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Soubrette de Charme 12 – Les errances de Cécile par Hélèna Sévigsky et Boris Vasslan – 3 – Jeu de rôle
Gabrielle.
Je me suis changée, une jolie robe rouge bien décolletée laissant les épaules et le dos nu
René rentre, il me présente son invité, physique mollasson, limite tête à claques, costume bleu clair, nœud papillon rouge cerise, il me fait penser à Séraphin Lampion dans les aventures de Tintin.
– Pierre-Henri Durand, mais on m’appelle PH parce que je suis neutre.
Qu’est-ce que ça peut être énervant d’être obligé de sourire devant un humour aussi tarte ! Je dévisage le bonhomme, l’imagine à poil, ça pourrait être pire, mais ça ne va pas être la joie.
– Ma femme devait m’accompagner, mais elle a eu un petit contretemps. Nous précise le type.
Je trouve un prétexte pour faire venir René quelques instants en cuisine.
– C’est Cécile, une extra !
– Bonjour Mademoiselle, vous êtes charmante… mais pourquoi une extra ?
– Je t’expliquerai, mais elle n’a pas l’habitude de ce genre de chose, j’aimerais que tu t’arranges pour que ton bonhomme ne lui saute pas dessus. Du moins pas avant le dessert.
– C’est bizarre ton truc, mais bon, tu dois savoir ce que tu fais.
On prend place autour de la table basse pour l’apéro. Quand les soirées sont susceptibles de passer à l’orgie, il peut y avoir plusieurs cas de figures, souvent il ne se passe rien au début, puis les conversations deviennent osées au cours du repas et les mains se font baladeuses, puis une fois le dessert consommé, ça part en partouze. Mais avec certains chauds lapins, ça commence de suite, personnellement je préfère, les types ont eu ce qu’ils voulaient et on peut manger peinard et s’ils veulent remettre le couvert après le repas, je peux prétexter une migraine sans vexer personne. René préfère lui que ça se passe après, estimant que rien ne vaut un client bien « chauffé »
Farida et Cécile virevoltent autour de la table en servant l’apéro. PH nous fait des yeux globuleux.
– Pourriez-vous m’indiquer les toilettes ? Demande le bonhomme.
– Bien sûr ! Farida va vous montrer le chemin.
Je fais un petit signe à Farida signifiant que son accompagnement doit rester soft. Elle comprend et se contente de lui indiquer la porte.
Sinon c’est parfois comme ça que ça commence, genre « Voulez-vous que je vous la tienne, monsieur ? » Je vous laisse imaginer la suite…
Il revient, on trinque, on échange des banalités, les soubrettes se mettent en retrait, attendant d’éventuelles instructions.
– Vous avez, nous dit PH, du beau personnel !
– Oui, et elles sont très gentilles ! Répond Monsieur René, à condition que l’on soit gentils avec elles, bien naturellement.
– Qu’entendez-vous par « gentils avec elles » ?
Qu’est-ce qu’il est lourd, ce con !
– Que tout se passe dans le respect mutuel ! Précise Monsieur René.
– Et par exemple pourrais-je demander à cette demoiselle de s’assoir à mes côtés ! Demande PH en désignant Cécile.
Oh ! Ça ne se passe pas du tout comme prévu, comment recadrer tout ça ? Et René qui ne dit rien !
– Demandez-lui, mais rien ne l’oblige à le faire.
– Mademoiselle, consentiriez-vous à vous assoir à mes côtés.
Cécile est déboussolée, ça va trop vite. Farida lui souffle la réponse.
– Non, Monsieur, pas maintenant, il faut que j’assure mon service.
– Et contre un petit pourboire ?
Bravo la discrétion ! Encore une fois, c’est Farida qui lui souffle la réponse :
– Proposez-le-moi après le service, nous verrons à ce moment-là !
– C’est service-service alors ?
– Il faut bien que quelqu’un le fasse ! intervient René.
– Je ne vous demande pas la lune, insiste l’autre, je vous demande de vous assoir à côté de moi cinq minutes.
Cécile est tétanisée, Farida vient à son secours et c’est elle qui s’approche de PH.
– Non pas vous, l’autre ! Fait-il avec une moue dégoutée.
Ça devient ingérable ! Je n’aime pas la façon méprisante avec laquelle il a regardé Farida. Et puis, ce mec est excité comme un pou, il ne tiendra pas le repas, s’il faut du sexe pour l’aider à signer je ne sais pas quoi, il va falloir le faire maintenant. Mais qu’est-ce que René est allé lui raconter pour qu’il soit dans un état pareil ? Et puis je réalise, c’est de ma faute, il ne fallait pas que j’habille mes soubrettes dans des tenues si provocantes. J’aurais dû leur demander de ne se changer qu’au moment du dessert.
– Mesdemoiselles, regagnez la cuisine, on vous appellera quand on aura besoin de vous. ! Lançais-je. Et vous monsieur, rien ne vous autorise à être méprisant avec mon personnel !
– Je n’ai pas été méprisant ! Répond l’autre qui ne s’attendait pas à une réflexion de ce genre et qui semble vexé comme un pou.
– Si !
– Dans ce cas je m’en excuse, mais bon, je croyais que… commence PH qui ne sait pas continuer.
– Vous aviez cru quoi ? demande René qui commence à s’énerver.
– Vous m’aviez promis une soirée un peu spéciale… Alors je pensais…
– Vous ne savez pas finir vos phrases ? C’est vous qui avez extrapolé, je vous ai simplement dit que nous étions une maison assez décontractée.
– Pourtant la tenue de ces demoiselles…
– Ces demoiselles ont outrepassées leurs prérogatives, il y a eu malentendu. Précisais-je.
– Vous aviez dit qu’elles étaient gentilles, j’ai cru comprendre…
– Effectivement elles sont gentilles, vous avez un dictionnaire, vous savez ce que ça veut dire gentilles ? Gentilles, ça ne veut pas dire être à votre disposition ! Intervient René
– Bon, je perds mon temps ici, je me m’en vais, inutile de m’appeler demain pour les contrats, c’est dommage mais je ne supporte pas les entourloupes.
– Au revoir monsieur ! Répond Monsieur René. Et bonjour à madame.
Et le voilà parti ! Attention pour la grosse explication !
– Je suis désolée, j’ai déconné ! Commençais-je.
– C’est aussi bien comme ça, ce mec ne sait pas se tenir. Répond René
– Mais tes contrats ?
– Bof, ce ne sera pas mon premier échec, je me rattraperai !
– Alors t’es pas fâché ?
– Mais non ! Dis aux filles de revenir, j’ai hâte de faire connaissance avec cette Cécile.
– Quand même tu m’as surpris, tu devais toucher combien de dessous de table ?
– Rien !
– Comment ça rien ?
– Je ne l’ai appris qu’en fin d’après-midi, leur boite est en plein audit fiscal suite à une embrouille avec la mairie de je ne sais plus où, donc pour le moment ils se refont une virginité. Ce qui est con, c’est que c’était de loin le meilleur dossier, ils le savaient et comptaient là-dessus pour emporter le morceau.
– Mais pourquoi a-t-il cassé l’affaire aussi vite ?
– Il n’a rien cassé du tout ! Tu le vois aller chez son patron et lui dire un truc du genre « on m’avait promis une partouze et je ne l’ai même pas eu… » ? Non, il va demander à traiter avec un autre interlocuteur, lequel ne va pas se farcir tout le dossier à lire. On me demandera donc de faire une synthèse. Tu sais démolir un dossier, c’est tellement facile… Je verrais bien…
– Mais quand tu as su ça, tu aurais pu annuler l’invitation ?
– Je n’y ai même pas pensé, le gars, m’avait donné l’impression d’un joyeux luron…Et puis il devait venir avec sa femme, ça aurait pu être marrant.
– Et t’aurais voulu que je baise avec lui, alors que tu n’avais rien au bout ? T’es gonflé quand même !
– Mais, non je voulais te prévenir… mais comme il m’a sérieusement énervé, le problème s’est résolu tout seul.
– Il y aurait eu un dessous de table à la clé, tu aurais agi de la même façon ?
– Va savoir ?
Les soubrettes reviennent.
– Nous n’avons pas été bien présentés, je suis le maître de maison, vous pouvez m’appeler monsieur René.
– Je suis Cécile, bonjour monsieur.
– Si je comprends bien, ma femme vous a engagé comme extra.
– Oui, monsieur !
– Et bien sûr, elle n’a pas manqué de t’expliquer ce qui se passait parfois ici !
– Parfaitement monsieur.
– Il t’as fait peur, l’autre imbécile ?
– Oui, monsieur !
– Et moi, je te fais peur ?
– Pour l’instant ça va !
– Je peux te demander des choses coquines.
– Oui, monsieur, mais je me fais payer.
En disant ça elle est devenue rouge comme une tomate, elle est entrée dans son jeu de rôle mais ça a dû lui demander un très fort effort de transgression
– Bien sûr qu’on va te payer ! Ouvre ma braguette.
– Je suis désolée, mais je ne fais ça qu’après le service.
J’interviens et lui explique que cette restriction ne s’applique pas à Monsieur René.
– Ah bon ? Répond-elle. Monsieur veut sans doute que je lui suce la bite !
Complétement, partie la fille ! Elle lui sort l’engin de sa braguette et la masturbe avec un air idiot genre, « regardez ce que je viens de trouver ! »
Elle suce René quelques instants avant que celui-ci ne la fasse stopper.
– Arrête ! j’ai envie de pipi ! Et si je te pissais dessus ?
– C’est comme monsieur désire, mais je dois avertir monsieur que je n’ai jamais fait ce genre de choses avec un homme.
– Parce qu’avec une femme, tu l’as fait ?
– Oui, souvent !
– Tu buvais ?
– Oui Monsieur !
– Ben, pipi d’homme, pipi de femme, quelle différence ? Ouvre la bouche !
Mais Farida intervient
– Puis-je faire remarquer à monsieur qu’il n’y a pas de bâche…
– T’as raison, on va aller dans la cuisine.
– La salle de bain serait sans doute plus adaptée.
Une fois sur place René demande à Cécile d’enlever sa tenue, puis il se met à lui pisser dessus visant d’abord les seins, puis la bouche.
Cécile avale ce qu’elle peut, le reste dégoulinant sur son corps et sur le carrelage. C’est qu’il avait une grosse envie René. Tel que je le connais, il est capable de la sauter, maintenant, tout de suite, sur le plan de travail, mais j’interviens :
– C’est dommage pour le canard ! Si on appelait Anna et Faustin, on pourrait passer une bonne soirée sympa, non ?
– Pourquoi dommage, un canard, ça se coupe en quatre, non, et on est quatre !
– Sauf qu’il y a deux canards !
– Ah ! Alors c’est une bonne idée ! Admet René, Farida tu leur téléphones !
– Cécile, tu nettoieras les cochonneries qu’à fait mon mari !
– Oui, madame !
– Elle était comment sa pisse ?
– Délicieuse madame ! J’espère que Monsieur a été satisfait de ma prestation.
– Il n’y a pas de raison !
– Je m’efforce d’être une bonne pute, comme vous me l’avez demandé, Madame !
– Eh bien continue, la soirée n’est pas terminée !
– Mais puis-je faire remarquer à Monsieur qu’il oublié de me payer.
– Bon O.K. je te pose un acompte sur la cheminée.
La Cécile est complètement barrée dans son jeu de rôle, il faudrait peut-être qu’elle revienne à la réalité, mais bon il n’y a pas le feu…
Anne et Faustin n’avait pas encore dîné et ont accepté l’invitation.
Farida
J’ai un jour sympathisé avec notre factrice, et un jour nos rapports ont été un peu loin, Gabrielle nous a surpris et ce que nous avions fait à deux, nous l’avons fait à trois, puis ces messieurs s’en sont mêlés (bref on relira le chapitre 9 – La factrice – pour lire tout cela en détail)
Anne est grande, trop grande, aime-t-elle à dire, ses mensurations n’ont rien de standard et ses formes sont modestes. Son visage est agréable, quoique d’aspect plutôt pointu. Elle n’aime pas trop son teint trop pâle qui lui fait craindre le soleil, mais est malgré tout assez fière de ses jolis yeux bleus. Quant à sa chevelure brune, elle l’avait voulu coiffée à la garçonne ne souhaitant pas qu’une mise en volume intempestive puisse paraître la faire grandir encore davantage. Bref, elle est un peu atypique. Faustin, son copain est mignon, très clair de cheveux, très fin, un peu biquet. On n’a pas de mal à deviner que dans ce couple c’est Anne qui porte la culotte.
Gabrielle
Ils vont arriver d’un moment à l’autre, ils n’habitent pas très loin.
Je recadre Cécile l’informant de la nouvelle situation.
– C’est un jeune couple libertin, ils sont très délurés et n’ont pas beaucoup de tabous, des gens très corrects. Nous ne sommes pas du même milieu mais pour ce que nous faisons ensemble le milieu on s’en tape !
– Je devrais faire quoi ?
– Ben la pute ! Le jeu n’est pas fini ! Si on te demande une prestation sexuelle tu leur demande un billet.
– J’ai honte !
– C’est nouveau ?
– Je n’ai pas dit que je ne le ferais pas !
Je choppe nos invités à l’entrée et leur explique.
– On a avec nous une petite esclave pas mal maso qui est actuellement dans un jeu de rôle où elle joue la pute, donc je vous donne à chacun quelques billets, quand vous solliciterez ses services vous devrez la payez.
– On est obligé ? Demande Faustin.
– Non, c’est un jeu…
Cécile
Madame Gabrielle m’a demandé de me mettre à poil et d’attendre qu’on me demande de venir. J’ai honte de le dire mais ce jeu m’excite terriblement, en fait je jouis d’être ainsi humiliée.
Gabrielle me rejoint en cuisine et m’attache un collier de chien autour du cou, puis avec un marqueur rouge, elle a écrit en grosse lettre et en majuscule » PUTE ». Elle me fait ouvrir la bouche et me crache dedans, puis me tortille les tétons
Cinq minutes après on m’appelait.
– C’est Cécile ! Me présente-t-on ! Elle n’a pas été sage et on peut la punir. Mais attention pour le sexe, c’est une pute, si elle vous intéresse il faut la payer.
Quelle humiliation que de vivre un moment pareil, je mouille ! Je dois être un peu zinzin !
Je regarde les deux nouveaux venus, ils ont plutôt l’air sympathiques, dans le cas contraire j’aurais arrêté ce cirque. Faustin s’est assis à côté de Monsieur René lequel est en train de lui tripoter la braguette. Ça promet.
Gabrielle chuchote quelque chose à l’oreille d’Anne qui s’approche de moi.
– Alors comme ça, t’es vilaine, toi ?
– Oui !
La nana se met alors à me pincer les pointes de mes seins, plutôt fortement, elle le fait moins bien que Gabrielle, plus sauvagement, mais je m’en fous, j’adore qu’on me fasse ça !
Je me demandais quels tourments elle allait ensuite m’infliger quand contre toute attente, elle approcha sa bouche de la mienne et quémanda un baiser profond, que je ne refusais pas, bien évidemment
Mais alors que nous nous embrassons, je reçois un vilain coup de badine.
– Tu embrasses une inconnue gratuitement, maintenant ? M’apostrophe Gabrielle.
– Oh, pardon, maîtresse, je suis étourdie, toi si tu veux continuer à m’embrasser et même plus il faut me donner de l’argent. Déclamais-je comme si je me trouvais sur les planches d’un théâtre amateur.
Anne me donne un billet, me demande de m’assoir et d’écarter les cuisses et commence à me lécher la chatte.
J’ai devant moi le spectacle des deux hommes qui sont de plus en plus cochons. René a sorti la bite de Faustin de sa braguette et la masturbe vigoureusement, elle bande
– Ils sont en train de… Balbutiais-je malgré moi aux oreilles de ma partenaire.
Du coup Anne se retourne :
– Ben oui, ils vont se sucer la bite, ce ne sera pas la première fois ! Et après ils vont s’enculer !
– C’est pervers !
– C’est pervers de se donner du plaisir ?
– Non ! Mais ils n’ont pas besoin de faire ça devant tout le monde !
– Et ça gêne qui ? Pas toi en tout cas, j’ai plutôt l’impression que ça te fait mouiller.
– Je ne suis pas parfaite !
– Je me disais aussi !
Je ne veux pas regarder mais je regarde quand même, Monsieur René a pris la bite de Faustin dans sa bouche et la suce goulument. C’est la première fois que je vois ça en vrai.
Et pendant que je mate, Anne me lèche comme une damnée tandis que son index a pénétré dans mon trou du cul et s’agite en d’incessants aller et retours.
Je sens le plaisir m’envahir, je ne peux me retenir de crier.
– Je croyais que les putes ne jouissaient pas ! Me dit Anne.
Je n’ai pas compris pourquoi elle me disait ça, mais qu’importe, elle a sorti son doigt de mon cul et me la fait nettoyer ce que j’ai fait avec application et gourmandise.
Gabrielle a enlevé son pantalon et sa culotte, elle est très belle comme ça, le cul à l’air, à tous les coups elle va me faire lécher sa chatte ou son cul ou les deux… ce ne sera pas une corvée.
Je n’aperçois pas Farida, elle doit être en cuisine, c’est vrai qu’il y a le canard à surveiller, elle ne peut pas être partout.
Du côté des hommes la situation vient tout juste d’évoluer, Monsieur René s’est mis à quatre pattes et Faustin vient derrière lui.
Anne rigole :
– C’est spécial, hein ? Moi je trouve ça très beau deux hommes qui s’enculent ! Allez viens, on va les regarder de plus près, ça t’instruira !
On s’approche, on est maintenant tout près d’eux, Faustin lèche le trou du cul de monsieur René, puis introduit un doigt qu’il fait bouger avec frénésie. Avec son autre main il se branle, puis quand il estime le moment venu, il approche sa bite du fondement de monsieur René et s’y enfonce. Ça entre comme dans du beurre, Monsieur René doit avoir l’habitude de se faire enculer.
Je suis vraiment tombée sur une bande de gros pervers et moi je suis là en train de m’y complaire au lieu de m’enfuir en courant !
Impossible de détacher mes yeux du spectacle, mais Gabrielle intervient !
– Dis donc toi c’est comme ça que tu fais la pute ? Ce n’est pas en regardant ces cochons s’enculer que tu vas gagner de l’argent.
Je trouve que le jeu de rôle devient un peu compliqué, là ! Faudrait peut-être qu’on m’aide !
– Eh, les garçons ! Reprend Gabrielle, si vous vous occupiez un peu de la pute, vous vous enculerez plus tard.
Faustin décide de jouer le jeu, et décule, au grand dam de monsieur René qui manifestement aurait bien gardé cette bonne bite dans son cul quelque minutes supplémentaires.
Il s’approche de moi
– Viens me sucer ma belle, et après je vais t’enculer !
Et là j’avoue mon embarras, et pour le comprendre il me faut faire une parenthèse.
Quand Gabrielle m’a demandé si j’étais lesbienne exclusive… je lui avait répondu que j’avais avec les hommes des relations particulières, mais je n’avais pas voulu à ce moment-là lui donner des détails, ne voulant pas passer pour la reine des cinglées. Maintenant avec ce que je vois en ce moment, je pourrais aisément, mais la question n’est pas là et d’ailleurs on me le demande pas.
J’ignore pourquoi et d’ailleurs je m’en fous, j’ai horreur des mecs trop virils, les fanas de la gonflette et les pue la sueur des salles de sports ce n’est pas mon truc, non les hommes je les aime fins, frêles, et même un tantinet efféminés. Et dans l’intimité, c’est moi qui mène la barque, je suce peu, même si ça ne me dérange pas de le faire, juste ce qu’il faut pour que ce soit bien dur et pour exciter le bonhomme. Les positions je n’en accepte qu’une, c’est moi qui dirige les opérations en chevauchant le type. J’ai essayé une fois la sodomie, c’est moi qui contrôlais la pénétration anale, ça ne m’a pas spécialement branché et je n’ai jamais recommencé. Ce que j’adore, c’est travailler le cul de mon partenaire, un peu le doigt, un peu la langue mais mon trip c’est de m’harnacher d’un bon gode-ceinture et de le sodomiser en cadence. J’aime que l’homme se sente femelle. J’ai d’ailleurs peaufiné ma méthode en demandant à mon partenaire de se passer une culotte de femme avant l’acte, parfois, je lui mettais du rouge à lèvres et à la fin l’affublais d’une perruque blonde.
Pourquoi « vers la fin » parce que plus je féminisais l’homme avec qui j’avais des rapports, plus l’idée de faire ça avec une femme me taraudait.
Alors j’ai essayé, mais bizarrement une première expérience ne m’a pas donné toute satisfaction, ce n’est qu’après que j’ai compris, dans ce rapport avec une autre femme c’est moi qui désirais être dominée.
Alors j’ai rencontré Raphaëlle et je suis devenue sa chose… C’est compliqué parfois la sexualité !
Fermons la parenthèse.
On aura compris que je vais me retrouver dans une situation qui n’a rien à voir avec mes penchants habituels, ni avec ceux qui étaient les miens quand je fréquentais les hommes.
Mais puisqu’on est dans un jeu de rôle… reste que j’appréhende la sodomie, mais je me dis que le fait que ce citoyen avait eu l’air de donner de tant de plaisir à monsieur René était de bon augure.
Je demandais donc mon petit billet et me retrouvait dans la foulée avec la bite de Faustin dans ma petite bouche.
Le mec n’est pas chiant, il se laisse faire, j’ai vu dans des films des Cro-Magnons se servir d’une bouche comme d’un vagin en donnant des coups de butoir en pleine mâchoires. Dans une telle situation j’aurais arrêté les frais.
– Tu m’as bien sucé, maintenant je vais t’enculer.
Je me demande comment me positionner, il me fait signe de me mettre en levrette. Je ne me suis jamais mise en levrette avec un mec, c’est décidemment la soirée des grandes premières.
Je le sens me tartiner le trou du cul avec du gel, j’appréhende, j’appréhende… et hop je sens que ça entre.
Oh, là là ! Ça ne me plait pas trop ce truc, ça fait mal, pourtant son mouvement de bite n’est pas brutal, mais quand ça fait mal, ça fait mal.
– Non, non, on arrête, protestais-je
– Tiens bon une minute, après, ça va aller mieux ! Me dit Gabrielle
– Non, non, j’aime pas !
– Juste une minute ! Après il arrêtera !
Je serre les dents, la douleur devient supportable et bientôt remplacée par un sentiment de gêne, mon cul se rebelle de cette visite non sollicitée. Pourtant j’en ai pris des godes dans le cul, mais il faut croire qu’un gode ou une bite, ce n’est pas exactement la même chose, d’ailleurs c’est moins gros. Je n’ai jamais essayé les gros !
Un premier frisson me parcoure. Ça va mieux !
– Ça va ? Me demande Gabrielle.
– Oui c’est bon, encule-moi bien, encule ta pute, vas-y que je sente bien ta bite dans mon cul de salope.
Qui a dit que le sexe rendait poète ?
Mais voilà que Monsieur René se radine, il est là devant moi et approche la bite de mon visage. Bon j’ai compris, lui aussi veut se faire sucer
– Les sous ?
– Je les ai posés sur la cheminée ! Répond-il.
Alors tout va bien, je suce une bite pendant qu’une autre m’encule ! Et de plus je me fais payer ! Ça me fera un souvenir !
Un cri de plaisir derrière mes fesses, Faustin, vient de jouir et décule, ça fait drôle quand la bite sort du cul ! René se retire de ma bouche. C’est fini ? Non, René me contourne et vient prendre la place restée libre. Deuxième sodo de la journée, il est un peu plus nerveux que Faustin, mais décidemment ça devient plutôt agréable tout ça.
Et maintenant c’est Gabrielle qui est devant moi et qui me donne à lécher sa moule bien grasse et trempée de ses sucs. J’adore et vais pour avancer ma petite langue, mais soudain, le réflexe :
– Les sous ?
– Sur la cheminée !
Elle aussi ! Petit calcul mental, Quatre billets, je vais pouvoir ‘acheter le petit ensemble que j’ai vu rue de Rivoli…
Oh là ! Me dit ma conscience ! Voilà que tu raisonnes en pute maintenant, n’as-tu point honte de renier tes convictions profondes ?
Je conseille donc à ma conscience d’aller faire sa morale ailleurs et me mets à lécher avec gourmandise sa belle chatte de femme mature.
Monsieur René a joui assez vite, je peux ainsi me concentrer sur mon broutage de minou sans avoir à subir les cahots des mouvements de reins de mon enculeur.
J’ai fait jouir Gabrielle, on est tous un peu crevé.
– Farida, apporte-nous des boissons fraiches ! Demande Monsieur René
Pas de de réponse, il réitère, toujours pas de réponse.
– Va voir ! Me demande-t-on
Sur le carrelage de la cuisine Farida et Anne sont en soixante-neuf en train de se brouter le gazon et de se doigter le cul ! Qu’est-ce que c’est beau deux femmes qui font l’amour !
Je n’ose pas les déranger, je regarde dans le frigo ce qu’il y a et l’apporte à ce messieurs dames.
Je ne sais pas si je dois me rhabiller, pour l’instant tout le monde reste à poil, on a l’air fin tous les cinq le cul à l’air avec un verre de jus d’ananas à la main.
Farida et Anne reviennent de la cuisine en rigolant comme des bossues. Elle demande quelque chose à Gabrielle. Je suppose qu’on va bientôt passer à table ?
Farida n’a pas un seul regard pour moi, c’est la seule qui ne m’a donné un billet, et à mon avis elle ne m’en donnera pas. J’ai été trop salope avec elle, mais je ne vois pas trop comment arranger les choses.
C’est maintenant René qui souffle quelque chose aux oreilles de son épouse qui acquiesce avec un grand sourire. Alors celui-ci crie à la cantonade :
– Arrêt pipi ! Tout le monde dehors !
La nuit commençait à tomber, mais ces gens-là ont évidemment un éclairage extérieur. Et voilà toute la joyeuse bande dehors et à poil
Je suppose qu’on va tous pisser sur la pelouse, à moins que… évidemment j’aurais dû y penser… On m’invite gentiment à me coucher sur le sol.
Bizarrement le côté humiliant de ce jeu de rôle est en train de disparaître, maintenant je m’amuse presque et en bonne comédienne que j’espère être, je mets les choses au point :
– Je vous rappelle que je suis une pute, donc je veux bien que vous me pissiez dessus, mais il va falloir aligner les sous.
– Cela va de soi ! Répond Gabrielle, tous ceux qui vont t’asperger devront remettre un billet sur la cheminée en rentrant.
Et c’est parti, Monsieur René sur ma gauche, Faustin sur ma droite, Gabrielle et Anne m’enjambent, ça pisse, ça dégouline, j’en ai partout, j’en avale un peu, je me marre ce doit être nerveux. Gabrielle vient me lécher mes nichons pleins de pisse, elle m’embrasse sur la bouche, Anne vient se joindre à nous… Nous mélangeons nos trois bouches.
Attention passage scato
Gabrielle m’enjambe de nouveau, me présentant ses belles fesses, je vois son trou du cul s’ouvrir. Je comprends ce qui va se passer, je suis maintenant prête pour ça.
Son anus s’ouvre, elle pousse, Anne l’encourage :
– Vas-y, chie lui dessus !
Un gros boudin commence à sortir, un joli boudin bien moulé, il me tombe sur le ventre, un deuxième suit. Gabrielle avance son cul vers ma bouche :
– Nettoie mon cul, nettoie mon cul plein de merde
Je m’exécute volontiers, son caca n’a pas mauvais goût.
Elle s’amuse à m’étaler la matière sur mon ventre et sur mes seins, Anne vient l’aider dans cette tâche. Les deux hommes se masturbent en regardant le spectacle. D’abord séparément, puis mutuellement.
Gabrielle et Anne m’ont ensuite léché mes seins tout pollués, puis on s’est échangé toutes les trois un long baiser au goût bien particulier
Fin du passage scato
Et puis, allez savoir pourquoi, mon regard s’égare un peu vers la droite, j’aperçois alors Farida en train de pisser accroupie. La salope, elle n’a pas voulu participer et elle me le montre. Du coup je vais subitement beaucoup moins bien. Je me demande quoi faire et décide d’aller vers elle et d’improviser.
Mais la voilà qui se relève et qui claque dans ses mains :
– Messieurs dames, si vous ne voulez pas manger un canard carbonisé, je vous invite à passer à table.
Voilà qui remet la grande explication à plus tard.
On est allé se doucher en vitesse, j’ai vérifié si on m’avait bien posé l’argent sur la cheminée. Whaouh, tout ça ! Ces messieurs dames ont été généreux.
On s’est un peu rhabillé, sauf Gabrielle qui est resté les seins à l’air, elle est très belle comme ça je trouve, Du coup Anne qui avait remis son soutien-gorge, l’enlève afin de faire bonne mesure. Je me demandais s’il était prévu que je dine avec ces messieurs dames, mais je vois que Farida a dressé six couverts. On m’invite d’ailleurs à m’assoir. On est passé directement à table en zappant l’apéro, on a aussi zappé l’entrée, c’est dommage ces avocats aux crevettes aperçus en cuisine me plaisaient bien. Farida a apporté le canard et s’est jointe à nous pour le déguster.
Je trouve ça sympa quelque part pour des patrons d’inviter la soubrette à leur table.
Ambiance bizarre au début, comme si cette folie sexuelle n’avait été qu’un épisode déjà oublié, alors ils parlent vacances, les gens parlent toujours de vacances quand ils n’ont rien à dire. Et puis ce qui devait arriver arriva :
– Et toi Cécile, t’as des projets ? Demande Anne
– Des projets, non je n’ai pas de projet, je suis un peu en galère et j’ai pas trop envie d’en parler, mais je voudrais juste vous dire deux mots, juste deux mots parce que je voudrais pas que mon canard refroidisse : Alors je vais allez vite : Un je tiens à remercier Gabrielle pour… enfin pour tout, même si… bon le reste je lui dirais en privé… Deux, je voudrais dire pardon à Farida, je ne me suis pas rendu compte de ce que je disais, je suis contente de ma soirée, mais je voudrais qu’elle me pardonne pour les saloperies que je lui ai sorties, sinon, je partirais avec un mauvais souvenir. Tu me pardonnes, Farida ?
Farida
Merde, moi qui croyais voir mis une carapace, Voilà qu’elle m’a touché la pétasse ! On ne va pas être vache, je me lève, je me dirige vers elle, le visage fermé, elle me regarde, pas trop rassurée, nos visages se rapprochent, nos bouches s’ouvrent et on se roule un patin.
Et tandis que la petite assistance applaudissait à ce qui venait de se passer, Cécile émue jusqu’aux larmes en laissa couler quelques-unes.
FIN
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