerais bien t’enculer, imagine ma bonne bite dans ton petit cul, franchement ça te dirait ?

– Bon écoutez, on a assez fait les zouaves comme ça…

– Faut toujours profiter des ocasions !

– Je ne suis pas contre, mais…

– Mais quoi ? Tu verras, je fais ça très bien… et puis j’adore enculer les séniors !

 

Notre sympathique professeur ne sait plus trop où il en est, son visiteur s’approche de lui, les deux hommes sont maintenant très proches l’un de l’autre, Louis lui attrape les bouts de seins et se mets à les tortiller faisant se pâmer d’aise son partenaire.

 

Martinov rend la politesse à son vis-à-vis en lui faisant la même chose. Le visage de Louis se rapproche, sa bouche cherche la sienne. Le professeur n’apprécie que très modérément ce genre de privauté, mais pas au point de refuser ce baiser.

 

– T’es un petit cochon, toi ! Lui dit Louis.

– Cochon, j’en sais rien, disons que j’aime les bonnes choses.

– Allez suce-moi encore ! Tu fais ça trop bien !

 

Cela, le professeur ne se le fait pas dire deux fois, c’est qu’il a appris à aimer ça, de sucer des bites. Et le voilà qui lèche, qui suce, de toutes les façons possibles, jouant de la langue et de la bouche en un ballet infernal.

 

– Putain ! Tu suces trop bien, pépère ! Tu veux que je te suce un peu à mon tour ?

– Oui bien sûr.

 

Si Martinov lors de ses rencontres « gays » préféraient sucer que le contraire, il avait cependant constaté qu’en la matière les hommes suçaient généralement fort bien, parfois même mieux que les femmes. Aussi se laissa-t-il faire.

 

– Tu mouilles du gland, ma salope !

 

Martinov se retint de lui dire qu’il n’était pas « sa salope », mas n’en fit rien, cela était dit sans mépris ni animosité, alors puisque c’était un jeu, autant jouer…

 

– Je vais t’enculer, maintenant, t’as des capotes ?

– Dans ma table de nuit, viens on va monter dans ma chambre.

 

Pendant que Louis s’encapote, Martinov se positionne sur le lit en levrette en cambrant son cul comme il convient de le faire en pareilles circonstances.

 

Louis approche un doigt. L’endroit demandait à être lubrifié, il se servit donc de sa langue pour humecter le petit œillet marron. Quand celui-ci consentit à s’ouvrir quelque peu, il fit pénétrer son doigt et le fit aller et venir en cadence, provoquant déjà des frissons de plaisir chez notre gentil professeur.

 

– Attention je te la mets !

 

Le gland cogne contre l’anus, puis entre, un coup de rein pour faire mieux pénétrer, et hop, tout est entré. Luis peut maintenant pistonner. Il ne va pas trop vite, son but et de faire durer la chose le plus longtemps possible afin que son partenaire devienne ivre de plaisir.

 

– C’est bon de se faire enculer ! Hein ?

– Continue !

– Tu ne t’attendais pas à ce qu’on vienne t’enculer, ce matin, hein ?

– Pas vraiment non !

– C’est quand même autre chose que de se branler en regardant des images !

– Certes !

 

Le miroir de l’armoire de la chambre renvoie l’image de nos deux joyeux sodomites qui s’enfilent joyeusement.

 

– Regarde comme on est mignons, tous les deux !

– Mignons, je ne sais pas, mais c’est bon !

 

Le plaisir finit par submerger notre bon professeur qui se met à japper de plus en plus fort. Du coup Louis accélère, ce qui fait brailler Martinov encore davantage.

 

Louis, en sueur explose dans un râle.

 

Quelques instants de silence, les deux hommes récupèrent.

 

– C’était bon ?

– Bon et bien joué, je me suis laissé entrainer dans ce trip !

– Tu ne vas pas me dire que tu regrettes ?

– Pas du tout, vous m’avez fort bien enculé, cher monsieur ! Je suppose que ça a un prix ?

– Je ne vais pas te demander de l’argent !

– J’aurais préféré !

– C’était un jeu ! Je ne t’ai pas forcé !

– Merci de me le rappeler. Bon pour le flipper je peux faire un effort, quant à la revue je ne m’en dessaisis pas, mais je peux demander à mon assistante de vous faire des scans et de vous les envoyer.

– Votre assistante va faire ça ?

– Oui, moi je ne suis pas doué pour ces trucs là !

– Mais scanner ce genre de choses…

– Oh ! Elle en a vu d’autres !

– Ah bon ! Alors les scans je veux bien, le flipper laissez tomber ce n’était qu’un prétexte, en fait je venais chercher un renseignement, juste un renseignement.

– Et vous avez l’habitude d’enculer les gens pour obtenir des renseignements !

– C’était improvisé, voyons !

 

Et tout en parlant Louis qui ne s’est pas encore rhabillé, joue avec sa bite, demi-molle. Martinov en peut en détacher son regard.

 

– Elle te plait bien ? Hein ?

– Elle est trop belle !

– Tu veux me la sucer encore un peu ?

– Puisque tu me le proposes…

– Allez, suce, suce ma bonne bite !

 

Le professeur remet la queue de Louis Gringola dans sa bouche. Ce dernier n’ayant pas eu le temps de se rincer, le sexe est gluant de sperme. Mais Martinov en a cure et se régale de cette délicieuse crème.

 

– Je ne vais pas bander assez pour t’enculer une nouvelle fois, mais il suffit d’attendre une heure… je te ferais monter au ciel.

 

A l’évocation de cette perspective, le professeur ne tient plus en place.

 

– Je suppose que ce sera en échange du renseignement ? C’est quoi ?

– La table tournante, c’est qui ?

– Comment ça ?

– Quelqu’un est venu te voir à propos d’une table tournante.

– Peut-être bien !

– Tu vas me dire qui c’est ?

– Je suis quand même un peu gêné !

– Oui, bon… Et si je te disais que j’ai besoin de ce renseignement pour me protéger, que ma vie est peut-être en danger…

– Je ne suis pas obligé de vous croire !

– Non, mais ça te permettrait d’éviter d’avoir des problèmes de conscience.

 

« Si on me demande pourquoi j’ai trahi le secret professionnel, je dirais ça, que le gars m’a dit que sa vie était en danger, et que moi j’ai eu la faiblesse de le croire. »

 

Alors le professeur Martinov, pas trop fier, et n’ayant plus le nom en tête s’en alla consulter le dossier et lâcha le morceau :

 

– Thérèse Gringola.

– Et bien voilà ! Et elle t’as demandé quoi ?

– Tu voulais un renseignement, pas deux !

– Au point où t’en es !

– Débunker le truc !

– Personne ne saura que tu m’as parlé. Je me mets à ta place, ce n’est pas évident. Je pourrais te dire que je m’en veux, mais je n’avais pas le choix. Et ne crains rien, ce renseignement me rassure, ma sœur doit savoir ce qu’elle fait.

 

« Ma sœur ? Pourquoi parle-t-il de sa sœur ? »

 

– Restions en-là !

– Ne soyons pas ennemis, je vous invite au restaurant.

– C’est pas vraiment l’heure !

– Je passe vous prendre à midi.

– S’il vous plait, restons-en là, je vous en prie.

– OK, je n’insiste pas, voici ma carte, je suis Louis Gringola, le frère de Thérèse.

 

Oups. !

 

– Mais qui vous a mis sur ma piste ?

– Je préfèrerais ne pas répondre.

– Je vous ai fourni deux renseignements, vous me devez bien ça !

– Ça risque de vous déplaire.

– Je m’en fous, dites-moi.

– Je voulais savoir pourquoi une personne s’intéressait à la table tournante de la vieille. On a remonté la piste jusqu’à vous grâce à votre portefeuille.

– Mon portefeuille ?

– Ne me demandez pas de détails, Ninotchka ne m’en a pas donné ! Mentit-il pieusement.

– Ninotchka ! Putain, qu’est-ce que je peux être con ! S’exclama le professeur qui venait de comprendre.

– Je ne pense pas que vous soyez con ! Considérez tout cela comme un jeu ! Dans un jeu il n’est pas rare de perdre, et après tout quelle importance ?

– Mwais…

– Alors du coup, ce restau ?

– Non, merci, une autre fois peut-être.

– C’est dommage parce qu’après le restaurant je t’avais fait une promesse.

– Je sais, mais là, pour le moment je suis un peu démotivé. Bon, on va se rhabiller.

 

Et le professeur se lève.

 

– Tu sais que t’a un beau cul, toi ? Lui dis Louis.

– Tant mieux !

– J’ai eu vraiment beaucoup de plaisir à t’enculer ! Et puis tu suces vachement bien ! Tu ne veux pas me sucer juste encore un peu ?

 

Martinov se demande alors à quel jeu joue maintenant son partenaire puisqu’il a obtenu ce qu’il était venu chercher.

 

En fait Louis était un peu honteux d’avoir manipulé le professeur, il voulait simplement lui montrer qu’il n’était pas un ingrat.

 

– Allez fait moi plaisir ! Prend ma bite dans ta bouche.

 

Martinov le fait, mais le cœur n’y est plus vraiment. Louis eut alors une idée

 

– T’es bi ou t’es gay ? Demanda-t-il.

– Tu sais les étiquettes… en fait j’aime bien les femmes, et j’aime bien les bites.

– Tu dois aimer les travestis alors ?

– Ma foi, c’est bien troublant !

– Tu aimerais me voir en travesti.

– Parce que…

 

Louis sort alors son téléphone portable et lui montre quelques photos Louis est à peine reconnaissable avec son visage maquillé et sa longue perruque brune. Le professeur est troublé de chez troublé et recommence à avoir une petite érection.

 

– Très troublant en effet !

– C’est mon double en fille, quand je me travesti je suis Louisa.

– Eh bé ! Répond Martinov faute de meilleure répartie.

– Ça te dirait de me voir en vrai !

– Oui bien sûr…

– Habille-toi je t’emmène chez moi, je t’offre une heure avec Louisa.

– Et en quel honneur ? Tu vas me demander quoi après ?

– Rien du tout ! J’ai été un peu salaud avec toi ! Je veux me racheter en te faisant plaisir, et pour moi ce sera loin d’être une corvée.

– Euh ! Aujourd’hui ?

 

Et c’est ainsi que le professeur Martinov se retrouva dans l’appartement coquet de Louis, au pied de la Butte Montmartre. Mais il est malin notre vert professeur, pour être certain d’être en forme il a avalé une de ses petites pilules miracle.

 

– Je te sers à boire et je vais me préparer, j’en ai pour une vingtaine de minutes, il y a quelques BD pour t’occuper en attendant, j’ai tous les Tintin.

– Ça me changera des Trois Mousquetaires !

– Pardon ?

– Non rien !

 

Et un bon quart d’heure plus tard, Louis, ou plutôt Louisa faisait son apparition. Martinov subjugué n’en croit pas ses yeux ! Le maquillage est parfait, les yeux, la bouche, tout… la perruque n’est pas brune comme sur les photos, mais blonde, ses belles jambes sont gainées de bas autofixants en voile noir et mise en valeur par une paire d’escarpins très chics. Une simple nuisette rose assez transparente l’habille, pas de culotte !

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– Eh ben dis donc, tu me fais bander ! Commente le professeur.

– C’est le but de l’opération, mets-toi donc à poil, on va jouer tous les deux.

 

Martinov obtempère à la vitesse grand V, tandis que Louisa qui vient de mettre un peu de musique latino se met à se trémousser des fesses.

 

– Alors, il te plaît mon cul ?

– Il est superbe ! Répond Martinov qui bande comme un cerf.

– Un vrai cul d’enculé, non ?

– Euh…

– Mais entre enculés on va se comprendre, viens donc m’embrasser ma petite salope.

 

Martinov n’aime pas embrasser les hommes, même s’il le fait quand même avec une certaine réticence, mais là il n’hésite pas une seule seconde, et nos deux complices s’échangent un long baiser baveux tout en se tripotant mutuellement la bite.

 

– Attend lui dit Luisa, j’ai une petite envie de pisser préalable ! Tu viens avec moi ?

– Pourquoi ?

– Pour regarder ! Tu t’es déjà fait pisser dessus ?

– Oui, j’aime bien !

– Dans la bouche ?

– Aussi oui !

– Tu veux ?

– Pourquoi pas !

 

Parvenu dans les toilettes, Martinov se met à genoux et ouvre une large bouche tandis qu’un joli jet d’urine sort de la belle bite de Louisa.

 

– Délicieux ! Commente le professeur qui après avoir avalé quelques bonnes gorgées, se relève pour carrosser son partenaire

 

Et Louisa ne tarde pas à bander un maximum. Chacun veut sucer l’autre, ils se gênent se retrouve sur le tapis et comme si c’était la chose la plus naturelle du monde et se sucent en soixante-neuf. La magie du 69, du moins quand il correctement effectué, c’est qu’on a l’impression de se sucer soi-même, et notre professeur est aux anges.

 

Ils finissent par se relever, en sueur.

 

– Je suppose lui dit Louisa que n’es pas trop actif, mais tu pourrais peut-être me mettre un gode, je vais aller le chercher.

– Non, si tu veux que je te prenne, ça devrait le faire !

– C’est vrai qu’en ce moment tu bandes bien.

 

Louisa se positionne en levrette et Martinov après s’être encapoté et lui avoir humidifié le trou de balle d’un peu de salive, l’encule bien à fond.

 

– Oh ! Que c’est bon ! Dis donc, tu pètes la forme, pépé ! Olala, c’est bon, vas-y continue.

 

Martinov sent monter son plaisir, mais se freine. C’est qu’il n’a pas l’intention de jouir si tôt, la bite de Louisa il la veut à nouveau dans son cul. Et après avoir limé dix minutes en se contrôlant, il se retire, expliquant qu’il a besoin de faire une pause. Pas fou (on devrait dire pas folle) Louisa comprend parfaitement la situation, il va dans la cuisine, revient avec deux verres de jus de fruits qu’ils engloutissent.

 

– Mets-toi le levrette, je vais te redonner de la bite ! Lui dit le travesti.

 

Alors Martinov offre son cul pour la seconde fois de la journée, le plaisir est supérieur à la séance du matin, allez savoir pourquoi, sans doute parce que les deux complices sont maintenant dans un climat de confiance réciproque. Toujours est-il Louisa s’agitant comme une forcenée finit par jouir dans le postérieur de vieux professeur qui lui-même perçoit trente-six chandelles.

 

– Oh ! Quel pied ! Commente simplement le travesti.

 

– Du coup ça fait un peu tard pour le restaurant ! Constate Louisa.

– Pas grave, je vais rentrer, merci pour ce bon moment.

– Attend je vais te raccompagner en bagnole.

– Tu restes habillée en fille ?

– Ça t’embête ?

– Pas du tout !

 

Louis pensait alors avoir tout compris : la table et son manipulateur constituait une machination provenant probablement d’Herman son neveu. Sa sœur ayant eu vent de l’affaire s’efforçait donc de contrarier leurs projets. Tout cela était donc très bien. Pas de quoi s’inquiéter, d’autant que Ninotchka continuerait à veiller au grain.

 

Une excellente journée en somme !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 07:17

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 16 – Ninotchka, la perverse par Maud-Anne Amaro

Ninotchka

Le visage de Ninotchka s’avance vers celui de Béatrice, les lèvres se rencontrent, le baiser est chaste, mais signe une promesse.

 

« C’est malin ! Cette andouille a trouvé le moyen de m’exciter ! »

 

– Ça te dirait qu’on fasse des trucs ensemble ? Propose Ninotchka.

– Est-ce bien raisonnable ?

– Je suis très cochonne, tu verras.

– Ça veut dire quoi « cochonne ».

– Que j’aime le sexe ! Je n’ai pas encore trouvé de meilleur passe-temps.

– Dans ce cas… On va chez toi !

– Pas possible, j’ai une coloc ! Répondit Ninotchka.

 

« Toi ma fille, tu me caches quelque chose, mais on va voir quelle est la plus maline de nous deux ! »

 

– Chez moi, ce n’est pas possible non plus ! Répondit Béatrice.

 

« Pas la peine qu’elle sache où j’habite ! »

 

– Reste l’hôtel ! Proposa Ninotchka, un brin dubitative. C’est cher…

– On partagera…

– Si t’es en mission, tu peux peut-être compter ça dans tes faux frais !

 

« Ben voyons ! »

 

– Une chambre à deux lits ? S’enquit le réceptionniste.

– Non une chambre avec un grand lit !

 

En chambre, les deux femmes commencèrent par des bisous. (Ce genre de choses commence souvent pas des bisous), puis par des pelotages de moins en moins sages, avant qu’elle ne se missent toutes deux en costumes d’Eve.

 

– J’aime bien tes seins ! Dit Béatrice d’un ton admiratif.

– Ils sont trop gros !

– Les hommes aiment bien.

– Oui mais moi je trouve qu’ils sont trop gros.

– Mais non ! Et puis j’aime bien tes tétons.

 

C’est vrai que Ninotchka avait le téton fier, sombre et arrogant.

 

– Je vais te les lécher :

– Vas-y, j’adore qu’on me les lèche.

 

Béatrice s’excitait à sucer les seins de la fausse russe, dont les bouts furent bientôt barbouillés de salive.

 

– Attends, moi aussi j’aimerais bien profiter des tiens ! Lui dit Ninotchka

 

Il se produit alors quelque chose d’étrange. Les deux femmes ont chacune accepté cette rencontre charnelle avec des arrières pensées, voulant toutes deux en savoir davantage sur l’autre. Ni pour Béatrice, ni pour Ninotchka cela ne constituait une corvée puisque ces deux donzelles sont bisexuelles désirables et libérées. N’empêche que dans le feu de l’action c’est bien l’excitation qui dominait laissant assez loin derrière les arrières pensés.

 

Ce contact étant avant tout physique, elles ne s’embarrassèrent que modérément de doux câlins pour venir à l’essentiel et c’est ainsi que la bouche de Ninotchka vint rapidement butiner la jolie chatte de Béatrice.

 

Cette dernière réalisa soudain qu’elle avait un tout petit problème, oh pas grand-chose, juste une envie de faire pipi. Il fallut bien qu’elle en avertisse sa partenaire afin qu’elles s’interrompissent (si j’ose dire).

 

Béatrice s’en va donc faire son petit besoin dans la minuscule salle de bain attenante à la chambre d’hôtel, mais voilà Ninotchka qui la suit en sautillant comme une gazelle.

 

– Je peux regarder ?

– Oh ! Toi t’es une grosse coquine !

– Je peux, alors ?

– Mais bien sûr, ma toute belle ! Tu as le droit de regarder mon pipi, et même que si tu en veux une goutte, il ne faut surtout pas te gêner.

– Juste une goutte, alors, parce qu’il ne faut pas abuser des bonnes choses !

 

Béa s’installe alors sur la cuvette des toilettes de telle façon que sa partenaire puisse avoir une vue imprenable sur le jet doré qui ne demande qu’à jaillir de sa tendre source.

 

Et dès que ça sort, Ninotchka, rapide comme l’éclair se baisse pour mettre sa bouche dans la direction du jet afin d’en avaler une bonne rasade.

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– Ben dit donc, c’est ça ta petite goutte ?

– J’avais grande soif !

– On en a foutu plein par terre !

– On nettoiera tout à l’heure ! Tu m’embrasserais sur la bouche après ce que je viens de faire ?

– Bien sûr !

 

Nos deux coquines se roulèrent donc un patin parfumé à l’urine fraichement pissée.

 

– A mon tour de pisser ! Annonça Ninotchka. Tu veux voir, tu veux boire, tu veux quoi ?

– Tout ça !

 

La fausse russe tente de pisser, mais ne parvient qu’à lâcher que quelques pauvres gouttes qui ne laissèrent dans le palais de Béatrice qu’un goût de trop peu.

 

– On retourne sur le lit, allonge-toi comme tout à l’heure, je crois que j’ai un petit truc dans mon sac…

 

« Je la trouve bien directive, cette Ninotchka, mais bon jouons le jeu ! »

 

Et la voilà qui revient avec un gode, un gode, très réaliste, tout rose.

 

– D’où tu sors ça ?

– De mon sac à main !

– Tu te balade avec un gode dans ton sac à main !

– Ben oui, je suis une femme moderne, j’ai aussi des préservatifs et du gel !

 

Elle n’en revient pas, Béatrice !

 

« Mais c’est qui au juste cette nana ? »

 

Sauf que sur ce coup-là, Ninotchka, nous fais un gros mensonge, hier soir après son service chez la mère Mornay-Sauvignac, elle est rentrée chez elle, s’est changé et est partie faire un « petit extra » chez un monsieur qu’elle connait bien. En rentrant, elle a tout simplement oublié de retirer de son sac à main les petits accessoires.

 

– Tu veux le lécher ? Demande-t-elle

– Non ! Enfonce-le-moi !

– Ici ou là ?

– Là ! Répond Béatrice en pointant du droit son orifice anal.

– T’as raison, je vais t’enculer !

– C’est ça, encule-moi !

– T’aimes ça, te faire enculer par un mec ?

– S’il sait si prendre, oui !

– Bon lève la jambe que te l’enfonce.

 

Mais à cette position quelque peu fatigante, Béatrice préfère la levrette, elle se retourne et offre donc son joli petit cul au regard concupiscant de sa partenaire. Histoire d’en ajouter un peu, elle se cambre plus que nécessaire et s’écarte les globes fessiers de ses mains.

 

– Oh, que c’est beau !

– Il paraît, oui !

– Je vais lubrifier un peu !

– Vas-y, lubrifie, ma jolie !

 

La langue de Ninotchka s’approche du trou du cul de Béa puis commence à virevolter autour de l’œillet brun. Elle aime ce goût acre et un peu spécial, ce léger goût de merde, pour appeler les choses par leur nom, mais ne fait aucun commentaire. On peut joindre l’utile à l’agréable, mais il n’est sans doute pas utile de prendre le risque de choquer sa jolie partenaire.

 

Toujours est-il que le gode va et vient Ninotchka assurant un rythme régulier et n’hésitant pas à changer de main pour éviter les crampes.

 

Béatrice finit par être envahie d’ondes de plaisirs qui vont crescendo et ne tarde pas à jouir en étouffant son cri de plaisir (ben oui, on est à l’hôtel !)

 

Ninotchka ressort le gode, n’ose pas ni le sucer, ni le faire sucer et le camoufle dans un kleenex.

 

– A toi de me lécher !

 

Ce genre de chose n’a jamais été une corvée pour Béatrice. Sa partenaire s’est tellement prise à ce jeu qu’elle en est mouillée comme une éponge. La jeune chimiste de régale de ses sucs intimes au goût de miel, mais elle se sent fatiguée et moins excitée, aussi ne cherche-t-elle pas à s’éterniser. Sa langue agile cible le petit clito et vient l’agacer comme il se doit. Quelques instants plus tard, Ninotchka montait au ciel.

 

– On reste dormir ici ? Demande Ninotchka.

– Non, je vais prendre un taxi et rentrer.

– Pourquoi ? On est bien ici, et puis on a payé, non ?

– Oui, mais je préfère mon lit.

 

Ce jeu de dupe avait été plutôt agréable pour les deux femmes mais n’avait serci à rien. Béatrice n’en savait pas plus. Quant à Ninotchka, pas une seule fois au cours de cette soirée, elle avait eu l’occasion de profiter d’un moment d’inattention de Béatrice pour fouiller dans ses affaires.

 

« Bof ! Je me débrouillerais mieux la prochaine fois. »

 

Jeudi 30 septembre

 

Ninotchka rendit compte de tous ces évènements à Louis Gringola.

 

– Mais pourquoi tu lui as parlé de la table ?

– Tu étais injoignable. Il a bien fallu que je prenne une décision. Si je prétendais ne rien savoir, on perdait le contact…

– Mwais, évidemment. T’as choppé son adresse ?

– Non, elle était sur ses gardes, tu sais le genre à aller pisser avec son sac à main.

– C’est bizarre, ça ! Si tu peux, essaie de creuser l’affaire, je te fais confiance.

– A mon avis, elle va me recontacter, j’aviserais à ce moment-là.

– Ouais, tache d’avoir ses coordonnées.

 

Béatrice

 

Béatrice raconta sa journée de la veille au professeur Martinov.

 

– C’était bien au moins la galipette ?

– Hé !

– Bon, c’est quand même surréaliste, la bonne femme aurait une table truquée chez elle ? Faudrait éclaircir ce point, il faudra demander à la soubrette depuis combien de temps elle l’a.

– En fait résuma Béatrice, on ne sait pas à quel jeu joue cette nana, en lui offrant du fric, on pourrait par exemple essayer de s’introduire dans l’appartement, essayer de trouver quel est le trucage, d’abord hors séance, puis pendant une séance, la vieille est sourde comme un pot et est à moitié miro, ça ne devrait pas être trop difficile.

– Oui, enfin, c’est une façon de voir les choses.

– Le hic, c’est que si la nana est impliquée dans le trucage tout s’écroule, or dans la conversation elle s’est un peu dévoilée, elle a été embauchée récemment, qu’elle soit complice du tourneur de table est parfaitement possible.

 

Au téléphone Ninotchka ne voulut rien dévoiler de plus, mais fut d’accord pour rencontrer de nouveau Béatrice après son service au même endroit que la veille.

 

– J’ai une idée, confia cette dernière à Martinov ! Si tu venais avec moi ? On fait comme si on ne se connaissait pas, tu la suis, quand on saura où elle habite on y verra peut-être plus clair.

– Comment ça ?

– En se renseignant… Les voisins, le gardien…

– Je croyais qu’on n’était pas des détectives privés ! Ironise le professeur.

 

Au bistrot, Martinov et Béatrice entrent avec deux minutes d’intervalle. Béatrice se place sur une banquette, le professeur à quatre mètres d’elle. Une belle erreur et nous verrons bientôt pourquoi.

 

Quand Ninotchka arrive, elle s’attable devant Béatrice, ce qui fait qu’elle se trouve constamment dans le champ de mire du professeur Martinov.

 

Les deux femmes se font un bisou et passent commande.

 

– Alors, on a oublié de me demander des trucs ?

– Juste deux ou trois bricoles.

– Alors si c’est juste deux ou trois bricoles, ça fera 50 euros !

– Tu ne crois pas que tu exagères un peu, non ?

– T’as un budget pour ça, non ?

– Bon OK, voilà ton billet. Alors, dis-moi, les séances de spiritisme, elles ont lieu où ?

– Je te l’ai dit : dans l’appartement de ma patronne.

– Oui, mais précisément ?

– Dans une, pièce à part. Elle appelle ça la pièce bleue, c’est son cabinet particulier, c’est là qu’elle a emmagasiné une partie de ses trésors dans des vitrines. Je dois y aller une fois par semaine passer un coup de plumeau et tu sais quoi ?

– Non, je ne sais pas quoi ?

– La vieille, elle est tellement parano qu’elle y a fait installer une caméra pour me surveiller quand j’y vais.

– Parce que sinon, c’est fermé à clé ?

– Oui, mais avec une clé à quatre sous, j’y entre comme je veux !

– Pour ?

– Pour faire mes petites affaires.

– Avec la caméra ?

– Elle n’est pas derrière à ce moment-là, et elle n’enregistre rien.

– La table magique, elle est donc dans cette pièce ?

– Oui !

– Elle l’a depuis quand sa table ?

– Pas longtemps. C’est monsieur Marcel qui l’a fait acheter à la vieille.

 

Béatrice se fit soudain une étrange réflexion :

 

« Cela fait deux fois qu’elle me dit implicitement qu’elle vole sa patronne, or elle ignore qui je suis, comment sait-elle que je ne suis pas une détective privée engagée pour enquêter sur ses larcins ? Bizarre ! »

 

– Il y aurait un moyen pour que moi ou l’un de mes collègues puisse entrer discrètement dans cette petite pièce pour examiner la table ?

– Impossible quand Romuald est là ! Mais le soir pourquoi pas, j’ai toutes les clés et la vieille se couche de bonne heure… J’y réfléchis et on se rappelle, mais le service ne sera pas gratuit.

 

Tout en parlant Ninotchka observait le curieux personnage barbichu qui n’arrêtait pas de regarder dans sa direction.

 

« Ce mec marche peut-être avec Béatrice, dans ce cas, il va me suivre en sortant du bistrot, si c’est ça je vais m’amuser un peu. »

 

– Je vais te laisser, ce soir, il faut que je rentre.

– O.K. Toujours à ta disposition pour répondre à tes questions… et pour le reste aussi.

 

Au lieu de prendre le métro, Ninotchka se mit à flâner sur le Boulevard Saint-Germain, il ne lui fallut pas longtemps pour constater que le barbichu la suivait. Elle le fit lanterner et l’entraîna jusqu’au Boulevard Saint-Michel et traversa pour tourner sur la gauche.

 

« Bon, elle va m’emmener jusqu’où ? » Fulminait le professeur Martinov.

 

Ninotchka avance en direction de la fontaine Saint-Michel, puis se retourne, revient sur ses pas et se dirige vers le professeur en le regardant droit dans les yeux.

 

Martinov ne sait que faire et se retourne par réflexe.

 

« Merde, c’est foutu ! » Se désole-t-il.

 

– Bonjour, barbichette !

– Pardon ?

– Je constate que mon physique ne vous laisse pas indifférent.

– Vous vous méprenez…

– Je ne me méprends pas du tout, je vous ai repéré au bistrot, vous n’avez pas arrêté de mater mon décolleté.

– Restons-en là !

– Une heure, 100 euros, chez moi, c’est à dix minutes en métro.

 

« Chez moi », elle a dit « chez moi », donc on connaîtra l’adresse ! »

 

– Je vais peut-être commettre la faiblesse d’accepter.

– Tu ne regretteras pas, reste là, je vais demander à ma coloc d’aller faire un tour.

– De mon côté, faut que je prenne des sous à un distributeur.

 

« De deux choses l’une : ou il en profite pour disparaître ou sinon, ben j’essaierais de savoir qui il est et j’aurais gagné 100 euros. »

 

Ninotchka fit d’abord semblant de téléphoner afin de savoir comment réagissait Martinov, quand elle constata qu’il restait bien sage dans son coin, elle téléphona « pour de vrai ».

 

– Allo Aline ! Est-ce que tu peux me prêter ton studio pendant une heure.

– Pourquoi faire ?

– Une passe !

– Parce que tu fais des passes ?

– Oui, parfois, comme ça… Je t’expliquerai.

– Attends ! Pourquoi tu ne demandes pas à ton client de t’emmener à l’hôtel ?

– Je t’expliquerai ça aussi. T’es d’accord ou pas ?

– La moitié pour moi, alors ?

– Euh ! Oui bien sûr !

– A moins qu’il veuille faire un truc à trois ?

– Non, non, il ne faut pas qu’il te voie, c’est un détective privé et je suis en train de le faire marron avec une fausse piste.

– Bon tu me mettras mes sous dans le tiroir de l’armoire à pharmacie.

– Ton nom est sur la porte ?

– Oui !

– Masque-le.

– OK. Les clés seront sous le paillasson ! Je serais sortie dans 5 minutes et je reviendrais à 22 h 30, ça ira ?

– Impeccable.

 

Le trajet en métro jusqu’à Bastille fut assez pénible à cause des couloirs interminables. Ninotchka l’emmena ensuite rue du Faubourg Saint-Antoine dans un immeuble vieillot.

 

– Si tu aimes des trucs un peu spéciaux, enfin, je veux dire des trucs coquins qui sortent de l’ordinaire… tu me le dis, j’ai les idées larges.

– Je n’ai pris que 100 euros…

– Mais je ne t’en demande pas plus, moi, je travaille à l’heure.

– Ah bon !

– Alors tu voudrais du spécial ?

– Si tu avais un petit gode ?

 

Voilà Ninotchka bien embêtée, parce que contrairement à la veille, elle ne l’a pas dans son sac à main. Mais elle ne perd pas son sang-froid, commence à farfouiller dans les tiroirs en rouspétant !

 

– Mais merde, j’avais deux godes, un grand et un petit, où est-ce qu’ils sont passés ?

 

Elle fait ensuite semblant de téléphoner.

 

– T’aurais pas emprunté mes godes par hasard… Ah, c’est malin, tu aurais pu me prévenir. Je fais comment avec mon client maintenant… Bon je vais me débrouiller.

 

– C’est pas grave ! Intervient le professeur qui a toujours été d’un naturel arrangeant.

– T’inquiètes pas, je gère ! Allez, on se déshabille !

 

Martinov est en arrêt devant les magnifiques seins de la fausse gretchen

 

Il serait faux de dire que la réciproque était vrai. Martinov à poil n’avait rien du vieux play boy : trop de bidon, trop flasque, trop « vieux ». Mais il bandait bien.

 

Ninotchka avait déjà eu des partenaires « âgés », des hommes plutôt fortunées. Il y avait deux catégories, ceux qui sous prétexte qu’ils payaient se croyaient tout permis, y compris parfois de la mépriser, et ceux qui ne se rendaient pas compte que le temps de se proclamer play-boys étaient derrière eux et qui jouait les « m’as-tu-vus », ces derniers étaient plus sympas mais pouvaient devenir collants.

 

Elle ne pouvait classer Martinov dans aucune de ses catégories, il émanait du personnage une impression de bonhommie empreinte de timidité qui l’amusa.

 

– Ben dis donc tu bandes bien, toi !

– Eh !

– Ils te plaisent mes nénés, hein, tu vas pouvoir les caresser et les embrasser, mais avant je vais m’occuper un peu de ton petit cul, mets-toi en levrette.

 

Martinov s’exécute. Ninotchka a toujours sur elle quelques préservatifs, ce n’est pas très encombrant et on n’est jamais trop prudent. Elle en extrait un de son étui, se passe deux doigts dedans et tente d’introduire tout ça dans le fondement de notre vert professeur

 

– Je vais lubrifier un peu, ça glissera mieux ! Indique-t-elle.

 

Elle s’empare préalablement d’un mouchoir en papier qu’elle passe au robinet et lui rafraichit le trou du cul (voyez-vous cher lecteur, nous sommes en pleine poésie !)

 

Sa langue furète ensuite autour de la rosette en de larges circonvolutions, puis en pointant au centre de l’endroit. L’anus ainsi sollicité ne tarde pas à s’entrouvrir.

 

– T’aimes ce que je te fais !

– Oui !

– Attention, j’enfonce mes doigts !

– Arrgh !

– Un problème ?

– Non, continuez !

– Tu peux me tutoyer !

 

Les doigts vont et viennent faisant se pâmer d’aise notre coquin de professeur. Mais la belle finit par se fatiguer à pilonner ainsi

 

– Ça t’as plu ? Demande-telle en se retirant.

– Oui !

– Tu veux que je te suce ?

– Euh, vos seins !

– Tous les mêmes, les hommes, les seins, les seins ! Mais tu peux y aller, ils sont à toi ! Vas-y doucement quand même !

 

Martinov commence par les caresser, se régalant de leur douce texture. Le doigt s’approche du téton.

 

– Je peux toucher là aussi ?

– Bien sûr !

 

Ninotchka est surprise de voir son client si correct et prévenant, elle s’en serait sans doute voulu de l’escroquer d’une façon ou d’une autre, mais en l’occurrence, il ne s’agit que de récupérer ses coordonnées, donc tout va bien !

 

Le professeur fut comme fou de plaisir quand la belle lui permit de lui lécher les tétons. Il était comme un gosse devant un nouveau jouet, pourtant il en avait léché des bouts de seins, mais ce genre de plaisir ne se renouvelle-t-il pas à chaque fois ?

 

Il fallut bien qu’à un moment, Ninotchka lui balance la petite phrase magique qui le ferait cesser.

 

– Je vais te sucer un peu !

 

Il ne saurait bien évidemment refuser telle proposition.

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Dans l’art de la pipe Ninotchka était experte, et lui déballa le grand jeu, ballet rapide de son petit bout de langue sur le méat, léchage en largeur du gland, fausse gorge profonde, gobage des testicules et pompage classique.

 

Quand elle sentit perler une goutte de liquide séminal, elle stoppa sa fellation. Il allait bientôt jouir, alors autant lui permettre de le faire en beauté.

 

Sans lui demander son avis, elle lui encapota la bite.

 

– Tu aimerais m’enculer ? Moi j’adore qu’on m’encule !

 

Voilà une proposition à laquelle ne s’attendait pas le professeur Martinov. Il se dit alors qu’il avait eu une chance inouïe d’être tombé sur une véritable perle !

 

« Quand je pense qu’au départ j’ai accepté de la suivre uniquement pour avoir l’adresse ! »

 

Et voilà, (véritable cerise sur le gâteau), que Ninotchka se met en levrette, le cul cambré, les cuisses écartées offrant une vue imprenable sur tous ses trésors.

 

– Viens ! Mais attends je vais te demander quelque chose, quand tu sentiras que tu es prêt à jouir, tu te retires, tu vires la capote et tu me jouis dessus.

 

Pas contrariant, Martinov pénètre analement Ninotchka et commence une série de va-et-vient, il sait très bien qu’il ne va pas durer longtemps, aussi essaie-t-il de se maîtriser, mais ce n’est pas chose facile, alors il fait comme elle a dit : il sort de son cul, se débarrasse de la capote. Mais il n’est pas assez rapide et au lieu d’arroser la belle, il se met à rependre son sperme sur ses mains et sur son bas-ventre.

 

– Désolé pour le final, mais…

– Mais c’est pas grave mon biquet, donne voir, je vais te nettoyer, l’essentiel c’est que tu as bien joui, ça t’as plus alors !

– Tu m’as gâté !

– Eh, oui, j’essaie de faire bien les choses

 

Ninotchka essuya sommairement notre bon professeur Martinov, mais sembla peu satisfaite de ce petit nettoyage.

 

– Tu veux prendre une douche ? Lui proposa Ninotchka.

 

Le professeur encore sur son nuage accepta sans se douter qu’elle avait tout fait pour qu’il en prenne une et pourrait ainsi en profiter pour fouiller dans son portefeuille et récupérer son adresse.

 

Le rapport n’aurait pas été empreint d’arrières pensées, Martinov lui aurait demandé comment ils pourraient se revoir. Il lui fallait donc jouer cette carte pour ne pas éveiller ses soupçons. Pas un instant il ne lui vint à l’idée que c’était elle qui le manipulait.

 

– Si on veut se revoir…

– Je vais te donner mon numéro

– Et ton prénom ?

– Ida ! Et toi ?

– Joseph !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 07:08

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 15 – Béatrice en mission par Maud-Anne Amaro

 

StampBea

Mardi 28 septembre

 

Le professeur Martinov entre en scène

 

(Il était temps…)

 

– Je suis Thérèse Gringola ! Se présenta la visiteuse dès qu’elle fut sur le pas de la porte du professeur Martinov.

 

– Nous vous attendions ! Répondit avec une déférence très professionnelle, Béatrice Clerc-Fontaine, la jeune et jolie collaboratrice blonde du vieux professeur Martinov.

 

On fit asseoir Thérèse, tandis que le professeur Martinov prenait une posture en feuilletant le dossier de la cliente, en fait une simple lettre dans laquelle elle expliquait ses desiderata. En fait il ne savait pas encore s’il prendrait cette affaire, Béatrice, elle était carrément réticente. Ils avaient néanmoins accepté de recevoir leur visiteuse avant d’adopter une position définitive.

 

Thérèse Gringola était de celles qui auraient été pas mal du tout, physiquement pourvu qu’elles acceptent de « s’arranger » un peu mieux. La trentaine, probablement célibataire si toutefois l’absence d’alliance signifie encore quelque chose aujourd’hui, Fausse blonde dotée d’une décoloration trop vive, peau claire, les yeux bleus, un visage agréable, des lunettes moches et habillée d’un ensemble extravagant.

 

– Bon, on récapitule, commença le professeur, votre tante est sous l’emprise d’un escroc qui se prétend magicien et vous souhaitez qu’on le confonde, c’est bien ça ?

– C’est exactement ça !

– Vous pourriez m’en dire un peu plus ?

– Il fait payer ses séances très chères, encore ça, à la limite je pourrais m’en moquer, mais il la manipule pour lui extorquer sa fortune.

– Oui, je comprends bien, mais techniquement, ça se passe comment ?

– Il fait tourner les tables, il invoque les esprits.

– On connaît ces trucs depuis longtemps, il y a de la littérature là-dessus. Pourquoi ne pas essayer de faire entendre raison à votre tante ?

– Parce que dans ces situations, les gens font toujours la même réponse : « le milieu est infecté de charlatans, mais le mien n’en est pas un. »

– Evidemment ! Concéda Martinov.

– De plus elle affirme que les esprits lui ont révélés des choses que le magicien ne pouvait pas connaître.

– Ça aussi c’est classique, vous savez comment ils pratiquent ?

– Oui, c’est de la manipulation, ils interprètent les expressions du visage, ils se servent d’éléments suggérés qu’ils extrapolent, ils prêchent le faux pour savoir le vrai… Mais la raison ne peut rien contre la foi !

– Hélas !

– Donc, il faudrait déjà que je mette à jour le mécanisme que ce bonhomme utilise pour faire tourner les tables ! Il n’y en a pas quarante mille. Mais, je fais comment ? Je m’introduis chez lui par effraction. Un détective privé pourrait à la limite accepter ce genre de choses, pas moi, ce n’est pas mon métier.

– Mais…

– Attendez ! Ce n’est pas tout, et une fois que je saurais comment fonctionne le mécanisme, je me pointe en pleine séance de spiritisme chez le type et j’explique aux gens que justement je passais par-là et que voyant une table truquée, je ne pouvais pas faire autrement que de révéler la supercherie. Vous rêvez, mon petit !

 

Alors Thérèse Gringola se lève et d’un geste très théâtral décline le trop célèbre :

 

– Puisque vous le prenez ainsi…

– Je ne vous ai rien dit d’offensant ! Se défend Martinov, je vous ai simplement expliqué que vous vous trompiez d’adresse.

– Si c’est cela le ton que vous employez d’ordinaire avec les femmes, cela ne m’étonne pas que vous soyez resté célibataire.

 

La vanne agace le professeur mais amuse Béatrice qui se retient d’éclater de rire.

 

– Je vous dispense de vos commentaires sur ma vie privée ! Sortez ! Dit simplement Martinov.

– Je suis quand même navrée de constater que vous ne ressemblez en rien au personnage que monsieur Petit-Couture m’avait décrit !

– Hein ? Quoi ? C’est Petit-Couture qui vous a recommandé à moi ?

– Je viens de vous le dire !

– Mais ça change tout, fallait le dire tout de suite, rasseyez-vous.

 

Thérèse accepta aussitôt de se rasseoir, sa détermination à quitter les lieux n’était donc que feinte.

 

– Si Gérard Petit-Couture pense que je peux résoudre cette affaire, c’est sans doute que je peux la résoudre, je ne vois pas trop comment mais je trouverais. Par contre ça risque d’être assez cher, j’ai une formule de forfait journalier pour ce genre d’affaires… Seulement, combien de temps ça va prendre, je n’en sais rien, ça peut être long.

– Qu’importe, j’ai de l’argent.

– O.K. je vous prépare un petit contrat, un forfait à la semaine renouvelable par tacite reconduction et que vous pourrez dénoncer à votre guise.

– Ce sera parfait…

– Je vous fais attendre à côté !

 

Béatrice lève les yeux au ciel.

 

– Y’a un problème ? Demande Martinov.

– Plutôt, oui ! Ce n’est pas parce que c’est Petit-Couture qui nous l’envoie qu’il fallait accepter, tu avais pourtant bien résumé la situation !

– Petit-Couture nous a rendu souvent service et nous aurons encore besoin de lui, je ne vais pas aller virer quelqu’un qui vient de sa part. on va simplement tergiverser un peu.

– Mwais.

 

Bref, le contrat fut signé, et Martinov demanda les coordonnées du magicien véreux et de la tata. Pour le mage elle ne donna que le nom en précisant qu’il pouvait s’agir d’un pseudo et s’abstint de communiquer son numéro de téléphone usuel, estimant qu’un contact direct entre le mage et le professeur risquait d’être contreproductif.

 

Mercredi 29 septembre

 

Le mage De Digne puisque c’est ainsi qu’il se faisait appeler en toute modestie possédait un site Internet, assez sommaire, en fait une double page, sur la première : la présentation d’usage sans photo et sans adresse mais avec les heures et jours de consultations et tout le tintouin ainsi qu’un numéro de téléphone, sur la seconde les inévitables témoignages de personnes vouant au mage une reconnaissance éternelle.

 

Béatrice compose le numéro de téléphone et tombe sur un message enregistré qui explique en gros que le carnet de rendez-vous du mage est complet pour les six prochains mois et qu’il ne peut malheureusement accepter de nouveaux clients et bla-bla-bla.

 

Donc pas moyen d’approcher le mage directement, il fallait donc passer par la tata.

 

Une tentative d’approche téléphonique « au flan » échoua lamentablement, les communications de la vieille étaient filtrées par un bonhomme obséquieux et buté. (Romuald, vous l’aurez deviné !)

 

Il fallait donc se rendre sur place avec un plan minutieux, c’est Béatrice qui s’y colla en bougonnant.

 

Elle passa un coup de fil préalable à Thérèse Gringola :

 

– Je vais passer chez votre tante, mais il me faut la jouer fine, Je pensais me faire passer par exemple pour une journaliste, mais il me faudrait un sujet juste pour amorcer le contact, après je pense pouvoir me débrouiller.

– Branchez là sur les tableaux, elle en achète sans arrêt en salle de vente.

– Pourquoi pas, mais il me faudrait quelque chose de plus précis.

– Attendez, elle a acheté un tableau il y a quelques mois, un peintre qui se nomme Tabouret, le nom m’a amusé.

– Tabouret comme un tabouret ?

– Tout juste.

– On va faire avec.

 

Un coup d’œil sur Internet où l’on trouve quelques références sur ce peintre :

 

« Joseph Baptiste Honoré Charles Thérèse Tabouret. Peintre paysagiste du 18ème siècle (Pontoise 1687- Paris 1740) : Surtout connu pour ses tableaux crépusculaires et tourmentés…  »

 

Ce qui vérifie le vieil adage des amateurs de croûtes : Plus l’artiste a de prénoms, moins il est connu (et vice et versa)

 

Béatrice téléphone de nouveau chez la mère machin, retombe sur le monsieur « bout filtre », alias Romuald, se fait passer pour une journaliste d’un journal imaginaire et sollicite une interview de la dame à propos de Joseph Tabouret.

 

Romuald fait patienter, revient et rendez-vous est pris pour 16 heures.

 

– Bon j’ai un rendez-vous, on verra bien comment ça va se passer, quand tu m’as embauché, c’était comme chimiste et maintenant me voilà en train de faire les apprenties détectives.

– Je te rappelle que tu n’es plus mon employée, mais mon associée.

– Oui c’est ça, bon j’y vais, je prends le train, je ne sais pas si je reviendrais aujourd’hui, je te téléphonerai. Bisous.

– Tu pars déjà ? Tu vas être en avance !

– J’ai une course à faire dans le quartier je vais en profiter.

 

Ils s’embrassèrent sur le bord des lèvres comme ils avaient l’habitude de le faire, sauf que le baiser de Martinov devint insistant. Béatrice se laissa faire.

 

– Toi mon petit professeur, tu aurais envie d’un petit câlin que ça ne m’étonnerait pas !

– Moi, mais pas du tout !

– Tu parles, tu bandes comme un âne.

– Laisse tomber, tu vas te mettre en retard.

– Mais non et puis tu m’excites quand tu es en rut comme ça !

– Je suis en rut, moi ?

– Allez, à poil, Martinov !

– Je suis confus…

– C’est ça t’es confus, mais fous-toi à poil quand même !

 

Le professeur Martinov obtempéra et ne fut bientôt habillé de ses seules chaussettes.

 

– Tu ne te déshabilles pas, toi ? Demande ce dernier.

– Pourquoi faire, tu me connais par cœur !

– Oui, mais je ne m’en lasse pas !

– C’est gentil ! Mais en ce moment c’est moi qui commande et je me déshabillerai quand j’aurais envie de le faire.

 

Puis sans crier gare, elle lui attrapa les bouts de seins qu’elle tordit entre le pouce et l’index.

 

– T’aimes ça, hein ?

– Ouiii !

– En tous cas, ça te fait bien bander ! T’as la bite toute raide ! Tu sais qu’elle est belle, ta bite quand tu bandes.

– Ben suce-là.

– Ça te plairait bien, hein ?

– Beaucoup, même.

– On y va !

Martinov18o1

Flexion des genoux et Béatrice se retrouve bouche contre bite. Bien droite, bandée à mort, le gland violacé, et une goutte de pré-jouissance perlant à l’emplacement du méat.

 

« Déjà ! Il est super excité ce matin, pépère ! »

 

Un coup de langue, une saveur salée qui n’est pas pour déplaire à la jeune chimiste. Mais elle n’aime pas bâcler le travail, délaissant le gland du professeur par crainte qu’il ne jouisse trop rapidement, elle entreprend de lui gober les couilles tandis qu’un doigt officieux vient lui titiller le trou du cul.

 

– Oh la la ! Mais qu’est-ce que tu me fais ?

– Que des bonnes choses ! Tu aimerais bien un petit gode dans le cul, hein ?

– Ma foi…

– Il est où ?

– Dans le tiroir de ma table de nuit, je suppose !

– Bon, allez, on monte dans ta chambre !

 

Sur place Béatrice ouvrit le tiroir du chevet et en sorti le gode !

 

– Mais ?

– Un problème ?

– Ce n’est pas le même !

– Je ne sais plus où sont passés les autres, donc j’ai acheté celui-là l’autre jour à Paris, il est juste un peu plus gros !

– C’est incroyable, ça ! Perdre des godes ! Ils ne doivent pas être bien loin ?

– Je ne me suis pas acharné à le chercher, non plus, ils sont peut-être sous le lit, mais j’y vois rien et j’ai passé l’âge de ramper.

 

Béatrice eut alors l’idée de regarder sous le lit avec la lampe de son téléphone portable qu’elle alla chercher !

 

– Whah, le nid à poussière ! Jamais tu ne fais le ménage là-dessous ? Tu verrais les moutons, on se croirait dans une bergerie.

– C’est vrai que je n’y pense jamais !

– Prends toi une femme de ménage !

– C’est ça et si elle trouve un gode sous le lit, de quoi je vais avoir l’air ?

– D’un vieux cochon, tiens ils sont là tes gode, je vais aller les rincer.

 

Mais cet intermède insolite avait fait débander notre vert professeur.

 

– Ben alors ! Qu’est-ce qu’elle nous fait ta bite ?

– Elle est en panne ! Laisse tomber, Béatrice !

– Tss, tss ! Allonge-toi, on va reprendre !

– Laisse tomber !

– Ah ! Mais ! Qui sait qui commande, ici ? Plaisanta-t-elle.

– D’accord, c’est toi la chef !

– C’est bien ce qui me semblait !

 

Avant de rejoindre Martinov sur le lit, Béatrice se décida à se déshabiller. Martinov s’en pourlèche les babines.

 

– T’es trop belle !

– Pff, je bouffe de trop, j’ai pris 4 kilos…

– Mais non t’es très bien comme ça !

– Si tu le dis… Bon lève te jambe, le gros gode, je vais te le mettre dans le cul !

 

Béatrice n’a aucun mal à faire pénétrer le sex-toy dans l’anus du professeur, lequel se pâme d’aise, elle le fait aller et venir plusieurs fois de suite.

 

– Fais le bouger dans ton cul, on va faire un truc rigolo.

Martinov18o2

La jeune chimiste prend alors le second gode et se l’introduit dans son propre troufignon

 

– Tu vois on a tous les deux un gode dans le cul, c’est rigolo, on n’avait jamais fait ça !

– Je ne crois pas, non !

 

Béatrice après avoir fait coulisser plusieurs fois la fausse bite dans son fondement, le retira brusquement :

 

– Maintenant tu lèche ! Imagine que ce soit des vraies, une bite dans la bouche, une autre dans le cul. Ce serait la fête, hein ?

– On va peut-être l’essuyer avant ? Suggère Martinov.

– Tu rigoles ? Il y a trois fois rien ! Et puis ça vient de mon cul, tu l’aimes bien, le gout de mon cul, non ? Alors tu me lèches ce gode et tu arrêtes de faire ta jeune fille !

 

Le professeur prit alors le gode en bouche tandis que Béatrice reprenait le contrôle de celui qui excitait son conduit anal.

 

– Lèche mieux que ça, fait comme si tu avais une vraie bite dans la bouche ! Voilà comme ça, sort bien le bout de ta langue, titille le gland… Fabuleux on s’y croirait ! Il y a longtemps que je ne t’ai pas vu sucer une vraie bite, va falloir qu’on remédie à ça !

– Oui !

– Quoi « oui » ?

– Je sucerais bien une vraie bite !

– Cochon !

– Oui !

– Va falloir que je t’en trouve une, une belle que tu suceras bien avant de l’avoir dans le cul !

– Oh ! Oui !

 

Béa se livra ensuite à un petit jeu pervers, elle fit plusieurs fois de suite semblant de lui retirer le gode du cul du professeur, mais au dernier moment le réintroduisait. A chaque fois Martinov poussait des cris de plaisir.

 

– Bon on retire tout ça ! Tu m’as bien excité avec ces petites plaisanteries, tu vas me faire jouir et après, je te finirais, d’accord ?

 

Bien sûr qu’il était d’accord, le professeur se régalait toujours de la chatte de Béatrice, il procédait souvent de la même façon, savourant d’abord les sucs qui s’en écoulaient en de larges lampées, avant de lui titiller son petit clito forcément érigé et de la faire monter au ciel.

 

Une montée au ciel, jamais trop discrète accompagné d’un cri de chatte en chaleur (c’est le cas de le dire).

 

– Viens me baiser ! Viens vite ! Supplia-t-elle alors qu’elle venait à peine de reprendre ses esprits.

 

Martinov n’était pas un fanatique de la position du missionnaire préférant de loin que ce soit la femme qui fasse le travail, mais que voulez-vous il n’allait quand même pas refuser une telle solliciation…

 

– Je prends une douche vite fait et je file !

 

Madeleine Mornay-Sauvignac, la tata habitait un bel appartement au 4ème étage, rue Bonaparte dans le 6ème. Il pleuvait à torrent ce jour-là et cela agaçait prodigieusement la jeune chimiste qui avait horreur de se balader avec un parapluie ouvert.

 

Béatrice fut introduite par une sorte de gretchen d’opérette, (Ninotchka, vous l’aurez reconnue) blonde comme les blés, nattée et légèrement rondelette et bien mamelue, qui la débarrassa de son parapluie.

 

– Madame Mornay-Sauvignac vous attend. Dit-elle avec un fort accent slave.

 

« Elle n’est pas allemande alors ! Russe, polonaise, tchèque ? »

 

Les octogénaires sont de deux sortes, les grand-mères paisibles et les vieilles peaux de vaches, il n’était pas bien difficile de constater que Madeleine Mornay-Sauvignac appartenait assurément à la seconde catégorie. Dans un coin de la pièce se tenait son secrétaire particulier, grand, filiforme et taiseux.

 

– Asseyez-vous, je vous accorde dix minutes pas une de plus ! Ninotchka dans dix minutes vous viendrez raccompagner cette personne sans que je n’aie à vous le rappeler !

 

« Juste dix minutes ! Je ne vais jamais y arriver ! »

 

– Vous ne vous êtes pas présentée, vous êtes envoyé par quel journal, déjà ?

– Je suis Solange Radieu de la revue « Arts et Beaux-arts 2000 »

– Jamais entendu parler !

– Ce n’est distribué uniquement que par abonnement.

– Vous en avez un exemplaire à me montrer ?

 

« Merde la tuile ! »

 

– Si nous commencions l’interview ?

– Pas avant d’avoir vu un exemplaire de votre feuille de chou.

– Chère madame, je conçois parfaitement que votre temps soit précieux, mais ayez la bonté d’admettre qu’il m’est difficile de travailler dans ces conditions.

– Eh bien changez de métier !

 

Béatrice eut soudain l’envie de la baffer et de lui faire avaler son dentier, elle comprit qu’elle n’en tirerait rien et se leva.

 

– Fallait me le dire au téléphone que tu ne voulais pas d’interview, vieille chouette !

– Be be beb… balbutie l’octogénaire.

– Madame, je vous prierais d’être correct ! Intervient Monsieur « balai dans le cul »

– Qu’est-ce qu’il nous raconte l’épouvantail ? Parce que faire déranger les gens pour rien c’est correct sans doute ?

– Vous feriez mieux de sortir !

– Pauvre type ! Bande de malades !

 

Elle se dirigea vers la porte, suivi par la gretchen puis se souvint qu’il pleuvait des cordes :

 

– Mon paraflotte !

– J’arrive ! Cria la gretchen en accourant.

 

Ninotchka lui tendit le parapluie, puis glissa un petit papier dans sa main en accompagnant son geste d’un petit clin d’œil.

 

Dans l’escalier, Béatrice défroissa le papelard sur lequel n’était indiqué qu’un numéro de téléphone portable.

 

« J’ai compris, se dit Béatrice, la bonne va m’expliquer qu’elle peut me fournir des éléments pour faire une fausse interview, et bien sûr, ce sera contre monnaie sonnante et trébuchante ! Que de vénalité en ce bas monde ! Mais bon, n’étant pas meilleure que les autres, je ne vais pas la juger. Le souci c’est que j’en n’ai rien à foutre de Joseph Tabouret… Quoi que, puisque mademoiselle est vénale… »

 

Elle s’engouffra dans le premier bistrot venu s’installa et composa le numéro indiqué.

 

– Allô ! Répondit Ninotchka avec une voix imitant celle de Tchaïkovski commandant une vodka.

– Vous m’avez donné votre numéro…

– Je quitte mon service à 20 heures, je peux vous fournir les renseignements que ma patronne n’a pas voulu vous confier.

– Il y a un café au coin…

– « Les deux pigeons ? »

– Ça doit être ça !

– A 20 heures 15 ?

 

Béatrice tua le temps dans les magasins du quartier en attendant l’heure du rendez-vous. Supputant qu’elle aurait besoin d’argent liquide, elle en prit à un distributeur.

 

Ninotchka fut ponctuelle.

 

– Je m’appelle Ninotchka, annonça cette dernière

 

Béatrice sursauta :

 

– Où est passé votre accent ?

– Je le range tous les soirs en partant. La mère Mornay-Sauvignac est bizarre, elle n’aime pas les étrangers mais elle les préfère au personnel français, sans doute pour mieux nous exploiter, alors je joue un rôle !

– Et elle ne vous exploite pas ?

– Si, mais moi, aussi à ma façon, je ne suis pas perdante. Donc je peux vous fournir pratiquement tous les renseignements dont vous pouvez avoir besoin. Si vous voulez des photos de tableaux ou autre chose je peux fournir aussi.

– Combien tout ça ?

– 200 euros.

– O.K. En voilà déjà cent, le reste c’est si tout se passe bien.

– Ça se passera bien !

– Bon alors je veux l’adresse du charlatan que votre patronne consulte.

 

Ninotchka ne s’attendait pas du tout à ça.

 

– Euh, c’était ça l’interview ?

– C’est le renseignement dont j’ai besoin, l’interview n’était qu’un prétexte, mais puisque vous travaillez pour de l’argent autant être directe.

 

Ninotchka se retrouve enfin avec un vrai rôle à jouer. Elle est enfin confrontée à la mission que lui a confié Louis Gringola. N’empêche qu’elle ne sait quelle attitude adopter. Elle tente une feinte :

 

– Oh, mon portable qui vibre !

 

Elle le sort de son sac, fait semblant de le consulter.

 

– Ah, excusez-moi, c’est un truc important, j’en ai pour deux minutes.

 

Elle sort et tente de joindre Louis. Mais ce dernier ne répond pas. C’est donc à elle seule de prendre une décision en espérant qu’elle sera bonne.

 

– Voilà, je n’ai pas été trop longue ?

– Non, non !

– On disait quoi ?

– Je vous demandais les coordonnées du charlatan que votre patronne consulte.

– Des charlatans, elle en voit un en ce moment. Répondit Ninotchka

– Le mage De Digne ?

– Je ne sais pas, vous voulez peut-être parler de Monsieur Marcel ?

– Il s’appelle Marcel ?

– Oui, c’est un très bel homme avec une espèce de magnétisme ! Je ne vous dis pas ! Il a demandé à Madame Mornay-Sauvignac qu’on l’appelle par son prénom.

– Vous avez son adresse ?

– Non ! Mentit-elle.

– Dois-je comprendre que je viens bêtement de perdre 100 euros ?

– Pourquoi ? C’est votre seule question ?

– Attendez !

 

Béatrice réfléchissait, puisque Ninotchka ne connaissait pas l’adresse du mage, il lui faudrait filer la mère Mornay-Sauvignac quand elle se rendrait chez lui…

 

– Quand votre patronne se rend chez le mage, elle vous le dit à l’avance ?

– Très franchement, j’ignore si Madame Mornay-Sauvignac se rend chez Monsieur Marcel.

– Est-ce que vous êtes en train de vous foutre de moi ? Il les fait tourner où, les tables ce Marcel ?

– Ben chez elle !

– Chez Madame Mornay-Sauvignac ?

– Oui !

– Vous les avez-vu tourner, les tables ?

– Oui !

– Et vous y croyez ?

– Non, il doit y avoir un truc, il est très fort Marcel.

 

(L’art de ne pas trop se mouiller !)

 

– Mwais… Dites-moi, elle est comment la mère Mornay-Sauvignac, je veux dire au point de vue santé ?

– Elle prend beaucoup de médocs mais elle a toute sa tête, par contre elle est chiante.

– C’est tout ?

– Elle a plus de 80 berges, elle ne voit plus très clair et elle est dure d’oreilles. D’autres questions ?

– Non ! Je pourrais vous rappeler ?

– Oui, bien sûr ! Euh, je peux avoir l’autre billet de 100 euros ?

– Le voilà, bon je vous laisse, je n’ai pas encore mangé. Je crève la dalle.

– Ils servent à manger ici, ils font brasserie, c’est pas mauvais, moi je vais prendre un steak tartare, il est délicieux.

 

« Qu’est-ce qu’elle cherche cette nana ? Prolonger le contact ? Mais dans quel but ? »

 

Pour tenter de savoir « ce qu’elle avait dans le ventre », Béatrice accepta de rester dîner avec Ninotchka.

 

Béatrice avait décidé d’adopter la bonne vieille méthode consistant à laisser parler l’interlocutrice, espérant ainsi qu’elle se dévoile.

 

Mais la soubrette n’était point sotte et semblait avoir son propre plan.

 

Cette dernière s’en voulait d’avoir sans doute parlé de trop, en prolongeant l’entretien, elle en apprendrait plus au sujet de cette mystérieuse blonde.

 

– Vous faites quoi comme métier, alors ? Parce que je suppose que vous n’êtes pas journaliste ?

– Je fais un métier dont il m’est interdit de dévoiler la nature ! Répondit doctement Béatrice.

– Oui, je comprends bien, mais c’est quoi comme genre ? Un peu détective privé, c’est ça ?

– J’ai pas le droit de dire, je ne dis pas.

– Et si j’essayais de deviner ?

– Tu deviens lourde là !

– On se tutoie alors ?

– Si tu veux. Et toi, ça fait longtemps que tu es au service de cette harpie ?

– Non… Euh, disons que c’est un concours de circonstances, mais je n’en dirais pas plus, moi aussi, j’ai mes petits secrets, si tu me dis, je te dis, si tu me dis pas, je te dis pas.

– Alors gardons nos secrets ! Répondit Béa.

– T’as un petit copain ?

– Non et toi ? Répondit Béatrice machinalement.

 

« Qu’est-ce que ça peut lui foutre ? Je suis en train de perdre mon temps avec cette gretchen, elle ne m’apprendra plus rien ! »

 

– Moi, non, j’ai le temps, je batifole, je m’amuse, je prends du bon temps, les hommes, les femmes, j’ai les idées larges.

 

« Oh, oh, serait-ce un appel du pied ? »

 

– Tu vas avec les femmes ?

– Oui, ça m’arrive ! Chacun son truc, hein ? Toi, ça ne t’est jamais arrivé ?

– Si !

– Je serais ton genre ?

– Non ! Répond la jeune chimiste.

– Ah ! Tu les préfères comment ?

– Plus mûres !

– Ah, j’ai aucune chance alors ?

– J’ai pas dit ça !

 

Ninotchka attrape la main de Béatrice qui traînait sur la table et se met à la caresser. La jeune chimiste accepte la caresse.

 

– T’as les mains douces !

– Pas que les mains ! Bisous ?

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 07:02

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 14 – Gérard Petit-Couture par Maud-Anne Amaro

 

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Mardi 15 septembre

 

Reprenons :

 

La seconde partie du plan B de Thérèse impliquait l’intervention d’un « démystificateur ». Celui-ci devrait intervenir en pleine séance et démontrer l’imposture du mage. Le but de l’opération étant de discréditer les commanditaires supposés de l’escroc que Tata Mornay-Sauvignac ne manquerait pas à ce moment-là de déshériter.

 

Elle s’aperçut vite que la complexité de l’affaire nécessitait le concours d’un bon spécialiste. Un premier détective privé refusa d’emblée l’affaire, un second avait réservé sa réponse mais ne semblait pas « chaud ».

 

Par ailleurs, Lucien le « bienfaiteur » et logeur de Thérèse Gringola a sollicité cette dernière afin qu’elle l’accompagne à une garden-party en grande banlieue. Cette perspective lui prend la tête mais elle ne se voit pas refuser.

 

Lucien lui avait demandé de « se faire belle », il lui avait payé le coiffeur et l’esthéticienne, et lui avait acheté une jolie robe rouge décolletée et sans manche.

 

– J’ai un service à te demander, la personne qui organise ce truc est un ancien ministre, il se nomme Gérard Petit-Couture (voir Martinov 4 – Pr Martinov et le grimoire magique), j’aimerais que tu sois très gentille avec lui…

– Gentille jusqu’à quel point ?

– Ce ne sera pas une corvée, c’est un homme charmant et correct…

– Ça ne répond pas à la question.

– Ça me rendrait vraiment service.

– Faut que je couche ou pas ?

– Il ne sera peut-être pas nécessaire d’aller jusque-là…

– Ce ne sera peut-être pas nécessaire, mais faudra peut-être que je le fasse quand même, c’est ça ?

– Je ne t’oblige pas !

– Encore heureux ! Tu te rends compte de ce que tu me demandes ?

– Laisse tomber, excuse-moi, je ne t’ai rien dit !

– Bon, si vraiment ça te rend service, je peux voir, mais je ne te promets rien.

– Laisse tomber, je te dis.

– Eh, oh, il faudrait savoir ce que tu veux, tu m’as demandé un truc, je t’ai répondu que je verrais sur place, maintenant on parle d’autre chose, d’accord ?

– Bon, allons-y, ce n’est pas tout près.

 

Sur place, Thérèse eut droit aux présentations.

 

– Thérèse, une excellente amie.

– Enchanté, Gérard Petit-Couture, artiste peintre et ancien ministre, et voici Florentine ma compagne.

 

Le couple s’éloigna, Thérèse se tourna vers Lucien.

 

– Il est avec sa copine, ça va être gênant !

– Penses-tu, elle affirme à qui veut l’entendre qu’elle n’est pas jalouse, c’est un couple très libre, un peu partouzeur.

– Mais je n’ai aucune expérience en ce domaine.

– Aucune importance !

– Et puis tu as vu toutes les nanas qu’il a ici, je ne peux pas faire le poids !

– Mais si justement !

 

Thérèse se mit à tourner parmi les invités se demandant comment aborder ce Gérard, mission pas si évidente d’autant qu’elle constata qu’il était toujours avec quelqu’un. Elle ne savait même pas comment l’aborder et comptait improviser.

 

Toujours est-il qu’une demi-heure plus tard Thérèse commençait à désespérer de ne pouvoir approcher ce personnage.

 

Gérard Petit-Couture qui était loin d’être idiot, malgré le fait qu’il eut été ministre, ne manqua pas de s’apercevoir de l’étrange manège de Thérèse. Il se débarrassa diplomatiquement de son interlocuteur et se dirigea vers Thérèse.

 

– J’ai vraiment l’impression que vous souhaitez me dire quelque chose ?

– Non, non, pas du tout, répondit Thérèse rougissante et complètement décontenancée.

– Il y a longtemps que vous connaissez Lucien ?

– Un peu plus d’un an, c’est un brave homme.

– Oui, je pense, sinon, je ne l’aurais pas invité. J’ai été obligé d’organiser ce cirque pour promouvoir mon prochain bouquin.

– Ah, vous écrivez aussi ?

– Non, c’est un bouquin qui présente mes peintures, pour que ça marche, il faut que je fasse faire un peu de pub. Lucien est assez influent auprès des librairies d’art, il ne refuse jamais de m’aider.

 

Thérèse ne comprend pas.

 

« Lucien va donc être sollicité pour aider ce mec à vendre son bouquin, je ne vois donc pas quel scrupule, il pourrait avoir à lui demander un service en retour ? Alors qu’est-ce que je viens foutre dans cette histoire ? »

 

– Depuis que je peins, j’ai retrouvé la sérénité, avant, c’était il y a plus de 10 ans, je faisais de la politique, comme activité stressante c’est pas mal, les fausses amitiés, les coups bas, les trahisons, faut voir ce que j’ai enduré, j’ai eu de la chance de m’en sortir…

 

« Attention, le voilà parti pour me raconter sa vie »

 

– Je dois dire que je dois une fière chandelle à ma femme et aussi à un couple de chercheurs.

– Des chercheurs ?

– Oui, enfin des experts, je ne sais pas trop comment ils se font appeler ?

– Des experts en quoi ?

– En faux documents, en dispositifs truqués…

– Oh ! Et ils exercent toujours ?

– Oui, on est resté en contact, pourquoi, ça vous intéresse ?

– Oui, j’ai un charlatan qui escroque ma tante avec une table truquée.

– Je vous envoie les coordonnés sur votre téléphone, c’est quel numéro ?

 

Et c’est ainsi que Thérèse obtint les coordonnées du professeur Martinov.

 

– Je pourrais me recommander de vous ?

– Mais bien sûr, avec grand plaisir. Vous verrez : ils sont charmants, un peu délurés aussi, mais néanmoins très compétents. Et vous, vous faites quoi dans la vie ? Mais venez donc par là on sera plus tranquille, sinon tous ces casse-pieds vont nous déranger sans arrêt.

 

Thérèse réfléchit rapidement et s’apprêtait à lui répondre qu’elle faisait de la peinture sur soie, sans toutefois évoquer le terrain glissant des foulards tibétains. Mais déjà Gérard avait repris la parole.

 

– Vous aimeriez voir quelques-unes de mes toiles ?

– Oui bien sûr !

– Venez, pendant ce temps-là ma compagne fera le tour des invités, elle fera ça bien mieux que moi.

 

Une fois à l’intérieur, il ne fut plus question de tableaux. Gérard s’arma de son plus beau sourire avant de déclarer à son interlocutrice.

 

– Vous avez un charme fou !

 

Une nouvelle fois Thérèse devint rouge comme une pivoine.

 

– Il vous a fallu une bonne dose de culot pour me tourner autour comme vous l’avez fait ! Reprit-il.

– Mais pas du tout !

– Ne niez pas, vous aller casser l’ambiance, figurez-vous que votre manège m’a excité comme un fou.

– Je…

– Ma chambre est par là, on y va ?

 

Ce n’était pas une proposition, mais une invitation pressante.

 

– Vous allez me trouver fou, mais j’ai terriblement envie de vous !

– Carrément !

– Passionnément !

– Et si je disais « non » !

– Je serais alors le plus « maleuleu » des hommes.

– « Maleuleu » ? C’est quoi ça ? Ironisa-t-elle.

– Vous voyez, vous me troublez tellement que j’en bafouille !

– Qu’est-ce que ça va être alors si on va plus loin !

– Justement, je me pose la question ! Mais approchez-vous donc, je ne vais pas vous manger !

– Me manger, non, mais me sauter peut-être ? Commenta-t-elle en se rapprochant de l’ancien ministre.

– Mieux que ça !

 

Le baiser fut agréable et sensuel, Gérard s’enivrait de la douceur de ses bras nus et de ses jolies épaules qu’il caressait frénétiquement

 

– Je bande, Thérèse !

– J’en suis fort aise !

– Voulez-vous vérifier ?

– C’est demandé si gentiment ! Répondit-elle en portant sa main sur la braguette de l’homme.

– Vous permettez que je baisse mon pantalon ?

– Je vous en prie, faites comme chez vous !

 

Le pantalon tomba sur ses chevilles, le caleçon suivit le même chemin, laissant l’homme la bite à l’air fièrement dressée vers le plafond et prête à l’emploi.

 

– Aimeriez-vous toucher ?

– Si je vous disais non, vous seriez bien embarrassé !

– Contrarié plutôt !

– Dans ce cas… Dit-elle en caressant très légèrement le sexe de l’homme.

 

Plus envie de faire des phrases, elle ne tarda pas à engloutir dans sa bouche cette jolie bite qui s’offrait à elle.

Martinov18n1

Flash-back

 

Que de progrès avait-elle accomplit depuis sa sortie du couvent ! « Tu ne sais même pas faire une pipe ! » lui avait reproché son premier client.

 

Le destin est bizarre parfois, après l’échec de son entrevue avec la tante Madeleine et une suit dans un centre d’hébergement du SAMU social, le hasard de ses pas l’avait amené Gare de Lyon.

 

Dans la salle des billets, un petit voleur bouscule une dame affairée devant un guichet automatique. La dame se retrouve par terre, le voleur ramasse son sac qui s’est ouvert en tombant et disparaît. Le billet de train a volé un peu plus loin, Thérèse le ramasse discrètement, ainsi qu’un peu de monnaie éparpillée, mais même pas de quoi se payer un café.

 

« Un Paris-Lyon ! Pourquoi pas, ça me fera une balade ! »

 

A Lyon, elle fit un peu la manche puis vers 21 heures s’installa dans ce bistrot près de la Gare de Lyon-Perrache, où elle consomma un chocolat. Naïvement, elle pensait qu’une femme pourrait s’intéresser à elle, mais de femmes à part une pochetronne il n’y en avait point… Par contre, des types… Et l’un deux ne tarda pas à se faire pressant.

 

– C’est avec capote ! Répondit Thérèse s’étonnant elle-même de cette liberté de ton.

– La pipe aussi ?

– Je sais pas !

– Tu ne sais pas ?

– C’est comme tu le sens ! Et puis c’est pas gratuit !

– T’es une pute ?

– J’ai faim et je ne sais pas où dormir, d’accord ?

 

C’est vrai qu’elle s’était retrouvée idiote avec cette bite dans la bouche pensant qu’il suffirait de faire comme lorsqu’on suce un sucre d’orge.

 

– Faut pas m’en vouloir je débute !

 

La pipe ayant tournée court, le type l’avait prise façon bourrin sans même se rendre compte qu’il la dépucelait.

 

– Si t’es nouvelle, je peux te présenter à un ami qui t’affranchira !

– M’affranchir ?

– T’expliquer comment bien faire ! Qu’est-ce que tu peux être gourde ! On dirait que tu sors du couvent !

 

« S’il savait ! »

 

Omar avait confié à l’une de ses « protégées » le soin de déniaiser Thérèse, une sorte de formation accélérée. Mais alors vraiment très accélérée. Omar ne lui laissait que 10 euros par client, avec ça il fallait payer l’hôtel minable, manger, rester propre et belle, acheter les capotes… il lui avait confisqué sa carte d’identité et flanqué quelques tournioles.

 

Huit jours plus tard, elle expliquait à Omar qu’elle en avait marre.

 

– Et tu crois que je vais te laisser partir ?

– Vous ne pouvez pas me retenir ! Rendez-moi mes papiers.

– Si tu veux foutre le camp, tu peux, mais tes papiers je ne sais pas où ils sont. Tu diras que tu les as perdus, on t’en refera d’autres….

 

De retour à Paris elle traîna de longues semaines, coucha à droite et à gauche, parvint à s’organiser un peu mieux et finit par rencontrer par hasard Lucien dans un café des boulevards des Maréchaux une fin de matinée.

 

Le type fut sympa, quand Thérèse commença ses œillades, il vint s’asseoir à ses côtés. Il la trouva désirable malgré ses yeux cernés et son maquillage approximatif.

 

– Toi, t’es en galère !

– Je ne me plains pas ! Je t’intéresse ?

– Je crois bien, oui !

– On va dans ta voiture ?

 

Ils y allèrent.

 

Le rapport fut simple, rapide et correct, Lucien de contenta d’une pipe complète après avoir demandé la permission de voir ses seins et de les embrasser juste un peu.

 

– Si vraiment t’es en galère, je peux peut-être t’aider ?

– Non merci ! Répondit-elle quasiment par réflexe et pour le regretter aussitôt.

– C’était une proposition désintéressée ! Je ne demande rien en échange.

– Et en qu’elle honneur aurais-je droit à tant de sollicitude.

– Dis donc tu parles bien, toi !

– T’as vu ! Mais tu n’as pas répondu ?

– Comme ça ! Parce que tu me plais bien, j’ai flashé sur ta frimousse. Bon, autant être clair, je suis célibataire divorcé, je ne suis pas fait pour la vie en couple, alors de temps en temps je paie une fille, mais pas dans ce quartier, je n’y mets jamais les pieds, aujourd’hui j’y étais pour affaires, je suis libraire et j’achète des bibliothèques. Euh, il va être midi, tu veux manger avec moi ?

– Et admettons que j’accepte, ça se passerait comment ?

– Je te chouchouterai !

– Pardon ?

– J’ai un peu de fric, je peux t’entretenir, te trouver un petit studio, peut-être même un petit boulot sympa !

– Quoi par exemple ?

– Par exemple, m’aider à la librairie, ça te dirait ?

– Pourquoi pas ? Et en échange ?

– Rien, je ne t’imposerai rien, mais si tu acceptes de coucher avec moi de temps en temps, je serais le plus heureux des hommes.

– On peut essayer ! On mange où ?

 

Bref c’était inespéré, sauf qu’elle ne resta pas longtemps dans la librairie, non pas parce que ça ne lui plaisait pas, mais à cause d’une collègue genre vieille peau qui ne pouvait pas l’encadrer ? Chez elle, dans le petit studio que Lucien lui avait dégôté, elle s’était lancée dans la peinture sur soie. C’est Lucien qui lui avait soufflé l’idée de les commercialiser sur Internet. Ça ne marchait pas fort jusqu’au jour ou Lucien se rendant compte que sa présence à la librairie était une source de complications, lui souffla (Lucien soufflait beaucoup) de faire passer ses peintures pour des œuvres tibétaines. Le succès fut inespéré.

 

Quant au sexe, Lucien n’avait pas de grosses exigences, une fois par semaine, parfois moins, ils couchaient ensemble. Il l’avait initié à la sodomie, avec beaucoup de délicatesse. Elle y avait pris rapidement goût à ce point qu’elle jouissait du cul comme une folle.

 

Fin du flash-back, mais que voulez-vous, il faut parfois  » flash-backer » !

 

C’est donc pour rendre service à son bienfaiteur qu’elle avait accepté d’être « gentille » avec Gérard Petit-Couture, mais ce qui aurait pu être une corvée ne le devint pas, L’homme avait beaucoup de charme… et une belle bite.

 

– Hum ! Vous sucez divinement !

– Téchévou ! Répondit Thérèse qui ne savait pas parler la bouche pleine !

– N’allons pas vi vite…

 

Thérèse compris qu’il fallait mieux passer à autre chose faute de quoi l’homme risquait de jouir prématurément.

 

– Venez là, nous serons plus à l’aise ! Dit-il en désignant le plumard. Et déshabillons-nous !

 

Nos deux amants du moment ôtèrent leurs vêtements et Gérard complimenta Thérèse à propos de sa jolie poitrine qu’il s’empressa de tripoter, de peloter et de lécher.

 

– On dirait que mes seins vous plaisent ?

– Ils sont doux, ils sont beaux, ils sont divins !

– N’exagérons rien !

– Allez, venez sur le lit !

 

Pour ce faire, il se tourna, Thérèse put ainsi découvrir ses fesses.

 

– Vous avez un très joli cul, cher Monsieur !

– Ah ! Peu de femmes me l’ont dit, mais quelques hommes m’ont déjà fait ce compliment !

– Des hommes ?

– Oui, je suis un peu bisexuel, juste un peu !

– Ah ?

– Je ne vous choque pas, j’espère ?

– Non, je trouve ça rigolo ! Vous faites quoi avec les hommes ?

– Vous voulez vraiment savoir ? Je risque d’être cru !

– Ce n’est pas un problème !

– Je leur suce la bite !

– Oh ! Le coquin ! Et vous aimez ça ?

– Non, j’adore !

– Et c’est tout ?

– Non, mais à vous de deviner le reste.

– Ces bites que vous sucez, elles entrent parfois dans votre cul ?

– Eh oui !

– Vous aimez donc qu’on vous encule, Gérard ?

– C’est mon péché mignon ! Enfin l’un de mes péchés mignons.

– Et votre épouse…

– Il lui arrive de regarder !… Humm, j’adore qu’on me caresse les fesses ! Mettez-moi donc un doigt j’adore.

 

Thérèse approcha son doigt de la rosette de l’homme, le mouilla et commença à le titiller.

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– Humm, c’est très bon ce que vous me faites ! Je suis très amateur !

– Je vois ça ! Je continue alors ?

– C’eut été avec grand plaisir ! Mais nous sommes un peu pris par le temps, je me dois à mes invités, si je reste absent trop longtemps, cela va sembler bizarre.

– On arrête tout, alors ?

– Non, on peut s’aimer intensément en faisant court. J’espère simplement que nous nous reverrons et que nous pourrons prendre notre temps.

– Alors prenez-moi !

 

Instinctivement, Thérèse se positionna en levrette ce qui étonna d’abord notre ancien ministre, avant que la vision de ce joli cul le subjugue. Il s’encapota prestement puis la pénétra en cadence.

 

La jeune femme pourtant excitée par la situation et par le charme de son partenaire ne sentait pas venir l’orgasme.

 

Alors elle osa !

 

– Gérard, enculez-moi !

– Mais avec grand plaisir, ma chère !

 

Trois minutes plus tard, Thérèse hurlait sa jouissance et Gérard en tarda pas à la suivre dans un spasme.

 

– C’était un excellent moment ! Je vous en remercie. Conclut Gérard.

 

– C’est moi qui vous remercie pour votre tact, mais je ne me fais aucune illusion, j’ai quand même le sentiment d’être un peu « gourdasse ».

– Pourquoi vous rabaissez-vous ? Je vous trouve très belle et très libérée.

– C’est du réalisme, uniquement du réalisme.

 

Gérard ne souhaita pas continuer sur ce terrain, il se tut, persuadé qu’elle allait lui demander quelque chose. Mais non, Thérèse se rhabilla en silence.

 

– Je vais rejoindre Lucien, je vous quitte avec un joli souvenir.

– J’espère qu’il n’est pas jaloux, Lucien ?!

– Pas du tout, c’est juste un ami, un complice !

 

Gérard se retint de lui demander qu’elle étrange mission lui avait confiée Lucien en l’envoyant coucher avec lui. Elle ne dirait rien. C’est donc Lucien qui parlerait.

 

Mais Lucien ne demanda rien non plus, laissant Gérard devant ses interrogations :

 

« Un défi ? Un pari ? Un gage ? »

 

Thérèse en rentrant ne manqua pas de demander à Lucien :

 

– Le service que tu as demandé à Gérard, je peux savoir ?

– Quel service ? Je n’avais aucun service à lui demander.

– Attends, c’est quoi ce délire ?

– C’est effectivement un petit délire, parce que maintenant tu vas me raconter ce que vous avez fait ?

– Tout ?

– Ben oui, ça va m’exciter !

– T’es vraiment un cochon par moment, toi !

– Oui, mais j’assume !

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 06:57

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 13 – Table tournante par Maud-Anne Amaro

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Lendemain matin


Dès qu’elle le put, Ninotchka téléphona à Louis et le mit au courant.

 

– Soit c’est une de ses bizarreries, soit il y a quelqu’un qui tire les ficelles.

– Ta sœur, ton neveu ?

– Ou quelqu’un d’autre, va savoir ? On verra bien ce qu’il lui raconte pendant qu’il fait tourner les tables ! Mais j’y pense, il n’y a probablement pas de micro avec la caméra.

– Je n’en sais rien, à priori je ne crois pas.

– Je vais t’en acheter un ce matin, et je te le donnerais pendant que tu descendras faire des courses. On se retrouve à 10 heures en bas de chez la vieille.

 

Ninotchka est enfin satisfaite, depuis la veille elle a l’impression de servir à quelque chose dans cette « mission ». Parce que jouer les Mata-Hari c’est quand même plus exaltant que de passer le plumeau chez une vieille peau !

 

– Voilà, tu colles ça à côté de la caméra, et ça c’est le récepteur avec les écouteurs pour tes petites oreilles. Ça enregistre : tu appuies sur « record ». Je suppose qu’il y aura plusieurs séances.

– C’est ce qu’il m’a laissé entendre !

– Il faudra t’en assurer. Si ça tourne au vinaigre, tu interviens et tu dénonces le trucage, mais seulement dans ce cas-là, je te fais confiance.

– Ça peut être dangereux !

– Après tu te sauves, si tu veux j’attendrais en bas dans ma voiture.

 

Première séance

 

Marcel a donné rendez-vous à Ninotchka à 20 h 45 en bas de l’immeuble.

 

– Je vais monter. A 21 heures précise, je commencerais la séance, tu te postes dans la bibliothèque avec la télécommande. Si la vieille sort de la pièce tu te faufiles dans le placard. Quand tu verras que ça se termine, tu te casses, je te téléphonerai demain.

 

Madeleine attend le « mage » de pied ferme et se demande comment ça va se passer. Quasiment sans préambule ils prirent tous deux place de part et d’autre de la table « magique »

 

– C’est une première séance, les esprits seront probablement présents mais ne seront pas forcément très bavards, la communication s’améliorera au fil des séances. Dès que nos mains seront jointes, la séance commencera, je vous demanderai de n’intervenir qu’à ma demande.

– On ne sera que deux autour de la table ?

– Bien sûr !

– Voilà, frottez-vous les mains avec le sel et tendez-les-moi. On commence, je me concentre. Esprit, es-tu là ?

 

Ninotchka postée devant l’écran dans la bibliothèque appuie sur le bouton n° 1 de la télécommande. Un double boum-boum assez sourd de la table se fait entendre.

 

– Posez votre question !

– Je veux savoir à qui je peux léguer mon héritage ?

– Boum-boum.

 

Marcel est embêté ne s’attendant pas à une question aussi directe qu’imprévue. Il décide d’appliquer la méthode Georges Marchais : « Ce n’est pas votre question, mais c’est ma réponse ! »

 

Marcel fait un geste avec le nez, c’est le signal, Ninotchka active le bouton n° 2 de la télécommande. Le plateau du guéridon se met à danser, Marcel prend une voix nasillarde pour débiter ce qu’il a préparé.

 

– La tempête, la tempête, de l’eau et des vagues partout, de violentes rafales de vents. Il essaie de réduire la voilure, il trébuche, ne peut pas se rattraper, il tombe à l’eau, la vague le submerge, il se noie, il pense à son fils, il porte au cou une chaîne en or que lui a offert sa tante le jour de sa communion. Il manque la médaille. La tempête s’éloigne.

 

Marcel refait un mouvement de nez, Ninotchka appuie de nouveau sur la télécommande, la table se calme et Marcel fait semblant de sortir de sa transe.

 

– Je crois que c’est fini ! Soupira Marcel. Excusez-moi, il faut que je reprenne mes esprits. Ce premier contact vous a-t-il convaincu ?

– Pierre ! Ce salopard, il a jeté la médaille, mais il a gardé le collier. Qu’il aille au diable ! Mais votre esprit, il a oublié de répondre à ma question.

– Il faut que vous sachiez une chose, après la séance je ne me souviens de rien de ce qui s’y est passé. Sinon, le dialogue avec les esprits n’est pas toujours évident, mais ça ne peut que s’améliorer au fil des séances.

– Je l’espère bien ! Bon on peut se revoir quand ?

– Quand vous le souhaiterez, mais laissez-moi un délai raisonnable, ces séances sont éprouvantes. Je vous recontacte dans une semaine si vous le voulez bien, cela vous permettra de bien préparer vos questions.

– En tous cas, bravo, vous êtes très fort !

– Le ciel m’a donné un don, c’est lui qu’il faut remercier.

– Je n’y manquerai pas !

.

« Et voilà, Mémère est déjà accro ! »

 

– Je peux vous demander le règlement de la table ?

– Je vous ai préparé un chèque, je mets quel ordre ?

– Je compléterai.

 

Marcel est un peu naïf. Pas une seconde, il ne peut imaginer que la petite bonne blonde travaille pour un autre des neveux. Pour lui au contraire, il croit avoir déniché la complice idéale, il peut la soudoyer grâce à l’enveloppe que lui a octroyée Thérèse, et il la tient en faisant planer en filigrane le fait qu’il a la preuve que c’est une voleuse.

 

Mais de tout ça, Ninotchka s’en fiche complètement, dès sa mission terminée, elle deviendra introuvable, et pour l’instant elle a rendez-vous avec Louis. Il est juste en bas.

 

– Alors !

– Bof ! Du charabia de magicien, je n’ai rien compris, ça n’a même pas duré cinq minutes, tu veux écouter ?

– Je vais me garer un peu plus loin, inutile qu’il te voit avec moi !

 

Il s’arrête dans une rue adjacente.

 

– Tu veux boire un coup ?

– Vu l’heure, je mangerais bien quelque chose

– O.K. Je te paie le restau, mais avant je vais écouter ce que tu as enregistré.

 

Il branche les écouteurs, et devient blême en en prenant connaissance.

 

– Qu’est-ce qu’il t’arrive ? S’inquiète Ninotchka.

– La mort de mon frère, il a vu la mort de mon frère !

– Il est mort noyé, ton frère ?

– Oui, il faisait de la navigation solitaire.

– Quelqu’un l’a soufflé à Marcel !

– C’est qui Marcel ?

– Le magicien !

– Tu es bien intime avec lui ! Plaisanta-t-il.

– Et alors, il est bel homme, il est charmant, il baise pas trop mal, mais je ne te trahirais pas, n’ai pas peur. Mais c’est pas la peine de baliser. Marcel est un escroc, il me l’a dit lui-même !

– Mais ces détails ?

– Mais quels détails ? On lui a tout soufflé, il n’y a pas d’autres explications.

– Oui, je sais bien, mais sur le coup, ça m’a fait drôle, c’était mon frère quand même !

– Oui je comprends, viens on va casser une croute, ça te fera du bien.

 

A table, Louis voulu réécouter l’enregistrement.

 

– Il n’y a que Thérèse qui a pu lui souffler ça, c’est elle qui manipule le mage. Mais elle cherche quoi ?

– A se donner le beau rôle !

– Oui, ça doit être ça, le coup de la médaille, c’est pour mettre la vieille en colère contre Pierre, enfin contre son fils, parce que le pauvre Pierre… bref ! La salope ! Je suppose que dans une prochaine séance c’est moi qui vais avoir droit au cassage de sucre… Le retour de bâton qu’elle va se prendre dans la poire, mais faut qu’on prépare bien notre coup.

 

Le lendemain.

 

Marcel s’est levé d’excellente humeur. La petite séance de spiritisme truqué s’est déroulée au-delà de ses espérances. La vieille l’a pris pour un génie, elle est à présent prête à tout gober. A aucun moment ni Thérèse ni Rosemonde ne lui ont parlé d’héritage, mais il a fort bien compris que c’est bien de cela qu’il s’agissait puisque c’était la question que la vieille voulait poser aux esprits. Il se dit que la prochaine séance consisterait à déconsidérer le petit neveu, puis une autre pour faire l’éloge de Thérèse, et le tour sera joué.

 

Cette équation « vieille crédule + gros magot à ramasser » ne s’était jamais présenté. Il se dit alors que les 20 000 euros proposés étaient bien peu eu égard à la qualité du service rendu. Il se dit qu’il lui fallait renégocier le prix de sa prestation.

 

– Alors ? Demande Thérèse en arrivant au domicile du mage Marcel.

– Je me suis bien amusé ! Répondit ce dernier.

– Ce n’est pas la réponse que j’attendais.

– Elle m’a d’emblée posée une question à propos de son héritage, j’ai répondu à coté en lui livrant une vision très courte du gars qui s’est noyé…

– C’était mon frère !

– Je sais. J’ai parlé de la médaille et j’ai arrêté là-dessus.

– Elle a fait des commentaires ?

– Un peu, oui ! Elle semblait scandalisée du fait que ton frère n’avait plus sa médaille autour du cou pendant qu’il se noyait. Fallait voir ce qu’elle racontait, elle est vraiment déglinguée cette bonne femme, cracher comme ça sur un mort, son neveu en plus ! J’en étais gêné !

 

« Si j’avais encore des scrupules, maintenant, je n’en ai plus ! » Se dit Thérèse.

 

– Les prochaines séances seront plus difficiles, on va se donner un délai, on fera une simulation de questions et de réponses.

– Ce n’est pas la peine, je connais bien ce boulot, je…

– C’est moi qui coache, c’est moi qui paye ! Répondit fermement Thérèse.

– Justement, je voudrais aborder ce point.

– Quel point ? Le paiement ? On a fait un deal, pas question de revenir dessus.

– Je veux davantage, sinon je retire mes billes.

– Et bien retire-les, comme ça tu n’auras gagné rien du tout.

– Et si je disais tout à la vieille ?

– Primo elle ne te croira pas et secundo même si tu arrivais à la convaincre, elle ne te donnera pas d’argent.

 

Marcel était peut-être un habile prestidigitateur, mais un piètre négociateur, mais s’il laissa tomber sa revendication de revalorisation de prime, c’est parce qu’une idée machiavélique venait de germer dans son cerveau.

 

« Je vais mener les séances de spiritisme à ma façon et c’est moi qui vais récolter le gros lot ! »

 

Marcel n’aurait pas dû aborder ce problème, désormais la confiance avec Thérèse était ébréchée et celle-ci était désormais sur ses gardes. Abandonner aussi facilement sa tentative de marchandage ne pouvait paraitre que louche.

 

« Ce connard a une idée derrière la tête, de plus je n’ai aucun moyen de savoir ce qui va vraiment se passer pendant les prochaines séances. Il peut donc me faire marron ».

 

A priori hésitante sur la suite du scénario de la soirée, elle envisageait maintenant favorablement le fait de coucher de nouveau avec lui afin comme on dit de « faire parler l’oreiller »

 

– Ça me dirait assez si on se faisait un petit câlin comme l’autre fois ! Lui propose-t-elle.

 

Voici une proposition que beaucoup d’hommes aurait accepté sans sourciller, mais qui embarrasse notre mage. Celui-ci est un Don-Juan. Son plaisir est dans la première rencontre, ensuite il estime qu’il n’y a plus rien à découvrir. Et puis il y a autre chose, une femme qui veut coucher une seconde fois risque de devenir collante, et les femmes collantes, il déteste !

 

Mais comment refuser ?

 

– Peut-être pas aujourd’hui, je suis en petite forme…

– Justement je me fais fort de vous remettre en forme…. A moins que je ne vous plaise déjà plus ?

 

Marcel est au pied du mur, il ne sait plus comment s’en sortir, d’autant que Thérèse a déjà commencé à se déshabiller. Alors il se met nu à son tour, n’offrant à la vue de la jeune femme que la flaccidité de son sexe.

 

– Je crains de…

– Taratata ! Je vais arranger ça !

 

Elle prit de suite la bite en bouche, n’obtenant qu’une érection médiocre.

 

– Un souci ? Vous avez pris des médocs ?

– Non ! Laissons tomber.

– Tss, tss, je n’ai pas usé toutes mes cartouches.

 

Elle se redresse, mettant ainsi ses seins à portée de ses mains. Elle espère qu’il va en profiter, mais il ne le fait pas, alors elle attrape les tétons de l’homme et se met à les tortiller.

 

– Non !

– Tu n’aimes pas ça ?

– Ben, non, je n’aime pas ça ! Enfin pas tout le temps.

– Tu ne veux pas qu’on essaie ?

– Non !

– Bon, tourne-toi j’ai encore une botte secrète !

– A quoi bon ?

– Tourne toi, ça ne coute rien d’essayer !

 

Marcel n’était pas complétement idiot et se doutait des intentions de Thérèse. A priori l’idée ne lui disait trop rien.

 

La jeune femme se pencha et écarta les fesses de l’homme afin de mettre le trou du cul en contact avec sa langue.

 

L’endroit sentait fort, mais cela ne gênait nullement la nonne défroquée qui avait toujours fantasmé sur les odeurs corporelles.

 

La langue fouillait et mouillait l’endroit tant et si bien que la bite de Marcel finit par se redresser lentement mais surement.

 

Elle osa alors introduire un doigt, et le faire aller et venir.

 

– C’est bon ?

– Ce n’est pas désagréable mais psychologiquement ça me gêne !

– Parce que ?

– Parce que c’est un truc de pédé !

– Mais non, ça n’a rien à voir ! Et puis on s’en fout des étiquettes.

– Moi je ne m’en fous pas !

– Alors pourquoi tu bandes ?

 

Car cette fois la bite était raide.

 

– C’est purement pavlovien !

– Je suis sûr que t’es en train de découvrir quelque chose ! Oh mais dis donc, tu en as une belle carotte dans ton panier à légumes, tu ne veux pas que je te la fourre dans le cul ?

– Surement pas !

– Et si moi je me la mettais, ça te ferait bander ?

– Je sais pas, on peut essayer !

 

Thérèse pris la carotte et l’emprisonna dans une capote., puis elle s’assit sur une chaise et se l’introduisit dans la chatte en faisant son petit cinéma !

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– Regarde comme je suis salope, je vais me faire jouir avec une bonne carotte, regarde comme ça entre bien ! Aaah ! Oooh ! Qu’est ce bon de se ramoner la moule ! Branle-toi en me regardant.

– Vous aviez dit dans le cul ! Ose demander Marcel.

– Ce n’est pas un problème, il suffit de demander !

 

Thérèse fait aller et venir la carotte dans son cul et contre toute attente, la situation commence à l’exciter et elle commence à mouiller.

 

– Allez, tu bandes bien, viens me prendre !

 

Marcel s’approche, seulement il y a un petit problème.

 

« J’ai trop envie de pisser, est-ce que je vais être capable de me retenir pendant qu’il me bourre ? »

 

Mais Marcel déjà encapoté vient de s’introduire.

 

– Attends ! Stop !

– Un problème !

– Juste un break ! Il faut que je fasse pipi !

– Ah ! Je peux goûter ?

 

En d’autres circonstances, Marcel n’aurait jamais osé formuler une telle requête, mais il n’allait quand même pas se gêner avec une femme qui venait de s’auto-enculer avec une carotte !

 

– Oui, on va se débrouiller…

 

Thérèse s’assoit sur la cuvette, Marcel se couche à ses pieds, en travers, la bouche ouverte, elle s’efforce de diriger convenablement le jet, l’homme en avale une grosse lampée et se relève, apparemment ça lui suffit !

 

– Mets-toi en levrette ! Proposa-t-il quand la femme eut terminé sa miction.

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Mais la magie ne perdure pas, Marcel débande déjà. Il la pénètre malgré tout, espérant que quelques va-et-vient vont résoudre le problème.

 

Que nenni ! Le mage débande lamentablement.

 

 » Bon, ben quand ça ne veut pas le faire, ça ne le fait pas ! »

 

– C’est pas grave, ça arrive ! Lui dit Thérèse jouant la comédie de la consolation.

 

Peu motivé par ce remake et préoccupé par la conception d’un plan personnel destiné à plumer la vieille, il n’était donc pas parvenu à maintenir une érection convenable.

 

« Ben, forcément, quand on a la tête ailleurs ! »

 

Il se rhabilla en vitesse et il n’y eut donc pas de confidences sur l’oreiller, au grand désespoir de Thérèse.

 

« J’ai couché pour de rien ! »

 

C’est alors que Thérèse se rhabillait que Marcel posa la question qui lui brulait les lèvres :

 

– On sait en faveur de qui, elle a fait son testament, la vieille ?

– Non ! Répondit prudemment Thérèse.

– Elle n’a pas d’autre famille ? Des amis ?

– Des cousins éloignés et c’est même pas sûr. Des amis, j’en sais rien !

– Souvent, dans des cas similaires ces gens-là font des legs à des assoces.

– Oui, et c’est bien pour ça que…

 

Et soudain Thérèse s’interrompit. Jamais elle n’avait, pour ce qui la concerne, prononcé le terme d’héritage.

 

– Mais pourquoi tu me parles d’héritage ?

– Tu me prends pour une andouille ?

 

« Ce connard a deviné le but de l’opération, ce n’est pas catastrophique, on fera avec, mais ça va compliquer les choses. »

 

Elle s’efforça néanmoins de démentir :

 

– Mets-toi bien ça dans la tête, il n’est pas question d’héritage, il s’agit de tout à fait autre chose, de bien plus complexe, et je ne peux pas t’en parler pour l’instant.

 

Evidemment Marcel n’en crut pas un mot.

 

– Bon, bon, mais quoiqu’il en soit, cela m’aiderait d’en savoir plus sur la personnalité de la vieille. Elle fait quoi de son fric, elle donne aux bonnes œuvres ?

 

Thérèse estima que mentir serait contre-productif, Marcel devait conserver le capital confiance qu’il semblait avoir acquis auprès de la douairière.

 

– Les bonnes œuvres, surement pas, elle n’aime pas les pauvres !

– Pas sympa, la vieille !

– Comme tu dis !

– Quand même, son héritage, il va bien atterrir chez quelqu’un ?

– Ça ne te regarde pas !

– C’est quoi ses centres d’intérêts ?

– Les bondieuseries, les sciences occultes, la peinture.

 

Il ne répondit pas, la réponse le laissa rêveur, et soudain il eut l’idée !

 

– Bon je vais te laisser ! Faut que je bosse.

 

Resté seul, Marcel échafauda son plan, fonder une association déclarée d’utilité publique était un acte simple, pouvant même s’effectuer en ligne sur internet. Il allait donc créer « l’association pour la promotion de peinture religieuse », l’A.P.P.R. ! Arriver ensuite à embobiner la vieille, jusqu’à ce qu’elle finance d’une façon ou d’une autre ladite association demanderait sans doute plusieurs séances, mais ce jeu en valait la chandelle.

 

Thérèse fut surprise que Marcel ait abandonné la conversation aussi vite. La réponse lui apparut évidente. Il avait obtenu les renseignements qu’il désirait connaitre. Autrement dit : il était parti pour la doubler en beauté.

 

Que faire ?

 

Le plan initial comportait deux phases, la première avait un double objectif : mettre définitivement hors-jeu ses frères et leur famille en s’appuyant sur des détails qui fâchent et créer une relation de confiance aveugle envers le mage. La seconde phase viserait à réhabiliter Thérèse. Pour cela l’épisode du « viol » par le père Crochicourt serait relatée par le mage de façon à bien cadres les rôles : le très méchant curé et la pauvre victime que personne ne veut écouter et qui n’a même pas pu trouver un peu de réconfort auprès de sa vieille tante.

 

Sans doute aurait-il fallu enfoncer le clou, mais l’idée de rendre Thérèse légataire universelle semblait alors aller de soi.

 

Sauf que maintenant le mage devenait lui-même un obstacle à ce plan.

 

Comment faire ?

 

C’est en cheminant au hasard des rues parisiennes que l’ébauche d’une solution lui vint à l’esprit : l’idée globale était de faire en sorte que Marcel la déconsidère auprès de la vieille, et qu’au contraire il glorifie Louis et Herman, ce serait la partie la plus difficile psychologiquement. Le second acte serait fabuleux, le trucage serait révélé en pleine séance, Louis et Herman seraient accusés de basses manipulations, et elle n’aurait plus qu’à se donner le beau rôle ! Compliqué tout ça mais réalisable, sauf sur un point essentiel : la révélation du trucage. Sur ce point, il lui faudrait sans doute de l’aide.

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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