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Les loups-garous de Paris – 3 – L’inspecteur et la bourgeoise par Boris Vasslan
Au siège social des laboratoires Ladrome, on indiqua aux deux inspecteurs que madame Chinchard n’était pas présente, que Bruno Ladrome était en déplacement en région (pourquoi ne dit-on plus « en province » ?) et que Damien Ladrome était en réunion.
En fait Elizabeth ne venait plus au siège depuis que les frangins Laborde l’avait éjectée. Voulant sauver les apparences auprès des membres du conseil d’administration, ils avaient « généreusement » offert à Madame Chinchard un poste bidon de directeur adjoint honoraire, avec bureau, secrétaire, voiture de fonction et tout le tremblement. Mais à quoi bon se rendre dans un bureau où il n’y avait rien à faire. Elizabeth restait donc chez elle, en attendant que la justice la restitue dans son bon droit.
– Monsieur Ladrome est en réunion ? Eh bien faites le sortir !
On les fit attendre dans une espèce d’antichambre. Le Damien apparut, il puait la suffisance, costume gris et cravate sans personnalité, visage bouffi, et moue méprisante.
– Je suis en réunion… Commença-t-il
– Je sais, bonjour monsieur !
– C’est une réunion importante ! Je n’ai pas beaucoup de temps, c’est à quel sujet ?
– De la mort de maître Gondard.
– Et vous voudriez savoir quoi ?
– Ce que vous en pensez.
– Je n’en pense rien !
– Qui avait intérêt à le tuer ?
– Qu’est-ce que j’en sais ?
– Ça pourrait être vous ?
– Non, mais, ça ne va pas non ?
– Il vous gênait, non ?
– Si tout le monde se met à tuer les gens qui le gênent, il ne va plus rester grand monde.
– Je vais vous expliquer comment nous allons procéder : on ne va pas perdre notre temps à vérifier votre alibi, ni celui de votre frère, l’opération a manifestement été sous traitée…
– Mais…
– J’ai pas fini ! On ne va pas vérifier non plus vos comptes, le tueur a été payé avec de l’argent noir, idem pour le téléphone, on ne trouvera rien ! On va faire les choses à l’envers, il n’y a
pas quarante tueurs sur Paris, on va tous les cuisiner et on va remonter la filière, on sait très bien faire ça, on a nos réseaux d’indics !
Evidemment Bourdalou bluffait, coincer un tueur à gages n’avait rien d’évident même si parfois, ça le faisait.
Le souci, c’est que le policier ne percevait pas sur le visage de son interlocuteur, la petite mimique presque imperceptible que font certains quand un propos les embarrasse. Non, le bonhomme était à l’aise et se contentait d’arborer la même mine dégoûtée qu’au début de l’entretien.
Damien Ladrome pris congé des deux inspecteurs sans leur serrer la main.
On leur confirma à l’accueil qu’Elizabeth Chinchard n’était pas présente aujourd’hui. Ils allèrent donc sonner chez elle, dès fois qu’elle y soit ?
Elle y était.
– Qui voulez-vous que ce soit ? Leur dit-elle en répondant à leur question, C’est forcément l’un des frangins, ils savaient que Gondard avait sous le coude les derniers éléments du dossier et
qu’ils allaient perdre la partie.
– Ce crime va donc compliquer l’affaire.
– Je ne pense pas, Gondard travaillait en association avec un autre cabinet d’avocats, ils vont prendre le relais. Baisés, les frères Ladrome, jusqu’au trognon !
– Vous pensez qu’il s’agit d’une initiative conjointe des deux frères ou uniquement de l’un des deux ?
– Une initiative conjointe ! Vous n’y pensez pas ? Ils ne peuvent pas s’encadrer ! A moins qu’ils se soient tout de même entendus sur cette affaire-là ! Allez savoir avec ces crapules ?
– Leur avocat dans cette affaire, c’est qui ?
– Maître Delarue, ce gros con !
Maître Delarue reçoit les deux policiers entre deux portes.
– Nous enquêtons sur le meurtre de votre confrère, Maître Gondard.
– Tant mieux ou tant pis pour vous, mais je n’ai rien à vous dire, aurevoir messieurs !
– Juste une question, une seule !
– A laquelle rien ne m’obligera à vous répondre.
– Vos clients savaient-ils que Maître Gondard travaillait en collaboration avec un autre cabinet d’avocats.
– Evidemment ! Pour fouiller la merde, il vaut mieux se mettre à plusieurs ! C’est tout ?
Les deux inspecteurs se regardèrent écœurés. Le mobile n’existait plus, il fallait donc chercher ailleurs !
– On va quand même voir Bérault ?
– Oui, on ne sait jamais.
Bérault était célibataire et habitait dans un immeuble moderne du côté de la Porte d’Italie.
– Asseyez-vous, je peux vous consacrer une demi-heure, ensuite je ne serais plus libre.
– Quels étaient vos rapports exacts avec Maître Gondard ?
– Je passe cette question !
– Vos entretiens n’excédaient pas dix minutes, bizarre, non ?
– Si vous le dites !
– Même que ça sent le chantage !
– Croyez ce que vous voulez.
– Y a-t-il un rapport, même indirect, entre ces visites et l’affaire Elizabeth Chinchard ?
Sur ce point précis Bérault n’avait rien à dissimuler.
– Madame Chinchard m’a demandé si je connaissais un bon avocat, un type qui ne risquait pas de se faire acheter par la partie adverse. Le nom de Maître Gondard m’est venu spontanément.
– Elle a donc révoqué son premier avocat ?
– Elle doutait de son efficacité, pour ne pas dire plus.
– Mais attendez, vous aviez des relations particulières avec Madame Chinchard
– C’est elle qui m’a fait embaucher !
– Dans quelles circonstances.
– Je passe cette question !
– O.K ! Je peux voir votre fiche de paie ?
– Non !
– C’est juste pour gagner du temps, sinon je m’adresserai à votre DRH.
– Bon, bon, mais pourquoi faire ?
– On vous dira !
Bourdalou consulte le bulletin de paie, le montre à son adjoint un peu largué.
– Vous avez une bonne paye mais pas au point de vous payer un tueur, surtout si un maitre chanteur vous pompe votre fric…
– Mais vous êtes malade !
– Quoi que… Montrez-nous vos arrêtés de comptes !
– C’est tout, oui ?
– C’est aussi pour gagner du temps, on les consultera de toute façon, on va même les éplucher.
De mauvaise grâce, Bérault apporta le classeur où se trouvait les documents.
– Ben dites-donc, vous ne faites pas d’économies, vous ? Lui lança Bourdalou.
– Et alors ?
– C’est quoi ces grosses factures carte bleue ?
– Je suis bibliophile, je collectionne les livres anciens, c’est pas donné !
L’inspecteur feuilleta six mois d’extraits de compte sans déceler quoi que ce soit d’anormal.
– Bon on va vous laisser, pour le moment on a rien à vous reprocher. il est simplement dommage que vous nous cachiez la nature de vos rapports avec Gondard, parce que nous, on va chercher à
savoir !
– C’est ça ! Et si vous trouvez je vous paie une caisse de Champagne… Et du bon !
– Ne soyez pas si sûr de vous !
Bourdalou abandonna la piste Ladrome quelques jours. Il y en avait d’autres, au moins deux précédentes affaires avaient suscité des rancœurs. Mais pourquoi assassiner quelqu’un après une affaire résolue ? Il y avait aussi la piste passionnelle. Gondard était célibataire et très probablement homosexuel, la piste d’un ancien amant restait donc envisageable, mais comment trouver ? L’aiguille dans la botte de foin en quelque sorte !
Cependant, ce mystérieux contact entre Bérault et Gondard l’intriguait. Il voulait savoir !
Alors il fit suivre ce mystérieux professeur.
Ce dernier ne comprenait pas ce que lui voulait la police, mais il était confiant, il n’avait rien à se reprocher. Quant à ses contacts avec l’avocat assassiné, la police pouvait toujours courir. La vérité était trop incroyable. Il regrettait simplement de ne pas leur avoir raconté quelque chose de plausible, mais il n’avait rien trouvé de bien convaincant.
Un autre de ses soucis était de se demander si quelqu’un allait prendre le relais de Gondard en venant le visiter. Si c’était le cas les conséquences pourraient être catastrophiques si la police l’apprenait, mais il n’y croyait pas trop. Gondard n’était apparemment pas le genre à déléguer ses pouvoirs à qui que ce soit, ni à préparer une éventuelle succession.
En prenant connaissance du premier rapport de filature, Bourdalou tomba du placard :
Bourdalou occupé par ailleurs ne prit aucune disposition immédiate, mais découvrant le jeudi suivant que le petit manège de Bérault s’était renouvelée à l’identique, il se décida à rendre une nouvelle visite à cette femme mystérieuse.
– Vous revoilà vous ? Où est passé votre adjoint ?
– Il a une bronchite !
– Je connais un bon sirop, super efficace, je vais vous marquer le nom ! Sinon l’objet de votre visite, c’est quoi ?
– On cherche, on cherche ! On a longtemps soupçonné Pierre Bérault…
– Le pauvre, il ne ferait pas de mal à une mouche !
– Oui ! En fait, il n’a probablement rien à voir là-dedans, mais il nous cache des trucs !
– C’est un grand timide !
– Est-ce indiscret de vous demander quelle est la nature de vos relations avec lui ?
– Parce que vous savez que j’ai des relations avec lui ? On ne peut décidément rien cacher à la police.
– J’en suis désolé, chère madame !
– Alors la réponse est simple : Pierre est l’un de mes amants !
Oups !
– Vous ne vous attendiez pas à ça, n’est-ce pas ? Je suis un peu nymphomane, voyez-vous, tenez, vous si vous n’étiez pas en service, je vous proposerais bien quelques moments de folie.
– Mais…
– Quoi ? Vous ne croyez pas que je ne vous ai pas vu lorgner dans mon décolleté ?
– Revenons sérieux, voulez-vous ? Bérault recevait régulièrement la visite de Gondard dans son laboratoire, leurs entretiens ne duraient que cinq à dix minutes, vous êtes au courant ?
– Mais pas du tout ! Et ils se racontaient quoi ?
– Justement, je voudrais bien savoir, il n’a pas voulu me dire !
– Oh, le vilain cachottier, je lui demanderai. A moi il me dira ! Bon, c’est tout ?
– Votre liaison, ça fait longtemps ?
– Trois ans !
– Il n’est pas de votre milieu…
– Et alors ?
– Vous l’avez rencontré comment ?
– Dans une pochette surprise !
– Et plus sérieusement ?
– Dans un club !
– Un club ?
– Faut vous faire un dessin ? Un club où de gentilles dames rencontrent des gentils messieurs ! Comme nous avions quelques affinités nous nous revîmes comme disait Proust. Il était ingénieur
chimiste et sous payé chez Boyard, je l’ai fait embaucher chez nous. Voilà, vous savez tout !
– O.K. !
– Vous ne voulez pas une demi-heure de détente, un petit massage par exemple ? Ça restera entre nous !
– Non, merci !
– Vous n’aimez pas les vieilles ?
– Vous n’êtes pas vieille !
– Ben alors ?
– Déontologiquement, c’est pas terrible.
– Et enquêter tout seul, c’est comment ? Vous deviez avoir des pensées cachées en venant me trouver. Remarquez c’était peut-être inconscient.
– Qu’allez-vous chercher là ?
– Mettez-vous à l’aise et installez-vous sur le canapé, je vais chercher des huiles de massage, vous verrez, ça va vous faire du bien, j’ai des mains de fée !
– Mais…
– Mais quoi ? Vous voulez boire un truc avant ? Servez-vous, le bar est là-bas. Mais je veux vous voir allongée quand je vais revenir.
« Après tout pourquoi pas ? » Se dit Bourdalou en se déshabillant
Elizabeth ne tarda pas à revenir avec les huiles et les serviettes. Elle a emprunté une blouse de travail à Corinne, sa femme de ménage. En dessous, elle est en sous-vêtements
– Ah, j’ai oublié de mettre une serviette sur le canapé, levez-vous que je l’étende.
Bourdalou se lève et dans un geste de pudeur déplacé cache son zizi de ses mains.
– Mais que cachez-vous là, cher monsieur ? Ce n’est pas bien de me faire des cachotteries.
Il ne répond pas et s’étale sur la serviette.
– Il est parfois d’usage de recouvrir les fesses du patient d’une serviette ! Je ne vous infligerais pas ce genre de choses, et puis d’abord j’aime bien vos fesses, autant que je puisse les regarder !
Elizabeth commence par la nuque et les épaules, mais ne s’y attarde pas. Le massage n’est qu’un prétexte et ils le savent bien tous les deux. Mais parfois les prétextes peuvent être intéressants…
Certains hommes, on devrait dire beaucoup d’hommes ont des fantasmes secrets, il suffit alors que les circonstances s’y prêtent pour qu’ils se révèlent au grand jour.
Elizabeth à l’habitude et elle s’en amuse. Combien de fois a-t-elle glissé un doigt dans le trou du cul de ses amants ? Bien sûr il y eut des exceptions, mais la plupart se laissait faire, parce que quand on est au lit avec Madame Chinchard, on ne vient pas la contrarier… et puis finalement ça ne leur déplaisait pas tant que ça !
– Vous avez vraiment un beau cul ! La flatte-t-il.
Et elle se mt à malaxer le popotin du policier comme s’il s’agissait de pâte à modeler. A ce petit jeu, les globes furent vites écartés laissant ainsi un meilleur accès à l’œil de bronze. Elle y appuie son doigt préalablement humecté, puis tout d’un coup l’enfonce.
– Vous aimez ?
– Vous êtes une sacré coquine, vous ?
– Ça ne répond pas à la question ?
– C’est agréable !
Encouragée, elle continue, et introduit un second doigt
– Etant donné que notre degré d’intimité vient d’augmenter considérablement, on peut peut-être se tutoyer, non ? C’est quoi ton prénom ?
– Gérard, comme Depardieu.
– Moi c’est Elizabeth, comme Taylor. Un beau couple, non ? Mais c’est Elizabeth sans diminutif, je n’ai pas une tête à me faire appeler Babette ou Zaza ! J’ai un petit gode, ce serait mieux que
le doigt, non ?
– Euh…
– Si tu dis pas « non », ça veut dire « oui, » je vais le chercher.
Et c’est ainsi qu’Elizabeth se mit à goder le cul de l’inspecteur Bourdalou.
– Ça te plaît ?
– Oui, oh ouiii, continue, c’est bon !
– T’aurais pas des tendances un peu bi, toi ?
– Mais non…
– Ça manque de conviction, dis-moi la vérité !
– Juste un tout petit peu sur les bord.
– Tu t’es déjà fait enculer ?
– Mais t’es trop curieuse, toi !
– Comme toutes les femmes !
– T’as déjà sucé une bite ?
– Mais enfin, c’est fini ces questions ?
– Si tu as l’occasion fais-le, tu verras c’est divin comme sensation.
– Gnnné
– Attends, je te retire le truc, je n’ai pas envie que tu jouisses comme ça. Si maintenant tu veux de moi, je me laisse faire.
– Tu me suces un peu ? Demande-t-il alors en se tournant du « bon côté ».
– Mais bien sûr mon Gégé !
Il en est tout chose l’inspecteur, que la bourgeoise l’appelle ainsi.
– Je te suce un peu, mais tu ne jouis pas dans ma bouche, j’ai envie que tu me baises ! Tient-elle à préciser.
– Euh, ta blouse ?
– Ah, oui tu voudrais que je l’enlève ? Le reste aussi t’en qu’à faire ?
– Ben oui !
Bourdalou a enfin sous son nez la jolie paire de nichons de Madame Chinchard. Il fait alors comme tous les hommes (enfin presque), il caresse, il tripote, il embrasse, puis lèche et suce les tétons érigés.
– On se calme, je vais sucer !
Elle enserre la bite de l’homme sur sa base et l’engloutit, avant de réaliser quelques va-et-vient tout en douceur, de temps à autre elle sort l’engin pour aller de sa langue en suçoter le gland, ou pour balayer la hampe.
– Alors, elle est comment ma pipe ?
– Super !
– Maintenant tu me baises… Non ne bouge pas, je te monter dessus.
Gérard Bourdalou caressa un moment l’espoir qu’elle lui offre son petit trou, mais il n’en fut pas question. Il se laissa donc chevaucher par la dame déchaînée, en sueur et poussant des cris de chatte en chaleur (c’est le cas de le dire). Elle finit par jouir dans un tintamarre peu discret, tandis que l’homme obligé de donner de grands coups de reins pour finir, vint la rejoindre dans l’orgasme.
Bourdalou pris soudain d’une crise d’affection, chercha la bouche de sa partenaire, celle-ci ne se déroba pas, mais ne fit pas durer la chose.
– C’était très bien, la prochaine fois tu pourras m’enculer.
Eh, oui ! Quand on veut mettre quelqu’un dans sa poche, ce genre de promesse fait souvent ses preuves !
L’homme demanda la permission de prendre une douche rapide et pendant qu’il y allait Corinne demanda :
– Madame a-t-elle besoin de moi ?
– Oui, quand ce citoyen sera parti, j’aimerais bien que tu vienne me fasses minette, je suis encore excitée.
– Avec plaisir, Madame.
Bourdalou parti, Corinne se déshabilla ne gardant que ses Dim-up et se chaussant d’escarpins comme l’aimait sa patronne.
– Approche-toi mieux que je te tripote tes gros nichons ! Lui ordonna Elizabeth.
La soubrette se rapprocha et la belle bourgeoise s’empara des gros bouts offerts et les pinça et les tira sans ménagement.
– Aïe !
– Je t’a fait mal, ma pauvre bibiche.!
– Oui, mais ce n’est pas grave, vous pouvez continuer !
– Encore heureux que je puisse continuer, tu sais que j’ai bien envie de te cracher dans la bouche ?
Pour toute réponse la blackette ouvrit une large bouche. Elizabeth cracha deux fois de suite.
– T’es décidemment aussi maso que moi ! Tout à l’heure je te pisserais dans la bouche !
– C’est toujours un plaisir, madame !
– Bon maintenant tu vas bien me lécher, ce connard m’a bien excitée mais ne m’a pas fait jouir.
– Ah ?
– Ben oui, ce n’est pas évident d’essayer de manipuler quelqu’un et de jouir en même temps !
– Mais la manipulation a fonctionné ?
– Je pense, oui !
– Madame a donc réussi l’essentiel.
– On va dire ça comme ça
Puis Corinne plongea sa langue dans la chatte de sa patronne se régalant de ses sucs dégoulinants
– Un peu le trou du cul, maintenant ! Tu me finiras après !
Elizabeth releva se jambes et s’enfonça un peu dans le canapé afin que la soubrette puisse accéder à son anus.
– Hum, tu me lèches bien, tu as vraiment une langue de pute ! Il a quel goût aujourd’hui ?
– Un léger goût de merde, madame !
– J’ai du mal m’essuyer !
– Ce n’en est que meilleur, madame !
– O.K. maintenant tu te rinces la bouche et tu me fais jouir !
Ce ne fut pas long, Madame Chinchard était au bord de l’orgasme et les quelques coups de langues que lui prodigua Corinne sur son gros clito érigé suffirent à l’envoyer au paradis de la jouissance.
Corinne ne se releva pas, elle conserva la position, elle savait que souvent après avoir jouie, sa patronne pissait, et la soubrette adorait boire son urine, et tout à l’heure, elle lui en avait fait la promesse. Alors elle ouvrit la bouche, le jet ne tarda pas à venir, lui emplissant la bouche, lui mouillant les seins et lui émoustillant les sens.
« Et ma jouissance à moi ? » Ronchonna-t-elle en se dirigeant vers les toilettes afin de s’y palucher.
Quand Bérault revint chez sa maîtresse, il posa la question habituelle à Corinne
– Madame est attachée ?
– Non, elle m’a dit qu’aujourd’hui, les choses se passeraient autrement.
– Ah, bon ? Pas grave, après tout c’est elle la chef !
– Installez-vous au salon je vais dire à Madame que vous êtes arrivé.
« Elle pourrait me proposer à boire, cette pétasse ! Elle ne m’aime pas, je ne lui est pourtant rien fait ! »
Et Elizabeth arriva revêtue d’un simple kimono décoré à la japonaise.
– Dis-donc, toi ! Tu sais la dernière ? La police sait qu’on se voit ! Au lieu d’aller enquêter où il faudrait, ils viennent nous faire chier !
– T’as raison ! Mais il ne faut pas que ça te traumatise.
– Au fait c’est quoi ces visites un peu courtes que te faisait régulièrement Gondard ?
La tête de Bérault !
– Des conneries !
– Mais encore ?
– Des conneries, je te dis !
– C’est peut-être des conneries mais le poulet semblait contrarié de ne pas savoir !
– Il s’en remettra !
– Et à moi tu ne veux pas me dire ?
– Non, c’est trop incroyable !
– Ça ne fait rien, raconte !
– Je ne suis pas vraiment venu pour ça !
– Ben, justement, si tu ne me racontes pas, on ne fait rien !
A force de persuasion, Bérault accepta de raconter contre sa promesse de ne rien répéter
à suivre
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