Stoffer 5 – Le collier de Marcia – 10 – Sierra introuvable par Nicolas Solovionni
Inutile d’aller à ce bordel en délégation, je propose à mon staff de réintégrer le vaisseau et me rends à l’Aquarium accompagné uniquement de Dilos.
Nous sommes accueillis par une mémère qui ne doit plus compter ses heures de vol.
– Bonjour mes beaux inconnus, je vais faire descendre ces dames !
Trois nanas assez affriolantes et peu vêtues déboulent en rivalisant de sourires aguicheurs. Le souci c’est que je ne vois pas Sierra.
– Il y aussi Vidia, mais elle est occupée.
– C’est une trans ?
– Non, vous auriez voulu une trans ?
– Oui.
– Pour un plan à trois ?
– Vous avez tout compris !
– Vous tombez mal, on n’en a pas en ce moment.
– L’un de mes amis m’avait pourtant vanté les mérites d’une jolie trans brune à la peau mate
– Ornella ?
– Je ne connais pas son prénom, mais j’ai une photo
Et je lui présente une belle image d’elle, stockée sur mon spacephone.
– C’est bien cette salope, vous ne risquez pas de la trouver…
– Il lui est arrivée quelque chose ?
– Je l’ai acheté une blinde, je croyais faire une affaire, pensez donc, toujours à rechigner et à bâcler le travail. Votre ami qui vous l’a recommandé s’est bien foutu de vous !
– Et elle est où ?
– Laissez tomber, alors laquelle de ces filles vous branche ?
– Si vous me dites où est passée Sierra, nous allons monter avec cette charmante blonde
– Sierra ?
– Ornella si vous préférez
– Elle est dans la nature.
– Pardon ?
– Ben oui, elle s’est évadée.
Oups !
Je me suis donc senti obligé de monter avec cette blondinette mature prénommée Helga, laissant Dilos réintégrer le vaisseau.
– Alors mon chéri, tu veux du classique ou des petites spécialités ?
– Les spécialités, j’aime bien.
– Oh ! Tu es un petit cochon toi ! Les petites misères tu aimes ?
– Oui !
– Je vais te gâter alors. Fout toi à poil.
Je me déshabille. Helga me demande si je veux voir ses seins. Bien sûr que je veux voir ses seins ! Quelle question idiote !
Ils sont très beaux ses nénés, bien ronds avec de larges aréoles.
– Reste debout face à moi, petit vicieux.
Et la voilà qui m’accroche des pinces sur les tétons. Ça fait mal mais ça fait du bien ! Elle s’apprête à m’en fixer sur les couilles, je proteste.
– Laisse-moi faire, je suis une pro ! Rétorque-t-elle.
Si elle le dit… n’empêche que ça fait mal… mais je supporte.
– Et maintenant on va fouetter le cul de ce vilain garçon ! Tourne toi esclave.
Mais c’est qu’elle tape un peu fort la madame, j’aime bien mais je voudrais bien que ça s’arrête (comment ça je suis compliqué ?)
Je dois avoir le cul rouge comme un kilo de cerises.
– Et maintenant tu vas boire ma pisse, allonge-toi par terre !
On y va, on y va !
– J’en ai pas beaucoup. Me dit-elle je viens de pisser sur un client, je lui ai même chier dessus, mais il n’a pas voulu me nettoyer le cul. Tu auras donc cet honneur.
Tu parles d’un honneur !
J’ouvre la bouche, effectivement il n’y avait pas grand-chose, mais à la limite c’est aussi bien comme ça, quand il y en a trop, c’est pas évident à gérer. Elle m’a ensuite présenté son cul, certes il n’est pas essuyé mais ça n’a rien de catastrophique non plus. Je lèche tout ça, l’excitation ça fait faire de ces choses parfois !
– Et maintenant en levrette que je te défonce le cul.
Helga s’harnache d’un gode ceinture et me défonce la rondelle avec énergie.
– T’aimes te faire enculer, hein mon salaud !
– J’avoue !
– La prochaine fois, prends rendez-vous on se fera un truc à trois. Branle-toi maintenant.
C’est ce que j’ai fait, et en me rhabillant je l’ai questionné sur Sierra
Elle est gentille, Helga, mais ne m’a pas appris grand-chose.
– Pas très causante, pas mal tête de lard. Elle a disparue du jour au lendemain, la patronne était furieuse.
Me voilà bien avancé. Sierra peut être maintenant n’importe où. Cachée quelque part sur la planète ou partie en tant que passagère sur n’importe quel vaisseau. Je ne peux même pas vérifier cette dernière hypothèse, les accès des personnes au cosmodrome local n’étant pas enregistrés.
Alors, je fais quoi ?
On se concerte et on décide d’attendre quelques jours. En fait on espère, si toutefois elle est encore là, qu’elle découvrira que nous sommes à sa recherche. L’espoir fait vivre, non ?
On s’est dispersé, photo de Sierra en main et on a interrogé un tas de monde .. pour des prunes ..
Sierra (flashback)
Depuis qu’elle est dans ce bordel miteux, Sierra n’a qu’une idée en tête, s’évader. Elle se confie à Helga.
– Et tu irais où ?
– J’en sais rien
– Alors laisse tomber et prends ton mal en patience, on n’est pas si mal ici !
Et puis un jour…
– On va avoir la visite du capitaine Sanderson, c’est une personnalité. Indique la maquerelle. Il aime bien les trans, alors tu as intérêt à assumer sinon c’est la grosse punition !
Alors Sierra accepta de jouer le jeu, uniquement pour échapper à cette punition
– Alors beau capitaine, on aime bien les femmes à bites ?
– J’adore !
– Alors j’espère que tu vas m’adorer ! Répond la jolie trans en découvrant ses seins. Ils te plaisent. ?
– Beaucoup, mais montre-moi ce que tu as entre les jambes.
– C’est prévu ! Hop ! Elle te plaît ?
– J’en ai l’eau à la bouche !
Et Sanderson s’empare de l’organe ainsi exposé afin de le caresser, puis il se baisse afin de le prendre en bouche.
– Hum, c’est une bonne bite, ça !
– Hé !
– Tu veux me baiser ?
– Bien sûr.
Sierra se retourne offrant des jolies fesses au membre du capitaine.
– Non pas encore, suce-moi un peu avant !
– Avec plaisir. Oh la jolie bite !
Sierra mis alors en œuvre tout son savoir en matière de fellation afin de contenter pleinement son client..
– Hum, tu suce trop bien toi !
– Qu’est-ce que tu crois, je suis une spécialiste.
– Allez, maintenant je t’encule !
– Avec grand plaisir, cher monsieur.
L’affaire fut rapidement conclue. Le capitaine était du genre gentleman, doux et prévenant. La prestation terminée, au lieu de courir se rhabiller, il se mit à caresser Sierra avec douceur et décontraction.
– T’es super toi !
– Merci, si tu veux profiter de moi davantage, emmène-moi sur ton vaisseau.
– Hein ? Tu n’es pas bien ici ?
– Je n’aime pas qu’on me force, je veux bien faire la pute, mais librement.
– C’est tentant mais je ne veux pas me fâcher avec Madame
– Elle n’en saura rien
– Admettons que je t’emmène, je te dépose où ?
– Tu vas où ?
– Sur Vargala !
– Eh bien tu me déposeras sur Vargala ! Ça marche ?
Sanderson se mit à réfléchir, à peser le pour et le contre avant de rendre sa décision.
– Retrouve moi à minuit, heure locale dans le vieux hall du cosmodrome.
Fin du flash-back
Alors évidemment dans ces conditions, comment voudriez-vous que je la retrouve ?
Nous avons galéré une dizaine de jours… en vain
Dyane eut alors l’idée de se rendre à la tour de contrôle, les décollages de vaisseaux y étant théoriquement enregistrés de façon automatique.
Le préposé accepta de montrer les enregistrements contre un peu de monnaie.
– Sept vaisseaux en quinze jours, ce n’est pas beaucoup mais c’est encore de trop, ça devient une mission impossible. Admit Dyane
– On laisse tomber, on a fait ce qu’on a pu.
– Tu les connais ces vaisseaux ?
Je regarde la base de données sur mon spacephone afin de trouver les noms des capitaines.
– Je ne les connais pas tous. Valliez, Sanderson… ça me dit quelque chose mais ça ne nous avance pas plus. Pister sept vaisseaux alors qu’on ne connaît pas leur destinations et alors qu’il n’est
même pas sûr qu’elle ait embarqué…
– Espérons qu’elle s’en sera sortie ! On fait quoi, on rentre au bercail ? Demanda Dyane.
– Je retournerais bien juste un peu sur Idoxa afin de raconter tout ça à la Duchesse, ne serait-ce que par politesse.
– Par politesse ! Dis*moi plutôt qu’elle t’excite, hein ?
– Un peu, j’avoue !
A suivre
Derniers Commentaires