Chanette

Mardi 5 juin 2018 2 05 /06 /Juin /2018 19:27

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga
3 – Max à la rescousse par Chanette

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Thémes abordés : doigtage masculin, exhibition, feuille de rose, masturbation, prostitution, spermophilie, voyeurisme

Jeudi 29 janvier

Il est 14 heures, mon rendez-vous, un certain Gilbert, ne devrait pas tarder. Effectivement, ça sonne, je vais ouvrir et me retrouve nez à nez avec Alexis !

- Qu’est-ce tu fous là, toi ! Dégage, j’attends quelqu’un !
- C’est avec moi que tu as rendez-vous, Gilbert, c’est moi !
- Même pas le courage de prendre rendez-vous sous ton vrai nom !
- Tu ne le connais pas mon vrai nom, je peux entrer ?

Malgré une envie folle de foutre cet imbécile à la porte, je me dis que l’explication que nous devons avoir est inéluctable. Alors quand faut y aller, faut y aller.

Surréaliste ! C’est complètement surréaliste, Alexis, après avoir déposé une enveloppe sur un coin de table commence à se déshabiller.

- Tu fais quoi ? Tu crois que c’est la fête ?

Il est tellement con qu’il ne comprend pas ma vanne. Il me regarde avec des yeux tous ronds.

- Tu remets tes pompes et tu reprends ton enveloppe. Je n’ai absolument pas envie de faire des trucs avec toi !
- Tu ne vas pas me dire que tu es toujours en colère ?
- Je n’aime pas qu’on me manque de respect, et je n’aime pas non plus qu’on se foute de ma gueule.
- Tout de suite les grands mots !
- Si tu as quelque chose à me dire avant de partir, c’est le moment, sinon, tu dégages !
- Voilà une drôle de façon de parler à quelqu’un qui t’as peut-être sauvé la vie !

Lui dire carrément que je ne crois plus à cette mise en scène est de nature à mettre Georgia en difficulté. Il me faut donc biaiser.

- Sauvé la vie, je n’en sais rien, je crois bien qu’en fait que tu m’as tiré d’une situation embarrassante, mais j’estime que je t’ai largement et suffisamment remercié. La sortie c’est par là !
- Tu ne me crois pas quand je te dis que je t’ai sauvé la vie ?
- Je viens de te répondre.
- Oui, mais j’ai pas bien compris.
- Et bien tant pis, on va en rester là, et t’avises pas à revenir, il se trouve que je connais du monde… Bluffais-je.
- Ben oui c’est ça, le mec qui te pique tout ton fric en ne foutant rien de la journée…

Incroyable, ça le type est persuadé que je suis maquée.

- Faut bien que quelqu’un me protège ! Répliquais-je en en rajoutant une couche.
- Oui, bon, j’ai fait une erreur, je n’aurais jamais dû te proposer de participer à cette partie.
- Bon, tu me laisses, là ?
- Mais ne crains rien, je ne vais pas t’en proposer d’autres, de toute façon tu ne faisais pas l’affaire !

Oh ! La méchante vanne, mais la satisfaction de constater qu’il est sans doute prêt à me foutre la paix définitivement m’empêche de relever.

- Mais tu aurais pu me garder comme client ! Je ne vois pas pourquoi tu craches sur mon fric.
- Avec tout le ressentiment que j’ai accumulé contre toi, une séance de domination risquerait d’être dangereuse.
- C’est peut-être ça que je recherche !
- Et bien tu le chercheras ailleurs. Maintenant tu dégages.
- Pétasse !

Je n’y crois pas, il est parti !

Putain que je suis contente et soulagée, cette affaire s’est donc conclue de façon inespérée…

Et voilà que tout d’un coup je pense à Georgia !

Dans la foulée, j’aurais dû dire à Alexis que Georgia et moi on avait maintenant le même mac et qu’il fallait donc qu’il la laisse tranquille. Je n’y ai pas pensé, on ne peut pas penser à tout.

- Allô Georgia, ça y est, Alexis est passé, je m’en suis débarrassée, il s’imagine que je suis maquée.
- T’as un de ces bols ! Je suppose qu’il va me contacter dans la journée. Je ne pourrais pas me défiler… A moins que tu ais une idée ?
- Une idée ? Je crois qu’il faut d’abord savoir à qui on a affaire, je vais essayer de me renseigner, je te tiens au courant.

Elle n’a pas l’air trop convaincue de ma collaboration.

Je téléphone à Jean-Luc Gautier-Normand (voir l’épisode Pho). Il est enchanté, ravi de m’avoir au téléphone.

- Avez-vous ces nouvelles de votre amie Anne-Gaëlle.
- Elle va bien, actuellement elle est en voyage, toujours pour sa galerie d’art.
- Oui, au Brésil ?
- Je vois que vous savez tout !
- Anna est passé me voir avant les fêtes, nous avons passé un moment fabuleux, je suppose qu’elle vous en a parlé.
- Oui bien sûr ! Mentais-je avec aplomb.

Je sais qu’Anna se rend de temps en temps aux parties privées de Jean-Luc Gautier-Normand où elle joue assez durement les esclaves soumises, je sais aussi qu’elle aime ça et qu’elle en est rétribuée royalement. Mais nous n’abordons toutes deux que très rarement le sujet.

- Il faudra qu’un jour vous veniez avec elle ! Reprend-il.
- Je serais ravi de venir vous saluer, il est dommage que nous ne soyons pas trop compatible, sexuellement parlant.
- Mais ma chère, le sexe n’est pas tout, la vision de votre sourire suffira à me combler de bonheur !

Quel faux cul !

- Bon, trêve de ces digressions, je suppute que vous avez besoin de mes services.
- Vous supputez fort bien, en fait c’est juste un mini-service, j’ai un numéro de téléphone…
- …et vous souhaitez identifier le propriétaire, vous aurez ça d’ici une heure…

Une heure après j’avais le renseignement.

- A Bordeaux ?
- Oui pourquoi, vous savez les gens changent d’adresse mais ne modifient pas leur carte d’identité.
- Oui bien sûr !
- Dites-moi, vous n’avez pas d’ennuis au moins ?
- Non, c’est juste une petite embrouille…
- Quoi qu’il en soit si vous avez besoin des services de Max, n’hésitez pas à me demander de le mettre à votre disposition.
- Je vous en remercie, mais j’espère que ce ne sera pas nécessaire.

Pourquoi lorsque l’on croit que les choses sont simples, deviennent-elles compliquées ?

Il faut maintenant que quelqu’un de l’entourage d’Alexis soit au courant de sa nouvelle adresse parisienne, sinon ça va être compliqué.

J’ai une vague copine à Bordeaux, une connaissance plutôt. Je l’appelle, je tombe sur un vrai moulin à paroles. C’est fou comme les gens qui n’ont rien à dire ont tant de choses à raconter. Au bout d’un quart d’heure elle doit être en panne sèche de salive, car elle met fin à sa logorrhée verbale avec un simple :

- Et toi ça va ?

Je lui explique donc ce qui m’amène, elle accepte de me rendre ce service mais ne me rappellera que ce soir.

Et le soir :

- Il est en maison de retraite à Mérignac…

Ça va j’ai compris. Le téléphone d’Alexis a été acheté à l’appui d’une carte d’identité volé. La piste se termine en cul de sac.

Puisque ça ne marche pas avec le téléphone, on peut essayer la bagnole, en théorie c’est simpliste, il suffit de se mettre en planque à l’endroit du rendez-vous, dans le meilleur des cas on le file à la sortie, dans le pire, on fait une recherche à partir du numéro minéralogique. Ça c’est la théorie, la pratique est autrement compliquée, le lieu de rassemblement peut posséder son parking privé, Alexis peut aussi abandonner son véhicule dans un parking public souterrain et finir le chemin à pied. Bref tout dépend de la configuration.

J’en parle par téléphone à Georgia, elle a eu la visite d’Alexis. Non, elle ne sait pas où ça se passera, elle ne le saura que la veille.

Jeudi 5 Février

Georgia m’a informé que la partouze aura lieu le lendemain soir. L’adresse est à Marne la Coquette, une banlieue huppée où résident beaucoup d’artistes.

A 19 heures je prends ma voiture et m’en vais reconnaître les lieux. L’adresse est une sorte de « Moulinsart » au fond d’une voie en impasse. En venant en mobylette et en me postant à l’entrée de l’impasse je devrais pouvoir surveiller les allées et venues et repérer la voiture d’Alexis.

Vendredi 6 Février

Les filles sont convoquées à 21 h 30. Je me pointe donc à l’angle de l’entrée de l’impasse, je fais comme si je m’affairais autour de ma mobylette et j’attends. Il fait un froid de canard.

Première voiture, j’ouvre grands les yeux, mais ne distingue pas le visage du conducteur. Deuxième voiture, là je vois mieux mais ce n’est pas Alexis. Troisième voiture, je ne vois pas grand-chose, quatrième non plus. Je reste une bonne demi-heure. Le ballet des voitures semble terminé et je n’ai pas repéré Alexis. Soit il est venu avant moi, soit je n’ai pas été capable de le reconnaître.

Je fais quoi ? J’avais envisagé cette éventualité et prévu de refaire le repérage à la sortie. Seulement voilà, je suis énervée, découragée, j’ai froid et surtout je me demande si ça va servir à grand-chose.

Je laisse donc tomber, il va falloir faire autrement.

Samedi 7 Février

C’est bien connu, les grandes idées naissent le matin. L’immeuble ou j’officie est équipé de caméra de vidéosurveillance. A moins qu’Alexis soit venu en métro, son numéro de plaque, je vais le retrouver.

Je me précipite à mon studio de la rue des Saulniers, où je ne me rends jamais le week-end et téléphone de suite au gardien.

- Si vous pouviez jeter un coup d’œil, j’ai un petit problème de joint.
- Je ne m’occupe pas de ça ! Je peux juste vous donner le numéro d’un plombier.

Pas trop aimable le gardien. Je me souviens maintenant qu’il est nouveau et que nous ne nous connaissons pas.

- Ecoutez, c’est juste un joint à resserrer, je l’aurais bien fait moi-même, mais j’ai pas les outils, je ne vais pas attendre un plombier toute la journée pour ça. Soyez sympa, vous serez payé largement.
- Bon j’arrive.

Et dix minutes plus tard, pépère était là avec sa caisse à outils, il me déshabille carrément du regard. Pas gêné le mec.

- Tenez, c’est pour le déplacement ! Lui annonçais-je en lui tendant un billet de 50 euros.

La tronche qu’il fait !

- On verra ça après ! C’est où la fuite ?
- Je cherchais un prétexte pour vous faire monter, j’ai besoin d’un tout autre service.
- Y’a pas de fuite alors ?
- Non ! C’est bien vous qui gérez les enregistrements de la caméra de surveillance.
- C’est moi qui m’en occupe !
- J’aimerais bien les voir, ceux des 8 et 29 janvier, vous pouvez m’arrangez ça ?
- Je ne sais pas comment on fait, ça s’enregistre sur un ordinateur portable, c’est automatique, j’ai juste à vérifier que ça fonctionne bien.
- Vous pourriez monter avec le portable en question ?
- Non, faut tout débrancher, ça m’embête, mais vous pourriez descendre quand ma femme n’est pas là.
- C’est-à-dire ?
- Cet après-midi, elle ne sera pas là.
- Et bien d’accord, à quelle heure je peux venir.
- A 2 heures et demi, mais normalement je n’ai pas le droit de faire ça.
- Vous pouvez me rendre service, je veux juste noter le numéro de la voiture d’un mec qui m’a escroqué.
- Oui mais j’ai pas le droit.
- Vous me dites de venir à 2 heures et demi et après vous me dites que vous n’avez pas le droit, j’ai du mal à suivre.
- Je veux bien le faire à une condition.
- C’est pas assez, 50 euros ?
- C’est vrai qu’en fait vous n’êtes pas voyante ?

Oh, là là : Je le sens venir le mec !

- Faut pas écouter les ragots.
- Remarquez, moi, ça ne me choque pas, je ne juge pas les gens ! Reprend-il.

Bon, ce n’est pas la peine de tourner autour du pot, je ne verrais les enregistrements que si je passe à la casserole. Inutile de lui expliquer que je ne fais que de la domination, il ne va pas vouloir comprendre.

- Bon admettons, vous voudriez que je vous fasse une pipe, c’est ça ! Mais je reprends mes 50 euros, on ne peut pas tout avoir !

Du coup ma franchise a l’air de le gêner, le voilà rouge comme une tomate.

- En fait, je… non rien… d’accord pour une pipe.
- Remarquez, il y a une autre solution, je vous laisse 100 euros et vous pourrez faire ça avec n’importe quelle fille.
- Je préfère que ce soit vous…
- Maintenant ?
- Ben…
- Bon, on y va ! Mais t’as pas intérêt à me dire cet après-midi que ton truc est en panne.

Une lueur d’inquiétude lui fait scintiller les yeux. Ça veut dire quoi ? Je prends malgré tout le risque.

- Je vous préviens : la pipe c’est avec capote !
- Ben non !
- Ben si ! Et ma langue est si agile que je vous assure que vous ne verrez pas la différence.
- Ah, ben si vous le dites… Je baisse mon froc, alors !
- Ben, oui, parce qu’à travers la braguette, c’est pas facile.

Le voilà la bite à l’air, il a l’air un peu perdu.

- Vous n’enlevez pas votre pull-over ? Demandais-je.
- Il faut ?
- Non, je disais ça comme ça !
- Alors je vais peut-être le garder. Je peux vous demander quelque chose ?

Je m’attends au pire !

- Oui ?
- Je pourrais voir vos pieds ?
- Mes pieds ?

O.K., j’ai compris, monsieur est un fétichiste du pied. Comme Alexis… Décidément. Mais bon, en principe ce n’est pas trop compliqué à gérer.

- Juste pour les voir ?
- Ben s’il y avait moyen de…

Le voilà rouge comme une écrevisse. Faut que je reste gentille avec lui, mais il ne faut pas non plus qu’il se croit tout permis.

- Vous voudriez jouir sur mes pieds ?
- Ce serait possible ?
- On peut faire comme ça : vous me les caressez pendant cinq bonnes minutes, vous pouvez même les lécher un peu et après, d’accord.

Il n’en revient pas, pépère !

Mes pieds pourraient être mieux manucurés mais, il s’en fiche, il les tripote, les caresse, les bisouille. Il bande comme un âne
Chanette23c1
Et le voilà qui commence à se branler.

- Attendez, je retire mon pantalon.

Je n’ai pas envie d’avoir des tâches de sperme sur mon jeans.

Il s’arrête.

- Vous pouvez continuer mais ne jouissez pas avant que je l’aie retiré.

Il est tout content, je lui offre le spectacle de mes cuisses et de ma petite culotte. Il en peut plus. Et le voilà qui jute ! J’en ai plein les orteils. J’enlève ça avec un kleenex, je me rincerais après avec la douchette.

- Bon alors aucune allusion, ce sera notre petit secret à tous les deux d’accord ?

14 h 30. Il a fallu que je comprenne comment fonctionnait le bazar, les ordinateurs et moi c’est pas trop mon truc, mais j’ai vite compris que les vidéos étaient stockées dans de très gros fichiers classés par date. Après il suffisait de charger le ficher et de trouver l’heure qui m’intéressait.

Sur la vidéo du 29 janvier, je finis par dénicher Alexis, mais pas moyen de savoir d’où il sort. Je repère aussi sa sortie d’immeuble, il tourne à droite et disparaît du champ. Merde !

Je passe au 8 janvier, j’aperçois l’un des deux blacks qui sort d’une voiture. Il redescend quelques minutes après et un second en descend pour entrer dans l’immeuble. Quand il en ressort il remonte dans la voiture qui démarre. J’attends l’arrivée d’Alexis mais comme pour le 29, il vient de nulle part, puis repart de même.

C’est donc loupé ! Sauf que je peux avoir la plaque de la voiture des blacks. Je reviens sur la séquence, il me semble qu’on peut zoomer sur ces images, mais je mets un quart d’heure à comprendre comment on fait. J’agrandis l’image. Le numéro devient visible, Je le note en sachant que la piste est pauvre, mais c’est toujours mieux que rien.

Gautier-Normand m’a identifié le propriétaire du véhicule. C’est à Aulnay dans une cité HLM.

- Vous avez l’air déçu de cette information ! Croit-il pouvoir commenter.
- Non, non !
- Mais si ! Vous vouliez effectuer une petite enquête et là vous vous sentez coincée.
- C’est un peu ça, mais ce n’est pas bien grave.
- Racontez-moi toute l’histoire et je verrais si je peux mettre Max à votre disposition.
- Ça me gêne…
- Vous avez bien tort, vous rendre service m’amuse et amusera probablement Max également.
- Je ne saurais quoi vous offrir en échange !
- Votre visite, votre présence, votre sourire…

Et probablement mon cul par la même occasion, mais le marché me convient.

- Dans ce cas…

Et je lui raconte tout.

Le soir Max dit « Max le dur » était chez moi. Il est en costard et cravate, chaussure de grande classe, très élégant.

On s’embrasse chastement

- Ah ! Chanette, quel plaisir de vous revoir !
- Le plaisir est partagé, même si j’aurais préféré qu’on se rencontre en d’autres circonstances.

Max ne peut s’empêcher de me déshabiller du regard.

- Mais Monsieur Max, vous me paressez avoir l’œil bien polisson.
- Pardonnez-moi, je ne peux m’empêcher de me remémorer quelques bons moments… Mais rassurez-vous, je suis un gentleman et je vous respecte.
- Je sais, Max, je sais. Mais qu’il n’y a pas d’ambiguïté entre nous, vous ne m’êtes pas indifférent, et si vous avez vraiment envie d’un gros câlin, ce ne sera pas une corvée, bien au contraire.
- Vous me tentez !
- Non, c’est comme vous voulez. Je vous sers à boire ?

Il ne répond pas, son esprit est ailleurs

- Euh, puisque vous n’êtes pas contre… Mais vous allez me prendre pour un obsédé sexuel.
- Je ne vous prends que pour un homme charmant et compétent, quant au sexe, ça fait partie des plaisirs de la vie, non ?
- Au moins vous êtes très directe.
- On va dans la chambre ?

Ses hésitations sont bien loin et en deux temps trois mouvements le Max se retrouve à poil, la bite demi-molle.

- Votre amie Anne ne va pas être jalouse ? Me demande-t-il.
- Mais non ! Quelle drôle d’idée ?
- Je dis n’importe quoi, ne faites pas attention.

Max s’assoit sur le bord du lit et attend que je vienne. Je me déshabille mais je garde mon soutien-gorge, un vieux truc de « pute » que je pratique désormais assez rarement.

Je le rejoins.

- Vous n’enlevez pas votre soutien-gorge ?

Tous les mêmes, toujours la même question et toujours le même protocole. Les hommes ne changeront jamais.

- Bien sûr, puisque c’est demandé si gentiment ! Retire-le-moi !
- Je ne suis pas trop doué pour ça !

Mais il fait quand-même et sans trop de difficultés (pas du premier coup malgré tout)

Il est tout content de son exploit, Max ! Et il se retrouve avec mon néné droit juste devant son nez.

- Je peux l’embrasser ?

Il est marrant, Max, il me le demande à chaque fois. C’est d’abord un baiser très discret du bout des lèvres, mais bientôt Max s’enhardit, et le voilà qui lèche, qui suce, qui aspire, qui bave. Une vraie sangsue !

- Et si tu t’occupais de l’autre ! Il va être jaloux.

Encore un truc qui ne coûte rien mais qui fait plaisir aux hommes parce qu’ils ont la faiblesse de prendre ça comme une faveur.

Max se régale de mon sein un bon moment, puis on change, je le fais s’allonger, puis m’occupe de sa bite. Je l’aime bien sa bite, ni trop grosse, ni trop petite, bien droite, bien dessinée et le gland appétissant. Elle sent un peu fort à cette heure-ci, un léger arrière-goût d’urine, mais ce n’est pas pour me déplaire, je n’aime pas les bites parfumées à la savonnette. Je suce et je lèche m’attardant sur les points sensibles, je joue aussi avec ses couilles qu’il a grosses. Ça m’amuse de sentir ses boules bouger dans ma bouche.

En fait j’aime bien sucer des bites, mais je ne le fais pas souvent. Le métier que j’exerce a partiellement annihilé ma libido vis à vis des hommes, mais toute situation possède ses exceptions.

Je connais les fantasmes de Max, je ne veux pas le bâcler, par contre lui en parler peut l’exciter.

- Tu voudras m’enculer ? Lui demandais-je
- Te sodomiser, dirais-je.
- Non « enculer », j’aime bien ce mot.
- Si tu n’y vois pas d’inconvénient !
- Mais, on n’est pas pressé, t’aimerais un petit truc en particulier ?
- T’as un petit gode ?
- Je crois justement qu’Anna en a laissé un la dernière fois.
- Tu fais quoi avec Anna ?
- Chut, c’est confidentiel.
- Je n’insisterai pas.

Je feuille dans le tiroir du chevet et en extrait un machin assez réaliste.

- J’ai ça, c’est peut-être un peu gros ?
- Non, ça devrait aller !

Je le mets de côté pour l’instant, m’encapote l’index et entreprends de lui ramoner le trou de balle. Monsieur se pâme d’aise et soupire comme une jeunette en chaleur, c’en est attendrissant.

Au bout d’un moment je retire mon doigt et m’empare du gode.

- Fais le moi sucer ! Demande-t-il.
- Ah ah ! Tu as envie de sucer de la bite, tu es de plus en plus cochon, mon petit Max !
- Bah, c’est un fantasme !
- Pas seulement un fantasme, je sais que tu aimes bien sucer de la bite !
- Oh ! A l’occasion, mais juste à l’occasion, mais j’avoue que ça ne me déplait pas !
- T’as raison, faut toujours faire ce qu’on a envie, du moment que ça ne fait du tort à personne, je ne vois pas pourquoi on ne se ferait pas du bien !
- Toute une philosophie !

Je m’amuse à le voir travailler la fausse bite de sa langue, tournicoter à la base du gland, agacer le méat, tenter de faire gorge profonde mais comme il n’y arrive pas, le gode termine sa course au fond des joues, je me marre.

- Allez ! Finis les sucettes, maintenant je t’encule !
- Vas-y sodomise-moi !
- Pardon ?
- Encule-moi, Chanette !

Le souci c’est que malgré mon doigtage intensif, l’endroit reste très serré. Qu’à cela ne tienne, je lui lèche le troufignon, je préfère lécher les culs des femmes que celui des hommes, mais ça reste agréablement pervers, je parviens à faire bailler l’anus de Max, ma langue entre un peu, l’homme apprécie, mais je ne me fais pas d’illusions ça ne s’ouvrira pas davantage.

Alors opération gel : je tartine, sur le bords extérieurs et intérieurs, je garnis le gode d’une capote et première tentative…

- Allez, pousse bien, j’essaie !

Ça ripe ! Nouvelle tentative !

- Pousse mieux, on y était presque !

Miracle ! Le faux gland entre un peu, je force un peu, c’est entré.

- Aïe !
- Mai non, ça ne fait pas mal !

J’attends juste un petit peu et fait pénétrer tout le machin d’un coup dans son conduit anal. J’attends encore un peu et je fais ensuite coulisser en cadence.

- C’est bon ! C’est bon psalmodie-t-il
- Bien sûr que c’est bon !
Chanette23c2
Après quelques minutes de ce traitement il me vient une idée.

- Coince le gode avec ta main pour ne pas qu’il sorte, on va faire un truc.

Je fais assoir Max sur le bord du lit toujours avec son gode dans le cul. Je le branle un peu pour qu’il bande comme il faut, je l’encapote et m’empale le cul sur sa bite.

Jolie figure de style, dans laquelle l’enculé encule à son tour. Je suis vraiment perverse à mes heures.

Et c’est parti pour une séance infernale ! A ce régime, la bite dans mon cul me provoque des frissons jusqu’au clitoris. Mystère insondable de l’anatomie féminine, je me mets à jouir du cul sans me retenir, mais pourquoi me retiendrais-je ?

Mon excitation doit être communicative car Max ne tarde pas à éjaculer.

On s’écroule l’un sur l’autre. Petit bisou. Max m’aurait bien pris la bouche, mais il n’ose pas et je ne l’encourage pas non plus. Il aurait insisté, je me serais peut-être laissé faire, mais c’est aussi bien comme ça ! Il est enchanté et ravi, c’est le principal.

On va pouvoir boire un verre !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Mardi 5 juin 2018 2 05 /06 /Juin /2018 19:16

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga
2 – Orgie et Georgia par Chanette

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Thémes abordés : bisex féminine, feuille de rose, party, prostitution, uro

2 – Orgie et Georgia

Lundi 12 janvier

Je viens à peine d’arriver au studio que je reçois un coup de fil d’Alexis.

- Je peux monter vous voir cinq minutes ?
- Bien sûr, c’est pour une séance ?
- Non, mais j’ai un tout petit service à vous demander.

Et quelques instants plus tard, il me demandait ce qu’il attendait de moi.

- J’ai passé une partie de ma carrière à la brigade mondaine, je me suis fait quelques relations si vous voyez ce que je veux dire.
- Non, pas du tout, mais ça fait rien.
- Disons que mes coordonnées figurent dans pas mal de carnet d’adresses.
- Ah ?
- Et on fait encore appel à moi pour organiser quelques parties avec des filles…
- Ah, je vois !

En fait non je ne vois pas très bien.

- Il est de moins en moins facile de trouver des filles qui jouent le jeu…
- C’est à dire ?
- Qu’elles fassent correctement leur boulot.

J’ai compris.

- Et vous voudriez que je participe à une de vos prochaines sauteries ?
- En quelque sorte !

Me voilà coincée, je fais quoi ? Le mec m’a sortie d’un guêpier que je n’ai pas complètement saisi, d’ailleurs j’en profite pour lui demander :

- Au fait, j’ai voulu me renseigner sur le pays des deux zigotos de l’autre jour.

Je ne continue pas, attendant sa réaction.

- Et alors ? Finit-il par demander.
- Ben alors leur pays, il n’existe pas !
- Je peux pourtant vous assurer qu’il existe bel et bien.
- Et c’est où, ça, le Bunga ?
- Le Bunga, c’est quoi, ça le Bunga ?
- Ben, c’est ce que je vous demande ? C’est bien le pays des deux types de l’autre fois.
- Attendez, je n’ai jamais prononcé ce mot !
- Pourtant…
- Non, je suis formel !

C’est peut-être vrai après tout, par contre eux l’ont prononcé, j’en suis sûre et je le lui dis.

- Ce doit être un code qu’ils utilisent pour brouiller les pistes.
- Parce que le vrai pays, c’est quoi ?
- Vous savez, dans ce genre d’affaires pourries, moins on en sait, plus on est en sécurité.

Admettons !

- Bon alors pour ce petit service…
- Ce n’est pas trop mon truc…
- Oui, mais vous savez faire ?
- Bien sûr !

Pourquoi je réponds « Bien sûr ! » ? Oh l’idée…

- C’est quand votre truc
- Vendredi prochain, le 16, en soirée.
- Ah ben non, ce n’est pas possible, vendredi je suis prise.
- Il y a toujours moyen de se décommander.
- Ecoutez, je ne vais pas vous raconter ma vie, mais ce que j’ai à faire ce soir-là, je ne peux pas le déplacer, c’est absolument IM-POS-SIBLE !
- Bon tant pis, n’en parlons plus !

Et le voilà qui tripote son smartphone. Je me demande ce qu’il fabrique.

- Mais que je suis con ! S’exclame-t-il. Je vous ai dit le vendredi 16 ?
- Oui !
- Je me suis planté, ce n’est pas vendredi, c’est le samedi, le samedi 17.

Il l’a fait exprès ou pas ? Je n’ai pas osé lui sortir un prétexte pour lui dire que je n’étais pas libre non plus ce soir-là ! C’eut été pourtant facile de m’inventer un déplacement familial, mais on ne pense pas toujours à tout. Et puis il a l’air d’y tenir à sa soirée, si je me défile pour celle-là, il y a fort à parier qu’il me sollicitera pour une autre. Alors autant en finir.

- Bon OK, mais j’y mets deux conditions :
- Je vous écoute :
- La première c’est que je veux l’adresse exacte de l’endroit où ça va se passer.
- Parce que ?
- Parce que je veux pouvoir la communiquer à mon mari.

La tronche qu’il fait !

- Vous… vous êtes mariée ?
- Oui et vous ?

Manifestement, il ne me croit pas, (pourtant c’est vrai, même s’il y a belle lurette que nous sommes séparés) mais en revanche, il est peut-être en train de se demander si je ne suis pas maquée.

- C’est idiot, que voulez-vous qu’il vous arrive ?
- C’est pour moi une règle de sécurité et elle n’est pas négociable. Et je me rendrais à cette adresse par mes propres moyens.
- Bon on fera avec ! Et l’autre condition ?
- Vous me demandez ça une fois, je ne me déroberai pas, mais il n’y aura pas de deuxième fois, d’accord ?
- Mais cela me parait évident, ma chère !

Samedi 17 janvier

A 17 heures, je reçois un SMS me précisant l’adresse, c’est avenue de Friedland, près de l’Etoile, plus rupin comme coin tu meurs. Anne-Gaëlle étant en déplacement, j’envoie un message à Carole en lui demandant de faire le nécessaire si elle n’a aucune nouvelle de moi avant demain midi.

Je sonne, un « Nestor » en gilet à rayures me toise.

- Je viens de la part de Monsieur Alexis.
- Entrez, je vais le chercher.

Il me laisse planté là ! Alexis se pointe, sourire commercial aux lèvres et m’entraîne dans une petite pièce :

- Ah Chanette, merci d’être venue !
- Je vous en avais fait la promesse.
- Quelques points de détails : choisissez-vous un autre pseudo pour cette soirée, question de sécurité. Par ailleurs, je ne souhaite pas que l’on sache que vous effectuez cette prestation à titre gracieux, ça ne regarde que nous.
- O.K., ce soir je m’appelle Jacqueline.
- Non, non, ça fait trop rétro !
- Jackie, alors !

Inutile de vous préciser que ces recommandations m’ont parue bien étranges !

Il me conduit dans une autre pièce qui fait ce soir office de vestiaire.

- Quand vous serez prête, vous irez dans la grande salle au fond, à gauche.

Une nana à moitié à poil est en train de se changer, moi je n’ai pas besoin de le faire, je suis déjà habillée en « pute » sous mon manteau dont je me débarrasse, j’ai juste mes escarpins à enfiler.

- Moi c’est Georgia, me dit la brunette.
- Jackie, me présentais-je.

Ces messieurs dames ont installé une psyché dans la pièce, ça me permet de ravaler mon maquillage.

- Je t’attends on va y aller ensemble, me dit la brunette.

Timide ? O.K., on y va ensemble.

Ils sont combien là-dedans ? Difficile à dire parce qu’il y aura pas mal d’allées et venues. Il y a quasiment autant de femmes que d’hommes. Je m’apercevrai par la suite que parmi ces dames, il y a un peu de tout, des professionnelles comme moi, mais aussi des nanas qui accompagnent leur mari ou leur amant, allez savoir ?

La partie semble tout juste commencée, il y a une sorte d’agglutinement au fond à droite, impossible de savoir ce qui s’y passe, mais je l’en fous un peu. Il y a un buffet, je n’ai pas faim, m’étant substancée avant de venir, mais boire un coup me fera du bien.

Mais notre arrivée a été remarquée, deux gros lards suintants se dirigent vers nous, un pour Georgia, l’autre pour moi.

Le mec me met carrément la main sur le nibard.

- Je peux me permettre ?

Une envie folle de lui expliquer que la « permission », c’est avant qu’on la demande, sinon ça s’appelle du « fait accompli », mais je sais pourquoi je suis là, alors je fais la gentille fifille.

- Vous avez ma permission, cher ami !

Donc me voilà déjà « en mains », (c’est le cas de le dire !), le mec me pelote de façon de plus en plus hardie, mes seins vont bientôt être à l’air et que voulez-vous que j’y fasse.

Je jette un coup d’œil à Georgia collé à l’autre gros lard comme un lardon autour d’une paupiette. Ils se roulent une pelle… Merde je n’avais pas pensé à ça ! Il faut embrasser aussi ! Il se trouve que je n’embrasse pas même pour de l’argent…mais ici la partie est gratuite.

Ça ne rate pas, le mec cherche ma bouche, je tourne la tête, il insiste, je me tords le cou en essayant d’échapper à ses lèvres. Ce con ne comprend rien, il insiste.

- Je n’embrasse pas !
- Tu te prends pour qui ?
- Je n’embrasse pas. C’est tout.

Il me lâche, furieux, il semble chercher quelqu’un.

Un flash ultra rapide ! Je sens l’incident tout proche. Je pourrais m’en foutre, mais présage que cela risque d’être une inextricable source de complication avec Alexis.

Alors, je fais la carpette, récupère mon gros lard :

- Reste avec moi, mon biquet, tu vas l’avoir ton bisou.

Pouah ! Le goût de vieux cendrier pourri qu’il trimbale dans sa bouche ! Nauséabond ! Il ne peut pas s’acheter un spray buccal, ce con ?

Il me prend la main et me la pose sur sa braguette, tout fier qu’il est de me faire savoir qu’il bande ! Je crois stratégique de me livrer à quelques tripotages manuels. Effectivement monsieur est enchanté, ravi. Je descends la fermeture éclair et m’en vais plonger au fond de son caleçon, mais voilà qu’il a un autre plan.

Il m’entraîne hors de la pièce, je comprends alors qu’il a souhaité suivre l’autre « gros lard », accompagnée de Georgia.

Ces deux gros machins doivent être entièrement synchronisés car c’est avec une simultanéité étonnante que les voilà qu’ils baissent pantalons et calfouettes et nous incitent à la sucette.

- Et la capote ? Objectais-je.
- Pas pour commencer !
Chanette22b1
O.K. Alors ça va être service minimum, j’espère au moins qu’elle le sent pas le fromage. Bon ça va, c’est « moins pire » que ce que je croyais.

- Vous ne jouissez pas dans ma bouche, d’accord ?
- Tais-toi et suce !

Je me recule !

- Arrête de pleurnicher, c’est pas son truc, ‘est son droit ! Intervient son « collègue ».

Je reprends ma pipe, je m’applique mais je trouve que l’affaire a tendance à s’éterniser.

- Baise-moi ! Lui proposais-je en le regardant au fond des yeux.
- Attends !
- Baise-moi, j’ai envie !

O.K. En deux temps trois mouvements, me voilà en levrette sur l’un des deux canapés de la pièce. Un coup d’œil pour vérifier que le type s’est bien encapoté son bigoudi.

Et le voilà qui va et qui vient, à ce rythme-là, je me dis que ça ne va pas durer longtemps, mais ce n’est pas pour autant que la partie sera terminé. Mais le bonhomme a présumé de ses forces, le rythme ralentit, je remue un peu du croupion pour l’encourager, mais je n’ai pas l’impression que ça lui fasse grand-chose.

Il se retire, il n’a pas joui, je m’apprête à me relever…

- Reste comme ça !

Ah, bon ?

En fait les deux gros lards ont échangés leur partenaire, (changement d’herbage réjouit le pâturage.) C’est reparti pour un tour, et pendant qu’il me lime je vois du monde entrer dans la pièce. Oh ! Mais on va étouffer là-dedans ! Un type réussit à se faufiler de façon à me présenter sa bite au niveau de mon visage. Je gobe la chose sans conviction, la position n’étant pas trop pratique. Derrière, ça change encore de partenaire, mais le nouveau en veut après mon petit trou.

- Pas là !
- Juste pour essayer !
- Non !
- Oui, bon, ça va ! Tu vas pas faire ta pucelle !

Et le mec me force le trou ! J’aurais pu protester encore, me débattre, me révolter, je n’en ai rien fait, je suis devenu passive comme une chique molle, ne réalisant plus très bien tout ce qui m’arrivait, toutes ces bites, dans ma chatte, dans ma bouche, dans mon cul, tous ces bonhommes qui m’ont confondu avec une poupée gonflable, toutes ces bêtes en rut incapables ni d’un mot de gentillesse, ni d’une expression minimale de respect ni même d’un sourire. Je sais simplement que je ne laisserai pas cette chose impayée, je me vengerai, même si je ne sais encore comment.

Bien sûr, tous non pas été infects au même niveau, il y en avait même un qui était gentil, mais j’ai eu la détestable impression durant toute cette soirée de n’être qu’un trou (avec du poil autour).

Le hasard ou les circonstances ont fait que je me suis souvent retrouvée non loin de Georgia, lorsque nous avons eu la possibilité de le faire, nous nous sommes furtivement caressées, embrassées. Un zeste de douceur dans un monde de goujats.

On a essayé de me faire boire, j’ai pu esquiver voulant rester lucide jusqu’au bout.

Vers je ne sais quelle heure du matin, on a fait comprendre aux filles qu’elles pouvaient repartir. On se retrouve à quatre dans la pièce qui sert de vestiaire, j’ignore où sont les autres.

La main de Georgia tente d’attraper la mienne. C’est à quel sujet ? Je comprends quand même qu’elle veut me faire passer un papelard. Je le glisse discrètement dans mon sac à main. Et je quitte cette bande d’abrutis.

Maintenant il faut que je trouve un taxi.

- Alors la fête était bien ? Me lance le chauffeur, goguenard.
- Je n’ai pas envie de causer, d’accord ?
- Oh, là là !

Dimanche 18 janvier

J’ai envoyé un message à Carole pour lui dire que j’étais rentrée vivante, puis j’ai pris une longue douche avant de me coucher comme une masse.

Mauvais sommeil, rêves à la con…

Nouvelle douche, café fort, je prends mon portable et envoi un texto à Alexis, pas de grand discours, un seul mot : « Salaud ! ». Je ne sais pas si ça va servir à grand-chose mais qu’est-ce que ça fait du bien !

En recherchant je ne sais plus quoi dans mon sac à main, je retrouve le papelard roulé en boule que Georgia m’a fait passer :

« Appelle-moi vite, urgent 06 …… »

J’aurais dû l’appeler avant de me coucher, là il est peut-être un peu tôt, j’attendrais le début de l’après-midi.

A midi, je reçois un message sibyllin d’Alexis : « nous reparlerons de tout ça entre gens intelligents, bisous ». Quel con ! J’efface sans répondre.

J’appelle Georgia. Elle m’explique que ce qu’elle a à me dire est long et compliqué. Bref après quelques palabres on se retrouve dans un bistrot du Quartier Latin.

- C’est à propos d’Alexis ! Me dit-elle en préambule.

Tiens, c’est curieux, je m’en serais douté.

- Je t’écoute !
- Tu le connais depuis longtemps ?
- Non, pas trop.
- T’as confiance en lui ?
- Non !
- Au moins c’est clair ! Bon voilà, je suis dans la merde et je cherche quelqu’un pour m’aider…
- Pourquoi moi ?
- Je vais tout t’expliquer. Il t’a recruté comment, toi, Alexis ?
- Euh, je vais te dire un truc, je vais être très franche : je suis venue pour t’écouter, pas pour te raconter mes histoires à moi, alors voyons d’abord ce que tu as à me dire.
- Je travaille en hôtel, mais la copine qui m’a dépanné m’avait prêté son studio pendant quinze jours.

Mais pourquoi les gens qui vous racontent un truc commencent toujours par le milieu quand ce n’est pas par la fin ?

- … Un type s’est pointé, reprend-elle, il avait rendez-vous, il m’a ouvert une mallette remplie de billets, je me demandais ce qui se passait… Il m’a alors parlé d’une opération destinée à compromettre un dirigeant africain… Pourquoi tu fais cette tête ?
- Continue, je te dirais.
- J’ai refusé, le ton a monté, j’ai pris peur, mais le type a fini par s’en aller, cinq minutes après Alexis m’appelait pour me demander s’il pouvait venir, je lui dis oui, et il me dit qu’il n’était pas loin et qu’il arrivait de suite. Une fois dans le studio, il m’explique qu’il a vu en bas deux blacks très énervés….
- Et c’est là qu’il te raconte qu’il fait partie des services secrets et qu’il se fait fort de te protéger.
- Je vois. Tu as vécu la même histoire ?
- Avec quelques variantes. Et après il t’a demandé de participer gratuitement à ses parties fines ?

Bien ! Je me doutais bien qu’il y avait un problème, mais pas une magouille de cette ampleur ! Je me livre à un rapide calcul. On doit lui donner une enveloppe pour ces soirées, vu le prix des escorts de luxe pour la nuit, il doit toucher autour de 20.000 euros, il ne paie pas les filles mais tout le reste : bouffe, boisson, service et faux frais. Ce qui lui fait un bénéfice net d’environ 18.000 euros. Pas mal comme salaire d’appoint !

- Et comment tu as compris que c’était une arnaque ?
- C’est une des filles qui m’a expliqué. Elle ne pouvait rien faire de son côté, mais elle voulait me mettre en garde.
- Tu ne l’as pas cru ?
- Si, mais Alexis me tient, il me menace de dévoiler mes activités à ma famille.
- Quel salaud ! Bon je te remercie de m’avoir prévenu. Il ne me menacera pas, je n’ai plus de famille.

Georgia ne me répond pas, elle me regarde bizarrement, elle a envie de me dire quelque chose, semble hésiter. Pourvu que…

- Tu ne peux rien faire pour moi ? Je veux dire qu’à deux on serait plus fortes.

Tout à fait ce que je craignais mais je ne vois pas bien ce que je peux faire pour elle.

- Ne serait-ce que pour me remercier de t’avoir prévenu ! Ajoute Georgia.

Elle se raccroche à ce qu’elle peut comme bouée de sauvetage. La pauvre, elle me fait pitié, mais il faut que je me raisonne, je ne suis pas Sainte Chanette et n’ai pas pour vocation de secourir toutes les filles en détresse de ce bas monde.

Elle a l’air désespérée, manifestement elle attendait autre chose de ma part.

- Je vais voir, je n’ai pas de solution, mais je vais réfléchir. On se rappelle.

Je suis bien consciente de la vacuité de ce genre de répartie.

- Bon, je vais y aller ! Me dit-elle. Tu vas par où ?

Je lui indique, ce n’est pas sa direction

- J’habite derrière la Gare de Lyon. Me précise-t-elle.
- Je crois qu’il y a un bus qui y va.
- Tu m’accompagnes ?
- C’est à dire, j’ai deux trois bricoles à faire…
- S’il te plaît ! Insiste-t-elle.

Bon je vais me dévouer.

Dans le bus on est debout et relativement serrées, pas moyen de parler. On arrive je ne sais plus où, on descend.

- Je t’offre un verre, juste cinq minutes.

Je l’aurais parié !

L’appartement est modeste mais bien tenu. Je ne pense pas qu’elle y reçoive ses clients, ce n’est pas agencé pour, trop de peluches et de photos de chats. Elle me propose un tas de trucs à boire, j’opte pour un verre d’eau minérale.

- Il y a longtemps que tu fais ce boulot ? Me demande-t-elle.
- On a dit qu’on ne parlerait pas de moi.
- Je demandais ça comme ça, sois sympa ne me jette pas…

Et voilà qu’elle se met à chialer.

- Calme-toi, si je peux t’aider, je t’aiderais, mais ça m’embête de me raconter ma vie, on ne se connait pas assez, tu peux comprendre ça ?
- Mais je te demande pas de me raconter ta vie.

Elle va se braquer ! Me dire qu’elle n’a pas besoin de moi… Faut quand même que j’essaie de calmer le jeu.

- Chut ! Ça fait quinze ans que je fais ça !
- Oui, je te demande pas ton âge, mais d’habitude Alexis choisit des filles dans les vingt ans.

J’avais aussi remarqué que je n’étais pas la plus jeune des filles pendant cette soirée ! Mais la chose ne m’a pas interpellé plus que ça.

- Quinze ans d’escorting ! T’es une vraie pro, alors ?
- Je ne fais pas d’escorting ou si j’en fais c’est de façon tout à fait exceptionnelle.
- Ah ! Comme les filles des rues alors ?
- Oui et non, je travaille en studio, je passe des annonces, mais j’ai une clientèle d’habitués. C’est un peu spécial, je fais de la domination.
- Ah ! Tes clients se sont des esclaves, alors ?
- Des soumis, je préfère !
- Et tu les attaches, tu les fouettes, tout ça ?
- Tout ça, je leur donne des ordres, je les sodomise, je leur pisse dessus… toute la panoplie quoi !
- Et ben dis donc ! Pas de sexe alors ?
- Laisse-moi un peu de mes petits secrets.

Elle s’est calmée, son visage s’est apaisé, un vrai visage d’ange.

- Tu sais, me dit-elle, quand on s’est un peu caressées et embrassées pendant la partie, qu’est-ce que ça m’a fait comme bien !

O.K. J’ai compris ! Mademoiselle a envie d’une partie de jambes en l’air entre filles. Je ne suis pas forcément contre, elle est mignonne, bien faite et son visage s’illumine quand elle daigne sourire, ce que je crains c’est l’après. Pourquoi les gens s’imaginent-ils qu’il suffit de passer par une partie de cul intime pour se sentir plus proches ? Mais après tout qu’importe, on n’a que le bon temps qu’on se donne, n’est-ce pas ?

Donc quand elle entreprend de me caresser la main de façon intempestive en me faisant des yeux langoureux, je la laisse faire, et quand elle approche ses lèvres des miennes je ne refuse pas son baiser et décide de prendre les choses en mains (si je peux me permettre cette expression)

- On reste là, ou on va dans ta chambre.
- On peut aller dans la chambre !

Alors on y va !

On se déshabille toutes les deux sans problème comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Après tout on se connait déjà un peu.

- Je vais faire pipi avant ! Indiquais-je
- Moi aussi, c’est dans la salle de bain…

Je m’assois sur la cuvette, elle reste plantée là.
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- Ça t’embête si je te regarde ! Me demande-t-elle.
- Non pas du tout !
- Je suis un peu vicieuse.
- C’est pas du vice, c’est de la fantaisie.
- Un peu coquine, je voulais dire.
- Ça tombe bien, moi aussi.
- Ton pipi, tu me le fais boire ?

Quand je pense qu’il y en a à qui il faut des semaines, voire des mois pour avouer ce genre de penchants !

- Si tu veux !
- On fait comment ?
- Ben tu restes là, tu écartes les jambes, et je vais approcher ma petite bouche…
- Ta mignonne petite bouche !
- Ma mignonne petite bouche !

Je me concentre, je m’écarte la chatte !

- Oh ! Qu’elle est belle !
- Elle est petite !
- Elle est belle !
- Attention, ça va partir !

Georgia ouvre la bouche. Ayant l’habitude de la pratique, je sais en principe pisser par saccade, mais là c’était la grosse envie et la « pauvre » ne peut plus suivre. On en fout plein à côté on se marre.

Fini.je suppose qu’elle va me nettoyer la chatte, non elle est encore plus perverse que ça, elle approche ses lèvres des miennes (celles du haut) et sollicite un baiser alors qu’elle la bouche pleine de mon pipi. Je n’ai pas fait souvent ce genre de choses mais ça ne me dérange pas, j’accepte le baiser. Nous sommes des grosses cochonnes.

- Tu fais ça souvent ? Lui demandais-je.
- Y’avait longtemps ! Je faisais ça avec une copine avec qui j’étais tout le temps fourrée, c’est elle qui m’a briefé quand je me suis retrouvé dans la merde. Je l’ai perdu de vue, elle s’est mise en ménage avec un vieux plein de fric sur la Côte. Hum, qu’est-ce qu’elle est bonne ta pisse !
- J’ai bu du thé au jasmin ce matin, ce doit être pour ça !
- Tu veux la mienne ?

En fait, non pas trop, je n’ai rien contre, mais peut-être pas tout de suite… Cela dit ça à l’air de lui faire plaisir, je ne vais pas être vache.

- Oui, je veux bien !
- On va peut-être se mettre dans le carré à douche, sinon on va en mettre partout.

Je m’y accroupis, elle se met au-dessus de moi et commence à pisser, ça dégouline, c’est tout chaud, j’ouvre la bouche pour en avaler un peu, bizarre, son urine est très claire, ce doit être une adapte du « buvez, éliminez ! » en s’envoyant des litres entiers de flotte dans sa journée.

- On va se rincer propose-t-elle en actionnant la douche.

- On se douche sommairement, on se pelote un peu, pas trop, l’eau transforme le sens du toucher et la peau y perd sa douceur, pour qu’elle la retrouve il faut savonner… mais comme c’était juste un rinçage…

On se sèche et on s’en va au lit en trottinant comme des gamines au pensionnat. Nous voilà sur le lit, je lui caresse la cuisse, elle a une peau d’une douceur exceptionnelle. Cette cuisse m’attire, je la bise, ce qui fait rire Georgia.

- Qu’est-ce qu’il y a de si drôle ?
- Ce n’est pas tous les jours qu’on m’embrasse les cuisses.

Je ne réponds pas, et continue de lui faire des bisous tout en pratiquant une ascension. Du milieu de la cuisse, j’atteins bientôt le haut, et sa chatte n’est ainsi plus très loin, juste à portée de langue. J’humecte ainsi la partie inférieure de son sexe, mais ne m’y attarde pas, inutile de hâter les choses.

Je me redresse, alors qu’elle ne s’y attendait pas du tout et colle ma bouche contre la sienne, elle s’abandonne à ce baiser, se renverse, je suis sur elle, c’est moi qui la domine, je sens qu’elle a envie que les choses se passent ainsi.

Ses tétons fripons et fripés m’attirent, je les humecte, je les gobe, ils se détendent et sont beaucoup mieux comme cela. Je ne déteste pas qu’on me fasse la même chose, je pourrais me contenter de lui dire, mais c’est tellement plus excitant de me bouger très légèrement afin de lui présenter le bout de mes seins au niveau de ses lèvres. On aurait dit qu’elle n’attendait que cela et se met à me les téter comme s’il allait en sortir du lait. Et après le téton droit, je lui offre le gauche, ne rendons pas les tétons jaloux !

Nouvelle séance d’embrassades et de caresses, ma main s’égare sur sa chatte, elle est trempée, la mienne aussi d’ailleurs. J’y glisse l’index et le majeur, les enfonce et les agite provoquant un insolite bruit de floc-floc. Une minute plus tard elle prenait son pied. Rapide la môme !

J’attends qu’elle reprenne son souffle et qu’elle s’occupe un peu de moi. Mais la voilà qui se lève et qui se met à farfouiller dans l’armoire dont elle extrait une boite à chaussures.

Elle ouvre sa boite à malice et en extrait fièrement un gode plutôt réaliste (je dis plutôt parce que j’ai mieux dans mon studio).

Qu’est-ce qu’elle espère faire avec ça, je n’en ai pas besoin, moi ce que je veux c’est qu’elle me lèche !

- Ça te dit ? Il est vibrant !

Et évidemment pour m’assurer qu’il est bien vibrant, et bien elle le fait… vibrer !

Les godes, ça n’a jamais été vraiment mon truc, c’est que je suis une vraie clitoridienne, moi.

Elle s’approche avec le machin. J’ai alors subitement une idée

- Attends, je me mets en levrette.

Et joignant le geste à la parole, je me positionne de façon provocante, le cul cambré, les fesses écartées avec les mains.

- Tu le veux dans ton cul ?

Miracle elle a tout compris.

- Vas-y encule-moi !

Mais Georgia fait sa petite préparation préalable, ce n’est pas une pro pour rien ! Une capote par-dessus le gode, et un peu de gel pour que ça glisse mieux… Et elle pose le gode… sur la table de nuit.

Quelque chose m’aurait-il échappé ? Mais non, mademoiselle veut s’occuper un peu de mon trou du cul avant de me pénétrer avec son objet manufacturé.

Je sens son bout de langue frétiller à l’entrée de mon trou du cul. C’est bon, c’est super, j’adore qu’on me lèche le petit trou. Je me laisse faire, je m’abandonne, elle fait cela très bien. Les doigts viennent à la rescousse, un, puis deux, ils vont, ils viennent, ils font comme chez eux, ça commence à être super bien cette affaire-là !

La conclusion fut assez rapide, les doigts quittent mon petit orifice, le gode entre, effectue plusieurs va-et-vient avant que Georgia le branche en vibreur. Et là c’est l’apothéose, je dois vibrer autant que le vibreur, je hurle, je me déchaine, je mouille comme une fontaine, je retombe comme une loque. Que ça fait du bien du jouir comme ça.

On s’enlace, on s’embrasse, nouveau moment de calme et de tendresse.

- Ça t’a fait du bien ? Demandais-je.
- Un bien énorme.

On se rhabille, on boit un jus de fruit et la conversation revient inéluctablement sur Alexis.

- Je suppose qu’il va nous recontacter prochainement. La première au courant prévient l’autre, on avisera à ce moment-là. Euh, je pense à un truc, s’il te propose une date, invente toi un truc, dis-lui que tu n’es pas libre ce jour-là !
- J’ai déjà joué cette carte-là, je ne pourrais pas le faire une autre fois.
- Parce que ?
- Une fois, je me suis inventé un enterrement en province. J’ai l’impression qu’il ne m’a pas cru, mais il a fait comme si. Il a accepté que je me défile, mais m’a prévenu que ce serait la seule et unique fois.
- Humm !

à suivre

 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Mardi 5 juin 2018 2 05 /06 /Juin /2018 19:04

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga
1 – Mystérieux visiteurs par Chanette

 

Chanette

      Thémes abordés : bisex masculine, domination hard, domination soft, donjon, fétichisme du pied, party.

1 Mystérieux visiteurs

Jeudi 8 Janvier

Il va être 14 heures, un coup de fil de mon client de 15 heures m’informe qu’il a un empêchement. Ce sont des choses qui arrivent et au moins a-t-il la correction de me prévenir. A 14 heures pile, on sonne. Je ne connais pas ce mec, mais il est ponctuel, c’est une qualité que j’apprécie. J’ouvre la porte.

- Nous avons rendez-vous ! M’annonce un grand black avec un accent très prononcé.
- Vous faites erreur…
- Je suis Théo, vous m’aviez noté pour 14 heures.
- Ah ! Alors rentrez ! C’est étrange au téléphone vous n’aviez pas d’accent…
- Je n’ai pas d’accent ! Me répond-il avec une mauvaise foi évidente et un ton agressif.

Oh ! Que ça m’énerve !

- Ecoutez, on ne se connaît pas, mais si vous commencez sur ce ton-là, autant en rester là ! Je ne vous retiens pas. Au revoir, monsieur !
- Autant me dire que vous êtes raciste, ce sera moins hypocrite.
- A quoi bon discuter : je vais vous dire que je ne suis pas raciste et vous n’aurez pas envie de me croire ! Par contre les gens qui ramènent tous les problèmes au racisme, je crois bien qu’ils en ont un… de problème !

Le mec hésite

- La sortie, c’est bien par-là ! Insistais-je.
- Ecoutez, j’ai été maladroit, je vous présente mes excuses.

J’ai été serveuse dans un restau dans ma jeunesse, on en apprend beaucoup en observant les clients et il me revint en mémoire cette anecdote : Un jour un couple qui venait juste de s’installer s’engueule avec une serveuse pour une futilité, cette dernière au lieu de s’aplatir leur a alors vertement conseillé d’aller voir ailleurs. M’étonnant au près d’elle de cette attitude, elle me répondit : »quand ça commence comme ça, il y aura forcément des suites, alors moi, je vire même s’ils s’excusent, et comme ça on est plus emmerdé ».

- Vous dégagez sinon j’appelle la sécurité ! Ordonnais-je fermement.

La « sécurité » n’existe pas mais en parler fait toujours son petit effet, le type s’en va en grognant des choses que je ne cherche même pas à comprendre.

Je n’ai rien avant 16 heures, je m’installe gentiment dans mon fauteuil préféré avec un bon polar.

Et vers 14 h 15 voilà que ça sonne de nouveau. J’y vais, mais cette fois je regarde par l’œilleton. Scrogneugneu, un autre black ! Ce n’est pas possible, le Théo a fait venir un cousin.

- Occupé ! Que je crie à travers la porte.

L’autre s’en fout et continue de sonner comme un damné. Je crains qu’il fasse un scandale dans l’immeuble. Ici les gens (pas tous) me tolèrent à condition que mes activités restent discrètes. Donc, changement de tactique : je m’empare d’une mini bombe de lacrymo afin de parer à toutes éventualité et j’ouvre.

- Bonjour Madame, je suis Isidore Soumayé, je peux entrer ?

Difficile de faire autrement !

- Je suppose que vous venez de la part de votre petit camarade que je viens d’éconduire ?
- Ce n’est pas tout à fait ça, disons que nous avons un employeur commun.
- ?
- La personne qui m’a précédé a probablement été très malhabile, vous n’aurez plus affaire à elle.
- Bon, écoutez, je ne comprends rien à ce qui se passe, un mec téléphone pour prendre rendez-vous, un autre viens à sa place, je le vire et maintenant en voilà un troisième. C’est quoi ce cirque ?
- Mais c’est très simple : Notre secrétariat a appelé pour prendre rendez-vous, mon collègue a été désigné pour la mission.
- La mission, quelle mission ?
- Celle de vous rencontrer, et comme l’attitude de mon collègue a posé problème et que je l’accompagnais, on m’a demandé de le remplacer au pied levé.
- Moi je crois que vous vous trompez d’adresse, vous croyez être chez qui au juste ?
- Ben chez vous !

Je vais m’énerver !

- Et vous venez faire quoi chez moi ?
- D’abord profiter de vos services…
- Vous savez ce que je propose comme services ?
- Hi, hi !
- Non répondez-moi, je ne rigole pas.

Du coup le mec semble moins sûr de lui.

- Euh, on m’avait dit que vous proposiez des… Comment dire… Des moments de détente intime ?
- Hum, on peut éventuellement appeler ça comme ça ! Mais c’est quoi cette histoire de secrétariat, je n’ai jamais vu ça !
- C’est le secrétariat de l’ambassade !
- De l’ambassade ?
- L’ambassade du Bunga
- Ah ! Je crois comprendre, pour récompenser votre collègue de je ne sais pas trop quoi l’ambassade lui a offert une heure chez moi, et comme je l’ai viré, vous venez à sa place, c’est ça ? J’ai bon ?
- En gros…
- Vous savez au moins que je ne fais que de la domination.
- C’est quoi ça ?
- Un jeu, je suis une maîtresse très sévère et les clients sont mes esclaves. Alors je les punis, je les attache, je les fouette, je les sodomise, je leur fait plein de petites misères, ça vous intéresse ? C’est ça que vous voulez ?
- Non, non, moi je fais l’amour de façon normale.
- Je ne pense pas faire des choses anormales, mais si vous souhaitez de la baise classique, ce n’est pas la bonne adresse. Moi je ne baise pas et je ne suce pas non plus !

Ce qui n’est pas rigoureusement exact, mais je me garde bien de le dire.

- J’ai quelques arguments… Reprend Isidore.
- Bon, on va en rester là !
- J’en ai une grosse !
- Qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse ?
- Et cet argument, il est… supérieur ? Demande-t-il en ouvrant son attaché-case de façon théâtrale.

Dingue ! Il y a combien là-dedans ? Que des coupures de 50 € rassemblées en liasses. 100 000 € ? Peut-être plus.

- Vous les avez fabriqués cette nuit ?
- Ils sont authentiques ! Tient-il à me préciser. Je présume que vous savez reconnaître les faux billets. Vous pouvez vérifier.
- Non, merci, je vous crois sur parole, mais vous allez me refermer cette mallette et me débarrasser le plancher.
- Vous ne voulez pas de cet argent ?

C’est à cet instant que mon téléphone sonna.

- Alexis ? Euh, Ah, oui Alexis ! Comment vas-tu… Oui bien sûr, tu peux venir à 15 heures si tu veux. Plus tôt ? Ah, oui si tu veux, je suis libre jusqu’à 16 heures, tu es loin ? Ah d’accord, et bien viens pour 14 h 30. Bisous à tout de suite !

Isidore est toujours là

- Je croyais vous avoir dit de partir !
- Ne me faites pas croire que vous refusez une telle somme ?
- Si c’est juste pour baiser, je peux faire un effort, mais ce n’est pas que ça, n’est-ce pas ?
- Juste un petit service !
- Dites un peu pour voir ?
- Guillaume Moussa est le leader de l’opposition au Bunga, il va se présenter à l’élection présidentielle, nous souhaiterions seulement le compromettre un petit peu lors de son passage à Paris. Vous voyez ce n’est pas bien méchant.
- Je connais ce genre de chanson. J’accepte et après c’est l’engrenage, soit on m’éliminera parce que je serais un témoin gênant soit on construira une machination qui me retombera sur la gueule. Alors pour la dernière fois, vous allez me foutre le camp, sinon j’appelle la sécurité, à moins que vous ayez envie de prendre un coup de poing américain dans la tronche.
- Réfléchissez, je repasserai demain.
- A votre place je n’y penserais même pas.

Ouf ! Mais qu’est-ce que c’est que ces andouilles ? Bon je n’ai pas besoin de me préparer, je suis prête. Alexis ne devrait plus tarder.

Effectivement

J’ouvre à Alexis ! Ce n’est pas spécialement un habitué, j’ai dû le voir une fois ou deux. Il me tend la joue pour m’embrasser, je me laisse faire, la séance n’est pas commencée.

Alexis est plutôt bel homme, grand, mince, sportif, le cheveu court et dégarni, souriant, belle allure et belle prestance.

Quelques échanges de banalités, et voilà qu’il devient grave.

- J’ai vu un black assez bizarre qui sortait de l’immeuble, il est venu chez toi ?

Je n’ai pas habitude de raconter à mes clients qui sont mes autres clients, et je m’apprête à faire une réponse évasive mais je me dis qu’après tout ce gars-là (le black) n’a jamais été mon client.

- Oui, un emmerdeur ! Je l’ai viré.
- Tu ne fais pas les blacks ?
- Je « fais » tout le monde, je ne suis pas raciste, les seuls que je ne fais pas ce sont les cons et les emmerdeurs.

Non, mais, il ne va pas se mettre à m’énerver non plus celui-ci ?

- Je ne voudrais pas t’affoler mais un autre l’attendait en bas et j’ai surpris leur conversation…

Et il me raconte tout ça.

Le récit d’Alexis

Je suis au pied de l’immeuble de Chanette quelques minutes avant l’heure dite pour monter à son studio. En attendant je lis le journal tout en jetant un coup d’œil distrait sur l’environnement. Et c’est ainsi que j’aperçois un homme black, bien habillé sortir de l’immeuble, il est accueilli par un « collègue » qui lui demande peu discrètement :

- T’en fais une tronche, ça n’a pas marché ?
- Non ! Elle a les jetons !
- T’a pas eu les bons arguments !
- J’ai été obligé de partir, elle allait appeler son mac.
- Elle est raciste, je te dis ! T’as rien dis de compromettant, j’espère ?.
- J’ai bien été obligé de lui dire ce qu’on attendait d’elle, mais je suis resté dans le vague.
- Embêtant quand même ! Tu ne lui as pas dit qui on était ?
- Je lui ai juste dis qu’on travaillait pour l’ambassade.
- Mais t’es con ou quoi ? Ah, j’ai bien fait de t’emmener, si j’avais su !
- C’est si grave que ça ?
- Quand le coup sera fait, il y a combien de chances pour qu’elle aille à la police et dire « Ben moi quelques jours avant, il y a deux mecs qui m’ont proposé un truc… » Hein, il y a combien de chances ?
- Pas beaucoup ! 10% peut-être !
- Ben 10 % c’est trop. Bon il nous faut une autre adresse maintenant.

Et ils s’engouffrent dans une voiture immatriculée en corps diplomatique dont j’ai relevé le numéro.

- Ben voilà autre chose ! Tu crois vraiment que je risque quelque chose.
- J’en sais rien, mais je peux me renseigner !
- Te renseigner ? Comment tu vas faire pour me renseigner.
- Je suis fonctionnaire de police, disons à un certain niveau, donc je peux me renseigner.
- Tu m’avais jamais dit ça !
- On n’avait jamais eu l’occasion d’en parler… Tu sais je crois qu’il ne faut pas perdre de temps, Je connais un type qui est susceptible d’intervenir dans ce genre d’affaire, je vais le contacter de suite. Je te tiendrais au courant, je peux repasser demain ?
- Oui, je vais te dire… 11 heures ça fait trop tôt ?
- 10 h 30, je préférerais. Bon on se fait une petite séance ?
- Bien sûr !

Alexis n’est pas vraiment maso et il est à peine soumis. Son truc c’est les odeurs corporelles, les pieds, le cul… un jour il a voulu me lécher les aisselles, ça n’a pas duré longtemps, je suis trop chatouilleuse.

- Tu ne bandes pas, aujourd’hui ? C’est à cause de cette histoire ?
- Mais non ! Vous allez bien m’exciter… Comme d’habitude !
- On commence par quoi ?
- Vos pieds, maîtresse ! Chanette22a1

Je m’installe dans le fauteuil après avoir retiré mes bottes. Il se met à genoux à mes pieds (c’est le cas de le dire). Je lui tends le droit.

Et c’est parti !

- Pas de chatouilles, hein ?

Il ne répond pas, il a mon gros orteil dans la bouche, il le suce comme il le ferait d’une petite bite. Je le lui ai fait remarquer une fois, mais il a ignoré mon allusion. Sa bisexualité est sans doute latente comme chez beaucoup d’hommes mais bien refoulée.

Il me suce ensuite l’ensemble des doigts de pieds et comme je commence à avoir des crampes, je lui tends l’autre jambe. Ça le fait bien bander, l’animal, il a d’ailleurs un bien belle bite, je l’avais déjà remarqué. Je n’ai pas par principe de relations sexuelles avec mes clients, mais toutes règles possède ses exceptions, et puis il n’est pas interdit de s’amuser, je me dis alors que peut-être…

Bon c’est que j’ai les pieds tout baveux désormais. Il serait peut-être temps de passer à d’autres distractions.

- Stop ! Mets-toi à plat ventre !

Pendant qu’il obtempère, j’enlève ma petite culotte, je la lui fous sous le nez. Il est aux anges le bonhomme !

Je m’assois sur son visage, pas trop fortement quand même, le but de l’opération n’étant pas de l’écrabouiller. Mon trou du cul juste au-dessus de son nez…

Je pousse très légèrement afin de mieux dégager l’odeur. L’autre s’en fout plein les narines. L’opération comporte un petit risque, il m’est arrivé pendant ce genre de chose de lancer une flatulence. L’expérience a un côté intéressant car un soumis reste toujours un soumis, il ne protestera pas vraiment mais me fera savoir de façon indirecte si l’incident lui a déplu ou non.

- T’as le droit de lécher un peu !

Il n’attendait que ça et me lèche la rondelle avec avidité, du coup ce que je voulais éviter arriva, je lui pète en pleine poire, il n’en a cure et continue, mais moi j’ai des crampes, je me redresse.

- L’odeur de votre cul est divin !
- Divine !
- Bien sûr, où avais-je la tête ?
- Sous mon cul !

Du coup on rigole, qui a dit que les dominations étaient toujours morgues ?

- Tu bandes comme un cochon !
- C’est grâce à vous !

Putain sa bite, elle me nargue ! J’en ai envie ! Je suis sur le point de craquer.

- Tu veux jouir comment !
- Comme d’habitude ! Je vais me branler ! Euh, sur vos seins ?

Je me dépoitraille, ça ne m’engage à rien. J’ai failli prendre sa bite dans la bouche mais au dernier moment j’ai réalisé que si je faisais ça une fois avec lui, il me le demanderait systématiquement. Je l’ai donc laissé se masturber et éjaculer sur ma poitrine.

Du coup cela m’a permis de me réfugier dans la salle de bain pour mes passer une lingette non seulement sur les seins, mais entre mes cuisses où je me suis toute mouillée. Il est rarissime que ce genre de chose m’arrive au travail…

Quand il se rhabille, Alexis à l’air préoccupé, il me répond à peine, mais tient quand même à me confirmer qu’il va faire tout ce qui est en son pouvoir pour étouffer l’espèce d’arnaque à laquelle j’ai failli être mêlé, sans que cela ne me pose le moindre préjudice. Il est bien brave cet Alexis, un peu bizarre, mais bien brave !

Vendredi 9 Janvier

J’attends Alexis avec une certaine impatience, cette salade m’a beaucoup plus perturbé que je ne l’aurais cru et m’a fait passer une assez mauvaise nuit.

Encore une histoire de fous ? Probablement !

- Je ne fais que passer, mais rassurez-vous, tout est arrangé. Le Quai d’Orsay a demandé l’expulsion des deux diplomates.
- Ah, bon comme ça ?
- Ils étaient plus ou moins repérés, et catalogués indésirables, en fait ce sont des tueurs.
- Carrément !
- Oui, vous avez eu une sacrée chance !
- Je ne risquais pas grand-chose puisque je n’ai pas accepté leur combine.
- Ne croyez pas ça ! C’est le genre de bonhommes à éliminer les témoins, Comme en plus ils bénéficient d’une immunité de fait, ces types-là sont une véritable calamité.
- Ils l’auraient fait, vous êtes sûr ?
- Sûr non ! Mais disons qu’on a écarté un risque énorme !
- Et bien, je vous voudrais une reconnaissance éternelle.
- Vous savez, je n’ai pas fait grand-chose, j’ai juste donné un coup de fil.
- Oui mais vous ne l’auriez pas donné…
- Je n’ose y penser !
- Si je peux à mon tour vous rendre service, n’hésitez surtout pas.
- Je note ! Répondit-il avec un grand sourire.

Il s’en va. A 11 heures, j’ai fait un client, après je suis sortie manger un morceau.

L’histoire d’Alexis continue de me turlupiner. Après coup, j’ai quand même bien l’impression qu’il me mène en bateau. Il a peut-être entendu les deux prétendus diplomates parler de moi, mais le reste me parait peu crédible, il l’a probablement inventé pour se donner le beau rôle. Mais que faire, je n’allais quand même pas lui demander sa carte de flic à Alexis ! Tiens au fait, l’Isidore Machin qui devait me recontacter par téléphone ce matin ne l’a pas fait. Je ne comprends de moins en moins cette histoire !

Et d’abord c’est où le Bunga ? Le consulte mon smartphone, qui ne connaît aucun pays de ce nom, mais me raconte des choses sur de mystérieuses soirées bunga-bunga en Italie qui n’ont pas l’air tristes. J’ai peut-être mal orthographié le nom ou alors je n’ai pas bien compris.

J’attends Nœud-pap à 14 h 30. Nœud-pap (voir les épisodes précédents) fait partie des clients que j’aime bien. C’est un petit bonhomme d’une cinquantaine d’année toujours bien mis, correct, respectueux et intéressant. Il est le patron d’une boite qui vend et installe des salles de bains, Et d’ailleurs il m’a installé la mienne.

- Comment va mon petit suceur de bites ? Lui dis-je en l’accueillant.
- Ça va, ça va !
- Dis donc, toi qui est calé en géographie, le Bunga, ça te dit quelque chose ?
- Le Bunga ? Ma foi, non !
- Ce serait en Afrique !
- Non, il n’y a aucun pays de ce nom.
- Bizarre !

Il ne me demande pas pourquoi je lui pose cette question, il est d’une discrétion rare, Nœud-pap ! N’empêche que cette affaire de Bunga est de plus en plus étrange.

- J’ai un client à 16 heures, il ne sera peut-être pas contre faire des trucs avec toi, tu attends ou tu repasses.
- Je vais repasser, je sonnerai vers 16 h 15, tu me diras si c’est possible, sinon, je passerais mardi.

Et me revoilà toute seule.

Bon, ça me travaille, ça me travaille, cette histoire d’Alexis et de son pays Bunga qui n’existe même pas. Mais comment démêler ça ? Je dois avoir le numéro de téléphone d’Alexis sur mon portable, mais je ne vais pas l’appeler, ce n’est pas mon genre. Sauf s’il m’en donne explicitement l’autorisation je respecte l’intimité du client. Il me faudra donc attendre que ce cornichon m’appelle si je veux espérer en savoir plus… S’il m’appelle…

A 16 heures je reçois Thomas, ce doit être la troisième ou quatrième fois qu’il vient. Grand amateur de gode anal, je lui ai proposé d’essayer une vraie bite. Il n’a dit ni oui ni non, mais aujourd’hui je vais peut-être pouvoir essayer de lui faire franchir le pas, si toutefois Nœud-pap se décide à arriver. Qu’est-ce qu’il fabrique celui-ci, il devrait être là !

Je le laisse se déshabiller ; quand je réapparais j’ai les seins à l’air et la taille ornée d’un joli gode ceinture bien réaliste.

- A genoux, salope !
- Oui, maîtresse !
- Suce-moi la bite !

Il se jette dessus comme la pauvreté sur le monde, l’engloutissant comme un sauvage.

- Non pas comme ça, je t’ai montré l’autrefois comment il fallait sucer ! Tu n’as pas de mémoire ?

Et tout en lui parlant je lui tords les tétons, du coup le voilà qui bande comme un sapeur.

- Je voulais te punir, mais apparemment ça te ferait plutôt l’effet inverse. Tourne-toi, je vais te rougir le cul.

Au premier coup de cravache, il sursaute comme un cabri, je n’en ai cure et lui en assène neuf autres. Il encaisse, mais il a « dégusté ».

- Maintenant, tu suces correctement, petite salope !

La punition a porté ses fruits et il s’applique

On sonne. Je fais entrer Nœud-pap.

- Je suis un peu en retard, j’ai voulu vous prévenir, mais votre portable ne répond pas.
- Tu sais bien que je ne réponds jamais quand je suis en séance.

Thomas fait une drôle de tête et tente de cacher sa nudité.

- Enlève tes mains de là, on ne va pas te la voler ta bite !

Nœud-pap va pour se déshabiller, je l’en dissuade.

- Non, pose juste ton chapeau et ton manteau.

Je tords les tétons de Thomas, sachant que cela va redonner de la vigueur à sa bite.

Il est rigolo Nœud-pap il lorgne sur la bite de Thomas avec concupiscence.

- Comment tu la trouves ?
- Elle est belle !
- T’aimerais bien la sucer, hein ?
- Oui, maîtresse !
- Vas-y, suce là !

Il se baisse pour le faire, Thomas recule instinctivement.

- Toi tu restes tranquille, il va te sucer, il ne va pas te mordre.
Chanette22a2
Nœud-pap a pris la bite dans sa bouche, je lui ai appris à sucer correctement et il bien retenu la leçon, ne se contentant pas de faire aller et venir le sexe dans sa bouche, mais sollicitant simultanément les lèvres et la langue, celle-ci s’attardant longuement sur la base du gland et sur le méat.

- Stop ! Ça suffit pour le moment ! Déshabille-toi ?
- Oui, maîtresse !
- Alors ? Il t’a bien sucé demandais-je à Thomas.
- Oui, oui, murmure-t-il en baissant les yeux.
- Et ben dis donc ce n’est pas le grand enthousiasme. S’il ne t’a pas bien sucé, je vais être obligé de le punir.
- Ce n’est pas ça, maîtresse, je suis un peu… un peu…
- Un peu quoi ?
- Je veux dire c’est nouveau, faut que je réalise…
- Eh ben, tu n’es pas au bout de tes surprises.

Nœud-pap est à présent complètement nu, mais il bande plutôt mou, je lui martyrise un peu les tétons pour remédier à la chose, mais je réalise que Thomas se met à débander.

C’est que je n’ai pas quatre mains, moi ! Je fais donc mettre mes deux bonhommes face à face et je leur demande de s’occuper respectivement de leurs pointes de seins. Ça ne gêne pas outre mesure Nœud-pap à qui j’ai déjà demandé ce genre de fantaisie, mais il faut voir la tronche de Thomas qui a l’air de se demander où il est tombé.

- Serrez-vous plus fort, mais sans les ongles !

A présent me deux soumis rebandent correctement. C’est le moment décisif ! Je fais mettre Thomas à genoux. Il attend l’ordre, fébrile, il n’a d’ailleurs pas à attendre longtemps :

- Suce ! Suce-lui sa bonne bite !

Un très court instant d’hésitation, il doit se demander comment il peut encore temporiser. Mais c’est trop tard, à moins d’une grosse crise subite qui le ferait s’enfuir en courant et en laissant tout tomber, mais je n’y crois pas.

Sa langue s’approche, fait sa timide, les lèvres se resserrent, et ça y est, il suce sa première bite (à moins qu’il m’ait menti !)

- Tu t’appliques, tu fais comme je t’ai montré avec le gode.

Il le fait, il est complètement dans son fantasme, son propre sexe est bandé comme un arc. J’ai alors l’idée de faire se coucher par terre et légèrement de côté mes deux soumis afin qu’ils accomplissent un soixante-neuf. Je les laisse ainsi environ cinq minutes.

- Stop ! Tout le monde debout. Alors ça t’a plu ? Demandais-je à Thomas.
- Oui, maîtresse !
- Dis-moi ça mieux
- J’ai bien aimé sucer cette bite maîtresse.
- Tu recommenceras ?
- Oui, maîtresse ! Répond-il sans l’ombre d’une hésitation.
- Bon tournez-vous tous les deux, je vais un peu m’occuper de vos fesses, ce n’est pas une boite gay ici, c’est un donjon.

Je prends une cravache et je leur fouette le cul alternativement pendant quelques minutes, leurs fesses virent rapidement au rouge rosé.

- Bon, allez, demi-tour, on passe à autre chose, remettez-vous en face l’un de l’autre et pincez-vous les tétons comme tout à l’heure !

J’attends donc que ces deux sympathiques soumis soient de nouveau bandés au maximum, je n’ai d’ailleurs pas à attendre bien longtemps.

- Et maintenant, tu sais ce qui va t’arriver ! Narguais-je Thomas.
- Euh, la prochaine fois, maîtresse !

Il n’a pas vu venir la gifle.

- Tu en veux une autre ?
- Non maîtresse !
- Qui c’est qui commande ici ?
- C’est vous, maîtresse !
- Alors dis-moi ce qui va t’arriver ! Et ce ne sera pas la prochaine fois, ça va être maintenant !

J’adore ces moments-là ! Je ne l’oblige à rien, il n’est pas prisonnier, et peut partir quand il veut. Je ne le domine que par jeu, il peut le faire cesser… mais je sais qu’il n’osera pas !

- On va peut-être juste essayer ? Murmure-t-il.
- On va essayer quoi ?
- De me la mettre.
- Te la mettre où ça ?
- Dans mon cul, maîtresse !
- Et il va te mettre quoi dans son cul ?
- Son sexe !
- Eh, oh, on n’est pas chez le sexologue, ici, alors tu vas me redire tout ça avec les mots que je veux entendre.
- Il va m’enculer, maîtresse ! Dit-il en baissant la tête.
- Ah, ben quand même !

Je tends une capote et un carré de gel à Nœud-pap :

- Allez, tu lui tartine le cul et tu l’encules, cette salope !
- Oui Maitresse !

J’ai confiance en Nœud-pap, ça va bien se passer, ce type est charmant et très correct. Et puis il y a autre chose, il sait que si tout se déroule correctement, on invertira les rôles… Et pour lui ce sera la fête.

Ça a un peu de mal à entrer, le sexe de Nœud-pap n’a rien de monstrueux mais le cul de Thomas est vraiment étroit, n’ayant connu que quelques rares godemichets.

Je passe derrière Nœud-pap et lui serre fortement les tétons de façon à ce que sa queue reste bien raide.

- Toi, ouvre-toi bien, ça va rentrer !
- Humpf ! Aaah ! Humpf

C’est donc rentré, et Nœud-pap se livre à des allers et retour bien saccadés.

- C’est bon, on arrête ! Proteste Thomas.
- Continue de l’enculer, ne t’occupe pas de ce qu’il raconte !
- Non, non…

Mais les protestations s’estompent et finissent par disparaître, Thomas fait désormais entendre un tout autre son :

- Han, han, c’est bon !
- C’est bon de se faire enculer ?
- Oui maitresse ! Aaaah ! Ayawawaaah !

Qu’est-ce qu’il raconte ?

Nœud-pap ralentit, me fait un signe de la main. J’ai compris que s’il continue, il va jouir. Je pourrais bien sûr passer outre et lui dire de continuer, après tout, c’est moi, la maîtresse, non ? Mais j’aime bien faire plaisir à Nœud-pap, je sais qu’il souhaite autre chose. Je lui fais donc signe de s’arrêter.

Thomas reprend ses esprits, manifestement, il est satisfait de cette expérience. Encore un à ajouter à la longue liste de ceux qui se sont fait dépuceler le trou du cul dans mon studio !

- Alors ça t’a plus ? Demandais-je à Thomas.
- Oui, ça fait mal au début, mais après c’est bien.
- Tu recommenceras !
- Oui, à l’occasion.
- Maintenant on inverse les rôles !

C’est effectivement ce que Nœud-pap attendait, Thomas n’a pas trop l’air emballé par cette perspective, mais je m’empare de sa bite et la masturbe vigoureusement pour la faire rebander. Ça le fait mais ça pourrait le faire mieux, alors je fais quelque chose d’assez rare dans mes pratiques professionnelles, je lui fous sa bite dans ma bouche. Effet quasi immédiat, le voilà qui bande comme un âne, une capote, il est prêt à l’emploi.

Thomas qui doit quand même se demander dans quel traquenard il est tombé cet après-midi ne tarde pas à sodomiser Nœud-pap. Je me glisse en dessous de ce dernier et le suce pendant qu’il reçoit les assauts de son partenaire. (Comme ça il n’y aura pas de jaloux)

Quand je sens qu’il va jouir, je stoppe ma fellation et je reçois tout sur mes seins, tandis que Thomas toujours dans le cul de Nœud-pap se met à prendre son pied en râlant bizarrement.

- Et bien voilà ! Messieurs, c’était chouette, non ?

Ils approuvent, Nœud-pap avec un certain enthousiasme, Thomas, lui est un peu plus confus.

- Vous pourriez peut-être vous embrassez après tout ça, ça se fait entre gentleman.

Thomas me regarde bizarrement, mais les deux hommes s’embrassent chastement et rapidement, les lèvres dans le vide.

- Non pas comme ça, sur la bouche voyons !

Ils hésitent mais se prêtent au jeu ! C’est quand même très rapide.

- Tu piques ! proteste Thomas.

Tout le monde se marre.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 26 mai 2016 4 26 /05 /Mai /2016 07:49

Chanette 21 - L'alibi de Frédo 6

Chanette2.jpg

6 - Erika Keller

 

- Maintenant si vous voulez ! Proposais-je

- On aurait pu… temporise Erika

- Non, ça y est c'est décidé !

 

Et j'enlève mon kimono. La tronche qu'elle fait, la fliquette en voyant mon gode ceinture.

 

- C'est pourquoi faire, ça ?

- Vous voulez vraiment que je vous explique ? Je suppose que j'enlève tout ça ?

- Non, dégagez juste vos seins ! Attendez, on est bien d'accord, je ne vous paie pas, mais après vous pourrez compter sur moi pour influencer mon rapport.

- J'avais compris.

- Je donne un coup de fil…

 

J'entends Erika Keller Salvadori et lui expliquer qu'elle ne sera peut-être pas là avant deux heures.

 

J'ai failli lui demander si elle avait envie de quelque chose en particulier, mais je me suis rendu compte de l'incongruité de la chose. Elle n'est pas une cliente, et si elle veut du "spécial" elle ne manquera pas de me le demander. 

 

Elle ne se déshabille pas. J'ai libéré mes seins, ça a l'air de l'intéresser, elle s'approche mais c'est ma bouche qu'elle cherche. Putain elle sent le tabac, elle clope combien de cigarettes par jour la fliquette ? Bien obligé de faire avec, en revanche elle embrasse bien. Et après m'avoir roulé une pelle magistrale, elle s'intéresse désormais aux, pointes de mes seins. J'avais un peu peur d'être tombée sur le genre ventouse, mais en fait elle fait ça délicatement du bout de la langue, comme quoi il ne faut pas toujours se fier aux apparences.

 

Elle parât insatiable, quand elle en a marre de s'occuper d'un téton, elle vient sur l'autre. Je me laisse faire, contre toute attente, elle me déstresse…

 

Elle finit par se reculer, me laissant les seins tout baveux.

 

- Qu'est-ce que tu m'excites, toi ! Tu te mets à poil ?

 

En théorie, ce n'est qu'une proposition, mais vu les circonstances, je ne saurais refuser. J'enlève tout. Elle jauge la marchandise, j'ai l'air d'une vache à la foire aux bestiaux.

 

- Pas mal, vraiment pas mal ! Tourne-toi un petit peu.

 

Et après, elle va me demander quoi ? Elle va me compter les dents ?

 

- Pas mal du tout, un peu petite quand même !

 

Je ne suis pas petite, je suis de taille moyenne, 1,65 m, mais je ne vais pas la contredire si madame fantasme sur les joueuses de basket !

 

- Je peux remettre mes escarpins... Suggérais-je.

- Bonne idée !

 

Elle me regarde encore pendant une longue minute, avant de dire :

 

- Bon, on va passer aux choses sérieuses !

 

Et la voilà qui se déshabille, elle n'est pas mal à poil la fonctionnaire de police, petits seins, mais gros tétons bruns, peau blanche, ligne qui sent l'aérobic, toison pubienne un peu touffue. 

 

- J'ai pas été très sympa avec toi, jusqu'à présent.

 

Je ne réponds pas, que voudriez-vous que je réponde ? Je fais juste une espèce de geste d'impuissance.

 

- Et puis ce que je fais en ce moment, c'est pas terrible non plus ! Ajoute-t-elle.

 

"Mais à quel jeu joue cette cinglée ?"

 

- T'as un truc qui fouette ? Genre martinet ? Me demande-t-elle.

- Toute une panoplie. Parce que ?

- Va en chercher un !

 

Je ne bouge pas !

 

- Je veux bien qu'on fasse des tas de trucs ensemble mais il est hors de question que je me fasse fouetter ! Tins-je à préciser.

 

Non, mais dès fois…

 

- Chochotte ! Rassure-toi je ne vais pas te faire mal ! C'est juste pour voir.

 

Sans trop chercher à comprendre, je m'en vais dans le donjon chercher une cravache à lanière courte et large. Je lui tends.

 

- Non garde-la, fais la méchante, comme si tu me menaçais.

 

Elle est barjot ! Je prends la pose, ça a l'air de lui convenir !

 

- C'est parfait ! Maintenant frappe-moi !

- Hein ?

- Frappe-moi, je veux que tu me frappes !

- Fort ?

- C'est ton métier, non ? Je ne vais pas te l'apprendre !

 

Mais c'est qu'elle serait vexante la poulette ! Je sens que je vais m'énerver.

 

- Alors, tourne-toi !

- Non, je veux te voir en train de me frapper.

 

Et chiante en plus ! Mais puisque c'est comme ça, elle l'aura voulu. J'arme mon coup, la lanière lui arrive en plein sur les seins en laissant une belle trainée rougeâtre. Bien sûr elle a crié. Je mets de nouveau en position de frappe, le bras levé. Si elle me dit d'arrêter, j'arrêterai, mais elle ne me dit rien.

 

Deuxième coup, deuxième cri, deuxième trainée rougeâtre. Elle encaisse bien, je me demande si je dois frapper plus fort, mais préfère attendre, elle se mord les lèvres, des larmes lui coulent sur le visage.

 

- Insulte-moi ! Demande-t-elle dans un souffle.

 

Si c'est ça qu'elle souhaite, elle va être servie !

 

- Tiens, salope ! Tiens, grosse pouffe ! 

 

Je continue à la frapper mais sans augmenter l'intensité de mes coups, par contre côté insultes, je me défoule et sors tout mon répertoire, tout ça excite considérablement la policière qui commence à mouiller sévère. Je continue mon délire :

 

- Tiens, salope, je vais te faire travailler pour moi, je t'obligerais à sucer les bites de mes clients.

- Stop ! Ne frappe plus ! T'as dit quoi ?

- J'ai dû dire que j'allais te faire travailler pour moi et t'obliger à sucer les bites de mes clients. Fallait pas que je dise ça ?

- Pour de vrai, tu pourrais organiser un truc comme ça ?

 

Je rêve, ce doit être l'excitation qui l'a fait réagir ainsi !

 

- Tout est possible ! Répondis-je assez imprudemment.

- C'est vrai ? Tu pourrais appeler un de tes clients pour qu'il vienne maintenant ?

 

Oups !

 

- Euh, t'es sérieuse, là ?

- Complètement, j'ai envie d'être chienne ! J'ai envie que tu me fasses sucer des bites !

 

Mon dieu !

 

- Ben là, comme ça, tout de suite, ça me parait pas possible ! 

- Tu viens de me dire que tout était possible !

- Possible, ça veut dire faisable ! Et c'est pas parce que c'est faisable que c'est forcément simple.

- Ah ?

- D'autant que ma clientèle ne vient pas vraiment pour ce genre de choses.

- Alors pourquoi tu as dit ça.

- Je délirais, ça faisait partie du jeu !

 

Elle me regarde bizarrement, elle m'a l'air bien compliqué dans sa tête, la représentante de l'ordre public !

 

- Remarque, si tu veux de la bite, j'ai quelques godes-ceinture !

- Le machin que tu avais tout à l'heure,

- C'est ça, oui !

- Montre voir !

- Viens.

 

Je lui propose alors de venir dans le donjon. La tête quelle nous fait ! Elle pose des tas de questions : "Et ça c'est pourquoi faire ? Et ça, et ça, et ça !" Je lui réponds, j'ai l'impression d'être soudain transformée en guide touristique pour la journée du patrimoine !

 

- C'est vraiment des malades ? Commente-t-elle.

- Ce ne sont pas des malades, ce sont des gens qui ont des fantasmes ! T'as bien les tiens, toi !

 

Je n'ai pas pu m'en empêcher !

 

- C'est pas pareil !

- Ben voyons… Bon le gode ceinture, j'ai celui-là qu'est pas mal, ni trop gros, ni trop petit ! Lui proposais-je en le plaquant contre mon pubis.

- C'est pas celui que tu avais tout à l'heure ?

- Si ! 

- Fais le moi sucer !

 

Et sans attendre ma permission elle s'approche de mon gode ceinture…

 

- Tss, tss ! Je vais mettre une capote !

- Une capote au gode ?

- Ben oui parce que quand tu l'auras sucé, je vais peut-être te le foutre dans le cul !

- Oh, oui !

 

Ce que c'est que l'intuition parfois ! 

 

- Et en plus c'est meilleur, mes capotes sont parfumées à la fraise !

- N'importe quoi ! Je préfère les parfums plus…

 

Elle ne trouve pas ses mots

 

- Plus quoi ?

- Plus corporels !

- Ah, oui ! Je peux me mettre le gode dans la chatte et te le faire sucer après.

- Humm.

 

L'idée à l'air de la ravir !

 

- J'ai même un client qui aime que je pisse sur le gode avant de lui faire sucer !

- Tu fais sucer tes godes à tes clients ?

- Ben oui, ils serviraient à quoi sinon ?

- Oui bien sûr ! Tu fais ça à tous tes clients ?

- Tous, non, mais c'est quand même loin d'être une rareté !

- Le gode, ils les sucent seulement, ou ça peut aller plus loin ?

- Tu veux savoir si je les encule, bien sûr que je les encule !

- C'est des pédés, alors ?

- Mais pas du tout !

- J'ai du mal à suivre.

- Beaucoup de mecs ont des fantasmes bisexuels, mais ils ne franchissent jamais le pas. Moi je joue à les obliger à le faire.

- Ça reste du gode !

- Pas forcément, il m'arrive de dominer deux mecs en même temps. Parfois je leur fait faire des trucs.

- Ils se sucent ?

- Oui, il y en a qui adore ça !

- Ça doit être excitant ! Ils s'enculent aussi ?

- Aussi oui !

- Tu acceptes des gens qui viennent juste pour voir ?

- C'est faisable ! Ça t'intéresse ?

- Ah, oui, il faudrait que je voie ça un jour…

 

Si elle savait ce que son collègue Van Dick faisait dans mon donjon cet après-midi !

 

- Moi, ça ne m'excite plus, je suis un peu saturée, mais parfois ce n'est pas triste.

 

Je ne sais pas pourquoi je lui dis ça, elle doit s'en foutre complètement.

 

- On va reprendre, tu me fais sucer le gode et après tu me le mettras dans le cul ! D'accord ?

- Pas de problème ! 

 

Je m'harnache avec le sex-toy, fanfaronne un peu devant elle avant de lancer :

 

- Allez, viens sucer, viens sucer ma grosse queue, salope.

 

Elle se déchaîne complètement, engloutissant la moitié du machin dans son palais, elle le ressort en reprenant sa respiration, s'acharne sur le gland, repart en gorge profonde... Si elle pratique de la sorte avec les mecs, je me demande s'ils apprécient une telle sauvagerie !

 

- On se calme ! Lui dis-je en me reculant. Je te prends devant ou derrière ?

- Derrière !

 

Elle me dit ça, le visage comme halluciné, je commence à craindre sa réaction quand la séance sera terminée. Je la fais s'arcbouter contre un siège, lui tartine un peu le trou du cul de gel et fais pénétrer le gode qu'elle absorbe avec un cri étouffé.

 

- Ça te plait, ça, hein, grosse pouffe !

- Encule-moi, salope !

- C'est ce que je fais ! Et tu n'as pas le droit de me traiter de salope, moi j'ai le droit !

- Vas-y continue !

 Chanette21F1.jpg

Je vais, je viens, je l'enfonce, je reviens, je me déchaîne. Elle commence à geindre de plaisir. A tous les coups, elle va se mettre à jouir du cul !

 

- Whaah ! C'est bon ! C'est booon !

 

Qu'est-ce que je disais ! Je me retire de son cul et me débarrasse discrètement de la capote qui protégeait le gode.

 

- Ça va mieux ? Demandais-je.

 

Faut toujours rester polie !

 

- Faut que j'aille pisser, je reviens !

- Ah, je vais y aller aussi, alors !

- Tu veux me regarder pisser ?

- Oui ! Répond-elle sans hésiter.

 

Je m'assois, elle s'accroupit devant moi et quand mon pipi commence à sortir, elle place sa main de façon à la mouiller avec mon urine. J'ai compris, je m'efforce de stopper ma miction.

 

- Allonge-toi par terre, je vais finir de pisser dans ta bouche.

 

Elle ne se le fait pas dire deux fois, je m'accroupis au-dessus de son visage et lui offre ce qui restait, pas grand-chose à vrai dire, mais elle avale tout.

 

- T'as aimé ?

- Toi alors ! T'es trop !

 

Trop quoi ? Elle ne me l'a pas précisé. On revient dans le salon, elle n'a pas pissé, elle m'avait juste dit qu'elle avait envie afin de me suivre.

 

La voilà devant moi, prête à se coller, je crois comprendre ce qui va se passer. C'est la tendresse après l'orage. Autant que ça finisse comme ça, je n'évite ni ses caresses, ni son baiser.

 

Elle embrasse plutôt bien, à ce point que pour la première fois de la soirée, un léger commencement d'excitation me gagne. Du coup je la caresse aussi. Sa peau est douce.

 

Je ne sais plus comment nous nous sommes retrouvées toutes les deux par terre, toujours enlacées, nous tripotant, nous embrassant… elle joue avec mes seins, je joue avec les siens, mon désir monte j'ai brusquement envie qu'elle me lèche…

 

Elle a dû lire dans mes pensées. Je me retrouve avec sa chatte sur ma bouche, je ne la refuse pas. On ajuste la position qui devient un soixante-neuf en règle, la voilà qui déjà aspire mon clito, elle va trop vite, elle ne pouvait pas faire durer, non ? Du coup je lui rends la pareille. Instant magique où notre plaisir mutuel monte à l'unisson. Je n'en peux plus, je gueule, et relâche mon étreinte.

 

- Continue, continue… me supplie-t-elle

 

Je redescends du septième ciel et ma langue se remet au travail. Pas longtemps. La voilà qui part à son tour. 

 

Nouveau petit moment de tendresse, mais vraiment petit, madame n'est pas une sentimentale, elle se relève.

 

Ah, ça, elle est jolie la fonctionnaire de police, les cheveux en pétard, à moitié démaquillée, transpirant de partout, les cuisses inondées !

 

- On peut prendre une douche ici.

- Oui on peut prendre une douche ici ! C'est là-bas, y'a tout ce qu'il faut !

 

Je réalise que j'en ai besoin d'une aussi. Les circonstances auraient été différentes, je lui aurais proposé de prendre notre douche ensemble.

 

J'attends qu'elle ait terminé, je reste à poil, je ne peux même pas me mettre un peignoir vu qu'elle va probablement l'utiliser. Pas bien grave !

 

- T'as un séchoir ?

 

C'est tout, oui !

 

Enfin elle sort, et se rhabille.

 

- C'était pas mal du tout, t'es mignonne, dommage que tu fasses ce métier ! Me dit-elle.

- Je pourrais te dire la même chose ! Répondis-je du tac au tac, la laissant un peu interloquée.

 

Non, mais c'est vrai, elle ne va pas me faire la morale !

 

- Bisous, ma biche !

 

Bisous sur la bouche, mais sans fougue. Elle est joyeuse, souriante, un peu fatigué mais probablement pas autant que moi. Elle s'en va.

 

Putain 21 heures ! Il est temps de rentrer ! Mais d'abord joindre Anna pour la rassurer. Elle a essayé de me joindre, mais là, elle est en répondeur, je laisse un message et lui demande de me rappeler.

 

Petit retour en arrière

 

Anna et Liansky sortent de l'immeuble de la rue des saulniers.

 

- Vous êtes en voiture ? Demande Justin.

- Non, je vais prendre le métro à Trinité.

- On prend un pot ?

- Vite fait alors ?

 

Ce ne sont pas les cafés qui manquent place de la Trinité, il n'y a que ça. En terrasse des femmes d'un certain âge, pour ne pas dire d'un âge certain attendent qu'un gigolo leur tombe dessus.

 

- J'ai en tête ce que vous m'avez dit tout à l'heure ? Commence Liansky.

- Que je pourrais me laisser draguer ? Cela m'aurait effectivement surpris si vous l'aviez oublié.

- Alors…

- Alors, le sexe est un excellent anti dépresseur, je vous plais et vous ne me déplaisez pas, alors on va à votre hôtel ?

- Vous êtes très directe !

- Pourquoi perdre du temps, la vie est si courte !

- Hédoniste ?

- Assez, oui ! Aussi ne vous faites aucune illusion, on passe un petit moment ensemble et après on ne se revoie plus, d'accord comme ça ?

- Je n'ai pas pris de chambre d'hôtel, je pensais rentrer à Orléans ce soir… mais je peux en louer une…

- Attendez, on va peut-être bouffer d'abord, j'ai comme un creux.

- Ah, bon !

- Venez, il y a un bon restau italien un peu plus loin…

 

Justin était un peu contrarié de ce contretemps, mais cela ne l'empêchait pas de se goinfrer de spaghettis bolognaises en déshabillant des yeux sa vis-à-vis.

 

- Votre galerie, vous exposez quoi, vous m'avez dit ? Demande-t-il histoire de lancer la conversation.

 

Il lui a déjà posé la question et elle lui a répondu, mais il ne s'en souvient plus ou alors il fait comme si il ne s'en souvenait plus.

 

- Des œuvres contemporaines, je vous donnerais ma carte.

- Je n'y connais pas grand-chose.

- Il n'y a pas besoin de s'y connaitre pour apprécier ce qui est beau !

- C'est ce que je fais en ce moment !

- Pardon ?

- Et bien je ne vous connais pas, mais j'apprécie l'image que vous me renvoyez.

- Sacré dragueur, hein ? Et vous, votre métier ?

- Photographe.

- Des femmes à poil ?

- Ça m'arrive, oui.

- Des photos d'art ?

- Je n'ai pas cette prétention.

 

Il marque un silence, son regard se perd dans le vague et puis soudain, il devient grave.

 

- Vous savez je crois qu'on va se quitter en sortant du restau.

- Je le comprendrais parfaitement.

- C'est vrai ? Vous êtes gentille ! Vous vous rendez compte, cela ne fait même pas une semaine qu'elle a été enterrée. 

 

Quelques larmes lui coulent sur son visage.

 

- D'accord on fera comme ça, ce n'est pas un souci ! Vous ne finissez pas votre assiette ?

- J'ai plus très faim.

- Prenez donc un dessert, quelque chose de bien frais, ça va faire passer les pâtes.

 

Et quelques minutes plus tard en dégustant sa glace :

 

- Vous allez me trouver versatile, mais en fait c'est vrai, en ce moment je ne sais pas ce que je veux. Peut-être que ça me ferait du bien… Et puis si on ne le fait pas, je vais regretter de ne pas l'avoir fait.

- Alors faisons-le, tout le plaisir sera pour moi, du moins je l'espère. Dites-moi elle est comment votre bite ?

 

La tronche de Liansky.

 

- Elle est normale… Pourquoi ? Répondit-il après un bon moment d'hésitation.

- Rien, je vous taquine, figurez-vous qu'un jour un mec me draguait, le type ne me branchait pas du tout, et je n'arrivais pas à m'en débarrasser, alors à un moment je lui ai posé la même question "Elle est comment ta bite ?". Le type me répond du tac au tac "j'en ai une grosse !". Je lui réponds alors "J'aime pas les grosses !"  Du coup le mec il m'a foutu la paix. Bon, j'essaie de joindre ma copine et on y va ?

- Oui, laissez-moi payer !

- Non on va faire moit-moit, par contre je vous laisserais acheter des capotes…

 

Sitôt dans la chambre d'hôtel, Justin Liansky se jette contre Anna pour l'embrasser goulument à pleine bouche.

 

Peu intéressée par ce genre de chose, elle se laisse faire un moment avant de se dégager.

 

- On va se déshabiller, n'est-ce pas ! Sinon avec votre fougue, je crains que vous soyez parti pour me froisser tous mes vêtements.

 

A poil, Anna ne le trouve pas trop mal, sportif, mais pas trop, bite standard.

 

- Vous me trouvez comment ? Demande-t-elle en effectuant une pirouette.

 

- Adorable !

 

Elle lui attrape la queue d'un air détaché.

 

- Pas très en forme ?

- Ça ne saurait tarder !

- C'est bien vrai, ça ? Laissez-moi donc m'en occuper.

 

Et voilà que Justin se jette sur le lit.

 

- Mais vous faites quoi, là ? Vous n'aimez pas qu'on vous suce debout ?

- Sur le lit, ce sera plus confortable ! Se justifie-t-il

 

Et puis soudain le voilà qui se relève.

 

- Il fallait rester…

- Ce n'est pas ça… mais on pourrait peut-être prendre une douche avant ?

- La douche, on la prendra après, j'ai horreur de bites qui sentent la savonnette !

- Je vais juste faire pipi, alors !

 

Anna n'ose pas en profiter pour évoquer ses fantasmes uro, elle a peur de le choquer. Elle le laisse uriner puis se rincer le gland avec un gant de toilette.

 

- Ça y est, Monsieur est enfin disponible ?

- Complétement !

- Alors, on ne bouge plus, voyons voir cette queue ! Dit-elle en en engloutissant l'extrémité dans sa bouche gourmande.

 

Le sexe ainsi sollicité, ne tarde pas à prendre de la dimension et de la raideur. Anna se recule pour le contempler.

 

- Et bien voilà !

 

La langue titille le méat et pourlèche le gland, provoquant des petits gémissements chez Justin. Puis, elle use de ses lèvres, se contentant de sucer l'extrémité en appuyant à chaque passage sur le gland. Quelques mouvements de fellation plus profonds suivent, juste pour le fun, puis la langue travaille seule, léchant la verge comme elle le ferait d'un esquimau bien frais. Elle néglige ses testicules, ça ne l'intéresse pas, elle en bien le droit, non ?

 

- On ne m'a jamais sucé comme ça ! Avoue Liansky.

- C'est parce que tu n'es pas sorti beaucoup !

- Si, pourtant !

 

Anna conquise par le visage agréable de l'homme avait accepté ce "plan baise" sans trop réfléchir, un peu comme un défi. Mais elle qui adorait les petites perversions sortants des sentiers ordinaires, elle craignait maintenant que la prestation s'installe dans un désespérant classicisme.

 

- T'aimes qu'on te suce derrière ? Osa-t-elle cependant demander.

- Derrière quoi ?

- Derrière toi ? Les feuilles de roses, tu n'as jamais entendu parler ?

- Je…

- Oui, ben, tu me laisses essayer ?

 

Passant derrière lui, elle lui écarta les globes fessiers afin que sa langue puisse se frayer un chemin jusqu'à l'anus.

 

- Qu'est-ce que tu me fais, là ?

- Tu n'aimes pas ?

- Pas trop, non !

- Qu'est-ce que tu en sais, j'ai à peine commencé ! Rétorque-t-elle en reprenant son ouvrage.

 

Il semble vouloir se laisser faire, mais quand Anna enfonça - o pourtant bien timidement - son doigt dans le troufignon, il choisit de faire diversion.

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- Si on allait sur le lit ? Propose-t-il

 

"Bon, on ne va pas le contrarier".

 

Evidemment, alors qu'Anna est étendue sur le dos, Justin ne peut s'empêcher de lui peloter les seins et d'en lécher les bouts. La caresse est agréable et bien pratiquée. Ce n'est pourtant pas si évident, certains mecs confondant leur bouche avec un aspirateur !

 

Et le voilà qui s'encapote ! Anna avait un moment espéré qu'il lui lèche la chatte, ce n'était donc pas dans ses intentions immédiates.

 

Du coup, elle se retourne et se met en position de levrette en tortillant du popotin.

 

- Quel beau cul ! S'exclame Justin franchement admiratif.

- Je vois que Monsieur est connaisseur !

 

Le gland s'approche...

 

- Non pas là ! Plus haut !

- Dans le...

- Ben, oui encule-moi !

 

Justin essaie de pénétrer, mais comme Anna ne s'ouvre pas, il n'y parvient pas.

 

- Attends, on va faire autrement ! Propose-t-elle, allonge-toi sur le dos, je vais m'empaler sur toi.

 

Elle aurait pu le faire face à lui, mais a préféré lui tourner le dos. Elle coulisse à présent sur la bite emmanchée dans son cul contrôlant elle-même le rythme et la profondeur de la pénétration.

 

- Non ne bouge pas, laisse-moi faire, lui suggère-t-elle quand il veut s'aider de ses reins.

 

En fait, c'est sans doute cela qu'Anna voulait ce soir : un sex-toy géant ! Ses yeux sont clos, son esprit ailleurs mais elle est la seule à savoir où ! Le plaisir monte, lui envahit tout son corps, elle hurle, elle transpire, elle mouille, elle jouit !

 

Excité par ce spectacle, Justin use à nouveau de ses reins et cette fois Anna le laisse faire jusqu'à ce qu'il jouisse à son tour.

 

Retrait, bisous, douche ! 

 

- Vous restez avec moi jusqu'à demain matin ? 

- Non, il faut que je passe chez moi ! Répondit Anna en commençant à se rhabiller.

- Bon, ben moi, je vais rester ici, bien obligé, le dernier train pour Orléans était à 20 h 30 ! Vous vous rendez compte, pas moyen d'aller à Orléans après 20 h 30 ! C'est incroyable, quand même !

 

Anna répondit par un geste d'impuissance.

 

- Et en plus je n'ai pas de vêtements de rechange, je n'ai même pas de brosse à dents.

- C'est pas grave, mon biquet, allez, fait de beaux rêves… 

 

Frédo, un peu plus tard


On est allé chercher Frédo a son domicile, et cette fois, c'est menotté qu'il arrive à la P.J. Il hésite sur la conduite à tenir, d'un côté il en a marre et est prêt à se mettre à table, de l'autre il se dit que son alibi est tellement solide qu'au pire ce sera du parole contre parole faute de preuves tangibles. On l'a enfermé en cellule en attendant le retour d'Erika Keller. Il demande comme il en a le doit d'être assisté par un avocat


- Il faudrait mieux que je sache la vérité, ce sera plus facile pour vous détendre lui conseille ce dernier.

- J'ai reine a voir dans cette histoire, à l'heure du crime j'étais à Paris et j'en ai les preuves.

- Bon, je n'ai pas le temps de voir ça en détails, mais si vraiment ce n'est pas vous, niez tout ce qu'on vous mettre sous le nez, sauf si vous avez une réponse qui n'est pas celle qu'ils attendent. Et si vous êtes embarrassé, gardez le silence, on verra après.


On les fait assoir devant Salvadori et Keller.


- Alors Constant ! Lui dit l'inspecteur, où étais-tu le 24 septembre vers 22 heures ?

- Au Charly-Bar, je vous l'ai déjà dit.

- D'accord, tu n'as rien perdu ce soir-là ?


Il ne comprend pas ! 


- Rien dont je me souvienne !

- Ton briquet par exemple !


Frédo devient blême ! Et il le devient encore davantage quand Salvadori sort le briquet et le lui met sous le nez. Un briquet à quatre sous, vert avec un as de pique.


- On a trouvé ça chez Liansky, il y a tes empreintes dessus. Qu'est-ce que tu as à dire ?

- Rien, ce doit être un vieux briquet que j'ai perdu dans le temps.

- Et comment il a fait le briquet pour se retrouver chez Liansky ?

- C'est ma femme, quand elle a fait sa valise, elle a embarqué un tas de trucs sans réfléchir.

- Elle les a faits quand ses valises !

- Deux ans, un peu plus..

- Un briquet, ça te dure combien de temps ?

- Je sais pas, disons deux mois maximum, j'ai tendance à les perdre ! 

- Et le dernier tu l'as acheté quand ?

- La semaine dernière.

- Je vais te dire un truc : on s'est renseigné sur le briquet trouvé chez Liansky, ce modèle de briquet n'est commercialisé que depuis six mois !


C'était du bluff mais Frédo accusa le coup.


- Alors ? Aboya Salvadori

- Alors, rien, j'ai rien à dire, balbutie-t-il

- Je repose la question : où étais-tu le 24 septembre vers 22 heures.


Il pousse un profond soupir !


- Vous pouvez me laisser réfléchir cinq minutes ?

- Non, je veux une réponse !

- Trois minutes !

- Je peux m'entretenir avec mon avocat.

- Non, l'entretien a déjà eu lieu.


Erika Keller fit alors signe à Salvadori de lui accorder ce délai. Il attendit que les minutes s'écoulent en rongeant son frein.


- Bon, on recommence : où étais-tu le 24 septembre vers 22 heures ?

- Au Charly-bar ! Et j'ai des preuves !

- Les preuves c'est la carte bleue et le téléphone que tu as confié au barman… quant à la fille elle s'est rétractée.


Il s'effondre.


- D'accord, j'ai fait une connerie, j'ai tiré sur mon ancienne femme et sur son copain.

- Avec l'intention de les tuer ! Ajoute Salvadori.

- Je n'étais pas dans mon état normal !

- Tu diras ça au juge ! 

- Pfff

- Et parce que pourquoi ?

- Hein ?

- Le mobile ?

- Je n'ai pas supporté qu'elle me quitte pour un autre.

- On appelle ça un crime passionnel ! C'est malheureusement assez peu puni.


Une feuille sort de l'imprimante de l'ordinateur.


- Tu vas déjà nous signer ça, Demain on rentrera dans les détails. Nous, on est fatigué, on a une vie de famille.

- Pourquoi demain, je suis prêt à tout déballer, demain, j'aurais peut-être changé d'avis.

- Bon alors on se donne une heure…


Et Frédo raconte tout, comment il a prélevé régulièrement de l'argent en liquide sur son compte en Suisse pour acheter les faux témoins, Comment il m'a soudoyé, moi et le barman, le C.D., la voiture au garage tout… il affirme n'avoir aucun complice…


Après qu'il eut signé sa déposition et qu'on l'ait emmené au dépôt, Salvadori apostropha Erika Keller.


- Bravo ! Tu as gagné, Moi je me suis fourvoyé comme un débutant… Ce sont des choses qui arrivent. Tu vas au Charly-bar voir le barman, je suppose ? 

- Pff, ça ne sert plus à rien, il n'invoque plus aucun alibi, on ne va pas s'emmerder avec ça.

- Et la pute, demain ?

- Elle n'est pas méchante, tu sais !

- Peut-être, mais tu l'as convoqué demain !

- La confrontation devient inutile, mais je la recevrai… 


Vendredi 3 octobre


J'arrive à la PJ, j'indique que j'ai rendez-vous avec l'inspecteur Keller… on me fait attendre dans un couloir.


Erika ne m'a même pas fait entrer dans le bureau, elle m'a parlé cinq minutes dans le entre deux portes.


- Tout est arrangé ! Constant a avoué et nous a tout raconté. Et comme il n'évoque plus d'alibi, on va alléger le dossier. Pas de déposition, pas de confrontation. J'ai failli t'appeler pour t'éviter le déplacement, mais je voulais voir ta petite gueule une dernière fois. Allez adieu, ma jolie, merci pour le souvenir, on ne se connait plus !

- Au revoir ! Balbutiais-je.


Voilà, c'est fini ! Quand je pense que je lui ai léché la chatte pour des prunes !


Fin de l'épisode.

 

© Chanette (Christine Desde) novembre 2015

Par Chanette - Publié dans : Chanette
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Jeudi 26 mai 2016 4 26 /05 /Mai /2016 07:45

Chanette 21 - L'alibi de Frédo 5

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5 - Un Justin de trop

 

17 h 40

 

Je me suis mise en tenue hyper-sexy, mon bustier laisse découvrir la partie supérieure de mes aréoles, et je n'aurais qu'un léger mouvement d'épaule à effectuer pour faire jaillir mes tétons. De plus je me suis harnachée d'un superbe gode-ceinture noir. Si avec ça le faux Justin ne craque pas, c'est à désespérer de la nature humaine. Je me recouvre néanmoins d'un petit kimono, inutile de choquer le vrai Justin !

 

Attention, il va y avoir du monde, j'espère qu'ils ne vont pas tous arriver en même temps. Je ne souhaite pas que Nœud-Pap soit au courant de l'embrouille, le pauvre ayant eu largement sa part dans cette lamentable affaire de clé (voir cet épisode).

 

Justin (le faux) arrive le premier, le vrai (qui ne connaît donc pas le faux) le suit dans l'escalier, et le voit sonner à ma porte. Comme si de rien n'était, il monte à l'étage du dessus et patiente cinq minutes.

 

Ça commence mal, l'arrivé en premier du faux Justin est la plus compliquée des configurations. Quelle idée, il a eu d'arriver en avance, ce con !

 

- Je ne suis pas prête, je vais être obligée de vous faire patienter cinq minutes, ou alors vous revenez à 18 heures ! 

- Je vais patienter !

 

Grrrr !

 

Je l'enferme dans mon cagibi d'attente et j'entrouvre la porte d'entrée. Sur ces entrefaites le vrai Justin se pointe silencieux comme un chat de gouttière. Pour lui ce sera la cuisine.

 

Et voilà Nœud-Pap ! Il est surpris de voir la porte entrouverte, je lui fais un "chut" avec l'index sur la bouche et l'emmène directement dans le salon et lui fais un petit bisous de bienvenue.

 

- Voilà, déshabille-toi, mes tes affaires dans le coin là-bas. Et attends-moi dans le donjon, je reviens de suite.

 

On n'attend plus qu'Anna, je griffonne un mot "ne fais pas de bruit, ferme l'entrée et entre directement dans la cuisine, j'arrive."

 

Pourvu qu'elle ne soit pas en retard, j'avais oublié que c'était l'un de ses travers.

 

Retour au donjon. J'essaie de dissimuler mon angoisse en arborant un sourire commercial.

 

- Ah mon petit Nœud-Pap ! C'est une histoire un peu dingue, je te raconterai tout ça en détail quand tu viendras me voir la semaine prochaine.

 

Et comme ce n'est pas le genre à me poser des questions, les explications en détails, il ne les aura sans doute jamais et c'est sans doute aussi bien comme ça !

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C'est donc à poil que je l'emmène dans le donjon. Je l'attache à ma croix de Saint-André et je lui passe une corde autour de sa bite pour bloquer sa circulation et maintenir son érection, puis je déplace un paravent afin de la dissimuler de provisoirement

 

- Quand je te libérerais, il faudra que tu te rhabilles et que tu t'en ailles sans un mot. D'accord ?

- Oui !

- La semaine prochaine après la séance on ira boire un pot tous les deux comme deux vieux copains !

 

Retour dans la cuisine, toujours pas d'Anna.

 

- Ma copine va arriver d'un moment à l'autre, servez-vous à boire dans le frigo. Indiquais-je au vrai Justin.

 

Je décide d'attendre jusqu'à 18 heures, si elle n'est pas là, il faudra commencer sans elle. Pourvu que le faux Justin se laisse attacher sinon, ça va être chaud !

 

- Quand il sera attaché, je viendrais vous le dire, s'il refuse je m'arrangerai pour vous le faire savoir.  

 

18 heures

 

Toujours pas d'Anna, je laisse la porte d'entrée juste entrebâillée, je quitte mon kimono et récupère le faux Justin, puis ferme la porte séparant l'entrée et le salon. C'est maintenant que tout va se jouer. 

 

- Venez !

- Je ne viens pas pour une séance, mais je vous ai apporté une enveloppe...

 

N'empêche qu'il n'arrête pas de me reluquer, c'est plutôt bon signe.

 

- Merci !

- Vous avez une réponse à me donner ? Me demande-t-il en s'efforçant de prendre un air détaché.

- Tout à fait et je pense qu'elle vous satisfera, mais venez quand même, je vais vous montrer quelque chose. Répondis-je en me dirigeant vers la porte du donjon.

- Est-ce vraiment nécessaire ?

- Non pas du tout, mais pourquoi ne pas joindre l'utile à l'agréable ?

 

Le gars hésite, semble méfiant, regarde autour de lui, semble se demander s'il n'y a pas un piège. Ça m'a l'air d'être de plus en plus mal engagée cette affaire.

 

Anna

 

Anna arrive, découvre mon petit papier et entre dans la cuisine, elle y découvre Liansky. Bref bonjour, les deux personnages se dévisagent. L'air un peu canaille d'Anna n'est pas pour déplaire à Liansky, quant à elle, elle le trouve plutôt charmant, ce qui est assez rare de sa part, sa bisexualité la poussant de plus en plus vers les femmes.

 

- Vous êtes l'amie de Madame D'Esde ? Commence-t-il bêtement.

 

Anna réprime une forte envie de lui répondre qu'en fait, elle vient juste pour réparer la plomberie…

 

- Oui ! Dit-elle en ouvrant le frigo.

- Une… collègue ?

- Une amie !

- Ce n'est pas forcément contradictoire. Vous faites quoi dans la vie.

- Je vous en pose des questions, moi ?

 

Et puis Anna comprend que si l'homme ne cesse de lui parler à tort et à travers c'est pour éliminer son stress, elle devient alors plus aimable.

 

- Je tiens une galerie d'art, rue de Seine.

- De l'art contemporain ?

- Forcement ! Exposer des Rubens rue de Seine, c'est un peu compliqué.

 

Il n'a pas entendu ma dernière réponse, il a l'air de tomber du placard !

 

- Vous avez toujours fait ça ?

 

La réflexion contient quelque chose d'implicite qui énerve Anna

 

- Vous voulez savoir si je suis une ancienne pute reconvertie, c'est ça ? Et selon la réponse vous déciderez si cela vaut le coup, de me draguer ou pas ? Répond sèchement Anna.

- Vous vous méprenez !

- Je vais vous dire, oui j'ai parfois été pute, de façon très occasionnelle. Et alors j'ai fait du mal à qui ? Ça permet à un mec d'assouvir ses fantasmes d'une façon qui ne prête pas à conséquence, certains viennent y chercher de la chaleur humaine, de la compassion. Ceux qui dénigrent la prostitution la confondent avec l'image des réseaux de prostitutions forcés, mais mon bon monsieur, ça n'a rien à voir ! Absolument rien !

- Encore une fois, je ne voulais pas vous froisser, j'avoue avoir été maladroit.

- Avant d'avoir l'argent pour pouvoir ouvrir ma galerie, je travaillais comme journaliste chez Globo. Ça, par contre comme métier pourri, c'est pas mal, aller à la chasse aux ragots pour les donner en pâtures à des gens dont c'est la seule passion, c'est assez déprimant.

- Je vous le répète, je suis confus. Je ne sais comment me faire pardonner.

- Et bien embrassez-moi, c'est bien comme ça que les gens se réconcilient, non ?

 

Mais non cher lecteur, ils ne se roulèrent pas une pelle, juste le plus chaste des bisous, celui où les lèvres n'embrassent que de l'air.

 

- Vous exposez quoi, exactement ?

- Des trucs amusants, érotiques quand j'en trouve, j'évite les fumistes, le milieu en est rempli.

- Je pourrais avoir l'adresse ?

- La "feuille à l'envers" rue de Seine, c'est facile de s'en souvenir.

- Et pourquoi ce nom ?

- Par pure provocation !

- J'aime bien votre parfum !

- Ecoutez, si vous voulez me draguer attendez au moins que nous soyons sortis d'ici. Peut-être qu'à ce moment-là, j'aurais la faiblesse de me laisser faire, mais je ne vous promets rien !

 

Du coup il devient tout sourire, le Liansky !

 

Van Dick

 

Van Dick (le faux Julien, donc) est circonspect, l'hypothèse d'un piège considéré comme peu probable avait néanmoins été évoqué avec Erika Keller. Celle-ci était garée à 50 mètres de l'entrée de mon immeuble. Aussi n'avait-elle pas vu Justin Liansky y entrer. Il avait été convenu que sans nouvelles de Van Dick après 30 minutes, Keller accompagnée de trois poulets en uniforme investirait mon appartement.

 

Sinon le scénario privilégié par ces messieurs-dames était tout simple : Je rétractais mon témoignage, Van Dick se démasquait et me demandait de le suivre à la P.J. pour signer tout ça et autres complications. Je n'ai jamais su ce qu'ils avaient envisagé en cas de non-rétractation, mais n'anticipons pas.

 

Il hésite, il a certes un flingue dans la poche de sa veste, mais il se dit que s'ils sont quatre là-dedans, il va être mal. Alors que faire ? Se démasquer maintenant lui semble contreproductif. Il choisit alors une solution médiane.

 

Chanette 

 

Rien à faire, le faux Justin ne veut pas rentrer, il tripote la poche de sa veste. Je suis sûre qu'il a un revolver. Il me faut faire quelque chose et vite ! Mais je suis tétanisée, je transpire, j'ai tellement la trouille que je me pisse dessus. Et je vous assure qu'en pareilles circonstances, ça n'a vraiment rien d'érotique !

 

Il interprète mal ma frousse et semble de plus en plus mal à l'aise.

 

- Je vais être obligé de vous dire quelque chose : vous allez peut-être trouver ça cavalier, mais après tout nous ne nous connaissons pas.

 

Qu'est-ce qu'il va me sortir, je m'attends au pire. Il regarde sa montre. Pourquoi regarde-t-il sa montre ?

 

- J'ai prévenu la police de ma visite, ils sont en bas, s'ils n'ont pas de nouvelles de moi d'ici 18 h 15, ils vont débarquer !

 

De plus en plus dingue ! C'est peut-être du bluff, mais je m'en fous ! Paradoxalement cela me rassure, je vais pouvoir redresser la situation. Ouf ! Je revis (un peu !)

 

- J'aurais mauvaise grâce de vous reprocher d'avoir pris vos précautions, cela ne me dérange pas, entrez donc quelques instants dans ce donjon, il y a un type attaché dans un coin, mais inutile qu'il entende des choses qui ne le regarde pas. Chaque chose en son temps n'est-ce pas ?

 

Van Dick est soulagé, il entre dans le donjon, constate qu'il n'y a pas de piège. Il découvre Nœud-Pap dans une position "obscène". Je le sens troublé, à moi d'en ajouter une couche, je fais sortir les pointes de sein de mon bustier, le toise et parle doucement afin qu'il fasse de même :

 

- Si tu veux en profiter, aujourd'hui ce petit esclave est très docile, il accepte tout, une occasion comme celle-là tu n'en auras pas tous les jours.

 

Et histoire de le conditionner un peu plus, je lui applique la main sur sa braguette.

 

- C'est tentant ! concède-t-il. Mais je ne suis pas vraiment venu pour ça !

- On ne vit qu'une fois ! Tu ne vas pas me dire que tu es à un quart d'heure près !

- Non… Mais pourquoi tenez-vous tant à ce que ça se passe comme ça ?

- Ce n'est pas pour toi que je fais ça, c'est pour lui ! Répondis-je en désignant Nœud-Pap ! Dis donc, tu bandes bien !

- Ben oui…

- Viens !

 

Il me suit instinctivement, pousse le paravent laissant apparaître Nœud Pap. Je m'avance vers ce dernier, je lui serre violemment les tétons, il bande comme un cerf

 

- Regarde-moi cette belle bite ? Elle ne demande qu'à être sucé… Et ce joli gland tout luisant…  Et ici ce n'est pas glauque !

- On ne pourrait pas...

- Caresse-là un peu ! Juste un peu. Tu en meurs d'envie.

 

Il ne le fait pas, mais le trouble est à son comble.

 

- Bon, O.K., ça marche, mais faut que je prévienne…

- Chut !

 

Ce n'était donc pas du bluff ! Sauf que rien ne prouve que ses anges gardiens soient des flics.  Quelle salade !

 

- Téléphone à côté, et déshabille-toi ! Je t'attends, esclave ! 

 

L'air de rien, je le suis dans le salon à pas feutrés et ferme le donjon. Pas envie que Nœud-Pap entende ce qu'il va dire au téléphone, en revanche, moi, ça m'intéresse !

 

- Allô ! Oui tout va bien, mais elle me fait attendre, elle n'est pas tout à fait prête… Mais elle m'a fait comprendre qu'elle serait d'accord. Oui, oui, dans une demi-heure, enfin dans quarante minutes. Non, non, je maîtrise parfaitement la situation, je vous raconterais.

 

Je crois comprends son mensonge, il ne va pas aller raconter aux flics qu'il est en train de prendre du bon temps pendant qu'ils poireautent en bas.

 

Il revient, à poil !

 

- Tu as fait le bon choix, mets-toi devant moi.

 

Bon je me donne dix minutes pour le rendre fou de sexe, comme je sais déjà un peu comment il fonctionne, ça devrait le faire sans trop de difficultés.

 

Je commence par lui tordre ses bouts de seins, puis je lui passe un collier de chien muni d'une laisse autour de son cou. 

 

- Hum, tu bandes bien, dis donc ! Viens, on va s'approcher de l'autre esclave !

 

Nœud-Pap a un peu débandé, il faut que j'arrange ça : Je lui pince de nouveau un peu les seins, puis saisi d'une impulsion, je me mets à lui sucer la bite, uniquement pour faire bisquer le "faux Justin".

 

Je n'ai pas eu souvent l'occasion de sucer Nœud-Pap, et de toute façon il est plutôt rare que je suce mes clients. Mais contrairement à ce que je leur affirme, il m'arrive de le faire en de rares occasions, soit parce que le supplément qu'on me propose en échange ne m'est pas indifférent, soit tout simplement par jeu avec des clients avec lequel les rapports ont dépassé le simple stade prostitutionnel, pour déboucher sur une certaine complicité…. Et puis sucer ne m'est pas désagréable, surtout quand la bite est bonne.

 

- Humm, un vrai régal, cette bite, je te la conseille. Le narguais-je.

 

Faux Justin me la joue façon du loup de Tex Avery, avec les yeux qui n'en peuvent plus et la salive qui gagne la commissure des lèvres. Il attend que je lui intime l'ordre de sucer. Mais j'ai bien l'intention de le faire poireauter.

 

Nœud-Pap de son côté lorgne sur le sexe du faux Justin, c'est qu'il aime ça sucer des bites, Nœud-Pap ! C'est mon petit suceur de bites préféré. Je le détache.

 

- Ça va être chacun son tour, il va te sucer un peu pour commencer, indiquais-je au faux Justin, je vais t'attacher.

- C'est peut-être pas utile ?

- Pardon ?

- De m'attacher !

- Ben et l'ambiance, alors ? C'est un donjon, ici, pas une plage naturiste !

- Ça me gêne un peu.

- Je ne se serrerai pas les liens, on va dire que c'est juste four le fun, d'accord ?

 

Il se laisse faire. Youppie !

 

- Approche, toi ! Comment tu la trouves cette bite ? Demandais-je à Nœud-Pap

- Elle est très belle, maîtresse !

- Tu vas bien la sucer, alors ! Mais attention, ne le fais pas jouir, il est trop tôt, il n'en aurait pas pour son argent.

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Ça m'amuse toujours de voir un mec faire une fellation gloutonne.

 

Les voilà bien occupés tous les deux pour plusieurs minutes. C'est le moment ! J'ai pris soin de faire en sorte de positionner le faux Justin de telle façon qu'il ne puisse me voir sortir. Je me précipite dans la cuisine !

 

- Vite ! Ses affaires sont près de fenêtre, je reviens dans 5 minutes. Attention, il a sans doute des copains qui l'attendent en bas. C'est de plus en plus bizarre.

 

Dans le donjon, la scène fait plaisir à voir, manifestement Nœud-Pap se régale de la belle bite du faux Justin, quand à ce dernier, il est aux anges, les yeux fermés, attendant probablement le moment fatidique où je leur ordonnerai d'inverser les rôles.

 

J'ai envie de gâter Nœud-Pap, après tout il est venu ici pour me rendre service, non ? Je passe derrière lui et lui tort ses tétons assez fortement. Du coup il pousse des soupirs de plaisirs tout en continuant à sucer.

 

Je me recule un peu et je m'harnache du gode-ceinture, puis je demande à Nœud-Pap de se relever. Je détache le faux Justin lui ordonne de se mettre en levrette, face à Nœud-Pap. Il est à ce moment-là persuadé que je vais enfin lui demander de le sucer. Et bien, non pas tout de suite, c'est moi qui commande, je fais ce que je veux et de toutes façons il faut faire traîner un peu la séance.

 

C'est donc le gode que je lui demande sucer. Il s'acquitte de cette tâche avec pas mal de conviction, en revanche côté savoir-faire, ce n'est pas ça du tout !

 

- Non pas comme ça ! C'est une bite que tu suces, pas une Chupa Chups. Sucer, c'est comme faire cuire des œufs sur le plat, ça s'apprend ! Ne vas pas trop vite… Avant de tout mettre dans la bouche passe ta langue sur le filet, puis tu agaces le gland en frétillant du bout de la langue, tu descends et tu appuies bien sur la couronne, là à la base du gland. Après tu peux la faire aller et venir dans la bouche. N'essaie pas de te la mettre au fond du gosier, ça va te donner des hauts-de-cœur, si tu la veux entière dans ta bouche sers- toi du fond de tes joues… Viens je vais te faire une démo !

 

Et pour la seconde fois, je me mets à sucer Nœud-Pap qui n'en peux plus de mesurer la faveur que je lui fais aujourd'hui.

 

- Regarde bien ! Je veux que tu lui fasses exactement la même chose… mais seulement quand le moment sera venu… Tu as compris esclave ?

- Oui maîtresse !

- Essaie avec mon gode.

 

Il s'applique du mieux qu'il peut, en ce moment il a carrément oublié qu'il n'était pas monté pour ça.

 

Quand j'estime que le jeu a assez duré, je me retire.

 

- Maintenant tu as le droit de sucer une vraie bite ! Allez régale toi. Pendant ce temps-là je vais t'enculer avec le gode.

 

Il n'en peut plus, le faux Justin, il s'est jeté sur la biroute de Nœud-pap comme un gamin qui dévorerait une barbe à papa à la fête foraine. C'est dingue de vivre cet instant où un type réalise son fantasme le plus secret.

 

Je réalise quand même que malgré toute sa bonne volonté, il ne suce pas trop bien, je sens même Nœud-pap pas trop à l'aise.

 

- Bon stop, ne soit pas trop gourmand, reste comme tu es, tu viens d'avoir une vraie bite dans la bouche, maintenant tu vas avoir une vraie bite dans le cul !

 

Il est dans un état second. Nœud-pap s'est encapoté et l'encule en cadence.

 

- Jouis dans son cul ! Tu as ma permission.

 

Ce n'est sans doute pas ce qu'il aurait préféré, mais il a toujours été très docile.

 

- J'ai posé des lingettes sur la petite table pour te nettoyer le zizi. Tu peux aller te rhabiller, ça va tu ne seras pas en retard à ton rendez-vous ! Lui dis-je en lui faisant un clin d'œil.

 

Je demande au faux Justin de quelle façon il aimerait jouir. Il n'en sait rien…

 

- Entre mes seins comme l'autre fois ?

- Oh, oui !

- Attend-moi une minute, je vais raccompagner ce gentil monsieur.

 

J'avais prévu de l'attacher de nouveau, mais ce n'est même plus la peine, il est sur son nuage… et puis je n'en ai pas pour longtemps.

 

Un petit bisou à Nœud-Pap, puis je me précipite de nouveau dans la cuisine

 

- C'est un flic ! Me dit Justin.

- Merde ! C'est sûr ?

- Sûr et certain ! Et il a un flingue dans sa poche, je l'ai planqué.

- On fait quoi ?

- Quelque chose cloche ! Ça n'a aucun sens ! L'IGS ? Mais qui les auraient prévenus ? Un ancien flic ?

- Avec les copains qui l'attendent en bas ?

- Il bluffe peut-être ! Y'a peut-être personne en bas !

- Bon on fait quoi !

- On va jouer cartes sur table, c'est la seule solution, on y va !

- Non attendez, je vous demande cinq minutes, juste cinq minutes Je vais le finir, je tiens à lui laisser une bonne impression, ça peut servir.  Quand je frapperai à la porte de la cuisine vous ferez votre entrée !

 

Ainsi c'est un flic ! J'ai l'impression que je ne suis pas au bout de mes surprises.

 

- Ça va, je n'ai pas été trop longue ? Lui demandais-je en libérant ma poitrine.

- Non, non !

- Assis-toi, je vais te faire un truc spécial !

 

Je me penche et lui bloque sa bite entre mes seins avant de la faire coulisser. Il devait y avoir des années que je n'avais pas pratiqué de branlette espagnole, ça change ! Cinq minutes plus tard, il jouissait entre mes nénés.

 

- Quelle expérience ! Me dit-il.

- Les lingettes sont là. 

 

Une lingette pour me nettoyer le sperme qu'il m'a giclé sur mes nénés. La douche se sera pour plus tard.

 

Tu seras toujours le bienvenu ! Lui dis-je en remettant mon kimono.

- Et votre réponse ? 

- On va en parler… on va en parler tout de suite ! Viens !

 

On sort du donjon. Et avant qu'il ait eu le temps de se rhabiller, je frappe à la porte de la cuisine, Justin et Anna débarquent.

 

- Bonjour, bonjour ! On ne vous veux aucun mal, on voulait juste savoir qui vous étiez ? Lui dit Anna.

 

La tronche du faux Justin qui dans un geste dérisoire se dissimule la bite derrière ses mains ! Il ne comprend ni leur présence ni leur attitude puisque personne ne le menace.

 

- Bonjour Monsieur Van Dick ! Lui dit Justin, je suis Justin Liansky, le vrai, tenez voici ma carte d'identité !

 

Van Dick qui comprend comment il a été démasqué, la prend maladroitement de la main gauche, la droite dissimulant toujours son sexe.

 

- Vous pourriez m'expliquez ? Finit-il par dire.

- On va tous s'expliquer, mais vous d'abord !

- Puisque vous m'avez fait les poches, vous devez savoir que je suis un officier de police assermenté, de plus je suis en mission, je n'ai donc aucune raison de répondre à vos questions.

- Mettez-vous à notre place… commence Liansky… Vous ne pouviez pas être Liansky, puisque Liansky c'est moi !

- Attendez, on va démêler tout ça ! Mais s'il vous plaît, laissez-moi opérer, j'ai l'habitude, c'est mon métier. Ça devrait bien se passer, il n'y a pas de raison. Je peux ?

 

Et oui, le flic redevient le flic ! Personne ne proteste.

 

- Donc en préalable, Madame D'Esde, êtes-vous prête à revenir sur votre faux témoignage ?

- Si vous me garantissez ma sécurité, c'est oui !

- Donc voici un point d'acquis, je vais vous demander de m'accompagner à la P.J. pour déposer. Mais dans cette affaire je ne suis qu'un auxiliaire, ce n'est pas moi qui suis chargé de l'enquête. Il y a en bas un inspecteur de police, je vais lui demander de monter seule, c'est-à-dire sans les collègues en tenue, étant donné que je suppose que ce qui va suivre va se dérouler entre gens de bonne compagnie. Tout le monde est-il d'accord ?

 

On acquiesce. Je n'y crois pas le mec me fait un traitement de faveur, j'ai bien fait d'avoir été gentil avec lui.

 

- Allô ! Erika tu peux monter ! Viens toute seule, la fille a avoué, mais on n'est pas tout seuls, Justin Liansky est là et il y a une autre nénette aussi.

 

- Vous ne vous rhabillez pas ? S'amuse Anna qui reluque sur la bite du flic.

- Oh, si ! Pardon Mademoiselle !

- Remarquez, vous n'êtes pas obligé, vous avez un bel engin. En d'autres circonstances j'aurais pu être tenté.

 

On frappe à la porte, Van Dick qui était en train de se rhabiller va ouvrir. Je reconnais la mère Keller. D'elle je n'ai pas grand-chose à espérer, elle va m'enfoncer, c'est là que je vais savoir si le fait d'avoir été gentille avec Van Dick va encore me servir à quelque chose. 

 

Keller s'amuse de la tenue de Van Dick qui n'a pas reboutonné sa chemise dont un pan sort du pantalon.

 

- Quand on te fait jouer un jeu de rôle, toi, tu vas jusqu'au bout, belle conscience professionnelle. S'amuse-telle.

- J'ai vérifié l'identité de Monsieur, mais pas celle de Madame. Reprend Van Dick sans répondre à la vanne.

- On se connaît, répond Erika Keller, mais ce que je voudrais savoir c'est ce que vous fichez ici, Monsieur Liansky ?

- C'est tout simple, j'ai eu l'impression que votre supérieur ne prenait pas au sérieux mes accusations envers Frédéric Constant. Comme son alibi était basé sur le témoignage de madame, je suis venu la rencontrer…

- Ça ne nous explique pas ce que vous faisiez dans le placard.

- Ce n'est pas un placard c'est une cuisine, quand je me suis présenté ici ce matin, madame, euh madame ici, m'a dit qu'elle était très étonnée parce qu'un autre Justin Liansky était venu la voir hier. Je lui ai donc prouvé que j'étais le bon. Et après on s'est dit qu'il serait intéressant de trouver le rapport que cette personne avait avec cette affaire, on était loin de se douter qu'il s'agissait d'un policier de votre équipe. 

- Et vous étiez venu voir Madame D'Esde pour quelle raison ?

- Pour lui demander de revenir sur son faux témoignage.

- Et elle vous a dit quoi ?

- Qu'elle n'était pas contre, mais qu'elle craignait pour sa sécurité, et notamment cette affaire du faux Justin lui faisait un peu peur.

- Mwais et vous vous êtes qui ?

- Anna-Gaëlle de la Souderie de Chabreuil, directrice de galerie d'art.

- En voilà un nom !

- Moi, je le trouve joli !

- Et vous êtes là à quel titre ?

- Je suis une amie de Chanette.

- C'est qui Chanette ?

- C'est moi ! Répondis-je.

- Ah, c'est un pseudo ! Vous êtes amies alors ?

 

Elle nous regarde bizarrement toutes les deux, je suis sûre qu'elle est en train de s'imaginer les galipettes que l'on fait ensemble. C'est une refoulée, la Keller !

 

- On fait quoi, on prend leur déposition ? Demande Van Dick.à Keller.

- Juste la rétractation de madame. On ne va pas s'emmerder avec le reste. Euh, viens par ici…

 

Et les voilà qui s'éloignent tous les deux et qui tiennent conciliabule. 

 

Ils reviennent. Keller s'adresse à Anna et à Liansky.

 

- Bon Messieurs Dames, je vais vous libérer, nous avons besoin de rester seuls avec Madame.

 

Je n'aime pas trop ça. Mais le plus bizarre c'est que trois minutes plus tard, c'est au tour de Van Dick de me quitter.

 

Il me serre la main, en me faisant un petit sourire un coin. Un jour celui-là, il reviendra me voir, mais pas tout de suite.

 

Me voilà seule avec la Keller, je me demande si c'est bien réglementaire, cette situation !

 

- On va s'asseoir, je voudrais éclaircir un point ou deux avant qu'on aille à la P.J.

 

Je vous dis : c'est bizarre !

 

- Vous le connaissiez depuis quand Frédo ?

- Je l'ai rencontré la première fois début Septembre.

- Allons, allons, on arrête les mensonges.

- Mais je ne mens pas !

- Ecoutez, essayons de gagner du temps ! Vous n'allez pas me faire croire que Constant vous a confié sa carte bleue et son code alors qu'il ne vous connaissait que depuis quinze jours !

- Attendez ! Il ne m'a jamais prêté sa carte bleue.

- Comment ça, et la facture faite pendant l'heure du crime, elle s'est faite comment ?

- Mais je n'en sais rien !

 

En fait, si, j'ai deviné, mais je n'ai pas envie de lui dire, qu'elle se démerde !

 

- Et son téléphone ?

- Quoi, son téléphone ?

- Il ne vous a pas confié son téléphone ?

- Mais pas du tout !

- Racontez-moi votre soirée du 24 septembre, je veux tous les détails.

- J'avais demandé à ma copine de venir avec moi.

- Quelle copine ?

- Anna, que vous avez vu tout à l'heure.

- Ah, celle qu'a un nom qui se dévisse ?

 

C'est malin !

 

- Oui !

- On aurait dû lui dire de rester, donnez-moi son adresse.

 

Je lui indique.

 

- C'est une amie proche ?

- Oui !

- Très proche !

- Oui !

- Plus qu'une amie ?

- Je suis obligée de répondre ?

- Vous êtes en train de la faire.

 

Pourquoi cette digression ?

 

-  Mais poursuivons... Reprend Keller. Vous êtes allé directement au Charly-bar ?

- Non, j'avais rendez-vous avec Frédo devant la FNAC, il m'a remis un paquet que je devais remettre au barman.

- Tiens, tiens ! Vous avez le nom du barman ?

- Me rappelle plus, il y en a pas quarante, c'est un grand aux cheveux plats, la quarantaine.

- O.K. Et la suite ?

- Ben j'ai attendu, ma copine est partie avant moi.

- Parce que ?

- Elle avait mal à la tête !

 

Je lui explique qu'en sortant on m'a remis au vestiaire une enveloppe pour Frédo.

 

- Vous l'avez vu l'ouvrir ?

- Pas complètement, mais il y avait un C.D. à l'intérieur.

- Ah, oui le C.D. !

 

Elle sort une feuille avec des notes, la consulte, la repose.

 

- Non, ça ne colle pas ! On a l'heure exacte de la transaction carte bleue de la FNAC, en admettant que la carte était dans le paquet que vous a confié Constant, ni lui ni le barman n'ont pu effectuer cet achat !

 

Elle commence à me les briser la Keller !

 

- Mais si ça colle, la veille, j'ai vu Frédo lui refiler sa carte ! (je lui explique en détail)

- Vous ne m'aviez pas dit que vous vous étiez vus la veille ?

- Ben non, vous m'avez demandé de vous raconter la soirée du 24, pas celle de la veille.

 

Bref j'ai dû décrire tout ça en détail, ainsi que la nuit que j'ai passé chez Frédo, le premier rendez-vous avec l'argent qu'il m'a proposé, toute l'histoire quoi !

 

- Et quand il vous a proposé une telle somme, vous ne vous êtes pas posé de questions ?

- Oui et non, je sais qu'il y a des mecs qui sont bordés de fric à ne plus savoir quoi en faire. Au départ il m'a simplement acheté 48 heures de mon temps.

- 48 ?

- Oui, il ne m'a expliqué l'aspect alibi qu'ensuite et il m'a affirmé que c'était pour couvrir une banale histoire de cul !

- Et vous l'avez cru ?

- Je lui ai indiqué que s'il s'avérait que l'alibi servait à couvrir des choses plus graves, je me considérais comme libéré de ma parole !

- Et il a répondu quoi ?

- Que je pouvais être rassurée sur ce point. Ce n'est que quand je suis partie de chez lui le 25 au matin qu'il m'a menacé. Là j'ai eu la trouille.

- Mwais !

 

Une heure qu'on fait la causette, je commence à en avoir ras le bol. En ce moment elle est en train de noircir une feuille de papier en faisant des ronds et des flèches.

 

- Bon, à première vue ça tient la route...

 

Elle sort son téléphone :

 

- Salvadori, je suis avec la fille, l'alibi de Constant ne tient plus... Oui on peut aller le cueillir... Il faudrait envoyer quelqu'un au Charly-bar, Constant avait un deuxième complice pour l'alibi, c'est le barman... Non j'irais moi-même à 22 heures, On prévoit une confrontation demain à 10 heures, O.K. Euh, j'aimerais qu'on m'attende avant d'interroger Constant. 

 

Ouf, je vais pouvoir rentrer chez moi, j'avais envisagé qu'ils m'embarquent ce soir et j'avais confié les clés à la voisine pour qu'elle donne à manger au chat.

 

- Bon, on se voit demain à 9 h 30 pour signer la déposition, on fera la confrontation dans la foulée.

 

Ouf !

 

- Maintenant reprend-elle, il y a deux façons de présenter les choses : la première c'est de dire que vous êtes une personne vénale, que vous avez accepté sans chercher à savoir une grosse somme d'argent...

- Attendez...

- Laissez-moi terminer, je vous prie. Qu'apprenant par la suite que vous couvriez un crime, vous avez dans un premier temps persisté dans votre faux témoignage, et que celui-ci n'a été démonté que grâce à la perspicacité de nos fonctionnaires de police.

 

Je rêve !

 

Et on peut encore noircir le tableau... L'autre façon de présenter les choses est de dire, en gros de dire ce que vous m'avez raconté ! Un alibi qui ne vous semblait ne pas prêter à conséquences, vous ne vous êtes pas méfiée et les menaces sont arrivées après.

 

Un silence ! J'attends la suite.

 

- Vous n'en n'avez pas marre des mecs ?

- De mes clients ?

- Appelons-les comme ça.

- S'ils me respectent, je les respecte aussi, certains sont charmants et j'ai de bons rapports avec eux qui vont au-delà de la relation client-prostituée.

- Oui, bon arrêtez de me vanter votre business, je parlais au niveau de votre libido.

- Pff ! Vous savez ma libido au boulot…

- Et dans la vie ?

- Dans la vie, c'est ma vie privée…

- Je vais être plus directe alors, vous êtes lesbienne ?

- Non et vous ?

 

C'est ce qui s'appelle une réponse réflexe.

 

- J'avais pourtant pu comprendre que vous et votre amie…

- Mais enfin, où voulez-vous en venir ?

- Ce n'est plus l'officier de police qui vous parle, en ce moment c'est la femme… Vous êtes très belle et cela ne me déplaira pas de passer une heure en votre compagnie de façon… disons intime.

- Désolée…

- Pas forcément maintenant, je comprends que cette fin d'après-midi a dû être éprouvante

 

Et puis, je viens de faire le lien avec ses propos précédents, j'aurais dû comprendre depuis longtemps, mais que voulez-vous… la fatigue…

 

- Est-ce que je dois comprendre que si on faisait ça, vous pourriez influencer votre rapport ?

- Ça l'influencera forcément !

- Et dans le cas contraire !

- Je ne suis pas du genre à faire du chantage. Je vous suggère simplement de mettre le maximum de chances de votre côté.

 

Elle sait y faire, la salope ! Je la regarde à présent autrement, c'est loin d'être un repoussoir, quand elle daigne sourire elle est même plutôt mignonne, mais je vais avoir du mal à gommer l'image de la femme flic. Cela dit je peux simuler, je l'ai déjà fait.

 

Alors autant se débarrasser des corvées ! 

 

à suivre

Par Chanette - Publié dans : Chanette
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