Boris

Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 14:03

Les loups-garous de Paris – 2 – Elizabeth Chinchard par Boris Vasslan

 

Rosemonde

 

— Alors ? Demande Andréa après qu’elle ait repris ses esprits.
– Fabuleux, j’ai rarement joui aussi intensément. Répondis-je
– Ce doit être un effet secondaire de notre transformation.
– Justement…
– Je sais, je vais vous expliquer tout ça. La première nuit de pleine lune, j’ai été attirée inexorablement vers la clairière où vous m’avez baisée. Ou tu m’as baisée devrais-je dire car au point où nous en sommes on ne va pas continuer à se vouvoyer, d’accord ?
– Bien sûr !
– Il faisait très beau ce jour-là, et l’orgie a duré jusqu’à l’aube. Dès que la lune a disparu, on a tous retrouvé notre état normal. En regagnant les voitures j’ai été interpellé par Gondard qui m’a donné rendez-vous le lendemain chez lui. Evidemment, je me suis précipitée, je voulais comprendre, mets-toi à ma place !
– C’est qui ce mec ?
– Le chef de meute, on va dire. Il m’a d’abord fait un exposé technique et historique. En gros un mec très vieux était dépositaire d’un certain nombre d’éprouvettes datant probablement de la seconde guerre mondiale contenant un produit expérimental, ainsi que des cahiers expliquant le mode d’emploi. Ce type avait lié une relation sans doute homosexuelle avec Gondard. Le vieux sentant sa fin prochaine s’est inoculé volontairement le produit, une dose trop forte, le transformant en loup-garou et a mordu Gondard avant de succomber. Gondard est devenu loup-garou à son tour, il a lu les cahiers du vieux, ça lui a monté à la tête et il a décrété qu’il allait devenir le maître du monde…
– Rien que ça !
– L’ambition des imbéciles est sans limites ! Il m’a tenu ensuite un discours carrément nazi genre : « le monde va mal, il faut sauvegarder la race blanche et éliminer tous les autres. Mais pour cela il faut que le peuple des loups-garous prolifère. »
– Je rêve !
– Hélas non, mais c’est là que les choses se compliquent. Pour créer un nouveau loup-garou il faut mordre quelqu’un du même sexe…
– Mais comment peut-il y avoir des femmes si à l’origine Gondard était seul ?
– Il a inoculé le bacille à une nana avec une autre éprouvette. J’ignore ce qu’elle est devenue ? Je continue, le problème c’est que souvent ça ne fonctionne pas, il faut une certaine compatibilité sanguine et hormonale. Donc, je n’ai pas de statistiques mais la population de loups-garous ne s’accroît que très lentement. J’ignore combien nous sommes, à Paris nous devons être une trentaine, il y a deux gros foyers l’un à Angers, l’autre à Lyon, il y en a aussi en Allemagne et en Autriche…
– Est-ce qu’il y a un vrai danger ?
– A court terme, non, mais Gondard travaille avec un biologiste, son but est de rendre les morsures efficaces quel que soit le sexe ou le groupe sanguin de la victime. Les mordus vont mordre à leur tour et il y aura un effet exponentiel.
– Et comment éviter ça ?
– En tuant Gondard et son biologiste.
– Carrément !
– Ben sûr !
– Et tu comptes sur moi pour faire ça ?
– Absolument !

 

Ça devient n’importe quoi cette affaire !

– Tu l’as déjà proposé à d’autres, ce genre de choses ?
– Non, t’es le premier, je suis consciente de prendra un risque énorme, si tu racontes ça à Gondard, il me tuera à la prochaine pleine lune car je n’aurai pas la force de ne pas aller dans la clairière, et là il me fera déchiqueter par sa garde rapprochée.
– Et concrètement on fait quoi ?
– Va à ton rendez-vous avec Gondard, tu te rendras compte du genre de bonhomme que c’est, et ensuite on se revoit !

Mercredi 3 octobre
 »
Je me rendis donc chez Gondard. Il habite à Neuilly dans un immeuble super chic : Sur sa porte une plaque dorée : « Philippe Gondard, avocat d’affaires ». C’est à la fois l’adresse de son domicile et celle de son cabinet.

Le mec est massif, costume à rayures et cravate bleue marine, visage buriné, cheveux blancs coiffé en brosse, yeux très bleus, un certain charisme, on sent le décideur.

– Asseyez-vous ! Je suis navré de ce qui vous arrive, mais je suis là pour vous aider. Je suis le président d’une association qui regroupe et qui s’occupe des personnes victimes de morsures lycantropiques. Et vous vous êtes ?
– Théo Clérambard, agent d’assurance.
– Vous avez été mordu dans quelles circonstances ?
– Je suis obligé de répondre ?
– J’aimerais assez, mais vous pourrez me raconter ça plus tard. Je vais d’abord vous expliquer ce qui va se passer. Nous sommes en lune descendante, vous allez garder votre état normal jusqu’à la nouvelle lune donc pendant quinze jours. Ensuite les poils vont recommencer à pousser jusqu’à la nuit de la pleine lune. Il vous faudra faire avec ! Utilisez si vous voulez une crème épilatoire pour les mains et le visage, celle-ci est très bien, c’est du Papoiloprane, je vous en offre un tube.
– Merci !
– Maintenant les avantages parce qu’il y en a ! Vous voilà quasiment immortel, bien sûr vous pouvez être victime d’un accident, mais je veux dire qu’à partir de maintenant vous ne vieillirez plus.
– Ah ?
– Il y a juste une contrainte, c’est que pour votre immortalité soit effective, il vous faudra mordre quelqu’un….

Et là il m’explique en gros ce que m’a déjà dit Andréa, le mordu doit être du même sexe, la compatibilité sanguine et hormonale…

– Et si je mords une femme ?
– Il ne se passera rien si vous êtes sous votre aspect humain, par contre si vous êtes en loup-garou, elle meurt ! Mais pourquoi voudriez-vous mordre une femme ?
– Je demandais ça comme ça !

Bizarre ce mec, il n’attire pas vraiment la sympathie mais il est loin du monstre mégalo décrit par Andréa..

– Passons au second avantage ! Poursuivit Gondard. Ça vous dirait de devenir châtelain avec plein de domestiques des deux sexes, prêts à satisfaire tous vos désirs même les plus secrets ?
– Evidemment, mais…
– Cette vie, nous pouvons vous l’offrir : Les loups-garous seront les surhommes de demain ! Avez-vous lu Nietzche ?
– Non.
– Lisez-le, c’est trop puissant ! La terre va mal, il y a trop de monde et surtout trop de races impures. Nous devrons les éliminer, ça fera de la place !

Du coup je comprends mieux le point de vue d’Andréa. N’empêche que ça m’intéresse de savoir comment il voit les choses, il m’explique :

– Le bacille est mortel à une certaine dose, les morsures actuelles ne sont pas létales, et nous n’avons plus le bacille original, mais nous travaillons d’arrache-pied pour le reconstituer. Imaginez, nous larguons au cœur de l’Afrique dix loups mutants, ils n’auront que 24 heures à survivre mais ils ne le sauront pas et pourront mordre chacun dix personnes qui à leur tour…, bref vous avez compris, au bout de huit jours à peine, il ne restera quasiment aucun habitant sur le continent, évidemment nous ferons de même en Inde et en Chine. Quand il n’y aura plus personne à mordre la pandémie s’arrêta d’elle-même avec la mort des loups mutants. Pendant cette période, nous les seigneurs nous nous protégerions. Ensuite nous établirons un ordre nouveau ! Qu’en pensez-vous ? C’est beau, c’est grandiose, n’est-ce pas ?

Il me fait froid dans le dos, ce mec !

– C’est un projet fabuleux ! Commentais-je, afin de ne pas le contrarier.
– Je ne vous le fait pas dire !
– Et vous pensez passer à l’action quand ?
– Il faut deux conditions, que le bacille mortel soit prêt, il peut l’être demain ou dans un an, je ne suis pas biologiste, mais avant de lancer l’attaque, il serait souhaitable que nous nous accroissions un peu, nous ne sommes pas encore assez nombreux. Il nous faut fixer des objectifs, une morsure par jour en sachant qu’environ, une sur vingt seulement sera efficace, ce n’est pas évident de mordre une personne par jour, voyez-vous ?

Il voudrait peut-être que je compatisse, ce con ?

– Et qu’attendez-vous de moi ?
– Mordez, mordez, mes meilleurs loups-garous seront intégrés à ma garde rapprochée avec tous les avantages inhérents.
– Je ferais de mon mieux.
– Dites-moi, vous êtes homosexuel, n’est-ce pas ?
– En fait, non, je suis très légèrement bisexuel.
– Oh, comme c’est dommage ! Et vous ne voulez toujours pas me dire dans quelles circonstances vous avez été mordu ?
– J’étais bourré !
– Mais non ! Trop d’alcool dans le sang et la morsure ne fonctionne pas, racontez-moi autre chose.

Apprès tout, qu’est-ce que j’en ai à foutre ?

– Un mec m’a dragué dans les chiottes d’une brasserie à Angers.
– Ah, et vous avez fait quoi ?
– Rien, je me suis un peu déshabillé et il m’a mordu, je me suis sauvé !
– Vous pourriez le reconnaître ?
– J’en sais rien, il avait un loup de tatoué sur le torse !
– Ah ?

Le type semble un moment perdu dans ses réflexions avant de conclure.

– Bon, je ne vous retiens pas plus longtemps, si vous avez besoin de renseignements, vous avez ma carte, je vous souhaite de nouveau la bienvenue parmi nous et de bonnes morsures.

Jeudi 4 octobre

J’ai repris le boulot et le soir je retrouvais Andréa.

– Alors ?
– T’avais raison, il est trop grave, ce mec, mais je suis le roi des cons, il m’a demandé si j’étais homo, je lui ai dit non, il me regardait bizarrement, je suis sûr qu’il aurait voulu coucher avec moi.
– Et pourquoi tu dis que tu as été con ?
– Je lui faisait croire que j’étais homo, je lui mordais la bite, et on était débarrassé.
– Ne crois pas ça, rien ne dit qu’il aurait accepté que tu lui fasses une fellation et puis il a ses gardes du corps cachés.
– Donc je ne peux même pas regretter de ne pas avoir sauvé l’humanité ?
– Ça viendra ! Chez lui ce n’est pas la peine et pendant les rassemblements de la pleine lune, il a sa garde rapprochée. Faut trouver autre chose !
– On fait comme les gangsters, une balle quand il est dans la rue, à partir d’une moto ou d’une bagnole.
– Mais ensuite il faudra lui couper la tête !
– Quoi ?
– Ben oui, sinon il est capable de se régénérer ! Faut se procurer un véhicule, un flingue et une hache de bucheron. On peut le faire ! Les flics ne comprendront pas le mobile. Je m’occupe du véhicule, et de la hache, pour le flingue tu as un port ?
– Non mais des flingues, il paraît qu’on peut en trouver aux Puces !
– Aux Puces ?
– Ben oui !

Mercredi 10 octobre

Nous sommes Andréa et moi, en embuscade devant l’immeuble où habite Gondard depuis 6 heures du matin, la plaque de la moto a été bricolée et nos casques nous rendent non identifiables. C’est Andréa qui conduit, moi j’ai le pistolet prêt à tirer. Pour l’instant la rue est très calme.

Le plan est simple, soit on à l’occasion de le tuer, soit on se limite à faire du repérage et on revient le lendemain.

– Et s’il est avec un garde du corps, ?
– Tu le descends en premier.

À 7 h 30, Gondard sort de son immeuble, il est seul, je tire plusieurs fois, l’homme s’écroule. Je descends de moto à toute vitesse la hache à la main et je lui coupe la tête, Puis remonte sur la moto qui démarre en trombe, on l’abandonne dans une rue déserte, quelqu’un se chargera bien de la voler.

Eh bien voilà, j’ai tué quelqu’un, et je l’ai décapité, ça avait beau être un salopard, ça fait drôle quand même !

On est allé boire un café dans un troquet avec Andréa, contrairement à moi, elle ne parait nullement traumatisée par ce que nous venons de faire et aborde son toujours délicieux sourire.

– Il fallait le faire, on l’a fait ! Commente-t-elle.
– Mwais ! Il va se passer quoi, maintenant ?
– A la prochaine pleine lune, je suppose qu’il y aura un nouveau chef de meute ! J’espère simplement qu’il n’aura pas les mêmes velléités belliqueuses que son prédécesseur.

Andréa m’informa alors qu’elle avait plusieurs déplacements en province de programmé, et qu’on ne se rêverait donc que dans une semaine.

– Mais on pourra s’appeler en soirée, évidemment aucune allusion à tout ça par téléphonie.

– C’est indiscret de te demander ce que tu fais comme activité ?
– Chargée de mission au ministère de l’équipement.

Le lendemain la presse s’excitait :

« Philippe Gondard, l’avocat d’affaires défendant les intérêts d’Elizabeth Chinchard dans le dossier à rebondissements des laboratoires Ladrome a été abattu de plusieurs balles en sortant de son domicile par des individus en motos qui avant de s’enfuir lui ont tranché la tête. La police privilégie l’hypothèse d’un contrat en rapport avec l’une des affaires délicates que la victime avait en charge. »

Super, ils ne sont pas près de me retrouver !

L’inspecteur Gérard Bourdalou n’a pas encore la quarantaine, physique de play-boy et fana de tennis, il arbore une fine moustache qu’il considère comme son image de marque, resté longtemps célibataire, il s’est marié récemment avec une ancienne collègue de dix ans son ainée, Bourdalou a toujours eu un faible pour les femmes mûres, cela au grand dam des jeunes fliquettes qui auraient bien voulu… Il a aussi quelques légers penchants bisexuels, mais il le cache bien.

Bourdalou hérite du dossier et il n’est pas content du tout, il déteste ce genre d’affaire. Il lui parait évident qu’un tueur a été payé pour descendre l’avocat lequel accumulait les révélations troublantes sur les agissements de la partie adverse dans le dossier Chinchard. Le coup venait donc très probablement des fils Ladrome, héritiers de la fortune de leur mère. Mais comment prouver quoique ce soit ? Dans ces milieux-là les exécuteurs de basses œuvres sont payés avec de l’argent noir. Alors il demanderait les relevés de comptes et de cartes bancaires des frangins Ladrome et il les rencontrerait, parce que c’est la routine, idem pour les relevés téléphoniques et tout ça pour rien, sauf gros coup de chance.

L’inspecteur se renseigna sur les détails de cette affaire, assez simple du moins sur le papier. Berthe Ladrome, PDG de l’entreprise surprit un jour son monde en démissionnant, puis en faisant élire Elizabeth Chinchard à son poste. C’est qui s’appelle une brillante promotion. Secrétaire de direction, puis secrétaire personnelle de Berthe, elle devint aussi son amante mais aussi sa principale héritière. Les fils Ladrome, dépités ne purent faire autrement que d’accepter les décisions de maman. Mais quand un an après et sans qu’on n’en connaisse la raison Berthe se suicida, les fils Ladrome reprirent du poil de la bête, attaquèrent le testament et manipulèrent le conseil d’administration pour en chasser Elizabeth et prendre sa place. D’où procès…

– Mais pourquoi lui avoir tranché la tête ? Lui demande son supérieur hiérarchique.
– Pour maquiller le mobile du crime, on veut nous faire croire qu’il s’agit d’un sérail-killer avec un mode opératoire à la con. Je vais d’ailleurs demander à ce que la presse ne relate pas ce détail. Il faut toujours déstabiliser les tueurs.
– Et si c’était vraiment un sérail-killer ?
– Il y aura d’autres décapitations.

Accompagné de son adjoint, il se rendit aussi, parce que ça aussi, c’est la routine au bureau de Gondard. L’avocat employait trois personnes, deux secrétaires; l’une peu engageante, sans doute près de retraite et en surpoids, l’autre, une grande perche brune au teint blafard. Il y avait aussi un agent de sécurité, genre armoire à glace avec un look à la « men in black » sauf qu’il n’était pas black.

– Vous êtes venu travailler aujourd’hui ? Demanda Bourdalou.
– Faut bien que je range mes affaires ! Répondit l’homme d’un air peu aimable.
– C’était quoi exactement votre rôle, ici ?
– Offrir une protection rapprochée à monsieur Gondard, il avait reçu des menaces…
– Par téléphone ?
– Non, des lettres anonymes !
– Elles ont été conservées ?
– Je n’en sais rien !
– Faudra donc que l’on fouille, mais dites-moi, quand il est sorti, hier, vous n’assuriez pas sa protection ?
– Je l’accompagne rarement à l’extérieur.
– Il vous disait où il allait ?
– Non jamais !

En principe Bourladou devinait quand les gens mentaient.

– Vous n’avez pas envie de faire avancer l’enquête ?
– Je ne pense pas que ses visites aient un rapport avec son assassinat.
– Vous n’en savez rien ! Répondit sèchement Bourdalou. Dites-m ‘en plus.
– Je n’ai rien à vous dire de plus !
– Avec votre silence, vous êtes peut-être en train de couvrir un assassin. J’ai bien envie de vous coffrer et de vous mettre en examen pour complicité d’assassinat.

L’agent de sécurité n’était pas très malin, l’homme se rappela les conseils de son patron « les nuits de pleine lune, il faut absolument que tu puisses venir à la clairière et que personne ne puisse voir ta transformation en loup-garou. Imagine-toi la catastrophe si tu te transformais en plein milieu d’un bistrot ! » Là c’était pire, s’imaginer se retrouver en cellule derrière les barreaux avec une gueule de loup ! Perspective intolérable ce qui fait que le bluff du policier fonctionna.

– Il allait chez le chimiste ! Indiqua-t-il alors.
– Quel chimiste ?
– Le chimiste de chez Ladrome !
– Vous n’avez pas son nom ?
– Non, le maître disait simplement « le chimiste »
– Le maître ?
– Je veux dire : maître Gondard.
– Je peux les trouver où les coordonnées de ce chimiste ?

Le type fit un geste d’impuissance.

– Vous l’avez déjà vu ?
– Non !
– Bon on va se débrouiller.

Le siège social des laboratoires Ladrome est situé dans le quartier d’affaires de la Défense, mais la société possède un centre de recherches à Aubervilliers. C’est donc là, un peu au pif que se rendirent Bourdalou et son adjoint.

On n’entre pas là-dedans comme dans un moulin, il faut montrer patte branche et passer par un sas sécurisé.

– Police ! Se présenta le policier au planton de service. Est-ce que Maître Gondard venait ici ?
– Connais pas !
– T’as un registre, non ?
– Je ne sais pas si je suis autorisé à vous répondre, je vais demander à mon responsable.
– Tu laisses ce téléphone tranquille et tu me réponds, sinon on t’embarque !
– Oui !
– Oui quoi ? Il venait ici ?
– Oui !
– Et il rencontrait qui ?
– Le professeur Bérault.
– Il est là aujourd’hui ?
– Je ne sais pas, je vais appeler, je lui dis quoi ?
– Que la police veut lui poser deux ou trois questions.

Le planton appela, lui fit la commission, enregistra une réponse et raccrocha.

– Le professeur Bérault est en pleine expérience, il ne peut pas vous recevoir !
– C’est ce qu’on va voir ! Accompagnez-moi à sa porte !
– Je n’ai pas le droit !
– On va le prendre !

Le planton finit par obtempérer. Les deux policiers entrèrent dans un petit bureau vide mais s’ouvrant sur une pièce contiguë : le laboratoire de Bérault.

Pierre Bérault affiche une cinquantaine d’années et possède une certaine classe malgré son aspect chétif, visage régulier, yeux clairs, sans lunette, chevelure abondante, mais non ébouriffée.

– Police !
– Pas le temps, foutez-moi le camp, on ne vous a pas dit que j’étais sur une manipulation délicate ?
– Et votre manipulation, elle est sans doute plus importante que la mort d’un homme ?
– De quoi ? Qui est mort ?
– Maître Gondard !
– Il est mort ?
– Vois ne saviez pas ?
– Non !
– Ils en ont parlé aux infos !
– J’ai pas la télé, je ne lis pas les journaux et je ne m’en porte pas plus mal.

Bourdalou est stupéfait, d’une part parce qu’il est persuadé que Bérault ignorait réellement la mort de Gondard, d’autre part parce que manifestement il avait l’air de trouver la chose amusante.

– Vous n’aviez pas rendez-vous avec lui, hier matin ?
– Ça ne vous regarde pas !
– Je suppose que ses visites avaient un rapport avec l’affaire qu’il avait en cours…
– Et si vous me foutiez la paix ?
– Si vous nous cachez des choses je vous fais citer comme témoin assisté, dans un premier temps.
– Bon, là je n’ai pas le temps, passez chez moi après 19 heures, j’essaierais de répondre à vos questions !
– Vous êtes un malin, vous, et comme ça vous aurez le temps de préparer vos réponses.
– C’est pas tout à fait ça, mais j’aimerais réfléchir à ce que je peux vous dire ou pas !
– Parce qu’il y a des choses que voulez gardez pour vous ?
– Tout à fait, il y a des choses qui ne regarde pas la police.
– Et vous avez besoin de réfléchir pour faire le tri ?
– Oui, monsieur.
– Et si on se voyait à midi ?
– Impossible j’ai un repas d’affaires.
– Annulez-le !
– Surement pas !
– Bon, je sonnerais chez vous à 19 heures.

Les deux inspecteurs se retirèrent, dépités.

– Tu crois qu’on tient une piste ?
– J’en sais rien, mais j’aimerais comprendre les rapports entre ce mec et l’avocat ! Filoche-le pensant l’heure du repas, on ne sait jamais…

Sitôt les inspecteurs partis, Bérault prend son téléphone mais la personne qu’il veut joindre ne répond pas, il laisse un message.

« Est-ce que je peux venir aujourd’hui au lieu de jeudi ? »

Arrivé devant le sas, Bourdalou eut une idée :

– Vous enregistrez toutes les entrées-sorties sur un cahier ? Demanda-t-il au planton.
– Non, sur l’ordi ! Maintenant tout est sur ordi, on se demande comment ils faisaient avant…
– On peut voir ?

Le type leur laissa la place avec un soupir d’agacement

Gondard rendait visite à Bérault au moins une fois par semaine et la durée des entretiens excédait rarement dix minutes !

– C’est quoi ce cirque ?
– A mon avis ces deux-là n’étaient pas copains, ça sent le chantage, on en saura plus ce soir, on va le cuisiner.
– Et sinon ?
– On va se rendre au siège social, faudrait qu’on rencontre Elizabeth Chinchard et les deux frangins Ladrome, ça ne servira à rien mais faudra bien que ça figure sur le rapport. On fera ça à ton retour de filature

A 11 heures, Pierre Bérault quitte le site d’Aubervilliers et se rend en taxi avenue Victor Hugo.

– Bonjour professeur, madame vous attend dans la chambre rouge. Lui dit Corinne la jolie blackette qui fait office de soubrette en ces lieux.

– Elle est attachée ?
– Oui, monsieur !
– Détachez-là s’il vous plait, il faut qu’on cause avant.

Corinne précède Bérault dans la salle rouge, Elizabeth est attachée, per devant, complétement nue contre une croix de Saint-André. La soubrette lui défait ses liens.

– Oh ! Vois faites quoi tous les deux ? Proteste Elizabeth
– Faut qu’on cause ! Répond le professeur. Laissez-nous seul cinq minutes, Corinne, on vous rappellera.

– Tu savais que Gondard avait été tué ? Demande Bérault.
– Evidemment ! On aurait pu en parler après !
– Sauf que les flics sont sur mon dos, ils sont venus me faire chier dans mon labo !
– Qu’est-ce que tu en à foutre ? Tu as quelque chose à te reprocher ?
– Non ! Mais pourquoi venir me voir moi ?
– C’est leur méthode, ils frappent à toutes les portes ! Bon, faut pas t’énerver comme ça mon grand, il n’y a rien de grave ! Demande à Corinne de venir me rattacher.

Elizabeth Chinchard est une belle femme mature, grande, beaucoup de classe, port altier, peau bronzée; ses cheveux blonds cendrés plaqués sur le crâne ?

– Ces messieurs dames auront-ils besoin de mes services ? Demande Corinne.
– Pour l’instant non, mais ne vous éloignez pas trop on ne sait jamais. Ah où sont…
– Comme d’habitude ! J’ai disposé tout ce que vous pourrez avoir besoin dans la corbeille, monsieur ! Les capotes, le gel, le gode, les pinces, la bougie… Enumère-t-elle en pointant son index dans la corbeille. La cravache est à côté, la bâche aussi.
– Tu sais que t’es mignonne ? Lui dit Bérault.
– Oui, mais pas touche !

Et elle disparaît en dodelinant du croupion.

– J’aimerai bien vous observer un jour toutes les deux, ça doit être passionnant. Dit-il à Elizabeth.
– C’est peut-être passionnant, mais ça ne te regarde pas. Dépêche-toi le temps presse et on a déjà perdu un quart d’heure.

Et c’est parti ! Madame Chinchard est profondément masochiste.

Maso ? Eh oui, Nombre de grands cadres d’entreprise, de hauts fonctionnaires et autres décideurs qui dominent leur entourage tout au long de la journée, ont parfois envie d’inverser les rôles et de se sentir dominés à leur tour. Une inversion des rôles pour déstresser, en quelque sorte !

Elizabeth fréquentait de temps à autre le « Paddle-club », une boite de rencontre privée au droit d’entrée exorbitant, spécialisée dans les rencontres sadomaso.

Il y avait de tout là-dedans y compris des frapadingues. Certains étaient masqués, cela allait du petit loup qui ne servait à rien jusqu’à la vilaine cagoule. Si chez les femmes on trouvait de tout, chez les messieurs il y avait beaucoup de machos, de tatoués et de bodybuildés (que faisaient-ils dans la vraie vie, ceux-là ?), mais aussi des messieurs tout le monde. Elizabeth qui venait chercher des sensations fortes préférait ces derniers, être dominée par un freluquet lui semblait bien plus humiliant et donc excitant que par un lutteur de foire.

Pierre Bérault ne payait pas l’entrée, être cousin de l’éclairagiste était en l’occurrence bien pratique. Il adorait faire des petites misères aux femmes consentantes avant de les baiser sauvagement. Bien sûr, il s’était fait une raison, sa constitution de gringalet ne lui permettait pas de jouer avec les canons du lieu, mais comme il n’y avait pas que des canons…

Il fut donc agréablement surpris quand cette belle quadragénaire au port altier lui demanda tout de go :

– Ça te dirai de t’occuper de moi ?

Ça lui disait, Elizabeth aimaient plein de choses (nous allons y revenir) Pierre Bérault dominait avec courtoisie s’inquiétant constamment de savoir si ce qu’il faisait subir à sa victime lui convenait. Tout le contraire d’une brute en fait.

Une certaine complicité s’instaura entre eux deux. Et puis soudain Elizabeth Chinchard se retrouva sous le feu médiatique, on parla d’une belle PDG destituée avec photo à l’appui. Le loup était insuffisant, la cagoule noir ridicule, elle proposa en conséquence à Bérault qu’il vienne lui faire ses petites misères à domicile. Du coup leur complicité se renforça.

Et ces explications nécessaires étant fournies, nous pouvons revenir au présent.

Le scénario est désormais bien rodé, mais il y a des variantes, et heureusement qu’il y a des variantes sinon ce serait monotone.

– Alors vieille pétasse, tu vas encore être mon objet !. Commence-t-il en lui pinçant et tortillant les tétons.
– Aïe !
– Ta gueule, je ne veux pas t’entendre, chiennasse, ouvre la bouche, tiens avale.

Il lui crache plusieurs fois dans la bouche.

– T’es bonne qu’à ça, à te faire cracher dans la gueule, bourgeoise dégénérée !

Bérault est déjà en plein dans le trip et se déshabille à la hussarde dévouant ainsi une bite magnifiquement bandée.

– Tu la voudrais ma grosse bite ? Dans sa chatte du pute ? Ben non je préfère me branler que d’aller me perdre là-dedans.

Et le voilà qui s’empare des pinces et sans se presser, il en pose une sur chaque téton, provoquant des grimaces de la part de sa soumise consentante. Et après les tétons, ce sont les grandes lèvres, et là ce ne sont plus des grimaces mais des cris de douleur. Quelques larmes viennent perler aux coins de ses yeux.

– C’est ça chiale, tu pisseras moins !

Bérault se demande s’il n’en fait pas trop, mais il sait aussi qu’Elizabeth possède un mot de sécurité pour tout arrêter, et que s’il n’obtempérait pas dans ce cas-là, Corinne avait instruction d’intervenir.

Loup02 

Il s’empare ensuite d’une cordelette avec laquelle il entoure son sein gauche, puis il serre fortement comprimant ainsi l’organe, puis passe à celui de droite lui faisant subit le même traitement. La poitrine ainsi comprimée ressemble alors une étrange paire de ballons dont la couleur vire au rose légèrement violacée.

Bérault allume la bougie, l’approche des seins de la belle suppliciée, et l’incline afin que la cire fondue puisse couler sur le téton.

Bien sûr ça ne brule pas, enfin presque pas mais la douleur qui se répète au fur et à mesure que les gouttelettes tombent et se solidifient est bien là. De nouveau Elizabeth grimace et larmoie.

Ses bouts de seins sont désormais recouverts d’une gangue de cire de bougie.

Le temps a passé vite, par pure délire, il vient lui marquer le front avec un gros feutre rouge, il marque juste « Salope », inutile d’en faire de trop.

Il la détache de la croix. Facile puisqu’elle était juste immobilisée avec des clips aux poignets et aux chevilles. Il installe la bâche

– A genoux, morue !

Elle le fait, sachant pertinemment ce qui va se passer.

– Corinne, vient voir ta patronne comme elle est jolie.
– Oh, vous avez bien arrangée Madame ! Dit simplement celle-ci.
– T’as vu comme je bande ?
– Je vois bien, mais cela ne m’intéresse pas.
– Tu pourrais faire un effort ?
– Vous devriez penser à autre chose, si vous ne débandez pas un petit peu, vous n’arriverez pas à pisser sur Madame.

Et du coup, Elizabeth éclate de rire.

– Qu’est-ce qu’il y a de drôle ? Feint de s’étonner Bérault.
– Ratatouille ! Dit alors Elizabeth.

Elle vient de prononcer le mot qui met fin à la domination.

– Ah, bon, on arrête ? Ça a été, je ne t’ai pas fait mal ?
– Mais, non, tu as été très bien comme d’habitude ! Je suis toute excitée maintenant, tu peux me pisser dessus si tu en a envie, mais après je veux que tu m’encules ! Et dépêche-toi sinon tu vas être en retard au labo !
– Alors, ouvre bien ta bouche.

Et Bérault remplit le gosier de la belle businesswoman de son urine. Elle adore ça et s’en pourlèche les babines. Puis elle s’installe en levrette sur la bâche humide de la pisse de l’homme. Lequel après s’être protégé comme il se doit, la pénètre à la hussarde par le petit trou et la fait monter au ciel.

Kevin Perrotin, l’adjoint de Bourdalou rend compte de sa filature :

– J’ai suivi Bérault ! Tu sais où il est allé ?
– Non, mais tu vas me le dire !
– Chez Elizabeth Chinchard !
– Ben v’la aut’choses!

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Boris
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Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 13:59

Les loups-garous de Paris – 1 – Andréa la louve par Boris Vasslan

louve

 

Bonjour, je suis Théo, 45 ans divorcé, voyageur de commerce.

 

Un jour j’ai tranché la tête du chef d’une meute de loups-garous ! Vous ne me croyez pas ? Lisez donc mon histoire :

1 – Andréa, la louve

 

J’étais en déplacement dans cette bonne ville d’Angers et c’est là que tout a commencé.

 

Je vais boire un pot dans une brasserie en attendant l’heure de mon train quand saisi d’une subite envie de pisser, je me rends aux toilettes.

 

Il y a deux urinoirs mitoyens, celui de gauche est occupé par une espèce de monsieur tout le monde en costume gris clair, légèrement enveloppé le bonhomme je trouve !

 

Donc, comme je ne fais rien comme tout le monde, je me lave les mains d’abord et me fais la réflexion que le citoyen met un temps fou à accomplir sa pissette.

 

Je me dirige vers l’urinoir et là je m’aperçois que le type ne pisse pas, il se masturbe. Ce qui est son droit le plus absolu, même si l’on peut s’étonner qu’il le fasse en ce lieu !

 

Et alors là, il se passe quelque chose, je ne veux pas regarder, mais je regarde quand même.

 

Ah, oui ! Précisons les choses : Je suis hétéro, j’adore les belles femmes, surtout celles qui ont des gros seins. Mais j’ai des petites tendances bi, ainsi je ne suis pas insensible au charme d’une belle bite, j’en ai même sucé quelques-unes dans des cabines de sex-boutiques dans des moment de grande excitation et ça m’a bien plu. J’ai aussi essayé la sodo, juste une fois, le mec était bourrin et j’ai arrêté les frais vite fait et puis avouez que se faire sodomiser dans une cabine de sexshop, comme romantisme on peut trouver mieux !

 

Tout ça pour vous dire que sentant qu’il pourrait se passer quelque chose, j’adressais un sourire de connivence à mon voisin de pissotière après avoir déballé mon propre engin.

 

Et spontanément on s’est caressé mutuellement la queue.

 

– T’es du coin ? Me demande-t-il.

 

Pourquoi cette question ?

 

– Non, Paris !

– Tu suces ?

 

J’opine du chef pour lui signifier qu’effectivement, je peux pratiquer ce genre de choses. Il m’invite à le suivre dans la cabine.

 

Pas un mot, le mec se déshabille, du coup j’en fait de même, délire pour délire, allons-y, mais je n’enlève pas mon pantalon, ni mon caleçon, les laissant s’affaler sur mes chevilles.

 

Le type est pratiquement glabre, mais possède un énorme tatouage en couleur représentant une tête de loup, il y a aussi une inscription en allemand que je ne déchiffre pas, n’ayant jamais étudié cette langue.

 

Il s’arcboute me signifiant par-là qu’il souhaite que je lui suce le zigouigoui..

 

Et soudain j’ai un flash de mémoire, faut dire que je lis beaucoup : à l’annonce la débâcle de l’Allemagne nazie, des groupes de nazillons ne supportant pas la défaite se sont organisés en commandos terroristes sous la houlette du fou sanguinaire Heinrich Himmler pratiquant assassinats et sabotages à qui mieux mieux ! Ces tarés avaient choisi comme nom les « werwolf », autrement dit les loups-garous. L’armistice ne les pas fait taire, ils ont continué et ils ont recruté…

 

Eh bien, croyez-moi, je n’ai pas envie, mais pas envie du tout, de faire une pipe à un gros nazi plein de graisse !

 

– Bon, on en reste là ! Dis-je en remontant mon pantalon.

– C’est quoi le problème ?

 

Et à ce moment le mec m’agrippe prestement les tétons, fortement, très fortement et m’en mord un avant que je puisse réagir.

 

– Tu ne me touches pas, OK ! Protestais-je fermement. J’ai dit qu’on arrêtait !

 

Le mec ne dit rien et récupère ses fringues.

 

J’ai l’impression que ce con m’a mordu au sang, je vérifie, effectivement, ça saigne.

 

– Tu m’as mordu connard !

 

Pas de réponse ! Je lui flanquerai bien un pain, mais je ne ferais pas le poids. Je me suis rhabillé avant lui, je me barre en le traitant de gros con, mais il ne répond toujours pas.

 

Je me précipite dans une pharmacie acheter du désinfectant, puis dans les toilettes d’un bistrot où je me m’applique.

 

Peu rassuré, on ne sait jamais avec le sang, j’ai fait faire un test en rentrant à Paris. Négatif, ouf, mais mon téton a du mal à cicatriser.

 

Le lendemain, en me rasant, je constatais que ma barbe semblait bien plus fournie que d’ordinaire.

 

« Ça n’a pas de sens, je dois me faire des idées ! »

 

Mais en retirant mon pyjama afin de prendre ma douche, je constatais que mon système pileux était devenu fou, j’avais des poils partout.

 

Et le jour suivant ce fut pire.

 

J’allais voir mon médecin traitant, qui ne put rien faire d’autre que de rédiger une lettre pour un collègue dermatologue lequel ne pouvait pas me recevoir avant trois semaines.

 

Je pris donc mon mal en patience supportant les remarques imbéciles de mes collègues féminines :

 

– Qu’est-ce que tu piques, aujourd’hui !

 

Nuit du 1er et 2 octobre

 

Ce soir-là, je ne sais pas ce qui m’est arrivé, j’ai eu l’impression de voir les choses qui m’entouraient à travers un filtre rouge, puis j’ai eu comme une sensation d’étouffement.

 

Il faut que je sorte, je prends ma bagnole et me dirige vers la forêt de Saint-Germain. Pourquoi cette direction ? Je n’en sais rien, il me paraissait évident qu’il fallait que je la prenne.

 

J’ai l’impression qu’une force invisible me guide et m’indique où je dois me rendre. Sur place je me gare dans une contre-allée. Il y a d’autres voitures, des motos aussi. J’ai chaud et me débarrasse de tous mes vêlements que je laisse dans la voiture. J’enlève aussi mes chaussures. Je cache la clé près d’un pneumatique. Mon corps est maintenant entièrement recouvert de poils drus. La lune est pleine et le ciel dégagé, j’y vois comme en plein jour.

 

Pris d’une irrésistible pulsion, je me mets à courir à toutes jambes. Je suis un loup-garou !

 

J’arrive dans une clarière où un groupe de loups tourne en rond. Une louve s’écarte du groupe, s’approche de moi et me renifle le cul.

 

– Baise-moi, je m’appelle Andréa.

 

Une louve nymphomane qui cause et qui s’appelle Andréa ! Je vais me réveiller quand ?

 

Je pénètre la femelle sauvagement en lui montant dessus tandis qu’autour de nous toute la horde se met à forniquer en tous sens.

 

La jouissance sexuelle est intense, je n’ai jamais connu ça ! La louve gémit et hurle, sans doute de plaisir, je me surprends à faire de même !

 

Je me repose un peu en me léchant les pattes de derrière, les loups vont et viennent, baisent et puis se calment. Un groupe compact s’est formé autour d’un grand loup, sans doute le chef de meute.

 

La femelle revient vers moi, elle en veut encore, qu’à cela ne tienne, ma bite de loup est en bonne forme.

 

Un gros nuage passe cachant le disque lunaire, quelques gouttes de pluie commencent à tomber, mais ça ne va pas s’arranger. La horde se précipite vers la contre-allée là où sont garées les voitures.

 

Des loups dans les voitures ? On aura tout vu ! Je vais faire comment pour conduire avec des pattes de loup ?

 

Mais, je me rends compte que je redeviens humain. Chic je vais pouvoir conduire, je récupère ma clé de voiture, puis mes vêtements et mes chaussures, mais voilà qu’une dame mature aux cheveux blond vénitien avec des lunettes et un joli sourire frappe à la vitre.

 

– Bonjour, je m’appelle Andréa, c’est avec moi que vous avez baisé tout à l’heure !

– Euh, ah bon, enchanté !

– Il faudrait qu’on parle ! Vous pourriez venir chez moi à 18 heures, voilà ma carte.

– C’est pour parler de ce qui nous arrive ?

– Bien sûr ! Mais attention Gondard va surement vous contacter aussi, faites-le poireauter, il faut absolument que je vous voie avant lui.

– Qui c’est Gondard ?

– Pas le temps de vous expliquer ! Mais faites gaffe, ce type est hyper dangereux, ce soir vous saurez tout. Excusez-moi, je file.

 

Marante la nana, rien d’une vamp, elle doit avoir dépassé la cinquantaine, mais il émane d’elle une sensualité très trouble et une gentillesse naturelle.

 

Je vais pour démarrer, quand un type frappe à la vitre, décidément ce doit être une manie locale.

 

– Vous êtes nouveau, n’est-ce pas ?

– Peut-être bien, mais qui êtes-vous ?

– Gondard, le chef de meute, j’aimerais m’entretenir avec vous au plus tôt.

– Je vais devoir descendre en province pour mon boulot. On pourrait se voir mercredi si vous voulez ?

– Alors à 20 heures chez moi mercredi ! Voici ma carte.

 

Je ne sens pas ce mec, sans doute un ancien militaire, cheveux très bruns, visage bronzé, grosse moustache et lunettes noires, Monsieur se prend pour un chef, il doit d’ailleurs être chef de quelque chose puisqu’il s’est présenté comme étant chef de meute. Quelque part, il me fait froid dans le dos.

 

Mardi 2 octobre

 

J’ai bien sûr accepté l’invitation d’Andréa. Si elle a des renseignements sur ce qui nous arrive, je l’écouterais bien volontiers.

 

Je suis rentré chez moi et j’ai essayé de dormir un peu, au réveil ma pilosité insolite avait complètement disparue. Bizarre.

 

Trop fatigué pour aller travailler, j’ai posé une journée de vacances et en fin d’après-midi j’ai pris le métro pour me rendre chez Andréa, à l’autre bout de Paris dans le quartier de Beaugrenelle..

 

Evidemment j’ignore tout de cette femme, je ne sais même pas si elle vit seule… J’achète un bouquet de fleurs, par politesse.

 

Elle me reçoit avec le sourire, elle est habillée de façon très sobre, pantalon en jeans et petit haut orange sans grande originalité mais laissant découvrir de jolies épaules. Et toujours ses petites lunettes !

 

– Merci pour les fleurs, elles sont très jolies. Entrez et asseyez-vous, nous avons beaucoup de choses à nous dire ! Vous voulez boire quelque chose ? Bière ? Jus de fruit ?

– Je veux bien un jus de fruit.

 

Elle me demande alors comment « ça m’est arrivé ». Ça m’embête un petit peu, elle n’a pas besoin de savoir que je fais parfois des trucs avec des mecs.

 

– J’étais en déplacement, j’ai dragué une nana, on a couché ensemble, elle était assez agitée, et elle m’a mordu un téton jusqu’au sang…

– Ça s’est passé où ?

– A Angers !

– Encore ? Ils sont toute une bande là-bas.

– Pardon !

– Je vais vous expliquer. Mais ne le prenez pas mal, mais vous venez de me mentir !.

– Mais…

– Tss, tss, je vous en prie, la situation est déjà assez compliquée comme ça ! Seul un homme peut contaminer un autre homme et seule une femme peut contaminer une autre femme. Heureusement quelque part car sinon, on serait déjà complètement envahi.

 

Touché !

 

– Bon, j’avoue c’était avec un homme… un moment d’égarement…

– Qu’on s’entende bien, je ne suis pas là pour vous juger, mais la situation est beaucoup plus grave que vous ne le pensez. On peut s’en sortir mais il faut que les choses soient claires.

– Pour l’instant je n’y vois pas clair du tout ! Répondis-je

– C’est normal que vous ne compreniez pas, je suis là pour vous expliquer. Je vais vous mettre à l’aise, je fréquente quelques cercles libertins et malgré mon âge, j’ai encore un certain succès. C’est au cours d’une de ces soirées qu’une cinglée m’a mordue l’orteil jusqu’aux sang, je lui ai retourné une mandale, mais le mal était fait. Le lendemain j’avais des poils partout. J’ai un ami dermato qui n’a rien compris, il l’a donné juste une crème épilatoire. Mais avant de continuer une question me brûle les lèvres…

 

Qu’est-ce qu’elle va me sortir ?

 

– Vous êtes homo ?

– Non, mais pourquoi cette question ?

– L’homme qui vous a mordu, c’était dans un moment d’intimité, non ?

– Oui, bon, je ne sais pas trop ce que je suis, et je m’en fous, disons que j’adore les femmes, mais que parfois j’ai des petits fantasmes bitophiles.

– Gros coquin ! Et quand nous étions en loup et que vous m’avez baisé, qu’avez-vous ressenti ?

– Une grande jouissance, quelque chose d’exceptionnel.

– Ça crée des liens non ?

– Si on veut !

– Si on l’a fait en loup, rien ne nous empêche de le faire en humain ?

 

V’la autre chose !

 

– Serait-ce une proposition ?

– C’en est une, à vous de voir si ça vous intéresse.

– C’est à dire…

– Je ne vous plaît pas ?

– Si, je vous trouve charmante, vous avez un beau sourire, mais disons que je ne m’attendais pas…

– Oui, en fait, vous ne trouvez pas vos mots !

– C’est un peu ça, oui !

 

J’ai failli lui dire que j’étais d’abord venu pour avoir des explications, mais la situation était tellement insolite…

 

– Et si je vous montre mes nichons, vous serez davantage motivé ?

 

Elle n’attend pas ma réponse, et d’ailleurs, que répondre ? La voilà qui se débarrasse de son haut, dévoilant un joli soutien-gorge noir avantageusement rempli. Elle le dégrafe.

 

Il sont très beaux ses seins, bien ronds, comme je les aime. Elle est marrante Andréa ! Oh, elle est loin d’être un canon, elle est de taille modeste, un tout petit peu enveloppée, mais au risque de me répéter : quel beau sourire charmeur !

 

– Ça vous plaît ?

– Faudrait être difficile !

– Caressez-les, j’adore qu’on me caresse !

 

Je le fais, sa peau est remarquablement douce. Je fais d’abord mon timide, puis l’excitation et la montée de mon érection m’entraînent à devenir plus hardi. Cette fois je pelote et je bande de plus en plus.

 

– Je peux les embrasser ?

– Ils ont à vous, faites-moi ce que vous voulez, mais ne mordez pas !

 

Et allons-y ! Je me régale de ses gros tétons érigés.

 

– Bandez-vous ?

– Je croie bien !

– Je peux vérifier ?

– Faites comme chez vous !

 

Andréa me tâte la braguette et après s’être assurée de la bonne raideur de la chose, dézippe la fermeture, vient farfouiller à l’intérieur de ses petites mains agiles et sort Popaul de sa cachette..

 

Elle me décalotte et me branlotte quelques instants, avant de plonger son visage et de mettre tout ça dans sa bouche et de se livrer à une série de savants pompages.

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Puis, elle relâche la bite, mais c’est pour mieux titiller le gland de sa langue frétillante, juste quelques instants, avant de se redresser, satisfaite de ce qu’elle vient de faire.

 

– Hum, j’adore sucer des bites ! Je suis coquine, hein ? Maintenant, on va peut-être se mettre à l’aise !

 

Ben oui, après ces mises en bouche (c’est le cas de le dire) le moment est venu d’aller plus loin.

 

– Tu gardes tes chaussettes ? Me demande-t-elle en passant ainsi au tutoiement.

– Euh…

– C’est comme tu veux, mais admet qu’elle ne sont pas terribles !

 

Du coup je les retire.

 

Me voilà donc débout et complètement à poil. On fait quoi ? On va où ? Sur le canapé ? Dans sa chambre ?

 

Andréa se pointe devant moi et m’attrape mes tétons et me les tortille, J’adore ce truc.

 

– C’est bon !

– Je sais bien que c’est bon, c’est pour ça que je te le fais.

– Mais comment tu as su que j’aimais ça ! Ahh, c’est bon !

– Tous les hommes aiment ça, enfin presque, je te fais pas mal ?

– Non, c’est bon !

– Tu sais je suis très coquine et je n’ai pas beaucoup de tabous, je suppose que toi aussi, tu dois aimer plein de choses ?

– Ben…. Oui..

– Si tu as des envies particulières, faut me le dire.

– On va voir…

– Autrement dit, c’est à moi de trouver ? Tu ne serais pas un peu timide comme mec ? Quand tu suces des bites, tu fais aussi ton timide ?

– Je ne suis pas timide.

– Tu parles ! Tourne-toi, que je vois tes fesses.

 

Elle pousse un sifflement admiratif ! Je découvre donc deux choses la première c’est la dame siffle très bien, la seconde c’est que c’est la première fois que quelqu’un s’extasie à la vue de mon derrière.

 

– Quel beau cul, quand même !

– Qu’est-ce qu’il a de spécial ?

– On peut en faire des choses avec un cul ! Les petites fessées tu aimes bien ?

– Ça peut être amusant… euh, si c’est pas trop fort.

 

Elle s’assoit alors sur le canapé et m’invite à me coucher sur ses cuisses. Y’a combien de temps que je n’ai pas joué à ce jeu-là ? Y ais-je déjà joué ailleurs que dans mes fantasmes, d’abord ?

 

Andréa a des petites mains, mais elle tape fort.

 

– Tiens, vilain garçon, ça t’apprendra à faire des bêtises !

 

Ah bon, on est dans un jeu de rôle ? Je n’aime pas les jeux de rôles et je me demande combien te temps elle va me faire ça.

 

Et elle tape, et elle tape.

 

– T’aimes ça, hein pédale ?

 

Je ne me considère pas comme un pédale, mais si ça lui faire plaisir de me traiter de noms d’oiseaux, grand bien lui fasse.

 

Et alors que cette fessée imprévue commençait à m’énerver, je ressens maintenant comme un étrange picotement, comme si la douleur se sublimait pour laisser place à un plaisir aussi trouble qu’indéfinissable.

 

Mais Andréa doit avoir les mains douloureuses, elle s’arrête.

 

– Allez, relève-toi, tu as vu dans quel état tu m’as mise ? Me dit-elle en écartant les cuisses.

 

Le fait est que ça dégouline sévère !

 

– Lèche !

 

Vous pensez bien que je ne vais pas dire « non » ! Et je plonge là-dedans comme une abeille dans un port de confiture.

 

Je me régale de sa mouille, de ce goût particulier où se mélange le sucré, le salé et l’acide. Et tandis que ma langue ne chôme pas, la petite rousse pousse des petits cris de plaisir qui me ravissent à entendre.

 

Son clito est érigé comme une mini bite, ma langue s’enroule autour, une fois, deux fois, trois fois, Andréa se tétanise, hurle et remouille.

 

Mon égo est content : j’ai réussi à la faire jouir.

 

Elle souffle quelques instants, la mine toute épanouie.

 

– Faut que j’aille pisser ! M’annonce-t-elle. Ça t’intéresse ?

– Oui, pourquoi pas ?

– Je savais bien que t’étais un petit vicieux ! Tu fais ça souvent ?

– Ben, quand je vivais avec ma femme, elle ne fermait jamais la porte, alors je regardais, ça ne la dérangeais pas, mais ça n’a jamais été plus loin, je lui ai demandé, mais elle remettait toujours à plus tard.

– T’aurais voulu qu’elle te fasse quoi ?

– Qu’elle me pisse dessus !

– Sur le corps ? Sur la bite ? Dans la bouche ?

– Tout ça !

– Tu l’a jamais fait, alors ?

– Si avec des putes !

– Et ça t’as plu ?

– Oui !

– Allez viens !

 

Et nous voilà partie dans la salle de bain. La petite dame possède une baignoire et m’invite à m’y installer. Je n’aime pas le contact avec mes fesses, c’est froid, mais on s’habitue. Andréa me rejoint. Je me dispose le mieux possible afin que son pipi vienne arroser mon visage.

 

Et tout d’un coup, la source jaillit, J’avale ce que je peux, je me régale de ce bon pipi au gout de bière salée, André rigole de tout son soûl. J’adore sa décontraction et sa fantaisie.

 

– T’as envie, toi ? Me demande-t-elle.

– Je peux essayer.

– Ben oui, essaie !

 

On inverse les positions. Il y a quelque chose d’infiniment troublant à voir une femme la bouche ouverte attendant qu’on lui pisse dans la bouche.

 

Et c’est qu’elle aime ça la coquine, elle nous avale ça comme si c’était du Ruinart. Je lui en ai mis sur ses lunettes, ça la fait rigoler, je vous dis, elle rigole tout le temps.

 

Elle approche sa bouche de la mienne, on s’embrasse enfin, un long baiser, sensuel et baveux à l’arrière-goût particulier, mais qui ne fait qu’ajouter à l’excitation.

 

Je vais pour m’extirper de la baignoire, mais Andréa m’en dissuade.

 

– Tourne toi, je vais te faire quelque chose !

 

Elle ne va pas recommencer à me donner des fessées, j’espère ?

 

– Putain, t’as le cul tout rouge, je n’ai pourtant pas tapé si fort, t’as la peau qui marque ?

– Possible !

 

Et voilà que je sens sa petite langue virevolter autour de mon troufignon. J’avoue, cher lecteur que si j’avais déjà léché quelques rares anus féminins avec beaucoup de plaisir, on ne m’avait jamais prodigué cette délicieuse privauté sur ma personne. C’est agréable, ça me donne des frissons, des gazouillis, j’aime !

 

Et soudain la langue disparait, je sens un doigt qui me tripote le trou du cul, qui le pousse, qui veut y pénétrer. Il est le bienvenu ce doigt, je m’ouvre, ça entre et le doigt se met à gigoter dans mon fondement. C’est trop bon !

 

– T’aimes ça, un doigt dans le cul ?

– J’adore, continue !

– Qui c’est qui te faisais ça, ta femme, les putes.

– Les putes, oui !

– Elle étaient gentilles au moins !

– Celles que je fréquente sont très gentilles.

– Aujourd’hui c’est moi ta pute ?

– Ah, bon, tu me diras combien je te dois !

– Nous ferons les comptes plus tard ! M’annonce-t-elle d’un air solennel avant d’éclater de rire.

 

Je vous dis, elle rigole tout le temps, mais ça l’empêche pas de continuer à me doigter la rondelle.

 

– Tu t’es déjà fait enculer ? Je veux dire par une bite ?

– Ben oui, une fois et c’était pas terrible !

– Ça t’a passé l’envie de recommencer ?

– Non, c’est pas ça, disons que je n’ai pas eu l’occasion, et puis je ne cherche pas non plus.

– Mais si l’occasion se présentait…

– Je le ferais, enfin j’essaierais, je fantasme toujours là-dessus.

– Et t’as pas honte ?

– Non, pourquoi ? Je devrais ?

– Tu sais, il m’arrive parfois d’aller au « Guignol bleu », c’est une boite où il y a pas mal de bisexuels des deux sexes, des travelos aussi… j’adore voir des mecs d’enfiler, souvent pour faire ça, ils se planquent dans des cabines, mais pas toujours, certains aiment s’exhiber. Ça te dirait qu’on y aille ensemble un de ces jours.

– Pourquoi pas ?

– Bon. On va finir en beauté, sors de là-dedans et essuie-toi un peu, on va aller sur le canapé et tu vas m’enculer !

– Mais avec grand plaisir !

 

Andréa s’est mise en levrette, les cuisses écartées, le cul relevé ! Elle a le cul joli.

 

– Je peux lécher un peu avant ?

– Si tu n’as pas peur de l’odeur, vas-y ! On est des loups-garous, on n’a pas besoin de capote.

– Je préfère quand même…

– Comme tu veux !

 

Elle m’a parlé d’odeur. Quelle odeur ? J’approche mon visage, je hume, je sors ma langue, évidemment ça ne sent pas la savonnette, un petit goût âcre, un léger parfum d’andouillette… mais pourquoi m’a-t-elle dit ça ? Pour tester si j’ai des tendances scatos ? Bref, passons.

 

Et après m’être régalé ce cette petite feuille de rose, je m’encapote, et approche ma bite du trou mignon. Ça entre là-dedans comme une cuillère dans un moka. Je m’agite en me disant qu’excité comme je suis-je vais peiner à tenir la distance.

 

Mais heureusement, après à peine une minute de coup de piston, Andréa commence à couiner, et plus je pistonne, plus elle couine, je n’ai rien chronométré (il ne manquerait plus que ça !) mais cette sodomie n’a duré que le temps d’une chanson, se terminant pour moi par une éjaculation abondante et pour Andréa par un cri de plaisir suivi d’un état second empreint de béatitude.

 

Elle m’a ensuite nettoyé la bite avec sa petite langue agile, se régalant de mon foutre.

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Boris
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Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 13:54

Le cadeau de Nathalie
(Une histoire d’amour trans et bisexuelle) par Boris Vasslan

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Le cadeau de Nathalie

Ce récit étant de pure fiction, je tiens à préciser qu’il n’y a rien d’autobiographique là-dedans (ou si peu..)

Bonjour : je m’appelle Boris, j’ai 40 ans depuis peu, je suis divorcé. Après un premier mariage catastrophique, j’ai juré de ne plus recommencer, je vis maritalement avec Nathalie. Ce n’est pas spécialement mon genre de femme Nathalie ! Elle est brune aux cheveux courts, moi qui adore les blondes aux chevelures de lionne, elle est têtue comme une bourrique et n’a jamais voulu changer de look. Sa peau est très pâle, elle n’aime pas le soleil, (c’est d’ailleurs réciproque), moi qui adore les belles peaux satinées. Enfin sa poitrine est plutôt menue, charmante mais menue, moi qui serais plutôt branché sur les hypertrophies mammaires. Mais allez donc savoir pourquoi, la Nathalie je l’ai dans la peau, elle est gentille, elle aime bien faire l’amour et n’est pas avare de fantaisie, tout en étant malgré tout beaucoup moins obsédé que moi ! On s’entend bien, elle me laisse beaucoup de liberté, si je rentre deux heures en retard, il suffit que je lui dise que je vais être en retard, elle ne cherche pas à en savoir plus, et moi je n’ai pas besoin d’inventer une panne de bagnole, ou un pot qui s’est éternisé ! Bien sûr il y a la réciproque, elle disparaît parfois un samedi entier, elle fait peut-être les magasins, puisqu’il n’est pas rare qu’elle revienne avec quelques fringues ou autres emplettes, mais ne fait-elle que cela ? Je ne cherche pas à savoir… Nous sommes heureux quand nous sommes ensemble et nous cherchons à nous faire plaisir. Ce n’est pas si mal non ?

Donc quelques jours avant mes quarante printemps, Nathalie me posa la question :

– Qu’est-ce qui te ferait plaisir pour ton repas d’anniversaire ?
– Je ne sais pas moi ! Pourquoi pas un cochon de lait aux figues, tu saurais faire ?
– Bien sûr que je saurais faire ! Et comme vin ?
– Un bon petit Bordeaux, ce sera très bien !
– Et le reste ?
– Pour le reste, je te fais confiance ?
– Je crois que tu ne seras pas déçu !

Elle m’a rarement déçu de toute façon, elle m’a bien parfois offert des fringues qu’il a fallu changer, mais est-ce si grave ?

Mercredi 12 avril 1961

Ce jour a marqué doublement le destin de l’humanité (du moins de mon point de vue.) C’est en effet ce jour-là que les Russes (on disait les Soviétiques à l’époque) envoyèrent dans l’espace le premier cosmonaute, un dénommé Youri Gagarine dont peu de gens se souviennent. Le deuxième évènement important ayant eu lieu ce jour-là fut la naissance d’un petit garçon que ses parents prénommèrent Boris, le préposé à l’état civil refusant d’enregistrer Youri, mon père à l’époque communiste enthousiaste et convaincu (il déchanta comme plein d’autres, mais plus tard) proposa alors le premier prénom russe qui lui venait à l’esprit !

jeudi 12 avril 2001

Une petite pensée pour ce pauvre Gagarine qui n’est plus là pour fréter le 40ème anniversaire de son petit tour du monde à bord de la capsule Vostok, cette andouille ayant péri dans un crash d’hélicoptère. Il va être 19 heures. Je rentre du boulot, tout gai, je sais que Nathalie m’aura préparé avec amour la table de la salle à manger, avec une belle nappe, la vaisselle des grandes occasions, des petites bougies, le cadeau traditionnel.. Bref je vais me faire chouchouter. Je monte les escaliers, le cœur battant, guilleret comme un pinson ! Je suis devant la porte, je pourrais ouvrir, mais je préfère que Nathalie vienne m’accueillir. Dring ! Dring ! Personne ! Je sone de nouveau, j’entends sa voix :

– Voilà, voilà !

Je comprends le contretemps, elle doit regarder si rien ne cloche dans ses préparatifs.

Elle m’ouvre ! Oh ! Le choc ! Mon dieu qu’elle est belle ? D’où sort-elle cette robe décolletée, fendue à mi-cuisse qui la moule parfaitement ?

– Bon anniversaire mon chéri !
– Mais tu es superbe !
– Tu trouves ? Je l’ai acheté express, elle te plait ?

Tu parles qu’elle me plait, elle m’excite même, du coup je roule un patin à ma femme, et me voilà avec un début d’érection, après tout lui faire l’amour en guise d’apéritif ne serait pas une mauvaise idée, et c’est peut-être ce qu’elle cherche justement ! Je le lui dis :

– Hum, je baiserais bien !
– Moi aussi, mais ce n’est pas dans mes plans immédiats !

Là je suis sur le cul ! Des plans pourquoi des plans ? On fait ce qu’on veut non ?

– Laisse toi guider, tu ne seras pas déçu, je t’ai dit !

Bon, la porte de la cuisine est fermée, mais aucune odeur de cuisine ne vient me titiller mes narines, il se passe des choses bizarres aujourd’hui, peut-être après tout a-t-elle demandé les services d’un traiteur afin d’être plus présente avec moi, ce soir ? Ça m’embête quelque part parce que j’aime quand elle me fait la cuisine, mais ça part d’une bonne intention. Je me dirige vers les toilettes pour faire un petit pipi, en passant je jette un œil sur la table de la salle à manger. Non seulement rien n’est prêt, mais elle n’est même pas débarrassée, du coup l’hypothèse du traiteur ne tient plus tellement. Et puis, je finis par comprendre, on va sortir ! Mais quelle idée, elle sait que je ne suis pas trop  » restaurant  » surtout pour les occasions. Me voici contrarié, mais bon, ça partait d’un bon sentiment, je décide d’essayer de faire contre mauvaise fortune, bon cœur !

– Je t’emmène manger quelque part ! Et je ne dirais pas où, c’est une surprise ?
– Mwais !

Ma voix semble contenir un ton de dépit, elle s’en inquiète !

– Oui, je sais ! Tu n’aimes pas fêter les évènements au restaurant, mais encore une fois fais-moi confiance, et si vraiment ce soir j’ai tout faux, je te refais un repas ici dimanche avec tout ce dont tu as envie, ça colle comme ça ?
– Ça devrait aller !
– Bon, allez ! Viens me faire un bisou !

N’empêche, je suis déjà moins excité.

– Attends ! Je vais pisser d’abord !
– Tu veux que je te la tienne ?

Qu’est ce qui lui arrive ? Elle a pris des aphrodisiaques ou quoi ? Elle m’a l’air excité comme une puce, et tout ça pour ne rien faire ! J’espère que son plan ce n’est pas un club échangiste ou un truc comme ça ! Je sais que certains font restaurant ! Mon dieu ! Pas ça !

– Si tu me la tiens, je vais bander, et si je bande, je ne pisse pas !

Elle se pointe quand même, me regarde me débraguetter, attrape ma queue !

– Vas-y pisse !

Je n’y arrive pas, elle me bloque !

– Pisse ou je te branle !

Et si je saisissais l’occasion ? Si je la piégeais, faire l’amour tout de suite, ça va la calmer et on échappera peut-être à son club à la gomme ! Je me retiens ! Du coup la voici qui me branle ! Je bande comme un malade. Et puis elle m’abandonne !

– Allez ! Dépêche-toi on va être en retard !

La salope, elle l’a fait exprès pour m’exciter ! Qu’est-ce que je fais ? Je la viole ? Il n’y a pas de viol entre époux ! Mais ce n’est pas ma femme, et puis elle se laissera faire ! Bon je fais mon petit pipi, en principe ça calme, ce truc-là ! Nathalie a déjà mis son manteau !

– Mais enfin Nathalie, il n’y a pas le feu, j’aurais bien pris une douche !
– On nous attend Boris !
– Ça devrait pouvoir s’arranger, téléphone qu’on sera en retard !
– Allez, viens !
– Juste une mini douche, j’en ai pour cinq minutes !
– Viens, je te dis, tu n’es pas sale !
– Qu’est que tu en sais !
– Je viens de vérifier, gros ballot !
– Vérifier quoi, t’a juste vu ma bite !

Et en le disant, je réalise que c’était donc cela son touche pipi, elle voulait s’assurer de la présentabilité de ma quéquette ! Quel romantisme ! Je m’inquiète de plus en plus. Son plan est donc sexuel, ça je l’avais déjà deviné, mais il risque aussi d’être foireux. Qu’est-ce qu’il faut faire, le laisser foirer, ou tout faire pour ne pas y aller !

– Bon, chéri tu te décides ?
– J’arrive !

La première solution sera sans doute moins traumatisante, je la suis, mais mon cœur n’est plus en fête, il faudra à la première occasion lui montrer que je m’emmerde là où elle veut m’emmener, et qu’on gère ensuite la suite le plus intelligemment possible. En attendant ma soirée d’anniversaire est d’ores et déjà gâchée et ma chère et tendre n’a pas l’air de s’en rendre compte !

C’est Nathalie qui conduit, ce n’est pas tout près, son truc, je ne dis rien, j’essaie de me persuader que ça ne sert à rien de faire la gueule, je la fais quand même, inconsciemment. Je n’en décroche pas une, ça tombe bien d’ailleurs, Nathalie n’aime pas que l’on lui parle quand elle est au volant ! J’essaie d’échafauder des plans de sortie, tout en sachant la futilité de tels exercices, les choses ne se passent jamais comme on croie qu’elles vont se passer !

Nous voici dans les banlieues aisées, comme on dit. On arrive devant une propriété assez cossue, et après que Nathalie a présenté je ne sais quoi au gorille local, nous y pénétrons Une pétasse vient nous accueillir ! Pas mal d’ailleurs mais je n’ai pas envie d’être sympa avec les gens ce soir, surtout avec les gens du lieu où elle m’entraîne. Un pingouin nous demande de le suivre, nous suivons donc le pingouin, nous pénétrons dans une pièce de taille moyenne.

Une table a été dressée, une petite table ronde, pour deux personnes, il n’y en a pas d’autres, nous allons donc être en tête-à-tête ! Pas du tout ce à quoi je m’attendais ! Je n’y comprends plus rien, mes pauvres amis ! Nathalie me demande de m’installer et m’informe qu’elle va venir me rejoindre dans quelques instants. Où donc est-elle partie et pourquoi faire ? Je regarde autour de moi, la pièce est peu meublée hormis, à l’autre bout un grand canapé et un fauteuil, ils ont été tous deux recouverts de housses en drap blanc. Voilà qui est singulier, ils auraient pu enlever ces housses au moins… on ne va pas les salir leurs trucs ? A moins que… et voilà que je remarque la décoration, cinq ou six tableaux, des trucs modernes à tendances érotiques que je trouve d’un goût assez hideux. Nathalie revient, elle n’est pas seule elle est accompagnée d’une serveuse, que dis-je une serveuse ? Une soubrette, et dans une tenue fort spéciale, elle est topless la soubrette, deux nénés de bonne taille jaillissent d’un double triangle en tissus blanc, c’est ravissant ! C’est donc tout simplement ça la surprise, un restaurant avec serveuse topless et salle à manger privé. Quelque part cela me rassure ! La serveuse a apporté le champagne dans un seau à glace, je ne l’avais pas remarqué, forcément, j’avais les yeux ailleurs ! Bizarrement elle remplit non pas deux, mais trois coupes ! Aie ! Aurions-nous un invité surprise ? Je n’aime pas trop cette idée ! La troisième coupe ne sera d’ailleurs pas remplie complètement, elle s’en empare une fois les autres pleines et la lève !

– Bon anniversaire, monsieur !
– Merci ! A la vôtre ! A la tienne chéri !
– Non, ne buvez pas encore, venez plutôt y gouter !

Je ne comprends d’abord pas, mais voici que la serveuse se débarbouille les seins avec le champagne, manifestement ça l’excite et ses tétons s’érigent. Je ne sais pas trop quoi faire, mais qu’importe, elle, elle le sait, s’approche de moi et me fourre carrément son téton sur la bouche. C’est curieux les réflexes (essayez donc, vous !) Ma bouche s’ouvre, et je suce ce délicieux présent.

– Madame a le droit de goûter aussi ! Précise-t-elle à l’adresse de Nathalie !

Alors là, je ne vois vraiment pas Nathalie faire ça ! Mais on ne connaît jamais les gens !

– Avec grand plaisir ! Répond-elle avant de s’emparer de l’autre téton de la soubrette. Et nous voici tous les deux en train de sucer la belle. Je ne vous dis pas l’état de mon entre-jambe. Finalement c’est peut-être une bonne idée que Nathalie a eue là ! Je me demande si je peux aller plus loin, mais je n’en ai pas le temps, la serveuse finit par se reculer !
– Alors il est bon ?
– Délicieux !
– Je vous laisse, en principe je ne suis pas prévue pour la suite du repas, mais si vous avez besoin de moi, n’hésitez pas, je m’appelle Jade !

Nous revoilà en tête-à-tête !

– Alors ça te plait ?
– Pour l’instant ça ne se passe pas trop mal ! Sympathique la nana !
– Adorable tu veux dire !
– Je ne t’avais jamais vu faire des trucs avec une fille ?
– Non, mais tu ne m’en jamais donné l’occasion ?
– Tu veux dire que j’aurais dû t’en donner l’occasion ?
– Je ne sais pas, mais ce n’est pas grave, et puis la réciproque est vraie aussi !
– Quelle réciproque ?
– Je ne t’ai jamais vu non plus faire des trucs avec un mec !
– C’est malin !
– Pourquoi ? Les hommes ne te troublent pas ?
– Ben, non !

Notre conversation est interrompue par l’arrivé d’un serveur cette fois ! Mais je rêve, c’est quoi cette maison ! Un homme certes, mais perruqué, maquillé, il est simplement habillé d’une nuisette presque transparente et d’un slip rouge ! Un slip ? Non pas un slip, une culotte de femme, ses jambes sont intégralement rasées et on devine que le reste du corps l’est aussi.

– Voici les petits fours pour le champagne ! Bonne soirée messieurs-dames. Vous sonnerez ici quand vous désirerez vos entrées, mais je vous conseillerais de les demander d’ici un quart d’heure, question de timing, il faut que le cochon de lait soit à point !
– Et bien d’accord revenez dans un quart d’heure ! répond Nathalie.
– Pas de problème !
– Au fait, reprend-elle, je vous trouve absolument charmant, comment vous appelez-vous !

Voici qu’elle le trouve  » charmant à présent, réveillez-moi, je rêve !

– Camille ! Madame !
– Camille, j’aimerais vous demander quelque chose de, comment dire… d’un peu spécial !
– Mais je suis là aussi pour cela, ne vous gênez surtout pas, madame !

Je n’aime pas du tout cette conversation, à quoi joue Nathalie, ce dialogue plus l’allusion de tout à l’heure, mais que cherche-t-elle, je crains le pire !

– J’aimerais bien voir vos fesses, Camille !

Ah ! non elle est folle !

– Que les fesses, madame ?
– Oui que les fesses !

Le travesti se tourne, et baisse alors son slip, du moins la partie arrière !

– Hum quel joli petit cul ! Je peux toucher ?
– Bien sûr ! touchez, touchez ! J’adore qu’on me tripote les fesses !

C’est vrai qu’il n’est pas mal, mais on ne va pas passer la soirée là-dessus ! Et voici Nathalie qui lui caresse le postérieur, je rêve ou quoi ?

– Hum ! super doux ! Essaie, Boris !
– Non, merci !
– Pour me faire plaisir !

Mais elle est cinglée, lui caresser le cul, passe encore, mais si tout à l’heure il a le malheur d’exhiber son sexe, je vais tout simplement craquer, et Nathalie va découvrir mes tendances bisexuelles. Je ne suis pas du tout préparé à ce truc là, mais comment empêcher cet enchaînement diabolique. Et puis un déclic ! Mais bien sûr que je sais ne pas tomber dans ce piège ! Me voici rassuré, je peux maintenant lui toucher les fesses au travelo, j’y vais même carrément, c’est très doux, très agréable !

– Bon on va le laisser travailler !
– A tout à l’heure mes chéris !

Voilà qu’on est ses chéris à présent, on aura tout entendu !

– Ça va, Boris ?!
– Oui, ça va, mais je me demande un peu ou tu m’as emmené. Je vais aller pisser, c’est où ?
– Je n’en sais rien, voyons ! Dans le couloir, je suppose !

Je sors donc. Je cherche en vain les toilettes, le couloir est désert, personne à qui demander, je questionnerais donc Camille à son retour, s’il n’est pas trop tard. Car à ce moment-là, je n’ai nulle envie de pisser, mais le seul moyen que j’avais trouvé pour lutter contre ma libido était de me masturber. Eh bien, pas de chiottes pour le faire !

– Je n’ai pas trouvé, on demandera à Camille !
– C’est une bonne idée, tu pourras même demander qu’il te la tienne !
– Oh ! Nathalie !

N’empêche l’espace d’une seconde, le flash dans mon cerveau, le flash d’une image bien érotique !

– Ah ! Au fait Boris ! Je voulais te demander depuis plusieurs jours, ton bouquin de science-fiction, il en est où ?

Mais pourquoi cette question, là maintenant ?

– Ça n’avance pas bien vite, je n’arrête pas de recommencer…
– Mais ça va faire trois mois que tu y travaille tous les soirs !
– Je sais, mais quand je ne suis pas content de moi, je fous tout en l’air !

Le terrain devient de plus en plus glissant, pourquoi me parle-t-elle de ça, et pourquoi le jour de mon anniversaire justement !! Décidément tout va de travers ce soir !

– Tu as pondu combien de pages ?
– Une trentaine !
– Tu me les feras lire !
– Oui !
– Dis-moi Boris ! Est-ce que je te rends heureuse ?
– Bien sûr, pourquoi cette question, et puis j’espère que c’est réciproque ?
– Boris, regarde-moi dans les yeux, et répond-moi, franchement, c’est ton anniversaire aujourd’hui, c’est tes quarante ans, je veux que tu sois heureux !
– Mais Nathalie, je t’ai répondu, pourquoi tu t’angoisse comme ça ?
– Alors pourquoi me caches-tu tes fantasmes ?

Aie ! Le coup de massue ! Je m’attendais plus ou moins à un truc comme ça depuis cinq minutes, mais là c’est du direct dans la tronche, je ne sais pas quoi répondre, je la laisse manœuvrer ! Que faire d’autre ? En espérant qu’elle ne va pas faire couler le bateau !

– Qu’est-ce que tu veux dire ?
– Il y a une quinzaine de jours, j’ai fait un peu de traitement de texte sur ton ordi, j’ai découvert tes drôles d’histoires, des histoires que tu tapes en me faisant croire que tu ponds un récit de SF !

Mon dieu que lui dire ? Je mettais de mots de passe dans mes machins au début, et puis par négligence ou par confiance je n’en sais rien, j’ai cessé d’en mettre ! Lui dire quoi ? Que ce sont des récits piqués sur Internet, mais à ce moment-là pourquoi les avoir recopiés, justement ? Que ce sont des exercices de style, ce n’est pas très sérieux ! Je ne sais pas quoi inventer, je ne sais tout simplement pas quoi dire, comme un gosse pris en défaut d’avoir fait une grosse bêtise !

– Ce ne sont que des fantasmes, Nathalie, tu ne vas pas me reprocher de délirer !
– Mais je ne te reproche rien, il n’y a rien d’abominable là-dedans, j’ai tout lu ! Les Kriss, les Jackie, les Edwige… quand tu ne parles pas de cul, je te reconnais, quand tu parles de cul, je te reconnais moins…

Ça va mal ! Ou veut-elle en venir ?

– Il est possible que tes fantasmes, tu les réalise ailleurs, je ne te surveille pas et je ne vais pas commencer à le faire ! Maintenant j’en viens au fait !

Elle reprit un moment sa respiration, sa voix se faisait chevrotante, j’étais sur la défensive, prêt à encaisser, prêt à accepter le K.O. Et puis l’idée me traversa la tête, elle n’avait pas tout de même dépensé une fortune en me conduisant dans cet endroit impossible pour me descendre en flamme !

– Je t’écoute Nathalie !
– Aucun de tes fantasmes ne me bloque, tu aurais dû le savoir, alors le cadeau que je vais te faire ce soir…

Elle s’arrête, la voilà qui sanglote à moitié ! Puis se reprend, mais difficilement.

– Le cadeau que je vais te faire ce soir, c’est de te permettre de vivre tes fantasmes à mes côtés, avec moi. Je t’aime, Boris, je ne veux pas que tu me mettes à l’écart de tout cela ! C’est cela mon cadeau, je t’offre TES fantasmes !

J’entends à peine les derniers mots, elle sanglote, mais pas autant que moi, je pleure comme une madeleine, je craque à fond, mes nerfs ont lâché ! C’était donc cela ! Qu’est-ce que je peux être con ! Quelle magnifique preuve d’amour, elle me donnait là ! On se regarde, on a les yeux tout mouillés tous les deux, je souris, elle sourit, je souris encore plus, elle aussi, alors j’ai un petit rire nerveux, je parviens à articuler :

– Merci Nathalie !

Et je replonge dans les eaux lacrymales !

– Ça va Boris ?
– Oui, ça va ! J’ai faim tout d’un coup !
– On va appeler Camille, on va jouer avec lui, tu veux qu’on joue avec lui !
– Je ne sais pas trop, ça va dépendre comment les choses sont amenées !
– Et tu voudrais que je les emmène comment ?

Comment lui dire qu’en ce moment précis, j’avais plus envie de faire l’amour avec elle que de faire des galipettes avec un travesti tarifé ! Mais je ne me voyais pas en train de contrarier cette femme merveilleuse qui venait de me donne une telle preuve d’amour. Le jeu, je le jouerais et je le jouerais à fond

– Demande-lui de nous montrer sa queue, le reste devrait venir tout seul ? Mais dis-moi, le personnel est obligé de faire tout ce que le client demande, ici ?
– Bien sûr que non ! Ils font ce qu’ils veulent… mais je te raconterais les détails une autre fois..
– Les entrées ne sont pas tout à fait prêtes ! Nous accorderez-vous cinq minutes maximum ? Nous annonce Camille !
– Bien sûr Camille ! Mais approchez-vous donc !
– Vous voulez revoir mes fesses ?
– Non, on voudrait voir l’autre côté cette fois !
– Oh ! Les gros coquins, ils veulent voir mon zizi ! Je ne sais pas si je dois !
– Mais nous en mourrons d’envie Camille !

Il s’approche alors de nous, il s’est parfumé, il sent bon !

– Et ben voilà, il vous suffit de me baisser la culotte et je crois que vous pourrez voir ce qui vous intéresse !

Nathalie me fait signe de le faire, je baisse donc la culotte du travesti, et le voici la bite à l’air !

– On peut toucher ! je demande
– Oui, mais avec délicatesse. !

Mais je suis un être très délicat, je lui caresse un peu la verge, lui tripote un peu les couilles, j’esquisse un petit mouvement de masturbation guettant sa réaction, il n’a apparemment pas l’air contre, je le branle donc carrément, me voici en train de branler un travesti à 1 m 50 de ma femme, elle ne fait presque rien elle nous regarde, passionnée se contentant de caresser un peu les cuisses de Camille machinalement. Sa verge bande maintenant joliment, le gland rose est bien contracté, bien luisant, une fort ravissante petite chose à laquelle je porterais volontiers ma langue. Je lui demande, il veut bien, me voici avec sa quéquette dans la bouche, je suce avidement le gland, c’est ce que je préfère !

– Vous ne voulez pas vous mettre à l’aise ?

Ah, bon ? Parce qu’on va aller encore plus loin ? Mais comme je l’ai dit, je ne souhaite pas reculer !

– T’as raison on se fout tous à poil ! Intervient Nathalie qui ne se contente pas de le dire mais qui le fait. En moins de temps qu’il le faut pour le dire, la voici à poil, et l’autre Camille qui se croit obligé de faire des commentaires.
– Hum ! J’aime beaucoup votre poitrine, je peux la caresser ?
– Oui mais pas les bouts, je suis sensible !
– Ne vous inquiétez pas, je sais me tenir !

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Et j’assiste à ce spectacle hallucinant du Camille à présent complètement à poil embrassant à qui mieux-mieux la poitrine de ma compagne. Me voici à poil à mon tour, il est inutile de préciser que je bande comme un mulet !

– Oh la jolie bibitte !

Quelle familiarité ! A son tour Camille me la tripote, puis me la suce ! Il fait cela divinement le bougre, dispensant des petits coups de langue agiles sur mon gland tandis que les lèvres travaillent à un va-et-vient masturbatoire des plus efficaces.

– Doucement !
– Tu veux me prendre ?

Justement ce n’est pas trop mon truc, mais le contraire, pourquoi pas, et puis sans doute est-ce quelque part ce que Nathalie souhaite voir ! Je le dis à Camille, qui me répond :

– Tu veux que je t’encule ? Mon salaud !

Je ne lui ais pas demandé de faire dans le trivial, mais bon, respectons les règles du jeu.

– Allez viens !

Il me prend par la main (par la main !) S’empare au passage d’un préservatif (il y en avait toute une provision dans une petite coupelle) et m’entraîne vers le canapé (il servait donc bien à cela) j’entends pendant ce temps-là Nathalie qui sonne Jade ! Je souris à ma femme !

– Moi aussi j’ai mes fantasmes, mais moi je t’en avais parlé !

Pour toute réponse je lui fais un clin d’œil approbateur et complice ! Du coup Camille change d’idée et nous nous installons près du fauteuil

– On va laisser le canapé à ces dames !

C’est beau la correction et la galanterie ! Je me mets à quatre pattes sur le fauteuil, je cambre mon cul, et j’attends, pas longtemps, Camille vint d’abord fureter sa langue sur mon trou béant, l’humectant d’un maximum de salive, puis je sens le gland quémander le passage, un premier essai, un second, la bite est rentrée et me pistonne l’anus à présent. De ma place je peux voir ce qui se passe sur le canapé, les deux femmes complètement nues se contentaient de se caresser mollement, attendant en fait que je sois pénétré. La chose étant faite les voici qui roulent comme des forcenées sur le canapé, s’enlaçant sauvagement dans un indémêlable mélange.

Ce fut malgré tout assez rapide, Camille sans quitter mon cul déchargea dans la capote en poussant un râle. N’ayant pas effectué ma jouissance, il me semblait judicieux d’aller l’offrir à ma femme, mais mon partenaire m’en dissuada :

– Ne les dérange pas ! Elles sont en plein dans leur truc à présent !

Camille s’agenouilla devant moi et à nouveau me suça, mais cette fois à fond

– Je n’aime pas trop le sperme ! Tu me diras ?
– Pas de problèmes

Et tandis que ma bite explosait en sortant de sa bouche, nos deux coquines s’envoyaient au septième ciel en poussant de plaisants cris de plaisir.

Nous eûmes du mal à reprendre nos esprits !

– Permettez-moi ! Nous dit Camille qui avait repris son vouvoiement, de vous remercier de votre correction, ce n’est pas si courant, nous avons parfois ici quelques porcs, puis-je vous proposer mon numéro de portable, si vous avez besoin de prestation à domicile… ce ne sera pas une corvée !
– Volontiers lui répondit Nathalie !

J’aurais aimé que Jade fasse la même proposition, mais bon… –

– Je vais vous servir les entrées ! Ajouta Camille !
– C’est une bonne idée ça, creuse tout cela !

Et soudain une pensée saugrenue me traversa l’esprit :

– Et le cochon de lait, il va être cramé !
– Mais, non, il sera à point dans vingt minutes, tout s’est déroulé comme prévu ! Question de timing !

Nathalie éclata de rire, ses yeux pétillaient alors de bonheur, de notre bonheur…

 

Boris Vasslan – Mai 2001

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Boris
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Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 13:46

Lucia, Boris et les lapins mutants

Récit polymorphe pour un concours par Boris Vasslan

Maghellam

Le personnage de Boris sera le même que celui évoluant dans la saga  » en attendant Edwige « . Toutefois rien n’empêche de lire ce récit de façon indépendante

Bon, on va être gentil avec moi, on ne me jette ni vanne, ni cailloux sur la tête, je suis un planqué !

 

Et alors ? Normalement, (normalement !) je n’ai pas besoin de travailler, mais mon conseiller fiscal m’a expliqué qu’il serait très avantageux d’avoir une couverture. J’en ai parlé à mon oncle qui en a parlé à qui de droit, et me voici parachuté comme fonctionnaire européen.

 

Je suis donc censé travailler pour Bruxelles ! Le poste est bidon, on m’a quand même expliqué qu’il faudrait que je me montre, on ne sait jamais !

 

Bon, alors je me vais me montrer, mais je ne garantis pas les résultats !

 

Le truc s’appelle le GR3E (Groupe de recherches et d’études européens des extraterrestres !) Tout un programme ! Quand j’ai demandé à quoi servait ce bazar on m’a dit  » à rien  » ! Voilà qui était rassurant, un emploi bidon dans un truc qui ne servait à rien !

 

Six mois après, il eut des élections européennes, un nouvel exécutif, et un commissaire européen chargé de superviser et de contrôler l’activité des organisations satellites. Le GR3E faillit être dissout, mais on ne le fit pas, j’ignorais tous de ses effectifs réels et supposés, toujours est-il que je reçus un jour une note de service en mon domicile m’intimant l’ordre de me mettre à la disposition d’un certain monsieur Pietrangelli qui me donnerait des instructions !

 

Je n’allais pas me mettre à travailler, non ? Et je protestais auprès de mon conseiller fiscal, si on ne peut plus avoir un emploi fictif sans être obligé de travailler, où va-t-on ? Il me conseilla cependant de jouer le jeu ! Je partis donc visiter Bruxelles, cela tombait bien, je ne connaissais pas la ville.

 

– Au départ le GR3E était une couverture ! M’expliqua doctement Pietrangelli, mais pour des raisons diverses et politiques, on ne l’a jamais fait fonctionner. Dorénavant on change complètement de cap. Nous avons reçu plusieurs messages nous informant de la présence d’OGM près d’Alençon ! Nous craignons que cette implantation serve de pont de départ à une diffusion beaucoup plus importante en Europe. Il s’agit de lapins, ces lapins sont assez bizarres et nous souhaitons tuer dans l’œuf tout risque de propagation de nouvelle maladie genre  » vache folle  » Il est impossible de mener une enquête sereine, tous les acteurs de proximité semblent avoir été corrompus dans cette affaire. On va donc jouer la carte du délire ! Et vous allez la jouer très fine, très discrètement et à deux !

 

J’expliquais au Monsieur que je n’avais strictement aucune compétence pour ce genre de chose, mais il ne voulut rien entendre, m’expliquant qu’il s’agissait d’un travail d’équipe et blablabla… Et argument suprême, j’habitais à moins de 40 kilomètres du lieu incriminé, ce qui fait que je pourrais continuer à suivre l’affaire de chez moi, une fois lancé. Ben voyons !

 

C’est près du Mans que furent mis au point les préparatifs de notre intervention. J’y assistais amusé en compagnie du dénommé Pietrangelli ! De la folie furieuse ! Un hélicoptère attendrait de profiter d’une nuit de très mauvais temps… cela pour limiter le nombre de témoins potentiels. L’appareil se poserait dans trois lieus différents dans le périmètre de la coupable commune, l’un de ces endroits serait un champ appartenant à notre éleveur de lapins. A l’aide d’appareils spécifiques seraient crées de fausses traces d’atterrissages qui formeraient des triangles équilatéraux. Ce serait tout et ce serait bien suffisant !

 

Effectivement, si le lendemain de l’opération fût celui de la surprise, le surlendemain fut celui de l’invasion : tout un petit monde investit la commune, journalistes, enquêteurs de tous bords et de tous poils, curieux, touristes et même quelques sectes d’abrutis tout heureux de venir accueillir les chers extra terrestres qu’ils appelaient de leurs vœux depuis si longtemps.

 

Je devrais profiter de tout ce cirque, et prétexter mon appartenance à un organisme d’étude extraterrestre pour essayer d’y voir un peu plus clair dans cette affaire d’OGM. L’affaire devait rester discrète, nous serions deux et nous pouvions solliciter la contribution d’une (ou d’un) secrétaire je refusais cette possibilité, ne sachant pas trop ce que je pourrais lui donner à faire. J’appris alors que mon collaborateur dans cette affaire serait une collaboratrice et qu’elle n’avait pas hésité, elle, à demander les services d’un assistant…

 

Je rencontrais ma future collègue dans un hôtel d’Alençon où des chambres avaient été réservées pour la circonstance.

 

– Lucia Sinopolli ! Enchantée, je suis de nationalité italienne, mais je parle français couramment et presque sans accent, du moins je l’espère !

– En effet ! Répondis-je, me présentant à mon tour.

– Et voici mon secrétaire, Fleming, il est citoyen britannique !

 

Effectivement je l’aurai parié, une caricature, grand, filiforme, roux, moustachu, et habillé d’un costume Prince de Galles très, mais alors très  » british « . Elle avait dit  » Fleming « , simplement  » Fleming  » pas  » monsieur Fleming  » ou  » Mister Fleming  » ou  » prénom Fleming « , non !  » Fleming « . Ce genre de démarcation sociale m’irritait. Ce n’est en effet pas parce que je suis une grosse feignasse, que je suis plein de fric et que j’ai du sang bleu que je méprise les gens. Je sais que j’ai eu de la chance, d’autres moins, on ne doit jamais mépriser les perdants, et surtout les perdants du grand jeu de la naissance !

 

Ma première impression sur Lucia fut donc très négative, du moins ma première impression d’ordre relationnelle, parce qu’en ce qui concerne ma première impression d’ordre physique ce fut tout à fait autre chose !

 

Comment la décrire, plutôt grande sans exagération, plantureuse, brune, les cheveux tirés sur la tête et ramassés dans un infâme chignon, des yeux verts, un joli petit nez légèrement pointu, des lèvres purpurines, de grosses lunettes en écailles, un tailleur pied de poule assez strict, un foulard moche avec la signature bien en évidence, un chemisier classique, un collier de perle, des boucles d’oreilles trop grandes, de grosses lunettes, un maquillage impeccable. Elle sentait bon, sans doute un parfum de prix (je n’y connais rien). L’uniforme de la femme d’affaire dynamique en quelque sorte ! Mais il y avait deux choses qui ne me laissaient pas indifférent : D’abord sa voix mélodieuse, dire qu’elle n’avait pas d’accent était presque vrai, mais justement tout était dans le  » presque  » Et puis son sourire, qui éclairait mais trop rarement son visage. La pensée complètement incongrue et déplacée me vint qu’elle devait être trop belle en train de jouir !

 

– Bon ! On y va, vous nous suivez, on va aller tout de suite sur place, nous avons une réunion avec des gens de la police française !

– Je crois que vous allez être obligé de m’emmener, je ne suis pas motorisé !

– Vous êtes venue par le train ?

– Non, j’habite dans le coin, mon chauffeur m’a emmené ici, je ne conduis pas !

 

Elle me regarda comme si j’étais le dernier des mohicans. Nos relations s’annonçaient sous de forts mauvais hospices ! Pendant le trajet, au demeurant assez court, elle ne m’en décrocha pas une, baragouinant en anglais avec son secrétaire. Elle m’indiqua sur place que l’école communale qui de toute façon ne fonctionnait pas en ce mois de juillet avait été réquisitionnée pour la circonstance et que c’est à cet endroit que nous tiendrions nos réunions de travail.

 

La salle de classe, l’unique classe de l’école ne datait pas d’hier, des vielles tables d’écoliers avec le banc solidarisé au pupitre, avaient du connaître plusieurs générations de gamins dont certains devaient maintenant être en retraite, un ponçage récent avait malheureusement fait disparaître les probables graffitis gravés ou marqués à l’encre. Les encriers avaient disparu mais leurs emplacements étaient bien là, béant ! Il y avait huit doubles tables, des petites devant, des plus grandes derrières. C’est à ces dernières que nous prîmes places. Il y avait donc hormis Lucia et Fleming, trois policiers de je ne sais plus quels services, et une petite antillaise dont je n’ai retenu que le prénom, Valérie et qui, si j’avais bien compris était là pour nous décharger de tous nos problèmes d’intendances.

 

Lucia se leva et se dirigea vers le tableau noir. Moi qui ne suis pourtant pas très psychologue et qui ne voit pas grand monde, je perçus néanmoins à cet instant précis comme un certain trouble dans son comportement. Oh ! Pas grand chose, un frémissement furtif qui le temps d’un battement d’aile la rendait plus sensuelle. Je me demandais bien pourquoi, cependant ?

 

Il restait au tableau le tracé d’un problème de géométrie que l’on avait négligé d’effacer.

 

– Fleming, trouvez-moi une éponge et nettoyez-moi ce truc !

 

Il fallait voir le ton sur lequel elle lui parlait, je n’ai pour ma part jamais parlé à mes domestiques sur un ton pareil. Elle m’énervait décidément cette Lucia. Une fois le tableau nettoyé, l’Italienne se lança dans un exposé sur ce qu’on savait de la situation. Le but de l’enquête était simple : dans un premier temps savoir si l’élevage se limitait à cette commune ! Quand on saurait, on aviserait !

 

S’en suivit alors une réunion de plusieurs heures à la suite de laquelle je sortis complètement éberlué. J’avis l’impression d’avoir visité une autre planète. C’est vrai que je sors peu, que j’ai peu d’amis et que des pans entiers du savoir humain m’échappent complètement mais là, vraiment… On a commencé par un brainstorming, ça m’a amusé, on avait le droit de tout dire y compris n’importe quoi et Lucia notait au tableau listant indifféremment évidences et pauvres âneries. Et puis après, ça s’est compliqué ! On a eu droit, tenez-vous bien, au diagramme de Pareto et la méthode d’Ichikawa (c’est qui ces mecs ?) Là, après avoir noté sur un bout de papier le nom de ces deux génies (?) méconnus, j’ai décroché et j’ai attendu que ça se passe ! Conclusions, toute cette affaire me paraissait bien nébuleuse mais je fus ravi d’apprendre qu’il nous fallait du matériel, que le temps de rassembler tout cela on ne se mettrait au travail que le surlendemain. Voilà toujours une journée de gagnée, et ce soir je pourrais rentrer chez moi. !

 

C’était sans compter sur Lucia qui très sèchement me lança :

 

– Je vous ramène à Alençon ! Nous mangerons ensemble au restaurant de l’hôtel, j’ai à vous parler !

 

J’acquiesçais, que faire d’autre ?

 

Une heure à attendre ! Elle m’avait demandé d’être dans ce restaurant à 19 heures ! N’ayant pas grand chose à faire dans la ville, j’atterris dans un bistrot ou je sirotais un lait fraise ! Je sortais mes notes de ma poche, je n’avais noté que deux noms : Pareto et Ichikawa, ces noms ne me disaient rien du tout et je m’en foutais royalement, je fis une boulette avec le papier, puis cherchais à le jeter, ne trouvais rien pour le faire. Etant bien éduqué, je fourrais donc la boulette dans ma poche !

 

A 19 heures pile, je pénètre dans le restaurant, explique au serveur que nous serons trois mais que  » mes amis  » ne sont pas encore arrivés. Les deux zigotos se pointèrent avec 20 minutes de retard. Et là, stupéfait, j’assistais à cette scène inimaginable : Alors que Lucia vint s’asseoir en face de moi, Fleming alla s’installer tout seul à l’autre bout de la salle. Je crus devoir intervenir !

 

– Euh ? J’avais réservé trois couverts !

– Mêlez-vous donc de ce qui vous regarde ! Je mange avec qui je veux et il se trouve que je n’ai aucune envie de manger avec Fleming ! Et si je mange avec vous ce soir, c’est uniquement parce que j’ai des choses à vous dire !

 

Je ne suis guère habitué aux échanges verbaux compliqués, je ne savais pas trop à ce moment là ce qu’elle avait à me reprocher, mais je n’avais pas l’intention de me laisser faire par cette bonne femme. Mais voici qu’elle m’abreuve de paroles :

 

– J’ai été stupéfait de votre attitude, pas une seule fois vous êtes intervenu, vous n’avez pour ainsi dire pas pris de notes et en fin de réunion vous pensiez manifestement à autre chose. Alors maintenant, je vais vous dire : cette mission est difficile et compliquée. J’ai besoin d’un collaborateur qui fasse preuve d’initiatives, qui émette des idées, qui soit positif. ! Vous n’êtes; mon pauvre monsieur rien de tout cela ! Je demanderais donc votre remplacement le plus rapidement possible !

– Et bien, demandez-le !

 

J’étais partagé, j’aurais du prendre ce renvoi comme une aubaine, comme l’occasion de retourner sur le territoire de mon oisiveté ! Mais, bon, je ne suis pas spécialement susceptible, mais il n’est guère plaisant de se faire traiter de la sorte. Alors, je m’efforçais de parler court, de toute façon qu’est ce que je pouvais lui raconter ! J’étais absolument incompétent dans ce boulot, je le savais très bien, mais je ne pouvais pas non plus lui dire comme ça !

 

– Et c’est tout ce que vous avez à me dire ?

– Oui c’est tout !

– Ces messieurs dames désirent un apéritif ?

– Non-merci ! répondit Lucia

– Un whisky, pour moi, sans glaçons ! Prenez-donc quelque chose, je vous l’offre, il ne me déplairait pas de trinquer avec vous, une seule et dernière fois !

 

Elle me regarde ahuri, semble hésiter.

 

– Finalement je vais prendre une Suze !

 

Ne pouvant me mesurer à elle sur le fond, il m’amusa alors de biaiser et de contre-attaquer sur le seul mais énorme reproche que je pouvais lui faire, son attitude de mépris avec Flemming.

 

– Voilà, nous allons prendre l’apéritif ensemble, et nous allons nous dire adieu, et pour ce qui est de la suite du repas, je crois que je vais aller tenir compagnie à votre secrétaire. Sa compagnie me sera sans doute plus agréable que vos sarcasmes !

– Si ça vous chante ! Mais vous allez être déçu !

– Mais non, je le trouve très mignon !

 

La tête de Lucia ! Ce qui est marrant avec elle c’est qu’on sait tout de suite ce qu’elle pense, son visage est très (trop ?) expressif !

 

– Vous êtes homosexuel ?

– Non, mais j’ai les idées larges !

 

Cette fois le changement d’expression fut indéfinissable, mais il est certain que pour elle la conversation prenait un cours inattendu !

 

– Remarquez que je n’ai rien contre les homosexuels ! Se crut-elle obligée de préciser.

– Vous voyez bien que l’on peut trouver un terrain d’entente !

– Mais qui êtes vous donc ? Je veux dire : quel genre d’homme ?

– A mon tour de vous répondre que cela ne vous regarde pas !

 

Je levais alors mon verre que le serveur venait d’apporter !

 

– A la votre !

– C’est cela, à la votre !

– Vous savez, j’oublierais certainement votre humeur massacrante et la façon dont vous traitez votre pauvre secrétaire, mais je ne suis pas prêt d’oublier votre sourire !

– Si vous voulez vous mettre à me faire la cour… autant vous dire tout de suite que vous perdez votre temps !

– Ce n’était pas dans mes intentions !

 

J’avais la bizarre impression qu’une partie de son animosité envers moi s’était diluée depuis qu’elle avait cru que j’irais draguer son secrétaire.

 

– Excusez-moi, je suis assez énervée, j’ai pu être blessante, j’en suis désolée, je vous juge en une après-midi alors que vous pouvez être fatigué, avoir des soucis, je ne sais pas moi, si vous ne me dites rien, je ne peux pas deviner…

– La question n’est pas là ! Je n’arrive pas à entrer dans la subtilité de vos plans !

– C’est sans doute ce que je vous reproche !

– Parce que moi, s’il y avait un danger réel, je commencerais par trucider tous les lapins du mec. Le type, je le coffre sous un prétexte quelconque et il ne ressort pas de tôle avant de nous avoir balancé sa filière. Ça aurait coûté moins cher que toute cette fumisterie et au moins ce serait efficace !

– Regretteriez-vous de ne pas vivre dans une dictature, cher monsieur ?

– Absolument pas, je suis un démocrate convaincu…

– Vous m’avez fait peur ? Alors pourquoi employer des moyens aussi radicaux, d’autant qu’ils ne sont pas aussi efficaces que vous le pensez !

– Permettez-moi d’en douter !

– Certains régimes pratiquent la torture, afin que les gens disent tout ! Et vous savez comment ils se vengent les victimes qu’ils savent qu’ils vont mourir ou non ?

– Non, mais vous brûlez d’envie de me le dire…

– En ne disant pas tout, justement, il y a toujours un petit quelque chose qui est caché, un secret qu’ils emportent dans la tombe, et qui moralement leur permet de dire,  » je n’ai pas tout dit « , et cela il n’y a souvent aucun moyen de le savoir ! Or dans cette affaire nous voulons tout savoir ! Tout ! Absolument tout !

– Mais enfin ! Cette histoire de soucoupes volantes est stupide ! Si notre éleveur de lapin a une organisation derrière lui, elle va bien se rendre compte que cette couverture n’est qu’un prétexte !

– Mais c’est justement ce qu’on cherche ! Pietrangelli ne vous en a pas parlé ?

– Ben non !

– Les mecs vont se faire deux réflexions, la première, comme vous, sera de dire,  » ils sont complètement cons, on a donc rien à craindre « , la seconde ce sera de venir voir quand même ! Et c’est à ce niveau que nous intervenons !

– Mwais ! Fis-je absolument pas convaincu !

– J’aimerais vous connaître un tout petit peu plus avant de prendre une décision définitive, vous vous intéressez à quoi dans la vie ?

 

Mais qu’est ce que ça peut bien lui foutre ? Je lui parle un peu de mes chats, mais ce genre de sujet basé sur les anecdotes tient plus du monologue que de l’échange d’idées, alors je lui parle cuisine, le sujet la passionne d’autant qu’elle semble persuadée que la cuisine italienne est meilleure que la Française. Je ne suis pas chauvin, j’aime bien la cuisine italienne, mais il ne faut pas charrier quand même ! Elle m’agace avec ses idées toute faites !

 

– Et à part les chats et la cuisine, vous vous intéressez à d’autres choses ?

 

J’hésite entre lui parler de musique ou d’astronomie, je choisis l’astronomie, manifestement elle n’y connaît rien et le sujet ne l’attire pas, elle me coupe soudain !

 

– A propos vous êtes de quel signe ?

 

Ah non ! Encore une qui non seulement confond astronomie et astrologie mais qui en plus croie en ces conneries ! Je décide de faire l’âne !

 

– Signe de quoi ?

– Ben, signe astrologique, pardi !

 

Et à ce moment ayant envie de l’achever, je sors ma tirade favorite sur le sujet

 

– Je suis du signe du fer à repasser !

– En voilà un drôle de signe ?

– Et oui et c’est ce qui explique mon caractère bouillant et ma capacité à glisser sur les problèmes qui n’en valent pas la peine !

 

Elle rit ! Elle rit ! C’est la première fois que je la vois rire, je m’apprêtais à lancer une vacherie définitive du genre  » je méprise profondément les gens qui s’attardent sur de telles inepties  » mais ça me reste dans la gorge, le rire devient communicatif et je me mets à rire avec elle. Et de me voir rire la fait rire de plus belle. Nous attrapons tous les deux une crise de fou rire telle que les gens nous observent !

 

– C’est malin !

– Ben ça doit l’être parce que ça vous a fait rire !

– Je vais vous dire, je m’en fous de votre signe, je n’y crois pas, mais j’avais envie de vous provoquer… mais enfin c’est malin comment je vais faire maintenant ?

 

Mais qu’est ce qu’elle raconte ?

 

– Je ne vous suis pas très bien !

– Il y a mon cher ami que j’ai tellement rigolé que j’ai pissé dans ma culotte et qu’il me faut en changer !

 

Me voilà fort embarrassé, j’ai du savoir-vivre, mais dire quelque chose a une dame qui vient de faire pipi dans sa culotte, je ne sais pas faire !

 

– Mais ne restez pas comme ça, je suis trempée, allez donc demander à Fleming de me trouver des feuilles d’essuie-tout, que je limite les dégâts au moins !

 

Estimant que Fleming est son secrétaire et non pas son larbin, je lui indique que je vais faire cette commission moi-même. Je me rends dans les cuisines ou un petit billet m’aida à négocier un rouleau entier de papier.

 

Lucia s’empare d’une demi-douzaine de feuilles et entreprend de s’essuyer, tout cela de la main gauche, je ne sais pas où est passée la droite, elle a disparue ? Non la voici qui arrive, avec un bout de tissus mouillé et boulé ! Sa culotte ! Elle a réussi à se contorsionner pour l’enlever pendant ma courte absence !

 

– Je ne sais pas quoi en faire ? Dit-elle en la posant carrément sur la table.

 

Elle me demande si je n’aurais pas un sac en plastique ! Ben non, je ne me ballade pas avec de sacs en plastiques vides !

 

– Je vais vous en débarrasser ! me décidais-je

 

Je prends alors l’objet dégoulinant d’urine et je m’apprête à le glisser dans ma poche afin de lui montrer que je sais prendre des décisions, quand je réalise ce que je suis en train de fabriquer : je m’apprête à planquer dans ma poche une culotte pleine de pipi appartenant à une dame qui un quart d’heure plus tôt voulait me virer ! Je suis en plein délire ou quoi ?

 

Et puis, je ne peux pas m’en empêcher ! Quelques diablotins doivent me titiller en ce moment, une culotte n’est pas un objet ordinaire, ce n’est pas un chiffon, je la reluque un petit peu, un tout petit peu mais suffisamment pour que Lucia le remarque.

 

– Seriez-vous amateur de petites culottes ?

– Disons que j’aime la belle lingerie !

– Même roulé en boule et pleine de pisse ?

 

Non, mais comment elle cause ? Elle va finir par me choquer, la fonctionnaire européenne !

 

– Vous savez, je suis loin d’être parfait, et j’avoue que parfois, je ne suis pas contre certaines fantaisies !

– Personne ne vous a demandé d’être parfait ! Rétorque-t-elle.

 

Le terrain devint glissant, mais notre conversation fut interrompue par l’arrivé du serveur venu s’enquérir de nos choix.

 

– J’ai eu un petit problème, il y a plein d’essuie-tout trempés par terre, si quelqu’un pouvait venir les ramasser et passer un coup d’éponge…

– Mais bien sûr, madame !

 

Ça ! On ne peut pas dire qu’elle était gênée la Lucia ! Le serveur parti, j’en profitais pour mettre ma main sous la table et j’essorais la culotte en la pressant fortement dans ma paume, je glissais ensuite la chose dans ma poche, elle serait mouillée mais tant pis, j’y survivrais.

 

Une femme de ménage vint faire ce qu’elle avait à faire, impassible ! Toutes ces interruptions finissaient par perturber notre entretien. Je décidais de me faire provocateur et portais ma main trempée sous mon nez !

 

– Mais, vous êtes un petit cochon ? Dit-elle en rigolant !

– Que voulez-vous, il y a des odeurs qui me font craquer !

– Seulement les odeurs ?

– Je ne suis pas sûr de vous suivre !

– Seriez-vous capable de vous lécher la main ?

– Seulement si vous me le demandez !

– Alors, faites-le !

 

Je portais alors ma langue sur ma main, lapant les quelques gouttes d’urine encore présentes !

 

– Vous m’excitez, Boris, avec vos cochonneries !

– Ce ne sont pas des cochonneries, ce sont des divertissements !

– Quel joli mot ? Cela vous plairait-il de vous  » divertir  » en ma compagnie ? Ne vous méprenez pas, ce n’est pas une avance, ce n’est qu’une question indiscrète !

– Avec une aussi belle femme que vous, bien sûr que cela me plairait, je crains seulement de ne pas être suffisamment à la hauteur ?

– Pourquoi ? Auriez-vous des problèmes de quéquettes, Boris ?

– Il ne s’agit pas de cela, mais vous me paraissez adorer la fantaisie. Je risque de vous paraître très classique !

– Vous dégonfleriez-vous, Boris ?

– Non, je voulais vous prévenir, c’est tout ! Je ne me dégonfle pas !

– Classique ? Classique, vous croyez vraiment que c’est un comportement classique de lorgner vers mon secrétaire et un quart d’heure après de lécher mon pipi !

 

Le serveur apporta le vin, nous le fit goûter cérémonieusement, puis quelques minutes plus tard apporta les entrées. Comment voulez-vous maintenir l’ambiance électrique qui venait de se créer en étant dérangé toutes les cinq minutes ? L’envie de dire à Lucia que je n’avais pas très faim et que conséquemment, nous pourrions passer aux divertissements tout de suite m’effleura, mais je n’en fis rien, Lucia avait une fringale impossible et dévorait sa salade de crudité avec une gloutonne activité. Elle n’était toutefois pas éduquée au point de s’abstenir de parler la bouche pleine :

 

– Dites mois, Boris ?

– Oui madame !

– Mais vous devez me prendre pour une salope, non ?

– Oui, madame !

 

Elle faillit s’étouffer avec sa tranche de concombre !

 

– Ah ! Ben vous alors, on peut dire que vous ne prenez pas de gants ! Savez vous que je devrais vous punir pour cela ?

– La punition ferait-elle partie de vos divertissements ?

– Mais absolument mon cher ! Et vous êtes toujours partant, je suppose ?

– Tout dépend de la punition que vous envisagez de m’infliger !

– Vous rougir les fesses serait un bon commencement !

– Alors d’accord, je vous les réserve, chère madame, vous pourrez les rougir comme bon vous semblent !

– Vous appréciez la soumission, si je comprends bien ?

– J’aime des tas de choses, je suis très joueur !

– Mais vous me faites, mouiller, Boris, avec vos cochonneries !

 

Je la voie avec effarement glisser sa main vers son sexe, elle ne va pas se branler en plein restaurant tout de même ! Non voici la main qui revient :

 

– Léchez cette main Boris !

– Mais avec le plus grand plaisir, madame ! Mais au fait comment faut-il vous appeler ? Maîtresse ? Lucia ? Ou alors continuer madame ?

– Et bien, ce sera maîtresse quand nous serons en plein dans le trip, en attendant vous pouvez m’appeler Lucia

 

Je lui pris cette main, et de quelques coups de langues la nettoya !

 

– Hum ! Délicieux, vraiment délicieux.

– J’ai une proposition à vous faire ?

 

Ah bon, une proposition ! C’est quoi encore ? Pourquoi change t-elle de registre ? Je m’amusais comme un petit fou avec ce dialogue faussement guindé et complètement excitant.

 

– Dites !

– Voilà ! quand nous avons débarqué dans cette école cet après-midi, j’ai eu un choc…

 

C’est bien ce que je craignais, on change complètement de registre. Elle me paraît bien instable cette Lucia !

 

– …L’école à une odeur, le tableau, les craies, les tables, et c’est un peu comme la madeleine de Proust, je ressentais l’odeur de ma propre classe, là-bas en Italie, dans mes montagnes !

– Les montagnes ?

– Oui, je suis du Piémont, vous savez le Piémont, la seule région d’Italie où les touristes ne viennent pas, pourtant il y a dix fois plus de choses à visiter qu’à Lyon, par exemple ! La seule région qui n’a pas sa spécialité de pâtes ou de pizzas, parce que là-bas les spécialités c’est le riz de la vallée du Pô, et la polenta qu’on sert avec le lapin !

– Nous voici revenus aux lapins !

– Ça ne vous a jamais fait cette impression, le truc qui réveille des souvenirs qu’on croyait enfouis et qui ressurgissent avec une précision diabolique ?

– Si bien sûr !

– Parce qu’étant gosse j’étais tout le temps puni, j’étais dans une école de bonnes sœurs, de vraies salopes, dans le mauvais sens du terme ! Qu’est ce qu’en j’en ai reçu des coups de badines, des coups de règles et même des fessées. C’était en principe interdit mais tout le monde laissait faire…

– Et ! bé !

– Alors je m’étais dis qu’un jour ce serait moi la maîtresse, moi qui punirais sous le tableau noir, avec la grande règle plate. Je n’en ai jamais eu l’occasion !

– Et votre proposition dans tout cela ?

– Et bien nous allons y aller dans cette classe, en quittant ce restaurant, et si vous êtes d’accord nous emmènerons Flemming, plus on est de fou plus on rit, et une fois sur place nous allons… comment avez vous dit déjà ?

– Nous divertir ?

– C’est cela nous divertir ? Ça vous tente ?

– Je vous l’ai dit, je suis très joueur !

– Vous êtes super, vous avez toute mon estime, quand je pense que je voulais vous jeter tout à l’heure ! Vous permettez, je donne un coup de fil ?

 

Elle sortit son portable :

 

– Allô Valérie ! Oui, nous allons nous rendre dans la salle de classe, j’aimerais que vous vous assuriez que toutes les vitres puissent bien être occultées. Personne ne doit voir ce qui s’y passe y compris avec un téléobjectif…

 

Elle raccrocha cinq minutes plus tard !

 

– Ça tombe bien ils font des projections parfois dans la classe, il y a juste des rideaux noirs à tirer

 

Le reste du repas se déroula sans aucune allusion sexuelle, chaque plat était pour elle l’occasion de me faire de grandes tirades sur la cuisine italienne, sur ce sujet elle était intarissable. Une jouisseuse quoi, la bouffe et le cul !

 

Après le café, nous nous dirigeâmes vers la voiture, dans laquelle Fleming nous attendait déjà ! Je jetais un coup d’œil à Lucia.

 

– Pas trop mouillée ?

– Non ça va ! Mais nous allons passer d’abord à l’hôtel que je prenne de quoi me changer !

– Je vais vous rendre votre culotte !

– Non gardez là, vous me la rendrez plus tard ! Je sais que ça vous amuse !

 

Je la remis dans ma poche, il y avait déjà une boulette, mais en papier, je la déroulais, amusé et en relut le contenu : Pareto et Ichikawa ! Comme ils avaient l’air loin ces deux cornichons désormais !

 

Arrivé à l’école, j’eus la surprise de nous voir accueillis par Valérie, elle entraîna d’abord Lucia à l’écart pour lui dire je ne sais quoi, puis elles revinrent vers nous. Les deux femmes se connaissaient et se tutoyaient.

 

– Bon, je vous laisse ou vous avez besoin de moi ?

– C’est comme tu veux, mais tu devrais rester, ça risque d’être amusant ?

– Ok, je vais vous tenir compagnie !

 

Quelque chose m’échappait quand même, depuis quand Valérie était-elle au courant de ce que nous allions faire ? J’étais présent pendant la conversation téléphonique entre les deux femmes, et aucune illusion salace n’avait été prononcée. Je renonçais à comprendre ! Sans doute Lucia avait-elle eu ce projet bien plus tôt dans l’après midi, et sans doute qu’à ce moment là, je n’y étais pas inclus !

 

– Bon, improvisons, Flemming je te dois une fessée, Boris aussi !

 

Ah voici qu’elle nous tutoie, ça va chauffer ! Elle demanda à Fleming de retirer sa veste et son pantalon.

 

– Maintenant tu t’arc-boutes sur la petite table et tu dévoile tes fesses, mais sans retirer ta culotte, on n’a pas besoin de voir ta bite pour l’instant.

 

Fleming s’exécuta sans broncher. J’eus alors la surprise de constater que le citoyen Fleming portait par-dessous son pantalon, un très bel ensemble de dessous féminin, culotte, porte-jarretelles et bas. Je ne pus m’empêcher de m’esclaffer, plus par stupéfaction que par moquerie, d’ailleurs.

 

– Viens, Boris, regarde comme il a des belles fesses ?

– Il a effectivement le fessier sympathique !

– Je vais bien le rougir et après ce sera ton tour !

– Pas de problème !

– Caresse-lui un peu les fesses !

 

J’obéissais, ce zouave avait effectivement la peau des fesses ultra douce, un sentiment trouble commença à m’envahir. Lucia lui écarta soudain les deux globes fessiers, dégageant bien l’anus !

 

– Regarde son trou du cul à ce salaud, c’est un trou à bite ! Il adore ce faire enculer, ce pédé, n’est-ce pas Flemming ?

– Oui maîtresse !

Lucia se lécha alors le doigt et l’enfonça dans le cul de son secrétaire

 

– Tu aime ça, hein !

 

Je bandais maintenant en observant cette scène incroyable ! Et ce n’était pas terminé ! Lucia retira son doigt et lui fourra dans sa bouche.

 

– Suce maintenant !

 

Puis elle m’observa un instant, remarqua l’état de la bosse de mon pantalon, y fourra sa main !

 

– Mais il bande ce salaud ! Ça t’excite de voir le cul d’un pédé, ma parole !

– Je trouve qu’il a en effet le cul bien excitant !

– Tu n’aurais pas dû dire ça !

– J’ai dis une bêtise ?

– Non, mais maintenant tu va le lécher !

 

Qu’à cela ne tienne, je me mets à genoux derrière le citoyen britannique et commence à lui embrasser les fesses.

 

– Pas les fesses, le cul !

 

Je ne suis d’ordinaire pas assez bisexuel pour pratiquer l’anulingus sur un homme, mais dans le cadre d’une domination je peux consentir un effort. J’approche donc ma langue de son œillet et je lèche un peu ! Le type est très propre et sent plus le savon de Marseille qu’autre chose ! Tout va donc pour le mieux !

 

– Bon et maintenant on passe aux choses sérieuses.

 

Lucia a saisi la règle plate et commence à frapper. C’est extrêmement spectaculaire, le cul se rougit à une vitesse extraordinaire, un bon rouge, elle tape, elle tape, et pas très doucement. L’Anglais pousse des grognements rauques, il à l’air de bien supporter. Et tout d’un coup je réalise l’horreur de la situation ! Jamais je ne pourrais endurer un tel traitement. J’espère simplement que Lucia aura l’intelligence de s’en rendre compte. Valérie a adopté l’attitude de la spectatrice, un peu en retrait de la scène, elle n’en perd pas une goutte, mais n’intervient pas. Lucia lui propose un moment de la relayer pour frapper le derrière du secrétaire, mais elle répond que pour l’instant elle préfère regarder !

 

– Bon on ne va pas le massacrer non plus, ce n’est pas le but de l’opération, Boris, met-toi en tenue !

 

J’obtempère, mais tient à préciser :

 

– Je pense pouvoir vous faire confiance, mais je suis loin d’avoir la résistance de Flemming !

– T’inquiètes pas, je connais mon métier !

Lucia06

Mon métier ? Elle à dit  » mon métier  » ?

 

– Viens devant lui ! Ordonne Lucia. Pas derrière, devant, voilà, baisse son slip maintenant, voilà c’est cela, prend sa bite dans tes mains, tu as vu, il bande joliment !

 

Je prends effectivement son sexe dur entre les doigts, je ne sais pas trop quoi faire et j’esquisse quelques mouvements de masturbation.

 

– Alors, elle est comment la bite de Flemming ?

– Elle est très belle et très raide, maîtresse !

 

Ce qui était, je tiens à le préciser, parfaitement exact !

 

– Tu la sucerais bien un petit peu ?

– Avec grand plaisir, maîtresse !

– Tu te la foutrais dans le cul aussi ?

– Pourquoi pas maîtresse, je vous l’ai dit, je suis très joueur !

 

Lucia ne peut s’empêcher de rigoler :

 

– Bon en attendant, tu suce !

 

Je commençais par un faire un petit bisou discret sur le gland de Fleming afin de tester son contact, mais ce zizi me paraissait soyeux à souhait, j’embrassai un peu la verge, un peu les couilles !

 

– Je t’ai dis de le sucer par de lui faire des papouilles du bout de lèvres !

 

L’ordre tombe à pic, j’allais le faire, j’ouvre un large bec et fait pénétrer une dizaine de centimètres de l’instrument du secrétaire, puis je le lui fais coulisser tout en maintenant le contact avec la langue. Il pousse de petits grognements de plaisir, il a l’air ravi cet homme là !

 

– Ne le fais pas jouir !

 

Ça tombe bien, je n’aime pas qu’on me décharge dans la bouche, surtout si je ne connais pas ! Lucia s’est débarrassée pendant ce temps là de son tailleur. Je ne l’avais pas vu faire, mais la voir ainsi la chatte à l’air est tout à fait excitant et je vais finir par avoir mal à la bite si personne ne s’occupe de moi.

 

– Maîtresse, j’aimerais beaucoup vous lécher le cul !

– Tiens donc ! Mais c’est une récompense ça ! La fessée d’abord, me lécher le cul après !

 

Elle n’a donc pas renoncé à me rougir les fesses. A sa demande je prends la même position que notre ami britannique tout à l’heure. J’attends, un peu anxieux, malgré tout ! Le premier coup de règle est faible, j’espère simplement qu’elle ne va pas s’amuser à frapper de plus en plus fort ! Le deuxième ça va encore ! Le troisième ! Aie ! Le quatrième juste entre la force du deuxième et du troisième. Remarquable technique ! Ou a-t-elle appris cela ? A Bruxelles ? Dans les montagnes du Piémont ? Ça tombe, ça tombe, ça dégringole, ça n’arrête pas ! Avez-vous pris une bonne fessée, je veux dire récemment, une fessée par plaisir ? Il est un moment où la température de la peau augmente, provoquant une curieuse et non désagréable sensation de picotement, la douleur passe alors au second plan, sauf si la personne qui domine augmente sa frappe. Elle s’arrête ! Combien m’en a-t-elle donnée ? Personne n’a compté ! Une cinquantaine probablement ! La peau peut enfin se détendre, se reposer, ça chauffe terriblement, ça pique !

 

Lucia se débarrasse à présent de son corsage et n’est plus habillée (si j’ose dire) que de son soutien gorge ! Elle va l’enlever ou pas ? Elle me demande ainsi qu’à Flemming de finir de nous déshabiller, puis fait un signe à Valérie qui manifestement continue à ne rien vouloir faire. Alors Lucia se dirige droit vers elle, se colle le cul sur la table où est assise l’Antillaise en écartant bien ses jambes. Elles échangent quelques paroles très calmement, ça dure quoi ? Une minute ou deux pas plus ! Et à ce terme Valérie convaincu par je ne sais quel argument plonge son visage entres les cuisses de l’Italienne et entreprend de lui lécher le sexe ! Je m’en voudrais de ne pas assister de plus près à ce charmant spectacle et je m’approche de ce charmant black and white. Pas Flemming ! Non ça ne doit pas l’intéresser, il s’est assis à une table (remarquez c’est bon signe c’est qu’il sait faire certaines choses tout seul) et n’observe tout cela que fort vaguement.

 

Il me vient l’idée terriblement audacieuse de demander à Lucia l’autorisation de lui enlever son soutien-gorge pendant qu’elle se fait faire minette. Je pourrai ensuite pourquoi pas, on peut toujours rêver, les prendre dans mes mains, les peloter et les caresser.

 

A ma grande surprise elle accepte, sans rechigner, sans discuter. Je lui caresse préalablement un peu le dos, elle a la peau très douce, puis dégrafe l’importun sous-vêtement, le lui fais glisser et aventure mes mains sur ses seins, mes doigts en frôlent les tétons copieusement érigés d’excitation, j’ose les rouler avec une infinie douceur entre mes pouces et mes index.

 

– Plus fort !

 

Hein ? Est-ce à moi qu’elle s’adresse ? Je crois bien, ma foi, alors je serre, et je serre même encore plus fort !

 

– Oui vas-y comme ça, comme ça !

 

Et puis soudain !

 

– Arrêtes ne pince plus !

 

Ah ! Bon et pourquoi donc ? Mais en guise de réponse j’ai droit à un curieux cri, un mélange de grognement et de râle suivi aussitôt d’un gros soupir. Lucia vient de jouir. Valérie sort de ses cuisses, tout sourire, me découvre :

 

– Qu’est ce qu’elle peut mouiller, c’est pas possible de voir ça !

 

Ce n’est pas le tout, mais j’ai la bite douloureuse, il ne me déplairait pas de jouir assez vite avant que j’aie mal jusqu’au lendemain. Je ne sais pas trop comment exprimer ceci à mes partenaires, et je décide puisque rien ne se passe d’entamer une ostentatoire masturbation.

 

– Tu ne te branle pas ! interviens Lucia sortant de sa semi-torpeur

– Il faut bien que je jouisse !

– Certes, mais tu peux attendre cinq minutes, non ? Et puis, je t’avais promis un petit cadeau !

– Un cadeau ?

– Bon allonge-toi par terre et arrête de discuter !

– Par terre ? Mais ce n’est pas très propre !

– Tu as raison, va donc sur le bureau du prof, ça n’en sera que plus excitant !

 

Je ne sais pas trop ce qui va m’arriver, mais bon je ne suis plus à une fantaisie près. Lucia s’accroupit sur mon visage se collant carrément la chatte sur ma bouche, croyant qu’elle m’invite à la sucer, je sors une large langue et commence à besogner avec application cet organe si gentiment offert, mais elle intervient :

 

– Ne suce pas, sinon je ne vais pas y arriver ?

 

Cette fois j’ai compris, je ne suis pas complètement idiot, quand même, j’ouvre la bouche et j’attends, la première goutte d’urine tombe dans mon gosier, je l’avale, et puis la fontaine jaillit, elle essaie de se contrôler afin de faire par saccades, mais tout cela est quand même assez approximatif, j’avale de larges goulées, elle a l’urine absolument délicieuse, j’en mets aussi pas mal à côté !

 

– Et voilà, c’était bon ?

– Hum ! Délicieux ?

 

Elle ne se retire pas, j’en profite pour lui lécher la chatte, profitant encore un peu du goût de son petit pipi, ma langue s’aventure sur son clitoris, j’adore prodiguer cette délicieuse gâterie… Et la voilà qui pousse de petits gémissements, je me demande un moment si elle simule ou pas et me persuade que non, quand les cris deviennent de plus en plus haletants, de plus en plus incontrôlés. Elle finit par jouir de façon fort peu discrète. Elle met une bonne minute à récupérer, en profite pour me caresser mon organe sexuel bandé comme la colonne Vendôme, puis déplace légèrement son corps au-dessus de ma bouche pour m’offrir son anus ! Je ne vais pas refuser ça !

 

– Lubrifie-moi bien le trou du cul ! m’ordonne-t-elle

 

Elle est très poétique quand elle veut… N’empêche que c’est avec grand plaisir que ma langue s’approche se son œillet, l’ouverture me parait accueillante, l’odeur y est un peu spéciale mais ne me gène pas, et cet arrière goût âcre me plait bien. Mais voilà que subitement elle se relève, je vais pour en faire de même.

 

– On ne t’a pas dit de bouger !

– Je ne bouge pas

– J’avais cru !

– Non, non !

 

Lucia me tend un préservatif que j’enfile, puis elle s’empale sur ma bite et se met à coulisser, voilà une position que j’adore, pas trop fatigante, relaxante même, je participe un peu malgré tout en donnant des petits coups de reins, mais je ne force pas trop, voulant malgré tout retarder le moment de ma jouissance.

 

– Bon, tu ne bouges plus du tout maintenant ! D’accord !

 

C’est comme elle veut, je ne suis pas le type emmerdant. Elle se dégage alors, puis de la main dirige mon sexe vers l’entrée de son anus, il y entre relativement facilement ! Que cette introduction peut-être excitante ! J’ai peur de ne pas pouvoir tenir longtemps. Elle s’empale très doucement, très délicatement, quand elle se sent prête, elle se met à coulisser lentement d’abord puis elle accélère ses mouvements les ponctuant de râles de plaisir. Je sais que certaines femmes adorent le plaisir anal, mais elle, elle est carrément en extase.

 

– Je vais jouir ! la prévins-je

 

Elle ne m’entend pas, elle ne veut pas m’entendre, continue de plus belle, je jouis dans son cul, je suis exténué. Heureux mais crevé ! Elle n’arrête pas pour autant, regrettant de ne pouvoir continuer, elle désaccélère, se retire et vient m’embrasser sur la bouche, oh, pas longtemps mais j’apprécie le geste !

 

– Tu es un chou !

 

Pendant nos ébats je n’entendais pas les cris derrière nous, je les distingue à présent et j’ai la surprise de voir Valérie enfin déshabillée s’envoyer en l’air avec une incroyable frénésie avec l’ami Fleming que je n’avais pas encore vue aussi actif. Ils ruissellent tous les deux de sueur et c’est plaisir de voir le corps nu de l’Antillaise scintiller des eaux de sa transpiration.

 

Comme prévu, il ne se passa rien le lendemain, et le jour d’après, au matin j’avais rendez-vous avec Lucia dans le hall de l’hôtel. J’attends, il y a des gens qui sont toujours en retard. Enfin la voilà rayonnante, elle porte aujourd’hui un tailleur dans les verts qui lui va à ravir et elle a laissé ses cheveux défaits. Elle est à peine descendue, qu’avant que nous ayons le temps de nous saluer, le réceptionniste se précipite pour lui tendre un pli. C’est une grosse enveloppe en papier kraft

 

– Un monsieur a amené cela ce matin pour vous, il m’a précisé que c’était extrêmement important. Je me suis proposé de vous le porter à ce moment là, mais il m’a dit que ça pouvait malgré tout attendre une heure ou deux.

 

– Merci, je sais ce que c’est, venez Boris, je vais vous montrer !

 

Elle m’emmène dans sa voiture, nous démarrons, nous nous dirigeons vers la campagne, elle cherche un coin désert !

 

– Voilà, marchons environ 500 mètres et nous ouvrirons l’enveloppe !

– Mais pourquoi toutes ces précautions ?

– Parce qu’ici je suis sûre qu’il n’y a pas de micros

 

Elle ouvre le pli, il y a une lettre, un rapport et des photos.

 

– Commençons par les photos !

 

Je suis stupéfait, une dizaine de clichés : Lucia s’empalant sur ma bite, Lucia flagellant Fleming, ce dernier se faisant sucer par votre serviteur, Valérie faisant minette à Lucia, Valérie et Flemming s’envoyant en l’air ! Livide, j’interroge Lucia du regard :

 

– Mais qui a pris ces photos !

– Il y avait des caméras planquées dans l’école !

– Les salauds !

– Lisons la lettre à présent.

 

Ce que je ne comprends pas c’est que Lucia paraît parfaitement détendue, amusée même.

 

La lettre disait en gros :

 

 » Si vous ne faites pas ce qu’on vous dit de faire, nous diffuserons les photos ci jointes à qui de droit. Il vous suffit de prendre à votre compte le rapport ci joint dont vous pourrez changer la forme mais ni le fond, ni les conclusions, et de débarrasser le plancher.  »

 

Le rapport précisait bien sûr que nous aurions interrogé l’éleveur de lapin, et que nous aurions acquis l’intime conviction qu’il ne s’agissait que d’une initiative solitaire, que celui-ci n’envisageait ni de continuer, ni de donner descendance à l’élevage en cours. Suivaient des détails techniques assez laborieux. Finalement on avait fait le travail à notre place, on concluait à notre place ! J’étais abattu !

 

– On s’est fait avoir comme des cons ! Et résultat : Ces salauds qui transforment la planète rien que pour ramasser du fric sont en train de gagner.

– On ne s’est pas fait avoir du tout, nous avons au contraire accompli notre mission, on va débarrasser le plancher comme ils disent, et ils vont croire qu’ils ont gagné, en fait une deuxième équipe est déjà en place, elle est chargée de faire le vrai boulot, de remonter les filières, on ne savait pas comment faire, maintenant on sait. La caméra de l’hôtel a enregistré l’image du messager, s’il est venu en voiture, on a son numéro d’immatriculation, maintenant c’est de la routine…

– Je dois comprendre que cette partouze faisait partie d’un plan ?

– Ben oui ! Point 1 ; on s’arrange que pour le gang des lapins nous repère facilement, on arrive avec nos gros sabots et notre histoire de soucoupe volante. Ils nous repèrent en moins de deux ! Point 2 : il leur faut ensuite nous éliminer : pour élimer des gens, qu’est ce que des malfaiteurs (parce qu’il faut appeler les choses par leur nom) ont à leur disposition ?

– Continuez, c’est passionnant

– Première possibilité, nous liquider physiquement, il faut pour cela que le jeu en vaille la chandelle, ce n’était pas le cas ici, et heureusement, ceci dit nous avions des gardes du corps très discrets au cas où !

– Charmant !

– Deuxième possibilité l’achat, on nous achète, mais le procédé n’est jamais sûr, quelqu’un peut toujours jouer le double jeu ! Troisième possibilité le chantage, et en principe ça, ça fonctionne à tous les coups. Il fallait faire vite, leur donner tout de suite un motif, sinon cela peut être dramatique, ces gens là peuvent par exemple prendre quelqu’un de nos familles en otages… Mais les photos de cul c’est un truc qui marche très bien !

– Donc tout était faux, la première réunion dans l’école…

– Non les flics étaient des vrais flics !

– Mais pourquoi ne pas m’avoir mis au courant ?

– Parce que c’est bien plus facile et bien plus naturel, nous étions susceptibles d’être écouté à n’importe quel moment, vous étiez notre caution de  » naturel et de sincérité « , et pour le déroulement nous n’avions aucune crainte, les détails de votre vie privée sexuelle sont connus de nos services. Je suis désolé de vous choquer, j’espère que vous vous êtes bien amusé ! Le travail n’empêche pas le plaisir ! Et rendez-vous compte nous avons peut-être sauvé le monde d’une nouvelle épidémie en baisant comme des lapins !

– C’est malin ! Qu’est ce qu’on fait à présent ?

– On va faire comme ils disent, on va débarrasser le plancher, pour ma part je vais rejoindre Bruxelles cet après-midi, je vous y emmène ?

– Non, sauf si j’y suis obligé, je vais donc rentrer au château, cela m’aura amusé de vous connaître !

 

Trois jours plus tard mon téléphone sonna alors que je me délectais du spectacle vidéo du  » Chevalier à la rose « , l’opéra fétiche de Richard Strauss

 

– Allô Boris !

– Oui !

– C’est Lucia !

– J’ai une excellente nouvelle à vous annoncer !

– Je m’attends au pire !

– Mais pas du tout : le gang des lapins a été entièrement reconstitué, ils sont tous à présent sous les verrous. Tous les élevages sont répertoriés et vont être neutralisés ! Nous avons gagné, Boris !

 

Elle jubilait littéralement !

 

– Ça me fait très plaisir !

– Pietrangelli m’a proposé de fêter cela, mais ce type est d’un ennui mortel, je ne vais pas le contrarier, mais la vraie fête j’aimerai la faire avec vous, vous la faites si bien et tout à fait comme je l’aime !

– Pourquoi pas ?

– M’inviteriez-vous au château, Boris ?

– Viendrez-vous avec Fleming et Valérie ?

– Mais sans aucun problème !

– Alors venez, je vous attends avec impatience, et puis ça tombe très bien j’avais quelque chose à vous rendre…

– Quelque chose à me rendre, je ne vois pas !

– Si ! Une petite culotte !

 

Epilogue : la visite de Lucia au château sera peut-être narré une autre fois, se souvenant de ma passion pour les chats, elle voulut me faire un cadeau et m’apporta deux adorables chatons siamois, je les baptisai Pareto et Ichikawa !

 

Fin – Boris Vasslan mai 2001

 

Première publication sur Vassilia, le 21/05/2001

Ce texte a obtenu le 2ème prix ex aequo du « concours des lapins » organisé par notre site au printemps 2001

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Boris
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Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 13:20

Viva Cuba !

Service d'étage 1 - Viva Cuba ! par Boris_Vasslan_et_Arnaud

 

(carnets de voyage, bisex, lesbos et uro)

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Avertissement : ce texte est "une mise en plume", c'est à dire que je l'ai écrit à partir d'un plan détaillé que m'a fourni Arnaud. J'ai accepté, retrouvant là-dedans, nombre de mes fantasmes, ainsi que d'autres...

 

Bonjour ! Je m'appelle Arnaud, j'ai trente ans, en fait un peu plus. Je devais aller cette année en club en Tunisie avec Madame. Mais Madame est partie avec mon meilleur ami. Comme quoi ça n'arrive pas qu'aux autres ! Ça m'a fait drôle au début, et puis il a bien fallu que je m'organise. J'ai failli ne pas partir en vacances, et puis sur Internet, je suis tombé sur ce truc : Huit jours à Cuba en pension complète, hôtel de luxe, animation et tout le bazar pour un prix dérisoire. Ça me va tout à fait. En plus, il se trouve que je parle pratiquement couramment l'espagnol. Donc tout est parfait ! Je me suis donc inscrit.

 

C'est sous un soleil radieux que nous atterrissons à La Havane où un car nous emmena directement à l'hôtel "Agua Azul"

 

L'accueil est très sympa. Punch de bienvenue et le "Gentil Organisateur" nous livre quelques évidences et pas mal de banalités ainsi qu'un certain nombre de renseignements indispensables au bon déroulement de notre séjour. Il aura quand même cette phrase que sur le coup, je trouvais fort surprenante :

 

- Il est possible que vous soyez sollicité par une partie du personnel qui vous proposera des services, disons... sexuels. Il n'y a pas lieu de vous en offusquer. Contentez-vous de refuser poliment mais fermement. Elles n'insisteront pas... Cela dit chacun est libre de faire ce qu'il veut !

 

LUNDI

 

Ce discours m'avait amusé, mais je n'y pensais plus du tout quand en fin d'après-midi alors que je revenais de mon premier contact avec cette magnifique plage de sable fin, voilà que l'on frappe à la porte. La soubrette de l'étage en tenue de... soubrette, petite jupette noire, mini tablier blanc, petite coiffe... tout ça, tout ça... une petite merveille ! Un décolleté d'enfer laissant deviner une poitrine bien pourvue, un sourire d'ange, une magnifique peau noire...

 

- Je m'appelle Chaza, je viens changer l'eau des fleurs !

- Ah ! Faites !

- Si vous le désirez, je peux vous aider à prendre votre douche, ou alors je peux vous faire un massage pour vous relaxer !

 

C'était donc vrai, ce que disait le G.O. Bien sûr l'offre est tentante, mais je sais encore draguer tout seul et peux me passer des services de professionnelles aussi belles et aussi expertes soient-elles ! J'essaie d'être le plus sec possible, cela ne m'est pas facile, je n'ai pas un naturel méchant :

 

- Je vous remercie, je n'ai besoin de rien !

- OK ! Soyez tranquille, je ne vous le proposerais plus !

 

Ah ! Ça non, elle ne me le propose plus, et elle s'en va s'occuper des fleurs. Mais seulement, faut voir comment elle s'en occupe, des fleurs ! Elle a une façon de se pencher en avant, telle que sa jupe se relève, me dévoilant une magnifique paire de fesses au milieu desquelles une minuscule culotte semble complètement perdue. Je n'arrive pas à décrocher mon regard de cet insolite spectacle, tandis que mon slip de bain se gonfle d'une érection somme toute bien compréhensible ! C'est à ce moment-là que je me suis dit que je pourrais peut-être faire une dérogation à mes sacro-saints principes :

 

- Euh, mademoiselle ?

- Si señor !

- Je crois que j'ai changé d'avis !

- Comme c'est curieux ! Et qu'est-ce qui vous a fait changer d'avis comme ça, mon petit monsieur ?

 

Elle se marre, elle rigole, elle est très nature. J'adore ça !

 

- Devine !

- Hum ! Monsieur est très joueur ! Donc vous voulez quoi ? Le bain ou le massage ?

- On n'a qu'à faire le bain, j'allais justement en prendre un...

- Alors, pour le bain, j'ai trois formules, l'ordinaire, la spéciale et la très spéciale !

- Faut m'expliquer !

- Alors l'ordinaire, je t'aide à prendre ton bain, je te frictionne le dos, je te shampouine, on se caresse, mais il n'y a pas d'attouchement sexuel. Mais c'est bien ! C'est très relaxant !

- Voyons la spéciale !

- C'est la même chose, sauf qu'il y a le sexe en plus !

 

Elle me raconte tout ça avec un air coquin, fallait voir !

 

- Et la très spéciale ?

- La très spéciale ? C'est comment dire... très spécial !

 

En disant cela, elle ouvre des yeux tout ronds.

 

- C'est du sexe complètement débridé. Je te pisse dessus, je te lèche le trou du cul et tu peux même me sodomiser !

- Je prends celle-là !

- Hum ! Tu es un gros cochon toi ?

- Pourquoi gros ?

- On fait cela tout de suite ?

- Ben, oui ! Je t'ai dit que j'allais prendre mon bain, de toute façon !

- Bon, le temps de prévenir la réception... pour ne pas qu'il me cherche !

- Ah ? Parce que la direction est au courant ?

- Officieusement ! Officieusement !

 

Ah ! L'officieux ! Que voilà un mot qui en a couvert des hypocrisies... Mais enfin, en la circonstance, j'aurais mauvaise grâce à jouer les moralistes !

 

Elle revient quelques minutes après :

 

- Voilà ! Je vais être à toi ! Rien qu'à toi pendant un petit moment !

 

Et sans autre cérémonie, elle se déshabille. Bon dieu, qu'elle est belle, Chaza ! Ses seins sont impressionnants et semblent défier les lois de la pesanteur (oh : le cliché !). Je suis impatient de toucher sa peau au magnifique reflet chocolaté !

 

- Quand même dit-elle, espiègle. L'ordinaire ne marche pas, on se demande pourquoi ? Tu es sûr que tu ne veux pas une ordinaire ?

- Non ! Je ne tiendrais pas le coup longtemps !

- Ah ! Là là ! Les hommes ! Bon, dit-donc, toi ! Tu vas le retirer ton slip de bain. Tu ne vas pas prendre une douche avec ça, tout de même ?

 

Je m'exécute donc et envoi valser mon unique vêtement, dévoilant ainsi ma nudité à ma séduisante cubaine !

 

- Oh ! Mais c'est quoi ce vilain zizi qui ne bande même pas pour la belle Chaza. Je vais devoir arranger cela ! Dans la très spéciale, on ne va dans le bain qu'avec un zizi tout gros !

 

Et voilà donc la Chaza qui m'attrape le sexe, le masturbe un petit peu. Elle fait ça très bien et le résultat ne se fait pas attendre. Je bande à présent fort joliment. Elle me tient alors le sexe et le tire comme elle le ferait d'une laisse et m'emmène :

 

- Allez ! Direction, la salle de bain !

 

Elle me demande alors de lui sortir les produits nécessaires, à part les sels de bains et le shampoing, je ne vois pas bien ce que je peux lui fournir ?

 

- Tu ne veux pas que je rase ?

- Me raser ? Non ! J'ai fais ça ce matin !

- Mais non ! Je ne parle pas de la barbe, mais des poils ! Te raser tout le corps !

- Hein ? Mais pourquoi faire ? Non merci !

- C'est génial, je te le ferais un jour !

 

Si elle se figure que je vais lui permettre de faire son petit numéro tous les jours, elle se fout le doigt dans l'œil ! Aujourd'hui, c'est un coup de folie ! D'accord, j'assume ! Mais il n'y aura pas de suite !

 

Tandis que l'eau coule, elle me lave les cheveux, me massant le cuir chevelu de ses mains expertes. Puis les grandes manœuvres commencent. Elle me demande de me mettre assis dans la baignoire, mais de façon à ce qu'elle puisse se placer derrière moi. Résultat, je sens ses seins recouverts de mousse qui s'amuse à faire des glissades dans mon dos. Je ne vous dis pas l'effet. De ses mains elle me caresse tout le corps, du moins ce qui lui est accessible dans cette position. Elle me masse le dos, les épaules... Ses mains cherchent mes tétons, testent leur sensibilité. Elle ne va pas être déçue, j'adore ce truc-là ! Du coup elle sert plus fort. Je m'abandonne complètement, je crois que je suis en bonnes mains !

 

Elle me fait ensuite mettre à quatre pattes dans la baignoire (oui, à quatre pattes !). Je ne cherche pas trop à comprendre et m'exécute. La position lui permet de me caresser les fesses avec ses mains d'abord, puis avec les seins ! Oh, ce contact de ses seins sur mes fesses ! Inimaginable !

 

- Cambre-toi mieux !

- Pourquoi faire ?

- Ah ! Ah ! Je vais m'occuper de ton petit trou !

- Ce n'est peut-être pas nécessaire !

- Et, dis donc, toi ! Et si ça me fait plaisir à moi de te le faire ?

 

L'argument est sans parade. Je me laisse faire. Elle m'éponge d'abord l'endroit. Sage précaution ! Avaler de la mousse ailleurs que dans un verre de bière n'a rien de terrible. Puis très vite je sens sa langue qui frétille ! Curieuse sensation ! Cette caresse autrefois extrêmement populaire à tendance à se perdre... allez donc savoir pourquoi ? En tous cas c'est à la fois très agréable physiquement et très troublant psychologiquement. Mais, bon dieu, on n'est pas là pour faire de l'analyse freudienne ! C'est bon, c'est l'essentiel ! Mais que voici un doigt qui devient impertinent ! Elle ne va quand même pas me foutre un doigt ? Si ! Elle le fait !

 

- Oh ! Ben, non ! Protestais-je sans grande véhémence.

- Oh ! Ben, si !

 

Je la laisse donc aller et venir de son index dans mon petit trou, tandis que son autre main passe entre mes cuisses et se livre à un étrange massage testiculaire. Elle me demande ensuite de me tenir à demi couché sur le dos !

 

- Je vais t'arroser !

 

Chic ! J'adore ce truc, que je n'ai que rarement eu l'occasion de pratiquer. Elle m'enjambe debout, s'accroupit un tout petit peu, et un joli filet doré me dégringole sur le sexe. C'est chaud, c'est doux, c'est agréable, c'est excitant. Elle remonte, elle arrose mon ventre, mon torse...

 

- Tu voudrais goûter ?

- Un petit peu !

 

Elle dirige alors le jet sur mon visage, m'offrant le champagne de son corps. Elle rigole, elle s'amuse !

 

- Tu sais, j'adore faire ce truc là !

 

Elle se livrera alors à un curieux exercice que j'aurais l'occasion de lui voir pratiquer plusieurs fois pendant mon séjour. Elle plonge la main dans une petite sacoche qu'elle avait apporté et qu'elle avait posé sur le rebord de la baignoire. Elle semble se livrer à quelques savantes manipulations, puis met quelque chose dans sa bouche. Elle se penche alors vers mon sexe, et après en avoir essuyé la mousse, elle me le gobe et effectue alors quelques mouvement de fellation ! Oh, très peu ! Mais qui suffisent à mon bonheur ! Je regrette quand même qu'elle ne continue pas davantage ! Mais la super-pipe ne doit pas être incluse dans ce genre de prestation ! J'ai alors la stupéfaction de constater que mon sexe est revêtu d'un préservatif ! Elle a réussi l'exploit de me le placer uniquement avec la bouche ! Sans me demander quoique ce soit, elle s'empale ensuite sur ma verge. Elle fera juste quelques mouvements, puis se retire. Je me demande ce qu'elle fabrique, puis je comprends. Elle se repositionne, mais cette fois ci en présentant son anus à mon gland !

 

- Ne bouge pas !

 

Je ne bouge pas ! Elle s'introduit doucement, lentement, puis la pénétration étant réalisée, elle commence à mouvementer après avoir pris la précaution de retirer la bonde :

 

- Pour ne pas éclabousser partout ! Me précisera-t-elle !

 

A ce rythme-là, je ne vais pas tenir bien longtemps. Je finis par jouir dans son cul de mon membre pressé par ses chairs les plus intimes.

 

Très professionnelle, elle me lavera le sexe, puis me fera un rinçage complet, avant de me bouchonner avec une serviette de bain.

 

- Allez, je me sauve ! C'est sympa avec toi ! A plus tard !

 

Même pas un bisou, rien ! J'aurais voulu au moins la tenir un peu dans mes bras, lui offrir un peu de tendresse, et pourquoi pas la faire jouir. Enfin, je ne vais pas me plaindre, le trip était super !

 

Mardi

 

Cette Chaza m'a poursuivi dans mes pensées, je lui offrirais bine un truc qui lui ferait plaisir ? Mais je ne sais pas trop ! Des fleurs ? Un bijou fantaisie ? Et puis il faudrait que je trouve les mots pour lui dire que je n'entends pas me livrer à d'autres "prestations"… Un coup de folie, c'est un coup de folie ! Je ne regrette rien, mais bon !

 

- Buenas dias !

 

Justement la voici ! Putain qu'elle est belle ! Ne pas craquer ! Surtout, ne pas craquer !

 

- Bonjour Chaza !

- Ça va depuis hier ? C'était bien notre petit truc ?

- Super !

- Tu remettrais bien ça, hein ? Dit-elle, très chatte.

- Non !

 

Du coup elle a l'air étonnée.

 

- Pourquoi ne pas profiter des bonnes choses ?

- Tu vas me ruiner !

- Au cours du peso, ça m'étonnerait !

 

Quelle idée j'ai eu d'aller chercher des arguments aussi cons ?

 

- N'insiste pas, s'il te plait, c'était très bien, je ne regrette rien, mais je ne souhaite pas recommencer.

- OK ! Je n'insiste pas, je ne t'en parlerais plus ! C'est seulement dommage que tu n'ais pas essayé le massage, ça t'aurais plu !

 

Quand même, quelque chose me turlupine, et alors que j'aurais dû tourner la conversation, je lui demande :

 

- Dis-moi ? Pour ma curiosité personnelle, à part le bain et le massage, tu propose aussi d'autres trucs ?

- Bien sûr, le bain et le massage sont des prestations de base, ce que l'on propose tout de suite aux clients potentiels, mais il y a plein d'autres choses. Je peux te faire un petit strip-tease, un numéro lesbos avec une autre fille, des séances à trois, à quatre, de la pose photo, et même du SM, on a un petit local pour faire ça, mais moi je n'en fais pas !

- Des photos, ça m'intéresse, on fera ça, mais pas aujourd'hui, je t'en reparlerais ! D'accord ?

- D'accord ! Je vais changer l'eau des fleurs !

 

Alors comme la veille, elle se recasse en deux, me dévoilant à nouveau ses longues jambes, ses cuisses galbées et son petit cul rebondi. La même pose qu'hier ! Non, pas tout à fait, car aujourd'hui, elle n'a pas mis de culotte ! Les mêmes causes vont-elles produirent les mêmes effets ? Mon dieu, que c'est beau ! Ma quéquette commence à frétiller... Putain on ne vit qu'une fois !

 

- Chaza ?

- Si Señor !

- Finalement, ce petit massage on va le faire !

- Esta bien.!

 

Et saisi d'une pulsion irrésistible, je me lève de mon fauteuil et me précipite pour lui embrasser les fesses. Elle rigole !

 

- Alors, les massages, il y a trois formules...

- Je sais. L'ordinaire, la spéciale et la très spéciale !

- Pas tout à fait, il y a l'ordinaire, la spéciale et la brésilienne !

- C'est quoi la brésilienne ?

- Tu verras bien, je vais te la faire !

- Je ne t'ai pas dit...

- Laisse-moi faire !

 

Après nous être déshabillés, elle me fait d'abord coucher sur le ventre dans la position traditionnelle du massé. Mais cette partie sera plus symbolique qu'autre chose. Elle me fait rapidement mettre sur le dos et en fait de massage, se met à me tripoter le bout des seins. Doucement d'abord, puis de plus en plus fort. Elle les tourne, les tire. Résultat, je ne tarde pas à bander comme un cerf en rut !

 

- Plus fort !

- Hum ! Tu ne serais pas un peu maso des seins ?

- Juste des seins !

- Ah oui ? Dommage, je t'aurais bien donné une petite fessée !

- Je croyais que tu ne faisais pas de SM ?

- Ce n'est pas du SM ! Quoi qu'avec toi ça m'amuserait sans doute ?

 

Elle continua à serrer. Je comprendrais plus tard sa stratégie : trouver les points sensibles de façon à provoquer une érection puissante. Cela atteint, le sujet peut accepter plus facilement ce qui suit…

 

Car ce qui suit... mes bons amis...

 

Elle me fait de nouveau mettre sur le ventre. Elle commence par m'écarter les globes fessiers et comme la veille, elle m'humecte l'anus de sa langue. Je commence à prendre goût à ce truc là Puis un doigt me pénètre, suivi d'un deuxième. Elle pratique avec un savoir-faire remarquable, me provoquant des spasmes de plaisir. Et puis quelque chose de plus gros cherche à me pénétrer. Je panique ! Mais la chose est à présent à moitié introduite. Elle m'a foutu un gode dans le cul ! Il est muni d'un vibrateur. Elle l'actionne. Whaah… la sensation ! Elle laisse l'effet s'installer en moi, puis me fait placer à quatre pattes, et dans cette position, elle active d'une main le vibro, le faisant entrer puis ressortir, tandis que l'autre main me masturbe. Je ne tarde pas à exploser !

 

J'ai comme un coup de chaud. Je suis épuisé et j'ai un peu mal au cul. Chaza à l'aide de petites lingettes me nettoie le sexe, m'essuie le cul et m'éponge mon front bouillant de sueur malgré la climatisation.

 

Mercredi

 

Je ne suis plus sûr de rien, si Chaza me propose un truc, je sais que j'aurais du mal à refuser, sauf à prendre le parti d'être franchement désagréable. Ce matin je lui ai fais livrer des fleurs, un magnifique bouquet. J'avais préparé une carte sur laquelle était indiqué : 

 

" En souvenir des plaisirs que tu m'as donné.. Mais sois gentille, restons-en là "

 

Au dernier moment j'ai refait le carton, supprimant la dernière phrase. Depuis plus de nouvelles ! J'attendais ne serait-ce qu'un petit coup de fil. Non ! Rien ! Il va être 17 heures. L'heure à laquelle elle vient s'occuper des plantes. J'attends, anxieux. Elle ne vient pas. 17 h 30 personne ! 18 heures, toujours pas là. Après tout c'est peut-être son jour de repos ! Mais alors qui s'occupe des plantes ? Mais c'est vrai que les pauvres ne sont sans doute qu'un prétexte. 18 h 30 je ne l'attends plus ! Je me verse un truc à boire et m'apprête à prendre une douche. On frappe. Chaza ! Putain ! Que je suis content de la voir… mais elle n'est pas seule !

 

- Buenas Dias ! Je te présente Carita !

 

En matière de formes la Carita n'a rien à envier à Chaza, le visage est peut-être moins joli, mais c'est un beau brin de fille.

 

- Bonsoir

- Muchos gracias para los flores ! C'est la première fois qu'on m'offre des fleurs ici ! Ça fait plaisir d'être considéré comme autre chose qu'une simple pute !

- Ça m'a fait plaisir de te les offrir !

- On va changer l'eau des fleurs à deux ! Faut bien qu'elle apprenne ! me dit Chaza en minaudant

- Faites !

 

C'est un jeu, toujours le même, mais cette fois, elles sont deux à se plier le corps jusqu'à ce que les jupettes se soulèvent afin de me montrer tout en haut de leurs longues cuisses, leur petit cul tout nu. Elles rigolent !

 

- Alors, le spectacle te plait ?

- Ravissant ! Vous me proposez quoi ?

- On a plusieurs formules…

- Je sais, l'ordinaire, la spéciale et la très spéciale !

 

Elles se regardent, éclatent de rire.

 

- Tu as tout compris, l'ordinaire, on te fait un petit spectacle lesbos, et tu te branles en nous regardant. La spéciale, on vient s'occuper de toi à la fin et la très spéciale, on s'occupe de toi, mais encore mieux !

- Allons-y pour la super…

 

Alors les deux filles se déshabillent, puis elles tendent une sorte de bâche en plastique sur le sol. Quelle idée ? Comme s'il ne serait pas plus simple de faire cela sur le plumard ? Puis je comprends, elles se versent sur le corps une espèce d'huile et s'en enduisent entièrement. Rien que de voir cela est extrêmement excitant. Ces belles peaux marrons rendues luisantes me font un tel effet que je me débarrasse déjà du slip de bain qui constituait alors mon unique vêtement. Les deux femmes commencent par s'embrasser goulûment en un baiser interminable tout en se pelotant un peu partout, puis elles entament un étrange corps à corps au cours duquel leurs seins glissent les uns contre les autres, puis contre leur dos, contre leurs fesses, contre leurs cuisses. Ça n'arrête pas, chaque partie d'un corps veut être en contact avec une autre. La transpiration se mélange à l'huile, leur corps dégouline, leur chatte ruisselle et toujours ce ballet des formes qui se rencontrent, se séparent, se rejoignent jusqu'à ce moment extraordinaire où Chaza fera glisser son téton sur le clitoris de Carita qui s'abandonnera sous l'effet de cette insolite caresse !

 

Je crois qu'elles en ont terminé. Mais non ! Chaza sort d'une sacoche une espèce d'objet en plastique d'environ cinquante centimètres. C'est un double gode. Elles s'en introduisent chacune une extrémité, puis commencent à s'agiter frénétiquement. C'en est trop, je ne vais plus arriver à me contrôler et déjà ma main caresse mon sexe de façon de plus en plus évidente.

 

- Viens !

 

J'arrive, je bondis, je me précipite. J'ai alors droit au massage à l'huile, et tandis que Chaza me mordille le bout des seins, Carita m'introduit une extrémité du double gode dans mon trou du cul. Je ne dis rien, je me laisse faire. Comme la veille, un plaisir trouble ne tarde pas à m'envahir.

 

- C'est bon, hein ?

- Super !

- Tu préfères celui-là, ou l'autre avec le vibrateur ?

- Je n'en sais rien !

- C'est bien les godes, mais ça ne vaut pas une vraie bite ! Philosophe soudain Chaza.

- Je n'en sais rien, je n'ai jamais essayé ! Répondis-je pensant évacuer le sujet.

- Il faut tout essayer ! reprend la jolie cubaine

- D'accord, mais je ne suis pas pressé !

 

Et tandis que Carita continue de me besogner l'anus, Chaza se met sur moi en position de soixante neuf. Elle attrape ma queue et commence à la sucer. Cette fois, elle s'y attarde, je vais enfin avoir ma première vraie fellation cubaine. Et en plus cadeau magnifique, je peux lécher sa bonne petite chatte, elle est délicatement parfumée, elle sent la femme, un délice, j'active ma langue, m'enivre de son sexe, essaie de parvenir le plus profondément possible, puis je joue avec son clitoris. Elle fait manifestement des efforts pour retarder ma jouissance, mais allez donc résister longtemps à un régime pareil, vous ! Je vais jouir, je le sens ! Elle l'a senti aussi, stoppe sa fellation. On peut retarder un tout petit peu encore la jouissance. C'est alors que profitant de cette très courte pause, elle lâchera dans ma bouche quelques gouttes de son délicieux pipi, puis elle replongea vers mon sexe, qui cette fois se libéra à grand jet de sperme trop longtemps contenu.

 

Une petite douche à trois, un peu de ménage et ces demoiselles s'en vont !

 

Que m'arrivera-t-il demain ?

 

Jeudi

 

Je m'attendais à beaucoup de choses, sauf à ce que le lendemain soit le jour du… laveur de carreaux !

 

Il est 17 heures, l'heure de Chaza ! On frappe ! Un mec ! Un métis assez clair de peau. Pas mal, mais je ne fantasme pas sur les hommes ! Il est uniquement vêtu d'un slip (de bain ?) qui m'a l'air bien moulant ! Qu'est ce qu'il veut celui-là, il a un seau à la main et une sorte de raclette.

 

- Señor ! Je suis José ! Je viens laver les carreaux !

 

Ah ! Bon ! Je n'avais pas remarqué qu'ils étaient sales, mais bon ! Ce qui m'embête c'est qu'il va être là au moment où Chaza va se pointer, ça me gêne un peu. Mais enfin, je suppose qu'il n'en a pas pour trois heures !

 

- Faites !

 

C'est alors que le gaillard me fit cette époustouflante proposition :

 

- Si vous voulez, señor, je peux faire les carreaux tout nu !

- Quoi ? Non merci ! Sans façon !

- Comme vous voulez, señor, je n'insisterais pas !

 

Et le voilà en pleine activité. Monsieur astique les baies vitrées avec une ardeur toute professionnelle. Il fait cela en se tortillant du cul d'une façon obscène. Il peut toujours le tortiller son pétard, s'il croit m'impressionner… Quand je raconterais ça aux copains… Et puis je ne sais pas ce qui m'a pris, curieux comme je suis je me suis demandé jusqu'où il oserait aller (à moins qu'inconsciemment… Allez savoir ?)

 

- J'ai changé d'avis, faites-les donc à poil les vitres ! Après tout on ne voit pas cela tous les jours !

- J'ai trois formules…

 

Non ! Pas lui ! Au secours !

 

- Je sais !

 

Il ne m'écoute pas !

 

- L'ordinaire, c'est juste un show pendant que je fais les carreaux. La spéciale, on peut faire à la fin des attouchements sexuels et bucco-sexuels…

 

J'aime bien le " bucco-sexuel " !

 

- Et puis, reprend-il, la très spéciale, où l'on va pour ainsi dire encore plus loin !

- Nous nous contenterons de l'ordinaire !

 

Il a l'air déçu, le biquet, il retire son bénouse, m'exhibe son cul et sa bite. J'en n'ai rien à foutre ! Quelle mouche m'a donc piqué d'avoir accepté ce truc ? Constatant mon manque de réactivité, il retourne à ses carreaux. Je le regarde à peine. Chaza ne devrait plus tarder. Avec qui va-t-elle venir aujourd'hui ? Deux copines, trois copines, douze copines ? Il serait peut-être temps d'arrêter tout ce bazar ?

 

Finalement elle se pointe toute seule.

 

- Tiens, José est là ! Tu as pris une spéciale ?

- Non, une ordinaire !

- Tu as tort !

- Peut-être ! Et toi tu va me proposer quoi ?

- Hum ! Aujourd'hui je te propose une improvisation !

- C'est quoi ?

- Ben justement, on ne peut pas savoir d'avance, enlève-moi ce slip et laisse-toi faire !

- Euh ! On va peut-être attendre que monsieur soit parti ?

- Mais non ! Il ne nous dérange pas du tout !

- Moi, ça me gêne !

- On va essayer, et si vraiment ça t'embête, on attendra qu'il ait fini !

 

Et sans attendre ma réponse, elle baisse mon slip, se met elle-même à poil et entreprend une nouvelle fois de m'astiquer les tétons ! Ah, Ça, elle a bien fait de découvrir ma zone érogène préférée ! Je bande de façon très correcte au bout d'à peine deux minutes. Que va me faire cette diablesse aujourd'hui ? Elle fait alors signe à José de s'approcher.

 

- Mais, protesta ce dernier, Monsieur, n'a pas pris une spéciale...

- Mon pauvre José, ce que tu peux être lourd, parfois !

 

Elle prend la queue de José d'une main, la mienne de l'autre et nous masturbe.

 

- Tu vois ce que je fais ? C'est excitant, je branle deux queues en même temps ! Tu as déjà fait l'amour à trois ?

- Oui !

 

Oui, certes ! Mais de façon classique, c'est à dire les deux messieurs s'occupant de la dame. Mais était-ce à cela qu'elle pensait ? Et puis me revint alors en mémoire cette soirée, il y a quelques années qui s'était terminée en orgie. Un type m'avait alors défié de faire comme il disait "des trucs" avec lui. J'avais relevé ce défi, qui s'était d'ailleurs limité à un très court échange de pipes ! L'affaire m'avait alors fort troublé, à ce point que je m'étais efforcé de la chasser de ma mémoire, sans trop savoir vraiment pourquoi !

 

Chaza s'était assise sur le canapé, José et moi étions debout de part et d'autre d'elle, de part et d'autre de ses mains qui nous masturbaient. Et puis elle nous suça, alternativement. Jusque là tout allait bien ! La situation était tranquille...

Quoique la vue de ce sexe bandé ne me laissait pas complètement indifférent ! Pour ne pas dire plus !

 

Il est sans doute alors temps de poser l'énigme ! Pourquoi tout à l'heure, les exhibitions fessières du José ne me faisaient ni chaud, ni froid, alors que maintenant, j'avais du mal à détacher mon regard de son sexe ? Je n'ai pas la réponse ! Pas encore !

 

Au moment même ou ces interrogations jaillissaient en un flash dans mon esprit; Chaza choisit de faire ce geste d'une ambiguïté totale consistant à superposer les deux verges enduites de sa salive et de les faire coulisser ainsi l'une sur l'autre. Devant tant de trouble, ma respiration se saccadait, ma bouche se faisait sèche. Mais comme si ça ne suffisait pas, elle dirigea alors nos mains vers la pine de l'autre, et nous dit simplement :

 

- Branlez-vous !

 

José avait déjà démarré, je savais quelle serait la prochaine étape, le prochain stade sans savoir si je le craignais ou si je l'attendais. Mais pour le moment de façon très mécanique je masturbais cette verge qu'il ne me déplaisait pas d'avoir en main !

 

- Alors elle est comment la queue de José ?

- Elle est très belle !!

 

J'ai répondu cela spontanément, sincèrement, dans deviner quel piège contenait cette anodine question.

 

- Alors suce-là !

 

Je n'ai même pas hésité, je me suis baissé et je l'ai mise dans ma bouche. C'était le pas à franchir, le reste fut plus facile, ou du moins coula plus de source. Je léchais, je suçais, sans doute maladroitement, sans aucune arrière pensée, un peu comme le gourmet qui au restaurant, découvre un goût qui lui était inconnu. Je suis sur une autre planète, sur un autre monde, là où les lois du sexe ne sont pas les mêmes que sur Terre, et c'est dans cet état d'esprit que vint l'ordre si redouté :

 

- Allez, tu es prêt, maintenant donne ton cul !

 

Je balbutiais une protestation de pure forme, sachant bien que j'allais "y passer" !

 

- Tu verras ! C'est meilleur que le vibro, c'est meilleur que le dildo !

 

Tout se passa alors comme dans un songe, je m'accroupis dans la position classique du sodomisé. José me pénétra, il le fit très bien et pendant qu'il me besognait, Chaza qui avait rampé sous mon corps me suçait la verge. Nous prîmes, José et moi notre plaisir en même temps.

 

J'aurais pu conclure cette étonnante séance dans le doute et l'incertitude si deux évènements assez extraordinaires ne s'étaient pas alors produits…

Le premier, c'est qu'en nous retirant et nous redressant, nous avions laissé Chaza au sol, sur le dos. Elle ne se relevait pas, ne nous voyait même pas et se masturbait frénétiquement. Elle eut un orgasme quelques minutes plus tard qui la fit pousser une série de petits cris.

 

J'en fus ému jusqu'au larmes, mais ce ne fut rien à côté de ce que je ressentis quand se redressant, elle m'embrassa sur la bouche en un long et vigoureux baiser.

 

Vendredi

 

Ce jour là le passage de Chaza dut extrêmement bref. Elle me dit simplement qu'elle ne restait pas, que par contre, on se verrait le lendemain, et que ce soir j'aurais une curieuse surprise.

 

Une surprise ? Après tout ce qui m'était arrivé, que voulez-vous qu'il m'arrive comme surprise supplémentaire ?

 

Quelques instants plus tard, on frappait. J'ouvre. J'avais déjà entre aperçue cette géante hollandaise blonde comme les blés et aux formes sculpturales. Elle me parla en anglais :

 

- Good evening, my name 's Herma !

- Enchantée !

- Chaza m'a parlé de vous !

- Ah ?

- Elle nous a dit que vous seriez d'accord pour venir boire le champagne avec moi et mon mari !

 

Pas très discrète finalement la Chaza, je flaire la partouse échangiste, mais faire cela avec cette déesse nordique est inespéré. Je ne vais pas refuser.

 

- Pourquoi pas ?

- Dans une demi-heure ?

- OK !

 

A l'heure dite, je me rends dans leur chambre. Ils sont nus tous les deux. Je scotche sur les seins d'Herma. Deux magnifiques globes peu bronzés et au galbe parfait. Sur la petite table basse nous attendent des verres, des amuses gueules, du Coca, du rhum blanc et du citron. De quoi faire du "Cuba libre". Je ne comprends pas bien, j'avais entendu parler de champagne, mais bon, après tout ce n'est pas le but ultime de cette visite de voisinage. Herma me demande de me déshabiller, puis prépare les cocktails. Nous trinquons, nous échangeons pas mal de banalités d'usages en grignotant quelques cacahuètes et autres machins trucs "spécial apéritifs" Et puis Herma se lève pour aller chercher quelque chose. J'en profite pour admirer sa resplendissante chute de rein. Elle revient avec une bâche en plastique. Ce doit être une mode dans cet hôtel. Je me dis : " Ça y est, on est bon, pour la partouse à l'huile" Et bien là, il n'y a pas d'huile, Herma me demande gentiment de m'installer sur la bâche. Elle me masturbe un petit peu, puis me suce ! Quel plaisir divin, mais trop bref ! Le but de la chose était simplement d'assurer mon érection. Elle m'enjambe alors et me prévient :

 

- Je vais t'offrir mon champagne !

 

Ça y est, j'ai compris ! Une quantité incroyable d'urine surgit de sa chatte, m'aspergeant la queue, elle remonte très vite tout en continuant de pisser, vers mon visage et tandis qu'elle me colle carrément sa chatte sur ma bouche, je sens que quelqu'un veut faire quelque chose avec ma bite. Je réalise alors que le mari d'Herma est tout bonnement en train de s'introduire ma verge dans son cul. Je ne tarde pas à décharger et tandis que je tentais de récupérer mes forces, j'eus droit au spectacle très conjugal d'Herma et de son mari qui se sautaient littéralement dessus, non sans m'avoir dit auparavant de ne pas m'éloigner, et terminèrent de façon fort classique leur trip sexuel de la journée.

 

Ces braves gens se montrèrent ensuite fort corrects, me payèrent le restaurant, dans lequel assis à côté d'Herma je pus la peloter toute la soirée avec les encouragements du conjoint.

 

- Vous savez, le champagne, c'est notre truc. Ce n'est pas si souvent que nous avons l'occasion de rencontrer des gens qui partagent notre fantasme.

 

Ils prirent ensuite congé, m'indiquant qu'ils allaient passer la nuit "en amoureux"

 

Samedi

 

Carita Chaza18

17 heures ! Je ne suis pas encore devenu fou, mais ça ne devrai pas tarder. Chaza entre ! Surprise (encore une !) Elle n'est pas en tenue de soubrette, mais elle a revêtu une petite robe bleue aux larges motifs fleuris.

 

- Voilà, c'est mon jour de repos. Demain tu vas repartir, je ne te reverrais plus. Alors j'ai pensé que...

Sa voix se trouble

 

- Qu'est ce qui se passe, Chaza ?

- Dis-le-moi, si tu me trouve idiote, je ne t'en voudrais pas... Je voulais...

 

Elle sanglote.

 

- Chaza, je t'assure que je t'écoute, parle-moi !

- Je suis dingue ! Je voulais t'offrir, je dis bien t'offrir, une nuit, une longue nuit d'amour avec moi !

 

Du coup, ce sont mes propres yeux qui se troublent

 

- Oh ! Chaza !

 

Nous nous jetons dans les bras l'un de l'autre !

 

Dimanche (épilogue)

 

Le G.O. s'approche de moi

 :

- Dites donc, vous ! J'ai appris que vous en aviez bien profité !*

- Faut pas se plaindre !

- Vous savez, on a un "séjour" dans le même genre au Brésil, avec des travestis parmi le personnel... je peux vous inscrire si vous voulez...

 

A peine hypocrite le G.O !

 

- Pourquoi pas ?

 

Oui, pourquoi pas ? On ne vit qu'une fois, autant tout essayer, mais ce n'est sûrement pas cela qui me fera oublier ma petite Chaza !

 

© Boris Vasslan - Alençon Août 2001

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Boris
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