Samedi 11 août 2018 6 11 /08 /Août /2018 19:52

Massage envoûtant 2 – Mélanie par Hélèna Sevigsky

bisou1719

 

Vous vous souvenez de moi ? Angélique la brune ! Celle qui avait cassé son parapluie…

Un mois déjà ! Comme le temps passe vite ! J’avais un prétexte tout trouvé pour revoir Tatiana, il fallait que je lui rende son parapluie. J’ai d’ailleurs eu l’impression qu’elle n’attendait que ça ! Elle m’embrasse sur la joue très tendrement pour m’accueillir, me prodigue son sourire toujours aussi fondant et irrésistible. J’ai bien sûr craquée et nous nous sommes retrouvées l’une et l’autre quelques instants plus tard en train de nous rejouer la scène du massage ! Merci petit parapluie pour l’excuse ! C’était bon (plus que bon).

On s’est quittée en se promettant de se revoir !

– Appelle quand tu veux ? M’a-t-elle encouragée !

J’ai donc appelé ! Trois fois… Le contact a été courtois mais sans enthousiasme, comme si elle cherchait à reprendre ses distances… Bien sûr aucune proposition de rendez-vous. J’en fus d’abord plutôt dépitée. Puis en réfléchissant, je me suis fait une raison, après tout, qui étais-je pour cette fille ? Sinon une tocade, elle avait eu ce qu’elle voulait, le plaisir de la conquête une première fois, et la deuxième fois j’étais venu m’offrir à elle (contre un parapluie !). Je décidais donc, la mort dans l’âme de ne plus l’appeler… Après tout si elle voulait me revoir, elle avait mon numéro !

Mais les choses ne se passent jamais comme on croit qu’elles vont se passer…

Avant-hier, au petit restaurant où je vais parfois seule le midi, j’ai rencontré un mec, il était seul à sa table. Je feuilletais le programme des cinémas, il m’a demandé s’il pouvait me l’emprunter quelques instants… on a causé, il m’a dragué, je me suis laissé faire. Physiquement il me paraît bien, il a de l’humour et de la conversation, il donne l’impression de savoir écouter les femmes. Hier je l’ai revu, nous avons fait l’amour à l’hôtel, je lui ai sucé la bite, il m’a enculé, c’était bien… J’aime bien tout ça ! Il se prénomme Julien. Mais je ne me fais aucune illusion, pour ce type je ne suis qu’une rencontre de passage. On doit quand même se revoir, il est parti pour affaires et donc je ne le retrouverai que la semaine prochaine, il va me consacrer une journée pour mes trente et un ans… (restaurant, sortie…)

Je vais sans doute l’amuser pendant quelques temps, et après il me larguera comme tant d’autres… je ne sais pas comment retenir un homme quand il me plait… Si seulement je pouvais trouver une idée pour qu’il s’attache vraiment à moi ?

Si c’était Tatiana qui était à ma place, comment elle saurait l’envoûter…. Il serait incapable de résister…. Mais bien sûr ! Tatiana ! C’est elle la solution ! Si elle acceptait de me refaire un massage, mais cette fois ci pour m’apprendre… Le fait de repenser à cette femme me donne des frissons. Mon dieu, quand j’y repense, je ne pensais pas aimer aussi fort le massage de cette diablesse. Mais c’est vrai qu’elle a quelque chose en plus, quelque chose de spécial, je pense que n’importe quelle femme qui la rencontre voudrait au moins recevoir une caresse d’elle. Ce n’est pas le tout de connaître la technique du massage, Tatiana possède un don. Ce don, je ne l’aurais sans doute jamais, mais au moins pourrais-je apprendre la technique. Je lui ai donc téléphoné, plein d’appréhension. Et si elle refuse ? Et si elle me jette ?

– Allo, Bonjour Tatiana !
– Salut Angélique, tu vas bien ?

Gentille comme d’habitude, mais ce n’est pas le grand enthousiasme, j’ai même l’impression de la déranger. Naïvement j’essaie de la flatter :

– Non seulement je vais bien mais encore plus quand je t’entends !
– Bon je suppose que si tu m’appelles, c’est qu’il y a une raison !

Elle me refroidit, je vais finir par me dégonfler, je tente une diversion.

– T’es où ? J’entends du monde ?
– Oh ! Je suis chez le parfumeur, je suis venue acheter le nouveau parfum de Délice, il paraît qu’il est plus subtil… Mais je ne le trouve pas…

Allez, je me lance et lui glisse dans un souffle, le cœur battant :

– Il faut que je passe te voir !
– Ça tombe bien il fallait que je te voie !

Ah ! Voilà qui me surprend, mais je décide d’analyser ça plus tard, l’important c’est qu’elle soit d’accord pour me rencontrer.

– Seize heures au café en bas de chez toi, ça te va ? Proposais-je.
– Viens plutôt chez moi !

Oups !

– Si… Si tu veux !

Bon, j’avoue avoir du mal à m’y retrouver, elle était très distante ces dernières semaines et voilà qu’elle me demande de passer chez elle… Je me dis que ça ne prouve rien, peut-être qu’elle va me faire la grande scène de la rupture soft, genre « tu sais, on s’est bien amusée toutes les deux mais maintenant c’est fini… » Non ça ne doit pas être ça, si cela avait été le cas elle aurait pu aussi bien me le dire par téléphone… Elle est peut-être tout simplement lunatique… Je me dis que je verrais bien, mais j’angoisse, j’angoisse… comment vais-je oser lui formuler une demande aussi insolite ?

Seize heures cinq, j’arrive chez elle.

– Bonjour Tatiana !
– Salut ! Entre je t’en prie.

Elle est devant moi, rayonnante de beauté, avec son sourire enjôleur et son nez de princesse, habillée de couleur jaune, en jupe, cheveux attachés. Son parfum m’envahit ! Je la sais sensible aux remarques sur ce sujet, autant l’attaquer sur son point faible !

– Tu sens drôlement bon !
– C’est le nouveau parfum de chez « Délice », je t’en ai parlé au téléphone, j’ai eu un peu peur parce que la vendeuse m’a prévenue que ça ne va pas sur toutes les peaux, parfois ça « tourne » au bout de quelques heures !

Du coup, ça a l’air de lui avoir fait plaisir que je lui parle de ça, elle m’a l’air toute guillerette et détendue. (En fait ce n’était pas pour ça, mais je ne pouvais pas le savoir). Elle me fait enlever mon manteau…

– Alors ? Reprend-elle. Si tu me disais ce qui t’amène….

Mais elle ne me laisse pas répondre, elle a les yeux braqués sur ma poitrine…

– T’étais plus sexy, la dernière fois ! Me dit-elle.
– Pardon ?
– Ouais, regarde tu as mis un soutien-gorge qui t’écrase le bout des seins, j’aimais bien la dernière fois que tu es venu, tu avais les tétons qui se dressait et qui pointaient à travers ton pull-over !
– C’est parce que j’étais excitée !
– Et, aujourd’hui, non ?
– Non, mais…

Et la voilà qui me pose les mains sur les seins. Même à travers mes vêtements ses mains arrivent à m’électriser. Je me laisse faire, incapable de faire un mouvement. Mais à mon grand regret, elle n’insiste pas…

– Tu voulais me dire quelque chose ?
– Oui, j’ai rencontré un homme…
– Quelle drôle d’idée !
– Un mec sympa, mais il va faire comme les autres, on va baiser deux ou trois fois et après il va me larguer. Alors je me suis dit, ce serait peut-être une bonne idée, que j’apprenne à masser comme tu le fais toi, peut-être cela serait un moyen pour qu’il s’attache à moi ! Si je le masse comme tu me masses, c’est du tout cuit… Tu as des mains de fée…

Elle me regarde bizarrement ! Ça ne va pas marcher, je le sens !

– Attends, je suis masseuse, pas magicienne. Tu sais, c’est du travail pour apprendre ce massage très spécial, il faut une sorte d’énergie érotique…
– Je demandais ça comme ça…
– Oh ! Mais ! Que je suis bête, j’ai peut-être une solution ! Je ne t’ai pas dit la super bonne nouvelle ?
– Non ! C’est quoi ?
– Ma mère arrive ce soir…
– Ta mère ?

Là, je suis un peu larguée !

– Oui, je suis heureuse, je vais la chercher à l’aéroport, elle vient de Thaïlande.
– Elle était en vacances ?
– Non, mais elle travaille là-bas…
– Elle travaille dans quoi ?
– Ben justement, elle est masseuse !
– Elle est masseuse en Thaïlande ?

Un européenne masseuse en Thaïlande, voilà qui me paraît plutôt insolite, mais bon…

– Elle serait parfaite pour t’apprendre à masser ! Tu sais c’est elle qui m’a appris ! Me dit-elle avec son sourire plus que magnifique.
– Ah, Bon !
– Au départ c’est une asiatique qui lui a transmis ses petits secrets. Et tu sais qu’en Asie ils sont réputés pour l’érotisme… Tu verras, elle hypnotise quand elle pratique un massage, c’est simple, elle est d’une douceur divine, mais attention elle est capable de te rendre accro de son corps et de ses mains, elle manie sa langue d’une façon très sensuelle et d’une douceur…

Elle me fait carrément l’article, à présent !

– Ouah ! T’en rajoutes pas un peu ?
– On en reparlera quand tu l’auras rencontré… Mais ce que je regrette c’est qu’après tu ne vas plus vouloir de moi comme masseuse.

Ce qui bizarrement, n’a pas l’air de la traumatiser plus que ça…

– C’est impossible ! Répondis-je.

Que répondre d’autre de toute façon ?

– Tu ne la connais pas, elle est très forte !
– Alors pourquoi cette proposition ?
– Je ne suis pas jalouse ! En fait quand elle m’a annoncé sa venue, je voulais lui parler de toi, lui raconter l’anecdote du parapluie, tout ça… Du coup quand tu m’as appelé, je me suis dit pourquoi ne pas vous faire faire connaissance… Et en plus maintenant on a une bonne raison. Tu vas voir elle est géniale, drôle en plus… Au début tu la trouveras distante mais en principe elle se dégèle assez vite… Elle ne reste que trois semaines, après elle repart pour l’Asie, elle vient juste pour les vacances… Euh, je t’emmène avec moi à l’aéroport ? Il va être temps d’y aller d’ailleurs, elle atterrit à Roissy dans une heure et demie…

Les embouteillages… on a failli arriver en retard, mais sa mère nous attendait. Elle se prénomme Mélanie. C’est une fausse blonde à la peau bronzée. Elle doit avoir dans les 50 ans, mais super bien conservée, Les cheveux sont mi-longs, très légèrement ondulées, elle est vêtue d’un tailleur vert amande. On fait les présentations, bisous-bisous. Et c’est vrai que le simple contact de ses lèvres sur mes joues (car en voici une qui n’embrasse pas dans le vide, j’ai d’ailleurs horreur de ça) c’est déjà quelque chose… Elle a un très joli nez… comme sa fille !

– Mettez-vous toutes les deux derrière, vous pourrez faire connaissance ! Propose Tatiana. Tu sais Maman chérie, il faut que je te raconte comment j’ai connu Angélique…

Et la voilà qui raconte, le télescopage sous la pluie dans le passage piéton… Le massage…. Ma fuite… Mon retour…. J’espère au moins qu’elle ne va pas rentrer dans des détails trop intimes…

– Ma fille aime bien me présenter ses conquêtes ! Me dit Mélanie. Elle a toujours très bon goût !

Je ne sais pas trop comment je dois prendre ça !

– Tu sais, Angélique voudrait apprendre à masser !
– Je suis désolée, je suis en vacances, je me repose et je ne donne pas de cours.
– C’est juste un petit service que je te demande !
– On verra… répond Mélanie évasive.

Puis la conversation tourne sur des sujets qui me sont étrangers. Du coup, je me demande ce que je suis venu faire ici, je sens que dès qu’on va être de nouveau à Paris, je vais larguer ces deux nanas et rentrer chez moi.

– On fait quoi ce soir ? Demande Mélanie à sa fille
– Un restau italien, ça te dit ?
– Si tu veux, mais avant on passe chez toi, je suis trop excitée, j’ai envie que tu me lèches la moule.
– Mais bien sûr, Maman !

Non, mais qu’est-ce que j’entends ? Je rêve ou quoi ?

– Tu viens avec nous, Angélique ?
– Euh…
– Tu ne veux pas me voir lécher la bonne chatte de ma mère ? Tu sais, elle est très belle toute nue. On pourrait faire un petit truc toutes les trois ?

J’invente vite fait un prétexte pour me défiler, elles n’insistent d’ailleurs pas… je m’enferme dans mon silence croyant définitivement l’affaire à l’eau…. Mais…

…Sans préambule, Mélanie me pose sa main sur le genou !

– C’est dommage que tu sois en pantalon, je t’aurais fait un massage du genou !

Elle est en train de me chambrer ou quoi ?

– Prends-la au mot ! Suggère Tatiana. Baisse ton pantalon !

Je rigole, prenant ça à la plaisanterie ! Mais elle insiste !

– Si tu ne le fais pas, Mélanie, elle ne t’apprendra jamais son massage secret.
– Remarque si elle baisse son pantalon, je pourrais lui masser autre chose que les genoux ! Renchérit sa mère !

Elles sont frappées ! Les embouteillages obligent Tatiana à quasiment s’arrêter, elle se retourne alors vers moi, tout sourire et de sa voix la plus mélodieuse, elle me dit :

– Allez, Angélique, laisse-toi faire, ce n’est rien qu’un jeu… et tu vas bien aimer…

Elle termine sa phrase en se passant la langue sur les lèvres. Je fonds… Sans même en avoir réellement conscience me voici en train de me contorsionner, je me lève mes fesses, dégrafe mon pantalon, le fait glisser sur mes cuisses puis le fait descendre jusqu’aux chevilles, me voici sur la banquette arrière d’une voiture entre Roissy et Paris, sur l’autoroute en petite culotte, à côté d’une masseuse professionnelle, gouine et incestueuse, qui exerce en Thaïlande avec sa fille au volant ! Dingue, c’est complètement dingue.

Et la Mélanie qui déjà m’a posé sa main sur mon genou. Electrique, ce contact, il n’y a pas d’autres mots ! Elle a une façon d’effleurer la peau avec l’extrémité des doigts, j’en suis toute retournée ! Et Tatiana qui me disait que je risquais de la trouver distante au début…

– Elle réagit bien ta copine ! Commente Mélanie !
– Sois discrète quand même, il y a du monde ce soir…
– Bof ! Personne ne voit rien, et puis même, ça leur fera une histoire à raconter… Alors t’aimes ça ? Me demande-t-elle ?
– Oui j’aime ça ! Tu me fais craquer !
– Craquer ou mouiller ?
– Tu n’as qu’à vérifier ! Rétorquais-je. M’étonnant soudain de mon audace.

Elle aurait pu le faire, elle ne le fit pas, tourna alors son visage vers moi !

– Et si tu me montrais comment tu embrasses ?

Rien que ça ! Me voici soudain collée à ses lèvres, le baiser dure une éternité, je ne peux m’empêcher de me passer la main sur mon sexe humide, tandis que nos langues entament un ballet aussi humide que torride. Ses mains agrippent littéralement mes seins, et ses doigts cherchent à rencontrer la forme de mes tétons par-dessus mes fringues, Puis elle s’enhardit, elle remonte ses mains sous le pull, me caresse la peau nue, remonte jusqu’au soutien-gorge, passe un pouce sous la baleine du bonnet le faisant sauter, elle a à présent mon téton à sa disposition et commence par l’effleurer, assez doucement ! Cette belle mature me paralyse je me laisse faire, elle a des doigts de déesse, et comme je ne dis rien, Mélanie accentue sa pression et me pince plus fermement. Puis l’excitation la gagne, elle remonte carrément à moitié mon pull et quittant ma bouche précipite la sienne sur mon sein qu’elle se met à me téter. Je n’en peux plus…. Je suis trempée comme une soupe. Une voiture klaxonne à notre niveau, les gens sont stupides, ils ne peuvent pas s’occuper de leurs affaires, non ?

– Bon les filles, on arrive sur le périphérique, il faudrait peut-être redevenir sages !

Du coup je me recontorsionne et me réajuste, je commence à penser que la soirée sera peut-être chaude… Un triolisme entre femmes, après tout pourquoi pas ? Mais non, elles ne me le reproposent pas…

– On te laisse à un métro si tu veux, nous on file au Quartier Latin !

Non, c’est trop dur ! Je ne vais quand même pas leur dire à présent que mon prétexte pour ce soir était du baratin. J’ai la rage au cœur en descendant la voiture… Elles doivent m’appeler pour la leçon de massage… Si elles m’appellent, on verra bien….

Un peu déboussolée, trop d’évènements en même temps. Je pensais le service que je demandais à Tatiana comme étant une façon sympathique de clore nos relations. Mais voilà qu’elle me jette dans les bras de sa mère, une mère qui de toute façon rejoindra la Thaïlande dans quelques jours. Tatiana a-t-elle voulu simplement s’amuser à mes dépends, me montrer comme une curiosité à sa mère ? Voilà qui ne me plait guère, d’autant que dans cette hypothèse, je ne suis pas près d’avoir de leurs nouvelles….

Quand ça va mal, ça va mal ! Hier coup de fil de Julien… il m’invente un baratin impossible, genre : sa société qui lui propose une longue mission à l’étranger, il est pratiquement obligé d’accepter, il faut qu’il fasse des préparatifs…il ne pourra pas m’emmener au restaurant dimanche… j’ai raccroché avant d’écouter la suite de son baratin. J’ai passé mon anniversaire toute seule en me commandant un pizza que je n’ai même pas terminée. J’en ai marre, je me suis mise à chialer…

Lundi soir, coup de fil ! Surprise !

– Coucou, Angélique, c’est Tatiana !
– Bonsoir !
– Ça n’a pas l’air d’aller ?
– Pas terrible non !
– Ton mec ?
– Ben justement ce n’est plus mon mec…
– Bon, on va te consoler ! Tu peux venir dîner chez nous mercredi soir ? Maman est finalement d’accord pour te faire ta petite initiation ! Euh… est-que tu aimes le canard ?

J’ai répondu, oui ! A défaut d’utiliser la méthode sur Julien, je la garderai en réserve pour un autre… et puis surtout ça me changera les idées.

Le mercredi, j’étais donc là à l’heure, je m’étais mise en jupe. On ne sait jamais si l’envie les prenait de jouer à des préliminaires insolites comme dans la voiture avec massage du genou. Après je l’ai regretté, il est tout de même autrement pervers de baisser son pantalon, mais bon…

J’avais apporté des fleurs, Tatiana avait l’air ravie, mais qu’elle ne fut pas ma surprise de la voir s’apprêter à sortir. Elle m’explique alors qu’elle me laisse seule en tête à tête avec sa mère.

Bon, me voici donc en compagnie d’une femme que je ne connais pas, je la détaille un peu mieux, c’est une belle femme mature, elle n’a pas fait d’effort de toilette particulier, un fuseau noir et un pull-over blanc décolleté en V, un joli décolleté je dois dire !

– On va se mettre à table tout de suite, je t’ai préparé un petit truc thaïlandais, ce n’est pas trop gavant et on va se boire un petit rosé, juste un petit peu, ça nous permettra de faire connaissance, et tout de suite après le thé, on passe aux travaux pratiques… Ça te va comme programme ?
– Oui, ça me convient !

Nous dégustons une spécialité de canard à la ciboulette, je la regarde, elle est craquante, un sourire qui lui éclaire le visage de façon presque permanente, et puis ce joli nez qui me fascine, une grâce dans ses gestes qu’elle a sans doute acquise au contact des asiatiques, une voix qui tout en restant ferme et déterminée sait rester douce sans l’once d’une agressivité. Tatiana avait raison, elle a quelque chose d’envoûtant ! Elle ne me pose pas beaucoup de questions, en fait elle parle d’elle longuement, avec humour et fantaisie, comme si elle exprimait une envie de se confier trop longtemps retenue.

– Autant que tu saches à qui tu vas avoir à faire ! Je suis masseuse en Thaïlande, mais je n’ai rien d’une kinésithérapeute. La première fois que je suis allée visiter ce pays, je me suis liée d’amitié avec une fille de là-bas, un amour fou, une magicienne, un don dans les doigts, quelque chose d’inimaginable. Du coup on a voulu rester ensemble. Un tas de formalités à faire, bref, et il fallait bien que je vive, je ne pouvais pas rester non plus aux crochets de cette fille, alors elle m’a proposé une place dans un salon de massage… Et oui c’est bizarre, les touristes viennent voir les masseuses thaïes, mais les gens du coin préfèrent les européennes ou les blacks, chacun place son exotisme où il veut… Elle m’a appris tous ses trucs, elle m’a dit que je devais aussi avoir un don, que j’avais une faculté d’apprendre dans ce domaine assez rare. J’ai fait mon trou, j’ai mon propre salon, mais je ne suis riche qu’en bath, la monnaie du pays ne vaut rien à l’extérieur… Tu reveux un peu de vin ?
– Juste un fond !
– Alors ma profession c’est masseuse, je masse des mecs toute la journée, des jeunes, des vieux, des beaux, des moches, des sympas, des cons, de tout… C’est parfois limite prise de tête mais dans l’ensemble les bons moments l’emportent, heureusement… Et qu’est-ce que tu crois que je leur fais quand le massage est terminé et qu’ils ne sont pas calmés ?
– Je ne sais pas, moi, peut-être qu’ils te demandent autre chose ?
– Ben oui, après il y a la finition, alors ça dépend, c’est soit manuelle, soit buccale, autrement dit je les branle ou je les suce ! Et parfois je baise et je me fais même enculer. Tu vois je suis masseuse, mais en réalité ça porte un autre nom ! Ça te choque sans doute !

En fait ça ne me choquait pas, parce que ce qu’elle me disait était évidemment devinable, c’était loin d’être une surprise. Je la sentais soudain nostalgique, non pas sans doute à cause de son métier, mais de par le fait d’être sans doute incomprise.

– Tu as un don, tu en fais profiter les autres, je ne vois pas où est le mal, bien au contraire ?
– C’est sympa ce que tu me dis là !

Elle retrouvait soudain son sourire, un sourire lumineux, éclatant.

– C’est curieux que Tatiana soit masseuse aussi ?
– Oui, mais on ne fait pas le même métier, elle, elle est réellement kiné, elle m’avait appris deux trois trucs qui m’ont aidé, mais rien d’érotique là-dedans juste du « décontractant »… Alors en échange je lui ai appris les miens, pour lui apprendre, il fallut bien qu’on se tripote, et quand on se tripote, on s’excite, les caresses deviennent de plus en plus osées et c’est comme ça que ma fille et moi on a commencé à se gouiner. Ça te choque ?
– Non, ça me surprend, mais j’ai les idées larges, vous ne faites de mal à personne. On trinque ?
-Tatiana est lesbienne presque exclusive, alors que moi je suis bisexuelle, c’est pour cela que ma fille ne pourrait pas faire ce que je fais. Parfois elle sait sentir quand une femme qu’elle masse pourrait aller plus loin, c’est ce qui s’est passé avec toi. Je vais chercher le thé, il était comment ce canard ?
– Humm ! Délicieux, merci !
– On va se mettre à l’aise en attendant que ça infuse, retire tout ça mais garde ton slip et ton soutien.

Je manifestais ma surprise de ne pas me déshabiller complètement pour ce genre de chose.

– Chaque chose en son temps ! De l’érotisme on en aura à revendre tout à l’heure, mais pour l’instant je vais t’apprendre mes trucs, fais-moi confiance.

Je fais ce qu’elle me dit, me voici dans mon bel ensemble parme culotte et soutien-gorge choisi exprès pour l’occasion. A son tour Mélanie retire ses vêtements, son pull d’abord, puis son pantalon, elle est superbe comme ça, mais là voilà qui retire son soutien-gorge ! Pourquoi le fait elle et m’interdit-elle de le faire ? Ses seins sont magnifiques, deux beaux melons bien bronzés terminés par de belles pointes marron foncé. Déjà des frétillements atteignent mon bas ventre. Elle garde cependant sa culotte, se retourne et s’en va passer une blouse qu’elle avait préparée sur un dossier de chaise. Elle l’enfile et la boutonne ! Je devais avoir des yeux grands comme des boutons de bottines car elle commenta alors son attitude :

– Un massage érotique c’est comme un exercice de funambulisme, il faut toujours garder l’équilibre entre la partie érotique et la partie technique. Trop d’érotisme au départ et le massage va être ressenti comme inutile. Pas assez et le massé va s’impatienter, se demander si on ne l’a pas dupé… On boira le thé après, je referais chauffer de l’eau, viens t’allonger sur le canapé.

Elle l’avait auparavant recouvert d’une house en plastique, je m’y installais sur le ventre, Mélanie alluma alors un bâton d’encens, baissa l’intensité de la lumière de l’halogène et mis de la musique, une chanteuse de jazz que je ne reconnaissais pas… Billy Holiday, peut-être ?

– Il est important d’envoyer certains signes au massé dès le début, c’est ce que je viens de faire, tu as vu mes seins, cela veut dire que je n’ai pas de pudeur particulière et qu’éventuellement je suis disponible pour une suite, mais en mettant ma blouse je signifie par-là, que pour l’instant ce n’est pas le moment. Pour tes sous-vêtements c’est pareil.

J’attendais fébrile, c’était donc ça ses secrets, une simple mise en condition psychologique ? Ce n’était pas possible, il devait y avoir autre chose. Elle me fit descendre ma culotte jusqu’aux chevilles mais sans me retourner, elle fit de même pour le soutien-gorge qu’elle fit glisser après l’avoir dégrafé, me demandant simplement de me rehausser de quelques centimètres ! Puis la première goutte tomba au milieu de mon dos, de l’huile parfumée, puis d’autres. Du bout des doigts elle attaqua mon dos, répandant le liquide, puis ses mains se concentrèrent sur mes épaules. Ses mains, que dis-je, non pas les mains, je les sentais à peine, tout était fait du bout des doigts, avec lesquels elle imprimait de larges circonvolutions qui me procuraient d’étonnantes ondes de bien-être.

– Si tu oublies l’équilibre, le massage sera raté, c’est l’essentiel, ça passe avant la technique. Le reste je vais te l’apprendre, il y a des points secrets, ils ne sont d’ailleurs pas si secrets que ça, mais sur chacun il faut agir différemment et ne pas le faire à n’importe quel moment, je te marquerais ça sur un papier. Si le massé est réceptif, je peux le faire jouir sans toucher à son sexe, la moitié des hommes que je masse éjaculent pendant le massage, les autres, ben les autres il faut les finir… Mais pour les femmes c’est plus facile ! Dans cinq minutes, Angélique, je vais te faire jouir comme une folle, rien qu’au contact de mes doigts sur ta peau.
– Chiche !
– Laisse toi aller, je suis pratiquement sûre de mon coup !

Les doigts de sa main gauche se mettent à me parcourir le corps entamant une sorte d’incompréhensible danse du crabe, l’autre main reverse de l’huile parfumée, et c’est reparti, c’est désormais deux crabes sensuels qui parcourent mon corps, j’ai du mal à tenir en place, je brûle d’envie de me toucher mes tétons qui sont devenus tout durs, de me mettre la main sur mon sexe qui est devenu humide et dont les lèvres sont à présent gonflées.

– C’est trop bon ce que tu me fais !

Elle ne répond pas, ma respiration devient haletante, je sais que je vais bientôt jouir, cette femme va réussir son challenge, elle va m’emmener à l’orgasme sans avoir touché mon sexe, c’est une sorcière ! Ce n’est plus qu’une question de seconde, je commence à pousser des petits cris… Et soudain, les mains se retirent, l’ordre est sec !

– Retourne toi, vite !

Je le fais, sans comprendre, me voici sur le dos, offrant ma nudité à son regard, son regard qui croise le mien, nos yeux qui se rencontrent, il se passe quelque chose, j’ignore où elle met ses doigts, mes mains se cramponnent violement à la house en plastique, j’hurle, je crie, je gueule ma jouissance, ma joie et mon bonheur.

Le massage est fini. Mélanie me regarde savourant sa victoire, son visage rayonne de fierté, preuve que ce ne devait pas être si évident que ça !

– Est-ce que tu as senti où je t’ai touché pour finir ?
– Non…
– Tu vois c’est ça la technique ! Plaisante-t-elle.

J’aurais cru qu’elle se serait jetée sur moi, m’embrasant de toute sa fougue, non, son visage s’est approché du mien, mais lentement, comme un rapace qui savoure sa proie qu’il sait inexorable, je me laisse faire, je l’attends, je l’accueille bouche entre ouverte et c’est enfin le baiser passionné.

– Tu aimes ma salive, demande-t-elle
– Bien sûr, pour quoi ?
– Je vais t’en offrir un peu plus ! Ouvre ta bouche.
– Tu ne vas pas…
– Si !

Elle me crache dans la bouche. Drôle d’impression, je dois être de plus en plus maso pour non seulement accepter ça mais m’en satisfaire. On s’étreint de nouveau, on mélange nos langues.

Détail débile je sens les boutons de sa blouse sur mon corps, la grande professionnelle a tout simplement oublié de la retirer, je le lui fais remarquer, elle rigole, moi aussi.

Elle est nue à présent ! L’envie de lui redemander de me rejouer cette séquence m’effleure, mais je ne le fais pas, je sais à présent qu’elle veut autre chose… Et puis ses seins, ses seins simplement entre aperçus tout à l’heure et qui sont là à quelques centimètres de mon visage à me narguer. Ma bouche s’en empare. Ce téton a comme un goût indéfinissable, je le suce, je le tête, je le lèche, je m’occupe du deuxième. Mélanie me laisse s’occuper d’elle, elle devient passive, se contentant de caresses furtives. Puis profitant d’une courte pause, elle me dit simplement, tout sourire :

– Là ! En me désignant son sexe !

Alors puisqu’il faut aller « Là », je ne vais pas me gêner, j’attaque, sa vulve à moitié rasée est elle aussi toute humide et je vous assure que de savoir que j’ai réussi à faire mouiller une femme comme celle-ci ne me rend pas peu fière. Il est en effet complètement improbable qu’elle mouille à chacune de ses prestations, peut-être lui ais-je fais quelque chose de spécial, peut-être est-ce moi qui suis spéciale…. Mais tout en cheminant mes pensées ma langue s’est mise à laper son clitoris, son gros clitoris qui érigé ressemble à une toute petite bite, Mélanie halète… son corps se tend !

– Je vais jouir ! Oh Angélique, c’est bon, continue ! Oh tu es bonne Angélique, tu es trop bonne !

C’est bien la première fois qu’une femme me dit que je suis « bonne », il faut sans doute faire avec l’évolution du vocabulaire… Encore une fois nos langues et nos bouches s’unissent en un ballet d’amour où se mélangent une infinie tendresse et l’apaisement du plaisir.

– Tu as soif ?
– Un peu, oui !
– Tu sais que le thé au jasmin parfume délicieusement l’urine ?
– Non…
– Alors tu vas goûter, tu me diras ce que tu en penses.

Melanie

Je m’en lèche déjà les babines, si sa pisse est aussi bonne que celle de sa fille je vais me régaler.

On s’en va dans la salle de bain, elle me fait coucher sur le sol, s’accroupit de telle façon que sa chatte soit à quelques centimètres au-dessus de ma bouche et elle ouvre les vannes. Que c’est bon ! Je bois, j’avale, j’en mets plein à côté, j’adore ça.

Plus rien, mais elle ne bouge pas, je crois alors qu’elle essaie de faire quelques gouttes supplémentaires, mais je réalise que ce n’est pas ça du tout.

– Tu fais quoi ?
– Une petite crotte ! Juste une petite crotte, Tatiana m’a dit que tu savais apprécier.

Et plouf ! Un petit étron se détache et m’atterrit sur ma bouche fermée, je l’entrouvre et lèche un peu cet étrange cadeau. Mélanie se recule un peu et me chie sur la poitrine. Je n’en reviens pas d’accepter ça, je suis sur une autre planète.

– Je vais te montrer l’une de mes spécialités, le massage brun, je ne peux le faire qu’une fois par jour, tu es tombée au bon moment

Elle ramasse un peu de l’urine restée sur le carrelage et la mélange à la matière afin de la rendre plus fluide, puis elle me répand cette étrange pâte sur tous le corps, les seins, le ventre, les cuisses, les bras et même le visage.

Dommage que je ne puisse pas me regarder partout, je suis complétement enduite de merde. Alors Mélanie se colle contre moi son corps glisse contre le mien en une cadence infernale, elle ne tarde pas à être aussi recouverte que moi, elle me donne à lécher ses tétons cacateux, elle me lèche les miens, on n’arrête pas. On s’embrasse, je lui gobe le nez, ça l’a fait rire.

Je ne me souviens plus comment nous avons joui toutes les deux, mais ce fut intense.

– On va boire notre thé, je vais réchauffer la flotte ! Me dit-elle après que nous nous soyons douchées

La voilà qui trottine, le cul à l’air, spectacle charmant, mais tout est charmant chez elle…

– Je crois que tu as un don, il n’y a pas tant de femmes que ça qui me font mouiller à ce point, je veux dire aussi rapidement et de façon aussi intense ! Me dit-elle

Je fonds, j’ai les larmes aux yeux, on s’embrasse de nouveau.

– Tu ne m’as pas dit ce que tu faisais comme boulot ? Me demande-t-elle.
– Je fais des extras dans la restauration.
– Donc t’es libre ?
– En quelque sorte, parce que ?
– Ça te dirait d’être mon assistante ?
– En Thaïlande ?
– Ben oui !
– C’est gentil de penser à moi, mais comment dire… j’ai le plus profond respect pour ce que tu fais, mais en ce qui me concerne…
– Laisse tomber, je te proposais ça comme ça…

En un instant son visage s’est modifié, plus de sourire, mais une grimace indéfinissable.

– C’est fou ! Reprend-elle ! On dirait que je fais un métier de pestiférée, pourtant qu’est-ce que je fais de mal, on me paye pour apporter un peu de détente à des gens qui en ont besoin ! Ce n’est pas un crime, tout de même !
– Attends je n’ai pas dit non, laisse-moi réfléchir un petit peu
– C’est ça, réfléchis !

J’ai un peu pesé le pour et le contre (un peu trop rapidement sans doute) et cinq minutes après j’acceptais sa proposition.

Nous avions rendez-vous à Roissy, je n’y suis jamais allé, l’esprit d’escalier a fait son travail. Je me suis alors demandé si les atermoiements de Tatiana à mon égard ne participaient pas à un coup monté et j’ai eu la trouille de me faire embarquer dans un réseau de traite des blanches.

Mais j’ai la carte du salon que tient Mélanie à Pattaya, dès que je pourrais, j’irais sur place, me rendre compte et si je m’aperçois qu’il n’y a pas de danger, et si elle veut encore de moi j’accepterais peut-être alors sa proposition.

© Hélèna Sevigsky 11/2003 (sur un scénario initial de Calystoben) – Révisé en 2018 et 2022    

Par Helena Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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