Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 17:37

Soubrette de Charme 3 – Chronique d’une matinée chaude et humide par Hélèna Sévigsky et Boris Vasslan

 

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Résumé des chapitres précédents : Farida est embauchée comme soubrette chez Gabrielle et René couple plutôt décontracté sexuellement, après quelques fantaisies et punitions, tout cela pratiquées dans une certaine bonne humeur, elle participe à sa façon à sa première réception qui donne lieu à des frasques bisexuelles aussi insolites que variées.

 

Reprenons !

 

La soirée s’est terminée presque classiquement, j’ai pu trouver dans le congélateur de quoi remplacer les saucisses manquantes. Curieusement si les hommes se sont rhabillés pour prendre le repas, les femmes sont restées les seins à l’air mais ont tenu à remettre leur culotte. Il y a décidemment des choses que j’ai du mal à comprendre.

 

Ma patronne eut la gentillesse de me proposer de venir prendre place à table, j’acceptais mais tout en restant discrète, il fallait bien faire le service… et après le café, les ébats sexuels reprirent mais mollement. Ce fut en fait de l’échangisme classique, Mon patron s’envoyant Carole, tandis que Gabrielle s’occupait de Guillaume notre invité qui avait du mal à rester lucide. Il m’avait pourtant promis de me faire « ma fête », j’y échappais donc sans que cela ne me prive de quoique ce soit.

 

Après cette journée folle, les choses se calmèrent et petit à petit je prenais dans cette maison, mes habitudes. J’avais mes mardi et mercredi de libre (parfois échangeable contre le dimanche… passons) mais j’avais la permission, si je le désirais, de rester sur place et même de profiter des commodités du lieu, piscine, billard, bibliothèque, home-cinéma… C’est dire si j’étais choyée, mais je n’en abusais pas, il fallait bien que je rentre chez moi relever le courrier et arroser les plantes vertes.

 

J’appris donc que Monsieur René était haut fonctionnaire, mais sans autre précision, quant à Madame, elle s’occupait de la gestion d’une galerie d’art rue de Seine, laquelle semblait bénéficier de jours et d’heures d’ouverture assez élastiques.

 

Mes journées de travail finissaient par se ressembler les unes les autres, le matin, je me levais avant tout le monde et après ma douche je m’habillais d’un jogging, pour filer en bicyclette à la boulangerie du « village » acheter du pain et des croissants, je m’habillais ensuite en soubrette, (ben, oui amis lecteurs, je ne vais pas faire les courses à vélo sans culotte…) et servais le petit déjeuner de ces messieurs dames, soit dans la salle à manger ou en cuisine s’ils étaient levés, soit au lit, puis je vaquais à mes occupations, il y en avait pas mal dans cette trop grande maison.

 

Comme cela me l’avait été indiqué, les sollicitations sexuelles de mes employeurs n’avaient rien de systématiques, et donc une dizaine de jours après ce début en fanfare, il ne s’était rien passé, si ce n’est quelques attouchements de familiarité.

 

Je reprenais donc mon service, ce jeudi, mon troisième jeudi déjà ! J’étais arrivé la veille au soir et après avoir salué mes employeurs, je restais dans ma chambre occupée à la lecture d’un bon roman fantastique.

 

Le ciel était ce matin-là d’un bleu magnifique et si la température était encore moyenne, l’absence d’humidité promettait un temps superbe pour la journée, voilà qui était une bonne nouvelle. Arrivé en cuisine je fus accueillie par Tougris, le chat domestique qui pris d’une crise d’affection se mis à ronronner en se frottant après mes jambes. Voilà une matinée qui décidemment commençait bien. A l’heure convenue, je servais Madame restée couchée dans sa chambre, puis Monsieur, encore en robe de chambre dans la salle à manger occupé à relire des notes.

 

– Ah ! Farida, bonjour, je commence un peu plus tard, ce matin, j’ai rendez-vous avec un tordu à La Défense, mettez le petit déjeuner au chaud, je n’ai pas encore pris ma douche.

– Ah, bon, vous ne préférez pas prendre votre petit déjeuner avant la douche ?

– Non, pas quand je suis levé !

– C’est comme Monsieur voudra.

– Et puis, je ne vais pas changer mes habitudes à mon âge ! Mais, je ne sais pas si c’est une idée, vous m’avez l’air en pleine forme, Farida, ce matin ?

– Je suis comme d’habitude ! Répondis-je, flairant déjà le traquenard.

 

Mon patron m’explique alors qu’il a quelques douleurs en ce moment et qu’il lui est parfois pénible de prendre sa douche tout seul. Il me demande donc de l’accompagner à la salle de bain…

 

Et voilà c’est parti !

 

Il quitte prestement sa robe de chambre sous laquelle il est entièrement nue, son sexe bandouille à moitié et il se le tripote quelques instants négligemment par pure et amusante provocation je suppose. Je n’ai jamais estimé qu’un homme fût un objet érotique, mais malgré son âge, René ne présente pas trop mal et n’a rien d’adipeux.

 

– Farida, vous allez vous éclaboussez si vous ne vous déshabillez pas !

 

Ben voyons ! Je vais mettre mes affaires dans une pièce à côté et reviens complètement à poil !

 

– Ben, voilà, tu sais que t’es pas mal, toi ?

– Merci Monsieur !

– Hum, tu m’excites !

– J’en suis content pour vous, Monsieur !

– Mais bon, je ne suis pas là pour faire des folies, il faut bien que je prenne ma douche…

 

Et le voici qui s’installe debout, dans la baignoire, qu’il règle la température de l’eau à la douchette, qu’il s’asperge le corps… évidemment comme il n’a pas fermé le rideau de douche je reçois plein de flotte sur moi, mais la chose était plus ou moins prévue. Il s’applique ensuite du shampooing sur ce qui lui reste de cheveux, puis je rigole, il recueille une noix de gel douche dans la paume de la main, mais semble hésiter à s’appliquer cette matière froide sur la peau. J’ai envie de l’encourager pour m’amuser mais je m’abstiens. Après un bref savonnage, il m’interpelle :

 

– Farida, vous allez me laver le cul, j’ai du mal à l’atteindre !

 

J’obtempère, il me semblait pourtant que l’endroit en question était d’une accessibilité plus facile que par exemple le milieu du dos, mais bon…

 

Je lui frotte le gant de toilettes sur les fesses.

 

– Ah : Farida, vous avez des mains de fée !

– Merci Monsieur !

– Euh, écartez bien mes fesses, il faut tout laver, n’est pas ?

– Je comprends monsieur, je vais tout laver.

 

Je fais comme il a dit et entreprend de lui laver le trou du cul puisqu’il faut appeler les choses par leur nom, ça commence à m’exciter assez cette affaire-là !

 

– Hum Farida, vous me faites bander !

 

Un coup d’œil dans le miroir. Je constate que c’est parfaitement exact. Monsieur exprime son désir de façon parfaitement vertical.

 

– Si tu pouvais me lécher un petit peu, ça serait rafraîchissant !

 

Je crois donc qu’il s’agit déjà de pratiquer une fellation sur ce joli membre qui semble ne demander que ça, et indique à mon patron qu’il faudrait pour cela qu’il se retourne afin que la chose soit faisable.

 

– Mais, non Farida, tu n’as rien compris, c’est le cul que je veux que tu me lèches !

– Oh pardon !

 

Voilà qui me passionne beaucoup moins, mais je m’apprête à exécuter l’ordre quand soudain je me ravise, certes l’endroit est propre (et pour cause je viens de participer à son nettoyage) mais…

 

– Ben alors qu’est-ce que tu attends ?

– C’est qu’il y a de la mousse !

– Et alors ? Ce n’est pas bon la mousse ?

– Ben, non, ce n’est pas terrible, terrible !

– Ils devraient inventer un truc, une mousse comestible, je ne sais pas, moi, un truc à la crème chantilly. Je ne comprends pas que personne n’ait encore pensé à ça ?

– Hi ! Hi !

– Bon, alors tu fais quoi ? S’impatiente René.

– Je peux toujours rincer, et aller chercher s’il n’y a pas une bombe de chantilly dans la cuisine.

– Un rinçage m’aurait suffi, mais finalement tu as une bonne idée, dépêche-toi d’y aller avant que je débande !

 

Et, hop, me voici partie toute nue vers la cuisine, où j’ouvre le réfrigérateur dans lequel je ne suis pas sûre de trouver l’article demandé, et je réfléchis déjà à un produit de substitution.

 

– Et bien Farida, qu’est-ce que tu fous à poil dans le frigo ?

– Euh, je cherche de la chantilly !

– Ah ! C’est pour le petit déjeuner de Monsieur ?

– Non, ce serait plutôt pour lui lécher le cul, Madame !

 

Je lui résume brièvement la situation.

 

– Tout le monde devient fou dans cette maison… Il ne doit plus y en avoir, prends donc un yaourt aux fruits, ça fera aussi bien l’affaire !

 

Je choisis un pot à la framboise, puisque c’est moi qui vais lécher, autant que ce soit dans mes goûts.

 

– Farida !

– Oui, madame !

– Tu sais que tu es mignonne, toi ?

– Décidemment c’est la journée, Monsieur me l’a déjà dit. Mais je vous remercie du compliment, Madame.

– Tu vas voir ce qui va t’arriver tout à l’heure toi… Me menace-t-elle alors.

 

Je me précipite de nouveau dans la salle de bain ou Monsieur René m’attend bien sagement.

 

– Je n’ai pas trouvé de chantilly, mais j’ai ramené du yaourt, ça ira !

– Ça ira, mais il faudra que tu veilles à ce qu’il y ait toujours de la chantilly à la maison sinon tu seras punie.

– Bien Monsieur ! Je vois que Monsieur n’a pas débandé. Elle est bien jolie la bite à Monsieur !

– Hé, je l’aime bien moi aussi. Répond-il en se la tapotant avec familiarité.

 

Je rince le cul de mon patron, je l’essuie, puis j’enduis du yaourt entre les globes fessiers, quand j’estime qu’il y en a assez, je me mets à lécher tout cela.

 

– Si vous pouviez vous baisser un petit peu et écartez les jambes, ce serait encore meilleur.

– Ah ! Bon ! Puisque ce sont les domestiques qui commandent à présent, allons-y !

 

Je sais très bien que le jeu ne consiste pas à enlever tout le yaourt étalé sur ces fesses, mais à prendre prétexte de ce léchage pour aller lui astiquer le petit trou. J’en approche ma langue, furette un peu sur la partie plissée avant de piquer à la sortie de l’anus, puis de forcer légèrement. Monsieur est aux anges.

 

– Hum, c’est bon, essaie de pénétrer un petit peu !

 

Je ne réponds pas, je n’ai qu’une langue, mais je fais ce que je peux et puis elle n’est pas extensible. L’affaire dure un certain temps, je m’enhardis à lui peloter les testicules par derrière, il se laisse faire, je pense alors savoir comment conclure l’affaire, dans quelques secondes je vais m’emparer de sa verge, je vais la masturber et peut-être la sucer. Mais non, René ne voyait pas les choses comme ça !

 

– Mets moi un doigt !

– Mais, Monsieur, ce n’est pas possible !

– Comment ça ce n’est pas possible ?

– Regardez mes mains, Monsieur

 

Et je lui montre mes beaux ongles ! Je ne vais quand même pas le griffer, ce pauvre petit trou du cul qui ne m’a rien fait !

 

– Bon, ben je ne vais pas t’obliger, mais je ne vois qu’une solution, c’est que tu le coupes !

– Ça m’embête un peu, vous ne voulez pas que je vous introduise autre chose, je ne sais pas, un manche de brosse à dents, c’est pas une bonne idée, non ?

 

Mon patron est un homme bizarre, mais attachant, il peut rester des heures entières sans sortir un mot, et brusquement se mettre à parler avec passion de n’importe quel sujet, c’est qu’il est cultivé l’animal, et il tient à le faire savoir. Aussi se lance-t-il dans une longue explication, me racontant qu’il aime observer les mains des femmes, et que quelques années plus tôt il se trouvait surpris de constater que certaines avaient des ongles longs sauf celui de l’index, qu’il croyait que cela était pour des raisons professionnelles, mais qu’il avait constaté à plusieurs reprises que ce n’était point-là l’unique raison.

 

– Et, oui Farida, quand je vois une femme avec l’ongle de l’index raccourci, je me dis, tiens c’est peut-être une coquine ? Réfléchis-y ! Mais en attendant prend donc la brosse à dents.

 

La façon dont René me parlait de ses fantaisies sans rien vouloir m’imposer me comblait. Ces gens-là étaient d’une correction et d’un respect exemplaire. Du coup, je voulu comme on dit « marquer le coup ».

 

– Qu’est ce tu fabriques, Farida ?

– Ben, je me coupe l’ongle, Monsieur !

– Mais je ne te l’ai pas demandé !

– Je sais bien, mais moi ça me plait de vous faire plaisir.

– Hum t’es merveilleuse, toi.

 

Du coup le voici qui se retourne et me gratifie d’un très bref bisou sur la bouche. Il est content le monsieur !

 

– Juste un petit coup de lime, et je suis à vous !

– Tu sais faire ? Demande-t-il et sans attendre ma réponse il me précise « Tu n’introduis pas le doigt tendu, tu pousses avec le plat du doigt comme si tu tapais sur un clavier »

 

Ben, oui, la technique ce n’est pas innée, je m’introduis là-dedans, lui fais quelques allers et retours.

 

– Je t’apprendrais à me le faire encore mieux, mais on n’est pas bien installé et je n’ai plus trop le temps.

 

Il se tourne à nouveau, il bande toujours autant.

 

– Allez fais-moi jouir !

 

Quelle est jolie cette quéquette ! Je la branlotte quelques instants, m’amusant à recouvrir puis à bien dégager le gland, puis j’approche ma bouche et du bout des lèvres j’astique le méat, tandis que mes lèvres se referment en « o » sur le gland à présent tout congestionné. Je lâche un moment la prise, me mouille les lèvres pour améliorer le contact et je reprends. Je reste ainsi sur l’extrémité de la verge, sans la faire pénétrer davantage dans ma bouche, tout en masturbant la hampe. René se laisse faire, d’une main il me caresse les cheveux, de l’autre il agace son téton, il pousse des petits gémissements de plaisirs entrecoupés de « oh, c’est bon » assez répétitifs. Il a la gentillesse de me prévenir que « ça vient » ! C’est vrai que des bites j’en ai vu des centaines mais je n’en ai pas sucé tant que ça !

 

Je commence un superbe final en lâchant cette fois mes doigts et en enfonçant la verge le plus profondément possible dans mon palais, puis en la faisant coulisser ainsi. Puis le déclic. S’il me prévient que son plaisir est proche ce n’est pas par gentillesse, et je me rappelle la première fellation que je lui ai faite. J’attends alors le soubresaut annonciateur de la jouissance, je dégage alors très vite la verge de ma bouche, l’attrape de ma main et dirige le sperme qui s’éjacule sur ma poitrine. C’est beau la technique, hein ?

 

– Bravo Farida ! Ça fait du bien !

– Merci Monsieur !

– Bon, je vais me rincer la quéquette et je vais m’habiller. Se croit-il obligé de préciser.

– Heu, il va falloir que je me rince aussi, je vais peut-être profiter de votre douchette, proposais-je !

– Autrement dit tu voudrais que je te douche ? Demande René.

– Oh, Monsieur, je n’ai pas dit cela, mais après tout pourquoi pas ?

– Bon, rentre dans la baignoire, on va s’occuper de toi !

 

Sur les conseils de mon patron, je m’y accroupis, il se rince alors un petit peu sa verge, puis le reste du corps, parce que ce n’était toujours pas fait, de l’eau me tombe sur mon corps mais sans me laver complètement du sperme qui s’y est déposé. C’est alors que je le vois pointer sa bite débandée vers moi. J’ai compris que la douche qu’il me proposait ne serait pas à l’eau. Je lui fais un joli sourire, lui faisant comprendre par là que j’ai tout compris et que j’accepte le cadeau. Et voilà que Monsieur me pisse dessus comme s’il n’avait pas pissé depuis trois semaines, il en fait pleuvoir partout, sur ma poitrine, sur mes cuisses, je me lèche les babines, lui signifiant pas là qu’un peu sur le visage ne me dérange guère. Du coup il me vise carrément la bouche et j’en avale une goulée, un peu trop vite, d’ailleurs manquant de m’étouffer, on rigole, il a fini.

 

– La pisse de Monsieur est délicieuse.

– Petite vicieuse !

– Oui monsieur.

– Quand je pense que tu n’aimais pas trop ça, avant !

– Monsieur et Madame m’ont bien dévergondée, je les en remercie.

 

Je me rince pour de vrai. On se sèche.

 

– Vas me chercher ma culotte, j’en ai mis une propre dans le couloir sur le petit meuble.

– Mais Monsieur, c’est une erreur, c’est une culotte à Madame, celle-ci

– Je sais bien, mais ça m’excite de partir parfois au travail avec des culottes de femme, je ne le fais pas systématiquement ce ne serait plus drôle ! Parfois, je me mets des bas aussi !

 

Des bas ! J’en reste baba !

 

Avec tout cela, je suis toute excitée, mais je me dis que la journée sera forcément fertile en événements

 

En allant faire réchauffer le petit déjeuner de Monsieur René je croisais de nouveau Gabrielle, ma patronne :

 

– Alors, elle était bonne la bite de mon mari, ce matin ? Demanda-t-elle d’un air égrillard.

– Délicieuse madame !

– Je parie que tu es toute excitée, non ?

– Ben, oui…

– Ça tombe bien, moi aussi… Au fait Farida, tu as une lessive de blanc à faire, tu en profiteras pour changer nos draps…

 

C’était tout Gabrielle, ça ! Capable presque dans la même phrase de passer de la bagatelle aux tâches ménagères.

 

Ainsi donc ma patronne ne travaillait pas ce matin, je m’attendais donc à ce qu’elle me tombe dessus à un moment où à un autre, mais jusqu’à 10 heures je ne voyais rien venir. Après tout elle était peut-être partie se calmer toute seule

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Les draps, une fois essorés, je les emportais dans une bassine afin de les pendre à l’extérieur. Pendre le linge, en voici une besogne nulle ! Comme si ces gens-là ne pouvaient pas se payer un sèche-linge ! Et que je te balance le drap sur la corde et que je te le mette en plis, et que je te lui fixe une pince et un autre pince, et on continue, passionnant je vous dis ! Je décide de faire un mini pause ayant une envie qui devient pressante.

 

– Farida !

– Oui ! Madame.

– Ou vas-tu ?

– Je reviens madame, un besoin urgent.

– Attends un peu…

 

Je me tournais vers ma patronne, elle s’était attifée un peu n’importe comment en cette chaude matinée, un short en jeans et un tee-shirt blanc. Elle n’avait pas mis, ce qui était exceptionnel chez elle, de soutien-gorge ce qui fait que ces tétons pointaient outrageusement sous le tissu. Hum… excitant tout ça !

 

– Dis donc Farida, au lieu de regarder mes nénés, tu ferais mieux de faire attention à ce que tu fais !

 

Ça y est les hostilités ont commencé. Je vais passer à la casserole, reste à savoir de quelle façon, mais je suis très joueuse, sinon je ne serais pas ici !

 

– Je fais de mon mieux, Madame ! Répondis-je, entrant dans son jeu !

– Ah, oui, en foutant toutes les pinces à linges par terre !

– Il y en a que deux ou trois, mais je vais les ramasser.

– Enlève moi tout ça, tout le haut ! Ordonna soudain Gabrielle, désignant mes vêtements.

– Tout le haut ?

– Allez, dépêche-toi !

 

Je regardais les alentours avec un peu d’inquiétude.

 

– Rassure-toi, personne de l’extérieur ne peut nous voir ici !

 

Bon, puisqu’elle le dit… Et me voici les nichons à l’air !

 

– Je vais t’apprendre, moi à être sage ! Non seulement tu suces la bite de mon mari, et tu reluques les seins de ta patronne, mais en plus tu fais tomber les pinces à linges par terre, non mais tu te rends compte ?

– Punissez-moi, madame ! Parvins-je à répondre en me retenant de ne pas éclater de rire.

– Te punir, on va s’en occuper de suite, déjà je t’interdis de pisser sans ma permission, et pour le reste…

 

Elle ne termina pas sa phrase. Je m’attendais à une gifle, ce ne fut pas cela ! Gabrielle avança ses deux mains vers mes seins, puis attrapa mes tétons entre le pouce et l’index, et serra !

 

– Aïe !

– Tais-toi, et supporte ! Dis-moi que c’est bon !

– C’est bon, Madame, aïe !

 

Elle serrait à présent encore plus fort en faisant un mouvement de torsion.

 

– Ça t’excite, hein ?

– Oui, Madame, aïe !

– Pourquoi tu râles alors !

– Ça fait un peu mal !

– Faudrait savoir ?

– Ça fait mal, mais j’aime bien !

 

Elle lâcha brusquement ces doigts, moi j’en aurais bien voulu encore de ses petites misères, mais elle avait un autre projet. Gabrielle ramassa deux pinces qui étaient à terre, les compara, déclara que finalement elles ne convenaient pas, puis en choisit deux identiques dans la corbeille où ils étaient déposés. Un peu d’appréhension quand même, certaines pinces ne font pas grande chose, mais d’autres font mal, et puis il y a la durée, certaines sont striées de petites excroissances qui à la longue blessent les chairs. Mais bon quand on est maso, il faut assumer. Je lui tendis donc fièrement ma poitrine, prête au supplice !

 

Et hop première pince ! Pas insupportable mais pas inoffensive non plus, il faudra voir à la longue. Après m’avoir placé la deuxième, ma maîtresse m’indiqua :

 

– Tu finis de le pendre le linge comme ça ! Quand tu auras fini, tu iras chercher le martinet dans le petit placard de la chambre et tu me rejoindras au bord de la piscine.

 

Pas idiot son truc ! Si je me dépêche de finir de pendre le linge pour écourter le temps où j’aurais à porter les pinces, je rapproche le moment où elle va me flanquer une fessée au martinet ! Et si je m’arrange au contraire pour retarder le châtiment les pinces vont me faire de plus en plus mal. Bien sûr, je pourrais tricher, mais d’une part elle s’en apercevrait et puis je n’en ai tout simplement pas envie.

 

Je décidais donc de faire « naturel », je terminerais mon étendage de linge et j’irais recevoir après ma fouetté promise ! Ce ne serait pas bien long de toute façon, l’affaire d’un quart d’heure au maximum. Les pinces commençaient à me faire assez mal, j’aurais bien aimé savoir comment elles étaient faites, je regardais dans le panier si par hasard il n’en restait pas une de la même série. Effectivement ces pinces plastiques étaient striées de petites barres lesquelles rentraient dans la peau creusant des sillons où le sang ne circulait plus. L’extraction serait sans doute douloureuse.

 

Elle ne m’avait pas indiqué quel martinet emprunter, il y en avait trois, j’essayais sans être sûre de rien de choisir celui qui ferait le moins mal… Comme quoi on a beau être maso… et je rejoins ma patronne au bord de la piscine.

 

Gabrielle était intégralement nue sur une chaise longue, elle lisait un bouquin tout en se faisant dorer au soleil ! Quel charmant spectacle !

 

– J’ai fini de pendre le linge, Madame, et je vous ai apporté le martinet.

– Putain qu’est qu’il fait chaud ! Répondit-elle, complètement hors sujet.

 

Et comme elle ne disait rien d’autre et que j’étais là comme un gourde je me crus obligée de rajouter :

 

– J’aimerais bien avoir l’autorisation d’enlever ces pinces, madame ! Et puis je commence à avoir très envie de faire pipi….

 

Du coup, Gabrielle sembla sortir de sa torpeur et me regarda :

 

– Tu es quand même vachement mignonne !

 

Ça doit faire la troisième fois depuis ce matin, mais bon… Puis elle reprit :

 

– Passe-moi ce martinet ! Lequel tu as pris ? Celui-ci, mais il est nul, tant pis on fera avec ! Bon, tu te tiens droite tu mets tes mains derrière le dos, je vais t’enlever tes pinces !

 

L’horreur ! L’horreur absolu, elle va m’enlever les pinces à coup de martinet !

 

– Non !

– Quoi, non ! Tu n’as pas confiance !

– Si, mais ça va être dur !

– Tu préfères que je t’attache les mains !

– Non, mais faites vite ! Je vais fermer les yeux !

 

J’attendis, on ne m’avait jamais fait ça, mais je connaissais l’exercice. Un coup cingla sur ma poitrine, la pince resta en place, je me mordis les lèvres. Deuxième coup !

 

– Aïe !

 

L’horreur ! La pince s’est déplacée libérant les chairs meurtries et permettant au sang de revenir les irriguer, mais se raccrochant quelques millimètres plus loin complètement de travers. Le troisième coup heureusement la fit tomber. Ouf ! La pince de l’autre téton tomba du premier coup !

 

– Aïe !

 

Finalement ça ne s’était pas trop mal passé, mais des larmes me coulaient sur les joues, des larmes que je ne pouvais sécher, Gabrielle m’ayant interdit de bouger mes mains de derrière mon dos.

 

– Ben ma bibiche ? Faut pas pleurer !

– Je ne pleure pas !

– Je vois bien que si !

– Allez viens m’embrasser, on joue, d’accord !

– D’accord, je ne me plains pas Madame !

– Alors viens m’embrasser !

 

Je m’attendais à un petit bisou de consolation, quelque chose de très affectueux, quoi… Au lieu de ça elle me roule carrément un patin. Elle est déchaînée, ses mains courent sur mon corps, me caressent les seins, me pétrissent les fesses, me taquinent la chatte. Je lui rends la pareille, tant que je peux. Et nos langues n’en peuvent plus de se lécher l’une contre l’autre, dégoulinant nos salives. Je suis excitée comme c’est pas possible mais cette envie de pisser commence à me prendre à la gorge. Je fais quoi, je lui redis que je ne vais pas tenir longtemps, ou alors je me pisse dessus ? Je me dégage de son étreinte.

 

– Madame, il faut que je fasse pipi ! Je ne tiens plus !

– Et si je te dis non !

– Je ne crois pas que je pourrais tenir longtemps

– Alors on va arranger, ça ! Me répond-elle.

 

Et sur ce, elle s’allonge sur le sol !

 

– Vas-y asperge moi !

 

C’est donc cela qu’elle voulait, elle ne va pas être déçue. Ça va être une vraie fontaine cette affaire-là !

 

– Place-toi au-dessus de moi, à la hauteur de ma chatte !

 

J’enlève ma petite jupe et j’y vais…. Même pas le petit laps de temps préliminaire habituel, non, ça dégringole tout de suite… Les grandes eaux, il pleut sur son ventre. Elle me demande de remonter vers ses seins.

 

– Vas-y ; fous m’en partout, j’adore ça !

 

Je lui asperge la poitrine, puis j’essaie d’anticiper ses désirs en avançant encore, je mouille son cou, j’avance toujours…

 

– Garde en un peu pour ma soif !

 

La cochonne ! Je vise son visage, elle ferme les yeux, mais ouvre une large bouche… Elle en reçoit une goulée complète, ça a dû descendre trop vite, voilà qu’elle tousse. Je m’en voudrais quand même de l’étouffer ! Je tente de stopper autant que je peux.

 

– Attends !

 

J’attends !

 

– Faut pas faire comme ça… accroupis toi, et colle-moi ta chatte sur la bouche, et essaie d’y aller par petites rasades.

 

J’aime quand on m’apprend des choses, je fais donc comme elle me dit, elle avale avec une conviction qui me laisse coi ! Mais la source finit par se tarir ! Elle se tortille, se caresse son corps mouillé d’urine.

 

– Ah ! Ce que j’aime ça, ce truc ! Répète-t-elle. « Tu en voudrais aussi ? »

– Oui, je veux bien !

– Mais je n’ai pas une grosse envie, je vais voir ce que je peux faire…

 

Elle me demande de m’allonger à mon tour et c’est elle qui vient me coller sa chatte sur la bouche ! Je ne vous dis pas la sensation. Je ne sais pas ce qui me prend, mais ça me fait soudain trop envie, je commence à lécher ce sexe offert !

 

– Non, tu ne bouges pas, ça va me déconcentrer !

 

Déception ! J’attends sagement, me délectant néanmoins de ce parfum si particulier… Elle me prévient que ça va venir… effectivement une goutte tombe, un petit filet… C’est bon ! J’avale ! Si ça continue je vais finir par me régaler avec ce truc, moi ! Plus rien ! J’attends de nouveau ! En voici encore un petit peu. Puis plus rien !

 

– Ça va c’était bon !

– Hum… délicieux…

 

Et sans attendre ses instructions, je me remets à lécher. Elle me laisse faire… Evidement c’est tout mouillé de pipi tout ça, mais ça ne me dérange pas du tout, je lape un peu partout. Je ne suis pas pressée… Et puis surprise, elle se lève… Elle se tourne alors, puis se replace à nouveau sur ma bouche, mais de l’autre côté ! Je réalise que ce changement de position va lui permettre de me rendre la politesse.

 

Effectivement nous voici parties toutes les deux dans un soixante-neuf grandiose ! Quel plaisir de lécher tout en se faisant lécher. Ses coups de langues m’électrisent. Avec toute l’excitation accumulée depuis ce matin je risque d’éclater d’un moment à l’autre. Mais elle fait durer le plaisir, se gardant bien de toucher au clitoris pour le moment. Ma langue continue à s’agiter et au goût salé de l’urine a succédé maintenant quelque chose d’autre, plus sucré, presque mielleux, je comprends qu’elle est en train de mouiller. Je décide de faire une petite pause, comme ça, j’ai envie, je redresse un peu mon visage et m’en vais coller mes lèvres sur son petit œillet brun. Elle ne proteste pas, mais je n’y reste pas, c’était juste une fantaisie en passant. Et puis ça y est… Gabrielle me lèche le clito. Je fais de même avec le sien. Je sens que nous allons jouir en même temps ou presque. Nos corps sont agités d’une frénésie inimaginable, on n’est plus sur terre, on ne sait plus bien où on est. C’est trop bon… J’éclate la première, me forçant tout de même à conserver le contact de ma langue, je la sens toute prête. Elle jouit à son tour. Je n’en peux plus, j’en pleurerais de joie !

 

Gabrielle alors telle une panthère se retourne une nouvelle fois et vient sur moi, pour m’embrasser et me prendre tendrement dans ses bras. On est bien, on est toutes mouillées de sueur, d’urine et de mouille, mais on est aussi inondées de bonheur.

 

Après quelques minutes, elle me propose de venir nous rafraîchir dans la piscine.

 

– Tu sais nager ?

– Oui !

– On dit « oui, madame ! » Me rétorque-t-elle en rigolant, puis elle me pousse dans le dos avec le plat de ses mains !

 

Et plouf me voici dans la flotte ! Elle vient m’y rejoindre quelques instants plus tard ! On s’amuse comme des gosses, on s’éclabousse, on s’attrape les jambes, on se fait des bisous tout mouillés.

 

J’ai vraiment bien fait de répondre à cette annonce, me dis-je in petto. Mais si l’événement qui suivit constitua ma première erreur, celle-ci eut pour effet de marquer à jamais la philosophie de ma vie, celle qui est encore la mienne aujourd’hui.

 

Mais, laissez-moi plutôt, vous raconter :

 

Nous étions à nous sécher, à nous reposer et à nous offrir aux rayons du soleil, quand un moment Gabrielle me demanda de lui passer de la crème solaire…

 

Je vous ferais grâce, chers lecteurs des détails de cette scène, qui fait un peu cliché dans les récits érotiques, n’empêche que cette petite fantaisie contribua à réveiller notre excitation à toutes les deux, et que la prestation d’abord purement utilitaire, était devenue caressante pour finir de façon complètement débridée. Mes mains s’étaient faites baladeuses, et le passage de la crème n’était plus qu’un prétexte. C’est alors que Gabrielle me fit cette étrange réflexion.

 

– Tu sais ce dont j’aurais envie en ce moment ? Farida

– Dites Madame !

– D’une bonne queue qui me limerait bien ! Oh que ça me ferait du bien !

 

Je me surpris à être un peu gênée par cette sortie inattendue, avant de me reprendre rapidement. Qu’allais-je imaginer ? Je ne pouvais en rien prétendre être ni la seule ni même la meilleure à calmer ses ardeurs, je n’étais d’une tocade, une soubrette de charme… et puis ça ne se passait pas si mal que ça…. N’empêche que… Bon, et puis de toute façon, je me demandais bien comment elle pourrait satisfaire, là tout de suite cette envie inopinée de quéquette !

 

Il se trouva alors que (coïncidence, prémonition, antémémoire ?) quelques minutes plus tard, le petit amplificateur résonna de la sonnerie de la grille d’entrée.

 

– Ben c’est quoi ? Se demanda Gabrielle ! Il est trop tôt pour la factrice ! Ah c’est vrai on est Jeudi, c’est l’entreprise de jardinage… Oh et mais en voilà une bonne idée…Farida, va enfiler une robe de chambre et va lui ouvrir, mais attends, on va faire un truc… fais-le patienter un peu.

 

Je me dirigeais vers l’interphone qui m’annonça effectivement la société « machin-truc » et je demandais à la personne de patienter cinq minutes.

 

– Non, tu vas voir, le jardinier qu’ils nous envoient, il est mignon comme tout, il s’appelle José, l’autre fois je l’ai dragué, il s’est laissé faire tout de suite, il m’a fait l’amour comme un dieu…

 

Elle m’énerve, elle m’énerve !

 

– Allume le, et dit lui que je suis là et que je meure d’envie de le revoir… Et puis tu sais ce qui serait vachement pervers, tu vas lui dire de venir me voir, de ne pas prononcer une parole mais de m’exhiber son zizi ! Allez file !

 

Vous parlez d’une mission stupide, comment je vais arranger ça moi ! Et puis l’allumer, avec une robe de chambre et mes cheveux pas vraiment secs, c’est d’un érotisme. J’actionne l’ouverture de la grille et vais l’accueillir à la sortie de sa camionnette.

 

– Bonjour !

 

Je découvre l’étalon ! Un type d’une trentaine d’année, peut-être un peu moins, pas mal, les cheveux coiffés très court, la peau mate, les yeux bleus, pas mal. Pas vraiment mon genre, mais pas mal ! Il me dévisage et à l’air vraiment surpris de mon accoutrement. Je fais un mouvement d’épaule afin d’accentuer l’échancrure de mon « vêtement ». Il a l’air de plus en plus ahuri !

 

– Bonjour ! Finit-il par dire

– Vous êtes José ?

– Non, je suis Monsieur (peu importe son nom, je ne l’ai pas noté) José s’est blessé, et je le remplace !

– Blessé ! Ce n’est pas grave au moins ?

– Non, mais il a quinze jours d’arrêt.

 

J’allais continuer la conversation mais je me rends compte que c’est inutile, le plan de Gabrielle s’écroule ! Quelque part ce n’est pas pour me déplaire.

 

– Bon je vais commencer par tondre tout ça ! Je partirais à 16 heures ! Il y aura quelqu’un pour m’ouvrir la grille ?

– Il y aura moi, vous sonnerez à l’office.

 

Je le laisse.

 

– Ben alors, il n’a pas voulu ? Me demande ma patronne

– Ce n’est pas José ! L’informais-je alors !

 

Elle eut alors ce réflexe de pudeur instinctive qui la fit prestement enfiler tee-shirt et le reste.

 

– Bon tant pis ! Je vais allez bouquiner dans le salon et écouter un peu de musique, je commence à avoir chaud. Tu nous prépareras quelque chose de rapide pour midi, on mangera toutes les deux !

 

Chic alors ! Voilà qui me faisait plaisir, j’étais donc dans son esprit plus qu’une soubrette, j’étais aussi un être humain qu’on pouvait avoir à sa table… Sentiment tout bête mais qui me remplissait d’aise. Dans ma petite tête je préparais déjà le déjeuner, il devait y avoir des nems au frigo, on ferait des nems, des nems avec du riz ! En, voilà une bonne idée !

 

Et puis, je ne sais pas pourquoi, ça m’est passé dans la tête, sans doute de savoir que Gabrielle était dans de si bonnes dispositions à mon égard, une idée perverse germa dans mon esprit !

 

– Et si j’allais l’allumer, le remplaçant de José ?

– Il est comment ?

– Pas mal !

– Essaie de faire une manœuvre d’approche, mais surtout n’insiste pas !

– Je crois que je saurais faire, Madame, j’ai quelque expérience en ce domaine, je vous raconterais !

– Ah, oui ! Et pourquoi tu ne me racontes pas tout de suite ?

– Heu, c’est un peu long, il faut que j’aille me changer !

 

Ben oui c’était tout bête, quand je travaillais au peep-show j’avais appris comment entre deux show déambuler entre les clients de l’établissement qui traînaient devant les vidéos et les magazines. Les regarder dans les yeux, fixer leur braguette, toujours sourire, se caresser les lèvres avec les doigts, mille et un petits trucs. « Tu ne voudrais pas une petite séance spéciale ? » Certains refusaient tout de suite, on avait consigne de ne pas trop insister, mais si le contact se faisait, on en rajoutait des couches. « Je vais te faire un truc super, parce que tu m’as l’air sympa, toi… » Ceux qui refusaient le faisaient soit parce qu’ils n’avaient pas d’argent, soit parce qu’ils connaissaient le truc : une branlette assistée pour le prix d’une passe, plus les risques de surenchères…. Mais souvent ça marchait ! La chair est faible et parfois les hommes sont bêtes.

 

Pourquoi ça ne marcherait pas avec le jardinier ? Pourquoi irait-il refuser ici, il n’y avait ni argent en jeu, ni piège ?

 

Le temps de me rhabiller en soubrette, d’en vérifier la profondeur du décolleté, de m’assurer que mon absence de culotte serait devinable en adoptant les positions qu’il faudrait… Ah, oui il me faudrait un prétexte ! Il fut vite trouvé, je m’emparais d’un panier, il me faudrait quelques brins de menthe pour accommoder les nems, il y en avait plein dans le petit carré sauvage du fond du jardin.

 

Je regarde où il travaille, il a l’air d’avoir du mal à faire démarrer sa tondeuse…

 

– Vous êtes courageux de travailler sous cette chaleur ! Attaquais-je.

– J’ai l’habitude !

 

La réponse est sèche, il ne semble pas avoir envie de bavarder, par contre il ne peut s’empêcher de reluquer ma tenue ! Le poisson est ferré !

 

– Je vais cueillir un peu de menthe, je fais des nems à midi, j’adore ça les nems, vous aimez ça vous ?

– Oui !

 

La réponse me parait bien diplomatique !

 

– Moi j’adore la bonne bouffe, c’est un des plaisirs de l’existence, non ? Vous aussi, je suis sûre ! Relançais-je.

– Ouais !

 

Quel enthousiasme ! Ça ne fait rien je fais comme si…

 

– Ça ne m’étonne pas, vous avez un visage à aimer les plaisirs de la vie, tous les plaisirs, je me trompe ?

– Pour l’instant je travaille ! Répond-il en s’efforçant de sourire.

– Oh ! je crois que j’ai une bestiole qui m’est rentrée dans mon décolleté ! Oh, la sale bête !

 

J’y glisse un doigt et sort un téton devant le visage cramoisi du jardinier !

 

– Je ne sais pas à quoi vous jouez, mais laissez-moi travailler !

– Je ne suis pas méchante tu sais ! Je ne te plais pas ?

– Ecoutez, je vais vous dire un truc, je suis marié, j’adore ma femme et je ne la trompe pas, alors rhabillez-vous et foutez-moi la paix.

– Mais quel rapport, je ne veux aucun mal à ta femme ! Si on se donne un peu de plaisir elle ne le saura jamais.

– J’ai ce qu’il faut chez moi, pour la dernière fois, foutez-moi la paix !

– Laisse toi faire, tu ne regretteras pas !

– Mais bon sang, tu vas dégager, oui ! Sinon je vais le dire à ta patronne, elle est au courant ta patronne que tu fais la pute ?

 

J’allais lui demander ce qu’il avait contre les putes, j’allais lui dire que tout cela serait gratuit, j’allais lui dire… mais ma réplique resta dans ma gorge ! Je venais de me rendre compte que ça ne marcherait jamais. Et puis lui dire quoi sur ma patronne, lui répondre que oui, elle était au courant, était dans ces conditions la mettre dans une position difficile, et dire le contraire rendait la situation absurde. Alors de même qu’un animal qui se sait vaincu dans un combat, va conclure en essayant de surprendre son adversaire par un geste inattendu, dans un mouvement d’ultime défi je me dépoitraillais complètement !

 

– Regarde ce que tu rates !

– Salope !

 

La gifle qui s’en suivit ne me blessa pas physiquement, étant à moitié ratée, mais elle m’atteint psychologiquement. Je regardais le bonhomme incrédule, ne comprenant pas qu’il ait pu porter la main sur moi, me reculais, et finis par m’enfuir les larmes au bord des yeux.

 

Je tombais de haut ! Trop de choses dans ma pauvre tête ! Non le monde réel n’était pas celui des clients des sex-shops et des peep-show ! Oui, le challenge que je me faisais gloriole de remporter devant ma maîtresse en mettant en avant mon expérience (tu parles d’une expérience !) était un échec lamentable ! Oui le sexe était encore au 21ème siècle codifié par des rapports absurdes, et l’aborder de façon simple n’était qu’une source d’incompréhensions et de malentendus…. Et puis ce type et ses idées toutes faites, ses préjugés, je fondais en larmes ; tapais sur mon lit de colère avec mon poing. Faire quelque chose ! Prendre une décision, une décision de quoi ! Foutre le camp, pour quoi faire, mettre le jardinier à la porte ? De quel droit ! En parler à Gabrielle ! Trop tôt, beaucoup trop tôt !

 

Alors rien, ne rien faire, digérer l’incident, rester digne et continuer à travailler, comme si de rien n’était ! Montrer à ce type mon plus profond mépris ! Et puis on verrait bien, toute erreur peut servir si on sait en tirer les leçons !

 

Je m’arrangeais un peu, me remaquillais, réajustait ma tenue. Je venais de réaliser que j’avais oublié dans le jardin mon panier destiné à ramasser la menthe. Alors toute droite, toute fière je sortis le chercher, je le ramassais… Un coup d’œil au jardinier qui œuvrait un peu plus loin avec sa tondeuse…. Je ramassais les tiges de menthe, et m’apprêtais à passer devant lui avant de rentrer à l’office. Le bruit de la tondeuse avait cessé, il était planté, me regardait, il vint vers moi ! Dans un réflexe, j’ôtais mes escarpins, s’il devenait menaçant il me faudrait courir et arriver avant lui dans la maison en appellent Gabrielle à mon secours… mais pour l’instant je ne bougeais pas !

 

– Mademoiselle, je voudrais m’excuser ! Commençât-il !

– Hein ?

– Oui, je ne sais pas ce qui m’a pris, mais je regrette d’avoir levé la main sur vous.

– Bon, n’en parlons plus !

– Je… Je peux vous caresser ?

– Non !

– Mais tout à l’heure…

– Je sais, mais je n’aime pas les gens qui ne savent pas ce qu’ils veulent !

 

Et sur ce, je pressais le pas pour rentrer, de nouveau décontenancée, je m’en voulais de ne pas l’avoir traité d’hypocrite, je suis comme ça je ne suis pas quelqu’un de méchant.

 

Trop d’émotion en une demi-heure ! Des larmes me reviennent, mais ce sont des larmes de rage. Cet incident a été une révélation, je sais maintenant que les gens ne vivent leur plaisir qu’à travers des pulsions qu’ils ne maîtrisent qu’à peine. Et tout cela parce que le sexe est soit sacralisé soit diabolisé. Alors que le sexe n’est que le sexe, alors que le sexe n’est qu’une forme de plaisir qui ne demande à personne d’en faire une activité à part ! Alors que le sexe devrait être une fête ! Moi cette fête du sexe, cette fête de la vie, je l’assumerais, on ne vit qu’une fois et pas très longtemps, on ne m’empêchera pas de faire ce que je veux avec ceux et celles qui le voudront et tant pis pour ceux que notre plaisir dérange !

 

Ah ! Mais !

 

– Ben alors Farida, il a eu un empêchement ton biquet ?

– Je me suis plantée grave !

 

Alors je lui racontais tout, ma drague foireuse, le retournement de veste du jardinier, mais aussi le peep-show, et puis le reste de ma vie…

 

J’aimais la façon qu’elle avait de m’écouter, ne m’interrompant que pour demander des précisions et non pas pour ramener sa science ou pour me narrer des contre-anecdotes. Du coup je regardais mieux son visage, sa peau satinée, ses belles lèvres magnifiquement ourlées, son nez joliment ciselé, ses fines oreilles, et puis d’autres petits trucs qu’on ne voit que chez les gens qui nous intéressent vraiment, ces petites ridelles aux coins des yeux, la fine peau de ses paupières, les petites rides aux commissures des lèvres, l’imperceptible duvet au-dessus de la lèvre supérieure… Ses lèvres… Je sais, je l’ai déjà dit :

 

– Débouche une bouteille de rosé, on va trinquer !

 

Je la maudis de rompre ainsi ce moment d’intimité qui me rapprochait d’elle !

 

– Tchin, Tchin !

– A la vôtre, Madame !

– Tu es belle, Farida quand tu me regardes comme ça !

 

La chair de poule tout d’un coup !

 

– C’est vrai madame ? Je voudrais vous dire… je voudrais vous dire…

– Ne pleure pas !

– Je ne peux pas le dire !

– Ça ne fait rien, j’ai compris !

 

On s’enlaça, le baiser fut profond, non il ne fallait pas prononcer le mot, le sexe et les sentiments n’ont pas à se mêler de façon systématique, mais quand deux êtres sont dans une telle communauté d’esprit et de pensée, quand leur complicité atteint ce paroxysme, en ce moment précis personne ne peut les atteindre…

 

Je finis par me dégager, il était inutile de se presser maintenant nous aurions à présent le temps de nous aimer…

 

– Attendez je vais sortir les nems, je les ai fait réchauffer longtemps au four traditionnel à petit feu, c’est bien meilleur qu’au micro-onde…

 

Fin de cet l’épisode ! Mais il y en aura d’autres !

 

Hélène Sevigsky – mai 2003

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Soubrette de charme
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