Auteurs divers

Mercredi 5 août 2020 3 05 /08 /Août /2020 11:46

Caca culotte par Julie

scat

Bonsoir, je m’appelle Julie, j’ai 21 ans et je suis de Paris. Ce qui suit s’est passé il y a un mois, à mon nouveau travail, je suis secrétaire d’une entreprise de mobilier et de décoration intérieure. Sans ce qui s’est passé ce jour-là, mon copain et moi nous n’aurions jamais découvert cette nouvelle passion ! Bref, voici ce qui s’est passé.

 

Je passais une journée banale, jusqu’au moment où vers trois heures de l’après-midi, une très grosse envie de faire caca se fit sentir. Cela faisait quelque fois que cette envie revenait, mais cette fois-ci c’était très urgent ! Très décidée à ne pas aller aux toilettes, par peur d’y passer trop de temps et que mes nouveaux collègues se demandent où j’étais passé, je restais, jambes croisées, sur ma chaise à travailler sur quelques documents plutôt urgents !

 

Quand les envies revenaient, de petits pets s’échappaient de ma petite culotte, et j’espérais vraiment qu’un collègue ne vienne pas me parler et qu’il sente cette odeur. Je n’en pouvais plus, je me suis levée brusquement et je me suis mise à marcher rapidement en direction des toilettes. Malheureusement, un collègue se met devant moi et me demande si j’aurais la grande agrafeuse. Lui disant que non il me laisse donc partir, mais, c’est trop tard, à peine il fût parti, que je me suis mise à tout lâcher dans me culotte. C’était chaud et mou, un peu collant même. J’étais très soulagée mais vraiment stressée ! Comme j’étais en jupe, j’avais fait à moitié fais pipi sur la moquette, je me suis dépêchée de partir direction les toilettes.

 

Enfermée dans les toilettes, j’avais curieusement très envie de lâcher ce qui restait dans ma culotte ! Je me suis mise à pousser avec de petits gémissements, je poussais fort et je sentais la sueur et le pipi couler le long de mes cuisses pour finalement tomber par terre. Pour finir, tout est sorti et ma culotte était lourde, remplit de mon caca, à moitié collé à mes fesses ! J’étais très excitée et je touchais mon caca à travers ma culotte. Mais l’odeur était forte et se sentait dans les toilettes, j’ai eu de la chance que personne n’entre ici et ne sente cette odeur !

 

Très excité, je suis retournée à mon bureau, la culotte remplie de mon caca encore chaud, je faisais exprès se frotter mon cul sur ma chaise pour étaler mon caca sur mes fesses.

 

Il est 16 h 30, la journée est finie. Je sors du bureau et je pars à pied, mon caca encore dans ma culotte ! je suis resté en ville jusqu’à 20 heures, je suis allé dîner en ville et faire des courses avec mon caca toujours collant et mou, il y en avait vraiment partout et l’odeur m’excitait beaucoup !

 

Je me suis rendue finalement chez moi en prenant le métro, ma merde collait et s’étalait sur mes fesses quand je me suis assise. A côté de moi, une femme d’une quarantaine d’année à dû remarquer à cause de l’odeur, Car elle s’est déplacée ! Arriver chez moi, l’horreur ! Mon copain était déjà là et j’étais couverte de caca ! Je me suis précipité dans la salle de bain mais, mon copain a surgi de notre chambre et m’a dit bonsoir. Puis il m’a regardé et m’a demandé ce qu’était cette odeur ? Je lui ai répondu que c’était rien, que j’avais marché dans un caca de chien.

 

Julie

 

Je suis entré dans la salle de bain mais il est entré aussi, a soulevé ma jupe et il a dit :

 

– Tu t’ai fait dessus ou quoi ?

 

J’étais très stressé, j’étais rouge ! Et là, il m’a attrapé les fesses et à commencer à peloter mon cul plein de caca qui tombait à moitié par terre et dans ses mains ! Très étonné je lui ai demandé ce qu’il faisait ? Il m’a répondu que j’étais très excitante recouverte de merde et qu’il aimerait bien me lécher tout ça. Je lui ai dit que j’étais très excitée, et finalement nous avons fait l’amour comme ça avec mes fesses pleines de caca et nous avons pris une douche ensemble !

 

Depuis nous avons recommencé plusieurs fois et nous avons découvert une pratique sexuelle que nous apprécions tous les deux vraiment beaucoup !

 

Par Julie, écrit le Samedi 6 Février 2010, SlutOnline.erog.fr – corrigé pour la présente édition

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Auteurs divers
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Mercredi 5 août 2020 3 05 /08 /Août /2020 11:41

Pipi caca par Amandine

scat

 

Bonsoir, je m’appelle Amandine, je viens d’avoir 30 ans et je vis à Montpellier depuis maintenant 2 ans. Je vous envoi ce mail pour vous raconter mon récit pipi/caca.

 

L’idée d’inviter l’uro et le scato dans ma sexualité me traversait l’esprit depuis plusieurs mois maintenant. J’étais très embêtée, car je savais que mon mari refuserait systématiquement les pratiques crades. J’ai alors décider de tenter seule chez moi, un jour où mon mari ne serait pas là.

 

Mon mari part comme chaque matin au travail et ne revient que le soir. Ça me laissait donc tout le temps que je voulais pour tester quelque chose ! Une fois seule, je me suis demandé ce que je pourrais bien essayer pour m’exciter. Je me suis mise à boire énormément, afin que mon envie de faire pipi soit des plus fortes.

 

J’étais maintenant seule, nue, dans mon salon, les stores fermés, la porte fermée à clé, un verre à la main et une folle envie d’uriner et de faire caca J’ai réussi à remplir deux verres entiers de pipi ! j’ai tout d’abord trempé un doigt dans un verre et mis mon doigt à la bouche ! c’était salé ! et puis sous l’excitation je me suis versé un verre entier de pipi encore chaud dans les cheveux et sur le visage ! J’étais tellement excité, c’était incroyable. La peur que quelqu’un me surprenne recouverte de pipi m’excitait d’avantage, c’était inexplicable ! Il restait le fond du verre avec encore un peu de pipi ! je l’ai bu d’une traite et là, sous l’excitation, je me suis mise à déféquer sur le carrelage ! Un énorme caca tout mou était sur le carrelage ! c’était stressant et très excitant !

 

Le carrelage était trempé d’urine et souillé d’un gros caca encore chaud ! je n’arrivais pas à croire ce que j’étais en train de faire ! J’étais tellement excitée que j’ai bu d’un coup une partie du second verre encore chaud, j’ai ensuite versé le reste sur mon corps et sur mon visage !

 

Ensuite, j’ai été comme prise de folie ! J’ai déféqué dans mes mains ce qui restait et là, j’ai pris dans mes mains, tout le caca mou et collant qui trainait par terre et je me le suis étalé sur les fesses ! Ensuite j’en ai mis sur mon visage et je l’ai écrasé sur ma poitrine, mes jambes, mon ventre, mes pieds, dans mes cheveux, bref tout mon corps était recouvert de caca collant et une odeur forte me recouvrait ! J’ai pris la moitié de ce qui restait, je l’ai trempé dans le pipi par terre et je l’ai mis dans ma bouche. J’ai étalé se qui restait sur le carrelage, et je me suis assise dedans !

Amandine

C’était inexplicable, j’étais chez moi, nue, recouverte entièrement de caca. Je me roulais dans mon pipi et dans mes excréments en poussant des cris et en mâchant mon caca trempé de pisse ! J’ai ensuite joui en me frottant très fort dans le caca par terre et je me suis couché, recouverte de pisse et de merde sur le carrelage chauffé par le chauffage au sol ! j’ai dormi un quart d’heure dans cet état, j’ai ensuite tout nettoyé à fond !

 

Mon mari n’a jamais été au courant de cette histoire, mais depuis, je pratique en solo, le scato et l’uro chaque semaine.

 

Écrit par Amandine, le 8 Mars 2010 pour SlutOnline.erog.fr – corrigé pour la présente édition

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Auteurs divers
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Mardi 4 août 2020 2 04 /08 /Août /2020 22:40

Mes fessées par Nat

 

Spanking

I

 

Je prends la rue Saint-Lazare à la sortie du lycée Condorcet. L’heure de l’église de la Trinité indique midi dix.

Ce samedi, j’ai reçu mes notes, elles sont bonnes, français, latin, grec ancien. Je me demande à quoi tout cela va me servir. J’ai eu six ans en 1944 et la réalité m’est apparue bien loin de ce que j’apprends actuellement. J’ai hâte de passer la première partie du bac l’année prochaine et d’entrer en terminale.

 

Notre immeuble, rue Blanche date du Directoire. L’appartement du 2ème étage est mixte, partie pour l’habitation, partie pour un cabinet d’Agréé près le tribunal de commerce.

 

Mon grand-père ayant fait faillite dans le commerce de café, il n’a pu conduire son fils au bac, mais mon père, gros travailleur, a passé une capacité en droit et après divers emplois salariés a acheté une étude d’Agréé, sorte d’avocat spécialisé dans le tribunal de commerce.

 

Marie-Thérèse vient m’ouvrir. Curieuse bonne. Son père, gros fermier lorrain l’a envoyé en ville pour la punir d’être trop indépendante, de vouloir s’instruire.

 

Dans la semaine, j’ai fait une gaffe, je l’ai plaisanté sur sa poitrine plate, elle s’est mise à pleurer et a menacé de le raconter à ma mère. L’a-t-elle fait ?

 

Maman s’est vite rendu compte que Marie-Thérèse n’était pas faite pour les travaux domestiques. Elle lui fait suivre des cours du soir de secrétariat et de comptabilité.

 

Après une entrecôte et des pommes de terre sautées, ce n’est pas encore le temps des surgelés, chacun vague à ses occupations. Le samedi après-midi, Marie-Thérèse part au bois de Boulogne avec de la bonne littérature, aujourd’hui des nouvelles de Maupassant.

 

– Tu viens, Yvonne

 

Le samedi après-midi mes parents vont traditionnellement visiter les antiquaires de la Rive Gauche.

 

Maman se dérobe

 

Je me réjouis de rester seule avec elle. Sans doute va-t-elle m’emmener au cinéma, dont nous sommes tous les deux friands.

 

Yvonne apparaît dans la cuisine alors que je me prépare un café.

 

– Tu as très mal parlé à Marie-Thérèse.

– C’était une plaisanterie innocente.

– Je n’apprécie pas. Tu mérites une bonne fessé.

– J’ai quinze ans

– Raison de plus pour ne pas te comporter comme un enfant. Va m’attendre dans la chambre, j’ai un téléphone à donner.

 

Je tourne en rond. Si Maman est une grande sportive, joueuse de tennis et nageuse, je ne suis pas une demi-portion pour employer une de ses expressions favorites. Je pourrais facilement lui résister

 

Pourtant, je sais que je ne le ferais pas.

 

Elle est restée longtemps au téléphone avec sa couturière et amie.

 

Maman s’assoit sur le lit, me prend par la main et m’attire vers elle. Pus elle me lâche et m’ordonne, d’une voix douce de descendre ma culotte.

 

En fait, il s’agit d’un pantalon de golf à la mode pour les adolescents, le vêtement reste bloqué à mi-mollet.

 

Puis Maman me reprend la main et m’allonge en travers de ses cuisses.

 

Les claques commencent à tomber sur mon slip Petit-Bateau et, dès la troisième ou la quatrième, j’ai une forte érection. A la douzième Yvonne s’arrête.

 

– Ce que tu as fait est très grave, je vais t’administrer en plus une déculotté.

 

La descente du sous-vêtement sur les fesses chaudes est le moment le plus pénible pour la honte et le plus délicieux pour les sens. Maman a quand même pris soin de me laisser le devant de mon slip remonté.

 

Après une nouvelle douzaine de gifles, si l’on peut parler de gifles au sujet d’une fessée, les puristes en discutent, Maman me relève. Je ramène précipitamment ma chemise pour qu’elle ne puisse pas voir l’état de mon organe, mais n’a-t-elle réellement rien vu, rien senti ?

 

– Va te mettre au coin !

 

Dès que Maman est sortie, je ne peux m’empêcher de me toucher. Le sperme jaillit et inonde mon slip.

 

Yvonne revient me presse sur sa poitrine et m’embrasse

 

– Je te demande pardon, Maman !

 

Elle fait semblant de ne pas s’occuper de ma culotte.

 

– Ça va pour cette fois-ci mais la prochaine fois je te mets la même devant Marie-Thérèse

 

Sitôt rentré dans ma chambre, je retire mon slip et le jette sous mon lit, je le laverai dès que je serais seul.

 

On frappe à la porte.

 

– Mon chéri tu veux venir voir Scarface ?

 

Nous avons passé une agréable soirée

 

II

 

Le jour sans école est, à l’époque, le jeudi.

 

L’après-midi, je prépare une rédaction sur Rabelais. Mon père reçoit un client, ma mère est chez une amie.

 

Marie-Thérèse s’occupe à la cuisine. Je ne sais quelle force irrésistible me pousse vers elle :

 

– Ma mère vous a raconté ?

– Raconté quoi ?

 

Marie-Thérèse abandonne sa préparation culinaire qui visiblement ne l’enthousiasme pas beaucoup

 

Je donne tous les détails en omettant les plus scabreux : érection, éjaculation, pour le surplus tout y est : déculottée, nombre de claques

 

Marie-Thérèse a rougi, fait semblant d’être au bord des larmes et s’exclame :

 

– Tout cela est de ma faute, j’ai fait ma moucharde, battez-moi !

 

Sans attendre, elle écarte quelques épluchures de la table de la cuisine, y pose son buste, relève sa jupe plissée..

 

Je lui administre quelques claques, guère fortes sur sa culotte en laine puis la relève et pose mes lèvres sur les siennes.

 

Quelques minutes plus tard, je vais aux toilettes et sacrifie au roi Onan

 

III

 

Marie-Thérèse a épousé un gros agriculteur lorrain comme son père mais en plus évolué et l’a beaucoup aidé « dans les papiers ». Je leur ai rendu visite plusieurs fois.

 

Mon père est toujours resté superbement étranger à tout.

 

Maman n’a pas réédité son exploit, bien que je l’aie senti très poussée un jour où j’avais été accroché lors d’un examen de licence en droit. Je bandais déjà mais… Rien

 

Moi je suis resté avec mon problème : quand on est grand, baraqué, comment de faire donner des fessées par des femmes ?

 

En administrer passe encore. Le principal problème résidait dans le fait que je fréquentais des filles progressistes qui ne faisaient pas la part du fantasme et de la réalité, j’ai été traité plusieurs fois de fasciste.

 

Pour recevoir, néant absolu. J’avais suggéré plusieurs fois à des filles contre lesquelles je m’étais énervé de réparer per une « correction enfantine » et avait même deux ou trois fois, baissé mon pantalon et pris la position adéquate, je n’avais recueilli que des rires et des ruptures. Il ne restait que les professionnelles et j’eus de la chance.

 

Près de Mogador, j’avise une grande brune un peu forte et pour gagner du temps, demande une pipe, comme on disait à l’époque. Puis je me lance :

 

– Est-ce que tu donnes des fessées ?

– Non, je ne fais pas cela, mais j’ai une copine infirmière qui n’aime que ça : donner et recevoir des petites corrections sur les fesses, je te préviens, il lui faut de la mise en scène, de véritables scénarios. Elle ne demande pas d’argent, seulement des cadeaux.

 

J’ai eu le numéro de téléphone de cette femme idéale moyennant quelques billets

 

IV

 

Ghislaine m’a donné rendez-vous à la Pointe Drouot, là où se rejoignent la rue du même nom et celle du Faubourg Montmartre.

 

Ma correspondante est nettement plus âgée que moi. Elle m’avoue 29 ans mais à mon sens, elle a la trentaine. Elle est blonde, ce qui me déçoit, mais sa poitrine me parait séduisante, ce qui me rassure.

 

– Ainsi ,vous êtes étudiant en droit. Vous voulez être avocat ou magistrat ?

– Je ne suis pas un bon orateur, quant à être magistrat, je suis incapable de sévir sauf dans l’intimité avec des jolies femmes.

 

Son rire m’a plu.

 

Nous avons continué la soirée à l’auberge alsacienne de la rue du Faubourg Montmartre où elle a honoré la choucroute et les boissons, Kir au Sylvaner, bières, schnaps.

 

C’est en dégustant ce dernier breuvage qu’elle m’a déclaré :

 

– Je suis infirmière en psychiatrie. Pas par vocation, parce qu’ils ont besoin de monde et que c’est le plus facile pour entrer. Je ne suis pas douée pour les examens.

– Voilà un bon sujet. Vous avez raté le bac, je suis votre brillant camarade d’études et je vous sanctionne. Malheureusement je ne connais pas d’hôtel dans le quartier

– Allons chez-moi. J’habite rue Richer.

 

Ses livres sont nombreux, si elle n’est pas bonne dans les études, c’est une intellectuelle. Je vois Céline, Stendhal, Jouhandeau et aussi, peut-être en rapport avec son métier : Freud, les psychologues américains du comportement

 

– Tu n’as pas honte. Une fille instruite comme toi, rater son bac. Tu mérites une solide fessée. Tu n’es pas de mon avis ?

 

Ghislaine l’a reconnu d’un air contrit

 

Je l’ai mise dans la position reine, à plat ventre sur les cuisses. J’ai appliqué la ration de Maman : 12 claques par-dessus la culotte, 12 fesses nues. A signaler une certaine difficulté à remonter la jupe très étroite et des dessous en soie noire, de toute beauté.

 

Lors de la déculottée, elle a fait semblant de pleurer, ce que je n’avais pas osé faire avec Maman de peur d’être traité de femmelette.

 

Après avoir relevé Ghislaine, j’allais lui demander d’aller au coin quand elle a eu son orgasme. L’hilarité qui suivi m’a fait débander.

 

V

 

Nous avons convenu que la fois suivante, c’est elle qui donnerait.

 

– Voilà ce que j’ai prévu. Tu vas mettre mes sous-vêtements. Ensuite j’ai préparé un bon dîner, je suis ta grande sœur. .

 

J’avais peur que la culotte, cette fois-ci rouge soit un peu étroite pour moi.. Elle alla.

 

– Mets aussi le soutien-gorge, je vois que tu n’as pas l’habitude, je vais te l’agrafer

 

Puis je remis ma chemise, mon pantalon et mes chaussures et nous passâmes à table.

 

Ghislaine était modeste. En fait de petit repas, j’eus droit a du tarama, du saumon poché et des pommes vapeur le tout arrosé de Sancerre. Le dessert était plus quelconque.

 

C’est après le Cognac que Ghislaine m’a attaqué :

 

– Je suis très ennuyée, je ne retrouve plus un ensemble rouge

– Un tailleur ?

– Non, des vêtements intimes !

– Tu ne les as pas prêtés à une amie ?

– Les sous-vêtements ne se prêtent pas

– Une femme de ménage ne les aurait pas volés ?

– Je fais le ménage moi-même. On dit que parfois, les garçons aiment porter les dessous de leur sœur. Ce n’est pas ton cas ?

– Non

 

J’ai pris un air embarrassé, une allure de menteur en niant.

 

– Viens un peu ici, je vais vérifier !

 

Ghislaine a simulé la colère après avoir ouvert ma chemise et ma braguette

 

– Tu n’as pas honte ? Je ne sais pas quoi faire. Je crois que je vais t’administrer une correction !

– Quel genre de correction ?

– Une fessée. Enlève ton pantalon, mais puisque ma culotte te plaît, tu vas la garder pendant la volée.

 

Ghislaine m’a allongé également sur les genoux mais m’a placé contre sa cuisse. La douceur de la soie satinée et, à travers elle, la chaleur du corps m’ont fait éjaculer au bout de quelques claques.

 

Ghislaine m’a relevé

 

– Ainsi, non seulement tu portes ma culotte, mais tu la salis. Va la laver immédiatement dans la salle de bain.

 

Elle m’a accompagné. Prétextant la chaleur, Ghislaine a retiré son chemisier et m’a ordonné de faire de même avec ma chemise. Puis, elle a appuyé ses seins contre mon dos pendant le lavage.

 

– Tu as bien fait ton travail, mais ce serait trop simple d’éjaculer rapidement pour échapper à une correction.

 

Ghislaine m’a alors mis debout face au mur avec pour seul vêtement son soutien-gorge et m’a tapé sur les fesses, longtemps jusqu’à ce qu’elle jouisse.

 

VI

 

Nous nous sommes retrouvés quelques jours plus tard dans un restaurant chinois pour tirer les leçons de notre double expérience

 

– Je te félicite, Ghislaine, tu as été très supérieure à moi

– Tu as eu de bonnes idées aussi : le fait de compter, la séparation entre la partie sur la culotte et la partie fesses nues

– Je le dois à Maman

 

Et j’ai raconté à Ghislaine ma fessée à 15 ans, sans rien omettre cette fois-ci contrairement à ce que j’avais fait avec Marie-Thérèse

 

– Ça doit être dur, une vraie fessée à cet âge, surtout quand on est un enfant sage et bon élève comme toi. Tu en veux à ta mère,?

– Non, c’est un peu grâce à elle que je suis ici avec toi.

– Tu es génial, je t’embrasse.

 

Ce qu’elle a fait. Sur la joue mais en laissant traîner son sein contre mon bras.

 

– Tu sais ce que j’aimerais ? Que tu me donne une fessée devant ta mère.

– Ça ne va pas être facile, je vais voir comment faire..

 

VII

 

Au mois de septembre, Maman a décidé d’aller passer huit jours dans notre maison de Menton. Ghislaine a pu se libérer et je lui ai retenu une chambre dans un modeste hôtel, il en existait encore à cette époque, du voisinage.

 

J’ai rejoint ma mère pour sa plus grande joie et, le deuxième jour je lui ai présenté une baigneuse blonde à la jolie poitrine qui avait changé de prénom pour s’appeler Valérie

 

Après son départ, Maman m’a complimenté :

 

– Ton flirt est vraiment superbe !

 

Nous avons affiché notre amour, je n’ai pas mesuré les baisers de telle sorte que ma mère m’a mis en garde :

 

– Ne soit pas trop affectueux, C’est mauvais vis-à-vis des femmes.

 

Maman était ainsi bien à point, nous avons convenu avec Ghislaine de passer à l’action le surlendemain, jour où elle était invitée à déjeuner chez nous.

 

Le principal problème était celui de la déculottée. Il ne fallait quand même pas exagérer.

 

Ghislaine eut une brillante idée :

 

Comme la maison n’est pas loin de la plage, elle pouvait venir en maillot de bain. Nous n’étions pas encore à l’époque des strings mais son slip blanc était assez étroit. Maman pourrait voir les fesses rouges.

 

Nous avions rendez-vous à midi et demi. A 1 heure, Valérie n’étant toujours pas là. Maman était trop fine pour me rappeler sa mise en garde, mais à son petit sourire, je voyais bien qu’elle y pensait.

 

La sonnerie à treize heure dix, C’est Valérie qui entre avec un air décontracté. Nous avions convenu d’agir rapidement

 

– C’est scandaleux, Maman a la gentillesse de t’inviter et tu arrives avec près de trois quarts d’heure de retard !

 

Puis sans discours, sans mise en garde, je lui tords un bras dans le dos et la pose à plat ventre sur le canapé.

nat

C’est une bonne fessée

 

Maman essaie de la voix, sans conviction de m’arrêter. Je le fais moi-même après une quinzaine de claques.

 

– Madame, je vous demande pardon, du plus profond de mon cœur. Je peux rester quand même ?.

 

Requête accordée

 

Valérie a demandé à se laver les mains avant le déjeuner. Le côté narquois de Maman a repris le dessus

 

– Vous pouvez pavoiser, vous avez les fesses rouges.

 

Cette remarque n’a dû qu’aggraver l’humidité.

 

Le repas s’est déroulé dans la bonne humeur

 

Après le départ de Ghislaine, Maman avait visiblement envie de me faire des observations. Toutefois, elle a certainement eu peur que je lui rappelle sa petite séance au sujet de Marie-Thérèse et elle s’est abstenue.

 

VIII

 

J’ai retrouvé Ghislaine à Paris, dans l’appartement de la rue Richer

 

– Monstre ! Tu, as failli me faire jouir devant ta mère.

 

Et serrée contre moi :

 

Je n’ai jamais connu un tel plaisir. Je me mettais à ta place lors de ta fessée à quinze ans. J’étais toi.

 

Ce soir-là nous n’avons rien fait mais nous avons parlé d’avenir :

 

– Tu accepterais de recevoir ce que tu sais devant d’autres personnes ?

– Oui mais uniquement devant des femmes.

– Je vais commencer à parler de mon petit frère autour de moi.

 

IX

 

La première invitée a été Nicole

 

Je suis arrivé à l’avance pour le goûter prévu rue Richer.

 

– Pourquoi ne l’as-tu pas invité à déjeuner ?

– Pouah, elle ne boit que du Coca-Cola

 

Ceci me parait de mauvais augure

 

Nicole est une petite brune, insignifiante aurait dit ma mère, ce qui dans sa bouche n’était pas un compliment

 

Ghislaine arbore une nouvelle tenue : bustier noir sur soutien-gorge rouge, une jupe noire avec une grosse ceinture, bottes.

 

Suivant le plan que nous avons prévu ma « grande sœur » attaque après avoir servi le thé :

 

– Tu avais promis de venir faire le ménage à fond pour me remercier de la bonne cuisine que je te fais. Tu n’as pas tenu parole. Tu mérites une bonne fessée

 

Nicole ricane bêtement et ajoute d’une façon tout aussi idiote :

 

– Bien bâti comme il est, tu aurais du mal

 

Ghislaine ne fera rien jusqu’au départ de Nicole.

 

Quand nous sommes seuls, je lui reproche son indécision.

 

– Qu’est-ce que tu veux, cette conne m’a coupé tous mes moyens avec ses réflexions.

 

Pour sanctionner le manque de discernement de Ghislaine, je lui administre une fessée dont il n’y a rien à dire sinon que la petite jupe était tellement affriolante que je ne me donnais pas la peine de la relever.

 

X

 

Quelques jours plus tard nous nous retrouvons dans notre restaurant chinois favori.

 

– Tu as eu raison de me battre. Il ne faut pas choisir au hasard dans ce tas de petites bourgeoises. Dis donc, il y a une jeune médecin depuis quelques mois qui vient toujours discuter avec moi

 

Aujourd’hui tout le monde se tutoie dans les services, avant 1968 le cloisonnement était strict et il était exceptionnel qu’un médecin parle avec une infirmière en dehors du service

 

– D’après ce que tu m’as dit, Myriam est une intellectuelle, juive de surcroît

– Il faut l’aborder par le cerveau

 

Je les ai invitées au théâtre voir le « Marchand de Venise ».

 

Cette fois, Ghislaine a renoncé à la comédie du petit frère et m’a présenté comme son fiancé.

 

Après le spectacle, nous sommes allés boire un verre, et j’ai exposé ma théorie du peuple classe, les juifs ne sont pas persécutés pour des raisons religieuses ou raciales mais en raison de la place qu’ils tiennent dans l’économie, Dès lors deux voies leur sont ouvertes : soit fonder un état ayant la structure classique, ce qu’on fait les sionistes, soit se fondre dans la société pour la changer.

 

La réaction de Myriam, d’après ce que m’a rapporté Ghislaine a été positive.

 

-Ton fiancé a tout pour lui. Il est beau, mais en plus, quelle tête !

 

J’ai alors embrayé sur la pièce de Peter Weiss connue sous le nom abrégé de Marat-Sade. Sous Bonaparte, le directeur progressiste de l’asile de Charenton, encourage les malades à monter des spectacles C’est ainsi que Sade invente une controverse avec un autre interné qui joue Marat. La pérennité de la nature humaine contre l’éphémère révolutionnaire.

 

Avec Ghislaine nous avons fêté l’anniversaire de notre rencontre à l’Auberge alsacienne.

 

– Myriam est de plus en plus enthousiasmée par tes commentaires. Je suis certaine qu’elle mouille rien qu’en se les remémorant. Quelle troisième pièce proposes-tu ?

– Aucune, je pense qu’il est temps de passer à l’action. Les intellos se retournent rapidement.

 

XI

 

C’est ainsi que nous nous retrouvons chez Ghislaine pour déjeuner

 

Ma fiancée a acheté un bon porto et me laisse le déguster avec Myriam pendant qu’elle va à la cuisine préparer le repas.

 

Je prends la main de notre invité et sors les déclarations classiques « dès que je vous ai vue, j’ai su que vous étiez la femme de ma vie ». Ces platitudes devraient dégoûter Myriam. Pourtant je me retrouve très vite au-dessus de sa chaise, lui remontant le léger pull qu’elle a mis à même la peau.

 

C’est au moment où je commence à peloter ses seins tout en posant mes lèvres sur les siennes que Ghislaine fait une entrée fracassante :

 

– Comment, j’invite un médecin, une grande intellectuelle et tu ne trouves rien de mieux qu’à faire l’adolescent peloteur. Je te donne le choix, ou bien on rompt ou je t’administre une fessée devant Myriam. Je te donne jusqu’au dessert pour réfléchir.

 

J’ai régulièrement versé du vin, breuvage dont Myriam n’a visiblement pas l’habitude.

 

C’est après le café que Ghislaine a posé la question :

 

– Alors, tu as réfléchi ?

 

Bien sûr la réponse n’a fait aucun doute

 

Myriam un peu empourprée par le Bourgogne, est intervenue

 

– Si Paul mérite la fessée, moi aussi !

 

Nous avons été surpris, mais Ghislaine a eu une réaction géniale :

 

– Je le pense aussi, mais comme tu es ma meilleure amie, c’est Paul qui va te la donner.

 

J’ai demandé à notre invitée de se lever et lui ai administré quelques claques sur sa robe mi-longue

 

Ghislaine a attendu qu’elle soit à nouveau assise pour reprendre la parole.:

 

– Maintenant nous allons châtier le principal coupable.

 

A la demande de Ghislaine j’avais abandonné mes chères culottes Petit-Bateau pour un slip plus moderne. Je ne suis pas sûr que c’était une bonne idée, d’autant plus que nous avions décidé de ne pas montrer à Myriam que je bandais

 

C’était sans compter avec l’habileté de Ghislaine qui cachait le devant de mon corps même après la déculottée. Puis contrairement à notre habitude, elle remonta elle-même mon pantalon, ferma ma braguette et boucla ma ceinture.

 

Ainsi rhabillé je me suis mis à genoux pour demander pardon et promettre de ne pas recommencer de ne jamais toucher à une poitrine ou à des lèvres autres que les siennes.

 

Après un digestif, j’ai raccompagné Myriam chez elle, ce que justifiait tant mon plaisir que son état d’ébriété. En route nous n’avons fait aucun commentaire et, devant sa porte, je lui dis au revoir en l’embrassant sur la joue.

 

XII

 

Tout allait pour le mieux quand, devant un Cinzano dans notre café préféré, la Pointe-Drouot, Ghislaine me sort une phrase toujours inquiétante :

 

– Il faut que je te parle.

 

Puis elle m’annonce son mariage avec un médecin de l’hôpital.

 

– Tu comprends, pour avoir des enfants, il n’est que temps.

– Ton fiancé a-t-il les mêmes goûts que nous ?

– Non

– Alors tu peux continuer à me voir pour le plaisir.

– Non, l’adultère bourgeois ce n’est pas mon truc.

 

Je me suis renseigné auprès de Myriam sur le fiancé. J’espérais qu’elle me dirait que c’était une cloche.

 

– Non, c’est le seul chef de service compétent et humain.

 

Myriam a compris que je souhaitais qu’elle remplace Ghislaine. Bien sûr elle ne la valait pas physiquement avec ses fesses maigres, sa poitrine à peu près inexistante, mais son intelligence, qui transparaissait dans ses beaux yeux noirs compensait.

 

J’eus une nouvelle désillusion

 

– La fessée m’a plu comme expérience, mais elle ne me fait pas jouir. Mon plaisir, je le trouve en me faisant sucer si possible par des truands.

 

Viens alors l’embellie :….

 

– Je ne te propose pas de rester amis mais beaucoup mieux que ça, liés intellectuellement et spirituellement pour la vie. La routine de l’hôpital commence à m’ennuyer, je vais ouvrir un cabinet avec l’aide d’un oncle du Sentier. J’ai hésité car je ne sais pas demander de l’argent, mais je ne supportais plus la bureaucratie. Je t’enverrai des patientes à qui ton traitement pourrait réussir.

 

La première fut Monique

 

– Je te préviens, ça ne va pas être de la tarte pour lui plaire, il faut à la fois, l’injurier, la battre, la tromper et la laisser sans argent.

– C’est trop pour moi.

– Mais non, tu n’es pas son mari. A un amant elle demande surtout de la tendresse, des baisers, des frottements sur les seins, ce que tu fais si bien, que tu pourras alterner avec des fessées, qu’elle prendra pour des caresses un peu appuyées

 

J’ai invité Manique dans un restaurant de crustacés, ce qui a déchaîne sa joie.

 

– Il y a une éternité que je ne suis pas allé au restaurant, Max mon mari me l’interdit, de toute façon, je n’ai pas d’argent pour cela

 

Monique et son mari se sont rencontrés dans une usine d’électronique où ils étaient tous deux techniciens. Lui est devenu directeur de la boite et pour son standing n’a plus voulu que sa femme travaille.

 

Elle habite Milly la Forêt et je lui propose de la raccompagner avec la 2CV que je viens d’acheter.

 

Dans la voiture, elle me demande si elle peut fumer, ce qui en dit long sur sa soumission et me fait rire.

 

– Je ne vous propose pas d’entrer car Max est d’origine espagnole et s’il vous trouvait, il vous tuerait

– Je suis ceinture noire, deuxième dan de Karaté

 

C’est faux, je n’ai jamais pratiqué de sport de combat comptant sur ma forte carrure.

 

C’est une belle maison bien meublée. Sitôt entré dans le salon-salle à manger je suis les prescriptions de Myriam et mets les mains sur la poitrine de Monique, elle se retourne, nous nous embrassons et nous atteignons le canapé, je ne maîtrise pas la situation et nous faisons l’amour à la missionnaire, ce que je sais faire mais m’ennuie estimant avec Céline que c’est « l’infini mis à la portée des caniches »

 

Le lendemain; je téléphone à Myriam pour la tenir au courant de ma soirée avec Monique. Bizarrement elle a une réaction de femme jalouse :

 

– Espèce d’idiot, je t’envoie une cliente pour la fesser, pas pour faire le joli cœur avec elle. Viens me voir tout de suite.

 

Myriam a refusé que je l’embrasse même sur la joue et m’a fait entrer dans son cabinet. Sur un fauteuil, un gros ceinturon bien en évidence, il me semble que je l’ai déjà vu autour des hanches de Ghislaine, peut-être lui en a-t-elle fait cadeau ?

 

– Déculotte-toi entièrement et mets-toi à plat ventre sur cette table !

 

Myriam m’a fouetté durement sur les fesses et le haut des cuisses. J’avais très mal mais je n’ai pas osé lui demander d’arrêter de peur de paraître douillet.

 

Elle m’a laissé sans un mot, sans un geste affectueux

 

A la maison, j’ai regardé les zébrures dans la glace. Combien de temps vont-ils tenir ? Après les fessées à la main, le rouge part en quelques minutes. Qu’en serait pour la fouettée ? De toute façon je ne prévois pas de recevoir de correction dans les semaines qui viennent.

 

J’ai invité Monique chez moi.

 

– Je pense que c’est très laid de tromper son mari, même s’il a des torts, je vais te punir en t’administrant une bonne fessée !

 

Elle portait une sorte de short violet, tellement séduisant que je n’estimais pas nécessaire de la déculotter. Ses gémissements ont été tout à fait satisfaisants.

 

Cette fois-ci je n’ai pas tenu Myriam au courant mais elle n’a pas tardé à m’appeler. J’ai accepté de la voir.

 

– Mon chéri, je te demande pardon.

 

Elle s’attendait au châtiment habituel mais je décidais de la surprendre :

 

– Tu vas me demander pardon à genoux et, comme tu aimes les suçons, je vais t’éjaculer dans la bouche

 

Elle a avalé sans peine, ce qui m’a laissé penser que ce n’était pas la première fois.

 

XIII

 

Une fois passée la licence en droit, j’ai repris le cabinet d’Agréé de mon père qui s’est retiré à Menton.

 

Le droit commercial permettant de bien gagner sa vie mais ayant ses limites intellectuelles, je me suis inscrit au Barreau pour devenir généraliste.

 

Myriam a été la première avertie et s’est montré très contente.

 

– Je vais pouvoir t’aider dans les divorces et toi, tu pourrais peut-être m’envoyer des voyous que tu auras connus dans les prisons

 

Fin

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Mardi 4 août 2020 2 04 /08 /Août /2020 19:19

Promotion canapé par JustinSolo

 

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J’ai commencé ma carrière dans une compagnie d’assurance où je travaille encore. J’étais une secrétaire ambitieuse et irréprochable depuis une dizaine d’années et je travaillais directement sous les ordres de la secrétaire de direction. Celle-ci Christiane, avait été promue deux ou trois ans auparavant et déjà à l’époque, je pensais avoir le poste qu’elle avait obtenu alors qu’elle n’était pas meilleure que moi. C’était une femme élégante, brune, avec une belle poitrine. Elle portait toujours des tailleurs assez stricts. Elle avait beaucoup de classe et était toujours souriante. Mais je n’étais pas mal du tout dans un autre style.

 

Lorsque cette Christiane démissionna pour partir en province où son mari avait été muté, le poste redevenait vacant et je me dis que c’était l’occasion d’obtenir ce travail si convoité. Mais je n’étais pas la seule sur les rangs et je voyais bien quelques jeunes collègues qui tentaient de pousser leurs avantages. Un soir, où plutôt une fin d’après-midi, alors que le directeur était encore dans son bureau et que j’étais seule dans le secrétariat, je pris mon courage à deux mains. Je traversais le bureau de la secrétaire de direction, ce bureau que je rêvais d’occuper, et j’allais toquer à la porte du directeur.

 

– Entrez

 

Je respirais à fond et j’entrais :

 

– Bonsoir, Monsieur le directeur.

– Bonsoir Christelle. Vous vouliez me voir ?

 

À cette époque le directeur de la société était Mr Livert. C’était un homme de cinquante-cinq ans, assez enrobé, avec une calvitie prononcée. Il était très soigné de sa personne, toujours vêtu de costumes impeccables. Il émanait de lui une autorité naturelle dont il avait conscience et dont il usait avec talent. Toujours est-il que prenant mon courage à deux mains je me jetai à l’eau :

 

– Voilà, monsieur le Directeur, je sais que Christiane a démissionné pour suivre son mari et que son poste est libre et…

 

Il m’interrompit

 

– Et ce poste vous intéresse dit-il en souriant

– Oui, monsieur le directeur. Je travaille depuis longtemps dans la société, j’ai même remplacé Christiane lors d’un congé maladie. Je crois qu’avec votre aide je pourrais m’acquitter des responsabilités liées à ce poste.

– Sans doute Christelle, votre travail est apprécié à sa juste valeur, vous le savez, mais un poste de secrétaire de direction impose d’autres compétences, vous vous en doutez. Tout d’abord, il implique une certaine discrétion et une grande disponibilité. Et, ajouta-t-il en souriant, il faut supporter une certaine intimité avec moi puisque vous serez plus souvent avec moi, et les autres membres de la direction qu’avec vos collègues du secrétariat…

 

J’ai senti qu’il fallait défendre ma candidature :

 

– J’en ai conscience, Monsieur le directeur. Vous connaissez ma disponibilité, puisque je n’ai jamais rechigné à rester le soir pour boucler des dossiers lorsque c’était nécessaire. Quant à la discrétion, je suppose que je n’ai pas besoin d’argumenter : vous ne m’avez jamais entendu, ni vous ni personne, raconter ma vie, ou parler des dossiers et des clients. Pour ce qui est de la dernière qualité que ce poste réclame, je ne demande qu’à être mise à l’essai. Donnez-moi ma chance, s’il vous plait.

 

Il recula sa chaise du bureau et me regarda droit dans les yeux :

 

– Christiane avait beaucoup de talents. Je la regretterai. Si je vous donne le poste, j’aurai tendance à vous comparer à elle. Pensez-vous que vous supporterez la comparaison. Que vous saurez faire ce qu’elle ne rechignait pas à faire ?

– Je ferai de mon mieux, monsieur le directeur.

– Eh bien je vais vous mettre à l’épreuve dès maintenant.

 

Sur ces mots, tout en me dévisageant, avec un sourire ironique, il ouvrit sa braguette et sorti un sexe, mou, mais déjà de belle taille au repos. Le rouge me monta aux joues. Mais il fallait savoir ce que je voulais. Et ce que je voulais c’était ce poste…

J’avançais lentement vers lui, les yeux fixés sur son membre puis je m’agenouillais. Il écarta les cuisses tandis que je prenais son sexe dans mes mains et je commençais un lent mouvement, une sorte de lente caresse. Puis alors que je commençais à sentir une réaction, que ce sexe semblait prendre vie, je plongeais la tête en avant et je pris son gland dans ma bouche. Il poussa un petit soupir d’aise… Et je commençais à lui administrer une fellation qui devait me faire obtenir le poste convoité. J’ai toujours été une bonne suceuse. Je le sais car c’est la caresse préférée de mon mari et il me complimente à chaque fois.

 

Je m’appliquais donc, montant et descendant plus ou moins vite, avec des ruptures de rythme, sortant de temps en temps son sexe de ma bouche pour jouer avec son gland du bout de ma langue… Il était maintenant très excité et son membre, en pleine érection avait belle allure. Je sentis qu’il appréciait mon travail et j’accélérais les mouvements de ma bouche tout en suivant la cadence avec ma main.

 

Le résultat ne tarda pas et il poussa un grognement en se cambrant et se déversa dans ma bouche. Je prenais bien soin de ne pas sortir sa queue de ma bouche. Il n’aurait pas apprécié une tâche de salive ou de sperme sur son pantalon de costume. J’avalais donc sa semence, consciencieusement jusqu’à la dernière goutte, puis je nettoyais son membre avec ma langue. Enfin, une fois que sa queue ait eu perdu toute sa rigidité, je la rangeais dans son pantalon et refermais sa braguette. Je me relevais, me reculais de quelques pas et tête baissée, un peu essoufflée, j’attendais.

 

Il y eu un moment de silence, je relevais la tête et le regardais. Il était encore avachi dans son fauteuil et arborais un sourire béat :

 

– Je crois que vous ferez une bonne secrétaire de direction. Je vais parler de vous à Imbert notre DRH que vous connaissez. Revenez demain soir à la même heure, nous statuerons sur votre cas.

 

Toute la journée du lendemain j’avais attendu avec impatience, regardant souvent la pendule qui n’avançait pas. Puis enfin, vers 17 h 30 les collègues partirent et j’inventais un dossier important pour justifier que je reste après l’heure. J’attendais, ne sachant trop quelle attitude adopter. Attendre, frapper à la porte ? J’hésitais quand Mr Imbert arriva. Son surnom, dans l’entreprise, était  » le Héron  » car il était assez grand, dégarni et maigre. Un échalas…

 

– Bonsoir Christelle

– Bonsoir Mr Imbert

– Nous avons rendez-vous avec Mr Livert me semble-t-il.

– C’est exact, Mr Imbert, mais il ne m’a pas précisé d’heure.

 

Il ouvrit la porte du secrétariat de direction et alla frapper à la porte du directeur :

 

– Oui entrez… Ah Imbert. Parfait je suis à vous. Voulez-vous faire venir Melle Christelle ?

 

Je me levais et rejoignis Imbert. Ensemble nous entrâmes dans le bureau de Livert et Imbert referma la porte.

 

– Imbert, cher ami, je vous ai mandé car je souhaite que vous entériniez une décision. Vous savez que Christiane nous quitte. Elle nous manquera. Je souhaite que Melle Christelle prenne sa place

– Bien Mr Livert, mais fera-t-elle l’affaire ? C’est un poste délicat.

– Vous avez raison, mais elle me semble avoir les qualités nécessaires.

– Lui auriez-vous fait passer un test ?

– Exactement. Et elle s’en est très bien sortie

– Vraiment ?

 

Je sentais dans son ton de l’incrédulité. Mr Livert eut probablement le même sentiment car il sourit et dit à Mr Imbert :

 

– Je suis sûr que Christelle peut réussir un nouveau test…

 

Et il fit comme la veille, il fit reculer son fauteuil et ouvrit sa braguette. Il sortit son sexe et attendit. J’avais de nouveau le rouge aux joues. Il voulait que je recommence, je pouvais m’en douter, mais devant Mr Imbert… J’eu un moment de désespoir qui ne dura que quelques secondes car je réagis au défi : Ils me prenaient pour une oie blanche… Ils allaient voir. J’avançais vers Livert et comme la veille, je m’agenouillais et sans préliminaires, je pris sa verge dans ma bouche et commençais à le pomper. Je me sentais humiliée et j’avais les larmes aux yeux. Je me raccrochais à l’idée de de ce poste et je pensais à mon mari qui serait si fier de moi si je décrochais ce poste… J’essayais d’imaginer que c’était à lui que je prodiguais cette fellation. Que c’était lui qui bandait dans ma bouche.

 

Je voyais apparaître de temps en temps, dans mon champ de vision restreint, Mr Imbert qui tournait autour de nous et qui n’étais pas avare de commentaires :

 

– Et bien, en voilà une sacrée suceuse. Elle y met de la bonne volonté. N’est pas mon cher Philippe ?

 

Mr Livert ne répondait rien, tout à son plaisir de savourer cette pipe magistrale. Mais Mr Imbert n’attendait pas de réponse.

 

– Oh la petite cochonne… Ce doit être une affaire.

 

Il s’approcha de nous et je sentis sa main se faufiler sous ma jupe qu’il releva.

 

– Mais quel cul, s’écria-t-il quel cul !!! Il ne mérite pas d’être couvert par une culotte.

 

Je sentis qu’il tirait ma culotte vers le bas. Comment faire pour l’en empêcher ? Je devais continuer ma fellation puisque Mr Livert ne disait rien. L’autre ne tarda pas à faire descendre la culotte jusqu’à mes genoux et à insinuer sa main vers mon sexe malgré que je tentais de serrer les cuisses. Sa main entreprit un va et vient sur mon sexe dénudé.

 

– Mais elle mouille la cochonne. Ça lui plait s’écria-t-il.

 

Il est vrai que la situation et surtout la pensée que je suçais mon mari m’avait excité plus que je ne l’aurais cru. Mr Imbert glissa un doigt puis deux dans mon sexe et se mit à me prodiguer une caresse, un peu brutale mais au combien efficace.

 

– Tu aimes ce que je te fais, hein cochonne… Mais les doigts ce n’est pas ce que tu préfères, j’en suis sûr.

 

J’entendis le bruit du zip de sa fermeture éclair de braguette puis l’instant d’après, son sexe était à l’entrée du mien. Je n’avais plus envie de résister, je ne pensais même plus au poste convoité, à la promotion, je n’avais plus en tête que mon plaisir. J’écartais un peu les genoux et Mr Imbert s’engouffra d’un trait jusqu’à la garde. J’eus un petit moment d’arrêt, pour savourer la présence de ce membre au plus profond de mon intimité, puis je repris ma fellation de plus belle, pendant qu’Imbert faisait monter mon plaisir à grand coup de reins.

 

Je sentis le sexe de Mr Livert monter dans ma gorge et le goût acre de son sperme envahir mon palais, tandis qu’il poussait un grognement de satisfaction. Comme la veille, j’attendais qu’il ait éjaculé la dernière goutte pour faire le ménage avec ma langue. L’autre, accroché à mes hanches, continuait ses va et vient et se mis à claironner :

 

– Eh bien Philippe ! Déjà ? Regardez comme je bande mon ami. Je me retiens n’est-ce pas ! Et je l’ai maintenant pour moi tout seul. Cela vous dérange si je l’enfile sur votre bureau ? Il en a vu d’autre, ce cher vieux bureau.

 

Comme Mr Livert ne disait toujours rien, Imbert me libéra de son emprise et se releva. Son éducation lui ordonna de m’aider à me relever :

 

– Venez ma chère, vous méritez une position plus confortable.

 

Une fois debout ma culotte glissa jusqu’à mes chevilles et d’un petit mouvement de pied je m’en débarrassais tandis qu’Imbert ôtait son pantalon qu’il avait jusqu’alors juste ouvert. Il présentait toujours une belle érection. Son sexe était plutôt mince, mais d’une longueur honnête.

 

– Allons chère Christelle, venez par ici

 

Il me guida entre le bureau et Mr Livert qui nous regardait, avachi dans son fauteuil en tripotant son sexe maintenant flasque. Il me fit pencher vers le bureau. Il troussa ma jupe et me mit une petite claque sur les fesses.

 

– Avouez Philippe qu’elle a un cul magnifique. Dommage que vous sembliez un peu… désarmé. Bon, j’en profite.

 

Il présenta de nouveau son sexe à l’entrée du mien et m’enfila. J’étais debout, penchée sur le bureau, la poitrine reposant sur le dessus de bureau en cuir et je subissais les assauts de Mr Imbert qui ne semblait pas pressé de conclure. Je bougeais à son rythme pour essayer de l’aider à monter au septième ciel mais rien n’y faisait.

 

Je pensais à Mr Livert qui devait avoir un drôle de spectacle avec à hauteur de sa vue le fessier de son collaborateur qui s’agitait. Mr Imbert se retira, et me pria de me relever :

 

– Allons ma belle, relevez-vous, voilà. Tournez-vous et posez vos jolies fesses sur le bureau. Bien… Laissez-vous aller en arrière. Parfait. Relevez les jambes. Je suis sûr que Mr Livert appréciera de voir votre vulve, lui qui n’a vu que le dessus de votre crane.

J’étais exhibée, allongé sur le dos sur le bureau, les cuisses relevées, les jambes retenues par mes mains sous mes genoux. Mon intimité s’étalait sous le regard de ses deux hommes, l’un dans son fauteuil essayant de redonner de la vigueur à son sexe mou, l’autre, pérorant debout, le sexe en érection, le front en sueur avec de larges auréoles qui décorait sa chemise sous les aisselles.

 

– Alors Philippe ? Non ? Tant pis, j’y retourne…

 

Et il enfila de nouveau son sexe, dans le mien, de toute sa longueur… Mr Imbert était penché sur moi, ahanant à chaque coup de reins. Il finit par se pencher tant que nous étions visage contre visage et qu’il m’embrassa en enfonçant profondément sa langue dans ma bouche.

 

Je vis derrière lui Mr Livert qui s’était relevé et qui tenait dans sa main son sexe qui avait repris une vigueur certaine :

 

– Mon cher Patrick, dit-il je ne sais pas si c’est de voir vos fesses s’agiter sous mon nez ou si c’est votre performance sexuelle, mais cela m’a donné des idées. Et de l’énergie ! Une énergie que je voudrais vous faire partager.

 

Je le vis s’enduire le sexe de salive tandis que prise d’une impulsion subite, j’enfermais Mr Imbert dans mes bras. Celui-ci cessa son baiser sauvage et tenta de se relever alors que Mr Livert était collé derrière lui. Trop tard… Avec une habileté qui traduisait une longue expérience, Mr Livert introduisit son gland entre les fesses du DRH et d’une poussée inexorable s’enfonça dans son anus.

 

Imbert poussa un petit cri à moitié de surprise et à moitié de douleur. Je sentis son sexe qui était toujours en moi doubler de volume… Les deux cochons n’en étaient pas à leur première expérience de ce type. Ma promotion prenait un tour irréel : j’étais sur le dos, sur le bureau, jambes en l’air avec la queue du DRH de l’entreprise plantée dans mon intimité alors que celui-ci se faisait sodomiser par le directeur.

 

Après quelques mouvements désordonnés, nous nous mimes en harmonie, en rythme. Nous étions en phase. Les coups de reins de Mr Livert donnaient la cadence.

Canap

– Mon cher Patrick, votre cul est aussi accueillant que le con de Christelle, bien que je ne l’aie pas encore essayé. Mais saurez-vous sucer comme elle ? À voir aussi… Ah je crois que je vais jouir dans votre cul cher ami. Je viens, je viens… Il poussait un véritable grognement. Je sentis Mr Imbert se cambrer et se déverser à son tour dans mon sexe alors que, balayée par l’orgasme, je laissais tomber mes jambes.

 

Nous restâmes de longues minutes absolument inertes, puis Mr Livert de retira. Mr Imbert fit de même, et tous les deux, me prenant galamment chacun par une main, me redressèrent. Je restais assise sur le bureau, puis je me mis lentement sur mes jambes flageolantes et je me penchais pour récupérer ma culotte qui gisait sur le sol, et l’enfilait.

 

– C’est vrai qu’elle a un cul superbe dit Mr Livert

– Et beaucoup de talent répliqua Mr Imbert. Mon cher Philippe, je pense que vous avez fait le bon choix.

– Eh bien arrosons donc cette promotion. Patrick, sans vous commander, voyez dans le frigo, il doit y avoir une bouteille de champagne.

 

Nous le vîmes, les fesses à l’air, partir vers le frigo et revenir avec une bouteille, son sexe pendouillant entre ses cuisses maigres.

 

– Et remettez votre pantalon, mon vieux, vous êtes ridicule…

 

Devant l’air dépité de Mr Imbert, sa queue à l’air et sa bouteille de champagne entre les mains, nous partîmes, Mr Livert et moi, d’un grand éclat de rire bientôt partagé par Mr Imbert.

 

J’étais devenue la secrétaire de direction…

 

JustinSolo

Histoire publiée primitivement sur le site Revebebe en 2013 et vilipendée par quelques « moralistes » qui refusent d’admettre que tout cela se passe entre adultes responsables et consentants.

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Dimanche 2 août 2020 7 02 /08 /Août /2020 11:01

Déclaration des droits des citoyennes du Palais Royal

par un anonyme du 18ème siécle

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En septembre 1789 paraissait ce texte dû à un humoriste de l’époque, mais qui, de nos jours, n’a pas perdu tout intérêt.

(A l’époque, le quartier du Plais Royal était un haut lieu de la prostitution)

 

Les citoyennes du Palais Royal constituées en Assemblée souveraine et législative (en effet, ne font elles pas la loi aux hommes ?), considérant que l’Assemblée nationale de Versailles acharnée à extirper les abus de toute espèce, et surtout étant sur le point de supprimer les moines, peut bien juger à propos de supprimer les filles, arrêtent et décrètent les articles suivants:

 

I. Les femmes naissent égales aux hommes et libres comme eux. Si elles naissent libres, elles doivent rester libres jusqu’à leur dernier soupir.

 

II. La liberté entraîne la propriété de sa personne. Elles peuvent donc faire de leur personne ce qu’elles jugent à propos.

 

III. Les hommes étant déclarés libres par l’Assemblée nationale, ils peuvent conséquemment faire à peu près ce qu’ils veulent, pourvu toutefois que leurs actions ne soient point contraires à la loi, qu’ils ne troublent point l’ordre établi et ne nuisent à personne : s’il est libre aux hommes d’aller chez les femmes, il doit être libre aux femmes de les recevoir.

 

rue chaudeIV. Les citoyennes du Palais Royal pourront à l’avenir, comme elles l’ont fait par le passé, se promener dans toute l’étendue du jardin, aller, venir, étaler leurs grâces, dévoiler leurs appâts aux yeux des hommes qui les convoitent, et cela sans causer de scandale, bouder les uns, agacer les autres, et aller souper avec tout le monde.

 

V. L’Assemblée nationale ayant aboli les jurandes et maîtrises, l’Assemblée législative des citoyennes du Palais Royal abolit pareillement les rétributions qu’elles ont été obligées de payer jusqu’ici à la police.

 

VI. Dès qu’une femme publique devenue particulière aura trouvé un homme qui l’entretiendra d’une manière sinon fastueuse, du moins honnête, elle ne pourra avoir un second amant, à moins que ce soit par amour et non par avarice. La pluralité des bénéfices est défendue lorsque le revenu de ces bénéfices excédera la somme de 1500 livres.

 

VII. On ne peut ni commander ni défendre l’amour ; mais la loi peut restreindre un commerce de plaisirs où l’attrait de la fortune à la fois, et de la volupté, entraîne les femmes de tous les rangs et de toutes les classes.

 

VIII. Toute citoyenne, aux restrictions près que peut y apporter la loi, a le droit d’exposer ses appâts partout où bon lui semble, d’acquérir des grâces, de trafiquer de ses charmes, de faire un commerce aussi agréable que lucratif, et d’employer ses facultés et ses talents à ses plaisirs et à sa fortune.

 

IX. Ainsi, libre dans sa personne, elle peut se vendre ou se donner à celui qui lui plaît davantage ou qui paie le mieux.

 

X. Ainsi, libre dans ses actions, elle peut aller courir, souper, coucher chez qui lui plaît, faire son commerce dans tel quartier de Paris, dans telle ville du royaume qu’elle voudra.

 

XI. Si les femmes sont nées égales aux hommes, elles sont à plus forte raison égales entre elles. Ainsi le préjugé qui les avilit n’existera plus désormais, nulle profession agréable ou utile n’emportera dérogeance.

 

XII. Tous les citoyens de quel rang, de quel sexe qu’ils soient, sont donc égaux. L’égalité civile consiste à n’être soumis qu’à la loi, et à pouvoir

également réclamer sa protection.

 

XIII. Comme les citoyennes du Palais Royal tiennent leur bien du public, elles contribueront aux charges publiques en raison de leur fortune actuelle.

 

XIV. La loi est l’expression de la volonté générale; nul ne peut faire ce qu’elle défend, ni être forcé de faire ce qu’elle n’ordonne pas. Ainsi toute femme publique étant libre d’exercer sa profession, est libre aussi de la quitter, sans qu’aucun homme ait le droit de la forcer à se rendre à ses désirs.

 

XV. Mais la loi ne peut être juste et bonne qu’autant qu’elle est faite à l’avantage de la société, sans contrarier la nature; la loi doit donc protéger une profession où mène le voeu de la nature, et qui est aussi utile qu’agréable à la société.

 

L’Assemblée, après avoir entendu la lecture, voulut qu’on discutât les différents articles. Alors Mademoiselle A… se leva et attaqua vivement l’article VI. Mademoiselle A… est entretenue par un F… et un riche B… de la rue Saint Honoré. Elle était intéressée à l’article et elle voulait le faire supprimer ou du moins l’adoucir par des amendements. On alla aux voix, et l’article resta tel qu’il était.

 

Mademoiselle R… voulut qu’on ajoutât à l’article VII, la défense aux femmes mariées d’empiéter sur le commerce des femmes publiques; mais après bien des débats il fut décidé qu’on laisserait ce soin à la puissance exécutrice des maris.

 

L’article XIII a été le sujet de beaucoup de débats. Ce n’est pas qu’aucun des honorables membres refusât de contribuer aux impositions communes; mais serait il facile d’apprécier au juste les revenus annuels de chacun? le champ de la galanterie a ses bonnes et ses mauvaises années. Quel impôt asseoir sur une fortune aussi précaire et aussi fugitive? On discuta longtemps, et après bien des débats, on décida que l’impôt serait réglé sur le ton, l’élégance, le costume et les ameublements de la personne.

 

Divers autres articles furent soumis à un examen aussi sévère; mais ils obtinrent enfin la pluralité des voix, et ils furent aussitôt décrétés en ces mots.

 

L’Assemblée reconnaît et déclare les droits ci dessus des citoyennes du Palais Royal, et les met sous la sauvegarde des lois et de la nation. Elle lance toutes les foudres de sa colère sur ceux qui voudraient y porter atteinte, et déclare ne reconnaître aucun veto qui pût les anéantir

 

Texte_sans_signature Référence Bibliothèque Nationale : Anonyme : Déclaration des droits des citoyennes du Palais Royal, s.l. ,n.d. [septembre 1789]. B.N. : 8° Lb39 7676

Nos remerciements à Lena qui nous a permis de découvrir ce texte

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