Helena Sevigsky

Mardi 13 juillet 2021 2 13 /07 /Juil /2021 07:24

Olivia et sa mère – 1 – par Hélèna Sevigsky 

 

Stamp MD

Olivia et sa mère

 

Olivia était une jeune femme qui venait de fêter ses 18 printemps et vivait dans un appartement d’une grande ville du sud de la France. Cet appartement, elle le partageait avec sa mère. Une femme courageuse, qui se levait très tôt pour aller faire des ménages de gens aisés. Elle ne comptait pas ses heures pour pouvoir donner à sa fille une vie équilibrée, mais sans excès. Malgré ses 60 heures de travail hebdomadaire, elles ne pouvaient pas se permettre de folie.

 

Malgré ce travail harassant, Chantal, la mère, prenait soin d’elle. Elle n’allait pas chez l’esthéticienne mais était épilée partout, ses cheveux toujours bien coiffés, ses ongles parfaitement manucurés. Olivia avait hérité cette manière de s’occuper d’elle de sa mère. Avec sa longue chevelure blonde qui lui descendait à moitié du dos, ses yeux bleus, c’était une magnifique jeune femme.

 

Malheureusement, elle n’échangeait guère de choses avec sa mère, car après le travail, c’était les courses et puis le ménage. Olivia lui donnait çà et là quelques coups de main, mais était fort occupée par ses études d’infirmière. Elle voulait absolument faire honneur à sa mère et réussir tout du premier coup. Elle savait trop bien les sacrifices que sa mère faisait pour payer ses trois années d’études supplémentaires.

 

Par cette soirée de juin, Olivia se trouvait allongée sur son lit avec un syllabus qu’elle devait assimiler pour dans deux jours. La chambre était surchauffée à cause du soleil de plomb de la journée passée. Elle n’était vêtue que d’une jupette avec, en-dessous, une fine petite culotte blanche avec des bords en dentelle. Elle avait retiré son chemisier qui lui collait à la peau et ne portait que son soutien-gorge assorti à sa petite culotte. Perdant doucement le fil de sa lecture, Olivia sentait son corps chauffer, des picotements dans le bas du ventre la faisait se trémousser. Sans s’en rendre compte, sa main droite passait sous sa jupette, elle relevait son pied droit et le ramenait à hauteur de sa taille. Elle caressait doucement sa petite culotte au niveau de son pubis.

 

Débordée par ses études, Olivia ne sortait pratiquement jamais, pourtant il y a quelques jours sa meilleure amie l’avait invité à sa soirée d’anniversaire. La fête avait tourné en orgie et elle avait pu voir de près des choses qu’elle n’avait jamais observé en vrai. Ainsi ce magnifique noir qui ne trouva rien de mieux que de se faire enculer par un type mal déguisé en femme. L’image de cette bite qui entrait et sortait de ce beau cul noir la poursuivait, l’obsédait.

 

Olivia se perdait ainsi dans ses pensées érotiques, et n’avait pas entendu sa mère rentrer. Comme tous les soirs, Chantal montait voir si la journée de sa fille s’était bien passée. Et comme tous les soirs, pour ne pas la faire sursauter, elle ne toquait pas à la porte de sa chambre, mais l’ouvrait délicatement pour lui faire un petit coucou.

 

Mais ce soir, ce que Chantal vit, la laissa sans voix. Pendant quelques secondes, sans que sa fille ne remarquât sa présence, elle la regardait faire ce qui correspondait à des prémices de masturbation. Elle avait honte de surprendre ainsi sa fille chérie, mais bien malgré elle, elle sentait son excitation monter. Et tout naturellement, elle porta sa main aussi vers son entrejambe. Elle pouvait constater que sa chatte commençait à s’humidifier. Le sang cognait dans sa tête et dans sa poitrine.

 

Dans un geste qui dépassait tous ses principes, elle décida de rentrer dans la chambre et de surprendre Olivia.

 

– Oh ben, ma chérie, que fais-tu ?

– Oh maman, ben…, heu…, rien, pourquoi ?

 

Chantal savait très bien ce qu’elle faisait. Jamais elle n’aurait pensé pouvoir agir comme ça avec sa fille, mais une force intérieure la poussait à le faire, une force traduite par une énorme excitation et beaucoup de perversité.

 

– Ma chérie, ne dis pas de bêtise, je vois bien ce que tu faisais !

– Alors d’accord, je me donnais un peu de plaisir ! Où est le mal ?

– Nulle part, tu as raison !

 

Chantal vint s’assoir sur le rebord du lit à hauteur d’Olivia.

 

En passant sa main sur son front, elle lui dit :

 

– Mais tu es toute brûlante, ma chérie et toute en sueur !

 

Olivia n’osait plus rien dire.

 

Sa mère distinguait parfaitement les deux petites pointes que formaient ses tétons à travers la dentelle de son soutien-gorge. Elle posa sa main droite à la base du sein gauche de sa fille et de son pouce, balaya le téton bandé. Olivia lâcha un « hannn » sans s’en rendre compte.

 

– Je peux te caresser un peu ? Demanda Chantal.

– Ça ne se fait pas !

– Ce sera notre petit secret.

– Maman tu es une coquine !

– Tu veux que je m’en aille ?

– Non, je veux bien que tu me caresses.

 

Elle se trouvait toujours avec son genou replié, Chantal en profita pour descendre sa main, en partant du haut de sa rotule et descendre vers l’intérieur de sa cuisse. Elle sentait la chaleur de plus en plus forte au fur et à mesure qu’elle s’approchait de son entrecuisse.

 

Arrivée à la lisière de la petite culotte de sa fille, elle passa avec son ongle sur le contour en dentelle de ce fin tissu blanc. A cet endroit, la peau est ultra fine et sensible. Avec une habileté formidable, elle souleva, avec le bout de son doigt, l’élastique et rentra en contact avec une de ses grandes lèvres dépourvues de poils comme elle.

 

Olivia avait relevé son autre jambe machinalement et avait, ainsi, les jambes écartées avec le doigt de sa mère sous le tissu tendu de sa culotte. Elle remontait tout le sillon de la vulve de sa fille qui était carrément détrempée.

 

Sans s’en rendre compte non plus, Chantal employait un langage qui ne lui correspondait absolument. Sans doute l’excitation suprême en était la cause.

 

– Mais tu es toute trempée, petite cochonne ! Regarde, mon doigt est tout luisant de mouille !

Oliva

Elle le sortait et le lui montrait, avant de lui frotter sous son nez. Olivia était sans voix, mais ne détournait pas la tête. Chantal replongeait sous son petit slip et lui massait toute la longueur du sillon de sa chatte, du clitoris jusqu’à sa petite rondelle plissée.

 

À chaque passage, elle appuyait un peu plus fort sur son petit trou et sous la pression, la première phalange rentra dans son petit cul. Olivia descendit sa main sur sa chatte et commençait à se masturber en ne se souciant plus du tout de la présence de sa mère. Celle-ci en profita pour lui enfoncer entièrement son doigt dans le cul.

 

– Eh bien ma salope, tu te prends mon doigt entièrement dans le cul et tu ne mouftes pas, je pense que t’as bien caché ton jeu et que tu es une petite chienne dans l’âme !

 

Sa mère ne se retenait plus et lui labourait le cul jusqu’à la faire bouger sur le lit. Olivia s’était tendue comme un arc et dans un cri de libération laissa sortir toute sa jouissance. Sa mère sortit son doigt du cul de sa fille, le porta à ses propres narines, puis sortit de la chambre pour aller se masturber, avec ce doigt fort odorant.

 

A suivre

 

2015 (c) Hélèna Sevigsky

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Helena Sevigsky
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Samedi 11 août 2018 6 11 /08 /Août /2018 19:52

Massage envoûtant 2 – Mélanie par Hélèna Sevigsky

bisou1719

 

Vous vous souvenez de moi ? Angélique la brune ! Celle qui avait cassé son parapluie…

Un mois déjà ! Comme le temps passe vite ! J’avais un prétexte tout trouvé pour revoir Tatiana, il fallait que je lui rende son parapluie. J’ai d’ailleurs eu l’impression qu’elle n’attendait que ça ! Elle m’embrasse sur la joue très tendrement pour m’accueillir, me prodigue son sourire toujours aussi fondant et irrésistible. J’ai bien sûr craquée et nous nous sommes retrouvées l’une et l’autre quelques instants plus tard en train de nous rejouer la scène du massage ! Merci petit parapluie pour l’excuse ! C’était bon (plus que bon).

On s’est quittée en se promettant de se revoir !

– Appelle quand tu veux ? M’a-t-elle encouragée !

J’ai donc appelé ! Trois fois… Le contact a été courtois mais sans enthousiasme, comme si elle cherchait à reprendre ses distances… Bien sûr aucune proposition de rendez-vous. J’en fus d’abord plutôt dépitée. Puis en réfléchissant, je me suis fait une raison, après tout, qui étais-je pour cette fille ? Sinon une tocade, elle avait eu ce qu’elle voulait, le plaisir de la conquête une première fois, et la deuxième fois j’étais venu m’offrir à elle (contre un parapluie !). Je décidais donc, la mort dans l’âme de ne plus l’appeler… Après tout si elle voulait me revoir, elle avait mon numéro !

Mais les choses ne se passent jamais comme on croit qu’elles vont se passer…

Avant-hier, au petit restaurant où je vais parfois seule le midi, j’ai rencontré un mec, il était seul à sa table. Je feuilletais le programme des cinémas, il m’a demandé s’il pouvait me l’emprunter quelques instants… on a causé, il m’a dragué, je me suis laissé faire. Physiquement il me paraît bien, il a de l’humour et de la conversation, il donne l’impression de savoir écouter les femmes. Hier je l’ai revu, nous avons fait l’amour à l’hôtel, je lui ai sucé la bite, il m’a enculé, c’était bien… J’aime bien tout ça ! Il se prénomme Julien. Mais je ne me fais aucune illusion, pour ce type je ne suis qu’une rencontre de passage. On doit quand même se revoir, il est parti pour affaires et donc je ne le retrouverai que la semaine prochaine, il va me consacrer une journée pour mes trente et un ans… (restaurant, sortie…)

Je vais sans doute l’amuser pendant quelques temps, et après il me larguera comme tant d’autres… je ne sais pas comment retenir un homme quand il me plait… Si seulement je pouvais trouver une idée pour qu’il s’attache vraiment à moi ?

Si c’était Tatiana qui était à ma place, comment elle saurait l’envoûter…. Il serait incapable de résister…. Mais bien sûr ! Tatiana ! C’est elle la solution ! Si elle acceptait de me refaire un massage, mais cette fois ci pour m’apprendre… Le fait de repenser à cette femme me donne des frissons. Mon dieu, quand j’y repense, je ne pensais pas aimer aussi fort le massage de cette diablesse. Mais c’est vrai qu’elle a quelque chose en plus, quelque chose de spécial, je pense que n’importe quelle femme qui la rencontre voudrait au moins recevoir une caresse d’elle. Ce n’est pas le tout de connaître la technique du massage, Tatiana possède un don. Ce don, je ne l’aurais sans doute jamais, mais au moins pourrais-je apprendre la technique. Je lui ai donc téléphoné, plein d’appréhension. Et si elle refuse ? Et si elle me jette ?

– Allo, Bonjour Tatiana !
– Salut Angélique, tu vas bien ?

Gentille comme d’habitude, mais ce n’est pas le grand enthousiasme, j’ai même l’impression de la déranger. Naïvement j’essaie de la flatter :

– Non seulement je vais bien mais encore plus quand je t’entends !
– Bon je suppose que si tu m’appelles, c’est qu’il y a une raison !

Elle me refroidit, je vais finir par me dégonfler, je tente une diversion.

– T’es où ? J’entends du monde ?
– Oh ! Je suis chez le parfumeur, je suis venue acheter le nouveau parfum de Délice, il paraît qu’il est plus subtil… Mais je ne le trouve pas…

Allez, je me lance et lui glisse dans un souffle, le cœur battant :

– Il faut que je passe te voir !
– Ça tombe bien il fallait que je te voie !

Ah ! Voilà qui me surprend, mais je décide d’analyser ça plus tard, l’important c’est qu’elle soit d’accord pour me rencontrer.

– Seize heures au café en bas de chez toi, ça te va ? Proposais-je.
– Viens plutôt chez moi !

Oups !

– Si… Si tu veux !

Bon, j’avoue avoir du mal à m’y retrouver, elle était très distante ces dernières semaines et voilà qu’elle me demande de passer chez elle… Je me dis que ça ne prouve rien, peut-être qu’elle va me faire la grande scène de la rupture soft, genre « tu sais, on s’est bien amusée toutes les deux mais maintenant c’est fini… » Non ça ne doit pas être ça, si cela avait été le cas elle aurait pu aussi bien me le dire par téléphone… Elle est peut-être tout simplement lunatique… Je me dis que je verrais bien, mais j’angoisse, j’angoisse… comment vais-je oser lui formuler une demande aussi insolite ?

Seize heures cinq, j’arrive chez elle.

– Bonjour Tatiana !
– Salut ! Entre je t’en prie.

Elle est devant moi, rayonnante de beauté, avec son sourire enjôleur et son nez de princesse, habillée de couleur jaune, en jupe, cheveux attachés. Son parfum m’envahit ! Je la sais sensible aux remarques sur ce sujet, autant l’attaquer sur son point faible !

– Tu sens drôlement bon !
– C’est le nouveau parfum de chez « Délice », je t’en ai parlé au téléphone, j’ai eu un peu peur parce que la vendeuse m’a prévenue que ça ne va pas sur toutes les peaux, parfois ça « tourne » au bout de quelques heures !

Du coup, ça a l’air de lui avoir fait plaisir que je lui parle de ça, elle m’a l’air toute guillerette et détendue. (En fait ce n’était pas pour ça, mais je ne pouvais pas le savoir). Elle me fait enlever mon manteau…

– Alors ? Reprend-elle. Si tu me disais ce qui t’amène….

Mais elle ne me laisse pas répondre, elle a les yeux braqués sur ma poitrine…

– T’étais plus sexy, la dernière fois ! Me dit-elle.
– Pardon ?
– Ouais, regarde tu as mis un soutien-gorge qui t’écrase le bout des seins, j’aimais bien la dernière fois que tu es venu, tu avais les tétons qui se dressait et qui pointaient à travers ton pull-over !
– C’est parce que j’étais excitée !
– Et, aujourd’hui, non ?
– Non, mais…

Et la voilà qui me pose les mains sur les seins. Même à travers mes vêtements ses mains arrivent à m’électriser. Je me laisse faire, incapable de faire un mouvement. Mais à mon grand regret, elle n’insiste pas…

– Tu voulais me dire quelque chose ?
– Oui, j’ai rencontré un homme…
– Quelle drôle d’idée !
– Un mec sympa, mais il va faire comme les autres, on va baiser deux ou trois fois et après il va me larguer. Alors je me suis dit, ce serait peut-être une bonne idée, que j’apprenne à masser comme tu le fais toi, peut-être cela serait un moyen pour qu’il s’attache à moi ! Si je le masse comme tu me masses, c’est du tout cuit… Tu as des mains de fée…

Elle me regarde bizarrement ! Ça ne va pas marcher, je le sens !

– Attends, je suis masseuse, pas magicienne. Tu sais, c’est du travail pour apprendre ce massage très spécial, il faut une sorte d’énergie érotique…
– Je demandais ça comme ça…
– Oh ! Mais ! Que je suis bête, j’ai peut-être une solution ! Je ne t’ai pas dit la super bonne nouvelle ?
– Non ! C’est quoi ?
– Ma mère arrive ce soir…
– Ta mère ?

Là, je suis un peu larguée !

– Oui, je suis heureuse, je vais la chercher à l’aéroport, elle vient de Thaïlande.
– Elle était en vacances ?
– Non, mais elle travaille là-bas…
– Elle travaille dans quoi ?
– Ben justement, elle est masseuse !
– Elle est masseuse en Thaïlande ?

Un européenne masseuse en Thaïlande, voilà qui me paraît plutôt insolite, mais bon…

– Elle serait parfaite pour t’apprendre à masser ! Tu sais c’est elle qui m’a appris ! Me dit-elle avec son sourire plus que magnifique.
– Ah, Bon !
– Au départ c’est une asiatique qui lui a transmis ses petits secrets. Et tu sais qu’en Asie ils sont réputés pour l’érotisme… Tu verras, elle hypnotise quand elle pratique un massage, c’est simple, elle est d’une douceur divine, mais attention elle est capable de te rendre accro de son corps et de ses mains, elle manie sa langue d’une façon très sensuelle et d’une douceur…

Elle me fait carrément l’article, à présent !

– Ouah ! T’en rajoutes pas un peu ?
– On en reparlera quand tu l’auras rencontré… Mais ce que je regrette c’est qu’après tu ne vas plus vouloir de moi comme masseuse.

Ce qui bizarrement, n’a pas l’air de la traumatiser plus que ça…

– C’est impossible ! Répondis-je.

Que répondre d’autre de toute façon ?

– Tu ne la connais pas, elle est très forte !
– Alors pourquoi cette proposition ?
– Je ne suis pas jalouse ! En fait quand elle m’a annoncé sa venue, je voulais lui parler de toi, lui raconter l’anecdote du parapluie, tout ça… Du coup quand tu m’as appelé, je me suis dit pourquoi ne pas vous faire faire connaissance… Et en plus maintenant on a une bonne raison. Tu vas voir elle est géniale, drôle en plus… Au début tu la trouveras distante mais en principe elle se dégèle assez vite… Elle ne reste que trois semaines, après elle repart pour l’Asie, elle vient juste pour les vacances… Euh, je t’emmène avec moi à l’aéroport ? Il va être temps d’y aller d’ailleurs, elle atterrit à Roissy dans une heure et demie…

Les embouteillages… on a failli arriver en retard, mais sa mère nous attendait. Elle se prénomme Mélanie. C’est une fausse blonde à la peau bronzée. Elle doit avoir dans les 50 ans, mais super bien conservée, Les cheveux sont mi-longs, très légèrement ondulées, elle est vêtue d’un tailleur vert amande. On fait les présentations, bisous-bisous. Et c’est vrai que le simple contact de ses lèvres sur mes joues (car en voici une qui n’embrasse pas dans le vide, j’ai d’ailleurs horreur de ça) c’est déjà quelque chose… Elle a un très joli nez… comme sa fille !

– Mettez-vous toutes les deux derrière, vous pourrez faire connaissance ! Propose Tatiana. Tu sais Maman chérie, il faut que je te raconte comment j’ai connu Angélique…

Et la voilà qui raconte, le télescopage sous la pluie dans le passage piéton… Le massage…. Ma fuite… Mon retour…. J’espère au moins qu’elle ne va pas rentrer dans des détails trop intimes…

– Ma fille aime bien me présenter ses conquêtes ! Me dit Mélanie. Elle a toujours très bon goût !

Je ne sais pas trop comment je dois prendre ça !

– Tu sais, Angélique voudrait apprendre à masser !
– Je suis désolée, je suis en vacances, je me repose et je ne donne pas de cours.
– C’est juste un petit service que je te demande !
– On verra… répond Mélanie évasive.

Puis la conversation tourne sur des sujets qui me sont étrangers. Du coup, je me demande ce que je suis venu faire ici, je sens que dès qu’on va être de nouveau à Paris, je vais larguer ces deux nanas et rentrer chez moi.

– On fait quoi ce soir ? Demande Mélanie à sa fille
– Un restau italien, ça te dit ?
– Si tu veux, mais avant on passe chez toi, je suis trop excitée, j’ai envie que tu me lèches la moule.
– Mais bien sûr, Maman !

Non, mais qu’est-ce que j’entends ? Je rêve ou quoi ?

– Tu viens avec nous, Angélique ?
– Euh…
– Tu ne veux pas me voir lécher la bonne chatte de ma mère ? Tu sais, elle est très belle toute nue. On pourrait faire un petit truc toutes les trois ?

J’invente vite fait un prétexte pour me défiler, elles n’insistent d’ailleurs pas… je m’enferme dans mon silence croyant définitivement l’affaire à l’eau…. Mais…

…Sans préambule, Mélanie me pose sa main sur le genou !

– C’est dommage que tu sois en pantalon, je t’aurais fait un massage du genou !

Elle est en train de me chambrer ou quoi ?

– Prends-la au mot ! Suggère Tatiana. Baisse ton pantalon !

Je rigole, prenant ça à la plaisanterie ! Mais elle insiste !

– Si tu ne le fais pas, Mélanie, elle ne t’apprendra jamais son massage secret.
– Remarque si elle baisse son pantalon, je pourrais lui masser autre chose que les genoux ! Renchérit sa mère !

Elles sont frappées ! Les embouteillages obligent Tatiana à quasiment s’arrêter, elle se retourne alors vers moi, tout sourire et de sa voix la plus mélodieuse, elle me dit :

– Allez, Angélique, laisse-toi faire, ce n’est rien qu’un jeu… et tu vas bien aimer…

Elle termine sa phrase en se passant la langue sur les lèvres. Je fonds… Sans même en avoir réellement conscience me voici en train de me contorsionner, je me lève mes fesses, dégrafe mon pantalon, le fait glisser sur mes cuisses puis le fait descendre jusqu’aux chevilles, me voici sur la banquette arrière d’une voiture entre Roissy et Paris, sur l’autoroute en petite culotte, à côté d’une masseuse professionnelle, gouine et incestueuse, qui exerce en Thaïlande avec sa fille au volant ! Dingue, c’est complètement dingue.

Et la Mélanie qui déjà m’a posé sa main sur mon genou. Electrique, ce contact, il n’y a pas d’autres mots ! Elle a une façon d’effleurer la peau avec l’extrémité des doigts, j’en suis toute retournée ! Et Tatiana qui me disait que je risquais de la trouver distante au début…

– Elle réagit bien ta copine ! Commente Mélanie !
– Sois discrète quand même, il y a du monde ce soir…
– Bof ! Personne ne voit rien, et puis même, ça leur fera une histoire à raconter… Alors t’aimes ça ? Me demande-t-elle ?
– Oui j’aime ça ! Tu me fais craquer !
– Craquer ou mouiller ?
– Tu n’as qu’à vérifier ! Rétorquais-je. M’étonnant soudain de mon audace.

Elle aurait pu le faire, elle ne le fit pas, tourna alors son visage vers moi !

– Et si tu me montrais comment tu embrasses ?

Rien que ça ! Me voici soudain collée à ses lèvres, le baiser dure une éternité, je ne peux m’empêcher de me passer la main sur mon sexe humide, tandis que nos langues entament un ballet aussi humide que torride. Ses mains agrippent littéralement mes seins, et ses doigts cherchent à rencontrer la forme de mes tétons par-dessus mes fringues, Puis elle s’enhardit, elle remonte ses mains sous le pull, me caresse la peau nue, remonte jusqu’au soutien-gorge, passe un pouce sous la baleine du bonnet le faisant sauter, elle a à présent mon téton à sa disposition et commence par l’effleurer, assez doucement ! Cette belle mature me paralyse je me laisse faire, elle a des doigts de déesse, et comme je ne dis rien, Mélanie accentue sa pression et me pince plus fermement. Puis l’excitation la gagne, elle remonte carrément à moitié mon pull et quittant ma bouche précipite la sienne sur mon sein qu’elle se met à me téter. Je n’en peux plus…. Je suis trempée comme une soupe. Une voiture klaxonne à notre niveau, les gens sont stupides, ils ne peuvent pas s’occuper de leurs affaires, non ?

– Bon les filles, on arrive sur le périphérique, il faudrait peut-être redevenir sages !

Du coup je me recontorsionne et me réajuste, je commence à penser que la soirée sera peut-être chaude… Un triolisme entre femmes, après tout pourquoi pas ? Mais non, elles ne me le reproposent pas…

– On te laisse à un métro si tu veux, nous on file au Quartier Latin !

Non, c’est trop dur ! Je ne vais quand même pas leur dire à présent que mon prétexte pour ce soir était du baratin. J’ai la rage au cœur en descendant la voiture… Elles doivent m’appeler pour la leçon de massage… Si elles m’appellent, on verra bien….

Un peu déboussolée, trop d’évènements en même temps. Je pensais le service que je demandais à Tatiana comme étant une façon sympathique de clore nos relations. Mais voilà qu’elle me jette dans les bras de sa mère, une mère qui de toute façon rejoindra la Thaïlande dans quelques jours. Tatiana a-t-elle voulu simplement s’amuser à mes dépends, me montrer comme une curiosité à sa mère ? Voilà qui ne me plait guère, d’autant que dans cette hypothèse, je ne suis pas près d’avoir de leurs nouvelles….

Quand ça va mal, ça va mal ! Hier coup de fil de Julien… il m’invente un baratin impossible, genre : sa société qui lui propose une longue mission à l’étranger, il est pratiquement obligé d’accepter, il faut qu’il fasse des préparatifs…il ne pourra pas m’emmener au restaurant dimanche… j’ai raccroché avant d’écouter la suite de son baratin. J’ai passé mon anniversaire toute seule en me commandant un pizza que je n’ai même pas terminée. J’en ai marre, je me suis mise à chialer…

Lundi soir, coup de fil ! Surprise !

– Coucou, Angélique, c’est Tatiana !
– Bonsoir !
– Ça n’a pas l’air d’aller ?
– Pas terrible non !
– Ton mec ?
– Ben justement ce n’est plus mon mec…
– Bon, on va te consoler ! Tu peux venir dîner chez nous mercredi soir ? Maman est finalement d’accord pour te faire ta petite initiation ! Euh… est-que tu aimes le canard ?

J’ai répondu, oui ! A défaut d’utiliser la méthode sur Julien, je la garderai en réserve pour un autre… et puis surtout ça me changera les idées.

Le mercredi, j’étais donc là à l’heure, je m’étais mise en jupe. On ne sait jamais si l’envie les prenait de jouer à des préliminaires insolites comme dans la voiture avec massage du genou. Après je l’ai regretté, il est tout de même autrement pervers de baisser son pantalon, mais bon…

J’avais apporté des fleurs, Tatiana avait l’air ravie, mais qu’elle ne fut pas ma surprise de la voir s’apprêter à sortir. Elle m’explique alors qu’elle me laisse seule en tête à tête avec sa mère.

Bon, me voici donc en compagnie d’une femme que je ne connais pas, je la détaille un peu mieux, c’est une belle femme mature, elle n’a pas fait d’effort de toilette particulier, un fuseau noir et un pull-over blanc décolleté en V, un joli décolleté je dois dire !

– On va se mettre à table tout de suite, je t’ai préparé un petit truc thaïlandais, ce n’est pas trop gavant et on va se boire un petit rosé, juste un petit peu, ça nous permettra de faire connaissance, et tout de suite après le thé, on passe aux travaux pratiques… Ça te va comme programme ?
– Oui, ça me convient !

Nous dégustons une spécialité de canard à la ciboulette, je la regarde, elle est craquante, un sourire qui lui éclaire le visage de façon presque permanente, et puis ce joli nez qui me fascine, une grâce dans ses gestes qu’elle a sans doute acquise au contact des asiatiques, une voix qui tout en restant ferme et déterminée sait rester douce sans l’once d’une agressivité. Tatiana avait raison, elle a quelque chose d’envoûtant ! Elle ne me pose pas beaucoup de questions, en fait elle parle d’elle longuement, avec humour et fantaisie, comme si elle exprimait une envie de se confier trop longtemps retenue.

– Autant que tu saches à qui tu vas avoir à faire ! Je suis masseuse en Thaïlande, mais je n’ai rien d’une kinésithérapeute. La première fois que je suis allée visiter ce pays, je me suis liée d’amitié avec une fille de là-bas, un amour fou, une magicienne, un don dans les doigts, quelque chose d’inimaginable. Du coup on a voulu rester ensemble. Un tas de formalités à faire, bref, et il fallait bien que je vive, je ne pouvais pas rester non plus aux crochets de cette fille, alors elle m’a proposé une place dans un salon de massage… Et oui c’est bizarre, les touristes viennent voir les masseuses thaïes, mais les gens du coin préfèrent les européennes ou les blacks, chacun place son exotisme où il veut… Elle m’a appris tous ses trucs, elle m’a dit que je devais aussi avoir un don, que j’avais une faculté d’apprendre dans ce domaine assez rare. J’ai fait mon trou, j’ai mon propre salon, mais je ne suis riche qu’en bath, la monnaie du pays ne vaut rien à l’extérieur… Tu reveux un peu de vin ?
– Juste un fond !
– Alors ma profession c’est masseuse, je masse des mecs toute la journée, des jeunes, des vieux, des beaux, des moches, des sympas, des cons, de tout… C’est parfois limite prise de tête mais dans l’ensemble les bons moments l’emportent, heureusement… Et qu’est-ce que tu crois que je leur fais quand le massage est terminé et qu’ils ne sont pas calmés ?
– Je ne sais pas, moi, peut-être qu’ils te demandent autre chose ?
– Ben oui, après il y a la finition, alors ça dépend, c’est soit manuelle, soit buccale, autrement dit je les branle ou je les suce ! Et parfois je baise et je me fais même enculer. Tu vois je suis masseuse, mais en réalité ça porte un autre nom ! Ça te choque sans doute !

En fait ça ne me choquait pas, parce que ce qu’elle me disait était évidemment devinable, c’était loin d’être une surprise. Je la sentais soudain nostalgique, non pas sans doute à cause de son métier, mais de par le fait d’être sans doute incomprise.

– Tu as un don, tu en fais profiter les autres, je ne vois pas où est le mal, bien au contraire ?
– C’est sympa ce que tu me dis là !

Elle retrouvait soudain son sourire, un sourire lumineux, éclatant.

– C’est curieux que Tatiana soit masseuse aussi ?
– Oui, mais on ne fait pas le même métier, elle, elle est réellement kiné, elle m’avait appris deux trois trucs qui m’ont aidé, mais rien d’érotique là-dedans juste du « décontractant »… Alors en échange je lui ai appris les miens, pour lui apprendre, il fallut bien qu’on se tripote, et quand on se tripote, on s’excite, les caresses deviennent de plus en plus osées et c’est comme ça que ma fille et moi on a commencé à se gouiner. Ça te choque ?
– Non, ça me surprend, mais j’ai les idées larges, vous ne faites de mal à personne. On trinque ?
-Tatiana est lesbienne presque exclusive, alors que moi je suis bisexuelle, c’est pour cela que ma fille ne pourrait pas faire ce que je fais. Parfois elle sait sentir quand une femme qu’elle masse pourrait aller plus loin, c’est ce qui s’est passé avec toi. Je vais chercher le thé, il était comment ce canard ?
– Humm ! Délicieux, merci !
– On va se mettre à l’aise en attendant que ça infuse, retire tout ça mais garde ton slip et ton soutien.

Je manifestais ma surprise de ne pas me déshabiller complètement pour ce genre de chose.

– Chaque chose en son temps ! De l’érotisme on en aura à revendre tout à l’heure, mais pour l’instant je vais t’apprendre mes trucs, fais-moi confiance.

Je fais ce qu’elle me dit, me voici dans mon bel ensemble parme culotte et soutien-gorge choisi exprès pour l’occasion. A son tour Mélanie retire ses vêtements, son pull d’abord, puis son pantalon, elle est superbe comme ça, mais là voilà qui retire son soutien-gorge ! Pourquoi le fait elle et m’interdit-elle de le faire ? Ses seins sont magnifiques, deux beaux melons bien bronzés terminés par de belles pointes marron foncé. Déjà des frétillements atteignent mon bas ventre. Elle garde cependant sa culotte, se retourne et s’en va passer une blouse qu’elle avait préparée sur un dossier de chaise. Elle l’enfile et la boutonne ! Je devais avoir des yeux grands comme des boutons de bottines car elle commenta alors son attitude :

– Un massage érotique c’est comme un exercice de funambulisme, il faut toujours garder l’équilibre entre la partie érotique et la partie technique. Trop d’érotisme au départ et le massage va être ressenti comme inutile. Pas assez et le massé va s’impatienter, se demander si on ne l’a pas dupé… On boira le thé après, je referais chauffer de l’eau, viens t’allonger sur le canapé.

Elle l’avait auparavant recouvert d’une house en plastique, je m’y installais sur le ventre, Mélanie alluma alors un bâton d’encens, baissa l’intensité de la lumière de l’halogène et mis de la musique, une chanteuse de jazz que je ne reconnaissais pas… Billy Holiday, peut-être ?

– Il est important d’envoyer certains signes au massé dès le début, c’est ce que je viens de faire, tu as vu mes seins, cela veut dire que je n’ai pas de pudeur particulière et qu’éventuellement je suis disponible pour une suite, mais en mettant ma blouse je signifie par-là, que pour l’instant ce n’est pas le moment. Pour tes sous-vêtements c’est pareil.

J’attendais fébrile, c’était donc ça ses secrets, une simple mise en condition psychologique ? Ce n’était pas possible, il devait y avoir autre chose. Elle me fit descendre ma culotte jusqu’aux chevilles mais sans me retourner, elle fit de même pour le soutien-gorge qu’elle fit glisser après l’avoir dégrafé, me demandant simplement de me rehausser de quelques centimètres ! Puis la première goutte tomba au milieu de mon dos, de l’huile parfumée, puis d’autres. Du bout des doigts elle attaqua mon dos, répandant le liquide, puis ses mains se concentrèrent sur mes épaules. Ses mains, que dis-je, non pas les mains, je les sentais à peine, tout était fait du bout des doigts, avec lesquels elle imprimait de larges circonvolutions qui me procuraient d’étonnantes ondes de bien-être.

– Si tu oublies l’équilibre, le massage sera raté, c’est l’essentiel, ça passe avant la technique. Le reste je vais te l’apprendre, il y a des points secrets, ils ne sont d’ailleurs pas si secrets que ça, mais sur chacun il faut agir différemment et ne pas le faire à n’importe quel moment, je te marquerais ça sur un papier. Si le massé est réceptif, je peux le faire jouir sans toucher à son sexe, la moitié des hommes que je masse éjaculent pendant le massage, les autres, ben les autres il faut les finir… Mais pour les femmes c’est plus facile ! Dans cinq minutes, Angélique, je vais te faire jouir comme une folle, rien qu’au contact de mes doigts sur ta peau.
– Chiche !
– Laisse toi aller, je suis pratiquement sûre de mon coup !

Les doigts de sa main gauche se mettent à me parcourir le corps entamant une sorte d’incompréhensible danse du crabe, l’autre main reverse de l’huile parfumée, et c’est reparti, c’est désormais deux crabes sensuels qui parcourent mon corps, j’ai du mal à tenir en place, je brûle d’envie de me toucher mes tétons qui sont devenus tout durs, de me mettre la main sur mon sexe qui est devenu humide et dont les lèvres sont à présent gonflées.

– C’est trop bon ce que tu me fais !

Elle ne répond pas, ma respiration devient haletante, je sais que je vais bientôt jouir, cette femme va réussir son challenge, elle va m’emmener à l’orgasme sans avoir touché mon sexe, c’est une sorcière ! Ce n’est plus qu’une question de seconde, je commence à pousser des petits cris… Et soudain, les mains se retirent, l’ordre est sec !

– Retourne toi, vite !

Je le fais, sans comprendre, me voici sur le dos, offrant ma nudité à son regard, son regard qui croise le mien, nos yeux qui se rencontrent, il se passe quelque chose, j’ignore où elle met ses doigts, mes mains se cramponnent violement à la house en plastique, j’hurle, je crie, je gueule ma jouissance, ma joie et mon bonheur.

Le massage est fini. Mélanie me regarde savourant sa victoire, son visage rayonne de fierté, preuve que ce ne devait pas être si évident que ça !

– Est-ce que tu as senti où je t’ai touché pour finir ?
– Non…
– Tu vois c’est ça la technique ! Plaisante-t-elle.

J’aurais cru qu’elle se serait jetée sur moi, m’embrasant de toute sa fougue, non, son visage s’est approché du mien, mais lentement, comme un rapace qui savoure sa proie qu’il sait inexorable, je me laisse faire, je l’attends, je l’accueille bouche entre ouverte et c’est enfin le baiser passionné.

– Tu aimes ma salive, demande-t-elle
– Bien sûr, pour quoi ?
– Je vais t’en offrir un peu plus ! Ouvre ta bouche.
– Tu ne vas pas…
– Si !

Elle me crache dans la bouche. Drôle d’impression, je dois être de plus en plus maso pour non seulement accepter ça mais m’en satisfaire. On s’étreint de nouveau, on mélange nos langues.

Détail débile je sens les boutons de sa blouse sur mon corps, la grande professionnelle a tout simplement oublié de la retirer, je le lui fais remarquer, elle rigole, moi aussi.

Elle est nue à présent ! L’envie de lui redemander de me rejouer cette séquence m’effleure, mais je ne le fais pas, je sais à présent qu’elle veut autre chose… Et puis ses seins, ses seins simplement entre aperçus tout à l’heure et qui sont là à quelques centimètres de mon visage à me narguer. Ma bouche s’en empare. Ce téton a comme un goût indéfinissable, je le suce, je le tête, je le lèche, je m’occupe du deuxième. Mélanie me laisse s’occuper d’elle, elle devient passive, se contentant de caresses furtives. Puis profitant d’une courte pause, elle me dit simplement, tout sourire :

– Là ! En me désignant son sexe !

Alors puisqu’il faut aller « Là », je ne vais pas me gêner, j’attaque, sa vulve à moitié rasée est elle aussi toute humide et je vous assure que de savoir que j’ai réussi à faire mouiller une femme comme celle-ci ne me rend pas peu fière. Il est en effet complètement improbable qu’elle mouille à chacune de ses prestations, peut-être lui ais-je fais quelque chose de spécial, peut-être est-ce moi qui suis spéciale…. Mais tout en cheminant mes pensées ma langue s’est mise à laper son clitoris, son gros clitoris qui érigé ressemble à une toute petite bite, Mélanie halète… son corps se tend !

– Je vais jouir ! Oh Angélique, c’est bon, continue ! Oh tu es bonne Angélique, tu es trop bonne !

C’est bien la première fois qu’une femme me dit que je suis « bonne », il faut sans doute faire avec l’évolution du vocabulaire… Encore une fois nos langues et nos bouches s’unissent en un ballet d’amour où se mélangent une infinie tendresse et l’apaisement du plaisir.

– Tu as soif ?
– Un peu, oui !
– Tu sais que le thé au jasmin parfume délicieusement l’urine ?
– Non…
– Alors tu vas goûter, tu me diras ce que tu en penses.

Melanie

Je m’en lèche déjà les babines, si sa pisse est aussi bonne que celle de sa fille je vais me régaler.

On s’en va dans la salle de bain, elle me fait coucher sur le sol, s’accroupit de telle façon que sa chatte soit à quelques centimètres au-dessus de ma bouche et elle ouvre les vannes. Que c’est bon ! Je bois, j’avale, j’en mets plein à côté, j’adore ça.

Plus rien, mais elle ne bouge pas, je crois alors qu’elle essaie de faire quelques gouttes supplémentaires, mais je réalise que ce n’est pas ça du tout.

– Tu fais quoi ?
– Une petite crotte ! Juste une petite crotte, Tatiana m’a dit que tu savais apprécier.

Et plouf ! Un petit étron se détache et m’atterrit sur ma bouche fermée, je l’entrouvre et lèche un peu cet étrange cadeau. Mélanie se recule un peu et me chie sur la poitrine. Je n’en reviens pas d’accepter ça, je suis sur une autre planète.

– Je vais te montrer l’une de mes spécialités, le massage brun, je ne peux le faire qu’une fois par jour, tu es tombée au bon moment

Elle ramasse un peu de l’urine restée sur le carrelage et la mélange à la matière afin de la rendre plus fluide, puis elle me répand cette étrange pâte sur tous le corps, les seins, le ventre, les cuisses, les bras et même le visage.

Dommage que je ne puisse pas me regarder partout, je suis complétement enduite de merde. Alors Mélanie se colle contre moi son corps glisse contre le mien en une cadence infernale, elle ne tarde pas à être aussi recouverte que moi, elle me donne à lécher ses tétons cacateux, elle me lèche les miens, on n’arrête pas. On s’embrasse, je lui gobe le nez, ça l’a fait rire.

Je ne me souviens plus comment nous avons joui toutes les deux, mais ce fut intense.

– On va boire notre thé, je vais réchauffer la flotte ! Me dit-elle après que nous nous soyons douchées

La voilà qui trottine, le cul à l’air, spectacle charmant, mais tout est charmant chez elle…

– Je crois que tu as un don, il n’y a pas tant de femmes que ça qui me font mouiller à ce point, je veux dire aussi rapidement et de façon aussi intense ! Me dit-elle

Je fonds, j’ai les larmes aux yeux, on s’embrasse de nouveau.

– Tu ne m’as pas dit ce que tu faisais comme boulot ? Me demande-t-elle.
– Je fais des extras dans la restauration.
– Donc t’es libre ?
– En quelque sorte, parce que ?
– Ça te dirait d’être mon assistante ?
– En Thaïlande ?
– Ben oui !
– C’est gentil de penser à moi, mais comment dire… j’ai le plus profond respect pour ce que tu fais, mais en ce qui me concerne…
– Laisse tomber, je te proposais ça comme ça…

En un instant son visage s’est modifié, plus de sourire, mais une grimace indéfinissable.

– C’est fou ! Reprend-elle ! On dirait que je fais un métier de pestiférée, pourtant qu’est-ce que je fais de mal, on me paye pour apporter un peu de détente à des gens qui en ont besoin ! Ce n’est pas un crime, tout de même !
– Attends je n’ai pas dit non, laisse-moi réfléchir un petit peu
– C’est ça, réfléchis !

J’ai un peu pesé le pour et le contre (un peu trop rapidement sans doute) et cinq minutes après j’acceptais sa proposition.

Nous avions rendez-vous à Roissy, je n’y suis jamais allé, l’esprit d’escalier a fait son travail. Je me suis alors demandé si les atermoiements de Tatiana à mon égard ne participaient pas à un coup monté et j’ai eu la trouille de me faire embarquer dans un réseau de traite des blanches.

Mais j’ai la carte du salon que tient Mélanie à Pattaya, dès que je pourrais, j’irais sur place, me rendre compte et si je m’aperçois qu’il n’y a pas de danger, et si elle veut encore de moi j’accepterais peut-être alors sa proposition.

© Hélèna Sevigsky 11/2003 (sur un scénario initial de Calystoben) – Révisé en 2018 et 2022    

Par Helena Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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Samedi 11 août 2018 6 11 /08 /Août /2018 18:47

Massage envoûtant 1 – Tatiana par Hélèna Sevigsky

bisou1719

 

C’est bien ma chance, pour une fois que je m’octroie une journée de vacances, il faut qu’il pleuve à torrent… Ça me déprime ! Enfin tant pis, un tas de papiers à faire, des coups de fil à passer… ça m’a occupé toute la matinée. J’ai déjeuné sur le pouce, cet après-midi j’ai rendez-vous à l’institut de beauté afin de m’y faire masser ! J’adore les massages, ça a le don de me détendre, de me faire oublier tous mes soucis, et puis ça me fait du bien, ça entretient mon corps ! Je décide donc d’y aller malgré le temps pourri.

Mais peut-être avant de continuer voudriez-vous savoir un peu qui je suis ? Je me prénomme Angélique, suis entrée dans la trentaine, je suis brune, cheveux mi-longs, les yeux bleus, de taille moyenne, quelques formes qui plaisent aux messieurs, ni moche, ni laide, mais possédant comme disait je ne sais plus qui… un certain charme…

Et sexuellement ? Ah ? vous voudriez déjà savoir, vous ne voulez pas attendre un petit peu ? Ben disons que j’aime le sexe, vous l’auriez deviné sinon je n’écrirais pas ici, je suis hétéro mais je peux m’ouvrir à la discussion, j’aime sucer une bonne bite et me faire enculer, je n’ai rien contre les jeux de pipi et je peux être soumise à partir du moment où ça reste un jeu. Ça ira ? Ah, oui, je suis célibataire, ce n’est pas vraiment un choix, mais les mecs avec qui je couche ne s’attache pas à moi. Je suis juste un « bon coup ». Pas bien grave !

Reprenons.

J’ai un mal fou à ouvrir mon parapluie, il doit y avoir quelque chose de coincé là-dedans, je m’escrime, je force, il s’ouvre avec un drôle de bruit un peu sec ! Victoire ! Je me dirige vers la station de métro… là au moins il ne pleuvra pas !

Et ce foutu paraflotte qui fait encore des siennes ! Plus moyen de le refermer à présent, je ne vais tout de même pas emprunter les couloirs avec ce machin ouvert ! J’essaie de tirer sur les baleines, rien à faire ! Je m’énerve, tiraille comme une dingue, une des baleines plie, finit par se casser, le parapluie est foutu ! De rage je le laisse sur un coin du trottoir devant le regard désapprobateur de quelques passants. Et je descends quatre à quatre les escaliers d’accès au métropolitain.

J’avais secrètement espéré que les dieux de la météo auraient cessé de faire pleuvoir à ma sortie du métro ! Je t’en fous ! Des cordes ! Pas un marchand de riflard ni le moindre bazar dans le périmètre ! Non rien ! Il n’y a pas de justice ! Bon, l’institut n’est qu’à 400 mètres, ce sera vite fait !

Je me dépêche, je cours, il n’y a pratiquement personne, je traverse ! Une voiture klaxonne ! Est-ce pour moi ? J’ai dû traverser alors que le feu était vert… D’instinct je regarde, ne perçois aucun danger immédiat, je continue à avancer, en essayant de ne pas me faire écraser, je me fais éclabousser, j’arrive sur le trottoir d’en face saine et sauve mais je me télescope avec quelqu’un qui allait traverser dans l’autre sens.

– Oh pardon !
– Ce n’est rien, vous êtes pardonnée !

C’est une femme et sa voix est douce est apaisante.

– Vous êtes sûre, je ne vous ai pas fait mal ?
– Mais, non ! Mais quelle idée de vous balader sans parapluie !
– Je viens de le casser !
– Vous allez loin ? Je peux vous abriter !

En disant cela elle avance son parapluie afin qu’il puisse me protéger.

Tatiana 

– C’est gentil, mais je crois que nous n’allons pas dans la même direction.
– Si vous n’allez pas trop loin, ce n’est pas un problème, je ne suis pas vraiment pressée !
– Je vais jusqu’au prochain feu rouge !
– Allez, venez !

Elle m’attrape le bras comme si nous connaissions depuis des lustres, et nous voici collées l’une contre l’autre en train de cheminer sur le trottoir trempé ! Elle sent bon ! Terriblement bon ! Un parfum envoûtant d’une douceur si intense et si enivrante que c’est presque par réflexe que je demande :

– C’est quoi votre parfum ? J’adore !

Je regrette aussitôt ma hardiesse, d’autant que l’inconnue fait l’étonnée.

– Pardon ?
– Non, rien, je vous demandais juste comment s’appelait votre parfum ! J’adore…
– Euh ! … Délice de chez ….

Le nom du parfumeur se perd dans les clapotis de la pluie. ! Nous continuons de marcher. Au feu, on tourne à droite, puis devant le 34, je pile !

– Voilà, je suis arrivée, merci de m’avoir abritée !
– Quelle coïncidence ! Vous n’allez pas à l’institut de beauté au moins ? Demande-t-elle en me souriant.
– Si ! Pourquoi ? Vous le connaissez ?

A ce moment-là, on se regarde droit dans les yeux… Je découvre alors vraiment son visage. Elle a de grands yeux verts dessinés comme ceux d’un félin, la peau mate et le teint du visage très frais… Et surtout elle possède un grand nez aquilin qui le fait bien, Un nez de rêve, un nez que j’adorerais embrasser, (je ne suis pas nette, parfois !) Je détourne mon regard, profondément troublée…

– Bien sûr que je le connais, j’y travaille ! Et d’ailleurs, j’en reviens, je suis allée relever le courrier !
– Le courrier ?
– Oui, ce n’est pas la peine de monter, c’est fermé !
– L’institut est fermé ?
– Eh oui, normalement on a prévenu toutes les clientes qui avaient rendez-vous…
– Personne ne m’a appelé !
– C’est pas toujours évident de joindre tout le monde… On a eu un dégât des eaux, on est obligé de fermer une quinzaine de jours, le temps de faire les travaux !
– Ah ! Ben bravo ! Je me suis fait tremper pour rien !
– Je vous raccompagne dans l’autre sens ? Propose-t-elle.
– Je ne voudrais pas abuser !
– Mais non !

On ne s’est plus parlé pendant le parcours, ce léger trouble qui m’avait atteint tout à l’heure devant le porche du 34 ne se dissipe pas… Parvenu à la bouche du métro, je vais pour prendre congé.

– Bien, je vous laisse, merci encore pour le parapluie !
– De rien, ce n’était pas une corvée…

C’est alors qu’elle approche son visage du mien et me propose :

– Bisou ?

Je l’embrasse sur la joue, comme ça par réflexe ! Voilà qui n’allait pas arranger mon trouble… Sa peau est d’une étonnante douceur, presque veloutée, et la moiteur de ses joues provoquée par l’humidité ambiante me provoque un effet quasiment électrique….

– Et si je vous payais un café ? Me dit-elle

Sa voix est aussi sensuelle qu’une caresse sur mon corps, son sourire une invitation diabolique. La raison me pousse à dire « non » ! Je ne souhaite pas me laisser entraîner dans une aventure qui ne pourra que me dépasser ! C’est donc presque malgré moi que je m’entends dire :

– Oui. Pourquoi pas ?

On entre dans le bistrot, il est noir de monde, mais on trouve une place, mon inconnue pose son parapluie, enlève son manteau et pose son petit chapeau… Elle est belle, c’est une brune aux cheveux très intense. Sa bouche est magnifiquement dessinée, comme si un amoureux fou de la femme, le plus grand dessinateur du monde l’avait créé…. Et ce nez… (oui je sais, je l’ai déjà évoqué). Mon trouble s’intensifie. Je tente de banaliser la conversation :

– Je ne vous ai jamais vu à l’institut !
– Je travaille à mi-temps ! Me répond-elle.
– Ah ?
– Et vous y alliez pour…
– Pour me faire masser !
– Et qui est-ce qui vous masse habituellement ?
– Karine !
– Ah ! Karine, elle est très douée, mais sans me vanter, je crois que je masse mieux qu’elle !

Je ne suis pas dupe, le genre de petite phrase gratuite… Que voulez-vous que je réponde ! Alors je ne réponds pas, je fais un vague sourire. Elle reprend alors, me parle avec des yeux de chatte :

– Il paraît que j’ai un don ! Au contact de mes mains je peux faire frissonner beaucoup de monde !
– Les hommes ?
– Les hommes et aussi les femmes !
– Alors, d’accord, si un jour Karine est absente, je demanderais que ce soit vous qui la remplaciez ! Donnez-moi vos horaires, et aussi votre prénom, nous ne nous sommes pas présentées.
– Je m’appelle Tatiana.
– Et vos horaires ?
– Mes horaires ? Bien sûr mes horaires. Je vais vous les donner. Mais ce petit remplacement, pourquoi ne pas le faire tout de suite ?

Je croyais me dégager, et c’est elle qui finit par me lancer un défi ! Forte, la fille !

– J’habite à 200 mètres ! Insiste-t-elle, arborant à ce moment-là un sourire craquant.
– Je ne sais pas…
– Moi, je sais que ça vous fera un bien énorme, surtout après le stress de la pluie !
– Je ne sais pas, je ne crois pas… je…
– Et j’en profiterais pour te parfumer un peu avec mon parfum…

Ce brusque passage au tutoiement me rend muette ! J’ai le sentiment d’être sa proie, une proie consentante… enfin presque consentante.

– Il ne faut jamais laisser passer les occasions ! Ajoute-t-elle ?
– Alors d’accord !

J’ai dit ça comme dans un souffle, les battements de mon cœur s’accélèrent. J’ai l’impression de me lancer dans l’inconnu. Je me mens à moi-même, tente de me rassurer, me dis que je peux toujours revenir en arrière…

Mais pour l’instant, je la suis… Nouvelle séance de parapluie à deux… Elle habite effectivement assez près, c’est au quatrième étage, un petit studio meublé modestement mais avec goût !

– Enlève ton manteau ! Proposa-t-elle doucement.

Je le fais, elle aussi. Puis elle me prend les mains !

– Oh mais elles sont gelées, ces petites mimines ! Laisse-moi, je vais m’en occuper !

Elle me caresse mes mains avec les siennes… me les réchauffe… cette sensation électrique qui revient, cette fois je me jette à l’eau… ses mains je les veux partout. J’ai envie de me donner entièrement, je lui dis :

– J’ai envie que tu me masses, là tout de suite !
– Mais bien sûr, on est venu pour ça ! Déshabille-toi donc !

Elle me regarde me foutre à poil ! Elle ne se déshabille pas ! Elle ne va quand même pas me masser en jeans et en pull-over ! Je me tiens devant elle, presque entièrement nue ! Comme un défi je lui lance :

– La culotte aussi ?
– Bien sûr, et d’ailleurs tu vas me l’offrir !

Je comprends que je n’aurais pas le dessus avec elle, je retire le sous-vêtement

– Donne !

Ah ! Bon, elle ne plaisantait pas ! Je la lui passe, elle la prend, la hume, à l’air d’apprécier !

– Ça sent bon !
– N’exagérons rien ! Ça doit sentir l’urine !
– Je n’exagère pas, tout ton corps respire la sensualité ! Quant à l’urine ça ne me gêne pas.
– Euh… tu ne te déshabille pas ?
– Si tout à l’heure ! Allonge-toi sur le canapé, attend, je vais étendre une serviette.

Elle va chercher des huiles parfumées et commence à me masser ! Elle attaque de façon très traditionnelle, le haut du dos, les épaules, puis les bras, le milieu du dos, ses mains sont si envoûtantes que je ferme les yeux et que je me mets à mouiller, je me mordille mes lèvres. Elle me parle, me susurre des banalités, me demande si ça me fait du bien, si c’est mieux qu’avec Karine, sa voix me transporte dans un délire total. Cette femme est une sorcière !

– Ça te plaît ?
– Oui !

Tu parles que ça me plait ! Cette fois, elle va partout, s’égare jusque sur mes fesses, elle me caresse tout le long du corps. Elle marie dans son massage, en même temps une grande délicatesse et une intensité rare. Je n’en peux plus. Ses doigts se rapprochent à présent de mon intimité postérieure.

– Arrête !
– Tu es sûre ?
– Oui, ça va trop loin, excuse-moi !

Elle se contente d’un sourire, recule de quelques pas et fait semblant de s’occuper de ses fleurs tandis que je commence à me rhabiller. Je ne retrouve pas ma culotte, je renonce à la lui demander, après tout je lui ai donné, non ?

– Bon au revoir… et excuse-moi, mais je ne dois pas savoir ce que je veux…
– Ce n’est pas grave, au revoir !

Toujours son sourire désarmant, mais elle ne bouge pas de sa place. Je franchis la porte… Elle me laisse faire, continue de me sourire comme si elle savait que j’allais revenir. Après avoir refermé la porte, j’appelle l’ascenseur…

Pourquoi me suis-je enfui ? Je ne sais décidément pas ce que je veux ! Je sais que je reviendrais ! Quand ? Comment vais-je trouver l’occasion ? Pourquoi ne pas être restée ? Revenir en arrière ? Non ! Réfléchir avant ! Je suis peut-être en train de passer à côté de quelque chose ! L’ascenseur arrive ! Mon cœur bat la chamade ! Je vais pour en ouvrir la porte, je renonce ! Je décide de descendre à pied, ça m’aidera à réfléchir, je passe devant une fenêtre ornée de petits vitraux, la pluie clapote dessus ! La pluie ! Il pleut toujours dehors ! Elle m’abritait si bien, sa douceur, son parfum ! Je pile. Je remonte. Je frappe !

Elle m’ouvre ! Elle est tout sourire. Elle s’est revêtue d’une robe de chambre en soie bleue ! Sans une parole elle en dégrafe la ceinture ! Son corps m’apparaît, hypnotisant, elle porte juste sa culotte de même couleur que sa peau ! Je ne peux défaire mon regard de ses magnifiques seins piriformes et un peu lourds ornés de belles aréoles brunes où dardent en leur centre de magnifiques bourgeons érigés !

– Déjà de retour ?
– Je dois être folle !
– Mais non !
– Je ne sais pas ce qui m’arrive ?
– Viens là et arrête de te poser des questions !

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On s’est embrassée, c’était voluptueux, intense… Sa langue contre la mienne, son odeur qui me colle au corps… Mes vêtements valsent dans la pièce. Ma chair qui se colle à la sienne, j’ai l’impression d’en ressentir chaque pigment, je suis bien à son contact, terriblement bien. Je lui embrasse le nez (enfin !), la nuque, les épaules, les aisselles… ma bouche descend, atteint déjà la naissance des seins. Dans quelques instants j’aurais son mamelon dans la bouche. Mon entre-jambe trahit mon émoi et se mouille de l’attente de mon plaisir.

– Stop !

Je m’arrête interloquée ! Qu’est ce qui lui prend ? Je me redresse.

Tatiana se crache alors sur les seins, plusieurs fois de suite.

– Maintenant tu peux lécher !
– Mais…
– Tu es un peu soumise, non ? Alors lèche !

Quelque chose me bloque.

– Tu as aimé ma salive quand on s’est embrassées, c’est la même, alors lèche.

Je l’ai fait, j’ai trouvé ça très pervers et si excitant.

– Tu sais à quoi je pense ? Demande Tatiana.
– Non !
– J’ai envie de te donner une petite punition pour t’être enfuie tout à l’heure !

Elle me dit cela avec un sourire de déesse. Sa menace ne m’inspire aucune crainte. Une femme qui sourit comme ça ne peut être méchante. Je tente malgré tout d’entrer dans son jeu.

– Tu vas me donner une fessée ? Vas-y, je me laisse faire !
– Tu aimes ça ?
– Si c’est une fessée… gentille !
– Une autre fois peut-être, mais je ne pensais pas à ça !
– Qu’est-ce que tu vas me faire alors ?
– Tout ! Mais par contre, toi tu n’as pas le droit de me toucher jusqu’à ce que je t’en donne l’autorisation.
– Cruelle !
– On y joue ?
– On va essayer, mais j’ai peur de craquer !

Elle me fait mettre à poil, me demande de m’adosser contre une petite armoire, me fait poser les mains sur les parois, et m’interdit de les bouger.

– Surtout ne bouge pas, je vais te caresser cinq minutes et après on ira sur le lit. Considère ça comme une préparation.

Une préparation, elle en a de bonnes ! La voilà qui s’approche, poitrine en avant, ses seins frôlent les miens, les tétons parviennent à se frôler, des frissons me parcourent le corps. Elle me laisse après cette attaque surprise reprendre mes esprits. Elle pose ses doigts en corolle sur mes épaules, les fait circuler, ils redescendent sur les bras, remontent, puis explorent mes flans, viennent sur mon ventre, se dirigent vers les cuisses. Ma respiration devient haletante, Tatiana serait-elle capable de me faire jouir rien qu’en se servant du bout de ses doigts sur ma peau ? Je l’implore de continuer, lui dis que c’est bon ! Ses doigts viennent à présent sur ma vulve, mais n’y reste pas, se sont mes seins qu’elle veut, elle se livre sur eux à une sorte de danse du crabe avec l’extrémité des doigts… insensiblement elle se rapproche du centre en de savantes circonvolutions, l’aréole, puis la pointe, je frissonne, deux doigts se rejoignent sur chaque téton, je frémis, ma respiration devient haletante, la pression des doigts augmente, elle me pince presque, elle tourne légèrement entre le pouce et l’index les petits bouts de chair, je pousse un cri, elle serre plus fort, je crie, je crie, je jouis, mes cuisses sont trempées, j’ai envie de me précipiter sur son corps, d’y chercher de la tendresse, avant de passer à autre chose. Je l’enlace, elle m’accueille, nous nous blottissons l’une contre l’autre, nos baisers reprennent… Un moment ma langue s’égare, je lui lèche le nez.

– Il te plait mon grand nez, on dirait !
– J’adore !

Elle m’entraîne vers sa chambre, défait les draps d’un geste nerveux.

– C’est debout que les femmes sont les plus belles ! Me confie-t-elle ! Mais parfois il faut bien qu’on prenne nos aises !

Toute une philosophie sans doute, mais je n’ai pas le temps de l’approfondir. Tatiana s’est couchée sur le dos, s’offrant à mes caresses. Je n’hésite pas une seconde et m’élance bouche la première sur ses seins, je les lèche, les lape, les aspire, en suce les bouts, j’ai l’impression d’avoir toujours accompli ces gestes pourtant rares. Le velouté de sa peau m’ensorcelle. C’est presque de façon inconsciente qu’on se met en 69. j’ai maintenant son sexe ouvert à ma langue, je le lèche comme une friandise, j’aime son odeur, j’essaie de ne pas me laisser distraire par ce que fait ma compagne de débauche, mais c’est impossible, elle me suce le clitoris avec une telle habileté, que je suis obligé de tout stopper de mon côté pour laisser passer l’orage de ma seconde jouissance. Je veux absolument lui rendre le plaisir qu’elle m’a donné, elle mouille de plus en plus et je m’abreuve de sa liqueur, j’intensifie mes propres coups de langue, je sens son corps se tétaniser quelques courts instants au-dessus du mien puis la voici qui éclate à son tour…

– Ne bouge pas, laisse ta bouche…Tu ne trouves pas que ma chatte sent le pipi ?
– Euh, non…
– Et si elle sentait le pipi, cela te générait ?
– Non pas du tout !
– Alors tu vas gouter mon urine.

Je m’immobilise et reste la bouche ouverte pendant que son pipi vient m’envahir le gosier. Un régal de fin gourmet ! (ou un régal de chienne, c’est comme vous voulez !)

– Tu as l’air d’apprécier ! Commente-t-elle.
– Forcément puisque ça vient de toi !
– Tu accepteras tout ce qui vient de moi ?

Oh Là ! Le terrain glissant, parfois je ferais mieux de me taire et au lieu de mettre les choses au clair je m’enfonce (à moins que ce soit mon subconscient qui travaille) encore davantage en lui répondant :

– En tous cas, j’essaierai !
– Brave fille ! Tout à l’heure quand j’ai voulu te mettre un doigt dans ton petit trou, tu n’as pas voulu…
– Ce n’est pas pour ça que je me suis sauvé…
– Je sais bien, alors je peux le remettre ?
– Bien sûr !

Le doigt, non pas le doigt, parce qu’il y en a deux, les doigts vont et viennent dans mon intimité rectale en me procurant des spasmes de plaisir, cette femme est une sorcière.

Et tout d’un coup elle cesse de bouger ses doigts mais ne le retire pas

– Ça t’arrive de te faire ça toute seule ?
– Oui !
– Et tu te lèches tes doigts après ?
– Ben oui, dès fois il faut les remouiller…

Je viens de comprendre, elle a cru me piéger, mais je vais la surprendre :

– Tu veux savoir si je te lécherais les doigts après ? Bien sûr que je te les lécherai !

Finalement je me suis peut-être piégée toute seule…

Elle sort ses doigts, les approche de ma bouche, je ferme les yeux, je connais ce goût, il n’a rien d’abominable, je lèche et je lèche encore. Ses doigts ressortent tout propres.

On s’enlace, on s’embrasse, je suis bien, mais terriblement excitée, et prête à accepter beaucoup de choses. Et évidemment l’autre diablesse s’en aperçoit !

– Et si on allait plus loin toutes les deux ?

Je suis tétanisée, je ne sais pas quoi répondre, ni quelle attitude adopter.

– On peut faire un tas de choses et comme c’est avec moi, tu aimeras forcément.
– Tu veux faire quoi ? Balbutié-je
– Je ne sais pas, moi, je pourrais par exemple prendre un gode ceinture et de labourer ton mignon petit cul jusqu’à ce que tu jouisses comme une folle et quand je le ressortirai je te le ferai nettoyer avec ta jolie langue.

L’image du gode recouvert de matière ne me dit trop rien.

– Et sinon ?
– Sinon, je peux te chier dessus. J’ai justement une petite envie.
– Je préfère ! M’entendis-je répondre.
– Mais t’es une vraie cochonne ! Tu veux vraiment ma merde sur ton joli corps.

En ce moment je le voulais vraiment, parce que j’étais à la fois excitée et sous l’emprise de Tatiana, dans une heure, je ne serais peut-être plus dans de telles dispositions.

– Tu vas commencer par me lécher l’anus, j’adore qu’on me le fasse.

Elle se tourna comme il convient et je lui léchait consciencieusement sa jolie petite rondelle brune et fripée.

– Est-ce ça sent la merde ?
– Un tout petit peu !
– Bon je vais chier, mais il faut que ce soit toi qui me demandes.
– Chie-moi dessus, Tatiana !
– Je vais essayer.

Elle pousse, son bel œillet brun s’ouvre, j’ai confiance, rien de ce qui vient d’elle ne peut être laid. Un petit étron brun vient quémander la sortie. Tatiana pousse encore, son anus est à quelques centimètres de ma bouche, je redresse un peu mon visage, parvient de ma langue à toucher l’étron, le contact assez neutre me rassure. Et puis tout va très vite, Tatiana me crie « attention ! ». Par réflexe je ferme la bouche et déplace mon visage alors que de son cul descend un long boudin qui vient atterrir sur mon cou. Tatiana a chié sur moi et j’en éprouve une excitation trouble.

Elle se redresse, contemple son « œuvre », semble satisfaite, me sourit, toujours de façon aussi craquante, puis détache un petit morceau de matière qu’elle lèche quelques instants avant de m’inviter à faire de même. Elle le reprend, le lèche un peu plus longtemps, puis nous nous relevons en s’échangeant un étrange mais si pervers baiser marron.

Elle s’est ensuite rincé la bouche et est venue entre mes cuisses, en trente secondes je jouissais comme une folle.

Après une petite douche, nous nous sommes endormies dans les bras l’une de l’autre, deux heures plus tard on s’est refait quelques coquines caresses. Il fallait bien qu’on se sépare. Dehors la pluie n’avait pas cessé.

– Je te prête mon parapluie, tu viendras me le rendre !

Bien sûr que je viendrais lui rendre !

 

© Hélèna Sevigsky 11/2002 d’après une short story de Calystoben – révisé en 2018 et 2022

 

 

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Par Helena Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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Samedi 11 août 2018 6 11 /08 /Août /2018 17:47

Par temps de pluie, récit à 2 voix par Hélèna Sevigsky

bisou1719

Lucie

19 heures… Mon mari est en déplacement pour son travail… il m’a parlé d’une vague conférence en soirée pas tout près d’ici… il m’a dit aussi qu’il en profiterait pour rendre visite à son père puisqu’il serait tout proche de sa vieille maison et qu’il ne rentrerait que le lendemain après avoir couché chez lui… Je ne suis pas dupe, il trouve toujours des prétextes invraisemblables… Mais je joue le jeu… mais qu’il ne vienne surtout pas me reprocher mes propres infidélités…

Deux mots de présentation avant d’aller plus loin : Je me prénomme Lucie, j’ai 28 ans, rousse aux yeux en amande, la peau blanche mais pas trop, je suis nutritionniste et mon mari est avocat. Ce soir j’étais donc seule et sans plan précis…. Comme s’il ne pouvait pas me prévenir à l’avance de ses absences ! Au moins ça me permettrait de m’organiser… Bof, pas bien grave et puis cette pluie qui tombe à torrent n’incite pas trop aux sorties improvisées. Le plan sera donc minimaliste : un repas léger, peut-être une petite vidéo s’il n’y a rien à la télé, une douche et au lit… Reste à savoir dans quel ordre je vais effectuer tout ça !

Finalement ce sera la douche d’abord, une amie a voulu me faire plaisir en me refilant des échantillons d’un nouveau savon aux propriétés exceptionnelles et qui parait-il, rend la peau très douce. Je prends plaisir à me savonner mon corps jusqu’à ce qu’il se recouvre de mousse, je préfère me servir de mes mains plutôt que d’un gant de toilettes, et parfois je me surprends à me caresser, là où ça m’excite, les seins, le trou du cul, et même parfois le sexe… Décidément pas mal ce savon, une bonne odeur, et vraiment tout doux… Je commençais à me taquiner le bout des seins dont les pointes roses s’érigeaient déjà quand la sonnerie du téléphone se fit entendre. Toujours ce réflexe idiot de vouloir absolument répondre… mais le temps de me passer un peignoir et d’arriver sur place, ça ne sonnait plus ! Dépitée, je rejoins ma cabine de douche pour me rincer, juste pour me rincer, pour le reste j’étais un peu démotivée.

Il était 23 heures 28 très exactement (allez savoir pourquoi je me souviens de cette heure avec une telle précision ?) et je m’apprêtais à me coucher dans mon pyjama de soie…

C’est alors que débuta une drôle histoire, tellement troublante que je m’en souviendrais durant toute ma vie… presqu’un rêve éveillé…

On frappa trois fois à la porte ! Pourquoi frapper, puisqu’il y a une sonnette ? Assez inquiète, je me saisis d’un couteau de cuisine, au cas où… et regardais à travers l’œilleton de la porte. Il y avait une femme toute trempée par la pluie, elle continuait à frapper en implorant des « s’il vous plait, s’il vous plait ! » assez pathétiques.

J’aurais voulu être absolument certaine que cette inconnue n’était pas un appât, qu’il n’y avait pas deux ou trois complices en retrait prêt à forcer l’entrée en trombe au moment où j’ouvrirais la porte.

Je ne fis aucun bruit restant sourd à ses appels, elle ne paraissait ni blessée, ni menacée. Encore une fois elle refrappa, puis finit par se retourner et commença à s’éloigner. Apparemment elle était donc seule. J’ouvris donc :

– Oui, qu’est-ce qu’il y a ?

La femme revint sur ses pas, elle avait un manteau noir avec une capuche, des lunettes et des chaussures à demi talon…

– Bonjour ! Ma voiture est en panne, je cherche désespérément quelqu’un chez qui je pourrais utiliser un téléphone, juste pour appeler un dépanneur… mon portable ne capte pas dans ce coin.

La voix est suave, troublante…

– Oui… Euh… Oui bien sûr.

Je la fais entrer, je lui prends son manteau, je n’ai pas envie non plus qu’elle me mette de l’eau partout. Je l’observe mieux. Elle est brune, cheveux attachés, une peau de latine, de longue et très belles jambes… et surtout des lèvres magnifiquement ourlées et très sensuelles qui lui éclaire son joli visage aux yeux bleu turquoise, et puis un nez, comment dire un nez altier, un nez de princesse.. Elle me dévisage bizarrement, comme si elle me déshabillait du regard… Qu’est ce qui lui prend ? J’espère au moins ne pas être tombée sur quelqu’un de mentalement dérangé ! J’interromps assez sèchement son observation :

– Euh… Allez-y, appelez votre dépanneur, le téléphone est ici.

Je m’éloigne un petit peu pendant qu’elle téléphone. Pas trop discrète la fille, je l’entends s’exclamer :

– Comment ça pas avant une heure ? C’est bien la peine d’avoir un contrat d’assistance !
– ….
– Non ? Bon de toute façon je suppose que je ne peux pas faire autrement, mais une fois cette affaire réglée vous aller entendre parler de moi !

Je trouvais que tout cela était énoncé d’un ton bizarre, comme si elle avait du mal à se mettre en colère à moins que ce soit l’effet de cette voix mélodieuse… Allez savoir ? Mais ce qui m’épata le plus, c’est que lorsqu’elle raccrocha, je ne l’avais à aucun moment entendu donner sa position. J’étais à ce moment persuadée d’avoir affaire à une mythomane. Et je savais aussi qu’on a intérêt à se débarrasser de ces gens-là le plus tôt possible.

– Il va avoir du mal à venir le dépanneur ! Lançais-je, perfide.
– Il ne manquerait plus qu’il ne vienne pas ! Me répondit l’inconnue de sa voix de miel, ne voyant pas venir l’attaque.
– Et bien moi je suis sûre qu’il ne viendra pas, mais bon ce n’est pas grave, je vais vous redonner votre manteau et vous souhaiter bonne chance.
– OK, vous me chassez… Tant pis, je frapperais à une autre porte, je dois les rappeler dans une heure, je ne sais pas trop comment je vais faire à cette heure-là… sinon je trouverais bien quelqu’un pour me prendre en stop et je réglerais ça demain…

Ah ! Parce que c’est elle qui devait rappeler, ça changeait tout, c’est donc pour cela qu’elle n’avait donné ni adresse ni numéro de téléphone. Bizarrement je me raccrochais à cette explication tenue mais qui me permettait de ne pas la congédier.

– Je suis désolée, je n’avais pas compris, je suis un peu à l’ouest en ce moment… Bien sûr que vous allez pouvoir attendre ici…. Si vous voulez boire quelque chose de chaud… Du thé si vous voulez ?
– Je ne suis pas trop thé..
– Un chocolat chaud ?
– Oui je veux bien.
– Vous avez une voix…

Je ne finis pas ma phrase. Je ne la connais même pas et je lui parle comme si que… Il faut que je dise quelque chose !

– Mettez-vous à l’aise, tenez prenez donc ce fauteuil !

Je me dirigeais vers la cuisine avec des sentiments partagés, cette petite plaisanterie allait me faire coucher au moins une heure plus tard, et avec quoi en échange ? La présence d’une nana qui a eu la mauvaise idée de venir frapper à ma porte, par contre cette femme dégageait une espèce d’aura comme si sa présence dans la maison avait quelque chose d’apaisant… d’apaisant et de pervers en même temps. Tout cela était bien étrange…

Quand je revins avec le chocolat, elle avait défait ses cheveux. Son visage paraissait reposé, et je crus même qu’elle avait corrigé son rouge à lèvres. Glamour ! Le mot me vint immédiatement à l’esprit ! Ces déesses de l’écran, américaines ou italiennes, belles d’entre les plus belles qui marquaient n’importe quel film de leurs charismes sexuels inconscients. Une merveille ! L’image de la femme dans toute sa beauté ! Pas un stéréotype de défilé de mode, non des formes là où il le fallait, mais juste comme il le fallait. Je suis (du moins c’est ce que je proclamais jusqu’à ce jour) strictement hétéro ! Mais je sais apprécier la beauté, le charme, la (employons le mot) la perfection… et là j’étais servie !

Je laissais le chocolat refroidir, attendant quelques instants avant de le verser, un ange passa, nous ne savions pas trop quoi nous dire, et faire la conversation pour faire la conversation n’est pas trop mon truc.

– Ça doit être bon ! Je le verse ?
– Oh ! Ça devrait aller !

Ses lèvres quand elle parle ! Et en plus la voilà qui sourit ! J’ai la « plus belle femme du monde » à la maison et voilà que je suis troublée…

– Je m’appelle Suzanne !

Elle prend sa tasse, et soudain elle se met à tousser, sa main tremblote légèrement, si elle ne fait pas attention elle va tout renverser

– Faites attention vous allez renverser votre chocolat !

Suzanne

Je m’appelle Suzanne ! Je crois que j’ai tout simplement eu beaucoup de chance, la nature m’a gâté et je suis comme on dit, plutôt bien foutue ! Je ne vais pas m’en plaindre, cela n’a pas que des avantages et il ait des circonstances où j’aimerais bien parfois passer inaperçue, me faire toute petite… mais les avantages sont loin d’être négligeables. Oh, il y en a des femmes qui sont mieux que moi, mais justement, il paraît que j’ai quelque chose en plus… J’ai aujourd’hui 34 ans et sans doute ais-je acquis une certaine expérience.

Lorsqu’au lycée j’ai commencé à me rendre compte que mon corps fascinait, cela m’avait flatté, jusqu’au jour où une petite garce m’avait provoqué et m’avait lancé « t’as pas besoin d’en être fière, tu n’y es pour rien ! » Cette petite peste m’avait profondément vexé et m’avait sans qu’elle en ait l’intention rendue un fier service. Après avoir cherché en vain comment me venger, je pris tout simplement la résolution d’adopter un comportement qui ferait que plus jamais je ne serais jugé que sur ma seule plastique, je soignais mon relationnel et au lieu de ne fréquenter que les canons, je côtoyais tout le monde, je me donnais du mal pour réussir dans la préparation de mes examens et enrichissais ma culture générale. Côté physique, je ne me mettais en valeur que quand cela me chantait, je pouvais très bien venir un jour habillée n’importe comment et le lendemain me mettre des vêtements super moulants et me parfumer d’échantillons envoûtants.

Et le résultat fut à la hauteur de mes espérances, je laissais loin derrière moi une flopée de sculptures aux sourires figés et aux conversations limitées. On pouvait moi, me sortir sans rougir. D’ailleurs on ne m’a pas « sortie » si souvent, je décidais assez vite que ce serait moi, uniquement moi qui choisirais mon homme, et cela avant de me rendre compte que j’étais incapable de m’attacher… Mon plaisir restait la conquête, et je m’amusais à leur demander ce qui leur avait tant plus chez moi. Les réponses n’étaient jamais les mêmes. Certains disaient être hanté par mon souffle, d’autres ne parlaient que de mes yeux, d’autres de mes jambes, d’autres encore avouaient que le parfum de mon corps les rendait fous… la plupart parlait de mes lèvres… Et rêvaient de les croquer comme on le fait d’un fruit rouge bien mûr et rempli de jus. Et puis certains avaient l’extrême obligeance de trouver mon nez superbe ! Mais aucun de ces hypocrites de ne me parlait jamais de ma poitrine ou de mon cul !

Le croirez-vous ? Avoir ce que l’on veut finit par lasser, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire ! A une soirée un peu barbante, un type me demanda :

– Les femmes ne vous ont jamais tenté ?
– Les femmes ? Pourquoi pas ? J’ai toujours dit qu’il ne fallait pas que je meure idiote !
– Mais vous ne l’avez jamais fait !
– Je n’ai pas encore eu le temps, voyez-vous ! Répondis-je avec malice.

Bizarrement cette réflexion m’avait excité ! Ce challenge était passionnant. Séduire une femme ! Pourquoi pas, en effet ? Reste à savoir laquelle, reste à savoir quand ? Je pris la résolution de le faire avant les prochaines vacances… Une femme me résistera, c’est évident, toutes les femmes ne sont pas bi, mais nombreuses sont celles qui ne sont pas contre une expérience, dit-on…

A moi de me prouver que je peux arriver à rendre folle de désir une femme… Mais il faudra qu’elle me plaise… Afin qu’elle tombe dans mes filets, afin qu’elle vienne à moi et une fois tombée, je lui ferais comprendre qu’elle pourrait avoir encore mieux… Et je veux que lorsqu’elle goûtera à mes lèvres, à mon baiser elle n’ait qu’une idée en tête « mon corps » et que l’on passe un moment plus qu’inoubliable… mais est-ce que j’arriverai à la séduire ?

Revenons sur terre !

Je revenais d’aller voir ma sœur, qui avait un problème avec son homme… je roulais tranquillement quand soudainement ma voiture tomba en panne… Il pleuvait à torrent, je descendis, et jetais un coup d’œil sous le capot. Je constatais alors que je n’avais plus d’huile et que je n’en avais même pas vérifié le niveau.

J’ai pris mon portable… Il ne captait pas.

La seule solution était de frapper chez quelqu’un qui voudrait bien m’ouvrir et me permettre de téléphoner.

Une porte, deux portes, j’en essaie une troisième, c’est allumé, il y a quelqu’un mais ça n’ouvre pas, je vais pour faire une nouvelle tentative un peu plus loin quand la porte s’ouvre enfin. C’est alors que je me suis retrouvée devant cette jolie femme rousse en pyjama qui possédait de jolis yeux en amande.

Je lui explique mon histoire, elle me fait entrer, un peu déstabilisée… C’est sûr que ça n’arrive pas tout le temps ce genre de situation. Je la regarde mieux, elle me plait bien, elle dégage une certaine fraîcheur qui m’attire. Alors comme ça par déclic, je prends la décision, la femme que je veux me forcer de séduire, ce sera elle !

Du coup en fait de dépanneur, je téléphone dans le vide, je fais mon cinéma, le but c’est de gagner du temps

– Comment ça pas avant une heure ? C’est bien la peine d’avoir un contrat d’assistance…

Je raccroche, et m’aperçoit qu’en mauvaise comédienne, j’ai tout simplement oublié de donner mes coordonnées et celle du téléphone. Lucie s’en étonne et cherche à me virer, je me raccroche alors aux branches de façon miraculeuse :

– Ils m’ont demandé de les rappeler dans une heure, tous leurs véhicules sont occupés pour le moment…

Cette pauvre explication semble lui satisfaire, j’ai gagné la manche préliminaire, je suis pour une heure dans la place, à moi de savoir conduire la suite :

– Installez-vous… Vous voulez du thé ?
– Merci, je ne suis pas trop « thé »
– Un chocolat ?
– Oui, merci, je veux bien.

Je profite de son absence pour enlever mes lunettes, défaire mes cheveux, croiser mes jambes, rectifier mon rouge à lèvres. Mon parfum faisait toujours effet… J’étais prête !

La voici qui arrive avec le chocolat, elle me regarde bizarrement. Le poisson serait-il déjà en train de mordre à l’hameçon ? Ne pas perdre de temps, occuper le terrain, j’ai déjà une idée pour la suite. Je ne dis rien, elle me regarde furtivement, nous nous sourions, sourires de politesse, mais cela ajoute à la convivialité, et quand enfin le chocolat est versé, je mime une quinte de toux et en renverse jusque ce qu’il faut sur ma cuisse…

Lucie

Bon ! Qu’est-ce qu’elle nous fait la super star ? Elle n’est pas foutue de boire son chocolat sans s’en renverser sur elle ?

– Ça va ? M’enquis-je
– Ce n’est pas grave, heureusement ç’est tombé sur mes cuisses, je m’en serais voulu d’en renverser sur votre moquette.
– Je vais vous chercher une serviette en papier !
– Laissez, euh, comment dois-je vous appeler ?
– Lucie !
– Lucie, c’est joli, Lucie. Ne vous dérangez donc pas, je dois avoir un kleenex, ce qui m’embête c’est que ça va me faire une rougeur sur ma cuisse. Vous n’auriez pas une crème contre les brûlures ? Je suis vraiment désolée de vous importuner à ce point, mais il y a des jours comme ça, tout va mal !

Une rougeur sur la cuisse ! Pauvre chochotte ! Et me voici en train de farfouiller dans l’armoire à pharmacie, je trouve un tube de Biafine, ça devrait faire l’affaire, mais le plus curieux c’est que déjà dans mon imagination je me vois en train de lui masser la cuisse, et inexplicablement ça me rend toute chose ! Et puis soudain, je me reprends, il est évident qu’elle ne va pas me laisser faire, elle va se l’appliquer toute seule comme une grande, la Biafine ! Mais pourquoi cela me contrarie-t-il à ce point ?

Je reviens dans le salon ! Le choc ! Madame a ôté sa jupe, elle me tourne le dos, elle a retiré ses dim-up ou son collant je n’en sais rien et n’est vêtue en bas que d’un minuscule string qui lui rentre dans la raie des fesses et qui laisse apparaître un postérieur bien joufflu ! Quelle merveille, j’en ai l’eau à la bouche, une irrésistible envie d’embrasser tout ça m’envahit, je me racle la gorge, elle se retourne.

– J’ai enlevé le bas, ce sera plus pratique !
– J’ai trouvé ça !
– Merci ! Ça s’applique comment ?
– On sort une noisette du tube et on l’étale puis on masse légèrement…
– Je n’ai jamais été doué pour appliquer ces trucs-là, je vais essayer…

L’occasion est trop belle ! Tant pis si je me fais ramasser, et puis je suis persuadée qu’elle n’osera pas, après tout je suis chez moi…

– Si vous voulez, je peux vous le faire ? Proposais-je donc.
– Ça me semble une excellente idée !

Whaaah ! Je suis contente ! Contente parce que je vais masser la cuisse d’une inconnue avec de la Biafine ! Je dois être en train de devenir dingue !

Alors j’applique le machin, je masse, j’en profite pour poser l’autre main un peu plus loin près de son genou, sa peau est étonnement douce, mais il y a autre chose, cette femme dégage un parfum qui m’envoûte… j’en attrape des frissons, je prolonge le plaisir tant que je peux, mais je ne vais pas faire ça pendant une heure non plus.

– Vous avez des doigts très… Commence Suzanne sans finir sa phrase
– Des doigts comment ?
– Très habiles !
– Merci !
– Vous jouez d’un instrument peut-être ?
– J’ai fait un peu de piano ! Répondis-je.
– Ah ! Je me disais bien ! En fait c’est le mot que je cherchais, « doigté », voilà vous avez du doigté !

Elle joue à quoi ? Ou bien elle se moque de moi, ou bien elle a envie que je prolonge mes caresses, mais cette dernière hypothèse me semble tellement insensée que presque malgré moi je lance une boutade :

– Souhaiteriez-vous que je vous brûle l’autre cuisse, comme cela je pourrais vous la soigner aussi ?
– Me brûler, non ! Mais vous pourriez m’appliquer votre truc à titre préventif.
– Chiche ?
– Je me laisse faire !

Ça devient du délire ! Me voici en train d’appliquer de la crème sur une brûlure qui n’existe pas !

– Connaissez-vous, Lucie, la définition que donne le dictionnaire du verbe doigter !

Je lui souris, lui fais signe que non.

– Doigter c’est poser le doigt là où il faut et de la façon qu’il faut !

L’allusion est-elle sexuelle ? Je la regarde, dubitative, elle sourit à son tour, se passe l’espace d’un instant la langue sur les lèvres… je vais craquer, je crois… Je ne sais plus trop quoi faire.

– Peut-on se tutoyer Lucie ?

J’allais protester, dire qu’on se connaissait à peine, mais n’en fis rien et acceptais.

– Lucie, soit gentille remets-moi tes mains sur les cuisses, ça me fait un bien fou, tu ne peux pas savoir comme ça me détend. Tes mains sont si douces !

Le prétexte du baume n’est plus de mise à présent, je passe mes mains sur ces belles cuisses, les baladant doigts écartés, du genou jusqu’au plus haut que la décence le permette. La position que je suis obligée d’adopter me place donc face à elle, et nos visages sont désormais près l’un de l’autre, nos yeux se croisent et son parfum m’envahit de nouveau tandis que mes sens se troublent, pour la première fois depuis le début de cette fantaisie, je sens une humidité envahir mon entre jambe ! Mon dieu ! Je mouille en caressant les cuisses d’une femme ! J’essaie de me raisonner ! Quelque chose ne va pas ! Suzanne est sans doute lesbienne ou bisexuelle, mais qu’est-ce que je peux bien être représenter pour elle, avec mon corps imparfait, ma peau trop blanche, mes taches de rousseurs, mon odeur de rousse ? A nouveau nos regards se croisent et à nouveau elle se passe la langue sur les lèvres, plus longuement cette fois-ci ! Je vais craquer, je le sens !

Je n’ai jamais embrassé une femme de ma vie avec la langue, et là, tout de suite, maintenant j’ai envie de le faire. Alors bêtement je l’imite, et passe à mon tour ma langue sur mes lèvres, guettant, implorant sa réaction… Déjà mon esprit anticipe notre baiser, et je le souhaite passionné. Son parfum m’envahit à nouveau, j’ai un frisson, la chair de poule, la bouche sèche, je crois cet instant crucial et mes yeux sont rivés vers sa bouche, sa jolie bouche, si bien dessinée, si désirable, si pulpeuse, si…

– Je peux te faire un bisou sur le nez ?
– Mais bien sûr, ne t’en prive pas !

Un peu les lèvres, un peu la langue, je n’avais jamais fait ça, mais j’en avais envie !

– Tu l’as acheté où ton pyjama ? Demande-t-elle alors cassant du coup un peu l’ambiance.
– C’est un cadeau de mon mari !
– Il est où ton mari ?
– En déplacement qu’il m’a dit.
– Tiens donc ! Tu sais à quoi il me fait penser ton pyjama ?

Elle m’énerve, j’étais à deux doigts de lui rouler un patin et voilà qu’elle m’embrouille avec mon pyjama !

– Non, je ne sais pas à quoi il te fait penser ?
– A un papier cadeau !
– Hein ?
– Un joli papier cadeau ! On le regarde un peu distraitement et puis on se dit qu’on l’aime bien parce qu’à l’intérieur il y a forcément une jolie surprise !

Oh ! Joli le coup ! Je ne sais tout simplement pas répondre, cette fille est trop imprévisible ! J’essaie néanmoins de préparer quelque réplique intelligible, mais je n’en ai pas le temps !

– Déboutonne-le ! Ordonne-t-elle brusquement.
– Tu veux que…
– T’as parfaitement compris !
– Tu risques d’être déçue !
– Tu préfères que je le déboutonne moi-même ?
– Oui !

Et c’est ainsi que comme dans un rêve, Suzanne me déboutonna mon haut de pyjama.

– Charmant !

Mais puisqu’ils sont charmants, pourquoi n’y touche-t-elle pas ? Je suis prête maintenant pour le grand saut, mais pourquoi ne m’aide-t-elle pas ? Elle est là en train de les regarder ! Si ça se trouve, elle les trouve moches mes gros nichons avec leurs tétons qui sont toujours restés roses ! Non, son regard va de mes seins à mon visage, de mon visage à mes seins, puis elle recommence, j’ai du mal à suivre, il faut que je dise quelque chose, par exemple que je lui demande de me montrer les siens, parce qu’après tout, il n’y a pas de raison…

– Tu es belle, Lucie !

Le pire c’est qu’elle a l’air sincère !

Elle semble hésiter, soupire un grand coup, commence à dégrafer son chemisier, je la sens fébrile, elle fait ça n’importe comment, ne cherche même pas à faire durer le plaisir et commence à déboutonner par le milieu comme si elle était seule, elle se mord les lèvres, tous les boutons ne sont pas encore détachés. Ah nouveau elle soupire ! Et puis on visage s’éclaire, s’approche du mien…

C’est fulgurant ! Nos lèvres s’entrouvrent simultanément, nos langues se battent en un baiser effréné, on brasse de la salive comme s’il en pleuvait, nos mains cherchent nos corps et je mouille comme une éponge. Je ne sais pas comment on a fait pour se retrouver toutes les deux sur la maquette. Le reste de nos vêtements vole sans préalable, sans cérémonie. Sa poitrine est magnifique, ces rondeurs légèrement mates aux mamelons caramel sont autrement plus canons que les miennes, je les caresse, elle se laisse faire, je les embrasse, je les lèche, j’en suce les pointes, mais je sens bien que ce qu’elle veut d’abord, c’est s’occuper de moi ! OK je lui offre mon corps et c’est à son tour qu’elle joue avec mes globes, devenant ivre de leur présence, les pelotant des deux mains s’en frottant les joues, les rapprochant pour aller plus facilement d’un téton à l’autre. Je lui agrippe les fesses, mon dieu, que c’est doux, je m’enhardis, ma main se fait exploratrice, et passe entre les deux hémisphères, pour parvenir jusqu’en dessous du sexe. C’est tout mouillé, c’est moi qui la fait mouiller, et le fait de la faire mouiller, ça me fait mouiller… on ne s’en sortira pas, je vous le dis !

A nouveau on s’embrasse, j’ai le sexe en feu, on s’ébat comme des diablesses, on transpire et nos peaux se font glissantes. A un moment je me retrouve en travers de son corps, et mon téton frôle le sien ! Curieuse sensation que j’ai envie de renouveler. Et me voici, en train de m’amuser à faire frôler nos seins l’un contre l’autre. Elle se laisse faire, se contentant de m’offrir son sourire, le plus beau des sourires

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On s’entortille en se caressant de telle façon qu’on se retrouve bientôt en position de 69, moi sur le dos, Suzanne au-dessus ! C’est comme cela que je m’imaginais la chatte d’une latine, poilue et odorante ! Je plonge là-dedans, essayant de me frayer un chemin dans cet adorable fouillis, et pendant ce temps-là, ma complice me lape déjà le clitoris de grands coups de langue ! Je sens que je ne vais pas tarder à partir ! Dans les romans érotiques il est de bon ton de rechercher la jouissance simultanée, mais j’ai pris du retard, et puis je manque d’habitude, sa pression est si forte que je ne peux me concentrer !

– Vas-y fais-moi jouir, et après je m’occuperais de toi !

Je cesse mes mouvements de langue, mais pas mes caresses, le plaisir est proche, trop proche, j’éclate…

J’attends un petit peu, la caresse tendrement, lui dit que c’était bon, elle ne répond pas, me caresse les cuisses. Elle m’a l’air un peu compliquée cette nana, mais c’est vrai aussi que je manque d’expérience. Je reprends mon cunnilingus, je m’applique, j’ai un peu peur de ne pas y arriver, mais quelques rauquements de mon amante me rassurent. Elle fait d’ailleurs de plus en plus de bruit, J’accélère, je fais de mon mieux balayant sans arrêt son petit bouton, et soudain la voilà qui gueule comme une forcenée tandis qu’un liquide m’envahit la bouche, je ne suis pas sûre mais on dirait bien qu’elle en a pissé de plaisir ! Oui c’est ça c’est de la pisse et je la trouve délicieuse !

Je crois alors l’affaire terminée, mais non, Lucie a déjà replongé vers mon sexe. Je me dis d’abord que ce n’est peut-être pas la peine, mais l’excitation revient vite, du coup de façon inimaginable je me mets à fureter de la langue autour de son petit trou, elle ne proteste pas, le goût est âcre, ça sent un peu la merde, et je me surprends à me régaler, la merde d’une aussi belle femme ne peut être que bonne. Pardi ! Puisque je vous le dis !

J’explose pour la seconde fois de la soirée ! Je suis à moitié dans les vapes, mais j’ai du mal à comprendre ce qui se passe de l’autre côté, Suzanne est atteinte de tremblements bizarres, je me glisse sur le côté l’obligeant à se dégager et découvre ma complice en extase.

– Ben Suzanne, qu’est ce qui se passe ?
– Je suis trop heureuse, si tu savais ce que je suis heureuse de t’avoir fait jouir
– Mais moi aussi, mais…
– Je peux rester dormir avec toi cette nuit !
– Mais ton dépanneur ?
– On l’encule !

Suzanne

Et voilà, c’est ce qui s’appelle doser ses effets, juste assez pour que ce ne soit pas innocent, mais pas trop non plus pour ne pas assassiner sa moquette ! Du coup je lui demande une crème contre les brûlures, si elle n’en a pas, j’inventerais autre chose, j’ai toujours eu de l’imagination. Et puis pendant qu’elle s’en va j’ai l’idée d’enlever ma jupe et mes dim-up, je vais l’attendre le dos tourné, on verra bien si elle apprécie la vue de mon cul ?

La voici mais je fais d’abord semblant de ne pas l’avoir vu ! Je vais lui proposer de me passer le baume elle-même, l’engrenage continue…

Elle accepte, elle fait ça bien la petite rousse, un sacré doigté, voilà qui me donne une idée, je vais lui parler de ses doigts, par association d’idée cela devrait la pousser encore un peu plus vers l’excitation.

Je lui demande ensuite par jeu, de me passer du baume sur l’autre cuisse, c’est un moment important puisque nous n’en sommes plus aux civilités ni aux services rendus, mais nous en sommes à jouer ensemble !

Et à nouveau je lui parle de ses doigts, je suis cette fois plus explicite et pour enfoncer le clou je passe ma langue sur mes lèvres

– Peut-on se tutoyer, Lucie ?

Une complice de jeux avec laquelle on se tutoie, déjà les rapports ne sont plus les mêmes, mais en a-t-elle conscience ? Ce jeu il me faut désormais le prolonger.

– Lucie, soit gentille remets-moi tes mains sur les cuisses, ça me fait un bien fou, tu ne peux pas savoir comme ça me détend.

Je suis en train de me demander si le jeu n’est pas en train de me dépasser, ses mains sur mes cuisses me font un drôle d’effet et mon sexe s’humidifie de façon complètement inattendue. Nos visages sont assez proches, pour cette opération, son beau visage de rousse avec ses petites taches de rousseurs, son odeur de rousse me narguent. Une flambé de désir m’envahit, mais elle n’est pas seulement sexuelle, je désire maintenant cette fille, je veux ses lèvres, ses mains, sa bouche, son sexe, son cul, son corps ! Je la veux ! Pourvu qu’elle soit d’accord pour aller jusqu’où je souhaite aller. Nos regards se croisent, elle m’implore, de nouveau je joue avec ma langue sur mes lèvres, j’essaie de reprendre le cours du jeu initial, je souhaitais la rendre folle de moi ! Je ne sais pas si elle est folle de moi, mais elle a envie, c’est déjà ça… Par contre ce qui n’était pas prévu c’est que ce soit elle qui me rende folle à ce point ! Je sens que je vais capituler, que je vais changer de jeu ! Je temporise, essayant de reculer l’inéluctable moment ou nos bouches s’uniront… Je lui demande avec le plus de diplomatie possible d’enlever son pyjama ! Elle n’est pas contre mais préfère que je la déboutonne ! Allons-y ! Et là je découvre deux merveilleux globes, ils sont charmants, tous blancs avec les petits bouts roses ! Voir ce joli petit minois, le haut de pyjama ouvert sur ses seins laiteux me fait un effet impossible, je suis en train de fondre…

Il faut que je prenne une décision : ou bien je continue mon jeu en faisant en sorte qu’elle me demande de me déshabiller, où alors je lui saute dessus, j’aurais perdu mon challenge, mais ça ne fait rien je l’accomplirais une autre fois…

Je cherche à me reprendre, je vais lui faire le coup du déshabillage de chemisier, mais je n’y arrive pas, je suis trop excitée, je fais n’importe quoi ! Je laisse tomber et attire son visage près du mien.

Voilà ! Ça y est nous nous embrassons ! Que ça fait du bien ! Je ne m’en rassasie pas de la Lucie, j’en veux encore, j’en veux plein, j’en veux plus ! Je la veux toute !

Le baiser est long, très long, nous finissons par nous écrouler et par mélanger nos corps que nous débarrassons comme des sauvages de nos vêtements. Je laisse Lucie un moment s’occuper de moi, mais je ne tiens plus en place, je lui saute littéralement dessus et embrasse tout ce que je peux embrasser, caresse tout ce que je peux caresser, je m’occupe de ses seins, reviens à sa bouche, joue avec tout son corps, je m’enivre d’elle dans un torrent de sueur. Et nous voici en position de 69, Lucie s’occupe de mon sexe mais semble avoir du mal à coordonner ses mouvements avec les miens, elle a l’intelligence de faire une pause, et de me laisser faire, alors pour la première fois de ma vie je m’acharne à faire jouir une chatte qui n’est pas la mienne, son clitoris érigé est très réceptif à mes caresses, et bientôt elle atteint le plaisir ! Je l’ai fait jouir, ma Lucie ! J’ai dit ma Lucie ? Je vais craquer, je nage dans le bonheur, je viens de rencontrer une femme avec laquelle j’ai aimé profondément faire l’amour. Derrière c’est le calme, je voudrais bien qu’elle s’occupe de moi à son tour… ça y est, elle le fait, je suis si excitée que l’affaire devrait être brève, le problème c’est que je ne contrôle plus rien, ni mes cris ni mes liquides intimes et je n’ai pu m’empêcher de lui pisser dessus. Elle en avalé une bonne rasade, sans rien dire.

Et la voilà qui me lèche le cul. Horreur, tout à l’heure au bistrot, il n’y avait plus de papier et je me suis sommairement essuyée avec mon dernier kleenex. Mon cul doit sentir la merde, mais ça n’a pas l’air de la déranger. Brave fille !

Je ne suis pourtant pas rassasiée, de sexe peut-être mais pas d’amour, je veux lui en donner encore plus et avant qu’elle ne proteste je la lape à nouveau, et au bout de quelques minutes l’envoie à nouveau au ciel des amours saphiques.

C’était trop bon ! Je lui demande si je peux rester mais j’étais sûre de la réponse. Car si je lui demande de passer la nuit dans son lit n’est-ce pas pour avoir le plaisir de lui faire à nouveau l’amour dans le calme du premier matin ?

 

© Hélèna Sevigsky 06/2003 d’après une idée et des personnages de Calystoben, modifié en 2013 et en 2022

Par Hélèna Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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Jeudi 9 août 2018 4 09 /08 /Août /2018 19:38

Entretien d’embauche
par Hélèna Sevigsky

bisou1719

Mon sac, mon sac, où est mon sac ? Je dois me rendre à un entretien d’embauche, un poste de conseillère dans une agence de voyage… Mais je ne suis pas en avance…

Pendant que je cherche mon sac, je me présente, Béatrice 28 ans, rousse aux yeux bleus, dynamique et de superbes jambes (c’est ce qu’on dit) et… ça y est, j’ai retrouvé mon sac… je disais… et je les entretiens le mieux possible. Je me considère comme hétéro, mais il parfois m’arrive d’avoir de brèves aventures avec des femmes comme dernièrement cette fausse blonde qui m’a bouffé la chatte dans les vestiaires de la piscine.

J’ai pris le métro, je suis sortie à la station qu’on m’avait indiquée. Je regarde le plan, la rue n’y est pas ! Je demande à plusieurs passants… Personne ne semblait connaître cette rue… Je demande à un boulanger, à un marchand de journaux, toujours sans résultat… J’essaie de téléphoner au numéro figurant sur ma convocation… qui répond désespérément occupé. Je pense laisser tomber et décide de faire une dernière tentative, il y a une sorte de boutique indiquée  » cabinet G….  » J’ignore ce qu’on y fait, la minuscule vitrine n’étant occupée que par trois pauvres plantes d’intérieurs.

– Bonjour Madame, je cherche la rue Grissoire. J’ai rendez-vous dans une agence de voyage mais je suis perdue…

Une jeune femme était à l’accueil, assez mignonne, blonde aux yeux bleus, nez intéressant, souriante.

– Rue Grissoire, je ne vois pas, ce serait dans le quartier ?

Elle me regarde bizarrement, j’avais l’impression qu’elle me déshabillait de la tête aux pieds.

– Oui, on m’a dit de descendre à la station Lamarck-Caulaincourt.
– Je suis désolée, mais je ne vois pas, demandez à ma responsable, elle doit savoir, elle ! Elle est dans son bureau !
– Je ne vais pas la déranger pour ça !
– Vous ne le dérangerez pas !

Elle me sort cette phrase avec une assurance assez étonnante, qui ne m’a intrigué que quelques secondes, n’ayant pas que cela à faire et accumulant mon retard.

– Bon très bien !
– Deuxième porte à droite. Préparez-vous à un choc !

Je n’avais pas trop compris ce qu’elle disait, mais je frappais à la porte. Une voix suave me pria d’entrer, je balbutiais un vague bonjour, interdite devant cette apparition : Une très belle femme, avec des lunettes, grande brune, cheveux attachés, métisse aux yeux verts magnifique, souriante, de la classe, une couleur de peau idéale, un décolleté troublant. Elle venait juste de raccrocher son téléphone.

– Vous désirez ?

Sa voix était très agréable, on avait envie de l’écouter pendant des heures

– Je sais plus… je…
– Approchez-vous ! dit-elle, toujours souriante.

Je m’approchais.

– Votre secrétaire m’a dit que vous connaîtriez peut-être la rue Grissoire…
– Ah ! Oui, C’est l’ancienne rue de la Brise ! Ils ont modifié le nom il y a un mois ou deux, alors forcément personne ne connaît… Elle n’est pas loin, elle est à deux rues en parallèle avec celle-là… Quand vous ressortirez, si vous voulez ressortir bien sûr, et bien, vous allez faire le tour du pâté de maison et à la Rue des lavandes vous irez à gauche et c’est la deuxième à droite. Pas très compliqué… Vous verrez rue des lavandes il y a un parc avec une petite fontaine…

Pourquoi avait-elle dit « Si vous voulez ressortir » ? Je n’allais pas rester là ! Sa voix était si agréable que je n’avais retenu que la moitié de ce qu’elle m’avait dit, mais avec l’ancien nom de la rue, je trouverais

– Bon je vous remercie ! J’y vais !

Elle s’approcha de moi. Sa bouche était sensuelle, comme si que le soleil avait caressé ses lèvres. Et ses yeux verts étaient si troublants… j’avais l’impression qu’ils étaient façonnés dans l’émeraude

– Si ce n’est pas trop indiscret, je peux vous demander ce que vous cherchez rue Grissoire ?
– Je dois me rendre à un entretien d’embauche. Dans une agence de voyage !
– Ah ! Bon ! Vous cherchez ce secteur en particulier ?
– Non, mais pourquoi pas ? En plus j’adore voyager… bon merci encore, je file…
– Bien. Au revoir ! Si jamais ça ne marche pas, repassez donc me voir, je pourrais peut-être vous aider.

Quand elle me dit cela j’avais l’impression de recevoir un souffle érotique qui me traversait tout le corps !

– Merci, c’est gentil… Au revoir !

J’ai dû redemander mon chemin, angoissée, mais tout en n’arrivant pas à me débarrasser de l’image de cette femme si troublante. Quand enfin je franchissais le seuil de l’agence de voyage j’avais 45 minutes de retard.

– C’est pour l’entretien, je suis Béatrice ! Je suis désolée, je suis terriblement en retard…
– Et vous croyez vraiment qu’on va embaucher quelqu’un qui s’amène avec trois quarts d’heures de retard et qui n’a même pas téléphoné pour s’excuser… Me répond un jeune présomptueux.
– J’ai téléphoné mais votre ligne est toujours occupée, et cette rue est introuvable.
– Nous ne vous retenons pas, la sortie est derrière vous, au revoir, mademoiselle !

Envie de tuer ce type ! Tant pis pour moi, je chercherais autre chose, la matinée est foutue, je rentre chez moi et toujours l’image de cette femme qui m’obsède… « Elle pourrait peut-être m’aider » avait-elle dit ! Bizarre ! Si c’est pour m’engager dans un salon de massage ou une agence d’escort, je ne suis vraiment pas chaude… mais rien ne m’empêche de me renseigner…

Le lendemain je suis retournée dans la boutique de cette sculpturale métisse. Je m’étais simplement vêtue d’une petite robe bleue assez simple mais légèrement décolletée, et comme il faisait déjà fort chaud en cette heure matinale, je ne m’encombrais pas de collants. Je revoyais la secrétaire.

– Bonjour, vous vous souvenez de moi ?
– Oui, vous cherchiez votre chemin… vous savez il y a des visages qu’on oublie pas ! Je parie que vous voulez revoir ma patronne ?
– Euh ! Oui, parce que je cherche du travail, et elle m’a dit qu’elle pourrait peut-être m’aider, mais vous êtes peut-être au courant, c’est quoi comme travail ?
– Ce serait pour me seconder, on est débordé, mais Mademoiselle va vous expliquez tout ça ! Au fait vous l’avez trouvé comment ?
– Pardon ?
– Je veux dire, physiquement… Moi elle m’impressionne, je ne peux rien lui refuser… enfin pas grand-chose
– Ah, bon ? Oui c’est une belle femme !
– Allez-y, elle est libre ! Au fait, je m’appelle Estelle

Je suis rentrée dans son bureau. Nous avons parlé longtemps et j’étais à nouveau impressionnée par son envoutante beauté Je sais donc qu’elle s’appelle Antonia et elle me précise qu’elle est avocate. Il s’agit d’un cabinet (un grand nom pour deux personnes) spécialisé dans le droit des entreprises…

– On s’est un peu spécialisé dans les problèmes de contrefaçons, c’est un truc qui marche bien en ce moment et comme on a gagné un procès récemment j’ai récupéré pas mal d’affaires, Estelle n’y arrive plus toute seule. Montrez-moi votre CV et tout le restant.

Elle jette un coup d’œil

– Bon ce n’est pas mal, tout ça, mais pourquoi votre dernière boite ne vous a pas gardé ?
– Faillite !
– Je vois… Vous connaissez un peu le droit !
– Je n’en ai fait qu’au lycée…
– C’est embêtant, mais vous avez peut-être d’autres arguments pour que je vous embauche ?
– Si c’est du secrétariat, je sais me débrouiller, je connais bien la micro, et je pense avoir le sens de l’organisation.
– Je n’en doute pas un seul instant… Vous êtes mariée ?

Pourquoi me demande-t-elle ça ? C’est indiqué sur mon CV que je suis célibataire !

– Je vis seule depuis un an, j’avais un copain, mais on s’est séparé.
– C’est la vie, moi aussi j’ai vécu avec un mec, je ne suis pas près de recommencer. Me dit-elle amère.
– Pourtant vous ne devez pas avoir de mal à trouver. Lui fis-je remarquer spontanément me rendant compte après que ma remarque était sans doute déplacée.
– Oui, mais je ne cherche pas…
– Ben moi non plus… enfin pas trop.
– Tutoyez-moi ! Me dit-elle à brûle-pourpoint
– Ça me gêne un peu… si vous devenez ma patronne…
– Inversons le problème, si tu veux être embauchée, il faudra qu’on se tutoie
– Alors d’accord !
– Bon, sinon je ne vais pas faire la modeste, j’ai des miroirs chez moi, je sais que je plais, alors évidement plein d’hommes sont à mes pieds. Il y en a même qui me suivent comme des mouches. Parfois ça me saoule, parfois c’est pratique, pour le boulot notamment. Mais comme je te l’ai dit les hommes ne m’amusent plus, maintenant mon truc ce serait plutôt de séduire une femme et la rendre accro.

C’est ce qui s’appelle « annoncer la couleur ! ».

Alors elle me fixa du regard, enleva ses lunettes et défit ses cheveux… Je commençais à craquer sur place… Son parfum était subtil… Elle se leva, je restais assis sur ma chaise.

– As-tu essayé avec une femme ? Goûté au baiser d’une femme, à la peau d’une femme ?
– Je… Je…
– Je quoi ? Laisse-toi faire !

J’étais tétanisé par ses paroles… Elle me regardait intensément, s’approcha doucement de ma bouche… Je restais toujours sur ma chaise… Elle m’embrassa. Et soudain, j’étais sur un nuage, j’adorais sa bouche, son parfum, sa langue… C’était voluptueux.

– Alors ?
– Vous êtes une sorcière !
– On ne se tutoie déjà plus !
– Alors tu es une sorcière !
– Une sorcière qui a plus d’un tour dans son sac, tu n’as pas tout vu…

Et on s’est jeté pour s’embrasser l’une contre l’autre… Mais cette fois ce fut plus court. Elle s’est détachée de moi et se défit un bouton. J’avais une vue magnifique sur la naissance de sa poitrine… mais elle repartit vers sa chaise… Je n’en pouvais plus.

– Il fait chaud, si j’avais un glaçon je me le passerais sur ma poitrine… Tu imagines ?

Bien sûr que j’imagine, mais j’étais là subissant les événements, la culotte trempée. Je dû faire un effort venant du tréfonds de mon être pour lui crier, lui supplier presque :

– J’ai envie de toi.
– Tu n’as pas résisté longtemps. ! Répondit-elle avec un petit sourire en coin.

Ses yeux, sa voix, ses cheveux son parfum m’envoûtait. Mais sa réponse m’embêtait un peu, je n’étais donc que ça, un jeu, une cible…

– C’est peut-être un coup de foudre ! Balbutiais-je !
– Il ne faut pas…
– Tu joues avec moi, c’est cela ?
– Un peu, j’avoue, mais je ne te veux aucun mal, et il est même bien possible que je t’embauche…
– C’est vrai ?

Elle ne répondit pas, se contentant d’opiner de la tête.

– On va encore jouer un petit peu… Tu veux ? Continua-t-elle
– C’est quoi ?
– C’est tout simple, je te donne cinq minutes, pas une seconde de plus…

Un peu peur…

– Et pendant ce temps-là, tu peux me faire ce que tu veux… enfin presque…

J’ai du mal à réaliser, je n’ose pas, je crains un piège, quelque chose…

– Tu perds du temps !

Ben, oui je perds du temps. Je finis par m’approcher, je lui caresse les cheveux, lentement, subjuguée par son parfum envoûtant, puis je détache tous les boutons de son chemisier que je fini par lui enlever. Elle est splendide comme ça avec son soutien-gorge rouge en dentelle. Je promène ma main sur ses bras, sur ses épaules, de belles épaules luisantes sous les rayons que le soleil laisse percer dans ce petit bureau. J’ose attraper les seins par-dessus les bonnets, puis une main passe dans le dos, l’autre aussi, je m’enivre du contact soyeux de cette peau couleur de chocolat au lait. La fermeture du soutien-gorge me nargue. Je tends son attache, relâche l’agrafe, mais je ne le retire pas, il ne tient que par ses bretelles. Je reste derrière elle, mes mains l’encerclent, et c’est sans les voir qu’elles empaument la chair de ses globes. Je suis excitée comme rarement je l’ai été, mon entrecuisse devient poisseux, j’ignore où cette aventure va me conduire, j’ignore aussi combien de temps il me reste, mes mains s’activent sur ses seins que je malaxe comme si je ne devais plus jamais les caresser de nouveau, les tétons sont érigés, je joue avec à l’aide de mes doigts. Et puis profitant des secondes qui me restent, je la contourne, amène ma tête à la hauteur de ses pointes, j’ouvre la bouche, je tends la langue, la fais rencontrer le téton ! Ce contact m’électrise, mais sans doute elle aussi…. Je referme mes lèvres sur ce petit bout de chair redressée et l’aspire, elle pousse un petit gémissement, seul son sorti de sa bouche depuis le début du jeu. Je vais pour faire subir le même sort à son sein gauche !

– Stop !

Déjà fini ! Le temps passe trop vite quand on fait des bonnes choses… Je me redresse, ne sachant pas trop quoi faire…

– Tu as des doigts de fée ! M’assure-t-elle

Je fonds sous le compliment, voulant le croire sincère.

– Retire ta robe !

J’aurais tant voulu que ce soit elle qui me le fasse, mais bon, je ne vais pas me plaindre. Et comme si la chose était la plus naturelle du monde je dézippe la fermeture de ma robe et la fait chuter à mes pieds. Me voici en culotte et soutien-gorge devant ma peut-être future patronne.

– Quelles jambes !

Ce doit être le jour des compliments. ! Elle fait légèrement pivoter son fauteuil afin de me faire face.

– Approche ! Pose un pied sur le rebord de la chaise, voilà comme ça !

Elle me caresse la jambe en partant du mollet, sa caresse a quelque chose à la fois d’électrique et d’apaisant, je suis aux anges, elle ne se presse pas, fait durer le plaisir mais finit remonter vers la cuisse… puis plus haut encore…

– Et ben dis donc, tu mouilles comme une éponge !
– Je n’y peux rien, c’est la situation qui…
– Mais ce n’est pas un reproche, ma biche… enlève moi cette culotte !

J’ignore pourquoi, mais ça me gêne un peu, montrer mes seins ne m’aurait pas coûté, mais là, me retrouver la chatte à l’air alors qu’Antonia ne le fait pas m’embarrasse un peu… Allant au-devant de mes hésitations la belle métisse me la descend elle-même après m’avoir demandé de reposer le pied par terre.

– Allez, donne !

Pourquoi veut-elle que je lui donne ! Je ramasse le sous-vêtement tombé à mes chevilles et lui tends, elle s’en empare, le porte à ses narines, en hume le parfum.

– Ça sent la pisse ! Peut-être autre chose aussi…

C’est quoi cette réflexion en forme de douche froide. C’est une culotte, c’est normal qu’il y ait des odeurs.

Elle approche la culotte de sa bouche, sort sa langue et en lèche les traces d’urine.

– J’aime bien ! Me dit-elle.

Nouvelle douche froide mais dans le bon sens cette fois.

– Tu dois me trouver un peu dérangée, non ?
– Pas du tout !

Elle a toujours la culotte dans la main et inspecte à présent l’autre côté. Elle ne va tout de même pas… Si… la voilà qui découvre quelques tracs brunâtres, certes il n’y a pas grand-chose presque rien, mais enfin…

– J’aime beaucoup les fluides corporels, la pisse, la merde…

Et elle lèche ! Je suis tombé sur une cinglée et moi je reste là comme une cruche.

– Tourne-toi ! Tu as un joli petit cul dis donc ! Voyons cette foufoune ! Allez, approche, je ne vais pas te manger… ou plutôt ci je vais te manger, allez viens plus près…

J’avance… elle me caresse la toison pubienne, uniquement la toison, mais je sais que d’un moment à l’autre, son doigt va se faire inquisiteur, j’attends ce moment, crispée… Non, ça ne vient pas, elle amène son visage vers mon pubis, l’embrasse, les doigts écartent un peu ma fente, juste un peu, la langue s’approche, lèche juste un coup, elle se retire, me sourit ! C’est frustrant son truc !

Et puis, elle fait pivoter de nouveau son fauteuil cette fois vers le bureau, me laissant là comme une andouille. Elle prend le téléphone.

– Allo, Estelle, tu vas me préparer un contrat d’embauche, mais là tout de suite je voudrais que tu me trouves des glaçons… va demander au café en face, ils t’en donneront…

Beaucoup de choses dans ma pauvre petite tête, je vais donc être embauchée, c’est l’essentiel, je suis toujours aussi excitée et j’ignore si les « hostilités » vont reprendre. Et puis je suis à poil (ou plutôt revêtue de mon seul soutien-gorge) et la secrétaire va se pointer avec des glaçons. Je ramasse ma robe afin de me rhabiller, tant pis pour la culotte… Ah oui la culotte elle ne va pas la laisser au milieu du bureau ?

– Reste comme ça !
– Mais la secrétaire….
– Elle en a vu d’autres… t’inquiètes pas.

Je me mets quand même instinctivement les mains devant mon sexe quand celle-ci pénètre dans le bureau avec un petit bol rempli de glaçons.

– Ça va, ça se passe bien ? Ironise-t-elle !
– Faut pas se plaindre ! Répond Antonia

Je me demande quels sont les rapports entre ces deux-là ! J’ai soudain la furtive impression de gêner…

– Je te… je vous rappelle que vous avez rendez-vous à 11 heures avec Monsieur Bernard à Levallois !
– Putain ! Faut que j’y aille ! Répond Antonia affolée. Béatrice, il faudrait que tu puisses venir chez moi ce soir vers 20 heures ! Estelle, tu lui donneras l’adresse ! Je suis désolée mais faut que je m’absente…

Cette fois je me rhabille pour de bon, volontairement par malice, je ne reprends pas ma culotte et la laisse trôner sur le bureau. Je murmure un bref au revoir en me demandant ce que sera ce nouveau rendez-vous en soirée.

– Oh ! Tu ne vas pas partir comme ça !
– Mais…
– Je m’en vais, on pourrait s’embrasser. Non ?

Nous nous sommes alors échangé un baiser, long, profond, ardent, plein de promesses d’amour et de tendresse avant de nous quitter pour de bon.

Je quittais la boutique après un bref échange (complice ?) à la secrétaire. Je me demandais ce qui m’arrivais, mais quoiqu’il en soit deux choses me paraissait très claires, la première c’est que j’avais sans doute retrouvé un emploi, la seconde est que je me retrouvais avec un patronne dont j’étais – le mot n’est pas trop fort – tombée subitement amoureuse ! Faire le tri là-dedans ! Mais trier quoi ? Je déjeunais sur le pouce, rentrais chez moi prendre une douche, me changeais, l’après-midi me parut interminable…

Je n’ai pas remis ma robe bleue et à l’heure dite c’est simplement habillé d’un fin pantalon blanc et d’un petit haut verdâtre et légèrement décolleté que je me rendis au domicile d’Antonia. Elle habitait dans le 12ème près de la place de la Bastille. Je sonne. On m’ouvre ! Et là, première surprise de la soirée, c’est Estelle qui m’ouvre ! Et une Estelle en tenue de soubrette ! Petite coiffe sur la tête, bustier très décolleté, minijupe recouverte d’un petit tablier blanc bordée de broderie ! Je rêve ou quoi ? Estelle n’était donc pas uniquement sa secrétaire mais aussi sa servante privée ! Le délire !

Antonia m’accueille ! Elle est splendide, elle vient de prendre une douche et ses cheveux sont tirés et plaqués en arrière renforçant l’ovalité de son beau visage, elle s’est vêtue d’une sorte de kimono croisé et attaché sur le devant, mais de telle façon que la naissance des seins reste très visible. Les extrémités de nos lèvres se rejoignent furtivement permettant de m’envahir de son parfum si particulier et de retrouver instantanément le trouble provoqué par sa simple présence.

– Assois-toi ! Tu prendras bien un petit apéro… Whisky ? Martini ? Champagne ?
– Martini !
– Je vois, mademoiselle préfère quand c’est un peu sucré, mademoiselle aime bien les douceurs ! Mais j’aurais préféré que tu choisisses un champagne maison.

Qu’est-ce qu’elle raconte ?

– Du champagne maison ?
– Ben oui, quoi, je ne peux pas te donner le mien, j’ai fait un gros pipi sous la douche, mais Estelle devrait pouvoir…

J’ai peur de comprendre, me contentant d’approuver d’un sourire, bercée par le charme suave de sa voix.

Estelle, elle qui elle tout compris, revient avec deux coupes de champagne vides, soulève son petit tablier et sa minijupe, pisse dans les verres qu’elle pose ensuite sur la table.

– Je peux disposer, madame ? Demande la soubrette

Elle me semblait beaucoup moins protocolaire ce matin ! Quel rôle joue-t-elle ?

– Disposer pour faire quoi ? Tu ne trinques pas avec nous ?
– J’ai de quoi faire, madame, j’ai une lessive à pendre, du repassage en retard, et puis il faut que je prépare le dîner !

Incompréhension ! Estelle aurait donc deux métiers, ou alors elle n’exerçait le secrétariat qu’en dépannage ? Quelque chose m’échappait !

– Parce que rien n’est prêt pour le dîner ? Reprend la grande métisse.
– Et j’aurais eu le temps quand, pour le faire, Antonia ?

Le ton a changé, ce n’est plus la petite soubrette soumise de tout à l’heure, mais une femme qui se rebiffe ! Quels sont donc les vrais rapports entre ces deux-là ?

– Ne t’énerve pas, prends-toi un verre et viens trinquer avec nous, et pour le dîner, et bien nous descendrons au restaurant… Toutes les trois…
– D’accord ! Concède la soubrette s’en retournant alors brièvement en cuisine.
– Elle est surmenée, trop de boulot… C’est bien pour ça qu’on cherche quelqu’un…
– Mais, je…
– Ne t’inquiètes pas je t’expliquerais ça tout à l’heure. Trinquons…
– A notre association ! Compléta Estelle vite revenue avec un verre de Martini…

En principe quand on a trinqué on boit, le souci c’est que j’ai un verre de pisse dans la main, je pensais jusqu’ici à une sorte de blague, mais quand je vois Antonia se lécher les lèvres après en avoir absorbé une goulée, je me sens perdue.

– Tu ne l’as jamais fait ? Me demande-t-elle.
– Je suis désolée, ça va trop loin, je ne peux pas faire ça !
– Petite sotte ! Tu n’es même pas foutue d’essayer.

Le ton est cassant, et moi je suis là comme une conne. Je cherche mon sac, je vais partir.

– Béatrice ! M’interpelle Antonia.
– Oui !
– Bois !
– Je m’en vais…
– Béatrice !

Je me retourne, et à ce moment-là Antonia me balance le contenu du verre de pisse sur moi. J’en ai partout, sur le visage, sur mon pantalon, sur mon haut. Je ne peux pas partir dans un tel état. Pourquoi m’a-t-elle fait ça ? Pourquoi m’a-t-elle humilié de cette façon ? La salope !

Je craque, je ne peux pas retenir mes larmes.

Antonia me rejoint, m’enlace.

– Pardon Béatrice, j’ai été trop vite, je voulais que tu rentres dans mes délires mais j’aurais dû le faire progressivement. Retire-moi tout ça, tu es trempée. Tu me pardonnes, dis ?
– Je ne sais plus où j’en suis ! Je ne sais pas dans quoi tu veux m’entraîner…
– Bon, on se calme, je ne t’entraîne nulle part, j’ai simplement joué un coup foireux, parfois je suis trop sûre de moi. Dis-moi que tu me pardonnes !
– Comment je vais rentrer maintenant ?
– Je te prêterais des fringues. Bon alors ça y est t’es plus fâchée !

Je ne suis pas fâchée, je suis paumée. Et l’autre qui me regarde avec son visage de déesse, son parfum aphrodisiaque. Je sais bien que je suis son jouet, et qu’elle ne veut pas casser son jouet. Alors je continue le jeu.

– Non, je ne suis pas fâchée, je ne sais pas pourquoi j’ai réagi comme ça.
– C’est normal ! Promet-moi juste que tu essayeras de gouter à ma pisse !
– Juste un peu alors !
– Estelle sert nous deux Martini.
– Ben quoi, elle n’est pas bonne ma pisse ? Ronchonna-t-elle

Antonia avala une gorgée de son Martini, me regarda avec un étrange sourire ! Ah ce sourire comme j’aurais aimé l’immortaliser sur une photo à ce moment-là, et c’est de sa voix la plus suave qu’elle me dit alors :

– Béatrice, nous n’avons pas pu poursuivre ce que nous avions commencé ce matin. J’adorerais qu’on en joue la suite, maintenant.

Ben voyons ! Elle va me rendre folle à me faire des propositions comme ça, mais il y a quand même un problème et de taille, la présence d’Estelle, comment faire comprendre à Antonia que si l’envie de son corps ne m’a pas quitté depuis tout à l’heure, c’est dans l’intimité que je souhaite m’y plonger…

Encore une fois je cherche mes mots et encore une fois les événements vont trop vite pour moi, Antonia a défait la ceinture de son kimono, ses seins apparaissent aussi libres que ce matin, sauf que cette fois sa nudité descend encore plus bas, son nombril, son petit ventre, son pubis. Mon dieu…

– Viens derrière moi !

J’ai dû jeter un coup d’œil vers Estelle, Antonia s’en rend compte.

– Estelle ne nous dérangera pas, elle est très voyeuse et très coquine, n’est-ce pas Estelle ?
– Tout à fait, madame !

Je suis derrière Antonia, mes mains sur ses épaules, subjugué par la douceur de sa peau, saoulé par son parfum, charmée par sa voix.

– Prend un glaçon dans le bol et promène le sur mon sein !

Je le fais tel un automate, le gros cube transparent glisse sur son téton érigé, jolie protubérance de chair brune un peu plissée. Antonia gémit sous la caresse, je change de sein, revient au premier, fais une petite pose, ça me brûle les doigts… puis recommence, la surface commence à fondre et des gouttelettes froides courent à présent sur son ventre, Le sein est mouillé, il n’est pas froid, il est frais, tout frais, comme une glace qu’on a envie de laper. J’approche ma bouche de cette petite excroissance de chair, Antonia ne dit rien, me laisse faire, je tète, j’aspire, je suis au comble du bonheur.

– Attends ! Dit-elle soudain !

Je me dégage, un peu contrariée.

– Ce n’est pas du jeu, tu es restée habillée avec tes fringues pleine de pisse.
– OK ! Je vais me déshabiller ! Proposai-je
– Humm… Non, nous allons demander à cette charmante Estelle de le faire….

Et pourquoi donc ? J’avais à moitié oublié sa présence à celle-ci, elle est sur sa chaise, les jambes écartées, elle a retiré sa culotte, elle se masturbe. Elle se lève s’approche de moi ! Je me recule par instinct !

– Laisse toi faire ! Me dit Antonia.

Ça y est, elle est sur moi, ou plutôt derrière moi, elle m’entoure la taille de ses mains et me déboutonne mon pantalon, pas folle, elle commence par le plus facile. Il tombe à mes chevilles, elle en profite pour me caresser les jambes, premier contact avec ses doigts, ils sont agréables, même si on est loin des doigts magiques d’Antonia. Elle retire mes chaussures, puis ma culotte…

– Elle est toute mouillée ! Commente-t-elle
– Tu en bousilles combien par jour ? s’amuse Antonia

Je ne réponds pas, Estelle au lieu de continuer son déshabillage s’est agenouillée devant moi, le visage contre mon pubis, sa langue furète à la rencontre de mon sexe, s’y immisce, et je me laisse faire. J’étais venue ici pour faire l’amour avec ma nouvelle amante et en fait je me fais lécher par sa soubrette devant elle. Dans quel guêpier suis-je tombée ? Mais je me laisse faire c’est trop bon. Je sens une présence dans mon dos, cette fois c’est Antonia, elle me soulève mon haut, je lève les bras pour l’aider, très vite, dans le mouvement, le soutien-gorge saute et ses mains, ses mains de soie sont sur mes seins et leur prodiguent les plus douces des caresses, elles sont deux à s’occuper de moi. Me voici en pleine lesbos-partie ! La langue d’Estelle devient plus pressante, mon clitoris sous les assauts veut crier son plaisir, tandis que les mains d’Antonia me pincent les bourgeons bruns de ma poitrine. Je finis par ne plus pouvoir me contrôler, le plaisir monte, monte, je crie, je suis atteinte de spasmes, ces folles m’ont fait jouir debout, la tête me tourne un instant je m’accroche au bord de la table. Un bref moment je ne sais plus trop où j’en suis. Puis une caresse sur mon dos, une main sur mon visage qui m’invite à se tourner légèrement. Je le fais, rencontre celui d’Antonia et nous nous embrassons en un long baiser aussi baveux que passionné. Estelle réclame sa part, j’en profite pour lui lécher son nez, son si joli nez !

Puis brusquement, Antonia quitte la pièce, prévenant qu’elle allait revenir de suite, absence dont je n’ai compris la stratégie qu’après, le but étant de me laisser seule quelques instants avec Estelle.

– Tu devrais accepter ce qu’elle va te proposer ! Me dit cette dernière, mais ne te fais pas d’illusion, je vois avec quels yeux tu la regardes, ce sont les yeux de l’amour, je peux me tromper, mais il n’y aura pas de retour, elle ne t’aimera pas, elle ! Je veux dire, elle est gentille, agréable, sensuelle, mais pour elle l’amour, c’est uniquement physique. J’en ai fait moi-même l’expérience, je pensais qu’elle m’aimait, non… et quand je lui ai dit que j’étais débordée et qu’il fallait chercher quelqu’un pour m’aider, elle m’a répondu que je n’avais qu’à me débrouiller pour trouver, mais qu’il fallait que cette personne ait le même profil que moi. Je prenais le risque ainsi de me retrouver reléguée un peu plus loin de son cœur, mais tant pis, je lui prouvais que ça aussi je pouvais le faire, j’ai commencé à chercher. Et puis quand je t’ai vu débouler dans la boutique, j’ai vu tes jambes, je me suis dit : « tiens, elles vont plaire à la patronne », je ne pensais pas alors que tu étais l’oiseau rare qu’elle recherchait…
– Mais…
– Chut, elle revient ! Embrasse-moi donc ! Si tu ne te fais aucune illusion tu seras heureuse dans ton travail, elle te fera l’amour comme personne d’autre sait le faire, et qui sait, tu auras peut-être plus de chance que moi…

Estelle colla ses lèvres contre les miennes nous nous sommes embrassées pour la seconde fois.

– Ben alors Estelle, tu ne vas pas garder tes fringues toute la soirée ! L’invective Antonia. Béatrice va t’enlever tout cela… J’adore voir deux femmes se déshabiller.

Oui, bon mais ce n’est pas parce que je suis tombée sous le charme d’Antonia que je vais me mettre à peloter toutes les femmes… Pourtant j’obéis, non seulement je déshabille la blonde soubrette mais je lui fais de furtives caresses sur sa peau de vraie blonde et pousse la malice jusqu’à lui soupeser ses gros globes laiteux.

– Allez les filles, rejoignez-moi au lit, on sera mieux…

bea016Et en disant cela Antonia a déjà gagné sa chambre, nous la retrouvons étalée sur son lit, les jambes écartées, dans une posture à la fois impudique et si sensuelle. Elle me regarde et à nouveau j’ai droit à une nouvelle édition de son sourire de déesse, son sourire qui me fait craquer et qui me rend incapable de lui refuser quoi que ce soit.

– Mon minou, c’est pour Béatrice ! Précise-t-elle. Toi Estelle, viens poser ta chatte sur mon nez…

Le trio est en place, j’angoisse un peu par peur de l’échec, j’écarte ses grosses lèvres gorgées d’excitation, je repère le petit clitoris érigé, je ne sais pas si je dois commencer par ça. Je décide que non, et lui lape la vulve en de larges mouvements de langue, recueillant au passage sa cyprine qui ne cesse de s’écouler. Curieux goût… Pas mauvais, mais surtout cette impression psychologique très forte de boire ma partenaire, voilà qui a le don de multiplier mon excitation. Je lape ainsi quelques minutes, puis n’y tenant plus je dirige mes lèvres vers ce clitoris qui me nargue, j’approche méticuleusement ma langue, puis donne de brefs coups avec la langue, j’espère que je fais comme il faut et que je ne vais pas passer pour une gourde. Les premiers soubresauts d’Antonia me rassurent, elle émet un gémissement puis d’autres, de plus en plus rapprochés, bientôt couverts par ceux d’Estelle subissant elle la langue de ma future patronne, je l’avais oublié celle-là. Elle finit par jouir et se dégage momentanément de notre trio.

J’accélère mes coups de langue jusqu’à rendre ma mâchoire douloureuse, je jette mes mains en avant attrape, ses tétons, les serre, les gémissements sont maintenant presque continus… et soudain elle hurle, son corps se tétanise, elle me fait un peu peur, puis retombe comme une chiffe molle, je la regarde inquiète, mais tout va bien, elle sourit, les larmes me viennent aux yeux, j’ai réussi à faire jouir cette superbe femme, je n’en suis pas peu fière !

Ma bouche s’approche de celle d’Antonia, nous mélangeons nos langues, j’ai le goût de son intimité dans ma bouche, elle a celle d’Estelle, tout cela se mélange, je n’en peux plus de l’embrasser, ce baiser est interminable. Je sens quelque chose entre mes jambes, c’est Estelle qui entreprend de me lécher la chatte, je décide de la laisser faire…

Puis Antonia se lève, me prend la main et m’entraine aux toilettes. Là elle s’assoit sur le bord de la cuvette, sa chatte à l’extérieur.

– Tu m’a fait une promesse ! Me rappelle-t-elle.

Ben oui, et cette fois je suis bien décidée à ne plus faire « ma jeune fille », je vais essayer, si ça ne le fait pas et bien on verra bien…

J’approche ma bouche de son gentil minou, je l’ouvre et de suite un jet tiède vient m’envahir le palais, j’avale. Bon soyons juste, je préférerais déguster un bon rosé de Provence, mais ce n’est pas mauvais du tout, c’est juste un peu spécial, et puis c’est pervers, et puis c’est le pipi de ma patronne. Alors j’en avale encore, du moins ce que je peux.

– Bravo, viens m’embrasser.
– Mais ma bouche…
– Justement !

Oh ! qu’il était doux ce baiser !

Je reviens à la réalité, OK, je n’ai sans doute pas à espérer une liaison amoureuse… quoique… sait-on jamais, OK, elle va m’embaucher et on va pouvoir faire plein de galipettes. Mais reste un truc, j’ai franchi sans souci l’épreuve pipi, mais l’épisode de la culotte me laisse présumer qu’elle finira par me solliciter pour d’autres jeux. Et j’ignore si je serais prête à ça !

Alors je me dis qu’il est inutile d’attendre ! Autant savoir ! Antonia est alors étonnée de m’entendre dire :

– J’aimerai te lécher le cul !
– Tiens donc !

Elle se retourne et me tend son splendide fessier. Je lui écarte les globes et butine le trou du cul. Il est mouillé de sa sueur, et de sa mouille suite à nos ébats mais ce n’est pas cela que je voulais tester.

Alors je me mouille un doigt et lui pénètre l’anus, elle apprécie et se met à frétiller du cul. Je sors mon doigt pollué de choses marron.

C’est l’instant de vérité, est-ce que je vais être capable de faire ça ! Je prends une profonde inspiration, je ferme les yeux (pourquoi fermer les yeux, d’abord ?) et je mets mon doigt dans la bouche. Je le lèche ! Pas de quoi appeler les pompiers ! Je ressors mon doigt, il est tout propre.

– J’ai léché ta merde ! Lui annonçais-je à la façon d’un chevalier qui vient de vaincre un dragon.

Je sais maintenant que je pourrais aller plus loin, mais pas tout le même jour, faut pas déconner non plus.

– Je suis embauchée ou pas ? Lui demandais-je.
– Bien sur ma chérie, on va signer le contrat tout de suite, après on se douche et on file au restaurant toutes les trois…

Fin de l’épisode

© Hélèna Sevigsky 05/2003 (scénario initial de Calystoben, version révisée en 2018 et 2022 incluant des éléments plus proches de mes propres fantasmes) )

 

helenesevigsky@hotmail.com

Par Helena Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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