Chanette

Mercredi 6 juin 2018 3 06 /06 /Juin /2018 19:16

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga – 8 – Les croustilleries de Max par Chanette

Stamp Mature Sodo

Thémes abordés : domination soft, scato, spermophilie, uro. 

Marie-Odile se tait brusquement réalisant qu’elle est en train de raconter sa vie à ce parfait inconnu qui se fait appeler Alphonse

- Si ça vous choque, tant pis, on en reste là ! lâche-t-elle.
- Mais non, ça ne me choque pas ! Et vous n’êtes pas restée chez cet avocat ?
- Je me suis mariée avec l’un de ses clients, un mec plein de fric, je n’ai rien foutu pendant dix ans, on a eu deux enfants, et puis on a divorcé. On aurait pu partager les torts, mais il m’a enfoncé et il a obtenu la garde des gosses, quand on a du fric on peut tout se permettre.

Et voilà qu’elle se met à pleurer. Max est gêné et tente de la consoler.

- Bon écoute, si tu veux, on peut aller au restaurant…
- Pas faim. J’ai pas mal galéré après, j’avais un amant, mais il n’était pas libre, il m’a un peu aidé financièrement, puis il est parti en province, c’est lui qui m’a fait entrer chez Torelli. Après j’ai rencontré mon mari, j’aspirait à un peu de vie « normale ». Tu parles d’une vie normale, quand Torelli a appris où j’avais travaillé, il a compris qu’elles étaient mes véritables fonctions, il m’a demandé de faire pareil, j’ai accepté, mais c’était glauque.
- Glauque !
- Oui, genre j’apportais le café pour un client, s’il me regardait avec un peu de convoitise, Torelli enfonçait le clou : « Elle n’est pas farouche ma secrétaire, si vous voulez une gâterie… » Ou bien le client prenait ça pour une plaisanterie, ou bien je me retrouvais entre ses cuisses. Alors dès fois c’était sympa, mais il y a certains mecs je vous dis pas, ils portent des costards à 3.000 euros et des pompes Cerutti, mais ils ne savent pas se laver la bite !
- Rassure-toi, la mienne est propre ! Répondit Max désireux de ramener la conversation sur des rails un peu plus coquins
- J’avais remarqué, vous êtes un gentleman.
- Tu parles !
- Alors que moi, je ne suis qu’une morue !
- C’est pas un peu fini de te dévaloriser ?
- Je…
- Chut, tais-toi Marie-Odile, tu sais ce qui me ferais plaisir, maintenant, c’est de te voir à poil !
- Vous voulez voir mon corps de rêve ? Répondit-elle sur le ton de la plaisanterie.
- Tu ne veux pas ?
- Si, si…

Manifestement elle a envie de dire quelque chose mais ne sait pas trop comment si prendre. C’est alors qu’elle commence à se déshabiller qu’elle aura cette étrange réflexion.

- Je n’aime pas trop l’amour romantique.
- Il ne s’agit pas de romance, il s’agit juste de passer un bon moment ensemble.
- Oui, mais je veux dire pendant qu’on fait ça, vous pouvez vous lâcher, je veux dire au niveau des mots, ça ne me déplait pas de me faire traiter de tous les noms.

Max comprit mieux et entra tout de suite dans ce jeu.

- Tu te dépêches de te mettre à poil, salope !
- Oh, oui, je suis une salope, je suis la reine des salopes.

Elle n’était pas mal à poil, les seins de taille normale avaient conservé fière allure et leurs tétons bien développés dardaient effrontément, la peau était belle et sa grande taille ajoutait à son charme.

Les doigts de Max s’égarèrent sur la poitrine de Marie-Odile. Elle frémit quand il lui toucha le téton.

- Je peux ?
- Bien sûr, j’aime qu’on me les pinces !
- Comme ça ?
- Plus fort !
- Un peu maso, hein ?
- Un petit peu, oui

Il augmenta sa pression.

- T’aime ça qu’on te les torde, hein, morue ?
- Ah, oui, Oh, Aïe, ça fait mal !

D’instinct Max retira ses doigts.

- J’ai dit que ça faisait mal, mais vous pouviez continuer.
- Plus tard ! Tourne-toi que je vois ton cul de pétasse. Hum pas mal !

Il approcha sa main pour le caresser, puis se disant qu’elle ne pouvait qu’aimer ça, lui balança une énorme claque du plat de la main sur sa fesse droite.

- Oh ! Salaud !

Ça lui avait échappé !

- Pardon !
- C’est que je ne m’y attendais pas, mais continuez, j’adore qu’on me fesse le cul.
- Bon O.K. je vais t’en flanquer une bonne, mais avant je me déshabille…

Quand ce fut fait, il s’assit sur une chaise et lui demanda de venir s’allonger sur ses cuisses. Puis il commença à taper, une fois sur la fesse droite, une fois sur la fesse gauche, s’amusant à casser le rythme de façon à ce qu’elle ne puisse anticiper les coups. Ainsi il tapait très vite trois fois de suite, puis attendait vingt secondes avant de continuer. Marie-Odile criait mais ne se débattait pas, et Max lui proférait un tombereau d’insanités verbales qui semblait la combler d’aise. Bientôt nos deux tourtereaux se trouvèrent dans un drôle d’état : Marie-Odile le cul tout rouge et Max bandé comme un arc.

- Je vais te prendre, je n’en peux plus ! Déclara ce dernier.
- Prenez-moi, prenez-moi ! Comme une chienne.
- Hum, voyons, va sur le lit et met toi en levrette, je me mets une capote et je t’encule.
- Oh ! Oui, je veux votre bite dans mon trou ! Dans mon trou de salope.

Chanette23h2Cette persistance dans le vouvoiement de la part de Marie-Odile commençait à l’intriguer, mais il remit la question a plus tard, il y avait pour le moment plus urgent à accomplir.

Max était dans un tel état d’excitation qu’il ne pensait qu’à conclure, quitte à recommencer éventuellement plus tard, mais quand il vit ce cul obscène attendant l’assaut, il ne put faire autrement que d’y passer la langue et de s’en régaler.

Quelques instants plus tard, la bite de Max pilonnait le trou du cul de Marie-Odile qui braillait comme une malade. Ce fut bref, mais intense.

- Monsieur vous m’avez enculé divinement !
- T’aime ça, hein chienne ?

La capote est ressortie légèrement merdeuse du cul de Marie-Odile. D’instinct il cherche un kleenex pour s’en débarrasser.

- Non, s’il vous plaît !
- Pardon ?
- Ne la retirez pas ! Je voudrais vous demander quelque chose, j’espère que vous ne prendrez pas pour une folle.
- Mais non, faite ce que vous avez envie, lâchez-vous ! Répond Max qui vient de comprendre.

Alors Marie-Odile prend dans sa bouche la bite recouverte de la capote souillée et entreprend de la nettoyer méticuleusement de sa langue agile. Manifestement elle se régale.

Chanette23h1

– Merci de m’avoir permis de me livrer à cette fantaisie.
- T’aimes, ça lécher de la merde, hein pétasse !
- Euh, Monsieur Alphonse, le jeu est fini, reprenons les bonnes manières. Et pour votre information, oui j’ai aimé ce que je viens de faire, je me livre parfois à quelques jeux scatos, je suis comme ça, il faut me prendre comme je suis, ou alors ne pas me prendre.
- Excuse-moi, je suis un rustre. Tu veux qu’on sorte ? Un restau ça te dit ? Proposa Max.
- Oui, ça creuse tout ça ! Je connais un excellent chinois…

Le temps de se doucher, de se rhabiller, d’y aller, de s’installer…

- Ça vous plaît ce boulot chez l’avocat ?
- Bof ! Il est exécrable, Torelli. Je vous ai entendu l’engueuler, c’est bien fait pour lui, j’étais bien contente.
- Ça l’a mis de mauvais poil pour la journée ?
- M’en parlez pas, il m’a pris la tête, il m’a fait déplacer deux, non trois, rendez-vous.
- Ah, bon, il a eu un imprévu alors ?
- J’en sais rien, il m’a fait rechercher un vieux dossier de 2012, tout ça pour convoquer un mec, il n’avait pas son numéro…
- C’est la conséquence de ma visite, le type en question, c’est Serge Valmaison, je suppose ? Bluffa-t-il
- Non, Robert Fouchère.

« Putain, c’est trop facile ! »

- Et si je vous demandais ses coordonnées à ce monsieur.
- Je vous répondrais que le secret professionnel m’interdit de le faire.
- Marie-Odile, ce n’est qu’une adresse.
- Alphonse, je suis d’un naturel discret, je ne vous ai pas demandé ce que vous veniez faire chez Torelli, ça ne me regarde pas et je ne veux pas le savoir. J’ai déjà été très indiscrète en lâchant le nom de Fouchère dans la conversation. Je ne vous en dirais pas davantage. De plus je serais très contrarié si j’arrivais à penser que vous m’aviez dragué uniquement afin d’obtenir des renseignements.

Et toc !

Max est piqué au vif, ce qui ne lui arrive pas souvent, ce renseignement, il l’aurait de toute façon, par son patron, mais ça pourrait mettre un certain temps, alors que Marie-Odile lui aurait permis de l’avoir dès lundi matin. Or dans ce genre d’affaire, il convenait d’aller vite…

« Bon, tant pis, j’ai déjà eu le nom de façon inespérée, c’est déjà pas si mal ! »

- Ce n’est pas grave, je demandais ça comme ça, je m’en voudrais de vous pousser à une faute professionnelle. N’en parlons plus !
- Voilà qui confirme que vous êtes gentleman ! Santé !
- Santé ! Répondit Max en trinquant.

« Bon, de quoi on va causer ? » se lamenta Max. « Maintenant, elle va être sur ses gardes »

« N’empêche que j’aimerai bien savoir ce qu’il fabrique », se désolait Marie-Odile.

Mais elle n’osa pas diriger la conversation dans ce sens. Alors ils firent comme le font tous les gens qui ne se connaissent qu’à peine, ils parlèrent voyages, cinéma et littérature. Max tenta bien de l’intéresser à sa passion pour les arbres et les petits oiseaux, mais manifestement le sujet ne passionnait pas son interlocutrice.

Bobby Fouchère

Bobby s’est à rendu à 20 heures à l’adresse de Valmaison, celle située rue Lamarck, comme le lui a communiqué maître Torelli. Il a ouvert le porche de l’immeuble avec « la clé du facteur », mais a trouvé porte close à l’étage. Il ignore évidemment que celui-ci se cache et que sa petite amie, peu rassurée après la visite de Max a décidé de se faire héberger quelques jours chez sa sœur.

« Merde, il est sorti ! Je fais quoi ? J’attends ? Il est où : restau, cinéma, copains… Tout est possible ! A moins qu’il se planque ! »

N’ayant aucune envie de perdre son temps, Bobby emploie un procédé classique : il plie en huit un bout de papier qui traînait dans ses poches et le glisse dans l’encoignure de la porte à quelques centimètres du sol. La personne ne peut le voir en arrivant, en ouvrant la porte, elle verra peut-être le papier tomber mais sera incapable de dire où il l’était. Dans l’hypothèse d’une brève visite « aller-retour », remettre le papier à sa place pour tromper son monde est impossible.

Samedi 14 Février

9 heures du matin, Bobby revient à l’appartement de Valmaison. Le petit papier n’est plus là. Il frappe sans obtenir de réponse. Il suppose que Valmaison dort encore ou qu’il prend sa douche. Il pose un nouveau petit papier au cas où, redescend et se plante sur le trottoir en fumant cigarette sur cigarette.

10 heures et quart : un couple, la quarantaine, sort de l’immeuble.

- Monsieur Valmaison ? Demande Bobby.
- Ah, non vous faites erreur !
- Valmaison, ce n’est pas le Monsieur qui habite juste au-dessus de chez nous avec Estelle ?
- J’en sais rien ! Ajoute l’homme.
- Merci excusez-moi.

« Si ces deux-là m’ont bluffé, ils auront un Oscar ! »

Il remonte, le petit papier n’a pas bougé, il frappe, ça ne répond pas.

Il décide de revenir à midi.

La veille au soir, Max et Marie-Odile ont bu au restaurant un peu plus que raison. Ils sont rentrés de coucher chez elle dans le même lit mais fort sagement.

Le réveil le fut moins, Max bandait comme un taureau et fit quelques mouvements d’approche, Marie-Odile fut réceptive. Le lit ne tarda pas à être défait tellement ils se pelotaient en tous sens.

- On fait un break, il faut que je pisse ! Finit par dire Max
- Moi aussi !

Et les voilà tous les deux dans la salle de bain, nus comme des vers.

- Ça vous amuserait de me pisser dessus ? Demande alors Marie-Odile comme s’il s’agissait de la chose la plus naturelle du monde.

Max trouve l’idée amusante, excitante même.

- Je vais me mettre dans la baignoire. Précise-t-elle.
- Moi aussi, alors ?
- Non, restez au bord…

Max se concentre, il a envie, mais il bloque.

- Je ne vais pas y arriver ! Se lamente-t-il.

Marie-Odile ouvre alors le robinet de la baignoire. L’effet est magique le bruit de l’eau qui s’écoule libère le pipi de Max.

Il lui vise les seins, les tétons dardent sous le jet doré.

- T’aimes ça qu’on te pisse dessus, salope ! Commente Max reprenant le registre de la veille.
- J’adore, il y a longtemps qu’on m’avait pas fait ça… dans la bouche, visez ma bouche, je veux boire.

Elle boit de grandes gorgées, qu’elle s’efforce d’avaler, mais ça devient vite impossible, ça dégouline de partout, elle rigole…

- Et bien toi quand tu pisses, tu ne fais semblant !

Marie-Odile s’essuie sommairement et se met à tripoter la bite de Max.

- Cette charmante chose ne demande qu’à rebander, dirait-on ?
- Vas-y suce ! Elle doit bien sentir la pisse, puisque t’adore ça, pourquoi te gêner.

Elle est déchainée, Marie-Odile et bientôt la bite de Max redevient droite comme un piquet. Elle se recule de quelques centimètres pour constater le résultat.

- Que c’est beau une belle bite ! S’exclame-t-elle.
- C’est vrai ! Lâche Max un peu machinalement.
- Comme c’est curieux ! Commente Marie-Odile, je disais ça, mais je ne vous demandais pas d’aller dans mon sens.
- Comment ça ?
- Vous venez de me dire que vous aimez les bites. Seriez-vous à voile et à vapeur ? Vous pouvez me répondre franchement, je n’ai rien contre.
- Non seulement tu n’as rien contre, mais je crois deviner que si je t’avoue que j’ai commis quelques bêtises avec des messieurs, ça va t’exciter un maximum.
- Bien sûr que ça va m’exciter, et alors ?
- Tu veux que je te raconte !
- Oui, bien sûr !
- Un jour, j’étais bloqué avec un beau jeune homme dans un appart, on attendait quelqu’un qui ne devait pas arriver tout de suite, le mec était très beau (voir Chanette 16 – la partouze de Monsieur le Ministre)
- Mais vous avez fait quoi ?
- Une seconde, je raconte ! Par jeu je lui ai dit que s’il arrivait à me faire bander en se foutant à poil, je lui filerais de l’argent. Je ne pensais pas qu’il accepterait.
- Et vous avez perdu votre pari ?
- Il a tout fait pour que je le perde, fallait voir le cul qu’il se payait.

A cette évocation, Max devient de plus en plus excité.

- Et alors ?
- Ben, l’engrenage, il a vu ma bite, il m’a touché la bite…
- Laissez-moi deviner : Il a pris votre bite dans la bouche et il l’a sucé ? C’est ça ?
- Oui !
- Et il suçait bien ?
- Un artiste, un véritable artiste.
- Vous l’avez sucé aussi ?
- Non pas cette fois, mais je l’ai enculé.
- Oh, vous lui avez enfoncé votre grosse bite dans son trou du cul !

Tout en faisant ces commentaires, Marie-Odile se tripote la chatte de façon de plus en plus ostensible.

- Ben oui, en principe, c’est comme cela qu’on fait ! Répondit Max.
- J’aimerais bien assister à ce genre de choses.
- Tu sais, je n’ai pas fait ça très souvent, d’ailleurs je ne cherche pas, comme on dit, c’est l’occasion qui fait le larron !
- Vous en faites un beau larron ! Mais dites-moi, ça ne vous gêne pas que je me tripote ? Vous pourriez vous occuper de moi.
- Je ne peux pas à la fois te raconter mes souvenirs et te baiser, ma chère.
- Enculez-moi !
- On y va, on y va… Si la petite dame veut bien se mettre en levrette…
- Je ne suis pas une « petite dame », je vous prie de bien vouloir ne pas vous moquer de ma taille ! Plaisante-t-elle.
- Alors si la grande dame veut bien se mettre en position…
- La grande dame aimerait bien vous sucer encore un tout petit peu avant que vous m’enculassiez !
- Non ça c’est l’imparfait du subjonctif, on doit dire « avant que vous m’enculiez »
- Seriez-vous prof de français, Alphonse ?
- Oui, mais faut pas le dire, je suis ici incognito et d’ailleurs je m’appelle pas Alphonse !
- Bon alors, elle vient cette bite ?
- Elle arrive.

Et Marie-Odile fit derechef une démonstration de ses talents de suceuse de queues, faisant tournoyer sa langue en tous sens et se servant de ses lèvres comme une sangsue lubrique.

- Arrête, ou il ne restera plus rien pour ton cul !
- Chepawa !
- Hein ? demanda Max qui ne connaissait pas cette langue.

Refusant de lâcher sa proie, Marie-Odile se mit à faire un geste que l’homme ne comprit pas plus que ses paroles.

- Arrête, je vais venir !
- Fafi !

Et ce qui devait arriver arriva, Max éjacula dans la bouche de la grande secrétaire de Maître Torelli.

- J’ai tout avalé, votre sperme est délicieux, monsieur le professeur de français.
- Mais ce sera tant pis pour ton cul, j’ai passé l’âge de jouir comme une mitraillette.
- On ne peut pas tout avoir, mais faites-moi donc minette !
- Pas mal la rime ! En position ma belle !

La belle était bien mouillée, mais ce n’était pas pour déplaire à notre vaillant baroudeur qui après c’être régalé de ce genre de chose mit un point d’honneur à envoyer sa partenaire au septième ciel.

Ils s’embrassèrent ensuite comme de vieux amants et se rhabillèrent en silence.

- Nous ne nous reverrons sans doute pas, mais si je repasse à Paris, un de ces jours… On ne sait jamais… Je peux avoir ton numéro de portable.
- Mais bien sûr, mon biquet !

« Voilà que je suis son biquet maintenant ! Elle me plaît bien, cette grande bringue, faudrait pas que je devienne amoureux ! »

En la quittant, il téléphona à Jean-Luc Gautier-Normand, son patron.

- Robert Fouchère, tu me dis, tu n’as pas d’autres renseignements.
- Non.
- Ça ne va pas être évident, surtout qu’on est samedi, je vais voir, je te rappelle.

A midi, Bobby se désespère, toujours personne chez Valmaison.

« Sont partis en week-end ? Non ça ne colle pas, quelqu’un est passé entre hier soir et ce matin 9 heures !

Et à 16 heures, quand il revint, il n’y avait toujours personne.

C’est à cette même heure que Gautier-Normand, rappela Max :

- J’ai trouvé un Robert Fouchère, 53 ans, casier judiciaire pour des petits trafics. A priori, il fait toujours dans la drogue mais c’est devenu un caïd, tout le temps soupçonné, mais jamais inquiété, Monsieur semble bénéficier de bonnes couvertures. Je t’envoie la photo sur ton portable. Jette un coup d’œil mais si tu vois que c’est un trop gros poisson, tu n’insistes pas. Je veux bien rendre service mais pas prendre des risques qui peuvent me retomber sur la gueule.
- O.K. Patron, faites-moi confiance ! Vous avez l’adresse.
- Si elle est encore bonne, c’est à Chaville…

A 17 heures, Max est devant l’adresse indiquée, il s’agit d’un coquet pavillon de banlieue. Il gare sa moto et passe nonchalamment devant le lourd portail faisant aboyer un énorme et redoutable dogue argentin. Il n’y a aucune indication du nom de l’occupant des lieux.

« Voyons voir, comment rentrer là-dedans ? »

Max connait toutes les combines pour s’infiltrer chez les gens et ça marche dans 90 % des cas. Seulement voilà, on n’entre pas chez un caïd de la drogue comme chez « la ménagère de moins de cinquante ans ». Ruser n’étant pas évident, reste l’option d’entrer en force…

« Bien compliqué, en fait tout repose sur la grille, une fois franchie, je me débarrasse du clébard, je casse une vitre et je lance une grenade fumigène dans la baraque, j’entre avec un masque à gaz, je neutralise le type et ses éventuels complices. Difficile mais possible. Si seulement il n’y avait pas cette grille ! Putain de grille ! Bon d’abord un peu de matériel…  »

A 18 heures et des bananes, Max est à l’autre bout de Paris chez Jean-jean de Montreuil.

- Voilà, je t’ai fait une petite liste !
- Voyons voir : Un police-python avec silencieux, j’ai pas mais j’ai l’équivalent, deux paires de menottes, trois grenades fumigènes, un masque à gaz, c’est tout ?
- Non c’est pas tout, j’ai une grille à ouvrir.
- Ben tu tires dans la gâche…
- La grille est probablement sous alarme !
- Je peux t’avoir un bulldozer, tu fais comme si tu faisais une fausse manœuvre et tu fonces sur la grille !
- C’est malin ! Ça n’empêchera pas les alarmes ?
- Ils croiront que c’est un accident, le temps qu’ils réalisent, ça te laisse le temps d’agir.
- N’importe quoi ! On n’est pas chez Bruce Willis !
- Tu t’arranges pour couper le jus dans la maison…
- C’est pas toujours évident.
- Alors tu coupes tout le quartier !
- Et je fais ça où et comment ?
- Avec l’adresse je peux t’arranger pour te dire où c’est, et tu plastiques le machin. Evidemment le renseignement ne sera pas gratuit.
- Laisse tomber ! J’improviserais ! Répondit Max n’ayant aucune envie de laisser l’adresse de son futur forfait chez un mec qui est peut-être un indic.

Il paye ses achats à Jeanjean de Montreuil et se dirige vers son hôtel.

Pendant ce temps Bobby retourne Rue Lamarck où le petit papier est toujours en place.

« Bon, toutes ces cavalcades m’ont épuisé, après l’effort, le réconfort. » se dit Max qui s’arrête le long d’un trottoir pour téléphoner.

- Allô, Marie-Odile, finalement, je suis encore à Paris aujourd’hui, ça vous dirait, un petit câlin ?

Et comme elle répondit par l’affirmative, il passa avant de la rejoindre, faire quelques emplettes dans une sex-shop.

Ils s’embrassèrent fort goulument, après quoi elle ouvrit en grand la robe de chambre avec laquelle elle était simplement vêtue en se faisant provocante.

- On baise tout de suite, où on se prend un petit verre ?
- Allons-y pour le petit verre.
- Du vin blanc, ça ira ?
- Mais bien sûr, ma poule !

Et pendant qu’elle servait, il déballa ses achats.

- Mais c’est quoi cette quincaillerie ?
- Ça c’est une cravache pour t’apprendre à être sage, ça se sont des pinces pour décorer tes tétons, et ça c’est un plug anal pour…
- Pour mon cul !
- C’est la bonne réponse, bravo !
- On va se servir de tout ça ?
- Ben oui, maintenant que je les ai achetés, il faut les amortir.
- Vous allez me punir, alors ?
- Absolument, mais trinquons d’abord !

Max vida son verre et se déshabilla.

- Hum, une petite pipe avant de commencer ?
- Ha, ha ! T’aimerais ça, hein, avoir ma grosse bite dans ta bouche, hein grosse salope ?
- Oh, oui, parlez-moi encore comme ça, ça m’excite !
- Ben justement c’est ce que je fais, Rapproche-toi que je te pince les seins.
- Ça va faire mal…
- T’en sais rien, on n’a même pas essayé !
- Mais si ça fait mal ?
- Mais c’est que tu n’es pas sage, ce soir, pas sage du tout, même !
- C’est vrai je ne suis pas sage ! Punissez-moi.
- Tourne-toi salope, montre-moi ton gros cul, tu vas morfler.
- Oh oui ! Morflez-moi !
- « Morflez-moi » ? C’est du français, ça ?

Mais Max ne creusa pas cette insolite énigme grammaticale, La belle mature offrait son cul et serrait les dents en attendant les coups.

Le premier la fit trembler et elle ânonna un étrange « Ahaha ! »

- Tiens, c’est tout ce que tu mérites, salope ! Tiens ! Tiens et encore tiens ! Dis-le que tu es une salope !
- Je suis une salope ! Une grosse salope, une morue !

Tout cela restait un jeu et il n’était nullement dans les intentions de Max de la meurtrir.

- Bon maintenant debout on va mettre les pinces.

Marie-Odile se redresse mais recula quand Max voulu accrocher l’objet.

- Tu vas rester tranquille, oui ou non, espèce de chienne lubrique.

Enfin il accrocha la première pince sur le téton gauche. Elle ânonna un peu mais supporta.

- Alors ça fait mal ?
- Un peu mais ça va !

Il accrocha la seconde, puis se mit à jouer avec, provoquant grimaces, jappements, halètements chez la victime consentante.

- Tu me fais mouiller, salaud ! Finit-elle par dire.
- On va changer de jeu !
- Pourquoi ?
- Parce que j’ai envie !

La base du plug anal pouvait faire fonction de ventouse. Max recueillit un peu de la mouille qui dégoulinait des cuisses de Marie-Odile, en humecta l’objet et le fixa sur une chaise.

- Maintenant empale-toi dessus.
- Hum, je sens que ça va me plaire ce truc !
- Vicieuse, trainée, pute, salope !
- Tout ça ?

Et tandis que le plug s’enfonçait doucement dans le trou du cul de la belle mature, Max continuait de lui exciter les nichons. Quand le plug fut complétement entré, Marie-Odile se mit à faire des petits mouvements de haut en bas. En poussant des gémissements de plus en plus significatifs.

Max compris qu’elle était sur le point de jouir, il lui retira ses pinces, puis ne se contrôlant plus se mit à se masturber de façon frénétique et aspergea de son sperme les seins de la belle qui de son côté était partie au septième ciel.

Elle attendit de reprendre ses esprits pour s’étaler vicieusement le sperme sur les seins comme s’il s’était agi d’une crème revitalisante. Pour la peau.

- T’es vraiment une belle salope ! Commenta Max.
- N’est-ce pas ? Bon votre truc dans le cul, ce n’était pas trop mal, mais je préfère votre bite quand même !
- Faut bien varier les plaisirs !
- Passez-moi donc ce plug je vais le nettoyer !
- Marie-Odile t’es une cochonne !
- La cochonne n’a pourtant pas l’air de vous déplaire puisque vous y revenez !
- Certes !

Et sous le regard fasciné de Max, Marie-Odile se mit à lécher le plug anal souillé de matières.

- T’es un cas, toi !
- J’ai envie de faire pipi, vous voulez regarder ?
- Bien sûr
- Peut-être caca aussi !
- Pas aujourd'hui !
- Ça veut dire jamais... ce n'est qu'une fantaisie et ça m'aurait fait plaisir
- Dans ce cas, d'accord ! 

Marie-Odile se positionne sur la cuvette des chiottes, mais sans s'y assoir, cul tourné vers le mur. 

Max a donc une vue imprenable sur le popotin de la femme qui après avoir lâché quelques gouttes de pipi, se met à pousser. Cela va très vite, son anus s'ouvre libérant un long boudin qui dégringole dans la cuvette avec un flop peu poétique.

Max est partagé, d'une part il est fasciné par ce qu'il vient d'observer, d'autre part il se sent gêné de bander en de telles circonstances.

- Il faudrait m'essuyer !
- T'essuyer ?
- Ben oui, quand on a fait caca on s'essuie, non ?

Dans un état second, Mas déroule quelques feuilles de papier toilettes et les tend à Marie-Odile, laquelle s'essuie le cul, puis jette le papier.

- Est-ce que je suis bien essuyée ? demande-t-elle.
- On dirait, oui !
- Tu peux vérifier ?
- Pardon ?
- Embrasse moi le trou, puisque tu m'assures qu'il est propre.

Max ne sait plus où il en est, ce cul magnifique le fascine, il se précipite, langue en avant et se met à lécher l'anus de la belle qui ne s'était pas si bien essuyé que ça. Il n'en revient pas de faire ce qu'il est en train de faire, alors il s'éloigne pour aller chercher un préservatif dans ses poches puis revient la bave au lèvres.

- En position Marie-Odile, je vais t'enculer !
- Oh oui !

La pénétration fut rapide et les deux amants jouirent dans un râle avant de se chouchouter beaucoup plus chastement.

- Vous couchez là ?
- Je veux bien, mais j’ai un peu la dalle.
- Vous voulez qu’on descende grignoter un petit truc, sinon je peux vous faire une bonne omelette…

Dimanche 15 Février

Max s’est levé de bonne heure, il a une trique d’enfer, mais la journée va être chargé, il lui fait être raisonnable…

- Je me dépêche ! Dit-il en allant prendre sa douche tandis que Marie-Odile prépare le petit déjeuner.

- On ne se reverra plus ? Demande Marie-Odile alors qu’il est sur le point de partir.
- Je ne sais pas, je suis sur une affaire, quand elle sera terminée je te le dirais et je viendrais te faire un bisou.
- Ça marche ! Euh, et les joujoux ?
- C’est pour toi ! Cadeau !

Et dès 8 heures, Max est à Chaville devant le domicile supposé de Robert Fouchère. Il est venu en moto, l’arsenal de Jeanjean de Montreuil dans le porte bagage, sauf le révolver niché dans un holster sous son blouson, mais l’inspiration de vient pas, il se demande ce qu’il peut bien pouvoir faire, peut-être revenir à la nuit tombée ? Où abandonner carrément l’affaire. Mais Max est pugnace et n’aime pas échouer. Il reste à cogiter quelques minutes quand il se rend compte qu’une voiture s’apprête à quitter la villa. Il n’aperçoit le conducteur que quelques brèves secondes

« Fouchère ou pas Fouchère ? Allez, je prendre le risque ! »

Max enfourche sa moto et entreprend de suivre le véhicule. L’automobile rejoint Paris, prend le périphérique, sort porte de Champerret et s’engouffre dans les rues du XVIIIème arrondissement.

« Ma parole, il va rue Lamarck ! »

Effectivement, il s’y arrête, rejoint à pied le numéro 108, et pénètre dans l’immeuble.

Fouchére est un grand gaillard au visage torturé, peut-être un ancien boxeur, il est affublé de lunettes à grosse monture, et habillé en costard cravate…

« La panoplie du voyou « à l’ancienne !’ C’est donc bien Robert Fouchère, c’est déjà ça ! Il monte voir Valmaison, il va tomber sur sa copine ! Trop la chance, je vais le coincer là-haut ! Dans cinq minutes cette affaire sera terminée ! »

Il met les menottes dans sa poche, laisse passer trois minutes chrono, puis se décide à monter à son tour, revolver prêt à l’emploi. Mais à l’instant où il s’apprête à pénétrer dans l’immeuble, voilà que Fouchère en sort.

« Déjà ! Qu’est-ce qu’il a foutu ? Personne ? Ou alors il a descendu la fille, ce genre d’individu en est parfaitement capable. Dans un cas comme dans l’autre, inutile de monter, on verra ça plus tard ».

Max remonte en selle, il attend que la voiture du gangster redémarre ce qu’elle ne fait pas.

« Qu’est-ce qu’il fout ? »

Qu’est-ce qu’il fout ? Il téléphone !

A suivre

 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Mercredi 6 juin 2018 3 06 /06 /Juin /2018 07:30

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga – 7 – Marie-Odile par Chanette

Stamp mature

Thémes abordés : doigtage masculin, masturbation

7 – Marie-Odile

Vendredi 13 février

9 Heures : Max s’était fait un petit plaisir et dégustait un excellent chocolat chaud à la terrasse des « Deux Magots », quand son téléphone sonna, c’était un message de son patron :

« Maitre Torelli, 65 rue Saint Lazare »

Max s’y rendit sur le champ.

- Monsieur ? Demande une gigantesque réceptionniste à lunettes.
- Alphonse Muller, je n’ai pas rendez-vous, mais montrez lui ça, il me recevra. C’est extrêmement important et urgent.
- Maitre Torelli est en entretien et…
- Montrez lui le papier, débrouillez-vous. (il lui exhibe un billet de 50 euros) Ce sera pour vous si vous y arrivez !
- Je vais voir, Monsieur, je vous fais patienter dans l’entrée.

La géante revient trois minutes après avec un air constipé.

- Maitre Torelli consent à vous recevoir cinq minutes entre deux clients. Mais il vous fait dire qu’il en a encore pour une heure avec la personne qui est dans son cabinet. Vous repassez ou vous patientez en salle d’attente.
- Je patiente.
- Entrez là !
- Humm humm !
- Pardon ?
- Vous n’oubliez rien ?
- Pardon ?
- J’avais cru entendre parler d’un pourboire.
- Une heure d’attente ça ne mérite pas de pourboire.
- Mais j’ai obtenu qu’il vous reçoive.
- Vois n’avez rien obtenu du tout, il était obligé de me recevoir, mais tenez voilà vos 50 euros, vous avez de la chance, je fantasme à mort sur les grandes bringues à lunettes.
- Vois êtes un gentleman, un peu spécial, mais gentleman quand même.
- Vous faites quoi ce soir ?
- Ne vous moquez pas de moi !
- Pas du tout.
- Si je vous prenais au mot, vous seriez bien ennuyé.
- Vous sortez à quelle heure ?
- Mais, ça ne vous regarde pas !
- Je croyais que vouliez me prendre au mot !
- Je n’ai pas trop d’horaires, mais aujourd’hui je pensais partir vers 17 h 30.
- Alors 17 h 30 ce soir, devant l’entrée du passage du Havre.
- Ben voyons ! Et quel serait votre programme ?
- Si nous souhaitons respecter les convenances, on commencera pas aller boire un pot, après nous irons au restaurant, et après je vous proposerais de boire un dernier verre avant l’inéluctable conclusion.
- Vous êtes gonflé vous !
- Non, et d’ailleurs on n’est pas obligé de faire tout ça dans cet ordre…
- De mieux en mieux !
- La vie est courte, il faut savoir en profiter.
- Vous êtes complétement fou !
- Vous viendrez ?
- Si la proposition était sérieuse, je ne dirais… enfin je veux dire je serais, comment dire…
- Vous bafouillez, là !
- C’est de votre faute…
- Moi, j’ai rien fait, j’ai juste envie de passer un moment en votre compagnie.
- Vous me prenez pour qui ?
- Pour une belle femme à lunettes ! Alors ça vous dit ? Moi je serais au rendez-vous, je vous attendrais jusqu’à disons 17 h 45.
- Grand fou !
- C’est comment votre petit nom ?
- Marie-Odile. Et vous c’est Alphonse, c’est ça ?
- Oui, mes amis m’appellent Fonfonce !

Elle éclate de rire.

- Vous m’avez l’air d’un sacré numéro ? Dit-elle en s’éloignant

Max est à peine installé dans la salle d’attente que la porte de l’avocat s’ouvre.

« Déjà ? »

Un type en sort et viens s’assoir à quelques chaises de lui. Par réflexe Max se lève.

- Non pas maintenant ! Lui dit l’avocat.
- Si justement ! Déclare Max qui s’engouffre en force dans le bureau de l’avocat.
- Monsieur, sortez immédiatement de ce bureau !
- On se calme ! Vous venez de demander à votre client de quitter momentanément votre bureau, c’est ça ?
- Sortez, s’il vous plait !
- Et pendant ce temps-là, vous auriez téléphoné tranquillou à Valmaison. Vous me prenez pour une bille ?
- Sortez immédiatement de ce bureau !
- Oh ! Vous n’en n’avez pas marre de répéter toujours la même chose ?
- Je vais donc appeler la police…
- Allez-y, ça me facilitera le travail.

Le genre de phrase magique qui ne veut rien dire mais qui provoque toujours son petit effet.

- Quel travail ?
- Justement j’étais venu vous en parler.
- Bon, je vous accorde cinq minutes, pas une de plus, asseyez-vous !
- Qu’on s’entende bien, vous avez une organisation solide, avec des complicités bien placés… Commence Max
- Pardon ?
- Il se trouve que nous aussi. On aurait donc pu essayer de s’entendre. Sauf qu’il y a des choses qui ne se font pas. On ne se fait pas du fric sur le dos des autres, ça s’appelle de la déloyauté.
- Ecoutez, je ne comprends fichtre rien à ce que vous racontez.
- Vous voulez vraiment que je vous fasse un dessin ?
- Dans mon métier on aime bien les choses claires. Vos propos ne le sont pas.
- Je ne suis pas idiot non plus, si je vous annonce des faits précis, vous aller les nier. Sachez donc qu’on a un dossier épais comme ça sur Valmaison, et que si Valmaison tombe, vous tombez aussi.
- Et pourquoi venir me voir ? J’ignore ce que vous reprochez à Valmaison…
- Vos dénégations sont risibles et ne m’intéressent pas.
- Passez donc à l’objet de votre visite alors ! C’est quoi ? Du chantage ?
- Tout de suite les grands mots ! Ou vous arrêtez tout ça immédiatement et on n’en parle plus, sinon je ne vous dis pas les conséquences professionnelles, familiales et même physiques.
- Sortez, monsieur !
- Ne prenez pas mes menaces à la légère. Nous connaissons la date de la prochaine séance. Si vous et Valmaison êtes encore derrière, si les règles ne sont pas changées, ça va saigner.
- Foutez-moi le camp, pauvre imbécile.
- Ta gueule, connard ! Lance Max après ouvert la porte pour sortir.
- Les inconvénients du métier ! Commente alors Torelli à l’adresse du type restée en salle. Venez, nous allons terminer.

Mais Torelli est préoccupé, il n’arrive plus à suivre la conversation d’autant que son interlocuteur est du genre « Je m’écoute parler et j’y vais doucement ! ». Dans ces cas-là, il utilisait un petit stratagème.

- Oh, je vous interromps un instant, juste, un instant. (Il prend son téléphone) Marie-Odile, j’ai oublié de vous demander de me préparer le dossier Roger pour 14 heures.

Cette dernière phrase est un code, Marie-Odile laisse passer trois minutes, puis plie un bout de papier vierge en quatre, entre dans le bureau et donne le papelard à l’avocat avec un air condescendant.

- Ah, zut ! Fait semblant de s’énerver Torelli, je vais avoir un contretemps, une sale affaire, une très sale affaire… Je dois me rendre sans délais au Palais. Nous allons être obligés de reporter ce rendez-vous, ma secrétaire va vous proposer une date en début de semaine prochaine…

Le type s’en va, Torelli attend quelques instants, l’interphone sonne, c’est Marie-Odile :

- Je n’ai pas de place en début de semaine prochaine…
- Et bien déplacez un rendez-vous, démerdez-vous, ne soyez pas stupide pour une fois, ça vous changera.

« Bon, me voilà dans de beaux draps ! » Rumine Torelli. « Quand je pense que j’ai failli appeler Valmaison. Ce conard m’a rendu service en m’empêchant de le faire. »

Fébrilement, il cherche un nom sur ses trois téléphones portables. En vain.

« Bordel de merde, je l’ai bien noté quelque part ce foutu numéro ! Dans le dossier peut-être ? »

Il se déplace dans la petite pièce qui lui sert de local d’archives, ne trouve rien, s’énerve :

- Marie-Odile !
- Oui !
- Le dossier Fouchère, il est où ?
- Connais pas !
- Evidemment que vous connaissez pas, à l’époque je n’avais pas encore fait l’erreur de vous embaucher.
- Ce n’est pas une raison pour me parler sur ce ton.
- Oui, bon, ça va, j’ai le droit d’être énervé.
- C’était en quelle année.
- Voyons forcement avant 2012, donc 2011 ou 2010.
- Tout là-haut dans les boites !
- Vous pouvez me les descendre.
- Comme ça vous allez mater ma culotte.
- Marie-Odile, il faut que vous sachiez une chose, j’en ai rien à branler de votre petite culotte.
- Vous n’avez pas toujours dit ça !
- Tout le monde fait des erreurs.
- Je vais vous le chercher et vous l’apporter votre dossier, c’est quel nom déjà ?
- Fouchère. Bobby Fouchère, enfin je veux dire Robert Fouchère.

Cinq minutes plus tard, Marie-Odile lui apportait le dossier sur son bureau.

- Vous avez vu un peu l’efficacité !
- Je vous paie pour ça !
- Mal embouché !
- Pardon ?
- Non, je n’ai rien dit !

Maitre Torelli parcourt rapidement le dossier, et finit par y trouver un post-il avec un numéro de téléphone. Il le compose.

« Pourvu qu’il réponde ! »

Ben non ça ne répond pas.

Torelli se souvient alors que le numéro, un numéro « sensible » donc, est codé. Il le décode et l’appelle de son portable « confidentiel » :

- Bobby ?
- Soi-même !
- Pouvez venir ?
- De suite ?
- Oui, au cabinet à 11 heures.
- O.K.

- Marie-Odile, Monsieur Fouchère va arriver, je le verrai en priorité. Vous gérerez.
- Ouais !

- C’est grave ? Demande Bobby en s’affalant dans un fauteuil.
- Oui l’abeille risque de rebondir !

(L’abeille était le nom de code utilisé pour une « transaction » négociée en 2012)

- Because ?
- Un type que je n’avais jamais vu est passé tout à l’heure, il connaissait le lien entre moi et mon contact au moment de l’abeille. C’est une information impossible à connaitre sauf si mon contact a parlé !
- Et puis ?
- Et puis, c’est pas clair, si j’ai bien compris, mon contact s’est procuré un nouveau lot et il a dû s’arranger pour faire croire que je servirai d’intermédiaire comme en 2012.
- Quel intérêt ?
- Pour brouiller les pistes, je suppose.
- C’est débile, vous l’avez approché votre contact ?
- Non, je voulais vous voir d’abord.
- Mwais… Vous attendez quoi de moi !
- Un deal ! J’ignore ce que fabrique le contact, mais s’il tombe, « l’abeille » va ressortir. Pour moi c’est la catastrophe et pour vous aussi je suppose.
- Je commence à comprendre, vous voulez que je neutralise votre contact, c’est ça ?
- Oui ! Mais si on pouvait faire soft…

Bobby fait semblant de ne pas avoir entendu cette remarque.

- Je suppose que vous souhaitez un pourcentage sur les bénéfices de l’opération ? Demande Fouchère.
- Non, je ne veux pas être mêlé à de nouvelles transactions. J’ai eu la faiblesse d’accepter cette opération, il y a trois ans, j’ai gagné du fric, mais j’ai mal vécu tout ça, j’ai même dû prendre des cachets pour dormir.
- Ma pauvre bibiche ! Se moqua Bobby. Vous n’allez pas me dire que vous dites non à toutes les combines…
- Je n’ai jamais dit que j’étais un saint. Mais il a des choses auxquelles je ne touche plus. Je veux juste que cette vieille affaire reste enterrée.
- O.K. L’adresse du contact ?
- Voilà, si vous pouvez noter… Faites gaffe c’est un flic.
- Vous me laissez carte blanche ?
- Presque.
- Précisez !
- Je ne vous commandite pas un meurtre.
- Vous êtes marrant, vous. Ecoutez, on ne s’est jamais vu, donc vous n’avez rien commandité.
- C’est moi qui vous donne le nom, vous n’étiez pas censé le connaitre.
- Vous inquiétez pas, on gère, on est des pros et on liquide que quand on ne peut pas faire autrement. Je vous laisse, on ne s’appellera qu’en cas de nécessité absolue.

Et Fouchère s’en va, tout ravi de l’opération juteuse qui lui tombe du ciel !

17 h 30

Quand Max arriva devant le passage du Havre, Marie-Odile était déjà là, elle s’était soigneusement remaquillée et s’était copieusement arrosée d’eau de toilette.

- J’ai hésité mais je suis venu quand même ! Tint-elle à préciser.
- T’as raison, faut profiter des bonnes choses. Bisous.

Si Marie-Odile s’attendait à un petit bisou d’affection, les intentions de Max étaient beaucoup plus explicites, il fit en sorte que les bouches se rencontrent et s’entrouvrent, et bientôt le baiser fut aussi fougueux que promesse d’érotisme.

- Et bien, vous alors !
- Humm, tu m’excites, tu me fais bander.
- Allons, allons !
- Tu peux tâter, tu verras bien.
- Pas dans la rue !
- Mais si !

Max se colle de nouveau contre elle, de nouveau les bouches se collent. Max s’interrompt un moment, et lui chuchote :

- Ta main, mets ta main !

La main de Marie-Odile descend vers la braguette de Max, elle constate alors qu’effectivement la bite est toute raide.

- On arrête, vous allez me rendre folle ! Dit-elle les joues empourprées.
- On va où ?
- Ecoutez-moi, je veux bien être à vous ce soir, mais je voudrais mettre une chose au point. On va boire un verre cinq munutes.
- Allons-y !

Une fois attablée Marie-Odile se lança :

- Vous devez me prendre pour une fille facile…
- Je ne juge pas les gens.
- Je suis une femme mariée, mariée mais délaissée.

« Attention, elle va me raconter sa vie ! » se désespère Max.

- Mon mari est constamment en déplacement. Je suis probablement la reine des cocues, mais je m’en fous. Il y a au moins dix ans qu’il ne m’a pas touché. J’ai pris un amant, mais je me suis rendue compte que c’était une source d’emmerdes et de complications. Bref, je passe…

« C’est ça, abrège, ma cocotte ! »

- Alors parfois, quand je fais une rencontre intéressante, je me donne, mais que ce soit bien clair, je ne cherche pas de liaison.
- Mais chère amie, cela me convient fort bien, on va s’amuser, demain matin on prendra le petit dej’ ensemble et ensuite chacun rejoindra sa vie.
- Parfait alors je vous laisse décider de la suite du programme.
- Je n’habite pas Paris, je suis descendu à l’hôtel.
- On peut aller chez moi, mon mari est à Hong-Kong, ce sera plus…
- Plus quoi ?
- Plus sympa, non ?
- C’est loin ?
- Dans le 15ème, on prend le métro, il y a juste une correspondance…

A peine arrivé dans l’appartement Max propose :

- La scène qu’on avait commencé dans la rue, j’aimerais qu’on la rejoue ici, mais en intégrale.
- Vous ne voulez pas boire un verre avant ?
- Non je veux ta main !
- Ah, elle est moins raide que tout à l’heure !
- Continue à la toucher, elle va grossir.
- Comme ça !
- Humm, tu m’excite bien !
- Hi, hi !
- Maintenant, sort la de sa braguette !

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Marie-Odile n’hésite pas, et quelques instants plus tard fait sortir de sa cachette une bite bien bandée.

- Elle est belle ! Commente-t-elle.

Et sans autre forme de procès, elle se met à lui imprimer quelques mouvements de masturbation, des mouvements très lents, en se servant du bout des doigts. La bite devient raide, le gland se gonfle et vire au rose violacé. Elle l’embrasse, bouche fermée, du bout des lèvres, un bisou sur la bite en quelque sorte !

Puis d’autorité, elle lui dégrafe sa ceinture et fait glisser pantalon et caleçon sur les chevilles.

- C’est quand même mieux comme ça ! Dit-elle.

Max croit alors qu’elle va le sucer, mais Marie-Odile fait manifestement durer le plaisir et se met à lui flatter les couilles. Sa main descend encore un peu plus bas, un doigt s’approche du trou du cul.

« Elle ne va tout de même pas… »

Mais quand il la voit porter son index en bouche afin de l’humecter, il comprend qu’elle va le faire. Il s’apprête à protester, mais il est tellement excité qu’il ne bronche pas.

Le doigt lui pénètre le cul à présent et se livre à d’impertinents allers et retours.

- Vous aimez ?
- Je préfèrerais que tu me suces !
- On y va, on y va, mais vous ne m’avez pas répondu.
- Heu… ce n’est pas désagréable.
- N’est-ce pas ?

Elle enlève le doigt et le porte à sa bouche.

- Votre cul a très bon goût !

Max commence à se demander où il est tombé, mais ses réflexions sont très vite interrompues car voici la fellation qui commence…
Chanette23g2
Contrairement à ce craignait Max, Marie-Odile suce divinement bien, jouant magnifiquement de la pression de ses lèvres lorsqu’elle fait coulisser la verge, et taquinant le méat du bout coquin de sa langue, tandis que sa main joue avec les testicules. Max est obligé de la stopper, n’ayant aucune envie de jouir si tôt.

- Et bien dis-moi, tu suces comme une reine ! Où est-ce que tu appris à sucer comme ça ?
- C’est toute une histoire ! Je vous la raconte maintenant, ou on va dans la chambre continuer ce que nous avons commencé ?
- On va faire une petite pause en buvant un verre et tu vas me raconter ça !
- Je ne voudrais pas vous choquer !
- J’ai les idées larges !
- Avant de travailler chez Torelli, je m’étais fait embaucher dans un grand cabinet d’avocat d’affaires. C’était il y a… bref, c’était il y a pas mal d’années, j’étais jeune et belle. Et j’ai été engagé à cause de mon physique. On m’a alors de suite expliqué que mon salaire exploserait si j’acceptais certaines missions particulières auprès de certaines relations.
- Des missions avec du sexe ?
- Oui ! J’ai d’abord refusé mais on m’a accordé quarante-huit heures de réflexions. Après avoir bien pesé le pour et le contre, j’ai accepté. Du coup on m’a envoyé en stage !
- En stage ?
- Ben, oui, dans un clandé, j’y ai appris des tas de choses. Contrairement à ce que disent les connes, le métier de pute, c’est un vrai métier, ça s’apprend. J’ai appris à sucer, à caresser les hommes là où ça le fait bien, à simuler, à me retenir, plein de choses quoi !

Elle se tait brusquement réalisant qu’elle est en train de raconter sa vie à un parfait inconnu.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Mercredi 6 juin 2018 3 06 /06 /Juin /2018 07:21

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga – 6 – Deux femmes pour Max par Chanette

StampFFH

Thémes traités : bisex féminine, feuille de rose, party, uro. 

 
6 – Deux femmes pour Max

Mercredi 11 février

Alors Dumortier, j’espère que la nuit vous a porté conseil ?

- Oui, le mec est passé chez moi hier soir !
- Quoi ?
- Ça a été assez bref… Mais j’ai pu relever la plaque de sa moto.
- A tous les coups, elle va être fausse mais donnez quand même. Et il voulait quoi ?
- Votre adresse.
- Et tu lui as donné ?
- Je la connais pas, mais j’ai donné votre nom ?
- Mon nom ! Mais… mais… vous être complètement con, Dumortier !
- Il me menaçait avec un revolver, monsieur.
- Ah !
- Il y a autre chose…
- Je m’attends au pire !
- Il m’a donné une enveloppe avec de l’argent, pour que je lui procure votre adresse. J’ai pris l’argent, mais je n’en veux pas, il faut que vous m’aidiez à me sortir de là. Tenez voilà, il y a 10.000 euros.

Valmaison regarde avec étonnement les deux liasses de billets, il sort une coupure située au milieu, la regarde sous toutes ses coupures.

« Des vrais biftons ? Qui c’est ce mec capable de donner 10.000 euros à un sous-fifre juste pour avoir une adresse ? En attendant les billets, je vais me les garder ».

- Ils sont probablement faux ! Déclara alors Valmaison avec aplomb.
- Le salaud ! Commenta Thomas.
- Et pourquoi veut-il mon adresse, cet individu ?
- Hier matin, il m’a pris pour quelqu’un d’autre, hier soir il m’a juste dit : « Ce matin je me suis trompé de gus, maintenant je veux les coordonnées de ton chef. »
- Hum, j’ai un peu de mal à suivre là ! Donc tu l’avais vu le matin ?

Tandis que Thomas racontait, Serge Valmaison avait du mal à dissimuler son angoisse.

- Et pourquoi, tu ne m’as pas dit ça hier ?
- Hum ! J’ai failli, mais vous avez vu comment vous m’avez traité ? Comme il devait me contacter le soir et que je pensais obtenir des renseignements… ben, j’ai attendu.

Valmaison ne reprocha même pas à Thomas cet acte d’indiscipline, ses pensées étant toutes occupées sur le thème « comment me sortir de ce merdier ? »

- Chef ! Je fais quoi pour l’adresse ?
- Je vais réfléchir, il doit te contacter quand ?
- Ce soir !
- Bon, reviens dans une heure.
- Chef, pour les sanctions…
- Quelles sanctions ? Ah oui, laisse tomber, y’aura pas de sanction.

Il est mal Valmaison, il est mal.

« Voyons se dit-il au bout d’un moment, analysons les choses calmement. Au départ un type veut me voir, il est au courant de ce que fait « Alexis », mais ne sait pas qui c’est, ce qui en soi constitue une première bizarrerie… Il veut me voir, j’ignore d’abord pourquoi, mais croyant avoir affaire à Alexis, il lance un ultimatum à Dumortier. Il veut qu’on arrête d’arnaquer les filles. Sur ce point, ça peut se faire, ça va diminuer considérablement mes revenus, mais j’aurais toujours les commissions, et puis rien ne m’empêchera de recommencer dans quelques temps avec d’autres filles et surtout d’autres précautions. A moins que… il avait dit quoi, Dumortier ? Il fallait qu’il soit sûr. »

Et en plus, il suffisait de conduire cette petite conversation de telle façon que Dumortier reporte ses éventuels soupçons sur un personnage imaginaire.

- Dumortier ! Commença Valmaison quand il fut en face de lui, il faut que je rapporte de la façon la plus fidèle possible, les exigences de ce type. Allez-y doucement, je note !
- Le matin, il m’a dit en me prenant pour un certain Alexis de cesser toutes mes activités.
- Toutes !
- Et bien, il y en a un qui va faire la gueule…
- ?
- Et les menaces ?
- La totale, L’IGS, la famille, la chaise roulante.
- Hum, l’IGS, on s’en fout, le reste c’est plus embêtant. J’ai tout noté, il n’y a pas une chose que vous auriez oublié ?
- Non, enfin si, j’ai dû vous le dire tout à l’heure, il m’a dit un truc que j’ai pas bien compris : c’est que s’il apprenait que la prochaine fois les filles n’étaient pas payées, il mettrait ses menaces à exécutions.
- Je note ça aussi.

« Ça veut dire que je ne peux même pas sous-traiter ! » Se lamenta intérieurement Valmaison.

- Et pour l’adresse ? Demanda Thomas.
- Faut que je réfléchisse encore un peu ! Je me suis foutu dans un drôle de merdier en rendant service à ce connard.
- ?
- Oui, je sais, vous vous demandez ce qui se passe ? Moins vous en saurez plus vous vivrez longtemps, laissez-moi pour l’instant.

Valmaison, redevenait (presque) serein. L’idée de diriger les soupçons de l’inconnu (et de Dumortier par la même occasion) vers un protagoniste imaginaire et par conséquent introuvable lui paraissait excellente.

Mais pour cela il devait lui-même être introuvable, ses entrées et sorties à la P.J. n’étaient pas repérables, le midi au lieu de sortir déjeuner, il se contenterait d’un sandwich. Restait l’extérieur, mais là aussi il avait son idée, il rappela Dumortier.

- Dumortier, voilà ma carte d’identité, photocopiez là, vous pourrez la communiquer à notre emmerdeur.
- Vous n’y habitez plus ? Demande Thomas, étonné.
- Ne cherchez pas à savoir…
- Il faut que je lui dise comment je l’ai trouvé.
- Et bien, vous m’avez fait les poches pendant que j’étais parti pisser, vous pourrez même ajouter que vous avez découvert mon deuxième prénom et que ça vous a fait marrer.
- Sosthène !
- Ben, oui, ce sont les petits détails comme ça qui font authentiques.
- L’adresse, c’est pour faire une souricière ?
- Qu’est-ce que ça peut vous foutre ! Par contre en ce qui vous concerne, vous ne me cachez plus rien, on est bien d’accord ? Rien du tout ! Absolument rien !
- Oui, chef !

Finalement son plan était tout simple : Pendant que « l’emmerdeur » chercherait la piste d’un personnage imaginaire et qu’il resterait planqué, il pourrait continuer ses activités. En lui courant après, l’individu finirait par faire une faute, on pourrait à ce moment le cueillir et démanteler son réseau.

Jeudi 12 février

Vers 18 heures, Max habillé en bleu de chauffe et une mallette à outils dans la main se rend à l’adresse que lui a communiquée Dumortier, rue de Charonne. Il sait très bien qu’à cette heure-là, il ne trouvera pas Valmaison, il veut simplement vérifier si le renseignement est exact. Il est d’autant plus à l’aise que si une souricière est organisée, ce ne pourra être à cette heure-là.

L’entrée de l’immeuble est libre en journée, il vérifie les boites aux lettres. Effectivement il y a bien une boite aux lettres indiquée Valmaison, un deuxième nom y a été ajouté en-dessous : « Tournier ».

« Le nom de sa nana sans doute ? »

L’appartement est au cinquième, il repère l’entrée, puis découvre une porte indiquée : « local technique », il l’ouvre avec une clé carrée et fait semblant d’y bricoler à l’intérieur.

A 19 heures, une femme sort de l’ascenseur, ouvre avec ses clés la porte des Valmaison.

Max attend une demi-heure, et ne voyant pas arriver Valmaison, il passe au « plan B ».

- Bonjour, je désirerai parler à Monsieur Valmaison.
- Serge Valmaison ?
- Oui !
- Il n’habite plus ici.

« Et merde ! »

- Savez-vous comment je peux le joindre ?
- Non, désolé, au-revoir monsieur.

Mais Max à coincé la porte avec son pied.

- Je peux entrer cinq minutes ?
- Foutez-moi le camp sinon, je hurle.
- Je venais lui rendre l’argent qu’il m’a prêté. Je ne peux pas faire ça sur le pas de la porte.

Gisèle réfléchit quelques secondes de trop et Max en profite pour entrer.

- Chut ! Je ne vous veux aucun mal. Il est parti depuis quand Serge ?
- Je n’ai pas à vous répondre !
- Vous ne le voyez plus du tout ?
- Non, Monsieur !
- Et son courrier ?
- Il n’en reçoit pratiquement plus ici, si c’est des factures ou des choses dans le genre, je les fais suivre à son travail.
- Alexis, ça vous parle ?
- Non, pas du tout.
- Il a de la famille ?
- En province.
- Des copains, des amis, quelqu’un qui me permettrait de remonter jusqu’à lui.
- Je ne vois pas.
- Vous receviez bien des amis ?
- Bon, ça va durer encore longtemps ?
- Non, dans cinq minutes, je serais dehors, en principe les gens ont des carnets d’adresses, Serge est sans doute parti avec ses affaires personnelles, mais pas avec votre carnet d’adresses à vous ?
- Vous me fatiguez, je ne sais même pas qui vous êtes ?
- Mon nom ne vous dirait rien !
- Peut-être mais quand on est poli, on se présente.
- Alphonse Muller. Donc est-ce que je peux solliciter quelques adresses…
- Bon on arrête ?

Des bruits dans la serrure.

« Valmaison ? »

Non ce n’est pas Valmaison.

- Bonjour, qu’est-ce qui se passe ? Demande le nouveau venu.
- Eric, si tu pouvais demander à ce monsieur de déguerpir, cela fait un quart d’heure qu’il me harcèle.
- Veuillez prendre la porte, monsieur, nous n’avons besoin de rien.
- Et j’en fais quoi des 10.000 euros que je dois rendre à Serge ?

Touché ! Gisèle et son jules se regardent bêtement. Max en profite pour reculer de trois mètres.

- C’est quoi ct’ histoire ? Finit par demander Eric.
- J’en sais rien ! Répond Gisèle
- Vous devez de l’argent à Serge Valmaison ?
- De l’argent et des renseignements.
- Des renseignements de quoi ?
- Des renseignements qu’il m’a demandés.
- Ecoutez monsieur, reprend Eric nous n’avons strictement rien à voir avec les trafics de Serge. Ma compagne ne le voit plus et nous ne souhaitons pas être mêlés de près ou de loin à toutes ces magouilles.
- Parce que vous savez qu’il traficote ? Demande Max, innocemment.
- Tout le monde le sait !
- Il aurait dû arrêter.
- La preuve que non !
- Juste un mot et je m’en vais : Serge m’avait donné de l’argent en échange de « renseignements ». J’ai les renseignements mais ils ne sont pas complets et je ne les aurais jamais complets, donc je préfère lui rendre l’argent.
- Ce n’est pas notre problème !
- Pourtant si ! Laissez-moi vous expliquer : c’est une affaire ancienne, elle arrivera à échéance ces jours-ci, je ne suis pas seul sur le coup, et si je n’arrive pas à joindre Serge, d’autres personnes tenteront de le faire, ils passeront forcement par ici, or ce sont des gens qui ne sont pas familiers des bonnes manières, si vous voyez ce que je veux dire.
- Mais pourquoi n’allez-vous pas le voir à la P.J.
- Humm !
- J’ai compris, soupira Eric. Il risque quelque chose, Serge ?
- Pas si c’est moi qui le contacte.
- Je ne suis pas obligé de vous croire !
- Certes, mais moi à cotre place à tous les deux, j’irais me planquer… cela dit vous ne pourrez pas vous planquer éternellement, alors si vous m’aidiez à conclure gentiment l’affaire.
- Vous n’allez pas lui faire de mal ? S’inquiète Gisèle.
- Mais non, mais non !
- Bon vous voulez quoi ? Demande Eric
- Listez-moi la liste des amis que vous receviez, des amis de son côté, bien sûr. Répond Max en s’adressant à Gisèle.

Echange de regard entre les deux concubins, Gisèle est prête à accepter, Eric approuve.

La femme sort son portable et une feuille de papier, dresse une liste de neuf noms.

- Voilà !
- Merci, si vous pouviez me faire une croix devant les noms que je devrais voir en premier.
- Lui, lui, et aussi lui !
- Ils font quoi dans la vie, ces gens-là ?
- Vous en avez encore beaucoup de questions ?
- Non après ce sera tout !
- Celui-là est restaurateur, celui-là, policier, celui-ci dans les assurances je crois, celui-là travaille dans un garage, les autres je me souviens plus…

Et soudain Gisèle semble hésiter :

- Euh, si j’ai besoin de vous joindre ?
- Impossible, si vous avez oublié de me dire quelque chose, faudrait mieux le faire tout de suite.

Gisèle hésite, dirige son regard vers Eric qui ne lui est d’aucun secours.

- J’ai oublié de vous donner un nom.
- Et bien ajoutez-le : Je suppose que c’est cette personne que j’ai intérêt à contacter en premier, c’est bien cela ?
- Oui !

Le nom n’est pas dans la mémoire de son téléphone, elle va le chercher dans un petit carnet à spirale.

- Et il est dans quoi celui-ci ?
- Avocat.
- Et bien, bonsoir messieurs-dames et merci pour tout.

Gisèle se tourne vers son copain.

 

- Je crois qu'on a peut-être intérêt à se mettre au vert quelques jours…

- On n'a qu'à aller dans mon studio à Montreuil…

 - O.K. Descend les valises.


Max sort, très à l’aise, il est persuadé qu’il n’a aucune souricière (bien que, sait-on jamais) mais tout se passe bien, il récupère sa moto garée quelques rues plus loin. Puis s’arrête à un bistrot, s’y attable et commande un sandwich.

Cette affaire du dernier nom ajouté dans la liste mérite réflexion ! Se dit-il.

« La nana a joué un coup mais lequel ? Première hypothèse : Elle veut protéger son ex et croit que je suis un danger. Dans ce cas elle me donne le nom d’un gus qui non seulement ne me dira rien, mais qui préviendra Valmaison qu’on le cherche. Deuxième hypothèse : elle souhaite que le contact se fasse… Absurde ! » se dit-il, elle dit ne pas avoir ses coordonnées et me refilerait le nom d’un type qui les communiquerait au premier venu ?

Max parie donc sur la première hypothèse.

Il raye de la liste celui qui est flic et met en réserve le nom de l’avocat ajouté au dernier moment.

« Reste huit noms, si je ne trouve pas avec ça, je ne m’appelle plus Max »

Premier appel, le gars des assurances.

- Voilà, j’ai votre nom dans mon carnet d’adresses, c’est Serge Valmaison qui me l’a communiqué, ça doit faire un an ou deux, le problème c’est que je n’arrive plus à le joindre, je m’inquiète un peu…
- Valmaison ! La dernière fois que je l’ai vu, il allait bien, vous n’avez pas de nouvelles depuis quand ?
- Ça fait bien deux ans, je voulais le voir pour un truc, j’ai été chez lui rue de Charonne mais il n’y habite plus.
- Oui, il est séparé d’avec sa copine, ça doit faire un an maintenant, et il a dû changer de portable, sa compange le harcelait.
- Ah, je vois, si vous pouviez me donner ses coordonnées.
- Bien sûr, le téléphone c’est le 06….
- OK, je note et l’adresse ?

Et tout d’un coup le type devient méfiant.

- L’adresse ? Mais vous aller lui téléphoner, il vous la donnera lui-même, je suppose ?
- Oui, bien sûr ! Je vous remercie beaucoup, au revoir monsieur.

Deuxième appel : le restaurateur : le baratin varie un petit peu.

- J’ai son numéro, mais ça ne répond pas, je le suis dit « je vais passer le voir » mais je ne le souviens plus de l’adresse…
- Je suis désolé, je ne communique pas d’adresse à des gens que je ne connais pas.
- Attendez, je sais y aller, j’ai juste besoin du nom de la rue, après je vais trouver.
- Ah ! C’est rue Lamarck.
- Bien sûr…

Troisième appel :

- Je suis au 47 rue Lamarck, mais j’ai dû mal noter le numéro, et il ne répond pas au téléphone…
- Attendez, je vais vous dire ça…, c’est au 108.

« Et ben voilà ! Dans un quart d’heure je suis chez lui, il va être surpris, Coco ! »

- Bonjour Mademoiselle, je désirerais parler à Monsieur Valmaison.
- Monsieur Valmaison est en déplacement, c’est personnel ?
- Oui, il rentre quand ?
- Il est au Brésil, ça peut durer un moment.
- OK, je peux vous demander d’utiliser vos toilettes… Demande-t-il en gigotant des jambes comme quelqu’un atteint d’une très grosse envie.
- Au fond et à droite.

Max va faire pipi pour de vrai, mais en sortant des toilettes, se met à ouvrir toutes les portes.

- Oh ! Vous faites quoi ?
- Je cherche Valmaison.
- Faut pas vous gêner !
- Rassurez-vous, je ne vais pas vérifier les placards.
- Si vous saviez où il est, je vous mettrais bien trois baffes pour que vous me le disiez. Mais comme Valmaison n’est pas assez con pour vous le dire, et comme se serait dommage d’abimer un si joli minois, on va en rester là. Au revoir chère Madame.
- Connard.
- Merci Madame.

Et voilà Max bien embêté. L’impasse ? Non pas vraiment ! Il lui reste deux pistes. Déjà il a le numéro de portable « usuel » de Valmaison. Mais un rendez-vous avec lui a toutes les chances de se transformer en souricière. Reste ce mystérieux avocat que Madame Valmaison lui a fait ajouter au dernier moment sur la liste. Mais il fallait le localiser, son employeur saurait le faire, il lui envoya un message.

Il était donc en stand-by en attendant la réponse qui ne lui parviendrait sans doute pas avant le lendemain. Mais en attendant il décida d’explorer une toute autre piste :

- Allo Chanette !
- Oui Max ?
- Dites-moi, cette jeune femme pour laquelle vous m’avez sollicité, elle est visible.
- Elle est visible si son emploi du temps le permet, voulez-vous que je me renseigne ?
- Bien volontiers.

Georgia était libre ce soir-là. Nous avons donc convenu Max et moi que nous passerions la chercher avant de nous rendre tous trois au restaurant.

- Je ne suis pas tout à fait prête, nous confia Georgia lorsque nous arrivâmes. Asseyez-vous, vous voulez boire quelque chose ?

On a donc bu quelque chose. Max, je m’en serais douté flashe sur la belle et mon petit doigt me dit qu’on n’ira peut-être pas au restaurant de suite.

- Georgia, je te présente Max. Max travaille pour le compte d’une personne qui a des relations en haut lieu, comme on dit. Il est comment dire…
- Détective amateur ! Précisa ce dernier avec malice.
- Je lui ai demandé de nous aider à nous débarrasser d’Alexis.
- Débarrasser ? Reprend-elle, la formule ne lui disant rien que vaille.
- N’ayez crainte, chère demoiselle, cela va se passer entre gens de bonne compagnie, nous ne sommes pas des gangsters.

Max se veut rassurant, mais il se trouve que j’ai été confronté de très près à ces méthodes, elles ne sont pas toujours très soft, mais Georgia n’a pas besoin de le savoir.

- En tous cas, si vous réussissez, je ne vous remercierais jamais assez ! Vous pensez que vous allez y arrivez ?
- Disons que les choses avancent assez favorablement. En fait j’étais venu pour vous demander de me dire tout ce vous saviez de cet Alexis, Chanette m’en a dit beaucoup mais peut-être aurez-vous des informations complémentaires.
- Ben ma foi…
- Mais nous en discuterons au restaurant. Chanette m’avait vanté votre beauté ! Elle n’exagérait pas !
- Je vous en prie, je sais m’arranger, c’est tout !
- C’est quoi vos tarifs ?
- Vous voudriez qu’on passe un moment ensemble ?
- Tous les trois !

Il est quand même gonflé, Max ! Il pourrait me demander mon avis !

- Ben, euh, quand ça, ce soir ?
- Pourquoi pas ?
- Moi je veux bien ! Répond-elle.

Max sort son portefeuille.

- Attendez, je ne vais pas vous faire payer !
- J’insiste !
- Rangez moi ce portefeuille, ce sera gratuit ou il ne se passera rien.
- Dans ce cas je me plie à vos exigences.
- Allons dans la chambre !

Et voici ma Georgia qui trottine en tortillant du popotin et le Max qui la suit comme un toutou… et moi, ben j’arrive derrière.

- Toute nue ou vous préférez que je passe un peu de lingerie ? demande-t-elle.
- Toute nue, puisque j’ai le choix.

Et sans autre formalité, Georgia se déshabille sous les yeux concupiscents de Max qui finit par faire de même. Et comme je ne vais pas rester la seule à être habillée, et bien je les imite.

- Vous avez des fantasmes particuliers ? S’enquière Georgia.
- Non mais je ne suis pas vraiment soumis, je ne pourrais pas être le client de Chanette.
- Des petites perversions, vous en avez forcément.
- Je suis un peu bisexuel, mais principalement actif, donc peut-être pas de godes… enfin pas ce soir…
- Fétichiste ?
- Non ! Pas vraiment.
- Le pipi ?
- Bof, je peux toujours vous pisser dessus, mais je doute que ça vous amuse !
- Ça pourrait ! Mais qu’est-ce qui vous excite alors !
- En fait je suis assez dominateur, mais rassurez-vous nous n’en ferons rien ce soir… Sinon la sodo j’aime bien.
- Je ne pratique pas la sodomie, enfin en principe. Mais je peux faire une exception.
- Vous n’aimez pas ?
- Si quand c’est bien fait. Mais sur mes annonces j’indique « pas de sodomie », sinon je ne ferais que ça, il y a trop de demande, je n’ai pas envie d’avoir le cul défoncé du matin au soir.

Ce petit jeu des questions réponses commence à me lasser. J’interpelle Georgia.

- Viens on va l’entreprendre à deux !

Et je lui attrape la bite toute en faisant signe à ma collègue de la lui sucer, ce qu’elle fait sur le champ.

Je me baisse à mon tour, mais laissant Georgia à son travail, je lui laisse le devant et passe derrière où j’entreprends de lécher la rondelle de Max, je crois en effet me souvenir qu’il apprécie ce genre de choses.

Au bout d’un moment, je propose à Georgia que nous inversions les rôles, elle hésite un moment mais je lui fais comprendre que Max est clean.

Elle lui suce donc un peu le trou, mais n’insiste pas et revient me rejoindre où nous lui prodiguons une pipe à deux langues. A deux sur une bite, nous innovons des figures de style, j’embouche toute la verge dans ma bouche pendant que Georgia lui bouffe les couilles. Mais le mieux c’est quand nos langues papillonnent autour du gland, moi sur la gauche, elle sur la droite.

Il n’en peut plus, le Max, il est aux anges. Une goutte de pré-jouissance perle sur le bout de son gland. Il faut peut-être qu’on se calme si on ne veut pas que la petite séance se termine prématurément.

- J’aurais dû aller faire pipi ! Fait remarque Max qui cherche du regard la direction des toilettes.
- Tu nous pisses dessus ? Propose Georgia.

Comment ça « nous », je n’ai jamais dit que j’étais d’accord ! Je pratique les jeux uro dans le cadre de mon travail uniquement en donneuse sur mes soumis. Sinon dans la vie privée je suis aussi bien donneuse que receveuse avec les femmes et j’adore ça… mais avec les hommes en receveuse… certes j’ai fait ça jadis avec mon mari, quand j’avais un mari, mais depuis je ne me souviens pas en avoir eu l’occasion, ou alors ça ne m’a pas frappé.
Chanette23f1

- Avec plaisir ! répond Max dont la seule question est maintenant de savoir où nous allons faire ce genre de choses.
- On va se mettre à genoux dans la baignoire ! Propose Georgia.

Elle rigole, la perspective de cette douche dorée à l’air de l’émoustiller.

On se positionne. Max se concentre, mais on dirait qu’il a du mal à se lâcher.

- Vous voulez de la pisse, hein ? Espèce de cochonnes vicieuses !

Il essaie de nous la jouer, genre acteur porno macho, mais Max n’est pas un bon acteur (vous me direz les acteurs porno non plus)

- Ben alors, ça vient ? Fait mine de s’impatienter Georgia.

Max ne répond pas, il ferme les yeux, on attend quelques secondes… Et hop c’est parti, il vise nos seins, c’est chaud, c’est agréable.

Georgia ouvre une large bouche, Max à compris et lui vise le gosier, elle avale ce qu’elle peut. Il vise ensuite la mienne, par un réflexe idiot je ferme mes lèvres, il n’insiste pas, et dirige de nouveau son jet vers ma collègue. Je me raisonne, me dit que du pipi, c’est toujours du pipi et ouvre la bouche à mon tour. Elle n’est pas mauvaise sa pisse, je dois bien l’avouer.

Nous voilà trempée, Georgia est toute joyeuse, elle m’enlace et cherche ma bouche, nos langues se chahutent dans un baiser au goût d’urine. Nous sommes de braies cochonnes.

Une mini douche à deux pour rincer tout ça. Le souci ce sont les cheveux, le temps que ça sèche et qu’on se recoiffe, on n’est pas prêt d’aller au restaurant.

Nous sortons de la salle de bain. Georgia se précipite sur la bite de Max afin de le faire rebander. Le résultat est aussi rapide qu’efficace.

- Je te prends en levrette ? Lui propose-t-il.

Sans répondre elle prend la position. Quel beau cul elle a ! Une œuvre d’art !

- Tu fais doucement dans mon cul, je n’ai pas trop l’habitude.
- T’inquiètes pas ma poulette, on va te faire ça en douceur, t’as du gel ?

Un petit tartinage, une capote, une petite poussée et la bite de Max entre hardiment dans le cul de la belle Georgia qui ne tarde pas à pousser des « Ha » et des « Han » de satisfaction.

Pendant qu’elle se fait enculer, j’approche ma chatte de son visage, et elle essaie tant bien que mal de me lécher. Pas évident parce que derrière elle Max s’excite de plus en plus et Georgia semble de plus partie.
Chanette23f2Je me recule pour les laisser finir. Max redevient sauvage, le sang afflue son visage, il pilonne comme un damné faisant crier de plaisir sa partenaire, et soudain il éclate son plaisir avec une telle violence que Georgia se retrouve sur le ventre.

Un moment calme. Georgia se lève. Personne ne s’occupe de moi alors ? La voilà qui revient avec une bouteille d’eau dont elle a déjà avalé une gorgée.

- Quelqu’un en veut ?

Max boit un coup. Georgia s’approche de moi.

- Allonge-toi, je vais m’occuper de ta minette.

Brave fille !

Au restau, puisque nous avons fini par nous y rendre, Max a tenté d’obtenir des renseignements complémentaires sur Alexis. En vain, elle n’en savait pas plus que moi. La seule certitude que nous avons est que Thomas n’est pas Monsieur Alexis, Max s’étant fait abuser par les circonstances.

A suivre

 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Mercredi 6 juin 2018 3 06 /06 /Juin /2018 07:14

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga – 5 – Triolisme bi par Chanette

 

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Thémes traités :  bisex féminine, bisex masculine, candaulisme, spermophilie, triolisme. 

 

- Vous tiendrez votre promesse ? Demande Isabelle une fois qu’il fut rhabillé.
- Bon, récapitulons : je suppose que dès que je vais être parti, vous allez téléphoner à Thomas, lui faire part de ma visite et lui demander de répéter les conneries que vous m’avez débitées tout à l’heure. Comme il ment encore plus mal que vous, ça risque d’être amusant…
- Je vous ai posé une question…
- Je suis en train d’y répondre. Je veux savoir : Primo : pour quelle raison Thomas est arrivé en retard ce matin…
- Mais…
- J’ai pas fini ! Secundo : Est-ce qu’il a rencontré le mec qui nous intéresse et Tertio : qu’est-ce qu’ils se sont racontés. En rentrant je poserai ces questions à Thomas très calmement en le mettant une nouvelle fois devant ses responsabilités. En cas d’échec, ce sera à vous de le persuader de parler, ce sera notre dernière carte à tous. En cas d’échec, outre les conséquences professionnelles, ça risque de barder, cette affaire est une affaire d’état et dans les affaires d’état il y a des gens qui n’ont aucun scrupule. On a donc jusqu’à ce soir minuit ! Si Thomas se met à table, je vous donne ma parole qu’aucune sanction ne sera envisagée contre lui.
- Humm.
- Comme vous dites !
- Bien, et bien je suppose qu’on ne se reverra pas !
- Qui sait ?

Bien évidemment, dès Valmaison parti, Isabelle téléphona à son mari.

- Valmaison est venu te voir ?
- Oui une démarche officieuse, il m’a dit…

Elle lui raconte (en omettant l’épisode sexuel)

- Il m’a dit que tu lui avais raconté que tu étais en retard à cause d’une fuite d’eau. Il m’a piégé sur ce coup-là, j’ai essayé de le bluffer à mort mais ça n’a pas pris ! T’as fait quoi ce matin ?
- Je te raconterai ce soir !
- Mais avant tu vas en parler à ton chef ?
- Non !

Isabelle lui répète alors les mises en garde de Valmaison et lui fait part de ses inquiétudes.

- O.K. C’est de plus en plus bizarre cette affaire. On en reparle ce soir, ne t’inquiète pas.

En début d’après-midi Valmaison convoque de nouveau Thomas.

- Je suis passé voir ta femme, mais tu es au courant, bien sûr !
- Evidemment.
- C’est curieux ton problème de joint, elle ne s’en souvenait pas du tout.
- Vous savez, les femmes et le bricolage !
- Fous-toi bien de ma gueule ! T’es en train de mettre le pied dans une affaire qui te dépasse. C’est un gros truc ! La D.G.S.E. a demandé à la P.J. de suivre un mec, il n’est pas directement lié à l’affaire, mais ils souhaitaient qu’on l’identifie pour remonter une filière.
- Ah ?
- Alors !
- Alors, rien, j’étais en retard pour des raisons personnelles qui ne regardent que moi et je n’ai pas vu votre type.
- D’accord, je vais patienter, mais pas 107 ans, si demain à la première heure tu n’as pas changé d’attitude je fais sonner l’artillerie lourde.

Thomas Dumortier comprend de moins en moins, les « explications » de Valmaison ne font qu’ajouter à la confusion. La D.G.S.E. qui demande un coup de main à la P.J. ? C’est quoi ce délire ? Et Valmaison qui se déplace seul pour rencontrer son épouse ! S’il cachait un secret si important que ça, Valmaison pouvait le faire mettre en garde à vue et en examen pour faux témoignage et subordination de témoin. Pourquoi se privait-il d’une telle disposition ?

Il attendrait donc que le mystérieux personnage le contacte ce soir, s’il ne le faisait pas, ou si l’entretien ne donnait rien, il ne lui resterait plus qu’à se mettre à table.

À 19 heures le portable « spécial » de Serge Valmaison alias Alexis sonne alors qu’il s’apprêtait à quitter les locaux de la P.J… Il ne répond qu’aux personnes inscrites dans son carnet d’adresse, mais justement il a pris soin de mémoriser celui de ce mystérieux « inspecteur Martin ».

- Allô !
- Vous me reconnaissez ?
- Oui, bien sûr.
- Alors je vous écoute, je sais que vous êtes en train de me géolocaliser, je couperai au bout de trois minutes.
- Pardon ?
- Dépêchez-vous et soyez convaincant.

Valmaison complètement décontenancé laisse passer un « blanc » avant de tenter de se reprendre.

- Il faut qu’on se voie.
- Pour que vous me tendiez une souricière ? C’est tout ce que vous avez à me dire ?
- Je prends autant de risques que vous.
- Bon, c’est tout ?
- Euh !

Manifestement l’interlocuteur de Max répond comme si la rencontre de ce matin n’avait pas eu lieu. Max raccroche ! Il vient de comprendre. La personne qu’il a rencontrée ce matin n’est pas Alexis ! Il y a confusion entre deux personnes. Or l’une d’entre-elle est un flic ! Pas simple !

« Un flic ripoux complice d’un voyou ? Peut-être »

Alors Max sort du périphérique et prend la route de Meaux.

Chemin faisant, une chose l’étonne, dans le cas d’une complicité, il eut été logique que le flic de ce matin, ait rapporté à Alexis ses mésaventures des premières heures de la journée. Or apparemment l’information n’était pas remontée jusqu’à lui. Bizarre, bizarre, mais il en aurait bientôt le cœur net.

Il est 19 h 15 et Thomas Dumortier se morfond dans son pavillon de banlieue.

 » Il n’appellera pas », se lamente-t-il.

- Bon t’as pas un peu fini de tourner en rond, on dirait un lion en cage. S’agace Isabelle Dumortier
- J’attends un coup de fil !
- De qui ? Du barbouze que t’as rencontré ce matin ?
- Comment tu le sais ?
- Je ne sais rien, je suppose !
- Humm
- Si tu me racontais ?

Il le fit !

- Mais c’est complètement dingue cette histoire ! Il te prend pour qui ?
- J’en sais rien, peut-être pour Valmaison, peut-être pour quelqu’un au-dessus de lui.
- Et tu vas faire quoi ?
- Raconter tout ça à Valmaison, qu’est-ce que tu veux que je fasse d’autre ?
- Bon on mange ?
- Fais manger les gosses, je boufferais peut-être un morceau tout à l’heure.

A 20 heures, Thomas était résigné, bien sûr, il n’avait pas pensé à communiquer son numéro à l’inconnu, mais son fixe était trouvable dans l’annuaire. Il appréhendait déjà la journée du lendemain comme un enfer.

- Bon ! On bouffe ou pas ? Parce que moi je n’ai rien dans le ventre depuis midi ! S’agace Isabelle.

« Dring ! »

- On sonne ! Qui c’est ?
- Un mec en costard avec une canne.
- C’est pourquoi ? Demande. Isabelle par l’interphone.
- Recensement ! Y’en a pour cinq minutes.
- Bon, j’ouvre !

Max entre, se redresse, enlève ses fausses moustaches.

- Bonsoir, messieurs dames, je passais, j’ai vu de la lumière. Monsieur Dumortier, je vous dois des excuses, je vous ai pris pour un autre, je suis confus.

Par réflexe, Thomas enfile sa veste, il a dans sa poche un révolver, on n’est jamais trop prudent ! Il ricane nerveusement aux paroles de Max, il a maintenant la possibilité de maîtriser la situation et, qui sait, de revenir en grâce auprès de son chef…

- Ah ! L’un d’entre vous peut (sait-on jamais ?) être tenté de prévenir je ne sais trop qui de mo intrusion. Ce serait idiot, je ne suis pas armé, je ne vous veux aucun mal et de plus ce serait contre-productif.

Thomas et Isabelle Dumortier se regardent perplexes.

- Que pourrais-je faire pour me faire pardonner ? Reprend Max.
- Laissez tomber ça, mais j’ai eu droit à une journée entière d’angoisse ! Répond Thomas entrant pour le moment dans le jeu.
- Vous m’obligeriez en acceptant cette bouteille d’un excellent whisky, du pur malt.
- Euh, merci !

« Dring ! »

- On sonne ! Qui c’est, cette fois ?
- Un livreur de fleurs, ce doit être une erreur ! C’est quoi ?
- Des fleurs pour Madame Dumortier !

Isabelle récupère le bouquet sous l’œil intrigué de son mari et celui goguenard de Max.

« Qui ça peut être ? J’espère que ce n’est pas son conard de chef qui m’envoie des fleurs pour me remercier de la partie de jambes en l’air ! »

Elle découvre le carton : « Avec tous mes respects, Max »

- Max ? Qui c’est Max ?
- C’est moi ! Répond Max !
- Mais il fallait pas !
- Mais si, mais si !
- On pourrait peut-être trinquer avec le whisky de Monsieur, propose Isabelle croyant comprendre le jeu de son mari
- Juste une goutte, je conduis.

Et après que nos trois protagonistes eurent trinqué, Max prit la parole :

- Voyez-vous, Monsieur Dumortier, j’ai l’impression que dans cette affaire, vous avez été manipulé.
- Manipulé, je ne sais pas en fait c’est à la fois plus simple et plus compliqué.
- Ah, racontez-moi !
- Je suis lié par le secret professionnel.
- Je sais, mais de mes explications de ce matin vous avez sans doute compris qu’il y a quelque part un flic ripoux.
- C’est en effet ce que j’ai cru comprendre.

Mais en disant cela sans y croire, Thomas se remémore le comportement de Valmaison

« Et si c’était vrai ? »

- Ce qui s’est passé ce matin, vous en avez parlé à votre hiérarchie ? Demande Max, innocemment. Ou à quelqu’un d’autre ?

Thomas hésite à répondre.

- Je n’ai pas à vous répondre et d’abord pourquoi voulez-vous savoir ça ?
- Parce que comme la personne que je recherche n’est pas vous, il faut que je retrouve la vraie ! Et je manque de piste !
- Ecoutez, c’est surréaliste, je suis un policier et vous une personne recherchée, je ne sais même pas qui vous êtes.
- Je suis Max. Je ne vois pas pourquoi je serais recherché, je suis inconnu des services de police ! Au Howard Café vous deviez m’arrêter ?
- Vous voulez vraiment tout savoir ! Se désespère Thomas.
- Alexis, ça vous parle ?
- Alexis ? Euh, non pas du tout !
- Normal, ce doit être un pseudo, alors je vous explique, le gars pour qui je vous ai pris ce matin se fait appeler Alexis. C’est lui que je cherche. Je ne l’ai jamais vu, même en photo, j’ai bien son signalement, mais il est vague, en fait ce mec vous ressemble, du moins de loin dans le brouillard. Mais j’ai réussi à me procurer le numéro de portable avec lequel il organise ses petites magouilles, je lui ai téléphoné et fortement conseillé d’accepter un rendez-vous. C’est moi qui ai fixé le lieu et l’heure. On n’avait donc aucune raison de m’arrêter. D’accord ?

Thomas devient blême ! L’hypothèse d’une implication de Valmaison dans une affaire louche se précise, mais ce n’est pas à ce Max de s’en occuper.

- Alors vous déviez m’arrêter ou pas ?
- Non, juste vous suivre !
- Ça devient déjà plus logique, et le mec ne voulant prendre aucun risque, il envoie quelqu’un d’autre à sa place. C’est pas cool, imaginez que vous auriez eu affaire à un tueur, on ne serait pas en train de parler en ce moment.

La tronche de Thomas ! Celle d’Isabelle aussi d’ailleurs.

- Donc le ripou, c’est soit la personne qui vous a missionné, soit quelqu’un qui a demandé à quelqu’un… Il peut y avoir un ou deux intermédiaires, dont certains sont forcément complices. Alors, vous lui avez dit quoi à votre chef ?

Thomas hésite, Isabelle intervient :

- Rien, il n’a rien dit.
- Si on jouait cartes sur table ! Propose Max.
- Pourquoi faire ?
- Pourquoi n’avez-vous rien dit ?
- J’ai failli le faire.
- Mais vous ne l’avez pas fait ! Donc vous soupçonniez quelque chose ?
- Ce n’est pas tout à fait ça.
- Resservez-vous un whisky et racontez moi tout, j’ai l’impression que ça vous fera du bien.
- En fait, je suis dans la merde, j’avais un plan pour m’en sortir, mais si mon chef est complice, il ne fonctionnera pas.
- Je peux peut-être vous aider, mais il faut me raconter.

Alors Thomas raconta. Et Isabelle en ajouta une couche en racontant la visite de Valmaison expurgée de son épisode sexuel.

- Et bien, vous n’êtes pas sortie de l’auberge ! Commenta Max. Ce Valmaison se conduit comme un homme traqué, il est le complice d’un mec qui le tient d’une façon ou d’une autre, c’est ce type qu’il faut que je coince, mais pour le trouver, il faut que je passe par Valmaison, vous avez son adresse ?
- Non ?
- Vous pourriez la trouver ? Ou plutôt non, je vais m’en occuper, son téléphone de bureau, vous avez ?
- Oui, je vais vous le donner, mais qu’est-ce que je vais lui raconter demain matin ?
- Il faut mentir le moins possible, pour le matin faites lui un compte-rendu exact avec tous les détails à un près, ne lui dites pas que vous m’aviez demandé de vous rappeler mais que c’est moi qui vous ai fait cette proposition afin de savoir si mes menaces étaient prises au sérieux.
- Hum, il va me demander pourquoi j’ai tardé à raconter.
- Encore une fois dites la vérité, vous n’avez rien dit par fierté, parce que vous vous sentiez humilié. Et que secrètement vous espériez que notre entretien de ce soir vous apprendrait quelque chose.
- Et puis ?
- Tu lui dis que je suis passé ce soir, que l’entretien n’a duré que trois minutes, que j’ai compris que je me trompais de cible que je voulais les coordonnées de ton chef, que je t’ai menacé d’un revolver, mais que je t’ai offert 10 000 euros pour le service. Pour l’amadouer tu lui diras que tu as relevé le numéro de ma moto, ça ne le mènera nulle part, elle est fausse. Tu joueras les grands seigneurs et tu lui diras que tu ne veux pas être accusé de corruption et tu lui rendras les 10 000 euros.
- Hein ?
- Les voilà.

Il sort de sa poche intérieure une enveloppe et la vide sur la table : 200 coupures de 50 euros.

Thomas et Isabelle ne comprennent plus rien.

- Ils sont faux, mais tu feras comme si tu ne le savais pas. Alors il est bien mon plan ?
- C’est jouable !
- Alors on trinque !

Le personnage de Max fascine Isabelle, elle lui adresse d’imperceptibles sourires et il répond de même.

Et à ce moment du récit, avant de continuer plus avant, il est nécessaire de faire une petite parenthèse : Les époux Dumortier ont un fantasme, enfin, c’est surtout Thomas, c’est celui de voir sa femme se faire baiser devant lui. Ils en ont parlé ensemble. Isabelle n’a rien contre à condition qu’elle ait le choix de l’homme. Mais du fantasme à la réalité, il y a un pas, pas si évident à franchir. Un jour ils se sont lancés et se sont rendus dans un sauna mixte. Peut-être n’avaient-ils pas choisi le bon endroit, toujours est-il qu’Isabelle ne supporta pas longtemps toutes ces mains non sollicitées qui se posaient partout sur son corps. L’expérience, avortée n’avait duré que vingt minutes. Un club échangiste fut le lieu de leur seconde tentative. Un type aborda très vite Isabelle qui le trouvant à son goût le suivi dans les recoins coquins, l’affaire fut consommée, le seul problème était Thomas qui n’appréciait pas du tout le genre de ce bellâtre de compétitions. Il avait donc appris ce soir-là que pour que son fantasme fonctionne il fallait qu’il ait une certaine empathie pour le baiseur.

Depuis l’expérience n’avait jamais été renouvelée, ils se disaient sans trop y croire qu’un jour l’occasion ferait peut-être le larron.

Isabelle réalise bientôt qu’elle est la seule à pouvoir débloquer la situation.

- Vous me semblez avoir l’œil coquin Monsieur Max ?
- Non, non pas du tout, mais disons que quand je rencontre une belle femme, ben comment dire…
- Ben ça vous plait !
- Voilà c’est ça, ça me plait.
- Imaginez que mon mari ne soit pas là, vous feriez quoi ?
- Vous m’embarrassez !
- Ne soyez pas gêné, que ma femme plaise aux hommes est pour moi un motif de satisfaction, je ne suis pas jaloux ! Intervient Thomas.

La situation commence à intéresser bougrement Max.

- Iriez-vous jusqu’à faire de l’échangisme ? Demande Max.
- Bien sûr, c’est l’un de nos fantasmes !
- Et éventuellement, je vous conviendrais comme partenaire dans ce genre de jeu ?
- Tout à fait ! Répond Isabelle. Ça vous dit ?
- Ma foi, je ne vais pas refuser.
- Alors on y va ? On essaie ?

Max cherche quelque chose à dire mais Isabelle ne lui en laisse pas le temps.

- Messieurs, enlevez vos pantalons, ce sera déjà une bonne chose de faite.

Thomas le fait le premier et Max le suit. Chacun des deux hommes regarde (par curiosité dira-t-on) le sexe de l’autre.

Thomas se trouble, se remémorant ce qu’il a vécu dans mon donjon. Il se rend compte qu’il est incapable de détourner son regard de la bite de Max.

Echange de regards entre les deux hommes, mais Thomas ne sait comment interpréter tout ça. Isabelle qui voit le manège intervient.

- Ben alors les garçons vous vous regardez la bite ?
- Non, non ! Répond bêtement Thomas.
- Je n’ai rien contre le fait qu’on me regarde la bite ! Précise Max qui se la tripote avec désinvolture.

Ces propos semblent rassurer Thomas.

- D’autant que…que… bafouille-t-il
- D’autant que quoi ? Demande Isabelle !
- Ben elle est belle !
- Ben oui, admet-elle, mais il y a un problème ou quoi ?
- Non, non, un vieux fantasme d’adolescent qui me revenait en mémoire. Bon n’y pensons plus, tu te déshabilles chérie ?
- Votre fantasme, je crois le deviner ! Intervient Max. En ce qui me concerne, ça ne me dérange pas du tout, je suis ouvert à toutes les éventualités.
- Mais enfin de quoi parlez-vous ?
- Ça te choque, Isabelle, si je lui touche sa queue ?
- Non ! admit-elle.

Cela ne l’empêchait pas d’être très surprise.

Thomas tripote la bite de Max, lui imprime quelques mouvements de masturbation, les deux hommes bandent comme des taureaux. Il se penche, son visage est maintenant à quelques centimètres de la queue. L’envie de la prendre en bouche semble irrésistible, pourtant il n’ose pas.

« Non, pas devant Isabelle ! »

Mais voilà que poussé par on ne sait quelle impulsion cette dernière s’approche. S’accroupit devant Max et sans autre préambule se met à le sucer. Thomas est à côté d’elle à quelques centimètres.

La langue d’Isabelle tournoie autour du gland de Max sous l’œil fasciné de Thomas. Isabelle est à la fois très excitée et de plus en plus intriguée.

- Tu ne vas me dire que…
- J’aimerai juste essayer.
- Ben essaie, après tout, ce ne sont pas des choses qu’on voit tous les jours.

Pour Thomas c’est comme si Isabelle lui avait donné un feu vert, il se met à engloutir la bite de Max.
Chanette23e1
Il y a cependant un petit problème, Thomas ne sait pas très bien sucer, et l’excitation l’empêche de s’appliquer.

- Laisses-en un peu pour Madame ! Finit-il par dire.

Thomas se redresse rouge de confusion, réalise ce qui vient de se passer, essaie de mesurer les conséquences que cela pourra avoir dans ses rapports avec Isabelle. Le voilà qui débande à la vitesse grand V

- Je ne sais pas ce qui m’a pris ! Balbutie-t-il.
- Ça s’appelle une pulsion ! Il n’y pas de quoi s’affoler, moi j’ai trouvé ça très sympa… non, non vraiment très sympa. Vous en pensez quoi Isabelle ?

Isabelle se rend compte alors que son mari déjà perturbé par ses problèmes professionnels risque d’être mal si elle ne vient pas à son tour à son secours.

- Ben oui, c’est un jeu, moi ça ne m’a pas choqué pas du tout. L’autre fois à la piscine, je me suis bien fait tripoter par une nana, ce n’est pas pour ça que je suis lesbienne.
- Tu t’es fait tripoter à la piscine ?
- Oui, enfin, dans les vestiaires.
- Tu ne m’en as pas parlé !
- Thomas, enfin, quelle importance ! Alors écoute, tu vas arrêter de faire ta jeune fille, encore une fois c’était un jeu, il n’y a aucun problème. On fait quoi, on continue ou on arrête, on continue je suppose ? Moi ça me plait bien tout ça. Suce-lui encore un peu la bite, ça m’excite…

- La fille de la piscine, tu me racontes ?
- C’est tout bête, on était sous la douche, elle m’a fait un sourire, j’ai répondu machinalement et elle est venue me toucher les fesses, comme ça sans insister, comme je l’ai trouvé mignonne, je lui ai refait un sourire, du coup elle est revenue et elle m’a caressé les nichons… Après ben on s’est peloté, on s’est embrassé.
- Tu lui as léché la chatte ?
- Bien sûr, elle mouillait comme une fontaine.
- Personne ne vous a vu ?
- Si, une nana, elle n’en perdait pas une miette, mais elle est restée dans son coin.
- Et tu l’as revue, cette nana ?
- Non, mais on va peut-être arrêter de causer, suce-le encore, suce-lui sa bonne bite. Tu sais que t’es trop chou quand tu suce une bite ! Pendant ce temps-là je vais me déshabiller pour que Monsieur Max puisse s’en mettre plein la vue.

- Vous formez décidément un couple délicieux ! Commente Max. Je peux vous caresser les seins.
- Ils sont à vous !

Max caresse délicatement le galbe mammaire, ses doigts s’approchent des tétons.

- Je peux les embrasser !
- Avec grand plaisir. !

Thomas est un peu déboussolé, trop de choses arrivent à la fois. Sa pulsion homosexuelle est retombée, Max et Isabelle l’ont un peu rassuré, mais il est maintenant plus ou moins démotivé. Il pensait que voir Max s’occuper du corps d’Isabelle allait l’exciter. Ben non, sa bite s’est mise en berne.

Alors histoire de ne pas faire banquette, il passe derrière son épouse et lui malaxe les fesses, sans grande conviction.

Mais comme tout le monde gigote, le trio se déplace légèrement, Thomas se retrouve sur le côté, une main se balade et lui attrape la bite, ce n’est pas la main de sa femme, c’est celle de Max.

Un très court instant d’hésitation, puis contre toute attente, il sent que cette main officieuse le fait bander. Bientôt Max le masturbe tout en continuant à se régaler des seins de son épouse.

- Mais ma parole, Max, vous êtes à voile et à vapeur ! Lui dit Isabelle en le charriant.
- Disons que j’ai découvert mes penchants bisexuels depuis quelques années.
- Et ça vous est arrivé comment ?
- Un coup de foudre, un jour je me suis trouvé tout seul avec un très beau jeune homme (voir Chanette 16 – La Partouze de Monsieur le Ministre). J’ai eu envie de l’enculer.
- Carrément !
- Oui !
- Et vous l’avez fait ?
- Oui !
- Il n’a rien dit !
- Ben non, il était d’accord !
- Mais les femmes, alors ?
- Les femmes je les adore, les hommes c’est pour changer, c’est un peu comme les restaus, j’adore les bons restaurants français, mais de temps en temps un petit chinois…
- Les hommes, ce sont vos petits chinois, alors ?
- Ben voilà, vous avez tout compris. Me permettez-vous de reprendre en main la bite de votre mari ?
- C’est à lui qu’il faut le demander, moi je n’y vois pas d’inconvénient.

Et comme Thomas complétement ébahi par le tour que prenait la soirée, ne répondait pas. Max se baissa pour le sucer. Dans ce genre de situations Max était d’ordinaire plus actif que passif, mais là allez savoir pourquoi, pulsion ou provocation, bref, il avait envie de sucer et s’en régalait.

- Et bien c’est le soir des grandes découvertes, commenta Isabelle.
- C’est peut-être pas fini. Commença Max en redressant car son but n’était pas de faire jouir Thomas dans sa bouche. Tourne-toi, fais-moi vor ton cul !

Comme un zombi, Thomas lui montre ses fesses.

- T’as un joli cul ! Ça me donne des idées !

Le silence de Thomas qui ressemble presque à un assentiment intrigue Isabelle.

- Tu te laisserais faire ? demande-t-elle.
- Non ! Se défend-il instinctivement.
- C’est dommage ça m’aurait amusé de voir ça !
- Juste comme ça pour essayer, alors ?
- Pourquoi le plaisir anal serait-il réservé aux femmes ! Hein ? Après tout ? Intervient Max.
- Vous êtes un philosophe, monsieur Max ! Répond-elle.
- Admettons, (juste une supposition) que je vous encule l’un après l’autre, qu’en penseriez-vous ?
- Pourquoi pas ? Répond Isabelle.
- Je n’ai plus qu’à m’incliner ! Dit alors Thomas.
- C’est ça incline toi, comme ça je te prendrais plus facilement.

La plaisanterie fait rire Isabelle aux éclats.

- Madame lorsque vous riez, vous êtes la plus belle des femmes !
- Vous en avez encore beaucoup en réserve des phrases toutes faites dans le genre ?
- Plein ! Thomas, mets-toi en position et attends-moi…

Thomas se met en levrette sur le canapé.

- N’est-il pas mignon, votre mari dans cette position. ?
- C’est une première !

Mais Max ne semble pas pressé de sodomiser Thomas, il se rapproche d’Isabelle, l’enlace et lui roule un patin tout en la caressant. Echange de bons procédés : Isabelle lui attrape la bite quelle masturbe un peu, puis lui glisse d’entre les bras, se retrouve à ses genoux et lui gobe son chibre fièrement dressé.

Isabelle se déchaine, et travaille des lèvres et de la langue en donnant le meilleur d’elle-même, à ce point que Max est obligé de la stopper, ne souhaitant pas jouir à ce stade des évènements. Il se dirige vers la chaise où il a laissé sa sacoche et en extrait un paquet de capotes, s’en enfile une et s’approche du cul de Thomas.

- Ecarte bien tes fesses… Oh, lala, c’est bien serré tout ça, T’es puceau du cul ? Tu t’es jamais mis un gode ?
- Ben non !

Gros mensonge, et d’ailleurs il n’est plus puceau du troufignon depuis un mois, je suis bien placée pour le savoir, mais ce ne sont pas des choses qui se crient sur les toits.

Max fait buter son gland contre l’entrée de l’anus. Il faut se rendre à l’évidence, malgré plusieurs tentatives, et l’addition d’un peu de salive ça ne veut pas rentrer !

- Z’auriez pas du gel ?
- Ah non ?
- De la vaseline ?
- Non plus, mais je dois avoir du miel d’acacias ?
- Super !

C’est ainsi qu’après avoir généreusement tartiné de miel, le cul de Thomas, Max finit par s’introduire en lui.

- Aïe !
- On se calme, ça fait un peu mal au début, mais après ça ne va être que du bonheur.

Max n’est pas une brute en amour, il est pourtant adepte des sodomies sauvages et fougueuses, mais il sait aussi composer suivant ses partenaires.
Chanette23e2 laisse aller et se pâme. Isabelle n’en revient pas et mouille comme une éponge à la vue de ce spectacle imprévu.

Le plaisir monte chez Max qui doit faire un effort considérable pour se maîtriser. Il se retire.

- C’était bon ?
- Oui ! Répond timidement Thomas.

Max enlève sa capote avec un kleenex dont il ne sait que faire.

- Donnez, je vais le jeter, lui propose aimablement Isabelle.
- Et revenez vite vous mettre en position, ça va être votre tour !

Isabelle s’est cambrée, prête à supporter l’assaut !

- Oh ! Quel joli cul s’extasie Max qui ne peut résister à l’envie d’embrasser et de caresser de la langue ce bel œillet marron qui le nargue.

La pénétration se fait du premier coup !

- Vas-y encule moi bien ! Lui crie Isabelle.
- Je crains que ce soit un peu rapide, je suis excité comme une puce.
- Ça ne fait rien, encule-moi bien, ma puce ! Et toi Thomas approche toi que je te suce la bite.

Joli spectacle que cette belle femme qui se fait sodomiser à grands coups de boutoir tout en suçant son mari qui les yeux fermés n’en croit pas ses esprits d’avoir vécu un tel moment.

Il jouira le premier, dans la bouche de son épouse qui ainsi libéré de ce qu’elle contenait peut ainsi gueuler son plaisir en continue tandis que le sperme dégouline de sa bouche. Ses gémissements accentuent l’excitation de Max qui accélère comme un fou et jouit en grognant.

Tout ce petit monde se relève, se regarde. Personne ne fait de commentaire, on n’est pas au Ciné-club.

- Si vous désirez prendre une douche ! Propose Isabelle à Max qui accepte, il est en sueur.

Elle attend qu’il soit dans la salle de bain pour enlacer son mari.

- Je t’aime ! Lui dit-elle simplement avant de l’embrasser sur la bouche.

A cet instant Thomas est le plus heureux des hommes

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Mardi 5 juin 2018 2 05 /06 /Juin /2018 19:37

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga – 4 – Monsieur et Madame Dumortier par Chanette

 

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Thèmes abordés : fétichisme du pied, fétichismes divers

Dimanche 8 février

 

Max n’a pas peur de travailler le dimanche.

Depuis la veille, il a tenté plusieurs fois de joindre Alexis. Celui-ci ne répond jamais. Il a donc acquis la conviction qu’il s’agit d’un téléphone d’appoint qui refuse toute communication de correspondants inconnus.

A 13 heures il tambourine à la porte d’un dénommé Sékou à Aulnay sous-bois. On lui ouvre, il exhibe une fausse carte de flic.

- Police, j’ai quelques questions à vous poser.
- J’ai rien fait !
- Moi non plus, j’en ai pas pour longtemps… C’est à toi la 504 noire ?
- Oui !
- C’est toi qui a pris cette voiture pour te rendre rue des Saulniers le Jeudi 8 janvier.
- Le 8 janvier ? Oh, là là, j’ai dormi depuis.
- T’as pourtant intérêt à t’en rappeler, ce n’est quand même pas tous les jours que tu te trimbales avec une mallette de faux billets.
- Ouais, c’est un mec qui m’avait demandé de jouer un petit rôle, c’est pas méchant.
- C’est peut-être pas méchant mais ça peut te conduire en tôle ! Et tu as ses coordonnées à ce mec ?
- Non, je l’ai rencontré comme ça !
- Ben voyons ! Ecoute moi bien, le type en question est un proxénète, il recrute des filles pour son compte grace à une mise en scène. Or la mise en scène, c’est toi ! Donc de deux choses l’une où je t’embarque et on t’inculpe pour complicité de proxénétisme et recel de faux-billets, ou alors tu te mets à table et on te foutra la paix.
- J’ai juste son téléphone.
- Et bien tu vas l’appeler devant moi et mettre l’ampli.
- Et je lui dis quoi ?
- Que tu as un flic en face de toi qui sait beaucoup de choses et qu’il veut lui parler.

Le type hésite.

- Vous êtes en service ?
- Ce n’est pas à toi de poser des questions. Au fait ça c’est un flingue ! Répond Max en exhibant l’objet. Alors tu téléphones ou pas, je n’ai pas que ça à foutre !

« Pourvu qu’il réponde ! », se dit Max, parce que sinon, ça va être compliqué ! »

Il répond !

- Hein quoi ? Envoie le promener ! Dit la voix au téléphone.

Max se saisit de l’appareil.

- Ça ne vous intéresse pas de savoir comment j’ai retrouvé votre trace ?
- Vous êtes qui ?
- Inspecteur Martin !
- Enchanté, moi je suis le Père Noël !
- On peut peut-être se voir pour discuter entre gens intelligents ?
- Et si je ne veux pas ?
- On coffre votre complice et on remonte la filière !
- Chiche !

Il raccroche.

- On va attendre, il va rappeler ! Commente Max, très calme.

Alexis est perplexe. Il se demande qui est cette personne et surtout comment il a pu remonter jusqu’à Sékou ? L’inspection Générale des Polices ? Mais cette proposition de rendez-vous n’est pas dans leurs méthodes. Un réseau mafieux de maquereaux. Si c’est le cas, il se dit qu’ils sont drôlement forts… et potentiellement dangereux. Certes, les dangers, ça s’élimine, mais encore faut-il qu’il en sache davantage afin de pouvoir agir ! Il rappelle :

- On se verrait où ?
- A la sortie du métro Etienne Marcel, il y a un bistrot, le Howard café, installez-vous en terrasse à 9 h 30 demain matin et prenez une consommation.
- Et pour se reconnaître ?
- Vous lirez « Marie Claire ».
- Et vous ?
- Midi Olympique.

Une demi-heure plus tard Alexis essayait de rappeler Sékou.

- Allo Sékou !
- Ben non ce n’est pas Sékou, c’est l’inspecteur Martin, j’ai cru intéressant de conserver son téléphone, ça nous permettra de nous joindre en cas de problèmes. A demain, monsieur Alexis !

Perplexe, Alexis quitte précipitamment son bureau et se rend au domicile de Sékou.

- Ils étaient deux ?
- Non tout seul.
- Donc ce n’était pas un flic ! Il t’a expliqué comment il t’avait repéré ?
- Pas explicitement, mais il m’a parlé de la rue des Pommiers…
- Des Saulniers peut-être ?
- Oui !
- T’étais vraiment obligé de me téléphoner ?
- Il avait un flingue
- Bon, j’ai tout compris, tchao.

Pour Alexis le seul point positif – si l’on peut employer ce terme – de cette situation, c’est qu’il avait désormais la certitude que le mystérieux personnage qu’il devait rencontrer n’était pas un flic. L’évocation de la rue des Saulniers laissait deviner que Chanette ou du moins son mac était à l’origine de cette affaire, cela voulait dire sans doute que l’entrée de son immeuble était vidéo-surveillée. Mais quelque chose ne collait pas, Chanette n’avait apparemment plus aucune raison de s’acharner après lui. Alors ne pas aller à ce rendez-vous ? Il serait relancé, inutile de reculer pour mieux sauter… A moins que… Mais bien sûr !

Lundi 9 février

A 9 heures 10 très précisément, je suis attablée dans un bistrot de la porte de la Villette. Nous verrons pourquoi un peu plus loin. Max s’est grimé, grosses moustaches, lorgnons et chapeau melon. Lui il est au Howard café, près des Halles, il attend assis en terrasse. En cette saison l’accès à cette partie de l’établissement ne peut se faire que de l’intérieur.

Max est un professionnel et s’il ne parle à personne de son passé, il n’en a pas oublié les ficèles.

Max sait ce qu’il ferait s’il était à la place d’Alexis : payer de suite sa consommation afin de pouvoir quitter l’endroit rapidement en cas de problème. Ce point est important car il permettra à Max de savoir où il range son portefeuille. Alexis devrait également choisir une place qu’il pourra quitter le plus facilement possible si besoin est. Le plan est simple, une fois Alexis repéré, Max ne se dévoilera pas, mais se lèvera, feindra la maladresse quand il sera proche de sa cible, fera tomber quelque chose et en profitera pour subtiliser son portefeuille et sortir. Puis il enfourcherait sa mobylette, et disparaitrait dans la nature. La suite dépendrait des informations que contiendrait le portefeuille.

Mais les choses ne se passent pas toujours comme prévues…

A 9 h 20 l’inspecteur de police Thomas Dumortier entre dans la terrasse protégée du Howard Café, il s’engouffre tout au fond, s’excusant de déranger quelques consommateurs qui sont obligés de se pousser pour lui céder le passage. Il commande, paie de suite et attend.

A 9 h 25, les inspecteurs Lipari et Braun s’attablent à une place proche de la sortie de la terrasse.

9 h 30 : Rien ne se passe, Max ne voit personne lisant Marie Claire, Dumortier ne voit personne lisant le Midi Olympique.

9 h 35 : Statut quo

9 h 40 : Dumontier sort son téléphone portable et téléphone discrètement à son chef :

- Rien !
- Il n’est pas là ?
- Je ne sais pas, il ne s’est pas dévoilé.
- O.K. alors dévoile toi, mais fais gaffe, ça sent le piège, n’improvise rien, respecte bien les consignes.

Alors Dumontier sort de sa sacoche le dernier numéro de « Marie-Claire » et fait semblant de le lire en tenant la couverture à bout de bras tandis que d’un œil il surveille la terrasse. Il n’a même pas besoin de se tourner, il n’a personne derrière lui, mais, il ne se passe rien.

Max a repéré le lecteur de « Marie-Claire ». Le plan s’écroule, il ne voit pas comment et sous quel prétexte il pourrait s’approcher de lui. De plus une telle attitude de la part de sa cible veut sans doute dire qu’il a des complices dans la salle, prêt à lui couper toute retraite. Il lui faudra improviser… il sort tranquillement de l’établissement mais reste à proximité.

Coup de fil de Max qui me demande d’envoyer le message n° 1

A l’aide du téléphone qu’il piqué à Sékou, j’envoie un message à Alexis.

« Bloqué sur le périph, rendez-vous reporté demain, même endroit, même heure. Merci de confirmer. »

Alexis reçoit le message, répond pour confirmer puis prévient Dumortier…

- L’opération est annulée, on la rejoue demain.

Dumortier se lève et fait signe à ces deux acolytes de sortir.

Sur le trottoir les trois hommes font un brin de causette, les deux « subalternes » ont chacun un casque de moto à la main. Max tente une première analyse de la situation.

« Pas mal joué, ils voulaient me piéger et me filer pour savoir qui j’étais… Je fais quoi maintenant ? »

Les trois hommes n’en finissent pas de papoter, Max fait semblant de téléphoner afin de se donner une contenance.

Enfin, ils se séparent, les deux sous-fifres se dirigent vers leur moto, le premier s’en va dans la direction opposée.

Max se débarrasse de ses fausses moustaches et de son chapeau, puis fonce dans sa direction, le tamponne, le déséquilibre.

- Mais… Faite attention…
- Vite, vite, il est parti par là… bredouille Max.
- Qui ?
- Je le vois plus ! C’est malin !
- Mais de quoi parlez-vous ?
- Oh, il a tourné là-bas…

Et Max se met à courir comme un dératé, l’autre ne le suit pas, il ne s’apercevra qu’un peu plus tard que son portefeuille a disparu de ses poches.

Serge Valmaison alias Alexis est furieux.

- Vous vous êtes fait avoir comme des bleus !
- Faut dire que le mec qui m’a piqué mes papiers était sacrement gonflé !
- Et tu es sûr qu’il n’était pas dans la salle ?
- Je ne l’ai pas vu !

Son téléphone de bureau sonne, il décroche, écoute, puis le pose, perplexe :

- J’ai fait géolocaliser l’appel pour le report du rendez-vous : ça vient de la porte de La Villette. Y’a un truc qu’est pas clair ! J’ignore si demain faudra y retourner. Bon, laissez-moi, j’ai besoin de réfléchir.

Il y avait 9 chances sur 10 que l’agression de Dumortier soit liée au rendez-vous. Dans ce cas l’inconnu chercherait à rencontrer le propriétaire du portefeuille.

« Il va te prendre pour un autre », lui avait dit Valmaison, « rentre dans son jeu, contente-toi de l’écouter et temporise, le but c’est qu’on le file et qu’on sache qui c’est ! »

Mais ça, c’était avant le vol du portefeuille. Maintenant la donne changeait, l’inconnu savait désormais qu’il avait affaire à un flic et ça risquait d’être compliqué et risqué à gérer. Dans ce cas-là, la solution était simple. Dumortier et l’inconnu ne devaient en aucun cas se rencontrer.

- Dumortier ! J’ai acquis la conviction que ce type est dangereux, il ne faut pas qu’il te trouve chez toi ce soir. Ne rentre pas, demande à ta famille de te rejoindre au restaurant d’assez bonne heure, pour 19 heures par exemple, c’est la Maison qui paye.
- Mais chef…
- Oui, je sais, mais il y a deux trois trucs que je ne peux pas te dire, c’est une affaire un peu compliquée…

Il se trouve que Madame Dumortier n’était pas du tout partante pour aller au restaurant avec les gosses, les deux dernières tentatives en ce sens s’étaient soldées par de véritables calvaires tellement les mômes avaient été insupportables.

Dumortier essaya d’argumenter en évoquant le danger potentiel dont avait parlé Valmaison.

- C’est quoi ces conneries ? S’il y a un tordu qui te veux du mal, ton chef n’a qu’à nous faire protéger ou organiser une souricière ! Nous envoyer au restaurant ? Non mais je rêve ?

Le policier ne sut que répondre à ces objections, mieux il concéda que son épouse avait probablement raison. Mais alors à quoi jouait Valmaison ?

Il courait des bruits sur Valmaison, il se chuchotait qu’il organisait des parties fines avec des personnalités. On disait aussi qu’il avait eu l’I.G.S. sur le dos, mais que ne dit-on pas sur les gens, n’est-ce pas ?

Max gare sa moto près de place de la Bastille et fait l’inventaire du portefeuille.

« Un flic ! Manquait plus que ça ! Faut que je prévienne le patron »

- Thomas Dumortier, tu dis, je vais essayer d’avoir des renseignements sur lui, en attendant essaie de constituer un dossier : photos, témoignages, tout ça… essaie de l’approcher et déstabilise-le, ça le poussera peut-être à l’erreur.

« Tu parles que je vais constituer un dossier ! Par contre le déstabiliser, ça c’est dans mes cordes ! »

Il a l’adresse, il va voir ! Si le parcours pour arriver au patelin où habitait Dumortier au fin fond de la Seine et Marne fut relativement facile, trouver son adresse dans le labyrinthe des lotissements pavillonnaires fut une autre paire de manches. La voie était en cul de sac, et il n’y avait nul endroit pour effectuer une planque quelque peu discrète.

« Bon, si j’y vais ce soir, il y aura la famille, et ça ne va pas le faire. On va attendre demain matin, je ferais ça à la fraiche ! »

Serge Valmaison enfourcha sa moto vers 18 heures. Son intention était de surprendre le « mystérieux inconnu », il avait en effet supposé qu’il ne perdrait pas de temps et qu’il viendrait ce soir avec l’intention de s’entretenir avec Dumortier. Trouvant porte close, il finirait par s’en aller et il pourrait ainsi le suivre.

Mais arrivé devant le pavillon, une double surprise l’attendait, non seulement la disposition de l’endroit ne se prêtait à aucune planque, mais il y avait pire que ça, le pavillon était éclairé, donc Dumortier n’avait pas suivi ses consignes.

Le pavillon est précédé d’une petite pelouse. Pas moyen donc de s’approcher des fenêtres d’autant qu’un chien peu amène garde les lieux. S’il avait eu des jumelles ! Mais il n’en a pas et se dit qu’il faut qu’il déguerpisse, Dumortier s’il est là, pouvant à tout moment sortir et reconnaitre sa moto. Il s’en va et juste quand il démarre, il aperçoit Madame Dumortier qui sort dans le jardinet à la rencontre du chien, sans doute pour lui porter à manger.

Mardi 10 février

Serge Valmaison a très mal dormi, il a eu beau tourner et retourner le problème dans tous les sens, les choses refusent de devenir claires. Et puis il angoisse : l’inconnu a-t-il contacté Dumortier soit en lui rendant visite, soit par téléphone, et dans ce cas : que ce sont-ils dit ?

« On verra bien ce qu’il va me raconter ? »

Très tôt le matin, Max s’est à nouveau rendu au lotissement de Dumortier, il a garé sa moto 300 mètres en arrière et est revenu à pied revêtu d’un bleu de chauffe et d’une chasuble jaune fluo, il tient à la main une petite bombe de peinture verte et un mètre d’arpenteur. Il prend des mesures imaginaires au sol et de temps à autre trace des lignes toutes vertes.

« Bon, ça va dire longtemps ce cirque ? Parce que ça me fout mal au dos, ces conneries ! »

Dumortier finit par ouvrir la grille afin de sortir sa voiture. Il avance son véhicule à l’extérieur, stoppe, puis redescend pour fermer le portail. Curieux de nature, il s’approche de Max :

- Bonjour, vous faites quoi exactement ?

Max jubile, il allait justement venir à sa rencontre.

- Ben, vous voyez, je travaille. Ah ! Je suis embêté, j’ai oublié mon portable, il faut que je joigne la marie, il y a un truc qui ne va pas…
- Si vous avez le numéro, je peux vous prêter mon portable.
- C’est gentil, mais ça risque de durer un moment. Vous n’allez pas vers la mairie, par hasard ?
- Euh, je peux vous rapprocher.

La voiture sort du lotissement.

- Tournez à gauche !
- La mairie c’est à droite !
- Je vous ai dit de tourner à gauche.

Dumortier aperçoit alors le revolver de Max braqué sur lui ! Son cerveau va très vite ! Passé la détestable impression de s’être fait posséder comme le dernier des bleus, il lui revient à l’esprit les mises en garde de Valmaison. Dumortier est un professionnel, il existe des méthodes pour venir à bout d’un type qui vous tient en joue, le problème c’est que son braqueur est plutôt impressionnant, baraqué et manifestement pas né de la dernière pluie.

- Tu vas t’arrêter là, sur le bas-côté, tu coupes le moteur, tu retires la clé et tu la laisses tomber à terre, ensuite tu poses tes mains sur le volant et tu ne les bouges plus. Rassure-toi, je ne vais pas te tuer, mais une balle dans la main, ce serait gênant.

Dumortier obtempéra, se demandant comment reprendre l’initiative.

- Bon maintenant, tu m’écoutes, je vais être bref. On connaît tous les détails de ton petit trafic…
- Quel trafic ?

Il se souvint alors des instructions de son chef : « il va te prendre pour quelqu’un d’autre, entre dans son jeu ».

- Ecoute pépère, on va gagner du temps, ton trafic était astucieux sauf qu’il y a des filles qu’il ne fallait pas toucher ! Surtout pas toucher. Là tu as fait une grave erreur !
- On peut s’arranger ! Improvisa Dumortier
- Tss, tss, tu n’es pas en état de négocier. Tu t’es fait du fric, plein de fric, tant mieux pour toi, mais maintenant c’est fini, c’est terminé ! Tu vas prévenir tous tes contacts que désormais tu ne t’occupes plus de ce genre de choses. C’est tout ce qu’on te demande. Evidemment, si on apprenait que tu passes outre cet avertissement, ça irait très très mal.
- Bon, ça va, j’ai compris !
- Je ne suis pas sûr, nous avons un dossier de cinquante pages avec des témoignages, des noms, des adresses, c’est assez accablant. Ce serait dommage que tout cela atterrisse à l’IGS ou entre les mains de ta famille, et puis finir sa vie en chaise roulante c’est pas trop sexy !
- Bon d’accord, je laisse tomber !

« Trop facile, beaucoup trop facile, qu’est-ce qu’il manigance ? » s’inquiéta Max.

- On fait quoi, maintenant ? Reprit Dumortier.
- Tu ne bouges pas tes mains, je vais dégrafer ta ceinture, mais avant on va faire quelque chose.

Max tâte la poche droite du policier, il n’y a qu’un porte-monnaie.

- O.K., la main droite dans la poche, maintenant ouvre la portière et sort !
- Vous aller piquer la bagnole.
- Non tu la retrouveras à l’entrée du lotissement.

« Reprendre l’initiative, gagner du temps ! » S’affole Dumortier. Soudain une idée.

- Ecoutez-moi, ce que vous faites ne servira à rien !
- Pff ! Descend !
- J’ai des complices, ils reprendront mon activité.
- Ecoute-moi bien ! Les complices ce n’est pas mon problème, c’est le tien. Si on apprend que pour la prochaine partouze, les filles ne sont pas payées, c’est toi qui trinque !
- Je vous en prie, on peut discuter…
- Descends ou je m’énerve.
- Vous allez vous énervez comment ? Tente le flic.
- Comme ça ! Répond Max en lui expédiant une énorme gifle. Et tu bouges pas sinon je te pète la main avec mon flingue.
- Salaud !
- Je sais !

« La dernière idée, la dernière chance »

- Je peux vous joindre comment ?
- Je suis injoignable ! Descend !
- Alors téléphonez-moi ce soir vers 20 heures, j’aurais peut-être des choses à vous dire.
- Pour la dernière fois : descend !

Il le fait.

- Eloigne-toi, non dans l’autre sens, je ne démarrerais que quand tu seras à 50 mètres.

Max avait fait arrêter la voiture à un kilomètre de l’entrée du lotissement. Il faudrait donc presque un quart d’heure pour que le policier s’y rende à pied.

Largement le temps pour Max de faire demi-tour, et d’échanger la voiture de Dumortier contre sa moto. Auparavant, muni d’une paire de gants, il retire de sa mallette, le portefeuille enfermé dans une enveloppe et vierge de toutes empreintes qu’il dépose sur le siège conducteur.

Malgré tout, Max ignorait si la partie était gagnée. Des complices certes, il en avait mais leurs rôles comme celui de Sékou étaient probablement subalternes. Le fait qu’il avait demandé qu’on le rappelle ce soir signifiait qu’il avait encore de la ressource.

Thomas Dumortier est sonné. Il retrouve son véhicule, récupère son portefeuille dans lequel apparemment rien ne manque, il sait aussi qu’on n’y trouvera pas d’empreintes.

Il a malgré tout quelques certitudes, la première c’est qu’il va se faire copieusement engueuler par son chef qui ne pourra que lui reprocher son imprudence. Mais est-il nécessaire de lui rendre compte des événements de ce matin. La seconde c’est qu’il ne se sent plus en sécurité, certes il ne craint pas les menaces d’une plainte à l’IGS, il ne pourrait qu’être disculpé, mais les menaces physiques l’inquiétaient bien davantage. Bref, il avait besoin de réfléchir. Saisi d’une impulsion, il téléphona à son chef.

- Chef, je serais un peu en retard.
- Des problèmes ?
- Non, fallait que je resserre un joint dans la salle de bains.
- Sinon rien à signaler ?
- Non rien !

Alors Valmaison ne put s’empêcher de lui lancer une pique.

- C’était sympa le restau hier soir ?
- Ouais, les gosses étaient un peu turbulents, mais ça a été !

Serge Valmaison est sidéré, il s’attendait à une explication confuse, pas à un mensonge.

- Sinon rien ?
- Rien ! Chef est-ce qu’on renouvelle l’opération au Howard Café, parce que dans ce cas, vu l’heure, il faudrait mieux que j’y aille directement.
- O.K. Vas-y, les collègues te rejoindront sur place.

Serge Valmaison était de plus en plus troublé. Thomas Dumortier lui mentait, mais pourquoi ? Et surtout avait-il rencontré l’inconnu et dans ce cas que s’étaient-ils dit ? Il considéra qu’il fallait d’abord éliminer l’hypothèse selon laquelle le vol du portefeuille résultait d’une simple coïncidence.

Thomas, lui savait que ce rendez-vous serait inutile, mais ce laps de temps gagné avant d’affronter son chef lui permettrait de réfléchir.

A 10 heures, il informe son chef de l’échec de l’opération. Ce dernier l’informe qu’il désire le voir dans son bureau dès son retour et toutes affaires cessantes. Thomas est maintenant prêt à tout raconter.

« Je vais prendre le savon de ma carrière ! Bof, je n’en mourrai pas ! Mais c’est ma sécurité qui est en jeu ! »

- Ferme la porte et assis toi ! Eructe Serge Valmaison.
- Chef, je…
- Tais-toi, Dumortier, non seulement tu joues les Gaston Lagaffe en te faisant piquer ton portefeuille en pleine mission…
- Mais…
- Ta gueule quand je parle ! Mais en plus t’es qu’un sale menteur !
- Attendez…
- Silence ! Hier soir tu n’es pas allé au restau, t’es resté chez toi avec bobonne et les mioches !

Serge marque un point. Dumortier reste sans voix.

« Comment peut-il savoir ça ? »

- Vrai ou faux ? Insiste Valmaison.

« Peut-être qu’il bluffe, mais pourquoi ? »

- Qu’est-ce qui vous fais dire ça ?
- On le sait, c’est tout, et si tu prétends le contraire, tu es un menteur.
- Je ne prétends pas le contraire.
- Ah, bon, c’est pas ce que tu me disais tout à l’heure au téléphone. Et pourquoi avoir outrepassé mes instructions ?
- Je ne pensais pas que c’était si important… et puis…
- Et puis ?
- Et puis je ne suis pas arrivé à convaincre ma femme, je ne pouvais tout de même pas l’emmener de force !
- Alors là, c’est la meilleure ! Tu t’es dégonflé à cause de Madame ! Seulement moi je n’accepte pas l’explication, si tu n’as pas réussi à la convaincre c’est que tu as manqué et d’arguments et surtout d’autorité. Mais bon ça ne m’étonne pas, chez toi c’est Madame qui porte la culotte, toi tu fais le toutou ! T’es qu’une lavette, t’as une mentalité d’esclave, de soumis. Je vais te dire un truc la soumission c’est rigolo et ça déstresse, j’en sais quelque chose et je t’ai même refilé une adresse un jour…

Il n’aurait sans doute pas dû évoquer ce détail, du coup l’image du visage de Chanette se forme dans l’esprit de Thomas et persistera pendant la suite de la discussion.

- …Seulement voilà, continue Serge Valmaison, la soumission c’est une parenthèse, juste une parenthèse, dans la vie on a pas le droit d’être soumis, surtout quand on est flic. En attendant avec tes conneries on a perdu la trace de ce type, et qui c’est qui va se faire engueuler, c’est ma pomme !

Thomas est livide, les propos de son chef l’ont réellement ébranlé. Eh non, une engueulade, ce n’est pas toujours qu’un mauvais moment à passer et là il encaisse mal.

- Comprend pas… Bredouille-t-il
- Hein ?
- Que je sois resté ou pas chez moi, qu’est-ce que ça change ?
- Beaucoup de choses !

Thomas fait une mimique signifiant que son chef n’a pas répondu mais celui-ci n’en a cure.

- Alors maintenant tu arrêtes de mentir, O.K. ? Donc je suppose que le joyeux inconnu est venu te rendre visite hier soir ?
- Mais non…
- Comment ça « mais non » ? C’est impossible, tu comprends ce mot-là : « impossible » ?
- Mais…
- Alors on va poser la question autrement : combien de fric t’as filé ce mec pour que tu marches avec lui ?
- Mais rien du tout ! Et vous n’avez pas le droit de faire de telles accusations ? Répond Thomas courroucé et de de plus en plus largué.
- Donc tu l’as vu !

Dumortier reste bouche bée, incapable de sortir une parole.

- Bon, alors on va employer les grands moyens : déjà l’échec du rendez-vous d’hier, le vol du portefeuille et le refus d’exécuter mes ordres pour le soir, ça mérite un blâme.
- Hier soir, je n’étais pas en service, vous m’aviez juste donné un conseil, je ne l’ai pas suivi et point barre.
- T’inquiètes pas, j’arrangerai ça à ma sauce, j’ajoute mensonge à un supérieur dans le cadre d’une mission. Ça c’est pour le blâme, mais le plus grave c’est l’argent que tu as accepté de ce mec : ça c’est conseil de discipline et demande de révocation.

Thomas est en pleine confusion mentale : trop de choses à la fois : déjà cette histoire de l’envoyer au restaurant n’est toujours pas claire, ensuite il y a cette attitude de corrupteur que Valmaison prête à l’inconnu alors que c’est dans un tout autre registre que ce dernier jouait ce matin. Et puis les paroles blessantes que son cerveau répète en boucle, et enfin, mais allez dons savoir pourquoi l’image de Chanette…

Contrairement à ses intentions, il décide alors de ne rien dire de sa rencontre matinale. Il se raccroche à l’hypothétique contact qu’il aura avec l’inconnu ce soir. Peut-être qu’il apprendra du nouveau, peut-être que cela lui permettra de se réconcilier avec son chef, peut-être, peut-être…

- Alors toujours muet ?
- Vous vous faites des idées, je n’ai tout simplement pas rencontré ce mec hier soir.
- Bon écoute moi bien, on est sur une affaire d’état, si je ne donne pas de détails, c’est que j’en pas beaucoup moi-même, mais ça mouille pas mal de beau monde. On est donc discret, parce qu’aujourd’hui un simple mot et ces cons de journalistes t’en font un roman. Alors si t’as déconné hier soir, tu me le dis, n’importe qui peut avoir ses moments de faiblesses. Alors tu me lâches le morceau et on s’arrangera.
- Vous vous faites des idées !
- Sort de mon bureau !
- Et je fais quoi ?
- Je m’en fous ! Dégage !

Serge Valmaison prend son blouson, récupère sa moto et prend la direction de Meaux.

« Qu’est-ce que je fous ? Je ne sais même pas si sa femme reste à la maison ? Tant pis, je suis parti, on verra bien ! »

Il est presque midi quand il sonne au portail des Dumortier. Une jolie blonde vient lui ouvrir.

« S’emmerde pas, Dumortier ! »

- Madame Dumortier ?
- Oui.
- Inspecteur principal Valmaison ! S’annonce-t-il en présentant sa carte.
- Oui ?
- Je suis le chef de votre mari…
- Oh ! Il lui est arrivé quelque chose ?
- Rassurez-vous, il est en pleine forme, je suis ici en mission officieuse, je peux entrer cinq minutes ?
- Venez !

« Ce cul, bon dieu, ce cul ! »

Isabelle Dumortier le fait entrer dans la salle de séjour, mais ne lui propose pas de s’asseoir. Isabelle est une jolie femme, fausse blonde assez grande, sportive, dynamique et décontractée.

- Je vous écoute !
- Je peux m’asseoir ?
- Je vous en prie.

« Putain je me la sauterai bien, cette nana ! »

- Votre mari a fait une grosse bêtise.
- Qu’est-ce qu’il a fait ?
- Oh, un petit truc, juste un petit truc, mais c’est passible de révocation.
- Mais de quoi, il s’agit ?
- C’est très grave !
- C’est un petit truc ou c’est très grave ?
- C’est un petit truc très grave ! Madame Dumortier, je vous ai dit que j’étais en mission non officielle, J’ai beaucoup d’estime pour votre mari et cela me désolerait de le voir tomber. Je suis là pour essayer d’arranger les choses, mais pour cela j’ai besoin de votre aide !

- Mon aide à moi ? Je ne comprends pas.

Et après avoir fait jouer la trouille, puis l’apaisement, Valmaison change une nouvelle fois de registre, et c’est d’une voix cassante qu’il demande :

- Madame Dumortier, que ce sont dit votre mari et la personne qui s’est présenté chez vous hier soir ?
- Pardon ?

Valmaison n’est pas fou, il sait très bien que si les deux hommes se sont parlés cela n’a pu se faire en présence de sa femme. Mais de ça il s’en fiche, il veut juste savoir si cet entretien a eu lieu. S’il en obtient la confirmation, il lui faudra trouver un moyen de faire parler Thomas Dumortier.

- Quelqu’un est bien venu chez vous hier soir ?
- Mais jamais de la vie !
- Votre mari aurait pu ouvrir à quelqu’un pendant que vous étiez occupé ?
- Ça ne tient pas debout ! Mon mari n’a vu personne hier soir, qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
- Madame Dumortier, faites bien attention à ce que vous me répondez, encore une fois je suis là pour essayer d’arranger les choses. Votre mari est dans de sales draps, il faut l’aider.
- Mais bon sang, je ‘n’y comprend rien dans votre histoire, puisque je vous dis que Thomas n’a vu personne hier soir…

Et la voilà qui éclate en sanglots.

Valmaison laisse passe l’orage, en principe il sait reconnaître les gens qui mentent, or Isabelle à l’air sincère. Alors quand aurait eu lieu le contact ?

- Calmez-vous, on va essayer d’y voir clair ! Quand votre mari est rentré hier soir, vous étiez là ?
- J’étais à la maison !
- Mais vous ne l’avez pas vu rentrer avec sa voiture ?
- Si parce que quand la voiture s’approche, le chien se met à aboyer.
- Donc si quelqu’un l’attendait devant la grille, vous l’auriez vu ?
- J’aurais été surpris qu’il s’attarde, j’aurais été voir !
- Votre mari a-t-il reçu un coup de fil personnel hier soir ?
- Il me semble, je ne suis pas sûre !
- Sur le fixe ?
- Non sur le portable.

« Donc aucun rapport car comment l’inconnu aurait-il pu avoir son numéro de portable ? » Se dit Valmaison.

La solution était peut-être toute simple, l’inconnu se rendant compte qu’il avait affaire à un vrai flic avait tout simplement laissé tomber ?

Et puis soudain le déclic ! Thomas avait dit qu’il arriverait en retard ce matin cause d’un problème de joint dans sa salle de bain.

- Et ce matin, Thomas, il est parti comme d’habitude ?
- Comment ça « comme d’habitude ? »
- A la même heure ?
- Ben oui !
- Vous êtes sûre, il n’y a rien qui l’aurait retardé.
- Je ne vois pas
- Un problème dans la salle de bain par exemple ?
- De quoi ?
- Donc rien ne l’a retardé.
- Mais non !
- Il m’a donc menti !

Valmaison jubile. La rencontre a donc bien eu lieu, et elle s’est déroulée ce matin. C’est tout ce qu’il voulait savoir. Il ne lui reste plus qu’à prendre congé, puis à rentrer « cuisiner » Thomas. Mais avant il mangerait bien un morceau.

Son regard se porte sur Isabelle, qui comprend que son mari a « déconné ».

- Vous pensez vraiment qu’un type aurait pu attendre Thomas ce matin, vous avez vu comment on est situé, bravo la discrétion.
- Il a pu l’attendre ici ou quelque part sur le chemin en ayant repéré la voiture la veille, tout est possible en fait. Mais ce n’est pas cela le plus important.
- Vous disiez que vous pourriez arranger les choses.

Des projets lubriques viennent à l’esprit de Valmaison. Encore faut-il qu’il fasse ça de façon intelligente.

- Est-ce que vous vous sentez assez forte pour faire comprendre à votre mari que la seule façon de s’en sortir c’est de dévoiler la teneur des propos qu’il a échangé avec ce mec.

Isabelle flaire le piège, elle croit comprendre que la seule façon de sauver son mari de ce guêpier est de persuader Valmaison que son mari n’a jamais rencontré ce mystérieux individu.

- Je vais vous dire quelque chose d’assez gênant, mais vu les circonstances…
- Ah, ah !
- Je sais pourquoi mon mari était en retard, ce n’est pas du tout ce que vous croyez.
- Ah !
- C’est terriblement gênant…
- Faites un effort.
- Il est allé au Bois René.
- C’est quoi ça ?
- C’est un bois où il y a des putes !

Valmaison hallucine. Qu’est-ce qu’Isabelle est-elle en train d’inventer ?

- Et qu’est-ce qui vous fait penser à une chose pareille.
- Ce matin, il est parti 10 minutes en avance, avant il a mis une plombe pour se choisir une cravate, alors que d’habitude il prend la première qui vient, il s’est aspergé d’eau de toilettes et il avait l’œil lubrique !

« Quelle imagination ! »

- Vous n’avez pas de preuve ?
- Si, ça fait plusieurs mois que ça dure, avant il partait carrément une demi-heure en avance soit disant pour éviter les embouteillages, comme si les embouteillages ce n’était qu’une fois par semaine. Et un jour une voisine l’a vu et a cru intelligent de venir me le répéter.
- Et vous avez fait quoi ?
- Rien, je ne voulais rien dire mais je n’ai pas pu m’empêcher de lui lancer une vanne en lui disant que le bois René, ce n’était pas terrible comme raccourci.
- Vous ne lui avez rien dit d’autre ?
- Non !
- Comprenez ma perplexité.
- Faut vous faire un dessin ?
- Je le crains.

Isabelle soupira un grand coup.

- La vie est courte, j’ai parfois eu des occasions que j’ai eu la faiblesse de ne pas refuser. Je serais donc assez mal placée pour reprocher à mon mari ses infidélités… Et vice versa… Ça va vous êtes content maintenant ? Vous devez me prendre pour la reine des salopes, pensez ce que vous voulez, j’en ai rien à foutre, mais au risque de vous étonner, j’aime mon mari, voyez-vous…

Et nouvelle crise de larmes.

- Allons, allons, cessez de vous déconsidérer, je ne vous juge pas mal, je pense même que votre façon de voir la vie est intelligente, mais je ne suis pas venu pour discuter de ça.

« Jusqu’où va-t-elle aller ? »

- Alors laissez-moi, je n’ai plus rien à vous dire.

« Hum, c’est mal parti, à moi de relancer le schmilblick »

- Je vous rappelle, Madame Dumortier, que j’étais venu essayer d’arranger les choses.
- Mais quelles choses, il n’y a rien à arranger, Thomas n’a vu personne.
- Bon, OK, je peux vous demander un verre d’eau ?
- Une bière ?
- Volontiers !

Une petite pause, Valmaison réfléchit, il ne croit pas un mot de ce que raconte Isabelle, elle semblait sincère quand elle affirmait que personne n’était venu hier soir, mais délirait sur ce qui s’était passé ce matin…

Que faire maintenant ? Il a tous les atouts en mains, il sait comment conclure cette visite, être odieux avec Isabelle en la traitant de menteuse, voire de complice, et partir en lui prédisant les pires ennuis pour son mari. Revenu à la P.J., il harcèlerait Thomas jusqu’à ce qu’il craque, et s’il ne craquait pas Monsieur et Madame se retrouveraient ce soir et finiraient par conclure qu’il faut mieux arrêter les conneries. Simple non ?

Seulement il y a une autre option, plus tordue : cette belle femme qui se dit libérée et qui semble être prête à tout pour sauver son mari… Osera-t-il ? Et s’il hésite c’est simplement parce qu’il se demande si ça peut changer la donne ou pas ?

- Si on allait manger ensemble ? Commence-t-il
- Merci, j’ai pas faim !
- On n’est pas obligé de se gaver…
- C’est ça, on va aller bouffer, et vous allez me faire la conversation comme si on était de vielles connaissances, le méchant flic fera place à l’homme bourru mais au grand cœur…
- Vous regardez trop de films…
- Et puis on aura bu un coup, on reviendra à la maison pour boire un café, vous vous ferez entreprenant et vous ferez en sorte que je tombe dans vos bras.
- N’en parlons plus, alors !
- Si on peut en parler, Monsieur Valmaison, si vous avez envie de me sauter, non seulement je ne m’y opposerais pas, mais je ferais tout pour que la chose soit la plus agréable possible, mais seulement il y a une condition.
- Attendez…
- La condition, c’est que vous laissiez mon mari tranquille.
- Je pourrais vous bluffer !
- Je prends le risque. Vous avez des capotes ?
- J’en ai toujours une sur moi.
- Vous êtes un homme prévoyant, la chambre c’est par là, veuillez me suivre.

- On se donne une demi-heure ? Ça vous convient ? Demande-t-elle.
- J’espère que vous ne me tiendrez pas rigueur si on dépasse de cinq minutes ?
- Je me déshabille ou vous voulez me le faire ?
- Allez-y je vous regarde !
- O.K. Foutez-vous en plein la vue.

Isabelle prend son temps. Elle réfléchit.

« Ça dure combien de temps une séance de sexe avec un type qu’on ne désire pas ? Cinq minutes pour se déshabiller, cinq minutes pour se rhabiller, il reste 20 minutes pour la pipe et la baise. On va gérer ! »

Elle commence par le haut. Quand elle dévoile ses seins, il fait des yeux tout ronds à la façon du loup de Tex Avery.

- Je peux toucher !

« J’aurais dû m’en douter ! Au moins a-t-il la délicatesse de demander la permission ! »

- Ben oui, mais doucement, ils sont fragiles !
- Et les bouts ?
- Vous pouvez tout faire, mais doucement, embrassez-les si vous le souhaitez.

« Plus il sera excité, plus ça ira vite ! »

Il se met à peloter les seins d’Isabelle d’abord de façon assez frénétique, puis il se reprend et caresse plus calmement.

- Vous pourriez soulever votre bras ?
- Mon bras ? Comme ça ?
- Non plus haut

Elle le fait s’interrogeant sur ses intentions. Alexis lui fourre alors carrément le nez sous l’aisselle.
Chanette23d1
- Vous faites quoi, là ?
- Je renifle, j’adore les odeurs féminines, je veux dire les odeurs naturelles, malheureusement ça ne sent pas grand-chose.
- Je mets du déodorant, c’est pas bien ?
- Pas bien grave, je peux voir le reste ?
- C’est prévu ! Répond-elle en faisant glisser le pantalon, puis la petite culotte.

Il se baisse pour mieux voir, puis lui demande de se retourner, il lui écarte les fesses et vient lui renifler l’anus.

- Vous aimez bien les odeurs, vous ?
- Oui, votre cul sens très bon !
- Si vous voulez que je m’occupe un peu de vous, il faudrait peut-être penser à vous mettre à l’aise.
- Z’avez raison.

Tout en se déshabillant, il lui regarde les pieds, il avait l’intention de s’en occuper dans la foulée, mais se réserve ce petit plaisir pour plus tard.

Isabelle découvre alors une bite fort bien bandée. Elle la prend en main, la décalotte, constate que l’endroit est propre et la met en bouche.

- Pas trop vite !

« C’est vrai, on avait dit une demi-heure, je n’ai pas noté à quelle heure on avait commencé, mais pour l’instant ça ne fait pas le compte. »

- On pourrait se mettre en soixante-neuf, mais allez-y doucement.

Monsieur et en dessous, Madame est au-dessus, mais la position devient rapidement inconfortable, il attrape mal à la nuque, malgré cela il tente de s’enivrer de ses odeurs intimes. Sa chatte ne mouille pas, mais sent légèrement l’urine. Il adore ça et lèche comme le ferait un chaton du lait de son écuelle. Mais sa résistance à des limites.

- J’ai des crampes. !

Ils se relèvent tous les deux.

- Oh ! Vos pieds sont magnifiques !
- Ce sont des pieds !
- Non, non, je vous assure, ils sont très beaux.
- Si vous le dites !
- Je peux sentir ?
- C’est une manie ! Mais je vous en prie, faites-donc…

Il se contente de renifler, il n’ose pas les lécher. Où va se nicher la timidité parfois !

- Bon si on baisait, parce qu’on avait dit une demi-heure…
- Oui !

« Pas trop enthousiaste, le bonhomme, j’ai du mal à suivre ! »

Isabelle lui demande quelle position lui ferait plaisir. Il opte pour la levrette. C’est ce qu’elle souhaitait secrètement.

« Comme ça je ne verrais pas sa tronche quand il va jouir ! »

Alexis se met à limer comme un forcené, mais il craint l’échec et en matière de sexe la crainte de l’échec est souvent le prélude à l’échec. Il a beau se démener comme un beau diable, ça ne vient pas. Il se retire. Chanette23d2

- Je ne vais pas y arriver ! Se croit-il obliger de préciser au cas où Isabelle n’aurait pas compris.
- Ce n’est pas grave, ce sont des choses qui arrivent ! Répond-elle histoire de dire quelque chose car le fait qu’il n’ait pas pris son plaisir l’indiffère complétement.
- Ce sont les circonstances un peu particulières, comprenez-vous…
- Ça pour être particulières…
- Euh, il nous reste du temps ?
- On va dire qu’il reste 5 minutes ! Répond-elle au pif.


- Vous sauriez me branler avec vos pieds ?
- Avec mes pieds, mais je n’ai jamais fait ça !
- Vous pourriez essayer…
- Bon d’accord, mais je ne vous promets rien !
- Je vais enlevez la capote, si vous aviez du papier essuie-tout pour ne pas faire de taches…

« C’est tout, il ne veut pas une salade de fruits pendant qu’il y est ? »

Isabelle essaie tant bien que mal de trouver ses marques, mais l’exercice n’est pas évident lorsqu’on ne l’a jamais pratiqué. Mais Alexis n’en a cure, tout est psychologique, ce qui l’excite en ce moment ce n’est pas l’aspect « mécanique » de la masturbation pédestre, mais uniquement le fait que ce soit des pieds, de très jolis pieds comme il les adore qui sont en train de lui manipuler la bite… Et du coup il jouit.

- Et ben voilà ! Vous avez assez de Sopalin ?
- Oui merci !

A suivre

 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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